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Récit(s) warhammer 40k


BloodSnow

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Tadam Ta'tsoin ! :wink:

Voici une histoire plutôt courte dans l'univers 40.000, sur une planète inventée pour l'occasion pleine de zombis =D . Alors, comme j'ai finis d'écrire le texte, je sais pas si je le mets tout de suite comme ça en entier, ou si je le fait par petit bout. Je commence donc par un petit morceau et vous me direz, la suite viendra demain ( entière ou pas). J'avais plusieurs questions qui me sont venus au cours de sa rédaction mais j'men rappelle que d'une seule : C'est en quelle matière un bolt ? :(

Au niveau de l'histoire, j'espère qu'elle a un minimum d'intérêt et désolé d'avance pour les fautes et les répétitions !

Si vous avez des questions, n'hésitez pas ! J' pourrai pas répondre à toutes mais j'essayerai !

En passant, je fais une ptite pub pour mon blog de dessin :wink: : http://taukool.skyrock.com/ si vous avez le temps =D

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« Quoi, qu'est c'que t'as dis ?

-En gros, on est foutue

-Non, attends, non qu'est ce que t'as dis

-Payplan a été abattu à soixante-dix kilomètre de là !

-Merde, mais comment, quoi, où. Merde !

-Ouais c'est le mot. On a même pas assez de carburant pour aller jusqu'au crash, en plus c'est un vrai marécage.

-Et nous ? ... Bon ! Rah ! Ouan et Reiz sont au courant ?

-Oui, ils attendent tes ordres

-Bon, remontez dans le camion. Vérifiez l'état des armes

-Ok, j'y vais »

Zéphyr passa une main sur son masque à gaz, indispensable pour filtrer l'air saturé de toxine «  On est mal ». L'aérocargo qui devait venir les ravitailler reposait entre vase et eau croupis et le plus proche avant-poste se trouvait à cent cinquante kilomètre au nord. Le sergent mis son fusil laser en bandoulière et descendit du tas de gravats. Sur le chemin boueux en dessous, ses trois hommes rangeaient les tentes qu'ils avaient installé contre les flancs du grand camion noir de suie. Surnommé ironiquement ''pied léger'' il mesurait environ quinze mètre de longueur sur cinq de largeur. Des plaques de métal soudées recouvraient des caisses remplis de vivre, d'armes et de munitions. Ils devaient atteindre le fort Kristo à deux cent kilomètre à l'ouest du continent mais avec de l'essence pour seulement cent, leur mission devenait impossible, pour être optimiste. Ouan lui tendit une gourde d'eau, malgré l'épaisse couche de nuage gris la chaleur n'en demeurait pas moins écrasante. Grâce à une paille qu'il inséra au niveau de la bouche, il put avaler quelque gorgée d'eau.

«  Bon, vous êtes prêt ? Je sais notre mission continue de tourner au cauchemar et on va devoir traverser les ruines de Colombe, car on peut plus faire de détour et faut absolument qu'on trouve de quoi rassasier notre danseuse. Ouan tu conduis, Reiz tu t'installe en haut et Adanac tu restes avec les bagages. » Reiz, le seul au casque rouge sang grimpa sur le toits du camions grâce aux échelons et s'installa dans l'écoutille. Il déverrouilla le calibre 20 de geste expert et s'appuya confortablement contre un morceau de matelas crevé. Zéphyr fit le tour du camion pour vérifier qu'ils n'avaient rien oublié et s'assit à coté du pilote. Ouan démarra, le moteur puissant vrombit et actionna les huit roues dans une fumée grasse qui s'échappa sur les cotés par deux tuyaux d'échappement. « C'est partit ». ''Pied léger'' sortit des amas de gravats pour prendre une route goudronnée qui filait plein Ouest entre les champs gris et les forêts carbonisées.

Reiz comptait le nombre d'animal mort sur la route, un sacré défi, quand il entendit Adanac répondre à la radio, dans l'espace laissé vide entre les amas de caisses et la cloison de la cabine de pilotage. «  J'espère que c'est une bonne nouvelle parce que là, on collectionne les emmerdes! » Ils étaient partis de Waï-city voilà trois jours avec deux camions ,une jeeps et dix hommes. Ils leurs restaient moins de la moitié, mais ils devaient continuer, on les attendaient. «  Fichu pont ! T'avait que trente tonnes à supporter » Reiz laissa sa tête reposer sur le rebord de l'écoutille.

«  D'accord » Adanac termina la session pour ouvrir la trappe qui permettait de communiquer avec l'avant.

«  Ils peuvent limite envoyer un remorqueur dans deux jours, à Ramh, un ptit village après Colombe

Mais quelle bonne nouvelle » S'esclaffa Ouan en levant les mains du volant «  Et pourquoi pas demander aux infectés de venir prendre le thé directement avec nous? On fera une grande fête et y' aura plein de ballons

-Euh occupe toi du volant » lui dit Zéphyr

-Ouais, Ouais, C'est ça » répondit-il «  J'emmerde le QG, j'emmerde Dr Frankestein, j'emmerde cette foutue planéte et, j'en ai marre !

-Mmh » Zéphyr lui lança un regard inquiet avant de s'adresser à Adanac «  Bon , Ok on se débrouillera, faut qu'on trouve une source, ou une station doit bien en avoir une.

-Oui, j'espère. Je vais essayer de demander un emplacement. »

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Hop, the next !

*****

Trois heures plus tard ils aperçurent les hauts gratte-ciels de Colombe. La voie de gauche obstruée par des centaines de véhicules laissait une idée de la panique qu'il avait dû régner ici. L'astre solaire semblable à une lune en fusion à travers l'épaisse couche nuageuse déclinait lentement .

Les premiers bâtiment, des maisons basses en béton, étaient aussi vide que la boite crânienne de certains politiciens corrompues. Reiz maintenant aux aguets, chantait à voix basse l'hymne des chasseurs de Kerkoa. Pied-léger passait en vrombissant dans les rues désertes, broyant les morceaux de métal en travers. Adanac ,appuyé contre une caisse de ration à l'arrière du véhicule, les pieds dans le vide, gardait précautionneusement son fusil serré contre lui.

«  -Merde !!! »

Les pneus crissèrent sur le revêtement abîmé, le poids du véhicule emporta le camion bien plus loin que Ouan l'avait estimé, et la silhouette qui errait sur la route fut percutée de plein fouet. Du sang éclaboussa le pare brise tandis que le corps de l'inconnu se faisait broyer sous les roues.

« - Contact inconnu, euh, neutralisé ! » Hurla Zéphyr «  Je vais jeter un coup d'oeil, Ouan laisse le moteur allumé »

Le sergent mis pied à terre et sortit son pistolet. Il marcha jusqu'à l'arrière du véhicule en adressant un signe de la main à Reiz qui se voulait rassurant. Une grosse tâche cramoisie s'étalait sur quelques mètres. Adanac sauta pour le rejoindre.

« -Infecté ?

-Sans doute, il a pas bougé quand on lui a foncé dessus. Bon, en fait on dégage ! Faut pas rester là!

-Sergent ! » Hurla Reiz «  Ils sont là »

Des allées tout à l'heure vides, sortaient maintenant des dizaines de '' citoyens '' aux pas lents et aux yeux exorbités.

« - Demande autorisation de faire feu » Continua le chasseur.

Le sergent regarda tout ces visages baveux et purulents s'approcher de lui dans un râle continue.

«  Bordel Zéphyr je tire ! » Les paroles de la sentinelle furent suivis d'un tonnerre assourdissant qui le tira de sa torpeur. Il abattit le plus près d'un tir dans la tête avant de remonter dans le véhicule pour s'asseoir à côté d'un Ouan stressé comme jamais.

«  Démarre, Démarre !

- Vroum petit camion ! Allez » Le bruit du moteur s'amplifia pour s'ajouter aux détonations et pieds légers dansa sur les passants décharnés.

Un zombi tenta de sauter sur le toit depuis un un bâtiment mais il s'écrasa lamentablement sur la face, à une dizaines de mètre d'Adanac qui remontait lui aussi.

«  Ouais t'es le meilleur Ouan, Go ! »

Reiz, un sourire féroce aux lèvres, expédia sans pitié les dizaines et les dizaines de créatures qui tentaient vainement de s'accrocher au camion. Certaines couraient bien plus vite que les autres, bondissant en ricanant et sautaient sur le toit. Le chasseur dégaina alors son épée tronçonneuse pour les accueillir comme il se doit.

Adanac regardait une masse compacte de membres se précipiter sur l'arrière du véhicule. Il épaula le lance-roquette et visa ce géant constitué de bout de cadavre, aux trois têtes hurlantes. Il fit passer son cigare de l'autre côté de sa bouche et approcha la lunette de visée prés de son oeil.

« Tiens cadeaux à papa Nurgle »

Le tir partit, déséquilibrant le soldat qui tomba à la renverse. La roquette explosa au milieu du golem de chair, ne laissant qu'un nuage gras et une paires de jambes en lambeaux qui tombèrent juste après.

«  C'est bon, on les a semés ? Demanda Zéphyr

-Oui, je crois bien répondit Ouan en regardant dans le rétroviseur.

-Menace éliminée » transmit le sergent sur la fréquence locale. Il entendit les soulagements grésillants des autres membres de l'escouade.

« Plus qu'une heure avant le coucher du soleil et trente kilomètres d'essence »

La trappe s'ouvrit et ils entendirent la voix d'Adanac :

«  Y'a une station de ravitaillement dans le centre ville, à dix kilomètre d'ici

-Super mais on attendra demain, le centre ville la nuit c'est pas la dernière chose que je voudrais voir !

-C'est sûr »

Zéphyr indiqua un vaste parking désert à l'extrémité d'une route menant au sommet d'une colline urbanisée. Pied léger dû déployer toute son agilité pour l'atteindre et l'essence diminua encore, mais au moins ils avaient un semblant de sécurité.

Ouan gara le véhicule parallèlement au grillage le plus éloigné de l'entrée et les hommes descendirent pour installer quelques défenses sommaires. Adanac posa un faisceau laser devant le portail, s'il venait à être coupé, deux projecteurs placés devant l'entrée révéleraient le ou les inconnus.

Reiz sortit les lunettes nocturnes et le conducteur s'occupa de poser une mitrailleuse sur un axe de 360° à deux pas du camion.

«  La nuit va être courte, Adanac il est 9 heure duu soir, tu prends jusqu'à minuit, Reiz de minuit à 3 heure et je finirais pour six heure.

- Et moi ? » demanda Ouan

" -Tu dois rester frais et dispos, un conducteur fatigué et un conducteur mort ! Lui répondit Zéphyr

-Ah bon ?» Déclara Reiz dans un bâillement phénoménal

-Allez à vos postes » finit Zéphyr

Adanac grimpa sur le toit et s'installa dans l'écoutille. Reiz et le sergent partirent dormir à l'arrière tandis que Ouan s'affalait sur le siège du pilote.

Reiz regarda l'heure dans le boîtier incrusté dans l'écoutille, 2 heure. Il tendit les mains bien haut et- fit craquer son cou avant de s'appuyer de manière plus confortable . Il leva les yeux et regarda le ciel noir et ses milliers d'étoiles voilées par une couche invisible, comme si l'on regardait une bougie à travers une vitre embuée. Son regard redescendit sur terre pour scruter les ténèbres environnants la rue en face de lui.

Le chasseur devait être très fatigué car il voyait une paires de lumières rouges rapprochées. Il cligna des yeux mais elles étaient toujours là, elles bougeaient même ! Juste derrière le portail. Reiz déverrouilla le calibre .20 et l'orienta vers ce mystère. Mais au moment où il enlevait la sécurité, elles disparurent. L'homme resta figé, attentif.

«  Ouais, et après plus rien !

- Faut arrêter l'huile de vidange Reiz ! » plaisanta Ouan

-Mais c'est vrai! » rétorqua t-il

-Je sais bien, c'est pour ça que je plaisante, ça me fout la trouille !

-De toutes façons si tout va bien on aura quittés la ville ce soir » Intervint Zéphyr

« Si tout va bien » Souligna Adanac

« Allez, en avant, Adanac passe avec Ouan

-Ok »

Les hommes ramenèrent le matériel de défense et prirent position. Il fallut cinq minutes à Ouan pour sortir Pied-léger et cinq autre pour le ramener sur l'axe principal. Le conducteur utilisait le pare-choc renforcé du camion pour pousser les véhicules en travers, de temps en temps ils devaient descendre pour démolir un muret de briques assemblés à la va vite. Zéphyr surveillait la route par laquelle ils étaient passé et essayait, sans succès, de recontacter le QG.

«  On entre dans le centre-ville » prévint Ouan. Les bâtiments se firent plus haut et plus élaborés mais pas forcément plus beau. Des arches et des ponts reliaient ces méga-structures, faisant penser à des centaines de toiles d'araignées tendues entre des branches. Les façades vitrés reflétaient la lumière atténué des rayons de soleil sur le paysage urbain.

« Tourne à droite » Ordonna Adanac

Le conducteur obéit et s'engagea sur une route auxiliaire a deux voie.

«  Encore à droite »

Le camion ralentit et pris une route entre deux grands immeubles insalubres et passa sous un pont.

«  Là à gauche ! »

Une station service aux vitres noires et aux murs de béton se trouvait sur le côté de la chaussé. Pied léger s'inséra entre deux ''comptoirs'' d'essence.

Zéphyr sauta à terre et s'approcha du distributeur, l'écran sans vie lui donna envie de vomir.

«  Le contact est mort, pas d'électricité rien! Merde, par le trône , on a fait ça pour rien !

-Hé attends, il doit bien avoir une vanne au sous sol » dit Ouan

«  T'es sur ?

-Normalement oui, après faut qu'y est assez de pression pour que l'essence remonte

-Mmh » Zéphyr réfléchit «  Reiz c'est ton jour de chance, tu descend avec ton sergent adoré faire une inspection sanitaire !

-Oh, yes! Je vais chercher mes outils et j'arrive

-Ouan, Adanac, restez ici avec Pied-léger. On reste en contact radio, si quelque chose se passe mal, tirez vous de là

-Ok, bonne chance sergent

Merci »

Zéphyr pris une dague qu'il glissa dans sa botte, son pistolet et son fusil laser. Le chasseur le rejoignit avec son fusil à pompe et deux lampes torches. Ils s'approchèrent de la double porte vitrée du magasin , fermés. Reiz recula et fit exploser la serrure, il grimaça quand le tir résonna violemment dans tout la ville.

«  Hé bien, que la fête commence » Déclara Zéphyr

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Pas de réponse ? :rolleyes:

Bon la suite =D

*************************************

«  Bonjour ... »

Les paroles de Reiz furent absorbés par le silence, la pièce était bizarrement déserte. La lumière filtraient des stores baissées des fenêtres et faisait danser les particules de poussière. Le comptoir au fond à gauche et une étagère grise remplit de babioles étaient les seuls meublements. Zéphyr s'approcha du fond pour rencontrer l'ancien propriétaire du lieu. Un homme bien habillé pour sa fonction, mais l'abondance de sang sur sa gorge et sa chemise laissait perplexe. Le cadavre asséché tenait lui même le couteau qu'il l'avait mis à mort.

«  Hé, ce mec c'est suicidé !

Vraiment accueillant!, On devrait p' être allez par là » Dit Reiz en désignant une porte au fond de la pièce. Il s'avança pour l'ouvrir, et appuya sur la poignée. La porte s'ouvrit brusquement d'elle même et heurta l'homme sur le nez ,une nuée de rats en sortit dans un concert de couinement.

« Brraah, fais chier ! » Le sergent aida Reiz à se relever et s'approcha de l'encadrement avec prudence.

« Oh, Vous , dont le divin regard est tourné vers la vrai lumière, accordez nous un morceau de Votre courage pour propagez Votre vérité et bannir les ennemis de l'Impérium » Entonna Zéphyr

«  Que nos balles réduisent ces pantins périmés en cendre qui célébreront notre victoire, pour que cette planète respirent enfin l'air pur » continua Reiz

«  Et, en avant » finit Zéphyr.

Il mis un pied sur une marche en fer qui descendait dans un couloir noir d'encre. Le faisceau de la lampe vint dévoiler entre deux murs rongés par l'humidité, une autre porte ouverte sur une salle de contrôle où des dizaines de tuyaux partaient d'une console éteinte. Les seules lumières émanaient des torches tremblantes des serviteurs de l'Empereur qui trouvèrent à leur gauche une ouverture fermé par une plaque de fer. On pouvait lire sur celle-ci «  Éloignez toute forme d'énergie non-protégée »

« Oh ? » Murmura Reiz

« Interdit de se servir des armes de tirs. » Il poursuivit en contactant Ouan et Adanac «  Je crois qu'on a trouvé, on arrive à une salle qui doit passer sous votre position. La pompe doit être là

SSHçu »

Reiz dégaina son couteau et ouvrit la porte, un long très long couloir longé par d'énormes conduits sortant du sol pour bifurquer le long du mur.

«  Là un corps » désigna le chasseur en montrant un cadavre adossé en travers du passage

Comme si il s'était reconnu le soit disant mort tourna ses yeux laiteux vers les visiteurs, grogna et partit à leur rencontre d'une démarche chaloupé ,expliquée par l'absence de pied droit.

Les ''vrai'' hommes restèrent glacés d'effroi. Zéphyr se ressaisit alors et sortit sa dague. Le zombi se battait comme au ralentit et il ne fallu que quelque mouvement au sergent pour le mettre hors de combat.

«  Grouille Toi Reiz ! Cherche la pompe je te couvre ! » Le destinataire parti inspecter les différentes valves aux intersections de la tuyauterie. Le sergent s'avança jusqu'à la fin du couloir pour voir qu'un trou creusé à la base du mur ne devait pas être dans les plans initiale de la station.

«  Je crois que j'ai trouvé !

Ouan, Adanac, regardaient si y'en a qui sort »

Le crissement du métal indiqua que le chasseur ouvrait la valve.

«  Ssssh Bon Sshhh répète Bon !

Ouais, allez on s'arrache ! »

Reiz la laissa ouverte et suivit Zéphyr qui débouchait sur l'escalier. A leur gauche, les employés de la station venaient gentiment leur dire bonjour de leur mains écorchées. Le sergent sursauta et dégaina son couteau.

«  Monte Reiz, monte! »

Il envoya un uppercut qui détacha la tête du premier, puis enchaîna sur un coup de couteau pour trancher la main du deuxième. Zéphyr fit volte face et monta le plus vite possible les escaliers. Derrière lui les râles du décapité et de ses deux amis ne s'éloignèrent pas, le sergent trébucha sur la dernière marche et s'étala de tout son long. Un visage décomposé apparut dans l'encadrement de la porte, il poussa sur les coudes pour se mettre hors de porté de la main putréfiée lorsqu'une violente secousse lui vrilla les oreilles, emportant le haut du corps du zombie.

Reiz l'aida à se relever avant d'enchaîner sur un autre tir :

«  Cette fois ci, c'est vous qui passez devant ! »

Zéphyr sortit du bâtiment, le monde présent le sidéra, Adanac debout sur le toit du camion, un lance grenade entre les mains, tirant sur des centaines de putréfiés venant sur la gauche et Ouan regardant de tout les côté et abattant avec une peur évidente les plus proche du poste du conducteur d'un petit pistolet.

Reiz le rejoignit.

«  Oh! Par le trône !

-Mon ami, il est temps de montrer la sortie à ces tas de viande périmé

-Yeah ! 

-Sergent, on a assez de carburant pour rejoindre le fort! » Hurla Adanac en hoquetant à chaque détonations de son arme. «  Mais la pompe est toujours accrochées !

-D'accord, laissez la ! »

Un cordon de créatures se formait déjà pour intercepter les nouveaux arrivant. Zéphyr épaula et fit feu, créant une brèche fumante à travers la chair crépitante. il bondit par dessus les restes pour grimper à côté du conducteur tandis que Reiz s'accrochait à l'arrière.

«  Vas-y Ouan ! »

Pied léger, rassasié, démarra en trombe, écrasant les piétons qui essayaient, en vain, d'arrêter le camion de leurs bras tendus, puis arrachés. Un crac soudain indiqua que la pompe avait cédée, le sergent ouvrit la porte et s'adossa au tableau de bord pour faire feu sur la borne d'essence, d'où coulait un liquide transparent. Une vague de chaleur les enveloppa pendant qu'une gerbe de feu montait dans l'air, projetant des morceaux de carcasses calcinées un peu partout.

«  Brochette partie ! » s'excita Ouan en toussant, «  Trop fort sergent ! On peut rejoindre le fort !

-Bien, Adanac, ça va ? L'arrière du camion a pas trop souffert ?

-Quelques plaques ont pris cher, mais on va dire que ça va tenir.

-Ok, Reiz contacte moi ces foutus bureaucrates et demande leur un chemin direct sur notre point d'arrivée.

-Jm'y met tout de suite ! »

Zéphyr souffla un bon coup et s'affala contre le siège.

« Ccrr, ici Qg à Béluga, on vous reçoit Crrr, nous vous transmettons l'itinéraire sur votre tableau de bord. Crrrrr ... Crrrr Avez fait ? Nos radars indiquent une activité anormalCrrr

-Activité anormale ? Répétez Qg , répétez !

-L'une des cellules ssouches du viCRR est dans votre secteur CRRR dégagez immédiatement CRRRR

-Oh non, merde ! Sergent, on a un problème ! On a l'itinéraire mais l'une des cellules souches est dans le coin ! »

Ils avaient regagnés la voix principale et traversaient maintenant un centre ville délabré. De nombreux bâtiments noir de suie laissaient leur intérieurs à vif, comme un cadavre à un médecin légiste, les rez de chaussé étaient tagués, leurs vitres éclatées. Les routes criblées de cratère, encombré de vestige de véhicule et de cadavre rongés craquaient sous le poids considérable de Pied Léger.

« Un virus souche ? Manquait plus que ça ! Et il est où ?

-Dans notre secteur, je sais rien d'autre

-Adanac, t'as entendus ? Reste vigilant

-Vous inquiétez pas

-Ils ont rien dit d'autre ?

-Non rien »

Adanac posa son lance grenade sur le rebord de l'écoutille et vérifia les munitions du calibre 20 qui grinça lorsqu'il l'orienta vers l'avant. La cité n'en finissait pas, mais à un kilomètre tout droit, la route se surélevait et passait entre deux gigantesques immeubles, les plus grands, qui étaient autrefois le siège d'une grande société multi-monde qui traitaient dans les compléments alimentaires et les protéines additifs.

Normalement, un pont suivrait, puis une autre ligne droite et il sortirai enfin de cette ville pourrie, mais cette superbe nouvelle, encore une fois, le mettait à cran.

Il ressaisit son lance grenade, tripotant le viseur. «  474 jours, ça faisait 474 jours qu'il était là, sur ce monde crevant dans la pourriture, 473 jours de trop. Le premier fut un des meilleurs de sa vie, les promesses de gloire, les trophées, les armes et armures, brillantes comme si elles sortaient des ateliers, les amis, les blagues, l'excitation ... Et maintenant ? Oh, il devait bien lui rester quelques amis, en train de manger ses autre amis mort avec des bouts de trophées, le corps criblé de '' super armes '' »

Un lent soupir vint sortir des poumons d'Adanac, se muant en hachement rapide. «  Hein ? ». Le soldat leva la tête, au dessus d'eux, au niveau d'un pont reliant les deux constructions, une machine volante à l'hélice sifflante s'approchait d'eux. «  Merde, qu'est ce que c'est que ça ? Zéphyr appareil volant ennemi droit devant!

-Comment ça ?

-Un hélicoptère, genre ancien, en mauvais état droit pour nous.

-Z'avez entendus les gars ? À vos postes ! »

Adanac dirigea sa mitrailleuse vers la cible volante, avec sa carlingue décoloré et ses plaques grossièrement soudées, on aurait plus appelé ça une épave volante. Néanmoins de vrai projectiles partirent en direction du camion et il n'avait pas envi de tester leur efficacité.

Ces tirs frôlèrent Pied Léger ,lacérant le bitume derrière lui, l'homme riposta, touchant la partie gauche du véhicule, plusieurs silhouettes accompagnèrent la chute de débris et '' l'hélicoptère'' les resurvola. Tandis que les pneus broyaient les résidus, Reiz farfouillait dans les caisses. Il ouvrit une longue boite et sortit ce qu'il cherchait : un lance missile à guidage magnétique. Il se précipita à l'arrière du camion. L'objectif entrait juste dans son champs de mire, il n'hésita pas et tira le traceur qui toucha au but. Le viseur de l'arme afficha un chargement pendant que Reiz essayait de garder l'épave volante en visuel.

«  Allez ... Allez ... Yes ! »

Une rûne rouge indiqua le verrouillage, le petit bip sonore fut suivit d'un « FFSSHHHHH » un peu plus bruyant et d'un nuage de fumée.

Adanac observa le missile heurter l'avant de la queue de la machine dans une explosion qui la sépara en deux. Tandis que la première partie n'attendait pas pour confirmer la loi de l'attraction et s'écraser contre un immeuble, la seconde moitié de l'engin fut dévier vers leur position. Des dizaine de petites boules tombèrent aux alentours, dont certaine sur le toit du camion.

Ces choses, grandes comme des têtes humaines, remuèrent dans leur substance gluante et verdâtre. L'homme dégomma les premières de son pistolet, les autres accélérèrent alors le mouvement et montrèrent des visages décomposés aux orbites vides et noires pour se lancer à l'assaut, portés par de petites pattes remuantes à la base de leur crânes.

Adanac, effrayé les renvoya à coup de crosse ou de balles, mais une d'elle parvient à traverser sa garde et elle planta ses croc jaunies dans le casque du brave soldat de l'Impérium.

«  Aah! Saloperie ! »

Il lui tira dessus à bout portant, éclaboussant sa visière et son masque de liquide fumant.

«  ça va là haut ? Demanda Reiz »

-On ne peut mieux » répondit Adanac en touchant fébrilement son masque pour en vérifier l'état.

Reiz rangea l'arme lourde à sa place, la déposant comme une relique et repris son fusil à pompe. Ah, son bon et fidèle fusil à pompe qu'il accompaganit depuis son arrivée, six mois, en même temps que Ouan. Lui et son arme avaient ôtés la vie à une cinquantaine de mutant et ils ne s'arrêteraient pas là .

Le chasseur bascula violemment en avant, sa tête heurta le sol et son fusil glissa à l'autre bout du camion.

«  Wow ! C'est quoi ce bordel ? »

-... » La ligne de Zéphyr n'offrait que des grésillements, le pouls de Reiz accéléra, il récupéra son arme et sortit par l'arrière du véhicule.

Il posa les pieds sur le goudron chaud, leva les yeux vers le ciel nuageux et gris, mais comme éclairé de l'intérieur. Il déglutit.

«  Adanac ? Hé qu'est ce ce qui se passe ?!

-... Merde »

Adanac ? »

Reiz remonta en courant le long de '' Pied Léger ''. Zéphyr venait de sortir du camion, fixant une chose qu'il ne voyait pas. Ils se trouvaient à une cinquantaine de mètres des deux méga immeubles, sous un réseau de passerelles aériennes, au sommet de la surélévation.

500 mètres plus bas, un millier, non, non ! Une dizaine de millier de zombies surgissaient des deux côtés de la route, s'agglutinant au centre de celle ci. Mouvant comme une masse d'asticots, refluant dans un râle continue. L'air était pourri par une colonne de mouche grosse comme des oeufs,et par des créatures plus ou moins grandes criant et caquetant. La scène était terrifiante, quatre hommes et leur engin, au dessus de millier de cadavres ambulants. Et la terreur s'amplifia encore quand, de cette foule considérable, sortit le virus souche. Grand comme trois hommes, sa langue faisait deux fois sa taille et traînait par terre ou claquait au dessus de sa tête boursouflé et avarié par endroit, comme sous son troisième oeil qui pleurait un liquide jaunâtre. Sa double mâchoire s'anima pour laisser passer un flot de déjection qui inonda le sol devant lui. Un bras sortant de son ventre prêt à éclater s'était muté en faux, et de celle ci, le monstre tranchait quelques acolytes qui passaient trop près.

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Hyper bien ta nouvelle!!! :clap:

Vu que j'adore l'univers tu ne pourrais pas écrire une histoire parallèle avec d'autres personnages mais se situant sur la même planète...A moins que tu ne veuilles les faire survivre :rolleyes:

Sinon je te propose un truc :) moi aussi j'écris un peu (ca ne garantis rien) mais on pourrait mettre des histoires en commun car comme je l'ai dit ton univers me plait beaucoup :huh:

Si tu veux bien est ce que tu pourrais me donner plus de détails sur cette planète (pour éviter des petites incohérences)

Enfin bon j'arrête car je me projette déjà un peu loin dans l'avenir :lol: ...

Après c'est comme tu veux...

Ged

Modifié par Ged
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Tadam tat'soin :rolleyes:

Ah, tu me fais plaisir Ged ! =D

Alors de un : C''est pas une nouvelle, désolé, parce qu'y a pas de chute ... En fait le récit est pas finis, et, chose bizarre, j'ai pas voulus faire mourir ces pauvres personnages ... x)

De deux : ça peut être une bonne idée ! Même si les futurs récits que je voulais écrire ne se déroulaient plus sur cette planète, je/on peut la développer.

Au niveau de l'histoire de la planète c'est qu'un embryon, mais il ne demande qu'à grandir ! J'avais l'idée que l'infection avait débutée par un projet fort ambitieux. En fait, une entreprise avait réussis le clonage à grande échelle pour exploiter des ressources dans un milieu très hostiles et ainsi minimiser les pertes vraiment humaines ^^" ( pour les ressources, ça peut être sur la lune de la planète, dans une jungle au sud de l'unique continent ... ). Donc, y'a différentes phases :- Un adepte de Nurgle parvient à corrompre les gènes de la troisième générations et les installations pour exploiter ces fameuses ressources subissent les premiers problèmes.

- Les ouvriers et/ou la cargaison est infectée, et contamine les grandes villes, provocants panique,rébellions, émeutes, désordres, exil vers d'autre planète ( enfin connaissant l'Inquisition je doute que des vaisseaux puissent sortir de celle ci).

-Enfin mesure d'extermination, enfin, tentative ^^", par les gardes impériaux, l'inquisition, les spaces marines ...

Le seul problème qui demeure, est pourquoi L'inquisition laisserait une planète rongée par la crasse saine et sauve ? o_O

Et de trois , la fin!

**************************************

Zéphyr tremblait, de la tête au pied, son fusil laser semblait bien ridicule face à ça. Ouan était cramponné à son siège, le visage aussi pâle que les pansements à l'aube d'une guerre.

«  Je rêve, je rêve » Le sergent se mordit la langue, et eût mal.

« Vous semblez avoir un sérieux problème »

Comment décrire le sentiment que ressentit Zéphyr lorsqu'il se tourna vers l'origine de la voix, et de voir un scout en armure intégrale, regarder lui aussi en contre bas.

«  Mais, Euh, Qui, Qui êtes vous ?

- Ah oui, j'en oublie les formalités, je me présente capitaine Tenfight de l'escouade numéro deux affectée à ce monde, du chapitre des Raven Guard » Sa combinaison noire comme les nuits les plus sombres contrastait avec le rouge de ses lunettes nocturnes, relevées sur le front.

«  Vous c'est vous que j'ai vus la nuit dernière ! s'exclama Reiz

-Oui, il fallait voir si vous ne souffriez pas d'infection, mais je crois que le moment est mal choisis. Nous avons demandé aux oiseaux gris de miner la base de l'immeuble à droite car, comme vous le voyez, le quartier en face de vous est celui qui contient le plus d'infectés.

-Oiseaux gris ? Miner ? Mais, et nous ?

-Les Oiseaux Gris sont un groupe de survivant de la ville ayant voulus continuer à combattre le fléau. Notre plan consistait à bloquer l'accès de cette route grâce aux débris de l'immeuble, mais vous venez compliquer les choses.

-Nous devons nous rendre à fort Kristo » dit Zéphyr

-Je crois que vous allez devoir traverser cette marée, tenir le temps que toutes les charges soient opérationnelles , et avant que l'on fassent tout exploser, grimper dans votre engin pour déguerpir le plus vite possible.

-Je ... Oh ... Merde ...

Faire demi tour était impensable pour la capitaine scout, Zéphyr le savait, il regarda son équipe, puis la horde qui montait lentement vers eux, suivant les traces gluantes de leur héraut.

«  Reiz, Ouan, Adanac, équipez vous ! »

Les hommes se précipitèrent à l'arrière du camion, leur sergent les observa prendre leurs matériels, la peur altérant leurs mouvements. Ses yeux revinrent sur Tenfight.

«  Vous aussi, Sergent Zéphyr vous devriez les rejoindre, je sais cette marée semble infinie [(- Un peu ouais ! Par l'Empereur on dirait la plage de St Circus en pleine période éruption solaire ! -)] mais ils ne sont que des automates rouillés, la pourriture et la corruption de Nurgle l'aient ont rongés ou vaincus, ils tombent comme vous et moi. Mon équipe va vous offrir un tir de suppression et s'occupera du virus souche dés qu'elle sera prête.

-Merci »

Le sergent partit s'armer tandis que Tenfight disparaissait comme il était apparut.

Reiz sortit le premier, le regard fier, il se positionna devant le pare choc de Pied Léger. Fusil à pompe, sur l'épaule, il vérifia sa lame tronçonneuse accrochée à l'avant bras droit et réajusta les deux rubans de munitions se croisant sur la poitrine. Ouan souffla sur son lance flamme et dans une mimique guerrière, ridicule dans d'autre cas, fit mine de brûler la horde qui n'était plus qu'à 300 mètres. Adanac remonta dans l'écoutille, avec deux caisses de balles pour le calibre .20

Zéphyr passa devant eux, sabre à la ceinture, pistolet bolter pointé vers le ciel.

«  Adanac, choisit tes cibles, dés qu'elles passent la barre des 200 mètres tu leur fait vivre l'enfer, Reiz et Ouan, restez ensemble.

-OK »

L'impact des chairs pourries sur le sol se ressentait maintenant que les zombies accéléraient, deux scouts dépassèrent alors leurs positions et coururent s'accroupirent un peu plus loin. Ils prirent le temps de mettre en joue le géant de leur bolter lourd, et firent feu. Un landspeeder les survola, rajoutant une volée de missile sur la cible. Durant quelques secondes, elle fut noyée sous un barrage phénoménal de tir. Puis, quand les gravats et la fumée retombèrent, le reste, c'est à dire une masse de chair verdâtre et brûlée, rampa hors du cratère et de sa faux, lança le signal de la charge. Ceux ci atteignirent leur vitesse maximale, courant comme des dératés bourrés sans but précis que celui de prendre le plus de gamelle. Nombreux furent les ex marchands, ex banquier, ex escroc, ex dealer, piétinés par les ex soldats, les ex ex, les ex gouverneurs et tout les autres.

«  J'pourrai ptêtre me reconvertir en boucher sur une planète tranquille quand ça sera finis... » Dit alors Reiz face à cet amas de muscle et d'os.

«  Toi ? Laisse moi rire, tu saurai pas faire la différence entre la viande et les clients ! » Répondit Ouan.

«  C'est sûr, si y aurait que toi qui viendrait me voir » S'esclaffa Reiz

«  On en reparle plus tard si ça te dérange pas » Trancha ironiquement le conducteur.

Les tirs des scouts furent remplacé par ceux d'Adanac et les éclaireur battirent en retraite comme le landspeeder.

Le chasseur au casque rouge alluma sa lame tronçonneuse, Adanac abattait dans un nuage de vapeur les premières lignes, Ouan avançait pas à pas vers la vague imminente. Zéphyr ouvrit le feu, balle et chairs entrèrent en contact, avec une victoire étonnante des projectiles qui continuèrent leur course sur plusieurs mètres, éclatant les crânes, déchirant les tissus périmés. A la puissance de l'acier* se joignit un torrent de feu. Ouan émit un cri continu tandis que les flammes carbonisaient les morts ambulants. Reiz se jeta littéralement dans la mélée, tirant balles sur balles contre les zombies, il fut le premier à trancher au corps à corps. Les rideaux de chairs s'ouvraient sous sa lame. Les ongles, les dents, les tentacules et autre appendices répugnants tentaient en vain de trouver une faille dans l'armure, plutôt simple, du garde impériale. Les trois hommes, secondés par Adanac, se retrouvèrent au milieu des monstres, les cadavres tombaient une fois pour toute au pieds des défenseurs.

Zéphyr perdit son pistolet bolter dans le choc, non sans regret, il donna un coup de pied puis dégaina son sabre en créant un arc de cercle meurtrier. Il taillada dans la foule, un zombi au cou à moitié arraché se jeta sur lui, il l'embrocha et d'un geste vif, retira son arme pour parer l'attaque ridicule d'une masse. Le sergent trébuchait sur les corps, ne trouvait plus ses appuis. Il régnait une puanteur ambiante, à cela ajouté aux tourbillons de mouches gluantes qui vrombissaient au dessus des hommes.

«  Je recharge » Cria Reiz. Le chasseur recula en se précipitant pour charger 12 balles dans son fusil à pompe. Une femme qu'il croyait belle et bien morte voulut aggriper ses jambes de ses doigts tordus. Reiz lui balança sa lame tronçonneuse dans la figure et finit de recharger. Il lança une grenade au dessus de deux monstres habillés comme des clowns. Ces comiques avariés brandissaient des couteaux recourbés, ils évitèrent les premières balles, puis les secondes et au moment où ils bondissaient pour poignarder Reiz, ils furent coupé en deux par une rafale d'arme lourde. Le chasseur remercia Adanac et repartit à l'assaut.

La sentinelle sur le camion entamait son troisième ruban de munition sur neuf. L'ennemi n'en finissait pas, il n'avait même pas besoin de viser et les balles tuaient sans difficulté mais à chaque fois qu'il en abattait 10, il en revenait 10. De temps à autre, il descendait une créature volante qui s'approchait un peu trop près ou donnait un coup de main aux autres. Zéphyr se battait devant le camion, Reiz un peu plus loin à droite mais c'était surtout Ouan qu'il l'inquiétait, il n'arrêtait pas d'avancer. Il supprima des anciens soldats qui se dirigeaient vers le jeune inconscient et s'aperçut qu'il était encore à sec.

« C'est pas vôtre crasse qui vont arrêter mes flammes HAHAHA ! » s'excita Ouan, un sourire féroce se dessinant sous son masque à gaz. Il devait être à la moité de son carburant et dans son sillage s'entassait les formes noires et craquantes de ses victimes. De temps à autres, il décelait des tirs de sniper, éliminant avec une précision sans failles les plus grosses menaces.

«  Raah » Les zombies se précipitèrent sur lui mais il les renvoya dans à l'état de cendre avant même qu'ils ne tombent par terre. Il broya de son pied un crâne et continua d'avancer. Un coup sur la droite et ces monstres disparurent dans le brasier, mais ceux de gauche affluèrent. Un coup sur la gauche, mais ceux de droite rappliquèrent. Certains arrivaient même à le contourner et il devait tourner sur lui même.

«  Merde » Un monstre s'agrippa à son bras droit en essayant de le mordre. Ouan dût alors laisser tomber son arme fumante pour dégager son couteau de la main gauche et lui trancher le cou. Trop tard ... Il dégaina ses deux pistolets laser, abatant, tuant, mais il était encerclé.

Zéphyr perdu de vue Ouan, il s'était trop enfoncés dans la masse. Il appela Reiz et tous deux se lancèrent à son secours. Le sergent creusait dans la foule un sillon sanglant que le chasseur entretenait à coup de fusil,de crosse et de lame tronçonneuse.

«  Pourquoi t'as fais ça Ouan ? » Enrageait le sergent en décapitant un zombi au lèvres retroussées. Son sabre pourtant fin et léger, devenait de plus en plus lourd à chaque coup, il lui restait encore un pistolet et plusieurs chargeur mais si ils ne battaient pas en retraite ils seraient engloutit.

Ouan hurla de douleur quand une créature lui arracha un doigt, des larmes de haine naquirent aux coin de ses yeux. Il lui réduisit le cou en charpie d'une série d'uppercut mais un ennemi criard lui sauta dessus par derrière et l'homme bascula face contre terre sur le sols recouverts de cadavres. Le poids sur son dos lui frappait la tête comme un musicien sur un tambour et il sentait d'autres mains l'écartelait de tout les côtés, des points de douleurs apparaissaient sur son bras droit. De ses pieds, il chercha à se relever mais le débile sur son dos le frappait maintenant à coup de pierre. Des étoiles surgissaient à chaque impact, il criait dans la viande pourrie et son masque à gaz comme son masque était emplis de putréfaction.

Zéphyr tira son pistolet de sa ceinture et fit disparaître la tête du zombi hystérique chevauchant Ouan dans un « Woap » électrique. Reiz arriva à ses côtés pour délivrer une salve meurtrière sur les assaillants du trio. Le sergent s'agenouilla auprès du conducteur sans pour autant arrêter de tirer.

«  Reléve toi par l'Empereur !

-Ma main ! M'ont bouffé la main » Sanglota Ouan

-Reiz une arme !

-J'ai plus rien !

Merde, ADANAC ! » Mais la sentinelle avait disparue du toit du camion, envahi par de petites créatures. «  Ta main ? » réalisa Zéphyr. Il essuya sa lame sur une arête de son armure et sans hésiter trancha le bras de Ouan à auteur de l'épaule puis il appliqua directement les bandages coagulants, avant de se relever pour repousser une nouvelle vague.

Pendant quelques secondes, l'hurlement de Ouan concurrença les gigantesques vibrations qui s'approchaient d'eux pour succéder à des pleurs.

«  Reiz grenades ! »

Le chasseur obéit et le court horizon fut embelli par un fleurissement de bouquets de feu et d'une pluie de chairs. Le sergent souleva l'homme blessé et, couvert par Reiz, se replia jusqu'au camion.

«  Plus de munition » Le chasseur posa son fusil à pompe sur le capot et saisit le fusil laser à côté. Il épaula et mitrailla le nouvel arrivage de cadavres ambulants tandis que Zéphyr installait Ouan sur le siège du copilote en lui donnant un des pistolets.

De lourds pas résonnèrent à nouveau et au dessus des têtes immondes des esclaves de Nurgle, apparurent quatre silhouettes de géants. Le corps jaunis, enrobé de pus, recouvert d'une couche d'insectes, les yeux de mouches, ces quatre nouveaux adversaires avançaient les bras le long du corps comme des robots en faisant claquer une longue et visqueuse langue à quelques mètres devant eux.

Adanac surgit alors avec un lance roquette sur l'épaule.

«  Content de vous revoir les gars ! »

Et sur ses propos, il tira sur la plus proche des monstruosités qui éclata comme un fruit trop mûr.

Une voix grésilla dans leurs oreillettes :

«  Toutes les charges sont posées, explosion dans une minute  »

«  Pas trop tôt ! Reiz au volant ! Adanac, assis toi à côté du héros! »

Les hommes s'exécutèrent, Zéphyr courut à l'arrière du camion pour prendre un autre fusil laser et remonta Pied Léger en marchant tout en tirant sur les zombis. Le moteur gronda, comme le grognement pressé d'une bête impatiente de mettre un terme à cette bataille. Les roues pataugèrent quelques instants dans cette boue verdâtre, puis, portèrent le lourd chargement pour se lancer dans la descente.

Le sergent s'agrippa à la barre de fer à la fin du camion. Une détonation phénoménal lui vrilla les oreilles, un énorme craquement qui fit vibrer les alentours, et, à sa droite, le bâtiment s'enfonça lentement dans un nuage de poussière et de gravats. Il bascula avec une certaine élégance en avant, son ombre rongeant petit à petit la route. Les ponts et les passerelles suspendus rompirent et de nombreux morceaux se précipitèrent vers le sol, écrasant les créatures par dizaine.

«  Allez Reiz Grouille ! »

Pied léger atteignit sa vitesse maximale, dépassant les géants aux yeux de mouches sans qu'aucun d'eux n'est le temps de les toucher. Les monstres percutaient comme des insectes ,avec une pointe de ridicule, le pare brise du camion, passant par dessus bord sans le ralentir.

L'immeuble vacilla dans un orage de détonations, éclipsant la lumière du soleil couchant. Les zombis comprirent enfin le danger et le peu d'instinct qui leur restaient les poussèrent sur les bords dans une tentative lamentable d'échapper à la pluie de pierre.

L'engin s'échappa largement de cette menace et lorsque le bâtiment finit par rencontrer le sol dans une avalanche de bruit à réveiller les morts, ils passaient la porte extérieur. Pied léger retrouva son calme sur la route qui filait vers Fort Kristo, son aspect rudimentaire et sa carlingue noire de suie illuminée par les derniers rayons sanguins.

Zéphyr fit un signe aux land speeders qui les survolaient, et les engins des Space Marines s'envolèrent vers le nord.

«  Adanac, comment va Ouan ?

-C'est bon, aucune trace d'infection, et ... ses pupilles sont normales

-Bonnes nouvelles, toi Reiz, ça va ?

-J'aime pas conduire, c'est chiant ! Pourquoi c'est pas Adanac ?

-On dirait un gamin Reiz, grandit un peu ! » Lui répondit Zéphyr dans un demi sourire.

-Tu dira ça à la centaine de sales tronches qui vont enfin connaître le repos éternel !

-Espérons ... »

Voilà =) Bon la fin fait un peu Rock'n Roll, mais bon ^^

Modifié par BloodSnow
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Très bien ta suite ca a du être dur de trouver l'inspiration pour les faire survivre. X-/

C''est pas une nouvelle, désolé, parce qu'y a pas de chute ... En fait le récit est pas finis, et, chose bizarre, j'ai pas voulus faire mourir ces pauvres personnages ... x)

C'est vrai j'aurais du faire plus attention :wub:

De deux : ça peut être une bonne idée ! Même si les futurs récits que je voulais écrire ne se déroulaient plus sur cette planète, je/on peut la développer.

Après ca dépends de ce que tu veux faire...mais si jamais on pourrait imaginer une histoire genre des touts petits vaisseaux auraient pu s'échapper guidés par papa Nurgle(qui a bien envie de faire pourrir tout l'imperium) et donc ce seraient les planètes du système qui seraient touchées...Tout dépend si tu en as marre des zombies purulents X-/

Au niveau de l'histoire de la planète c'est qu'un embryon, mais il ne demande qu'à grandir ! J'avais l'idée que l'infection avait débutée par un projet fort ambitieux. En fait, une entreprise avait réussis le clonage à grande échelle pour exploiter des ressources dans un milieu très hostiles et ainsi minimiser les pertes vraiment humaines ^^" ( pour les ressources, ça peut être sur la lune de la planète, dans une jungle au sud de l'unique continent ... ). Donc, y'a différentes phases :- Un adepte de Nurgle parvient à corrompre les gènes de la troisième générations et les installations pour exploiter ces fameuses ressources subissent les premiers problèmes.

- Les ouvriers et/ou la cargaison est infectée, et contamine les grandes villes, provocants panique,rébellions, émeutes, désordres, exil vers d'autre planète ( enfin connaissant l'Inquisition je doute que des vaisseaux puissent sortir de celle ci).

-Enfin mesure d'extermination, enfin, tentative ^^", par les gardes impériaux, l'inquisition, les spaces marines ...

Pas mal pas mal tout ca... :P surtout l'idée de Nurgle qui s'empare des gènes...tant que j'y suis je te donne une jolie émoticone qui illustre parfaitement la transformation: :clap:

Le seul problème qui demeure, est pourquoi L'inquisition laisserait une planète rongée par la crasse saine et sauve ? o_O

Plusieurs idées sur le sujet:

-Un signal de détresse en pleine ville infectée

-Un gouverneur prisonnier

-Ladite technologie du clonage encore récupérable (selon l'adeptus mechanicus)

-Des gènes de Space Marines tombés au combat(car ce sont eux qui détiennent l'Exterminatus et ils ont peut être pas envie de faire péter leur progéniture)

-Une relique de l'Empereur,un tombeau etc...

-Des schémas de construction standards

Et plein d'autres!! :P

Et quelques idées pour ma propre histoire que je te fais parvenir par MP pour ne pas gâcher le suspense aux lecteurs :wink:

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Voici mon premier post j'espère que cela vous plaira car je n'ai que 13 ans (c'est une histoire parallèle à celle de BloodSnow)donc elle mettra en scène une escouade tactique de Space Marines de la 4ème compagnie de la Raven Guard; l'escouade Aetius envoyée sur le monde plein de zombies de BloodSnow en pénitence pour ne pas avoir su protéger le défunt capitaine Cydus,cependant les compagnies de la Raven Guard étant autonomes ils sont placés sous le commandement direct du nouveau capitaine: Uriel Typhon...

Petite description des membres de l'escouade(la Raven Guard étant obligée de recruter sur plusieurs mondes à cause du patrimoine génétique défectueux et dur à supporter par les recrues) :

Le Frère sergent Goradiel:

informations personnelles:Bon commandant il protège ses hommes mais parfois les irrite a cause de son tempérament a toujours vouloir tout contrôler.Il se sent coupable de la mort du capitaine Cydus...

armes:griffes éclairs

histoire:Jeune frère prometteur ayant un sens inné du commandement et de la guerre ,il est devenu sergent suite à la bataille du défilé du diable où il a tué un Gros Mek ork à mains nues.Jusqu'à ce qu'il faillisse a protéger le capitaine et soit envoyé sur cette planète.

Frère Eratio:

informations personnelles:Froid et taciturne d'une précision exemplaire au bolter(il a reçu 2 fois l'honneur balistique),à en sens de l'observation très calculateur et neutre...

armes:Bolter(ajout d'une lunette)

histoire:Recruté dans un monde hostile il a du développer très jeune des talents de guerrier.La vie difficile sur sa planète natale l'a rendu distant et solitaire.On n'en sait pas beaucoup plus sur lui car il ne parle pas beaucoup de lui même et jamais pour ne rien dire.

Frère Delio:

informations personnelles:Très observateur il procure un avis expert à l'escouade au niveau des décisions tactiques,en bon soldat il exécute les ordres sans discuter.Il considère la sergent comme responsable de la mort du capitaine...

armes:Bolter lourd

histoire:Recruté parmi la population d'un monde-ruche il avait développé un sens aigu de la guerre et de la stratégie lorsque son monde avait été attaqué par les Orks en prenant la tête de la milice citoyenne.

Frère Tamis:

informations personnelles:Très intelligent il sait exploiter les points faibles de son ennemi ce qui lui est très utile pour percer le blindage des véhicules lorsque il manie son lance missiles...

armes:Lance missiles

histoire:Recruté sur un monde forge ou il exerçait le métier d'ingénieur pour le compte d'un gang ce qui lui as vite appris à se défendre des représailles rivales.

Frère Regius:

informations personnelles:Il entretient une haine terrible pour les ennemis de l'imperium surtout pour les tyranides ce qui lui donne la réputation d'être impitoyable au combat et assez "direct" lorsque il dit quelque chose...

armes:Lance flammes (et lame de combat lorsque vient le corps à corps)

histoire:Rescapé des guerres tyranniques,lorsque il avait 16 ans son monde fut attaqué par les tyranides et sa famille fut tuée sous ses yeux par des genestealers,il avait ensuite pris le couteau de son père (membre des forces de défense planétaire) et fait chèrement payé leur crimes à ces créatures il avait ensuite été enrôlé par la Raven Guard alors qu'il prêtait main forte à des Space Marines combattant un lictor qui lui avaient donné un bolter presque trop lourd pour lui.

Frère Bardan:

informations personnelles:Jeune Space Marine sortant d'une escouade d'assaut il manque d'expérience.Téméraire (un peu trop parfois) et optimiste il n'attend que de faire ses preuves au sein de l'escouade Aetius,il n'était pas présent lors de la mort du capitaine car il remplace la perte d'un marine au sein de l'escouade...

armes:Bolter

histoire:Jeune garçon il était très violent il fut abandonné par sa famille,quelques années plus tard il était à la tête d'une bande de pillards interceptant des convois de ravitaillement.Il fut recruté par les Spaces Marines de la Raven Guard qui trouvèrent enfin une utilité à sa fougue.

Frère Arimius:

informations personnelles:Un frère d'expérience qui aurait été muté dans la première compagnie si le capitaine Cydus n'était pas mort...

armes:Bolter avec bolts Kraken

histoire:Sa famille mourut de la peste bubonique lorsque il avait 5 ans,il fut recueilli par un culte de moines guerriers habitant sur sa planète(un monde féodal isolé de l'imperium pendant quelques décennies).Lorsque il fut enrôlé dans la Raven Guard il s'adapta assez vite à la technologie et au préceptes de l'imperium ne montrant aucun "retard" par rapport à ses Frères de Bataille.

Frère Cadem:

informations personnelles:Frère qui possède une très grande puissance martiale il respecte profondément l'Empereur et aspire a devenir chapelain...

armes:Lance plasma

histoire:Doté d'une foi inébranlable en l'Empereur il était membre d'un petit groupe de fanatiques menant régulièrement des purges dans les cultes hérétiques nombreux sur sa planète d'origine.

Frère Titos:

informations personnelles:Recrue il a déjà récolté 1 honneur balistique,il rivalise en précision avec Le Frère Eratio cependant il est plus ouvert aux autres,possédant un sens de la prudence élevé qui a sauvé l'escouade plus d'une fois...

armes:Bolter(qu'il utilise en combinaison avec son implant optique)

histoire:Pourtant assez jeune il a participé a plusieurs missions contre les tyranides,blessé lorsque il fut attaqué par un lictor embusqué il eut l'œil arraché avant de massacrer littéralement le lictor à coups de couteau.Il lui fut greffé un implant optique suit à cet évènement.

Frère Apothicaire Tydias :

informations personnelles:Possédant du bon sens et de l'expérience il n'hésite pas à secourir ses camarades.Il fut assigné à l'escouade Aetius car elle va rester en opération prolongée pendant un certain temps...

armes:Épée tronçonneuse

histoire:Recruté sur Délivrance monde chapitral de la Raven guard étant apothicaire il est très affecté par la mort du capitaine Cydus.

Voilà en espérant que ca vous ait donné l'eau à la bouche :)

Ce n'est pas tout et je complèterai ce post en rajoutant un marine plus tard...

Modifié par Ged
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Je fais ça pour le fluff et pour rendre les personnages plus vivants tout en donnant une intrigue supplémentaire à l'histoire,ca permet en plus de bien connaitre les personnages(bon ca je crois que tout le monde à deviné).

Modifié par Ged
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Un petit truc : si ce sont bien les membres d'une escouade de reconnaissance, ils n'utilisent pas un vulgaire camion (c'est bon pour les civils, ça) mais une chimère... et une chimère c'est plutôt bien armé :D

Cependant j'ai repéré quelque petites fautes de frappes et/ou d'orthographe... essaie de te relire et de corriger, ça ne rendra la lecture que plus facile et agréable

Voila sinon très sympa comme histoire, next, next 8-s

EDIT : Ah oui aussi j'aime beaucoup tes dessins, notamment le n° 20 que je trouve le plus réussi ^^ j'aimerais savoir dessiner comme ça... j'suis jaloux !

En plus c'est assez intéressant de voir ta progression, parce qu'entre le 20 et les premiers... il y a un monde :D

Modifié par Bloodyfol
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ils n'utilisent pas un vulgaire camion (c'est bon pour les civils, ça) mais une chimère... et une chimère c'est plutôt bien armé

Je dirai pas que ce sont des éclaireurs, juste des hommes chargés de ravitailler un fort en munition. C'est vrai qu'ils auraient pu bénéficier d'une chimère, mais une chimère c'est cher, et sur une planète en proie à une infection générale, je pense que l'Impérium préférait l'envoyer autre part ( j'la verrai bien nettoyer des quartiers au canons inferno ! :) ).

next, next

J'suis sur une autre histoire, sur un autre monde. J'me dépêche !

Pour la relecture, j'essaie j'essaie ! Mais j'suis tellement dans ce que je pense avoir écrit, que j'en oublie les fautes ^^" .

Ah oui aussi j'aime beaucoup tes dessins, notamment le n° 20 que je trouve le plus réussi ^^ j'aimerais savoir dessiner comme ça... j'suis jaloux !

Merci :lol: ça fait (super ) plaisir =D

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Citation (désolé je galère avec la fonction)

"Je dirai pas que ce sont des éclaireurs, juste des hommes chargés de ravitailler un fort en munition. C'est vrai qu'ils auraient pu bénéficier d'une chimère, mais une chimère c'est cher, et sur une planète en proie à une infection générale, je pense que l'Impérium préférait l'envoyer autre part"

la chimère EST le transport de b ase des GI : ils en ont tous c'est un véhicule peu onéreux et facile à produire... à vrai dire c'est un camion ! XD

Quand au ravitaillement il se fait depuis les vaisseaux en orbites surtout pour des bases ! :)

Modifié par Bloodyfol
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Après un retour de vacances prématuré voilà mon histoire,celle de l'escouade Aetius décrite un peu plus haut

J'espère que cela va vous plaire(soyez cléments:je n'ai que 13 ans tout de même):

****************************************************************************

Le rugissement des moteurs,l'appel du combat.

Frère Goradiel connaissait bien tout cela, il pensa profiter du laps de temps avant l'atterrissage pour briefer ses compagnons via la radio.

La radio grésille

- Nous allons devoir faire face à des créatures de Nurgle, ces hérétiques n'attendent que le jugement de l'Empereur, combattez avec la foi mes frères et que l'Empereur guide vos pas... N'oubliez pas que notre objectif est de récupérer la sainte relique qui repose en ces lieux impies. Nous devrons sécuriser la zone d'atterissage et... -

Un puissant choc l'interrompit. Un choc accompagné énorme bruit de crash.

Les portes du module d'atterrissage s'ouvrirent sur la lumière et sur les ruines de la capitale...

Goradiel hurla:

- Sortez! Sortez tous! Protocole de sécurisation! Allez allez allez! -

Ses hommes se détachèrent de leur harnais et se précipitèrent vers l'extérieur. Il sortit lui même du module, regarda son auspex et se sentit soulagé: pas de présence inconnue dans les environs. Ses frères de bataille scrutaient les horizons quand ils relâchèrent leur attention, le retour casque de son Auspex leur avait fournit les informations qu'il avait lui même reçu plus tôt. Arimius s'approcha de lui.

- Que devons nous faire? - demanda Arimius.

- On se dirige vers l'ouest! - cria le sergent pour que tous ses hommes puissent l'entendre.

Sur ces mots ils se mirent en route,après une centaine de mètres il s'arrêta. Plusieurs points lumineux apparurent sur le scanner de son auspex.

- Je crois que nous avons à faire à une embuscade. - dit il par le canal radio.

- Ça m'en a tout l'air. -. affirma frère Delio.

Il fit signe à ses hommes de se tenir prêts. Le sergent entendit bientôt le bruit des bolters qu'on réarme et dit à frère Delio de se placer au centre avec son bolter lourd... Et là ils surgirent de leurs recoins.Des zombis!Ces créatures impures n'avaient pas lieu d'être,issus de la souillure du chaos et de sa corruption ils avancèrent vers eux avec toute la vitesse dont pouvaient faire preuve des corps à moitié décomposés. Il y'en avait des dizaines.

Soudain, toute l'escouade fit feu: les bolts fusaient, allant se ficher dans la masse gélatineuse des corps des morts vivants pour ensuite exploser et répandre des morceaux d'organes un peu partout aux alentours. Le bolter lourd de frère Delio hachait littéralement tous les zombis sur un angle plus que respectable tandis que le lance-flammes de frère Regius purifiait tous les morts vivants à la ronde dans un flot de flammes dévastatrices.

****************************************************************************

Bon voilà,ce n'est pas fini(et pas très grand) mais c'est tout pour aujourd'hui.Je modifierai sans doute ce message pour lui donner une meilleur fin.Peut être une rédaction des dialogues un peu bizarre mais aucune ne parait bien à la rédaction.

à vous les fans :P (et si personne n'aime ca sera mon deuxième post qui suivra)

Petite modif sur la ponctuation après les conseils de Bloodsnow

Modifié par Ged
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Hop, un nouveau récit, donc changement de planète et de menace ( mais toujours aux côtés de gardes impériaux ). C'est pas le même style que le précédent, enfin pas complétement et c'est juste le début puisque j'ai pas finis ^_^

Je ferai surement des ajustements pour cette première partie

Bonne Lecture :crying:

«  Soldats ! Défenseurs de L'Impérium ! Vous êtes les fils de l'Humanité, les flammes contres les ténébres, vos lames sont les crocs de l'Empereur, vos fusils Sa rage et votre foi et Son cadeau. Dans quelques heures, nous chargerons une dernière fois et nous planterons Son drapeaux, ou notre sang ira abreuver les terres arides de Semptra. Ce soir, ces hérétiques tomberont, quoiqu'ils nous coûterons, leur sombres dieux les ont abandonnés tandis que Lui est derrière nous ! Hourra mes frères ! Hourra pour cette future bataille, cette future victoire qui fera de nous les héros de cette maudite planète ! »

Un tonnerre de cris et d'applaudissements reçus le discours du sergent, debout sur la caisse, brandissant son sabre jusqu'à toucher le plafond ébréché. Ses soldats estropiés firent durer l'acclamation pendant une bonne minute, chacun accueillant les paroles de son mieux. Ici, un homme amputé d'une jambe frappait le sol de sa béquille, là un borgne braillait de toute ses force. Les 500 hommes n'étaient plus que trente, victimes d'une guerre d'usure qui durait depuis voilà quatre mois pour le contrôle d'une colline. Le brouhaha diminua rapidement tandis que le sergent et son adjoint sortaient de la grande pièce du bunker et la troupe se dissolu sous la faible lumière cireuse des spots accrochés aux murs.

Esser suivit le dernier médecin pour l'aider à remettre sur pied un homme dont le bras gauche avait été arraché. Il posa sa sacoche en rentrant dans la petite salle blanche et s'approcha du blessé qui gisait sur un des trois lits.

«  Alors c'est pour quand ? » Murmura t il

-Cela ne vas pas tarder.

-Vous verrez, je servirai à quelque chose.

-Je n'en doute pas

-Les autres sont partits ?

-Oui, tout les invalides ont été évacué, ceux qui ont été jugé inapte à tenir une arme.

Je peux moi  » Une quinte de toux sanglante l'interrompit «  Je peux, je peu...''Threeu'' vous verrez 

-Faites voir votre blessure »

Esser bascula doucement l'homme sur le côté droit, le moignon avait cessé de saigner observa t il en décollant légèrement un bout de pansement.

«  Esser, range ce drap blanc, je m'occupe de lui » Tarim le médecin lui tendit un tissu immaculé, les yeux de l'aide soignant plongèrent dedans, aspiré. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu une telle blancheur, sans tache de sang, de pus ou de suie, A vrai dire, il ne s'en souvenait même pas. Il chercha une place digne de ce cadeau, mais partout la même couleur rouge cramoisie, sur le sol, les armoires, les murs ... Un tas de draps déchirés et sanguinolents reposaient au coin de la pièce. Esser s'en approcha, mais, préféra le ranger dans sa sacoche.

«  Ah, Esser va aussi faire un compte rendu de tout ce qu'il nous reste

-D'accord »

Une armoire de métal gris dans un coin contenait toute la pharmacie de l'armée, c'est à dire, quatre doses d'anesthésiants, deux mètres de bandages, une dizaine de seringues neuves, des médicaments contre les maux de têtes .. Esser les énonçaient à voix hautes tandis qu'ils les comptaient, à chaque paroles, il entendait Tarim grommelait un peu plus.

«  ça ne vas pas aller, ça ne vas pas aller . Par l'Empereur, je ne peux même pas soigner une carie avec ça ! Esser va quand même ce qu'il reste dans le sac à dos » Le jeune homme ramassa le sac appuyé contre le mur et commença à ranger délicatement les instruments et les substances médicales dans les différents compartiments. Ses mains tremblaient imperceptiblement et il se maudit intérieurement, pour un médecin, autant être manchot.

«  Esser, tu me suivra de près, pas la peine de partir vers le premier blessé aux premiers coups de feu. Ces salauds se ferons une joie de nous descendre dés qu'ils nous verrons.

D'accord »

Il boucla le sac à dos renforcé et referma l'armoire grinçante. Une détonation lointaine fit vibrer les murs et de la poussière tomba en filet sur le sol en plastobéton. Il regarda Tarim contourner le lit du soldat pour inspecter son autre bras.

«  Je n'ai pas besoin de toi Esser, tu peux y aller »

L'assistant sortit, un sourire crispé aux lèvres, « Aller où ? ». Il balaya la salle commune du regard, les fantômes des premiers jours altéraient sa vision. Même si la totalité des hommes n'avaient pas séjourné à ce niveau, le début de la bataille accueillait une cinquantaine de gardes impériaux, dans les heures calmes. Et maintenant huit hommes, assis dans un coin, sous une lumière laiteuse qui tremblotait. Enfin neuf, avec Leïv qui venait tout juste de rentrer par la grande porte qui menait au dehors.

«  Esser ! Ça va ? J'vais pisser et j'te paye une clope !

-Euh ... »

Il n'eût pas le temps de répondre que déjà son ami refermait la porte en fer des toilettes.

Esser s'approcha de la sortie, un couloir, taillé dans la roche, montait en pente douce vers une lumière rougeâtre, celle du jour. Sous des spots diffusant une ambiance crue, il marcha jusqu'à sentir un courant d'air chaud, cette brise si désagréable caractéristique à cette planète, sec et accompagné de sable dansant au grès des tourbillons.

Esser s'arrêta devant la porte, les bras le longs du corps. Le couloir débouchait directement à l'air libre, dans un aménagement creusé dans la terre sanguine et recouvert de caillebotis, où l'on entreposait les munitions pour équiper les futures troupes d'assaut. Mais la seule chose que l'on voyait lorsque l'on sortait, c'était la colline. Même à travers le filet de camouflage, cette grande butte surplombant les lignes attirait irrésistiblement le regard. Une montée plutôt raide, ponctuée de rochers pourpres, de cratères, de carcasses de blindés qui cheminait jusqu'au sommet couronné de débris. Au début, ces gravats constituaient une caserne idéalement placée pour bombarder une voie en contrebas, mais depuis le passage des Marauder, il ne restait plus qu'une tour construite précipitamment par les rebelles.

«  Hé Esser, Alors ça va ? Tu veux t'en griller une dernière ?

-Non, ça ira, merci. » Il jeta un coup d'oeil sur Leïv qui revenait. «  Et ça sera pas ta dernière

-Oh si, j'crois bien » La gravité des mots de Leïv le laissa perplexe, lui qui était toujours le dernier à rigoler.

Le fumeur alluma sa cigarette, le dernier ravi tellement en objet divers remontait à trois semaine se rappela t-il.

«  Esser, tu sais pourquoi ils ont pété un câble ces vieux cons ?

-J'sais pas, l'isolement ?

-L'isolement ? Ahaha, non j'crois pas non, deux milliard de personnes sur une lune, j'pense pas qu'on puisse facilement trouver un endroit où être tranquille.

-Et alors, d'après toi ? »

Leïv expira longuement une bouffé de fumée, celle ci serpenta paresseusement dans l'air, jusqu'à qu'une brise la pousse vers Esser, s'insinuant dans ses narines et sa trachée.

«  J'pense que c'est un truc qui aurait pu arriver à tous les Hommes de l'univers, cette part de folie qui patiente au fond de notre tête et qui des fois explose. Avec cette merde qu'on peut pas contrôler dans le crâne, c'est normal dans des moments très difficiles d'exploser. Ces putains de chaotique ont allumé un feu de forêt avec  » Il termina d'une voix forte « Il doit avoir les puissances de la ruines derrière tout ça ! »

« Commissaire Trakland » sourit Esser

«  Ouais, un type du genre » Rigola Leïv

Ce dernier s'écarta pour laisser passer un soldat qui amenait une caisse de grenade qu'il posa contre les sacs de sable.

«  T'as vu ? On n'est pt'être pas beaucoup, mais qu'est ce qu'on va leur mettre dans la tronche ! Arn m'a dit m'a dit qu'on avait l'équivalent de presque six cents tirs et deux grenades par soldats.

-Six cents tirs ...

-Et deux grenades!

-J'aurai volontiers échanger toutes mes munitions contre un space marine » Esser soupira « Un vrai guerrier de l'Empereur »

Son regard fut attiré par trois hommes qui glissaient le long de la butte artificiel qui protégeait les lignes contre les tirs directs.

Le sergent revenait, suivit de deux sniper, d'une inspection du champs de bataille.

«  Aller les gars ! C'est le moment ! »

Esser hocha la tête et lui emboîta le pas, adressant un signe de la main à Leïv qui saisissait un fusil laser adossé près de l'entrée.

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  • 2 semaines après...

Voilà, la suite. Désolé, j'ai pas trop le temps d'écrire mais j'ai presque finis le manuscrit !

« Tarim ! On lance l'assaut !

- ça va ça va ! Je ... Tiens ! Va chercher ton casque et ton armure ! »

Le jeune homme enfila son plastron et mis son casque. Le médecin en chef s'équipa à son tour.

«  Et l'autre, y va quand même au combat ?

- Le sergent va laisser les estropiés en arrière pour couvrir notre progression, ils vont devoir faire tous ce qu'ils pourront pour obliger l'ennemi à rester à l'ombre.

- Ah, d'accord »

Une boule d'angoisse se forma au creux de l'estomac de Esser tandis qu'il remontait à la surface. Les trentres hommes étaient tous réunis, triste image, la mine sombre, souvent couturée de pansements, ils se regardaient, espérant un miracle pour éviter cette dernière charge.

Le porte étendard secoua bien haut le symbole de l'unité et le sergent s'adressa encore une fois à ces hommes :

«  Nous y voici, sous le ciel sans pitié de Semptra. Regardez bien la tour des infidèles » dit il en pointant la construction du doigt «  Car c'est la dernière fois que vous la voyait telle quelle ! Avant que le soleil ne ferme son oeil ardent, le drapeau de Notre Empereur fera honneur aux brises de ces terres ! Battez vous comme Lui, et vous pourrez sans faillir vous faire valoir comme les plus braves de Ses hommes ! Machiniste, allez y ! »

Quatres hommes noir de suie disparurent dans un hangar à gauche du retranchement.

«  Restez par groupe de trois, couvrez vous mutuellement, neuf soldats et deux snipeurs vous offrirons un tir de couverture dés qu'ils seront en position, en avant ! »

Esser resta avec Tarim qui se dirigeait vers une tranché extérieur pendant que les valides aidaient les estropiés à se positionner un peu plus haut sur la butte.

Un puissant moteur se mit en marche, et dans un concert de crissements et de choc sortit le dernier Leman Russ du hangar, peint dans des teintes rouilles pour convenir aux couleurs rougeâtre de la planète. Il s'engagea sur le pseudo chemin suivit du sergent et de ses hommes qui terminaient de placer les '' invalides''. Le char s'arrêta sur le terrain qui précédait la montée terminant les réglages en vue de soutenir l'infanterie, car les derniers mètres de la colline, trop obstrués, l'empêcherait d'atteindre le sommet.

Tarim et son assistant attendaient, tapis dans un cratère, une dizaine de mètres à droite des gardes impériaux. Dans une certaines lenteur qui confirmait l'angoisse des hommes, les derniers soldats s'accroupirent aux côtés du Leman Russ. La brise se leva de nouveau, apparemment, l'ennemi avait pris conscience de ce qui se préparait puisque des silhouettes bondissaient à travers les débris.

Esser regarda sa main, elle ne tremblait plus qu'un petit peu. On lui avait donné, comme avait dis Leïv, deux grenades et un fusil laser avec plusieurs chargeurs. Mais même avec une arme, l'assistant se sentait impuissant et c'était pour une de ses raisons qu'il avait choisit une voie ''moins'' guerrière.

Un obus de mortier monta bien haut en l'air, traçant un mince filet de fumée blanche dans le gigantesque ciel aux nuances crépusculaires. Un bruit angoissant suivit, ce fameux son aigu, annonçant mort & destruction. Mais l'estimation faussée des tireurs en décida autrement et l'explosion qui eût lieu retentit loin derrière. Le blindé riposta, une puissante et bref détonation se répercuta dans le corps des attaquants, provocant un sentiment rassurant, celui de savoir que les plus grosses armes étaient de leurs côtés.

Contrairement au tir précédent, celui ci fit disparaître une barrière érigée avec des blocs de bétons instantanément, expulsant violemment deux rebelles qui s'y étaient réfugiés.

Le sergent se releva alors et lança la ''charge''. Les deux snipers sprintèrent en amont pour prendre une position plus favorable tandis que les premières balles fusaient vers les assaillants. Tarim et Esser coururent aux côtés des valides – pour l'instant- , les bottes des soldats s'enfonçaient légèrement dans le sol meuble. L'assistant n'osait pas lever la tête, pensant que cela aurait attiré les tirs, il fixait juste les jambes de Tarim devant lui. Des respirations saccadés lui parvenaient à ses oreilles depuis sa gauche. Le médecin se jeta dans un cratère peu profond surplombé par un rocher et Esser se laissa glisser avec lui. Les tirs de soutien des blessés débutaient enfin, de fin rayons rouges vaporisant la poussière soulevée par la course. Tarim se releva avant que le Leman Russ ne les dépassent, Esser se précipita à sa suite. Il perdit l'ouïe pendant quelques secondes alors que le char refaisait feu. La zone était saturée de cratère et de trace d'impact, la réponse des défenseurs allaient crescendo, les balles déchirèrent l'air quelques centimètres au dessus de la tête du jeune homme.

L'homme à droite d'Esser fur alors secoué d'un spasme et s'effondra sur le sol. Il allait s'accroupir à côté de lui quand une main ferme le fit plonger à gauche dans un trou peu profond.

«  Tarim il est touché !

- Ferme la ! J'suis pas aveugle, mais ça nous arrange pas » Il grommela «  L'aurait pas pu se faire descendre plus près ce con ... Esser prend le délicatement et glisse le là »

L'assistant sortit la tête de leur refuge, la plupart des soldats s'étaient arrêtés et protégés devant le barrage insistant des rebelles. Au bruit de la fusillade s'ajoutait les rafales sporadiques des bolters lourds du Leman Russ et de son canon secondaire. Le visage en sang du blessé était tourné vers lui, ses lèvres s'agitèrent quand Esser lui tendit la main. Il reconnu Snivel avec qui il avait passé quelques soirées mais malgré la douleur qu'il semblait endurer, il rapprocha son bras et Esser put le descendre doucement.

A peine fut il à l'abri des tirs que Tarim gesticulât afin de l'allonger correctement, il défit le casque de Snivel et posa son sac à dos.

«  Il est touché à la mâchoire inférieure, saignement abondant » Énonça t il presque en criant «  Éponge moi ce sang bordel ! Y'en a partout !  »

L'assistant s'activa pour nettoyer la plaie de trois millimètres de diamètre de l'hémoglobine et de morceaux d'os. Snivel qui semblait mâcher quelque chose depuis qu'il était tombé, crachât dans une grimace de défi, la balle responsable.

«  ça va ! La trachée n'est pas touchée » Dit Tarim en lui ouvrant la bouche. Un sifflement puis l'explosion d'un tir d'obus lui fit momentanément baisser la tête .

«  En fait elle lui a juste dégommé l'os et coupé un bout de la langue, passe moi un coton, de la pommade coagulante et du sparadra »

L'assistant lui donna tout le matériel après quelques secondes de recherche. Le blessé hochait frénétiquement la tête en regardant Esser dans les yeux.

«  T'inquiéte, ça va aller

-Esser, j'le ramène, reste à couvert !

-Le ramener mais ? »

Le médecin balaya sa réponse d'un geste de la main, il saisit Snivel et l'appuya contre son épaule. Il attendit une accalmie pour bondir à découvert, dévalant la pente pour disparaître dans des volutes de poussière. Esser attrapa son fusil laser d'une main, le sac à dos de Tarim de l'autre et s'élança à son tour. Il parcourut dix mètres à toute allure, s'arrêta derrière un rocher, fit feu pour se donner une contenance et rejoignit un trio aplatit sous la carcasse d'une chimère. Parmi eux se trouvait Leïv, allongé au plus au bord de l'épave, tirant sans relâche sur l'ennemi.

Le Leman Russ plus bas redémarra, ses chenilles accrochant l'importante masse du véhicule à la pente raide. Il ne tirait plus que de ses bolters, le recul de ses canons aurait pu le faire redescendre en catastrophe.

«  Enfoirés ! Y s'arrêteront jamais ! » Arn, le visage mangé par une barbe de plusieurs jours se releva pour mitrailler la position de défenseurs. Esser, lui, scrutait le retour de Tarim, mais la terre soulevée par les explosions cachait le bas de la colline.

Modifié par BloodSnow
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sympa !

par conter, petite question : ils se battent contre qui, ces GI ?

contre des GI renégats, ou contre un race adverse ?...

ah oui, les premiers textes sont sympas...

mais t'es sur que tu ne surestimes pas les capacités de ces GIs ????

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Ils se battent contre des autres gardes impériaux, mais rebelles.

mais t'es sur que tu ne surestimes pas les capacités de ces GIs ???

Bah, euh, non ? J'crois pas, c'est des héros ! En même temps, c'est vrai qu'en fin récit, ce faire charger par des millier de zomb", même si c'est pas plus violent qu'un vieux sac qui te tombe dessus, je pense que cela aurait fait plus de dégats :'( .

:whistling:

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AH, non, connais pas. C'est un livre 40K ?

Pour le virus souche, c'est un des 44 premiers clones infectés de la troisièmes générations crée ( la premières infectée ). Donc c'est des créatures où les gènes corrompus, injectés par l'adepte de Nurgle sont les plus virulents. C'est pas des démons et encore moins des grands Immondes x). Juste les grands chefs d'une légion de zombie :)

effectivement, ya plus réaliste ^^

C'est vrai :lol: Mais c'est pas ce que je recherche, le réaliste dans Warhammer 40.000 c'est très très dur à trouver =D

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