Grush Posté(e) le 20 juillet 2010 Partager Posté(e) le 20 juillet 2010 (modifié) Bonjour à tous, décidément, l'été semble riche en campagnes. Voici la chronique de celle que je suis en train de livrer. Je posterai chaque phase de la campagne séparément pour plus de clarté en commençant par la préface dédiée à ce forum : Préface : Mon ami et moi avons joué à Warhammer au moment de la v.6, puis nous avons cessé de nous voir régulièrement du fait de nos études. Ainsi, nous ne sommes jamais passés à la v.7. J’ai cependant continué à me passionné de loin pour le hobby, essayant d’inventer des systèmes de campagnes. Ayant l’occasion de nous revoir régulièrement durant ce mois de juillet, j’ai proposé à mon ami de ressortir ses figurines pour essayer le dernier en date : A l'assaut des cités. Je proposai à mon adversaire de prendre la tête de son importante armée naine pour affronter mes orques. J’ai de plus eu l’idée, pour pimenter la campagne, de créer une troisième armée indépendante composée de ses figurines de l’empires et des quelques Hauts-elfes dont je disposais. Voici le récit du début de cette campagne qui durera deux saisons. N’ayant pas le temps de faire un récit très détaillé de chaque bataille, je m’en tiendrais aux grandes lignes. J’agrémenterai ce récit par des notes techniques afin de mieux rendre compte des batailles. Malheureusement, nous ne disposons pas d’appareil photo, d’autant plus que nous jouons avec des armées entièrement peintes. J’espère donc que le texte suffira. Je pourrais, si jamais, peut-être essayer de faire des schémas, mais je ne pense pas du tout en avoir le temps. Voilà pour cette préface, je vous laisse à présent apprécier le récit. Introduction : Une fois de plus, le vieux Norgh noircissait les pages de son grand livre des rancunes à la lueur d’un flambeau. Cela faisait plusieurs heures qu’il était seul dans la pénombre de la salle ancestrale, traçant avec beaucoup d’application les runes complexes de l’écriture naine. Ces dernières années avaient été harassantes pour le seigneur nain, mais il sentait que le plus dur était encore à venir. Norgh et ses ancêtres avaient régné durant des siècles sur deux magnifiques forteresses : Dworadol et Amanaluk. Or, son peuple avaient du faire face à une invasion sans précédant d’orques et de gobelins menés par un puissant chamane qui se faisait appeler Grush le Krameur. Sous les assauts répétés et après de sanglantes batailles, Norgh fut contraint d’abandonner Amanaluk à la sauvagerie des peaux-vertes et de se retirer dans sa deuxième forteresse. Mais ceci n’était presque rien à côté de l’autre outrage que les nains venaient d’endurer. Durant l’hiver, un diplomate venu de Magdenstad avait demandé à s’entretenir avec Norgh. Cet humain avait été envoyé par le seigneur Sigmund, un homme riche et arrogant qui était néanmoins un allié considérable. En effet, Norgh avait tissé d’importants liens commerciaux avec lui et avait combattu plusieurs fois à ses côté. Ce talentueux chevalier avait à son service de redoutables cavaliers épaulés par de solides tireurs et artilleurs qui avaient appris à manier la poudre auprès de leurs voisins nains. C’était donc de bon cœur que Norgh avait accueilli le diplomate dans sa forteresse par ces temps difficiles. Mais sa sympathie se changea en fureur lorsqu’il apprit le motif de cette visite : ce blanc-bec était venu lui proposer d’acheter Dworadol, sa dernière forteresse. Jamais, de mémoire de nain on avait entendu prononcer un pareil outrage. Le choc provoqué par une telle déclaration fut tel que l’odieux diplomate parvint à ressortir vivant du territoire nain. Mais une fois la stupéfaction passée, la rage des nains éclata : on n’insultait pas le peuple nain impunément, c’est la guerre que ces humains cherchaient et ils allaient la trouver. L’humiliation avait été si profonde qu’elle réveilla avec une force sensationnelle la fierté de ce vieux peuple. La forteresse connue un regain d’activité sans précédent, Norgh avait envoyé quérir du renfort dans tout le royaume nain et très vite, de nombreux guerriers se pressaient aux portes de la forteresse. Le projet de Norgh était plus qu’ambitieux : il ne se contenterait pas de défendre sa forteresse ; il irait défier les humains sur leurs terres mais avant tout, reprendre Amanaluk aux griffes des orques. Mais les nains n’étaient pas les seuls à avoir trouvé des alliés. De nombreux peaux-vertes avaient rejoint la Waaagh de Grush le Krameur, attirés par la perspective de batailles sanglantes. Le seigneur Sigmund, quant à lui, avait accueillis de biens étranges combattants dans sa cité : l’archimage elfe Athenarion avait traversé le grand océan avec son ost de guerre pour se joindre au combat. Les espions de Norgh rapportèrent que ce dernier aurait proposé la main de sa fille au seigneur Sigmund si celui-ci parvenait à s’emparer des deux forteresses naines. Norgh se remémora alors une vieille légende que certains hérétiques à l’imagination bien trempée se plaisaient à colporter. Dworadol et Amanaluk auraient été construites il y a des milliers d’années, avant l’âge des humains, non pas par le peuple nain, mais par les elfes. Certaines mères de familles poussaient même le vice à promettre aux jeunes nains désobéissants que s’ils ne se montraient pas plus sages, les elfes viendraient les chasser. Aujourd’hui, le mythe semblait se fondre dans la réalité. Mais cela ne faisait aucun doute pour Norgh : ces forteresses étaient la propriété du peuple nain. Il jura sur son marteau de guerre d’occire tout être qui oserait prétendre le contraire. Printemps 2457 : Contrairement à leurs habitudes, les nains furent les premiers à lancer les hostilités. Pendant que le thane Krogh, qui commandait la place forte naine de Ilthragamenak, descendait les montagnes pour s’emparer d’un avant-poste laissé étrangement sans défense par les humains, le reste de l’armée naine se lança à la reconquête de leur empire envahit par les orques. Norgh, menant la force principale, assiégea un avant-poste orque tandis que ses deux neuveux, Artogh et Borgh, défiaient le grand chamane orque qui avait élu domicile à Munlum, une autre place-forte naine qu’il avait récemment conquise et qui protégeait une passe menant à Amanaluk. Les orques, en supériorité numérique, ne se firent pas prier ; ils sortirent de leur abri pour affronter les nains dans une zone dégagée. Première bataille : Scénario : Bataille rangée Attaquant : Force secondaire naine (1750 pts) Défenseur : Force principale orque (2400pts) Liste d’armée orque : - Grush le Krameur : Grand chamane orque niv4 sur sanglier avec Collier d’machins, Pierre de pouvoir et 2 Parchemins de dissipation. Coût : 339pts. - Blaakdark’ : Grand chef orque noir. Arme lourde, sanglier et armure de Gork. Coût : 135pts - Grand chef orque noir. Arme lourde, armure lourde, Cask’ de grand chef zom, porteur de la grande bannière. Coût : 139pts - Chamane gobelin. Niveau 2, Bâton de chapardage et Bagouz’ d’Nibbla. Coût : 140pts - 25 Guerriers orques. Kostos, armes de base additionnelles, Musicien, Porte-étendard, Bannière nocturne. Coût : 280pts - 29 Guerriers orques. Musicien, Porte-étendard, Chef orque. Coût : 173pts - 29 Guerriers orques. Musicien, Porte-étendard, Chef orque. Coût : 173pts - 12 Chevaucheurs de loups gobelins. Lances, boucliers, armures légères, Musicien, Porte-étendard. Coût : 162 pts - 31 Gobelins de la nuit. Lances, 3Fanatiques, Musicien et Porte-étendard. Coût : 139pts - Char à sangliers orque. Coût : 80pts - Char à sangliers orque. Coût : 80pts - Lance-rocs gobelin. Brute orque. Coût : 75pts - Baliste gobeline. Brute orque. Coût : 40pts - Baliste gobeline. Brute orque. Coût : 40pts - 4 Trolls. Coût : 200pts - Géant. Coût : 205pts Liste d’armée naine : - Arogh : Thane avec arme lourde et rune majeure de gromril - Borgh : Thane avec armne lourde et armure de gromril - Ingénieur nain avec arme lourde et armure de gromril - 33 guerriers nains avec Musicien, Porte-étendard, Champion, armes lourdes et armures lourdes. - 15 arbalétriers - 15 arbalétriers - 18 longues-barbes - 18 brises-fer - 1 Baliste runique (force 9) - 1 Baliste runique (force 8) L’armée naine avait été rejointe avant la bataille par un ingénieur qui renforça les deux balistes par des runes magiques. Face à l’impressionnante horde verte, Artogh, et Borgh décidèrent d’attendre les créatures de pied ferme en faisant pleuvoir sur elles les traits des balistes et des arbalètes. Après les premières salves meurtrières, la riposte orque ne se fit pas attendre ; ce qui pouvait ressembler à un gigantesque pied vert descendit du ciel et écrabouilla Artogh avant qu’il ait le temps de réagir. Face à la puissance du grand chamane aidé par un disciple gobelin, les tireurs perdirent leur sang froid et ne parvinrent pas à affaiblir significativement l’armée adverse avant qu’elle n’arrive au contacte. Alors que Borgh périssait sous la multiplication des sortilèges qui le prenaient pour cible, les longues-barbes encaissaient la charge d’un géant et de chevaucheurs de loups gobelins. Les vieillards succombèrent après plus d’une heure de corps à corps. Les brise-fers, au cœur de la tourmente, furent percutés par un fanatique gobelin, piétinés par une apparition magique, écrasés et embrochés par l’artillerie gobeline avant d’être achevés par une charge de trolls menés par le grand chef orque noir Blaackdark. Les autres guerriers nains, organisés en un troisième immense régiment, furent eux aussi décimé par la charge combinée de deux régiments d’orques appuyés par un char à sanglier qui avait esquivé miraculeusement les traits des balistes runiques. Ces deux régiments d’orques étaient menés par un orque noir porteur de la grande bannière et par le chamane gobelin. Les arbalétriers nains s’étaient divisés en deux régiments. Le premier se réfugia à l’abri d’une zone rocheuse après avoir vu leur général se faire broyer par la magie adverse. Le second acheva le géant qui avait massacré les longues-barbes et affronta une horde de gobelins de la nuit. Face à l’écrasante supériorité numérique des gobelins, les tireurs exténués finirent par rompre le combat mais ne parvinrent pas à s’enfuir. Après avoir vu sa baliste broyée par un sort adverse, l’ingénieur nain et ses servants rejoignirent l’équipe de l’autre baliste. Désespéré de manquer ses cibles et voyant le massacre avoir lieu tout autour de lui, le nain décida de laver son honneur en défiant Blaakdark alors que les trolls fondaient sur les derniers machinistes. Sans une parole, l’immense orque sur sanglier frappa le nain par deux fois de son énorme hache de guerre avec une force et une agilité surprenante. L’antique armure de gromril fut transpercée comme l’avaient été celles des brise-fers. L’armée naine avait été massacrée en quelques heures alors que celle du grand chamane n’avait reçu que des pertes minimes. Résultat : Massacre pour les orques Notes : Cette bataille n’a pas été très passionnante, mon adversaire nain a pris un risque inconsidéré en assiégeant ma force de 2400 points avec une force de 1750 points. Mais outre l’avantage du nombre, j’ai aussi eu un énorme avantage au niveau de la chance : mes sorts on fait d’énormes dégâts, je n’ai raté aucun test de panique même avec mes gobelins, mes attaques au corps à corps ont fait beaucoup de morts et mes machines de guerres ont fait correctement leur travaille de pilonnage. Mon adversaire, quant à lui, à ratés de nombreux tests de commandement, ses tirs se sont révélés un peu mous, surtout ceux des balistes qui ne parvenaient pas à blesser ou à toucher malgré les relances … Enfin, stratégiquement, mon adversaires, n’ayant pas joué depuis plusieurs années, à commis quelques erreurs. Sa liste d’armée n’était pas vraiment optimisée, d’autant plus qu’il a séparé ses trois unités de corps à corps les unes des autres. S’il n’a pas pris de maitres des runes, c’est parce qu’il pensait qu’il ne pouvait pas en prendre dans ce scénario par manque de clarté de ma part. En ce qui me concerne, j’ai été comblé par l’efficacité de mon armée. Contrairement à ce que je craignais vu le nombre de points dont je disposais, toutes mes unités ont jouées leur rôle à l’exception d’un de mes régiments d’orque qui n’a rien fait de la bataille. Il faut dire qu’avec un élément de décor surélevé en plein milieux de ma zone de déploiement, mes machines de guerres disposaient d’un grand nombre de cible. De plus, mon adversaire, en campant toute la partie, m’a laissé largement le temps de rectifier mes petites erreurs de placement. En bref, une victoire que j’aurais savourée si elle n’avait pas tant tenue à la malchance de mon adversaire. Cela avait été presque trop facile pour être vraiment amusant. Grush décida qu’il serait plus distrayant de s’attaquer à une nouvelle forteresse. Il mit son armée en marche et s’empara d’un avant-poste nain laissé sans surveillance pendant qu’une petite force menée par le grand chef orque noir Drogdurr quittait Amanaluk (que les orques avaient renommé Bogbad) pour venir prendre sa relève. La troisième force orque, menée par Porko l’Krado, était quant à elle, toujours assiégée par Norgh et commençait à manquer de provisions. Pendant ce temps, les humains et les elfes se montraient étrangement dociles, ils ne répliquèrent même pas à la prise de leur avant-poste par l’armée de Krogh. Voilà pour le début, nous devrions terminer le second tour de campagne dans la semaine avec , pour le moment au menu, au moins deux batailles. Modifié le 2 août 2010 par Grush Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Grush Posté(e) le 22 juillet 2010 Auteur Partager Posté(e) le 22 juillet 2010 (modifié) Eté 2457 : La débâcle qu’avaient connue les défunts Artogh et Borgh était une véritable catastrophe pour le peuple nain. Après un tel échec, le bon sens aurait dicté à n‘importe qui de suspendre l’offensive. Mais Norgh n’était pas n’importe qui, son honneur était touché à vif et la rancune aveuglait son esprit. Ayant appris que le grand chamane avait quitté la place-forte, il commanda à Krogh de quitter l’avant-poste qu’il avait conquis pour l’assiéger de nouveau, sachant qu’elle était à présent moins défendue. Quant à lui, cela faisait plusieurs mois qu’il assiégeait l’avant-poste défendu par Porko l’Krado sans que le chef orque ait daigné sortir de ses murs. Le seigneur nain décida donc de lancer l’assaut avant que lui aussi ne commence à manquer de provisions. Deuxième bataille : Scénario : Attaque d'avant-poste Attaquant : Force principale naine (2000pts) Défenseur : Force secondaire orque (1775pts) Liste d’armée orque : - Porko l’Krado : Grand chef orque sur sanglier avec armure légère, bouclier enchanté et Pik’Goret de Porko. Coût : 133 points. - Chamane gobelin niveau 2 avec Gnôle k’arrach’ de Guzzla. Coût : 125 points. - Chamane gobelin de la nuit niveau 2 avec Bidule duplikeur d’Enkor. Coût : 120 points. - 25 guerriers orques kostos avec musicien, porte-étendard et armes de base additionnelles. Coût : 265 points - 29 guerriers orques avec musicien, porte-étendard et chef orque. Coût : 173 points. - 29 guerriers orques avec musicien, porte-étendard et chef orque. Coût : 173 points. - 29 gobelins de la nuit avec musicien, porte-étendard et lances. Coût : 100 points. - 10 archers orques avec musicien et chef orque. Coût : 88 points. - 12 chevaucheurs de loups avec musicien, porte-étendard, lances et armures légères. Coût : 162 points. - 6 chevaucheurs de loups avec musicien, chef gobelin, lances et armures légères. Coût : 90 points. - Baliste gobeline. Coût : 35 points. - Baliste gobeline. Coût : 35 points. - Lance-rocs. Coût : 75 points. - 4 trolls. Coût : 200 points. PU totale : 183 Liste d’armée naine : - Norgh : Seigneur nain - Maitre des runes avec arme lourde et rune qui vole un dé par phase de magie adverse - 20 guerriers nains avec musicien, porte-étendard, champion, arme lourde et armures lourdes. - 20 guerriers nains avec musicien, porte-étendard, champion, arme lourde et armures lourdes. - 10 guerriers nains avec musicien, porte-étendard, champion, armure lourde et boucliers. - 16 brise-fer avec musicien, porte-étendard et champion - 16 longues-barbes avec musicien, porte-étendard et champion. - 12 tueurs de géants - Baliste runique (force 9) - Baliste runique (force 8) PU totale : 103 Porko fut ravi de voir que les nabots allaient enfin donner l’attaque. Ses gars, poussés par la faim, commençaient à sérieusement s’exciter et déjà plusieurs boys s’étaient faits dévorés par leurs camarades par maque de vigilance. Son plan était simple : il avait ordonné à ses trois gros régiments de guerriers orques accompagnés de deux chamane gobelins et d’un autre gros régiment de gobelins de la nuit, de défendre le muret de pierre qui protégeait l’avant poste tandis qu’une poignée d’archers orques défendrait l’un des deux bâtiments exposés à la bataille. Ainsi, il contraindrait les nains à avancer pendant que ses balistes et son lance-roc, placés à l’extérieur de l’enceinte, les décimerai à distance. Enfin, lui, ses quatre trolls et ses chevaucheurs de loups les attaqueraient sur le côté affin de massacrer les survivant. De son côté, Norgh était serte impatient d’en découdre mais avait cependant un peu de mal à réprimer une certaine appréhension : la situation de son clan était déjà désespérée, il ne pouvait pas se permettre une défaite de plus. Comme à son habitude, il avait décidé de tout miser sur le corps à corps, s’encadrant de trois régiments de guerriers des clans dont un regroupant les longues-barbes, d’un régiment de brise-fers en armure complète ainsi que d’une poignée de terribles tueurs de géants. Il avait même ordonné à quelques tireurs de troquer leurs arbalètes contre des boucliers pour accompagner ces derniers au combat. Le seigneur nain pris place au milieu des vétérans tandis qu’un maitre des runes qui accompagnait l’armée prenait le commandement du régiment de guerriers des clans qui faisait face aux guerriers orques les plus costauds. Tous ces régiments iraient assaillirent les peaux-vertes qui défendaient l’avant-poste. Pour les aider dans cette tâche, deux balistes runiques avaient été assemblées pour mettre à bas les murets de pierres qui protégeaient les peaux-vertes. Seuls les tueurs de géants, écrantés par les dix tireurs reconvertis, préféraient affronter les immenses trolls menés par le grand-chef orque sur sanglier, ce qui n’était pas pour déplaire au reste de l’armée. Alors qu’ils avançaient vers le camp ennemi, les nains connurent très vite leurs premières pertes sous l’effet des sortilèges et de l’artillerie gobeline. Les quelques guerriers nains qui protégeaient les tueurs de géants des tirs ennemis se firent chargés par une meute importante de chevaucheurs de loups. Les tireurs nains avaient combattus ce genre d’ennemis au corps à corps plus d’une fois dans leur longue vie ; ils encaissèrent la charge et débutèrent un long combat car, malgré les pertes, aucun des deux camps n’était prêt à céder. Pendant ce temps les nains continuaient imperturbablement à avancer, ce qui impressionna suffisamment l’armée adverse pour rendre ses tirs et sa magie moins meurtrière durant un temps. Cependant, les balistes runiques ne parvenaient pas à détruire les défenses de pierres qui abritaient les peaux-vertes alors que le grand chef orque et ses stupides trolls, accompagnés par quelques autres chevaucheurs de loups, étaient sur le point de charger le flanc droit des brise-fers. En effet, les guerriers nains qui avaient été chargés par les chevaucheurs de loups avaient gênés la manœuvre des tueurs positionnés derrières eux, permettant ainsi aux trolls de les prendre de vitesse. Les brise-fer disciplinés réorganisèrent leurs rangs pour recevoir la charge de face. Leurs armures de gromril protégèrent bien les nains qui ne subirent que peu de pertes. Ils réussirent à tenir leurs ennemis en respect suffisamment longtemps pour que les tueurs de géants aient le temps de les secourir en chargeant le flanc des chevaucheurs de loups qu’ils affrontaient. Plus loin, le seigneur Norgh chargeaient les guerriers orques qui lui faisait face et qui étaient maintenant à découvert : une part importante du muret avait été détruite non pas par les balistes naines, mais par un rocher propulsé par une catapulte gobeline qui avait manqué sa cible ! Le régiment de guerriers à la gauche du seigneur participa au combat bien que les monstres qui leurs faisaient face étaient toujours protégés. Les autres guerriers des clans, abandonnés par le maitre des runes qui s’était joint à la charge des longues-barbe, n’osèrent pas en faire autant car les orques qui leur faisait face était non seulement toujours protégés par le muret de pierre, mais ils semblaient surtout bien plus corpulents que leurs semblables et étaient de plus accompagnés d’un puissant chamane gobelin qui leur avait infligé de nombreuses pertes. Cela faisait longtemps que les nains ne rêvaient plus que de laver le sang de leurs frères par le sang de leurs ennemis ; la violence de la charge menée par Norgh le certifia. Les orques succombèrent en masses sous les lourdes et puissantes armes des nains sans qu’un seul de ceux-ci ne morde la poussière. Devant un tel carnage, les quatre régiments qui défendaient le muret quittèrent le champ de bataille, mais la hargne des nains était telle qu’ils en rattrapèrent la majorité dans un grand bain de sang. De son côté, la fureur légendaire des tueurs de géants eut tout autant de succès : voyant les chevaucheurs de loups se faire massacrer en quelques minutes, le grand chef orque et ses trolls, bien déterminés à ne pas connaitre le même sort, essayèrent de prendre la fuite. Mais là encore, les nains furent prestes à les rattraper : Porko fut jeté à bas de sa monture et reçut une demi-douzaine de coups de hache en plein visage alors que les trolls connaissaient une fin aussi peu enviable. Le seul défaut dans ce tableau fut les tireurs nains en prise avec les chevaucheurs de loups. Après avoir combattu au corps à corps durant plus de deux heures, ils finirent par céder à la panique suite à leurs nombreuses pertes. Les chevaucheurs de loups rattrapèrent les fuyards et les passèrent au fil de l’épée. Les odieux gobelins ramassèrent la bannière naine en guise de trophée avant de repartir vers d’autres méfaits, tout comme l’équipage des machines de guerres gobelines qui s’enfuirent après avoir utilisé leurs dernières munitions. Seuls restaient les archers orques qui furent violemment délogés de leur bâtiment par les tueurs de géants enivrés par le carnage. C’est par ce massacre que s’acheva ce siège de plusieurs mois. Résultat : massacre pour les nains Notes : Belle revanche de mon adversaire. C’était pour nous la première occasion d’essayer ce scénario de mon invention et nous n’avions aucune idée de ce que cela allait donner. Vous pourrez le consulter sur ce forum. Etant donné que nous avions convenus de jouer les batailles en cinq tours, j’ai autorisé l’armée naine à se déployer à 18 pas pour qu’elle ait une chance de traverser le champ de bataille d’ici la fin de la partie. Il s’est avéré que l’offensive naine fut dévastatrice et que mon armée n’était surement pas la mieux étudiée pour attendre sagement l’ennemi derrière des barricades. En fait, les murets de protections pouvant être assez facilement détruits par une armée disposant d’une bonne artillerie, ils ne présentent pas un avantage aussi conséquent que ce qu’on aurait pu imaginer. Pour ce qui est de la partie en elle-même, je peux dire que la chance s’est beaucoup mieux équilibrée que lors de la dernière bataille. Elle a tout d’abord permit à mon armée de faire d’importants dégâts aux tirs et à la magie avant de se tourner du côté des nains lors de leur charge héroïque qui fit 12 morts sur un total de 15 attaques dont certaines nécessitaient un 6 pour toucher ! J’ai ensuite eu un peu de malchance sur mes tests de paniques qui entraina la fuite de toute mon armée en dehors du champ de bataille, mais ce n’est pas non-plus une chose extraordinaire dans une armée de peaux-vertes ayant perdue son général. J’allais aussi oublier les tirs foireux des balistes naines sur le muret qui furent rattrapés par mon tir de lance-roc qui vint abattre la section sur laquelle mon adversaire s’acharnait depuis le début de la bataille ! La chance ayant jouée son rôle des deux côtés, je peux donc dire que ce sont les choix stratégiques qui ont étés déterminants. En effet, avec le recul, je me suis rendu compte que cette bataille s’est jouée sur une petite erreur tactique de ma part qui m’a été fatale. Ne sachant pas trop comment utiliser mes deux unités de chevaucheurs de loups, j’ai d’abord fait charger celle de douze sur les dix guerriers qui écrantaient les tueurs de géants. Cette idée fut excellente car elle m’a permis ainsi de bloquer ralentir considérablement l’avancée des tueurs qui étaient une des menaces majeurs. Par contre, je fis une terrible erreur en faisant charger mon autre unité de chevaucheurs avec mes trolls et mon général. En effet, ils ont empêchés mon général et deux trolls d’être en contact avec les brise-fer leurs épargnant ainsi quelques pertes qui auraient suffit à les démoraliser grâce à la peur. De plus, j’ai offert le flanc des chevaucheurs aux tueurs de géants que j’avais réussi à mettre hors-jeu jusque là, ce qui a sonner la mort de ma force offensive avec laquelle j’aurai put vaincre une bonne partie de l’armée adverse. Une autre de mes erreurs, qui ne m’a surement pas coûté la victoire mais qui aurait put peut-être éviter le massacre, fut de vouloir affaiblir toutes les unités adverses par les tirs et la magie au lieu de me concentrer sur une seule. Mes quelques jets heureux ont fait que j’ai put enlever un rang à toutes les unités de mon adversaires avant qu’elle n’arrive au corps à corps, ce qui n’est pas négligeable mais qui s’est avéré loin d’être suffisant. La seule unité que j’avais suffisamment affaiblie pour que je puisse la battre facilement au corps à corps fut une unité de guerrier qui faisait face à mes kostos. Malheureusement, ces derniers ont paniqué au moment où je m’apprêtais à les faire charger par dessus le muret. Bref, une victoire bien méritée pour les nains qui en avaient bien besoin. Le repos fut de courte durée pour l'armée victorieuse. Grush le Krameur, ayant appris la défaite de son lieutenant, se dirigeait déjà vers l’avant-poste à la tête de sa force principale. Norgh, ayant épuisé ses réserves de nourritures, ne pouvait pas prendre le risque de se faire affamer à son tour. Il s’apprêta donc à livrer une bataille rangée décisive contre la force principale des orques. Après avoir soigné sommairement ses nombreux blessés, la force naine se remit en marche, essayant de trouver une zone d’’affontement qui lui donnerait l’avantage. Elle fut rejointe par un autre maitre des runes qui était venu en renfort depuis Munlum. Le seigneur nain fut heureux d’accueillir cet érudit ; il ne serait pas de trop pour contrer la magie dévastatrice du général orque. Il apprit à Norgh que le siège orchestré par le thane Krogh se poursuivait sans incident notable et que les orques commençaient manifestement à manquer cruellement de provisions. Troisième bataille : Scénario : Bataille rangée Attaquant : Force principale orque (2425pts) Défenseur : Force principale naine (2000pts) Liste d’armée orque : - Grush le Krameur : Grand chamane orque niv4 sur sanglier avec Collier d’machins, Pierre de pouvoir et 2 Parchemins de dissipation. Coût : 339pts. - Blaakdark’ : Grand chef orque noir. Arme lourde, sanglier et armure de Gork. Coût : 135pts - Grand chef orque noir. Arme lourde, armure lourde, Cask’ de grand chef zom, porteur de la grande bannière. Coût : 114pts - Chamane gobelin. Niveau 2, Bâton de chapardage et Bagouz’ d’Nibbla. Coût : 140pts - 25 Guerriers orques. Kostos, armes de base additionnelles, Musicien, Porte-étendard, Bannière nocturne. Coût : 280pts - 29 Guerriers orques. Musicien, Porte-étendard, Chef orque. Coût : 173pts - 29 Guerriers orques. Musicien, Porte-étendard, Chef orque. Coût : 173pts - 12 Chevaucheurs de loups gobelins. Lances, boucliers, armures légères, Musicien, Porte-étendard. Coût : 162 pts - 6 chevaucheurs de loups avec musicien et lances. Coût : 78 points. - 31 Gobelins de la nuit. 2 Fanatiques, Musicien et Porte-étendard. Coût : 126pts - Char à sangliers orque. Coût : 80pts - Char à sangliers orque. Coût : 80pts - Lance-rocs gobelin. Coût : 70pts - Baliste gobeline. Coût : 35pts - Baliste gobeline. Coût : 35pts - 4 Trolls. Coût : 200pts - Géant. Coût : 205pts PU totale : 186 Liste d’armée naine : - Norgh : Seigneur nain - Maitre des runes - Maitre des runes - 24 Guerriers nains avec porte-étendard, musicien, champion, armes lourdes et armures lourdes - 24 Guerriers nains avec porte-étendard, musicien, champion, armes lourdes et armures lourdes - 10 Guerriers nains avec porte-étendard, musicien, champion, armures lourdes et boucliers - 14 Longues-barbes avec porte-étendard, musicien et champion - 14 Brise-fer avec porte-étendard, musicien et champion - 14 Tueurs de géants (champions) avec porte-étendard PU totale : 103 La force de peaux-vertes menée par Grush le Krameur arriva bientôt sur le champ de bataille choisi par Norgh et commença à se préparer au combat. Comme à son habitude, le chamane était accompagné de plusieurs trolls et d’un monstrueux géant. Il disposait aussi de nombreuses machines de guerre : deux chars, deux balistes et un inquiétant lance-rocs. Mais l’essentiel de l’armée était bien sûr composée de guerriers orques répartis en trois gros régiments. Les nains pouvaient aussi distinguer un autre gros régiment composé de gobelins encapuchonnés, mais aussi une importante cavalerie de chevaucheurs de loups menée par Blaakdark et une seconde deux fois moins dense que la première. Devant l’importance de l’armée adverse, la bataille semblait désespérée pour les nains. Norgh, voyant les machines de guerres ennemis prêtes à être déployées, compris qu’il devait agir vite ; ses guerriers se mirent en rang sans même prendre le temps de monter leurs propres deux balistes, de toute façon, ces engins ne s’étaient pas avérés très fiables lors de la dernière bataille. Le seigneur nain pensait que la seule manière de vaincre la puissante armée qui lui faisait face était d’avancer vers l’ennemie en une formation très serrée. Ainsi, ses régiments se protègeraient les uns les autres en faisant en sorte que les peux-vertes, moins organisées, ne puissent pas envoyer toutes leurs troupes en même temps sur eux. Sa seule craint était de se faire déborder sur le flanc gauche de son armée. Pour pallier à cette éventualité, il confia la défense de se flanc aux terribles tueurs de géants ainsi qu’à une unité d’arquebusier. Sa ligne de bataille centrale était toujours composée des quatre mêmes régiments. L’élite naine, composée des brise-fers et des longues-barbes était entourée des deux régiments de guerriers de clans. Norgh menait de nouveau les vieux guerriers avec à ses côté un des maitres des runes. L’autre érudit avait quant à lui pris la tête du régiment de guerriers à sa gauche qui faisait face à une horde de gobelins de la nuit. De son côté, Grush pestait : il n’aimait pas la pluie. En effet, cela faisait des jours que le ciel était secoué par d’incessants orages et cela avait le don de le mettre en rogne. De plus, les nabots faisaient n’importe quoi. Alors qu’il avait déployé son armée sur une bonne partie de ce champ de bataille vallonné, ses ennemis s’étaient tous regroupés dans un coin, en face de sa plus petite cavalerie et de ses gobelins de la nuit. Derrière les chevaucheurs Grush fit installer à la hâte ses machines de guerre : « Barrez-vous avec vos loups ! Laissez-nous le champ libre ! S’ils veulent jouer à ça, on va leur faire bouffer du caillou ! ». Puisque les nains voulaient tous rester au même endroit, Grush comprenait que ses gars ne pourraient pas tous se jeter sur eux en même temps. Son plan était donc de commencer par envoyer les gobelins de la nuit au casse-pipe en espérant que leurs fanatiques gavés de bière aux champignons feraient un peu de pagaille aidés par l’artillerie et par ses sorts ainsi que ceux de son disciple gobelin. Une fois que les nabots seraient bien amochés, ses kostos, menés par un grand chef orque noir, viendraient massacrer les survivants. Pour les aider, il y avait aussi le géant, les chars et les trolls, mais le chamane voulait en priorité les utiliser pour écrabouiller les farfelus à crêtes rouges. En effet, ils savaient que ces gars étaient encore plus dingues que des orques des tropiks et qu’ils étaient capable de massacrer à peu près n’importe quoi sur un champ de bataille. Enfin, il avait demandé à Blaakdark’ de mener sa cavalerie principale pour dérouiller les tireurs nains et contourner leur armée. Le reste de ses orques ne lui serviraient pas à grand-chose ; ils iraient contrôler le reste du champ de bataille au cas où des renforts arriveraient. L’armée naine se mit à avancer au pas de course malgré les lourdes armures qui protégeaient ses guerriers ; elle devait arriver au combat avant de se faire décimer par l’artillerie gobeline qui lui faisait face. Les craintes de Norgh furent bientôt justifiées ; un rocher s’écrasa au milieu des longues-barbes tandis que deux traits grossiers de baliste embrochaient plusieurs brise-fers. Ces pertes étaient douloureuses, mais les nains avaient tout de même eu de la chance car l’immense rocher n’avait pas fait trop de dégâts. A sa droite, Norgh sentait que les maitres des runes étaient en train de lutter pour disperser la magie adverse. De leur côté, les arquebusiers nains ne parvenaient pas enflammer leur poudre sous la pluie torrentielle. Ils troquèrent donc leurs armes à feu contre leurs armes blanches et leurs boucliers. En désespoir de cause, ils avancèrent vers la cavalerie gobeline afin d’aider les tueurs de géants à protéger le flanc gauche. Mais les chevaucheurs de loups menés par l’immense orque noir sur sanglier les percutèrent avec une telle violence qu’ils ne laissèrent aucun survivant. Pendant ce temps, Grush jubilait : ces crétins de trolls avaient finit par charger les tueurs nains en même temps que les chars. Le géant, par contre, n’avait pas tout compris ; il avait certes lui aussi chargé mais sur le régiment de guerrier à côté. Cela dit, il allait donner un sacré coup de main aux gobelins de la nuit qui en avaient déjà tué quelques uns grâce à leurs fanatiques. Ces derniers avaient d’ailleurs fini par s’écraser l’un contre l’autre dans une grande gerbe de sang qui se mêla artistiquement à la pluie, ce qui représentait une menace de moins autant pour les nains que pour les peaux-vertes. L’artillerie aussi faisait du bon boulot, mais pour ce qui était de la magie, le grand chamane lui-même et son apprenti ne parvenaient pas à déchainer la puissance de la Waaagh, même en usant du bâton de chapardage ou en sacrifiant un snotling de pourvoir. Ces nains disposaient d’une bonne protection runique. La charge combinée des deux chars et des trolls offrit un sanglant spectacle ; seuls deux nains survécurent. Mais ces fous-furieux refusèrent de s’avouer vaincu et blessèrent gravement plusieurs trolls. Malheureusement pour les courageux tueurs, la moitié de ces blessures cicatrisèrent à vue d’œil. Les nains décidèrent donc de s’en prendre au char qui leur faisait face tout en esquivant l’avalanche de coup venue des trolls qui les encerclaient. Avant que l’un des deux ne se face fendre le crâne par un immense gourdin, les nains parvinrent faire voler en éclat plusieurs planches du char et à décapiter un des deux membres de son équipage. Le survivant, ne tenant pas à connaitre le même sort, ordonna à ses sangliers de l’amener le plus loin possible de ce dangereux nabot. Les stupides trolls, voyant l’orque prendre la fuite, eurent eux aussi un mouvement de panique. Ils s’échappèrent à grandes enjambée loin du nain consterné d’avoir échappé de si peu à la mort. Fort heureusement pour lui, une nouvelle cible se présentait à lui. Le géant avait écrasé plusieurs guerriers nains d’un coup de massue faisant trois fois plus de dégâts que les gobelins de la nuit à ses côté qui, d’ailleurs, rompirent vite le combats quand ils virent les brise-fers nains prêts à les charger de flanc. L’immense montagne de muscle avait ensuite éclaté d’un grand rire aussi idiot qu’effrayant en sautant à pieds joints sur les guerriers nains qui se firent de plus de plus impacter par le second char orque. Les survivants tentèrent de prendre leurs jambes à leur coup, mais furent promptement fauchés par les sangliers qui les poursuivaient. Le tueur nain lança son cri de guerre et planta sa hache dans la jambe déjà bien amochée du géant. Ce dernier se retourna distraitement vers son agresseur et le propulsa à plusieurs mètres d’un coup de massue meurtrier. Les choses n’allaient pas aussi bien que Norgh l’aurait voulu. Les tueurs n’avaient pas put s’occuper du géant qui venait de réduire en pièce le régiment mené par un des maitres des runes et les sales gobelins avaient lâchement fuient sa charge comme à leur habitude. Il voyait à présent l’élite (si l’on pouvait dire) de l’armée orque s’élancer vers lui menée par le chamane gobelin et par un immense orque noir qui pointait son doigt vers lui en signe de défi. « Celui-là est pou moi » dit le seigneur nain. L’orque noir fonça sur lui à toute vitesse mais manqua de glisser sur une flaque de boue. Ce déséquilibre permit au Norgh de lui porter quatre coups mortels de son arme runique pendant que les autre longues barbes et le maitre des runes faisaient mordre la poussière (ou boire la boue au vue de la situation météorologique) au chamane gobelin. Voyant leurs chefs se faire ainsi massacrer, les orques tournèrent les talons sans avoir infligé trop de pertes aux longues-barbes. Malheureusement pour les nains, la perte d’un des maitres des runes écrasé par le géant se fit lourdement sentir car le grand chamane orque put enfin invoquer les pouvoirs destructeurs des dieux verts qui écrasèrent plusieurs brise-fers, déjà bien amoindris par l’artillerie gobeline. Celle-ci vivait d’ailleurs ses dernières heures. Alors que l’équipage d’une des balistes avait déjà quitté le champ de bataille en voyant fuir les gobelins de la nuit, les autres machinistes se firent charger par un régiment de guerriers des clans qui les massacrèrent à coups redoublés d’armes lourdes. Pendant ce temps, Norgh et ses longues-barbes pourchassaient les fuyards orques et gobelins qui désertèrent le champ de bataille. Le seigneur nain eut juste le temps de se retourner pour voir fondre le géant sur les derniers brise-fers. Avant qu’ils n’aient le temps de réagir, il sauta sur eux dans un grand rire qui se mêla aux sinistres craquements des armures et des os brisés : il ne laissa pas un seul survivant. De plus, la cavalerie de peaux-vertes était à présent dos à son armée accompagnée du char orque, d’une seconde horde de guerriers orques et des trolls qui avaient fini par se ressaisir sous les injonctions de leur général. Le seigneur nain, exténué, rangea son arme, s’empara du cor de guerre des longues barbes et sonna la retraite. Résultat : Victoire majeure pour les orques. Notes : Une bataille peu ordinaire du fait de la stratégie pensée par mon adversaire. En regroupant l’essentiel de ses forces sur un quart du champ de bataille, il a réussit à mettre une bonne partie de mon armée hors jeu. La formation qu’il avait adoptée ne me permettait pas de pouvoir le vaincre avec des charges combinées de mes grosses comme j’en ai l’habitude. Il aurait peut-être encore mieux réussi s’il n’avait pas placé ses tueurs sur une seule ligne me permettant ainsi de les charger avec deux chars et quatre trolls. Cela dit, cela lui a tout de même permit de créer un front assez large pour que je n’ai pas le temps de contourner son armée avec ma cavalerie. Je ne suis pas sur non plus qu’il ait été judicieux de sa part de renoncer aux balistes qui auraient put détruire mes chars dès le premier tour, m’empêchant ainsi de vaincre les tueurs. Néanmoins, cette décision se comprend facilement quand on connait la malchance manifeste qu’il a toujours eut avec ces machines. Ses maitres des runes se sont avérés extrêmement efficace face à ma magie. Malgré l’utilisation d’objets et de points d’expérience (qui permettent à certains personnages de la campagne de relancer des dés), ils ont dissipé un nombre impressionnant de « Pied de Gork » et de « Danse de la guerre de Mork » qui auraient put faire un véritable carnage. Je dois la victoire presque uniquement à mon géant qui a semé le désordre et la destruction dans la ligne de bataille adverse sans avoir à craindre de se faire descendre par les tirs ennemis. Nous nous sommes marrés quand on a vu le tueur de géant mettre en fuite à lui tout seul un char qui a ensuite quitté le champ de bataille et les trolls qui ont bien faillit en faire de même. Suite à cet évènement, la tentation de charger le géant était trop forte pour ne pas essayer de lui enlever ses trois derniers points de vie avec les trois attaques du tueur. Par contre, le mouvement de fuite des trente gobelins à travers l’armée orque nous a posé pas mal de problèmes. Il faudrait que je jette un œil sur les versions plus ressentes des règles pour voir si on n’y propose pas un moyen plus simple de gérer les fuyards, il me semble que c’est le cas dans la v.7. Norgh et ses derniers guerriers prirent la fuite tant bien que mal à travers les montagnes pour trouver refuge dans le royaume nain le plus proche. Automne 2457 : Quelques l’armée de Grush envahissaient Dworadol alors que les orques du grand chef orque noir Drogdurr, bien que lourdement affaiblis, refusaient toujours de céder leur place forte à l’armée de Krogh. Cela faisait bien l’affaire de Sigmund et d’Athenarion ; s’il est vrai qu’ils redoutaient d’assiéger les nains, prendre ces forteresses aux orques serait, par contre, un jeu d’enfant. Hiver 2457 : Bientôt, la saison glaciale vint interrompre le siège de Munlum. Le thane Krogh se replia vers sa place fort, contrait de concéder aux orques un répit vital. Mais l’entreprise courageuse de Norgh avait fait parler de lui dans tout le vieux monde. Durant l’hiver, il profita de son exil pour ramener à nouveau de nombreux renforts. A la tête d’une nouvelle armée, il fit construire de nombreux engins de siège qui lui permettrait de reprendre possession de ses forteresses une fois pour toute. Grush le Krameur, de son côté, n’eut pas de mal à trouver de nouvelles recrues. Il régnait à présent sur deux superbes forteresses. De plus, ses gars travaillèrent dur pour transformer Thorgrod - l’avant-poste que Norgh avait envahi avant de se faire chasser par le grand chamane - en véritable place forte. Voilà pour cette première saison. Nous ne savons pas encore quand nous jouerons la seconde et dernière. Ce qui est presque sûr, c'est qu'on va devoir tester mon adaptation du scénario de siège car les nains semble bien décidés à reprendre au moins une de leurs forteresses. Modifié le 2 août 2010 par Grush Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hyde Posté(e) le 24 juillet 2010 Partager Posté(e) le 24 juillet 2010 Mais pourquoi ne pas jouer au même nombre de points pour une bataille rangée?? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simber30 Posté(e) le 29 juillet 2010 Partager Posté(e) le 29 juillet 2010 Bonjour, le récit est très intéressant et assez bien construit. Pour ce qui est des batailles, les écarts en points donnent des confrontations qui correspondent souvent avec ce qui peu arriver sur un vrai champ de bataille. On constate généralement les talents cachés des généraux lorsqu'ils sont en infériorité. Et dans ce cas les victoires n'en sont que plus belles. Seul bémol dans tout cela, le manque de photos. Personnellement çà ne me dérange pas si la narration est correcte (comme ici) mais il semblerait que mes semblables préfèrent les rapports de bataille version bande dessinée. Bon courage pour la suite. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olorin Posté(e) le 31 juillet 2010 Partager Posté(e) le 31 juillet 2010 La narration est effectivement très bien faite, et rend le tout très agréable à lire (récit soigné, pas de fautes d'orthographes sautant aux yeux,...). Néanmoins, des photos sont, à mes yeux, toujours un plus, car elles permettent de véritablement visualiser le tout. J'aime de plus beaucoup le concept de campagne, et aimerait bien pouvoir en faire une un jour. Mais le temps manque toujours pour ce genre de joyeuseté... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Grush Posté(e) le 1 août 2010 Auteur Partager Posté(e) le 1 août 2010 Hélas, je suis le premier à déplorer le manque de photos qui rendrait les batailles plus lisibles et qui donneraient un petit aperçu de nos jolis champs de bataille . Mais question budget, l'appareil photo n'est pour le moment pas dans mes priorité. Je me suis dit, après réflexion, qu'il serait peut-être plus judicieux de publier les listes d'armée avant la narration de la bataille et de laisser les notes après. Cela rendrait peut-être les rapports plus intelligibles et m'éviterai des longueurs de narration dans le descriptif des armées. Qu'en pensez-vous ? Pour ce qui est des écarts en points, c'est dans le principe de la campagne qui donne une autre dimension au jeu. Ici, nous avons commencé avec 5500pts chacun répartis en plusieurs armées selon les choix des joueurs. J'ai pour ma part opté pour une armée de 2400 pts, une de 1800pts et une de 1300pts alors que mon adversaire avait une de 2000pts et deux de 1750pts. Après, il faut compter avec les attaques d'avants-postes ou de places fortes qui donnent un avantage au défenseur même s'il est en infériorité numérique... Je vous conseil de jeter un coup d'oeil sur nos règles si ça vous intéresse. Merci de vos retours. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olorin Posté(e) le 1 août 2010 Partager Posté(e) le 1 août 2010 Je me suis dit, après réflexion, qu'il serait peut-être plus judicieux de publier les listes d'armée avant la narration de la bataille et de laisser les notes après. Cela rendrait peut-être les rapports plus intelligibles et m'éviterai des longueurs de narration dans le descriptif des armées. Qu'en pensez-vous Personnellement, je préfère lorsque les listes sont données à l'avance. Cela évite de se dire "mais d'où ils sortent ceux-là?" lorsque tu parles d'une nouvelle unité dans ton rdb. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Grush Posté(e) le 2 août 2010 Auteur Partager Posté(e) le 2 août 2010 Voilà qui est fait. Cela donne en effet un meilleur aspect à l'ensemble. A plus tard pour la suite des aventures des pauvres petits Pères-Noël maltraités . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elroan Posté(e) le 2 août 2010 Partager Posté(e) le 2 août 2010 Bonjour, Je me permet de faire une petite analyse de votre système de campagne. Je précise que j'ai lu tout le contenu des règles que tu as mis en lien téléchargeable. J'ai moi-même travaillé sur la réalisation de campagnes hyper excitantes sur le papier (avec gestion d'une carte, gestion d'une base à développer, expérience pour les personnages, et ainsi de suite), et le problème qui revient à chaque fois, est l'équilibre du jeu. Et c'est dommage car c'est pourtant le point le plus important! Par exemple dans votre cas, vous ne jouez jamais l'un contre l'autre avec le même nombre de points. L'armée qui en contient le plus réalise tout le temps des massacres ou des victoires majeures. Dans WH, les chances pour une armée de gagner avec une infériorité de points est très mince. (à moins d'avoir des règles modifiées telles que "dernier carré" dans la V6) Par conséquent, vous allez jouer des dizaines de parties dont l'issue est quasiment joué d'avance. Afin de "débloquer" cet équilibre des forces, vous attendez le jour où un joueur parviendra à battre ou arracher le nul à son adversaire, malgré un gros handicape. Le risque est que les joueurs se lassent avant que cela arrive ! Les règles de ta campagne ont l'air intéressantes et bien pensées, mais il manque un petit quelque chose pour que le jeu devienne vraiment fluide et passionnant. J'espère que tu ne prendras pas mal mes critiques/remarques. Je suis passé par là moi aussi, et je confirme qu'il est très difficile d'établir des règles équilibrées pour une campagne. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Grush Posté(e) le 3 août 2010 Auteur Partager Posté(e) le 3 août 2010 Merci beaucoup pour ces retours, j'apprécie beaucoup les critiques. Je tiens cependant à nuancer ton propos, bien que pour l'instant nous n'avons joué que le début de cette campagne. S'il y a eu de tels écarts en points sur la première et le troisième bataille, c'est que le joueur nain à pris des riques inconsidérés. Notamment sur la première bataille rangée à 1750 pts contre 2400pts qui a en effet était assez peu intéressante comme je l'ai dit. Par contre, sur l'attaque d'avant-poste, la victoire naine a été beaucoup plus liée aux erreurs tactiques des orques qu'aux 225pts d'écart. Il appartient au joueur de mesurer les risques de l'affrontement en l'acceptant ou en le fuyant. Je suis prêt à en rediscuter après avoir jouer le second tour de campagne. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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