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[Jeu - Histoire] Franc Croisement (alias la grosse auberge)


Inxi-Huinzi

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Hiroki se sentait nauséeux. Il ne savait pas comment il était arrivé en geôle, il avait un mal de crâne carabiné, et l'impression qu'un nain forgeait dans son cerveau. Ou plutôt forgeait son cerveau !

Il respira à fond, et observa les alentours. Il était dans une vielle pièce transformée pour l'occasion en cellule. Les murs de pierres sales et de mauvaises planches de bois semblait pouvoir s'écrouler d'une simple pichenette.

Hiroki se sentit légèrement insulté. A vue de nez, il avait au moins douze plan d'évasion divers, d'autant qu'il n'y avait pas de garde, et qu'il n'entendait aucun bruit de pas dans les cents mètres alentours.

La seule chose qui le retenait, c'était que ces paysans lui avait pris son katana. Et là, ça n'allait pas se passer comme ça.

Il se leva et commença à faire quelque étirement. Point positif, il avait plus ou moins récupéré du voyage.

Point négatif, il n'avait pas même esquissé trois mouvement de la cinquième série de Kashima, qu'il entendit la voix du chef de la milice.

Celui-ci entra. Malgré un début de bedaine, on pouvait sentir en lui une certaine expérience, quoique limitée. Il était accompagné de deux miliciens, dont l'un avait son katana entre les mains.

Hiroki le regarda au fond des yeux, mettant tant de haine et de violence dans ce simple regard, que le jeune homme en face pâlit. Il l'avait vu combattre. Et il savait qu'il ne préférerait pas être pris en haine par un être aussi doué au combat.

Patos claqua la langue, rompant le lien entre le jeune milicien et l'elfe. La vielle technique d'intimidation, qui marchait toujours avec les jeunes !

Il rendit son regard à l'elfe, imperturbable. Et attendit que ce dernier se calme pour commencer à lui parler.

"Bon messire elfe, qu'allons nous faire de toi ? Tu nous a fichu un beau merdier quand même hier..."

Ne sachans pas ce que veut faire Inxi de mon perso, je lui laisse le dialogue entre patos et mon hiroki. Seul veto : je veux récupérer mon sabre ! J'y tiens !

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Dérous venait de jeter les derniers restes de l'affrontement et les autres étaient dans la cuisine en train de discuter de banalité. D'après ce qui filtrait par la porte, ils parlaient de leurs achats respectifs auprès des marchands. Ceux-ci étaient repartis en fin d'après-midi vers le sud-est et seraient de retour dans un peu plus d'un mois. Ils rapporteraient de nouveaux vivres et des nouvelles de l'Empire. Dérous n'avait plus l'occasion de voyager mais il avait largement assez vu du pays pour se permettre le repos qu'il se prenait. La porte s'ouvrit alors sur un groupe de six hommes.

Ceux-ci entrèrent dans l'établissement mais ne dirent rien quant au vide des pièces. Ils avaient tous entre trente et quarante ans et avaient le regard de gens qui savent ce qu'ils font. Dérous comprit qu'il avait face à lui les mercenaires et ne se laissaient pas décontenancer. Il ne savait pas si Patos était au courant et il ne comptait pas se laisser intimider. Durant les guerres qu'il avait faites, il avait travaillé et collaboré avec des mercenaires. Ces personnages avaient un lien très fort envers la hiérarchie et l'argent. Armés d'épées et de dagues, ils semblaient fatigués de leur voyage. Dérous comprit qu'ils avaient gardé un rythme soutenu pour passer par ici et la question était de savoir s'ils allaient rester ou s'ils allaient repartir le lendemain.

-Aubergiste, il nous faudrait cinq chambres, commença l'un d'entre eux.

@+

-= Inxi =-

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  • 3 semaines après...

Sans qu’il ait besoin de le dire, les mercenaires sortirent une bourse plutôt épaisse que l’un d’eux posa sur la table. Dérous s’approcha et ouvrit le morceau de cuir. Les pièces étaient d’argent et de cuivre mais c’était toujours une belle somme.

-Ca devrait couvrir quelques frais, relança la conversation celui qui avait payé et qui était le seul avec une moustache.

-Effectivement, dit l’aubergiste en commençant à poser les clés de leur emplacement vers le comptoir.

-Vous comptez rester longtemps ici ? Demanda Dérous d’un ton qui se voulait innocent.

-Tout dépend de ce qu’on trou… Répondit un peu vite celui qui avait deux épées.

-On a beaucoup marché et on a besoin de repos, peut-être quelques temps.

Le tavernier leur tendit les clés que le moustachu attrapa.

-Nous aurions besoin de provisions pour une trentaine de personnes ainsi que des soins pour des chevaux… Et un forgeron aussi !

-Il est tard et ils doivent sûrement dormir, je leur ferai passer le message au petit matin.

Ils hochèrent la tête et ressortirent de l’établissement sûrement pour rejoindre leur troupe. Véroc choisit ce moment pour arriver.

-Alors ? Ces mercenaires ?

-Professionnels, rétorqua Dérous. Mais ils ne sont pas là pour rien, c’est évident.

@+

-= Inxi, petit matin !!! Postez et moi j'embrayerai sur mon interrogatoire en prison =-

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La porte s'ouvrit dans un grincement à peine perceptible.Le barman tourna la tête et aperçue l'inconnue qui entrait ,vêtu d'une ample cape de velours violette, elle ôta son capuchon.Il la détailla du regard,c'était une humaine exceptionnellement belle ,jeune, les traits fins , blonde aux yeux verts , la peau pâle.Ses habits étaient luxueux mais classiques.Elle portait , outre sa cape, une chemise de soie blanche , un pantalon de velours violet ,des bottines de cuir violet et un pendentif de cristal en forme de lune luisait faiblement à son cou.A sa ceinture était accrochée une magnifique rapière a la garde d'or et une fine dague.

Elle s'adressa à l'aubergiste.

"Un verre de votre meilleur vin rouge et une chambre, la meilleure"

Il acquiesça d'un signe de tête.

Elle resta l'aubergiste lui servit un verre de vin couleur rubis.

Elle en but une petite gorgée......

Modifié par Inxi-Huinzi
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Une nouvelle venue entra dans l’auberge. Complètement vêtue de violet de la tête aux pieds, elle devait être une noble car sa rapière, arme de duelliste, et sa dague étaient faites d’or. De loin au moins, on l’aurait dit. Autant quelques étrangers n’étaient pas rares mais autant différents, cela devenait presque louche. En général, ils ressemblaient soit tous à des voyageurs par groupe de trois à quatre soit de plus grands groupes de marchands. Dérous décida de la servir puis d’aller voir Patos.

Patos parlait depuis près de trente minutes avec ceux qu’on avait arrêtés la veille dans l’auberge lors de la bagarre. Il y en avait eu une demi-douzaine moins ceux qui avaient eu le droit de dormir, soûls ou assommés, dehors dans la poussière. Ceux qui semblaient bien maîtrisés le combat avaient eu le droit de se voir octroyer une place en cellule. Pour l’instant, tous dormaient sauf deux. Le premier avait raconté une histoire abracadabrante mais Patos ne l’avait pas cru quant à ses excuses mais le militaire le connaissait bien puisque c’était un des premiers arrivés. Ce n’était pas un mauvais bougre et il avait juste été au mauvais endroit au mauvais moment.

Le second était par contre plus problématique. D’abord, il n’était pas très bavard et Patos n’avait en gros tiré que son nom : Hiroki. Dérous décida d’entrer à ce moment. Les deux se dirent bonjour d’un salut militaire très protocolaire même si l’aubergiste avait fini son service depuis quelques années. Le guerrier lâcha son interrogatoire pour le rejoindre à l’entrée. Les bagarres et leur gestion étant tellement classiques tant pour l’un que pour l’autre qu’ils n’en parlèrent même pas. Ils rentrèrent donc directement dans le vif du sujet.

-Alors les mercenaires ? Commença Dérous sans préavis.

-J’allais te demander la même chose, répondit Patos. Je les ai faits surveiller en permanence. Y en a à la périphérie qui ont établi leur camp près du bosquet au nord et les autres sont à l’auberge. Tu sais quoi ?

-Ils ont pas mal d’argent et ils semblent cinq à diriger la compagnie. Un a fait un lapsus, ils comptent rester dans le coin.

-J’ai vu ça, lui appris Patos, leur camp n’est pas celui qu’on dresse pour bientôt repartir. Une idée de ce qu’ils veulent ?

-Aucune, admit Dérous en haussant les épaules mais je ne pense pas qu’ils soient là pour se battre. On dirait qu’ils viennent en repérage.

-En repérage ?

Le tavernier n’en savait pas plus.

-Tu devrais préparer tes hommes à intervenir à tout moment, juste au cas où.

-J’y penserais, mais la milice est plutôt là pour les bagarres et les petites disputes. Ils ne sont pas entraînés.

-Laissez-moi sortir en dédommagement ! Dit une voix dans leur dos qui les fit se tourner à l’unisson.

Patos ne savait pas comment l’individu les avait entendus mais la réalité était bien là. Le militaire n’était pas très chaud pour accepter même s’ils ne comptaient pas le garder. Il avait là une occasion d’embaucher quelqu’un et il n’avait rien à perdre sinon un peu de temps. Il lui dit donc qui lui rendait tous ses biens et sa liberté contre son service tout le temps qu’il serait au village. Hiroki s’empressa d’accepter voyant une porte de sortie.

@+

-= Inxi =-

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Hiroki tomba à genoux, et s'inclina devant le vieux militaire. Celui-ci le regarda comme s'il était devenu fou.

"Relève toi mon garçon. Les coutumes des tiens n'ont pas cours ici, et tu n'as pas à t'humilier devant qui que ce soit. Tu fait partie de la garde, sache que c'est un honneur, alors montre-t'en digne"

Le jeune elfe se releva en rougissant sous les paroles de Patos, et planta son regard dans celui de l'aubergiste.

"Je suis infiniment désolé pour vôtre établissement, je vous promet de vous déd...

"Tais toi. C'est ton tour de garde, maintenant, va voir si tout se passe bien du coté des sentinelles."

"A vos ordres"

Il sortit, arrachant au passage son sabre et le reste de ses possessions des mains du jeune garde qui les lui tendait, et sortit sans un mot.

Alors qu'il quittait la pièce, il entendit Patos parler à Dérouss.

"Qu'est ce qui t'as pris de lui sortir ton discours sur l'honneur et je ne sais quoi encore ?!

"J'ai connu des gens de son peuple. Ils mettent l'honneur au dessus de tout. Avant tu avais un guerrier humilié et revanchard qui aurait tout fait pour se venger une fois sa dette payée, maintenant, tu as un soldat prêt à mourir si tu le lui demande. Tu ne perd pas au change"

"Des fois je me dis qu'on devrait échanger nos places"

Hiroki entendit un bruit de chaises raclant le sol, et les deux hommes commencèrent à parler de leur passé.

Le bushi souris. L'aubergiste était plus fin qu'il n'en avait l'air. Et il avait de fait su comment s'attacher sa loyauté.

Laissant derrière lui la sensation de s'être fait berner, le jeune elfe s'éloigna, usant de ses sens aiguisé pour guetter le moindre bruit suspect.

La journée allait être longue...

Modifié par Inxi-Huinzi
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La nuit avait été agitée pour Vladimir, les rêves trop pleins de sang et de sable.

Parviendrai-t-il un jour à oublier ce voyage pour de bon ? Est-ce qu'il le voulait vraiment après tout ?

Ruminant ses pensée il descendait l'escalier de l'auberge en bouclant son ceinturon.

Seuls quelques hommes buvait un coup ou mangeait un peu à cette heure de la matinée. Vladimir alla demander des saucisses, un oeuf et un broc de bière à l'aubergiste.

Avant qu'il ne se soit retourné il lui demanda :

"Dîtes moi, j'ai entendu des pas cette nuit, y a bien quatre hommes qui sont montés non ? Est-ce que ça veut dire que vous risquez d'avoir besoin de moi ? Parce que perdre mon temps en attendant que quelque chose arrive, c'est pas trop mon truc v'voyez ?"

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  • 2 semaines après...

L’aubergiste répondit à la question de l’intéressé.

-Pour l’instant, nous n’avons besoin de personne mais si cela venait à se passer, cela se passera vite donc restez sur vos gardes.

Ils rompirent la conversation puisque les chefs mercenaires ainsi que plusieurs gardes à la mine fatiguée, sûrement d’avoir fait le guet toute la nuit en surveillance, descendirent et quittèrent l’établissement sans un échange de paroles ni sans déjeuner. Dérous supposa qu’ils allaient le faire plutôt avec leurs hommes à leur camp. Ne voulant pas être dérangé, l’aubergiste héla sa serveuse qui, comme une fille responsable qu’elle était, avait passé la nuit seule. Dérous l’aimait bien car elle était plutôt intelligente et avait compris qu’en jouant avec les clients, elle était mieux payée et qu’en s’arrêtant avant, elle ne frustrait personne.

-Apporte de quoi manger à ce monsieur et une choppe de lait à nos frais.

L’homme hocha la tête de remerciement sans voir le manège auquel se prêtait l’ancien militaire. Celui-ci passa la main derrière son bar puis attrapa un jeu de clés supplémentaire. Il traversa la salle de façon naturelle et monta à l’étage. Certains chambres étaient encore occupées si bien qu’il fit le moins de bruit possible. Les quatre chambres qu’il leur avait fournies étaient à côté les unes des autres et il s’introduit dans la première en vitesse. Il eut la mauvaise surprise de trouver la chambre complètement vide et parfaitement ordonnée. Aucun doute que celui qui avait dormi ici avait le sens de l’ordre. En entrant dans les trois chambres suivantes, il eut la même surprise de les trouver aussi vides et bien rangées que la première.

Dérous fronça les sourcils en verrouillant toutes les portes derrière lui. Ces mercenaires étaient vraiment intrigants et il aurait aimé savoir ce qu’ils pouvaient faire dans le coin. Le tavernier retourna à sa place en se demandant si Patos aurait plus de chance que lui.

Patos récapitula le plan qu’il avait mis au point pour Derek.

-Donc tu as bien compris, hein ? Récapitula-t-il. Tu es pas bien vieux et personne pensera que tu es un espion. Donc joue autour de leur camp et rapporte-moi ce qu’ils font. Surtout ne prends pas de risque ! Allez va !

Le miliaire lui donna une tape sur la tête et le jeune homme s’élança vers l’est, comprenant qu’il aurait été trop flagrant de se diriger directement vers le campement. Patos se redressa et regarda autour de lui, son nouveau soldat traversait le carrefour en prenant son nouveau statut avec sérieux. Le soldat se demanda alors s’il avait bien fait de l’engager. Il n’avait pas vraiment confiance.

@+

-= Inxi =-

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Isaac avait besoin de se dégourdir les jambes et l’esprit.

Les évènements de la veille n’avaient pas été de tout repos, il lui fallait manger un bout et s’occuper l’esprit à autre chose. D’autant que le vieux Géo avait dit avoir besoin de lui aujourd’hui.

Il prit son manteau et sa masse d’arme qu’il attacha à sa ceinture, puis, sans un bruit, il ferma la porte de sa chambre avant de descendre voir le patron de l’auberge.

Sa sœur, ou du moins, ce qu’il en restait, dormait encore, et il demanda à Dérous de jeter un œil sur ses faits et gestes si elle venait à se réveiller. Il lui laissa la clé de la chambre avant d’aller s’installer à une table près de la fenêtre qui donnait sur la rue principale et commanda, à la jeune serveuse, un verre de lait de chèvre et quelques œufs brouillés.

L’aubergiste lui avait parlé d’un petit boulot de ferronnerie pour des voyageurs de passages, mais il fallait d’abord en parler à Geoffroy, il comptait sur Isaac pour l’aider.

Perdu dans ses pensées, entre son verre de lait et son assiette d’œufs, le maréchal ferrant se dit qu’après maintes années de fuite et de voyages, il avait enfin trouvé un lieu où il se plaisait. Le travail y été abondant, les gens accueillant et il avait probablement retrouvé sa petite sœur.

Il était temps de rejoindre la forge. Isaac se leva, et se dirigeait vers le comptoir lorsqu’un groupe d’hommes descendit les escaliers. Pas un mot, pas un regard, ils n’étaient pas très causant, et à leur allure, Isaac vis qu’il s’agissait de guerrier.

- Dis-moi Dérous, peux-tu dire à ma sœur que je suis chez le vieux Géo si elle a besoin de moi.

- Je la préviendrai grand gaillard. Répondit l'aubergiste. Au fait, il s’agit là des voyageurs dont je t’ai parlé, ils ont quelques bricoles à vérifier sur leurs montures.

- Je vois avec Geoffroy, ce pour quoi il m’a fait me lever aux aurores et je repasserai te dire quand est ce que je suis libre. Par contre, ils n’ont vraiment pas l’air courtois.

As-tu une idée de ce qu’ils font ici ?

L'aubergiste baissa d'un ton, comme s'il voulait cacher quelque chose et reprit :

- Pour le moment je ne peux rien avancer, mais si jamais le besoin s’en fait ressentir, je saurai où te trouver. Va maintenant, ne fais pas attendre Geoffroy, il est passé déjeuner ce matin, il t’attend.

- Merci Dérous. A ce soir.

Isaac quitta l’auberge et s’avança vers la forge, la journée allait être longue.

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Akuruz avait été abasourdie par la révélation elle s'était endormie et comptait du moins le rester mais ses pouvoirs surpanaturels étaient encore en elle et grace à cela elle avait entendue son frère partir ou elle ne le savait pas.

Dès qu'il fut partit elle se leva ouvrit les fenêtres et huma l'air comme un animal, elle sentit un vent froid presque invisible et pourtant elle le sentait, mais les feuilles des abres ne bougeaient pas, elle eu un moment de frayeur puis une main se posa sur son épaule elle se retourna et comme elle le devinait son maitre était là visiblement il n'était pas content de sa fuite du chateau et armé comme il était Akuruz devinait ce qu'il venait faire ici.

-Juste avant que je ne vous tue est ce vous qui avez engager les mercenaires?

Un rire diabolique pour toute reponse, akuruz devinait que non, le vampire bondit vers elle une lame dans ses deux mains, Akuruz se contenta d'esquiver elle savait ce qu'elle faisait enfin mieux valait pour elle, le vampire se retourna et invoqua de sombres maléfices pour soumettre Akuruz une nouvelle fois, le seul problème c'est que Akuruz malgré son jeune age avait passé les dix années après sa vampirification à étudié et apprendre des sorts de soumission.

-Razjikakina!

Une lame d'ombres transperca le vieux débris de parts en parts, ce dernier s'éffondra et tenta de lutter, il n'allait pas mourir car il était quasi invincible mais il allait tout de même resté longtemps cloitré au lit derrière ses murs.

Elle sortit le laissant libre de la poursuivre, elle descendit dans l'auberge esquiva derous et ne daigna pas regarder les mercenaires et respira l'air encore une fois mais cette fois elle était libre et pour la première fois depuis longtemps elle ria un long rire aigue et pourtant les passants ne la regardèrent pas....Elle ria pendant cinq bonne minutes puis retourna à l'intérieur commanda un verre de lait et attendit la suite.

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Isaac arriva devant l’entrée de la forge, mais étrangement, celle-ci était vide, aucune trace du vieux Géo.

Ce dernier lui avait pourtant donné rendez vous tôt ce matin, et Dérous l’avait croisé à son auberge le matin même. Où pouvait t-il se cacher ? Lui était-il arrivé quelque chose ?

Le robuste maréchal ferrant se mis en quête d’indice avant d’alerter l’aubergiste pour rien. Il se pouvait qu’il soit retenu ailleurs, il était plus logique d’éviter de penser au pire, le village n’était pas à sa connaissance en danger. Isaac tourna autour de l’édifice fouinant çà et là. Soudain des traces sur le sol attirèrent son attention.

En se penchant, il découvrit plusieurs empreintes encore fraîche, des bottes de cavaliers à en juger par leur aspect. Mais où Geoffroy était-il allé sans prévenir personne ? La situation était trop louche pour ne pas en parler.

Isaac retourna à l’auberge, Dérous, lui, saurait quoi faire, puis il pourrait avertir les autorités locales.

Arrivé devant la taverne, il aperçu la fenêtre de sa chambre grande ouverte. Cette journée commençait mal se dit-il, tout va de mal en pi. Espérant qu’il ne soit rien arrivé à sa jeune sœur, Isaac entra dans l’auberge et se dirigea directement vers le comptoir pour parler au propriétaire de l’établissement.

- Excusez moi, j’ai plusieurs problèmes … dit-il a son interlocuteur.

La mine étonnée et le regard hagard, Dérous enchaîna :

- Que ce passe t-il mon grand ? Geoffroy n’a pas voulu de ton aide ? j’avais effectivement oublié de te prévenir de son tempérament impulsif.

- Rien de cela Monsieur, lui répondit Issac, le vieux Géo n’est pas à la forge, il s’emblerait que des cavaliers soient passés le voir se matin. Puis en revenant j’ai vu la fenêtre de ma chambre ouverte, avez-vous vu ma sœur descendre ?

Etonné et dubitatif, le propriétaire de l’auberge enchaîna :

- Attend ! Attend ! ca fait beaucoup de problème à la fois. D’une chose l’autre, je n’ai point vu ta sœur ce matin, va vérifier si elle est encore là haut. Pour Geoffroy, je pense que tu te fais du souci pour rien mon ami. Mais je vais quand même en toucher deux mots au chef de la milice quand il arrivera, il doit passer me voir dans la journée.

- Je ne veux pas vous effrayer, ajouta Isaac, sur un ton plutôt agressif qu’à son habitude, mais je pense qu’il est en danger.

- Calme toi, j’ai compris, va t’occuper de ta sœur et je m’occupe de Geoffroy, quand tu redescendra, nous aviserons.

Sans un mot, Isaac se dirigea vers les escaliers, qui menaient au premier étage. Sa première journée en tant que travailleur honnête ne semblait pas bien commencer.

SKIL,

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Cassie se réveilla, avisant les faibles rayons rosés du soleil qui filtrait à travers les fenêtres de sa chambre, elle en déduisit qu'il était encore tôt dans la matinée. Ce serait une bonne journée, le sol en terre de la rue était encore humide de rosée mais commençait déjà à sécher. Une journée idéale pour travailler. Elle enfila rapidement ses vêtements , vérifia le tranchant de sa rapière et du couteau qu'elle portait à la ceinture.

Elle sortit , descendit les escaliers, elle arriva dans la salle commune et remarqua un individu qui parlait à voix basse avec l'aubergiste mais leur conversation était finie. L'individu s'éloigna et monta les escaliers. Elle avait tout de même entendu quelques bribes de leur conversation. Qu' y avait il de spécial à la forge aujourd'hui?

Elle décida d'aller voir là bas dès que possible.

Elle apostropha l'aubergiste:

"Je ne rentrerai tard ce soir , ne me gardez pas de diner, je mangerai dehors."

Sur ce, elle sortit, sa longue cape violette bruissant derrière elle, en claquant la lourde porte de chêne.

Elle se retrouva dans la rue.Elle se dirigea vers une des artères centrales de la cité. La forge n'était pas très loin de l'auberge. Elle était vide mais rien d'anormal ne semblait s'être produit. Soudain, un éclat doré attira son regard, un petit médaillon d'or gravé des lettres JW gisait dans la poussière. Elle le ramassa et le fourra dans sa bourse. Elle avait déjà vu ce médaillon mais où?

Elle retourna dans la grande avenue par laquelle elle était venue.Se dirigeant dans l'autre sens, un groupe de marchands discutait sur les prix auxquels vendre leurs marchandises. Ils ne prêtaient aucune attention à la jeune personne qui au passage subtilisa la bourse du plus proche d'entre eux.

Il faut bien vivre se dit-elle en découvrant les pièces d'or qu'elle contenait.J'en ai de toute manière plus besoin qu'eux. Elle sourit en découvrant le rubis auparavant caché par les couronnes. Bon investissement ce matin!

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Hiroki tournait en rond depuis des heures. Il avait commencé son tour de garde par un tour du vilage, et en avait fait le tour en moins d'une heure. Il s'ennuyait ferme. Rien ne se passait, cette colonie était d'un calme plat.

Il arrivait au marché, désabusé, quand il remarqua du mouvement.

Un groupe de marchand hurlait à qui mieux mieux, avec des cris plus proche du goret que de l'être humain.

Hiroki alla jusqu'au marchand le plus proche.

"Que se passe-t-il ici ?

"Mêlez vous de vos affaires vous, l'elfe ! On ne vous a pas sonné."

Hiroki posa la main sur la garde de son sabre, prêt à trancher la tête de cet impudent.

Il se calma. Il n'allait quand même pas retourner dans ces geôles puantes !

"Je suis de la garde, monsieur, dit il avec un mépris affiché, veuillez m'indiquer ce qui se passe ici.

"Ah. Bien, un voleur vient de passer et de nous subtiliser une bourse contenant une vrai fortune. C'est un catastrophe !

"Par où est il allé ?

"Mais qu'est ce que j'en sais ?! On n'a rien vu venir !"

Hiroki soupira. Autant chercher une aiguille dans une meule de foin.

"Tant pis, on vous tiendra informer"

Alors qu'il s'éloignait, il sentit une petite main s'aggriper à sa manche.

"M'sieur, m'sieur, je l'ai vu, elle est partie par là

Hiroki regarda le petit garçon avec surprise.

"Qui ça ?

"Ben la voleuse, tiens ! Elle a une cape violette, et une rapière au coté. Vous pouvez pas la louper."

Hiroki soupira. Encore un combat facile en perspective. Un voleur qui porte un habit aussi voyant, on aura tout vu !

"Merci petite.

Hiroki fonça vers un le batîment le plus proche, se hissa en quelque secondes jusqu'au toit, et continua à courir.

Il ne tarda pas à apercevoir l'habit violet vif de sa cible.

Il accéléra, et finit par la rattraper (enfin à un étage près)

"Eh, vous !"

Entendant son cri, la voleuse se retourna, et lui envoya sans sommation deux dague de lancer.

Hiroki para la première, et attrapa la seconde de justesse de sa main gauche.

Il dégaina, et reprit sa course, poursuivant la voleuse qui essayait de lui échapper.

Enfin un peu d'action !

Nejhi, à toi de suivre :lol:

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Patos regardait son nouveau protégé courir à travers le marché en souriant. Finalement, il pouvait être d'une certaine utilité. Patos se demandait quand même après quoi il pouvait bien courir. Rapidement et par déduction, il conclut à un vol. Sans plus s'alarmer, il fut dérangé dans ses réflexions par son jeune apprenti qui revenait, heureusement, sain et sauf. Patos ne pouvait pas nier qu'il s'était fait du souci. Les mercenaires n'étaient jamais des gens avec qui rigoler et s'ils apprenaient que Patos s'intéressait à eux, qui savait comment ils allaient réagir ? Il écouta alors soigneusement le rapport que le jeune homme livra assez excité.

-Alors je suis allé faire semblant de chasser, dit le jeune homme donc je suis passé pas loin d'eux et ils m'ont regardé puis se sont vite désintéressés ! Alors là, j'ai suivi la piste des bois, celle qui mène vers les collines et là j'observais des oiseaux quand j'ai une idée...

Patos se perdit dans le récit des aventures de Derek qui était loin d'être celui d'un professionnel tant celui-ci donnait de détails. Comme c'était sa première fois, le militaire décida de ne rien dire.

-Je suis alors allé en haut de l'éperon rocheux et de là j'avais une bonne vue sur leur campement. J'ai pris alors l'objet qui agrandit que j'ai eu l'année dernière et même si c'est flou, j'ai pu voir de plus près et il y avait une grande carte d'étaler sur une table entre les tentes. Au début je savais pas ce que c'était mais après, j'ai vu que c'était une carte de la région mais sans le village.

Patos commença un raisonnement mais le petit avait eu plus de temps pour y penser et il lui dit la conclusion la plus évidente :

-Je crois qu'il cherche quelque chose qu'ils ont dû laisser par là !

C'était cohérent et sans plus de preuves, il allait garder pour l'instant celle-là.

-Ne dis surtout rien à personne, lui ordonna gravement le soldat en le menaçant plus qu'il ne l'aurait voulu.

Le jeune homme hocha la tête plusieurs fois et perdit toute trace d'excitation.

-Si quelqu'un l'apprend et le répète, ta vie pourrait être menacée alors faisons comme si de rien n'était. Allez, cours à la tour maintenant.

Sans même poser de questions, il se mit à courir là-bas la tête pleine d'imagination quant à la venue des mercenaires.

@+

-= Inxi =-

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Nooon ! Inxi, je t'avais soudoyé pour me taper tous les hauts de page :wink: ! Traîîître !!

Comme simley, à la fin, interpréter avec ça : :):wink: ! :P Rassurez-vous, il va pas clamser, pas tout de suite ^^

J’avais froid. Mon ignoble balafre était, comme l’eau d’un lac en hiver, gelée. Je tremblais.

Je regardais la fenêtre face à moi : le soleil frappait pourtant. Je connaissais cela. Je l’avais vécu et pas qu’une seule fois. L’appel effrayant et attrayant de la mort. Son râle tendre et doucereux. L’on avait froid, et elle offrait la chaleur, le repos.

Quelqu'un avait écrit une fois : « Le néant a des lits et des ombrages frais. » J’étais d’accord avec ce poète-là. Quelle plaie. Périr. La fièvre qui était mienne me clouait à mon oreiller, sous mes draps. Le mal qui s’emparait de mon corps entier, comme l’extase, me faisait souffrir, me prenait aux entrailles, m’écorchant vif, me laissant nu dans une immensité glaciale, dont l’on ne pouvait réchapper sans aide. Et de l’aide, je ne pouvais en espérer. La joie et le désespoir m’envahissait, mes poumons m’arrachaient de petits cris à chaque respiration nouvelle et un goût âpre et amer souillait ma langue. Mes yeux ne voulaient plus s’ouvrir, me laissant sans arrêt dans la pénombre, éteignant le peu de lumière que je filtrais en essayant de les garder ouverts. La fièvre qui était mienne était mortelle, le mal qui était mien me faisait cracher mon propre sang et l’oreiller autrefois immaculé s’en trouvait recouvert. Combien de temps avais-je dormi ? Dans combien de temps mourrais-je ? Et comment, surtout cela : comment ?

Cela faisait longtemps que ma santé était déclinante, que mon cœur pouvait en une fraction de seconde s’arrêter et se relancer subitement. Au fil des années, les balafres s’étaient multipliées, et les coups semblaient redoubler d’ardeur pour essayer de me faire décrocher de cette drogue dure qu’était cette vie insipide. Toute la magie du monde ne pouvait rien contre cette pléiade de blessures, plus profondes que les entrailles du monde.

Ces crises survenaient de plus en plus souvent ; dire que j’avais tout d’abord compté les années, puis les mois et maintenant les semaines. A quand les jours ? A quand la fin ?

Que n’aurais-je pas donné pour croire en un quelconque dieu et le vénérer, le prier pour rejoindre son paradis, pour abandonner la souffrance et la concupiscence. Il fallait bouger, penser, s’accrocher, se mouvoir, respirer. Mon souffle était froid, mon cœur battait lentement, mes membres gelés. Fichue magie, si je ne t’avais jamais rencontrée, je n’en serais pas là. Fichu destin, si j’étais mort-né, je ne serais déjà plus là.

Au bout d’un instant j’arrivai à me retourner et à essayer d’attraper la sacoche sur la table de chevet. Je frôlai la bandoulière et m’y agrippai. Je tirai, les engelures sur ma peau exacerbant la douleur et rendant la tâche plus dure. Ma main ne répondit pas et la petite besace tomba. Qu’avais-je fait pour mériter cela ?

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Isaac montait les marches qui le menaient aux chambres. Les voix de plusieurs personnes l’accompagnaient dans son ascension, et s’estompèrent au fur et à mesure qu’il approchait du pallier.

Arrivait devant la porte de sa chambre, le maréchal ferrant su que quelque chose ne tournait pas rond. Un frisson lui parcourut l’échine, redressant les cheveux de la base de son crâne dans une parfaite harmonie.

Il attrapa sa masse d’arme et se prépara à ouvrir la porte.

« N’entre pas ! » lui siffla une voix qui semblait provenir de l’au-delà.

Sans prendre compte de l’avertissement qui venait de lui être donné, Isaac bondit à l’intérieur de la pièce, arme au poing.

Ce qu’il vit en entrant dans la chambre le pétrifia d’effroi, tous ses moyens venaient d’être balayés comme une feuille d’automne emportée par le vent. Un homme, tentait de se défaire du sabre qui lui transpercé l’abdomen. Il avait une mine fantomatique, un teint de peau aussi pâle qu’un linge de lin et ses habits s’emblaient avoir vécu des décennies.

Seulement le vampire ne bougea pas.

Il parut entravé par la lame qui le transpercée. Isaac tenta de s’approcher mais la créature s’agita de plus belle, lançant de grand coup de griffes, elle essaya de nouveau de se sortir du piège qui lui avait été tendu.

Dans un élan de courage, Isaac balbutiât quelques mots :

- Qui êtes vous ? et qu’est il advenu de ma sœur ? ou est-elle ?

- Pauvre mortel ! répliqua le vampire, tu ne peux plus rien pour elle, elle m’appartient, jamais je ne la laisserai partir !

- De quoi parlez-vous ? que lui avait vous fait ?

Isaac était vert de rage, les larmes lui montaient aux yeux et la seule idée qui lui passa par la tête fut d’achever ce monstre ignoble.

- Elle fait partit des notre maintenant, repris la créature, tu ne pourras pas la protéger éternellement !

- Je ne vous laisserez jamais faire monstre ! Tu vas mourir !

Soudain un immense flash envahie la pièce, et au moment où Isaac allait porter le coup de grâce, le vampire s’échappa de sa prison de métal.

La lueur qui émana à cet instant aveugla le maréchal ferrant qui fut contraint de se couvrir les yeux pour ne pas être aveuglé. Un coup puissant l’atteignit à la tête, puis plus rien.

Quand Isaac reprit ses esprits, il était allongé sur le sol, sur lequel quelques gouttes de sang se baladaient çà et là. Dans un ultime effort il tenta de se redresser mais le choc avait été violent et sa vision devint floue puis sa tête lui tourna et avant de s’évanouir à nouveau il aperçu Dérous et sa propre sœur entrer dans la chambre…

Skil,

Modifié par Inxi-Huinzi
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Cassie s'éloignait tranquillement du lieu de son forfait quand elle s'aperçut que quelqu'un la suivait; l'inconnu avait une démarche rapide et gracieuse. Elle tourna dans une rue adjacente et se mit à courir. Derrière elle retentit:

" Eh vous arrêtez-vous !"

L'inconnu sur ses talons, elle courait à perdre haleine.Elle entendit le bruit d'une lame que l'on sort de son fourreau, jetant un coup d'œil en arrière, elle aperçut son poursuivant. Elle accéléra, sur le bâtiment à sa droite, une échelle était accroché au mur.

D'un mouvement fluide, elle se saisit du premier barreau et commença à monter. Le temps qu'elle monte sur le toit,l'inconnu, un elfe! l'avait rejointe et commençait à grimper. Tant pis pour lui, elle sorti les deux dagues qui se trouvaient cachées dans ses bottes et les lui lança. Raté!Mais entre temps, elle s'était esquivé.

Elle rentra dans la première boutique, un orfèvre, sur un meuble, impeccablement ciré, reluisait deux poignards aux lames d'argent, l'un serti d'aigues marines bleues pâles l'autre d'améthystes mauves. Elles soupesa les deux lames. Parfaites!

Elle demanda au bijoutier, trop occupé à observer des pierres précieuses que venait de sortir de son sac un négociant pour l'avoir remarqué, combien coutaient les deux armes.

Celui-ci lui annonça un prix de 20 couronnes d'or. Elle lança les pièces d'or attendues sur le comptoir.

"Je prends"

J'essayerai de ne pas les perde celles-la pensa-t-elle.

Elle vaqua sans occupations dans la ville pendant toute la journée , s'arrêtant parfois pour jeter un coup d'œil à une échoppe.

La nuit commençait à tomber sur la ville. La lune , était bien visible dans le ciel dégagé, elle monta sur le rempart, respira une grande bouffée d'air frais, contemplant la voute céleste.

Alors qu'appuyé sur un des créneaux du rempart, déjà ses yeux se perdaient dans le vague, elle entendit un bruit de pas derrière elle.

Elle se retourna brusquement, sa rapière glissant hors de son fourreau avec un chuintement aigu et percutant la lame adverse dans un cliquetis métallique. Encore lui! que faisait-il là?

"Je vous arrête" déclara-t-il d'une voix atone.

Elle feinta et rapidement porta un coup à l'abdomen de l'assaillant. Dans une gerbe d'étincelles , les deux lames se rencontrèrent de nouveau. Le duel se poursuivit ainsi, ils rivalisaient tout deux d'ingéniosité et de techniques, bottes, feintes et contres se succédaient dans un enchaînement parfait. Leurs lames, fendant l'air sous le ciel nocturne, renvoyaient des éclairs qui illuminaient le combat.

Lorsque soudain , un coup plus violent que les autre lui fit lâcher son arme. Le sabre passa à quelques centimètres de l'endroit où se tenait son cou quelques secondes auparavant et lui érafla la joue, faisant tomber sur ses épaules sa capuche, libérant une cascade de cheveux blonds qui sous la pâle lueur de la Lune étincelaient tels des fils d'or. Deux gouttes de sang perlaient de la fine estafilade, scintillant comme autant de rubis.

Elle s'immobilisa, les yeux lançant des éclairs et toisant son adversaire qui la menaçait de la pointe de son sabre...

To be continued

A toi Hiroki!

N.

Modifié par nejih
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Dérous entendit du grabuge à l’étage. Il n’y avait presque personne à l’étage et il ne pensait pas avoir trop de problème. Ceci dit, il attrapa quand même sa matraque : il n’allait pas laisser des gens saccager son établissement. Dérous appela Véroc pour tenir la boutique même s’il n’y avait que quelques personnes attablées. En passant, il ordonna à sa serveuse de rester là car celle-ci vit qu’il y avait du grabuge. L’ancien militaire était calme et s’arrêta dans le couloir aux portes fermées pour localiser d’où était venu le bruit. Il n’entendit que le silence puis un bruit sourd, un peu étouffé sur la droite.

Dérous alla jusqu’à la porte et tendit l’oreille. Il n’y avait plus aucun son. Il se décida à toquer une fois et attendit un moment. La petite file qui harcelai l'homme au sol émergea dans l’escalier et ouvrit la bouche en grand pour parler. Dérous la fit taire d’un regard sans pouvoir la renvoyer sans attirer l’attention. Personne ne répondit et il ouvrit la porte pour trouver Isaac, son semi-employé évanoui. Se mettant à genou, il chercha le pouls de l’homme qu’il trouva rapidement.

-Il est seulement inconscient.

La sœur sembla rassurée et Dérous fouilla la pièce. Il y avait quelques traces de sang mais aucune trace d’un agresseur. Tout était bien fermé, personne ne se cachait et il n’avait croisé pas âme qui vive.

-Reste avec lui, je vais chercher l’apothicaire.

Dérous pensa aussi aller chercher Patos mais il n’avait pas grand-chose à raconter. On allait lui lancer que ce n’était qu’un simple évanouissement et le tavernier y croirait aussi volontiers si ce n’était les traces de sang et le vacarme. Ils auraient la vérité au réveil d’Isaac et ils seraient vite fixés. Dérous ne perdit pas de temps et traversa l’auberge de part en part. Véroc voulut lui parler mais le militaire à la retraite lui fit signe de la main qu’il revenait rapidement.

Traversant le carrefour qui était véritablement le point de vie de ce village autour duquel tout avait été bâti. L’apothicaire était un vieux bonhomme qui tirait sur la fin de sa vie mais que tout le monde appréciait pour ce qu’il était : quelqu’un de simple. Dérous ne perdit pas de temps et lui expliqua la situation. Accompagné du petit homme et de sa sacoche pleine de décoctions, ils rejoignirent l’auberge en quelques minutes. Véroc le héla du nouveau et, fronçant les sourcils, Dérous préféra l’écouter.

-Allez-y sans moi, fit Dérous à l’apothicaire, c’est la deuxième porte à droite en haut.

L’homme hocha la tête et partit en faisant grincer l’escalier… Ou alors étaient-ce ses os ?

-Qu’y a-t-il ?

-On a repéré les hommes des mercenaires autour de l ‘auberge. Ils semblaient faire des mesures et à plusieurs reprises, ils ont désigné l’auberge.

Dérous resta songeur.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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