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Ulthuan et les Hauts elfes (fluff perso et approfondis)


Ser Eddard

Messages recommandés

C'était juste pour bien préciser pour le lecteur de passage (c'était pas hyper clair dans ton texte, même si tu n'as jamais prétendu le contraire), qu'il s'agissait d'un travail semblable à celui de Ser Eddar : à savoir une extrapolation de l'officiel pour en fournir un plus complet, le tout pour s'amuser et prendre plaisir à inventer.

les bouquins de la blacklibrary

C'est aussi du fluff perso publié, parfois moins bon que celui qu'on peut trouver sur le net, et dans un style rarement à retenir.

Ca correspond exactement à ce que je viens de dire. Ton résumé est exact mais figé made in GW. Nagarythe est sans doute un royaume comme les autres, pourtant l'OP ne se contente pas de dire que " Tiranoc ressemble aux autres royaumes ", il décrit les spécificités, le climat, la typographie etc... Tu vois ce que je veux dire?

Je dis pas le contraire hein :shifty: Juste que quand on invente son fluff, faut pas oublier l'officiel et ne pas se prétendre comme La Vérité (mais encore une fois, je n'accuse personne ici ou sur UvsN de le faire).

Juste que pour l'essentiel est bien de faire le point sur ce qu'on sait pour ensuite se faire plaisir.

Trouve le sujet sur les HE en guerre pas loin pour voir que je peux extrapoler :lol:

Exemple avec Cothique, on sait :

- des (grosses) armées de lancier/acher sont venues de cothiques plusieurs fois

- pas de villes sur la carte

- plein de forêt

- beaucoup de marins faisant mumuse avec les monstres le dimanche

Après, tu pars en fonction de ce dont tu as envie :

- Population faible et disséminée, principalement dans des petits ports ?

- Multitude de sous-royaumes en conflit ?

- Une grande ville qui n'a jamais réussi à prendre de l'ampleur, face à Tor Yvresse, maintenant supplantée par Lothern, au sud et les ports Naggaryth/Tor Anroc au nord ?

- des grands marins, ou de simples caboteurs ?

- les éternels seconds qui restent dans l'ombre, car n'ayant pas un point d'éclat pour briller au yeux du monde ?

Mais il y a des trucs que tu peux pas trop balancer :

- une ville immense et capitale pour Ulthuan, ça passe pas, car pas sur la carte

- les plus grands explorateurs, ça passe pas, c'est Tiranoc qui a eu ce rôle pendant l'expansion elfe

- des elfes du désert

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La fin de Saphery

Culture et société :

La société de Spahery est millénaire et n’a pas beaucoup évoluée depuis le règne de Bel Khoradris et l’édification de la Tour de Hoeth. Elle est marquée par deux aspects principaux : l’influence des maîtres du savoir et l’omniprésence de la magie. Saphery est dirigé comme tous les autres royaumes par un prince. Celui-ci est à la tête des autres princes des principales maisonnées du royaume. Elanaer est un prince sorcier dans la plus pure tradition des maisons princières du royaume. Il s’agit à la fois d’un puissant archimage, mais également d’un sage connu pour sa clairvoyance et son sens de la justice. Les plus grands nobles du royaume constituent un conseil autour du prince de Melabael, capitale ancestrale de Saphery. Le conseil est également composé d’un représentant de l’ordre des maîtres du savoir, d’un grand prêtre de Hoeth et de représentants des guildes marchandes de Saphery, dont les activités se concentrent principalement autour des ports. Ce sont ces guildes marchandes qui approvisionnent Spahery d’une grande partie de ce que le royaume ne peut produire et ont donc une grande influence.

En théorie, le prince a tous les pouvoirs d’un monarque. Mais dans les faits, il est plus ou moins soumis à l’avis de son conseil, et notamment du représentant de la Tour Blanche. Le Haut maître du savoir est donc un personnage très influent à Saphery, et d’ailleurs dans le reste d’Ulthuan. De la même manière, le prince est le commandant des armées de Saphery, mais ne saurait se passer de l’avis de la Tour dans le commandement de l’ost. Celui-ci est d’ailleurs toujours accompagné de mages de batailles de l’ordre des maîtres du savoir, la plupart du temps escortés par un ou plusieurs contingents de maîtres des épées. Ces deux composantes ont depuis la construction de la Tour, fait la réputation des armées de Saphery. Le prince étant la plupart du temps lui-même un membre de l’ordre des maîtres du savoir, ceci n’a que rarement posé problème. Elanaer a hérité d’une situation particulière, puisque son frère, le précédent prince de Saphery, était Bel Hator, le précédent roi phénix. Ainsi, la maison d’Elanaer est passé d’un position de suprématie totale à une situation délicate dans les rapports de force entre Saphery, la Tour Blanche et Eataine.

Car en effet, depuis le règne de Bel Hator, et même dans une moindre mesure auparavant, il existe une forte rivalité entre Saphery et Eataine. La Tour Blanche de Hoeth attire des foules d’elfes en quête de savoir et de sagesse. L’affluence de cette population demande énormément de ressources que Saphery a du mal à fournir. En effet, le mode de vie des habitants et le caractère « spécial » de l’aristocratie ne sont pas vraiment enclins à fournir une productivité suffisante pour satisfaire les besoins de la Tour. Ainsi, le royaume et la Tour sont obligés de faire venir ces ressources d’ailleurs. Et c’est bien sûr Eataine et les princes marchands de Lothern qui remplissent ce rôle.

Les ambitions de certains de ces princes marchands sont telles qu’ils n’hésitent pas à s’immiscer dans la politique intérieure de Saphery. Certains murmurent que les guildes marchandes qui ont un représentant au conseil de Saphery sont en fait sous l’influence de Lothern. Les sapheryens méprisent le travail et l’enrichissement par le commerce et nourrissent une profonde aversion pour ces princes marchands. L’élection de Finubar après la mort de Bel Hator, malgré le fait que ce dernier avait désigné le prince d’Eataine comme son successeur, a provoqué un véritable scandale à Saphery. Depuis, les relations entre les deux royaumes se sont quelques peu amélioré sous l’arbitrage du haut maître du savoir Teclis, énormément respecté pour ses talents autant que pour son ascendance. Les maîtres des épées ont ainsi été chargés de veiller à ce que les querelles entre Saphery et Eataine ne dégénèrent pas en véritable conflit.

Les maîtres des épées sont des guerriers philosophes appartenant à un ordre sacré fondé sous le règne de Bel Khoradris, en même temps que la Tour Blanche de Hoeth. Il sont respectés et craints dans tout Ulthuan. Respectés car il s’agit de combattants aux talents phénoménaux, à tel point qu’ils semblent surnaturels, et parce qu’ils s’agit de sages qui ont dédié leur vie à la recherche de l’illumination et de la perfection. Craints car depuis le règne de Bel Khoradris, ils servent d’agents de confiance pour le Roi Phénix, et n’hésitent pas à employer tous les moyens à leur disposition lorsque le trône du phénix et Ulthuan sont en danger.

Certains circulent ainsi continuellement en Ulthuan et sont les yeux et les oreilles des maîtres du savoir et du roi phénix. D’autres constituent des petits groupes de gardiens, qui surveillent et protègent des lieux importants pour les hauts elfes, que ce soit à Ulthuan, mais aussi en quelques endroits secrets à travers le monde. Enfin, ils viennent souvent prêter main forte aux armées elfiques lorsque celles-ci partent en guerre. Leurs prouesses sur le champ de bataille sont alors dignes de légendes.

L’ordre des maîtres des épées est très fermé et secret. Ses membres sont des êtres taciturnes et laconiques, pouvant paraître froids et austères, ayant fait vœu d’ascétisme, excepté pour leurs armes et armures. En réalité, leur quête perpétuelle de sagesse et de perfection confine à la compulsion et ils se dédient corps et âme à celle-ci. Ils passent des jours et des jours à méditer et à s’entraîner. Certains, par leurs techniques perfectionnées durant des siècles, parviennent même à modifier légèrement les vents de magie pour améliorer encore leurs prouesses martiales. Ils utilisent le Bran Wa Shin afin de « nettoyer » leur esprit de tout ce qui pourrait les ralentir dans leur ascension vers l’Arn-vir, l’Illumination, l’état d’harmonie et de paix intérieur, de totale maîtrise de soit que cherchent à atteindre tous les maîtres des épées.

Ainsi, ils ne sont pas seulement des guerriers, ce sont également des philosophes et des érudits. Ils passent également beaucoup de temps à étudier, parfois à écrire eux-mêmes des traités sur la sagesse, la manière de contrôler les pulsions enfouies au plus profond de chaque elfe…etc. Les seuls moments où ils parlent beaucoup sont lors de leurs longs débats philosophiques lors des conclaves de l’ordre, qui se déroulent la plupart du temps dans la Tour Blanche de Hoeth.

Tout elfe peut être candidat pour intégrer l’ordre. Pour cela, il faut qu’il parvienne jusqu’à la tour, ce qui prouve la pureté de ses intentions. Ensuite, il subit de nombreux tests et examens. Si il est choisi lors de ces épreuves, il devient novice. Il commence par prêter serment d’ascétisme et de renie tout statut et toute vie en dehors de l’ordre. Ensuite, il est chargé de l’entretien du temple des maîtres des épées, ainsi que de nombreuses tâches ingrates, afin d’apprendre l’humilité et le contrôle de soit, afin d’apprendre à réprimer sa colère ou la frustration qui pourrait résulter de l’exercice de ces tâches, surtout pour un elfe ayant une aversion naturelle pour toute activité peu épanouissante. Il commence également à étudier les textes qui sont à la base de la règle de l’ordre et à s’entraîner aux armes.

Au bout de plusieurs décennies d’entraînement, le novice peut enfin devenir un Porte lame, qui est le premier échelon dans la hiérarchie de l’ordre. Avec le temps, parfois au bout de plusieurs siècles, il devient maître des épées. Les Grandes Lames sont des guerriers aux talents incroyables, ayant souvent des siècles et des siècles d’expérience. Ceux sont eux qui dirigent les entraînements des jeunes novices et qui mènent leurs frères maîtres des épées au combat. Un lien de fraternité très fort existe entre les membres de l’ordre. A sa tête se trouvent les Maîtres lames, des elfes souvent âgés et capables de prouesses semblant surnaturelles. Ce sont des êtres étranges, mystérieux et quelques peu introvertis en dehors de l’ordre. Ils sont au nombre de dix et leur conseil est l’instance supérieure de l’ordre. Ils n’en répondent qu’au Haut maître du savoir et au Roi phénix. Ce sont eux qui décident de l’intronisation d’un nouveau membre dans l’ordre.

Les enseignements des maîtres des épées sont les plus aboutis et les plus extrêmes des techniques que les elfes ont inventés pour maîtriser leur esprit. Beaucoup des membres de l’ordre sont des elfes ayant fuis une vie oppressante, comme des nobles s’étant laissé emporté par les jeu de cours et leur passion pour l’intrigue et le complot qui les ont parfois menés au bord de la trahison. D’autres sont des survivants, leur vie ayant été bouleversée par un évènement tragique. Il s’agit là de situations à risque pour les elfes dont les émotions exacerbées peuvent les entraîner sans qu’ils s’en redent compte sur des chemins bien sombres. Les maîtres des épées, pour ceux qui réagissent suffisamment tôt, sont un refuge qui leur permet de retrouver l’harmonie et la sérénité. Ainsi, chaque membre a un passé différent et il existe beaucoup de méthodes différentes pour atteindre l’Arn-vir.

Il existe dix loges dans l’ordre, chacune dirigée par un maître lame. Chacune possède ses propres techniques, enseignements et symboles, ainsi qu’un quartier dans le temple des maîtres des épées de la Tour de Hoeth. Chacune a une mission qui lui est propre. Par exemple, les lames de lumière servent de police secrète et d’agents de renseignement aux maîtres du savoir et au roi phénix, tandis que les porteurs d’acier sont des guerriers qui trouvent l’harmonie dans le maniement des armes, et font merveille sur un champ de bataille. Tous sont cependant plus ou moins versés dans chacun des enseignements des maîtres des épées, les « double-dits de Hoeth », nommés ainsi selon le principe de dualité qui régit toute la culture et la pensée des Hauts elfes. Ainsi, pour chaque enseignement, un autre vient le contrebalancer et apporte l’équilibre. Seul l’esprit des elfes, extrêmement complexe, permet d’appréhender la manière de suivre cette voie. Il s’agit également des textes les plus sacrés du culte du dieu de la sagesse.

Organisé selon les mêmes principes, mais avec des objectifs très différents, l’ordre des maîtres du savoir est l’organisation la plus influente et la plus importante de Saphery, et même peut-être d’Ulthuan. Ses membres se consacrent pleinement à l’étude et à la pratique de la magie. C’est à l’origine de leur civilisation que les Slanns apprirent aux elfes la manière de manipuler les vents de magie pour améliorer leur quotidien et devenir les gardiens du monde contre des forces occultes cachées. Au début, les elfes pratiquaient une magie pacifique, destinée à prévoir les évènements, à améliorer leur vie quotidienne et à protéger la vie autour d’eux.

Cette pratique était celle de la Reine Eternelle et découlait des forces de la nature. Les premiers sorciers à utiliser leurs pouvoirs de manière moins pacifiques furent les caledoriens, lors de la guerre qui les opposa aux dragons. Caledor Dompteur de Dragons fut l’un des mages les plus puissants qui existèrent et c’est lui qui théorisa et mit en pratique la magie de bataille utilisée aujourd’hui par les elfes en temps de guerre. Avec la venue du chaos et l’effondrement des portails, les capacités magiques des elfes décuplèrent. Après les slanns, ils devinrent les sorciers les plus talentueux du monde. C’est après l’instauration du vortex par Caledor, que l’ensemble des pratiques magiques furent théorisées sous le règne de Bel Shanaar , selon les enseignements de Caledor, afin de rationaliser l’usage de la magie et de réduire les risques inhérents à son utilisation. Cette pratique des arts occultes fut appelée Haute Magie.

Elle naquit à Saphery et fut principalement enseigné dans ce royaume même si d’autres collèges de magie existaient ailleurs en Ulthuan. La Haute magie est un ensemble de règles et d’enseignements qui permettent de modifier et de manipuler les vents de magie sous leur forme la plus brute, sans être corrompu par eux. L’usage sans limite de ce genre de magie est prohibé en Ulthuan depuis que la magie noire des Naggarothi a dévasté une grande partie des terres elfiques. Bel Khoradris était un archimage très puissant. Il fonda l’ordre des maîtres du savoir destiné à rassembler tous les sorciers hauts elfes. Ainsi, l’étude et la pratique de la magie furent centralisées dans la Tour de Hoeth, et tous les enfants elfes présentant une affinité avec les vents de magie y sont envoyés.

Là-bas, ils subissent des décennies d’entraînement et d’études. C’est une période dangereuse pour eux, car toute manipulation des vents de magie implique des risques extrêmes. Lorsque leurs professeurs les en jugent dignes, ils rejoignent l’ordre. Tout comme pour les maîtres des épées, il existe différentes loges. Certains, souvent parmi les plus puissants, étudient la magie de bataille, d’autres des pratiques plus pacifiques.

Les membres de l’ordre sont ainsi issus de l’ensemble d’Ulthuan. Certains, après leurs études au sein de la Tour Blanche, décident de retourner dans leur royaume, où ils deviennent souvent des personnages influents, conseillers privilégiés des princes et nobles elfes. D’autres décident de se consacrer entièrement à l’ordre et à la pratique de la magie et reçoivent le titre de maîtres du savoir. Les plus jeunes ont le grade de mages, les plus accomplis sont des archimages. Quelques cercles de sorciers bien particuliers ne sont pas membres de l’ordre, comme les mages dragons de Caledor, de jeunes sorciers impétueux possédant des affinités avec le domaine magique du feu, où encore les suivantes de la Reine Eternelle, à Avelorn, qui tirent leur pouvoir des forces naturelles.

Saphery est un royaume de magie. Les vents occultes y soufflent très forts et de manière très dense. La Tour de Hoeth fut bâtie à l’un des endroits primordiaux dans le réseau d’énergies magiques qui parcourent Ulthuan, et elle abrite l’une des pierres gardiennes maîtresses du réseau de protections magiques qui canalisent les vents de magie avalés par le vortex de l’Ile des Morts, et qui empêchent l’ensemble des royaumes elfiques de sombrer dans le Grand Océan.

Tout les habitant du royaume sont habitués et familiarisés avec l’usage de la magie. Un nombre relativement élevé de sapheryens (ça fait rien, ah, ah, ah !) possèdent de petits talents magiques, qui une fois développés par un enseignement de quelques années auprès des maîtres du savoir, leur sont très utiles dans leur vie de tous les jours et sont tellement ténus qu’ils présentent peu de risques. Beaucoup d’elfes nés à Saphery présentent des capacités pour devenir des sorciers. Ainsi, une grande partie des maîtres du savoir sont tout de même originaires de Saphery. Beaucoup des lignées les plus nobles et les plus anciennes du royaume possèdent ce don, et les seigneurs mages du royaume, qui vivent dans leurs étranges demeures, sont bien souvent de puissants jeteurs de sort. Certains, leur longévité encore allongée par des moyens occultes, sont âgés de plusieurs millénaires.

Il est de notoriété publique dans tout Ulthuan que les habitants de Saphery possèdent un confort de vie exceptionnel. En effet, la magie rend tous les aspects de la vie plus faciles. Les Sapheryens ont moins besoin de travailler que les autres et abhorrent plus que tout l’idée de travailler pour vivre, même si c’est un trait de caractère propre à la plupart des hauts elfes. Le travail est ici considéré comme une chose avilissante, empêchant l’épanouissement de l’individu et la quête de sagesse et d’équilibre qui est un fondement culturel et social du royaume. Comme toujours avec les elfes, le goût pour la sagesse et l’érudition des habitants de Saphery est contrebalancé par un aspect très différent. Les elfes étant naturellement portés sur l’hédonisme et le plaisir, certains diraient la frivolité, les habitants du royaume sont des gens rêveurs et insouciants, parfois considérés comme irresponsables et inconstants par les habitants de royaumes plus rudes, comme Chrace ou Cothique.

Malgré tout, les elfes ayant un don pour transformer toute activité en genre artistique, certains s’y adonnent avec passion, voire même compulsion. On trouve ainsi à Saphery d’excellents artisans capables de passer des siècles sur un même objet. Les habitants des ports, marchands, marins et pêcheurs, ont également un tempérament légèrement différent des habitants des autres parties du royaume. La Tour de Hoeth est également un lieu d’échange et de création artistique et intellectuelle. On trouve dans le royaume de nombreux philosophes, orateurs, poètes et artistes en tous genres, guettant en permanence une occasion de pratiquer leur art ou leur forme de pensée. Ces artistes sont des invités de marque dans les nombreuses fêtes organisées par la noblesse du royaume.

Malgré ce mode de vie idyllique et insouciant, les elfes de Saphery, comme tous leurs congénères à Ulthuan, doivent servir comme archers puis lanciers dans les armées de citoyens soldats. Même si ils ne sont pas aussi fiables que les troupes d’autres royaumes plus exposés ou possédant une culture plus martiale, ils sont tout de même capables de suffisamment d’abnégation pendant des périodes plus ou moins courtes pour devenir des combattants disciplinés et efficaces. Ainsi, souvent accompagné de mages, escortés par des contingents de maîtres des épées, et des nobles heaumes d’argent, les troupes de Saphery participent à la défense de l’île des elfes aux côtés des troupes des autres royaumes. Une partie est maintenue en garnison dans les contreforts des Anulii pour surveiller les montagnes et les éventuelles créatures qui auraient pu échapper à la vigilance des maîtres du savoir.

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Invité SilverInTheDark
En Grèce (antique), ils ont jamais trop eu de char, pourtant c'est un pays assez grand aussi, mais le terrain global s'y prête pas...

Ça a rien à voir, car les batailles rangées avec d'immenses phalanges denses exigeait un terrain aussi plat et vaste que ce qui était nécessaire pour les chars, c'est simplement que cela ne faisait pas partie de leur stratégie militaire (au moyen âge y avait t'il des chars?) mais les perses en ont bien aligné lorsqu'ils attaquaient les grecs.

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En Grèce (antique), ils ont jamais trop eu de char, pourtant c'est un pays assez grand aussi, mais le terrain global s'y prête pas...

Ça a rien à voir, car les batailles rangées avec d'immenses phalanges denses exigeait un terrain aussi plat et vaste que ce qui était nécessaire pour les chars, c'est simplement que cela ne faisait pas partie de leur stratégie militaire (au moyen âge y avait t'il des chars?) mais les perses en ont bien aligné lorsqu'ils attaquaient les grecs.

Moi je pense que ça a quand même un peu à voir, sachant que la Grèce est avant tout un pays de montagne, il faut qu'ils puissent arriver dans la plaine les chars... Et il faut imaginer à l'époque que la Grèce en plus c'est couvert de forêts, donc c'est quand même pas super pratique de se transporter en char. Pour les Grecs le char est avant tout un moyen de transport et pas un vehicule de guerre comme chez les Perses qui eux ont plus que la place pour jouer avec, et je n'ai pas trop de souvenirs de textes parlant de Perses attaquant les Grecs chez eux avec des chars.

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Invité SilverInTheDark

Oui enfin à Marathon il y avait 13000 hommes je doute qu'ils n'auraient pas pu caser des chars si ils avaient voulu (car ils avaient des chars). La cavalerie elle même en outre est déjà rarement prisée chez les grecs et ce n'est pourtant pas le relief qui l'expliquerait vu que la macédoine pourtant bien plus montagneuse utilisait volontier de la cavalerie.

Les romains non plus n'utilisaient pas de chars.

'Moi je pense que ça a quand même un peu à voir'

Ok je te l'accorde, je ne veux pas être totalement catégorique sur ce point, cela a du certainement jouer, mais il faut voir aussi le prix des chars, des chevaux, le fait que le sol est caillouteux, que les plus grandes cités grecs avaient des citoyens 'égaux' et pas vraiment d'aristocratie ultra riche.

'Pour les Grecs le char est avant tout un moyen de transport et pas un vehicule de guerre comme chez les Perses'

Oui je suis d'accord mais personnellement je pense aussi que la conception de la guerre hoplitique, faisant de l'infanterie le corps de choc reléguant la cavalerie à un rôle de harcèlement a du jouer aussi la dedans.

' Mycènes [modifier]

Les Mycéniens utilisaient eux aussi les chars de guerre. Les comptes en linéaire B, principalement à Cnossos, accordent une grande place aux chars de guerre en stock (wokha) et à leur pièces de rechange, en distinguant les chars démontés des chars assemblés. En linéaire B, l’idéogramme pour le char de guerre (B240, ðƒŒ) est un dessin abstrait, composé de deux roues à quatre rayons. Les chars ne sont plus utilisés pour la guerre après la chute de la civilisation mycénienne. Dans l’Iliade, les héros se déplacent toujours en char, mais en descendent pour combattre l’ennemi. Les chars ne sont plus utilisés que pour les courses dans les jeux publics, ou pour les défilés, et conservent la même apparence. Ils sont toujours de construction légère, comme Homère les décrit, et ne pouvent emporter qu’une seule personne. L’Iliade décrit aussi une course de chars, pour les funérailles de Patrocle.'

http://fr.wikipedia.org/wiki/Char_%28Antiq...29#Myc.C3.A8nes

Honnêtement j'ai vécu en Crète et c'est pire que la Grèce niveau relief et caillouteusitée...

Modifié par SilverInTheDark
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euuuuh, les gars vous êtes gentils là, mais....

Y a pas beaucoup de rapports entre les chars de Tiranoc/Chrace et les chars de l'antiquité. Si on vous suit, les elfes sylvains n'utiliseraient pas de chevaux, l'Empire, pas d'armée de rase campagne avec artillerie (Empire couvert de forêts), et les nains devraient tous manger du fromage et crier lolololéhihooooo!.....

En ce qui concerne les elfes, TGCM et hop, un beau car de Chrace qui moi me dérange pas....

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Invité SilverInTheDark

Bah quand même il y a un souci de cohérence assez fort chez GW sinon j'imagine qu'ils ne préciseraient ps dans le LA EN que les exécuteurs sont obligés de mettre des patins pour rentrer dans le temple de Khaine qui a du parquet au sol donc je pense que c'est important que l'on essaye de voir la justification de chaque chose et d'en expliquer la cohérence.

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Bah quand même il y a un souci de cohérence assez fort chez GW sinon j'imagine qu'ils ne préciseraient ps dans le LA EN que les exécuteurs sont obligés de mettre des patins pour rentrer dans le temple de Khaine qui a du parquet au sol donc je pense que c'est important que l'on essaye de voir la justification de chaque chose et d'en expliquer la cohérence.

Si vous voulez poursuivre votre discussion sans perturber le travail de Ser Eddard Stark, il y a un sujet qui existe déjà:

http://forum.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=151396

Vous pouvez vous défouler dessus, il est fait pour ça. :innocent:

@ Ser Eddard: je n'ai pas encore eu le temps de lire toute ton oeuvre, mais je le ferai un jour, promis. Et je te ferai mes commentaires à ce moment là. En attendant, continue le boulot formidable que tu as commencé, courage!

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Invité SilverInTheDark

Oh moi je le soutiens entièrement mais je pense qu'une justification fluffique au char de Chrace serait une bonne idée (J'imagine qu'elle existe déjà dans le LA HE)

'Je ne suis pas si sur que le problème ne vienne que de l'aspect dit "effémine" ou "intello", mais aussi de leurs apparentes facilités, leur grâce et tout ca. Le soucis d'origine à du être de les différencier des humains, d'où des textes dans le genre y-sont-pas-comme-nous ! : ils sont surhumains, ils ont une certaine aisance dans tout ce qu'ils accomplissent, sans effort, naturellement.

Mais en disant cela on insiste sur l'aspect inné de leurs compétences : c'est apparemment parce qu'ils sont elfes plus que parce qu'ils s'exercent depuis des siècles. C'est bien sur faux, mais c'est leur nature plus que leur expérience qui est mise en avant j'ai l'impression.

A l'inverse spécifiquement du nain, où c'est l'expérience qui est mis en avant.

Du coup, un peu inconsciemment, on a, en caricaturant la vision spontanée que l'on a tendance à avoir, d'un coté des elfes qui ont tout pour eux "naturellement" et de l'autre les nains qui se construisent par l'effort.

Quand un nain critique le travail d'un humain, ca fait pas plaisir mais merde qui a 300 ans de métiers ? Quand c'est un elfe, "oui mais pour eux c'est naturel".

Un peu comme une comparaison entre le nobliau formé pour la guerre depuis tout petit face au capitaine qui a monté les échelons à la main depuis le rang de simple conscrit arraché à son village.

Forcement, les seconds seront moralement plus appréciés, sur des bases fausses. Et oui c'est injuste tongue.gif'

Disons le franchement, nous humains on est jaloux des HE et un exterminatus d'Ulthuan serait fort à propos.

Modifié par SilverInTheDark
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une justification fluffique au char de Chrace

J'ai déjà quelques idées sous le coude. Je les développerai lorsque j'en viendrai à Chrace. Il restera toujours le problème que des félins ne sont pas adapté à tracter un char. Là, c'est le TGCM qui prévaudra.

c'est apparemment parce qu'ils sont elfes plus que parce qu'ils s'exercent depuis des siècles.

Bah, c'est un peu des deux en fait. Personne ne reproche à un orque d'être naturellement fort, sans avoir fait de muscu, ou à un nain d'être endurant....

Pour comparer à une autre créature "mythologique", l'ange, personne ne lui reproche d'être ce qu'il est, et ce de manière totalement inné....

un exterminatus d'Ulthuan serait fort à propos.

Les EN s'y emploient, mais suis pas sûr qu'ils seront mieux pour les humains.

je n'ai pas encore eu le temps de lire toute ton oeuvre, mais je le ferai un jour, promis. Et je te ferai mes commentaires à ce moment là. En attendant, continue le boulot formidable que tu as commencé, courage!

Fait plaisir ce genre d'encouragement, ça motive ^_^

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La suite

Yvresse :

Sur la bordure orientale d’Ulthuan se trouve le grand royaume d’Yvresse. C’est un royaume isolé et mystérieux, l’un des plus secrets des royaumes elfiques. On le surnomme la Terre des Brumes, car en effet, une nappe de brume enveloppe très fréquemment ses profondes vallées boisées et ses immenses forêts de pins.

Yvresse est également censé comprendre les Iles Mouvantes. Mais ces archipels, qui protègent la frontière orientale des royaumes elfiques, sont des endroits sauvages et dangereux. Les enchantements qui furent placés sur ces îles en font des endroits étranges et périlleux. Elles créent un véritable labyrinthe d’éperons rocheux et de bancs de sable qui changent en permanence. Même les pilotes elfes des mers se laissent parfois piéger. A l’origine, cette zone devait prémunir Ulthuan de toute invasion venant de l’Est. Malgré tout, des navires parviennent parfois par chance à éviter de faire naufrage ou d’être engloutis par des monstres marins, et Yvresse doit rester vigilant car le royaume est alors le premier à subir l’invasion.

L’ensemble du royaume est dominé par une des parties les plus élevées des Anulii, qui le séparent de Saphery. Les hauts pics enneigés sont visibles de partout dans le royaume et abritent la population de griffons la plus importante d’Ulthuan. Les brumes magiques s’y concentrent parfois de manière très dense, et les montagnes scintillent alors d’une multitude de couleurs intenses. Même un être non sensible aux vents de magie peut alors les deviner, sous la forme de traînées multicolores qui semblent s’échapper des montagnes telles des aurores boréales. Ce sont des phénomènes qui peuvent s’observer en de nombreux endroits à Ulthuan, mais particulièrement dans les montagnes qui séparent Yvresse de Saphery.

Les habitants d’Yvresse sont un peuple fier mais déclinant. Le royaume connut sont heure de gloire il y a bien longtemps, sous le règne de Bel Shanaar. Durant cet âge d’or, beaucoup de colonies furent fondées par des princes yvressiens, et les richesses affluaient dans le royaume. Durant la Déchirure, les princes guerriers d’Yvresse restèrent loyaux au roi Phénix et se taillèrent une réputation martiale tempérée par une mesure peu commune pour des elfes, toujours en vigueur aujourd’hui. Cette réputation valut à deux princes d’Yvresse d’être élus rois phénix, Caradryel le Pacifique et Morvael l’Impétueux.

Mais depuis l’abandon des colonies, ce qui fut d’ailleurs décidé par Caradryel, une décision très difficile pour un roi dont le royaume d’origine dépendait tellement de ces colonies, et les nombreuses guerres qui affectèrent les elfes, Yvresse décline. Sa population, qui ne fut jamais très nombreuse, diminue de plus en plus. Récemment, le royaume dut affronter l’immense horde du roi gobelin Grom la Panse, dont les navires étaient miraculeusement parvenus jusqu’à Ulthuan. La guerre fut courte mais extrêmement violente et se poursuit encore aujourd’hui en quelques endroits. L’armée d’Yvresse subit de telles pertes qu’il est peu probable qu’elle puisse à nouveau repousser une telle invasion.

Le Pays :

Yvresse est un vaste royaume qui comprend quasiment toute la côte Est d’Ulthuan. Cette côte, qui s’étend sur des milliers de kilomètres, est extrêmement déchiquetée. Yvresse est ainsi connu pour ses grands fjords qui pénètrent parfois sur des centaines de kilomètres dans les terres, jusqu’au pied des contreforts des Anulii. Ce relief façonne un paysage à la beauté sauvage, fait de profondes vallées, de falaises vertigineuses, de grandes chutes d’eau et de montagnes rocheuses. Les Yvressiens aiment particulièrement leur terre qu’ils considèrent comme sacrée, et veillent à la préserver.

La zone la plus sauvage d’Yvresse se trouve au Sud du royaume. Cette région recouverte de forêts quasiment vides d’habitants s’étend sur la bande de terre à l’Est des Anulii. La côte prend ici la forme de grandes falaises rocheuses sur lesquelles les vagues viennent s’écraser en permanence. Cette zone se rétrécit petit à petit à mesure que l’on va vers le Sud, et elle ne mesure plus que quelques dizaines de kilomètres à la frontière avec Eataine. Les grandes forêts de hêtres et de pins qui couvrent toute la région sont un havre et un refuge pour toute sorte d’animaux. Les elfes viennent parfois y chasser, mais toujours avec respect pour la nature, afin de ne pas mécontenter le dieu Kurnous.

Depuis l’invasion de Grom la Panse, cette région est devenue plus dangereuse, car de petites bandes de gobelins ayant survécu à la bataille de Tor Yvresse, parfois accompagnés de trolls, se sont réfugiés dans la région, au plus profond des bois et dans les grottes des contreforts des Anulii. Ces derniers sont extrêmement escarpés et difficiles d’accès. La présence des peaux vertes rend les elfes d’Yvresse fous de rages, et les nobles du royaume lancent régulièrement des expéditions dans la région. Mais les gobelins sont parfois difficiles à débusquer, et se reproduisent à une vitesse impressionnante.

Ce qui n’était au début que quelques bandes ne représentant pas de réelle menace s’est transformé en une population de peaux vertes. Eltharion, le prince du royaume, souhaite ardemment exterminer ces gobelins qui souillent ses terres afin d’éviter qu’ils ne s’implantent durablement à Ulthuan. Mais la situation du royaume, et les pertes subies lors de l’invasion l’ont privés des moyens de mener son objectif à bien. Le prince de Tor Yvresse a donc été contraint de faire appel à d’autres royaumes. Ainsi, la garde maritime de Lothern a envoyé des navires sur la côte Sud Est d’Yvresse et lance des expéditions contre les gobelins à travers les terres. Des maîtres des épées ont également été envoyés par la Tour Blanche pour renforcer l’armée d’Yvresse affaiblie. Les grands aigles qui nichent dans les Anulii servent d’yeux et d’oreilles aux forces déployées contre les gobelins.

Lorsque l’on remonte la côte vers le Nord, les falaises s’abaissent peu à peu et sont de plus en plus déchiquetées. Des fjords commencent à apparaître. Quelques villages modestes de chasseurs et de bûcherons se trouvent dans la région. Ces elfes vivent en harmonie avec les terres qui les entourent. Les forêts de la région servent de refuge à de nombreux esprits magiques que les yvressiens ont appris à respecter depuis bien longtemps. Ils savent comment prélever juste ce dont ils ont besoin, ou et comment, pour affecter le moins possible leur environnement. Ils acheminent leur production soit par bateaux grâce aux fjords, soit par les quelques routes qui existent dans la région.

Récemment, plusieurs communautés de ces habitants de la forêt ont été attaquées par les gobelins. Jusqu’à maintenant, elles ont pu se défendre. Mais Athel Anarith a récemment été détruite et ses habitants massacrés. Les quelques survivants parlent d’un grand nombre de gobelins et de plusieurs trolls. Certains stratèges elfes craignent ainsi une unification de plusieurs bandes sous l’autorité d’un seul chef. Certains murmurent même que personne ne sait ce qu’il advint de Grom la Panse, disparu après la bataille de Tor Yvresse. Il est urgent pour eux de débusquer et d’exterminer les gobelins avant que cette horde ne devienne une menace réelle. Le prince Finadar est récemment arrivé dans la région avec quatre milles elfes en armes.

Il s’agit du principal prince de la partie Sud d’Yvresse. Son palais fortifié, prenant la forme de deux immenses tours reliées par un pont, se dresse légèrement plus au Nord, sur un éperon rocheux qui domine la forêt environnante. C’est une fière forteresse qui demeure bien défendue malgré la situation dans laquelle est le royaume. Non loin, au fond d’un fjord que domine le palais du prince, se trouve la petite ville de Tel Elthrain, qui compte plus de sept milles elfes. C’est la principale ville du Sud du royaume et c’est par là que transitent peaux, fourrures et bois d’œuvre qui sont les principales productions de la région. Les artisans de la ville sont réputés pour être d’excellents tailleurs et sculpteurs sur bois et créent des objets d’un grand raffinement qui sont prisés jusqu’à la cour de Lothern.

Le climat d’Yvresse est tempéré et les saisons sont bien marquées. Grâce à l’air marin, l’hiver n’est cependant pas très rude, malgré le fait que les hauteurs restent prises sous la neige plusieurs mois durant. Les étés sont doux et cléments alors que de terribles tempêtes s’abattent parfois sur les côtes durant l’automne.

Au Nord du domaine du prince Finadar se trouve le cœur du royaume. Là se trouvent les fjords les plus longs, très souvent pris dans la brume. Cette brume, omniprésente en Yvresse, vient du grand océan et des Iles Mouvantes prises dans de très anciens enchantements. Ces nappes brumeuses créent parfois des paysages étranges et fantasmagoriques qui valurent à Yvresse son surnom et sa réputation d’endroit dangereux où l’on se perd facilement. Ici encore, la plupart des plateaux rocheux qui séparent les fjords sont couverts de forêts de pins plus ou moins denses. Mais on y trouve bien d’avantage de communautés et de villages. Ces elfes sont éleveurs, fermiers, pêcheurs ou artisans, et vivent une vie relativement paisible. Les invasions sont rares. Mais il n’est pas si exceptionnel de voir un drakkar nordique égaré trouver son chemin jusqu’à la côte. Tout elfe de la région est alors prêt à défendre son village et les yvressiens sont connus pour leur adresse dans le maniement de la lance.

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Durant la Déchirure, les princes guerriers d’Yvresse restèrent loyaux au roi Phénix et se taillèrent une réputation martiale tempérée par une mesure peu commune pour des elfes, toujours en vigueur aujourd’hui. Cette réputation valut à deux princes d’Yvresse d’être élus rois phénix, Caradryel le Pacifique et Morvael l’Impétueux.

:shifty: Je sais plus si c'est invention ou réalité, mais ça m'a fait marrer en tout cas ^^°

J'aime beaucoup ton passage sur les restes de l'invasion gobeline :wink:

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Je sais plus si c'est invention ou réalité, mais ça m'a fait marrer en tout cas

Quoi donc? Les noms? (ça c'est officiel), la réputation à la fois mariale et tempérée des princes d'Yvresse (inventé)?

edit pour pas faire de double post:

Ah oui, ok.... encore que.... Morvael, malgré son surnom, était plutôt du genre névrosé dépressif... C'est son général, Mentheus de Caledor qu'avait tendance à être un peu plus bourrin...

Modifié par Ser Eddard
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  • 4 semaines après...

Entre le taff, la peinture de ma nouvelle armée HE et d'autres trucs, j'ai moins de temps à consacrer à la description d'Ulthuan en ce moment, mais j'avance, j'ai quasiment terminé Cothique, et j'espère pouvoir me mettre à Avelorn bientôt. En attendant, la suite d'Yvresse...

Il existe également plusieurs communautés d’une taille relativement importante que l’on pourrait qualifier de ville, mais aucune n’égale la magnificence et la taille de Tor Yvresse. La cité, bâtie sur neuf collines, fut pendant longtemps réputée pour être la plus belle ville d’Ulthuan dont elle fut la capitale sous les règnes de Caradryel et de Morvael, tous deux des princes d’Yvresse à l’origine. Contrairement à beaucoup de cités elfiques, elle ne ressemble pas à une forêt de tours effilées, mais est beaucoup plus horizontale, bien qu’il y ait tout de même de nombreuses tours. Les nombreuses villas, temples, amphithéâtres, tours, coupoles forment un ensemble savamment ordonné autour de grandes places, de jardins en terrasse et d’avenues où se trouvent des bosquets sacrés et de grandes statues représentant les dieux et les rois des elfes. Les arbres et la nature sont particulièrement présents dans la cité. Une autre spécificité est l’usage du bois de manière plus importante que dans l’architecture traditionnelle des hauts elfes. Les colonnades de bois peintes, les nombreuses portes, et terrasses s’entremêlent harmonieusement tout en dessinant des motifs complexes.

Le grand palais des princes d’Yvresse domine la cité. Sa tour principale mesure plusieurs centaines de mètres de haut et domine largement les autres constructions. Elle est reliée à une dizaine d’autres tours par des ponts d’argents et de marbre. C’est là que réside Eltharion le Sinistre, elfe froid et taciturne qui prit la tête du royaume après la mort du précédent prince durant l’attaque de la ville par les gobelins. Les traces de l’attaque sont encore visibles. Tor Yvresse subit beaucoup de dégâts lors de l’assaut des gobelins. Ces viles créatures mirent le feu à plusieurs quartiers et les combats firent rage dans de nombreuses rues. Des séismes ébranlèrent également la région lorsque le shaman de Grom tenta de s’approprier le pouvoir de la pierre gardienne majeure qu’abrite le palais. Cette pierre est la principale du réseau de l’Est d’Ulthuan et d’elle dépend toute la stabilité des enchantements qui maintiennent cette partie des royaumes elfiques émergés.

Beaucoup de maisons n’ont pas été reconstruites, et les murailles imposantes sont encore noircies par le feu que les peaux vertes employèrent pour les mettre à bas. Ces fortifications prennent la forme de grands murs blancs qui courent sur plusieurs kilomètres. Ils sont ornés de symboles et de décors caractéristiques des hauts elfes. De nombreuses bretèches, tours et barbacanes prenant la forme de hautes spires effilées, parsèment l’ensemble. La muraille est percée de cinq grandes portes par lesquelles les routes menant aux autres provinces du royaume pénètrent dans la ville. Deux d’entre elles rejoignent de hauts cols dans les Anulii qui mènent vers Saphery, mais elles ne sont quasiment jamais empruntées car très dangereuses.

Les quartiers qui se trouvent directement derrière les murs, en grande partie abandonnés, n’ont quasiment pas été réparés après l’attaque de la horde de Grom, et de nombreux débris calcinés jonchent les rues peu fréquentées. Eltharion a ordonné le nettoyage de ces débris afin que les défenses de la cité retrouvent toute leur fonctionnalité. Mais la main d’œuvre manque. Toute la cité semble fantomatique. De nombreuses maisons et villa semblent abandonnées. On entend très peu de sons, et aucun rire ou cri d’enfant. Les grands amphithéâtres où autrefois se tenaient de grands spectacles et autres débats sont aujourd’hui vides. Les quelques gardes qui patrouillent sur les remparts font pâles figures à côté de leur taille. Même pendant les grands rassemblements et festivités de l’année, les immenses places et avenues semblent vides et il est évident qu’elles furent aménagées pour accueillir une population beaucoup plus importante.

Tor Yvresse, comme le royaume en général, semble être à l’agonie. Sa population décroît d’année en année. La campagne alentour, et beaucoup d’autres régions, présentent de nombreuses villa en ruines, de nombreuses lignées s’étant éteinte sans descendance. Ces ruines nostalgiques, souvent couvertes de végétation, rappellent avec amertume aux yvressiens leur gloire passée, et les amis et parents disparus. Malgré cela, Tor Yvresse reste une cité majestueuse, témoignage de l’antique savoir faire des elfes. Ayant été fondée autour d’une forteresse sous le règne d’Aenarion, elle se situe dans une région difficile d’accès, sur une hauteur rocheuse qui émerge de la forêt. De nombreux ponts de marbres enjambent les vallées encaissées environnantes afin de permettre un accès plus aisé à la ville. Un étranger, même elfe, pénétrant dans les murs de la cité, ne peut être qu’enchanté par les coupoles et toits de tuiles en écailles qui s’étalent devant lui, soutenus par des galeries de fines colonnes, abritant de somptueuses villa, parfois de véritables palais pour l’aristocratie de la cour d’Eltharion.

Les alentours immédiats de Tor Yvresse sont la région la plus peuplée du royaume. Des zones de cultures parsèment les clairières et les zones non boisées. Des hauteurs couvertes de landes émergent également des forêts, et c’est là que les elfes font paître leurs troupeaux de Faran, des sortes de chèvres aux longs poils, et de Medulen, de grands bovidés aux cornes allongées. Ces troupeaux sont la plupart du temps laissés libres dans les pâturages, et les elfes n’hésitent pas à user de magie pour les ensorceler et les rendre plus dociles. Comme pour les pêcheurs et autres elfes les moins hauts placés dans la société, ces éleveurs sont loin de ressembler aux humains miséreux et maladifs de Bretonnie ou de l’Empire et restent des êtres raffinés et capricieux qui conçoivent leur activité comme une forme d’art. La façon qu’ils ont de s’occuper de leur cheptel est ainsi très surprenante.

Un long fjord remonte dans les terres depuis le grand océan quasiment jusqu’à Tor Yvresse. Un petit port de commerce, Tel Manethir, se trouve à quelques dizaines de kilomètres de la capitale et c’est là qu’arrivent l’essentiel des marchandises dont elle a besoin et que repart ce qu’elle produit, notamment des objets artisanaux qui sont de véritables œuvres d’art. Les lances des yvressiens sont par ailleurs réputées dans tout Ulthuan, que ce soit chez les guerriers ou les chasseurs. De nombreux navires de tout types remontent le fjord. Des tours ont été construites de part et d’autres en trois endroits différents pour surveiller ce trafic et prévenir toute invasion. Yvresse possède une petite flotte, basée à Tel Manethir, qui patrouille fréquemment dans les environs. Le cœur du royaume est également parsemé de château ayant appartenus ou appartenant encore aux princes qui dirigent les provinces.

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  • 11 mois après...
Comme je sais pas où mettre ça et que je me rappelle pas avoir lu ça ailleurs.

J'ai rapidement lu le roman L'Île de Sang de Darius Hinks page 76
[quote]Eltheus s'avança et fit une brève révérence. Son heaume orné de plumes grises et [b]sa peau mate indiquaient qu'il était originaire d'Ellyrion[/b]. Kalær ne douta pas que c'était un cavalier émérite.[/quote]
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