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Aerion, empereur de la terre des dragons


Imperator

Messages recommandés

Allez, après avoir lut Dwarfkeeper et Mr Petch, je vais poster... ça n'a peut-être pas la même envergure, mais bon, c'est ce que c'est...

En plus, j'arrête au mauvais moment...

Je me suis réveillé juste à temps pour débarquer. L’îlot est sombre, triste, complètement dévasté. Un épais brouillard nous entoure. Plus envie de rire, plus envie même de sourire. Tout ici me désole et m’attriste. Depuis les ruines de bâtiments oubliés jusqu’aux arbres calcinés, de la boue jusqu’à la noirceur du ciel, mon regard ne vois plus rien qui vaille la peine de se voir. Nous sommes sur une île qui m’est inconnue, mais une chose est sûre, la mort en est la maîtresse !

Les elfes n’y prêtent même pas attention. Peut-être viennent-ils d’un endroit pareil… Pourtant, dans leur regard, j’aperçois une lueur de haine et chaque mouvement laisse fuir le désespoir qui semble s’être emparé d’eux. Des bruits sourds font trembler le sol. Les dragons ? Non, les reptiles sont déjà alignés sagement. Mon corps se retourne.

Droit en face se concentrent des centaines de guerriers, peut-être même des milliers. Ils sont sombre, comme la nef qui les amena ici, formant une masse noire et peu engageante. Des cliquetis d’armes retentissent alors que les rangs se resserrent encore et encore et que le flux de soldat reste perceptible. Tout s’arrête. L’adversaire, quel qu’il soit, vient de s’immobiliser. Vont-ils charger ? Non, ils attendent.

- Viens, j’ai besoin de toi !

Qui a dit ça ? Ah oui, Aerion ! Je l’avais presque oublié ! Allons, suivons le puisqu’il le demande. Eh, on y va ! Ah oui, je me souviens ! Je suis trop impressionné pour oser bouger.

- Ils sont nombreux…

- Nous avons beaucoup d’ennemis… Mais ce n’est pas là le principal problème ! Me répond Aerion.

- Il y a donc pire ?

- Oui, tu a vu par toi-même notre véritable ennemi, celui qu’il faut vraiment craindre !

- …

- Allons, viens…

Je le suis, tranquillement, comme un chien suit son maître. Il n’a pas peur, c’est évident. Pourtant il a vu les guerriers, il a vu cette foule compacte d’ennemi, il a entendu les armes et armures s’entre choquer ! Son esprit semble ailleurs.

Nous passons à présent devant les elfes. Ils sont montés sur les dragons. Tous sont nerveux. Aerion ne leur accorde même pas un regard.

Enfin, il s’arrête, devant un coffre qui m’est bien connu…

- Non ! (Non !)

Tiens, pour une fois, mon corps pense comme moi ! Pas question que j’aperçoive cette maudite lance une fois de plus. Si j’allais plutôt combattre avec les autres…

- Steve, ouvre les yeux ! S’écrie soudain Aerion !

J’obtempère, et mon corps avec moi.

- Écoutes, continue t’il, je vais devoir aller aider mes soldats. C’est maintenant que tout se joue ! Sache que ça va être dur, ardu ! Tu peux réussir, tu en a les moyens ! Oublie en ce moment que tu es un paysan et imagine toi en tant que seigneur ! Tu es plus puissant que tout ces soi-disant chevaliers qui vous commandent ! Il ne faudra pas faillir, tu m’entends ?

- J’entends… Mais j’ai peur… (Euh… faut vraiment que j’y aille maintenant…)

- Steve, tu ne peux pas fuir ! Si tu nous abandonne, c’est le monde que tu abandonne ! Écoute bien, car il ne nous reste plus beaucoup de temps ! Tu va devoir prendre la lance à mon signal ! Dès que tu la touchera, tu retournera dans l’antre de notre ennemi ! Une fois là-bas, il va falloir te concentrer et tout faire pour attirer son attention ! N’oublie pas une chose ! Tu es invincible ! Il ne peux pas te faire de mal ! Ne te pose pas de question et fais-moi confiance ! Il ne peux rien contre toi, il ne peux rien ! Allons, prépare-toi, c’est l’heure !

Il s’en va ! Il s’en va en me laissant seul devant ce maudit coffre ! Que faire ? Je pourrais partir en douce. Avec un peu de chance, je pourrais me cacher dans la cale du bateau et attendre que tout soit fini. Non, je sais ! Je vais courir le plus loin possible ! Il y a certainement un village sur cette île de malheur ! Eh, non, n’ouvre pas ce coffre ! Mais je deviens fou ma parole ! Oh et puis zut ! Puisque c’est ce que tu as décidé, corps de mes deux, et bien on va bien voire où ça nous mène…

Voilà... Encore un texte et c'est tout bon, je passe au chapitre trois! (oui, je sais, j'ai bâclé, mais je veux avancer!)

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Tu nous avait dit que tu voulais te debarasser de Steve mais je ne pensais pas a ce point la.

Mais j'aime bien tout ces dragons et la formidable puissance de Aerion (qui j'espere restera comme tu nous l'a montre au tout debut. :lol: )

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Invité Mr Petch
ça n'a peut-être pas la même envergure, mais bon, c'est ce que c'est...

Encore cette fichue manie! Bon, promis, j'arrête.

Ce texte change des habituels récits du forum, écriture à la 1ere personne, au présent, qui rend le récit très proche de nous, presque vivant. Et puis le suspens est au rendez-vous, comme d'habitude! Continue comme ça.

Mr Petch

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Tu nous avait dit que tu voulais te debarasser de Steve mais je ne pensais pas a ce point la

L'ennui, c'est que ça devient dur de garder le style du type qui est dans son propre corps, enfin bon...

Mais j'aime bien tout ces dragons et la formidable puissance de Aerion

Moi aussi!

(qui j'espere restera comme tu nous l'a montre au tout debut.) 

Pourrais-tu préciser avec un ou deux adjectif, histtoire que je voie à quoi tu t'attends, s.v.p?

Et puis le suspens est au rendez-vous, comme d'habitude!

pourtant on sait déjà ce qui va se passer, on a la fin du chapitre deux au début du même chapitre...

Encore cette fichue manie! Bon, promis, j'arrête.

Encore et toujours... Et puis, un jour, il faudra bien que ce soit moi qui arrête.

Continue comme ça.

Juste quand je cherche à finir au plus vite! Bon, ok...

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J'ai trouvé le chapitre 1 excellent, il y a plein de pistes, plain d'idées et tu piques vraiment notre curiosité. Le chapitre 2 m'est appuru plus confu. Mais c'est aussi parce que jhe m'attendais pas à ça. Là aussi, tu as d'excellentes idées.

Je trouve que tu donnes vraiment les moyens de ton ambition, car ce texte l'est, ambiteiu. Une note négative pour finir: tu as un gros problème d'accord entre les verbes et les sujets, notamment quand tu emploies la 1ere personne et la 2eme du singulier. :huh:

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tu as un gros problème d'accord entre les verbes et les sujets, notamment quand tu emploies la 1ere personne et la 2eme du singulier. 

Euh... t'aurais un exemple, parce que je ne vois pas trop...

Je trouve que tu donnes vraiment les moyens de ton ambition, car ce texte l'est, ambiteiu

Bof... En tout cas pas ambitieux... Peut-être dès le chapitre 3...

Le chapitre 2 m'est appuru plus confu. Mais c'est aussi parce que jhe m'attendais pas à ça. Là aussi, tu as d'excellentes idées.

J'ajouterais qu'après les huits premiers paragraphes, ça devient horrible à écrire!!! Faut sans arrêt se poser des barrières, parler comme le ferait le type dans le corps (et donc pas tout dire, car ça ne paraîtrait plus normal, déjà que ce que j'ai fait...)

Bref, Imperator, empereur d'une terre bien plus vaste que celle des dragons!

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(qui j'espere restera comme tu nous l'a montre au tout debut.) 

Pourrais-tu préciser avec un ou deux adjectif, histtoire que je voie à quoi tu t'attends, s.v.p?

Je veux parler de ces pouvoir qui on tout detruit lors du teste pour les guerriers avant de quitter la terre des dragon,mais bon je ne pense pas que sa soit possible sinon il arreterait la menace d'Archaon tout seul :huh:

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mais bon je ne pense pas que sa soit possible sinon il arreterait la menace d'Archaon tout seul 

Vu l'ennemi que je lui ai donné, ses faibles pouvoirs ne pourront rien! Il ne suffit pas de pouvoir dévaster une arène en un rien de temps pour éspérer combattre à ce niveau...

Mais il pourrait bien s'amuser à détruire avec ça... Qui sait.

d'Archaon

Je ne sais pas si je vais vraiment le faire aller contre Archaon... J'ai une autre idée en tête. De plus, comment est-ce que je justifierais la présence de la lance et du bonhomme étrange qu'il y a "dedans"...???

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Voià... J'ai fait une suite, et surtout, une fin (de ce chapitre...)

Bon, je sais que ce n'est peut-être pas ce que vous attendez, mais ça devrait tout de même suffire...

Le texte:

Ma main approche lentement de l’arme. Des grosses gouttes de sueurs perlent sur mon front. Une douleur profonde m’envahit au fur et à mesure que la distance entre mes doigts et la lance s’amenuise… Il vaudrais vraiment mieux fuir ! Pourtant, inexorablement, ma main s’avance. Je sens tout le mal contenu dans cet objet qui tente de s’échapper. Cet chose est maudite ! Pourquoi est-ce que je m’obstine ainsi ? Pourquoi retourner dans ce lieu de terreur ?

J’ai touché un point sensible ! L’avancée de la main s’arrête et mon corps se retourne. Je découvre en même temps que lui un spectacle aussi horrible qu’étonnant !

Toute la plaine est envahie par ces guerriers noirs que j’avais vu massé cinq minutes plus tôt. Ils grouillent, ils crient. J’ai vu bien des armées dans ma vie, mais aucune de cette ampleur ! Ils doivent être des milliers, des millions même ! Au milieu de cette nuée, les elfes se battent, tranchant tête sur tête, corps sur corps, dominant le champs de bataille juchés sur le dos des vénérables dragons ! Ils me font penser à des étoiles perdues au milieu de la nuit noire qui plus jamais ne se retirera ! Déjà certains faiblissent. En peu de temps, les sombres soldats les ensevelissent sous leur nombre. Rien ne les arrête plus alors et la dernière chose qui ressort de la montagne de guerrier est cette longue complainte, ce long cri de désespoir et d’agonie du dragon millénaire mourrant…

Mon regard et celui de mon hôte cherche désespérément une trace d’Aerion. Il ne semble être nul part. Peut-être a t’il été déjà engloutit par la déferlante d’ennemis ? Peut-être est-il mort à cet instant ? Je me refuse à y croire…

Soudain, la masse de guerriers tremble, se secoue et implose ! Aerion, monté sur son puissant monstre vient de perforer la masse, les faisant voler, les faisant crever ! Il s’élève haut dans le ciel, puis plonge droit sur ses adversaires. Je le vois disparaître au milieu du noir, puis reparaître plus loin dans une formidable explosion de sombre soldats. Il vient de m’apercevoir, hésitant. D’un battement d’aile, il me rejoint :

- Maintenant !

- Quoi ?

- Vas-y maintenant !

Il s’en retourne déjà à son massacre, projeter des pluies de feu et trancher par centaines de ces soldats de l’ombre. Je n’y prête même plus attention. Il faut à présent que je touche la lance ! Elle est là, elle me nargue ! Serai-je faible ? L’homme est-il véritablement faible, comme le disent les elfes? Mon amour propre me crie le contraire, mais les faits sont là, ma main est paralysée ! J’ai peur, je l’avoue ! Je suis terrorisé, je suis pétrifié ! Je n’ose ni fuir, ni avancer ! Je sais que derrière moi, la situation devient désespérée ! J’entends les plaintes languissantes des dragons, j’entends parfaitement leur cris, leur peur !

Doucement, millimètre après millimètre, ma main recommence à bouger. J’ai gagné, j’ai vaincu l’obstacle ! Plus rien ne peut m’arrêter ! L’humain est fort ! Je suis fort ! Je suis invincible ! Ma main vient de toucher l’objet maudit…

- Je t’attendais…

Il est là, en face de moi. Tout autour, j’aperçois des morts, des fantômes, des damnés ! Tous crient, tous hurlent ! Je ressens leur haine ! Ils vont me tuer !

- Non, il n’y a pas d’issue ! Tu mourras ici , que tu le veuille ou non !

- Je suis invincible…

- Tu crois ça ? Demande donc à mes troupes… Tu es fait ! Je sens ta peur, je sens tes faiblesses !

Il a raison, j’ai peur. Douloureusement je l’entend reprendre :

- Tu es mêlé à une guerre qui ne te concerne pas ! Je serais magnanime… Si tu veux, tu peux partir. Tu n’as qu’à m’implorer à genou, et je te laisserai la vie. Si tu me défie une seconde de plus, je te tue. À toi de choisir.

J’hésite. Je sais d’ailleurs que nous sommes deux à hésiter… Devrais-je plier, comme je l’ai déjà fait ? Que dis-je ? Je l’ai déjà fait ? Oui, je me souviens… J’avais touché la lance. Je m’étais retrouvé emprisonné au milieu de ces fantômes… J’avais plié le genou. Je ne plierai plus jamais ! Tu m’entends, espèce de salaud, je n’ai plus peur ! Tu ne me fais plus peur ! Viens donc me tuer, puisque c’est ce que tu veux ! Cette fois, il n’y aura plus de honte, plus de pleurs !

Ehh ! Non, ne plies pas ! Mais arrête-toi ! Tu ne vas pas me faire ce coup là ! Non, arrête ! Suis-je donc condamné à subir une nouvelle fois cette longue descente en enfer ? Veux-tu bien t’arrêter ? Non, noooooooon…

- Tu as fait le bon choix… Maintenant, vermisseau, disparaît de ma vue !

Tout tourbillonne, tout va trop vite. Je suis revenu sur l’île. Les cadavres sont là, inertes, désespérément inertes… Je regarde Aerion, seul survivant. Il me tourne le dos et s’en va. Je me sens tomber. Je me sens déjà mort. La boue, une nouvelle fois, accueille mon visage de traître. J’ai failli à ma mission. Plus rien ne me retient, il faut que j’en finisse… Dans mon esprit, une voix résonne :

- Écoutes-moi attentivement, Steve. Ta vie ne s’arrête pas maintenant ! Tu vas repartir vers le continent. Une fois là-bas, tu devras trouver Murear. Tu devras l’amener de son passé vers son destin. Dès qu’il sera prêt, Emmène-le au port de Doytfoïld. Je t’y attendrai… N’oublie jamais ce jour, ni ce qui vient de t’arriver, car si tu échoue dans cette mission, ton sort risque d’être bien pire que la mort ! Va à présent, ta route sera longue et difficile !

Je me lève dans un cri : Aerion ! ! ! !

Mais il a déjà disparu derrière l’horizon…

Voilà voilà...

Modifié par Imperator
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Alors la tu as mit de vrai sentíment a l'interieur de ton texte

J'ai aussi remarqué, à la relecture (après laquelle je n'ai rien changé...), que j'avais multiplié les phrases de trois mots et que je passais souvent du désespoir à la joie... C'est comme ça, ça dépend de l'humeur...

c'est vachement bien

Content que ça t'aie plu!

J'en ai eu les larmes au yeux.

Faut rien exagérer... T'aime quand même pas mon petit (c'est moi qui le dit) Aerion? Si? Je suis très flatté!!

Imperator, empereur qui est content d'en avoir fini avec Steve (pour le moment...)

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Voici donc la suite... Dites-moi si ça convient ou pas... Histoire que je ne fasse pas tout un chapitre (qui devrait s'avérer assez court) dans le vide.

Chapitre 3

Message du fort de Saspherd au capitaine Boulard

Capitaine, un fait étrange s’est produit cette nuit, c’est à dire deux jours avant que vous ne receviez cette lettre. Voici les faits :

Un des hommes de la patrouille du soir s’est écarté du reste de la troupe pour, selon ses dires, aller admirer la vue du haut de la falaise. Je tiens à préciser que c’est un homme que j’estime particulièrement et qui n’a ni tendance à la mythomanie, ni à l’ivresse ! Vous pouvez donc vous fiez à lui comme à moi. Je précise ceci afin que vous compreniez la gravité du problème. Il s’était donc écarté et admirait la nuit lorsqu’il entendit un bruit sourd derrière lui. Lorsqu’il se retourna, seul la lisière vide de la forêt s’ouvrit à son regard. Appelant la patrouille, il se rendit compte de son isolement. Je vous le redis, j’estime beaucoup cet homme, et sa réaction est là pour appuyer mes dires. Au lieu de s’enfuire comme la plupart des soldats qui auraient put être là à ce moment, il s’avança résolument vers la forêt afin d’identifier l’origine du bruit. Ce dernier se refit d’ailleurs entendre et plus proche, toujours selon ses dires. Cette chasse aux fantômes dura environ une heure et il commençait à désespérer de jamais savoir ce qui au fond de lui l’effrayait quand il déboucha dans une clairière. Cet endroit est bien connu de mes hommes et de moi-même. Nous nommons ce trou de forêt « le doux », car lorsque l’on y entre, l’herbe douce nous accueille très chaleureusement, tranchant avec la végétation plus qu’épineuse de notre sombre forêt. Mon homme entrait donc dans « le doux » et il y vit, tenez-vous bien, un dragon et son cavalier. Vous allez pensez que je délire, ou que mon soldat délire, mais je vous le répète, vous pouvez avoir totalement confiance en lui, comme en moi ! Cloué sur place par cette étrange vision, il ne fit rien lorsque l’étrange personnage descendit de sa monture et lui demanda d’où il venait. Contre toute logique, mon homme ouvrit la bouche et, presque involontairement, lui déclara qu’il provenait du fort de Saspherd à trois miles au nord. Aussitôt, sa semi-pétrification se serait envolée. Prenant ses jambes à son cou, il est revenu directement au fort et m’a raconté son histoire.

J’ai évidemment envoyé une patrouille vérifier ses dires, mais elle est revenue bredouille. « Le doux » est bel et bien marqué des empreintes de mon homme, mais aucune trace quelconque du passage ou de la présence d’un étranger, et encore moins d’un dragon…

Je vous recommande encore une fois la plus grande attention à ce message, en effet, il est très important que vous compreniez que cet homme est sûr, qu’il n’a pas bu et ne boit pas, qu’il n’est ni mythomane, ni cinglé ! C’est certainement le meilleur élément de la troupe, et le plus prometteur.

Sergent Derek, chef du fort de Saspherd.

Message du fort de Saspherd au capitaine Boulard

Capitaine, il faut que vous veniez, c’est absolument incroyable ! J’ai, en ce moment et sous mes fenêtre, un dragon à la taille plus que titanesque qui dort tranquillement. Il ne s’agit ni d’une blague, ni d’une folie ! En même temps que je vous écrit ce message, son monteur, un elfe à ce qu’il semble, m’observe. Je vais tout vous expliquer :

Le petit matin pointait le bout de son nez, accompagné par une très forte brume qui, d’ailleurs, ne nous a pas quitté depuis. Je fut réveillé par un bruit sourd qui se répétait à intervalles régulières et par les cris du soldat en question lors de ma précédente missive. Enfilant mon uniforme, j’eut à peine le temps de monter dans la tour qu’une masse gigantesque sortait du brouillard. Je fut, je l’avoue volontiers, absolument terrorisé ! Partout, je voyais mes soldats fuir, se débander ou tout simplement se mettre à genou pour prier. La taille du monstre dépassait celle des murailles et lorsque le titanesque dragon se stoppa devant ce qui semblait être à ce moment un portique, je crut que, pour la première fois de ma vie, j’allais vraiment passer un mauvais moment. Plongé dans mes prières, j’entendis soudain une voix. Relevant les yeux, j’aperçus une minuscule forme sur le dos du monstre. Elle répéta : « Excusez-moi, mais j’aimerais quérir chez vous l’hospitalité pour mon ami et moi, pourriez-vous ouvrir la porte, s’il vous plaît ? ». Je n’ai, je pense, pas besoin de vous préciser qu’il était de toute manière en mesure de défoncer mon petit portail en bois. Je me mit donc immédiatement à exécuter la volonté de l’étrange étranger. Le passage libéré, il fit entre sa monstrueuse et majestueuse monture dans l’enceinte, puis la fit se coucher. J’avoue avoir craint de voire défoncé mes murailles et bâtiments, mais par un fait étrange, le dragon réussit à trouver suffisamment de place pour son immense corpulence. Avant même que je n’aie le temps de dépêcher un cavalier pour vous faire avertir, le cavalier, un elfe comme vous vous en doutez certainement, sauta du dos du monstre jusqu’à mon poste d’observation. Pareil saut ne m’est pas familier et malgré la réputation que l’on fait aux asurs, je craint que celui-ci ne réduise cette dernière qu’à un ensemble de faits tout ce qu’il y a de plus normaux. Il m’a demandé si je connaissais un endroit tranquille pour discuter et je l’ai immédiatement emmené dans mon bureau, sous le regard plus qu’inquiétant de son monstre. Une fois dans la pièce, j’ai commencé la rédaction du document que vous tenez en ce moment dans vos mains… J’attends incessament des instructions et, si possible, des renforts de taille pour s’occuper de ce cas.

Sergent Derek, chef du fort de Saspherd

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Bah encore un texte que j'avais jamais vu passé  et je regrette de ne pas l'avoir vu avant  .

Ah bon, vraiment? J'en reste sans voix...

Tu pense quoi du dernier passage... Vu que je l'ai fait après la lecture de Falcrisos, j'ai dut être un peu influencer... Je sais pas...

Un style épatant qui rend l'histoire agreable a lire, des idees originales qui nous immergent tres vite dans l'histoire.

Y a vraiment tout ça dans mon texte? En tout cas, je relève le "qui nous immergent très vite dans l'histoire". Si vous sentez ce que ressens le héros, alors c'est que j'ai finalement réussi à faire un bon truc...

Bientot une suite ?

Je vais t'avouer quelque chose... C'est la lecture de ton texte qui m'a poussé à écrire ce dernier passage, donc je pense attendre que tu continue pour aller m'inspirer (ou tout du moins me divertir!)

Imperator, grand empereur, mais très modeste écrivain conscient de ses limites...

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C'est la lecture de ton texte qui m'a poussé à écrire ce dernier passage, donc je pense attendre que tu continue pour aller m'inspirer

Ca me fait plaisir ^_^ Mais bon pas de problème, j'attends quelques commantaires sur le chapitre que je viens de poster et je post la suite, donc des que je post je veux voir un nouveau chapitre :D

Ca te va ? :D

@+

-=Inxi=-

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Allez, la suite de ce chapitre... Attention, quoi que vous puissiez croire, il ne se termine pas là, mais je n'ai pas encore attaqué la suite... Voilà donc mon texte:

***

Message du fort de Saspherd au capitaine Boulard

Capitaine, je suis étonné du manque de réponse dont vous me faites part ! Pensez-vous donc que je sois devenu fou ? Je puis vous assurez que non. Quel que soient les raisons qui vous poussent à dénigrer mes appels à l’aide, sachez qu’elles sont maintenant inutiles vu que le danger semble écarté. En effet, il s’avère que ce dragon et son monteur ne sont pas hostile. Même si la discussion que j’ai put obtenir avec le second fut plutôt brève et peu explicite, j’en ait tout de même retiré qu’ils ne seraient que « de passage ». Comment savoir si ses dires sont vrais ? Aucune idée, mais vu qu’ils auraient pu tous nous tuer depuis longtemps et qu’ils se sont contentés de dormir, je crois qu’il ne faut pas trop s’en faire.

J’attend tout de même une réponse avec des instructions et, si possible, l’annonce d’une ambassade. Cette dernière me semble plutôt nécessaire dans le sens où cet elfe doit être un seigneur et qu’il serait donc bon d’accueillir royalement et diplomatiquement.

Encore une chose… Faites attention, la brume ne s’est toujours pas levée et avec la falaise, il ne faut surtout pas s’écarter de la route, car une chute peut alors arriver à tout moment.

Sergent Derek chef du fort de Saspherd.

***

Message du fort de Saspherd au capitaine Boulard

Capitaine, je n’ait toujours reçu aucune réponse. Aucun des messagers que je vous ait envoyé n’est revenu ! Les gardez-vous prisonniers ? Que faites-vous ? Je vous en prie, la situation ici commence à se dégrader. Mes hommes sont nerveux. Que ce soit la brume ou l’immense dragon, rien n’est normal et j’aimerais au plus vite avoir des instructions ! Un renfort ainsi qu’une ambassade seraient toujours les bienvenus ! Capitaine, c’est urgent, il nous faut une réponse !

Sergent Derek chef du fort de Saspherd.

***

Message du fort de Saspherd au capitaine Boulard

Capitaine, ayant pensé à une possible présence ennemie qui pourrait avoir intercepté les massages que je vous ait fait transmettre, j’ai fouillé avec mes hommes la région. Il n’y a rien à part le brouillard qui ne nous a pas quitté ! Je vous conjure donc de me renvoyer mes hommes munis d’une réponse dans laquelle vous me donnerez mes instructions. Le monteur et la monture ne se sont pas réveillés depuis leur arrivée et je crains presque qu’ils ne soient morts. J’ai voulu envoyé des hommes escalader le monstre pour s’en assurer, mais ils refusent cette tâche. Je ne saurais les y contraindre vu que je ne le ferais pas moi-même.

Encore une fois, je ne suis pas fou et j’aimerais une réponse dans les plus brefs délais !

Sergent Derek chef du fort de Saspherd.

***

Message au capitaine Boulard

Capitaine ! La situation ici est critique ! Votre silence affole mes hommes que mes mensonges ne rassurent plus ! J’ai put assister au suicide d’un d’entre eux, ainsi qu’à plusieurs tentatives ! La brume omniprésente nous rend nerveux. Veuillez au plus vite répondre !

Sergent Derek chef du fort de Saspherd

***

Message au capitaine Boulard

Capitaine, nous sommes envahis ! De la brume ressortent des bruits de tambours, des grincements d’armures et de longs hurlements ! Il est absolument certain qu’une armée a entouré le fort ! Mes éclaireurs n’ont rien aperçu, mais avec le brouillard, c’est compréhensible. Il nous faut des renfort. Capitaine, je ne saurais assez vous conseillez la rapidité ! Si la moitié des cris que nous percevons sont réels, alors notre ennemi a à sa disposition suffisamment de soldats pour raser mes murailles et ma tour. Le dragon dort toujours. Je vous en supplie capitaine, venez avec des renforts, nous ne tiendrons jamais !

Sergent Derek chef du fort de Saspherd.

***

Capitaine ! Voilà deux jours que nous attendons des renforts ! La brume s’épaissit et le mes hôtes se sont réveillés ! L’elfe a l’air plutôt inquiet, mais il n’a pas répondu à mes questions. Le seul mot qu’il prononce est « mort ». Le dragon est toujours couché, mais ses yeux globuleux nous observent avec un regard bien trop haineux. Je ne compte plus le nombre de déserteurs, ni de suicidaires ! L’anarchie seule contrôle mon fort et aucun de mes ordres n’est suivi. J’ai réussi à trouver un soldat suffisamment courageux pour vous aller porter ce message ! Regardez son visage et vous comprendrez qu’il n’est plus temps de réfléchir ! Les tambours redoublent d’intensité ! La brume les accompagnent ! L’ennemi avance ! Nous allons tenter une résistance héroïque. Aucun espoir de survie, mais au moins la certitude d’avoir été abandonnés ! Merci pour tout capitaine, merci pour cette mort, merci de votre ignorance ! Soyez maudits, vous et tout les autres, vous venez de sacrifier de valeureux et courageux guerriers de notre belle contrée !

Derek

***

Message du fort de Saspherd au damné capitaine Boulard

Capitaine, ils attaquent ! La brume a franchit les murailles, elle nous enserre, nous coupant toute retraite. Les tambours suivent. Le dragon et l’elfe sont partit. Quand je lui ait demandé où il comptait fuir, le monteur a répondu : « Votre hospitalité m’a beaucoup touché, mais je crois que vous ne pourrez plus m’en faire profiter bien longtemps… Désolé pour tout, mais je ne peux rien faire pour vous. ». Il nous a abandonné comme vous nous avez abandonné ! Il a fuit, il a eut peur. Lui, au moins, il avait une raison d’avoir peur ! Les tambours, les hurlements d’agonie, les cris de désespoir, la brume omniprésente sont autant de raisons d’être terrifié que vous n’aviez pas ! Pourquoi ne pas avoir envoyé de renfort ? Pourquoi avoir refusé de répondre à mes appels à l’aide ? Sachez que nous n’aurons de repos dans l’au-delà que nous n’aurons réussi à vous faire payer cette couhardise ! Les murailles s’écroulent, leur bruit est celui d’os que l’on brise, de la terre qui se fend en deux. Nous allons mourir. J’aurais eut l’extrême contentement d’avoir put vous envoyer ce message avant la fin ! Vous savez quoi ? De toute façon, vous mourrez plus tard. Cette armée qui nous encercle va tout détruire ! Elle vous détruira donc et moi et mes camarades seront vengés ! Préparez-vous, car votre dernière heure arrive.

Sergent Derek chef de l’ex-fort de Saspherd et qui vous emmerde !

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C'était pas dans les termes du contrats ca

Ben.. en fait si... Je suis retourné voire Falcrisos. Et oui, j'avais envie d'écrire mais je n'avais pas "le truc", alors je suis allé faire un tour et j'ai trouvé ce que je voulais...

continue

Bon, d'accord...

Imperator, empereur vampirique suceur d'idée Falcrisossiennes...

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Allez hop, une suite...

***

Message du capitaine Boulard au fort de Saspherd

Sergent, je vous serais gré de ne pas faire de blague par les temps qui courent... Un dragon! Vous pouvez m'annoncer une invasion d'orcs, une horde d'elfes ou une troupe de créatures mutantes, mais pas une énormité pareille.

Je tiens même à préciser que vous répondrez de ce message devant le duc. Je lui ai en effet fait lire la lettre et lui et sa cour en sont encore plié de rire.

J'ai pour ordre de vous faire relever de vos fonctions. Une escorte va venir vous chercher. Sur ce, je ne puis que vous souhaiter bonne chance, sergent.

Capitaine Boulard

***

Message de la capitainerie à sa seigneurie le Duc.

Mon seigneur, je ne saurais vous déranger sans raison. Je sais que je vais vous sembler assez fou, mais l'escorte envoyée pour relever le sergent du fort de Saspherd a été stoppée par le brouillard. Impossible, selon eux, de le traverser. À peine seraient-ils entrés qu'ils ressortiraient. Je ne sais s'il faut prêter attention à ce genre de dires, mais vu les circonstances, je ne saurais être suffisamment prudent. Je vais donc aller sur place afin de vérifier ces affirmations.

Un cavalier est arrivé avec une lettre du fort dans laquelle le sergent affirme que le prétendu dragon a décidé de dormir au milieu de la cour. Je ne saurais croire de pareilles choses, mais je vous l'ai tout de même jointe à ce message.

Je crois qu'il serait bon de se préparer à la bataille. Du moins faudrait-il réunir les chevaliers...

Je ne saurais dire. Dans l'espoir de pouvoir apporter des réponses, je m'en vais. Une fois sur place, je vous communiquerai les informations recueillies.

Capitaine Boulard, serviteur de son seigneur.

***

Message de la capitainerie à sa seigneurie le Duc.

Mon seigneur, c'était vrai! La brume est là et elle est absolument imperméable. Vingt fois je me suis élancé et vingt fois je suis revenu sur mes pas, non par peur, mais par enchantement. Certains de mes hommes disent entendre des bruits dans le brouillard, mais j'ai beau tendre l’oreille, rien ne me parviens, sinon le néant.

Vu les circonstances, je crois très sérieusement qu'il faut s’inquiéter au plus haut point. J'ai à nouveau intercepté un messager du fort. Tout semble aller là-bas. Le "dragon" dormirait.

À ce sujet, je crois qu'il va falloir revoir nos certitudes. La version de chacun des messagers est rigoureusement la même. Ils ont vu le dragon, certain l'ont touché. Je préconise vraiment une levée des armes.

Capitaine Boulard, serviteur de son seigneur

***

Message de la capitainerie à sa seigneurie le Duc.

Mon seigneur, j'ai reçu plusieurs messages alarmants du fort! Ils commencent à désespérer d'avoir des renforts et ils semblent s'alarmer. Les émissaires sont très nerveux. Nous avons évidemment re-tenté de traverser la brume, mais ce fut en vain. Des magiciennes sont venues à notre secours. Malheureusement et à notre grande surprise, elles n'ont rien put faire. Il semblerait qu'elles ne perçoivent pas les "vents magiques qui animent la chose". De toute manière, selon elles, il est presque impensable qu'un mage puisse maintenir un sort si longtemps.

Qu'est cette brume, d'où vient-elle? Je n'en sais rien. Malgré les quelques illuminés qui affirment entendre des sortes de tambours résonner au milieu des nuages, je puis vous affirmer que le silence y est total, même lorsque l'on crie.

Capitaine Boulard, serviteur de son seigneur

***

Message de la capitainerie à sa seigneurie le Duc.

Mon seigneur, deux messagers sont arrivés. Le premier m'a annoncé d'une voix blanche que le fort était envahit, le second transportait une lettre qui me maudissait. Il n'a pas dit une parole et ne semble même plus être avec nous. Absent pour nos questions, absent à tout élément qui nous entoure, j'ai put lui renverser un saut d'eau glacée sur la tête sans même obtenir un sourcillement. Son visage me fait peur. Seul la terreur ressort de ses yeux fatigués. Une terreur sourde, muette, mais une terreur totale.

Le brouillard s'est dissipé un peu plus tard, laissant un soleil radieux éclairé la forêt verdoyante. J'ai tout de suite voulu envoyer une patrouille vers le fort, mais mes hommes refusent de bouger. Les chevaliers hésitent... Je me proposerais bien pour cette tâche, mais mon courage faillit à chaque fois que mes pieds me rapprochent de la lisière. Nous allons donc tenter de prendre une nuit de repos avant de s'avancer...

Capitaine Boulard, serviteur de son seigneur

***

Message de la capitainerie à sa seigneurie le Duc.

Mon seigneur, nous sommes enfin entrés dans la forêt. Je voudrais bien faire croire que le courage de mes hommes ou de moi-même y est pour quelque chose, mais je mentirais et je déteste le mensonge. C'est en fait grâce à un puissant chevalier ayant accompli la quête que nous nous sommes décidés. En effet, en le voyant s'avancer sans crainte aucune dans ce lieu que le plus profond de notre âme rejetait, nous avons commencé à prendre conscience de la stupidité et de la honte de notre conduite.

Mais là n'est pas le problème. En effet, il me faut vous annoncer un événement incroyable, tout à fait extraordinaire! Nous avions parcourut le chemin menant au fort et je priais d'avance la dame pour ce que nous allions découvrir. J'attendais à chaque mètre que s'ouvre à mes yeux le décor du fort ravagé, des corps déchiquetés et de la terre souillée par le sang. J'attendais craintivement et plus j'avançais, plus ma crainte augmentait. Mètre après mètre, la tension montait. Mes camarades étaient comme moi, nerveux. Encore un mètre, puis encore un. Je me rendais compte de l'extrême lenteur à laquelle nous nous déplacions, mais d'un côté, je n'en étais pas fâché. Les heures semblaient s'écouler pendant que, millimètre par millimètre, nous approchions de l'horreur. Et encore des millimètres, encore des heures. Perdu dans mes pensées, je serais tombé si le vaillant chevalier ne m'avait point rattrapé. Nous étions à l’extrémité de la falaise, nous avions dépassé le fort.

À la stupeur succéda l'énervement. Toute la nervosité accumulée éclata en une gigantesque masse de cris, de coups de pieds perdus, de cheveux arrachés! Furieusement, nous fîmes marche arrière afin de voir enfin l'inévitable, ce que qui devait nous faire si peur pour que, même en passant devant, nous ne le voyions.

Nous eûmes beau chercher, le fort fut introuvable. Il l'est encore. L'emplacement normal n'est plus qu'une grande clairière et si un combat s'est déroulé en ce lieu, je veux bien me pendre. Il n'y a rien. Les oiseaux jouent, chantent et rigolent. La forêt, plus admirable dans sa beauté que jamais, semble nous inviter à la joie la plus absolue.

J'attends vos instructions.

Capitaine Boulard, serviteur de son seigneur.

***

Message personnel du Duc au capitaine Boulard

Capitaine, vos états de service excellents et votre franchise et loyauté sans faille font que j'ai grande estime de vous. Toutefois, il est de mon devoir de vous faire savoir que je vois d'un très mauvais œil que vous ayiez rameuté tant de soldats, que vous ayiez dérangé des chevaliers sans mon aval, que vous n'ayiez pas attendu mes instructions.

Vous me pensez peut-être injuste de vous faire de tels reproches, mais elles sont pourtant fondées. Capitaine, il n'y a pas de fort de Saspherd. Il n'y en a pas et il n'y en a jamais eut! Les hommes que vous me désigner comme des messagers n'en ont jamais entendu parler et affirment venir, sur votre ordre, de la garnison de Fotold, ce en quoi je les crois. Je me vois donc contraint d'avouer la folie qui s'est emparée de vous.

Capitaine, les lettres de ce prétendu sergent de fort ne sont nul part et n'ont certainement jamais existé. Vous devez prendre du repos capitaine. Ainsi, je vous relève de vos fonctions et vous donne une semaine de paie. Ce traitement de faveur est dut à l'estime que tous ici ont pour vous. Profitez-en et vivez en paix.

Inutile de répondre, je ne vous écouterai pas. Il n'y a pas de fort de Saspherd, il n'y a pas de sergent, pas de dragon et encore moins de brume.

Votre seigneur et maître.

Modifié par Imperator
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Quelle excellente idée que ces lettres en parallèle !

Même si je comptais le faire depuis un bout de temps, je me suis tout de même largement inspiré des "lettres SoC".

Le mot de la fin m'a bluffé, c'est un coup de theâtre comme je les aime.

Ben... En fait, il s'agissait de trouver un sens à tout ceci... Tu vois, je ne suis pas vraiment maître de ce qui arrive. Alors que Aerion retourne sur la côte en amenant la désolation avec soit est normal, mais que j'amène le lecteur à s'intéresser d'aussi près à la chose ne l'est pas...

Du coup, j'ai été lire à côtés et en revenant, j'ai décidé que Boulard ferait désormais partie intégrante totale de mon récit. À part ça, aussi étrange que cela paraisse, c'est après avoir relu une partie des "3 noms d'Alarielle" que je me suis finalement décidé... Étrange quand on essaie de trouver le rapport... Enfin bon...

Cependant, je trouve que tu abuses un petit peu des points d'exclamations

Je vais tout de suite tenter une correction!

Voilà, c'est fait... Mais franchement, je n'en ait trouvé que deux ou trois à effacé. Les autres (1 par paragrpahe au plus) me semblent parfaitement justifié (même si j'avoue ne pas être un exemple dans la matière et que j'accepterais donc ton opinion si tu as quelque chose à redire). Je vais aller du côté de la légion, histoire de voir l'utilisation des points d'exclamation. Je n'y ai jamais fait attention, mais ça peut être instructif.

Voilà, c'est fait... En effet, tu distille beaucoup plus tes point d'exclamation! Mais l'ennui, c'est que toi, tu arrive à faire passer le sentiment sans... En ce qui me concerne, j'aurais bien du mal. À la première exclamation, à la première fureur, àla première chose un peu pas ordinaire, hop, je mets un point d'exclamation. Comment faire pour me sortir de cette spirale?

Imperator, qui croit se rappeler avoir déjà été mis en garde contre ces points d'exclamation et qui veut tenter de règler ce problème...

Modifié par Imperator
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C'est subjugant un texte pareil.

D'abord l'idée inovante des lettres, ensuite la montée du suspens parfaitement mise en place, et le rebondissement final. Y a pas à dire, je susi fan de tes textes, mon cher Impe. D'ailleurs je m'en vais en relire d'autres, rine que pour le plaisir.

Mr Petch

PS: D'où viennent les deux noms des capitaines (Derek et Boulard)?

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Invité Maugan Ra

Alors la j'atten la suite avec impatience parceke je ne voi pa du tou où est la vérité dan cet histoire ,enfin si ,mai je n'en sui pa sur... :P

En tou ka l'histoire est tré bien et continu kom sa :D

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je ne voi pa du tou où est la vérité dan cet histoire

Si tu veux mon avis, c'est Aerion qui est maudit et c'est à cause de lui que le fort a disparu, non seulement dans le monde mais aussi dans la mémoire de tous. Enfin bon, je dis ça, je suis sûr que même Impe ne sait pas comment il va se débrouiller pour retomber sur ses pattes ! Mais je lui fais confiance pour nous écrire une jolie suite !

A propos, j'ai relu tout tes autres textes, j'adore particulièrement Yves. Et pusi je trouve vraiment génial de placer des tes textes cetet réfléxion sur la fatalité de la vie et du destin...j'avoue m'être souvent posé la question de l'existence d'un dieu, jamais je en susi parvenu à une conclusion...Donc mon cher empereur (égal des dieux et tout le tintouin) tes histoires m'intriguent tout autant que toi (mais là, je dépasse le cadre de la séction récit, donc je ne dis plus rien)

Mr Petch

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Alors la j'atten la suite avec impatience parceke je ne voi pa du tou où est la vérité dan cet histoire ,enfin si ,mai je n'en sui pa sur...

Disons, plus ou moins par métaphore, que j'écris ce que me dictent les dieux... Et les voix de ces seigneurs sont impénétrables (mais je chercherai!).

Si tu veux mon avis, c'est Aerion qui est maudit et c'est à cause de lui que le fort a disparu, non seulement dans le monde mais aussi dans la mémoire de tous.

J'y ai pensé, mais n'est-ce pas un peu facile? On verra...

j'adore particulièrement Yves.

Une très grande amie à moi aussi...

jamais je en susi parvenu à une conclusion...

Un petit conseil... Tu en es à un stade que je ne te conseille pas de franchir... Certaines réponses ne valent pas la peine de se faire connaître...

Allez, il va falloir que j'invoque les âmes perdues pour comprendre où je voulais en venir... Quoique... J'ai peut-être une idée!

Imperator, empereur du néant...

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