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Frère de Bataille


dark crusader

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Salut à vous tous amis du Warfo !

Je me décide enfin à poster un sujet sur notre saint forum, en section récit.

Voici donc une nouvelle de l'univers de W40K mettant en scène des acteurs souvent oubliés dans les

récits sur les Space Marsouins: les Scouts.

Je vous souhaite à tous une bonne lecture !

Frère de Bataille

I

« Le Chaos peut abattre une civilisation mieux que n'importe quelle arme.»

Frère Archiviste Malosian, en orbite.

« Scouts, à couvert, vite ! Patrouille ennemie ! », prononça le sergent Morhias dans son vox. Keithan se blottit dans un recoin du mur, un genou au sol, et fit comme on lui avait appris quelques années plus tôt, à la caserne de Shalimar là-bas, sur Korion. Il ralentit progressivement son rythme cardiaque et abaissa la cadence de son cycle respiratoire, presque jusqu'à l'arrêt. Parfait. Son contrôle sur son corps s'améliorait à chaque mission, cela devenait presque naturel maintenant. Il était prêt, il le sentait dans son corps. Prêt à devenir un Astartes. Non, trop tôt. Son esprit lui, n'étais pas encore digne d'être celui d'un Élu de l'Empereur. Mais ce jour viendrait bientôt. Pour l'heure, il fallait d'abord sortir vivant et surtout victorieux de cette ville, enfin de ce qu'il en restait.

Rhodesus était cela désormais, un gigantesque tas de gravats, des montagnes d'éboulis s'étendant parfois sur plusieurs dizaine de milliers de kilomètres carré. C'était autrefois un monde de l'Imperium, un monde-ruche habité par vingt milliards de citoyens impériaux, qui produisait des objets manufacturés et des équipements divers et variés pour tout le secteur. Un monde défendu par 20 millions de soldats des FDP, des batteries de lasers de défense et des forteresses orbitales. Un monde que deux mois avaient suffi à faire tomber. En l'espace d'une semaine, la population de trois des plus grandes ruches de la planète s'était déclarée indépendante de l'Imperium, et avait assailli les autres cités restées loyales à l'Empereur. Dans les cinq semaines qui suivirent, les trois autres ruches secondaires de la planète furent aux mains des hérétiques, qui montrèrent leur foi en les Sombres Puissances aux yeux de tous. Néanmoins, ces instants de violence ne furent rien comparés aux évènements qui virent la chute de la capitale planétaire Rhodesus Prime. Des millions de citoyens fanatiques, armés avec tout ce qu'il avaient pu trouver et accompagnés de plusieurs régiments de FDP renégats avaient pris d'assaut la cité, parcouru ses moindres ruelles et commis un massacre d'une ampleur inouïe. Les quelques défenseurs encore en vie furent balayés, écrasés par la foule compacte des ex-citoyens plongés dans une folie meurtrière surnaturelle, leurs esprits envahis par les murmures impies du Warp. Plus ce fut le silence.

Les Space Marines du chapitre des Dark Crusaders étaient arrivés un mois après l'arrêt des transmissions à bord du croiseur Varellian's Fury, alors qu'ils revenaient tout juste de la Croisade Marilles contre les peaux-vertes. Le capitaine Aedes avait contacté en chemin le Conseil du Chapitre et l'état-major du sous-secteur et avait ainsi obtenu l'autorisation de dévier de sa route pour enquêter sur le mystérieux silence de Rhodesus. Les Astartes avaient aussitôt décelé la présence du Chaos, car les signes de son implication étaient flagrants : au lieu de trouver une planète grouillante de vie ils avaient découvert un monde presque « mort », en ruine, qui semblait démuni de toute vie; un monde totalement différent de celui qui, trois mois auparavant, était encore grouillant de citoyens impériaux. Cependant, le frère Archiviste Malosian avait, dès le premier regard, déterminé la cause de cette transformation, car tout sur ce monde avait-il dit, empestait de l'odeur néfaste du Warp. Aussitôt, Aedes avait communiqué l'information au Maître de Chapitre et mis le vaisseau en état d'alerte maximal; les Sergents avaient reçu l'ordre de préparer leur escouade au combat et les Dreadnought comme les Esprit de la Machine des véhicules avaient été tiré de leur sommeil en vue de la guerre à venir.

Modifié par dark crusader
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Merci beaucoup, Capitaine Canard etBloodsnow pour vos commentaires; si vous avez des remarques

à propos de la construction du texte ou de certains points du fluff, n'hésitez pas à le dire !

Mis à part ça, je vais essayer de poster une suite toutes les semaines. Les passages suivants sont encore un peu narratifs, car je dois encore développer les personnages. Mais ne vous inquiétez pas : il y aura de l'action ! du SANG ! ET DES MORTS AH AH AH...hem :wink:

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Ne t'inquiète pas, je n'ai aucun scrupule à critiquer ! :clap: ( positivement ou négativement d'ailleurs). Donc, écrit et puis écrit et à la moindre faute on t'aligne !

Bref, tant que c'est bon, y aura que des compliments alors la suite !! :wub:

ps : dis pas merci pour chaque compliments sinon on en finira jamais.

"-merci pour ton texte !

-merci pour ton merci

-merci pour ton merci de merci

-...

..."

Enfin, t'as compris quoi...

Modifié par capitainecanard
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Salut.

C'est pas mal,meme s'il reste quelques petite chose à améliorer

Alors les points positifs:

-Le fluff

-l'originalité(les scouts)

-(un peu) l'orthographe

Les points pas bien:

-la présentation des pensées du personnages;met les plutot en italique et à la première personne car sinon,on s'embrouille

-erreur au niveau de la syntaxe et de la conjugaison très génante.

-absence total de description:certe j'en raffole et pour moi un bon texte sans description n'est pas un bon texte,donc c'est pas hyper subjectif,mais là...

L'unique précision sur l'univers matériel qui entoure les scouts,c'est qu'ils sont dans une ville en ruine...Pas hyper détaillé quoi.

Sur ce bon courage pour ton texte car,tu vas vite t'en rendre compte,c'est pas auissi facile que çà en à l'aoir de dévelloper une histoire

En attendant la suite

Shasel

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Salut à tous, je vous livre la suite du récit !

Si vous préférez que je poste des passages plus longs signalez-le, parce que j'ai pris un peu d'avance.

Ne t'inquiète pas Shasel, il y aura des descriptions; et merci pour tes conseils.

C'était ainsi que l'escouade de Scouts du Sergent Morhias se retrouvait désormais seule sur un territoire ennemi, sans aucun soutien d'aucune sort et sans possibilité de ravitaillement. Avant leur entrée dans la cité en ruines, ils avaient encore pu maintenir le contact par télépathie avec le Frère-Archiviste Malosian, mais ce dernier les avait par la suite averti qu'il ne pourrait les suivre au-delà, à cause du brouillard psychique qui couvrait toute la zone. Le Thunderhawk les avait laissé en bordure de la cité, et était aussitôt reparti afin d'éviter toute détection potentielle par les forces de l'Ennemi . Car la planète, comme l'avaient vite constaté les Marines, était tout sauf déserte et était occupée non pas par les Rhodésiens mais par les sombres régiments renégats du Maelström, des troupes d'élite du Chaos. Le Capitaine Aedes avait émis la possibilité d'une présence de Space Marines hérétiques, mais jusqu'à présent cela n'avait pas été confirmé.

Keithan se releva avec d'infinies précautions et inspecta les alentours avec sa lunette de visée par dessus le rebord de la fenêtre. La patrouille continuait son chemin après le carrefour et s'avançait vers ce qui restait désormais d'un Manufactorum, qui semblait tenir lieu de poste avancé. Les gardes allaient certainement être relevé très bientôt, et la route serait alors non-surveillée.

« Allons mon frère, tu ne vas pas rester planté là toute la journée ! » entendit-il dans son oreillette.

Keithan se permit un sourire : Kaltaï était tout le temps comme ça, il aimait plaisanter et ce, depuis qu'ils s'étaient connus il y une trentaine d'année sur Korion. Ils n'étaient encore que des guerriers barbares comme tous les indigènes de la planète. Le jeune Scout soupira; c'était il y abien trop longtemps maintenant.

« La patrouille ennemie est passée et vient de rentrer à sa base Sergent. On peut passer. déclara Trajus sur le réseau inter-escouade.

- En avant escouade, on traverse la route; restez à couvert. Soyez invisibles, aussi silencieux que les raptors de Korion qui traquent leur proie » énonça le Sergent Morhias dans son vox, leur répétant une énième fois l'une de ses citations favorites.

Les Scouts traversèrent la chaussée défoncée un par un à des endroits différents, recouverts de leurs capes de camouflage aux teintes grises, et se retrouvèrent cent mètre plus loin, dans un ancien complexe résidentiel en ruine que Kaltaï, parti en premier, avait déclaré sûr après en avoir fouillé les moindres recoins. Les quatre novices se regroupèrent autour de leur Sergent, leur visage illuminé par la lueur verdâtre émanant de l'auspex qu'il tenait en main.

« Selon les images que le Varellian'Fury a prise en orbite, nous ne devrions plus être très loin de l'objectif, je dirais...deux ou trois kilomètres environ. Pour l'instant, profitez des trois heures qui viennent pour vous reposer; on repart en début d'après-midi, leur déclara le vétéran.

- Pardonnez-moi Frère-Sergent, mais ne serait-il pas plus judicieux d'attendre le crépuscule pour repartir, demanda Yeron en regardant la carte tactique.

- En voilà un parmi nous qui sait reconnaître le jour et la nuit sur ce gros caillou ! S'exclama Kaltaï avec un sourire moqueur.

- Comme l'a bien précisé Kaltaï, les événements impies qui ont eu lieu sur cette maudite planète ont obscurci le ciel suffisamment pour nous permettre un niveau de discrétion semblable aussi bien le jour que la nuit, Novice Yeron. Profitez plutôt des heures que je vous offre pour vous reposer au lieu de tergiverser inutilement. Allez Scouts repos, Keithan prend le premier tour de garde; on tourne toutes les heures », trancha le vieux Sergent.

Keithan se leva et monta après avoir repéré des vestiges d'escaliers jusqu'au troisième étage de la résidence. Il se trouva un bon poste de guet à l'angle de la bâtisse en ruine et décrocha sa lunette de visée de son bolter. Le Scout sourit en pensant à la remarque un peu puérile de son frère. Après tout, Yeron n'étais dans l'escouade que depuis deux ans et n'avais connu la guerre que trois fois sur Marilles, contre les barbares Orks. Il lui restait encore beaucoup à apprendre sur les tactiques de combat, l'observation du terrain, les techniques d'infiltration...Kaltaï, toujours prêt à plaisanter ne cessait de se moquer, quoique très amicalement, de la carrure du jeune Novice. « L'Empereur soit béni, on doit apprendre la discrétion et l'art du sniper à un ork », disait-il souvent.

Yeron était, il est vrai d'une carrure et d'une présence physique impressionnante, mais il souffrait cependant d'un manque chronique de précision au tir. C'est pourquoi le Sergent Morhias lui confiait toujours le maniement des armes lourdes lors des missions qui en requéraient l'usage, car il possédait une parfaite maîtrise de ces outils meurtriers, soit à cause de leur grande cadence de tir soit à cause de leur aire d'effet. Nul autre dans l'escouade ne prétendait utiliser avec autant d'habileté le bolter lourd, pas plus que personne ne contestait lui devoir la vie depuis qu'il avait détruit un char ork qui menaçait de tous les écraser avec son lance-missiles. En fait, Kaithan le respectait même grandement car Yeron était originaire de Lomys, la plus inhospitalière des planète de recrutement des Dark Crusaders, un monde glacé constamment plongé dans d'effroyables tempêtes atmosphériques et où la vie s'accrochait à grand peine. Intrinsèquement, Lomys fournissait peu de recrues aux Space Marines mais toutes étaient d'une force physique et mentale impressionnante, et bien peu de Novices originaires de ce monde avaient échoué aux épreuves et à l'entraînement imposés par les Astartes. Keithan ne doutait pas que Yeron devienne un jour un grand héros du Chapitre; mais il fallait déjà revenir de cette mission.

Sous ses yeux, ce qui avait autrefois été la plus grande cité-ruche de la planète se révélait dans toute son immensité. Bien que son poste d'observation soit à un hauteur conséquente, Keithan savait qu'il ne s'agissait là que d'une infime portion de la ville, à peine un quartier. Selon les plans qui leur avaient été transmis, ils se trouvaient à District D, c'est à dire quasiment au pied des titanesques tours ruches qui s'élevaient au cœur de la cité, tours qui désormais n'existaient plus et s'étaient effondrées, détruisant ainsi dans leur grande majorité les Districts A, B, C, E et F. Seul le D où ils se trouvaient avait échappé au cataclysme parmi les quartiers centraux, même si le souffle dégagé par la chute de la tour-ruche 2 avait occasionné l'effondrement de plusieurs bâtiments d'habs et la surchauffe du réacteur à plasma qui alimentait le District.

Le paysage environnant n'était donc qu'une vaste étendue de ruines plus ou moins en bon état et qui pour la plupart ne tarderaient pas à tomber en morceaux. La chute d'un bâtiment entraînait souvent celle d'un autre, aussi les environs étaient loin d'être silencieux, et d'énormes nuages de poussière flottaient un peu partout, rendant la tâche de Keithan bien plus difficile.

Par Contre Shasel, si tu pouvais m'indiquer où se trouve la faute de syntaxe, que je puisse la corriger parce que ça nuit quand même à la compréhension d'un texte.

Modifié par dark crusader
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Bon ba comme plus haut, pas trop de critiques négative à faire. Juste un détail qui me chiffone, mais c'est tout à fait subjectif. le tout premier paragraphe :

seule sur un territoire ennemi, sans aucun soutien d'aucune sort et sans possibilité de ravitaillement. Même les liaisons radio avec le croiseur avaient été suspendues, de craintes qu'elles ne soient interceptées par l'Ennemi

Alors je sait, ce sont des space marine ! c'est pas de la crotte, ils sont trop trop fort et trop trop beau ! ... ... mais là je trouve que tu présente la situation de facon trop trop désespéré. Peut être en reformulant la phrase ? Ca éviterait l'impression d'une propagande pro SM digne de games ?

On pourrait imaginer une tournure de phrase moins épique ? genre :

Depuis qu'ils étaient livrés à eux même ( la dernière communication avec le croiseur datait maintenant de 6 heures, et toutes les tentatives pour joindre le "nom du croiseur" avait depuis échouées), ils s'obligeaient à rationner les vivres et les munitions ne sachant pas combien de temps ils devraient résister seul face a l'ennemi.

Mais bon je chipote, je titille...bref je sort !

la suite !

Modifié par capitainecanard
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Hello,

Alors si je peux me permettre : je suis surtout gêné par la mise en forme du texte.

Si tu regarde ton texte, tu verra toi même que tu nous livre un gros bloc assez repoussant alors que quelques sauts de lignes et la mise en avant des prises de paroles (de quelque manière que ce soit) le rendraient beaucoup plus attractif de mon point de vue.

Autre chose :

aussi silencieux que le raptor qui traque sa proie
J'aurais personnellement essayé quelque chose comme : aussi silencieux que les raptors de Korion qui traquent leurs proies. AMHA ça serait mieux intégré au texte alors que là on dirait une référence extérieur au fluff 40K, ça m'a sortit un peu de "l'ambiance".

Allé, j'attends la suite en tous cas, bon courage. :whistling:

++

Modifié par M3mn0ch07
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  • 2 semaines après...

Salut à tous !

Sachez que je suis bien désolé de n'avoir pu poster plus tôt, mais le travail, encore le travail, enfin bref...

Et puis un petit manque de motivation aussi, je l'admet :wink:

Voilà la suite !

Une botte effleura le sol derrière lui, produisant un infime bruit de frottement, si faible que seules les facultés auditives améliorées d'un Space Marine pouvaient le détecter. Keithan se retourna vivement en pivotant sur son pied gauche et pointa son bolter vers... Kaltaï se dressait face à lui, arborant un sourire espiègle. Le scout baissa son arme et soupira.

« Tu a failli me surprendre, mais c'est raté, dit-il sur un ton de défi. J'ai toujours dit que tu étais aussi discret et attentionné qu'un ork.

-Peut-être, mais j'ai ça pour descendre celui qui m'a repéré, répondit Kaltaï en désignant son bolter. Et pas les orks, eux ils ont juste des bouts de métal à me balancer.

-Tss, vraiment prétentieux. Je te rappelle qu'un de ces « bouts de métal » t'a arraché une main sur Marilles, fit remarquer le guetteur.

-Vrai, mais j'avais toujours rêvé d'avoir une main bionique comme celle du Sergent, gloussa-t-il. Non, en fait je venais te relever. Je ne sais pas ce que tu était en train d'admirer dans ce tas de cailloux, mais comme ça tu n'a pas vu le temps passer au moins.

-Je regardais, je me posais des questions. Je me demandais qu'est-ce qui a bien arriver à ce monde pour qu'il tombe si vite...

-Tu sais ce que dit le sergent sur le Chaos, son pouvoir, son influence sur les esprits... énuméra Kaltaï. D'ailleurs, on peut sentir un étrange parfum depuis qu'on a débarqué, tu ne trouves pas ?

-C'est l'odeur de la corruption. Le sergent Morhias venait d'apparaître dans leur dos, les prenant tous deux de court. L'odeur du Warp. En attendant une réponse plus détaillée, vous devriez faire plus attention, vous auriez eu l'air malins si j'avais été un guerrier de l'Ennemi.

-Oui sergent ! Dirent-ils à l'unisson.

-Repos, frères, leur dit-il en soupirant. Peut-être qu'un jour vous comprendrez qu'il ne faut pas sous-estimer votre adversaire. A ce moment-là, vous serez de vrais Marines.

-Oui sergent !

-Bref, vous n'avez rien vu, les questionna Morhias ?

-Aucun contact hostile détecté sergent, déclara Keitan. Par contre j'ai aperçu avec la lunette des vagues d'ondes infrarouge, qui viendraient d'une position au nord d'ici, non loin. J'ai supposé qu'elles émanaient de l'objectif.

-C'est possible, indiqua le vétéran après une courte réflexion, il est après tout fort probable qu'ils aient installé des générateurs pour alimenter leur camp; même si cela ne me plaît guère.

-S'ils ont installé des générateurs à plasma assez puissants pour répandre des ondes de chaleur jusqu'ici, c'est qu'ils ont une grande base et donc beaucoup d'hommes et de matériel, raisonna Kaltaï.

-Absolument frère. Cela ne peut en tout cas que rendre notre tâche plus difficile, déclara Morhias. Lorsque nous repartiront je veux une discrétion absolue, il est essentiel que notre présence ne soit pas remarquée avant que nous n'accomplissions ce pour quoi nous sommes venus. Keithan, tu peux aller te reposer; et toi Kaltaï sois vigilant : il en va du succès de la mission et de notre vie à tous.

-Je le ferai sergent, dit le novice avec un air grave. »

Keithan descendit les marches usées et revint au premier niveau, où il trouva Yeron enroulé dans sa cape de camouflage et dormant profondément, ainsi que Trajus qui somnolait appuyé contre un mur. Ce dernier releva la tête à son approche, et échangea quelques mots avec lui avant de replonger dans son demi-sommeil. Tout comme lui, Keithan savait désormais parfaitement utiliser le sommeil partiel que lui permettait le nodule cataleptique, et l'utilisait fréquemment. Un scout en mission n'avait pas vraiment le temps de profiter d'un vrai repos, et de toute façon Keithan en ressentait de moins en moins le besoin; maintenant que son corps était arrivé à maturité.

Il faudrait encore quelques années pour que Yeron commence à pleinement apprécier les fonctionnalité de son corps amélioré, et plusieurs décennies pour qu'il sache les utiliser à la perfection. L'apprentissage de son corps est la première mission du scout, qu'il doit relever tout en combattant et en pratiquant les éprouvants rites spirituels et physiques imposés par les Chapelains du Chapitre. Beaucoup d'entre eux n'arrivaient pas à résister à ce rythme soutenu et mourraient de façon précoce sur le champs de bataille, car ils étaient déjà épuisés par leur lutte contre leur propre corps avant même de combattre. Ceci, ajouté aux innombrables aspirants qui périssaient en tentant de passer les épreuves de sélection, faisait que le nombre final de frères de bataille intronisé ne représentait qu'une infime proportion des candidats de départ. Kaltaï lui avait dit une fois que pour chaque Space Marine, on pouvait compter la mort d'une soixantaine d'hommes, tombés durant les épreuves, pendant l'entraînement ou sur le champ de bataille en tant que scout.

Néanmoins, Keithan savait bien que seule une sélection aussi impitoyable pouvait assurer l'avenir du Chapitre, et par là-même le futur de l'Humanité.

Il rabattit sa cape de camouflage sur sa poitrine et tomba rapidement dans le demi-sommeil.

Voilà, et la prochaine fois : de l'action !! (enfin... :) )

Modifié par dark crusader
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  • 3 semaines après...

"yeah on vas voir l'action !

ton récit est bien j'attends la suite en utilisant mon sommeil complé:il est1H53...baile...dodo

bon bonne nuit et à bientôt...RONFLLL :) "Silverlord

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  • 1 mois après...

II

« Contact hostile, je répète contact hostile ! Mais... par l'Empereur... ils sont là ! Varellian's Fury vous me recevez ? Ils...

Dernière transmission radio du Sergent Mohrias, Xème Compagnie

Un de moins. L'homme s'écroula mollement au sol, et une flaque de sang commença à se répandre autour de son corps. Keithan essuya rapidement son couteau sur le treillis de sa victime, ce qui ajouta une entaille sur ses cuisses; la lame avait tranché la chair et le tissus balistique sans même que le scout ait eu besoin de forcer. Le novice contempla son arme en souriant. Cela faisait une semaine qu'il l'avait affutée pour la dernière fois, mais les couteaux de combat de l'Adeptus Astartes étaient forgés pour demeurer en état de tuer quelles que soient les conditions du théâtre d'opération. Et leur lame mono-moléculaire associée à la discrétion des scouts ne laissait que peu de chances à l'adversaire. Keithan observa un instant celui-ci; c'était un homme grand, presque autant que lui. Il portait une tenue pare-balle standard de la Garde Impériale, légèrement modifiée avec des symboles impies, par dessus une robe verte miteuse qui incluait un capuchon actuellement rabattu sur sa tête. Le novice fut brièvement tenté de le lui enlever mais se ravisa, se disant que ça n'allait pas être beau à voir.

« Ici deux, code vermillon, transmit Keithan dans son communicateur, usant du mot de code établi la veille.

-Ici un, code azur, lui répondit la voix grave du Sergent. Attendons code magenta. »

Le scout s'agenouilla derrière un parapet et scruta les environs avec les lunettes attachées autour de son front. Il passa rapidement en vision nocturne puis en vision thermique et se mit à guetter tout mouvement suspect. La discrétion était leur seul avantage, et le sergent comptait le préserver le plus longtemps possible, même si le temps viendrait bientôt où toute la planète leur collerait aux semelles. Keithan repéra derrière une fenêtre une silhouette floue qu'il identifia immédiatement comme celle d'un ennemi, et s'apprêtait à l'exécuter promptement d'un bolt bien placé lorsque le soldat s'affaissa brutalement au sol.

« Deux ici quatre, l'appela Trajus dans l'oreillette, n'utilisez pas encore vos bolts, laissez faire les sniper. Ordres du sergent ajouta-t-il d'un ton moqueur.

-Si ce sont les ordres du sergent, rétorqua le guetteur. Il n'empêche que si tu n'avais pas été là et si j'avais obéi aux instructions, cette sentinelle nous aurait remarqué et on aurait été encore moins discrets. »

Trajus avait toujours été comme ça depuis que Keithan le connaissait. Il ne l'appréciait pas et savait que cela était réciproque. Le scout était dans l'escouade du sergent Morhias depuis maintenant douze ans et avait participé depuis à trois Croisades, ce qui aurait désormais fait de lui un vétéran dans la Garde Impériale. Mais pas chez les Astartes, car il n'y avait pas de temps de service délimité dans les escouades de la dixième Compagnie, tout se décidait au mérite. Trajus faisait tout pour impressionner le sergent et prouver sa valeur, et cela agaçait fortement Keithan pour qui tous ces efforts n'étaient rien d'autre que de la fanfaronnade. Même si aucun d'eux ne l'aurait avoué, leur rivalité remontait à bien plus loin que de simples piques verbales. Keithan était originaire de Korion et avait été sélectionné dans une des nombreuses tribus barbares de la planète. Trajus lui avait été recruté sur Varellian dans les bas-fonds des cités-ruches, et considérait Keithan comme un primitif. Ce dernier voyait son rival comme un homme peu digne de confiance, car il ne faisait aucun doute qu'il avait appartenu à l'un des gangs des sous-ruches. Malgré cette inimitié, tous deux se respectaient et reconnaissaient la valeur de l'autre, et cela leur avait sauvé la vie bien des fois. « Les sentiments et la guerre sont deux choses diamétralement opposées » leur avait dit une fois le sergent Morhias, et ils appliquaient scrupuleusement ce principe, même si par moment leur rivalité resurgissait brièvement comme dans cet échange radio.

Écartant ces sombres pensées, Keithan se déplaça sans un bruit et vint se placer dans le bâtiment voisin, où Kaltaï venait de faire le ménage. Il était en train de recouvrir le sol recouvert de sang avec des débris et accueillit son ami avec un sourire.

« Un ici deux, code magenta, dit-il dans son vox alors que son compagnon depassait le cadre de la porte.

-Pas trop tôt, lui répliqua le sergent d'un ton bourru. A toute l'escouade, on progresse vers la prochaine rue et on recommence. C'est la dernière avant d'atteindre l'objectif, alors soyez encore plus prudent.

-Reçu un, lui répondirent les autres membres de l'escouade. »

Modifié par dark crusader
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Toujours aussi agréable à lire.J'ai tilté sur quelques petites choses:

qu'il l'avait affutée
peu de chances
remontait à bien plus loin que de simples piques verbales
De mon point de vue cette phrase sonne faux: au début elle sous-entend une notion de durée, et à la fin elle parle de l'aspect que prend leur rivalité.
Malgré cette inimitié

Voilà, c'est tout ce que j'ai relevé. En tout cas j'aime bien, même si comme Shasel j'aime bien les descriptions (ici on a une description du cadavre, mais quid du scout lui-même ? ou de sa lame, qui pourrait refléter la lumière d'un éclat vif et argenté, ou au contraire être sombre et mate pour éviter d'attirer l'attention et se fondre dans les ténèbres).

Je pense que ça pourrait donner plus de profondeur à ton texte. Après ça tient vraiment aux préférences et aux habitudes de l'auteur, et ton texte reste très agréable à lire comme ça, continue !

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