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J'étais jeune et heureux


empire100

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Bon je me lance, ayez pas peur de critiquer, du moment que c'est constructif :wink:

J'étais jeune et heureux

Dans les champs éperdu

J'étais jeune et heureux

Et puis l'homme est venu

Me contant ses louanges

M'incitant au voyage

Il m'a fait dire "venge"

Il m'a fait dire "rage"

J'étais jeune et heureux

En regardant les nues

J'étais jeune et heureux

Et puis l'homme est venu

Il m'a donné une arme

Un moyen de tuer

Et les pleurs ont fusé

Sur leurs têtes les larmes

J'étais jeune et heureux

En courant dans les rues

J'étais jeune et heureux

Et puis l'homme est venu

Complice de la mort

J'ai longuement tiré

Ai-je seulement eu tort

Le saurai-je jamais

J'étais jeune et heureux

Loin de tous les abus

J'étais jeune et heureux

Et puis l'homme est venu

Aujourd'hui je suis calme

Et cette douce lumière

En effaçant mon âme

me condamne à l'éther.

***************

Voilà, en éspèrant que ça vous plaise :P

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Et bien c'est plutôt pas mal tout ca.

Sur la partie purement mécanique du poème, le rythme se tient plutôt bien à l'exception de ce vers :

Et cette douce lumière

Un heptasyllabe (7) ce qui est un brin dommage.

J'aime bien le refrain avec ses petites modifications quoiqu'il revienne peut être un peu trop souvent et donne une impression malséante de remplissage.

Sur le fond je regrette que tu ne donne pas assez d'explication car tu semble avoir une idée mais tu ne peux pas nous la transmettre. Prenons un exemple; tu ne décris jamais qui est le narrateur, or cet indice est au cœur de ton poème et le fait qu'il ne nous soit jamais indiqué (et que je n'arrive pas à le trouver tout seul peut être) ne permet pas de tirer toute la saveur du poème.

Sinon c'est vraiment pas mal,

Bonne continuation et bienvenu parmi nous.

Pal'

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Et bien c'est plutôt pas mal tout ca.

Sur la partie purement mécanique du poème, le rythme se tient plutôt bien à l'exception de ce vers :

Et cette douce lumière

Un heptasyllabe (7) ce qui est un brin dommage.

Diérèse ?

Celt, monoligne interrogo-informatif.

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C'est le genre de poèmes qui me fait dire "ce gars-là est sur la bonne voie".

À part quelques vers où des e muets devraient être prononcés et sont apocopés pour gardent le mètre constant (pas toujours de façon très grâcieuse d'ailleurs, l'enchaînement de consonnes devenant peu esthétique), ça coule globalement bien. Peut-être un peu trop sans accroc, un peu trop monotone - c'est le problème de l'hexasyllabique. Seuls problèmes, quelques rimes qui n'ont sont pas vraiment : calme/âme alm/am, tiré/jamais é/è. Les variations de refrain rendent assez bien, ça donne un côté chanson qui colle avec le mètre court choisi.

En fait, à part quelques menus détails techniques, le problème est que le poème est globalement peu expressif. Bien sûr, on devine bien des sentiments, mais ça reste très narratif, avec peu d'effets, d'images. Alors bon, on aura vu bien pire (moi, au hasard), mais dans l'ensemble ça me gêne légèrement.

Il en reste que tu as parfaitement le potentiel pour faire de bons poèmes, ce que je te souhaite.

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Tout d'abord désolé pour la réponse tardive mais le temps m'a fait cruellement défaut cette semaine (étant bénévole dans une association qui organise la coupe de monde de parapente), enfin bref, me voilà de retour, pour voir ce que vous avez pensé de mon poème (si on peut appelait ça comme ça :wink: ).

1) Pour l'heptasyllabe je ne l'ai pas remarqué quand j'ai recompté les syllabes, c'est donc juste un oubli, une faute d'inattention pour être précis (ça m'apprendra à écrire des poèmes en cours de SES^^), je serai plus rigoureux la prochaine fois, promis :wink:

2) Si le refrain revient souvent, c'est que je voulais donner un petit air musical à mon poème, j'avais d'autres "couplets" tout prêts, mais je ne voulais pas faire trop long, ce n'est donc en aucun cas du remplissage, mais c'est tout à fait possible que ça donne cette impression, auquel cas je ferai mon prochain poème plus long et je mettrai moins de refrains. :wink:

3)J'ai beau chercher, je vois pas de hiatus :wink:

4)Je voudrais te demander une chose, est-ce que tu pourrait essayer de résumer l'histoire du poème (pas le poème en général, je veux dire l'histoire de celui là), ensuite, poste là ici, étant celui qui a écrit ce texte, mon résumé va forcèment prendre en compte des choses absentes du récit fini; comme ça, je pense que j'arriverai mieux à voir les endroits où je ne suis pas assez clair, ça m'aiderait beaucoup je pense ^_^

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Bah je viens de vérifier et heureux n'a pas de "h" aspiré, du coup et heureux se lit "éeureux" avec un hiatus entre le "et" et le "heureux". bref il n'y a pas de consonne entre tes deux syllabes.

Pour te convaincre de l'abscence de "h" aspiré, tu as: "l'heureux élu" un"h" aspiré donnerait: "le hiatus" voilà j'espère que tu vois ce que je veux dire.

joli poème, je maintiens!

à plus!

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ça ne me gêne pas plus que ça lorsque je fais la lecture, mais c'est vrai que ça peut en gêner certains j'imagine, je ferais attention à ça la prochaine fois, histoire qu'un truc comme ça ne se retrouve pas dans le refrain

Que de ça... ça ça ça, ça s'en va et ça revient :) (vous inquiétez pas je suis déjà sorti au moment où vous lirez cette ligne, et déjà pendu au moment où vous aurez fini de lire ce message)

Non sinon je n'ai pas de commentaire autre que j'ai bien aimé... Je sais c'est peu et pauvre, je ferai mieux d'ici un mois.

Bloodyfol, regretté (enfin il l'espère)

Mort pendu (et oui il fut de sa mort comme de sa vie : c** à pleurer)

Requiem in pace (hum ça dépend, le diable prend-il les chèques ?)

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Ce n'est pas "requiem in pace" mais "requiescat in pace". le requiem, c'est une messe des morts, tandis que le verbe requiescat peut se traduire par "repose" .

Désolé pour ce petit HS mais il fallait que je corrige cette petite erreur.

Sinon, pour info, j'ai eu le diable au téléphone, il ne prend pas les chèques :whistling:

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c'est bien rythmé, et devrait aisément être transposable en chanson

4)Je voudrais te demander une chose, est-ce que tu pourrait essayer de résumer l'histoire du poème (pas le poème en général, je veux dire l'histoire de celui là), ensuite, poste là ici, étant celui qui a écrit ce texte, mon résumé va forcèment prendre en compte des choses absentes du récit fini; comme ça, je pense que j'arriverai mieux à voir les endroits où je ne suis pas assez clair, ça m'aiderait beaucoup je pense ^_^

tiens, c'est un exercice qui peut s'avérer interressant, que de d'abord voir l'interprétation qu'un lecteur a de son texte, sachant que par interprètation, il y verra forcément des choses qu'il peut rattacher à son vécu; afin de voir si le fond correspond à ce qu'on a voulu faire passer....

J'étais jeune et heureux

Dans les champs éperdu

J'étais jeune et heureux

Et puis l'homme est venu

Me contant ses louanges

M'incitant au voyage

j'y vois une rencontre, qui as fortement influencé le narrateur (usage du terme "incitant"), mais probablement pas une histoire de coeur. encore que la trâme le pourrait.

Il m'a fait dire "venge"

Il m'a fait dire "rage"

En regardant les nues

...qui as fait adhérer le narrateur, à ses idées, ses convictions. donc, certainement quelqu'un de charismatique (endoctrinement, peut-être, de par le vers changeant du refrain qui suit, dont "les nues" peuvent évoquer le mysticisme ou le coté religieux).

Il m'a donné une arme

Un moyen de tuer

Et les pleurs ont fusé

Sur leurs têtes les larmes

le narrateur, manipulé,pris en charge, équipé, est poussé à un acte répréhensible.

En courant dans les rues

Complice de la mort

J'ai longuement tiré

Ai-je seulement eu tort

Le saurai-je jamais

Loin de tous les abus

abandonné par le "mentor" (vers changeant du refrain suivant), c'est la fuite, l'errance;(vers changeant du refrain);le retour à la libre pensée amène l'interrogation, les doutes, les remords?

Aujourd'hui je suis calme

Et cette douce lumière

En effaçant mon âme

me condamne à l'éther.

retour à l'apaisement en pensant avoir la solution (Aujourd'hui je suis calme)

j'y vois ici le suicide du narrateur ( me condamne à l'éther), par arme à feu (Et cette douce lumière - En effaçant mon âme).

mais je peux être complètement à coté de la plaque... X-/:whistling:

Modifié par josh
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Ouais ouais requiescatophile ce que tu veux moi je reste sur requiem.

Pour info je n'ai pas fait latin, et j'abhorre viscéralement cette langue vu la façon dont elle est enseignée via l'éducontion natianale. Mais j'ai juré de m'y mettre après le lycée. Promis.

Donc je Requiem In pace, et au fait c'est bon le daible prend pas les chèques, mais la CB passe :whistling:

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Salut à toi et bienvenue dans notre petit chez-nous.

C'est un joli poème que tu nous proposes-là, mais peut-être un peu trop mignon pour le fond de son propos... j'y reviens vite.

D'abord, d'un point de vue strictement formel, l'ouvrage est bonne. La base du poème est propre, les vers sont tous ajustés au niveau (sauf « Ai-je seulement eu tort », et l'antépénultième, « Et cette douce lumière », qui ont une syllabe de trop ; à corriger), et ça se lit tout seul. Ça fait déjà très plaisir de lire cela pour un premier poème posté sur le forum ! Ce n'est pas tous les jours.

Je ne suis pas convaincu en revanche par l'usage d'une strophe entière en refrain ! Cela peut se faire en chanson, mais, pour la poésie qui n'est pas destinée à être chantée (Ferré dirait que c'est contre nature, mais bon), c'est peu agréable à lire, et on se retrouve vite à sauter une strophe sur deux. Dans ce cas, il faut choisir des refrains plus courts (un exemple suit plus bas).

Outre cela, c'est un problème de ton dont ton poème pâtit. Parti, on l'a dit, sur de bonnes bases, tout va bien pour la première strophe. Le hiatus ne me gène pas, les sons « é » et « è » étant suffisamment éloignés pour que l'oreille apprécie. Ou alors c'est parce que je me suis habitué à la prosodie médiévale... En tout cas, tout baigne, le rythme coule tout seul, sur ces hexasyllabes bien marqués (le risque avec les hexasyllabes, c'est de faire des alexandrins coupés en deux sans s'en rendre compte).

À la deuxième strophe, le danger se profile. Heureusement, la répétition des vers 7 et 8 est très bien sentie, et les mots « venge ! » et « rage ! » ont l'écho et la puissance évocatrice attendue. Mais, si l'on y regarde de plus près, avant ces deux coups de tocsin, la présentation de l'homme est un peu fadasse, pour ainsi dire. L'homme « conte ses louanges », ce qui est presque une absurdité, mais c'était pour la rime (que ne lui sacrifierait-on pas ?) et « incite au voyage »... Rien de bien méchant, en somme. On croirait que c'est un bon petit monsieur Prudhomme un peu replet, qui se fait mousser gentiment et qui dit qu'il a fait huit fois le tour du monde, le gros menteur. Rien, absolument rien, n'annonce les deux vers qui suivent ! Heureusement, ils se suffisent à eux-mêmes, mais la suite du poème est à l'avenant.

Je note donc encore quelques maladresses de composition (« Et les pleurs ont fusé / Sur leurs têtes les larmes » : syntaxiquement, ça ne veut rien dire !) dues à la difficulté, bien compréhensible, de manipuler l'hexasyllabe. Mais ces formules un peu bancales ne sont pas innocentes que cela : le problème n'est pas seulement la syntaxe, mais le ton du poème. Je donne encore un exemple : « J'ai longuement tiré ». On comprend l'idée : le bonhomme a souvent fait feu avec son arme. Mais le vers, tel qu'il est présenté, n'évoque rien de cette sombre réalité ; déjà parce que « j'ai tiré » n'est pas très explicite, et peut recouvrir d'autres connotations allant du gentillet ("j'ai tiré ses cheveux") au monotone (« encore dix ans à tirer ») en passant par l'érotique ; surtout, ce « longuement » allongé en plein milieu du vers lui donne une tournure alanguie et décontractée. On ne tire pas « longuement », ou alors avec une mitrailleuse ; parce que ce mot est un mot élastique, une espèce d'étirement du temps qui empêche à la brutalité de ton propos de se faire jour !

Le propos du poème est simple ; son canevas explicite. Josh en a fait un résumé ci-dessus ; je n'ai rien à y redire. L'homme, comprendre l'homme social, est le porteur des instruments de morts dans la quiétude de la nature. Que le poète soit un sauvage ou un type dans la lune, ou, pourquoi pas, un animal dressé pour tuer (la fin du poème interdit quand même plutôt cette interprétation), l'idée demeure. Elle est simple, mais dure, cette idée, tranchante comme un rasoir.

Mais elle ne parle pas, n'émerge pas, n'existe presque pas, à cause de ce rythme enjoué des vers de six syllabes dans lequel tu t'es laissé porter.

C'est comme un courant : le courant est fort, mais s'il ne va pas où on veut aller, il faut ramer contre lui. Ici, tu ne l'as pas fait. Le vocabulaire reste gentillet ; les mots comme les pleurs ou les larmes ne ressortent pas parce que le rythme n'est pas assez cassant, et parce qu'ils sont mis côte-à-côte dans des constructions syntaxiques farfelues. Paradoxalement, la première strophe, qui est la plus libre et la plus enjouée (le premier vers, que je trouve, je le répète, vraiment très bien, n'y est pas pour rien), malgré l'imparfait de l'indicatif, a été choisie comme refrain, venant sans cesse faire échouer les efforts vers la tension narrative en ramenant un peu de gaieté là-dedans.

En fait, tout ça manque un peu de force, de tranchant, de brisures. Il faut arriver à apprivoiser le vers, à faire corps avec lui, pour pouvoir lui faire dire ce qu'on veut, à contre-courant.

À la limite, je te félicitais d'avoir fait des hexasyllabes qui ne fussent pas que des moitiés d'alexandrins, mais tu pourrais peut-être essayer d'écrire la même chose en alexandrins, ou en décasyllabes si tu veux garder un rythme plus vif, afin d'avoir plus de souplesse dans ta syntaxe et ton écriture. Là tu pauras peut-être la place de faire des étincelles.

Je vais donner un exemple, fait sur un rythme proche du tien (mais déjà un peu plus souple) : la Légende de la nonne, de Hugo. J'engage tout le monde à aller la lire en entier (dans Odes et ballades), mais voici quelques extraits pour bien faire comprendre tout ça.

C'est un poème inspiré des chansons médiévales. Il en reprend le rythme (les huitains d'octosyllabes), et le refrain (mais ici réduit à deux vers : bien plus efficace pour de la poésie écrite !)

Tout commence dans une ambiance de conte pastoral tout-à-fait sympathique :

Venez, vous dont l'œil étincelle,

Pour entendre une histoire encor,

Approchez : je vous dirai celle

De doña Padilla del Flor.

Elle était d'Alanje, où s'entassent

Les collines et les halliers. –

Enfants, voici des bœufs qui passent,

Cachez vos rouges tabliers !

Il est des filles à Grenade,

Il en est à Séville aussi,

Qui, pour la moindre sérénade,

A l'amour demandent merci ;

Il en est que d'abord embrassent,

Le soir, les hardis cavaliers. –

Enfants, voici des bœufs qui passent,

Cachez vos rouges tabliers !

Ce n'est pas sur ce ton frivole

Qu'il faut parler de Padilla,

Car jamais prunelle espagnole

D'un feu plus chaste ne brilla ;

Elle fuyait ceux qui pourchassent

Les filles sous les peupliers. –

Enfants, voici des bœufs qui passent,

Cachez vos rouges tabliers !

Puis, pour résumer, la belle Padilla, chaste comme elle est, décide de se faire nonne. Mais à peine a-t-elle rejoint son couvent qu'elle tombe amoureuse d'un brigand de passage. Elle lui donne un rendez-vous, mais le ciel, qui ne tolère pas cette union, lance la foudre sur elle et la transforme en gigot de bonne sœur.

Alors, en gardant le même rythme, le ton change radicalement, et le poème devient la description mystique et terrible des deux fantômes amoureux errant dans l'abbaye.

Les deux spectres qu'un feu dévore,

Traînant leur suaire en lambeaux,

Se cherchent pour s'unir encore,

En trébuchant sur des tombeaux ;

Leurs pas aveugles s'embarrassent

Dans les marches des escaliers. –

Enfants, voici des bœufs qui passent,

Cachez vos rouges tabliers !

[…]

Si, tremblant à ces bruits étranges,

Quelque nocturne voyageur

En se signant demande aux anges

Sur qui sévit le Dieu vengeur,

Des serpents de feu qui s'enlacent

Tracent deux noms sur les piliers. –

Enfants, voici des bœufs qui passent,

Cachez vos rouges tabliers !

Je sais, je sais, l'exemple eût pu être mieux choisi, un monde sépare ces deux poèmes ; mais je voulais faire sentir ici l'importance de mots qui frappent, qui tranchent, qui crie. Des formules qui, bien que moulées dans le même cadre que le reste du poème, viennent y graver l'empreinte de leurs dents, de leurs crocs, de leurs griffes. Il faut que les mots sonnent. Sonne-moi ces beaux sonnets, disait Du Bellay.

C'est, à mon sens, le travail qu'il te reste à faire.

Et c'est très encourageant ! Car cela veut dire que la plupart au moins des apprentissages préliminaires ont été évacués. Le plus difficile, c'est d'apprendre à faire des vers lorsqu'on n'y arrive pas. Je ne te connais pas, j'ignore ton parcours, tu en as peut-être bavé sang et eau, ou alors c'est venu tout seul ; en tout cas c'est fait. Le travail à venir, c'est le plus rigolo ; d'ailleurs ce n'est pas du travail. C'est de la poésie.

Alors de la force ! De la vigueur ! Du nerf ! Adelante !

Modifié par Petimuel
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  • 2 semaines après...

Bon j'ai enfin trouvé quelques seecondes pour lire vos commentaires (emploi du temps très chargé ces derniers temps :( )

Tout d'abord merci à josh d'avoir fait l'effort de m'expliquer sa compréhension del'histoire. Globalement, le message passe, ce que tu as compris et à peu près ce que je voulais que le lecteur comprenne. ^_^

A bloodyfol je voudrais répondre que tout dépend du professeur sur lequel tu tombes, certains sont très forts et apprennent le latin bien mieux que d'autres (ayant fait l'expérience des deux extrêmes, je sais de quoi je parle -_- )

Ensuite je passe à Petimuel, j'ignore combien de temps tu as passé à écrire ton post mais en tout cas c'est complet, très complet ^_^

Désolé de ne pas répondre par un post aussi long, je sais que c'est mal, mais je souffre énormèment du manque de temps :unsure: .

Je pense que tu as parfaitement raison quand tu di qu'il faut que j'utilise des mots plus "tranchants", c'est indéniable. Concernant les vers, ils viennent tout seuls mais je les retravaille quand même fortement.

J'essayerai l'alexandrin (ce qui me fait peur c'est la césure :wub: ), mais j'essayerai tout de même.

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