Petimuel Posté(e) le 16 novembre 2010 Partager Posté(e) le 16 novembre 2010 (modifié) (Non, ceci n'a rien à voir avec Calvin&Hobbes. Quoique...) Alors voilà, on va peut-être dire que je multiplie les jeux à l'extrème, qu'il y a plus de jeux qu'il n'y a de joueurs, qu'il n'y a que l'Arbre Poétique qui marche de toute façon, que tant va la cruche à l'eau qu'à la parfin elle se casse et que bien mal acquis ne profite jamais. Soit. Mais ce jeu, que je souhaite inaugurer aujourd'hui, rassemble et synthétise tous les autres, en étant un peu plus souple dans sa forme et un peu plus vicelard dans son fonctionnement. J'espère que vous apprécierez, et que vous saurez lui faire le même accueil qu'à l'Arbre Poétique, car il a autant de potentiel, tout en étant un petit cran au-dessus sur le plan technique. Ce qui devrait donner à tous un bon entraînement. Le principe du Défi est d'écrire chacun un poème (comme d'habitude) en respectant les consignes imposées par son prédécesseur et en imposant les siennes à son successeur. C'est donc un jeu sans cesse changeant, tour-à-tour ardu puis fastoche de les doigts dans l'nez, mais toujours rigolo, du moins je l'espère. Concrètement chaque joueur va devoir écrire un poème en respectant scrupuleusement les consignes données par le dernier joueur en date, puis donner ses propres consignes pour le joueur suivant. * Pour cela, il doit choisir deux (exceptionnellement trois) consignes formelles parmi les suivantes : ** Nombre de strophes (en restant dans les poèmes courts) ** Taille des strophes (du tercet au huitain, en gros, sachant que si aucun nombre de strophes n'est précisé, le joueur est libre de n'en faire qu'une seule) ** Taille des vers (entre cinq et seize syllabes) ** Schéma de rimes (suivies, croisées, embrassées) ** Richesse des rimes imposée (on peut fonctionner sur le mode "égal ou supérieur" ("seulement des rimes au moins suffisantes) ou "strictement égal" ("uniquement des rimes suffisantes") ) ** Rimes imposées (Chaque rime imposée compte comme une consigne à elle seule ; par contre elle doit être respectée tout au long du poème, pas seulement sur deux vers) ** Premiers mots (Pas plus de quatre) ** Sujet (La mort, le désespoir, le péage de l'autoroute A4 un retour de vacances etc.) ** Ou une autre consigne de votre invention, à condition qu'elle soit simple et réalisable. * En plus de ces deux consignes, le joueur doit imposer une consigne spéciale consistant en la reprise de l'un des jeux du forum. Je rappelle que ces jeux sont : ** L'Arbre poétique (le joueur suivant doit prendre un vers de ce poème comme titre) ** Acrostiche (simplifié : le joueur suivant devra faire un acrostiche. On peut imposer le mot à composer : cela comptera comme l'une des consignes formelles parmi les deux à choisir) ** Épigrammes (le joueur suivant doit écrire un poème qui dresse le portrait d'un membre du forum, principalement de la section) ** Les derniers seront les premiers (Le joueur suivant doit prendre pour premières rimes les dernières rimes de ce poème) ** Le serre-pantoums (Le joueur suivant doit réutiliser les premier et troisième vers de la dernière strophe de ce poème et faire un pantoum) ** La rixme (Le joueur suivant devra commencer par les derniers sons du dernier vers de ce poème : ex. "Sa main qui me touche" peut être suivi par "Tout choit dans cet abîme", etc.) ** Les mots-bligés (Le joueur suivant devra utiliser dans son poème quatre mots imposés) Donc, je résume : un poème, deux consignes formelles, une consigne spéciale, et roulez jeunesse ! Pour donner l'exemple, j'ouvre avec un poème (inhabituel) de Jean Molinet : Veuilliez monstrer vostre largesse : Secourez au povre locu Languissant en sa petitesse Plus desplumé que vielz cocu. Il n'a ne force ne vertu, Ne point d'argent pour son hostesse. Il a corps et membres perdu Par trop hanter cul, con et fesse. Il est bec jaune, bec cornu, Maladieux es cons entrebeez, Forilleux, descouvert et nu, Sale cul au vent et huppé ; Et sachiés que son v.i.t Qui solloit estre grand et rouge Est taint en pers, pendant aux pieds. Jamais n'en sera si harouge. Alors, pour la suite, je veux : * Des tercets * Deux strophes * Façon L'Arbre poétique Bon jeu ! (la liste et la règle des jeux sont ici) Modifié le 27 novembre 2010 par Petimuel Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tar Mineldur Posté(e) le 16 novembre 2010 Partager Posté(e) le 16 novembre 2010 (modifié) Rush ! Il est bec jaune, bec cornu, Toujours sur le vieux port, au rocher solitaire, L'oiseau gris se posait au coucher du soleil. L'éclat sur les flots noirs s'arrêtaient à son aire. Il dressait son œil fier vers l'astre rougissant Où l'ombre doucement se mêlait au vermeil Et son cris résonnait, terrible et menaçant. Pour la prochaine : -Pas de "o" -thème : l'un des sept péchés capitaux -serre-pantoums Modifié le 16 novembre 2010 par Tar Mineldur Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
josh Posté(e) le 16 novembre 2010 Partager Posté(e) le 16 novembre 2010 (modifié) conditions requises: alexandrins, sans son "o", et des rimes riches. serre-pantoum, je suppose vers 1 et 3, en 2 et 4, puisque sur un tercet, il manque le vers 4 Edit Josh: argh, t'as encore changé de condition, entre temps Edit Tarmi : Désolé pour le cafouillage ^^ En plus, n'ayant pas fait moi même des rimes riches, ça fait tâche dans le serre-pantoum. Re edit Josh: oui, du coup, le choix des contraintes suivantes, et plus complexe qu'il n'y paraît sur cette saillie, perché, Maître gryphon scrutait Il dressait son œil fier vers l'astre rougissant raclant sol de pierre, cruelles serres affutaient Et son cris résonnait, terrible et menaçant. des chasses animalières, de challenge lassé sur cette saillie, perché, Maître gryphon scrutait trompant l'ennui, l'apathie, et le temps passé raclant sol de pierre, cruelles serres affutaient pour le prochain: acrostiche du mot: gryphon et premiers mots: grave, piaiffant, nimbé; soit les débuts des vers 1, 4 et 7. Modifié le 28 novembre 2010 par Petimuel Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Petimuel Posté(e) le 16 novembre 2010 Auteur Partager Posté(e) le 16 novembre 2010 (modifié) Tiens, ce n'est pas ainsi que je voyais la consigne des "premiers mots" (j'imaginais seulement donner quelques premiers mots au poème. Exemple : le poème suivant doit commencer par "Je mange une pomme"), mais pourquoi pas ? Bon, c'était pas très facile de s'en sortir avec ce schéma, mais finalement on y est arrivé. Grave Satyre, ami, que fais-tu dans ces bois Rieurs ? Il n'y a rien, tu sais, sur cette rive. Yoles et joncs sont là, amarrés, aux abois Piaffant pour nous porter sur l'onde claire et vive Harceler la baigneuse et forcer la rétive ! Oh allons-y ! ___________– Va seul. Je suis chétif, âgé Nimbé de regrets vifs... ___________________Je ne sais pas nager. Alors, pour la suite, je demande : * Des décasyllabes * Césurés en 4/6 * Façon l'Arbre poétique, finalement (il ne faut pas pousser). Modifié le 16 novembre 2010 par Petimuel Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 16 novembre 2010 Partager Posté(e) le 16 novembre 2010 (modifié) Gravement engravé le symbole détourné "Gravé sur le mur, piaffant étalon, nimbé Royalement de luz fièrement andalouse Ysopet incertain d'une nation jalouse, Phalène errant de nuit dans les palais moirés, Histrion historien de légendes embaumées, Onirique Osiris des bois cyclopéens, Narcissique assassin de vaillants prétoriens, Gryphon tu n'es ainsi qu'un conte effrayant ! Raconté dans la nuit pour apeurer l'enfant, Yeux de rocs aquilin se voulant menaçant, Pensez vous terrifier d'autre esprit qu'un manant ? Honte à vous faux seigneur ! Croyez vous qu'effarant ? Ô chimère en rocher, vous nous coupiez la voix ? Nul de vous n'a peur !" Il me répondit : "tu crois ?" Voila j'ai fait une faute mea culpae j'ai cru qu'il fallait caser les mots grave, piaffant, et nimbé dans le premier vers... Et j'ai la flemme de reprendre d'autant que je suis assez content de moi... Enfin je crois pouvoir... Et j'ai utilisé le mot gravé comme participe passé du verbe graver. C'est pas trop grave ? Sur ce je dédie ces vers à Petimuel et vous laisse la main. Règles suivante : Vers de sept syllabes, Trois quintils (strophes de cinq vers) Suivant les règles des Épigrammes ! Sur le joueur de son choix ! Enjoy ! Modifié le 16 novembre 2010 par Bloodyfol Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 16 novembre 2010 Partager Posté(e) le 16 novembre 2010 (modifié) Zut, j'étais en train de l'écrire quand tu as posté la tienne, je suis désolé Edit Petimuel : Pas de mal. De toute façon, dans ce jeu, tout le monde se téléscope depuis le début. Je modifie le premier poème pendant que Tarmi fait le sien, Tarmi change ses consignes pendant que Josh est en train d'écrire, on propose nos participations en même temps... vite, quelqu'un pour briser la malédiction ! Modifié le 16 novembre 2010 par Petimuel Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Petimuel Posté(e) le 16 novembre 2010 Auteur Partager Posté(e) le 16 novembre 2010 (modifié) Allez, je vais remettre la machine en ordre. Donc, je suis les instructions de Bloodyfol : Certes il méritait mieux Qu'il ne reçut en hommage : Des carrés ardents de pages Bataillant sur ses adieux, Parfois lui portant outrage ; Mais il est flatteur d'avoir Dressées tant de jeunes plumes Pour son propre honneur – posthume. C'est comme une vague au soir Qui contemple son écume. Car jadis il était là Au nombre des jeunes graines, Et c'était moi la sirène, Et c'était lui le soldat. Que sa voie soit belle et pleine. Et je change mes consignes : * Des décasyllabes * Césurés en 4/6 * Façon Les Derniers seront les premiers (Donc avec les rimes "là", "graines", "sirène", "soldat", "pleine" si c'est un quintil, et seulement les quatre dernières si c'est un quatrain) Modifié le 16 novembre 2010 par Petimuel Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Silverthorns Posté(e) le 17 novembre 2010 Partager Posté(e) le 17 novembre 2010 Et lorsque enfin il s'écroulait si las, Que seul plaisir résida en sa reine, Car lui alors, si loin des sirènes, Car lui alors, si pauvrement soldat, Devant la belle, vivait une vie pleine. Hum, c'est maladroit, c'est fait vite à la fac, je suis inconnu... A mort? Je n'ai pas fini de lire le guide de Petitmuel, c'est pourquoi les "e" de fin de vers sont sûrement mal placés, et les syllabes mal comptées. Je proposerais mieux une fois un peu d'entraînement pratiqué. Pour le suivant: * tercets * 2 strophes **Sur l'arbre poétique. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
josh Posté(e) le 17 novembre 2010 Partager Posté(e) le 17 novembre 2010 conditions: 2 tercets, 2 strophes, arbre poétique. conditions héritées du précèdent défi: décasyllabes Et lorsque enfin il s'écroulait si las, - silverthorns De ces terres, le gardien fatigué, séculaire, tant de luttes menées, qu'au temps usé, à grand vent oscilla. longtemps ployant, par la charge vouté, capitulait, à bucheronne cognée de coups derniers, le vieux chêne vacilla. pour le suivant: - thème: automne en forêt - rimes: croisées - mots-bligés: mordorée(s), lumière, voûte, frissonnait. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Blanche_neige Posté(e) le 17 novembre 2010 Partager Posté(e) le 17 novembre 2010 Pour le suivant(e):- thème: automne en forêt - rimes: croisées - mots-bligés: mordorée(s), lumière, voûte, frissonnait. Fuyant bien lentement, l'Eté s'en est allé Ourlé dans son manteau, il frissonnait hier Reviens Ô Toi Eté ! Mais il a déserté Et voici venue l'Automne et dans sa lumière Tombent sous la voûte les feuilles mordorées Consignes pour le suivant, ou la suivante: - Deux quatrains d'alexandrins - rimes embrassées - Arbre poétique Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 17 novembre 2010 Partager Posté(e) le 17 novembre 2010 (modifié) Voici : sonnet irrégulier suivant les règles des mots-bligés de josh Blanche neige m'a grillé d'une minute. C'est injuste L'aube a depuis longtemps déserté ces vieux bois, En même temps que tombaient les feuilles mordorées, En même temps que mouraient les ombres d'autrefois Mon coeur s'en est allé parcourir la forêt. Il y vit de grands choeurs enchanté de lumière Qui complainte endeuillé sous la voûte entonnaient, C'est ce vieux chant glacé pour la nature altière, Qu'ils faisaient retentir quand le bois frissonnait. C'est le chant d'un hiver qui me suis à deux pas, D'une brise adoucie tirant la sombre bise, Éphémère est l'été dont je vois le trépas, Et bien noir est ce froid dans lequel je m'enlise, Il porte bien des noms lui qui d'horreur exsude, Mais pour moi n'en a qu'un : nommons-le solitude. Je laisse cependant à mon comparse plus rapide le choix des règles suivantes que je redonne ici : deux quatrains alexandrins, rimes embrassées, arbre poétique Modifié le 17 novembre 2010 par Bloodyfol Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Silverthorns Posté(e) le 18 novembre 2010 Partager Posté(e) le 18 novembre 2010 (modifié) Tombent sous la voûte les feuilles mordorées Il en est ainsi depuis toujours, tout il peut, Devant lui les montagnes meurent, et les cours d'eau S'assèchent; du monde c'est l'impitoyable bourreau; Rien ne ralentit sa longue course de feu. Et dans la nuit si profonde d'obscurité, Quand les forêt brulent, elles autrefois si grandioses, Pour que des flammes renaissent la parfaite osmose, Tombent sous la voûte les feuilles mordorées. *Rimes croisées *sujet: une rencontre **Acrostiche EDIT: je viens juste de me rappeler la contrainte des rimes embrassées! Flûte! J'ai donc modifié, trop vite peut être (surtout la fin du 1er vers). Modifié le 18 novembre 2010 par Silverthorns Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
josh Posté(e) le 18 novembre 2010 Partager Posté(e) le 18 novembre 2010 Voici : sonnet irrégulier suivant les règles des mots-bligés de josh Blanche neige m'a grillé d'une minute. C'est injuste ha, ha, victime du syndrome que d'aucuns nomme Poulidor qui le placait éternel second. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Blanche_neige Posté(e) le 18 novembre 2010 Partager Posté(e) le 18 novembre 2010 (modifié) *Rimes croisées *sujet: une rencontre **Acrostiche Croyez-le Cher Ami je voudrais Vous avoir En tant que bonne amie, croyez-le, je le jure Sur mon corps, profiter de l'instant, Vous revoir Ô que ce serait doux ! Comme une bel parure Intimement posé tout contre mon cœur noir Rien qu'un petit bijou qui donne de l'allure Pour le suivant, ou la suivante:-- rimes riches -- Alexandrins -- Serre-pantoums Édit Petimuel : Oh, que c'est facile, les apocopes ! Edit Blanche: Je conçois que la règle "serre-pantoums" puisse s'avérer être une gageure du fait du poème que je laisse comme origine. Il fallait des règles, je vous en ai proposé trois. Elles peuvent changer. Si quelqu'un veut repartir de là en modifiant l'une d'entre elles, cela ne me pose nulle gêne. Modifié le 22 novembre 2010 par Blanche_neige Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SonOfKhaine Posté(e) le 22 novembre 2010 Partager Posté(e) le 22 novembre 2010 (un genre de contre-pantoum, m'interdisant l'apocope. Il est possible que je rajoute des strophes, mais de toute façon ça ne changera rien pour vous) Croyez-le, Cher Ami, quoique j'aie l'air livide, Croyez-le, Cher Ami, je voudrais Vous avoir Face à moi, face à face, et gentil, et avide, Sur mon corps, profiter de l'instant, Vous revoir, Afin que vous puissiez enfin combler mon vide, Intimement posé tout contre mon cœur noir. Consignes : - énnéasyllabes (9) - quintils - mots-bligés ("croyez", "avide", "face", "instant") Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Petimuel Posté(e) le 27 novembre 2010 Auteur Partager Posté(e) le 27 novembre 2010 (modifié) Oui j'ai commis d'ignobles bassesses J'ai dilué ce que j'ai de bon Dans les flots noirs et les longues tresses De ce mot seul, terrible : paresse ! Et j'étais seul au bout du ponton. Je n'ai rien fait, rien connu, rien pris, Et j'ai gardé, trop avide d'heures Mes passions, mes morts et mes cris Sous le boisseau où j'avais écrit : – Le rêve ici gémit mais demeure. Et j'ai lutté ! J'ai cinglé mes voiles, Crevé mes yeux ! j'ai fouetté mes sangs ! Mais croyez-moi : dans ma propre toile J'avais beau jeu de forcer mes râles ; J'avais en face un mal grandissant : C'était moi-même. Et j'ai trop pleuré Ce désespoir fait de toutes pièces : Je n'y puis rien. C'est un résumé De cette vie d'espoirs consumés : Je ne puis rien contre ma faiblesse. Voilà ma croix, mon crime impuni. Pourtant ainsi, oisif et infâme, J'ai déterré des trésors enfouis : Des souvenirs, instants inouïs Que j'ai gardés au fond de mon âme, Et ces tiroirs encombrés de vide Et ce cerveau dont je n'ai rien fait Peuvent clamer à mon cœur livide : Bel oublié, au creux de tes rides Tu as vécu. Rien n'est plus parfait. Et pour le suivant : * Trois strophes * Respectant l'alternance du genre des rimes (faut bien vous y motiver un peu) * Façon La Rixme ! Modifié le 27 novembre 2010 par Petimuel Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Silverthorns Posté(e) le 28 novembre 2010 Partager Posté(e) le 28 novembre 2010 (modifié) Parfaire son geste, maîtriser son corps entier; Se fendre, tirer un sifflement de sa lame, Exercer son art, tout comme le charpentier; Seule différence: on prélève ici des âmes. Lorsque résonne l'appel, en moi s'éveille la bête, Et alors que maître d'armes j'étais, je deviens Cette entité devant qui tous baissent la tête: Le secret de la Mort à jamais je détiens. Et au milieu du carnage, du sang et des cris, Rien d'autre ne compte que de tuer, rage Qui vous ôte votre raison; une fois finie Vous laisse triste et honteux: la fin du mirage... *Décasyllabes *3 strophes **Épigramme (au choix, changer si vous le voulez) Modifié le 28 novembre 2010 par Petimuel Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Petimuel Posté(e) le 14 décembre 2010 Auteur Partager Posté(e) le 14 décembre 2010 (modifié) Bouh ! Mais que voilà un fameux tricheur, Qui fait une entorse infâme et brutale Aux règles du jeu - des règles d'honneur ! Regardez-le donc : il a les mains sales. Vraiment c'est bête, ah ! Ça finit trop mal ! Tout allait trop bien... et voilà qu'arrive L'avant-dernier vers au schéma banal : Rime féminine et déception vive. Mais que le fautif soit réconforté : Ses premiers efforts sont en bonne voie, Et m'inspirent peu de sévérité S'il voit son erreur, et qu'il la dévoie. Et pour la suite : * Thème : l'amour * En verlan ** Façon l'Arbre poétique ! Modifié le 14 décembre 2010 par Petimuel Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bloodyfol Posté(e) le 15 décembre 2010 Partager Posté(e) le 15 décembre 2010 (modifié) Comme je verlan à peu près comme une cheva gnolspa parle glaisan, je vous prierais mes gneursé, d'être dulgentin Du verlan et de l'amour... Petimuel, je te hais, tu sais ? Je met la version originale en dessous, pour comparaison Bon courage XD Bouh ! Mais que voilà un fameux tricheur, Mueltipe Cheurtri qui de mon reuc va s'anjou Jourtou au loin, me enfui. Maija ne m'rafleé en dix huit ans, L'rouma conabs et enabs. Cheurtri qui en moi trop vensou rimepré Les anlé d'meua ou de meris, Je le hais, l'rouma, du haut de ses meci Qui de maint traits m'cimedé You je te hais rouma chantri veca ma vie You je te hais rouma, tousur je te dimau Pour la renoi leurdou dont mon meuha est sitran You je te hais coran, encime en ma lifo You je te hais mia, et lace c'est puide Que mon meuha tu saver ce zirdé nifini A tous ceux qui trouveront ça moche, je le dis moi aussi. La version originale (remarque c'est pas moins moche) la voici Tricheur qui de mon coeur va se jouant Toujours au loin, me fuyant. Jamais ne m'effleura, en dix huit ans L'amour abscons et absent Tricheur qui en moi trop souvent réprime Les élans d'âme ou de rime Je le hais l'amour, du haut de ses cimes Qui de maint traits me décime Oui je te hais amour trichant avec ma vie Oui je te hais amour ; surtout je te maudis Pour la noire douleur dont mon âme est transie Oui je te hais encor immense en ma folie Oui je te hais, ami, et cela c'est depuis Qu'en mon âme tu versa ce désir infini Voila je ne me suis pas vraiment prêté au jeu- Je propose donc de nouvelles règles, au cas où, mais je conseille d'attendre que quelqu'un fasse un truc plus intéressant que ma piètre tentative. Donc ma règle : Thème : le guerrier Vers alexandrin, Et une saga de 5 sizains :'( Édit Petimeul : J'avais demandé de rester dans les poèmes courts... Donc mettons que trois sizains soient un maximum. Après, libre aux participants de faire du zèle s'ils le désirent ; mais il faut que a reste accessible. Modifié le 16 décembre 2010 par Petimuel Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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