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[Jeu] Le défi


Petimuel

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(Non, ceci n'a rien à voir avec Calvin&Hobbes. Quoique...)

Alors voilà, on va peut-être dire que je multiplie les jeux à l'extrème, qu'il y a plus de jeux qu'il n'y a de joueurs, qu'il n'y a que l'Arbre Poétique qui marche de toute façon, que tant va la cruche à l'eau qu'à la parfin elle se casse et que bien mal acquis ne profite jamais. Soit.

Mais ce jeu, que je souhaite inaugurer aujourd'hui, rassemble et synthétise tous les autres, en étant un peu plus souple dans sa forme et un peu plus vicelard dans son fonctionnement. J'espère que vous apprécierez, et que vous saurez lui faire le même accueil qu'à l'Arbre Poétique, car il a autant de potentiel, tout en étant un petit cran au-dessus sur le plan technique. Ce qui devrait donner à tous un bon entraînement.

Le principe du Défi est d'écrire chacun un poème (comme d'habitude) en respectant les consignes imposées par son prédécesseur et en imposant les siennes à son successeur. C'est donc un jeu sans cesse changeant, tour-à-tour ardu puis fastoche de les doigts dans l'nez, mais toujours rigolo, du moins je l'espère.

Concrètement chaque joueur va devoir écrire un poème en respectant scrupuleusement les consignes données par le dernier joueur en date, puis donner ses propres consignes pour le joueur suivant.

* Pour cela, il doit choisir deux (exceptionnellement trois) consignes formelles parmi les suivantes :

** Nombre de strophes (en restant dans les poèmes courts)

** Taille des strophes (du tercet au huitain, en gros, sachant que si aucun nombre de strophes n'est précisé, le joueur est libre de n'en faire qu'une seule)

** Taille des vers (entre cinq et seize syllabes)

** Schéma de rimes (suivies, croisées, embrassées)

** Richesse des rimes imposée (on peut fonctionner sur le mode "égal ou supérieur" ("seulement des rimes au moins suffisantes) ou "strictement égal" ("uniquement des rimes suffisantes") )

** Rimes imposées (Chaque rime imposée compte comme une consigne à elle seule ; par contre elle doit être respectée tout au long du poème, pas seulement sur deux vers)

** Premiers mots (Pas plus de quatre)

** Sujet (La mort, le désespoir, le péage de l'autoroute A4 un retour de vacances etc.)

** Ou une autre consigne de votre invention, à condition qu'elle soit simple et réalisable.

* En plus de ces deux consignes, le joueur doit imposer une consigne spéciale consistant en la reprise de l'un des jeux du forum. Je rappelle que ces jeux sont :

** L'Arbre poétique (le joueur suivant doit prendre un vers de ce poème comme titre)

** Acrostiche (simplifié : le joueur suivant devra faire un acrostiche. On peut imposer le mot à composer : cela comptera comme l'une des consignes formelles parmi les deux à choisir)

** Épigrammes (le joueur suivant doit écrire un poème qui dresse le portrait d'un membre du forum, principalement de la section)

** Les derniers seront les premiers (Le joueur suivant doit prendre pour premières rimes les dernières rimes de ce poème)

** Le serre-pantoums (Le joueur suivant doit réutiliser les premier et troisième vers de la dernière strophe de ce poème et faire un pantoum)

** La rixme (Le joueur suivant devra commencer par les derniers sons du dernier vers de ce poème : ex. "Sa main qui me touche" peut être suivi par "Tout choit dans cet abîme", etc.)

** Les mots-bligés (Le joueur suivant devra utiliser dans son poème quatre mots imposés)

Donc, je résume : un poème, deux consignes formelles, une consigne spéciale, et roulez jeunesse !

Pour donner l'exemple, j'ouvre avec un poème (inhabituel) de Jean Molinet :

Veuilliez monstrer vostre largesse :

Secourez au povre locu

Languissant en sa petitesse

Plus desplumé que vielz cocu.

Il n'a ne force ne vertu,

Ne point d'argent pour son hostesse.

Il a corps et membres perdu

Par trop hanter cul, con et fesse.

Il est bec jaune, bec cornu,

Maladieux es cons entrebeez,

Forilleux, descouvert et nu,

Sale cul au vent et huppé ;

Et sachiés que son v.i.t

Qui solloit estre grand et rouge

Est taint en pers, pendant aux pieds.

Jamais n'en sera si harouge.

Alors, pour la suite, je veux :

* Des tercets

* Deux strophes

* Façon L'Arbre poétique

Bon jeu !

(la liste et la règle des jeux sont ici)

Modifié par Petimuel
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Rush !

Il est bec jaune, bec cornu,

Toujours sur le vieux port, au rocher solitaire,

L'oiseau gris se posait au coucher du soleil.

L'éclat sur les flots noirs s'arrêtaient à son aire.

Il dressait son œil fier vers l'astre rougissant

Où l'ombre doucement se mêlait au vermeil

Et son cris résonnait, terrible et menaçant.

Pour la prochaine :

-Pas de "o"

-thème : l'un des sept péchés capitaux

-serre-pantoums

Modifié par Tar Mineldur
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conditions requises: alexandrins, sans son "o", et des rimes riches. serre-pantoum, je suppose vers 1 et 3, en 2 et 4, puisque sur un tercet, il manque le vers 4 :blushing::crying:

Edit Josh: argh, t'as encore changé de condition, entre temps ^_^:wink:

Edit Tarmi : Désolé pour le cafouillage ^^ En plus, n'ayant pas fait moi même des rimes riches, ça fait tâche dans le serre-pantoum.

Re edit Josh: oui, du coup, le choix des contraintes suivantes, et plus complexe qu'il n'y paraît :):P

sur cette saillie, perché, Maître gryphon scrutait

Il dressait son œil fier vers l'astre rougissant

raclant sol de pierre, cruelles serres affutaient

Et son cris résonnait, terrible et menaçant.

des chasses animalières, de challenge lassé

sur cette saillie, perché, Maître gryphon scrutait

trompant l'ennui, l'apathie, et le temps passé

raclant sol de pierre, cruelles serres affutaient

pour le prochain:

acrostiche du mot: gryphon

et premiers mots: grave, piaiffant, nimbé; soit les débuts des vers 1, 4 et 7. :P

Modifié par Petimuel
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Tiens, ce n'est pas ainsi que je voyais la consigne des "premiers mots" (j'imaginais seulement donner quelques premiers mots au poème. Exemple : le poème suivant doit commencer par "Je mange une pomme"), mais pourquoi pas ?

Bon, c'était pas très facile de s'en sortir avec ce schéma, mais finalement on y est arrivé.

Grave Satyre, ami, que fais-tu dans ces bois

Rieurs ? Il n'y a rien, tu sais, sur cette rive.

Yoles et joncs sont là, amarrés, aux abois

Piaffant pour nous porter sur l'onde claire et vive

Harceler la baigneuse et forcer la rétive !

Oh allons-y !

___________– Va seul. Je suis chétif, âgé

Nimbé de regrets vifs...

___________________Je ne sais pas nager.

Alors, pour la suite, je demande :

* Des décasyllabes

* Césurés en 4/6

* Façon l'Arbre poétique, finalement (il ne faut pas pousser).

Modifié par Petimuel
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Gravement engravé le symbole détourné

"Gravé sur le mur, piaffant étalon, nimbé

Royalement de luz fièrement andalouse

Ysopet incertain d'une nation jalouse,

Phalène errant de nuit dans les palais moirés,

Histrion historien de légendes embaumées,

Onirique Osiris des bois cyclopéens,

Narcissique assassin de vaillants prétoriens,

Gryphon tu n'es ainsi qu'un conte effrayant !

Raconté dans la nuit pour apeurer l'enfant,

Yeux de rocs aquilin se voulant menaçant,

Pensez vous terrifier d'autre esprit qu'un manant ?

Honte à vous faux seigneur ! Croyez vous qu'effarant ?

Ô chimère en rocher, vous nous coupiez la voix ?

Nul de vous n'a peur !" Il me répondit : "tu crois ?"

Voila j'ai fait une faute mea culpae j'ai cru qu'il fallait caser les mots grave, piaffant, et nimbé dans le premier vers... Et j'ai la flemme de reprendre d'autant que je suis assez content de moi... Enfin je crois pouvoir...

Et j'ai utilisé le mot gravé comme participe passé du verbe graver. C'est pas trop grave ?

Sur ce je dédie ces vers à Petimuel et vous laisse la main.

Règles suivante :

Vers de sept syllabes,

Trois quintils (strophes de cinq vers)

Suivant les règles des Épigrammes ! Sur le joueur de son choix !

Enjoy !

Modifié par Bloodyfol
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Zut, j'étais en train de l'écrire quand tu as posté la tienne, je suis désolé

Edit Petimuel : Pas de mal. De toute façon, dans ce jeu, tout le monde se téléscope depuis le début. Je modifie le premier poème pendant que Tarmi fait le sien, Tarmi change ses consignes pendant que Josh est en train d'écrire, on propose nos participations en même temps... vite, quelqu'un pour briser la malédiction !

Modifié par Petimuel
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Allez, je vais remettre la machine en ordre. Donc, je suis les instructions de Bloodyfol :

Certes il méritait mieux

Qu'il ne reçut en hommage :

Des carrés ardents de pages

Bataillant sur ses adieux,

Parfois lui portant outrage ;

Mais il est flatteur d'avoir

Dressées tant de jeunes plumes

Pour son propre honneur – posthume.

C'est comme une vague au soir

Qui contemple son écume.

Car jadis il était là

Au nombre des jeunes graines,

Et c'était moi la sirène,

Et c'était lui le soldat.

Que sa voie soit belle et pleine.

Et je change mes consignes :

* Des décasyllabes

* Césurés en 4/6

* Façon Les Derniers seront les premiers

(Donc avec les rimes "là", "graines", "sirène", "soldat", "pleine" si c'est un quintil, et seulement les quatre dernières si c'est un quatrain)

Modifié par Petimuel
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Et lorsque enfin il s'écroulait si las,

Que seul plaisir résida en sa reine,

Car lui alors, si loin des sirènes,

Car lui alors, si pauvrement soldat,

Devant la belle, vivait une vie pleine.

Hum, c'est maladroit, c'est fait vite à la fac, je suis inconnu... A mort? Je n'ai pas fini de lire le guide de Petitmuel, c'est pourquoi les "e" de fin de vers sont sûrement mal placés, et les syllabes mal comptées. Je proposerais mieux une fois un peu d'entraînement pratiqué.

Pour le suivant:

* tercets

* 2 strophes

**Sur l'arbre poétique.

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conditions: 2 tercets, 2 strophes, arbre poétique.

conditions héritées du précèdent défi: décasyllabes

Et lorsque enfin il s'écroulait si las, - silverthorns

De ces terres, le gardien fatigué,

séculaire, tant de luttes menées,

qu'au temps usé, à grand vent oscilla.

longtemps ployant, par la charge vouté,

capitulait, à bucheronne cognée

de coups derniers, le vieux chêne vacilla.

pour le suivant:

- thème: automne en forêt

- rimes: croisées

- mots-bligés: mordorée(s), lumière, voûte, frissonnait.

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Invité Blanche_neige
Pour le suivant(e):

- thème: automne en forêt

- rimes: croisées

- mots-bligés: mordorée(s), lumière, voûte, frissonnait.

Fuyant bien lentement, l'Eté s'en est allé

Ourlé dans son manteau, il frissonnait hier

Reviens Ô Toi Eté ! Mais il a déserté

Et voici venue l'Automne et dans sa lumière

Tombent sous la voûte les feuilles mordorées

Consignes pour le suivant, ou la suivante:

- Deux quatrains d'alexandrins

- rimes embrassées

- Arbre poétique

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Voici : sonnet irrégulier suivant les règles des mots-bligés de josh

Blanche neige m'a grillé d'une minute. C'est injuste

L'aube a depuis longtemps déserté ces vieux bois,

En même temps que tombaient les feuilles mordorées,

En même temps que mouraient les ombres d'autrefois

Mon coeur s'en est allé parcourir la forêt.

Il y vit de grands choeurs enchanté de lumière

Qui complainte endeuillé sous la voûte entonnaient,

C'est ce vieux chant glacé pour la nature altière,

Qu'ils faisaient retentir quand le bois frissonnait.

C'est le chant d'un hiver qui me suis à deux pas,

D'une brise adoucie tirant la sombre bise,

Éphémère est l'été dont je vois le trépas,

Et bien noir est ce froid dans lequel je m'enlise,

Il porte bien des noms lui qui d'horreur exsude,

Mais pour moi n'en a qu'un : nommons-le solitude.

Je laisse cependant à mon comparse plus rapide le choix des règles suivantes que je redonne ici : deux quatrains alexandrins, rimes embrassées, arbre poétique

Modifié par Bloodyfol
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Tombent sous la voûte les feuilles mordorées

Il en est ainsi depuis toujours, tout il peut,

Devant lui les montagnes meurent, et les cours d'eau

S'assèchent; du monde c'est l'impitoyable bourreau;

Rien ne ralentit sa longue course de feu.

Et dans la nuit si profonde d'obscurité,

Quand les forêt brulent, elles autrefois si grandioses,

Pour que des flammes renaissent la parfaite osmose,

Tombent sous la voûte les feuilles mordorées.

*Rimes croisées

*sujet: une rencontre

**Acrostiche

EDIT: je viens juste de me rappeler la contrainte des rimes embrassées! Flûte! J'ai donc modifié, trop vite peut être (surtout la fin du 1er vers).

Modifié par Silverthorns
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Voici : sonnet irrégulier suivant les règles des mots-bligés de josh

Blanche neige m'a grillé d'une minute. C'est injuste

ha, ha, victime du syndrome

que d'aucuns nomme Poulidor

qui le placait éternel second. :ph34r::D

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Invité Blanche_neige

*Rimes croisées

*sujet: une rencontre

**Acrostiche

Croyez-le Cher Ami je voudrais Vous avoir

En tant que bonne amie, croyez-le, je le jure

Sur mon corps, profiter de l'instant, Vous revoir

Ô que ce serait doux ! Comme une bel parure

Intimement posé tout contre mon cœur noir

Rien qu'un petit bijou qui donne de l'allure

Pour le suivant, ou la suivante:

-- rimes riches

-- Alexandrins

-- Serre-pantoums

Édit Petimuel : Oh, que c'est facile, les apocopes !

Edit Blanche: Je conçois que la règle "serre-pantoums" puisse s'avérer être une gageure du fait du poème que je laisse comme origine. Il fallait des règles, je vous en ai proposé trois. Elles peuvent changer. Si quelqu'un veut repartir de là en modifiant l'une d'entre elles, cela ne me pose nulle gêne.

Modifié par Blanche_neige
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(un genre de contre-pantoum, m'interdisant l'apocope. Il est possible que je rajoute des strophes, mais de toute façon ça ne changera rien pour vous)

Croyez-le, Cher Ami, quoique j'aie l'air livide,

Croyez-le, Cher Ami, je voudrais Vous avoir

Face à moi, face à face, et gentil, et avide,

Sur mon corps, profiter de l'instant, Vous revoir,

Afin que vous puissiez enfin combler mon vide,

Intimement posé tout contre mon cœur noir.

Consignes :

- énnéasyllabes (9)

- quintils

- mots-bligés ("croyez", "avide", "face", "instant")

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Oui j'ai commis d'ignobles bassesses

J'ai dilué ce que j'ai de bon

Dans les flots noirs et les longues tresses

De ce mot seul, terrible : paresse !

Et j'étais seul au bout du ponton.

Je n'ai rien fait, rien connu, rien pris,

Et j'ai gardé, trop avide d'heures

Mes passions, mes morts et mes cris

Sous le boisseau où j'avais écrit :

– Le rêve ici gémit mais demeure.

Et j'ai lutté ! J'ai cinglé mes voiles,

Crevé mes yeux ! j'ai fouetté mes sangs !

Mais croyez-moi : dans ma propre toile

J'avais beau jeu de forcer mes râles ;

J'avais en face un mal grandissant :

C'était moi-même. Et j'ai trop pleuré

Ce désespoir fait de toutes pièces :

Je n'y puis rien. C'est un résumé

De cette vie d'espoirs consumés :

Je ne puis rien contre ma faiblesse.

Voilà ma croix, mon crime impuni.

Pourtant ainsi, oisif et infâme,

J'ai déterré des trésors enfouis :

Des souvenirs, instants inouïs

Que j'ai gardés au fond de mon âme,

Et ces tiroirs encombrés de vide

Et ce cerveau dont je n'ai rien fait

Peuvent clamer à mon cœur livide :

Bel oublié, au creux de tes rides

Tu as vécu. Rien n'est plus parfait.

Et pour le suivant :

* Trois strophes

* Respectant l'alternance du genre des rimes (faut bien vous y motiver un peu)

* Façon La Rixme !

Modifié par Petimuel
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Parfaire son geste, maîtriser son corps entier;

Se fendre, tirer un sifflement de sa lame,

Exercer son art, tout comme le charpentier;

Seule différence: on prélève ici des âmes.

Lorsque résonne l'appel, en moi s'éveille la bête,

Et alors que maître d'armes j'étais, je deviens

Cette entité devant qui tous baissent la tête:

Le secret de la Mort à jamais je détiens.

Et au milieu du carnage, du sang et des cris,

Rien d'autre ne compte que de tuer, rage

Qui vous ôte votre raison; une fois finie

Vous laisse triste et honteux: la fin du mirage...

*Décasyllabes

*3 strophes

**Épigramme (au choix, changer si vous le voulez)

Modifié par Petimuel
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  • 3 semaines après...

Bouh ! Mais que voilà un fameux tricheur,

Qui fait une entorse infâme et brutale

Aux règles du jeu - des règles d'honneur !

Regardez-le donc : il a les mains sales.

Vraiment c'est bête, ah ! Ça finit trop mal !

Tout allait trop bien... et voilà qu'arrive

L'avant-dernier vers au schéma banal :

Rime féminine et déception vive.

Mais que le fautif soit réconforté :

Ses premiers efforts sont en bonne voie,

Et m'inspirent peu de sévérité

S'il voit son erreur, et qu'il la dévoie.

Et pour la suite :

* Thème : l'amour

* En verlan

** Façon l'Arbre poétique !

Modifié par Petimuel
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Comme je verlan à peu près comme une cheva gnolspa parle glaisan, je vous prierais mes gneursé, d'être dulgentin :whistling:

Du verlan et de l'amour... Petimuel, je te hais, tu sais ?

Je met la version originale en dessous, pour comparaison :whistling:

Bon courage XD

Bouh ! Mais que voilà un fameux tricheur, Mueltipe

Cheurtri qui de mon reuc va s'anjou

Jourtou au loin, me enfui.

Maija ne m'rafleé en dix huit ans,

L'rouma conabs et enabs.

Cheurtri qui en moi trop vensou rimepré

Les anlé d'meua ou de meris,

Je le hais, l'rouma, du haut de ses meci

Qui de maint traits m'cimedé

You je te hais rouma chantri veca ma vie

You je te hais rouma, tousur je te dimau

Pour la renoi leurdou dont mon meuha est sitran

You je te hais coran, encime en ma lifo

You je te hais mia, et lace c'est puide

Que mon meuha tu saver ce zirdé nifini

A tous ceux qui trouveront ça moche, je le dis moi aussi.

La version originale (remarque c'est pas moins moche) la voici

Tricheur qui de mon coeur va se jouant

Toujours au loin, me fuyant.

Jamais ne m'effleura, en dix huit ans

L'amour abscons et absent

Tricheur qui en moi trop souvent réprime

Les élans d'âme ou de rime

Je le hais l'amour, du haut de ses cimes

Qui de maint traits me décime

Oui je te hais amour trichant avec ma vie

Oui je te hais amour ; surtout je te maudis

Pour la noire douleur dont mon âme est transie

Oui je te hais encor immense en ma folie

Oui je te hais, ami, et cela c'est depuis

Qu'en mon âme tu versa ce désir infini

Voila je ne me suis pas vraiment prêté au jeu- Je propose donc de nouvelles règles, au cas où, mais je conseille d'attendre que quelqu'un fasse un truc plus intéressant que ma piètre tentative.

Donc ma règle :

Thème : le guerrier

Vers alexandrin,

Et une saga de 5 sizains :'(

Édit Petimeul : J'avais demandé de rester dans les poèmes courts... Donc mettons que trois sizains soient un maximum. Après, libre aux participants de faire du zèle s'ils le désirent ; mais il faut que a reste accessible.

Modifié par Petimuel
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