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[W40k] Les Exilés...


Chabalsco

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Voilà c'est encore au stade préparatoire. Il s'agira d'une suite de petites nouvelles regroupées en un corpus qui résumeront l'histoire d'un contingent impérial :blushing: Bonne lecture, avis et critiques plus que bienvenus...

Prologue

L'univers est une immensité telle que l'étroit esprit humain ne peut le concevoir. Car, au-delà du regard, au-delà de la pensée, où seul la vue de l'Empereur demeure, il est des territoires aussi inexplorés qu'inexplorables. Dans tous les domaines connus, chaque jour, l'Humanité se bat pour sa survie. Chaque seconde, des milliers d'hommes disparaissent dans les abimes de la guerre, des centaines de héros apparaissent, et des millions de civils sont exterminés dans des combats sanglants. A chaque jour que passe l'Humanité, des dizaines de régiments de la Garde sont formés, et encore plus sont annihilés sous les bottes cloutées et les pieds crasseux des Orks, sous la férule traîtresse des forces du Chaos ou bien même sous les dictats mensongers de quelques races Xenos expansionnistes ou conservatrices.

C'est ainsi que, en cette fin du LXe millénaire, une petite planète de la Bordure orientale se retrouva assaillie par les forces du Chaos. Cette planète était Phénix Prime ; elle était caractérisée par un isolement parfait : elle n'était affiliée à aucun système, et la planète la plus proche ne l'était en fait pas. Sa surface était constellée d'usines de raffinage et d'énormes complexes miniers, qui représentaient là la seule richesse de la planète. Ses défenses étaient assurées par les classiques Forces de Défenses Planétaires, qui s’avéraient formées en fait des autochtones sauvages de la planète qui ne trouvaient plus assez de jeu à chasser les wempas des forêts, ces sortes d‘ours auburn à l'agilité surprenante, et préféraient s'aventurer aux « joies de la guerre » , pourtant inconnue à Phénix Prime. Celle-ci, mi-forêt mi-ville, était partagée entre une population urbaine et « civilisée », et une population plus sauvage, adepte des jeux de corps-à-corps et vivant de la chasse. La population urbaine elle, s'enrôlait avec joie dans la Garde Impériale, où elle formait en fait un seul et unique Régiment d'Infanterie, à peine mécanisé car faiblement pourvu en véhicules. Son parc était en effet constitué de seulement quelques transports de troupes Chimères : pour sûr, jamais ce régiment ne partait aux conflits lointains, bien trop lointains pour tout dire, et la vaste majorité de ses troupes auraient été, de part leur âge, considérée comme des Vétérans dans tout autre régiment. La seule activité régulière du Régiment était de mener quelques opérations de maintenance sur le joyau de la planète : un superbe canon de défense planétaire de classe Lepton, dont on disait qu'il pouvait trancher un Cuirassé impérial aussi aisément que l'on coupe une rondelle de sauciflard de grogon, spécialité locale à base de chaire porcine et d'épices et principal constitutif des rations de combat du régiment.

Si quelque Commissaire avait eut le malheur d'être envoyé sur ce paisible havre de paix, dont l'année n'était partagée que par dix mois d'été doux et un unique mois d'hiver glacé, il eut sans doute cru à une farce, ou bien encore avoir atterrit au milieu d'un régiment de Ratlings : la majorité du temps des troupes était en effet consacrée à la ripaille et à la fête, et l'on voyait souvent, pour ne pas dire tout le temps, de longues volutes de fumée de chanvre sauvage s'élever des bunkers et tourelles qui cerclaient le Canon de Défense Planétaire d'un épais réseau de protections terrestres.

Pourtant, en cette fin du LXe millénaires, de grands évènements allaient bouleverser Phénix Prime et la vie joyeuse de sa population ouvrière et de ses soldats fêtards. Car l'Imperium, inquiet de la progression de certaines races Xenos, allait faire renforcer autant de planètes que possible, et dépêcha donc des Commissaires sur un maximum de Ses domaines pour en vérifier les défenses. C'est ainsi que, en une fin d'été qui s'avéra avoir été particulièrement festif (on venait en effet de fêter les quatre-vingt-quinze ans du Gouverneur planétaire, et la fête courrait les rues les plus sombres depuis deux bons mois), le Commissaire Von Rotcke, tout juste revenu de Tergos où il avait contribué à repousser une incursion de l'un des émissaires de Nurgle, fut affecté à Phénix Prime, et que la douce vie de ses habitants allait en être bouleversée à jamais…

Modifié par Chabalsco
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Bienvenue sur notre chère section récits de science-fiction. Si ce n'est pas encore fait, je t'invite tout d'abord à aller lire, et commenter les autres textes de la section. Car si tu as des commentaires pour ton texte, c'est que d'autre se sont donné cette peine, tâche de faire de même :crying:

Passons ensuite au texte lui même. Et franchement, j'accroche ! Une histoire prometteuse, une mise en page aéré, peu de fautes (que ce soit d'orthographe ou de syntaxe).

La seule remarque négative que l'on peut faire sur le texte est à la limite qu'il est un peu trop court, mais étant donné que c'est un prologue, on pardonnera aisément, si les morceaux de choix que tu nous servira ensuite ont une taille plus conséquente (pour avoir une idée de la taille, tu peux aller voir les textes sur les autres sujets).

Maintenant, nous attendons la suite :blushing:

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  • 2 semaines après...

Le style n'est pas mauvais, mais gagnerait à être plus développé. En l'état, c'est propre mais assez pauvre (tournures, formulations...). Fort heureusement, ce n'est qu'un prologue, j'espère donc que la suite se montrera d'un autre acabit.

Quelques remarques de forme cruciales :

une petite planète de la Bordure orientale

...assaillie par les Forces du

...constellée d'Usines de raffinage

...coupe une rondelle de Sauciflard de Grogon

...volutes de fumée de Chanvre Sauvage s'élever des bunkers

Trop de majuscules tuent la majuscule. A n'employer que quand c'est nécessaire. Tu écris souvent que tu vas acheter du Pain ? Non ? Alors pourquoi parler de Sauciflard ?...

Ce n'est pas parce que tu crées un nom commun qu'il devient propre. Tu parles de Wempas (note le W). Est-ce que tu écris, dans ta vie quotidienne, que tu vas manger du Poulet ?...

Son parc était en effet constitué de seulement quelques transports de troupes Chimères : pour sûr, jamais ce régiment ne partait aux conflits lointains, bien trop lointains pour tout dire, et la vaste majorité de ses troupes auraient été, de part leur âge, considérée comme des Vétérans dans tout autre régiment. La seule activité régulière du Régiment était de mener quelques opérations de maintenance sur le joyau de la planète : un superbe Canon de Défense planétaire de classe Lepton, dont on disait qu'il pouvait trancher un Cuirassé impérial aussi aisément que l'on coupe une rondelle de Sauciflard de Grogon, spécialité locale à base de chaire porcine et d'épices et principal constitutif des rations de combat du régiment.
Est-ce que tu te rends compte qu'il y a là deux phrases ? Seulement deux phrases ? Trop long, amha. Ton style très "descriptif" (ce qui n'est pas forcément un mal) peut endormir, si tes phrases sont trop longues, attention.
fêter les 95 ans du Gouverneur planétaire, et la fête courrait les rues les plus sombres depuis 2 bons mois), le Commissaire
Pas de chiffres, raaah X-/

Et pas mal de fautes diverses et variées... (une bonne vingtaine à vue de nez) Attention :wink:

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[Yep !

Merci pour vos commentaires, ça fait plaisir de voir que quelqu'un s'intéresse un peu... Désolé pour la maigre longueur, je préfère faire de nombreux petits chapitres =S je vais tenter de faire mieux pour l'avenir, promis !

Pour les fautes d'orthographe, vraiment désolé, j'suis pas doué =S Pour ce qui est des majuscules, c'est un malheureux réflexe que j'ai pour mettre ne valeur certains termes ><" et j'oublie tout le temps de les retirer à la relecture. Je vais faire un Edit rapide du poste précédent pour virer les majuscules en surplus !

Si vous vouliez bien m'indiquer les fautes récurentes que je fais, n'hésitez pas à me MP ! Merci =)

Voici à présent une courte suite, qui j'espère vous accrochera un peu plus... bonne lecture !]

Chapitre premier : les Fleurs d’Obozi

Chausses légères, d’un cuir légèrement sali habituellement, cirées et décrassées pour l’occasion, qui portent le jeune homme, dix-huit ans tout au plus, le long du sentier de dalles finement travaillées, au milieu de la verdure du Parc Central d’Obozi, le plus beau de toute la planète. Quelques oiseaux du pays s’évertuent à lancer leurs chants joyeux dans le doux air estival, sans doute perchés dans quelques arbres à fleurs, qui parfument le crépuscule de leurs saveurs apaisantes. Enfin, son regard azur se pose sur une énorme fontaine d’où jaillissent de longs jets d’une eau d’une pureté rare et aux propriétés réputées curatives, au bout du chemin. Plus précisément, sur une épaisse crinière brune, qui descend jusqu’à la fine taille d’une femme gracieuse, ses formes joliment mises en valeurs par sa robe à fleurs de couleurs, qui de là-bas lui sourit. Sa main frôle négligemment la surface de l’eau, humidifiant légèrement le bout de ses fins doigts, peu habitués aux travaux difficiles et manuels mais habile dans la copie manuscrite. Ses yeux bleus se posent dans les siens, leurs lèvres s’approchent lentement, très lentement, comme pour mieux apprécier ce moment tant attendu… Le parfum fruité de la jeune femme envahit son organe olfactif, une légère brise agite sa chemise légèrement ouverte sur son torse encore adolescent… Leurs lèvres se touchent presque à présent…

Edmond fit un bon, chutant lourdement de sa maigre couche de bois dur, une violente détonation venant de retentir à quelques pas seulement. Des cris, des ordres aboyés et des hurlements, alors qu’Edmond Smith se relève difficilement, se frottant son coude endolori et tentant de se remémorer le rêve qu’il était entrain de faire, le même qui le hante à chaque trop court moment de repos ces temps derniers… Dur retour à la réalité, son regard se tourne vers la porte blindée, grande ouverte et qui laisse entrer un nuage de poussières suffocantes, dans laquelle se précipitent déjà quatre de ses collègues de dortoir, alors que lui agrippe à peine son Fusil Laser, son casque posé bancalement sur son crâne aux cheveux courts.

Les chausses légères ont laissé la place aux bottes de combat épaisses, et la belle allée dallée s’est vue remplacée par une tranchée, le doux parfum des fleurs ayant disparu au profit de celui, plus âcre, du sang et de la pourriture. Le garde sort du bunker-dortoir, le voilà dans la tranchée de deuxième ligne. Son regard se porte plus loin dans l’allée de terre sèche : ses quatre collègues avancent vers leur sergent, encadré par l’équipe d’armes lourdes, la vigie de la nuit passée et le sapeur. Les visages sont mal rasés, les yeux soulignés d’épaisses cernes, les mains aux ongles crasseux couvertes de coupures. Alors qu’il se précipite vers eux, ses yeux s’habituant sans mal à la semi-clarté de l’extérieur, ses narines frémissants à l’air chargé de gaz putrides et de fumées, son regard se tourne un instant vers la droite, les arrières-lignes, où des détonations résonnent alors que les obus frappent la terre dans un fracas de tonnerre. A présent, leurs adversaires ne cherchent plus à les empêcher de gagner du terrain, mais à leur interdire toute retraite. Ce ne sont pas les lignes de défenses qu’ils visent, mais les habitations, pourtant déjà détruites, qui se trouvent à l’arrière des lignes défensives. Une fraction de seconde, alors qu’il passe devant, l’origine du vacarme qui l’a réveillé en sursaut lui apparait à travers un épais nuage teinté des lueurs de l’incendie : à quelques mètres de leur propre bunker-dortoir, celui de l’escouade bêta… Ou du moins, là où il devrait être : à la place se tient un cratère énorme, emplis de gravats, de morceaux de bois qui avaient été jusqu‘à il y a quelques instants, les couches de soldats comme lui, comme eux… Vision fugitive d’un avant-bras dépassant des ruines, comme si, dans quelques accès de dernière volonté, son possesseur avait tenté de rejoindre la lumière.

« Te v’là enfin! »

C’est la voix du Sergent, qui hurle. Il hurle tout le temps, celui-là, bien qu’ici, ce soit obligatoire et compréhensible au vue des détonations incessantes. Derrière lui se tient un homme qu’il n’est pas de leur escouade ; pourtant, il l’a déjà vu, dans cette même tranchée. Il s’appelle James, de ce qu’il a déjà entendu, et appartenait à l’escouade Bêta, qui comme eux tenait cette portion de tranchée. Son visage est émacié, et c’est tremblant qu’il tient son fusil laser… sans doute était-il de vigie, cette nuit…

« On s’barre plus en arrière, on a un autre job. Cette ligne est perdue. On va refaire une aut’ ligne d’défense dans les quartiers. Prenez juste vot’ fusil et vot’ casque, on passe par le tunnel B-12, c’est l’seul qu’est encore praticable. V’là James, y r’joint not’ escouade pour la suite. »

Le repli… Jamais il n’a entendu que l’on bat en retraite, dans la Garde Impériale, même sur Phénix Prime, planète si différente des autres de l’Imperium, cela paraît étrange. Au loin, le soleil se lève semble-t-il difficilement à travers l’épais rideau de nuages au gris, comme si lui aussi rechignait à poursuivre le combat contre l‘obscurité qui les envahit. Edmond emboîte le pas de son escouade, menée par le sergent le long de la tranchée, fusils à l’épaule et casques vissés sur la tête. Fini la première ligne, le combat sera urbain à présent…

Modifié par Chabalsco
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Bon, je vais être franc : il y a du bon et du moins bon.

Déjà, tu t'es grandement amélioré. Ou du moins, la qualité du texte a évolué, et ce très positivement. Tu es meilleur pour décrire les scènes de combat vu d'un grouillot que les scène de contexte général. Tant mieux, puisque c'est quand même en cela que va consister ton récit. Donc là, nyabon.

Le niveau est dans l'ensemble correct, on lit sans se sentir interrompu à tout moment, et l'histoire se laisse pénétrer assez bien. Quelques fautes subsistent (à vue de nez une dizaine), mais bien moins que la fois précédente (alors que le texte est plus long !). Là-dessus, c'est vraiment du positif.

Le fond en lui-même me laisse relativement neutre. C'est un début, c'est agréable, ça passe bien. On est dans du classique, mais tu parviens à pas trop mal retranscrire l'intérieur de la tête de notre petit soldat. Sa consistance n'est pas encore affirmée, mais je présume que ça viendra avec le temps.

En revanche, là où je suis moins content, c'est sur les tournures et la syntaxe. Ouille ouille ouille... Tu conserves ce style lourd, laborieux, de phrases qui n'en finissent plus... C'est vraiment regrettable, d'autant plus que c'est un défaut facilement corrigeable. Mais si personne ne te le fait remarquer en profondeur, tu mettras du temps à y remédier, hélas.

Donc petit exemple pratique pour te situer le souci :

Chausses légères, d’un cuir légèrement sali habituellement, cirées et décrassées pour l’occasion, qui portent le jeune homme, dix-huit ans tout au plus, le long du sentier de dalles finement travaillées, au milieu de la verdure du Parc Central d’Obozi, le plus beau de toute la planète.
En soi, l'idée n'est pas mauvaise. Démarrer par les chaussures, remonter sur le jeune homme, nyabon. Mais alors pourquoi revenir sur les dalles ? La construction de tes phrases n'est pas logique, et ici en particulier ça ne suit pas le regard !

Comprends bien que ce n'est pas un exemple isolé, et qu'il faut retravailler une très grande partie de ton texte, pas seulement les parties que je te montre (je pense aux majuscules que tu as corrigées sur le prologue, mais pas les fautes...). Ainsi, rien qu'en regardant la suivante, on voit le souci :

Quelques oiseaux du pays s’évertuent à lancer leurs chants joyeux dans le doux air estival, sans doute perchés dans quelques arbres à fleurs, qui parfument le crépuscule de leurs saveurs apaisantes.
Là, on arrive à ton plus grand défaut, celui qui envahit plus de la moitié de tes phrases : trop long. Essaie de comprendre qu'une phrase a une harmonie, un rythme, qui doit se sentir à l'oral. Ici, tes virgules pourraient chacune être un point, avec rien derrière. Or tu prolonges la phrase. La première fois, c'est normal, tu passes par une subordonnée relative qui qualifie et précise le terme "d'oiseaux", pas de souci. Mais tu relances encore la phrase, une deuxième fois, donnant l'impression que tu rallonges la description. Et là le lecteur trouve que c'est trop. Alors la phrase paraît laborieuse, forcément, et semble se traîner.

Qui plus est, tu surjoues de la virgule, c'en devient exaspérant.

Ainsi,

Plus précisément, sur une épaisse crinière brune, qui descend jusqu’à la fine taille d’une femme gracieuse, ses formes joliment mises en valeurs par sa robe à fleurs de couleurs, qui de là-bas lui sourit.
Mais la construction de ta phrase est proprement illogique ! Grammaticalement, c'est la robe qui sourit (si, si, vérifie !). De plus, tu n'as même pas de verbe principal (ce qui grammaticalement est possible, mais ici contribue à encore plus tout embrouiller). Tu déstructures complètement la phrase, tu crées quantité de subordonnées qui ralentissent le récit sans rien apporter. Ta phrase aurait pu s'écrire :

Plus précisément, ses yeux s'arrêtent sur une femme gracieuse à l'épaisse crinière brune qui descend jusqu'à sa taille, dont la robe à fleurs colorées met joliment les formes en valeur.

Le "qui lui sourit" est clairement en trop dans cette phrase : regarde par toi-même, tu n'as nulle part où le caser. Preuve que la phrase est trop longue.

Le reste est du même acabit. Je te conseille, très sérieusement, de lire ton texte à voix haute. Tu ne pourras qu'y gagner en fluidité, puisque tu te rendras alors compte du caractère hautement bancal de nombreuses parties.

Pense également à virer des virgules par moments (quitte à réorganiser la phrase), ou bien à utiliser les deux points et points-virgules. Ainsi,

Edmond fit un bond, chutant lourdement de sa maigre couche de bois dur, une violente détonation venant de retentir à quelques pas seulement.
La deuxième virgule aurait énormément gagné à devenir un point-virgule : logique puisqu'elle séparait deux propositions indépendantes. Voire un point, si tu voulais faire ressentir une impression de brièveté ou de violence.

Une dernière note sur tes défauts récurrents :

Alors qu’il se précipite vers eux, ses yeux s’habituant sans mal à la semi-clarté de l’extérieur, ses narines frémissants à l’air chargé de gaz putrides et de fumées, son regard se tourne un instant vers la droite, les arrières-lignes, où des détonations résonnent alors que les obus frappent la terre dans un fracas de tonnerre.
Déjà, phrase trop longue. Mais ça tu l'as compris.

Ensuite, point très important : trop de participe présent tue le participe présent. L'anglais l'aime beaucoup, le français beaucoup moins. Donc, vraiment un point à éviter. Pourquoi ? Parce qu'il ralentit le récit, le rend horriblement long (participe présent implique présent, donc "arrêt sur image". Or, si la proposition participiale se prolonge, le rythme du récit en est forcément haché, donc ralenti). Ce qu'il ne serait pas bon de voir, avec tes phrases à rallonge.

Bien, tu l'as compris, il y a du boulot ! Mais je suis sincèrement convaincu que tu as le potentiel de t'améliorer (sinon je n'aurais pas fait tout ce commentaire pour t'expliquer tes failles). Prouve-moi que j'ai raison :wink:

Note bien que je ne désire pas seulement que tu corriges ce texte-ci, mais surtout que tu comprennes les défauts de ton style, pour l'avenir et tes futurs textes. Tu peux réellement gagner en fluidité, et une meilleure maîtrise de la forme servira toujours ton récit.

Ne me déçois pas sur la suite :wink:

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Bonjour !

Merci pour le commentaire =) Ca fait plaisir et ça aide de se faire montrer les erreurs que l'on commet =)

Le problème c'est que c'est le style que je développe depuis que j'ai l'âge d'écrire, et c'est le soucis : j'ai toujours aimé les phrases à rallonges, et j'en ai toujours fait grand usage =/

Je sais pas, ça doit être les livres que je lisais étant môme qui m'ont donné ce style (pourtant dans les BD c'ets pas bien long hein xD)...

Je vais tenter de m'améliorer, mais bon, foutu réflexe =S Le problème est que, lorsque je lis à voix haute, je marque les pauses et je donne une certaine intonation à mes écrits... ça change donc pas mal par rapport à la façon dont les gens le lisent =/

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Je comprends, j'ai fait la même chose. Toujours l'envie de rajouter, de bourrer la phrase jusqu'à satiété.

Et puis un jour on se met à lire Konnar le Barbant. Et là on se rend compte... Parce que même si c'est un pur chef-d'oeuvre (opinion personnelle, mais c'est réellemnt une bible d'écriture, pour moi), c'est extrêmement long et difficile à lire, car le narrateur apostrophe le lecteur tout le temps, rallonge ses phrases, fait des blagues pourries... Que des choses extrêmement fendardes, mais qui gavent très vite : c'est un livre à lire par petites doses (de gaieté).

Eh bien après avoir lu ça, on est guéri ! :clap:

Enfin bref. Sinon, pas le choix, il te faut travailler là-dessus. Tiens, le concours ne serait-il pas un bon entraînement pour ça ? :)

Modifié par Celt
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