bloodyguard Posté(e) le 16 novembre 2010 Partager Posté(e) le 16 novembre 2010 (modifié) Bonsoir/bonjour je soumet à vos critique cette nouvelle, en espérant que vous y trouviez un plaisir de lecture. Accessoirement si vous lui trouvez un titre j'en serait heureux. =) La nouvelle se déroule dans l'univers de warhammer 40 000, je ne suis toute fois pas un grand connaisseur du fluff, aussi je vous pris de me pardonner tout erreur. Je ne suis également pas un grand technicien de l'orthographe aussi n'hésitez surtout pas à me faire remarquer mes erreurs. Cette nouvelle n'a pas d'autre prétention que de raconter une histoire qui m'a traversé la tête, je la partage en espérant faire profiter d'un moment de lecture agréable à quelques uns d'entre vous. Sur ce bonne lecture : Un à un ils sortirent des véhicules. Des voitures de luxes, le genre de schéma de construction standard dont le coût de production permettrait d'armer un peloton. Il y avait quatre de ces fleurons civiles de l'imperium, ce qui laissait présager l'arrivée de personne très importantes. Ils étaient tous sortis, les rues aux alentours étaient bouclées par la garde impérial, une patrouille de l'adeptus arbites dû même faire demi-tour. Les bâtiments aux alentours avaient été évacués une heure au par avant, réveillant des familles entière à cinq heures du matin. Tout s'était fait dans un minimum de bruit de façon assez surprenante. Ils avançaient maintenant au milieu d'une haie d'honneur composée de soldats vétérans d'un obscur régiment de la garde impérial probablement très méritant. Ils étaient impressionnant, bien vêtus, pour la moitié en uniforme militaire, pour l'autre en uniforme civile des hauts fonctionnaires de l'imperium. Une unique sentinelle se tenait en haut d'une volée de marche qui conduisaient à l'imposante entrée du palais impérial. Les portes qu'il gardait s'ouvrirent le soldat fut pris d'un mouvement de panique et repris son garde à vous bombant le torse autant que possible. Le gouverneur planétaire visiblement fatigué accueillis les visiteurs flanqué lui aussi d'une garde personnelle. Un héraut s'avança et lu sur le document qu'il tenait : Décret N°1 : Par ordre du comité exécutif du secteur IV de la campagne défensive XVI, ledit comité exécutif prend le contrôle de cette planète ainsi que de ces habitants. Le gouverneur planétaire est prié de transmettre le présent décret à toutes les forces combattantes ainsi qu'à la population civile. Décret N°2 : Afin d'assurer la sécurité du comité exécutif ainsi que de la population autochtone, cette planète est à partir de maintenant sous loi martial, les modalités pratiques devront être fixé dans les vingt quatre heures. Décret N°3 : Le palais du gouverneur planétaire ainsi que tous les bâtiments dans un rayon de trois kilomètres sont réquisitionnés par le comité exécutif pour l'usage dudit comité exécutif. Toutes transgression à ces décrets sera considéré comme une trahison envers l'Empereur et puni par la mort. Le héraut se retira, sur un geste du gouverneur sa garde se mit en rang pour laisser passer les dignitaires et leurs soldats. Deux heures, c'était le retard de la relève, elle aurait dû arrivé à midi. Le soldat attendait toujours au garde à vous regardant l'activité provoqué par l'installation du nouveau QG et avalant sa salive pour tromper sa faim. Depuis un demi-heure les gardes avaient stoppé leur travail pour manger leur ration réglementaire ce qui n'arrangeait pas la faim qui tenaillait le ventre de la sentinelle. La vue des hommes se rassasiant l'écœurait, il regarda la ciel. Il était bleu, le soleil brillait, une seule des trois lunes était visible, peu de nuage pas de pollution. Il sourit. Cette planète restait relativement peu touché par les conflits voisins, elle était belle, il avait une situation correct, un bel uniforme et un salaire confortable. Il remarqua que les gardes avait été incroyablement bruyant au cour de cette mâtiné et que le calme relatif qui s'était installé était reposant. Un grondement le tira de ses rêveries. Il crut d'abord à une manifestation de son estomac, mais l'organe digestif n'en était pas la cause. Il retourna son regard vers le ciel, le grondement s'amplifiait un point noir grossissait au loin. Quand un valkyrie atterrit devant le palais impériale le soldat avait complètement oublié sa faim. La trappe s'ouvrit, une dizaine d'hommes en sortirent au pas de course, armes en mains. Un homme dépassant d'une tête ses camarades sortit à son tour, il portait un uniforme de seigneur commissaire, il se roula une cigarette qu'il alluma négligemment. Il s'avança d'un pas martial, jetant des regards à droite et à gauche. D'un signe de main il indiqua au pilote de couper les moteurs, le vrombissement assourdissant cessa, pour laisser place à un silence impressionnant. Le commissaire fit signe à un de ses hommes qui lui apporta un haut parleur. - Camarades soldats, écoutez moi! Les soldats qui le regardaient déjà s'arrêtèrent de manger. Un capitaine se leva. - Je vois que vous vous êtes attabler, bien, bien, mais voulez vous servirent de nourriture? Comment pouvez vous laisser une position aussi peu défendu? Non seulement il n'y a pas la moindre batterie antiaérienne installée mais en plus on peut atterrir au milieu de vous sans craindre la moindre riposte! Vous seriez sous mon commandement que j'aurais déjà fait exécuter tous les incompétents qui vous servent d'officier! Le capitaine qui s'était levé écarquillait grand les yeux, le teint livide il avança la main vers son pistolet, un de ses lieutenants le retient. Le commissaire qui avait observer la scène sourit. - Il semblerait que certain ici ne soit pas d'accord? Lança t'il ironiquement Tous les soldats étaient debout, jamais ils n'avaient été traité comme ça, ils étaient un régiment d'élite, considéré avec honneur et respect. - Mauvaise nouvelle ! rugit-il - Je suis votre nouveau commandant alors vous allez me reprendre le travail où j'en ferait fusiller tellement que les murs finiront par céder! Ivre de rage le capitaine était incapable de donner le moindre ordre, un de ses lieutenants s'en chargea, tout en demandant à une ordonnance d'aller vérifier la véracité des propos du nouvel arrivant. Le commissaire satisfait de son effet rentra dans le bâtiment accompagné d'une partie de son escorte l'autre restant avec la valkyrie. La sentinelle s'appliqua à un garde à vous impeccable au passage de l'officier, celui ci ne lui accorda pas un regard. Il marchait à grande enjambé obligeant son escorte à trottiner derrière lui. Arrivé au milieu du hall, il s'arrêta un instant pour admirer le faste et le luxe du lieu. Installez moi une barricade avec une mitrailleuse en haut de l'escalier, je veux une vingtaine de fusil laser pointé sur cette foutu porte H24. Vous me condamnerez un des deux battants que vous piégerez également. Il serait prudent de seulement lecondamner afin d'éviter tout incident, se risqua le soldat qui devait servir de sergent à l'escorte. - Mouai, mais dans ce cas vous me rajouter un bolter lourd sur la barricade, et je veux un lance missile prêt au cas où, on aurait la place de faire rentrer une chimère par cette foutue porte! - Le gouverneur risque de moyennement apprécier que vous transformiez son palais en bunker... - Au diable le gouverneur, il ne contrôle plus rien ici, le comité exécutif a pris le contrôle de cette planète ce matin. - Ce ne sont tout de même pas les soldats de la garde direct du comité que vous avez provoqué? s'étouffa le vétéran - Si, et quand ces saletés de rebelles vont débarqué ils me remercieront! - Selon les derniers rapports des renseignements, les rebelles ne sont pas prêt d'accéder aux astroports et encore moins de prendre le contrôle d'un vaisseau spatial, comment voulez vous qu'il débarque ici alors que nous somme à plus de trente cinq millions de kilomètres d'eux? - Justement c'est quand les ennemis débarquent alors que c'est normalement pas possible qu'on a le plus d'emmerde, puis les renseignements militaires j'y ai bossé je sais ce que ça vaux. Rajoutez des obstacles, et virer moi ce tapis. En cas d'attaque je veux que nos ennemis trouvent des pics pas du velours. - Bien, mon commissaire. - Trouver moi un guide aussi, faut que j'aille aux toilettes. Il n'avait toujours pas été relevé, si son attention avait été monopolisé par l'arrivé du commissaire, son ventre le rappelait cruellement à sa situation. Les soldats avaient repris leurs activités sous les ordre de leur capitaine remis de ses émotions, l'ordonnance était revenu pour confirmer ce que pensait déjà le lieutenant, on s'était bien foutu de leur gueule. Extrêmement disciplinés ils n'osaient intervenir sans ordre contre les fortification qu'installaient les hommes du commissaire prenant petit à petit le contrôle du hall d'entrée. Ils informèrent le QG qui leur répondit qu'aucun ordre n'avait ordonné ces fortifications et qu'ils devaient se tromper. Mais notre gardien de porte ignorait tout ça, et s'il avait su il s'en serait pas mal foutu, lui il avait de plus en plus faim la relève avait maintenant quatre heures de retard. ***** Elle ne dormais toujours pas, elle n'avait pas dormis de la nuit. Toute habillée, allongée sur son lit. Elle regardait le plafond de sa chambre. Elle prit une cigarette dans le paquet posé sur sa table de chevet. Elle la garda dans la bouche une dizaine de minutes perdu dans ses pensées. Elle se mit en quête d'un briquet, elle ne le trouva pas sur sa table de chevet. Elle soupira puis se leva. La jeune fille s'étira lentement, avança d'une démarche hésitante vers son bureau. Une fois le meuble atteint, elle feuilleta un cahier qui y trainait et relu une lettre. Sous la lettre elle trouva son briquet. Elle s'en saisit et se dirigea vers la fenêtre, qu'elle ouvrit. Elle s'y accouda et alluma sa cigarette aspirant lentement, avant de recracher la fumée. Elle avait gardé la lettre qu'elle relu encore une fois. L'état du papier laissait d'ailleurs deviner un grand nombre de lecture. Elle regarda le ciel, les étoiles avaient de la concurrence ce soir. L'astroport devait être en pleine activités. Elle alluma une deuxième cigarette laissant le mégot de la première choir du sixième étage. Elle relu la lettre une dernière fois, soupira et y mit le feu. Elle songea qu'elle avait de la chance d'être ici cette planète était belle. Elle avait la chance d'être loin de l'astroport et de ne pas subir la nuisance sonore qu'il représentait, mais elle pouvait admirer le spectacle de lumière qu'offrait les atterrissage/décollage des vaisseaux spatiaux. Cette nuit l'activité était particulièrement intense. Elle quitta le rebord de la fenêtre après sa troisième cigarette. Elle se regarda dans le miroir qui ornait un des quatre murs bleu de sa chambre. Elle resta un quart d'heure à s'y contempler. Elle avait peut être un peu grossi et son visage accusait les manques de sommeille. Elle se laissa tomber sur son lit soupirant à nouveau cette nuit allait être terriblement longue le réveil n'affichait que trois heures du matin. Des coups sourds, des cris, d'autres cris, d'autres coups sourds. Elle se réveilla, elle n'avait dormis que deux heures, les bruits se rapprochaient. La porte de sa chambre s'ouvrit à la volé, un jeune homme fit irruption dans la pièce. - Prépare tes affaires, petite sœur! - Quoi? Pourquoi? - La garde impérial fait évacuer l'immeuble, on doit partir. - Pourquoi? C'est quoi ce bordel? - Aucune idée, en tous cas ils sont pressé et armé, donc on obéit. - Bien, je fais mon sac. - Le jeune homme s'avança vers le bureau et commença à lire le cahier poser dessus, sa sœur l'en éloigna. Je ne fouille pas dans tes affaires moi! - Te vexes pas petite sœur mais le logement est à mon nom j'aimerais éviter d'être accusé d'hérésie donc ne laisse rien trainé ici. La garde impérial est souvent suivit de près par l'inquisition. - J'ai une tête à m'occuper de politique ou de religion? Je suis une fille de dix neuf ans pas un des tes amis étudiants, des rêves plein la tête! - Du calme, du calme je m'excuse. Des coups à la portes mirent fin à leur discutions, il se pressa vers la porte, elle se hâta à fourrer son cahier dans son sac. Les soldats fusil en mains obligèrent le frère à s'allonger face contre terre les mains sur la nuque. La sœur eu le droit au même traitement. Toujours sous la menace des fusils lasers ils furent menotter mains dans le dos et laisser au sol. Un officier s'avançait dans le couloir d'un pas de conquérant, arrivé au à leur niveau il s'arrêta. Il demanda au soldat qui avait ordonné leur arrestation : - Qu'ont ils fait? -Ils étaient déjà habillé et s'apprêtait à partir quand on est arrivé pour les évacuer. -Bien, je vais les interroger immédiatement, laissez moi deux gardes, continuez l'évacuation avec les autres. Sans ménagement ils furent assis sur des chaises. Une table les séparait de l'officier qui avait pris place dans un fauteuil, il sortie un objet de sa poche qui s'avéra être une puissante lampe qu'il leur braqua dans les yeux. Il commença son interrogatoire par une grande gifle dans la tête du jeune homme. Sa sœur en pris une pour avoir osé protester, l'officier semblait satisfait, et c'est avec un grand sourire qu'il leur posa sa première question : - Pourquoi étiez vous si pressé de partir? - Nous n'étions pas pressé de partir mon colonel, répondit le jeune homme. - Pourtant vous étiez prêt à partir... - Nous voulions être prêt à évacuer le plus vite possible pour faciliter la tâche de la garde, mon colonel. - Vraiment... et comment saviez vous que l'évacuation était programmée? - J'ai entendu les soldats le dire aux habitants des étages inférieurs. - Vous ne dormiez pas? - Non - Et pourquoi ne dormiez vous pas à cinq heures du matin? - L'arrivé des soldats m'a réveillé. - Vous mentez! - Pardon? - Si vous ne dormiez pas c'est parce que vous ne vous êtes pas couché cette nuit, comme en atteste l'état de votre lit. Quelles étaient vos activités nocturnes? Le jeune homme resta silencieux, la main du colonel lui gifla le visage, elle devait être habitué à l'exercice. Le sang commençait à couler de la plaie qui venait de s'ouvrir à l'arcade sourcilière. - Répondez moi. Une deuxième claque démarra un saignement de nez, le visage du jeune homme ruisselait de sang, le visage de sa sœur ruisselait de larme. - Puisque vous refusez de répondre à ma question, je vous considère comme ennemis de l'empereur. Cette planète étant sous loi martiale, il est de mon devoir de vous abattre ici et maintenant. -MAIS DIS LUI, hurla la jeune fille. Le prisonnier tourna son visage tuméfié vers sa sœur et déclara d'une voix blanche : - J'écrivais. - Vous écriviez? Qu'est ce que vous écriviez? - Une lettre. - Une lettre? Quel genre de lettre? A qui? - Une lettre d'amour, à celle que j'aime. Le colonel se leva et lui allongea deux baffe dont le bruits fit hurler d'effroi la jeune fille. L'officier sortit son pistolet, releva le cran de sureté et le pointa sur le front du jeune homme. Il attendit ainsi deux minutes le doigt sur la gâchette prêt à presser la détente. - Qu'est ce que tu écrivais? - Un tract. - Quel genre de tract? - Politique. - Où est il? - Dans mon sac. Sur un signe de tête de leur supérieur les soldats s'emparèrent du sac qu'ils fouillèrent, ils en sortirent un papier qu'ils donnèrent au colonel. Celui-ci le lut attentivement. - C'est le seul exemplaire? - Oui - Fouillez le sac de la fille. - Elle n'a rien à voir avec ça. Il reçut un coup de crosse qui l'assomma à moitié. Les soldats ouvrirent le sac répandant son contenue sur le sol. Le cahier fut feuilleté et lu puis tendu dans un grand éclat de rire au colonel qui le lut et rit à son tour. - Effectivement elle n'est pas mêlé à tes activités subversives. - Embarquez moi celui la, laissez partir l'autre. La jeune fille se retrouva seule, elle entreprit de ramasser ses affaires entre deux sanglots. Son frère était sa dernière famille et son seul contacte dans cette ville dont elle ne connaissait malgré six ans de présence pas grand chose. Une fois ses affaires réunis, elle quitta l'appartement et descendit rejoindre les autre habitants de l'immeuble. Un soldat leur lu les raisons et les conditions de la réquisition de l'immeuble mais elle ne l'écouta pas. Tout ce qu'elle retient se fut que le comité dans son effort de guerre ne pouvait se permettre de les aider à se reloger. Son PDA lui indiquait huit heures elle s'empressa de rejoindre son poste. Ici tout le monde avait un métier dans l'administration, la planète entière était dédié à la logistique, l'archivage, le secrétariat et comptabilité des armées du comité. Elle était chargé de la modeste tâche de gestion des stocks d'épaulière droites des armures standards de la garde impérial. Cette tâche n'était pas sans difficulté car elle devait également s'assurer qu'une épaulière est reçu le bon marquage avant de l'envoyer à une unité. Pour accéder à son poste, elle passait tous les matins devant la palais du gouverneur planétaire. Elle dû faire le tour, toutes les rues étaient bloquées. Quand elle finit par s'apercevoir qu'elle n'avait aucun moyen de rejoindre son lieu de travail en évitant les barrages, elle se résolu à s'approcher d'un poste de contrôle pour demander le droit de passer. Elle s'avança prudemment encore terrorisé par la scène de la nuit. Un homme en uniforme civile discutait avec nombre de geste, le ton montait entre lui et le sergent. Elle reconnu dans le civile son patron et fut aussitôt rassuré. Voyant qu'il n'obtiendrait jamais le passage il se retourna désespéré et aperçu la jeune fille. Elle pleurait. Il vit qu'elle portait un sac. Il ne posa pas de question il l'invita juste à le suivre. Sa voiture les attendait, garé dans une rue. Le chauffeur à leur vu éteignit sa cigarette et pris sa place au volant, il prit soin de déplacer depuis sa poche un pistolet laser qu'il gardait dans sa poche. - J'ai préféré éviter de leur mettre sous les yeux, certains officiers ont la réquisition facile dans ce genre de cas, expliqua le haut fonctionnaire. Elle ne répondit pas, le silence de la jeune fille l'inquiéta. - Que c'est il passé? - Ils l'ont emmener. - Les soldats? Ton frère? Elle acquiesça. - Je vais tout faire pour qu'il n'ai pas affaire à l'inquisition, en attendant tu prendra l'identité de ma fille, elle est partit il y a deux jours chez une parente dans un coin reculé. C'est un miracle qu'ils t'ai laissé partir. - Son arrestation n'a pas l'air de vous étonner. Elle avait murmuré ces quelques mots si bas qu'il n'était pas sur de les avoir entendu. Il respira profondément, prenant le soin de rassembler ses mots avant de répondre. - Ton frère avait une langue un peu trop pendu et des rêves pas trop compatible avec l'imperium. Sous quel chef d'inculpation a-t'il été arrêté? - Politique, je crois. - Il faut que je vois qui s'occupe de ce genre de cas. Tu seras chez moi comme si tu étais ma fille, en espérant que ce bordel ne dure pas trop. ***** Un ordonnance vient l'informé que les gardes du palais n'avait plus la garde du palais et que par conséquent il était automatiquement relevé de son poste depuis cinq heure ce matin. Il était resté onze heures de trop. Les gardes du palais était mis au chaumage technique, le gouverneur ne souhaitant pas les payer à garder un bâtiment qui n'était plus sous son contrôle. Il rendit son uniforme et son fusil et fonça à la cantine se rassasier. Il y trouva une bonne partie des gardes du commissaire, sa carte fut refuser à la borne d'entrée. Carte non valide pour ce service. Les bornes avaient déjà été reconfigurer. Il s'énerva, le commissaire arriva. - Qu'est ce que tu fout dans ma cantine, et qui t'as permis de faire autant de bruit? Le commissaire le dominait d'une bonne tête, il prit peur et bafouilla des excuses confuses qui ne semblaient pas convenir à l'officier. - C'est un des gardes du palais, il a passé plus de dix heures devant la porte, et vient de se faire lourder en beauté il y a dix minutes, intervint un des soldats qui avait monté les barricades du hall. - Ça excuse pas le bruit ça, enfin on va quand même le nourrir j'ai horreur d'avoir la dalle, servez le! Il fut servis et inviter à s'asseoir à coté du soldat qui avait prit son parti, le commissaire prit lourdement place au milieu de ses hommes, buvant une quantité de vin impressionnante. Entre deux gorgées le colosse, racontait comment le comité avait refusé de le recevoir, insultant copieusement lesdits membres du comité . Tout en s'amusant de l'ivresse, désormais manifeste de leur supérieur, ils regardaient l'ex sentinelle engloutir des quantités de nourriture étonnante pour un gabarit si modeste. Une fois celui-ci visiblement rassasier, la conversation s'engagea : - Eh bien, on peut dire que t'avais drôlement faim, commença son voisin de table - Au bout de douze heures à garder une foutue porte, t'as beau pas bouger, ça creuse. - Tu m'étonnes! Dis toi que c'est toujours mieux que de passer six heures à se faire canarder par des foutus rebelles, caché derrière l'épave de sa chimère. - Vous revenez du feu? - Ouai, faut pas le dire mais ça chauffe tellement là bas, que l'état major a décidé de mettre leur petites fesses bien au chaud ici. Personnellement je ne leur en veux pas je sens qu'on va bien se poiler ici, la bouffe est bonne, l'air est frais, le ciel bleu et je paris que la gente féminine du coin est très agréable à regarder. - Vous risquez d'avoir un peu de mal à passez du bon temps ici entre la loi martial et le couvre feu. - QUOI? Ils ont instauré la loi martial? Tu m'étonne qu'il fait la gueule le gros! C'est le commissaire le plus cool de tout l'imperium, le seul qui t'encourage à te cuiter la veille d'une boucherie programmé. Et je peux te garantir que pour le moral entre une bonne cuite et la triple lecture d'un bouquin à la con gros comme ma... - Sergent, vous ne seriez pas en train de taper une réputation d'alcoolique laxiste à votre supérieur adoré quand même? Demanda, le commissaire qui s'était glissé derrière eux. - Euh... nan du tout chef. - Vous avez de la chance que je sois de bonne humeur aujourd'hui, sergent. Je suis tellement de bonne humeur qu'on va se faire un petit coup de force. Les hommes autour de la table sourirent d'un air complice. L'ex garde du palais pâlit, dans quoi se trouvait il embarqué, il maudit la faim qui l'avait attiré ici. On lui tendit un gilet pare-balle et un fusil laser. - Je te recrute, c'est un honneur de servir l'empereur qu'il te protège, tir juste pour lui et tues en au moins deux avant de clamser, lui dit le colosse qui se retourna vers son sergent. - Tout est prêt? - Affirmatif chef! - C'est partit. - Vous êtes pas sérieux? - Si, plus que tu ne le crois. Le comité exécutif a quitté le front sans autorisation. Un fuyard qu'il soit simple soldat ou commandant de plusieurs millions d'homme reste un fuyard aux yeux du commissaire, la seule différence c'est le nombre de fusil qu'il faut pour appliqué la peine. - Mais ils ont débarqué plusieurs milliers de soldats, vous n'êtes que trente! - Trente et un avec toi! Le garde suivit les autres, terrorisé à l'idée de ce qui allait se passer. Arrivé à la sortie de la cantine ils se séparèrent en deux groupes, un prit position dans le hall coupant les dignitaires du gros de leur forces, l'autre précédé par leur chef s'enfonça dans le dédale de couloir du palais. L'ex sentinelle était dans le groupe du colosse. Une première patrouille fut éliminé avant d'avoir pu donner l'alerte, devant l'air impressionné de sa nouvelle recrue, le commissaire expliqua : - Ce n'est pas la première fois qu'on prétexte une visite pour s'infiltrer prêt de notre cible et l'éliminer discrètement. J'aurais pu faire bombarder le palais dès leur arrivé mais c'est pas du travail propre ça. Normalement l'escouade de couverture ne devrait même pas avoir à tirer le moindre coup de feu. ***** La voiture avait enfin réussit à passer le barrage, elle s'avançait désormais vers l'entrée du jardin impérial. Le jardin impérial était le parc qui prolongeait l'arrière du palais. La voiture empruntait aisément les allées du parc, le chauffeur connaissait bien les lieux. A l'arrière la jeune fille paraissait toujours anxieuse, le haut fonctionnaire était pris dans une conversation téléphonique qui occupait son attention tout entière. Quand il raccrocha la voiture attendait devant une porte. Ils descendirent, le fonctionnaire tapa un long code sur la console qui commandait l'ouverture de la porte et celle-ci s'ouvrit. Le chauffeur les laissa à la porte. Le couloir qu'ils empruntaient tenait d'avantage du bunker que du palais impérial. Le cheminement se fit sans un mot. Les couloirs se faisaient plus large et plus richement décorés. La jeune fille osa demander : - Avez vous eu des nouvelles de mon frère? - Plus ou moins, je sais qu'il est détenu avec d'autre prisonniers dans le palais, mais j'ignore ce qu'ils comptent en faire. Pour être exacte j'ignore qui dirige en fait. - Comment ça? Ce n'est plus Alstrog, le gouverneur planétaire? - Non, normalement il était sensé faire une déclaration à la télé mais on ne l'a jamais vu sur le plateau, les journalistes n'ont pas réussis à le joindre non plus. Je dois t'avouer que ce n'est pas seulement pour ton frère que je suis là, mais aussi pour le mien. Qu'Alstrog manque une occasion de passer sa tête à la télé m'étonne beaucoup. - La situation n'est pas bien glorieuse si le comité exécutif a pris possession de son palais. - Alstrog est un démagogue opportuniste et vénal mais a conservé assez d'honneur pour ne pas s'enfuir à la première difficulté. Toute fois tu soulève un point qui m'inquiète, pourquoi le comité a-t'il possession du palais et dans ces conditions là. Si on rajoute à ça le déploiement de la garde un peu partout et l'instauration de la loi martial, ça ressemble beaucoup à un coup d'état. La jeune fille avait du mal à suivre les grandes enjambés du haut fonctionnaire, celui-ci semblait sur de son chemin s'avança de plus en plus dans les méandres du palais. Les patrouilles qu'ils croisaient s'effaçaient devant la carte que leur présentait le dignitaire. Ils traversaient maintenant des salons richement décorés dans l'un deux un poste télé diffusait des nouvelles en continue. Des hommes mains sur la têtes entourées par des gardes impériaux étaient conduit vers un train. La bande de texte défilante affichait : DIRECT : ALSTROG ACCUSEE D'HERESIE, SES PARTISANS ARRETTES SONT CONDUIT DANS LES BAGNES DU DESERT DE SAHAL. Il jeta sa carte et sortit un pistolet laser, devant le regard interrogateur de la jeune fille, il s'expliqua : - Ça fera un meilleur sauf conduit, je dois être en état d'arrestation, désolé de mon manque de parole, mais je crois qu'il faut mieux pas que tu te fasses passé pour ma fille désormais. - Oui, je comprend, mon frère n'était pas partisan du votre, vous croyez qu'ils l'ont déportés aussi? - Si tu veux mon avis les partisans d'Alrog doivent dénoncer les gens comme ton frère, ils ont jamais brillé par leur conviction. Une patrouille fit irruption dans la pièce, le sergent qui la commandait se mit à beugler : - C'est le frère du gouverneur abattez le! Le rayon laser l'atteignit en pleine tête, projetant son corps contre l'écran qui cassa sous le choc, d'un main il poussa la jeune fille dans l'encadrement de la porte arrosant de l'autre les soldats qui remis du choc premier commençait à épauler leur arme. Son corps protégeait la jeune fille, il fut blessé l'épaule, un soldat s'écroula se tenant le ventre du quel s'échappait un flot de sang, elle rampa se mettre à couvert, hurlant les mains plaquées sur le visage. Comment en était on arrivé là, cette nuit elle relisait encore la lettre d'amour que lui avait remis une sentinelle du palais, désormais elle voyait son patron, son unique point d'encrage avec son frère tuer et risquer sa vie pour sortir du palais impériale, ultime symbole de la puissance de l'imperium et de la tranquillité qu'il imposait. La batterie du pistolet était vide, les soldats n'osaient pas bouger de leur position attendant encore un peu. La pièce dans laquelle il s'était réfugier ne comportait qu'une seule issue, bloquée par les soldats. L'homme était également blessé au bras en plus de l'épaule, le dos plaqué au mur, il tenait un long couteau dans sa main gauche prêt à vendre chèrement sa peau, malgré la situation la jeune fille admirait la force de son supérieur. Un tir de bolter se fit entendre, suivit du bruit caractéristique d'une arme qui s'enraye un juron s'en suivit d'une volée d'insulte à l'égare du clergé de mars. Les soldats se retournèrent aussitôt balayés par l'escouade du commissaire qui jeta de rage son arme par terre pour sortir un pistolet à plasma finement ouvragés, les deux soldats les plus proches jetèrent un regard méfiant à l'arme avant de s'écarter discrètement de leur chef. Celui ci gueula avec sa politesse habituelle : - Sortez moi de ce trou que je vois un peu vos tronches. - Je suis le frère d'Altrog. - Toutes mes condoléances. - Il est mort? - Fusillé il y a deux heures, il levé le point gueulé vive l'empereur et s'est fait découper en morceau par le peloton. Ils ont commencé à fusiller tout ce qu'ils avaient embarqués ce matin. Des larmes commençaient à inonder les yeux de la jeune fille, aussi ne reconnut elle pas la sentinelle qui lui avait déclarer sa flamme deux jours plutôt. Le medic de la troupe du commissaire pansait le blessé tendit que les soldats fouillait les cadavres de la patrouille en tirant tout ce qu'il pouvait. L'ex garde du palais avait immédiatement reconnu l'élue de son cœur. Il la voyait passer tous les matins, au fil du jours il avait finit par en tomber follement amoureux, il se souvenait encore de la première fois qui l'avait abordé. C'était une journée orageuse, la pluie battait rageusement le pavé, la foudre illuminait le ciel et le tonnerre assourdissant donnait une impression de fin du monde. D'impressionnantes rafales de vent avait beau balayé la ville, l'orage ne semblait pas vouloir passer. Il guettait sa venue sans trop d'espoir pensant qu'elle n'irait pas à pied par ce temps d'apocalypse. Ses camarades abrité dans le corps de garde se moquait de lui, en le voyant revenir tout trempé. Il les envoya balader quand il cru entendre un cris. Il se précipita dehors sous les rires des autres gardes qui n'avait rien entendu. Il l'avait trouvé plaqué au sol incapable de se relevée. Une fois dans le corps de garde il lui offrit une bonne douche et une boisson chaude. Le surlendemain, elle lui avait apportait un panier de nourriture, ils s'échangèrent ensuite de nombreux cadeaux jusqu'à la lettre dans laquelle il lui déclarait sa flamme. Il ne l'avait pas revu depuis que d'une main tremblante il lui avait tendu cette lettre. Il s'approcha d'elle, elle pleurait. Il passa son arme dans son dos, il en avait tuer deux avec les tirs surprises à moins de trente mètre laissait peu de chance de rater sa cible. Il lui pris doucement les poignets pour dégager ses mains de son visage, elle ne le reconnu d'abord pas, sa vision déformé par les larmes ne faisait pas grande différence d'un soldat à un autre. Il lui parla doucement, elle se blotti dans ses bras sanglotants. Elle essayait de lui parler, il ne la comprenait pas. Toute la troupe les regardait attendrit à l'exception du commissaire qui avait démonté son bolter pour comprendre d'où venait l'enrayement. Le jeune soldat jetait un regard implorant au blessé qui lui expliqua : - Son frère a été arrêté ce matin... - Nous allons le libérer le commissaire va arrêter le comité et tout rentrera dans l'ordre. - C'est beau la naïveté, le commissaire les regardait maintenant une cigarette au bec, on va les tuer, comme ils ont probablement déjà tué ton frère. D'après ce qu'on a vu ils ont exécuté directement dans les couloirs du palais, laissant les cadavres sur place. Mais ils payeront. Je suppose que vous voulez venger votre frère, il s'adressait au haut fonctionnaire. - Oui, il prit le fusil laser qu'on lui tendait. Toujours admirative du courage de l'homme elle cessa de pleurer reniflant bruyamment et demanda à son amant comment utiliser un fusil. Celui-ci tenta de la dissuader sans succès il lui donne son propre gilet par balle et casque et lui expliqua en chemin le fonctionnement de l'arme. Le commando pénétra dans la salle de surveillance laissé inoccupé, ils localisèrent rapidement le comité, une vingtaine de garde protégeait les renégats. Dans le hall c'était l'enfer, les troupes à l'extérieur avait été mise en courant, les fortifications les tenaient en respect. Le commissaire appela son radio prêt de lui et passa un message. L'assaut planétaire avait commencé. Le commando repris sa marche vers ses cibles plus déterminé que jamais. Ils rencontrèrent deux patrouilles, le haut fonctionnaire se montra un excellent tireur, la jeune fille s'avéra incapable de tirer et se contenta de rester à l'arrière de la troupe. Une double portes finement décoré s'offrit à leur vue. Toute dorée elle représentait le dernier combat de l'empereur. Le commissaire imposa donc une prière envers Lui avant d'installer les explosifs. Les portes bondirent de leur gond violemment projeté dans la pièce, elle retombèrent sur le sol dans un fracas assourdissant aussitôt accompagné d'une terrible fusillade, trois soldats du commando s'écroulèrent sans un mot cinq autres aux sols regardaient leur blessure hurlant de douleur, seul le commissaire avait réussit à prendre pied dans la salle. Il faisait pleuvoir la mort sur ses ennemis, son bolter s'enraya à nouveau, il jura, dégoupilla une grenade et d'un lancé parfaitement académique soulagea la position adverse de trois hommes. La plus part des membres du commando était désormais rentré dans la salle. Trois autres soldats du commissaire tombèrent en champs d'honneur, il ne restait plus que trois gardes ennemis en état de combattre. Le haut fonctionnaire sortit de son couvert fusil paré et tira, un premier soldat s'écroula, un deuxième suivit, il n'eut pas le temps de pressé une troisième fois la détente. Le commissaire en profita pour abattre le dernier ennemis d'un tir de plasma avant qu'il ne puisse se rendre. Le commando était réduit des deux tiers, les blessés furent bandés tant bien que mal, le médic était mort. La jeune fille ne versa pas une larme à la vue du corps de son supérieur, les récents événement l'avait endurcit. Son regard vague et son teint pâle inquiétait toute fois le jeune garde qui la serrait dans ses bras. Les cadavres étaient alignés, aucune trace des membres du comités. L'officier jeta un regard autour de lui et aperçu une teinture rouge au fond de la salle il gueula : - A couvert! Une mitrailleuse découpa le tissu canardant les derniers membres du commando, ils se jetèrent à terre rampant pour se mettre à couvert. Tenant toujours la jeune fille dans ses bras il avait suivit le mouvement. Elle semblait s'être réchauffé dans ses bras, il risqua un mouvement pour la regarder. Ses bras était couvert de sang, il ne sentait pourtant rien. Elle ne respirait plus, le gilet par balle était enfoncé à trois endroits laissant couler un sang rouge. Il l'embrassa et la posa délicatement par terre, il serra très fort son arme. Il refoula ses larmes, ses phalanges blanchis continuait de tenir son fusil laser. Il bondit hors de sa cachette prêt à faire feu. La mitrailleuse ne lui en laissa pas le temps. Son corps fut déchiqueter et retomba lourdement sur celui de son amante, la mort leur accordant ainsi une drôle de nuit de noce. La diversion qu'il avait ainsi fournit permit au commissaire de parcourir la moitié du chemin le séparant de l'arme lourde. D'une main il lança quatre aiguille qui tuèrent chacune un des six membres du comité. Une lame jaillit de son poignet transperçant la gorge du cinquième, le sixième eu juste le temps de hurler : - Callidus! Avant de s'écrouler la gorge ouverte. Les quelques survivants de la boucherie qui venait de se dérouler regardait l'officier surpris. Celui-ci laissa tomber son grand mentaux et retire sa casquette d'officier, une combinaison moulante noir masquait un corps difforme en pleine mutation, l'assassin prit soin de se masquer le visage tendit que les derniers effets de la polymorphine prenaient fin laissant entrevoir la silhouette féminine de l'assassin. Elle s'approcha du cadavre du radio, pris l'appareil et passa un message suffisamment fort pour être entendu des derniers soldats : - Mission effectué, demande exfiltration, terminé. FIN J'attends vos critiques! edit : relecture, corrections diverses Modifié le 17 novembre 2010 par bloodyguard Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cyrius Posté(e) le 17 novembre 2010 Partager Posté(e) le 17 novembre 2010 bonsoir, J'ai beaucoup aimé l'idée originale, l'histoire en générale. Je trouve que trop peu de récits sont faits sur l'intérieur de l'imperium, ce qui se passe dans ses mondes, le regard de la population. Avec une ambiance digne de Berlin est, trente ans plus tôt, l'idée était vraiment intéressante. à coté de ça, ton style m'a plu et j'ai trouvé le texte agréable à lire. Par contre, Gros gros gros problème sur la forme. Tu n'as clairement pas relu, beaucoup de fautes, beaucoup de phrases foirées, tout un tas de problème qui sont généralement effacés à la relecture. Je suis vraiment le premier à penser qu'on ne juge pas un texte sur les fautes d'ortographes et les accords de verbes, mais ton texte en est tellement rempli que ça rend la lecture assez irritante par moment. Gros problème de ponctuation aussi (sur ce point on se ressemble), certaines phrases sont vraiment très durs à décrypter. je prend en exemple celle-ci que j'ai bien du relire 4-5 fois avant de bien saisir toutes les actions s'y déroulant: Le rayon laser l'atteignit en pleine tête projetant son corps contre l'écran qui cassa sous le choc, d'un main il poussa la jeune fille dans l'encadrement de la porte arrosant de l'autre les soldats qui remis du choc premier commençait à épauler leur arme. Son corps protégeait la jeune fille, il fut blessé l'épaule, un soldat s'écroula se tenant le ventre du quel s'échappait un flot de sang, elle rampa se mettre à couvert, hurlant les mains plaqué sur le visage sans rien modifier au texte, une ponctuation de ce style aurait, selon mon avis, favorisé la compréhension: Le rayon laser l'atteignit en pleine tête, projetant son corps contre l'écran qui cassa sous le choc. d'une main, il poussa la jeune fille dans l'encadrement de la porte, arrosant de l'autre les soldats qui, remis du choc premier, commençait à épauler leur arme. Son corps protégeait la jeune fille, il fut blessé l'épaule. un soldat s'écroula se tenant le ventre, du quel s'échappait un flot de sang. elle rampa se mettre à couvert, hurlant, les mains plaqué sur le visage au niveau des dialogues aussi, plusieurs fois tu oublie un - précédent la phrase, ce qui déstabilise un peu. marque tes dialogues un peu plus avec des - ou des guillemets. mais ce n'est pas violent sinon, deux trois points qui m'ont fait tiqué sans plus: - Selon les derniers rapports des renseignements, les rebelles ne sont pas prêt d'accéder aux astroports et encore moins de prendre le contrôle d'un vaisseau spatial, comment voulez vous qu'il débarque ici alors que nous somme à plus de trente cinq millions de kilomètres d'eux? Je me suis d'abord dis que le soldat fait une exagération voulue (pour bien accentuer la distance) mais la forme m'a fait douté. si c'était dit avec sérieux, je te rappelle que la terre fait 40'000km de circonférence. Jupiter, la plus grosse planète du système, 450'000km à une vache près. 35 millions de km, ils sont pas sur la même planète. Au niveau de l'intrigue, certains passages sont sujets à polémique mais malheureusement tout l'est dans le fluff de W40k. En bref, j'ai bien apprecié ton récit, mais il y a un gros effort à faire sur la relecture et la forme en générale. Amicalement, Cyrius Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bloodyguard Posté(e) le 17 novembre 2010 Auteur Partager Posté(e) le 17 novembre 2010 Je me relis ce soir promis Pour les dialogues ça vient d'open office qui me fout des tirets automatiques mais que ne passe pas au copié collé du coup je les ai mis à la main. Et sinon oui les rebelles ne sont pas sur la même planète, mais j'ai pas du être assez clair, je pensais que la référence au vaisseau spatial suffirait. Merci beaucoup pour tes critiques =). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
M3mn0ch07 Posté(e) le 17 novembre 2010 Partager Posté(e) le 17 novembre 2010 (modifié) Hello, Hormis les bonnes remarques de Cyrius que j'appuie, je voudrais rajouter une autre remarque. Il y a, selon moi (c'est subjectif quoi), trop de référence à notre époque. Par exemple : Le frère de la fille est "étudiant". La fille à un PDA. Les références à la télévision et aux journalistes. Etc... Bref, c'est peut être ma vision des choses, mais ce genre de références me fait "décrocher" du reste de l'ambiance 40K que tu veux donner à ton récit. Relis bien quand même, tu auras plus de succès. ++ Modifié le 17 novembre 2010 par M3mn0ch07 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chabalsco Posté(e) le 17 novembre 2010 Partager Posté(e) le 17 novembre 2010 Yep ! A part les 2 remarques précédentes, rien à ajouter, juste un texte sympatoche, une histoire plutôt prenante & une chute qui "claque" GG (me the No-life ) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebastus Posté(e) le 17 novembre 2010 Partager Posté(e) le 17 novembre 2010 Effectivement, je rejoins Cyrius pour les remarques : - Gros problème au niveau de la ponctuation, ce qui casse le rythme du texte, le rendant presque désagréable (par moments en tout cas) à lire. - Problème aussi important au niveau de l'orthographe. Je te conseille de revoir sérieusement la règle du -é ou -er (infinitif ou participe passé) car certains te fusilleraient rien que pour ça ^^ - Manque de description, qui fait qu'on a du mal à se représenter l'action ou même les personnages la majorité du temps. Tu te contentes d'expliquer l'action, ainsi le texte manque de relief. - Manque d'informations du contexte, qui est plus qu'irritant. Même après relecture, j'ai du mal à comprendre vraiment l'histoire. Certains passages sont traités bien trop rapidement, et le lecteur est assez vite semé... - Les personnages sont creux. On ne connait presque rien d'eux, pas même de description physique ou mental. Le commissaire est plus ou moins approfondit (et encore, je suis généreux pour ça...), mais étant donné que c'est une callidus, ça ne compte pas vraiment. - Callidus d'ailleurs, qui est mal introduite dans le texte, et rend la fin un peu plate : on ne sait pas ce qu'elle fait là, ni comment elle est arrivée, ni pourquoi elle a tué un commissaire probablement loyal à l'Imperium pour prendre sa place, au lieu de buter une des pontes ennemis et prendre sa place pour massacrer les autres (en général c'est plutôt leur mode opératoire, au lieu de se transformer en gars sur le front qui risque de mourir lors d'une fusillade). (PS : c'est tout un avis personnel en tout cas) Voilà pour le côté critique. Ca fait beaucoup, mais pour un texte de cette taille, il fallait s'y attendre. En le postant par morceau, tu aurais pu bénéficier de conseil dés le début, et améliorer les parties suivantes, mais tant pis... Pourtant c'est dommage, l'intrigue est interessante, elle mériterait juste d'être approfondie et davantage expliquée pour que ton texte soit vraiment agréable. Tente peut être de faire des nouvelles plus courtes, je pense que pour commencer c'est mieux Car avec du courage, je sais que tu peux progresser ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bloodyguard Posté(e) le 17 novembre 2010 Auteur Partager Posté(e) le 17 novembre 2010 (modifié) Le frère de la fille est "étudiant".La fille à un PDA. Les références à la télévision et aux journalistes. Etc... Bah l'univers de wh40k de part l'éloignement temporelle et sa superficie géographique sans parler de toute la partie fantastique est quasiment impossible à se représenter. Du coup plutôt que de partir à imaginer un monde très différent du notre avec nombre de concept, et élément de langage étranger au lecteur qu'il faudrait expliquer j'ai préférer allé au plus simple en singeant notre monde actuel. Autant pour la télé et le PDA je suis le raisonnement par contre pour étudiants et journalistes, à part considérer leur disparition je ne vois pas bien ce que j'aurais pu faire. Ces éléments étant en même temps peu utile au texte, leur ajouts n'étaient peut être pas nécessaire. Pour la ponctuation j'aimerais beaucoup avoir des exemples je n'arrive pas à me relire efficacement, il est possible que je lise la phrase telle que j'ai voulu l'écrire et non telle qu'elle est écrite. x) Pour l'orthographe je suis malheureusement irrécupérable, mais je tenterais de me corriger. Pour l'absence de description, c'est un choix vu que ce monde est purement imaginaire et que je ne réutiliserait probablement jamais dans un récit ultérieur, sa description ne m'a pas paru nécessaire. Je peux comprendre que ça nuit à l'immersion dans le texte, mais je trouvais celui-ci déjà trop long. Les personnages sont creux car je les voulais simple témoins de l'action qui se déroulait, utilisé et manipulé. Toute fois je pense que l'effet voulu n'est pas du tout atteint. Pour la callidus, je voulais une introduction brutal, mais j'admets que ça fait un peu : POUF je suis là. Je sais bien que dans le fluff la callidus prend la place de dirigeant ennemis, mais j'ai jamais bien compris pourquoi... A partir du moment où tu peux approcher les autres dirigeants qu'est ce qui retarde le meurtre? Ensuite il est possible qu'elle se soit contenter d'endormir pour un moment le commissaire J'ai hésité à le poster par morceau, mais je ne voyais pas comment le découper proprement du coup j'ai préféré le poster en une seule fois. Merci, pour vos critiques =) Modifié le 18 novembre 2010 par bloodyguard Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
M3mn0ch07 Posté(e) le 18 novembre 2010 Partager Posté(e) le 18 novembre 2010 (modifié) Hello, Autant pour la télé et le PDA je suis le raisonnement par contre pour étudiants et journalistes, à part considérer leur disparition je ne vois pas bien ce que j'aurais pu faire. Je ne dis pas que ça a forcément disparu, mais que dans un régime aussi sévère que l'Imperium leur fonctionnement devrait être bien plus différent de celui que nous connaissons. Par exemple la fille a 19 ans, elle travaille mais son grand frère (donc plus âgé) est encore étudiant ? Ce n'est pas impossible hein, mais tu aurait pu préciser qu'il étudiait dans une institution impériale ou bien dans un but bien précis ou une école propre à la planète, histoire de rendre la référence plus 40Kiène. Avec le même raisonnement pour les journalistes, on imagine plus facilement dans l'univers de 40K que les médias sont au service du pouvoir (qui a dit que c'est déjà le cas ? On arrête les chuchotements au fond ou j'appelle l'inquisition ! ). Du coup la phrase où les journalistes n'ont pas réussi à contacter le gouverneur semble "opposée" à un régime totalitaire... Bref, tout cela ne reste que mon point de vue subjectif, mais selon moi un poil plus de travail sur ces éléments renforcerait le côté immersif. D'autant plus que tu admets toi même faire peu de descriptions alors le lecteur se raccroche à ces rares références pour imaginer le monde. ++ Modifié le 18 novembre 2010 par M3mn0ch07 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Last Sword Posté(e) le 5 décembre 2010 Partager Posté(e) le 5 décembre 2010 Mon avis est mitigé sur ton texte. D'un côté la base de l'intrigue est sympa, de l'autre ça manque de profondeur. Je suis d'accord avec ce que disent mes prédecesseurs. Je ne suis pas d'accord avec toi bloodyguard, les descriptions (lieux et personnages) ne sont pas accessoires pour le texte et leur absence ne nuit pas seulement à l'immersion : ça l'empêche carrément. A la lecture j'ai l'impression de personnages qui se baladent dans le vide. Et même ces personnages se résument à des silhouettes dont l'apparence et le caractère est au choix du lecteur (sauf pour le commissaire qui a une vraie personnalité, même si elle est esquissée au burin). Je te concède que ça peut sembler rallonger le texte, mais c'est nécessaire car les descriptions donnent un ton au récit en même temps qu'un corps... Il y a aussi des problèmes de cohérence. La patron d'une usine, frère du gouverneur, connaît toutes ses ouvrières et prend l'une d'elles sous son aile ? Je le lis mais je n'arrive pas à y croire. De même, le comité exécutif rassemble apparemment de très hauts-gradés du Ministorum et du Departmento Munitorum. Ces mecs ont une campagne militaire à gérer à l'échelle de systèmes solaires, ils n'ont pas à aller en première ligne. Ils représentent l'Empereur. Le fait d'installer leur QG sur une autre planète ne constitue pas en soir une trahison ; ça manque d'éléments pour justifier leur élimination. Surtout qu'envoyer un assassin à travers la galaxie ça prends des mois, donc la trahison est connue depuis longtemps, donc il faut donner au lecteur des infos. Un autre truc que je trouve dommage, mais c'est une question de goût cette fois, c'est que la sentinelle et la fille meurent un peu bêtement, comme ça, sans que ça n'apporte rien à l'histoire. On ne connaît même pas leur nom, je ne me suis pas attaché à eux, je n'éprouve rien en apprenant leur mort. Petit détail kilométrique : 35 millions de kilomètres c'est peu dans l'espace. Pour fixer les idées il y a 150 millions de kilomètres entre le Soleil et la Terre. Compte tenu que la zone orbitale d'une étoile où la vie humaine est possible est assez étroite, la planète pleine de rebelles est dans un autre système solaire, soit au moins à une ou deux Années-Lumières (entre 9 460 et 18 920 milliards de kilomètres). Certes c'est un détail, mais dans Science-Fiction il y a aussi Science. Et on ne le dira jamais assez, l'orthographe est essentielle ! Les erreurs c'est comme des parasites à la radio ! Le message est brouillé, on bute sur les mots alors que la seule chose que doit percevoir ton lecteur, c'est la musique des phrases et le message du texte. Pas de secret pour en faire moins, il faut se relire (après quelques heures de pause pour regarder ce qu'on a écrit et pas ce qu'on a voulu écrire), utliser le correcteur automatique, et lire des livres régulièrement. Pour me résumer, il y a des idées mais pas mal de choses à améliorer. A force d'expérience ça viendra. J'attends de lire d'autres de tes textes ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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