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Background eldar noir


Invité

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Dans un sujet en section background on m'a demandé de poster le fluff perso que j'ai écrit pour les eldars noirs avant leur réédition.

Je le fais donc ici, puisque ça n'a pas sa place en section background, on pourra également en discuter ici et non dans le topic d'origine en section bg.

La société eldar noir

Origines

Les eldars noirs sont issus des survivants éparpillés de l’holocauste de La Chute. Tandis que les eldars des vaisseaux mondes échappaient à l’anéantissement en fuyant à travers l’espace, ceux restés sur place n’eurent d’autre choix que de se réfugier dans l’instable réseau de la toile qui se désagrégeait pour une grande part. Sur de nombreuses planètes des clans de survivants se formèrent et se réfugièrent dans le warp où l’influence de Slaanesh était moindre (mais encore très présente à l’époque). Tandis que le réseau interstellaire de la toile partait en miettes, les zones sûres devinrent de moins en moins nombreuses et bientôt l’immense majorité des survivants se rassembla dans les quelques dizaines de kilomètres de toile encore sûr. Ebranlés par la chute de leur race et trop souvent en proie à d’incurables troubles mentaux, les eldars choisirent de s’établir dans ces vastes tunnels auparavant destinés à permettre aux vaisseaux spatiaux de se déplacer à travers l’espace.

Ils nommèrent ce refuge Commoragh, la cité des peines en eldar ancien.

La soif

La nature de Slaanesh est intimement lié à la psyché eldar. Lors de la chute des milliards d’âmes eldars furent aspirées dans le warp tandis que le cri psychique de la naissance du prince du chaos retentissait à travers l’immensité de l’ether. Quand naquît ce nouveau dieu la race eldar fut condamnée. Le lien qui uni le seigneur des plaisirs et les eldars est fort. Trop fort pour être brisé. Rapidement, les survivants prirent conscience que bien après sa naissance et pour toujours slaanesh réclamerait leurs âmes.

Les eldars des vaisseaux monde mirent en place le très rigide système des voies et atténuèrent ainsi grandement l’emprise de slaanesh sur leurs âmes. Les eldars noirs réfugiés à Commoragh ne changèrent pas de mode de vie, bien au contraire.

L’âme d’un eldar noir n’est pas seulement promise à slaanesh, elle se désagrège lentement. Chaque jour une infime partie de son essence vitale s’échappe et va nourrir le prince du chaos. Pour reconstituer l’intégrité de son âme un eldar noir est contraint à l’absorption d’énergie psychique. Cette nécessité est pudiquement appelée la soif et constitue la base fondamentale de la société des maléfiques eldars noirs.

Il est à noter que la plupart des eldars noirs souffrent d’une psychose ou d’un comportement psychotique, rares sont ceux qui sont mentalement sains d’esprit, conséquence du lien qui les uni à Slaanesh autant que des conditions de vie générales.

La soif est beaucoup plus forte parmis les anciens eldars noirs. Au cours des premiers siècles de son existence un eldar de commoragh n’a pas à se soucier des effets de la soif car son âme est encore forte. Les plus vieux eldars noirs doivent bien souvent ingérés quotidiennement un grand nombre d’âmes pour échapper à la destruction totale de leur psyché.

Quand un être vivant meurt, son âme quitte son corps et reste en suspension dans le warp durant un temps variable selon la puissance de la créature. C’est durant cette brève période que l’eldar noir assouvit sa soif en dérobant l’énergie psychique du mort. Toutes les âmes ne sont pas aussi « réparatrices » c’est pourquoi la souffrance est infligée avec tant de zèle au sein de la société des eldars noirs. A l’instar des dieux du chaos mais dans une moindre mesure, les eldars noirs s’approprient les âmes semblables à la leur. Tout comme khorne ne se nourrira que des morts violentes qui lui sont naturellement destinées, l’eldar noir ne peut régénérer son âme qu’en ingérant des âmes « distillées ». L’usage intensif de la torture s’explique par ce besoin vital d’affiner l’âmes des créatures mortelles (particulièrement les humains) afin qu’elles rassasient les eldars noirs. Plus une âme aura été tourmenté dans les affres de l’agonie et de la souffrance et plus savoureuse elle sera. S’intégrant parfaitement à la psyché de l’eldar noir, l’âme sera presque entièrement absorbée. A l’inverse l’âme d’une créature « saine » sera peu réparatrice et l’eldar noir devra en absorber une importante quantité pour espérer restaurer son âme.

Démographie

Il est notoire qu’il existe deux catégories d’eldar noir : les jeunes et les très anciens. Rares sont les eldars noirs qui survivent à leurs jeunes années (rarement plus de 200 ans). Passé un certain âge la majorité des eldars noirs décède d’une des innombrables façons dont on peu perdre la vie dans la sombre cité. Les plus grands seigneurs sont souvent âgés de plusieurs milliers d’années. Asdrubael Vect lui-même est certainement l’un des eldars les plus anciens de la galaxie (près de 10 000 ans). Ceux qui étaient présents à l’aube de La Chute ont généralement conservé le pouvoir, tandis que les générations futures n’ont pu que survivre dans l’enfer de commoragh.

Les eldars noirs jouissent d’une forte natalité. Cela s’explique par le besoin quasi frénétique d’assurer la survie de la cabale et, à plus grande échelle, de la race eldar. Cette disposition à la reproduction, si peu présente parmis les eldars des vaisseaux mondes, n’a rien de sentimentalisme : il est nécessaire de faire naître rapidement la prochaine génération de guerriers. La majorité de la population est ainsi constituée de jeunes eldars qui ne portent pas encore le fardeau de la soif. Impulsifs, violents et manquant d’expériences, ils sont la masse idéale dirigée par les puissantes instances de la cité.

Le couvent :

Le couvent diffère peu d’une cabale à une autre. Il se présente typiquement sous la forme d’une forteresse dont le rôle est celui d’école et de nurseries. Les femmes eldars noirs enceintes dont la grossesse est avancée sont placées dans ces institutions ce qui les éloignent du quotidien violent de la cité. En effet, rares sont celles qui pourraient se défendre dans un tel état de faiblesse. Cette condition physique n’est pas considérée comme une tare, bien au contraire. Globalement, les femmes portant un enfant sont respectées et être indisponible pour cause de grossesse n’a rien de rabaissant comme dans certaines cultures humaines primitives. Toutefois, les femmes de pouvoir s’abstiennent le plus souvent de s’éloigner de leurs affaires et s’entourent alors d’une solide escorte de fidèles guerriers.

Une fois mis au monde l’eldar nouveau-né est séparé de sa mère et reste au couvent tandis qu’elle le quitte après une brève période de rétablissement. L’instinct maternel n’a pas sa place dans la société des damnés. Généralement la mère nomme sa progéniture avant de la quitter, mais ce n’est pas toujours le cas.

Grosso-modo, le couvent s’apparente à un vaste orphelinat où sont regroupés et éduqués les futurs guerriers de la cité. Un couvent appartient généralement à une cabable assez puissante pour en assurer le fonctionnement et la protection. S’il est vrai que les âmes sont le met le plus prisé de commoragh, les jeunes eldars sont un bien au moins aussi précieux. Dans les bas-fonds de la cité rares sont les cabales suffisamment puissante pour se permettre de protéger efficacement un couvent. Les tentatives de vol de pensionnaire sont rares mais uniquement parce que leur défense est suffisamment importante pour décourager toute tentative.

Sur bien des plans, le couvent est un marché de chair. Les eldars qui y sont éduqués grandissent dans un certain isolement du reste de la cité et apprennent tout ce qui est nécessaire à leur survie. Selon la puissance de la Cabale l’éducation reçue est plus ou moins complète. Une fois leur majorité atteinte, les pensionnaires sont prêts à servir leurs maîtres et peuvent espérer survivre à l’environnement hostile de commoragh.

Les jeunes eldars n’ont pas le choix de leur destin et servent donc un maître défini par d’autres. Certains ont la chance d’appartenir de facto à une puissante cabale et c’est d’ailleurs un des rares moyens d’intégrer une nouvelle cabale de façon respectable.

Quand les jeunes eldars ont achevé leur formation ils sont vendus aux cabales assez riches pour s’offrir de nouveaux guerriers. Une majorité rejoint la puissante cabale propriétaire du couvent (qui n’a pas à les acheter). La plupart des cabales dont la puissance est fluctuantes et qui n’ont pas les moyens d’assurer la protection d’un couvent passent des marchés avec les puissantes cabales dans le but de s’approvisionner en nouveaux guerriers. Tous les eldars noirs sont théoriquement des guerriers avant d’être autre chose, bien que leur vie puisse les écarter du champ de bataille.

Parfois, une cabale de faible puissance assurera la protection de ses femmes enceintes et des nouveaux-nés et assurera leur formation sans avoir recours à un couvent. Cela reste rare car jouer ainsi avec une ressource convoitée est le plus sûr moyen d’attirer l’attention.

Le couvent des incubes achètent les élèves s’étant révélés particulièrement doués au combat. L’aspirant incube entre dans ce couvent spécial peu de temps avant sa majorité et s’entraîne plusieurs années avant d’être considéré comme un incube à part entière (entre cinq et huit ans selon son talent) . L’initiation au rang d’incube passe par un duel à mort avec un autre aspirant.

De par sa nature même, le couvent est autant une prison qu’un refuge. Les jeunes eldars qui y sont pensionnaires sont tout autant prisonniers des gardiens qu’élèves. La société eldar noir étant ce qu’elle est la corruption est chose courante. Le jeune eldar noir doit rapidement apprendre à esquiver les attentions douteuses de ses protecteurs et nombreux sont ceux qui ne sortent pas indemnes de leurs années de couvent. Vivant (relativement) coupé du monde extérieur, le couvent est bien souvent un lieu infâme où le bien-être des pensionnaires n’est pas le principal souci. Les gardiens, généralement récompensés par le seigneur de la cabale tutélaire en étant placés à ce poste, abusent sans vergogne de leurs privilèges. Toutefois la vie d’un futur guerrier étant précieuse les meurtres ne sont pas tolérés et sévèrement punis. De même, les sévices et autres forfaits sont théoriquement interdits mais la loi est une notion plus théorique que pratique dans les sombres recoins des couvents.

Certains seigneurs assez riches et influents peuvent ainsi se permettre « d’emprunter » certains pensionnaires et en font l’usage lors des nombreuses fêtes qui peuplent le quotidien des puissants.

Plus rarement un pensionnaire se verra spécifiquement acheté par un maître de cabale, en raison de ses prouesses au couvent ou lors d’une quelconque fête, et ce avant sa majorité. Le jeune eldar noir aura alors le privilège de recevoir une éducation plus poussée et quittera le couvent pour servir son nouveau maître. Il n’est pas rare que cette « chance » se révèle être un affreux malheur, selon la nature du maître en question. Le célèbre maître tourmenteur Urien Rakarth est ainsi réputé pour acheter certains apprentis et spécimens directement au couvent.

Société

Commoragh est dirigée par plusieurs puissants seigneur eldars noirs.

Le pouvoir est partagé entre plusieurs grandes cabales qui sont généralement considérées comme les piliers de commoragh, indestructibles et éternelles. Parmi elles, on trouve la Cabale de la Griffe rouge dirigée par Akhara’Keth. Au somment du pouvoir se trouve Asdrubael Vect, seigneur de la Cabale du Cœur noir, dont la puissance militaire est sans égal. Toutefois, même le seigneur de la cabale du cœur noir n’est pas tout-puissant à commoragh, loin de là.

La majorité de la population de commoragh est constituée des guerriers des cabales. Sans influence individuellement et sans aucune possession ou presque, ils forment la base sur laquelle les puissants se reposent pour mener leurs luttes intestines autant que leurs conquêtes hors de la cité. Les cabales sont très semblables aux nombreux gangs qui peuplent les bas-fonds des cités ruches et leur fonctionnement est peu ou prou identique.

Le chef (qui se distingue généralement du titre de Dracon) possède théoriquement tous les pouvoirs et dirige son regroupement de psychopathes en favorisant les rivalités. Tous les seigneurs de cabale, puissants ou non, s’entourent de lieutenants dont les talents de meneur ou les prouesses au combat compensent la loyauté fluctuante ; on les appel sybarites, car ils forment ce qui pourrait passer pour la noblesse décadente au sein de la société eldar.

Les eldars noirs n’ont pas renoncé aux plaisir que leur offre leur grande maîtrise de la technologie et leur psyché très développée. La « noblesse » de commoragh organise régulièrement des fêtes, spectacles et autres réunions distrayantes et futiles. Ces fêtes permettent de se faire remarquer par plus puissant que soi et sont l’occasion de faire preuve de débauche et de se divertir en complotant gaiement.

Les âmes y sont souvent consommées et cela attire les plus assoiffés des eldars noirs.

Le pouvoir n’est pas un luxe mais une nécessité. Quand un eldar vieilli l’emprise de la soif se fait plus forte et plus le temps passe plus le besoin de se nourrir d’âmes devient pressant. Un eldar noir qui atteint l’âge de ressentir la soif doit se presser de grimper dans la hiérarchie de la Cabale sous peine de voir son âme s’étioler et disparaître. Bien souvent un eldar noir tuera un de ses semblables pour se rassasier. Cette soif est le plus grand moteur au sein de la société de Commoragh, et presque tout tourne autour de ce bien précieux qu’est l’âme.

De fait, une grande partie de la cité est dédiée au marché des âmes et à tout ce qui s’ensuit. Les ports d’amarrages qui permettent l’accès à la cité aux vaisseaux sont des points cruciaux et les plus puissantes cabales s’assurent la possession d’au moins l’un d’entre eux. D’immenses tours n’ont pour unique but que le raffinement des âmes des esclaves ramenés des pillages incessants qui forment la majeur partie des occupations des cabales (surtout les moins puissantes qui doivent sans cesse lutter pour leur survie. Les plus grandes cabales se contentent bien souvent de marchander avec les plus faibles). La vente d’esclaves (ou le vol) est la principale activité commerciale, bien loin devant l’artisanat et les produits de luxe.

Le technologie eldar permet d’automatiser grandement la production de produits alimentaires. Toutefois les usines robotisées qui produisent la nourriture ne sont pas légion, c’est pourquoi les techniciens et artisans sont très prisés au sein de la société eldar noir. Ceux qui emmenèrent le savoir technique avec eux lors de l’exode consécutif à La Chute se gardèrent bien de répandre leurs connaissances et instituèrent des guildes spécialisées. Ces guildes existent encore aujourd’hui et transgressent les limites des cabales, bien que la plupart d’entre elles aient préférées se placer sous la protection des puissantes cabales régnantes et se plient aux volontés de leurs maîtres.

Ces guildes recrutent au sein de couvent les élèves qui ont montré une affinité particulière avec la technologie. Chaque eldar noir apprend au couvent le pilotage théorique et la mécanique de base.

Le pouvoir que détient l’artisan grâce à sa connaissance est à double tranchant : nombreux sont ceux qui seraient prêts à lui arracher une partie de ses secrets de force, c’est pourquoi la protection d’une cabale apparaît comme nécessaire. Des artisans spécialisés sont ainsi régulièrement kidnappés (parfois de bon gré) afin de servir les intérêts d’une petite cabale désireuse d’acquérir du pouvoir. Ces rapts sont très risqués car encourir la colère d’une puissante cabale est de très mauvais augure.

La politique joue une place importante dans la société eldar car c’est dans ses arènes que les grandes cabales s’affrontent. Un conflit armé ouvert entraînerait bien souvent la destruction d’une cabale, ses nombreux adversaires se jetant sur ses restes comme des loups affamés.

La base de la politique à Commoragh est le conseil.

Le conseil est une réunion de plusieurs seigneurs de cabale. Il n’existe aucun conseil officiel et immuable, bien que les plus puissants seigneurs de la cité se réunissent souvent par petits groupes pour décider de leur conduite commune sur certains points. Ces conseils sont très importants et globalement considérés comme « officiels », surtout si le seigneur de la Cabale du cœur noir y participe, bien qu’ils ne soient qu’officieux,

Le conseil édicte des règles qui seront suivies (parfois avec beaucoup de mauvaise volonté) par les membres des cabales dont les chefs participent. Revenir sur une décision prise lors d’un conseil est toléré, mais mal vu. Le conseil n’a pas à être fait face à face, mesure de précaution rapidement adoptée par les seigneurs les plus prudents. Un conseil peut n’être qu’une série de messages envoyés à plusieurs destinataires et dont il ressort une décision commune. On dit alors communément « qu’un conseil à eu lieu ». Certains seigneurs plus téméraires ou désireux de démontrer leur force (et ils sont nombreux) rencontrent en personne leurs homologues et discutent alors ensemble. Ces réunions parfois agitées peuvent être le théâtre d’une tentative d’assassinat (un conseil préalable entre les comploteurs aura alors eu lieu à l’insu de la cible).

Le conseil peut prendre différentes formes : une réunion au sein d’une cabale, une entrevue avec des vassaux de puissances inférieurs ou encore une assemblée de seigneurs de puissances équivalentes…

Les fêtes ne sont bien souvent pas étrangères aux conseils. Les eldars noirs lient ainsi l’utile à l’agréable.

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Simple question d'un néophyte:le fluff à t'il subi de vaste modification comparé à l'ancienne version?

Non, dans le sens où l'ancienne version tient sur 3 pages. Les EN n'ont pas vraiment eu de background jusqu'au codex actuel.

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Alors, alors, texte intéressant, pas mal de choses à dire...

Sur la soif et les liens que les EN entretiennent avec Slaanesh, je plussoie, c'est même très proche du fluff du dernier codex qui est assez bien foutu sur ce point.

Rares sont les eldars noirs qui survivent à leurs jeunes années (rarement plus de 200 ans).

Certes, la société commorithe est ultra violente, mais peut-être pas à ce point là. Le nouveau fluff vient de plus nuancer largement ceci, puisque certains EN peuvent réscuciter.

tandis que les générations futures n’ont pu que survivre dans l’enfer de commoragh.

Encore qu'il doit y avoir une sacré différence de confort de vie entre un immaculé, un fils de Voivode, et un "citoyen" lambda ou un membre d'un gang.

Cette disposition à la reproduction, si peu présente parmis les eldars des vaisseaux mondes, n’a rien de sentimentalisme

Pour ma part, je préfère désormais l'idée des bébés éprouvettes.... Pour moi, un EN n'est pas porté du tout sur la reproduction, peu importe le besoin de l'espèce, ils sont tellement égoistes et hédonistes qu'ils s'en tamponnent. Quand aux immaculés, la reproduction peut être dans certains cas un acte très égoiste.

De plus, la resurection de certain EN diminue la nécessité d'avoir une forte natalité, et cela correspond mieux à leur nature égoiste et mégalo.

Le couvent :

L'idée est bonne. C'est vrai qu'entre le bébé éprouvette et les différents statuts à l'âge adulte, on sait pas grand chose sur l'éducation des EN.

PAr contre, je trouve que tu es trop restrictif. Ici encore, il doit y avoir une sacrée différences entre un jeune EN qui finit dans un gang de helions et un qui est destiné à devenir guerrier cabalite.

Ca m'amène à me poser la question: les enfants de la haute société sont-ils mieux traités que ceux des basses classes? Probablement oui. J'imagine ton idée de couvent avec différents niveaux: les jeunes EN issus des plus basses classes dans des cellules dans les plus bas niveaux et encadrés par des gardiens cruels et corrompus, et plus on monte dans le couvent, plus on monte dans la société. J'imagine que le sommet est réservé aux immaculés dont les moindres caprices sont assouvis par des cohortes d'esclaves et de domestiques.

Mais la question de l'éducation des EN est très intéressante.

Comment une cabale recrute-t-elle ses guerrier, pareil pour les cultes et les incubes. Et je pense que plutôt qu'une vente, chaque cabale entretient son couvent jalousement. Il y a peut-être également des couvents "publics", misérables cloaques ou sont "éduqués" les rejetons des plus basses couches de la société dont les cabales n'ont rien à faire.

Autre question: un bébé éprouvette issu de la haute société hérite-t-il de son rang? Je dirais oui pour les plus important (un enfant de voivode, encore que je l'imagine plutôt faire partie des immaculés), mais sinon, plutôt la méritocratie.

Globalement, les femmes portant un enfant sont respectées

PAs d'accord. Pour moi, la notion de respect n'entre même pas dans les considérations d'un EN... Pour lui, c'est une aberration, il n'arrive pas à comprendre en quoi ça consiste, tellement il est dans son délire hédoniste.... Les EN se sont tellement enfoncés dans le vice qu'à mon avis, toutes ces valeurs morales (respect, honnêteté...etc) ont perdu leur sens et devenus des choses incongrues et étrangères.

Les femmes enceintes dans la société EN ne survivront à mon avis que si elles se trouvent au sommet de la société et peuvent se protéger. C'est pourquoi j'imagine les immaculés comme des rejetons de l'aristocratie commorite.

Société

PAs grand chose à en dire, ça correspond à peu près à l'idée que j'en ai. Excepté que tu n'aborde pas la société eldar noire en dehors des élites. Quid des gangs, de la population des bas fonds, et de tous les citoyens lambda, vu que depuis le dernier codex, les guerriers cabalite sont les plus méritants et les meilleurs des guerriers eldars noirs, la grande majorité de la population devant se contenter de leurs restes?

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le texte est très bon :innocent:

le seul regret que j'ai, c'est qu'il ne parle presque pas du rôle que joue les esclaves à Commoragh (ils doivent quand même en avoir un si les EN en capturent autant et j'ai du mal à croire qu'on les capture/achète/vole juste pour piquer leurs âmes :rolleyes: )

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Ca m'amène à me poser la question: les enfants de la haute société sont-ils mieux traités que ceux des basses classes? Probablement oui. J'imagine ton idée de couvent avec différents niveaux: les jeunes EN issus des plus basses classes dans des cellules dans les plus bas niveaux et encadrés par des gardiens cruels et corrompus, et plus on monte dans le couvent, plus on monte dans la société. J'imagine que le sommet est réservé aux immaculés dont les moindres caprices sont assouvis par des cohortes d'esclaves et de domestiques.

Cette question ne se pose pas si on part du principe qu'un Immaculé est issu d'une mère au statut social élevé et qu'il n'a donc pas été au couvent, mais a été élevé "chez lui" (je fais référence à cette possibilité dans le texte).

De plus, la société eldar noir est décrite comme très "méritocratique". L'idée du couvent est justement que presque tous les eldars noirs commencent au même niveau et qu'ils doivent se montrer talentueux pour être acceptés. On peut imaginer, par exemple, qu'une mère voïvod préférera récupérer à la sortie du couvent un jeune eldar noir doué, et rejètera son fils incapable.

L'idée m'est venu de la nouvelle sur Taran, où les fils nobles sont envoyés à l'école sous des numéros ou des noms anonymes et sont repris par leur famille seulement s'ils ont réussi leur scolarité.

L'immaculé dont tous les caprices sont satisfaits serait donc, de base, élevé hors du couvent.

Mais cette partie sur le couvent sous-entend aussi une chose que le fluff du codex ne fait qu'effleurer : les eldars noirs sont très nombreux et ceux qui vont se battre sont privilégiés. La majorité de la population (guerriers des cabales qui ne sortent pas de commoragh) est pauvre et sans possession : à l'inverse des guerriers cabalites décrits dans le codex qui ramènent le butin avec eux.

Sur la soif et les liens que les EN entretiennent avec Slaanesh, je plussoie, c'est même très proche du fluff du dernier codex qui est assez bien foutu sur ce point.

Finalement ce n'est pas si proche que ça car le nouveau codex, d'une façon assez caricaturale je trouve, met énormément l'accent sur le besoin physique des eldars noirs de voir de la souffrance / souffrir. C'est un peu trop fort je trouve, surtout car ça n'explique pas très bien le mécanisme sous-jacent. Dans "ma version" de la soif, les eldars en ont besoin pour ne pas vieillir et sombrer dans la folie : ça ne fait pas d'eux des supers roxxors.

Je trouve ça plus subtile.

Rares sont les eldars noirs qui survivent à leurs jeunes années (rarement plus de 200 ans).
Certes, la société commorithe est ultra violente, mais peut-être pas à ce point là. Le nouveau fluff vient de plus nuancer largement ceci, puisque certains EN peuvent réscuciter.

Bien que le texte soit "pré-codex" on peut y voir une certaine logique : encore une fois, seuls les plus doués et ceux pour qui on va payer une résurrection peuvent espérer revenir d'entre les morts, pas le péquin de base qui sert dans une cabale mineur (ou même le péquin resté à commoragh).

Donc j'imagine très bien que la masse des guerriers meure relativement vite dans les multiples guerres de cabales, tandis que les plus doués s'élèvent rapidement dans la hiérarchie (par besoin, surtout, étant donné la soif qui les prend avec l'âge).

le seul regret que j'ai, c'est qu'il ne parle presque pas du rôle que joue les esclaves à Commoragh (ils doivent quand même en avoir un si les EN en capturent autant et j'ai du mal à croire qu'on les capture/achète/vole juste pour piquer leurs âmes huh.gif )

Bien sûr il y a des esclaves, mais je les imagine comme des biens précieux, ou des "objets" utilisés dans les arènes et les tours de torture. Après tout les eldars noirs ont normalement une technologie qui les dispense totalement d'esclaves. J'imagine donc des esclaves "raffinés" utilisés pour des tâches quotidiennes.

De plus on peut envisager sérieusement que les plus puissants voïvodes ont des esclaves... eldars noirs ! Ou eldars, exodites, extra-terrestres amusants.

Comment une cabale recrute-t-elle ses guerrier, pareil pour les cultes et les incubes. Et je pense que plutôt qu'une vente, chaque cabale entretient son couvent jalousement.

Logiquement ce n'est pas possible : une cabale trop faible pour protéger son couvent se fera piller ses futurs guerriers par une cabale plus puissante (sur le principe que l'eldar noir est une ressource convoitée).

L'idée est surtout, dans ce background, d'éviter de prendre les unités du codex comme des choses immuables et de leur donner une origine : c'est l'inverse que je vise, donner une base commune à partir de laquelle on peut imaginer n'importe quelle sorte d'eldar noir.

Il y a peut-être également des couvents "publics", misérables cloaques ou sont "éduqués" les rejetons des plus basses couches de la société dont les cabales n'ont rien à faire.

"Public" ne devrait pas exister pour ça, car encore une fois l'idée est que l'eldar noir doit mériter son statut. Les eldars noirs sont à peu près tous éduqués pareil, et les puissants choisissent ceux qu'ils souhaitent "adopter" une fois qu'ils ont vu de quoi ils étaient capables. De plus, tu parles des rejetons des basses classes, mais ça sous-entend que ce sont des eldars nés d'une mère, et non des soldats éprouvettes.

Mais encore une fois j'imagine plutôt les "soldats éprouvettes" comme étant atteints de troubles psychologiques / physiologiques (nevroses, difformités, besoins étranges...) qui les pénaliseraient et leur donneraient une "mauvaise réputation" plutôt qu'une sélection par la naissance : j'imagine très bien un immaculé être rejeté car peu doué, et un éprouvette accepté pour son grand talent (et tant pis s'il mange des petits animaux).

Ceci dit ma version du fluff ne prend pas en compte les "eldars noirs éprouvettes" mais on peut assez facilement les intégrer dans la société de commoragh (les types pauvres, nombreux, qui vivent rarement plus de 200 ans par exemple).

Modifié par Invité
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De plus, tu parles des rejetons des basses classes, mais ça sous-entend que ce sont des eldars nés d'une mère, et non des soldats éprouvettes.

Mais encore une fois j'imagine plutôt les "soldats éprouvettes" comme étant atteints de troubles psychologiques / physiologiques

Pour moi, ce ne sont pas seulement les soldat qui sont reproduits comme ça... On parle pas de clones. Ce sont bien des embryons. Pour moi, la grande majorité des EN naissent comme ça. La raison en est l'incapacité des EN, trop tournés vers eux mêmes, à assumer leur rôle de parents. Ils ont trouvé ce moyen de se débarrasser de leur progéniture tout en assurant quand même la perpétuation de l'espèce.

Pour l'égalité des chances, oui, je suis d'accord, mais je pense que comme chez nous l'égalité des chances s'apparente à une course ou sur la ligne de départ, on trouverait un unijambiste, un cul de jatte et un champion du 100m. De plus, ils est bien fait mention de cabales d'origine aristocratiques...

Modifié par Ser Eddard
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Invité Acereth Na Psorn

Pour moi, ce ne sont pas seulement les soldat qui sont reproduits comme ça... On parle pas de clones. Ce sont bien des embryons. Pour moi, la grande majorité des EN naissent comme ça. La raison en est l'incapacité des EN, trop tournés vers eux mêmes, à assumer leur rôle de parents. Ils ont trouvé ce moyen de se débarrasser de leur progéniture tout en assurant quand même la perpétuation de l'espèce.

Ben, le nouveau fluff est quand même assez zarb sur ce point: il est précisé que la procréation est laborieuse et complexe, mais si tous les EN sont conçus biologiquement, ça en fait quand même une blinde.

Et pis ça suppose aussi l'existence d'une institution importante chez les EN, qui est donc nécessairement privée (en l'occurrence, chapeautée par les coteries de tourmenteurs) et à laquelle on ne va pas donner libre-accès pour toutes les madames enceintes par bonté d'âme. Par conséquent, pour qu'un tel système soit vraisemblable (j'entends: un système dans lequel les EN soient conçus naturellement mais nés artificiellement) il faudrait que seuls les parents avec un minimum d'influence puissent y avoir recours.

Or, si des EN se cassent le derche à faire un gamin, ce sera sans doute pas pour le voir filer, et si c'est accidentel, ils ont sans doute plein de moyens de s'en débarasser sans pour cela avoir recours aux tourmenteurs, qui ne feront sans doute pas ça gratuitement, même si à terme ces derniers peuvent en tirer un bénéfice en les revendant une fois nés.

Tout ça pour dire qu'avec le taux de natalité de taré que Commoragh est forcé de maintenir, il y a peu de chance pour que les ruches à incubateurs ne soient qu'un dépotoir à gamins non-voulus, qui, mine de rien, même si les EN se *bip*aient tout le temps, ne seraient quand même pas assez nombreux pour compenser le taux de mortalité local, surtout s'ils peuvent avoir recours à des méthodes plus expéditives pour virer leurs gamins.

Donc moué, je dis pourquoi pas. Pourquoi pas des clones dans le tas, et puis de la fécondation in-vitro aléatoire aussi. de toute façon, une fois nés, les tourmenteurs s'en tamponnent, ils doivent les vendre au même prix à tous les convents. A moins bien sûr que les tourmenteurs ne s'occuppent eux-mêmes de l'éducation des gars, auquel cas les meilleurs seront plus chers. Mais même là, comme le dit L'Inquisiteur, c'est pas tant le fait d'être "label rouge" ou pas qui va déterminer le prix, puisque de toutes façons, les immaculés sont nés et élevés chez papa-maman.

Pour l'égalité des chances, oui, je suis d'accord, mais je pense que comme chez nous l'égalité des chances s'apparente à une course ou sur la ligne de départ, on trouverait un unijambiste, un cul de jatte et un champion du 100m. De plus, ils est bien fait mention de cabales d'origine aristocratiques...

Oui, mais les cabales d'origine aristocratique recrutent leurs trouffions dans les zéprouvettes comme tout le monde. La seule différence, c'est que leurs voïvodes sont à la base des nobles qui ont réussi à conserver le pouvoir. Pas qu'ils ont eux-mêmes pondu tous leurs guerriers cabalites.

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  • 1 mois après...
L’initiation au rang d’incube passe par un duel à mort avec un autre aspirant.

Excusez moi, mais en lisant ce sujet j'ai vu ça: les incubes ne deviennent pas des incubes a part entière en tuant un autre aspirant, c'est en tuant un guerrier aspect eldar pour voler sa pierre esprit qu'ils deviennent incube.

Il y a également d'autres trucs bizzards

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