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Warhammer Forum

La Geste d'une Nuit


Silverthorns

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Voilà, je vous présente le prologue d'un projet; il n'y a pour l'instant pas de suite, inutile d'en réclamer (j'ai autre chose sur les bras pour l'instant). Nul rapport avec le monde de Warhammer, vous le comprendrez vite j'espère. Sinon c'est que j'aurais loupé quelque chose.

Maestro!

La

Geste

D’une

Nuit

Longtemps j’ai parcouru les étendues sans fin de ce monde. Longtemps j’ai foulé de mes pieds ses plaines verdoyantes et exploré ses montagnes arides. Longtemps j’ai fendu l’écume de ses mers aux sombres flots.

Cette terre n’a plus de secret pour moi: je m’en suis imprégné et désormais je peux la sentir, lorsque le Soleil brille haut dans le ciel ou que la Lune étend ses bras blancs. J’ai voyagé sans repos pour que l’Ordre se maintienne. Avec plaisir ou déception j’ai examiné les actions humaines; et mon rôle ne s'achèvera jamais.

Je suis l’éternel gardien, toujours en errance; je n’aurais de cesse que lorsque le monde sera enfin en paix avec lui même. Trop jeunes encore, après des centaines d’années, sont les blessures de ce monde; trop profondes malgré les soins que j’y ai apporté…

Tout est calme au milieu de cette douce nuit. La quiétude m’envahit, et malgré toutes ces années, je ne regrette rien: ni la solitude, ni le perpétuel combat.

Alors je continuerai, pour la confiance que l’on m’a autrefois accordé, pour le plaisir de voir le bonheur se peindre sur les visages, enfin, pour que la Lumière jamais ne s’éteigne.

Auteur inconnu.

PROLOGUE:

La nuit est sombre, le vent souffle et mugit comme mille démons; à cela vient s’ajouter une pluie battante qui obscurcit encore les cieux, seulement éclairés par le flash des éclairs incessants. Dans la nuit se dresse une trentaine de constructions, tremblantes sous les assauts furieux des éléments déchaînés. Les faibles lueurs provenant des quelques lumières allumées semblent aspirées par cette noirceur sans fond, qui se meut dans un silence seulement troublé par le bruit d’enfer de la pluie ricochant sur les toits et les fenêtres.

Les rues sont vides, mais le temps n’en est pas la seule raison. Alors que le jour était encore jeune, un ménestrel était arrivé, juché sur un cheval fourbu. Il abandonnait à peine son long manteau toujours recouvert de la poussière du voyage qu’il entrait dans la salle de l’auberge et assurait qu’une place au coin du feu et un repas chaud suffiraient pour sa représentation. Il était jeune et d’un bon port, et ses yeux pétillaient de malice. Peu de temps après, la boue envahissait déjà les rues, et tous s’étaient précipités dans la grande salle pour attendre cet événement peu banal.

Lorsque la nuit tomba, le temps était si mauvais que plus personne ne circulait.

Le ménestrel fait son apparition, propre et vêtu de beaux atours de laines artistement ouvragés. Cependant, il fait encore attendre son auditoire, en prenant le temps de boire une chope au comptoir.

La porte de l’auberge grince, et le silence se fait rapidement, alors qu’une silhouette apparaît sur le seuil, révélée un bref moment par la lumière faiblissante d’un éclair. Sombre et encapuchonnée, voilà la première vision que les habitants, n‘accueillant que rarement des visiteurs, ont. L’homme entre. Tout de noir vêtu, sa cape ne s’arrête qu’à quelques centimètres du sol; plutôt grand, il semble massif sous son plastron de cuir. Seul le ménestrel remarque qu’aucune goutte de pluie ne vient troubler l’ensemble parfait de ses vêtements, ni qu’aucune tâche de boue ne macule ses bottes brodées de fils d’argent. Son visage apparaît enfin lorsqu’il relève sa capuche, et c’est celui d’un homme souriant qui est révélé, la figure encadrée par de longs cheveux tirés en arrières. Il commande à boire et va s’asseoir à une table. L’atmosphère est de nouveau calme.

Le ménestrel, un temps troublé par cette apparition, semble ne plus s’en préoccuper, et monte sur l’estrade. Silence.

L’inconnu, assis à la table la plus proche de la scène, pose sur lui un regard pénétrant, ce qui le met mal à l’aise. Mais il retrouve très vite son aplomb.

Sa voix s’élève, véritable œuvre et résultat d’un travail acharné, haute et clair, mélodieuse:

« Me voici devant vous, sans le moindre sous; me voici devant vous, porteur de richesses bien plus grandes.

Vous avez déjà entendu, je le sais, tous les contes, toutes les histoires. Du moins le croyez vous. J’ai cherché, j’ai trouvé; la clé était l’assiduité. Au milieu d’obscurs parchemins, à travers de sombres chemins, l’histoire d’un destin.

Me voici maintenant, porteur d’une légende de moi seul connue; me voici maintenant, unique dépositaire, sur le point de la partager. »

Le crépitement du feu fait écho aux roulements de la foudre; le silence des respirations aux tintements de la pluie.

«Oh! Les hommes meurent, et leurs corps disparaissent; et souvent leur souvenir s'étiole peu à peu dans les mémoires des vivants, jusqu'à disparaître. Mais parfois, lorsque la nuit est profonde, le vent murmure des noms anciens et terribles, et alors la légende renaît lorsque son temps est venu...

Laissez moi vous parler d’une époque depuis longtemps révolue, d’une époque que le monde a oublié malgré les cicatrices qu’elle lui a laissé. Laissez moi vous parler de temps sombres, où le seul espoir provenait du courage des hommes et de l’inflexibilité de leur foi.

Laissez moi vous parler de Luther. »

La nuit promet d’être longue…

Les temps de narration sont corrects, même si cela peut choquer au départ. Pas d'inquiétude: j'en prévois plusieurs (une sorte de mise en abîme, quoi).

A vous, messieurs (et mesdames, bien entendu); vos commentaires seront les bienvenus malgré le délai pour une éventuelle suite.

EDIT: oui alors je n'ai pas compris, la réponse s'est intégrée à mon message sans me donner mon avis. Donc Sieur Inxi, je réponds ce qui suis:

Arf, malheureusement suite il n'y aura avant longtemps. J'ai actuellement un autre projet trop engagé pour le laisser de côté et travailler sur celui là (il est d'ailleurs visible dans la section "Récits Science fiction", pour ceux que cela intéresserait... <_< )

Mais merci bien en tout cas.

Modifié par Silverthorns
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Bon ben une introduction plutôt pas mal. La lecture est fluide et le style pas mauvais donc je suis plutôt curieux en attendant la suite. Pour l'instant sur le fond c'est un prologue plus que classique donc je reviendrai pas dessus ! Pour ce qui est du temps utilisé, le présent convient parfaitement, il n'y a pas d'incohérence pour l'instant !

Je t'encourage donc à une suite !

@+

-= Inxi =-

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