Silverthorns Posté(e) le 6 décembre 2010 Partager Posté(e) le 6 décembre 2010 (modifié) Quelques rapides mots: au départ, c'était un truc sortit sans forme réelle, un soir, à la lueur de ma lampe de chevet. J'ai décidé de le retravailler un minimum quand même, parce que le pain ne lève pas si le boulanger ne fait rien. A gauche, la version "brute"; à droite, retravaillée. Je ne sais pas pourquoi j'ai mis les deux, en fait, mais tant pis. Vague à l'âme: Vague à l'âme qui fend l'écume de mon être, Me laisse pantois puis morose, insatisfait, Le calme plat d'une vie que j'agitais, Mes vains efforts, insignifiants, je dois reconnaître. Eh quoi! Cette immensité où se bousculent Mes peurs, mes angoisses, mes doutes, Serait ce la vie qui en moi virule? Comment visiter tous les chemins, toutes les routes Que j'aurais pu, peut et pourrai Emprunter et explorer, si j'avais fait Les bons choix où plus attention? Mes erreurs n'étaient pas de mon intention, Mais voilà qu'elles pèsent, écrasantes, Fatigants fardeaux qui démentent Ma joie et ma gaieté si apparentes... Regrets noyés, possibilités coulées, Il ne me reste que des sentiments refoulés Qui, à marée basse, lorsque les pleurs, Sans substance, imaginaires, ont fait leur heure, Laissent une traînée de remords, de nostalgie, Sur le banc de sable maculé de ma vie... Vague à l'âme qui fend l'écume de mon être, Me laisse pantois puis morose, insatisfait, Le calme plat d'une âme que j'agitais, C'est le seul horizon visible à ma fenêtre. Eh quoi! Cette immensité grise où se bousculent Mes peurs, angoisses et doutes, l'indéfini, Serait ce la vie qui continue, sans ridule? Comment voguer sur ces eaux d'aspect infini, Alors que mille directions s'offrent à moi Et qu'une seulement fera de moi un Roi? Je ne peux pour toutes toujours faire attention; Et mes erreurs n'étaient pas de mon intention, Mais voilà qu'elles pèsent, nombreuses, écrasantes, Deviennent de fatigants fardeaux qui démentent Toutes les joies et ma gaieté si apparentes... Mes regrets noyés, possibilités coulées, Il ne me reste que des plaintes refoulées Qui, à marée basse, alors même que les pleurs, Rivière de sentiments purs, ont fait leur heure, Laissent une traînée de remords, de nostalgie, Sur le banc de sable maculé de ma vie... Modifié le 6 décembre 2010 par Silverthorns Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ignit le Fourbe Posté(e) le 6 décembre 2010 Partager Posté(e) le 6 décembre 2010 Le titre me semble approprié et j'avoue que ça a assez peu d'intérêt sur le fond à la lecture, tout simplement parce que tu ne fais qu'évoquer à demi-mots des choses qui, si elles renvoient à autre chose pour toi, veulent tout et rien dire pour le lecteur qui ne te connaît pas. Ce n'est pas forcément un mal, hein, je précise juste que j'ai difficilement d'autre image qui apparaît à la lecture du poème qu'un poète à sa fenêtre qui fait une semi-introspection ou en tout cas qui médite sur sa vie. Cela manque peut-être un peu d'images originales pour soutenir la forme, pour être honnête. Au niveau de la métrique, il te manque une syllabe au troisième vers et il y en a une de trop au treizième vers. D'ailleurs, si le rythme n'a rien de notable, il reste correct à l'exception de cette rime entre trois vers au lieu de deux, du vers 13 au vers 15. La rime en "ante" est lourde et je la trouve assez peu agréable à la lecture, alors que le reste se lit bien. Globalement, je chipote mais ça reste un poème surtout si, comme j'ai cru le comprendre, c'est un de tes premiers. Cordialement, Ignit. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Silverthorns Posté(e) le 6 décembre 2010 Auteur Partager Posté(e) le 6 décembre 2010 (modifié) tout simplement parce que tu ne fais qu'évoquer à demi-mots des choses qui, si elles renvoient à autre chose pour toi, veulent tout et rien dire pour le lecteur qui ne te connaît pas J'avoue que je ne comptais pas non plus rendre limpide une vie, de 18 ans seulement, certes, mais une vie tout de même. Non, c'était plutôt ce sentiment de lassitude, de fatigue tant corporelle que mentale, bref, ce vague à l'âme que j'essayais de retranscrire. Mais j'ai peut être échoué à transmettre ce quelque chose. En fait -j'y suis- il ne faut pas lire ce poème en se demandant ce qui m'arrive, mais plutôt y chercher une ressemblance, un point d'ancrage (pour continuer encore un peu le thème) qui correspondrait à un sentiment expérimenté. Hum. Cela manque peut-être un peu d'images originales pour soutenir la forme, pour être honnête. Ouep, c'est pas l'originalité folle, c'est sûr. Au niveau de la métrique, il te manque une syllabe au troisième vers et il y en a une de trop au treizième vers. Mais flûte à la fin! Je ne sais vraiment pas compter ou quoi? Rah, comment je me suis débrouiller moi? Bon, merci du signalement, c'est dingue comme malgré l'attention porté à cela je me fais avoir à chaque fois. D'ailleurs, si le rythme n'a rien de notable, il reste correct à l'exception de cette rime entre trois vers au lieu de deux, du vers 13 au vers 15 A ce propos, je ne sais pas quoi répondre: aucune idée du pourquoi ni du comment, c'est comme ça que c'est arrivé et j'avoue avoir peut être trop voulu coller à la forme première que j'avais donné. Si vraiment je devais y voir quelque chose, c'est peut être l'expression du poids de ces erreurs évoquées, et la troisième occurrence de la rime en -ante finit de marteler l'idée. Mais ce n'est peut être pas une réponse acceptable. alors que le reste se lit bien. Merci. Modifié le 6 décembre 2010 par Silverthorns Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lord Paladin Posté(e) le 9 décembre 2010 Partager Posté(e) le 9 décembre 2010 Vi, dans l'ensemble (je n'ai lu que la 2nd version) le poème est fluide et se laisse lire. Le rythme est lent, tranquille, sans heurts ni fracas ce qui n'est pas forcément un mal puisque cela colle parfaitement à l'image de lassitude que tu cherches à créer. Après c'est vrai que le tout manque de personnalité, le poème est dans l'ensemble assez plat et manque peut être d'un peu plus de toi même pour être vraiment réussi. Pal' Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Silverthorns Posté(e) le 9 décembre 2010 Auteur Partager Posté(e) le 9 décembre 2010 Après c'est vrai que le tout manque de personnalité, le poème est dans l'ensemble assez plat et manque peut être d'un peu plus de toi même pour être vraiment réussi. Oui, vous avez sûrement raison. J'avoue que ce n'est pas non plus la période où je sais le mieux ce que c'est que "moi", les questionnements s'amoncellent, toussa toussa, bref, je trouve ma façon d'avancer cahotante et incertaine pour le moins. Mais ce n'est pas le sujet. Donc oui, c'est impersonnel; je comptais écrire un peu plus, ces temps ci, surtout pour m'entraîner au rythme (j'ai d'ailleurs un projet à ce niveau là, mais d'ici que je le réalise...), et ensuite peut être trouverais-je un fond assez solide pour mériter d'être amener devant vous. Parce qu'en fait c'est très descriptif mais pas narratif, ce que je fais (enfin, j'ai l'impression). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lord Paladin Posté(e) le 9 décembre 2010 Partager Posté(e) le 9 décembre 2010 c'est très descriptif mais pas narratif Ce qui en soit, n'est franchement pas le plus mauvais. Pour se faire la main, c'est génial, et de manière plus générale, je connais d'excellent poème qui se contente de décrire un paysage ou un aspect qui à première vue peut paraître très chiant et en fait, quand on y met du cœur, ca devient du très bon ! Pal' Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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