Petimuel Posté(e) le 25 décembre 2010 Partager Posté(e) le 25 décembre 2010 (modifié) Bonjour et bonnes fêtes à tous. Attendu que (1) c'est les fêtes, et que (2) je suis à l'étranger (3) sans mon ordinateur, et donc avec un accès internet limité, je n'ai pas eu le temps de faire une vraie chronique pour aujourd'hui. Mais voici toujours un poème de jeunesse de Jules Laforgue (poèmes de jeunesse dont je rappelle qu'il n'a jamais consenti à les faire publier), de circonstance. Et pour les explications, bande de petits curieux, je repasserai plus tard. D'ailleurs vous avez sans doute mieux à faire en ce moment que de les lire, non ? Noël ! Noël ! j'entends les cloches dans la nuit... Et j'ai, sur ces feuillets sans foi, posé ma plume : Ô souvenirs, chantez! tout mon orgueil s'enfuit, Et je me sens repris de ma grande amertume. Ah ! ces voix dans la nuit chantant Noël ! Noël ! M'apportent de la nef qui, là-bas, s'illumine, Un si tendre, un si doux reproche maternel Que mon cœur trop gonflé crève dans ma poitrine... Et j'écoute longtemps les cloches, dans la nuit... Je suis le paria de la famille humaine, À qui le vent apporte en son sale réduit La poignante rumeur d'une fête lointaine. Jules Laforgue, Oeuvres de jeunesse, "Noël sceptique" (Retour à la liste des chroniques) Modifié le 25 décembre 2010 par Petimuel Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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