Kayalias Posté(e) le 27 décembre 2010 Partager Posté(e) le 27 décembre 2010 (modifié) Je vous déclare ma flamme Depuis ma jeunesse tu éclaires mes nuits. De ma vie, père et mère ont voulu t'expier, Mais notre lien surpasse l'amour désuni, Nous nous sommes quittés pour mieux nous retrouver. Je me souviens de la chaleur de ton foyer, Quand l'indolence du quotidien je fuyais. Notre jardin secret, petit lieu rituel, Où l'alchimie se crée sous couvert du ciel. Mué en cet adolescent incandescent, Tu m'as manqué mais j'ai du faire avec et sans. Le chatoiement de tes mèches ondulantes au vent, Délice inviolé de par les affres du temps. Hier comme aujourd'hui, tu portes mes souliers, Passion brûlante dont on me dit fou à lier, Il n'est aucune drogue qui puisse m'y soustraire, Hormis quelques vérités, surtout leurs contraires. J'ai subi le blâme, purgé ma pénitence, La loi écartée, ma peine est écourté. Sur ce sentier, l'excitation rit en silence, Je craque une allumette, l'amour part en fumée. Modifié le 27 décembre 2010 par Kayalias Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Silverthorns Posté(e) le 27 décembre 2010 Partager Posté(e) le 27 décembre 2010 (modifié) Bon j'ai pas le temps de faire détaillé là maintenant, mais déjà: De ma vie, père et mère ont voulu t'expier, = 11 Le chatoiement de tes mèches ondulantes au vent, =14 Passion brûlante dont on me dit fou à lier, =13 Il n'est aucune drogue qui puisse m'y soustraire, =13 La loi écartée, ma peine est écourté. =11 Je craque une allumette, l'amour part en fumée. =13 Ensuite, il y a quelques formules trop cousues de fils blancs peut être, quelques expressions maladroites ( je pense par exemple à "Tu m'as manqué mais j'ai du faire avec et sans"), une fausse rime: foyer/fuyais. Un vers me laisse vraiment étonné, c'est: "Hier comme aujourd'hui, tu portes mes souliers," Ce que j'aime bien, là comme ça, avec deux lectures, c'est: incandescent mis en parallèle avec chatoiement. Et ce vers là: "Hormis quelques vérités, surtout leurs contraires." Je le trouve vraiment évocateur, et bien trouvé (sauf peut être le hormis, mais il y a des chances que ce soit parce que j'ai lu l'autre juste avant et qu'il y était aussi). Voilà, je développerai plus tard. Modifié le 27 décembre 2010 par Silverthorns Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kayalias Posté(e) le 27 décembre 2010 Auteur Partager Posté(e) le 27 décembre 2010 (modifié) Salut, cette fois j'ai essayé de faire attention aux e muets mais certains sons passés à l'as. De ma vie, père et mère ont voulu t'expier, = 11 De ma vie-euh père et mère ont voulu t'expier = 12 Le chatoiement de tes mèches ondulantes au vent, =14 Le cha-toi-ment-de-tes-mèches-on-du-lantes-au vent = 12 La loi écartée, ma peine est écourtée. =11 Au préalable, le vers était : " La justice écartée, ma peine est écourtée " ( vers que je préférais ) mais je pensais qu'il fallait prononcer le -e de écartée ce qui me faisait 13 syllabes. Comme j'avais un doute, j'en ai mis une sur deux. Écartée et se crée, me disant que quelqu'un me ferait la remarque. Du coup : La-loi-é-carté-euh-ma-peine-est-écour-tée = 12 Pour le reste, c'était involontaire. J'ai cette manie agacante de lire les poèmes comme des chansons. Je corrige ça. Ensuite, il y a quelques formules trop cousues de fils blancs peut être, quelques expressions maladroites ( je pense par exemple à "Tu m'as manqué mais j'ai du faire avec et sans"), une fausse rime: foyer/fuyais. Oui. Certaines expressions sout ouvertement cucu la praline et c'est voulu. Je n'ai pas pu m'empêcher de caricaturer les grands " lover ". Pour d'autres, c'est aussi de la paresse ( inutile de se mentir ). Ca doit se voir de toute facon, j'accorde beaucoup plus d'attention à certains passages et moins à d'autres que j'essaie d'expédier. En même temps, je me dis que certains vers géniaux compensent ces égarements Plus sérieusement, je n'avais pas fait attention à la fausse rime. Décidément, vous voilà bien étourdi mon cher Kayalias ( crise de schizophrénie, pas de panique ). Il suffirait d'hoter le s et de transformer ça en passé simple mais j'ai vraiment envie de le laisser comme ça. L'imparfait marque bien plus la durée et c'est ce que je veux. Un vers me laisse vraiment étonné, c'est: "Hier comme aujourd'hui, tu portes mes souliers," Je pense que pour tout le monde les choses sont claires, il ne s'agit pas d'un roméo mais bien d'un pyromane. Quand je dis " tu portes mes souliers ", c'est une métaphore voulant dire que ce n'est pas lui qui porte sa propre vie. ( Implicitement il est esclave da sa pulsion ). Modifié le 27 décembre 2010 par Kayalias Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Celt Posté(e) le 27 décembre 2010 Partager Posté(e) le 27 décembre 2010 En coup de vent, hélas : Le chatoiement de tes mèches ondulantes au vent, =14 Le cha-toi-ment-de-tes-mèches-on-du-lantes-au vent = 12 Sauf que "mèches" est au pluriel, donc comporte un S. Donc le E se prononce : "mècheu z'ondulanteu z'au vent." Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ignit le Fourbe Posté(e) le 12 janvier 2011 Partager Posté(e) le 12 janvier 2011 De ma vie-euh père et mère ont voulu t'expier = 12 vie, c'est une syllabe. Il n'y a pas de "vi-euh", ça n'existe juste pas, ça ne se prononce pas, ni rien. Le cha-toi-ment-de-tes-mèches-on-du-lantes-au vent = 12 Euh : Le/ cha/toie/ment/ de/ tes/ mè/ches/ on/du/lan/tes/ au/ vent. J'en compte bien 14. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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