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Petite histoire sur la GI


le rodeur

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Salut tout le monde ! Voilà je me suis amusé à écrire une petite nouvelle relatant l'histoire d'un cadet de la garde durant sa première mission. Je m'excuse par avance si ce sujet n'a pas sa place ici et également pour les fautes que j'aurait homis de retirer. Surtout n'hésiter pas à me donner vos critiques !

Ce Silence.

<Transmission 17e Cadien en provenance d’Octavius Prima. Segmentum Solar>

<Secteur occupé par les forces du Chaos>

<Continent Sud-Est de la planête. 17e armée en progression vers la Capitale>

<L’Empereur nous garde>

<Terminé>

Ce silence… Toujours ce foutu silence… Les longues heures passées à arpenter les rues d’Okrovia n’avaient eu pour seul effet qu’afficher la destruction occasionnée par la guerre totale dans laquelle était engagée la planête Octavius Prima depuis maintenant 6 mois. Le 784e Cadien avait pour mission de sécuriser Okrovia, petite ville au nord de la Capitale planétaire. La mission était simple, patrouiller dans les rues, vérifier les batiments à l’Ospex et éliminer toute présence ennemie. Ce dernier élément étant largement simplifié par les bombardements continus opérés pendant 48heures par les unités de soutien, la mission ressemblait davantage à une promenade qu’à une mission de reconnaissance armée. L’ambiance n’en demeurait cependant pas moins oppressante… En effet les 4 et 5e peloton du major Triben avancaient avec méfiance dans l’obscurité des longues rues de la ville fantôme. Tout en ces lieux semblait rappeler au destin funeste et violent qui les attendait tous ; de la puanteur de la mort qui embômait l’air, jusqu’aux batiments éffondrés qui pointaient vers les cieux tel des côtes cassées surgissant des entrailles de la terre. Le paysage ambiant n’était que désolation d’où toute trace de vie avait disparu. Mais le plus inquiétant de tout ces éléments demeurait ce silence, ce silence que même le bruit des 3 véhicules chenillés de la compagnie n’arrivaient pas à percé. La compagnie était accompagné de 2 chimères, Proud of Cadia et Eagle ‘s Head ainsi que d’un hellound Fire Storm dont la bougie éclairait les ténèbres ambiantes.

Le soldat première classe Neil avancait parmi ses camarades de la 2e escouade avec à leur tête le sergent Grim. Aucune parole ne s’ échangait entre les Hommes de la compagnie, de peur de réveiller les choses mortes et imaginaires qui rôdaient autour d’eux. La tension était palpable et Neil là sentait notamment au travers l’humidité de son treillit qui lui collait à la peau. Les quelques flammes qui léchaient les batiments autour d’ eux traçaient des ombres fantômatiques dans les recoins des vieilles batisses effondrées. L’Ospex se taisait. L’esprit de Neil allait à sa planête natale, quitté il y a seulement 8 mois pour aller livrer les éternelles guerre de l’Empereur, pour la gloire de l’Imperium. Une main lui prit l’épaule.

« - Dans combien de temps notre tour ? neil sursauta, revenant brusquement à la réalité. Philigen pointait du menton le Proud of Cadia. Ce qui lui avait semblé être un hurlement n’était qu’un simple murmure.

- Aucune idée, dans quelques kilomètre peut etre. »

Philigen poussa un grognement . Le seul réconfort que les Hommes de la 2e unité s’étaient trouvé dans cette mission c’était de pouvoir « poser son cul » dans la chimère qui permettait aux Hommes de se reposer. Ils avaient tous perdu la conception du temps et leurs montres ne leur étaient d’aucune utilitée compte tenu de l’irrégularité des temps de repos. Toujours ce silence… Neil revérifia le mécanisme de son fusil laser modèle standars MK III, action qu’il avait déjà effectué plusieurs dizaines de fois mais qui avait pour mérite de lui occuper l’ésprit. Quand il eu terminé, il scruta le ciel entre les ossements des structures, noirci par la suie. Les cieux étaient d’un rouge sang semblable à celui que prenait les yeux d’un ivrogne après une soirée bien arrosée. Résultat de l’entrée dans l’atmosphère de la 17e armée, 13 jours plus tôt.

«Compagnie. Halte. » La voie leur était parvenu par le communicateur de leur casque. « Mouvement repéré au Nord-Est de notre position. Groupe d’éclaireurs en reconnaissance. » Ils attendirent quelques minutes, dans le silence, dans l’attente d’ordres, des minutes d’une extrème lenteur. La tension leur nouait les entrailles. Les minutes s’écoulèrent. Le silence régnait. « Compagnie. En avant marche. » Puis le groupe repris sa progression parmis le cadavre de la cité en ruine. Ils apprirent plus tard par bouche à oreille que ce n’était qu’un autre groupe Impérial qui suivait une route quasiment parallèle à la leur. Le groupe d’éclaireurs avait identifié la 15e et 23e compagnie. Ils continuèrent à marcher. Toujours ce silence. Neil tentait d’imaginer le visage du premier traître qu’il tuerait. Ce serait sur cette planète qu’il apprendrait l’art de la guerre. Il s’imaginait brandissant les couleurs de Cadia sur une citadelle ennemie, il s’imaginait parmi l’élite du régiment… Le groupe qu’ils avaient croisé avait depuis longtemps disparu, avalé par les brume d’Okrovia. Les batiments, ou ce qu’il en restait, s’enchainaient comme les gardiens d’un tombeau depuis longtemps oublié. Un éclat argenté attira le regard de Neil parmi les ruines. L’Ospex s’anima. Puis l’enfer se déchaîna.

Plusieurs trainés lumineuses frappèrent le Proud of Cadia selon différents vecteurs. Le véhicule s’embrasa. Ses portes s’ouvrirent laissant se déverser les torches humaines qui l’occupaient. Une tempête de tirs se déversa sur les Hommes de la compagnies. Avant que quiquonce n’est pu réagir, des dizaines d’Homme étaient morts. L’explosion d’une grenade projeta Neil derrière le couvert relatif d’un muret de pierre. « Major Triben pour la compagnie, planquez vous dans les batiments ! » Le communicateur hurlait dans son oreille. Les survivants de la 3e escouade se ruèrent vers ce qui devait jadis être une petite épicerie. Ils furent brulés vif par le lance-flamme ennemie qui les attendait. Neil se releva et hota la sécurité de son fusil laser. Le silence avait disparu laissant place aux claquements secs des fusils laser, aux hurlements des blessés et aux explosions des grenades. Le sergent Grim arrosait l’épicererie et son occupant d’une grèle de tirs, lequel explosa avec le reservoir de son arme dans une déflagration hurlante. « Magnez vous ! Prenez position autour de l’épave ! Visez les fenêtres ! » Neil s’accroupie derrière le chassie fumant du Proud of Cadia. Deux de ses camarades n’eurent pas cette chance et s’écroulèrent sans un bruit sur la chaussé criblé d’impacts. Neil eu le temps de distinguer les éclats de 3 postes de tirs au premier et deuxième étage du bâtiment qui lui faisait face. Un tir de laser lui griffa le mollet. Les tirs de laser fusaient de partout. Des lueurs venant de la fenêtre face à lui le fire mettre en joue les ombres du batiments. Il appuya sur la détente à 3 reprises. Il n’eut pas le temps de voir s’il avait fait mouche. Le Fire’s Strorm noya le bâtiment dans un déluge ardent. Des formes incandescentes se jetèrent des étages supérieurs pour venir s’écraser au sol parmi les cadavres des Cadiens.

Neil oublia toute sensation de douleur pour se rallier à son chef d’escouade. « Mouvement ennemie par le Nord ! » hurlait le sergent dans le micro intégré à son casque. Il lui jeta un regard et ouvrit la bouche. Neil ne sut jamais ce qu’il s’apprêtait à dire. Un tir fit exploser l’arrière de la tête du sergent dans une bruine sanguinolente. Neil se jeta à couvert derrière une obélisque effondrée. La compagnie Impérial était plongée dans la plus grande confusion. Neil vit le major Triben, pistolet bolter au poing, s’échapper de son véhicule de commandement le Eagle ‘s Head qui était pris pour cible par les lance-roquettes ennemies. Celui-ci arrosait des tirs de son multi-laser les positions ennemies les plus élevées. La 5e escouade, située à l’arrière de la formation avait pris position avec son bolter lourd sur les marches d’un grand édifice, derrière les restes d’un véhicule civil. Neil suivit le Major vers cette position. Les postes de tirs ennemies se faisaient plus rares, nettoyé par les flammes purgatives du Hellound. Mais le Fire Storm cessa de tirer, la tourelle emporté par une roquette ennemie. Les dernières paroles du sergent s’avérèrent vrais. Un groupe hérétique composé de plusieurs dizaines de fantassins avançaient vers leur position. Le Major réveilla son épée tronçonneuse avant de s’élancer en hurlant vers l’unité ennemie en approche. Neil choisit de couvrir leur avancé en prenant place derrière un mur de briques. Les moulinets mortels du Major traçaient des sillons sanglants dans les rangs ennemis. Des éclats d’os et de sang volaient au-dessus de cette dance macabre. Mais l’ennemie était trop nombreux et déjà la grande majorité des Hommes qui avaient suivis le major gisaient au sol dans les marres de leur propre sang.

Neil épaula son arme mais avant qu’il n’est sélectionné sa cible une douleur foudroyante lui déchira les entrailles. Son regard s’abaissa et il eut juste le temps d’en distinguer le reflet froid et métallique qui s’en retirait. Il s’effondra à genoux, le fracas de la bataille, pourtant bien réel, devenant subitement distant. L’ennemie, qui le jaugeait de haut, leva son arme et mitrailla les servants du bolter lourd qui furent massacrés par les projectiles de l’arme. Satisfait de son travail, l’hérétique s’en alla vers les victimes de son prochain massacre, hurlant sa victoire aux Dieux Sombres. Neil sentait ses forces d’estomper. Son regard dériva sur la bataille. Le Fire Storm avait fini par exploser dans une immense explosion qui avait eu raison d’un peu plus de Cadien. Le Major était désormais immobilisé par des adversaires bien trop nombreux qui le perçaient de leurs baillonettes. Les corps des Hommes de la compagnie gisaient là où ils étaient tombés. Neil, la bouche emplie d’un sang dont il ne sentait plus le goût, tomba face contre terre. Les yeux posés sur le regard vide et sans expression de Philigen. Le massacre disparaissait. La douleur s’estompait. Les ténèbres l’enveloppèrent un peu plus. Puis toute sensation disparu. Et vain le silence.

Voilà ! J'ose espéré que vous avez appréciez. Merci d'avoir lu. J'attend vos commentaires !

Le Rodeur

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Un petit maillet en bois c'est bien. Un marteau tonnerre de maître c'est mieux, c'est plus fort.

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Ouai, c'est pas mal.

Neil revérifia le mécanisme de son fusil laser modèle standars MK III.

Et non ! Le nom a été donné au hasard je supose ? Tes gardes sont de cadiens leurs fusils laser sont donc du model M36 et pas MK j'sais pas quoi. Tu as joué et tu as perdu LOL !!

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Hello,

Alors un petit com rapide en passant sur le forum (où ça sent les vacances en section SF...)

J'ai bien apprécié l'ensemble mais j'ai deux trois remarques qui me semblent constructives :

- Les descriptions sont bonne car on sent que tu as pris ton temps pour l'écrire, du coup quand l'action arrive, j'ai l'impression que tu as écrit plus vite et du coup...moins bien ? :P

- Pour justifier ma première remarque, j'ai relevé plus de fautes et plusieurs répétitions sur la fin du texte, deux exemples de répétition flagrants; Là, avec "arme" :

L’ennemie, qui le jaugeait de haut, leva son arme et mitrailla les servants du bolter lourd qui furent massacrés par les projectiles de l’arme.

Et là, "explosion" :

Le Fire Storm avait fini par exploser dans une immense explosion

- Sinon, concernant le scénario, on reste ici dans du classique. Ce n'est pas forcément une critique, et c'est toujours plus facile pour commencer, mais ça génère forcément moins de passions ou d'émotions au lecteur... Du moins pour mon cas.

- tu ne fais aucune description de l'ennemi(sans e, à moins que se soit volontaire ?) et aucune description / explication / justification du silence au début. Est-ce un silence abstrait ? réel ? imaginaire ? ressentit par les gardes ? J'ai eu un peu de mal à me l'imaginer...

Bref, i l y a du bon mais je pense quand même qu'un peu de travail supplémentaire rendrait ton récit bien meilleurs.

++

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Je rejoins l'avis de M3mn0ch07 sur ce texte. En effet il y a quelques répétitions et quelques fautes, qui gâchent un peu la perfection de ce texte.

Question écriture, c'est bien écrit et très fluide, franchement un véritable plaisir à lire !

Par contre, il manque quelques éléments au texte, surtout comme le dit M3mn0ch07, la description des ennemis, et peut être une trame narrative plus conséquente. Pour ce dernier point, c'est un détail, c'est vrai que c'est dur de dérouler une intrigue sur une petite nouvelle comme celle ci ^^

Par contre, l'écriture des nombres et des chiffres toujours en lettre. On peut faire exception pour le nom des corps d'armée à la limite (par exemple le 3e cadien, mais on écrira trois postes de tirs)

Dernière remarque : pourquoi le nom des véhicules en anglais ? Tu n'es pas fier de ta langue et tu prefères en changer, à moins que ce ne soit un syndrome Dan Abnettien ?

Voilà, au plaisir de te relire :wub:

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  • 1 mois après...

Hey camarades !

Merci beaucoup pour vaut commentaires, je me suis amusé à retravailler mon texte en prenant en compte vos idées et critiques. Voilà ce que ça donne :

Ce Silence.

<Transmission 17e Cadien en provenance d’Octavius Prima. Segmentum Solar>

<Secteur occupé par les forces du Chaos>

<Continent Sud-Est de la planête. 17e armée en progression vers la Capitale>

<L’Empereur nous garde>

<Terminé>

Ce silence… Toujours ce foutu silence… Les longues heures passées à arpenter les rues d’Okrovia n’avaient eu pour seul effet qu’afficher la destruction occasionnée par la guerre totale dans laquelle était engagée la planête Octavius Prima depuis maintenant sis mois. Le 784e Cadien avait pour mission de sécuriser Okrovia, petite ville au nord de la Capitale planétaire. La mission était simple, patrouiller dans les rues, vérifier les batiments à l’Ospex et éliminer toute présence ennemie. Ce dernier élément étant largement simplifié par les bombardements continus opérés pendant Quarante huit heures par les unités de soutien, la mission ressemblait davantage à une promenade qu’à une mission de reconnaissance armée. L’ambiance n’en demeurait cependant pas moins oppressante… En effet les quatrième et cinquième peloton du major Triben avancaient avec méfiance dans l’obscurité des longues rues de la ville fantôme. Tout en ces lieux semblait rappeler au destin funeste et violent qui les attendait tous ; de la puanteur de la mort qui embômait l’air, jusqu’aux batiments éffondrés qui pointaient vers les cieux tel des côtes cassées surgissant des entrailles de la terre. Le paysage ambiant n’était que désolation d’où toute trace de vie avait disparu. Mais le plus inquiétant de tout ces éléments demeurait ce silence, ce silence que même le bruit des trois véhicules chenillés de la compagnie n’arrivaient pas à percé. La compagnie était accompagné de deux transports de troupes chimères, Proud of Cadia et Eagle ‘s Head ainsi que d’un char lance-flammes hellound, le Fire Storm dont la bougie éclairait les ténèbres ambiantes.

Le soldat première classe Neil avancait parmi ses camarades de la deuxième unitée avec à leur tête le sergent Grim. Aucune parole ne s’ échangait entre les Hommes de la compagnie, de peur de réveiller les choses mortes et imaginaires qui rôdaient autour d’eux. La tension était palpable et Neil là sentait notamment au travers l’humidité de son treillit qui lui collait à la peau. Les quelques flammes qui léchaient les batiments autour d’ eux traçaient des ombres fantômatiques dans les recoins des vieilles batisses effondrées. L’Ospex se taisait. L’esprit de Neil allait à sa planête natale, quitté il y a seulement huit mois pour aller livrer les éternelles guerre de l’Empereur, pour la gloire de l’Imperium. Une main lui prit l’épaule.

« - Dans combien de temps notre tour ? neil sursauta, revenant brusquement à la réalité. Philigen pointait du menton le Proud of Cadia. Ce qui lui avait semblé être un hurlement n’était qu’un simple murmure.

- Aucune idée, dans quelques kilomètre peut etre. »

Philigen poussa un grognement . Le seul réconfort que les Hommes de la deuxième unité s’étaient trouvé dans cette mission c’était de pouvoir « poser son cul » dans la chimère qui permettait aux Hommes de se reposer. Ils avaient tous perdu la conception du temps et leurs montres ne leur étaient d’aucune utilitée compte tenu de l’irrégularité des temps de repos. Toujours ce silence… Neil revérifia le mécanisme de son fusil laser modèle standard M36, action qu’il avait déjà effectué plusieurs dizaines de fois mais qui avait pour mérite de lui occuper l’ésprit. Quand il eu terminé, il scruta le ciel entre les ossements des structures, noirci par la suie. Les cieux étaient d’un rouge sang semblable à celui que prenait les yeux d’un ivrogne après une soirée bien arrosée. Résultat de l’entrée dans l’atmosphère de la dix-septième armée, treize jours plus tôt.

«Compagnie. Halte. » La voie leur était parvenu par le communicateur de leur casque. « Mouvement repéré au Nord-Est de notre position. Groupe d’éclaireurs en reconnaissance. » Ils attendirent quelques minutes, dans le silence, dans l’attente d’ordres, des minutes d’une extrème lenteur. La tension leur nouait les entrailles. Les minutes s’écoulèrent. Le silence régnait. « Compagnie. En avant marche. » Puis le groupe repris sa progression parmis le cadavre de la cité en ruine. Ils apprirent plus tard par bouche à oreille que ce n’était qu’un autre groupe Impérial qui suivait une route quasiment parallèle à la leur. Le groupe d’éclaireurs avait identifié les quinzième et vingt-troisième compagnies. Ils continuèrent à marcher. Toujours ce silence. Neil tentait d’imaginer le visage du premier traître qu’il tuerait. Ce serait sur cette planète qu’il apprendrait l’art de la guerre. Il s’imaginait brandissant les couleurs de Cadia sur une citadelle ennemie, il s’imaginait parmi l’élite du régiment… Le groupe qu’ ils avaient croisé avait depuis longtemps disparu, avalé par les brume d’Okrovia. Les batiments, ou ce qu’il en restait, s’enchainaient comme les gardiens d’un tombeau depuis longtemps oublié. Un éclat argenté attira le regard de Neil parmi les ruines. L’Ospex s’anima. Puis l’enfer se déchaîna.

Plusieurs trainés lumineuses frappèrent le Proud of Cadia selon différents vecteurs. Le véhicule s’embrasa. Ses portes s’ouvrirent laissant se déverser les torches humaines qui l’occupaient. Une tempête de tirs se déversa sur les Hommes de la compagnie. Avant que quiquonce n’est pu réagir, des dizaines de Cadiens étaient tombés. L’explosion d’une grenade projeta Neil derrière le couvert relatif d’un muret de pierre. « Major Triben pour la compagnie, planquez vous dans les batiments ! » Le communicateur hurlait dans son oreille. Les survivants de la troisième unité se ruèrent vers ce qui devait jadis être une petite épicerie. Ils furent brulés vif par le lance-flamme ennemie qui les attendait. Neil se releva et hota la sécurité de son fusil laser. Le silence avait disparu laissant place aux claquements secs des fusils laser, aux hurlements des blessés et aux explosions des grenades. Le sergent Grim arrosa l’épicererie et son occupant pyromane d’une grèle de tirs, lequel explosa avec le reservoir de son arme dans une déflagration hurlante. « Magnez vous ! Prenez position autour de l’épave ! Visez les fenêtres ! » Neil s’accroupie derrière le chassie fumant du Proud of Cadia. Deux de ses camarades n’en eurent ni le temps ni la chance et s’écroulèrent sans un bruit sur la chaussé criblée d’impacts. Le jeune conscrit eu le temps de distinguer les éclats de trois postes de tirs au premier et deuxième étage du bâtiment qui lui faisait face. Les munitions solides et les tirs de laser couvraient l’étroite rue d’une toile mortelle. Des lueurs provenant d’une fenêtre sur sa gauche le fire se retourner et, pour la toute première fois il vit l’ennemie. L’hérétique pointait son arme sur les silhouettes paniquées qui cherchaient désésperment à se cacher. Son visage,couvert d’un masque de fer noir soudé à ses chairs, laissait distinguer la lueure folle et corrumpue de ses yeux dont la paupière avait été arrachée. Le traître riait comme un possédé, un rire qui tandait ses traits et qui donnaient à son masque une expression malseine. Neil appuya sur la détente à trois reprises. Il n’eut pas le temps de voir s’il avait fait mouche. Le Fire’s Strorm noya le bâtiment dans un déluge ardent. Des formes incandescentes se jetèrent des étages supérieurs pour venir s’écraser au sol parmi les cadavres des défenseurs de l’Humanité.

Neil jura, la panique prenant le dessus sur sa froide résolution. Il rampa vers le sergent Grim. « Mouvement ennemie par le Nord ! » hurlait ce dernier dans le micro intégré à son casque. Il lui jeta un regard et ouvrit la bouche. Neil ne sut jamais ce qu’il s’apprêtait à dire. Un tir fit exploser l’arrière de la tête du sergent dans une bruine sanguinolente. Neil s’applatie un peu plus au sol. La compagnie Impérial était plongée dans la plus grande confusion. Neil vit le major Triben, pistolet bolter au poing, s’échapper de son véhicule de commandement le Eagle ‘s Head qui était pris pour cible par les armes lourde ennemies. Celui-ci arrosait des tirs de son multi-laser les positions ennemies les plus élevées. La cinquième escouade, située à l’arrière de la formation avait pris position avec son bolter lourd sur les marches d’un grand édifice, derrière les restes d’un véhicule civil. Neil suivit le Major vers cette position. Les postes de tirs ennemies se faisaient plus rares, nettoyé par les flammes purgatrices du Hellound. Mais le Fire Storm cessa de déverser son déluge ardent, la tourelle emportée par une roquette ennemie. Les dernières paroles du sergentse confirmèrent. Un groupe hérétique composé de plusieurs dizaines de fantassins avançaient vers leur position. Le Major réveilla son épée tronçonneuse avant de s’élancer en hurlant vers les unitées ennemie en approche. Neil couvrir leur avancé en prenant place derrière un mur de briques. Les moulinets mortels du Major traçaient des sillons sanglants dans les rangs ennemis. Des éclats d’os et de sang volaient au-dessus de cette dance macabre. Mais l’ennemie était trop nombreux et déjà la grande majorité des Hommes qui avaient suivis le major gisaient au sol dans les marres de leur propre sang.

Neil épaula son arme mais avant qu’il n’est sélectionné sa cible une douleur foudroyante lui déchira les entrailles. Son regard s’abaissa et il eut juste le temps d’en distinguer le reflet froid et métallique qui s’en retirait. Il s’effondra à genoux, le fracas de la bataille, pourtant bien réel, devenant subitement distant. L’ennemie, qui le surplombait de toute sa hauteur, leva son arme et mitrailla les servants du bolter lourd qui furent éxécutés par les rayons ardents. Satisfait de son travail, l’hérétique s’en alla vers les victimes de son prochain massacre, hurlant sa victoire aux Dieux Sombres qu’il vénerait. Neil sentait ses forces d’estomper. Son regard dériva sur la bataille. Le Fire Storm avait fini par exploser dans une immense explosion qui avait eu raison d’un peu plus de Cadien. Le Major était désormais immobilisé par des adversaires bien trop nombreux qui le perçaient de leurs baillonettes. Les corps des Hommes de la compagnie gisaient là où ils étaient tombés. Neil, la bouche emplie d’un sang dont il ne sentait plus le goût, tomba face contre terre. Les yeux posés sur le regard vide et sans expression de Philigen. Le massacre disparaissait. La douleur s’estompait. Les ténèbres l’enveloppèrent un peu plus. Puis toute sensation disparu. Et vain le silence.

Voilà voilà,

J'attend vos commentaires avec impatience ! J'espère pouvoir présenter ce texte à un concours de nouvelles organisé par mon lycée (je suis en terminal) donc toute critiques est la bienvenue :wink:

PS : Eh non je n'ai pas honte de notre langue ^^ je trouve seulement que laisser les noms Anglais donne un certains style... Et j'ai aussi très certainement influencé par Dan Abnett ^^ :rolleyes:

Le Rodeur

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Yop,

Me revoilou...

Je vois que tu souhaite présenter ce texte à un concours de nouvelles alors je viens commenter à nouveau avec cette idée en tête :

- Déjà, relis ou fais bien relire ton texte à une personne qui maitrise l'orthographe et la langue française, je ne suis pas un pro et je relève encore de nombreuses fautes qui feront tâches dans un concours... Quelques exemples en vrac :

depuis maintenant sis mois
C'est six...
les quatrième et cinquième peloton
pelotons au pluriel si ils sont deux...

- Ennemi sans 'e' aussi...

Bref, un effort sur ce point sera nécessaire je pense, d'autant que même un correcteur automatique devrait en éliminer certaines, non ?

[Edit] Je confirme, word se fache tout rouge quand on lui fait lire ton texte... :clap:[/Edit]

- Ma deuxième remarque sera d'ordre beaucoup plus subjectif :

Y a-t-il un thème au concours de nouvelle ou des restrictions ?

Je demande ça car autant ton texte est agréable à lire ici en section Récits SF d'un forum warhammer car notre passion commune nous donne les bases qui nous permettent d'apprécier ton texte, autant tous ceux qui jugerons vos œuvres ne seront peut être pas en mesure d'en apprécier le fond...

Tu vois ce que je veux dire ? Du coup je pense qu'il manque encore beaucoup d'explications pour rendre ton texte agréable à la lecture du néophyte.

Petit conseil que j'essaye d'appliquer à mes textes : pour que le lecteur apprécie, il faut que l'auteur réponde à ses éventuelles interrogations. Si le lecteur se pose plus de questions qu'il n'obtient de réponses, il risque de ne pas adhérer à ton œuvre.

Sinon la description des combats est plus fluide qu'avant et mieux amenée, je préfère. Je reste tout de même un peu sur ma fin quant à la description du silence et des ennemis...

Pour résumer mon sentiment, c'est bien écrit (excepté pour les fautes) mais je ne suis pas certain que le fond séduise dans un concours généraliste...

Voilà, en espérant avoir été utile, tiens nous au courant et n'hésite pas à poster de futures versions si tu en fais d'autres. Je les lirais volontiers si je peux aider.

++

Modifié par M3mn0ch07
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  • 2 mois après...
Bonsoir,
j'ai bien aimé lire ton texte, on sent bien que tu veux nous mettre dans la peau du personnage, mais tu ne le fait pas entièrement, quand l'action commence tu prends tes distances avec lui et passe vers un coté plus descriptif qui s'étale un peu en longueur, de mon point de vue ça aurait été plus attrayant si tu nous transmettais cette affolement par la façon d'écrire.
Je ne sais pas si je suis très clair mais en tout cas continue d'écrire!
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