Loup Noir Posté(e) le 4 mars 2011 Partager Posté(e) le 4 mars 2011 (modifié) Le Corbeau Noir comme la nuit profonde Longtemps oiseau de malheur Glaçant des hommes le cœur Ton cri effrayait le monde. Mais survolant les cités Endormies, ou les Montagnes, Fuyant à jamais tous bagnes; Éternelle vérité Épique statue de pierre Miroitant de tous ses feux; Tu reste majestueux. Fléau de mes adversaires Tu incarnes leur terreur; Pour moi, oiseau de bonheur ! Modifié le 18 septembre 2011 par Loup Noir Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ignit le Fourbe Posté(e) le 4 mars 2011 Partager Posté(e) le 4 mars 2011 Bonjour et bienvenue sur la section / le forum puisque ce semble être ton premier message. D'abord, j'aime bien le rythme en heptasyllabe - même si je me permets de faire remarquer une erreur au neuvième vers qui fait huit syllabes) et j'aime bien l'idée de "réhabiliter" un oiseau habituellement perçu négativement. Le problème, c'est qu'en opposant cette vision négative et répandue, tu te "facilites" quelque part la tâche avec la première strophe qui est plutôt banale. Somme toute, j'aime bien, c'est agréable à lire et bien fait. A bientôt, Ignit. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mynyrve Posté(e) le 5 mars 2011 Partager Posté(e) le 5 mars 2011 Salut ^^ ! Etant une grand fan du Corbeau d'Edgar Poe, j'ai cliqué sur ce lien presque compulsivement ^^" Alors me voilà ! Mais survolant les citésEndormis ou les Montagnes Soit il y a une faute d'accord, ce qui n'aide pas à la compréhension déjà un peu complexe dûe au rejet de l'adjectif, soit, c'est incompréhensible (je penche plutôt pour al première hein ). Sinon, dans le fond, bon, bah, ça reste un peu classique (ouais, bon, j'ai un à priori avec le poème précedemment cité, certes ><). Mais comment t'es venu cette idée d'écrire un poème sur un bête corbeau ? Enfin, c'est plus pour savoir, je trouve que c'est toujours plus intéressant avec l'histoire qui amène à faire l'oeuvre ^^ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Loup Noir Posté(e) le 7 avril 2011 Auteur Partager Posté(e) le 7 avril 2011 Pour répondre à Ignit. Il est vrai que la neuvième strophe est un peu tirée par les cheveux. En fait, il suffit de ne pas prononcer le "e" muet de "Héroïque", et on obtient sept syllabes. Par contre je ne me suis pas facilité la tâche, dans la mesure où je n'aie pas pensé à cette facilité en écrivant ce poème! Je l'aie écrit d'une traite, comme ça m'est venu. Pour répondre à Mynyrve. Mais comment t'es venu cette idée d'écrire un poème sur un bête corbeau ? Je n'aie pas écris un poème sur un bête corbeau, mais sur le corbeau en général. J'ai remarqué que cet animal revenait souvent dans l'héroïque fantaisie, et même dans la fantaisie futuriste d'ailleurs. J'ai donc décidé d'écrire un poème sur un animal que je trouve majestueux et attirant (outre son rapprochement avec le Moyen Âge). Si l'idée met venu avant d'écrire, le poème a par contre été un "one shot" comme Silverthorns le dit mieux que moi En tout cas merci de vos réponses qui m'ont fait chaud au cœur (oh la belle expression ) et désolé du retard de ma réponse. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mynyrve Posté(e) le 8 avril 2011 Partager Posté(e) le 8 avril 2011 (modifié) Pour répondre à Ignit. Il est vrai que la neuvième strophe est un peu tirée par les cheveux. En fait, il suffit de ne pas prononcer le "e" muet de "Héroïque", et on obtient sept syllabes. Par contre je ne me suis pas facilité la tâche, dans la mesure où je n'aie pas pensé à cette facilité en écrivant ce poème! Je l'aie écrit d'une traite, comme ça m'est venu. Oulà O_o" !! Quel "e" muet ? Il n'y a pas de "e" muet mais cependant il suffit de ne aps faire la diérèse de "ro-ï" ! Et vu que c'est un sonnet, je présume que tu veux parler de vers, non ? Parce que neuf strophes ? Pour répondre à Mynyrve.Mais comment t'es venu cette idée d'écrire un poème sur un bête corbeau ? Je n'aie pas écris un poème sur un bête corbeau, mais sur le corbeau en général. J'ai remarqué que cet animal revenait souvent dans l'héroïque fantaisie, et même dans la fantaisie futuriste d'ailleurs. J'ai donc décidé d'écrire un poème sur un animal que je trouve majestueux et attirant (outre son rapprochement avec le Moyen Âge). Oki, sauf que le "bête" était là pour indiquer que justement ce n'est pas comme Edgar Poe un Corbeau qui participe à une action mais le corbeau dans sa généralité, il ne fallait pas comprendre par là : "un stupide corbeau". Après, je concède que je trouve le corbeau assez joli comme piaf' (de plus, je suis un fan incontesté d'Edgar poe ^^") ! Enfin, il revient souvent dans ces genres-là car il symbolise, dixit la religion catholique qui en a fait un cliché inscrit dans toutes nos p'tites têtes, la mort et diverses choses morbides, funestes et "mauvaises" (toujours dans le sens de la Bible puisque que le mal, à proprement parler, n'est pas). Modifié le 8 avril 2011 par mynyrve Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SonOfKhaine Posté(e) le 9 avril 2011 Partager Posté(e) le 9 avril 2011 [je me permets de zapper le commentaire du poème, mais je tenterai de m'en charger un jour] C'est surtout, dans la tradition européenne, une oiseau de sagesse et de pouvoir. Oiseau du dieu panceltique Lugus, parmi les plus importants (Lyon aurait été fondée à l'endroit où un corbeau se serait posé), de la Morrigan gaélique qui amène les morts vers leur lieu de repos*, d'Odin (Hugin et Munin, mémoire et intelligence, qui donnent son savoir au dieu en volant tout le jour pour lui rapporter ce qu'ils ont vu)... Comme dans l'exemple de la fondation mythique de Lyon, ils était un des principaux oiseaux étudiés par l'ornithomancie chez les Celtes et les Germains. Chez les Iraniens (indo-européens également), les rites funéraires nécessitaient (et nécessitent toujours chez les Zoroastriens non-islamisés) le nettoyage du cadavre par des charognards (à cause du climat, généralement par des vautours) qui amenaient en même temps l'âme vers sa nouvelle demeure. Ce n'est pas pour rien si tant de gens l'apprécient, ou tout du moins ne lui sont pas indifférent. C'est d'ailleurs pour ces raisons que le christianisme a tenté de le diaboliser. * : acte qui n'a rien de maléfique, toute religion païenne dispose d'une fonction psychopompe nécessaire à la marche correcte du monde. C'est d'ailleurs l'échec ou le non-accomplissement de la fonction psychopompe qui amène les esprits errants. Pour donner une métaphore un peu triviale : le fait de reloger quelqu'un dont la maison est détruite n'est pas maléfique, au contraire. C'est la même chose avec l'âme et le corps : le corbeau psychopompe ne tue pas, il prend en charge le décédé. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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