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Oraphïn l'intrépide


Oraphïn

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Pour Inxi, excuse moi mais je croyais que ça vous plaisé pas alors j'ai fait vite une petite fin de cette aventure pour passer à la suite.

Pour les autres, merci etje vous promets que la suite sera mieux.

A+

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  • 4 semaines après...

Voilà la suite qui arrive. Je m'escuse tout d'abord pour les fautes d'orthographes mais j'ai terminé en hâte la suite pour vous la donner. En effet, je parts en vacances dimanche. Ce n'est pas pour autant que vous ne devez pas poster. Je mettrais une suite sans fautes d'orthographes quand je rentrerai.

Chapitre 7

Oraphïn se réveilla de son long sommeil. Quand il ouvrit les yeux, il ne put apercevoir la lumière du jour. Il se trouvait sous un tas de cadavres elfes sylvains. Une odeur de mort emplissait l’air à tel point que l’on ne pouvait sentir le doux pollen du printemps. Il ne ressentait aucun coup de vent. Il avait mal partout, pas seulement aux endroits où les elfes noirs lui avaient administré des coups mais aussi à ses anciennes blessures. Ses oreilles ne faisaient que bourdonner mais il entendit des bruits d’ailes qui ne faisaient que passer. Il essaya de se dégager et ce ne fut qu’à ce moment qu’il s’aperçut qu’il avait la tête dans un corps d’un de ses soldats. Celui-ci avait été fauché par une lance puis en essayant de l’enlever, il s’était agrandi la plaie de telle façon qu’on pouvait y entrer deux crânes côtes à côtes. Alors qu’il se redressait sur ses bras, ses forces l’abandonnèrent et il tomba de nouveau dans le ventre du mort. Épuisé, il retomba dans les pommes.

On n’entendait plus le bruit des ailes mais celui des oiseaux qui dévoraient les morts. Cette fois-ci, il poussa un grand coup avec ses bras et sortit de ce tas de cadavres. L’air frais du matin lui sauta au visage. Il ne savait combien de temps il était resté là. Peut-être quelques heures, une ou deux journées voire des semaines entières. Cependant il était resté assez longtemps pour que le sang sèche sur sa peau et sur ses cheveux.

Il profita ainsi de cet air frais pendant quelques heures puis se leva entièrement et commença à marcher. Il ne put tenir debout et s’effondra pour la deuxième fois dans la journée. Au bout d’un long moment, il put ramper. Connaissant son île arbre par arbre, il se dirigea vers la rivière la plus proche. Sachant qu’il ne pourrait monter à cheval, il n’appela pas son fidèle compagnon. À vrai dire, il ne voulait pas que les Elfiriens arrivent le chercher car ils pourraient rencontrer l’armée elfe noir. Il préférait mourir plutôt que d’amener un groupe d’elfe à la mort pour le sauver.

Enfin il aperçut la rivière qui coulait à travers la forêt. Quand il y arriva, il y avait déjà du sang partout, sur les arbres, sur les cailloux, sur l’herbe… On ne voyait plus le joli spectacle que venait régulièrement observer Oraphïn. À la place, un vrai cauchemar. Quelques cadavres elfes noirs par-ci par-là, la rivière qui coulait n’était plus claire mais noire. C’était une vision insupportable. Il n’en pouvait plus. Il avait envi de mourir sur place de peur qu’il voie le même spectacle partout où il irait. Ceux qui avaient fait ce massacre étaient sûrement sans cœur, n’éprouvant que le besoin de tuer.

Heureusement, il se reprit et essaya de se laver, en vain. Le sang séché ne voulait pas partir et restait accroché à la peau, aux vêtements et aux cheveux. Trouvant un endroit propre, il s’allongea sur l’herbe. Pris de fatigue, il s’endormit.

« Bonjour à tous, dit Halder à la nouvelle armée. Vous êtes venus ici pour sauver cette île. C’est moi qui vais diriger l’attaque contre les elfes noirs. Votre seigneur est peut-être entre leur main, c’est pour cette raison qu’il faut agir et vite. Avez-vous des questions ?

- Oui, moi, intervint un forestier.

- Je vous écoute.

- Comment savons-nous où ils sont ?

- On a envoyé des grands aigles qui les ont repérés. Ils se dirigent vers nous.

- Faut-il qu’on les craigne ?

- Sur une plaine il y a de quoi avoir un peu peur mais plus jamais nous ne perdrons une bataille dans notre territoire. Des Hommes-arbres les prendront à revers. Est-ce que j’ai répondu à votre question ?

- Oui, général.

- Très bien, dans ce cas, allons-y. »

Hirona était anxieuse. Halder avait catégoriquement refusé qu’elle aille à la recherche d’Oraphïn. Pour oublier toute cette terreur, elle décida d’aller à un endroit sacré où seul les elfes sylvains avaient le droit d’y pénétrer. C’était à la fois un lieu de prière, mais aussi de culte. Quiconque essayait d’y rentrer, même un haut elfe, se perdait dans la forêt et errait jusqu’à ce qu’on le retrouve. Certes si cette personne ne savait pas qu’elle n’avait pas le droit d’aller dans ce territoire, elle ne se perdait point.

Étant las de marcher, elle préféra appeler sa monture. Elle s’endormie ainsi, bercée par le trot du cheval.

Oraphïn se réveilla enfin. Il avait toujours mal mais maintenant il avait le courage de marcher. Il ne prenait pas la peine d’éviter les ronces qui déchiraient ses habits. À force d’avoir mal, il ne sentait plus rien. Il marchait, accroché au désespoir de survivre. En temps normal, les elfes évitent toute végétation et arrivent à se faufiler, mais là, il avançait tel un homme qui suit une bête.

Bientôt ses jambes se dérobèrent et il tomba de tout son poids sur le sol piétiné par l’armée elfe noir. Il ne voyait presque rien, ses cheveux crasseux lui cachant la vue. Il ne pouvait ouvrir la bouche à cause de la terre séchée sur toute sa figure. Jamais, même dans ses pires cauchemars, il n’avait imaginé cette situation. Personne et je vous l’assure, n’eut aussi mal de toute sa vie. Il avait la réputation d’être résistant pour un elfe mais comparé un homme qui porte une armure, il n’était qu’un bout de bois qui était prêt à se casser. Chaque geste était un pas de plus vers le tunnel de la mort, mais il le savait, s’il restait à cet endroit, il prendrait le ticket pour la mort.

Soudain, il eut des visions de ce qui lui était arrivé avec les elfes noirs. Il se rappelait de tout. Hirona était arrivée et avait guéri quelques blessés puis était repartie avec Halder. C’était tout de même un peu étrange, elle ne lui avait adressé la parole. Alors qu’il sombrait dans l’inconscience, un oiseau se posa sur lui et le piqua avec son bec pour le réveiller. Il ne fallait plus qu’il chute dans l’inconscience. Il devait montrer qu’il n’était pas prêt d’abandonner toute sa vie à cause d’une attaque. Pour eux, avoir cent ans était très jeune, même trop pour mourir. On dit que les elfes vivent à l’infini, mais de nos jours, aucun n’y est arrivé, mourant un jour ou l’autre dans un combat.

L’armée d’Halder avançait sans faire de bruits, discrète. Les archers étaient justes derrière les éclaireurs et étaient prêts à tirer. Derrière, les forestiers surveillaient que personne n’arrive par en arrière. À une hauteur considérable se trouvaient quelques grands aigles qui patrouillaient en attendant le signal.

Ils s’arrêtèrent pour prendre les elfes noirs d’un coup de surprise. Des archers montèrent dans les arbres. C’était leur tactique habituelle, prendre leur ennemi sans qu’ils s’en aperçoivent. Certains trouvaient que c’était lâche mais au moins, la victoire était presque assurée.

Grâce à leurs yeux d’elfes, il perçurent au loin les elfes noirs qui arrivaient au pas de course. Chacun un décida de qui il allait prendre pour ne pas se trouver à cour de munition. Halder prit la parole :

« Si tout se passe bien, nous ne devrions pas sortir nos épées. Faites attention des archers ennemis. Ce sont les seuls qui présentent un danger pour nous. Il ne faut pas qu’ils nous repèrent. Pour les combattants avec des armures, ils ont une faille au cou, sinon vous pouvez leur tirer dans les yeux. Bonne chance à tous. »

Hirona parvint enfin à destination. Elle se réveilla lorsque le cheval arrêta de marcher. Elle descendit de sa monture et marcha pendant très peu de temps. Finalement elle arriva devant sept grands arbres, le chêne, le pommier, le bouleau, le saule, le noisetier, le houx et l’aulne. Ils formaient un rond et en son centre se trouvait une pierre. Elle avait appartenu à un elfe d’une grande force, d’un grand esprit. C’était un très grand héros qui avait combattu au prêt du roi. C’était sur son épée que l’on trouvait ce joyau. Maintenant, le roi avait décidé de la mettre en sécurité sur Elfiria. Quant à l’épée, elle avait mystérieusement disparue.

L’endroit où elle se trouvait s’appelait l’endroit béni des dieux. Ici, tous ceux qui étaient désespérés venaient prier et restaient souvent assis devant la pierre en l’admirant sans voir les semaines passer. Ainsi ils oubliaient tous leurs problèmes.

Oraphïn luttait contre la mort. Il était vidé de ses forces et ne pouvait plus marcher ni faire aucun geste. Il avait envi d’appeler son cheval mais il n’aurait put le monter. Ce qu’il pouvait faire c’était d’attendre mais chaque seconde comptait. Il le savait, si des secours n’arrivaient pas et vite, il allait mourir sur place. De temps en temps, ses yeux se brouillaient et les paupières devenaient lourdes. Ce n’était pas le sommeil qui voulait l’emporter mais plutôt la mort.

Les elfes noirs arrivèrent à porter de tir. Les archers tirèrent et ainsi que tout le reste de la petite armée. Il n’y eut que très peu de survivants. Les seuls qui restaient déguerpirent. Heureusement, Halder avait tout prévu : il ne fallait pas qu’il y ait de survivants. Il avait prévenu tout le monde : « Les elfes noirs vont arriver. Je veux qu’ils meurent tous. N’aillaient aucune pitié envers eux, sachez qu’ils n’en n’ont pas eu envers nous et notre seigneur. S’ils arrivent à s’échapper, les grands aigles s’en chargeront. »

Les Grands Aigles firent donc leur travail et massacrèrent tous les fuyards. Voilà, finalement l’armée qu’ils redoutaient n’était que très peu. Seulement ils n’avaient fait que la tâche la plus facile. Celle qui leur restait s’avèrerait sûrement plus difficile encore. Bien que les elfes aient un sens de l’orientation très développé et une vue perçante que tout être rêverait d’avoir, retrouver un corps par-mis un tas de cadavres n’était pas aussi simple que l’on pourrait le croire. En effet, il faut beaucoup de courage pour soulever ces morts et même parfois les jeter pour ouvrir une brèche.

Hirona murmurait des prières. Certes ce n’était pas dans ses habitudes mais comme tout elfe, elle connaissait les dieux et savait à qui s’adresser. C’était une des premières fois qu’elle pleurait. Beaucoup de légendes racontent que les elfes n’ont peur de rien et n’éprouvent aucune émotion mais comme toute personne vivante dans ce monde, les elfes ont avant tout un cœur et beaucoup de monde oubliait ce détail.

Le vent emportait le bruit de la bataille. Il n’y avait eu que quelques coups d’épées car, pensa-t-elle, ils avaient été tués par les flèches.

Elle ne fut pas la seule à entendre le combat. En effet, non loin de là, Oraphïn écoutait les moindres tirs de flèche. Il s’en était aperçu très tard mais il avait une ouïe plus développée que la plupart des elfes. Enfin au loin, il distingua l’armée qui faisait route vers lui. Il avait envi de crier pour dire qu’il était là mais aucun son ne sortit de sa bouche. Et ce fut justement en voulant les prévenir qu’il sombra dans les ténèbres.

« Halder ! Cria un archer. Je crois discerner notre seigneur, non loin de la rivière. »

Ce fut à cet instant que toute l’armée se mit à courir vers le corps inerte d’Oraphïn. Ils le transportèrent jusqu’au palais du roi où attendaient les meilleurs soigneurs de Loren. Enfin il était entre de bonnes mains mais le soigner et le ramener à la vie serai plus difficile que prévu. Les ténèbres commençaient à l’emporter.

Certains vont trouver la suite un peu ennuyeuse mais pour c'est important. Pour ceux qui veulent de l'action, elle arrive au prochain chapitre.

A+ ^_^

Modifié par Oraphïn
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Ca va quand meme ce chapuitre au niveau de l'action ! Pour les fautes, vu la taille du texte, c'est raisonnable ( mais quand meme a corrgier )

Attention aux phrases bizarres :

un homme qui a plein d’armure

Et aussi : comment peut il y avoir uen faille au nombril ? :wink:

Voilà c'est tout et une suite !

@+

-= Inxi =-

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  • 4 semaines après...

La suite va bientôt arriver mais j'ai l'impression qu'il n'y a plus que Inxi qui lit. En tout cas merci Inxi. Quand au chapitre 7 corrigé il va bientôt arriver.

S'il y a quelqu'un d'autre qui li oraphin, qu'il poste!

A+

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mais j'ai l'impression qu'il n'y a plus que Inxi qui lit

C'est marrant, mais moi aussi...

Bon, je vais reprendre là où j'en étais...

Surtout, n'oublie pas que c'est encore les vacances...

Et puis, n'hésite pas à continuer sans avoir de réponses, car tout vient à qui sait attendre.

Voilà...

Sur ce, Imperator, qui va se mettre à lire...

Voilà, finalement, je n'avais pas manqué une trop grande partie. Bon, en tout cas, on peut dire qu'il y en a, des rebondissements, dans cette histoire.

Je passerais sur les fautes d'orthographe/grammaire et conjugaison... et irais droit au but:

- Ben...

Bon, en fait, je trouve peut-être la bataille un peu courte...

Tu t'améliore au fur et à mesure, mais plutôt lentement... Je te conseille personnellement de passer à ce qu'on pourrait appeler: le rythme supérieur.

Il s'agit en fait de se relire plus attentivement et avec dictionnaire à l'appui afin de trouver les fautes les moins évidentes. La tâche est ardue, mais, avec le temps, on finit par apprendre de ce travail mieux qu'en étudiant par coeur des pavés de vocabulaire...

Sinon, et bien... L'histoire avance et un nouveau chapitre se clôt pour que le principal arrive, semble-t-il... Ainsi, j'attends de voir ce qu'il va résulter de ces blessures.

Sur ce, Imperator, empereur qui a finit de lire (mais qui attends de pouvoir continuer, donc...)

Modifié par Imperator
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Invité Lexoram

salut oraphïn!!!!

je n'aime pas du tout quand tu dit que plus personne ne lit Oraphïn car on est tous partis en vacances par exemple moi je viens de rentrer et je me suis desuite jeter sur Oraphïn car j'aime bien cette histoire et aussi parce que je te connais bien!!!

sinon je trouve que tu t'améliore bien et comme tu dit qu'il ne faut pas faire attetion aux fautes je me tais pour l'instant!!

sinon continue comme sa car je veux une suite et surtout améliore toi de plus en plus!!!

LEXORAM :)

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On ne peut pas dire mais quel soulagement quand j'ai vu que vous avez posté. Peut-être que je me suis un peu emporté et oublié que c'était les vacances mais bon. J'ai corrigé quelques fautes et le prochain chapitre va arriver.

Sinon, pour les fautes, j'espère qu'il n'y en a presque plus mais je ne suis malhereusement pas comme vous et je ne détecte pas toutes les fautes. J'essayerai de ne pas faire de fautes pour la suite. En ce qui concerne la conju, c'est pas sûr :)

A +

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  • 2 semaines après...

Salut tout le monde. J'ai buché le chapitre 8 et je pense qu'il n'y plus de fautes.

Chapitre 8

Hirona fut vite mise au courant de la nouvelle. Ce fut à peine si elle remercia le messager. Elle appela son cheval, y bondit dessus et partie vers le monolithe. Sa tête bourdonnait tellement émue par la nouvelle. Le cheval bondissait, évitant fourrées et arbres tout en allant le plus vite possible.

Le roi c’était dépêché à venir sur place pour voir l’état d’un de ses meilleurs seigneurs. Les guérisseurs les plus expérimentés lui avaient de suite expliqué la situation :

« Nous allons devoir faire appel à un grand mage pour le faire revenir à la vie. Normalement, d’après moi ce ne devrait pas être très difficile. Le plus ardu demeurera quand il sera avec nous. Le mage devra le maintenir conscient durant l’opération…

- Pourquoi ? Interrompit le roi. Normalement, une fois l’incantation terminée, ne devrait-il pas rester avec nous pendant douze heurs ?

- Si, reprit le médecin. Je crains cependant qu’il n’y ait un petit problème…

- Lequel ?

- Nous pensons qu’il a été atteint par une maladie lorsqu’ils l’ont frappé. C’est la maladie noire.

- Quoi ? S’écria le roi.

- Oui, je suis désolé.

- Mais aucun mage ne pourra le maintenir en vie ! Il en faudrait au moins cinq.

- Vous avez tout à fait raison mais voici : quand il a été grièvement blessé, un puissant mage a commencé à le guérir

- Que voulez-vous dire ? Les elfes noirs lui auraient administré du poison pour après le soigner ?

- Non. Ce n’est pas de la magie noire, il me semble que c’est de la magie d’elfe Sylvain.

- Mais c’est impossible, rétorqua le roi. Je n’ai aucun mage sur Elfiria.

- Je crois que ce n’est pas le moment de penser à ce problème, répliqua le guérisseur. La question est comment allons-nous réussir à le guérir.

- Tout à fait. Si vous n’avez plus rien à me dire, je vais m’éclipser. »

Sur-ce, le roi partit quérir un grand mage et un éclaireur pour trouver l’inconnu.

Enfin Hirona arriva devant le majestueux monolithe, descendit de son cheval, le remercia, et lui dit qu’il pouvait partir. Alors qu’elle allait demander que l’on actionne le monolithe, Necë arriva en galopant. Hirona sue qu’il s’inquiétait pour son maître et qu’elle devrai le prendre de gré ou de force. Elle ne prit pas la peine de demander d’ouvrir le portail qui conduisait à l’autre bout du monde car il s’actionna depuis Loren et un éclaireur en sortit. Celui-ci lui adressa la parole :

« Etes-vous Hirona ?

- En effet, répondit celle-ci.

- Je suis envoyé par notre cher roi pour rechercher un grand mage qui serai sur votre île. Vous ne sauriez pas où il pourrait se trouver ?

- Non. Il n’y a point de grand mage sur Elfiria. Seul moi et Oraphïn pratiquons cet art sur cette île.

- Je vais quand même poursuivre ma quête. Je ne mets point votre parole en doute mais je dois le voir de mes yeux.

- Je vous comprends très bien. Cet Elfe vous guidera où vous voudrez.

- Merci de votre gentillesse, salua l’éclaireur. »

Hirona passa le monolithe et se retrouva dans un paysage familier, à un détail près : il y avait beaucoup plus d’elfes qui parcouraient dans une grande agitation la splendide pelouse remplis de fleurs. Elle interpella passait et lui demanda pourquoi tant d'émoi. Il lui répondit :

« Oh ! Est-ce vous Hirona ? Nous avons deux énormes problèmes. Une dont vous êtes au courant par rapport à votre époux et l’autre c’est à cause des Hommes-bêtes. Comme vous le savez, nous sommes en guerre contre eux depuis le début de l’été. Nous avons gagné du territoire mais ils nous en ont repris. Certes nous avons plus de terres qu’avant la guerre mais il faut que nous les repoussions. Seulement, nous manquons d’elfes et donc de force. Or si nous vous en prenons, ce seront les elfes noirs qui prendront Elfiria et nous perdrions un point stratégique. Si au contraire nous vous donnions une partie de l’armée de Loren, une grande partie de notre honneur et de notre territoire s’envolera. C’est un dilemme qui se présente au roi. Si nous laissons Elfiria aux elfes noirs en espérant de la reprendre plus tard, ce ne sera plus une île magnifique mais noire. Si nous laissons une partie de Loren aux hommes bêtes, On ne pourra plus la reprendre avant une autre guerre. Autrement dit, nous voilà dans une impasse. »

Jamais elle n’aurai pensé que la légendaire Loren infranchissable soit dans une aussi grande situation de crise. Il fallait qu’elle fasse quelque chose mais quoi ? Les elfes noirs allaient-ils arrêter d’attaquer Elfiria ? Bien sûr que non ! Maintenant qu’ils savaient que les Elfiriens avaient des points faibles, ils allaient en profiter et utiliser leur chance. Quant aux hommes bêtes, c’était pareil. Quand on prend un petit bout de quelque chose, on veut tout. Soudain elle se rappela que ce n’était pas le sujet le plus troublant, il fallait qu’elle aille voir Oraphïn.

Dès qu’elle le vu, elle eu comme un choc. Son état était vraiment lamentable. Certes il avait encore tous ses membres mais le sang n’arrêtait pas de couler malgré les efforts vains des guérisseurs. On ne lui cacha pas qu’il risquait de ne pas s’en sortir, mais elle l’avait déjà devinée.

Elle voulu rester au près d’Oraphïn mais les médecins ne furent pas d’accord. Elle alla quérir le roi et quand elle le vu, elle fondit en larmes à ses pieds. Celui-ci ne sut que dire et ils restèrent ainsi pendant une bonne heure. Enfin, Hirona se décida à parler :

« Est-ce que vous avez les meilleurs guérisseurs ?

- Ne vous en faites pas, répondit le roi. J’ai même appelé le plus grand mage que je connaisse. Il est sorti du front de bataille contre les hommes bêtes et va arriver bientôt.

- J’ai entendu dire que Loren est dans une mauvaise passe. Est-ce vrai ?

- Ne vous en faites pas. Quand j’ai contacté les frontières de Loren, les Hommes bêtes avaient arrêté d’attaquer. Et, selon les statistiques d’experts, nous avons gagné assez de territoire.

- Mais un elfe Sylvain m’a dit que l’on avait perdu du territoire.

- Vous savez, il y a plein de fausses informations qui circulent. Je n’ai pas encore informé Loren tout entier.

- Je crois que je vais rentrer sur Elfiria. J’ai encore quelques choses à régler. Si jamais il se réveille ou s’il… meurt, venez me prévenir au plus vite. »

Hirona rentra donc sur Elfiria et annonça une bonne nouvelle.

« Ce soir, dès que le soleil se couchera, nous ferons un grand festin et nous essayerons d’oublier notre cher seigneur pour au moins une soirée. Cependant, avant, je vais demander à tout le monde de venir au lieu sacré des sept arbres et de prier tous ensembles. Prier qu’il revienne par mis nous ou que si jamais il meurt, qu’il soit bien accueilli par nos chers dieux et nos chères déesses. Suivez-moi tous.

Pendant ce temps, Oraphïn était sur la table d’opération et le mage qui avait été demandé arriva. Il ne put que constater l’état grave de son patient. Le sortir de cette situation s’avèrerai plutôt difficile. Mais avec une grande concentration, il pourra sûrement le maintenir quelques heures. D’abord, avant son arrivée, les guérisseurs avaient mi des feuilles qui permettent de désinfecter les plaies et de limiter que le sang ne gicle dans toute la petite salle qui était remplie de flacons, de feuilles sèches, de serpents morts, de souris et plein d’autres animaux décédés. Il y régnait une odeur quelque peu désagréable et une bonne température ni trop élevée ni trop basse.

L’éclaireur avançait à travers bois et fourrées, cherchant le moindre indice qui pourrait le mettre sur une piste. Malheureusement, si le mage était passé par ici, il n’avait laissé ni trace de pas, ni branchage cassé, ni odeur. Pour l’instant, il n’avait inspecté qu’une petite partie d’Elfiria, à peine une demi-lieux sur les cinq du territoire entier. Certes, le guide le menait bien et lui avait montré où Oraphïn avait été découvert inconscient mais rien à faire, on ne pouvait rien distinguer. Il faut dire que s’il était passé dans le trajet des elfes noirs, différencier son pas à ceux des ennemis, ne serait pas une mince affaire.

Hirona partie avec presque tous les Elfiriens, laissant derrière eux ceux qui étaient chargés de garder l’île pendant leur absence. Pas un mot fut prononcé par aucun des elfes sylvains mais cependant, tous pensaient à leur cher seigneur et personne ne pouvait sortir de leur tête que d’un instant à l’autre, les elfes noirs pourraient débarquer et détruire toute l’île.

Pendant l’absence d’Hirona, tout le monde avait ramassé les morts et avaient préparé à les enterrer pendant le festin de ce soir. Chaque elfe avait choisi un arbre sous lequel ils voulaient être enterré. On dit que l'arbre accueille l'esprit en son sein, c'est pourquoi les elfes sylvains demandent souvent conseil aux arbres qui sont les esprits de leurs ancêtres. Ils ne brûlent jamais leur corps car ils doivent revenir à la terre et à la forêt ) laquelle ils appartiennent. Ils avaient même enlevé les corps des elfes noirs qui restaient pour ne pas qu’ils souillent la terre.

Le mage avait commencé l’incantation et pour l’instant, tout se déroulait bien. Oraphïn commençait à se réveiller doucement. Les guérisseurs lui avaient administré un produit qui l’empêchait de sentir ses membres et donc de ne pas souffrir. C’était aussi pour éviter tout geste brusque de la part du patient et ainsi éviter toute réaction violente. Il ouvrit les yeux et d’une voix à peine audible, il demanda où il était. Le médecin lui répondit que quand les patrouilleurs elfes sylvains l’avaient retrouvé, ils l’avaient très rapidement amené ici en Loren. Il lui dit aussi que les elfes noirs étaient tous morts et que sa femme allait elle aussi très bien mais pour l’instant, elle était allée faire une prière pour tous les morts et pour lui. Il lui expliqua aussi ce qu’il allait faire.

Toujours aucune trace, rien. A croire que ce mage volait à ras du sol, ne laissait aucune odeur, étant invisible, bref inexistant. Même le guide qui avait fait visiter l’île à Oraphïn et qui connaissait tous les coins les plus secrets, toutes les grottes, tous les arbres confortables et bien camouflés n’avait vu personne. Certes ils travaillaient ensembles mais de temps en temps, quand l’éclaireur restait sur une trace pendant quelques minutes, il allait lui aussi explorer de son côté. Ils avaient même pensé qu’il pouvait se trouver sur un bateau mais ils avaient eu beau interroger les pêcheurs, ils n’avaient rien remarqué d’inhabituel. Peut-être qu’ils étaient partis du mauvais côté et que le mage “invisible” les suivaient et ainsi ne se faisait remarquer. Il faut avouer que s’ils n’étaient que deux pour chercher un elfe dans une si grande île c’était équivalent à chercher une aiguille dans une botte de foin.

Le soir commençait à tomber quand Hirona et les Elfiriens revenaient de faire leurs longues prières. Ils ne savaient si les dieux les avaient entendus et espéraient une réponse d’ici la soirée. Quand ils arrivèrent dans la seule ville, des tables avaient été placées et déjà beaucoup de nourriture remplissait les plats. Du vin, de l’eau, de l’hydromel étaient disposés devant chaque elfe. C’était un beau festin. Quelques jongleurs et troubadours faisaient des spectacles et l’on riait, dansait, buvait, mangeait et presque tout le monde oublia leurs soucis. Hirona était très demandée à danser et elle ne fit que ça. Il y eu même un concours de tir à l’arc dans l’obscurité mais tout le monde arriva à toucher le milieu.

Même les animaux venaient goûter la nourriture qui venait de l’Empire, des hauts elfes et des Bretonniens. C’était rarissime car les elfes sylvains ne sont pas connus pour leur marché mais plutôt pour leur impénétrable Loren. Mais cette fois c’était Rijez qui avait apporté toute cette nourriture d’Ulthuan et qui était venu lui aussi. Certes il allait juste rester pour le festin car après, des affaires l’attendaient. Il avait aussi apporté avec lui quelques pancartes pour monter ses coutumes et celles des autres pays à un détail près, il n’y avait aucune lumière. A quoi bon puisque la nuit était presque comme le jour aux yeux d’elfes et qu’il n’y avait aucun homme.

La fête s’arrêta et le soleil était déjà bien avancé dans la matinée. Rijez repartit donc mais alla avant tout voir l’état d’Oraphïn. Les guérisseurs avaient travaillé toute la nuit sans relâche et enfin venaient juste d’arrêter. Le mage était fatigué et avait préféré partir se coucher plutôt d’attendre Hirona qui était venue avec Rijez. « Pour l’instant, expliqua un médecin, Oraphïn c’est endormi. Il faut attendre qu’il se réveille pour pouvoir faire un bilant. A cette heure-ci, je ne peux rien vous dire à part que tout c’est déroulé comme prévu. »

L’éclaireur n’avait toujours rien trouvé. Alors il décida de rentrer en Loren et d’avertir le roi. Ils avaient tout essayé, même de le prendre par surprise en ce mettant en haut d’un arbre mais il n’y avait toujours rien. Il avait pris une décision : il devait demander au roi d’autres éclaireurs qui marcheraient ensemble, à deux toises l’un de l’autre ainsi que cinq autres sur grand aigle qui patrouilleraient. En faisant ainsi, c’était sûr il ne pourrait pas leur échapper. Il parla de son projet au roi mais celui-ci lui demanda si cette affaire ne pouvait attendre deux jours, le temps qu’il trouve les bonnes personnes. L’éclaireur décida d’en profiter pour se reposer.

Enfin Oraphïn se réveilla et quand il vu Hirona, il fut surpris. Elle-même fondit en larmes. Elle avait eu tellement peur ! Mais les guérisseurs étaient certains qu’il s’en sortirai.

La suite est pour bientôt

A+

Modifié par Oraphïn
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Alors...

- Ce n’est pas mon travail. Je vous fais confiance. »

J'avais cru que, là, tu trahissais un peu la hauteur que l'on a l'habitude de voir en un roi, mais c'était sans:

- Ne vous en faites pas. Quand j’ai contacté les frontières de Loren, les Hommes bêtes avaient arrêté d’attaquer. Et, selon les statistiques d’experts, nous avons gagné 14% de plus qu’avant la guerre.

Et là, il lui sort un dossier avec des graphiques... Bon, en gros, ça donne un air un peu grotesque... N'oublie pas qu'il s'agit d'une aventure dans un monde fantastique, donc pas de ça...

Pour la mort des sylvains, il faut aller voir:

"Thanis et son texte: Imlahir et Sihanna", où est écrite une belle scène sur la mort d'une jeune aimée par Imlahir...

"aller voir la section background" (recherche puis, si vraiment, poser la question).

Côté faute, je me passerais de toutes les faire ressortir, mais il y en a, tel:

Le roi c’était dépêché à venir sur place

Le roi s'était dépêché (vraiment pas sûr, à vérifier la conjugaison de se dépêcher?) de venir sur place...

C'est la plus grosse que j'aie vu... (et faudrait vraiment vérifier, car se dépêcher, ça me semble fauc, comme ça, d'instinct...).

Et puis, ne t'en fait pas, on sent plus que de l'amélioration. Maintenant, le temps joue en ta faveur... Continue comme ça!

Côté histoire, ben... ça avance pas des masses, et tant mieux. On traîne un peu après l'action et ça fait du bien. J'attends la suite et considère ce passage comme une transition (qui amène tout de même la problèmatique du mage invisible...).

Sur ce, Imperator, empereur du néant.

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salut Oraphïn c'est cler que tu t'améliores et ton texte devient de plus en plus intéressant à lire donc franchement continu comme ça!!!!

bon sinon je pense que tu devrais faire un résumé déjà pour les nouveaux qui voudraient , je pense , lire l'histoire d'Oraphïn mais c'est déjà trop long et donc ils ont pas trop le temps alors il fodrait que tu fasse un résumé pour que tout le monde puisse suivre!!!

en tout cas c'est mon point de vue après tu fais comme tu veux!!!

LEXORAM :blink:

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Voilà, j'ai corrigé 2, 3 trucs dans le chapitre 8. Quand à toi, Lexoram, je comptait le faire (la suite) et c'est pour cette raison que le chapitre 9 va tarder à arriver mais je pense qu'elle sera sera là avant la fin du mois. Pour l'instant, j'ai beaucoup de boulau. Quand tu dis que c'est trop long, la fin va être dans à peu près 4 chapitres.

A+

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Invité mamykiller

:D^_^ bravo ta succession de texte est vraiment geniale je trouve que le stule s'améliore un max par contre je pense que tu devrais faire un résumé en 20/25 lignes pour les que nouveaux dont je fais partie ne se fatigue pas a chercher sur les 4 pages du forums les 8 textes en début tu devrais donc mettre un petit résumé

sinon continue comme ça tu es génial :):o

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Voici un résumé d'Oraphïn depuis le début

Résumé des épisodes d’Oraphïn :

Chapitre 1 : Oraphïn ne fait que des cauchemars. Il voit la mort de ses parents se dérouler sous ses yeux. C’est pour cette raison qu’il décide de se venger en retrouvant l’assassin. Il est adopté par le roi et au bout de vingt ans d’apprentissage, il devient général. Il va attaquer une île où, selon les éclaireurs, se trouve l’ennemi juré d’Oraphïn : Felion. Malheureusement, l’homme bête n’était pas là. Le roi l’envoi donc sur une île à l’autre bout du monde, près des elfes noirs.(3 pages de Word)

Chapitre 2 : Oraphïn se rend compte qu’en fait il est le seigneur de cette île offerte par un haut elfe : Sybérion. L’île en question s’appelle Elfiria. Il a aussi un cheval : Nécë. Selon les espions, Felion se trouve avec les elfes noirs, chez un certain Yeùrl. Il visite l’île et arrive aux quartiers des généraux. Le général s’appelle Urion. Il lui apprend que la forteresse de Yeùrl vole. Il se prépare pour l’attaque et fait des plans. (4 pages de Word)

Chapitre 3 : Ils sont prêts à partir. Ils rentrent mais se font prendre. Ils sont prisonniers. Il tombe amoureux dans la prison. L’elfe s’appelle Hirona, ce qui veux dire traverse la tempête. Pendant une durée indéterminée, il passe à la salle de torture. Finalement, Sybérion vient le sauver. Ils trouvent Felion mais celui-ci arrive à s’échapper. (6 pages de Word)

Chapitre 4 : Oraphïn fait visiter l’île aux parents d’Hirona. (3 pages de Word)

Chapitre 5 : Oraphïn et Hirona apprennent la magie. Le maître leur donne deux anneaux. Celui d’Oraphïn paralyse les ennemis et celui d’Hirona soigne les alliés. Urion finit par mourir lors d’une attaque elfe noir. Halder, un ami d’Oraphïn qui lui a sauvé la vie lors de la mort de ses parents, devient général. Alors qu’il va présenter Sybérion à son ami, il apprend que celui-ci a disparu. Alors qu’il revient, il y a une bataille. Il y prend part et va finir par demander à tout le monde de partir. Il reste pour combattre le temps que les autres aient le temps de partir mais ils lui administrent des coups et il tombe dans les pommes.(3 pages de Word)

Chapitre 6 : Ils reviennent et alors qu’Hirona veut aller avertir le roi, elle se retrouve dans un étrange pays. Elle sauve les habitants d’une mort certaine et ainsi obtient leur amitié. Elle fait aussi connaissance avec un haut-elfe qui s’appelle Rijez. Hirona parle de son aventure au roi. (11 pages de Word)

Chapitre 7 : Oraphïn sort du coma et commence à avancer vers la ville. Pendant ce temps, l’armé d’Halder trouvent les elfes noirs et les massacres. Ils finissent par le retrouver.(3 pages de Word)

Chapitre 8 : Le roi met les meilleurs guérisseurs pour soigner Oraphïn. Cependant, il reste un mystère, il y a un mage sur Elfiria. Ils ne le trouvent pas et Oraphïn est hors de danger. (4 pages de Word)

Si vous l'avez lu et que vous pensez que j'ai oublié quelque chose, postez.

A+

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Bon, a pars mamykiller, y aucun nouveau en +?

la suite va bientôt arriver mais pas avant la fin de la semaine.

A+

Je fais juste une remarque.

En 5 mois, tu as fait 5 messages dans cette rubrique qui ne concernaient pas ton texte, inutiles non plus de te dire qu'ils datent d'il y a au moins 4 mois. :D Autant te dire que tu as posté dans ton sujet beaucoup plus que 5 fois en 5 mois. Que tu sollicites des retours, c'est normal, mais que tu insistes autant alors que tu ne joues franchement pas le jeu, je trouve pas ça normal. -_- Tu te désintéresse des récites des autres mais tu es tout content qu'on vienne lire le tien, je crois d'ailleurs que c'est pas la première qu'on te signale la chose...

Dans la vie, si on veut recevoir des autres, il faut donner soi-même. Et parfois, il faut donner plus qu'on ne reçoit (demande à Inxi ou Imperator!), tu demandes surtout l'inverse. Bref, la balle est dans ton camp. :) Il serait temps que tu comprennes que cette rubrique est voué à l'échec avec de tel comportement narcissique... T'en soucies-tu? As-tu un jour lu les messages sur son fonctionnement? Sur la demande de retours constructifs et de solidarité?

Zarathoustra, désolé de dire certaine chose mais qui pense que tu peux changer tout ça :lol:

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la suite :

Chapitre 9

Hirona était tellement émue qu’elle ne sut que dire. Ce fut donc Oraphïn qui prit la parole :

« Est-ce que tu vas bien ?

- Je vais très bien mais c’est plutôt toi qui es mal en point.

- Je suis si horrible ?

- Oh oui, rigola Hirona.

- Je ne sens pas encore la douleur mais bientôt je vais ressentir des picotements puis après, j’aurai mal pendant quelques jours.

- Tu sais, le roi a mis les meilleurs guérisseurs pour te soigner ainsi que le meilleur mage.

- Merci d’avoir guéri tout le monde lors de la bataille.

- Mais je n’ai soigné personne !

- Alors c’était qui ?

- Nous le recherchons, le roi pense que c’est un mage de grande force, tu ne saurais pas qui ça pourrait être ?

- Non, je n’en ai aucune idée.

- Excusez-moi, intervint un guérisseur. Vous n’êtes pas fatigué ?

- Non, répondit Oraphïn. Je suis en pleine forme. Quand est-ce que je pourrais remarcher ?

- Bientôt, ne vous en faites pas pour ce problème. Vous allez faire de la rééducation pendant quelques semaines puis nous verrons votre état.

- Merci bien pour votre savoir-faire, remercia Hirona. Je vais annoncer la bonne nouvelle aux Elfiriens.

- Très bien, salua le guérisseur. C’est très bien car je vais avoir besoin d’un peu de temps pour l’examiner. Je vous demande donc de ne pas venir avant quelques heures. »

Quand elle repartit, elle se dit que c’était le plus beau jour de sa vie. Jamais auparavant elle n’avait été aussi soulagée. Son cœur battait à toute allure. Elle avait du mal à y croire. Il y a une nuit à peine, on ne savait s’il s’en sortirai mais maintenant, avec un peu de travail, il n’aurait aucune difficulté à marcher et à courir.

Rijez n’avait pas échangé un mot avec Oraphïn, cependant, il lui avait fait un clin d’œil. Il s’était promis de revenir le voir une fois rétabli et en pleine forme. Pour l’instant, il devait partir pour Ulthuan. Il dit ses au revoirs à Hirona et actionna le monolithe. Il se retourna et disparu. Maintenant, il avait toujours la même peur, celle de se retrouver dans un monde inconnu.

Pendant ce temps là, le village et même l’île entière se préparait à de nouveaux combats. Les forgerons travaillaient, fabriquant épées, armures… Les généraux préparaient les tactiques selon les différents endroits où les elfes noirs pourraient attaquer. Certains allaient creuser des pièges, mettre des pics, des lianes qui empêcheraient la progression des grosses troupes. Les éclaireurs et forestiers surveillaient les frontières. Même les pêcheurs étaient prêts à partir à la moindre alerte. La tension était extrême. Les maîtres d’armes montraient à toute personne qui serait intéressait par tout ce qui est bataille les techniques de bases pour attaquer et les parades les plus faciles. Il fallait que, pour ce combat qui s’avérait gigantesque, être préparé et beau. Les elfes femmes s’activaient pour nettoyer les épées, les glaives, les sabres, les armures… On dressait des murs, on réparait les arcs cassés, on cachait les enfants les plus jeunes en Loren et les femmes se préparaient à partir aussi. Tout le monde avait du travail, même le roi qui devait préparer des troupes pour les renforts. Bref, tout le monde avait du travail et personne ne restait les bras croisés.

Quand Hirona arriva sur Elfiria, elle ne pût faire de discours pour annoncer la bonne nouvelle. Elle devait aussi se mettre au travail. Tout d’abord, c’était elle qui avait les rênes. Oraphïn étant absent, elle devait gérer Elfiria toute seule. Il fallait donc qu’elle aille voir les généraux et leur parler, motiver les Elfiriens, se préparer pour la bataille… Elle ne savait pas si elle aurait le temps de tout faire car, selon certains spécialistes sur la question, les elfes noirs allaient choisir d’attaquer dans quelques heures de façon à ce que les défenseurs aient le soleil dans les yeux, ce qui les empêcherait sûrement de bien viser et ainsi les elfes sylvains feraient moins de dégâts à l’arc.

Oraphïn s’était endormi mais n’avait pas tardé à se réveiller. Il était enfin prêt à s’exercer pour pouvoir remarcher. Il lui tardait de partir de cet endroit, d’aller combattre pour se venger. Certes il savait que ceux qui l’avaient blessé étaient morts mais les généraux non. Il avait aussi prit goût à tuer de l’elfe noir. C’était presque comme un loisir pour lui.

Le guérisseur l’amena donc dans une salle plus grande que celle où il était couché. Quand il voulut se lever, ses jambes ne purent supporter son poids mais finalement, il y arriva avec l’aide du médecin. Dans la salle se trouvait de quoi se rétablir. Le guérisseur lui explique ce qu’il fallait faire et Oraphïn commença de suite.

Les experts avaient vu juste. Une armée arriva juste quand le soleil était dans les yeux des Elfiriens. Ce fut un pêcheur qui vint avertir qu’il avait vu au loin quelques navires. Les enfants qui restaient partirent pour Loren ainsi que quelques elfes femmes. Déjà, les archers étaient montés dans les arbres et étaient prêts à bander leur arc au moindre signe de l’ennemi. Tout le monde se dirigeait vers la bataille. Hirona ne pouvait partir et devait rester en arrière. Elle se servirai de son anneau pour guérir les troupes. Halder avait prit environ une centaine d’elfes à l’épée et allaient attaquer dès que les archers se replieraient.

Bientôt, les Elfiriens purent apercevoir les navires elfes noirs qui arrivaient au loin. Les pêcheurs avaient signalé qu’ils étaient qu’une dizaine mais ils s’étaient trompés. Ils étaient en vérité une cinquantaine de bateaux. Le combat allait s’avérer sanglant. Les embarcations se dispersèrent au loin pour que les elfes noirs puissent attaquer en plusieurs points. Les elfes sylvains se dispersèrent donc de façon à former une ligne.

Dès que les navires ennemis furent à porter de tir, quelques archers enflammèrent leurs flèches et tirèrent. C’était la première étape que devaient surmonter les elfes noirs. Ce furent ainsi cinq bateaux qui coulèrent mais les autres arrivèrent à débarquer. Les archers qui se trouvaient sur la plage se replièrent pour laisser place à ceux qui étaient dans les arbres. Ce fut le deuxième carnage de cette guerre. Les ennemis étaient obligés de se cacher derrière des rochers pour éviter les tirs. Au bout de quelques minutes, ils se réfugièrent derrière les tas de cadavres. La nuit se passa donc de cette manière. À peine des opposants essayaient de sortir qu’ils étaient criblés de flèche. Seulement, dans tout ce carnage, personne ne vu qu’un bateau partait de là où il était venu.

Oraphïn continuait sa rééducation et avait demandé à ce qu’on le tienne au courant de la moindre attaque, offensive… Un éclaireur s’activait donc à venir régulièrement en Loren pour apprendre à son seigneur ce qui se passait. Il lui faisait de beau discours, expliquant en détaillant les plans d’Halder. Il n’avait surtout pas oublié de lui dire qu’ils n’avaient subi aucune perte mais que l’ennemi avait perdu au moins la moitié de ses troupes.

Oraphïn était content. Il s’apercevait qu’Hirona faisait très bien son travail en son absence. Il se réjouit même de la stratégie qu’Halder avait mise au point. Lui-même n’aurait pu faire mieux. Il avait été angoissé quand il avait appris que les elfes noirs attaquaient mais maintenant, il pouvait dormir tranquille.

Le jour commençait à se lever et les elfes noirs avaient le soleil dans les yeux. Halder en profita donc pour envoyer une troupe attaquer les ennemis. Tout se passa bien, l'assaut se passa à merveille mais tout bascula quand un dragon arriva au loin. Avec lui le suivaient une centaine de navires. On put lire l’étonnement sur le visage de tous les elfes sylvains. Certains se cachèrent sous terre en espérant de ne pas finir brûlé et les autres tirèrent mais les flèches ricochaient sur le corps écaillé du monstre. Celui-ci ouvra sa grande gueule et du feu jaillit, dévastant la forêt et brûlant tous ceux qui s’y trouvaient dessous. Alors qu’il allait refaire un passage, un mage sortit avec un grand aigle. Les Elfiriens comprirent de suite que c’était le enchanteur que tout le monde recherchait.

Le sorcier récita une formule qui fit trembler le dragon. Il en dit une autre, puis encore jusqu’à ce que le dragon donne un coup d’aile au mage. Icelui en profita pour s’agripper et planta son bâton au niveau du coup de la bête ce qui la fit tomber raide morte. Le grand aigle passa et récupéra son maître. Cependant il ne put échapper à la garde volante d’Halder et finit par se poser à côté d’Hirona. Celle-ci le remercia tout d’abord :

« Merci, d’avoir mit votre vie en danger pour sauver Elfiria. Mais je ne connais votre nom.

- Il n’y a vraiment pas de quoi. Sinon, je m’appelle Aer’neli. Je suis très heureux de vous avoir en face de moi.

- Moi aussi, répondit Hirona. Pour ai-je savoir pourquoi est-ce que vous vous cachiez ?

- Je répondrai volontiers à vos questions mais il faut bien qu’Oraphïn les entende.

- En effet, suivez-moi. »

Hirona partit donc avec Aer’neli pour aller voir Oraphïn. Ils arrivèrent enfin et à leur grande surprise, leur seigneur ne dormait pas :

« À ce que je vois, tu t’es déjà fait de nouveaux amis ? plaisanta Oraphïn.

- Tout à fait, répondit Hirona.

- Parlons sérieusement. Comment se nomme cet elfe ?

- Je m’appelle Aer’neli. Je suis votre protecteur.

- Comment ? Il ne me semble pas vous connaître, s’étonna Oraphïn.

- En effet. Je ne me suis jamais présenté. Je parie que vous avez déjà entendu parler que vos parents avaient un mage ? Vous l’avez sous vos yeux.

- Comment ce fait-ce que je ne vous avais jamais vu ?

- Ce n’est pas compliqué. Tout ce que faisaient vos parents quand vous étiez petit ne vous intéressait pas encore. Je les protégeais quand ils allaient dans différents endroits et ils étaient grandement reconnaissant envers moi. Seulement, un jour, alors que j’étais gravement malade, je ne pus venir les accompagner. Je les pensais invulnérable car auparavant, jamais ils n’avaient eu besoin de moi. Alors ils m’ont dit que pour une fois, je pourrai me reposer. Et je les ai écoutés… Aer’neli marqua une pose et une larme lui monta aux yeux. J’ai dormi tranquille en me disant que le lendemain, je les reverrais mais le matin, j’appris la triste nouvelle. Je savais qu’ils avaient un enfant et que c’était vous. Alors je me suis juré de vous sauver la vie en compassassions de celle de vos parents.

- Merci beaucoup. Je vois que mes parents avaient fait un très bon choix, vous êtes très puissant.

- Oui mais je n’ai cependant pu sauver la vie de vos parents.

- Ce n’est pas grave, ce n’est pas vous qui les avez assassinés ? Alors c’est l’essentiel et je paris qu’ils vous ont déjà pardonné.

- Merci bien.

- Comment ? C’est à moi à vous remercier. C’est grâce à vos talents que je suis encore en vie ! Et en plus c’est encore vous qui avez tué le dragon. Et moi, je n’ai rien fait, alors si vous voulez quelque chose, dites le moi.

- Je n’ai besoin de rien, seulement de votre amitié.

- Mais vous l’avez depuis que vous vous êtes présenté. »

Aer’neli partit donc ravi. Enfin il sortait de l’ombre et maintenant, tout le monde le connaîtrait. Il avait eu peur qu’Oraphïn ne le comprenne pas et qu’il le bannisse voire même qu’il le mette à mort. Cependant, il était tout content mais maintenant, il devait aider les Elfiriens même s’il était gravement affaibli.

la voilà.

J'espère qu'elle vous plaira.

je pense que le problème avec Zara est réglé.

A+

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je trouve que tu t'es extraordinairement appliquer pour ce nouveau chapitre malgré que les chose se passe trop vite il aurait fallu que tu laisse durer un peu toute les action mais sinon il est vraiment bien ce chapitre 9!!!!!!bon sinon juste quelques petites fautes d'orthographes ou alors des fautes frappes mais bon c'est pas bien grave comme par exemple :

-tout se passa bien , l'assault se passa à merveille

fait attetion aux répétitions aussi!

LEXORAM :lol:

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Donc quatre point à dvo :

Les elfes femmes

Femmes elfes ! :lol: Et ca fait sexiste comme phrase :unsure:

suffirai

Il y a une faute d'accord

Ensuite fait gaffe à la scène qui fait penser au debarquement :lol: Ca fait trop debarquement :blink:

Et la dernière, c'est le soin massif ! c'est pas un super mage qui a fait ca ! C'est un Dieu ! Et pas un moins que rien !

@+

-= Inxi =-

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L'avantage de ton texte, c'est que je peux le critiquer quasiment dans sa globalité.

Ayant tout lu d'une traite, je dirais que tu survoles largement les événements, parfois en décrivant de manière trop historique ("descriptive" serait une répétition), sans y mettre du sentiment.

Navré de te le dire, mais même en quatre pages de forum, on ne s'attache pas au personnage. De plus, seuls les lieux et les noms rattachent le début et la fin du récit qui semble s'éloigner rapidement de tout. Difficile de croire en une continuité si rien ne garde une homogénéité.

Enfin, j'aimerai qu'on se le dise bien : ce n'est pas avec UNE flèche enflammée qu'on va faire flamber tout un navire, surtout elfique. L'équipage peut vite l'éteindre avec des seaux d'eau puisés à la source, si encore le feu a prit dans le bois. Mieux vaut utiliser les balistes et, tout romain te le dira, là encore ce n'est pas gagné.

Non, c'est vrai quoi, c'est un peu offensant de se dire que six cents hommes vont périr parce qu'un paysan sur la côte s'est amusé à tirer une flèche...

Enfin bon, je peux te donner un conseil : exagère les détails importants, fais ressortir les détails mineurs. Garde une homogénéité, une structure à ton texte. Si tu arrives à accomplir ces deux objectifs, ton récit pourrait s'embellir rapidement.

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