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Histoire de Norse


le Rat-stakouere

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Bonjour/bonsoir à tous, je me suis retrouvé à gribouiller un morceau de texte de mes petits doigts boudinnés, et ça ne m'étais pas arrivé depuis le bac blanc il y a déjà une tranche d'années (j'avais posté ici autrefois il me semble).
Je me suis dis que avec quelques critiques je pourrais peut être en écrire d'autres donc j'ai mis un "s" dans le titre ^^
Dites moi ce que vous en pensez bon comme mauvais bien sûr(balancez moi les fautes d'orthographes dans la tronche vu que j'ai pas de correcteur, il doit y en avoir un paquet, et si je peux corriger vite fais c'est mieux).
Bonne lecture.

Un métier à risques


Pieter entra dans l’auberge en soupesant sa bourse, la prime que lui avait rapporté sa dernière capture l’avait enrichi plus qu’il ne l’avait pensé au départ.
Le Sanglier Jovial était une taverne réputée dans Altdorf pour sa nourriture et pour les femmes de petite vertu que l’on pouvait y trouver.
L’ambiance n’avait pas changée depuis sa dernière visite, quelques ménestrels jouaient de divers instruments de musique et il fallait bien admettre que leurs chansons étaient particulièrement entraînantes.
Il s’avança vers le comptoir, Karl le bedonnant tenancier du bâtiment, le reconnu et le salua chaleureusement d’un signe de ses grosses paluches.
Ils échangèrent quelques mots, inaudibles pour quiconque était à plus de deux mètres de là, et le barman lui tendit une choppe de bière que le mercenaire emporta avec lui pour s’installer à une table libre non loin de là.
Ce soir l’auberge semblait remplie de plus de monde qu’elle ne pouvait en contenir et plusieurs groupes de personnes dansaient près des musiciens ou entre les tables, je jeune homme sourit en les voyant s’agiter sur la piste de danse improvisée et il se surprit lui-même à taper du pied et secouer la tête en rythme.
Il prit une lampée de bière alors qu’une serveuse lui apportait sa gamelle, alors qu’il lorgnait sur l’arrière-train de la jeunette, il remarqua un homme passablement ivre dont le visage lui était familier.
Pieter se creusait la cervelle pour essayer de se souvenir où il l’avait vu et soudain se fut la révélation, il se rappelait clairement avoir vu son portait sur une affiche à l’hôtel de ville il se souvint d’une forte récompense, était-ce 200 ou 300 couronnes d’or ?
Il n’était plus très sûr et ça avait peu d’importance, l’ivrogne tenait à peine debout et n’opposerait donc que peu de résistance.
Le chasseur de primes pouvait déjà sentir le poids de tout cet or entre ses mains et imagina un plan d’une extrême simplicité, l’attirer dehors, lui trancher la gorge et apporter sa tête à l’hôtel de ville, avec un peu de chance il serait encore ouvert.
Il quitta sa table en souriant, dévoilant quelques chicots pourris et avança à la rencontre de sa cible.
Il fut aisé de le traîner dehors en lui promettant d’hypothétiques litrons d’alcool et il l’emmena dans une ruelle sombre non loin de là où il se prit à rire en voyant sa proie tituber puis de s’écrouler contre un mur ;
« Imbécile, ta tête va me rapporter une jolie récompense.» Dit-il en sortant une longue dague de sa manche.
« Tu crois ça ?» lui répondit l’homme avec une étonnante lucidité.
« Oh que oui, je suis le meilleur chasseur de têtes de la région, tu tuer pour 300 pièces ne sera pas difficile pour moi ivrogne ! » le mercenaire ricana de plus belle, mais il s’arrêta rapidement, stupéfait en voyant l’homme se redresser soudain, son sourire d’alcoolique s’était transformé en rictus cruel.
« 300 ? Non, c’est 3000 pour nous deux… »
« Vous deu…… » Sa phrase se termina en immonde gargouillis, vomissant son sang alors qu’une dague finissait de lui trancher la gorge.
« Pas très malin celui-là, combien ? » La jeune femme essuya sa dague avec la manche du cadavre à ses pieds.
« Pas grand-chose, à peine 30 pièces d’argent » lui répondit son compagnon avant de l’embrasser goulûment. Modifié par le Rat-stakouere
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Alors, joke!

Je vais faire une liste, ça sera plus simple. Commençons par le négatif, assez léger pour tout dire:
[list]
[*]Un peu court. Ça tient sur mon petit écran. Il faudrait que tu écrives au moins 1 page word taille 9, ou 2 pages OpenOffice standard taille 12.
[*]Quelques fautes mineures de ponctuation.
[*]L'histoire est un peu simple. Mais ça doit être l'intro, donc c'est pas grave;
[/list]

Maintenant, le positif:
[list]
[*]J'adore ton style! Il est assez entraînant :)
[*]J'aime bien la manière dont tu traites les pensées de tes personnages.
[/list]

Au plaisir de bientôt lire ta suite :D
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Salutations ^^ !

Texte sympathique malgré certaines fautes parfois assez énormes (te relis-tu ? [t'inquiètes, je peux comprendre, c'est parfois assez ennuyant ^^"]) :
[quote]une réputée dans [/quote]
Manque quelque chose non =) ?
[quote]Ce soir, l’auberge [/quote]
Idem.

Et puis, ça te fera un bon exercice de repérer les autres (ouais, j'ai aussi la flemme de le faire ><).

Sinon, je rejoins Haldu quant aux bons points cependant, je réponds à ceci :
[quote name='haldu' timestamp='1307473865' post='1929539'][list]
[*]L'histoire est un peu simple. Mais ça doit être l'intro, donc c'est pas grave;
[/list][/quote]
Il me semblait que c'éait de là que venait le titre : ce sont des nouvelles, donc pas de suite. Mon raisonnement serait-il erroné ?

Au plaisir de te relire par la suite ^_^
Myny'
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Bonjour/bonsoir à tous,
merci d'avoir prit le temps de me lire :)

[quote]Un peu court. Ça tient sur mon petit écran. Il faudrait que tu écrives au moins 1 page word taille 9, ou 2 pages OpenOffice standard taille 12.[/quote]
Avec un texte plus long je risque de faire beaucoup de répétitions mais c'est sans doute plus interressant à écrire/lire.

[quote] L'histoire est un peu simple. Mais ça doit être l'intro, donc c'est pas grave;[/quote]
[quote]Il me semblait que c'éait de là que venait le titre : ce sont des nouvelles, donc pas de suite. Mon raisonnement serait-il erroné ?[/quote]
Raisonnement correct c'est bien une nouvelle sans suite, bon après avec un peu d'inspiration pourquoi pas.

[quote]J'adore ton style! Il est assez entraînant
J'aime bien la manière dont tu traites les pensées de tes personnages.[/quote]
Content que ça te plaise j'essais de me mettre dans la peau du perso pour écrire ce qu'il pense tel qu'il le ressent.

[quote]Quelques fautes mineures de ponctuation.[/quote]
[quote]Texte sympathique malgré certaines fautes parfois assez énormes (te relis-tu ? [t'inquiètes, je peux comprendre, c'est parfois assez ennuyant ^^"])[/quote]
Arf, j'éssais d'en corriger un maximum, mais là l'original est sur papier donc avec les fautes de frappe en plus(et comme je vous le disais, j'ai des petits doigts boudinnés:p). J'avoue j'ai pas fais de relecture de la version informatique....

[quote]une réputée dans[/quote]
[quote]Manque quelque chose non =) ?[/quote]
Hum voui corrigé^^


[quote]Ce soir, l’auberge[/quote]
[quote]Idem.[/quote]
Hum, là je dirais que c'est une virgule en trop.

[quote]Et puis, ça te fera un bon exercice de repérer les autres (ouais, j'ai aussi la flemme de le faire ><).[/quote]
Ouaip, j'ai ajouté quelques "s" et autres accents.

[quote]Sinon, je rejoins Haldu quant aux bons points[/quote]
:)
[quote]Au plaisir de bientôt lire ta suite[/quote]
[quote]Au plaisir de te relire par la suite [/quote]
Je pense poster mes vieilleries pour vous donner une idée de mes écritures d'autrefois, 2005 si ma mémoire est bonne (et elle l'est^^).

A bientôt. Modifié par le Rat-stakouere
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[quote]Avec un texte plus long je risque de faire beaucoup de répétitions mais c'est sans doute plus interressant à écrire/lire.[/quote]
Réponse un peu idiote mais: utilise un dictionnaire des synonymes. Si tu n'en as pas chez toi, il y en a des gratuits très bien sur Internet.

Et puis, c'est en écrivant plus longuement que tu apprendras à ne pas faire de répétition.

Et, comme tu l'as dit, c'est intéressant à lire et à écrire. Tu peux même jouer sur les répétions, mais cette fois en figures de style. C'est beaucoup plus facile dans les longs récits que dans les petites nouvelles.

Et puis, les répétitions déplaisantes, ce sont les risques du métier.
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J'aime bien les nouvelles (seule chose que je prends le temps de lire, en fait...), donc je suis passé par là ^_^ Et mon bilan est à demi-positif. A demi, pourquoi ?

D'une part, tu cherches à créer une atmosphère, une ambiance, à retranscrire un mode de pensée interne en passant par la troisième personne. Ça j'aime bien ! La longueur ne me dérange pas, j'ai déjà fait plus court et je saisis bien la démarche.
Mais à côté de ça... Tes tournures de phrase te desservent, c'est dommage. Quelques remarques en vrac :
[quote]Pieter entra dans l’auberge en soupesant sa bourse, la prime que lui avait rapporté sa dernière capture l’avait enrichi plus qu’il ne l’avait pensé au départ.
Le Sanglier Jovial était une taverne réputée dans Altdorf pour sa nourriture et pour les femmes de petite vertu que l’on pouvait y trouver.
L’ambiance n’avait pas changée depuis sa dernière visite, quelques ménestrels jouaient de divers instruments de musique et il fallait bien admettre que leurs chansons étaient particulièrement entraînantes.[/quote]Trois phrases typiquement écrites en Sujet/Verbe/Complément. Pas de richesse syntaxique, donc dès le début une impression de monotonie. De plus, de trop fréquents retours à la ligne et une absence de mots de liaison (préjudiciable !) témoignent du fait que tu as tâtonné au début de l'écriture, en cherchant par où aborder le morceau. C’est bien compréhensible, mais dans ce cas tu aurais dû repasser par là à la fin, pour harmoniser l'écoulement du texte. De manière générale, tu construis des phrases en SVC presque tout au long du récit.
Tiens, au passage, pendant que j'y pense, pas de nombres écrits en tous chiffres, plutôt en lettres ;)

Que dire que dire... Parfois des soucis de relecture attentive (même si ici je pinaille un peu plus), comme pour[quote]Sa phrase se termina en immonde gargouillis, vomissant son sang alors qu’une dague finissait de lui trancher la gorge.[/quote]Qui est le sujet de "vomissant" ? Syntaxiquement, la phrase ; c'est louche :shifty:

Également présents, de mauvais placements de ponctuation. Essaie de lire ton texte à voix haute et tu verras les failles. Pas que dans les dialogues, hein ! Aussi dans la narration, car n'oublie pas que le narrateur n'est rien d'autre qu'un petit homme qui parle dans notre tête :P
Exemple dans la narration :[quote]l fut aisé de le traîner dehors en lui promettant d’hypothétiques litrons d’alcool et il l’emmena dans une ruelle sombre non loin de là où il se prit à rire en voyant sa proie tituber puis de s’écrouler contre un mur ;[/quote]- manque de ponctuation, le narrateur ne peut pas respirer ;
- beaucoup trop de "il" et de sujets. Pourquoi pas des "celui-ci", "ce dernier", "le gredin", "le malfrat", "Boba Fett", etc. ?
- mot en trop (relecture !) ;
- Pourquoi un point-virgule à la fin de la phrase ? Faute de frappe ? Relecture, alors ! ;)

Autre exemple de ponctuation à corriger : [quote]Il prit une lampée de bière alors qu’une serveuse lui apportait sa gamelle, alors qu’il lorgnait sur l’arrière-train de la jeunette, il remarqua un homme passablement ivre dont le visage lui était familier.[/quote]Ici, tu as deux actions bien distinctes :
1) il boit un coup alors que la serveuse apporte le miam.
2) [b]Ensuite[/b], alors qu'elle s'éloigne, il remarque un autre homme.
Deux actions bien distinctes qui nécessitent la séparation par un point ou un point-virgule, [i]a minima[/i]. cela, d'autant plus qu'il y a un décalage temporel entre les deux actions. Il faut qu'on sente que le narrateur respire, encore une fois ^_^

Quelques fautes par-ci, par-là, mais ça demeure acceptable. Attention cependant, les corriger ne pourra que contribuer à améliorer le confort de lecture, donc ne t'en prive pas (Chope avec un seul P, parbleu ! Quand même, on parle de bière, là, c'est sérieux... :P )

Bilan : j'ai peut-être un peu trop parlé de la forme ici, mais c'est parce que c'est véritablement la base de tout bon texte. A partir de la prise en compte des recommandations, on pourra passer à un autre degré de raffinement, l'intention de la nouvelle !


A cause du crash, je ne peux te le montrer, mais j'aurais pu te passer le lien d'une courte nouvelle de Lightsbirth, postée il y a quelques années déjà, qui cherchait également à installer une atmosphère de bar. Sa lecture t'aurait été instructive, je pense.

Allez, surtout ne t'arrête pas d'écrire. J'aime bien lire des [i]one-shots[/i], et il n'y a pas tant d'auteurs qui en font par ici. J'attends avec impatience ^_^
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  • 3 semaines après...
[quote]nnant tenancier du bâtiment, le reconnu et le salua chaleureusem[/quote]

[quote]tu tuer[/quote]

Donc c'est deux premiers quotes sont pour moi la matérialisation du principal défaut de ton texte : la forme. Les fautes sont trop nombreuses et pourtant les phrases ressortent bien donc y a quand même un niveau exploitable. Mais faut faire un effort à la relecture ! ;)

Je t'invite à voir les épinglés par ailleurs ! Notamment pour les chiffres en lettres !

L'histoire est sinon assez intéressante puisque j'ai bien aimé le principe et j'avoue que je m'y attendais pas ! Un bon point !

@+
-= Inxi =-
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  • 2 semaines après...
Bonjour/bonsoir à tous,
me revoilà avec une nouvelle.... euh nouvelle^^
@ Inxi-Huinzi merci, j'avoue ne pas venir souvent dans cette section et j'ai pas lu les épinglés (j'y vais de suite)
@ Celt pour les commentaires, j'enregistre sur USB car je pense que ça peut beaucoup m'aider :)
Sans plus tarder voilà la bête (écrite sans prise en compte des deux derniers commentaires que je n'avais pas vu);

Perdu

Les rayons du soleil déclinaient, le ciel rougeoyant était dégagé promettant une nuit claire et une température douce comme presque toutes les nuits depuis dix jours. Les rues de la cité commençaient à devenir praticables, car la population quittait les axes principaux depuis que les camelots avaient cessé de héler les badauds pour ranger leurs étals. Kaelvaï marchait en regardant de tout côté, espérant apercevoir sa destination au détour d’une rue, mais il n’en était rien, il se retrouva pour la troisième fois devant la grande porte nord qu’il avait empruntée quelques heures plus tôt pour entrer dans la ville. Soupirant bruyamment il se demandait s’il trouverait un jour cette fameuse auberge du sanglier qui chante pour y retrouver son futur employeur.
Il avait demandé sa route plusieurs fois et les rares personnes à avoir daigné répondre au grand Ostlander avaient toutes donné des itinéraires constitués de successions de directions parfaitement incompréhensibles. À défaut de dénicher une mission qui aurait pu s’avérer sympathique, il lui faudrait trouver rapidement un endroit où passer la nuit et descendre quelques chopines, car il en avait grand besoin les grandes villes ayant le don de le rendre complètement fou, car il s’y perdait constamment.
Il fit demi-tour et repartit en direction du centre d’Altdorf décidé à demander son chemin à nouveau, mais cette fois pas question de chercher cette damnée auberge, direction le plus proche établissement, il pensait que cela faciliterait grandement la compréhension de l’itinéraire.
Le solide gaillard interpella le premier venu que se trouvait être un homme maigrichon au visage rubicond qui avait été on ne peu plus clair :
« Tu tombe bien j’en viens, tu choppes la ruelle juste là et tu la suis jusqu'à l’auberge, y ont de la bonne bibine, j’ t’aurais bien accompagné pour boire une pinte, mais ma femme va gueuler. »
L’éméché ricana et le gratifia d’un clin d’œil avant de repartir dans une curieuse trajectoire en zigzags.
Jürgen s’engouffra dans la ruelle indiquée par l’aviné, le passage était sombre et encombré de cagettes de bois, mais on ne pouvait pas se tromper. Le mercenaire ne pouvait s’empêcher de penser à l’affaire qu’il avait ratée ce soir, il n’avait pas particulièrement besoin d’argent, mais un peu d’action n’aurait pas été pour lui déplaire.
Le chemin se trouva subitement bloqué par un homme à la mine patibulaire qui lui mimait de faire volte-face, voyant qu’il n’en était rien le bougre s’approcha de lui en hâte :
« Hey mon vieux tu ne peux pas passer par là, avec mes collègues on a à faire ici. »
Le Ostlander jaugeait l’individu, mais des cris attirèrent son attention dans la zone obstruée, une femme était traînée par les cheveux par deux hommes sinistres un peu plus loin, elle le remarqua :
« Pitié, aidez moi, je …. »
Elle ne put terminer sa phrase car l’un des gredins la roua de coups de pieds, le factionnaire le tira de sa contemplation en le bousculant :
« T’es sourd ou quoi ? Dégage je t’ai dis ! »
« Vos affaires ne me regardent pas, mais je ne suis pas certain que les gardes approuveraient… » Nota le musculeux guerrier.
« Ouaip, mais justice sera rendue quand même. » Répliqua le fourbe alors que derrière lui un des compagnons maintenait sa proie à terre en lui écrasant le visage sur le sol avec sa botte, le second gloussait en détachant sa ceinture.
« Bon ça suffit, dégage espèce de gros dégénéré ! » Le malandrin avait dégainé sa rapière et la pointait vers l’importun, ce dernier murmura :
« Tu es un homme mort… »
À peine avait-il terminé sa phrase qu’il écarta l’arme de son adversaire avec son avant-bras avant de lui assener un prodigieux coup de pieds dans le ventre, lui coupant la respiration et l’envoyant valser quelques mètres plus loin.
Ses deux compagnons avaient vu la scène et l’un d’eux empoigna une massue hérissée de pointes tandis que l’autre essayait de se reculotter aussi vite qu’il le pouvait. Le baroudeur s’avança vers eux à grandes enjambées en dégainant l’épée qui pendait à son côté dans un chuintement de mauvais augure, il enfonça sa lame dans le torse du premier malheureux encore à terre qui tentait péniblement de récupérer son souffle, mais qui n’y parvint jamais.
Les deux autres étaient enfin près, celui à la massue chargea en beuglant, mais son adversaire ne fit qu’une bouchée de lui en lui labourant profondément la poitrine dans une attaque aussi latérale que meurtrière, l’autre décida qu’il préférait vivre encore quelques instants et prit ses jambes à son cou dans la direction opposée. Sa fuite fut de courte durée, car il s’écrasa au sol lorsqu’une dague de jet vint se ficher dans son dos dans un bruit mat, il tenta de la retirer en se tortillant, mais la lame qui sépara sa tête de son torse l’en empêcha.
Jürgen ironisa en ramassant sa dague de jet :
« En effet, justice a été rendue. »
Il s’apprêtait à reprendre le chemin de l’auberge quand il entendit des bruits de pas dans son dos qui le firent se retourner l’arme au poing, la jeune femme qu’il avait complètement oubliée vint se blottir contre lui les yeux larmoyants.
« Merci monseigneur, merci, merci, merci…. »
Le guerrier ne savait pas trop comment réagir, mais improvisa :
« Tu n’as plus rien à craindre maintenant, c’est fini. »
Il la sera fort contre lui et se rendit compte qu’elle était à moitié nue les vêtements en lambeaux, le visage et les côtes salement marqués pas les coups.
« Allé viens, on va pas te laisser comme ça… »



J'ai voulu tester d'écrire des scènes de combat et c'est pas aussi facile que je croyais.
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Bonjour/bonsoir à tous,
j'ai écris autre chose, j'ai tiré ça de l'histoire d'un de mes personnages de warhammer JDRv2. Au départ c'était juste un petit bout de texte écrit pour le MJ (surtout sur la période avant la tempête du chaos) là c'est plutôt centré sur la fin de la tempête et le début de l'aventure.
Ce sera en plusieurs chapitres donc attendez vous à une suite:)
C'est le texte le plus long que j'ai écris jusqu'a présent, j'avoue m'être bien amusé à le faire et j'éspère qu'il en sera de même pour votre lecture.


Histoire de Norse
[u]Chapitre 1[/u]
La vengeance

Menzaroth courait à grandes enjambées pour ne pas se faire distancer par les pisteurs qui guidaient la tribu. Les autres guerriers qui couraient à ses côtés semblaient souffrir encore plus que lui de la cadence infernale qui était imposée, il gratifia son voisin d’une bourrade pour attirer son attention :
« À ce rythme là on les rattrapera bientôt. »
Son camarade haletait bruyamment, mais opina du chef en guise de réponse puis glaviota en évitant une branche sans même ralentir sa course à travers les bois.
Ils étaient tous de fiers guerriers Norse de la tribu des Sarls et avaient été forcés de coopérer avec ces maudits Skaelings, des guerriers sans honneur qui s’étaient retournés contre leurs alliers dès que la nouvelle de l’échec lors du siège de Middenheim leur était parvenue. Ils étaient passés à l’offensive contre les aux autres clans pour leurs ravirent leurs butins avant repartir en direction du nord. Les Sarls avaient été attaqués par surprise et avaient payés un lourd tribut seule une centaine de combattants avaient survécu à l’assaut, désormais animé par une irrépressible soif de vengeance.
Le soleil disparaissait derrière l’horizon et la nuit prenait paresseusement possession des cieux laissant les étoiles diffuser leur éclat dans l’obscurité grandissante. Tous savaient qu’ils auraient tôt fait de rattraper les fuyards qui attaqueraient sans doute tous les villages sur leur chemin, ce qui sembla se confirmer lorsqu’une odeur de brûler leur parvint aux narines. Des coups de feu lointains retentissaient régulièrement, ils forcèrent la cadence et ce qui n’était au départ qu’une lueur éloignée se révéla être un brasier qui dévorait déjà plusieurs habitations du village de bonne taille qui trônait dans une clairière un peu plus loin. Les pisteurs avaient ralenti l’allure pour finalement s’arrêter, ils firent signe aux autres de prendre position en ligne, la lisière était une dizaine de mètres devant eux et il convenait d’observer et de reprendre son souffle avant de lancer l’attaque.
Menzaroth se posta près d’un rocher couvert de mousse puis épongea d’une main négligeant la sueur qui perlait sur son front, il reprit son souffle en quelques minutes alors qu’a sa gauche le vieux Torbhar s’appuyait à deux mains sur une grosse racine en soufflant comme un bœuf. Il détourna son attention de l’ancien et plissa les yeux pour observer au travers des arbres la clairière illuminée par les flammes, on reconnaissait facilement les massives silhouettes des Skaelings. Ils s’étaient heurtés à une résistance plus élevée que ce qu’ils pensaient, car le village avait reçu des renforts ce qui avait considérablement diminué leur nombre, la victoire semblait néanmoins à leur portée, car hormis quelques poches de résistance, il ne restait que des villageois sans défense qu’ils s’appliquaient à massacrer jusqu’au dernier. Les Sarls étaient en place et avaient dégainer leurs armes, le départ de l’attaque était imminent et le jeune guerrier appréciait le poids familier de son épée dans sa main.
Plusieurs guerriers commençaient à avancer vers la clairière, rapidement imités par le reste de la ligne, un beuglement sourd venant du centre du dispositif leur signala que la charge était lancée , la discrétion n’étant plus de mise ils s’élancèrent en hurlant vers le village. Le tumulte de la charge attira l’attention des Skaelings qui leur répondirent en grognant leurs cris de guerre avant de se précipiter au contact. La mêlée était sanglante, les Sarls avaient l’avantage du nombre pour le moment, mais de plus en plus d’ennemis se joignaient au combat. En quelques minutes le conflit s’était étendu à tout le village en laissant une traînée sanglante de corps démembrés derrière lui. Le fracas des combats se faisait de moins en moins audible à mesure que le nombre de combattants valides diminuait. Malgré leur vaillance, la vendetta des Sarls fut un échec, ils n’étaient plus que quelques-uns éparpillés dans les rues, désirant causer un maximum de perte chez leurs ennemis avant de s’en aller rejoindre les esprits de leurs ancêtres. Les vainqueurs avaient repris leurs activités de pillage et de massacre des habitants, s’arrêtant parfois pour achever un blessé ou dépouiller un corps.
Entouré d’une douzaine de corps, Menzaroth reprenait son souffle avec difficulté, il avait tenu cette ruelle avec trois de ses compagnons, la faible largeur du passage empêchant leurs adversaires de tirer parti de leur nombre. Il souffrait de plusieurs blessures, mais aucune n’était vraiment profonde, il s’appuyait contre le mur d’une masure en contemplant le carnage avec une certaine fierté. Il ramassa une hache qui traînait et repartit en quête d’ennemis à écharper. Il tentait de se diriger vers les bruits les plus proches, en furetant entre les maisons. Il tomba sur trois brutes occupées à défoncer une porte à coup de masse, le panneau de bois céda soudain dans grand craquement et les trois vandales s’engouffrèrent dans l’habitation accompagnée par les hurlements des propriétaires. Le jeune guerrier s’élança à son tour vers l’entrée de la résidence. Au moment ou il s’apprêtait à s’introduire en trombe dans le domicile, un des pillards qui n’était plus de première jeunesse en ressortit, et il reçut de plein fouet la charge d’épaule du Sarls, les deux hommes basculèrent dans la poussière en jurant. Le plus jeune se releva prestement d’une roulade et se rua sur le vioque l’épée levée et prête à frapper. L’ancien se relevait péniblement et releva la tête juste à temps pour voir la lame qui la lui sectionna dans un geyser de sang.
Galvanisé par cette action, son bourreau se précipita à l’intérieur du bâtiment et faillit trébucher sur le cadavre d’un homme richement vêtu, il remarqua un peu plus loin le corps d’une femme frusquée de la même manière. Des chocs sourds et des cris venant de la pièce à côté les firent rejoindre les lieux en grognant. Le local en question était sans dessus dessous, des meubles brisés jonchaient le sol et un corps de plus gisait dans son propre sang. Il s’agissait cette fois d’un jeune garçon armé d’une épée et son assassin, un homme d’âge mûr hirsute et couvert de cicatrices, ricanait au dessus de son cadavre en fouillant la salle des yeux ce qui lui permit de remarquer l’intrus. Les deux hommes s’observèrent un moment avant de se jeter sauvagement l’un contre l’autre en s’injuriant copieusement. Le chevelu était armé d’une lourde masse qu’il maniait avec une étonnante dextérité alors que son adversaire faisait tournoyer sa hache et son épée dans un étourdissant et meurtrier ballet.
Dans un large mouvement circulaire, le balafré brisa la hampe de hache de son adversaire et, alors qu’il amorçait son coup suivant, il reçut la garde de l’épée de son opposant dans le visage, le faisant titubé en arrière. Profitant de son avantage, le plus jeune donna un coup de lame ascendant, traçant un sillon sanglant sur le ventre du barbu en lui arrachant un mugissement de douleurs alors que ses entrailles s’écrasaient au sol dans un bruit écoeurant. Il étudia un moment le capharnaüm de la pièce et vit qu’une jeune femme essayait désespérément d’ouvrir une fenêtre bloquée par une armoire renversée. Lorsqu’elle vit qu’elle était découverte, elle recula vivement en proie à une terreur incontrôlable et s’effondra en larmes dans un coin de la pièce, le guerrier considéra un instant la demoiselle, sourit et mit son indexe devant sa bouche en expirant doucement. «Chuuut.»
De lourds bruits de pas se firent entendre derrière lui le faisant se retourner vivement en brandissant son épée, il s’approcha de la porte. Un homme prodigieusement grand fit soudain irruption dans la pièce, le colosse entra curieusement de travers, car l’embrasure de la porte n’était ni assez haute ni assez large pour le laisser entrer. Menzaroth bascula dans le mobilier, fauché par un coup de poing titanesque du nouvel arrivant. Le jeune homme se releva d’un bond en s’ébrouant, il avait perdu son arme dans sa chute et n’eut pas le temps de la chercher, car le colosse l’envoya valdinguer à l’autre bout de la pièce en renversant une table lors de l’atterrissage. Le guerrier écarquillait encore les yeux sous le coup de la surprise et se sentit de nouveau soulevé du sol pour cette fois être projeté au sol. Il grogna de douleurs et accusa un coup de pied dans les côtes qui l’envoya rouler sous une table. Le géant attrapa sa victime par une jambe et s’en servit pour tenter de défoncer un mur, il renouvela l’opération plusieurs fois avant qu’un coup de pieds vicieux sur le genou ne le fasse lâcher prise. Le guerrier au sol essuya le sang de son visage d’un revers de bras, il récupéra l’épée du macchabée et cracha un beau glaviot de sang en se relevant. Le balèze renâclait en faisant craquer ses jointures et lorgnait sur l’arme du moustique qui lui faisait face, il saisit une chaise renversée et l’envoya au visage de son ennemi qui se protégea de son bras désarmé. L’impact déséquilibra l’épéiste qui se laissa tombé au sol pour évité le poing du colosse qui perdit lui aussi l’équilibre, emporté par la force de son coup, il réalisa son erreur lorsque la pointe de l’épée lui transperça l’aisselle pour ressortir par l’épaule. Le Skaelings lâcha un grognement de douleur pachydermique, retira dans une gerbe de sang la lame qui le faisait souffrir et fit demi-tour pour rester face à cette demi-portion. Sa manœuvre fut accueillie par un coup de masse dans les parties génitales qui le fit se plier en deux, il gratifia son tortionnaire d’une baffe cyclopéenne qui l’envoya une nouvelle fois valser dans le décor. Cette fois, le guerrier n’avait pas lâché son arme, il se releva laborieusement, souffla un instant avant de s’avancer vers le titan qui tenait ses génitoires à deux mains en gémissant piteusement, il brandit sa masse et l’écrasa sur le visage de l’agenouillé qui s’écroula dans un fracas de fin du monde.
Le jeune guerrier laissa choir son arme sur le sol et chancela vers l’armoire bloquant la fenêtre et réussit, au terme d’un ultime effort, à l’écarter de l’ouverture. Il tourna son visage sanglant vers la jeune femme pétrifiée puis il sombra dans l’inconscience.

Fin du premier chapitre. Modifié par le Rat-stakouere
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[quote]avait été on ne [b]peu [/b]plus clair :[/quote]

[quote]Allé viens, on va pas te laisser comme ça[/quote]

Pas mal ! Beaucoup d'actions dans ces chapitres !! En tout cas, ces one shot sont plutôt bien maintenant serait peut être temps de lancer tout ça dans une histoire dans du long terme !! Allez suite ;)

@+
-= Inxi =-
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Bonjour/bonsoir,
[quote]Pas mal ! Beaucoup d'actions dans ces chapitres !! En tout cas, ces one shot sont plutôt bien maintenant serait peut être temps de lancer tout ça dans une histoire dans du long terme !! Allez suite ;)
[/quote]
content que ça plaise, c'est toujours ça^^
voilà la suite, j'ai vraiment galèré à écrire cette fois, il ne se passe pas beaucoup de truc et c'est la même chose qui revient donc pas évident, le prochain épisode est déjà entamé et promet plus d'action. :)
PS : je modifie le titre, c'est plus vraiment des nouvelles.


Histoire de Norse
Chapitre 2
La capture

Le soleil brillait haut dans un ciel bleu sans nuages, ses rayons bienfaisants diffusaient une lumière douce et une chaleur agréable comme il convenait à un matin d’été, des rires d’enfants résonnaient dans le lointain comme autant de présages de bonne fortune. Une brise revigorante soufflait faiblement, agitant les brins d’herbes fraîches et les feuilles des cerisiers en fleurs. Plusieurs oiseaux gazouillaient sur les branches des arbres laissant entendre leurs chants mélodieux à qui voulait les écouter. Menzaroth s’éveillait paresseusement dans l’ombre apaisante d’un chêne majestueux, il n’avait pas envie de se lever et préféra rester allongé encore un instant. Ce n’est qu’au bout de quinze bonnes minutes qu’il décida qu’il était temps de commencer la journée, il s’étira lentement avant de s’asseoir. Il observa les lieux pendant un long moment, se demandant comment il avait bien pu arriver ici. Il n’avait encore jamais vu d’endroit comme celui-ci, tout semblait si calme que ça le mettait mal à l’aise. Il marchait à présent dans une grande étendue herbeuse où il croisa plusieurs personnes qui s’affrontaient en duel, leurs plaies laissaient échapper des rayons lumineux avant de se refermer aussi rapidement qu’elles étaient apparues. Il n’en croyait pas ses yeux, serait-il au paradis des guerriers là où seuls les braves sont autorisés à entrer ? Il n’en savait rien, mais il se sentait bien ici, il ferma les yeux et se mit à rire à gorge déployée en se laissant tomber dans l’herbe. Il se redressa et voulu participer à ces étranges duels, il ramassa une épée près des zones de combats, l’arme était étonnamment légère et forgée dans un métal scintillant qui lui était inconnu. Il croisa le fer avec un guerrier svelte un peu plus petit que lui et très habile l’arme à la main, après quelques passes d’armes le combattant longiligne lui entailla le ventre. Ne ressentant pas de douleur, il regarda la plaie et une lumière intense s’en échappait, il ressentait des picotements au niveau de sa blessure, mais c’était une sensation assez plaisante, la lumière gagnait en intensité et les picotements se muèrent en piqûres désagréables. Les rayons se changèrent soudain en voile lumineux qui masquait à sa vue tout le reste, les piqûres s’étaient transformées en brûlure insupportable.
La lumière perdit en intensité et il pouvait de nouveau voir son environnement, il hurlait, maintenu sur une robuste table à l’aide de grosses chaînes, un homme au sourire sadique le regardait se crisper à chaque fois qu’il posait son tisonnier chauffé à blanc sur son flanc. Il y avait trois autres hommes dans la pièce et tous riaient grassement en le voyant se tordre de douleurs.
«C’est bon, remet le dans sa cellule, on a assez rigolé.»
«Bah, c’est toi le patron, ça fera une clinquante chacun.»
Les trois gaillards s’exécutèrent et déposèrent chacun une pièce d’argent dans la main griffue du bourreau qui avait reposé son ustensile dans la fournaise où il l’avait récupéré. Il saisit un rondin de bois et frappa son prisonnier sur le crâne l’assommant sur le coup. Le guerrier émergea avec difficulté, son corps tout entier n’était plus que souffrances. Son visage était contusionné et boursouflé autour de plusieurs entailles et son torse nu était tailladé et couvert d’hématomes noirâtres, quelques marques de brûlures au fer rouge diapraient son flanc. Sa cellule, constituée de quatre murs de pierre disposant d’une grille en guise de porte et d’un minuscule soupirail barreaudé, était si petite qu’il était impossible de s’y allonger. Il se rappelait avoir été traîné ici à moitié inconscient, le vacarme engendré par son combat contre ce monstrueux Skaelings avait sans doute attiré quelques gardes qui avaient résisté à l’assaut initial des norses. La faible lumière qui passait à travers les barreaux du soupirail lui indiqua que le jour s’était levé et qu’il avait dû rester évanoui un bon moment. Il n’était pas entravé et s’imaginait défoncer la grille de sa cellule pour massacrer tout le monde à mains nues, mais se ravisa en voyant que la serrure et les gonds semblaient à même de résister à une charge de mammouth. Il savait que les occasions d’évasions se présenteraient d’elles-mêmes quand on ouvrirait sa cellule.
Le Norse fut tiré de sa somnolence en fin d’après midi par le crissement caractéristique d’une clé que l’on tourne dans une serrure, trois hommes armés d’épées se tenaient devant la grille ouverte de sa cellule. Il se releva lentement en les dardant d’un regard mauvais. Il s’exécuta lorsque le premier garde l’invita à sortir d’un signe de tête et ses poignets furent rapidement attachés avec deux cordes solidement fixées à des anneaux métalliques sur deux murs opposés. Ses liens le maintenaient debout les bras écartés, il les testa en tirant dessus un moment pour s’en libérer, mais c’était peine perdue. Il entendait plusieurs hommes ricaner derrière lui, mais avait du mal à en estimé le nombre même en tournant la tête, il y en avait probablement une dizaine ou un peu plus. Un claquement sec le tira de ses pensées, rapidement suivit d’un second, mais cette fois le fouet de son tourmenteur lui écorcha l’échine en laissant une traînée sanglante derrière lui, il encaissa le choc en grognant autant de surprise que de douleur. Dix-neuf coups succédèrent à la première lacération, laissant le dos du supplicié en lambeaux et les observateurs hilares. L’un des spectateurs voulut agrémenter le spectacle en étalant une poignée de sel sur la chair à vif du prisonnier. Le geste du sadique fut accueilli par une cascade de rugissements et par un coup de talon dans le bas ventre suivit d’un second qui le fit basculer en arrière, son agresseur fut maîtrisé à grands coups de matraque puis reconduit dans son cachot.
Menzaroth enrageait de ne pas avoir profité de l’occasion, mais il avait découvert que ses gardiens utilisaient des armes contondantes plutôt que leurs épées et ça l’arrangeait bien. Son dos le faisait souffrir, il en avait vu d’autres mais il ne pourrait pas supporter ce traitement bien longtemps. Tandis qu’il commençait d’échafauder son plan d’évasion, on lui apporta sa pitance qui consistait en un unique quignon de pain rassis et un gobelet d’eau. La ration était maigre, mais bienvenue, car il n’avait rien mangé depuis une journée. En même temps qu’il tentait de savourer son pain, il massait sans vraiment s’en rendre compte une vieille cicatrice sur son épaule gauche. Il s’était décidé à passé à l’action le lendemain dès l’ouverture de sa prison, il serait libre ou mort en essayant, son visage se fendit d’un sourire sinistre lorsqu’il songea à ce qu’il ferait endurer à ses tortionnaires. La nuit fut agitée, car des cris venant de l’extérieur parvinrent jusqu'à sa cellule toute la nuit, lui rappelant les carnages qu’il avait provoqués les mois précédents. Il finit par s’endormir, les hurlements nocturnes berçant son sommeil comme des oiseaux de nuit. Il s’éveilla au son familier de l’ouverture de sa cellule par les trois mêmes gardes. Curieusement, il faisait encore nuit ce qui n’était pas pour lui déplaire, car il serait plus facile de se soustraire à la vue des gardes dans l’obscurité. Il obtempéra une fois de plus lorsqu’on lui fit signe de sortir, mais cette fois il avait une idée bien précise de ce qu’il allait faire.
Il passa à l’action en arrivant près du premier garde, envoyant violemment son coude dans le visage du malheureux. Il récupéra l’épée du soldat chancelant qui s’efforçait d’endiguer le flot de sang s’échappant de son nez brisé. D’un geste puissant et rapide, le Norse enfonça sa lame sous la mâchoire du maton, la pointe de l’arme ressortit par le sommet de son crâne sous le regard médusé de ses deux compagnons qui revenaient à peine de leur surprise. Ne laissant pas le temps aux survivants de réagir, le guerrier retira la lame du corps de sa victime et trancha l’avant-bras du plus proche dans une redoutable attaque ascendante. Le blessé hurlait en serrant son moignon avec sa main valide et arrosait l’assemblée d’un déluge sanglant. Son camarade était désormais en garde et avait élaboré le projet fou de tenir tête à l’enragé qui lui faisait face. Menzaroth envoya rouler le mutilé au sol d’un coup de pied et le laissa agoniser dans son sang, le dernier soldat, qui se tenait entre lui et la sortie, semblait déterminé à l’arrêter. Le Sarls saisit un tabouret proche et le catapulta au visage de son opposant qui n’eut pas le temps d’esquiver le projectile et ce dernier lui fracassa la mâchoire dans un immonde craquement d’os. L’homme évita la chute en se rattrapant à un mur en grimaçant, le fou furieux en profita pour bondir vers lui et le désarma facilement, le rendant inoffensif. Le bretteur empoigna l’impériale par sa tignasse rousse et lui démolit la figure sur le mur ou il s’appuyait avant de le traîner sur une table. Le rouquin laissait échapper un murmure plaintif alors que son visage en miettes laissait échapper un filet continu de sang, il rendit son dernier soupir lorsque son bourreau lui enfonça son épée entre les côtes.
Le Norse contempla le massacre auquel il venait de se livrer puis rassembla ce qui pouvait être récupéré en enfilant une vieille chemise qui traînait dans la poussière. En fouinant un peu, il mit la main sur une miche de pain enroulée dans un torchon qu’il enfourna dans une besace qui avait connu des jours meilleurs. Il grimpa la volée de marche qui conduisait dans l’obscurité extérieure et se dirigea à toutes jambes vers la lisière des bois. Dès qu’il eut atteint le couvert forestier, il entendit une clameur venant du village.
« Alerte ! Évasion ! »
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Pas mal !

Dans l'ensemble y a du bon et du moins bon. Le bémol va sur l'enchaînement entre la première partie où il vit la scène et celle où il est prisonnier. On est trop perdu pour que ça donne l'impression d'être cohérent ! Donc essaye de travailler les transitions ça ira pas mal !!

Bon allez, la suite voir s'il s'évade ou s'il y retourne !

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-= Inxi =-
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  • 3 semaines après...
Bonjour/bonsoir,
[quote]Dans l'ensemble y a du bon et du moins bon. Le bémol va sur l'enchaînement entre la première partie où il vit la scène et celle où il est prisonnier.[/quote]
le but était de rappeler qu'il était dans les vapes à la fin du premier chapitre, après dans le pseudo paradis des guerriers je voulais évoquer la une sorte de rêve ou il ni a pas vraiment de logique, visiblement c'est raté^^

Bon voilà le chapitre 3, j'ai écris rapidement mais j'ai pas beaucoup de temps pour moi en ce moment, j'ai un peu galèrer sur la fin mais autrement j'ai écris le texte presque en une fois.




Histoire de Norse
Chapitre 3
La fuite

Dissimulé dans l’obscurité des bois, le musculeux guerrier avait remarqué depuis un moment que ce n’était pas lui que les soldats poursuivaient, en effet ils étaient partis à l'opposé de sa position et avaient ouvert le feu à plusieurs reprises sur autre chose. Il voulait savoir de qui ou de quoi il s’agissait, car certains membres de son clan avaient peut être survécu et s’étaient enfui eux aussi, la possibilité de tuer quelques impériaux dans l’opération lui apporta une intense satisfaction. S’approcher des gardes sans être vu n’avait pas été difficile, ces idiots agitaient des torches devant eux, les rendant aisément à repérable, les plus gradés beuglaient leurs ordres à qui voulaient les entendre et prenaient soin de rester derrière leurs hommes. Le Norse remarqua une lueur qui s’était séparée de la formation et l’avait prise en chasse sans faire de bruit. Il avait transpercé le dos du militaire isolé après avoir plaqué sa main libre sur sa bouche pour l’empêcher de hurler, la seule chose qui annonça son décès fut l’extinction de son flambeau. Le sournois récupéra une dague que sa victime avait dissimulée dans une de ses bottes et reprit sa chasse à l’homme.
Il se glissa furtivement derrière un gros chêne se trouvant sur le chemin du groupe le plus proche. Après quelques minutes d’attente, une torche se matérialisa sur la gauche, un garde l’agitait nerveusement en tout sens au moindre bruit. Dans un geste à peine perceptible tant il était rapide, l’infiltré lui trancha la gorge avant de repartir dans l’obscurité. Le soldat resta debout encore quelques secondes alors que sa vie s’écoulait par sa blessure puis il s’effondra dans les fougères. Un de ses camarades l’avait vu s’écrouler et s’approcha. En arrivant près du corps ensanglanté encore agité de soubresauts, il voulut donner l’alerte, mais l’ombre qui lui poignarda rageusement l’abdomen l’en empêcha. Il mugit de souffrance, attirant l’attention du reste de son unité qui ce précipita à son secours, mais il était trop tard, deux corps inertes gisaient désormais au sol et le meurtrier avait déjà disparu dans les ténèbres. Le sergent rassembla ses effectifs et découvrit qu’ils n’étaient plus que cinq, en plus de ces deux là, un autre homme manquait à l’appel. Ordonnant la reprise des recherches, le vétéran fit resserrer la formation et ses subalternes obéirent en marmonnant des propos sur les monstrueux démons vomis par la nuit.
Le groupe était déployé en arc de cercle et chacun s’efforçait de garder un contact visuel avec ses voisins durant la progression. Un choc sourd stoppa net le déplacement, les membres de la patrouille se tournèrent craintivement vers leur supérieur, découvrant avec effroi que le sous-officier était tombé dans un buisson épineux, sa tête roulant sur le sol un peu plus loin. C’en était trop pour le plus jeune qui brisa la ligne et s’enfuit à toutes jambes en direction du village, bientôt imité par un autre au crâne dégarni. Ils disparurent rapidement du champ de vision de leurs confrères incapables de les retenir, un effroyable hurlement retentit peu après. L’inquiétant silence de la nuit enveloppait les trois rescapés qui s’étaient placés dos à dos et avaient planté leurs torches devant eux. Ils pointaient leurs armes vers la terrifiante noirceur qui les entourait, deux d’entre eux épaulaient leurs arquebuses, le troisième brandissait une imposante hallebarde. Ils appelèrent à l’aide en apercevant les lueurs lointaines des autres groupes qui ratissaient le périmètre, mais ne reçurent aucune réponse.
Le trio percevait les grognements de quelque chose qui tournait autour de leur position en prenant soin de rester dans l’obscurité. La créature des ombres restait immobile et observait ses proies avant de se déplacer à toute allure vers un autre poste de surveillance. Les soldats suaient à grosses gouttes et tentaient de suivre les déplacements du prédateur en pointant leurs armes dans des directions incertaines. L’un des arquebusiers ouvrit le feu en distinguant du mouvement à travers les buissons et son homologue fit de même en repérant la silhouette qui filait entre les arbres. Ils restèrent un moment immobiles après les détonations pour savoir s’ils avaient fait mouche, mais ils comprirent que non lorsqu’un guerrier musculeux surgit des broussailles en faisant tournoyer son épée. L’un des tireurs lâcha son arme et dégaina son épée courte tandis que l’autre s’activait pour recharger son engin, le hallebardier s’avança en pointant son arme devant lui comme s’il s’agissait d’une lance.
Menzaroth parcourut la distance qui le séparait des impériaux à une vitesse alarmante. D’un ample mouvement de sa lame, il détourna violemment la vouge pointée sur lui. La puissance du coup arracha l’arme des mains engourdies de son utilisateur. Dans le même élan, l’épée fendit l’air et entailla l’épaule de l’arquebusier. D’un énergique coup de pied, le Norse envoya le blessé rouler dans un buisson épineux puis se retourna pour faire face aux deux autres. Le hallebardier, qui considérait son arme comme perdue, avait dégainé la rapière qui battait son flanc. Le binôme échangea un regard lourd de sens, il savait qu’il ne serait pas trop de deux pour tenir tête au guerrier fulminant qui venait d’envoyer le pauvre Johann dans les broussailles. Les deux soldats passèrent à l’attaque en hurlant. Faisant preuve d’une étonnante souplesse, le Sarls esquiva la pointe de la rapière qui manqua de peu de lui trancher la gorge puis bloqua l’épée courte de l’autre soldat avec sa propre lame avant de lui écraser la figure d’un coup de coude qui lui brisa la pommette. Le garde chancela en arrière en plaquant une main sur son visage tout en baragouinant des injures et il ne vit pas venir le coup qui lui fendit le crâne dans un craquement d’os écoeurant. L’homme à la rapière en profita pour attaquer de plus belle, mais son arme manqua sa cible qui avait une fois de plus évité l’assaut. Dans le même mouvement, le Nordique faucha les jambes de son adversaire d’un coup de pied circulaire, l’impérial perdit l’équilibre et s’affala de tout son long sur le sol.
Adressant une courte prière à Sigmar, Helmut vit son opposant lever son arme, prêt à lui transpercer le coeur. Un claquement sec retentit et Menzaroth tomba à genoux en écarquillant les yeux de surprise. Il tourna la tête puis constata que l’arquebusier avait émergé des fourrés et le tenait en joue avec son arme encore fumante. Le tireur avait visiblement manqué son coup même si la balle avait atteint sa cible à l’épaule. Submerger par la colère, le guerrier rugit en envoyant la garde de son arme dans bouche de son adversaire toujours à terre en lui fracassant la mâchoire. Il abandonna l’homme qui crachait du sang et une bonne partie de sa dentition pour fondre sur celui qui l’avait blessé. Il atteignit le malheureux en un bond de fauve et lui démolit le nez d’un violent coup de boule. Le tireur avait lâché son arme et se pliait en avant sous le coup de la douleur, Menzaroth saisit l’occasion et lui donna un puissant coup de genou en plein visage dans un véritable geyser écarlate. Le pauvre bougre avait presque perdu connaissance et ne put se défendre lorsque la lame de son tortionnaire lui trancha la gorge en mettant fin à ses souffrances dans un ignoble borborygme. Avide de vengeance, il s’approcha du dernier rescapé qui se tortillait encore au sol, le saisit par le cou en lui broyant la gorge de sa poigne de fer avant de l’embrocher en lui arrachant un gémissement de douleur. En tournant lentement la lame dans la plaie, il extirpa des couinements porcins à sa victime avant que la vie ne quitte définitivement son corps dans un dernier râle d’agonie.
Il se redressa en soufflant bruyamment, sa blessure à l’épaule laissait échapper un mince filet de sang, mais n’était pas très profonde. Des cris lointains le tirèrent de son analyse, il percevait nettement le bruit familier du métal qui s’entrechoque. Son combat l’avait totalement absorbé et il n’avait pas vu que les lueurs s’étaient rassemblées au même endroit. Il reprit du poil de la bête en songeant à ses camarades qui étaient peut-être en difficulté et prit la direction du combat en faisant craquer ses articulations. En quelques minutes, il avait atteint la zone du conflit, mais à sa grande surprise aucun de ses frères ne prenait part à l’échauffourée. L’un des camps était constitué des mêmes soldats qu’il venait d’affronter, et l’autre était visiblement composé de la population locale. La mêlée était sanglante et le sol parsemé de corps, les habitants étaient bien plus nombreux, mais moins organisés et moins bien équipés. Alors qu’il contournait la zone des combats, il tomba nez à nez sur un autre groupe, celui-ci était composé de femmes et d’enfants qui reculèrent d’effrois en le voyant. Ils étaient désarmés et tentaient de s’échapper pendant que les hommes combattaient. Menzaroth comprit ce qu’il se passait lorsqu’il vit les ecchymoses parsemant les visages, ils fuyaient les exactions des soldats.
N’ayant plus rien à faire ici, le baroudeur quitta la zone en abandonnant les villageois à leur triste sort, du moins c’est ce qu’il aurait fait si un garde n’avait pas découvert la position du groupe. L’homme s’égosillait ;
« Ils sont là ! Par ici, ils sont là !»
Les combattants redoublèrent d’efforts, certains pour rejoindre leur camarade, d’autre pour protéger leur famille. Le Norse se retrouvait au milieu des hostilités et il s’élança à nouveau pour combattre en fonçant vers le garde qui s’époumonait. Ce dernier agitait frénétiquement sa torche pour attirer ses compagnons et ne vit qu’au dernier moment le guerrier enragé qui s’approchait à toute allure. Il n’eut pas le temps de lever son arme et le bretteur trancha le bras brandissant la torche sans même ralentir sa course en direction des combats, délaissant le manchot braillard derrière lui. Conservant la cadence pendant une bonne cinquantaine de mètres, il traversa une zone de taillis et surgit au milieu du conflit. Il bouscula un homme en uniforme qui était en prise avec un fermier armé d’une fourche, l’homme s’écrasa lamentablement au sol, mais n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait, car le paysan s’acharnait déjà sur son dos avec son instrument. Le guerrier ralentit l’allure, laboura le dos d’un soldat armé d’une hache puis en transperça un autre avant d’être repéré. Plusieurs gardes jugèrent prudent de s’éloigner du guerrier ensanglanté et reculèrent de quelques pas. L’un d’eux, plus courageux ou à la santé mentale défaillante se mit en garde devant lui en agitant sa lance barbelée. Le bretteur bondit sur le côté pour esquiver l’arme qui autrement lui aurait perforé l’abdomen et agrippa la hampe de l’arme au passage, laissant son utilisateur aussi hagard que vulnérable. Pivotant sur lui-même, Menzaroth arracha l’arme des mains du lancier et lui encastra le fer de l’haste dans la poitrine, il raffermit sa prise et exerça une pression plus forte sur la hampe, en faisant brutalement ressortir le fer par le dos de sa victime dans une gerbe de sang. Le corps chuta lourdement sur le sol lorsqu’il fut libéré de l’étreinte du belliqueux qui pointait son épée vers les survivants en guise de défi.
Les militaires cessèrent de combattre puis reculèrent lorsque l’ordre de repli monta depuis les rangs arrières. Les ruraux encore en vie se rassemblèrent prestement et brandissaient leurs armes en tremblant de peur face à l’étranger qui les avait soutenus dans leur lutte. L’homme en question était plus grand que la moyenne et fortement charpenté, ses cheveux en brosse avaient une curieuse teinte rouge tant ils étaient couverts de sang. Le guerrier n’avait pas l’air de se préoccuper des croquants et ne remarqua leur attroupement qu’en repartant de là où il était venu. Il continua son chemin sans s’en préoccuper davantage et leva sa lame dans leur direction en signe de victoire avant de disparaître dans les ténèbres de la nuit.
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[quote]rêve ou il ni a pas vraiment de logique, visiblement c'est raté^^[/quote]

C'est pas raté, c'est juste trop confus. Il faudrait juste pas éviter de perdre le lecteur et ça sera bon :P

[quote]il savait qu’il ne serait pas trop de deux pour tenir tête au guerrier[/quote]

pluriel

[quote]’[b]autre [/b]pour protéger leur famille. Le Norse se retrouva[/quote]


Bon !

J'ai deux trois trucs à dire :P Enfin surtout un : j'espère que ce passage aura une incidence sur la suite de l'histoire. En fait là je me demande en quoi, à part nous montrer les prouesses martiales et faire une baston, sert ce passage. Donc je vais voir par la suite mais il est bon dans un texte que tous les moments qui prennent du temps à décrire gardent un lien avec la trame !

Alors j'attends de voir !

suite !

@+
-= Inxi =-
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Niveau écriture, style ou orthographe, absolument rien à dire. C'est vraiment pas mal. :)

Par contre, au niveau du personnage, tu n'as pas [i]légèrement[/i] l'impression d'en avoir fait un personnage mégatrotrofort (limite héros de film d'Hollywood à gros budget), en le faisant dézinguer une dizaine de soldats entraînés en ne recevant qu'une seule égratignure en retour?
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  • 2 semaines après...
1. Un métier à risques

Sur la forme : pas mal de fautes à signaler. Outre les erreurs de grammaire et d’orthographe, je retiendrai un usage singulier de la ponctuation, comme si elle était là pour faire jolie dans le texte et non pour retranscrire à l’écrit les pauses du discours oral.
Je rejoints les avis concernant la trop grande succession de phrases construites sur le même moule Sujet-Verbe-Complément. Ce type de construction a certes le mérite de la clarté, mais il vaut mieux varier tes phrases afin d’éviter tout sentiment de monotonie.
Attention sur les dialogues à la fin de la nouvelle : trop d’emballement, les répliques s’enchaînent sans que l’on sache trop à qui elles appartiennent, d’autant que tu introduit à ce moment un nouveau personnage. Pense un peu au pauvre lecteur abordant la scène pour la première fois…

Sur le fond : intrigue classique que celle du criminel devenant victime. Le rebondissement final est plutôt original : d’ordinaire, la proie apparente se métamorphose inexplicablement en super bourrin pas crédible pour un sou. L’intervention d’un complice apporte une touche plus réaliste. C’est bien.


2. Perdu

Sur la forme : toujours le même problème de ponctuation. Celt l’a signalé de façon indirecte, je vais me faire plus clair : lis ton texte à haute voix, gueule-le s’il le faut. Tu devrais alors te rendre compte que quelque chose ne colle pas. La ponctuation est un outil à ton service, pas un truc uniquement destiné à embêter les écrivains en herbe.

Sur le fond : autre intrigue classique que celle du redresseur de torts en action. Toutefois, la fin est moins imaginative que celle de ta première histoire. J’aurais aimé voir ce petit rebondissement qui fait le sel des histoires courtes.


3. Histoire de Norses

Chapitre 1
Sur la forme : je vais être obligé de me répéter concernant le respect des règles d’orthographe et de ponctuation. Tu n’en n’est plus à ton premier texte mais le problème va limite en s’accentuant. Et quand bien même tu n’aurais aucun correcteur informatique à proximité, le dictionnaire, le Bled et le Bescherelle sont là pour servir. Le plus énervant est que la plupart de tes fautes te sauteraient immédiatement au visage si tu te donnais la peine de te [b]relire[/b]. Le fait de poster un texte sans passer par cette étape de la [b]relecture[/b] témoigne d’une certaine désinvolture. Pas bon, ça.

Sur le fond : une vengeance tribale entre norses post-TDC ? Pourquoi pas, il y a de l’idée. J’aurais vu les Skaelings comme plus évolués que des Maraudeurs, mais étant donné les dernières orientations de GW concernant la Norsca, ton choix d’en faire des gros bourrins se tient.
Les combats sont bien rendus, et c’est là le gros point positif du récit. J’ai particulièrement apprécié celui contre le colosse dans la maison.


Chapitre 2
Sur la forme : ah, il y a du mieux concernant le respect de l’orthographe et de la ponctuation. Prends garde à ne pas trop te relâcher au fil de la narration.

Sur le fond : évasion de prison après séance de torture. Pas tellement original, mais au moins écrit correctement. En revanche, le passage du rêve à la réalité ne fonctionne pas, pour une simple et bonne raison : à moins d’avoir été drogué ou assommé, un type inconscient qui se voit appliquer sur la peau un tison ardent se réveillera plus vite qu’avec n’importe quel réveil-matin. Donc, soit tu insistes sur la cause de cette inconscience (coup reçu sur la tête…), soit tu atténues le type de torture infligée pour préserver la crédibilité de la transition rêve-réalité.


Chapitre 3
Sur la forme : en amélioration, qu’il s’agisse du respect de l’orthographe, de la ponctuation, de la grammaire ou de la conjugaison. Un bon point pour toi !

Sur le fond : alors alors… Bon, commençons par le côté positif : tu t’en tires bien pour ce qui est de narrer des scènes d’action. La première partie où le héros zigouille à lui tout seul un groupe de méchants évoque un croisement improbable entre Predator, Rambo et Alien ; le texte est divertissant, c’est l’essentiel ! La seconde partie est un peu plus anecdotique, quoique toujours bien écrite.

Passons à la grosse critique : en trois chapitres, tu enchaînes trois grosses scènes d’action, certes bien écrites mais donnant aussi l’impression — j’espère erronée — que niveau intrigue et développement des personnages, il y aurait comme qui dirait un petit problème. Jusqu’à présent, ton héros est le stéréotype du barbare « kitutoutlemonde », sauve la veuve et l’orphelin, puis disparaît au galop vers de nouveaux combats. Pour un court récit, ça peut convenir. Pour une novella ou un roman, non. Même Conan est plus causant, c’est dire ! Si ce n’est déjà fait, il va te falloir développer un peu plus le côté humain de ton récit et surtout t’aventurer sur un territoire laissé jusqu’ici à l’abandon : celui des dialogues. Modifié par Oberon
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  • 1 mois après...
Bonjour/bonsoir,
en vrac :
[quote]J'ai deux trois trucs à dire Enfin surtout un : j'espère que ce passage aura une incidence sur la suite de l'histoire. En fait là je me demande en quoi, à part nous montrer les prouesses martiales et faire une baston, sert ce passage. Donc je vais voir par la suite mais il est bon dans un texte que tous les moments qui prennent du temps à décrire gardent un lien avec la trame ![/quote]
Bah beaucoup de bagarres car je voulais tester un peu les combats donc bon^^, après il ne faut pas oublier que c'est surtout des miliciens/soldats de l'empire qu'il combat donc pas forcement les meilleurs guerriers du monde, ça se compliquera un peu plus tard (chapitres 5 et 6). En gros on voir qu'il est pas mauvais une épée à la mains, bien au dessus du niveau "empire"

[quote]Par contre, au niveau du personnage, tu n'as pas légèrement l'impression d'en avoir fait un personnage mégatrotrofort (limite héros de film d'Hollywood à gros budget), en le faisant dézinguer une dizaine de soldats entraînés en ne recevant qu'une seule égratignure en retour?[/quote]
Comme au dessus, mégatrotrofort ça dépend par rapport à qui (ou quoi^^). Ma vision est un peu différente de celle de GW sur les "chaoteux", je pense plus me rapprocher de black library. Pour moi un chaoteu comparé à un impérial c'est un type plus fort physiquement et meilleur combattant. Dans le nord il se bastonne entre eux depuis des générations et vive plutôt du pillage alors que les impériaux sont à la base des marchands/cultivateurs/politiciens avec quelques guerrier au milieu. La politique chez les norses c'est à grand coup de mandales.

Enfin, vision perso bien sûr ^^.

Pour Oberon
[quote]1. Un métier à risques[/quote]
ok, je vois où tu veux en venir pour les phrases faut que je fasse attention, on me l'a déjà dit.

[quote]2. Perdu[/quote]
Vu pour la relecture, je vais tester à haute voix.

[quote]Chapitre 1[/quote]
Pour le choix de la "tribu", les sarls sont voisin des skealings et ont toujours tendant à se titiller un peu (cf guerrier du chaos ancienne version avec engra morte épée sur la couverture). Même chose que plus haut pour le côté mégabrutasse.

[quote]Chapitre 2[/quote]
Pour la ponctuation, je crois que c'est surtout une histoire de contexte d'écrire, je veux dire par là tout ce qui m'encadre (bruit etc...).

[quote]Chapitre 3[/quote]
Encore une fois, voir plus haut pour le côté menubestofplusavecsupplément.

Pour la petite histoire, je suis militaire et actuellemnt ailleurs qu'en France mais je rentre bientôt, on verra si ça change au niveau construction du texte.
En se moment beaucoup de boulot, mais j'ai écris la suite, merci de votre lecture lecture.

Histoire de Norse
Chapitre 4
Les créatures des bois

Dans l’obscurité des bois, un homme marchait. Il était parti vers le sud à grandes enjambées, mais avait ralenti sa progression alors que ses dernières forces l’abandonnaient. Même si des croûtes s’étaient formées sur son dos, les lacérations étaient encore douloureuses, de même que la blessure à l’épaule qui lui engourdissait le bras. Menzaroth s’arrêta un instant pour se reposer et s’assit avec difficulté sur le sol moussu aux pieds d’un hêtre. L’adrénaline lui avait permis de tenir lors des derniers combats, mais désormais son corps refusait de lui obéir et de faire un pas de plus. Tombant de fatigue, il s’endormit en quelques secondes, bercé par les ululements des oiseaux nocturnes. Lorsqu’il s’éveilla, le soleil était déjà haut dans le ciel. Les rayons qui filtraient à travers le couvert forestier lui blessaient les yeux, l’obligeant à rester dans la pénombre le temps que ses pupilles s’adaptent à la luminosité. Il se leva en s’aidant de son épée. Observant les environs, il tentait de se souvenir du chemin par lequel il était arrivé la veille, mais il n’y parvint pas. Il soupira bruyamment en levant les yeux, et piocha allègrement dans la réserve de pain que renfermait sa besace. Le guerrier réajusta la hauteur du fourreau de son arme et reprit son chemin vers une destination inconnue.
Il se demandait à quel endroit il sortirait de cette forêt et surtout dans combien de temps, avec aussi peu de nourriture et sans eau il serait mort dans cinq jours tout au plus. Il devait également prendre garde aux créatures des bois, si elles lui tombaient dessus, la soif ne serait plus jamais un problème pour lui. Il chassa ces réflexions de son esprit en écartant de la main une branche épineuse. Il s’arrêta brutalement. Le chant harmonieux de l’eau qui s’écoule dans son lit était perceptible, le son venait de la gauche et le guerrier s’empressa de changer de direction en souriant. Quelques dizaines de mètres plus loin, la forêt laissait place à une source au centre d’une petite clairière. Le point d’eau naissait dans une grande cuvette entre les pierres d’une grosse masse rocheuse et le liquide fuyait les lieux par un ruisseau sinueux qui disparaissait entre les arbres. Le Norse plongea la tête dans l’onde pour étancher sa soif et ingurgita une quantité d’eau colossale. Il resta en immersion si longtemps, qu’il peina à reprendre son souffle lorsqu’il ressortit la tête de l’eau en s’ébrouant.
Ses cheveux détrempés avaient repris leur couleur châtain naturelle, la crasse et le sang qui les maculaient rincés par l’eau qui avait pris une teinte noirâtre. N’ayant rien de plus intéressant à faire, il décida de se délasser quelques minutes, déposa son équipement et ses vêtements sur le bord avant d’entrer dans le liquide. Le bassin n’était pas très profond, sa surface arrivait presque au nombril du combattant qui barbotait. Il passa un moment à s’asperger et à masser tantôt ses muscles douloureux, tantôt sa chair meurtrie puis s’assit sur un rocher dépassant du fond boueux, ne laissant dépasser que sa tête et ses épaules. Il resta ainsi pour méditer sur sa situation et sur les options qui s’offraient à lui. Il était perdu dans une forêt au milieu de l’empire, n’avait presque pas de vivres, mais il avait une arme. Les possibilités étaient assez limitées, soit il rentrait chez lui en remontant vers le nord à travers les lignes impériales, mais seul et sans indication pour retrouver son chemin c’était peine perdue. Il pouvait aussi rester ici en vivant de la chasse, mais le nombre de créatures maléfiques affamées qui s’étaient réfugiées dans les bois diminuait d’autant ses chances de survie. Plusieurs autres possibilités lui vinrent à l’esprit, mais une seule semblait réellement envisageable, vendre ses services en tant que mercenaire une fois sortit de cet enfer vert. Le pari était risqué, car il ne serait certainement pas accueilli à bras ouverts par les impériaux, mais c’était l’option qui semblait être la moins périlleuse.
Le guerrier se redressa puis rejoignit la rive en prenant garde de ne pas glisser sur les rochers humides. Il se sécha rapidement en utilisant sa chemise comme serviette avant de se rhabiller en fredonnant un vieux poème grivois. Menzaroth se sentait animé d’une énergie nouvelle, il souffrait toujours de ses nombreuses blessures, mais cette petite baignade l’avait revigoré. Il sortit une partie de son arme du fourreau qu’il venait d’empoigner comme pour vérifier qu’elle était toujours là, s’agenouilla pour boire une dernière lampée avant de poursuivre son chemin en finissant de régler les sangles de son épée. Il avait repris une allure convenable et essayait laborieusement de garder le même cap, la tâche n’était pas aisée, car de nombreuses zones étaient constituées de ronces et de buissons épineux rendant leur traversée assez ardue. Au terme de deux heures de marche éprouvante, sa trajectoire l’amena en vue d’un sentier, mais ce ne fut pas celui-ci qui attira son attention en premier lieu. En effet, la piste était jonchée de corps et d’équipement divers. Il s’approcha davantage, remarquant que les dépouilles étaient à demi dévorées et que plusieurs membres manquaient à l’appel. Des piles d’entrailles gisaient là où les morts avaient été vidés et des traînées sanglantes filaient vers les profondeurs de la forêt.
Pourtant habituer aux horreurs de la guerre, le Norse hoqueta et réprima un haut-le-cœur en s’appuyant sur le tronc d’un gros arbre. Il pouvait voir que rien n’avait été épargné, hommes femmes et enfants avaient été décimés sans pitié. Il se remémora le groupe de villageois rencontré la veille et imaginait sans peine qu’il s’agissait des mêmes personnes. Surmontant son dégoût, il entreprit de fouiller rapidement les lieux en espérant dénicher quelques objets utiles. Il lui fallut peu de temps pour voir que tout ce qui avait de la valeur, armes, nourriture, boisson avaient été emportées par les agresseurs, ils n’avaient laissé derrière eux que des objets brisés et inutilisables. Il se pencha pour ramasser une épée à moitié enterrée, constata que la lame était brisée un peu au-dessus de la garde et la laissa tomber après l’avoir remarqué. N’ayant rien trouvé qui pouvait améliorer sa condition, il s’empressa de reprendre son chemin, car il savait que les créatures responsables de ce carnage pouvaient revenir à tout instant. Il avait à peine atteint la sécurité toute relative des arbres bordant l’allée que des grognements venant de l’autre côté confirmèrent ses craintes. Le guerrier plongea derrière un buisson et dégaina son arme en espérant ne pas avoir été vu.
Il scrutait le sentier à travers son couvert et aperçu après de longues minutes, deux monstrueux hommes bêtes qui s’approchaient des derniers corps en brayant. L’un des deux, assez chétif était affublé d’une tête de chèvre aux yeux fous alors que son congénère plus massif possédait une tête de sanglier. Toutes deux dégageaient une puissante odeur animale, étaient couvertes d’une fourrure sombre et crasseuse et se déplaçaient à l’aide sur leurs pattes arrière qui auraient pu être celles de chevaux. Le duo fouillait les morts, probablement avant de rapporter les dépouilles à leur campement. Le Norse observa leur manège pendant une dizaine de minutes jusqu'à ce que la plus frêle des bêtes brandisse ce qui semblait être une outre de vin à en croire son agitation. L’autre créature aboya sur son binôme en tentant de s’emparer de sa trouvaille et la situation dégénéra rapidement en pugilat. À couvert derrière le fourré, le nordique ricanait en voyant les bêtes se bagarrer, mais le regretta instantanément, celle à la tête de chèvre tourna ses yeux vers lui en se dégageant de son partenaire d’un coup de sabot.
Jurant silencieusement, le Sarls s’apprêta à bondir hors de son abri pour se défendre. Les deux rejetons du chaos avaient cessé de se quereller, le plus corpulent tournait son groin en tous sens en reniflant, pendant l’autre fixait d’un air mauvais le buisson où se cachait Menzaroth en grognant ce qui pouvait être des indications. Le gros détecta quelque chose et se tourna dans la même direction que son compère, il bavait abondement et frappait le sol avec ses sabots comme un taureau prêt à charger, ses reniflements s’étaient changés en inquiétants grommellements. Dans un beuglement assourdissant, le monstre à tête de sanglier s’élança à toute allure vers le massif d’épineux dissimulant le guerrier. Maintenant découvert, le bretteur surgit de son couvert et prit garde de rester derrière pour gêner la progression de son assaillant qui galopait vers lui en brandissant une épée recourbée. Faisant une démonstration de son agilité, l’animal bondit par-dessus les broussailles et envoya rouler son opposant d’un coup de sabot à la poitrine, avant de se réceptionner avec souplesse. Le Norse essaya péniblement de se relever, le souffle court, alors que son assaillant se ruait sur lui. Encore agenouillé, il réussit à parer le premier coup in extremis, mais le second entailla son bras déjà blessé en lui arrachant un grognement de douleur. Il empoigna son épée de ses deux mains et tenta une attaque circulaire en se relevant, la créature évita aisément l’assaut en se penchant en arrière et ne comprit que trop tard qu’il s’agissait d’une feinte. À la fin de son mouvement, l’homme du nord envoya un puissant coup de pied dans un genou de son ennemi, brisant l’articulation sur le coup. La créature s’effondra dans un mugissement de souffrance, mais parvint néanmoins à lacérer la cuisse de son bourreau d’un coup de griffes. Le démon velu glapit haineusement en se remettant à genoux puis en tentant de se relever, mais son adversaire ne lui en laissa pas le temps en enfonçant son épée jusqu'à la garde dans la gueule écumante.
Le combattant déchira deux bandes de tissu de sa chemise pour bander son bras et sa jambe sanguinolents, il s’apprêta ensuite à récupérer son arme, mais le second homme bête, qu’il avait déjà oublié lui sauta sur le dos en lui mordant férocement l’épaule. Surprit, le baroudeur tenta de se défaire de l’étreinte du monstre en le tirant par la peau du dos et en s’agitant comme un dément sans résulta. Il finit par agripper une des cornes de la bête et tira de toutes ses forces pour la passer par-dessus son épaule. La créature résista un court instant puis lâcha prise alors que l’excroissance commençait à s’arracher de son crâne, elle griffa férocement le torse de son opposant avant de finir au sol. L’homme tenta d’écraser d’un coup de talon le visage bestial, mais son pied ne rencontra que le sol alors que l’engeance du chaos se relevait après une roulade salvatrice pour se ruer à nouveau sur l’humain qui chargea lui aussi. Les deux bagarreurs entrèrent en collision dans un bruit sourd avant de basculer au sol en continuant leur empoignade. Menzaroth essayait de broyer la gorge de son adversaire d’une main et maintenait son museau fermé avec l’autre tandis que sa victime s’acharnait sur sa poitrine à grands coups de pattes griffues. Dans un accès de rage incontrôlable, le Sarls envoya deux violents coups de tête dans le mufle de chèvre et broya à deux mains la trachée de l’animal, celui-ci émit un couinement suraigu en se débattant furieusement, avant d’expirer dans un ultime râle d’agonie.
Le survivant à bout de souffle se laissa tomber à genoux, la transpiration se mêlait au sang qui s’écoulait de sa morsure et des nombreuses griffures qui lézardaient son buste. Au bout de plusieurs minutes, il déglutit en se redressant tant bien que mal en grimaçant. Le son grave et inquiétant d’un cor retendit alors qu’il retirait son arme ensanglantée du corps sans vie. Le vacarme de la petite bataille avait alerté le reste de la harde et d’autres hommes bêtes cavalaient sans doute vers sa position. N’ayant aucune envie de croiser leur route, le Norse s’enfuit en ligne droite aussi rapidement que son corps meurtri et fatigué le lui permettait. Le cor raisonna une fois de plus, son unique note pouvait être ressentie au plus profond des entrailles et n’augurait rien de plaisant. Motivé par ce sinistre présage, le blessé accéléra la cadence en ignorant les branchages qui fouettaient son visage, l’instrument rugi à nouveau, mais paraissait plus lointain cette fois.
Épuisé par son dernier affrontement, il stoppa sa course au bout de vingt minutes de cavalcade et s’assit sur une grosse racine. Il dévora un gros morceau de pain et constata en mâchant qu’il ne restait que la moitié de la miche dans sa besace, il prit soin de bien l’enrouler dans son torchon avant de refermer le sac. Un bruit de pas et celui de branchages que l’on écarte le sortirent de ses contemplations culinaires, d’instinct il se campa sur ses jambes en tirant sa lame, prêt à en découdre. Il se maudit d’avoir fait une pause et scrutait les environs pour déceler l’arrivée des horreurs qui viendraient le dépecer, il ne doutait pas du résulta, mais il était résolu à vendre chèrement sa peau. Le buisson qui lui faisait face frissonna soudain et il leva son arme pour fendre le crâne de tout ce qui en sortirait. La première créature s’extirpa avec peine des broussailles et il fonça sur elle en hurlant des insanités. Il interrompit sa course en s’apercevant que son agresseur n’était pas l’un de ces affreux mutants, mais une jeune femme qui venait de chuter en arrière devant sa charge. Il restait sur ses gardes et tendait l’oreille pour vérifier qu’il n’y avait personne d’autre, le silence environnant semblait affirmer que c’était le cas, il se détendit en soufflant de soulagement et en baissant son épée.
La femme à terre le regardait avec épouvante et regardait derrière elle avec réticence, car en cas de fuite elle tomberait sur la bande de gors.
Le guerrier s’éloignait déjà après avoir ramassé le quignon de pain qu’il avait jeté un instant plus tôt. C’est après plusieurs dizaines de mètres qu’il remarqua l’importune qui le suivait, tenta de la chasser avec de grands gestes et des sifflements hargneux, mais rien n’y fit. Ne pouvant se résoudre à l’occire, il accepta d’être suivi pendant un moment...
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  • 4 semaines après...
[quote]Surprit, le baroudeur tenta de se défaire de l’étreinte du monstre en le tirant par la peau du dos et en s’agitant comme un dément sans résulta[/quote]

Bon j'attends la suite pour me faire un avis définitif. On sait qu'une harde est dans les parages et une femme, de façon très classique, va être sous saprotection même si au début il veut pas ! Alors voyons la suite!

@+
-= Inxi =-
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