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Petits Récits Nurglesques


Zarakaï

Messages recommandés

[quote name='Inxi-Huinzi' timestamp='1310307940' post='1952345']
Bon finalement il va peut être également raconté d'autres histoires xd
[/quote]
Nous verrons :rolleyes:

[quote]Enfin quand même un peu gore quand il re rentre dans sa mère.[/quote]
Ah ça, il faut s'y habituer ici. ^_^

[quote]Pfffiou ! Le nombre de fois où je me suis surpris à dire : "oh, mais noooon ! mais nooooon ! quand même pas !"

Sublime. Surtout quand dans ma tête s'est pointée ce que Lionel déclare au bébé dans "Braindead" : "toi, t'es pas mignon du tout" [/quote]
En voilà des références que je partage :clap:

[quote]Il y a juste le dernier, ou j'ai eu du mal à cause des "lien de parenté" humains/démons. Ça je suis pas trop trop fan, j'avoue. Que les portepestes étaient des humains à la base, ça passe, mais qu'au bout de... je sais pas combien de temps ils se souviennent encore de leur "parents"... J'ai vraiment du mal avec cette idée. Que Fistule ait parcourut le Vieux monde, et ce soit pris d'affection pour une famille inconnue, et qu'il ai décidé de devenir un de ses membres pour x raisons passerais un peu mieux, mais que ce soit ça vraie mère, même niveau temporel je pense qu'il y a une quiche, ça fait un peu décousu. Où j'ai mal lu et mal compris.[/quote]
Je savais pertinement que cela paraitrait étrange à certains, qui n'aimeraient pas cette partie du récit ! Mais je me suis dit que cela changeait, alors je me suis fait plaisir là-dessus !

En avant pour une suite mes amis !! Et finalement, parce que y a que les cons qui changent pas d'avis, je vais débuter un petit arc, avec un semblant de trame.


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[center][b]VI[/b][/center]



Le cortège avançait lentement, mais surement. On aurait pu croire que la pluie et la boue dans laquelle ils pataugeaient les ralentissaient, mais quiconque les aurait vus progresser sous le soleil savait qu’il n’y avait aucune différence, et que cette horde croulante n’avait pas pour caractéristique d’être particulièrement véloce.

A l’abri dans son chariot – qui d’ailleurs était plus sale et dégoulinant que l’extérieur – Phylanthropus Bacillus Nurgle était d’assez bonne grâce pour s’entretenir avec Henri et quelques uns de ses conseillers de quelques menus détails organisationnels de l’opération qui se tramait.

-Je crois que les catapultes ne seront pas terminées à temps, votre mirifique et cristalline décrépitude, constata Henri. Nous manquons de fournitures et la pluie n’aide pas nos ouvriers, qui cela dit, avaient déjà une mauvaise vision par temps clair, hem.
-J’ai même l’impression que certains d’entre eux sont solubles, leur nombre a bel et bien diminué ! renchérit un autre des portepestes situé derrière Henri qui l’assistaient dans ce conseil de guerre.
-Nous nous en passerons s’il n’y a pas d’autres alternatives, mais faites en une priorité, leur efficacité n’est plus à démontrer face aux humains, ordonna Baba, qui se rappelait aux bons souvenirs des soldats de l’empire qui fondaient sous les projectiles corrosifs de ses machines de guerre. Concernant les effectifs, les rapports sont-ils prêts ?
-Ils le sont, votre puanteur, acquisa Henri en désignant un portepeste qui apporta à Bacillus un immense dossier menaçant de s’écrouler sous le poids de ses feuilles. La situation à certes du évoluer depuis que nous avons débuté l’inventaire, mais c’est ce que nous avons de plus récent, hem. L’ensemble de nos troupes, leurs effectifs vagues et leur armement approximatif y sont consignées.
-Nous disposons d’un nombre de nurgling « indéterminé » ? s’étonna Baba en feuilletant les pages empilées dans la crasse.
-C’est qu’il s’est avéré, hem, impossible de les comptabiliser, mais certains de mes collègues n’ont pas renoncé à l’exploit et y sont encore.

Baba parcouru l’ensemble du rapport, démons, humains ou pourritures vivantes, les troupes régulière à ses ordres étaient vraiment disparates : lanciers décatis, épéistes légumineux, phalanges bubonique, archers moisis jusqu’aux os, cavalerie pestiférée, ou encore machines de guerres branlantes, sans compter toute une ribambelle de monstres divers, grands mastodontes ou innombrables grouilleux, moustiques, insectes.. La liste était longue et parfois surprenante, mais tout cela ne manquait pas de panache. Il était très fier de sa troupe et de ce qu’elle pouvait accomplir.

En l’occurrence, au sud d’une vaste contrée que contrôlait Baba, une ville de l’empire du nom Saint-Lys opposait une farouche résistance à l’influence du Grand Immonde sur la région. Pis, c’était même les humains qui prenait parfois l’initiative des attaques, opérant des raids dans les vallées que la bénédiction de Nurgle avait changée, brulant ses forêts si spéciales, purifiant sa couverture végétale si caractéristique, et allant même jusqu’à immoler les adorateurs et leurs petits village qui avait paisiblement élus domicile dans ces régions, ou la vie – pourrie certes, mais une vie tout de même – prenait le pas sur la mort. C’en était trop de ces exactions anti-environnementalistes, il fallait agir.
Baba pouvait comprendre qu’ils soient chagrinés de perdre les leurs par les délicieuses infections charriées par le vent ou l’empoisonnement des cultures, mais sa bonté avait des limites, surtout face à un tel absolutisme, une telle étroitesse d’esprit de la part des humains qui n’avaient même pas cherché à y voir des bénéfices.
Il avait donc décidé de mener campagne contre Saint-Lys, afin d’établir sa suprématie sur les alentours – et montrer au reste du monde mortel et démonique, qu’il ne fallait pas trop lui souffler dans les bronches.
Pour cela, il avait parcourut ses terres, et plus loin même encore, contaminant et infectant, dans le but de réunir son ost. Habituellement, sa caravane constituait déjà une petite armée à elle seule, mais Saint-Lys était un gros morceau, il avait besoin de tout les forces disponibles pour affronter la ville à l’étendard jaune et violet.

Lorsqu’il s’en sentait le courage d’affronter chose aussi terre-à-terre, Baba réunissait son état-major – constitué de ses conseillers et champions les plus aptes en matière de stratégie militaire – et avançait les préparatifs de l’attaque sur la province de l’Empire.

-Les humains suivent-ils notre progression ? demanda le Grand Immonde.
-Même en le voulant, hem, le contraire me paraîtrait difficile, répondit Henri. L’alerte avait été donnée alors que nous n’avions pas encore franchi leurs postes frontières.
-L’effet de surprise n’est jamais pour nous, geignit un des conseillers, dont le visage rappelait plus la texture d’une terrine de volaille que celle d’une peau traditionnelle.
-Nous avons tout de même altéré et contaminé un grand nombre de cultures, sols, pâturages et prairies, infecté leurs bêtes, pourri leurs puits, tourné leurs laitages, rappela un autre. Et ce sur une zone appréciable.
-Oui, ce n’est pas mal, dit la terrine.
-Un minimum, avoua Baba.
-Sans compter sur tous nos mignons que nous avons envoyé sévir aux quatre coins de leurs contrées, sur les conseils du général Noxius.

Le Grand Immonde avait confié le commandement de la force d’invasion à son premier général et plus grand champion, Noxius le Toxique.
Illustre stratège dans sa vie d’homme, Noxius ne l’était pas moins dans son existence de pourriture. C’était presque un géant, entièrement recouvert par une impressionnante armure corrodée et rouillée, d’ou s’échappait des conduites crachant des vapeurs mortelles qui se dispersait particulièrement loin, et aurait fait passer les effluves de Jules la flatule pour une douce senteur printanière. On disait que les mortels qui s’approchaient de lui à moins de vingt mètres mourraient en moins de vingt minutes, asphyxiés par ses puissantes volutes acides, ce qui n’était pas loin d’être la vérité. Tacticien habile et meneur d’homme émérite, il commandait souvent au nom de Bacillus.
Il était en charge de l’organisation générale de l’armée – dont il avait opéré une refonte totale de l’organigramme – de son matériel, et il avait élaboré le plan d’action de la campagne contre Saint-Lys.

Baba lui fit un signe pour l’encourager à exposer sa réflexion. Le géant répondit du chef à son maitre, puis s’avança, et commença son explication de son impressionnante voix métallique en illustrant ses propos sur la carte miteuse qui se tenait devant eux. Il leur décrit de longues heures durant quels seraient les principaux mouvements de troupes, les points d’attaques, et les différents scénarios envisagés.
Sa stratégie globale était d’abord de vite prendre des points stratégiques aux humains, puis de rendre les terres de Saint-Lys inhospitalières et dangereuses grâce aux maladies et à la multitude de grouillants. L’ennemi, qui chercheraient à combattre sur les plaines et tenir les affrontements loin de la cité, seraient contraints de se regrouper et de finalement se réfugier derrière les murs de la ville, où ils seraient à la merci de la Horde.

-En effet, c’est une stratégie qui s’avérera payante, déduisit finalement la terrine. Même s’ils ont l’avantage de la mobilité, les hommes auront du mal à stopper notre avance sur la cité si leurs terres leur deviennent inhabitables, Noxius a toujours été ingénieux ! Tout semble aller comme sur des roulettes, et promet d’être follement excitant !



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Au plaisirs, les cochons ! Modifié par Zarakaï
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Woaw, quelle claque ! Je viens de découvrir ta prose que je n'ai pu m’empêcher de dévorer du début à la fin. Ca fait plaisir, très plaisir que de voir tout ça, ça donne même presque envie de monter sa propre armée, avec son propre baba et son propre henri :crying:. Je crois que tu m'a donné envie de dépoussiérer les démons de nurgle qui prennent la poussière au fond de mes cartons. Continue comme ça, c'est vraiment excellent.

PS : J'ai besoin d'une précision concernant les nurglings, ce sont donc de petits nourrisson morts ?
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  • 2 semaines après...
Bonjour bonjour les crouleux dégoulinants et les croulants dégoulineux !!
Je viens distiller une petite piqouze de rappel !

[quote]Woaw, quelle claque ! Je viens de découvrir ta prose que je n'ai pu m’empêcher de dévorer du début à la fin. Ca fait plaisir, très plaisir que de voir tout ça, ça donne même presque envie de monter sa propre armée, avec son propre baba et son propre henri . Je crois que tu m'a donné envie de dépoussiérer les démons de nurgle qui prennent la poussière au fond de mes cartons. Continue comme ça, c'est vraiment excellent.[/quote]
Merci beaucoup, cela me fait vraiment plaisir d'entendre cela ! C'est en fait simplement le but recherché, j'ai été engagé par GW pour rebosster les ventes des suppots de Nurgles qui moisissent dans les cartons
:lol:

[quote]PS : J'ai besoin d'une précision concernant les nurglings, ce sont donc de petits nourrisson morts ?[/quote]
Pas nécessairement ! Mais on peux tout à fait l'imaginer, les nurgling sont le fruits des afflictions de papy à travers l'espace et le temps.

[quote]Comme toujours, on dit "clap-clap" ! [/quote]
Clap-clap !

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[b][center]VII[/center][/b]


-On se réveille, tas de pourris ! cria Sac-à-pus à ses troupes qui semblaient réellement s’endormir sur place. C’est pas le moment de roupiller, secouez-vous les puces !

Il donna un grand coup de pied à son homme le plus proche, un pesteux qui somnolait contre sa lance, ce qui le fit s’écraser lourdement sur le sol marécageux. Un sol qui lui allait si bien, que personne ne fut surpris de voir l’expression de bien-être sur le visage du guerrier s’intensifier au contact de la boue. Ses camarades se demandaient même avec curiosité si cela l’intéresserait de chercher à se relever.

Sac-à-pus semblait désespéré du manque de motivation de ses soldats.

Il préféra se détourner du triste spectacle de ses hommes apathiques et se tourna vers son objectif du moment : un petit village de quelques habitations qui le défiait quelques centaines de mètres en amont, tout en haut de la colline au pied de laquelle ses troupes et son campement étaient stationnées.

Les hommes de Saint-Lys avaient fait évacuer les habitants de tout les villages dangereusement exposés à la progression de l’ennemi, mais n’entendaient pas les abandonner pour autant : représentant des points essentiels, ils les défendraient coute que coute. Leur stratégie était de ralentir du mieux possible l’avancée de la horde putride, dont le temps était compté. En effet, l’armée de Bacillus s’affaiblissait en s’aventurant loin de leurs contrées moisies, et ils devraient vite – afin de recouvrer leurs forces – stabiliser les infections et la couverture pédologique locale selon leurs besoins. Adapter le terrain à leur nature en quelque sorte.
En réalité, les démons et les contaminés pouvaient tout à fait vivre en territoire sain – ayant même une forte proportion à les souiller – mais leur puissance n’y rayonnait pas à son maximum. Est-ce pour cela que la moitié de ses troupes s’assoupissait dans un demi-sommeil bienheureux ? Sac-à-pus le craignait fortement.

Face à lui, de nombreuses barricades bloquaient les accès aux principales entrées du petit village, et la large pente qu’il fallait gravir pour les atteindre donnait un avantage certains aux arquebusiers et aux tireurs qui se terraient derrière. De plus, la pluie venait de s’arrêter, la visibilité était bonne pour qui avait encore deux yeux – ce qui n’était pas le cas de tous ses hommes – et la pente était devenue boueuse et glissante, si bien que certains pestiférés semblaient rêver d’aller si laisser choir paisiblement.

Le petit Bourg arborant les couleurs jaune et violette de Saint-Lys ne se rendrait pas aisément.

-Je crois que c’est enfin prêt ! vint le prévenir un portepeste en courant depuis le campement avec toute l’hystérie que sa voix monocorde lui permettait.
-La machine est prête à faire feu ?
-Le projectile est chargé, et la mire réglée au poil de derrière !
-Alors ordonne aux servants de tirer avant que tout le monde ne s’endorme ici.

Le portepeste repartit exécuter l’ordre de sa démarche claudicante. Cela faisait plus d’une journée qu’ils étaient en train d’assembler une sorte de trébuchet et les préparatifs semblaient enfin terminés. Le plan était simple : pilonner le village afin d’en attendrir les défenses, ce qui faciliterait sa prise dans un second temps.

Toute la troupe était impatiente de voir à l’œuvre la légendaire expertise des artilleurs des armées de Nurgle, et quand une voix gargouillante suffoqua l’ordre de tir, les soldats étaient tous sorti de leur léthargie et regardait la machine avec curiosité.
Un grouilleux en capuche coupa la corde de mise à feu qui semblait de toute façon sur le point céder, et le trébuchet déploya son impressionnant bras sous le poids de la charge libérée de la balancelle, propulsant le projectile dans les airs. Une foultitude d’yeux suivirent ce point dans le ciel accompagné d’un « oooooh » admiratif, même si les plus observateurs avaient vite compris que sa trajectoire ne prenait absolument pas le chemin du village.

Un poignée de seconde plus tard, la masse informe s’écrasa loin à l’est sur un arbre qui fut complètement pulvérisé par un éclatement de liquide acide et corrosif, et une libération de centaines de frelons infectieux, provoquant un « haannnn » de déception chez les spectateurs.

Sac-à-pus était consterné. Un tel résultat devait indiquer que les ouvriers avaient soit monté la machine dans un axe perpendiculaire à la direction du village, soit oublié la moitié des composants lors de l’assemblage. Pour couronner le tout, le portepeste revint le voir et lui annonça sans une once de gêne dans sa voix :

-Apparemment, le bois du bras s’est fendu lors du tir, la machine devrait être inutilisable jusqu’à que nous ayons une nouvelle pièce, qui devra être moins pourrie.
-Et sinon, as-tu des bonnes nouvelles ? ironisa Sac-à-pus, quelques instant après avoir digéré silencieusement la situation.
-Les humains ont hissés un immense pavillon chamarré, sans doute pour nous aider à mieux localiser dans l’espace la position du village.
-… Ils nous raillent. Constata-t-il, dans un murmure atterré. En quoi est-ce une bonne nouvelle ?
-Et bien, ça pourrait véritablement nous aider, lors du prochain tir. Les ouvriers ont vraiment une très mauvaise vision, vous savez.

Cette affirmation eut pour effet de faire entrer Sac-à-pus dans une frustration enragée. Il hurla, pesta, vociféra de toute ses force en maudissant l’incompétence de ses hommes après le portepeste qui restait stoïque. Lorsqu’il eut relâché sur le sol tourbeux une bonne dose de son pus de par ses nombreuses plaies à force de gesticuler d’énervement, il se calma, et tenta de réfléchir de façon plus constructive.

-Nous allons devoir donner l’assaut, tant pis pour la catapulte. Ces chiens n’en verront que mieux la peste leur arriver dessus ! Ils trembleront devant la mort pourrissante grimpant cette maudite bute pour les atteindre.
-Chef, le tempéra son second qui se trouvait derrière lui. Vous savez bien que l’arrogance aveuglée du général qui envoi ses hommes à leur perte sans scrupules, c’est pas trop notre tasse de thé.
-C’est vrai, pardon. En réalité, nous allons donner l’assaut parce qu’on a pas d’autre option devant nous.
-Bon ben là, je vous reconnais déjà mieux !
-Allez, n’abuse pas plus de ma patience, sonne la ligne de bataille !

Le second souleva une espèce de conque qui charriait de fortes odeurs de marée pernicieuse, certainement trop lourde pour lui, puis souffla dedans du mieux que ses poumons le lui permettaient, c’est à dire pas bien fort. Après une deuxième tentative un peu plus heureuse, le bouche à oreille fit que la majorité de la troupe avait fini par réagir au signal et se mettait en position.

Sac-à-pus passa en revu ses soldats, une bonne masse de piétons pour la plupart, armés de lances, d’épées, de boucliers, des combattants plutôt lourdauds dans l’ensemble, mais coriaces et résistants. Surtout, ils étaient tous réveillés et alertes depuis la mise en branle, l’excitation d’enfin monter à l’assaut faisait qu’aucun d’eux ne roupillait plus sur son bouclier, ils trépignaient d’impatience.

Ils étaient fins prêt, et un large sourire se dessina sur le visage décati de Sac-à-pus.


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A bieeeeeentôt les puants :wub:
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Je suis venu là à cause du débat qui a attiré mon attention, et je dois dire que je regrette de ne pas t'avoir lu avant. Bien que ce ne soit pas un chef d'oeuvre littéraire (tu m'excuseras de ne pas faire de relevé détaillé depuis le début, j'espère), j'ai été très agréablement surpris. Correctement écrit, mais surtout regorgeant de bonnes idées, de petits détails croustillants (mention spéciale au vomissement sur les genoux pour manifester la désapprobation), et d'une inspiration qui ne se tarit pas (bien que les passages guerriers soient à mon sens les moins intéressants, pour le moment du moins).

Au plaisir de te lire à nouveau !
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Je viens de tout enchainer d'un trait et c'est absolument génial, étant plutôt adorateur de Khorne je t'avoue que tes récits putréfiés m'ont charmé au plus haut point!

J'ai toujours adoré la spécificité de Nurgle le classant 2ème derrière Khorne dans les dieux du chaos, mais là tes textes passionnés me contaminent littéralement! Les Nurglings sont parmis mes petites bestiolles favorites de notre cher univers et l'histoire de Fistule m'a vraiment épatée :-x .

Bref j'adore, franchement continue de nous érmerveillé comme ça tu assure comme une bête (de Nurgle^^).

J'ai vraiment hâte de lire la suite,, les aventures de Baba et sa troupe si elles continuent de s'épaissir mériteraient d'être reliés dans un gros tome avec couverture bien crasseuse :clap: Modifié par BlooDrunk
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  • 2 semaines après...
[quote]La situation à certes [b]du [/b]évoluer [/quote]

J'ai quand même trouvé une faute mais si elle est pas dramatique !

Pour le fond, j'aime toujours cette petite pointe d'humour et de raillerie suivant l'avancée de la trouve. Ca me rappelle un autre texte cette catapulte et j'ai bien trouvé ça sympa à lire. J'attends la suite et surtout de voir si cette assaut magnifiquement programmé va porter ses fruits (pourris) ou pas :P !


@+
-= Inxi =-
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[quote]Géniaaaaaaaaaaal ! Les dialogues sont vraiment supers ![/quote]
Merci, ami lecteur :clap:

[quote]Je suis venu là à cause du débat qui a attiré mon attention, et je dois dire que je regrette de ne pas t'avoir lu avant. Bien que ce ne soit pas un chef d'oeuvre littéraire (tu m'excuseras de ne pas faire de relevé détaillé depuis le début, j'espère), j'ai été très agréablement surpris. Correctement écrit, mais surtout regorgeant de bonnes idées, de petits détails croustillants (mention spéciale au vomissement sur les genoux pour manifester la désapprobation), et d'une inspiration qui ne se tarit pas (bien que les passages guerriers soient à mon sens les moins intéressants, pour le moment du moins).

Au plaisir de te lire à nouveau ![/quote]
En effet, ce n'est forcément pas de la grande littérature, n'ayant absolument pas le temps de m'y pencher plus sérieusement (où n'ayant absolument pas le talent, me souffle la part d'humilité qui sommeille en moi). j'écris principalement "au feeling" quand me vient un moment d'inspiration, ou une idée qui me plait. Généralement, je pense à quelque chose, si cela fini par me faire mourir de rire tout seul (je suis pas difficile) j'ouvre le document, et je tapote au hasard. Mais je n'ai pas toujours le temps de m'appliquer pour une 5ème lecture, car je suis pas mal occupé en ce moment, même si j'ai tout de même quelques chapitre d'avance.

[quote]J'ai quand même trouvé une faute mais si elle est pas dramatique !

Pour le fond, j'aime toujours cette petite pointe d'humour et de raillerie suivant l'avancée de la trouve. Ca me rappelle un autre texte cette catapulte et j'ai bien trouvé ça sympa à lire. J'attends la suite et surtout de voir si cette assaut magnifiquement programmé va porter ses fruits (pourris) ou pas ![/quote]
Arr une faute.

La suite va venir puisqu'Hinxi, dont j'ai lu jadis en direct live "l'Ascension d'un Héros", est une idole et le demande. :lol:



En avant !!



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[center][b]VIII[/b][/center]



Le son d’un cor poussif résonnait péniblement dans la vallée et la troupe se mit en marche, décidé à escalader la colline pour gagner le village barricadé par les hommes.

Sac-à-pus savait qu’il avait la supériorité numérique pour lui, mais la présente situation nullifiait complètement cet avantage. Sans compter que les humains batailleraient ferme et ne cèderaient pas un pouce de terrain.
Lors des premier jours sur place, il avait pu constater que les gens de Saint-Lys avait positionné une pièce d’artillerie dans l’une des quelques habitations du village, certainement un canon. Il faudrait le faire taire au plus vite ou il y aurait rapidement des trous dans ses rangs. Heureusement, il disposait de quelques atouts dans sa manche, qui compenserait peut être le cuisant échec du trébuchet : un troll putride imposait sa présence massive et dégoulinante parmi les siens. Si le monstre baveux parvenait à gravir la pente jusqu’au village – ce qui était loin d’être gagné pour le moment – il pourrait être d’une grande d’aide face aux barricades et l’issu de l’affrontement pencherais en la faveur des pestiférés.

-Chef ! lui cria son second, alors qu’ils étaient à mi-parcours sur la colline. On commence à s’faire flécher le gras du bide !

En effet, ils étaient arrivés à portée de tir du village, et les flèches, carreaux et balles commençaient à pleuvoir. Lui-même avait déjà quelques projectiles planté dans les épaules sans qu’il ne s’en soit aperçu.

-Fumigènes ! hurla-t-il, et ses archers, qui n’était d’ailleurs bon à rien d’autre, tirèrent leurs flèches-à-fumées plus ou moins dans la direction du village – ce qui impliquait pour eux une concentration extrême pour ce véritable tir de précision.

D’épaisses volutes de vapeur grasses et verdâtres s’élevèrent, et bientôt on ne distingua plus le village. D’ailleurs, on ne distinguait plus grand chose du tout, c’était un peu le souci avec ces puissants fumigènes, leur efficacité était telle qu’il n’était pas rare que les soldats s’y perdent à l’intérieur. Ne voulant pas en arriver à pareille déconvenue, Sac-à-pus encouragea ses hommes à se tenir la main et marcher droit devant sans réfléchir, tout en espérant que son armée ne se couvre pas de ridicule une fois de plus.

Les humains n’avaient absolument pas stoppé leurs tirs et arrosaient copieusement la zone au jugé. Les minutes passèrent, puis un des hommes du premier rang – de ceux qui s’étaient transformés en véritables porc épic – cria un « barricade droite devant », qui se transforma rapidement en ordre de charge, voyant sa troupe s'engager d'elle-même dans une chevauchée qui n'avait rien de très gracieuse.

Évidement, comme rien ne se passait comme Sac-à-pus le voulait depuis le début de la journée, la charge tourna court. Un des hommes de Saint-Lys en livrée jaune et violette sauta par dessus la barricade une torche à la main, et la porta sur le sol au contact d’une petite rigole qui devait être remplie de liquide inflammable. En quelques instants, un mur de feu se dressa face à la horde de dégénérés sur tout un large front, stoppant net son avancée.
Les suppôts de Nurgle ne craignaient pas grand chose sur terre, pouvant encaisser les pires dégâts, le manque d’oxygène ou les ravages de l’acide. Mais le feu restait leur pire ennemi, brulant leur chair et empêchant leurs corps bouffis de se régénérer. Les humains, vivant aux frontières des vastes territoires moisis de Baba, l’avaient compris depuis longtemps. Ils ne laissèrent pas aux soldats putréfiés le temps de reprendre leurs esprits, et firent feu de toutes leurs armes sur eux, alors qu’ils étaient massés, impuissant devant ce mur enflammé. Un véritable déluge de tir à courte portée s’abattit sur les pestiférés, dont les premiers rangs furent en quelques instants criblés de plomb et de bois, ayant vite fait d’en sectionner un grand nombre sans autre forme de procès. Les soldats de l’empire en rajoutèrent une couche en lançant à la main des grenades artisanales faites de bouteilles, de jarres, d’huile et de chiffons qu’ils passaient leurs journées à confectionner. Elles explosèrent violemment parmi les hommes de Sac-à-pus, les brulant par poignées entières. Quand le canon vint y ajouter sa touche en traversant les rangs des assaillants de ses boulets meurtriers, le second – qui avait perdu la moitié de son corps on ne sait trop comment – jugea bon d’avertir son supérieur de la précarité de la situation :

-Chef, on ramasse un peu là, non ?

Mais Sac-à-pus, qui semblait être au bord de la crise de nerfs, ne l’écoutait pas, il cherchait frénétiquement la solution à ses problèmes.

Lorsqu’elle s’offrit naturellement à lui.

Le troll giga-putride avait enfin atteint le haut de la butte, et semblait sur le point de traverser le mur de feu. Les humains l’avaient remarqué et concentraient leurs tirs sur le mastodonte, mais malheureusement pour eux, il était en fait constitué d’un impressionnant amas de vase mouvante – rendant difficile la distinction des différentes parties de son corps – et absorbait tous les projectiles avec une facilité déconcertante. Même le canon, occasionnant de larges trous dans son corps, les voyait une seconde plus tard se remplir d’une boue noirâtre, annulant les dommages. Sac-à-pus y vit immédiatement une porte de sortie à ses problèmes, et hurla qu’on profite de la percée du troll en suivant son sillage.

Ce mouvement s’avéra être une excellente idée, car ce sillage, par ailleurs extrêmement malodorant et fort vomitif, eut pour effet d’éteindre complètement le feu à l’endroit de son passage et permit donc la traversée du mur. Malgré le sérieux tarot qu’ils venaient d’essuyer, les pesteux avaient enfin gagné les barricades, et sautèrent par-dessus pour le corps-à-corps.

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Les instants qui suivirent furent riches en matière de sauvagerie moite. Les humains tentaient de contenir le flot de Nurgleux tant bien que mal, en se servant au mieux des espaces étroits entre les quelques maisons du village, ils se battaient avec courage, même si beaucoup s’urinait dessus ou vomissait au simple fait de voir se dresser des êtres aussi infects face à eux.
Ces derniers en revanche se jetaient joyeusement à la curée avec la candeur de petits écoliers partant en récréation, en essayant de désolidariser la formation des défenseurs, ce qui scellerait le glas du village.
Le fer blanc croisait le métal corrodé, les tripes volaient, et le sang coulait. Les combats avait lieu en tout sens : on voyait ici et là un portepeste hypra-maniaque annoter dans le détail chacun des coups qu’il portait et chaque victime que cela occasionnait, ou encore le second de Sac-à-pus qui éventrait les hommes gisants – morts ou vifs – pour leurs manger les reins, son étrange petit plaisir au sein de la bataille. La vraie force des Nurgleux s’exprimait lors de ces corps-à-corps bestiaux : les humains désespéraient de voir leurs coups, entailles et blessures même profondes sans effets sur leurs adversaires, ils n’arrivaient à en venir à bout qu’après les avoir brulés par le feu ou bien débiter en petits morceaux, ce qui était très difficile. De plus les attaques portés en retour étaient lourdes, violentes, et véhiculaient fièvres et maladies presqu’instantanément.

Au niveau de la barricade, un amas de cadavre de tout bord relativement haut commençait à s’amonceler, ce qui ne rendait pas la progression de la horde verte aisée.
Le troll quant à lui posait énormément de problème aux humains, il avait démonté tout un pan de la barricade et avançait implacablement sur les défenseurs, sa méthode était simple mais efficace, chaque fois qu’il attrapait une proie, il se l’enfonçait puissamment dans son propre corps vaseux par n’importe quel endroit, le malheureux finissait étouffé ou rongé par l’acidité de ses chairs molles, et venait en garnir la masse – phénomène qui devait expliquer la taille sans cesse grandissante du monstre. Les défenseurs voyaient leurs armes s’y enfoncer sans être efficaces.

Mais alors que la situation devenait bien préoccupante pour les hommes de l’empire, qui commençait à sérieusement faiblir, les évènements prirent un tour inattendu : un jeune soldat de Saint-Lys, certainement doté d’un sens du courage – ou de la folie – particulièrement développé, eut un geste de bravoure qui fit basculer le cours des choses. Il saisi un tonnelet de poudre trouvé près du canon, le briquet à feu qui ne fallait surtout pas agiter à coté, puis couru héroïquement, droit sur le monstre.
Il n’y avait pas une once d’hésitation dans sa course, et il se jeta directement sur la masse boueuse du troll qui l’aspira en quelques instants. Puis il y eut ce moment de flottement incertain, caractéristique des secondes où l’on se demande s’il va arriver quelque chose et où les moins attentifs se regardent dans le blanc des yeux en essayant de comprendre ce qu’il se passe.

Et l’explosion fusa. Un bruit terrible, un grondement sourd s’échappa du monstre putride qui fut pulvérisé de l’intérieur par la déflagration, carbonisant les pesteux les plus proches, et envoyant voler au loin ceux qui eurent la chance de ne pas s’être trouvé trop à proximité de la bête. Les dégâts furent terribles pour la horde qui était pour la plupart massée autour de lui.
Puis, ce fut comme une sorte de pluie surréaliste où tombaient du ciel des morceaux de barricades, des dizaines de cadavres en charpies, et surtout la masse graisseuse devenue liquide de feu le troll qui pleuvait un peu partout sur les défenseurs comme les assaillants.

Les humains ne ratèrent pas leur chance, ils se reprirent plus tôt, la rage de vivre au ventre, et se jetèrent sur les restes de la barricade et criblèrent de balles leurs adversaires en contrebas qui avaient été soufflé du haut de la colline, les forçant à reculer encore. Sac-à-pus, qui essayait, la tête dans la boue, de comprendre ce qui lui avait fait faire un vol d’une dizaine de mètre en arrière, du se résoudre à faire sonner la retraite.


Sur le chemin du retour, il croisa une cage thoracique précairement relié à une mâchoire par ce qui devait être les vestiges d’un œsophage. Étrangement, il reconnu la voix de son second sortir de cet affreux tas de chair en bouillie :

-Chef, tenta d’articuler la mâchoire. Je voudrais pas jouer les rabat-joies, mais j’crois qu’le mieux serait de prévenir le général Noxius qu’on patauge un brin sur ce coup.

L’euphémisme était de taille.


[center]*
* *[/center]

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Boujoux purulants, pour petits et grands. Modifié par Zarakaï
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Dites-donc, ce serait pas par l'autre orifice qu'il était censé rentrer, le Nurgling ?

Point de trompe et compagnie, mais plutôt le gros colon, et l'histoire fonctionne quand même (et sa "naissance" est plus spectaculaire :-x )
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Ahhh il est la mon auteur préféré ! :clap:

ça fait bien plaisir d'avoir une si bonne lecture au retour des vacances ^_^ et ça me motive beaucoup pour en remettre une couche avec mes pesteux.

Pour l’écriture , c'est a mon gout toujours aussi fun et désopilant, les personnages, leurs caractères si particulier, avec une mention très spéciale pour le second dont le coté second degrés bien décalé m'a énormément plu.

Je retrouve toujours le background plutôt riche et la vie que tu réussi a insuffler a tes ptits gars depuis le début et moi, ca me botte. Comme dit plus haut, une compilation des textes (sous une couverture moisie) serait le bienvenue a la fin :)

Virus , tout charmé, et qui attend bien sur la suite !

[i]ps : pardonnez mes écarts de français, je suis sur un pc polonais .. :innocent: [/i]
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Salut,

j'ai aussi lu tes écrits après avoir jeté un oeil sur le "débat" et j'ai été agréablement surpris. Un style plus drôle et décalé que véritablement subversif. Des idées vraiment géniales (Portepestes administratifs, contes du nurglings... ) je n'aurais qu'un bémol : passé l'effet de surprise on a l'impression que tu tournes un peu en rond... Mais le tout reste très agréable à lire et rafraichissant.

Voyons voir la suite :shifty:
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Dommage ! J'ai presque cru que ça allait passer :P

Mais non, on a pas avancé ! Alors en attendant qu'ils y arrivent, je vais essayer d'être constructif :

1) On a une impression de lenteur telle qu'on n'arrive pas à comprendre comment ils peuvent être efficaces ! Essaye de compenser ça avec d'autres qualités (le troll est bien fait mais les autres créatures je parle).
2) Le troll on comprend pas son chemin ni les autres qui suivent. On dirait qu'ils passent puis plus du tout. Essaye de faire une vue par dessus un peu ;)

@+
-= Inxi =-
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Bonjour, amis !

Comme il fait rudement beau, et que c'est un temps à propager de nombreuses épidémies, je poste la suite !

[quote]Dites-donc, ce serait pas par l'autre orifice qu'il était censé rentrer, le Nurgling ?

Point de trompe et compagnie, mais plutôt le gros colon, et l'histoire fonctionne quand même (et sa "naissance" est plus spectaculaire )[/quote]
Mais ça casse tellement le coté maternel :innocent:

[quote]Toujours aussi sympa à lire ! Un vrai plaisir ! [/quote]
Merci Kael ! Toujours un plaisir de lire tes réactions ! :lol:

[quote]Ahhh il est la mon auteur préféré ! [/quote]
Genre :blushing:

[quote]j'ai aussi lu tes écrits après avoir jeté un oeil sur le "débat" et j'ai été agréablement surpris. Un style plus drôle et décalé que véritablement subversif. Des idées vraiment géniales (Portepestes administratifs, contes du nurglings... ) je n'aurais qu'un bémol : passé l'effet de surprise on a l'impression que tu tournes un peu en rond... Mais le tout reste très agréable à lire et rafraichissant.[/quote]
C'ets le gros risque, comme je n'écris qu'à l'inspiration, d'une manière désordonnée sans absolument aucun liants, il y a forcément de la redite, de même que l'ensemble n'est pas prévu pour "décoler" d'une manière narrative. On se retrouve du coup avec un récit un peu batard. Plus vraiment un texte d'ambiance, mais définitivement pas un récit "épique". Je pense qu'il faut simplement le prendre tel quel, et que vous allez être obligé d'accepter tout ses défauts :P

[quote]1) On a une impression de lenteur telle qu'on n'arrive pas à comprendre comment ils peuvent être efficaces ! Essaye de compenser ça avec d'autres qualités (le troll est bien fait mais les autres créatures je parle).[/quote]
En fait, ils ne sont pas vraiment efficaces :D
Non mais plus sérieusement, ce sont un peu le genre de guerriers qu'on préfère voir de loin : ils sont lent, patauds, s'emmèlebnt souvent eux même les pattes, mais une fois au contacts, ils sont incroyablement résistants, ils portent des coups lourds, qui charrient de la maladie à foison, et ils puent quelque chose de fort.

[quote]2) Le troll on comprend pas son chemin ni les autres qui suivent. On dirait qu'ils passent puis plus du tout. Essaye de faire une vue par dessus un peu [/quote]
Je reconnais la scène un peu confuse, mais licence narrative nurglesque oblige :lol:


Suite !


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[center][b]IX[/b][/center]



Les discussions allaient bon train dans la moiteur insupportable de la salle principale du chariot de Baba. Le haut commandement se réunissait quasiment en continu, et l’on avait fait installer, au pied du trône de Phylanthropus Bacillus Nurgle, une immense table-carte de forme relativement incertaine autour de laquelle les réunions se déroulaient. Les membres du commandement discutait constamment de l’évolution de la situation à l’aide de cette carte géante du territoire de Saint-Lys où des nurglings y poussaient des pièces représentant les forces en présences – certains, plus filous que d’autre, s’amusait à les faire changer de place afin de faire douter les portepestes qui tentaient de les positionner sur le plus fidèlement de ce qu’il pensait être la réalité.

-Votre putrificense, commença Henri en parcourant des rapports manuscrits. Le bilan est pour l’instant assez peu encourageant. Nos armées sont en difficultés sur tous les fronts, et bien peu présentent des résultats positifs. Nous n’avons même pas pu nous emparer de la moitié des objectifs prévus à cette date sur le C.R.A.S.S.E. … Le Calendrier Régulier de l’Avancement de l’aSSaut Espéré, ajouta-t-il en voyant l’expression interrogatrice de Baba.
-J’ajouterais, enchaina un autre conseiller. Que Seul le général Noxius, qui commande personnellement son corps parvient à tenir ses délais, mais presque partout ailleurs, ça s’enlise, au propre – même si ce terme ne convient certainement pas – comme au figuré.
-C’est triste à dire, poursuivit un troisième, mais les gens de Saint-Lys font preuve d’une combattivité étonnante, ils défendent sévèrement tout les points clés du secteur nous empêchant de progresser vers la capitale, grâce à une répartition intelligente de leurs forces. Ils parviennent même à l’aide de petites troupes mobiles à nous porter de rudes contre-attaques.
-Nos éclaireurs nous ont par ailleurs informés d’importants mouvements d’armées « à livrée orange » chez le royaume jouxtant Saint-Lys, s’apprêtant à traverser la frontière, pour prêter main-forte à leurs voisins, semble-t-il.
-Vous êtes sur qu’ils n’ont pas confondus avec les propres soldats de Saint-Lys ? s’étonna la terrine. La plupart de nos éclaireurs ne sauraient même pas situer la frontière sur une carte, et ce ne serait pas la première fois qu’ils confondent les couleurs, étant donné l’acuité de leur vision.
-Écoutez, rétorqua un des conseillers. Avec la tripotée de rapports qu’on reçoit de partout ces derniers temps, si on commence à les interpréter selon les expéditeurs, on n’est clairement pas sorti du chaudron à véroles.
-Le mieux reste de prendre cette menace au sérieux, conclu Baba. Doublez la surveillance à la frontière de l’ouest, et dépêchez quelques détachements à proximité, pour le cas où, mais qu’ils n’engagent pas les combats, ce n’est pas le moment de se disperser.

[center]*
* *[/center]

Quelques heures plus tard et comme de coutume, le débat s’enlisait.

-Y a quand même pas mal de chose que j’aimerais revoir parce que je ne suis pas sur de tout comprendre, expliqua Bacillus. Tenez par exemple hier soir, je me promenais dans le campement en inspection des troupes qui y sont stationnées, et je me suis arrêté devant une batterie de nos machines de guerre. Et comment dire, vous n’auriez pas eu la main un peu lourde question effectifs ? J’ai compté, pour une batterie de quatre pièces : un capitaine, un premier-lieutenant, deux second-lieutenants, un sergent-major, un sergent fourrier, quatre sergents, huit caporaux, deux clairons, un porte-guidon, deux artificiers et entre soixante et cent-vingt-cinq servants selon les batteries.
-Ca fait un paquet de planqués, pouffa la terrine.
-Tout ça pour des machines qui tirent la plupart du temps à coté de la cible… s’apitoya un autre conseiller. Et je ne préfère même pas vous évoquer leurs cadences de mise à feu de peur de vous faire croire à une mauvaise blague.
-Ce sont les effectifs réglementaires (1), expliqua Henri. On a déjà eu assez de soucis lors des affectations, hem, on ne va quand même pas tout réorganiser dans pareilles circonstances.
-J’entend bien, j’entend bien, hésita Baba. Mais ça me laisse inquiet à l’idée que ce soit la même chose partout ailleurs.

[center]*
* *[/center]

Dans la fin d’après-midi, on avait guère plus avancé, et se dépêtrer d’insolubles questions pratiques devenait quasiment impossible.

-Mais le troisième corps n’est-il pas sous les ordres d’Yves-le-collant ?
-A vrai dire on ne sait plus très bien, se dépita Henri. J’ai même reçu il y a deux jours la visite d’un chef de section qui s’étonnait ne pas encore avoir reçu d’ordre de mission, alors vous pensez qu’on en est plus là, hem …
-Comment ça, depuis le début de la campagne ? s’exclama Baba. C’est maintenant qu’il se réveille celui-là ? Mais que fait-il, lui et ses hommes ?
-Rien, ils attendent. Je crois qu’hier je les ai vu entamer la construction d’une réplique de la cité de Saint-Lys en petit copeau de bois.
-Le rendu n’est pas mal du tout, confirma la terrine.
-… Envoyez moi ces zouaves en renfort de n’importe où où l’on aura besoin d’eux avant que j’aille les y catapulter moi-même à coup de pied dans le derrière ! gronda Baba qui n’arrivait même plus à se mettre en colère.

[center]*
* *[/center]

Puis finalement, alors que le soleil était sur le point de se coucher sur le paisible campement de la horde de putréfiés, un événement inattendu vint sortir le conseil du bourbier réunional dans lequel ils pataugeaient jusqu’au cou. Un événement qui allait bousculer la tournure de la campagne.

-Votre mirifique déliquescence ? s’annonça un portepeste, qui était suivit d’un étrange petit comité.
-Quoi donc ?
-Je pense que ce que nous venons de découvrir va véritablement vous scier sur place.
-Je suis im-pa-tient de t’entendre, ironisa Baba, qui ces derniers temps supportait mal la voix monocorde de ses portepestes si consciencieux.
-Nous avons démasqué un espion qui se cachait parmi nous. Un humain.
-Tiens ? s’étonna Baba, qui venait de se dresser sur son palanquin – un mouvement qui valait le coup d’œil – tu veux dire qu’il rodait autour du camp ? Comment a-t-il pu parvenir si loin tout seul ?
-Il ne rodait pas autour du camp, votre bubon magnifique. Il était parmi nous, dans cette pièce.
-Dans cette… Depuis combien ? dit le Grand Immonde, complètement abasourdi.
-Il est là depuis des mois, depuis le début de l’invasion, à vrai dire.

Les paroles du portepeste résonnèrent dans la pièce où un silence incrédule régnait. Même les mouches semblaient s’être arrêtées, comme secouées par la nouvelle.



_____________________________________________________________________________________________________________________________


(1) Vrai pour des batteries de quatre canons de l’armée confédérée durant la guerre de sécession.
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[quote]J’entend bien, j’entend bien, hésita Baba. Mais ça me laisse[/quote]

Et le 's' alors ? :P

Bon pas mal cette suite mais vraiment mou du nurling ! Ca va un peu mieux sur le plan de la situation que cette fois-ci tu as bien fait ! On arrive à situer les choses mais à côté ça on apprend rien de nouveau ! Sauf cette histoire d'espion et encore que ca sera au passage d'après :P !

@+
-= Inxi =-
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Sympa, sympa !

Baba n'était-il pas censé être ennuyé de tout ça ?

Parler du "chaudron des milles véroles", bah, ça fait un peu déjà vu (cf Lustrie), juste ça. Après, ce passage nous amène à attendre la suite avec impatience ^_^

Kaelounet, a envie de se mouvoir "mode limace" B-)
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  • 3 semaines après...
Bonjour ami de la maladie !

J'ai tardé à posté la suite, pourtant j'ai quelques chapitre d'avance, mais que voulez-vous, j'écris aussi un mémoire en parallèle :rolleyes:

[quote][quote]Bien bien, mais tu nous a habitué à plus de consistance putride... bref un peu cours même si bien écrit je reste sur ma faim (j'aime la référence historique aussi).[/quote]

[quote]Bon pas mal cette suite mais vraiment mou du nurling ! Ca va un peu mieux sur le plan de la situation que cette fois-ci tu as bien fait ! On arrive à situer les choses mais à côté ça on apprend rien de nouveau ! Sauf cette histoire d'espion et encore que ca sera au passage d'après ![/quote]
[/quote]
En réalité ce passage était intégrant au suivant, mais ça faisait trop long, alors je l'ai tronqué :ph34r:

[quote]Parler du "chaudron des milles véroles", bah, ça fait un peu déjà vu (cf Lustrie), juste ça. Après, ce passage nous amène à attendre la suite avec impatience [/quote]
Je ne connaissais pas ! Je suis pas très à jour du nouveau fluff (à moins que ce soit de l'ancien X-/ )

Suite donc !!


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[center][b]X[/b][/center]



Tous les visages de la salle du trône, champions, conseillers, portepestes, nurglings, tout ce qui était vivant et en mesure de comprendre la situation avait les yeux rivés sur le petit homme, le prisonnier qu’on avait installé au milieu de la pièce. Seul, et livré à tout ce monde de terreurs et de maladies. Pourtant, point de haine dans les regards qui le dévisageaient, mais une intense curiosité, qui sait quelque part peut-être, mêlée d’admiration.

Phylantropus Bacillus Nurgle leva la main, et un nuage de gigantesques mouches entoura le malheureux, ne laissant que son visage horrifié à découvert.

-Je vais te poser des questions, et tu vas y répondre, dit Baba sur le ton de la pédagogie. Sinon je te laisse à mes mouches. Mourir dévoré par mes mouches, c’est long, et pénible.
-C’est un euphémisme je peux en témoigner. Je l’ai vécu ! s’exclama le conseiller Supputus.
-Ah tiens ? s’étonna Baba, tu ne me l’avais jamais dit ! Mais c’est pour ça que tu es couvert d’œufs de la tête aux … Hem bon, Supputus, ne me déconcentre pas ! Ah, ou en étais-je ?
-A « pénible », répondit Henri qui attendait pour consigner la suite sur ses rouleaux de parchemins dégoulinants.
-Oui, bref, s’impatienta Baba, qui trouvait que c’était un mot qui correspondait bien là à son portespeste. Répond à mes questions, point à la ligne ! hurla-t-il au prisonnier qui était complètement terrorisé, alors que l’étau de mouche se faisait plus pressant. Raconte moi l’histoire qui t’a mené à nous espionner depuis le début, et n’omet pas un seul détail, sinon mes drosophiles te dévorerons tout cru !

Mais le prisonnier n’arrivait à produire que des sons étouffés.

-Qu’est-ce qu’il attend ? demanda Baba qui ne comprenais pas que la perspective de se faire grignoter le corps par de petits insectes ne soit pas suffisamment impressionnante pour faire parler quelqu’un.

-Je crois que sa bouche est pleine de vos merveilleuse et si attachantes mouches, dit un portepeste qui s’était approché. Il vaudrait mieux la lui libérer pour qu’il puisse s’exprimer.
-Oh pardon, dit-il en s’exécutant. Alors !

Le prisonnier tenta de se calmer et commencer à bredouiller des mots d’une voix qui faisait réellement de la peine, même à tout ces endurcis personnages de Nurgle.

-Je… Je, commença-t-il. Je m’appelle Erik
-BONJOUR ERIK, cria la salle d’une seule voix, ce qui franchement, aurait surpris n’importe qui.
-Je… Je suis un citoyen du royaume Saint-Lys, hésita l’humain, sans fierté aucune. J’ai été choisi. Quand les postes frontaliers au nord ont compris que les hordes de pesteux s’apprêtaient à envahir le royaume il y a des mois, ils ont échafaudé un plan pour vous espionner et deviner vos intentions.
-Elles sont pourtant claires, le coupa supputus en riant.
-J’ai été introduit ici afin de transmettre le maximum d’information aux autorités pour préparer une défense efficace. Jusqu’ici, l’opération a été un succès.
-Hem, c’est le moins que l’on puisse dire, remarqua Henri.

Un silence pensif perdura quelques instants, laissant aux résidents du chariot le temps de digérer l’importance de la nouvelle et la gravité qu’elle représentait pour la bonne marche de leur campagne.

-Par quel miracle as-tu pu te retrouver ici, sans mourir subitement de l’une des millions d’afflictions qui sévissent parmi nous ? demanda Baba, brisant le silence et n’en croyant toujours pas ses yeux.
-C’est que… Votre territoire étant au nord immédiat de notre royaume, vous êtes pour ainsi dire nos ennemis naturels depuis des générations.
-C’est quand même un peu fort d’entendre ça, s’exclama le conseiller Supputus. Alors que notre seul volonté et d’allonger l’espérance de vie de tout le monde !
-CHUUUUUUT ! lui souffla la salle.
-Les ingénieurs, les sorciers et les penseurs de la capitale travaillent jours et nuits pour trouver des moyens de vous contrer, vous et vos infections. Ils ont récemment mis au point un puissant sortilège, permettant de mettre un corps vivant sous une forme de stase biologique l’immunisant à toute forme d’altération, comme la maladie, par exemple.
-Quelle prouesse ! fut soufflé ça et là.
-Quelle bassesse ! se fit entendre encore plus.
-Pourtant, des centaines ont péri lors d’innombrables essais, poursuivit Erik. Et le sort n’est pas dénué de risques…
-Je le vois, constata Baba. Mes facultés me permettent de juger d’un regard l’état physique ou médical d’un être vivant jusque dans chacune de ses cellules. Ton corps a subit un changement étrange, destructeur, qui l’a extrêmement affaibli. Certes, tu sembles pouvoir résister de meilleure façon aux infections diverses qui siègent ici, mais tu vivras encore seulement quelques mois, guère plus, sans doute ces effets du sort dont tu nous parles.

Le prisonnier baissa les yeux, et poursuivit son récit dans un murmure.

Il raconta qu’il avait évidé le cadavre d’un pesteux, et l’avait revêtit, s’en servant comme atours pour se dissimuler. Puis, par quelques ruses, il trompa la vigilance des gardes – ce qui somme toute n’était pas la partie la plus difficile de l’opération – et s’introduisit dans la salle du trône, observant des mois durant, et transmettant ses découvertes grâce à un anneau ensorcelé, qui, lorsqu’on le touchait du doigt, pouvait transcrire les pensées sur un parchemin qui se trouvait aux mains des dirigeants de Saint-Lys. Ces derniers avaient également chargé le malheureux de violentes drogues afin de l’empêcher de sombrer dans la folie au contact des démons. Mais malgré cela, il resta prostré des semaines durant dans les recoins du chariot, aux prises à d’horrible crises de terreur avant de finalement pouvoir se maitriser. Il livra par la suite de précieuses informations qui permirent aux défenseurs de s’organiser très efficacement au regard des mouvements de la horde putride.

Mais son rôle touchait à sa fin. Il avait été découvert, et était à la merci des moisis de Baba. Ce dernier semblait réfléchir activement à la suite des évènements, tentant d’entrevoir les possibilités que la découverte d’Erik lui offrait.

-Quel homme peut-il faire le choix d’accepter une mission dont il ne peut réchapper, et dont la principale protection le fait mourir à petit feu ? demanda la terrine, réellement intrigué.
-Et bien ce n’est pas ton sens du sacrifice qui t’étouffe, lui rétorqua Supputus au passage.
-Je… Je n’ai pas eu le choix, expliqua Erik. J’étais un prisonnier. J’ai simplement survécu au sortilège assez longtemps pour être choisi. Mais ce n’est pas tout, ils ont voulu… s’assurer que je remplirais bien ma mission, et ne tenterais pas de fuir.

A ces paroles, de grosses larmes roulèrent sur les joues fort creusées d’Erik, qui ne parvint pas à poursuivre. Et pour cause, il leur raconta ensuite dans un sanglot que les gens de la cité capturèrent sa femme et ses deux filles, pour servir de gages à la réussite de sa mission. Et afin qu’il soit convaincu de leur détermination à leur faire subir l’enfer s’il désertait, ils torturèrent sa cadette sous ses yeux, lui pelant les chairs au fer rouges et lui arrachant os et muscles à la pince pour le faire plier. Mais malgré qu’il leur jura s’acquitter de sa tache du mieux qu’il pourrait afin qu’ils cessassent de supplicier sa fille, les bourreaux continuèrent leur sinistre office, faisant perdurer la douleur de la pauvrette jusqu’à ce qu’elle passe à trépas.

-Voilà l’horrible destinée a laquelle ma famille semble promise, balbutia Erik, en larme d’imaginer les conséquences de son présent échec pour sa femme et son autre fille.

Toute la salle et ses innombrables yeux regardait l’homme pleurer son malheur avec une sincère compassion. Puis Ghislain le baveux, sans doute animé par quelques restes de sa chevalerie d’antant, tira sa large épée au clair – ou au sale – et hurla :

-Ils paieront pour cet acte indigne !
-ILS PAIERONT ! chanta l’assemblée en cœur.
-Oui, ils paieront, repris Baba après quelques instants de réflexions. Nous n’aimons pas cela, pas du tout. Nous sauverons ta famille, Nurgle sauvera ta famille. Nurgle est pour la vie, par delà même le pourrissement de la mort. Nurgle est contre la mort, et il n’aime pas le chantage. Non, il ne l’aime pas du tout.
-VIVE NURGLE ! VIVE BABA ! se réjouirent tout les hommes présents, transportés d’allégresse par les paroles doucereuses de leur maitre chéri.
-Accepte-moi, Erik. Accepte Nurgle, tu seras épargné de la mort qui te gagne, et en échange, nous sauverons ta famille. Nurgle n’aime pas le chantage, il passe des marchés équitables ! Nurgle n’est qu’amour ! Et ne vit-on pas amour des choses, par amour de la vie ?
-NURGLE N’EST QU’AMOUR !

-Il pourrait continuer d’émettre des messages aux dignitaires de Saint-Lys, selon nos instructions, afin de les duper ? proposa la terrine.
-Oui, approuva Baba. Oui. Erik, je sais que tu penses ne pas avoir le choix, mais Nurgle, dans son infinie bonté, ne force pas la main de ses sujets. Alors choisis ! Choisis la mort, pour toi, et la souffrance, pour ta femme et ta fille ! Ou bien choisis la vie, choisis Nurgle, choisis-moi ! Et nous les sauverons !

Et n’oublie pas, Erik, nous sommes peut-être pourris dans nos corps, mais pas dans nos cœurs.

[center]*
* *[/center]

Erik s’était évanoui d’épuisement et de terreur, et on l’avait évacué dans un endroit sur, mais Baba avait lu dans ses yeux qu’il avait fait son choix et avait immédiatement ressenti la joie de la moisissure qui pénétrait dans son corps, synonyme qu’il embrassait sa cause. Le Grand-Immonde leva les bras pour calmer la foule qui conversait passionnément sur Erik et sa folle histoire.

-Mes chéris, mes amours, mes tendres petits bébés. Nous avons encore une fois eu la preuve que les hommes n’ont de sain que l’apparence. Il est temps de prendre de bonnes résolutions. Nous avons trop tardé, nous avons que trop perdu de temps : je vais ouvrir la Boite de Pétri. Nous serons aux portes de la cité avant le solstice !

Un murmure d’admiration, mêlé d’excitation et de crainte parcouru la salle : Phylanthropus Bacillus Nurgle, seigneur-sorcier et archi-héros de la pourriture, allait ouvrir la Boite de Pétri, qui contenait des fragments des jardins de Nurgle, et déchainer sa puissance.


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Voili voilou, gloire au pistou !!
@+ Modifié par Zarakaï
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BONJOUR ZARAKAI ! Bienvenue à bubonique anonyme...:lol:

J'aime beaucoup ce texte, dès que je suis tombé dessus je l'ai dévoré d'une traite. Tes nurgleux sont très frais (façon de parler) et j'aime beaucoup leur humanité par rapport... aux humains. Jusqu'ici je voyais Nurgle en plus pervers avec une façade aimante pour cacher sa vraie pensée (plus tzeentcheux quoi). Mais de le présenter profondément sincère et convaincu de sa propre bonté et justesse (avec un côté fondamentalement pervers quand même) c'est encore plus crédible.

Ca monte en puissance on dirait. Bravo et vivement la suite.
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Aahh enfin ! Je commençais vraiment à m'impatienter :lol: Bon, c'est du tout bon et du tout fun, j'aime toujours autant, et j'en veux plus !

[quote name='Zarakaï' timestamp='1315667666' post='1991256']
Bonjour ami de la maladie !

J'ai tardé à posté la suite, pourtant j'ai quelques chapitres d'avance, [..]
[/quote]

Dis moi.. c'est que ça ressemblerait presque à de la rétention d'information.. Je pose la question ! Est ce bien légal ?! Mais que fait la police ? ^_^

Allez, un grand merci, un grand bravo et on (J') attend la suite !
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Bonjour amis pourris !

[quote]BONJOUR ZARAKAI ! Bienvenue à bubonique anonyme...

J'aime beaucoup ce texte, dès que je suis tombé dessus je l'ai dévoré d'une traite. Tes nurgleux sont très frais (façon de parler) et j'aime beaucoup leur humanité par rapport... aux humains. Jusqu'ici je voyais Nurgle en plus pervers avec une façade aimante pour cacher sa vraie pensée (plus tzeentcheux quoi). Mais de le présenter profondément sincère et convaincu de sa propre bonté et justesse (avec un côté fondamentalement pervers quand même) c'est encore plus crédible.

Ca monte en puissance on dirait. Bravo et vivement la suite.[/quote]

Merci beaucoup beaucoup :lol: la fraicheur est dans l'esprit, mais le corps est bien moisi !

[quote]Dis moi.. c'est que ça ressemblerait presque à de la rétention d'information.. Je pose la question ! Est ce bien légal ?! Mais que fait la police ?

Allez, un grand merci, un grand bravo et on (J') attend la suite ![/quote]

La police ? New times roman 12 sous word. :rolleyes:
Je dois avoir 5 ou 6 chapitre d'avance, mais qui sont en cours d'écriture, je n'ai que très peu de temps en ce moment !


Embrayons (Embryons ?) de suite sur un chapitre un peu original ! Voyons voir si ça vous plait.


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[center][b]XI[/b][/center]


Dans la moiteur trouble des sous-bois, le capitaine Hans et ses hommes transpiraient abondamment sous leurs uniformes jaunes et violet. Ils progressaient à rythme soutenu – aussi silencieusement que possible – des torches à la main, vers leur objectif. On pouvait lire la détermination sur les visages, mais aussi une sorte d’expression résignée.

Hans n’arrêtait pas de ressasser les derniers jours, qui avaient vu les évènements complètement basculer. Lors des premiers moments de l’invasion, malgré la panique qui gagna le peuple du royaume, la défense fut intelligemment mis en place, et connu même un succès inespéré : l’armée de pesteux fut stoppée net dans sa progression, et montrait des difficultés à se saisir des points essentiels à sa percée vers le sud. La confiance était alors au plus haut dans le cœur des hommes, qui à cet instant, pensaient réellement entrevoir une fin à cette menace.

Mais un terrible phénomène se produisit.

D’ordinaire, l’avancée de la masse verte était accompagnée d’une marée de miasme certes nauséabonds et maladifs, mais dont la pourriture, dilués si loin dans des terres saines, mettaient du temps à se propager et avaient pu être ralentie un temps. Mais depuis quelques jours, un véritable vent de mort, de peste, et de putréfaction inimaginable s’était abattu sur les terres, à commencer par les plus à proximité de la horde putride. Les terrains se changèrent en boues et marécages infectieux, l’air fut chargé de parasites et de brumes chaudes et mortelles, et les eaux devinrent troubles et se saturèrent en bactéries virulentes. Des millions d’insectes affamés grouillaient sur le sol, une végétation nouvelle et dangereuse commençait à poindre, les hommes devenait malades en quelques heures et tombaient d’inanitions.

Sans doute qu’une puissante créature était à l’œuvre, et avait du libérer sa fureur sur la terre des humains, transformant ce qui était il y a peu de verdoyantes contrées en une fange malsaine comme toute droite sortie des enfers.

Les défenseurs avaient été forcés de reculer, ne pouvant raisonnablement tenir plus longtemps leurs positions avancées face à une telle virulence. Chaque jour ils abandonnaient de nouveau terrains à leurs adversaires dont la force semblait avoir été décuplée par la pourriture ambiante. L’espoir de tenir les pesteux loin de la cité de Saint-Lys diminuait heure après heure dans l’esprit des hommes.

Les autorités tentaient de comprendre comment arrêter le phénomène, mais sans grande réussite. Ils avaient découverts que les infections se concentraient parfois dans un foyer ou un « nœud » qui pouvait se former n’importe où, véritable masse d’immondice biologique et qui étendait son affluence sur les alentours, jusqu’au prochain foyer, formant un réseau de tumeurs, comme si la terre elle-même était gagnée par un cancer foudroyant. La seule solution qu’ils avaient découvert était de bruler ces nœuds, ce qui ralentissait la progression de la pourriture de quelques heures avant qu’il ne se reforme presque immédiatement un peu plus loin. Mais ces opérations étaient extrêmement risquées, l’environnement étant devenu très hostile aux soldats, qui de plus s’exposaient à une mort quasi-certaine à se rendre dans des lieux aussi contaminés.

L’état-major de Saint-Lys espérait gagner un peu de temps par ce moyen et y affectait de petits groupes d’armes, qui devaient remonter le cours de la progression du pourrissement et de tenter de le noyer le maximum de foyers de maladies sous le feu avant de se replier comme ils le pourraient. Telle était la tâche du Capitaine Hans et de ses hommes, qui parcouraient les sous-bois dans cet environnement de brumes et de maladie. Un objectif pratiquement suicidaire et ses hommes étaient au bord de l’épuisement, mais Hans les savaient courageux et dévoués.

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Cela faisait des heures qu’ils parcouraient les sous-bois à marche forcés. Ils s’efforçaient d’être le plus discret possible afin de ne pas réveiller la colère de la fange. Parfois, ils croisaient d’horribles créatures errantes, transformés par la peste de Nurgle, mais ils évitaient toujours d’engager le combat.

Le corps de Hans le démangeait constamment, des moustiques et autres insectes lui courraient sur la peau, et il avait remarqué que son avant-bras présentait de larges cloques bleutées, mais beaucoup de ses hommes devaient être dans un état bien pire, il devait rester concentré. Il fit signe de la main de s’arrêter, et la troupe s’immobilisa, sur le qui-vive.

-Par ici. ordonna-t-il tout bas en désignant un sentier marécageux en contrebas.

Le capitaine et ses hommes dévalèrent le sentier, les pieds pataugeant dans une vase verdâtre et visqueuse. Après la longue descente, le chemin débouchait sur ce qui devait être jadis une clairière, mais qui ressemblait plus à un marécage nauséabond à l’ombre des saules malades. Au centre se tenait un arbre au tronc épais, qui semblait encore plus atteint que les autres. En s’approchant, ils devinrent sur d’avoir trouvé un nouvel objectif à immoler : l’arbre affichait des couleurs étranges qui revisitait toute les gammes de teintes qu’on associe généralement à la putréfaction, il semblait parcouru d’ignoble bêtes, asticots et insectes grouillants, le bois était boursouflé et enflé par endroit, exhibant des bubons violacés dont la taille défiait l’imagination. Autour, l’air semblait complètement se troubler, tordu par les émanations infectieuses qui s’échappaient.

-Nous y sommes, couvrez-vous le visage ! Ordonna Hans à ses hommes, même s’il savait que c’était une protection bien dérisoire contre ce à quoi ils faisaient face.

Ils avancèrent à pas rapide les pieds dans une fine pellicule d’eau tourbeuse. Pour l’instant, ils avaient eu de la chance, ils avaient réussi à plus ou moins bruler quelques uns de ces nodules durant les dernières heures et fuir sans trop de pertes ; et même si une ignoble chenille géante avait englouti quatre de ces hommes, et qu’ils avaient chaque fois été confrontés à des insectes et des nurglings déchainés, ils n’avaient pas véritablement rencontré de soldats de la horde de pesteux.

Mais alors que le sous-lieutenant s’approchait – son outre d’huile inflammable à la main – les ennuis commencèrent. Des sortes de lianes suiantantes qui pendaient mollement de la végétation s’animèrent au contact de l’officier, et s’enroulèrent autour de lui dans une étreinte détestable, essayant de disloquer le malheureux qui hurlait. De petits nurglings qui venaient d’accourir sur les branches au-dessus de leurs têtes réagirent : l’un deux souffla dans une espèce de cor qui produisit un son étonnamment puissant, tandis que ses congénères se jetèrent de manière désordonné sur les intrus. Ils tentèrent de dégager leurs camarades tout en se débarrassant des malicieux petits diablotins puants, mais le vacarme était terrible. Rapidement, des silhouettes inquiétantes firent leur apparition dans le marais, et les humains se trouvèrent face à un adversaire de taille : des portepestes et autres guerriers pestiférés venaient pour engager le combat. Le capitaine considéra cette menace en serrant les dents, puis couru vers les restes démembrés du sous-lieutenant, et arracha le bras qui tenait toujours l’outre d’huile.

-Tenez-bon, retenez-les quelques instants ! hurla-t-il à ses hommes en jetant le récipient – avec le bras – à son sergent. Allons, Franck ! Jusqu’à ce maudit tronc, je vais te couvrir !

Hans se fraya un chemin jusqu’au tronc infecté, dégageant la voie à coups d’épées pour que son officier puisse le noyer de liquide inflammable. C’était un remarquable duelliste et il faisait tournoyer son épée avec un acharnement forcené, mais il ne pouvait que repousser ses adversaires qui ne ressentaient que peu les blessures occasionnées lors de corps-à-corps.
Ses hommes étaient en grande difficulté.
Albert, son meilleur bretteur, avait transpercé dix fois un portepeste avant de se faire trancher en deux par l’épée pestilentielle du démon, qui n’avait point tressailli des coups portés. Le combat était inégal, et les hommes ne tiendraient pas longtemps.

Lorsque Franck eu vidé l’outre, on lança une torche qui embrasa l’arbre. Il se consuma très vite, et l’air autour cessa d’émettre un rayonnement tordu, pour laisser place à de saines flammèches. Le capitaine hurla la retraite pour que ses hommes puissent fuir avant d’être tous tués. Ils se dégagèrent tant bien que mal alors que leur nombre se comptait sur les doigts d’une main.
Mais en voulant remonter le sentier, ils tombèrent nez-à-nez avec une gigantesque silhouette en armure.

Hans avait deviné de qu’il s’agissait, car il le connaissait de réputation : c’était le général Noxius en personne, un monstre qui causait tant de soucis aux humains depuis le début de la campagne. Il devait être venu constater personnellement les avancés de l’infection sur le territoire.

Les hommes s’étaient littéralement pétrifiés devant le géant qui se tenait face à eux, dont l’armure corrodée crachait des vapeurs acides mortelles. Ce dernier dégaina dans chacune de ses mains une masse d’arme au métal moisi et prit la parole de son impressionnante voix métallique :

-Vous êtes malades, désormais, pour la vie, se contenta-t-il d’énoncer pragmatiquement. En nous rejoignant, vous pouvez faire qu’elle soit prolongée, en nous combattant, vous l’écourterez.

Mais les hommes étaient trop terrorisés pour entrevoir une possibilité de dialogue, l’un d’entre eux jeta sa dague sur le visage de l’armure qui fut sans effet.
Dans l’instant, le géant assena d’un même geste un coup d’une vitesse ahurissante aux deux hommes les plus proches, qui furent simplement explosés sous le choc. Il répéta son geste, et quelques seconde plus tard, le capitaine Hans fut le dernier homme debout, entouré par les restes sanguinolents de ses hommes et autrefois amis, la rage et la peur lui nouant les trippes.

Il allait mourir. Ça, il le savait déjà. Il le savait même depuis le début. Mais une question lui revenait sans cesse, même lorsque la masse de Noxius l’envoya valser dans les airs, le brisant de toute parts tel un triste pantin :

-Tant d’homme perdu pour si peu de temps gagné, cela valait-il le coup ?

Avant de trépasser, il sentit dans son cœur que la réponse était oui.


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Ahhhh! génial, j'adore les (sushi de tumeur) 2 derniers épisodes!!!

Donne nous en plus on est en manque là!

Je relance l'idée de relier tout ça, surtout si tu as encore pas mal de textes sous le coude. Une belle reliure bien putride, faudrait aussi trouvé un illustrateur de talent pour représenté Baba et toute sa clique, ça serait excellent :)
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