[SW] Début de mission

[Erandorn]

Bonjour, le CDA Gorkamorka étant retenu, je poste ici le background du CDA commando que j'avais écris.

J'espère que vous prendrez plaisirs à le lire, et je remercie Fiasco boy pour les corrections apportées.

[u]Liste des personnages :[/u]

Waldemar : Capitaine SW
Dankrad : Prêtre des runes

Alrun : Grey hunter avec gantelet énergétique
Earl : Grey hunter bolter
Frowin : Grey hunter bolter

Sigmund : Scout wulfen (non dévoilé encore) impétueux
Sigfrid : Scout avec arme énergétique, jovial, jumeau de sigmund
Detlef : Scout fuseur et explosif

Erik : Long croc Bolter lourd
Skeggi : Long croc lance missiles

Gerolf : Loup solitaire double griffes
Stig : Loup fenrissien


[u]Scénario :[/u]

[i]Armageddon, le soleil se couche, et je suis ébahie par les couleurs, vertes, bleues et roses, qu’apporte la pollution des industries impériales .
Je réalise que je ne porte pas ma sainte armure, je me sens nu, et pourtant, je me sens si puissant. Je me trouve dans une sorte de camp, et tout est étrangement calme. Tout à coup je me sens comme aspiré, de plus en plus vite, j’atteins une vitesse impensable à l’échelle humaine et tout en devient flou.
Brusquement, tout devient net. Une clairière, calme et silencieuse, les oiseaux chantent, il fait doux, un loup gris avec une étoile à quatre branches sur le front, me fixe depuis le centre de la clairière, assis, puis, il se lève et se dirige vers l’ouest …
Tout devient flou, et je suis de nouveau en mouvement, la vitesse me donne le tourni. Une lumière m’aveugle, et la puanteur du lieu me fait dire que je suis aux abords d'un marécage, l'air est moite, la chaleur est étouffante, je peux entendre des moustiques voleter autour de moi, attirés par mon sang riche du patrimoine génétique de mon primarque. Je pivote sur moi-même, sentant une ombre dans mon dos, et la devant moi, obscurcissant le jour, m'écrasant de toute son improbable masse, un énorme monstre de fer, haut comme un immeuble, grouillant de vermines vertes … A nouveau le flou… Alrun, blessé, mais triomphant, le pied sur le torse éventré d'un énorme Ork… Morkaï … entouré de flammes et de carcasses de véhicules brinquebalants, des corps en armures grises tout autour, indistincts … un flou de nouveau … Alrun, mort, parmis des loups étrangement grand, comme ceux de Fenris, … une cité en flammes, Morkaï triomphant et vociférant sa haine, debout sur le géant de fer …
[/i]

Dankrad se réveille en sursaut, trempé de sueur.

« Par Fenris, est-ce l’avenir que j’ai vu ? »

Se levant en toute hâte, Dankrad s’habille prestement pour aller parler de son rêve prémonitoire à Waldemar, Seigneur de sa Compagnie. Le soir même, le Grand Guerrier, juché sur le caisson cryogénisé contenant la précieuse Wulfsmeade, réunit ses frères autour d'un grand feu de camp, selon la tradition ancestrale des tribus de la Sauvage Fenris.



« Mes loups, nous sommes arrivés voici deux jours dans cette base arrière tenue par les Gardes de Salvar, et les préparatifs pour le combat à venir s’annoncent bien. »

Les loups acclamèrent la nouvelle en braillant.

Waldemar leva la main, demandant le silence.

« Mais l’heure est grave … notre prêtre des runes a eu une vision. »

Le Capitaine marqua une pause pour jauger l'assemblée de ses hommes.

« Une terrible menace pèse sur les lignes Impériales... Menace, que seuls les Space Wolves peuvent contrer. »

Nouvelles acclamations. Waldemar attendit que la ferveur se calme, puis ajouta :

« Malheureusement, certains de mes fiers loups n'auront pas l'honneur de combattre avec le reste de la meute. Ils combattront seuls, loin de l'odeur rassurante de leurs frères loups, et remporteront la victoire avec l'aide de Russ, et du Père! »

Un silence stoïque s'abattit sur la meute, chacun était pendu aux lèvres de son chef.

« Cette chasse risque de ne voir revenir aucun d’entre eux, et il y a de fortes chances de tomber sur Morkaï Tire-Trip', ce sale fils de chien peau-verte à la solde de Ghazgkhull. »

Silence.

« Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser passer la chance de réduire au silence un des seconds de ce monstre puant.»

Grognements d’assentiments de l’assemblée.

« Je n’obligerai personne à s’engager dans cette chasse, Mes Fières loups, je ne souhaite que des volontaires, qui se tiendront prêts devant ma tente à quatre point zéro zéro demain. Qu’ils se fassent connaître auprès d’Alrun, car oui, mon frère, tu es la clef de la victoire … »

Waldemar descendit du caisson, et se diriga vers sa tente, sous le silence des loups habituellement tapageurs.



Se frayant un passage dans la foule, Alrun lui emboîta le pas, et rejoignit son Seigneur dans sa tente.

Waldemar se retourna alors et dit :

« Alrun, mon ami, cette mission est vraisemblablement sans retour, et cela me désole de te voir t’engager sur cette voie, mais notre prêtre des runes Dankrad a été clair, le succès va dépendre de toi. »

Alrun répondit alors :

« Je savais que cela arriverait un jour, de mourir au combat, mais par Fenris, je ne me déroberai pas à mon devoir. »

Waldemar posa sa main sur son épaule et lui dit :

« Je n’en doutai pas mon ami, et voici les faits. »

« La prédiction de Dankrad rejoint ce que les sources de renseignement des Gardes des Jungles nous ont fait parvenir cet après-midi, que Morkaï et un convoi se dirigent vers les marais de la mort, pour finaliser la construction d'un mega-gargant. Ces machines aussi hautes que laides, façonnées à l'image d'un de leurs dieu puant, ne sont plus vu sur ce secteur depuis un certain temps.
S’il y parvient, ce sera un coup terrible pour nos forces, car la Legion Titanique vient de se retirer, du fait de cette « Saison des Feux » sévissant ici.
Notre ligne n'est plus tenue que par de l'Infanterie et des Régiments de Cavalerie conventionnels.
Si Morkaï parvient à lancer son gargant, et les autres machines rescapées de la purge de la saison dernière, notre ligne sera enfoncée à l'est, et tout le front Impérial des Morécages qui tombera... »

Waldemar laissa un temps à Alrun pour digérer les information, puis ajouta :

«Ta mission sera donc d’intercepter ce convoi, coûte que coûte, et de faire en sorte de le détruire, à défaut, de le ralentir, le temps pour nous de nous préparer à faire face à cette menace inattendu. »

« Nous ne savons pas quand aura lieu leur passage, ni même exactement où.
D’après Dankrad, il y aurait une clairière près du marais des morts, et il te faudra suivre le loup étoilé, vers l’ouest à partir de celle-ci.
Malheureusement, un véhicule attirerait trop l’attention sur vous, de même qu’un lâcher en navette. »

Waldemar prit Alrun par l’épaule et dit :

« Prend les hommes dont tu auras besoin pour cette chasse, et bonne chance, que Mère Fenris te protège, mon ami. »

Alrun retourna au feu de camp, attendu par tous ses frères, la mine sombre, mais le regard déterminé.

Le lendemain, à quatre point zéro zéro, l’unité de commandos était devant la tente de leur Seigneur, prête à partir.

Elle contenait :

Alrun et ses deux compagnons chasseurs gris, Earl et Frowin.

Les deux frères jumeaux, Sigmund et Sigfrid, les pisteurs scouts.

Detlef, un scout adepte des explosifs et portant son fuseur en bandoulière.

Enrik, un long croc puissamment bâti, équipé son bolter lourd.

Et Skeggi, un second long croc, meilleurs ami d’Enrik, son lance missile posé nonchalamment sur l’épaule.

Waldemar leur exposa rapidement la mission, puis leur donna l’accolade des guerriers, en leur souhaitant bonne chance.

Puis sans attendre, les compagnons se mirent en route, vers leur destination de mort.



Au bout d’une bonne heure de marche rapide d’astartes, Sigmund se dirigea vers Alrun et lui dit :

« Mon frère, nous sommes suivis par l’un des nôtres, je le sens. »

Alrun lui répondit :

« Non, tu ne sens que son compagnon. Faisons une pause, je vais aller lui parler. »

Alrun ordonna une halte, prétextant que les pisteurs devaient orienter la chasse, puis rebroussa chemin, laissant le groupe et se dirigea approximativement vers sa cible.

Une ombre se dirigea vers lui, immense, … et poilue. Un immense loup gris avec une étoile sur le front émergea de l’ombre, les oreilles aplaties, grognant à son encontre.

« Le loup … » Pensa Alrun.

Il se rapprocha de lui, armes rangées et mains vers le bas. Puis un bruit sur sa droite le fit se retourné, et il vit la dernière personne qu’il aurait pensé voir : Gerolf le maudit.

« Que fais tu là mon frère, cette chasse ne te concerne en rien. »

« Oh que si, mon frère, elle me concerne plus que tu ne pourrais le croire, et je vous suivrais quoi qu’il en coûte » répondit Gerolf.

« Je ne pourrai te faire changer d’avis, même par la force, je le vois dans tes yeux … soit, joint toi à nous dans ce cas, mais ne t’attend pas à de la sympathie de notre part » et sans un mot de plus, Alrun se retourna vers ses compagnons, accompagné de Gerolf, et de son loup.

Une fois arrivés, tous se retournèrent vers eux, surpris, et Detlef émit un commentaire désapprobateur:

« Que fait ce maudit ici? Il n'a pas sa place dans cette chasse. Il va nous faire mourir … comme les siens. »

Gerolf toisa le vétéran à la langue trop pendue, et sans crier gare, son poing s'écrasa sous le menton du scout, l'envoyant valser trois mètres plus loin.
Detlef, groggy rouvrit les yeux quelques temps plus tard, pour découvrir la silhouette menaçante du vieux loup le dominant de toute son imposante masse:

« Dans cette mission, nous allons tous mourir, mon « frère », et il ne tient qu’a toi d’être le premier sur la liste, … ou pas. »

« Viens Stig. »

Gerolf s’éloigna du groupe avec son loup, près à partir.

Passée la stupeur générale, Detlef se releva et s’éloigna en crachant du sang, se tenant à l’écart de Gerolf, le menton douloureux.

Puis Alrun déclara :

« En avant, ne perdons pas plus de temps ici »

[i]Fin du premier chapitre.[/i]