Return of the Souls

[Arnar Aenor]

En discutant avec un ami dessinateur, j'ai eu envie de m'intéresser aux synopsis, vous savez, ces textes d'une dizaine de lignes qui racontent l'histoire dans ses grandes lignes en faisant un énorme spoil...
J'en ai écrit quelques uns avant de concevoir une histoire qui me plaisait assez. Depuis, je l'écrit, mais non pas sous la forme d'un texte classiquement littéraire (surtout parce que j'ai déjà essayé, et si ça me plaît vraiment d'écrire, ben j'ai pas le temps), mais sous la forme de scripts, càd une description des actions sur laquelle on peut ensuite se baser pour broder à la plume (on appelle ça la littérature) ou pour guider les actions de personnes (on appelle ça le cinéma, mais j'ai pas les moyens --') voire le dessin (ben oui, mon pote est dessinateur). Je reviens sur ce point pour préciser que mon ami est dessinateur en style manga, et nous sommes donc plutôt habitués à clore un chapitre sur une certaine dose de suspens. Parfois même, c'est une véritable ellipse qui vous laisse deviner ce qui se passe. D'ailleurs, je me contente généralement du principal, sauf quand je souhaite vraiment l'écrire, donc quand il y a un dialogue, je ne vous donne que le fond, à vous d'imaginer la forme. L'avantage de cette technique est que vous devenez d'une certaine manière acteur, voire metteur en scène de l'action... Bien sûr, il peut être nécessaire que vous soyez pris dans l'histoire pour la ressentir vous même... Là, c'est mon boulot
Ah oui, dernier détail : z'ai pas mis de noms aux persos C'est un choix personnel, mais si vous souhaitez m'en proposer, ça sera utile pour que vous vous y retrouviez parfois
Le personnage principal y est marqué par les initiales PP

[quote]Dans une ville, une fenêtre est allumée dans une maison. Quelqu'un y est réveillé, jouant du piano. Soudain, il y a comme un éclair par la fenêtre. Intrigué, il va voir. Dajns le ciel, comme une aurore boréale, par laquelle tombent de violents élcairs. Après un éclair particulièrement puissant, la personne perd connaissance.

Il se réveille avec un mal de tête. Dehors, tout paraît normal. En prenant son petit-déjeuner, il entend parler d'un phénomène météorologique inexpliqué qui se serait déroulé pendant la nuit. Il part au lycée.

En arrivant, il entend parler de ce qui s'est passé pendant la nuit dans des conversations. Plusieurs cours se passent durant lesquels il se fait passablement chier (présentation). A l'heure du déjeuner, il va, seul, dans des couloirs déserts et ouvre une porte (fin de page). Il arrive dans une salle remplie d'instruments de musique où se trouvent déjà quatre autres personnes qui sont en train de manger. Les autres l'accueillent, l'un d'eux lui lance un sandwich. Ils discutent de ce qui s'est passé puis se mettent à joueur, le personnage principal (PP) s'installant au piano.

Le soir, il achète un journal qui rapporte plusieurs cas d'activité paranormale duarnt la journée. Il le lit plus en détail en prenant un gouter chez lui. Après cela, il part faire un footing. Pendant la nuit, il est au piano, tout en semblant réfléchir à autre chose.

Le lendemain, dans la cour du lycée, il y a trois ou quatre attroupements. Au milieu, des personnes montrent des capacités magiques aux autres élèves. Le PP leur jette un coup d'oeil en biais avant d'aller en classe. Là, il n'y a qu'une fille qui regarde par la fenêtre. Il vient se positionner à côté d'elle et regarde également, l'air amusé. Plus tard, avec les musiciens, il discutent de la magie en jouant.

Alors qu'il rentre, il voit des journaux annonçant l'arrivée de la magie. Chez lui, le soir, les informations passent un message gouvernemental selon lequelil est demandé d'éviter d'utiliser la magie ou de l'essayer. Si l'on se découvre des pouvoirs, il est demandé de se faire enregistrer aurpès des autorités. Toute utilisation abusive ou criminelle sera lourdement sanctionnée. La nuit, au piano, un léger sourire flotte sur ses lèvres.

Un mois plus tard. Journée de cours. certains profitent de leurs pouvoirs comme ils peuvent. Le soir, le PP part faire un jogging. Il s'arrête dans un hangar désaffecté. Il y entre sans se soucier de rien, mais se retrouve avec un couteau sous la gorge et au centre d'une réunion de gang. Le chef donne l'ordre de le faire disparaître. L'un des membres du gang s'apprête à exécuter l'ordre, mais le PP, impassible, arrête son coup avant de décimer à main nue la bande qui se jette sur lui. Le chef fait apparaître des flammes dans le but apparent de s'en charger lui même, mais une vague d'énergie l'envoie valser. Apeuré, il essaie de s'enfuir devant le PP, rayonnant de puissance, souriant d'un air carnassier.[/quote]

[Arnar Aenor]

[quote]Le PP explique comment, depuis le premier jour, il s'est entrainé dans le secret et a expérimenté de nombreuses façons d'utiliser la magie. Après cela, il exécute le chef du gang. Il fait disparaître les corps puis s'entraine à utiliser ses pouvoirs. Ensuite, il repart chez lui, l'air de rien, en finissant son "footing". Le soir, alors qu'il est au piano, il pleure.
Le lendemain, il retrouve son groupe de musique. En sepréparant, ils discutent des problèmes liés à la magie, notamment la hausse de la criminalité. Ils jouent un peu puis se séparent. Le PP part étudier à la bibliothèque. Au détour d'un rayon, il croise la fille avec qui il avait regardé ceux pratiquant la magie, le lendemain du Retour (de la magie). en la voyant, il fronce légèrement les sourcils, avant de se détendre et de discuter avec elle. soudain, elle reçoit un coup de téléphone et part. Le PP la regarde quelques temps puis soupire, un léger sourire sur les lèvres. Ayant trouvé le livre qu'il cherchait, il s'assoit dans une salle de lecture dôtée d'une baie vitrée. Il se place de façon à ce que celle-ci soit dans son dos. Soudain, une explosion retentit, le souffle brisant la vitre. Il grogne en se retournant et observe ce qui se passe. Un groupe de personnes encagoulées maitrisant apparement la magie est en train d'attaquer une banque située à proximité. Il hésite un instant entre agir et continure à cacher ses pouvoirs, mais il fonce finalement pour se battre.
Profitant de l'effet de surprise, il en assome deux par derrière, mais, entouré par trois autres, il doit se défendre. Après quelques attaques qu'il bloque, il leur propose de se rendre, sans quoi ils devront en accepter les conséquences. Ses adversaires se moquent de lui et passent à l'attaque. Il soupire, puis, d'un geste rapide, évite un coup tout en éventrant l'attaquant. Les autres viennent à peine de réaliser ce qu'il a fait que, faisant apparaître une mance d'énergie, il disparaît soudainement pour réapparaîtree dans le dos d'un autre adversaire et le cloue au sol en lui transperçant la poitrine de sa lance. Le dernire s'apprête à s'enfuir quand le PP tourne les yeux vers lui quand cinq personnes sortent de la banques, des sacs sur les épaules. Ils confrontent un instant leurs regards, quand le PP sent par ses yeux que l'une des personnes est troublée. Il n'a pas le temps d'essayer d'en découvrir la raison que la personne du centre, apparemment le chef, lui projette une flamme de grande taille, qui l'engloutit.[/quote]

[Wilheim Von Carstein]

Hum, je trouve qu'il est difficile de se faire une opinion à partir de ce que tu livres ici. Le texte est vraiment très synoptique et fait plus penser à un document de travail entre un scénariste et un illustrateur qu'à un véritable texte (alors, certes, tu l'annonces dans ton introduction).
Le problème est que ça ne présente ni l'attrait littéraire d'un texte rédigé, ni l'attrait graphique d'une BD, voire d'un simple story board... un peu dur d'accorcher au texte, donc. Peut être serait-il préférable de travailler sur l'aspect graphique et de poster les planches de BD dans la section "Dessins"? Par contre, ce n'est plus du tout la même chose en termes d'engagement.

En termes de scénario, ça me fait irrésistiblement penser à du manga, avec ce genre de personnage adolescent, introverti et détenteur d'un pouvoir monstrueusement puissant, qui évolue au sein de "notre" monde. Ca fait, au final, très Shadowrun.

En bref, et de mon point de vue, l'idée peut sans doute donner de très bonnes choses mais il va te falloir décider si tu veux y consacrer du temps et de l'énergie ou pas. Modifié le 23 juin 2011 par Wilheim Von Carstein

[Arnar Aenor]

Mea culpa, ces textes sont effectivement très (trop ?..) nus. Néanmoins, j'ai eu la chance d'avoir de l'inspiration (ça arrive pas tout les jours --'), et j'ai réussi à transformer ces écrits en texte vraiment rédigé, ce que je vous livre maintenant. Rédaction décalée à la première personne...

[quote]Les doigts dansent sur les touches d'ivoire et d'ébène, dans une douce cadence, laissant s'échapper des cordes une calme mélodie. Ah, j'oubliais. Ces doigts... Eh bien, ce sont les miens. Là, je suis chez moi, dans ma chambre, devant mon piano. Un peu beaucoup de possessifs, n'est-ce pas ? Qu'importe, ce n'est que de la matière, comme je m'en suis rendu compte, depuis le moment où cette histoire s'est déroulée. Allons, où en étais-je ? Le piano. La mélodie. La Sonate au Clair de Lune de Beethoven. Une pure merveille. Mais là n'est pas le plus important. Enfin bon, le décor est posé. Encore que... Il nous faut maintenant attendre le moment où ça a commencé. Attendez,attendez, je vais d'abord vous parler de moi. Oh, pas tant que ça, vous ne connaitrez qu'une petite partie de mon esprit Pour ma part, j'en connais à peine plus, mais c'est déjà pas mal. Mais bon, le principal : mon être. Au cas où vous vous en doutiez, je sui un être humain. De sexe masculin, précisons-le pour éviter tout quiproquo. Mais ça aurait pu être marrant de vous laisser dans le doute. Âge : dix-sept ans, à cette époque. Eh oui, aujourd'hui, je suis un peu plus vieux. Mais je m'égare. Donc, un gars, ado... Vous devinerez donc que je suis étudiant. Bravo. Un regard par la fenêtre, vers les étoiles rêvant dans le drap sombre de la nuit... Non, ce n'est pas encore l'heure. Tiens, d'ailleurs... Ça c'est passé pendant la nuit. Je crois que j'avais oublié de vous le dire. Donc, vie simple, les amis, les amours, les emmerdes... Bref rien de très particulier. De plutôt bons résultats, une certaine curiosité qui m'entraîne ers la rechercher, le plaisir de jouer au piano... Tiens, mon morceau est fini. Je reste là, presque méditatif, sans bouger. Désolé, mais ces pensées-ci sont privées. Je me lève et vais à la fenêtre ouverte. Qu'est-ce qu'il caille ! Je grille une cigarette, ça me détend. Les volutes blanches montent lentement dans l'air frais de ce début d'automne. Je les regarde s'élever haut, haut dans le ciel... Je ferme les yeux et savoure ce pur instant de sérénité. Comme ils se font rares ! Je rouvre les yeux et, contemplant la nature, me rappelle un poème que j'ai lu il y a... Oh, ça fait si longtemps que ça ? Mais je remarque tout à coup un détail. Un intrus. Une étoile de trop dans la Grande Ourse. Et voilà qu'elle semble s'étendre et gagner en luminosité. Quelques instants plus tard, c'est carrément une aurore boréale que j'ai devant les yeux. Pas banal, non ? Mais qu'est-ce que c'est encore que ce bordel ? Un flash qui vous pénètre jusqu'au plus profond de l'âme. C'est à ce moment que j'ai perdu connaissance. C'est bon. C'est l'heure. Notre histoire peut commencer.[/quote]

[Arnar Aenor]

La deuxième partie est vachement plus longue... (edit : en regardant, pas tant que ça :/ mais à taper, c'était plus long...)
Donc je vais causer avant

[quote]En termes de scénario, ça me fait irrésistiblement penser à du manga, avec ce genre de personnage adolescent, introverti et détenteur d'un pouvoir monstrueusement puissant[/quote]

Ouuuiii !!! C'est exactement du manga !!
Hum... Plus sérieusement, j'avais besoin d'un personnage comme ça, dans le genre un peu innocent et qui a encore une grande partie de sa vie devant lui. Comment peut-on faire une histoire avec un arrière-grand-père qui peut se prendre un infarctus à n'importe quel moment ?...

Le fait particulier est que c'est comme tu le dit, "notre" monde, pas un endroit inventé (je l'ai déjà fait pour une autre histoire, mais passons). La différence est que, du jour au lendemain, certains (pas tous, ya une explication qu'il faut que je développe) se découvrent des pouvoirs magiques. Je voulais faire une grande différence avec le manga classique, où chacun a un pouvoir qui lui est propre, avec le fait que c'est une magie "générale", répondant à des règles. Donc deux personne (voire plus) peuvent très bien avoir les mêmes pouvoirs. Tout dépend de l'orientation qu'ils lui donnent.

D'ailleurs, ce dernier point est très important. Quel usage de la magie ferait chacun ? Cela rappelle un peu le manga (eh oui) Death Note, où le personnage principal étudie le genre de personne qu'est le possesseur du Carnet, en regardant son usage. Une personne adulte l'utiliserait pour obtenir de l'avancement, tandis qu'un gamin en aurait peur. Pareil pour la magie. Je ne développerait pas plus pour cause de spoil, mais vous pouvez y réfléchir...

Nous n'y sommes pas encore, sauf à moitié dans le script, donc autant avancer dans le récit rédigé, non ?

[quote]Bon, reprenons. Quand je suis revenu à moi, c'était l'aube. En fait, c'est mon réveil qui m'a réveillé. Et au lieu de lui taper dessus, c'est les graves du piano qui ont tout pris. Ben oui, j'étais pas dans mon lit... Vous imaginez le bordel, un accord discordant comme pas possible. De quoi bien se faire engueuler. Si on avait su que c'était moi. Je me dois de préciser que je suis en appartement... Bref. Je vous zappe la suite ? Il n'y a que ma douche et mon ptit-déj'. On ne peut plus banal.

Sur le chemin de l'école, par contre, il y a du nouveau. Certains fêtards qui étaient apparemment réveillés en même temps que moi ont aussi vu la lumière dans le ciel. Et pour ceux victimes du flash, ils l'ont expliqué par une bouteille de vodka cul-sec. Bien sûr. Pour ma part, je préfère éviter d'exposer mon expérience. Certains pourraient penser qu'il n'y a pas que l'alcool qui provoque des hallucinations, si vous voyez ce que je veux dire... Je retrouve des amis autour d'un café. On discute, on rit. Puis on s'emmerde en cours. Enfin, pas tous. Et pas complètement. Pareil pour vous, je suppose : la matière est sympa, le prof chiant (souvent le cas des maths); la matière est sympa, le prof passionnant (pour moi, c'est le cas de l'histoire et de tout ce qui est scientifique : le rêve). Bon gré, mal gré, ça passe.

Midi. Dans les couloirs désert, je marche d'un pas lent. Quelques bruits étouffés par les fenêtres et la distance me parviennent. Vous n'avez jamais essayé de vous promener ainsi ? Il faut, on voit les bâtiments bien autrement que dans leur habituelle austérité. On en devient presque familier. Tiens, ça m'inspire... Dalles blanches et studieuses / Que les foules foulent tard heureuses / Ou trainent sombres, piteuses / Elles passent, immuables / Du nerd à l'incapable / Mais tous les connaissant, eux et leurs cartables... Quelques vers de temps à autres sont l'assurance d'un esprit vivant et confiant. D'ailleurs, ce que je vais avec vous, est-ce seulement de la prose ? Je suis arrivé. Du bout des doigts, je pousse une porte. Ils sont quatre à m'attendre. Leur conversation feutrée me parvient. Sourires. Amitié. J'attrape un paquet au vol. Dedans... Un casse-croute. Ben quoi ? On s'est arrangés pour pouvoir manger là, loin de la foule. On est pas agoraphobe, on déteste juste les cris. Rien ne vaut la pureté de la corde pincée ou du souffle d'air posé. Eh oui, on est musiciens. Je vous l'avais dit ? Oh, je ne sais plus. Enfin, c'est fait, maintenant. Si je m'en souvient plus tard. Pas dit... Sandwich dans une main, piano sous l'autre, j'improvise une ballade lente. Les autres sourient, battent la mesure. On discute des dernières nouvelles, du ragot à l'international. La blue note se fait taquiner. La flutiste se plaint de son copain. Le troisième depuis le début de l'année. Quand même. Descente chromatique. Le batteur se moque d'elle et s'installe. Elle lui tire la langue et fait quelques arpèges. Quels gamins, décidément ! Je retourne en majeur, un fin sourire sur les lèvres. Le ténor s'invite dans la mélodie, la flute perce dans les aigus. Harmonie. Certains disent qu'ils jouent d'un instrument. Quelle blague. Faire des gammes et buter sur des partitions, est-ce vraiment la musique ? J'ignore si vous êtes mélomane. Si ce n'est pas le cas, vous ne comprendrez certainement pas de quoi je parle. Sinon... Ça fait du bien, n'est-ce pas ?

En rentrant, je me suis acheté le journal. Oups, je dois avoir zappé environ cinq heures. Pas grave, il ne s'est rien passé que je n'ai à vous détailler, des morceaux et des cours. Classique. Donc, le journal. Édition du soir, ils faisaient les gros titres sur la nuit dernière. Apparemment, ça s'est vu dans le monde entier, mais particulièrement là où il faisait sombre. Les météorologues et autres spécialistes n'y comprennent rien. Tu parles. Avec le recul, ça se comprend. Même aujourd'hui, c'est quasiment un secret d'état. Si ils savaient la vérité... A l'appart', je bosse puis fait quelques recherches. Non, pas sur la nuit, ça je m'en foutais à l'époque. Juste quelques infos sur la médecine. Ben oui, vous ne vous êtes jamais demandé quel est le fonctionnement précis des muscles ? Les effets véritables de tel ou tel produit ? Vous n'êtes vraiment pas curieux. Ce qui est marrant, c'est que c'est du niveau licence voire master. Oui. Quand même. Pas mal pour un lycéen, non ? Et je ne vous parle pas des neurosciences, de la chimie... En tout cas, quand vous lisez quelque chose de vraiment passionnant, c'est incroyable à quelle vitesse peut passer le temps ! Particulièrement avec un bon disque derrière. Un instant, je reviens. Petit mal de crâne. Voilà, enfin trouvé de médoc.

Donc, le temps. Je jette un coup d’œil à ma montre. Dix-sept heures cinq. Je me lève et commencer à préparer des légumes. Dix-neuf heures trente : j'ai fini. Ma mère rentre. Pendant que l'on mange, pourquoi ne pas vous parler un peu de ma famille ? Je vis seul avec ma mère. J'ai un frère, mais lui, je vous en parlerai plus tard. Mon père, par contre, ça fait quelques années qu'il est parti. Non, il ne nous a pas quitté égoïstement. Il n'est pas non plus fâché avec la famille. Par contre, les amis ont eu (et ont encore) du mal à comprendre son geste. Il nous as juste dit "au revoir", à mon frère et à moi. . Je pense que ma mère a toujours su la vérité, sans quoi elle ne s'en serait jamais remise. Quoi qu'il en soit, de sombres raisons l'on poussé à partir.Il m'a aussi... Ah, je dois m'arrêter. Autre fait intéressant : nous avons fini de manger et avons allumé la télé. A part pour le vingt heures et les films, elle sert peu. Justement, les infos. Bien sûr, l'espèce d'aurore de l'autre nuit. Et un détail qui va vous intéresser. Quelques mots à la fin, sur "d'étranges capacités paranormales" qui auraient été découvertes chez certains individus. Bon, vous l'aurez compris. De la magie, quoi. C'est fun, ça la magie. On vous en parle, vous pensez direct soit aux jeux, soit aux vieilles légendes. Et dans ce dernier cas, c'est plutôt ridicule. Rien de sérieux, quoi. Des moyen-ageux ou des geeks. Joli choix, non ? Mais qu'on en parle à la télé, même indirectement... je me suis mis directement au piano, après. D'habitude, je bouquine encore deux heures, mais là... J'avais besoin de réfléchir. Il devait être une heure et demie quand la dernière touche fut caressée. Le regard perdu dans mes pensées, j'ai regardé mes paumes vides. Et si... Allons, vous auriez fait quoi à ma place ?[/quote] Modifié le 6 juillet 2011 par Arnar Aenor

[Wilheim Von Carstein]

C'est terriblement monobloc... un peu de mise en page stp? Parce que là ça fait vraiment saigner des yeux.

J'accroche moyennement au style : mix de registres souvent maladroit, invites constantes lancées au lecteur et qui saccadent trop le texte, etc. Ca fait vraiment logorrhée d'adolescent verbieux (c'est sans doute voulu). Si tout le texte doit être dans ce style, j'ai bien peur que ça devienne rapidement pénible.

Fais vraiment un effort sur la présentation : j'ai lu le bloc pour la forme mais c'est vraiment désagréable.

[Arnar Aenor]

Modif' effectuée. Quand je l'ai tapé, c'était voulu de ne pas le séparer... En fait, je voyais pas trop, mais maintenant que c'est fait...

J'espère que les modos feront passer ce que je dis non pas pour de l'up intempestif (ya pas une règle qui dit qu'il faut mettre une suite du texte ?... pb, je l'ai pas en réserve --'), et vais donc essayer de répondre à tes mots.

[quote]Ca fait vraiment logorrhée d'adolescent verbieux[/quote]

Petite précision spoilante : au moment de l'écriture, le personnage est assez vieux et revient sur sa vie. Donc oui, c'est plutôt voulu. Et vu la vie qu'il a eu, il peut se le permettre.

[quote]mix de registres souvent maladroit[/quote]

Des détails sur les passages où se serait le cas ?
Une modification est toujours possible...

Sinon... D'autres remarques ?..

[Inxi-Huinzi]

Hum !

Je sais pas encore quoi penser. Au début j'accrochais absolument pas à l'idée de le raconter à la manière d'un script. Ca aurait pu être un résumé en fait. Après heureusement ça va un peu mieux ! Par contre le fait qu'on soit dans la tête du perso est un pari osé et pour l'instant pour moi ça va. Je pense que sur le plus long terme ça peut changer mais c'est surtout dû au fait que l'action est toujours la même un peu(= ses pensées).

allez, bonne chance pour la suite !

@+
-= Inxi =-