De la vulgarisation des complications

[capitainecanard]

De la vulgarisation des complications

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
[i]-Ultima Segmentum -0001/X110-9535 – Secteur Kiliana – Zone sauvage XT-21 – Planète Uriopia – Continent Sud – Les Monts Creux -[/i]
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Au loin, des nuages de fumés barraient l’horizon de leurs sombres volutes. Le ciel était régulièrement zébré par les trainées laissées par les véhicules ennemis.

Cela faisait maintenant quatorze jours qu’il marchait. La chance devait être avec lui, durant son voyage, il n’avait pas rencontré âme qui vive, et son but approchait.
Bientôt il aurait rejoint les siens, et sa vengeance pourrait enfin être mise ne œuvre.

Arrivé au sommet de la falaise qu’il avait entreprit d’escalader il y a deux jours, il vit enfin sont objectif.

Le camp, situé au centre d’un immense cirque rocheux, était naturellement défendu par des remparts hauts de centaine de mètres. De nombreuses batteries de défense avaient été construites tout autour. Les nids d’armes antiaériennes placés au fond de la vallée laissaient planer une sombre menace pour quiconque approcherait par la voie des airs.

Kiloff fut heureux de voir les siens en pleine activité. Des groupes éparses s’entraînaient au maniement des armes : aux tirs comme à l’arme blanche. Certains s’appliquaient à perfectionner leur maniement des machines de guerre et les vapeurs projetées par les gaz d’échappements de ces dernières, baignaient la base d’un nuage de fumée, assombrissant l’atmosphère.

Au nord de la vallée, un complexe vibrait tandis qu’il créait, Kiloff ne savais quels outils guerrier en vu des futures affrontements. Une piste d’aviation barrait la base en son milieu. D’où il était, Kiloff trouvait que les machines et les siens ressemblaient à des fourmis : grouillantes, actives et déterminées dans leurs taches.

Perdu dans sa contemplation, Kiloff repensait à son histoire…

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Cité état Rial – Faubourg nord.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

[i]Les tirs fusent tout autours de lui et de son peloton. Ils viennent de percer les défenses adverses et commencent le massacre.
Les coups et les corps pleuvent. Un torrent de violence et de sauvagerie noie sa perception dans un tourbillon sensoriel.
Soudain, une explosion.
Le chef n’est plus, ainsi que la quasi-totalité de ses camarades. Kiloff cours se mettre à l’abri derrière une carcasse de tank.
Des cris, du sang.
Son univers est réduit à des sons assourdissants et des images fulgurantes.
Il voit certains de ces camarades se faire littéralement découper par les barbares adverses. Un de ces derniers aperçoit Kiloff et se rue vers lui, sa lame vrombissante brandie.
Kiloff cours et trébuche sur un cadavre, juste au moment ou la lame passe à l’endroit ou sa tête se trouvait l’instant d’avant.
Son diabolique adversaire, malgré sa rapidité surhumaine, ne peut éviter le rayon incandescent surgit de nulle part.
Kiloff, ébloui par le tir, ne voit pas les restes du guerrier mort lui tomber dessus. La taille et le poids de ce dernier, malgré sa forte diminution, suffisent à assommer Kiloff.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Kiloff se réveille. Il ne peut plus bouger.
Il doit être blessé…à moins que… oui, c’est ça, il est attaché ! Il a du se faire capturer.
Il fait sombre. Il ne voit rien de ce qui l’entoure mais il peut entendre des grincements, des mouvements de fluide qui passent dans des tuyaux…et ….des voix ! Oui c’est ça, des voix qui sont en train de…. AARRRGGG ! Cette douleur dans sa tête ! Il ne peut plus penser à autre chose. Il à l’impression que des milliers d’aiguilles lui explorent le crâne, grattent ses os, étirent ses nerfs… la douleur est insoutenable et Kiloff sombre dans une douce inconscience…sans douleur.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Il reprend pied dans le monde des vivants. Aucune douleur et de la lumière. Il se trouve enchaîné contre un mur dans une petite pièce intégralement blanche. La lumière l’éblouit. Il n’y a aucun mobilier, juste une surface sombre et réfléchissante face a lui.
Une voix. Neutre et froide.

« Sujet 412 – me comprenez vous ? M’entendez vous ?
-…, Kiloff hésite.
- Sujet 412 – la rapidité d’exécution sera récompensée, la non coopération entraînera réprimande entonne la voix tandis qu’une décharge parcours le corps de Kiloff, le faisant hurler.
-Sujet 412 - me comprenez vous ? M’entendez vous ?
-Oui, je vous entends et vous comprend. Où suis-je ?
-Sujet 412 – nous posons les questions. Prenez ce constat comme un avertissement. Nous ne tolérerons aucun autre écart. Qui êtes vous sujet 412 ?
-Je m’appelle Ki…, il ne pu aller plus loin, une nouvelle décharge le stoppant dans sa réponse.
-Sujet 412 - Qui êtes vous ?
-…Je suis… Sujet 412 ?
-Bien – sujet 412 – le sujet 458 va être introduit dans votre cellule. Vous serez chargé de le détruire. »

Tandis qu’un vrombissement se fait entendre, Kiloff retrouve l’usage de ses bras. Il n’est plus bloqué contre le mur, les liens le maintenant s’étant comme détendu. Une trappe s’ouvre au plafond afin de laisser la place à un bras mécanique portant une lame de combat.

« Sujet 412 – prenez l’objet TX551. Le sujet 458 sera introduit dans T-5.»

Kiloff a tout juste le temps de prendre la lame placée devant lui, qu’une cloison s’ouvre sur sa gauche.
Une silhouette apparaît dans l’encadrement et s’avance doucement.

Kiloff n’en croit pas s’est yeux, c’est Norklek ! Un des membres de l’escouade T’chop. Mais ce dernier a une lueur étrange dans le regard, et surtout, ce qui inquiète le plus Kiloff, les bras couverts de sang…
[/i]


-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Voila c'est tout pour aujourd'hui. Si ça plait, je posterais la suite. Sinon, et ba c'est pas grave ^^
Ça faisait longtemps que j'avait envie d'essayer de faire une petite nouvelle, c'est chose faite ! En esperant que cela vous siéra.

J'ai relu rapidement mais il doit rester des fautes, mea culpa d'avance...Et le titre n'a pour l'instant que peu de rapport avec le texte, c'est normal, ca devrait s'expliquer par la suite...

Coin Modifié le 6 juillet 2011 par capitainecanard

[Celt]

En effet, il reste de nombreuses fautes... Aouch bobo les yeux J'insiste, vraiment beaucoup de fautes. Essaie de passer par un correcteur d'orthographe (Word/Open Office/Bonpatron), car là je pense que ce n'a pas été le cas.
Bon, à côté de ça, on sent du potentiel... Ce qu'il se passe à partir du réveil de Kiloff m'emballe bien, je pense qu'il y a moyen d'en tirer une bonne intrigue !
J'ai juste beaucoup de mal, et je ne dois pas être le seul, à comprendre les différentes étapes du texte. On a un double [i]flash-back[/i] ? Unique ? Pas de [i]flash-back[/i] ? Peu clair, hélas...

[capitainecanard]

[b] Le pire c'est que je tape sous word...avec un correcteur. Comme quoi ça ne fait pas tout non plus ! J'ai essayer de corriger et j'ai modifié deux trois trucs.
Et aussi, ajout d'une suite.

Pour le flash back, tu as compris, c'est un seul flash back, mais "découpé" en plusieurs morceau avec des ellipse plus ou moins longues.

Hésitez pas à m'allumer, c'est avec des retours que je pourrais améliorer tout ca.

Et merci à ceux qui lisent.

Coin
[/b]


-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
[i]– Planète Uriopia -- Avant poste Impérial « Light of the emperor »
- XIIème Vouivre de Soniart -[/i]
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

[font="Arial"]Jast n’en pouvais plus ! Hors de question de retourner patrouiller sur ce monde grouillant de vie…ou de mort, il ne saurait dire.
Agressive et féroce, voila ce que le sergent leur avait dit, à propos de la planète sur laquelle ils allaient apporter la paix des Hommes et de l’Empereur.
Et il avait vu juste ! Jast avait l’impression que toutes les créatures, animales ou végétales se liguaient contre eux.

Depuis maintenant trois semaines qu’ils étaient arrivés, ils n’avaient rien fait d’autre qu’établir un périmètre de défense autour de la cité état Rial. D’un autre coté, cela présentait déjà des difficultés : Sten et Balo s’étaient fait dévorer par une immense créature tandis qu’ils creusaient une tranchée. Le temps que le reste de l’escouade tue la créature, il ne restait déjà plus grand choses de ses camarades à honorer…

Leur régiment comptait déjà plus de trente pertes dues aux piqûres des mouches Trikll. Une fois leurs larves pondues, il n’y avait que peut d’espoir pour les soldats. Un remède existait mais il devait être pris au plus tard six heures après l’infection. Les symptômes, eux, apparaissaient au bout de vingt quatre heures…

Jast ne sortait jamais sans sa combinaison et son masque. Il avait eu une frayeur lors des premiers jours, poursuivi par une mouche…Les autres gars du régiments s’était moqué de lui, il rigolais beaucoup moins maintenant qu’ils connaissaient les capacités meurtrières de l’insecte.

Il fallait aussi se méfier des Arbres Pierres qui lâchaient dans l’atmosphère leurs spores extrêmement nocives. Non mortelles, mais entraînant des démangeaison se transformant bien vite en plaies purulentes. Qui elle même finissaient envahi par les larves de mouches.

Le sergent Leine pris son souffle et,
« Soldats ! Briefing à la porte « Guilman » dans trois minutes ! Les derniers arrivés ouvriront la marche ! »
Jast, entendant la douce voix du sergent se dépêcha de rejoindre le lieux de rendez vous. Malgré son envie de rester au sein de l’avant poste, il ne voulait surtout pas ouvrir la marche !

Les trois escouades du peloton Grenat se regroupèrent. Jast ne pu réprimer un élan de fierté en voyant ses camarades alignés, prêts au combat, ils étaient impressionnants. Les dangers d’Uriopia semblaient bien plus surmontables.

Le lieutenant Kilian commença le briefing tout en passant en revue la trentaine d’hommes sous ses ordres.

« Le commandement nous a chargé d’une mission simple : localiser la ou les menaces éventuelles présentent dans le secteur 8. Celui-ci va des Plaines de marbre aux Monts Creux. Pour ce faire, on nous à transmis les coordonnés d’un indicateur indigène, sensé nous aider à trouver les dites menaces. Nous devrons vérifier l’existence d’une présence hostile et s’exfiltrer sans se faire repérer le cas échéant. Des questions ? »

Un silence de marbre suivi son court exposé. Jast ne pu empêcher sa bouche de s’ouvrir.
« Quels types de menaces pouvons nous rencontrer lieutenant ?
-Nous verrons bien soldat, c’est pour ça qu’on est là.
-Merci lieutenant.
-Maintenant que la curiosité de chacun est assouvie, Insoupçonnables ! Faite honneur à votre nom ! En avant ! »

Le peloton Grenat, était le spécialiste de la reconnaissance et des missions d’infiltration du Régiments des Vouivres de Soniart. Leur organisation différait du reste du régiment. Ainsi chaque escouade pouvait agir de manière autonome. Possédant chacune tous le matériel potentiellement nécessaire : une arme lourde, un sniper et une arme d’assaut.
Les sergents avaient été sélectionnés selon leur aptitude à réfléchir plus qu’à obéir. Cette qualité posant problème dans la plupart des situations était un atout indéniable lorsque les escouades étaient livrées à elle-même en milieu hostile.
Le reste du régiments les avait surnommées les Insoupçonnables, s’était autant une marque de respect pour leurs compétences qu’une prière silencieuse.

Les trois escouades marchèrent deux jours sans événements notables. Le lieutenant leur indiquant la route à suivre à travers ces étranges promontoires rocheux à l’apparence de marbre noir, qui donnait son nom à cette plaine.

Jast avait réussi à se placer au milieu de leur groupe et il s’en félicitait ! Si une menaces arrivait, que ce soit par l’avant ou par l’arrière, il aurait le temps de l’identifier et de réagir en conséquence : en se battant ou en courant…

En parlant avec les gars de l’escouade Aldia qui avaient été déployés avec le XVIIème Ternarien au Sud de la ville durant les dernières semaines, il avait appris que la Cité Etat avait déjà subis plusieurs assaut.

Il semblerait que leurs ennemis soient un mélange de renégats et de mutants avec quelques créatures plus exotiques, et dangereuses.

L’avant poste Sud serait d’ailleurs tombé sans l’intervention des Astartes qui avaient mis en déroute les troupes indisciplinées de l’ennemi.

Hélas, les Marines étaient partis en missions au Nord du continent. Les rumeurs disaient que l’on avait plus de nouvelles d’eux depuis. Jast avait du mal à croire que des astartes puissent disparaître ainsi, ce sont quand même des demis dieux ! Ce devait être un problème de transmission.

En plus, Koalpo, l’opérateur radio de son escouade, lui avait affirmé qu’il avait entendu le lieutenant dire au capitaine : « les Soul’s Angels maintiennent la pression sur le secteur Nord, profitons en pour faire une percé au Sud ! ». Il n’avait pas plus d’information car le lieutenant lui avait alors demandé de sortir et d’oublier ce qu’il venait d’entendre.

Perdu dans ses pensées, Jasp ne fit pas tout de suite attention aux ordres qui se mirent à pleuvoir.

« Soldat préparez vous !
-Koalpo prévenez l’avant poste, nous avons un contact.
-Escouade Aldia, en position, a gauche de ce renfoncement.
-Escouade Blarde, au centre, utilisez les Arbres Pierres comme couvert
-Escouade Neolt, avec moi ! »

Reprenant ses esprits, Jasp vit enfin la cause de cette agitation et regretta de ne pas avoir été infecté par une Trikll. Alité à l’infirmerie, il n’aurait pas eu à affronter ça.

« Bon sang ! Ils sont sacrement nombreux. »

Jast enclencha son fusil laser et se prépara à défendre sa vie…[/font]

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Modifié le 6 juillet 2011 par capitainecanard