Le Sable

[Loup Noir]

Après une relecture du poème "Celui qui s'en va" de Lord Paladin, j'ai décidé d'écrire ce sonnet. Bonne lecture.

[center]Douce mélopée, s'élevant sous le Soleil,
Glissant en riant sous sa splendide brûlure,
Saluant sa compagne à la froide morsure,
Attendant qu'elle se pare de son habit vermeil.

Formant des montagnes s'érodant, calme et sage,
Il contemple l'azur et écoute la nuit.
Mais aussi océan de puissance endormi,
Il se change parfois en tempête de rage

Et mène d'épiques combats tourbillonnants;
Puis se pli à l'harmonie des roches d'argents,
Soufflant des aventures au veilleur solitaire.

Pure liberté s'envolant danser là-bas,
Le sable m'offre d'éternels arias,
Majestueux chants né du vent et de la terre...[/center] Modifié le 29 août 2011 par Loup Noir

[stratege]

[font="Arial Black"]nègre et fiere[/font]
soleil nègre

lune brillante de la nuit negre

il faut l'assumer ta negritude

la portee au dos comme cette chaine de vertèbe

oh mon nez gro ils ont faient de toi le paillasson de l'univers

n'est tu pas le civilisateur de leurs encètres

oh mon nez gro je t'es vu naitre avec cette couleur

elle n'a jamais ete a l'origine de malheur

marche guerrier des temps prophetique

fiere sans orgueille

tous assembles pour ta gloire nouvelle

ni trop tot ni trop tard

[b]Tar Mineldur : Corrige moi ça rapidement, trop de fautes tue le poème. Sache aussi que le mot nègre est à connotation péjorative, doucement sur ce terrain là si tu veux bien. Du reste, la politesse veut que l'on réponde aux poèmes postés par une réponse un peu plus directe qu'un autre poème comme le tiens. A part ça, bienvenu [/b] Modifié le 22 août 2011 par Tar Mineldur
modération

[Tar Mineldur]

Salut Loup Noir,

D'abord, félicitation. Ce poème est assez joli et t'a pris visiblement du temps dans la mesure où tu à fait l'effort d'alterner le genre des rimes.
Pour être tout à fait franc, je pense que tu t'es trompé d'objectif. L'alternance des genres ajoute indiscutablement un plus a un poème mais pas si grand que ça. Je pense que tu devrais d'abord te concentrer sur le rythme en adoptant des césures à l'hémistiche sans quoi ton vers n'est qu'un vulgaire dodécasyllabe à défaut d'être alexandrin et des rimes masculines un peu plus riches.
Du reste, j'aime bien ton style : de jolies images, un vocabulaire agréable... certains vers sont très jolis comme "Saluant sa compagne à la froide morsure" et la structure en sonnet est elle aussi appréciable.

Je serais heureux de te relire à l'avenir

[Lord Paladin]

Salut à toi,

Tout d'abord, je suis très content que ce soit l'un de mes propres poèmes qui t'es décidé à te lancer... mais passé cette petite remarque personnelle, je te propose d'attaquer le commentaire de ton texte à proprement parlé.

Tout d'abord et comme l'a fait remarquer Tar Mineldur, il faut vraiment faire attention au rythme, c'est quelque chose que j'ai découvert il y a maintenant bien longtemps sur ce forum (merci Petimuel) et c'est sans doute l'un des aspects les plus importants de la poésie tout en étant malheureusement l'un des plus difficiles. C'est difficile car il n'y a pas de règles simples à respecter, un poème peut être écrit à la va-comme-je-te-pousse et avoir un rythme superbe ou au contraire avoir des vers tous égaux et aucun rythme du tout. Cependant, il est vrai que pour commencer le plus simple est assurément de suivre un cadre précis et puisque tu as choisi l'alexandrin, la césure (càd la pause au milieu du vers) est souvent placé sur le 6ème pied*. De plus, il y a un certain nombre de règles poétiques (je pense particulièrement à celle des "e" muets, mais pas seulement) qu'il faut impérativement connaître, le mieux pour cela est de lire le post de Petimuel sur les [url="http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=106652"]Techniques De La Poésie[/url] pour ne pas commettre de bête faute de rythme. C'est aussi le plus important car un poème avec un bon rythme est très fluide à lire et sonne beaucoup mieux à l'oreille, il se scande presque et semble trouver son propre souffle, sa propre musique.
Dans le cas de ton poème, par exemple, ce n'est pas nécessairement le fait que tu places la césure en 5ème place qui pose problème (pour les deux premiers vers) mais plutôt que tu ne t'astreint pas à une forme fixe tout le long du poème. Or, un sonnet c'est très court et ce genre de point en est donc d'autant plus important. Une bonne façon comprendre (de sentir ?) le rythme, c'est de lire des poèmes, mais aussi de critiquer une oeuvre de temps en temps, par exemple j'ai beaucoup appris sur [url="http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=168998"]Croquis De Cloître[/url] en prenant le temps de le lire attentivement et d'en examiner le rythme.
Au niveau des images et des métaphores, je n'ai pas vraiment de conseil à te donner tu as déjà une bonne palette de propositions et tes liens sont suivis sur tout le poème ce qui est très sympa (je pense notamment à la métaphore sur le chant). Les rimes sont très bonnes, suffisamment riches sans être envahissante et leur choix ne me pose aucun problème, il y a un bon jeu de correspondance entre les sens ce qui est sympa.
Donc à l'instar de mon prédécesseur, je trouve ton travail très sympa et regrette vraiment qu'il lui manque ce souffle du rythme pour l'animer.

Pal' @ en vacances et avec internet... enfin !

* Oui je sais on ne parle de pieds que pour des vers latins, mais c'est plus clair comme cela, et puis syllabe c'est pas beau.

[Loup Noir]

Après avoir lu les très intéressants cours de Petimuel sur les techniques de la poésie, et m'être rendu compte du degré d'inachèvement de mes poèmes, j'ai décidé de retravailler celui ci, pour y inclure des césures. Il n'y a pas beaucoup de différence entre les deux versions, si ce n'est sur le rythme. Bonne lecture :

[center]Harmonieuse chanson, glissant sous le Soleil
Caressant en riant sa splendide brûlure
Saluant sa compagne à la froide morsure
Attendant qu'elle se pare de son habit vermeil.

Erigeant de grands monts, s'érodant, calme et sage,
Il contemple l'azur et écoute la nuit.
Mais aussi océan de puissance endormi,
Il se change parfois en tempête de rage

Et mène d'hasardeux combats tourbillonnants;
Puis choisi la quiétude, sous les roches d'argents,
Soufflant des aventures au veilleur solitaire.

Auguste liberté allant danser là-bas,
Le sable me transmet d'épiques arias,
Farouches mélodies du vent et de la terre...[/center] Modifié le 19 septembre 2011 par Loup Noir