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La Purge de Bromar


Le C!nglé

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Avant d'attaquer ce "récit", sachez que la Purge de Bromar est plus un prétexte pour présenter les armées Afrikhaine de la Garde Impériale et l'Ordre du Temple, une entité plus vaste et plus complexe. De ce fait, il se peut que certains textes soient uniquement descriptifs mais, afin de rester dans un mouvement de narration, je m'efforcerai de les présenter du point de vue d'un personnage fictif.


Avant toute chose, un petit descriptif du système Afrikhain afin de mieux comprendre les origines des "armées" présentées ensuite.

[quote]
[img]http://idata.over-blog.com/3/92/32/73/Fluff/Systeme-Afrikhain.png[/img]

[b]Afrikha Proxima[/b] est la planète la plus interne du système Afrikhain. C'est un monde volcanique inhabitable qui possède trois satellites artificielles chargées de récolter les gaz produit par Afrikha Proxima.

[b]Katar[/b], seconde planète du système Afrikhain, est un monde à la surface désertique qui abrite de nombreuses cités ruches souterraines. Sous sa surface résonnent continuellement les énorment marteaux des forges qui fabriquent armes, munitions et véhicules pour l'ensemble des forces armées du système et au delà. Y sont stationnés les [i]6 premier corps de la IIIe Armée Afrikhaine[/i].

[b]Peninsula[/b] est un monde dont la quasi-totalité de la surface est recouverte d'eau, à l'exception de quelques îles (environ 3% de la surface totale est émergée). C'est la troisième plus grande planète du système et sis ses océans abritent de nombreuses cités ruches chargées de cultiver des algues propre à la consommation, elle abrite aussi les [i]7e et 8e corps de la IIIe Armée à sa surface[/i], dispatchées entre les différents astroports des quelques îles. Les bases de défenses orbitales sont, quant à elles, défendues par les [i]3 premiers corps de la Ve Armée[/i].

[b]Melian[/b] est une géante gazeuse riche en plasma. Elle possède plus de 6 satellites naturels dont 4 ont été transformées en stations de récolte du plasma. Y sont stationnés les [i]4e et 5e corps de la Ve Armée[/i].

La [b]ceinture d'astéroïdes proximale ou proximum[/b] sépare les planètes Melian et Morghen.

[b]Morghen[/b] est l'unique monde agricole du système Afrikhain et est de fait protéger par la totalité de la [i]Ie Armée Afrikhaine[/i], soit 7 corps présents à sa surface (le 1er corps étant celui du Colonel Vinters, aujourd'hui indépendant de la Ie Armée) et par trois bases de défense orbitale servies par les [i]6e, 7e et 8e corps de la Ve Armée[/i]. C'est la seconde planète du système Afrikhain par sa taille. Morghen est la [i][b]planète d'origine du Colonel Vinters et du 101e d'Interception Morghen[/b][/i].

[b]Afrikha Media[/b] est la plus grosse planète du sytème Afrikhain. Elle possède la plus importante réserve de promothéum et de caruburant de la région sous sa surface aride. Les nombreuses cités ruches qui la recouvrent sont [i]protégées par la VIe Armée[/i] tandis que ses satellites défensifs ont pour garnisons les 4 premiers corps de la IVe Armée. Afrikha Media est la [b][i]planète d'origine de la 7e Armée Afrikhaine aussi appelée 7e Corps Afrikhain ou Afrikha Korps[/i][/b] à qui opère actuellement dans les systèmes d'Armaggeddon et aux alentours de l'Oeil de la Terreur.

[b]Katrina[/b] est une planète tellurique appartenant à l'[i]Adeptus Mechanicus[/i]. --Informations bloquées par l'Adeptus Mechanicus--

[b]La ceinture d'astéroïdes médiane ou medium[/b] sépare les planètes Katrina et Bromar. De plus, elle [i]abrite une base de la Flotte Impériale[/i] ainsi que six cales sèches de réparations et d'entretien de la Flotte.

[b]Bromar[/b] est une planète morte, victime d'un Exterminatus après la Purge de Bromar. L'Exterminatus semble avoir été lancé sans autorisation préalable par un obscur [i][b]chapitre Space-Marine se faisant appelé L'ordre des Templiers ou L'ordre du Temple[/b][/i]. Elle était alors [i]protégée par la IIe Armée[/i] qui fut anéantie au début du conflit.

[b]Devian[/b] est un monde tropical abritant les manufactures les plus prisées du secteur. Ces dernières fournissent en produit de luxe l'intégralité de l'élite Afrikhaine et est aussi la principale destination touristique du système grâce à ses très nombreuses stations balnéaires. Elle est [i]protégée par la IXe Armée[/i] malgré son très faible intérêt stratégique.

[b]Ste Judith[/b] est une planète glaciaire appartenant à l'[i]Adeptus Sororitas[/i]. --Informations bloquées par l'Adeptus Sororitas--

[b]Afrikha Remota[/b] est un monde glaciaire servant de pénitencier de haute sécurité pour tout le système Afrikhain. Elle est la principale source de recrutement des Légions Pénales Afrikhaines et [i][b]abrite la VIIIe armée Afrikhaine[/b][/i] dont les 7e et 8e corps sont en charge de la surveillance des complexes pénitenciers.

La [b]ceinture d'astéroïdes distales ou remotum[/b] est relativement déserte mais de nombreux navires marchands la pensent maudite, racontant à qui veut les entendre qu'un gigantesque astéroïde s'y déplacerait librement. Allant même à la rencontre des navires pénétrant le système. D'aucun pense que ça expliquerait la présence sporadique d'Eldars aux portes du système Afrikhain mais la version officielle ne fait état que d'un simple amas de space-hulks totalement inhabité. [/quote]

Vous l'aurez compris, parmi les armées présentées, seuls certains éléments sont à retenir :
_ Le 101e d'Interception Morghen avec le Colonel Vinters a sa tête. Anciennement premier corps de la Ie armée.
_ La 7e DB Afrikhaine ou Afrikha Korps, ancienne 7e armée commandée par le Maréchal Rohm-Hell.
_ Les 6 premiers corps de la VIIIe Armée commandée par le général Tchekov.

[i]Je développerai cette partie purement descriptive avec d'autres précisions et illustrations. Il ne s'agit que d'un explicatif, une sorte de préface afin de mieux saisir les implications et compositions des éléments dont l'histoire sera développée plus loin.[/i]

[center]--------------------------------------------------------------------------------[/center]

[center][u][b]Prologue[/b][/u][/center]

A l'aube du 40e millénaire, Bromar était à l'apogée de sa grandeur. Sa production était si impressionnante qu'elle pouvait fournir de l'équipement a plus de trois systèmes entiers. C'est le moment que choisis le mal pour frapper.

Dans le Puits de Pression de Prognar, creusé toujours plus profondément et continuellement élargi, fut découvert un étrange artefact encastré dans la roche. L'Inquisition et l'Adeptus Mechanicus l'isolèrent rapidement afin de l'étudier puis de le détruire le cas échéant. Mais la progression des travaux ne fut pas interrompus. Dans les semaines qui suivirent la découverte de l'artefact, des disparitions inexpliquées se multiplièrent. La IIe Armée Afrikhaine envoya un contingent bloquer les profondeurs du Puits. Pendant ce temps, un vent d'hérésie soufflait sur la capitale de Bromar où un personnage inquiétant, l'Archidiacre, enrageait les foules en demandant la suppression du servage et le repenti de l'Empereur. La révolte prit de l'ampleur lorsque la population apprit que les défenses de la ceinture d'astéroïdes Remotum avait été percées et qu'une flotte hérétique se dirigeait droit sur Bromar. La IIe Armée reçut l'ordre de réprimer la révolte en usant de tout les moyens nécessaires mais cela ne fit que gonfler les rangs des partisans de l'Archidiacre. La IIe Armée dut se retrancher au sein des cités ruches.

Ce fut Bromar qui tomba la première, le Haut QG de la IIe Armée fut abattu par l'Archidiacre en personne et ses sbires ainsi que le gouverneur et sa cour. Suivit quelques heures plus tard de Prognar, Ifar et Meltar. A Sizlar, le major Kessen de la IIe Armée ordonna le branle bas de combat aux premières heures de la guerre et réquisitionna tout le matériel a sa disposition. Il exigea que soit abattu tout habitant suspecté d'être partisan ou sympathisant de l'Archidiacre et de violents combats secouèrent la ville mais la révolte fut matée à temps et Kessen put ainsi fermer les portes de la ville et en organiser la défense. C'est ici que les Khorriganes firent leurs preuves, menant des raids meurtriers sur l'assaillant à la faveur de la nuit.

La flotte du chaos détruisit la flotte impériale et se plaça en orbite autour de Bromar tandis que les quelques navires impériaux restants se replièrent à bonne distance. Sizlar fut anéantis par les marines corrompus qui tombèrent sur elle depuis le ciel mais le major Kessen tint la cathédrale jusqu'à sa mort fauchant, dit-on, plus d'une centaine de vies de sa propre main.

La reprise de Bromar était l'objectif principal des armées Afrikhaines, ce dès la chute du Haut QG de la IIe Armée. Aussi les restes de la flotte impériale accueillirent la 7e Armée Afrikhaines et les 6 premiers corps de la VIIIe Armée. Le premier corps de la Ie Armée, équipé pour mener des assauts aéroportés, fut déployée en première ligne. La flotte du chaos resta en orbite longue de façon à défendre les troupes aux sols mais elle ne tarderait pas à faire route vers une autre planète à ravager. Le temps était donc compté et, deux mois seulement après l'arrivée des hérétiques la contre-offensive débuta. Les vaisseaux de lignes Afrikhain, appuyé de renforts de Sainte Judith, créèrent une brèche dans le dispositif de défense de la flotte du chaos tandis que le premier corps de la Ie Armée, le 101e d'Interception Morghen, prenait pied sur Bromar, neutralisant les canons orbitaux menaçant la flotte et sécurisant ainsi une zone d'atterrissage suffisamment grande pour accueillir les transporteurs lourds de la VIIe armée. La Purge de Bromar commençait.

[i]La suite dans quelques temps, à vos claviers pour m'aider à étoffer, modifier ou corriger ce petit prologue.[/i] Modifié par Le C!nglé
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[center][u][b]La terreur vient des cieux[/b][/u][/center]

Le sergent Merant rendait souvent visite à ses hommes durant la nuit. Apportant encouragements et munitions à qui en avait besoin. Mais ce soir, sa promenade nocturne était un véritable enfer. Depuis plusieurs heures déjà la compagnie antheus était bloquée au pied d'une colline, soumis à l'intensité du feu ennemi. Les rebelles s'étaient retranchés dans des bunkers à flanc de colline et entravaient l'avancée de l'infanterie cadienne. Les quelques messages radio que le sergent avait réussis à capter, ne révélaient rien de bon quant à la situation des autres pelotons. Ses hommes n'avaient pu dormir depuis le début de l'attaque. Les hérétiques ne cessaient de scander de lugubres chants à leurs dieux impies et de tirer au hasard sur les lignes impériales.
Alors qu'il recouvrait le visage de l'un des soldats morts, son opérateur radio le héla depuis un bosquet proche.
_[i]Sergent Merant ! J'ai un message du colonel pour vous ! [/i]
Merant courut jusqu'au bosquet, plié en deux pour éviter de se faire repérer et se mit à genou à côté de l'opérateur radio.
_[i]Passez le moi[/i], ordonna-t-il avant de se saisir du communicateur. [i]Ici le sergent Merant à vous.[/i]
_[i]Sergent, ici le colonel Verion, j'ai reçu un message du QG il y a une vingtaine de minutes. Nous devons nous replier de deux kilomètres. C'est le 101e qui prend le relais. A vous. [/i]
_[i]A vos ordre mon colonel, pas fâché de quitter ce trou à rat. [/i]
Le sergent tandis le micro à l'opérateur radio et couru jusqu'au trou de souris le plus proche.
_[i]Faites vos paquetages les gars, on retourne à l'arrière. Faites passer le mot. [/i]
Un soldat sortit rapidement de son abris pour rejoindre un autre trou de souris. Pendant que l'ordre passait au sein de son escouade, Merant observa la colline. C'était une folie de laisser un régiment aéroporté lancer un assaut sur un objectif que même l'infanterie lourde, l'élite de Cadia, n'arrivait pas à atteindre. Mais mieux valait d'autres que lui. Il ne pensait plus qu'à rejoindre l'arrière. Au moment même où il se redressait pour rejoindre son trou de souris pour y faire son propre paquetage, une fusée éclairante s'éleva de la zone du QG révélant les positions ennemies.
_[i]Mais qu'est ce qu'ils foutent ces cons là?[/i] hurla-t-il.
Mais avant même de pouvoir donner la moindre consigne à ses hommes une seconde lueur envahie l'atmosphère suivit d'un grondement assourdissant tandis que le sol vibrait sous ses pieds.
_[i]Nom de... [/i]
Un bombardement d'un puissance extraordinaire s'abattait sur la colline, pulvérisant des positions de mitrailleuses et de mortiers, soulevant d'énormes masses de terre qui retombaient dans un crépitement lourd. Merant se jeta à terre, évitant  de justesse un éclat d'obus qui passa en siflant au dessus de sa tête. Peu à peu, le bombardement baissa en intensité et il put distinguer un autre bruit, très proche. Un bruit de moteur. Et des lumières mouvantes qui balayaient la forêt. Il leva les yeux à temps pour apercevoir une trentaine de valkyries qui filaient à basse altitude vers la colline. Des hommes en sautaient continuellement, équipés de harnais antigrav. Chaque fois que l'un d'eux se posait à terre, il gagnait la couverture la plus proche et maintenait les positions ennemies en joue. Alors qu'il observait ses hommes qui avançaient méthodiquement et silencieusement vers le bunker ennemi, une main se posa sur son épaule.
_[i]Vous n'avez rien? [/i]
Merant leva des yeux effarés vers l'homme qui lui adressait la parole.
_[i]Maître Artilleur Kamerine, je pensais que vos positions avaient été évacuées depuis dix minutes[/i], expliqua-t-il. [i]Si j'avais su j'aurai retardé l'attaque. [/i]
Le sergent ne savait quoi répondre, encore étourdit par la rapidité des évènements.
_[i]Allons, relevez vous et allez plutôt compter vos hommes. Je m'en voudrais d'en avoir tuer un. [/i]
L'officier se releva et balaya la colline ravagée de ses jumelles.
_[i]Ces foutus hérétiques doivent s'être terrés dans les tunnels. Un peu d'aide ne nous sera pas de trop sergent[/i], reprit Kamerine avant de s'éloigner d'un pas ferme.
 

Cette nuit là, le sergent Merant et ses hommes firent preuve d'un courage exemplaire, abattant plus de quarante ennemis au côté du 101e d'Interception Morghen. Depuis lors, il est devenu l'un des sergents les plus connus de ce mythique régiment dont il a rejoint les rangs suite à La Purge de Bromar. Modifié par Le C!nglé
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[center][u][b]Chapitre 1[/b][/u][/center]

Les gigantesques navires de la flotte impériale orbitaient autour de Devian. Deux mois auparavant, des hérétiques avaient pris le contrôle de Bromar, menés par l'Archidiacre, ils avaient ravagés villes et campagnes puis capturés une à une les défenses planétaires. Suite à la destruction de leur haut commandement par l'Archidiacre aux premiers jours du conflit, la IIe Armée Afrikhaine avait été écrasée. Sans grand officier, l'infanterie et la cavalerie motorisée s'étaient lancés dans des assauts désorganisés qui furent dévastateurs. Des renforts, arrivés de Cadia sous la forme d'une division d'infanterie lourde, avaient rejoins la flotte impériale dans la ceinture d'astéroïde médiane.
Les navires impériaux patientaient désormais, préparant minutieusement l'offensive sur Bromar. Dans la salle d'opération du vaisseau amiral étaient rassemblés tout les officiers des différents corps d'armée devant prendre pied sur la planète. Les discussions allaient bon train quant aux tactiques à mettre en place pour capturer Bromar. Les officiers cadiens prônaient un assaut de masse, ce dont les officiers afrikhains se défendaient. Jugeant cette solution trop hasardeuse et coûteuse en hommes. Seul le gouverneur du système gardait son calme, fixant intensément la carte de Bromar étalée devant lui. Son plan de bataille était prêt depuis plusieurs jours déjà, aussi n'avait-il rassemblé les officiers que pour leur en faire part mais cette affrontement verbal l'ébranlait quelque peu. Si les chefs de corps n'arrivaient pas à s'entendre quant à la tactique à adopter, comment recevraient-ils le sien? Prenant un longue inspiration, le gouverneur se leva et prit la parole:
_ [i]Messieurs calmez vous, je vous en prie. Ce n'est pas avec de vains discours que nous libèrerons Bromar du joug sous lequel elle ploie.[/i]
Le silence se fit dans la salle.
_ S[i]i je vous ai rassemblé ici, reprit le gouverneur, c'est que j'ai pris une décision que j'aimerais vous faire partager. L'amiral et moi même avons longuement débattu. Très longuement. Nous sommes finalement arrivé à une conclusion commune. Il n'y aura pas d'assaut général.[/i]
Le gouverneur s'avança vers la table tactique et frappa un code. Aussitôt, la structure tridimensionnelle s'anima, se tordant et se cassant avant de former une carte très précise du secteur visé.
_ [i]C'est ici que nous attaquerons[/i], lança l'amiral en pointant du doigt le centre de la carte.[i] Le premier corps de la première armée Afrikhaine y débarquera demain à huit heure précise, heure terrestre, après un bombardement préliminaire. Les hommes du premier corps ont reçu une formation d'assaut aéroporté. Aussi seront-ils déployés dans un rayon d'un kilomètre autour de ce point par des transports de troupes valkiries. Ils ont pour mission de sécuriser la zone en capturant l'astroport et les deux batteries anti-spatial qui s'y trouvent. Les batteries aériennes et dépôts de carburants sont un objectif secondaire. S'ils réussissent, et ils réussiront, nous aurons une tête de pont suffisamment large pour déployer les blindés de la septième armée Afrikhaine qui lanceront l'assaut vers le nord et l'est de ce point. La première armée restera sur le centre radar qu'elle devra défendre coûte que coûte. Si tout se passe comme prévu, dans deux jours au soir, la huitième armée ainsi que nos camarades cadiens seront déposés en douceur prêt du centre radar et pourront commencer l'offensive vers le sud et vers l'ouest.[/i]
Un officier cadien prit la parole.
_ [i]Amiral, si vos hommes échouent à capturer les batteries et l'astroport, que se passera-t-il?[/i]
L'amiral soupira longuement avant de reprendre.
_ [i]En ce cas, nous consentirons à mener un assaut généralisé sur ce même point. Cependant colonel, je ne douterais pas trop des soldats afrikhains à votre place. Vous avez certes la réputation d'être parmis les meilleurs soldats de l'Empereur, mais ne croyez pas être les seuls à pouvoir mener à bien ce genre de mission.[/i]
Le colonel cadien voulu répliquer mais le gouverneur coupa court à toute intervention en annonçant la fin de la réunion.
_ [i]Rendez vous sur vos navires respectifs dans deux heures messieurs, nous prendrons la route pour Bromar.[/i]

La flotte impériale quittaient l'orbite de Devian en direction de la ceinture d'astéroïde médiane. Le colonel Vinters observait les vaisseaux depuis la baie du transporteur Wings of Liberty. D'ici une douzaine d'heures, ils atteindraient la première ligne de défense de l'armada du chaos. Si les navires impériaux réussissaient à se frayer un passage au sein du dispositif défensif des hérétiques, alors se serait le tour de 101e Aéroportée de faire son devoir. Vinters connaissait parfaitement le plan, il avait été mis à contribution dès le premier jour par l'amiral. Malgré son apparente fiabilité, malgré la confiance inébranlable qu'il avait en ses hommes, il ne pouvait s'empêcher de craindre le pire. S'ils ne réussissaient pas, le sort de Bromar et du système tout entier était scellé. Vinters tourna son regard vers la baie d'embarquement. Il n'était pas prévu que le Wings of Liberty pénètre l'atmosphère de Bromar. La procédure était trop longue et le répit serait de courte durée. La flotte du chaos ne tarderait pas à se ressaisir une fois la surprise passée. Les navettes devaient donc acheminer les valkiries jusqu'en haute atmosphère où celles-ci, plus agiles et plus aptes à éviter les tirs de DCA ennemies, prendraient la suite pour déposer le 101e sur ses cibles. Les aménagements qui devaient leur être apporté n'étaient pas encore entièrement terminés, et les technoprêtres et leurs serviteurs s'activaient autour des navettes, installant rails magnétiques et pinces de soutien aux ventre de ces dernières. Le colonel quitta des yeux la baie.
Ils se devaient d'être avec ses hommes désormais. Ses officiers devaient être briefer afin de pouvoir eux mêmes briefer leurs sous-officiers. Chacun de ces hommes avaient suivit un entraînement particulièrement rude pour pouvoir mener à bien ce genre de mission. Ils représentaient le fer de lance de l'armée afrikhaine mais il s'agissait de leur premier véritable combat et rien ne pouvait réellement les y préparer.
La cale avait été modifiée afin d'accueillir les troupes du 101e Morghen. Un incroyable désordre y régnait. Les soldats se préparaient à la bataille, chacun à leur manière. Certains démontaient et remontaient inlassablement leurs armes et vérifiaient des dizaines de fois leur harnais antigrav. D'autres restaient assis, les yeux dans le vague. D'autres encore fumaient cigarettes sur cigarettes ou mâchaient compulsivement le contenu d'une ration de combat. Vinters connaissait bien cet état de transe qui précédait la bataille. Il l'avait subit lors des quelques campagnes qu'avait connu la Première Armée avant sa refonte. Aujourd'hui encore il ne pouvait s'empêcher de caresser continuellement la crosse de son pistolet.
Son QG temporaire avait été installé dans un coin de la cale, séparé du reste par quelques parois de métal soudés à la va vite. Ses officiers s'y trouvaient déjà, étudiant la copie du plan qu'il leur avait fait parvenir deux heures plus tôt. Ils s'étaient déjà distribués les objectifs à prendre et n'attendaient que le feu vert du colonel pour avertir leurs hommes. A son entrée, ils se mirent au garde à vous.
_ [i]Repos messieurs[/i], dit Vinters.
Tout ses officiers s'assirent à l'exception du capitaine Berenis.
_ [i]Colonel[/i], commença-t-il, [i]permission de parler librement?[/i]
_[i]Permission accordée[/i], répondit ce dernier.
Le capitaine posa les mains sur la table, penché sur le plan de la zone d'atterrissage.
_[i]Colonel, je sais que ce genre de propos pourrait mener en cours martiale mais ce plan est une folie. Comment sommes nous censés capturer des positions aussi lourdement défendue sans artillerie lourde ni blindés pour nous épauler? Même si un bombardement préliminaire est mené, vous savez aussi bien que moi que ces installations ont été conçues pour y résister...[/i]
Vinters leva la main, intimant au capitaine de se rasseoir.
_ [i]Capitaine Berenis, ayez foi en notre divin Empereur et en vos hommes. Oui, je sais que nous ne disposons ni d'un appui blindé, ni d'artillerie de gros calibre capable d'endommagé ces forts. Mais nous avons été formé pour ce genre d'opérations. Nos pilotes ont subis les entraînements les plus durs de ce système afin d'être capable de mener leur mission à bien coûte que coûte. Si nous pouvons détruire les batteries anti-aériennes dès le début de l'assaut alors les fortifications seront à notre portée avec l'aide des valkiries. Je souhaite que tout soit fait pour que nous essuyons un minimum de pertes. Laissez des hommes dans les valkiries. Des hommes capables de se servir des bolters lourds de flanc pour couvrir votre avancée. Snakeshit?[/i], dit Vinters en se tournant vers ce dernier, [i]A combien estimez vous les chances de survie de nos valkiries?[/i]
_ [i]A peine une sur deux colonel, et en volant en piqué vers la cible. Si nous descendons trop lentement nous ferons des cibles faciles. Trop vite et c'est le crash assuré,[/i] répondit-il. [i]Sans compter qu'une fois arrivés au sol, nous ne pourrons voler à plus de cinquante mètres d'altitude tant que leurs tarentules ne seront pas mises hors d'état de nuire.[/i]

[b]… La suite dans un moment[/b] Modifié par Le C!nglé
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  • 2 semaines après...
_ [i]J'ai bien saisis le problème lieutenant[/i], répondit Vinters. [i]C'est pourquoi l'attaque est lancée du côté nocturne de Bromar. D'ici moins de douze heures désormais, l'astroport sera placé exactement sous notre flotte. Cet assaut à deux avantages. Sans nos feux de position, nos vaisseaux pourront approcher la flotte hérétique tout moteurs coupés ce qui devrait nous permettre d'arriver à portée de tir sans que ceux-ci puissent nous repérer. Toute l'opération se joue sur cet effet de surprise, à nous de le tourner à notre avantage.[/i]
Vinters quitta la pièce et se dirigea vers ses quartiers. Il espérait dormir quelques heures avant l'attaque, le sommeil l'aiderait à éloigner ses doutes.

La flotte impériale progressait maintenant tout moteur coupé vers le périmètre défensif de l'armada du chaos. Les secondes s'égrainaient lentement. Malgré la vitesse faramineuse des navires de guerre impériaux, la distance qui les séparaient de Bromar semblait incroyablement longue. Le compte à rebours s'affichait sur tout les écrans. Dans quelques secondes désormais, la flotte du chaos serait à portée de tir. La tension était palpable. Tout allait se jouer dans quelques instants. Si la brèche ne s'ouvrait pas comme prévu, les navires impériaux seraient annihilés ainsi que deux armées afrikhaine. Les écrans se coupèrent un instant suivit d'un énorme vacarme. La flotte impériale ouvrit le feu sur les patrouilleurs hérétiques, déchainant toute leur puissance sur ces derniers. Des gerbes de flammes aussi impressionnantes qu'éphémères jaillissaient de toute part, suivit du crépitement des débris frappant le bouclier énergétique des vaisseaux impériaux. Les moteurs furent rallumés, inversant la poussée pour ralentir le transporteur et réclamant la totalité des ressources énergétiques du vaisseaux. La baie d'embarquement vira au rouge tandis que les batteries auxiliaires prenaient en charge l'éclairage. Au même moment, l'alarme se déclencha, signalant aux hommes du 101e de rejoindre les navettes qui leur avaient été assignées. Un second compte à rebours envahit les écrans, indiquant cette fois le temps restant avant l'ouverture de la baie. Malgré le chaos apparent, les soldats Morghen couraient en files, entièrement arnachés, grimpant dans les navettes par rang de dix sous les harangues de leurs officiers.
La dernière navette fermait encore sa trappe quand les gigantesques portes blindées de la baie s'ouvrirent laissant apparaître aux yeux de tous l'incroyable bataille qui se livrait dans le vide spatial, en silence. Des chasseurs passaient à un vitesse vertigineuses, virevoltant entre les tirs des batteries défensives. Des projectiles gigantesques croisaient les rayons lasers l'espace d'un instant. La planète étaient éclairées par les bombardement orbitaux, frappant sa surface tel de gigantesques marteaux. Les navettes prirent le départ, surgissant de la baie à plein régime. Il leur fallait éviter les tirs que s'échangeaient les navires de guerre tout comme ceux de l'artillerie antispatial. Les hommes du 101e était déjà sanglé dans les valkiries. En dehors des secousses incessantes provoquées par les embardées de la navette, il ne savait rien de ce qui se passait au dehors. La plupart se tenaient fermement à leurs harnais de sécurité, les yeux fermés. Vinters maintenait ses mains croisées sur son plastron, formant l'aquila impérial. Les secousses se firent plus rapides et moins amples. La navettes pénétraient maintenant l'atmosphère de la planète. Les hauts parleurs crépitèrent tandis que le pilote de la navette annonçaient qu'ils allaient bientôt atteindre les dix milles mètres d'altitude. La navette se redressa brusquement et Vinters se sentit tomber comme un pierre. Le hurlement des moteurs de la valkiries couvrirent les cris des soldats, surpris par la chute. Il entendit Snakeshit hurler de rire tandis qu'il filait en piqué vers le sol.
_ [i]Attention les p'tits gars, dans dix secondes je relève le nez et j'ouvre la soute. Vous aurez peu de temps pour sauter alors pas la peine d'espérer une rasade de tord boyau ![/i]
Vinters serra les dents. Il sentit la valkirie se redresser brusquement et détacha son harnais au plus vite.
_ [i]En avant[/i], hurla-t-il, [i]sautez aussi vite que possible. Chaque seconde perdue nous éloigne de la cible ! Allez, allez, allez ![/i]
Les soldats couraient vers la rampe et disparaissaient dans l'obscurité. Vinters sauta en dernier, tenant fermement la crosse de son pistolet.
La chute lui parut interminable. Les tirs des batteries antiaériennes zébraient le ciel de leurs traceuses, fauchant ça et là d'autres valkiries. Des obus d'autocanons passèrent à quelques mètres de lui. Il agrippa son pistolet de plus belle avant de heurter le sol avec violence. Un goût de sang lui envahit la bouche mêlée à l'odeur de la terre fraîchement retournée. Pendant quelques instants, il fut pris de vertige, cette odeur lui rappelait l'époque des labours sur Morghen. Il s'ébroua. C'était un champ de bataille comme il n'en avait jamais vu, pas sa planète natale. Il entreprit de se relever tant bien que mal. La terre était meuble et l'empêchait d'avoir une bonne prise au sol. Sitôt debout, il alluma sa lampe torche et lança le signal du rassemblement. Ses hommes progressaient aussi vite que possible dans le no mans land, courant de cratère en cratère la tête baissée.
Dès qu'ils furent tous présents, Vinters donna l'ordre de marche. D'après ce qu'il pouvait voir, les batteries antiaériennes se trouvaient à moins d'un kilomètre au nord est. En avançant rapidement, ils pouvaient les atteindre en une dizaine de minutes. La nuit jouait en leur faveur, ils progressaient maintenant rapidement et pouvait presque distinguer les visages des servants. Leur chair était recouverte de signes blasphématoires, souillée par le chaos qui avait investie leur âme. Ils n'étaient déjà plus humains et cela arrangeait Vinters, il n'aurait aucun mal à les tuer.
La tarentule était placée au centre d'une plate forme en béton, abritant vraisemblablement un bunker. Les renégats l'avait entourée de sacs de sable et de plaques de blindage manifestement à la hâte. Vinters fit signe à ses hommes de s'arrêter. Il voyait une dizaine de renégat s'affairer autour de la batterie antiaérienne mais il y en avait sûrement d'autre sous la plate-forme. Ils allaient devoir être rapide s'ils voulaient capturer la tarentule sans la détruire. Le colonel s'adressa à son escouade.
_ [i]Guth, Jeiper et Dwarn je veux que vous attiriez leur attention au nord. Allez y prendre position et faites feu sur le bunker dès que vous serez prêt. Miller, vous et votre torche vous m'accompagniez, restez derrière moi et dès que nous aurons investi leur périmètre arrosez l'intérieur du bunker, que ça brûle ! Les autres, avec moi dès que le tir de diversion commencera. Ne faites pas feu avant d'avoir traverser leur défense c'est bien compris?[/i]
Tous hochèrent la tête. Guth, Jeiper et Dwarn sortirent du cratère et commencèrent à contourner le bunker. Par chance, les servants étaient trop occupés à scruter le ciel pour remarquer la présence des morghens qui purent prendre position sans être repéré. Vinters entendit Guth hurler des insultes à l'encontre des renégats en ouvrant le feu et s'élança aussitôt hors du cratère. Les hérétiques répliquaient aux tirs de diversion sans faire attention à leurs arrière et l'effet de surprise fut total. Les gardes bondirent sur la plate forme et ouvrirent le feu sur les servants qui leur tournaient le dos. La résistance fut éliminée en l'espace de quelques secondes. Miller acheva le travail en carbonisant l'intérieur du bunker. Vinters entendait les hurlements de ses occupants en proie aux flammes. Le canon était à eux. Modifié par Le C!nglé
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Ok, histoire GI... Pas mal, aucune erreure ne m'a sauté aux yeux (mais suis-je une référence ?).
Je trouve tout de même étrange qu'un officier de haut rang se lance à l'assaut avec ses hommes au lieu de faire comme les autres généraux : Donner des ordres à ses hommes sous la sécurité d'un croiseur ou d'un bastion de commandement...
Enfin, si les afrikhains se la jouent catachan, peut-être... ^_^
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Alors, je peux vite fais expliquer ça. Vinters se tient, d'habitude, à l'arrière et coordonne ses troupes à distance, non pas qu'il considère ses hommes comme de la chair à canon mais sans officier pour le commander le 101e serait très vite éparpillé et anéantis (sans compter qu'il faut bien quelqu'un pour coordonner les tirs d'armes lourdes) ^^. Néanmoins, dans le cadre de la Purge de Bromar, Vinters a été obligé de mener l'assaut avec ses hommes sans quoi il n'aurait pas forcément pu mener son commandement (si la flotte s'était retirée, il n'y aurait plus eu qu'une officier sans régiment). Voilà pour répondre à ta question mais tout les Afrikhains ne sont pas comme ça non ^^
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L'aube était là, le soleil dardait se rayons à l'horizon révélant aux hommes du 101e Morghen le no mans land qui les entourait. Si au cours de la nuit tout leur avait semblé n'être que cratère et boue, la lumière révélait maintenant toute l'horreur du champs de bataille. Des pans de murs, des machines rustiques, des morceaux de tôles broyés ou liquéfiés se hérissaient ça et là hors des cratères. Cet endroit devait être un quartier d'habitation avant la guerre, regroupant certainement les familles des dockers de l'astroport. Une vie peu enviable, certes, mais civilisée qui s'était vue anéantir en l'espace de quelques heures. L'endroit était désert, presque irréel. Les seuls signes de vie étaient en fait les dix hommes du 101e qui l'observaient tout en écoutant les messages radios que recevaient leur centrale. La majeure partie des batteries antiaériennes avaient été capturées ou détruites, les canons antispatiaux étaient désormais sous contrôle impérial et l'astroport était quasiment nettoyé. On annonçaient l'arrivée de la VIIe d'ici moins de huit heures et on enjoignait aux hommes du 101e de détruire les batteries antiaériennes et de se replier autour de l'astroport. Le jour pointait à peine et pourtant, les pantins de l'Archidiacre n'allaient pas tarder à contre-attaquer.
Le bruit lointain des moteurs de la Valkyrie qui devait les rapatrier sur leurs nouvelles positions se firent entendre. Guth installa les charges explosifs dans le dépôt de munition sous la tarentule avant de monter à bord de la Valkyrie. Dans vingt minutes, l'installation serait pulvérisée et deviendrait inutilisable. Ils avaient remplie leur mission avec succès mais de nombreuses autres valkyries et leurs occupants avaient péris.

L'astroport était immense. Il pouvait manifestement accueillir deux vaisseaux de transports galaxy et, malgré les dégâts infligés par le 101e, devait permettre à la VIIe armée de débarquer ses blindés en moins de six heures. Pendant ses six heures, les Morghens devraient conserver le périmètre défensif intact et repousser les assauts des hérétiques avec un armement inadéquat. Depuis l'aube, les attaques incessantes des renégats venaient s'écraser sur les défenses impériale mais le chiffre des pertes commençaient à grimper de façon alarmante. La radio de Vinters ne cessaient d'annoncer de nouveaux morts ou blessés et le manège des infirmiers devenait infernal. L'attaque avait été lancée alors que le premier navire galaxy était entré à l'astroport. La VIIe armée avait commencé son débarquement, et Vinters en avait profité pour demander que leurs blindés soient déployés derrière les lignes de défenses impériales pour y appuyer l'infanterie légère Morghenne. Mais ses requêtes ne recevaient aucun écho favorable au sein du haut QG. La VIIe armée devait restée en réserve tant que toutes ses troupes ne seraient pas sur Bromar. Il ne pouvait rien faire pour le moment sinon tenir ses positions malgré ses pertes. Les équipes de mortiers semblaient sur le point de craquer, la chaleur dégagée par ces derniers les obligeaient à retirer casque et plastron tandis qu'ils faisaient pleuvoir une pluie d'obus sur les vagues renégates. Les survivants qui se ruaient sur les lignes impériales faisaient ensuite face aux rafales de bolters lourds et d'autocanons. Malgré cette démonstration de puissance impériale, les hérétiques continuaient à avancer, implacables. Vinters pouvaient les voir se ruer sur les postes avancées de la garde. Certains engageaient un corps à corps furieux, d'autres sautaient dans les fortifications bardés d'explosifs avant de se faire sauter, emportant des dizaines d'hommes avec eux. Malgré tout, le 101e tenait bon et ne lâchait pas un pouce de terrain à l'ennemi, du moins pour le moment. Le colonel savait bien que ses hommes se battrait jusqu'au dernier pour protéger l'astroport mais il savait aussi qu'un appui réduirait ses pertes de plus de moitié. Il saisit le micro de la radio.
_ [i]Vinters pour Snakeshit. Demande appui aérien immédiat, à vous.
_ Ici Snakeshit. Mon colonel, nous devons encore faire le plein et réarmer les valkyries, le dernier passage nous a coûté cher et je doute que nous puissions intervenir avant au moins dix minutes[/i], répondit l'intéressé.
Vinters jeta le combiné au sol de rage. Si même les valkyries s'y mettaient alors les premières lignes allaient bientôt être enfoncée. Pour noircir encore un peu plus le tableau, le major Djeto se présenta au poste de commandement. Sa division occupait les positions au nord de celles-ci et tenait aussi bon que le reste du 101e face aux assauts des traîtres.
_ [i]Mon colonel[/i], commença Djeto, [i]je viens de perdre mon opérateur et sa radio. J'ai fais au plus vite pour venir vous prévenir. Les hérétiques lancent un assaut blindé sur mes positions. Ils ne sont pas encore à portée de tir mais mes observateurs confirment la présence d'une colonne de chars se dirigeant droit sur nos positions.[/i]
Vinters serra les dents. La situation ne pouvait vraiment pas être pire. Non seulement, les valkyries étaient clouées au sol mais elles ne pourraient décoller avant que les blindés n'arrivent à portée de tir.
_ [i]Major. Retournez immédiatement à votre poste et tenez vous prêt à les accueillir avec tout ce que vous avez. Rompez.[/i]
Djeto repartit en courant vers ses positions. Vinters pris ses jumelles et balaya le champs de bataille, cherchant le fameux nuage de poussière. Il ne tarda pas à le voir, une colonne ocre s'élevait dans le ciel à quelques kilomètres. Un éclair illumina la colonne suivie d'un grondement sourd. Vinters écarquilla les yeux.
_ [i]A terre ![/i], hurla-t-il avant de se jeter contre la paroi la plus proche.
Un premier sifflement aigu se fit entendre suivit de plusieurs autres. La terre se mit à trembler violemment, secouée par les énormes obus des canons séismes. Des basilisks. Comment avaient ils pu rassemblés autant de pièces d'artillerie mobile aussi vite? Le 101e ne pouvait faire face à un tel déluge de feu accompagnée d'une charge d'infanterie de grande envergure, le colonel le savait. Les explosions cessèrent, remplacées par la clameur de l'infanterie ennemie. Vinters saisie le premier fusil laser à sa portée et ouvrit le feu en hurlant, bientôt suivie du 101e Morghen au grand complet. Les hérétiques tombaient par centaines mais cela ne freinait en rien leur ardeur. Ils atteignaient maintenant la deuxième ligne de défense impériale et rien ne semblait pouvoir les arrêter. De nouveau, le sifflement caractéristiques des obus tombant du ciel se fit entendre, forçant les morghens à se mettre à couvert. A ce train là, il ne tiendrait pas une heure de plus.
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Le transport galaxy Eternity était en approche finale. Le bruit des moteurs de descente couvrait le vrombissement produit par les quatre premières divisions blindées de la VIIe armée afrikhaine. Le commandant Oddballs fit le tour de son Leman Russ pour la énième fois, chaque détail comptait avant une bataille, il le savait. Le moindre accroc dans le blindage, la moindre faiblesse dans les chenilles et son char pouvait rester cloué sur place. Les technoprêtres ne cessaient de faire des aller et retour dans les rangs des chars, marmonnant des incantations au dieu machine suivis par une myriade de serviteurs. Ces foutus technoprêtres mettaient le commandant dans une rage folle. Il donna un coup de pied dans les chenilles de son tank avant de saisir sa botte en sautillant sur place, injuriant le char par la même occasion. Si l'esprit de la machine l'entendait, et après un pareil acte de violence, il aurait peu de chances de réussir à débarquer où que se soit. Oddballs s'arrêta. Quelque chose avait changé, il le sentait, mais quoi? Il regarda autour de lui. Ses hommes semblaient ressentir la même gène. Il comprit ce qui se passait. Le bruit des moteurs d'approche s'était évanoui. L'Eternity s'était posé, c'est ce silence relatif qui l'avait perturbé.
_ [i]Allez les gars. Que tout le monde gagne son char[/i], hurla-t-il dans son micro. [i]Rassemblez vous sur le quai numéro deux ! Je veux voir toutes les divisions en place dans vingt minutes ! En avant ![/i]
Les gigantesques sas de débarquement s'ouvrirent en coeur, vomissant la VIIe armée sur le quai numéro un. Le vacarme était assourdissant. Les hommes du 101e qui dirigeaient les chars à leur sortie ne pouvaient s'empêcher de mettre les mains sur leurs oreilles pour en atténuer le bruit. Oddballs se trouvait en tête du convoi et dirigea son char directement sur le quartier général temporaire bromarien à la recherche de l'officier de logistique en charge de l'astroport. Ses Leman Russ avaient fait le plein d'essence et de munitions avant de débarquer mais, pour la suite des opérations, ils devaient être sûr que le ravitaillement suivrait l'avancée de la VIIe armée. Maintenir une force motorisée d'une telle ampleur en état de marche étaient une tâche extrêmement lourde, même lorsque l'Adeptus Mechanicus possédait une planète dans le système l'abritant. De plus, la technique employée par le commandant en chef de la VIIe, le maréchal Rohm-Hell, nécessitait des ressources extrêmement importantes. Le maréchal savait que les chars de la Garde étaient des monstres d'acier dont la seule apparition pouvaient faire fuir une armée entière. Rohm-Hell comptait sur une poussée en avant irrésistible de ses chars. Selon lui, seule une attaque frontale menée avec célérité permettait la victoire. Aussi le commandant devait s'assurer que les consignes de son supérieur avaient été suivie à la lettre.
Le 705 s'arrêta devant le QG temporaire. Oddballs en descendit, jamais il ne coupait son moteur en opération. Il préférait être toujours prêt à se mettre en route rapidement si la situation l'exigeait. Le QG avait été établit dans l'ancienne tour de contrôle de l'astroport. Une carte tactique tridimensionnelle avait été installée en son centre. Quand le commandant entra, l'officier logistique étudiait déjà la carte des environs, suivant du doigt l'un des pipelines enterrés qui partait de Sizlar, au nord, pour rejoindre l'astroport. Oddballs le héla.
_ [i]Hey capitaine ! Commandant Oddballs de la VIIe armée. Le maréchal m'envoie vérifier si ses recommandations ont bien été suivie !
_ Commandant[/i], le salua le capitaine en retour. [i]J'ai déjà procédé au repérage préliminaire. Le pipeline dont vous avez parler est toujours opérationnel. Il continue à distribuer du carburant à l'astroport mais je pense que les forces de l'Archidiacre le couperont d'ici un ou deux jours grand maximum. J'ai pris la liberté de remplir nos propres réserves, ici et ici[/i], reprit le capitaine en pointant les fondations des deux quais. [i]Si mes calculs sont justes, avec le débit actuel et en inversant les turbines nous devrions pouvoir contrôler le débit dans le sens inverse, autrement dit vers Sizlar mais vous ne pourrez pas vous arrêter en chemin, nous aurons trop peu de carburant pour vous alimenter si l'offensive ralentie.[/i]
Oddballs hocha la tête, se permettant un sourire.
_ [i]Capitaine, la VIIe armée ne s'arrêtera pas. Dusse-t-elle être anéantie, je peux vous promettre qu'elle ne s'arrêtera pas avant d'avoir arracher Sizlar aux ordures qui l'ont asservies.[/i]
Il prit le temps d'une pause, observant attentivement la carte.
_ [i]Et pour le ravitaillement en munition, quelle solution avez vous?[/i] reprit le commandant.
_ [i]A vrai dire[/i], répondit l'officier logistique, [i] c'est là notre plus gros problème. Nous n'avons que deux solutions. Soit votre infanterie mobile reste en garnison ici, à l'astroport, pendant que les chimères transporteront les munitions des navires jusqu'à vos chars. Soit nous réquisitionnons les Valkyries du 101e d'Interception Morghen pour transporter les munitions à la place des chimères.[/i]
Oddballs caressa sa barbe, les yeux plongés dans le vide. Dans un cas comme dans l'autre, le handicap causé était très important. Une série de violentes détonations secouèrent le bunker, le tirant de sa réflexion.
_ [i]Bordel[/i], hurla-t-il en s'agrippant aux rebords de la table tactique, [i]qu'est ce que c'était que ce truc?[/i]
_ [i]Ca ressemblait à un tir de basilisk mon commandant[/i], répondit le capitaine. [i]Je suppose que les hérétiques en ont amené jusqu'ici. Le 101e risques de subir de lourdes pertes si ces engins de malheur continue leur manège.[/i]
Le commandant reprit son équilibre et se rua vers la sortie en criant au capitaine.
_ [i]Voilà une bonne occasion de causer avec ce Vinters de la tactique à suivre pour le ravitaillement ![/i]
Aussitôt à l'extérieur, il bondit sur son char et s'enfonça dans la tourelle jusqu'à la ceinture avant de hurler au pilote de mettre les gaz. Il saisit ensuite le micro de sa radio de campagne et distribua les consignes. La première division s'ébranla et descendit de la plate-forme de débarquement en direction du portail nord. Un deuxième tir des basilisks secoua violemment les remparts qui entouraient l'astroport. Oddballs prit la tête de la première division et attendit l'ouverture du portail. Ce qui s'offrit alors à ses yeux était quasiment indescriptible. Les morghens, terrés dans des positions fragiles, repoussaient les assauts de l'infanterie renégate sous le feu des basilisks. La terre se soulevait en plusieurs endroit, sous l'effet des explosions, et retombait dans une bruit sourd. Des colonnes de fumées noires s'élevaient des cratères où brûlaient encore les débris des munitions séismes. Le commandant alluma son haut parleur et lança une musique typiquement Afrikhaine. C'était une sorte de signal. Un signe de ralliement pour la première division et un acte déroutant pour l'ennemi. Les chefs de chars s'extrayaient de leurs tourelles et armaient leurs mitrailleuses. Les opérateurs des armes de flancs vérifiaient les systèmes de tirs tandis que les tourelles pivotaient vers l'infanterie adverse. Odbballs hurla.
_ [i]Feuheuuu ![/i]
La colère de l'Empereur s'abattit brutalement sur les rangs hérétiques. Les obusiers, les gatlings, les canons nova et executioner crachèrent en coeur, déclenchant une énorme détonation absolument ahurissante. D'un geste, le commandant donna l'ordre à la deuxième division de se mettre en marche. Le vrombissement des Leman Russ fit suite à la détonation et ils dévalèrent la pente qui les séparaient du no mans land, fonçant à plein régime sur l'artillerie autoportée ennemie. Cette dernière tentait de redresser ses canons aussi vite que possible afin de pouvoir bombarder les chars impériaux. Mais elle manquait de rapidité et la VIIe armée arriva à portée de tir, déchainant une nouvelle fois toute sa puissance sur les batteries ennemies. Les basilisks explosaient tour à tour, se volatilisant avec leur équipage lorsque celui-ci n'avait pas eu le temps de fuir. Les rafales de bolts fauchaient les survivants par dizaines tandis que les lances-flamme de coques carbonisaient ceux qui s'étaient mis à couvert. Oddballs observait la bataille du haut de la colline, adossé au rempart à côté du poste de commandement du 101e Morghen. Le colonel Vinters était à ses côtés, debout sur le blindage de protection des chenilles.
_ [i]Merci commandant[/i], lui dit il en lui tendant la main, [i]sans votre intervention nous serions tous morts à l'heure qu'il est.[/i]
Oddballs explosa de rire.
_ [i]Ne vous inquiétez pas colonel. Il se trouve que j'ai un don pour toujours arriver lorsqu'on a besoin de moi. Du moins, si le temps ne me plombe pas trop le moral ! Je voudrais m'entretenir avec vous en tant que représentant du maréchal Rohm-Hell de la VIIe. Mes hommes sauront se débrouiller sans moi et je suppose que les votre aussi, je me trompe?[/i]
Vinters fit signe que non et le 705 reprit la route vers le QG temporaire. Modifié par Le C!nglé
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