saturnain Posté(e) le 7 septembre 2011 Partager Posté(e) le 7 septembre 2011 Bonjour, Je vous propose le début d'un récit que je suis en train d'écrire, et que j'espère continuer. Bonne lecture et je compte sur vos critiques. [font="Calibri"][size="3"]Chapitre 1 : Rencontre fracassante[/size][/font] [font="Calibri"][size="3"]La grande forêt de Glâme était calme ce jour là. Aucun bruit ne venait troubler le calme bruissement de la nature. Loin au-delà de la cime des plus hauts arbres, la cité de Glemdal paraissait elle aussi profiter de la douce tranquillité d'un matin de printemps. Seules quelques caravanes marchandes attiraient l'attention du guetteur qui, assis sur l'une des plus hautes branches d'un chêne ancestral, observait avec attention la faible agitation citadine. [/size][/font] [font="Calibri"][size="3"]L'homme, ou plutôt le garçon au regard du fin duvet qui couvrait encore ses joues, s'impatientait. Il pencha la tête et vît, quelques mètres plus bas son compagnon confortablement installé au creux d'une fourche. Le front plissé de concentration, ce dernier était totalement absorbé par la sculpture qu'il réalisait dans un petit morceau de bois. Cela ne fît que renforcer sa frustration lorsqu'il reprit son observation. Il était à présent habitué aux missions de surveillance, mais Karl était son pire coéquipier. Second en chef de la troupe qu'il avait rejointe, l'homme était renfermé et ne lui parlais comme pour ainsi dire que pour se taire.[/size][/font] [font="Calibri"][size="3"]Cela avait le don d'exaspérer Brent, que les longues heures de veille ennuyait profondément sans la compagnie d'un camarade. Du haut de ses 1,80m, le garçon de 16 ans en aurait paru 20 sans les marques juvéniles que son visage recelait encore, à son grand désespoir. Brent voulait être un homme. C'est d'ailleurs pour cela qu'il avait quitté son village, à la fin de l'hiver, pour gagner la capitale, Glemdal. Il comptait y trouver un travail loin de la ferme familiale, peut être dans l'armée, ou comme apprenti chez une guilde d'artisan. Mais la réalité fût amère. Après un mois de petits boulots ingrats, qui n'empêchèrent pas sa petite bourse de fondre lentement mais surement, il ne voyait plus aucune solution.[/size][/font] [font="Calibri"][size="3"][/size][/font] [font="Calibri"][size="3"]Sa première déception eut lieu au Siège des Armées, lorsqu'il se présenta au poste de recrutement. L'homme qui occupait la pièce était sans aucun doute un ancien soldat, malgré l'embonpoint généreux qu'il entretenait à présent. Brent n'avait pût s'empêcher de fixer la cicatrice qui fendait son sourcil gauche et se terminait près de l'oreille. Il avait certainement été affecté à ce poste depuis la fin de la guerre, dix ans auparavant, qui avait opposé le Royaume aux Kebirs. Brent était trop jeune à l'époque, mais il apprit par la suite que la guerre avait fait rage 3 ans durant contre ce peuple farouche venu du Sud. Son examen terminé, il avait questionné le recruteur quant à ses chances d'entrer dans l'armée. Ce dernier avait d'abord rit, avant de lui expliquer que l'armée était au grand complet et qu'aucun recrutement n'était envisagé puisque le Royaume n'était plus menacé. Descendre de la noblesse ou d'une riche famille de guilde était à présent le seul moyen de prendre les armes.[/size][/font] [font="Calibri"][size="3"]Il s'était donc mis dans l'idée de commencé un apprentissage, quel qu'il soit, pour entrer dans les fameuses guildes d'artisan de la cité. Là encore, son optimisme fût de courte durée. Après plusieurs refus catégorique, il dût admettre que sans famille ni argent, trouver un bon maitre serait impossible. A cette époque, il se rendait tous les jours aux portes de la ville, où les marchands recrutaient des travailleurs à la journée pour charger ou décharger leur marchandise. Mais la concurrence était rude, et le travail épuisant pour un garçon de son âge. Un matin, alors qu'il s'apprêtait à quitter la place car tous les recrutements de la journée étaient fait, un homme l'aborda. Celui la n'avait en rien l'air d'un marchand. Brent en eu la confirmation quand il lui parla d'aventure, de liberté, de richesse et de fraternité.[/size][/font] [font="Calibri"][size="3"]Et voila comment je me retrouve parmi une bande de brigand, perché dans un arbre à surveiller un chemin que quasiment personne n'empreinte. Alors qu'il se faisait cette réflexion, un mouvement le tira de ses pensées. Un homme marchait, à quelques trois cent mètres de là, et se dirigeait droit vers le chemin qu'il était sensé observer.[/size][/font] [font="Calibri"][size="3"]-[/size][/font] [font="Calibri"][size="3"]Karl, appela t il à voix basse sans obtenir de réponse. Si ça t'intéresse plus que ton bout de bois, un homme arrive droit vers nous, dit-il d'un ton nonchalant.[/size][/font] [font="Calibri"][size="3"]Le sculpteur rangea rapidement son couteau et l'œuvre inachevée avant de monter le rejoindre, toujours sans dire un mot. Fixant l'individu en approche, il claqua durement l'arrière du crâne de Brent de la main gauche.[/size][/font] [font="Calibri"][size="3"]-[/size][/font] [font="Calibri"][size="3"]Tes yeux sont quatre fois plus vieux que toi pour que tu ne m'avertisses que maintenant ? le tança t il. Cours avertir Blaise, et ne traine pas en route.[/size][/font] [font="Calibri"][size="3"]Brent redescendit prestement, trop content qu'un évènement vienne enfin rythmer sa nouvelle vie. Arrivé au pied de l'arbre, il prit à foulée régulière la direction du camp. L'étranger entrerait dans la forêt dans deux minutes, et lui-même rejoindrait le camp en dix, calcula t il rapidement. Dès lors, il voyait parfaitement où organiser la rencontre. Si toutefois Blaise, le chef de la bande, prenait une décision en ce sens.[/size][/font] [font="Calibri"][size="3"][/size][/font] [font="Calibri"][size="3"]En effet, deux minutes plus tard, l'homme seul entrait dans la forêt.[/size][/font] [font="Calibri"][size="3"][/size][/font] Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 9 septembre 2011 Partager Posté(e) le 9 septembre 2011 [quote]était calme ce jour là. Aucun bruit ne venait troubler le calme bruissement de la natur[/quote] répétition [quote]l'homme était renfermé et ne lui [b]parlais [/b]comme pour ainsi[/quote] [quote]Du haut de ses [b]1,80[/b]m, le garçon de [b]16[/b] ans en aurait paru [b]20 [/b]sans les marques juvéniles que son visage[/quote] Typiquement les erreurs qui me font croire que tu es pas allé voir les épinglés et les conseils avant de poster ton texte ! [quote]de [b]brigand[/b], perché dans un arbre à surveiller un chemi[/quote] Pour le fond, l'histoire est originale. Par contre je mets un gros point de réserve sur la suite parce qu'écrire sur des jeunes est vraiment compliqué. Si tu sombres dans le bourrinisme ou l'irréalisme, tu peux dire adieu aux lecteurs ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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