Cyrus Posté(e) le 13 octobre 2011 Partager Posté(e) le 13 octobre 2011 (modifié) Bonjour à vous ! Me voila de retour, après un long moment d'absence, dans cette section du forum. J'aime bien écrire pour me détendre ou m'occuper pendant mon temps libre ou pendant "certains" cours. Ainsi, j'avais déjà posté le chapitre I il y a quelques temps, ici même. Pour cela, j'aimerai avoir, de nouveau, vos avis et critiques sur tout ceci, cela me permettra d'avancer. Je vais le remettre, pour vous replonger dans l'histoire. Puis j'insèrerai le chapitre II, par la suite. Peut être qu'en ré affichant mon premier chapitre, certaines personnes pourraient remarqué des erreurs ou autre que je n'aurai pas encore vu. Bon, j’arrête de parler, place à la lecture et à vos critiques ! [center] --------------------------------------------------------------------------[/center] « Alors Cyrus ? Qu’est ce que cela te fait de quitter ton monde ? C’est la première fois, non ? » Cyrus regardait silencieux et pensif sa planète s’éloigner petit à petit à travers le grand hublot du petit salon du vaisseau. Ce jeune homme dépassant à peine ses vingt-deux ans était Capitaine dans la garde impériale de Karanor. Un grade élevé pour une personne si jeune. Cela s’expliquait par plusieurs récompenses pour avoir mis fin aux pillages sur des planètes minières en bordure du sous secteur Storm. Mais aussi grâce aux relations de son père qui était trésorier du gouverneur planétaire de Karanor. Élevé sous les fondements et la religion de l’empire. Il était pieux, servait sa planète, ses principes et l‘Empereur. Sur son visage une expression insondable et dans son regard un profond sérieux le rendait, à la vue de beaucoup de monde, indifférent à toute situation. Une indifférence que certaines personnes qualifiaient d’extrême froideur. Les atrocités perpétrées durant cette guerre et bien d’autres avant l’avaient endurci. Mais tout en conservant son ouverture d’esprit et sa curiosité face aux mystères de ce vaste univers. Le mystère qui enveloppait le Capitaine Cyrus captivait l’Inquisiteur. Ce dernier avait mené plusieurs enquêtes sur ce jeune capitaine durant cette guerre pour vérifier s’il était un loyal serviteur de l’Empereur. Toutes avaient démontrés sa foi ainsi que celle de sa famille. Sa famille… Il subsistait beaucoup de mystère sur celle-ci. Il n’existait aucun dossier sur elle avant qu’elle vienne sur cette planète vingt-cinq ans auparavant. Klosius ne s’était pas posé plus de question car souvent des personnes influentes changeaient de nom puis disparaissaient pour se faire oublier et ainsi finir leurs vies en paix. Pour cette famille la fin n’avait pas était paisible, les deux parents étaient morts dans leur résidence lors de l’assaut des envahisseurs. Malgré tout, il n’en avait que faire de la famille, seule le rejeton l’intéressait. « Non, j’ai plusieurs fois quitté Karanor pour me rendre sur les différentes planètes du sous secteur. Je laisse ici de nombreux souvenirs de mon enfance et de ma vie. Mais peu importe… Plus rien ne me retient ici, toute ma famille est morte durant les combats. Et puis je pars pour servir au mieux l’Empereur. » La planète du Capitaine Cyrus portait le nom de Karanor. Celle-ci venait de sortir d’une guerre longue de treize mois. Une armée de guerrier du Chaos avait déferlé en quête de sacrifice humain. Pendant toute la durée de cette guerre le sang de milliard de personne avait été offert à leurs dieux sanguinaires. Ce monde pourtant condamné réussi de justesse à arracher la victoire. Une victoire dans le sang. Une victoire que certain avait qualifié plus de massacre, environ quatre-vingt pourcent de la population avait péri. « Cela est chose vraie. Tu vas pouvoir servir notre Empereur mais à un autre niveau que celui de simple garde qui a seulement pour devoir de donner sa vie. Je vois de grande chose pour toi, Cyrus. » L’Empereur… Un homme qui jadis, à la tête d’une innombrable et implacable armée, soumît la galaxie. Il imposa la lumière aux ignorants sur tous les mondes qu’il conquît et élimina tout les démons et xenos sur sa route. De cette personne naquît le culte de l‘Empereur, qui encore aujourd’hui, était l’unique religion de l‘empire. Ce culte guidait la vie de chaque croyant en déifiant, remerciant et servant, jour après jour, les nobles actes réalisaient des millénaires auparavant par l‘Empereur. Cyrus se tourna face à l’inquisiteur et le toisa du regard. Il n’eut pas le temps d’ajouter quoi que ce soit car Klosius enchainait déjà. « C’est avec toi que j’ai conçu le plan qui a mis fin à cette guerre de treize mois. C’est toi qui as tué le Seigneur félon, s’exclama-t-il d’une voix forte. » L’inquisiteur Klosius aidait de Cyrus et des dernières forces de défense planétaire avaient concoctés un plan de la dernière chance. Il avait consisté à frapper au cœur de l’armée ennemie, tuer le chef et ainsi désorganiser tous ces hérétiques. Le félon était trop sur de lui, il croyait la victoire acquise, il croyait les survivants trop lâches et dispersaient. Il avait eu tort. Les survivants l’avaient chargée avec l’énergie du désespoir, leurs courages et leurs fois envers l’empereur. Malgré tout le Seigneur du Chaos était fort, les dieux du chaos le soutenait. Devant leurs impuissance à tuer le traître, Cyrus avait imploré l’Empereur de l’aider pour sauver son monde. Ce dernier avait répondu en guidant sa main. Son épée avait tranché net la tête du Seigneur félon et ainsi le mal avait été détruit. « Oui, tout à fait, mais pour ce qui est du Seigneur du Chaos, vous l’aviez déjà bien blessé. » L’Inquisiteur Klosius émit un petit rire. Oui il riait, après treize mois de guerre, il riait pour la première fois. Il appréciait les manières de Cyrus. Klosius était un homme âgé d’une soixantaine d’années, comme en témoignaient ses cheveux grisonnants et les rides qui sillonnaient son visage. Son épaule gauche était emballé dans des bandages, il avait prit un coup de masse de la part du Seigneur du Chaos. Cela l’avait mis à terre et il serait surement mort sans ce jeune capitaine. Maintenant il avait mal, il souffrait malgré les médicaments que lui avaient administrés les médecins. Mais il ne montrait pas sa douleur, s’était un homme trop fière pour exhiber une faiblesse. Il avait passé tout sa vie à servir l’Empereur. Il était Inquisiteur de l’Adeptus Hereticus, une fonction respectée et crainte. Aucune faiblesse était permit dans sa fonction. Son rôle était de traquer, capturer et juger les hérétiques déviant de la lumière de l’Empereur. Après tant d’années d’expériences, il savait reconnaître les personnes qui avaient quelque chose de plus que les autres. Mais aussi celles qui avaient quelque chose à cacher. « Ta modestie t’honore, Cyrus. C’est une grande qualité, que bien peu de gens ont. Le Seigneur du chaos, tu l’as pourfendu seul, et en utilisant des pouvoirs plus ou moins magiques, que l’on appelle aussi psychiques. Alors que moi, j’ai été battu comme un débutant car j’ai laissé ma haine envers cet hérétique m’aveugler. Ce que tu as fait est un acte de vaillance et une preuve de pureté, selon moi. Tu sais, si je ne t’avais pas jugé digne d’être mon apprenti, je t’aurais laissé sur ton monde en ruine. Mais dans ce combat face au chef des hérétiques, j’ai décelé un potentiel en toi, qui ne demande qu’à être exploité. Pour cela, je vais t’enseigner mon savoir pour que tu puisses devenir Inquisiteur et même plus. Qui sait… Cyrus s’inclina légèrement devant Klosius. C’était la coutume sur son monde, s’incliner était à la fois une marque de respect et un geste de remerciement. - Je vous serais éternellement reconnaissant de m’avoir emmené avec vous et de partager vos connaissances avec moi, Inquisiteur. » Klosius sourit, puis prit deux verres remplis à moitié d’alcool sur le buffet et en passa un à Cyrus. Ils portèrent un toast à la gloire de l’Empereur et à l’avenir qui s’offrait à eux. « Qu’allons-nous faire maintenant, Inquisiteur Klosius ? - Nous allons nous rendre à Algaradar, dans le système voisin. C’est la dernière destination connu d’une secte hérétique que nous poursuivions depuis plusieurs mois avant de venir sur ton monde. Nous allons tenter de récupérer des informations sur eux et les rattraper. - Mais…si nous partons avec les quelques soldats placés sous votre commandement ma planète se retrouvera sans défense ! Que vont devenir les survivants ? Ils seront sans protections face aux attaques de pillards ou d’ennemis bien pires encore. - Ne t’inquiète pas. Le reste des gardes impériaux sous ma tutelle ont été placé sous le commandement du gouverneur de ta planète. Ils ne me sont plus d’aucune utilités de toute façon, vu que nous ne savons plus ou sont nos proies… Nous repartons à zéro. Maintenant es tu rassuré ? La route va être longue jusqu’à notre escale, va donc te reposer. » Cyrus alla déposer son verre sur la petite table et ramasser son képi, salua l’Inquisiteur et puis prit la direction de la porte. Il ferma derrière lui la porte du petit salon pour se diriger ensuite vers sa cabine pour prendre un repos bien mérité. Dans un coin de la pièce, dans l’ombre, se tenait impassible Marcus le garde du corps de l’Inquisiteur. Il avait une forte carrure, les parties de son corps visibles étaient couvertes de cicatrices. Il avait dû voir de nombreuses batailles. Il ne laissait paraître aucune faiblesse. Seuls ses cheveux grisonnants laissaient transparaître son âge avancé. Les autres membres de la suite de l’Inquisiteur racontaient que Marcus était la première personne que l’Inquisiteur avait recrutée et cela remontait à plusieurs dizaines d’années. Personne ne connaissait son passé ni même son âge exact, seul l’Inquisiteur devait posséder ces réponses mais il se gardait bien de les révéler. A le voir, on pourrait estimer son âge à plus ou moins une soixantaine d’années, tout comme Klosius, mais impossible d’en être sûr. Son arme de prédilection était le fusil laser standard, il faisait des merveilles avec. Il possédait aussi un couteau de combat dont il savait très bien se servir si une personne hostile avait la mauvaise idée de s’approcher trop près de lui. Malgré son apparence de brute, il détenait un caractère très doux, voire même sympathique. Cyrus admirait cette personne. Marcus sortit de l’ombre, se plaça près de Klosius et porta son regard au loin, dans les profondeurs de l’espace. « Ce garçon est étonnant, il faut l’admettre. - Tout à fait, mon vieil ami, tout à fait. L’Inquisiteur, lui aussi, laissa sont regard dériver au loin, l’air pensif. - Je dois vous avouer qu’un point me chagrine. Pourquoi ne pas lui avoir dit que son frère est en vie. Il a été retrouvé avec un groupe de résistants dans l’une des cités dévastées. L’Inquisiteur redevint lucide, sortit de ses pensées et braqua son regard lourd de sens sur Marcus. - Il n’a pas besoin de savoir. Cela ne ferait que le déranger. Je veux qu’il se consacre entièrement à son entraînement et à rien d’autre. - Oui mais, à sa place, j’aimerais qu’on me dise que mon frère a survécu… C’est mon opinion… - Ton opinion sur ce sujet m’importe peu et tu n’es pas à sa place ! Et je t’interdis catégoriquement de lui dire la vérité ! Celle-ci émergera au moment opportun. Et puis, s’il avait su, crois-tu qu’il aurait quitté sa planète pour nous suivre ? Non, j’en suis certain, son potentiel aurait était perdu. Certaines choses méritent de rester enfouies… » Marcus se tut, tourna le dos à l’Inquisiteur, alla s’assoir dans un fauteuil et resta silencieux. De longues minutes s’écoulèrent, un silence pesant s’installa dans le petit salon. Puis, s’étant calmé, Klosius se retourna et alla s’asseoir en face de son garde du corps. « Marcus... Je suis un peu à cran en ce moment avec les événements de ces dernières semaines et l’arrivée de notre nouvel ami. Je sais que tu veux faire pour le mieux, tu es un homme bon, mais ce garçon a un don. Tu l’as vu tout comme moi ! On aurait dit que l’Empereur se battait à travers lui, ses gestes étaient gracieux, rapides, agiles et précis. Il faut à tout prix qu’il apprenne à maîtriser ses dons. Pour cela je veux que rien n’interfère durant son entrainement. Avec ses capacités psychiques, il pourrait devenir puissant et ainsi imposer la lumière de l’Empereur aux hérétiques et aux ignorants. - Où devenir un puissant sorcier occulte : un psyker hérétique, qu’il nous faudra traquer puis tuer, comme vous devez vous en douter. La limite entre le bien et le mal est mince. On peut facilement passer du mauvais côté sans même s’en rendre compte. Et quand on réalise cela, il est déjà trop tard… - Je le sais bien. C’est pour cela, que rien ne doit interférer pendant son entrainement. Tu sais tout comme moi ce qui lui arrivera s’il venait à échouer. Nous serons obligés de l’éliminer pour éviter qu’il se pervertisse et qu’il mette l’Imperium en danger. Tu comprends ! Cela est-il clair ? - Oui, oui, très clair. Ne vous inquiétez pas, je ne lui dirai rien. Je resterai muet à ce sujet. » [center]+++[/center] Arrivé dans sa cabine, Cyrus s’allongea et ferma les yeux. La journée avait été longue. Dès le matin il avait eu un choix crucial à faire, un choix qui aurait des répercutions tout au long de sa vie… Tôt ce matin, le lendemain de la victoire, le jeune Capitaine s’était trouvé sur la route menant au statioport de Korona pour adresser un adieu à l’Inquisiteur qui devait poursuivre sa tâche. Sur la route, il avait observé les dommages occasionnés par cette guerre, les dégâts des maisons, la destruction des cités, la dévastation de régions entières. Sur les deux cotés de la rue étaient entassés des débris et des morts. Quelques personnes fouillaient les décombres pour trouver des survivants ou des vivres pour tenter de subsister. [i]Maintenant que j’y réfléchis, il y avait une personne encapuchonné dans l’ombre d’une petite ruelle dévastée. Celle-ci m’avait regardée droit dans les yeux tandis que je passais en voiture. Il m’avait été impossible de voire son visage. Face à son regard insistant voire même gênant, j’avais détourné le regard vers un autre endroit. Cela devait être un pauvre, déboussolé par cette guerre et ses atrocités.[/i] Quand la voiture du Capitaine Cyrus eut tournée au coin d’une rue, le mystérieux individu avait déjà disparu sans laisser de trace… [i]Les pauvres, je les plains, ils n’ont pas eu de chance. Dans les guerres, les civils ne sont jamais épargnés, ils meurent par milliers tandis que le mal reste intouchable. Empereur, pourquoi as tu laissé tes fidèles se faire massacrer ![/i] Arrivé au statioport, l’Inquisiteur était là avec sa suite, à côté de leur vaisseau. Ils discutaient entre eux, tout en patientant. Cyrus eut l’impression qu’ils attendaient quelqu’un. C’était lui. Lorsqu’il approcha de l’Inquisiteur, celui-ci expliqua qu’il attendait une réponse de la part de Cyrus. Une question pourtant simple et courte était néanmoins d’une importance cruciale. Celle-ci résonna dans sa tête encore longtemps après, tel un mal de tête. Sa réponse allait bouleverser sa vie à tout jamais. Mots pour mots la question était : « Veux-tu quitter ta planète et te joindre à moi en devenant mon apprenti ? ». A ce moment les pensées, les idées, les rêves et les désirs tourbillonnaient dans sa tête. Habituellement pour devenir apprenti d’un Inquisiteur, il fallait avoir des parents influents et sortir d’une des très grandes écoles de l’impérium. Il mit plusieurs minutes à répliquer, il ne savait que dire. Cyrus finit par répondre d’un énergique « oui ». Klosius émit un petit sourire. Cette réponse avait dû lui convenir. Satisfait, il présenta chacune des personnes de sa suite avant d’embarquer sur son vaisseau. La première personne fut Marcus, connu de Cyrus lors des combats sur Karanor. Marcus n’était jamais très loin de Klosius, c’était son garde du corps et pour ainsi dire son ange gardien. Il donnerait sans hésiter sa vie pour son maître, le suivrait n’importe où, même aux confins de l’enfer s’il le fallait. La seconde personne était petite, avec une forte stature. Il était de nature plutôt sympathique, toujours là pour remonter le moral, pour amuser l’assistance par ses bêtises et ses blagues, qui d’ailleurs n’étaient pas forcément drôles. Il se nommait Julius, s’était à la fois le pilote et le technicien du vaisseau de l’Inquisiteur Klosius. Il était extrêmement doué de ses dix doigts. D’ailleurs son surnom dans l’équipe était Julius « doigts de fée ». Son petit surnom n’était pas sans fondement car il avait la possibilité de tout réparer, tout améliorer. On lui passait quelque morceau de ferraille et il en faisait une arme. Il avait vraiment un don. La personne suivante était maigre, son visage était pâle avec deux petits yeux au regard froid et austère. Elle arborait bien l’archétype du tueur discret, rapide, précis, froid et sans pitié. Cette femme dangereuse avait pour nom Arkicha’dalae. Certaines rumeurs parlaient des rares Inquisiteurs assez puissants pour avoir la possibilité de joindre à leur suite des assassins de l’un des temples de l’Officio assassinorium. Avoir un assassin dans ses rangs était une preuve de puissance mais aussi de crainte. Une personne y réfléchissait à deux fois avant de nuire à un Inquisiteur accompagné d’un membre de l’ordo assassinorium. Les assassins exécutent les ordres de leurs maîtres sans hésitation ni remord car ils savent que leurs actes, quels qu’ils soient, contribuent à la survie et à la victoire de l’impérium. Pour sa part, Cyrus tendrait à croire que ces rumeurs sont en grandes parties vraies. Surtout en voyant cette femme, face à lui, qui le transperçait de son regard comme si elle essayait de voir à l’intérieur de lui, s’il représentait une menace ou non pour ses objectifs. Quel que fut le verdict, il n’en sut rien. Elle se contenta seulement de regarder ailleurs. Dès ce jour, Il s’était juré de ne pas essayer d’être en conflit avec cette arme de mort et de rester à distance d’elle. La dernière était magnifique. Ces yeux marron étaient si étincelants qu’ils remplissaient de chaleur quiconque croisait son regard. Sa longue chevelure brune voletait dans le vent, ce qui ne la rendait que plus belle. Elle paraissait aussi mystérieuse que farouche, du genre à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Cyrus crut voir un ange d’une beauté incommensurable mais aussi d’une force à ne pas négliger. Cette charmante personne avait pour nom Nadège. Il apprit qu’elle était une Psyker assermentée appartenant à la guilde des navigateurs. Sur le vaisseau elle s’occupait des communications et guidait à travers l’espace durant les voyages. Un poste d’une importance cruciale. Sans une personne doter de pouvoir psychique, plus communément appelait psyker, le vaisseau et son équipage serai condamner à errer dans l’espace et à ne jamais retrouver son chemin. Tout à coup son admiration pour elle s’évanouit et laissa place à de la méfiance. Dans la garde impériale la seconde règle d’or, juste après « donnez vos vies pour l’Empereur », était « méfiez-vous des psykers ». [i] Je connaissais les règles par cœur. Dès mon arrivée au camp d’entrainement de la garde impériale, on m’avait fait comprendre qu’en les connaissant je vivrais plus longtemps. Ces règles étaient plus ou moins le manuel de survie du soldat. On m’avait tellement raconté d’histoire de soldats qui avaient eu le malheur de croiser un psyker et de lui faire confiance… Je ne savais que croire, je ne savais que faire. Mais n’étais-je pas un psyker moi-même ? Les pouvoirs que j’avais invoqués pour pourfendre le Seigneur du chaos n’étaient-ils pas des dons psychiques ? Je n’allais pas me méfier de moi-même car j’étais psyker et puis je savais que je n’étais pas mauvais. Mais alors, peut être que d’autres psykers sont bon, tout comme moi. Les règles de la garde et les histoires racontées au coin du feu seraient-elles fausses ? Tout cela serait-il sans fondement ? Je veux y croire car sinon cela signifierai que je suis destiné à devenir malfaisant et donc à agir contre mes propres principes. Empereur, je t‘en conjure, guide mes pas. Fais que je puisse glorifier ton nom et non le souiller. Nadège avait remarqué ma gêne et s’était contentée de me dire :[/i] « Ne t’inquiète pas, toutes tes questions trouveront un jour réponse. Pour l’instant sache seulement que tu es un homme bon. Il ne tient qu’à toi d’y demeurer pour servir l’Empereur au mieux, m’avait-elle dit. » [i]Elle avait lu mes pensées. J’étais resté sans voix. J’étais tout de même parvenu à émettre un sourire fugace. Elle m’avait rendu mon sourire et était retourné sur le vaisseau.[/i] Les présentations étant terminées, toute l’équipe embarqua à l’intérieur du vaisseau et partit vers d’autres horizons. Quelle journée cela avait été… Modifié le 13 octobre 2011 par Cyrus Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Endymion Posté(e) le 13 octobre 2011 Partager Posté(e) le 13 octobre 2011 Histoire sympa. Cependant quelques fautes d'orthographe cassent le rythme, mais rien de bien méchant. Par contre, j'aurai plus vu une ambiance plus sombre, plus 40 000: par exemple, il aurait été amusant de jouer avec l'ambiguité de l'inquisiteur pour le coup de la garnison... J'attends de voir la suite avec impatience ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
haldu Posté(e) le 13 octobre 2011 Partager Posté(e) le 13 octobre 2011 Méchant Endymion, il a volé exactement ce que je voulais dire D'ailleurs, j'ouvre une parenthèse pour lui souhaiter la bienvenue sur le forum et dans la section Bon, sinon, je voudrais juste ajouter: les navigateurs ne sont-ils pas censés être affligés de déformations physiques? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cyrus Posté(e) le 14 octobre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 14 octobre 2011 Merci pour vos commantaires. Je m'excuse pour les fautes d'orthographes encore presentes. Quoique un texte sans faute, ce n'est pas un texte de moi(mes profs de Français peuvent en temoigner... à leurs dépends ^^). Pour l'ambiance, sa devrai aller en s'aggravant. J'ai voulu commencer doucement. J'ai deja quelques idées noirs à inserer dans de futurs chapitres et quelques fins possibles. J'annonce de suite que se ne sera en aucun cas une fin romanesque, il n'y aura pas de héros sauvant les faibles et ou le bien triomphe... Il y aura du sang, du desespoir, de la tristesse, de l'horreur,... ^^ Tout sa grace à l'inspiration que me procure mes cours d'Anglais et de Math. Pour les navigateurs,... je n'en sait rien. Tu me pose une colle. Faudrai que je fasse une recherche là dessus. J'afficherai le Chapitre II dimanche soir. En attendant, j'attend de voir s'il y aura pas d'autre avis/critiques/remarques sur ce premier chapitre. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Niok Posté(e) le 14 octobre 2011 Partager Posté(e) le 14 octobre 2011 Alors je n'ai que survolé le texte pour l'instant. Mais je peux intervenir sur un point: la petite interogation sur les navigateurs. Les navigateurs sont bien des mutants avec des défformations légères et divers du genre d'une peuu translucide de membres atrofiés... mais certains ont aussi une apparence totalment humaine et sont indéferenciables donc tu fais ce que tu veux (cf taran) c'est dommage d'ailleur, moi j'aimais bien les navigateurs dans Dune. Niok qui voyage sans se déplacer Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Endymion Posté(e) le 15 octobre 2011 Partager Posté(e) le 15 octobre 2011 Méchant Endymion, il a volé exactement ce que je voulais dire D'ailleurs, j'ouvre une parenthèse pour lui souhaiter la bienvenue sur le forum et dans la section Bon, sinon, je voudrais juste ajouter: les navigateurs ne sont-ils pas censés être affligés de déformations physiques? [/quote] Merci merci, alors tout d'abord, vous vous douterez avec mon pseudo que je lis de la S-F, beaucoup de S-F, mais ce qui est bien c'est de ne pas avoir tout lu. Cependant tous les romans un peu "dark" commence en frappant fort, parce que la ça fait un peu "le clan des otoris" ( j'exagère), l'histoire cucu cocu avec l'assassin ( en gros du vu et revu) . N'hésite pas à commencer sombre pour finir abyssal (tadadam ! Une petite maxime, même pourrie c'est toujours fun) Surout avec un titre comme ça: le châtiment, on veut du sombre, de l'Inquisition, des flammes, des cris des torturés (oups je m'égare xD) Je vote pour des mutations : on plongera bien dans l'ambiance : "Dans un lointain futur, il n'y a que la guerre" Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cyrus Posté(e) le 17 octobre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 17 octobre 2011 Excusé mon retard, j'ai été assez occupé durant ce weekend. Donc... pour commencer, je n'ai aucune idée de se qu'est "le clan des otoris". Il est vraie que sa ne commence pas très sombrement. Peut être que certaines modifications sont nécessaire, j'y réfléchirai dés demain pendant mes longues heures de cours. Comme tu le dis si bien : "Dans un lointain futur, il n'y a que la guerre" Je poursuis en vous affichant le chapitre II. Pour lui aussi, il y aura surement besoin de l’assombrir quelque peu. [center]---------------------------------------------------------------- [/center] Après deux semaines d’un voyage long et fastidieux, à travers l’espace, Klosius et son équipe accostèrent sur Natis-Binaris. Un monde situait à la fois à un carrefour commercial important et possédant de riches ressources minières. Grâce aux nombreux marchands qui y passaient, la planète était rapidement devenue l’une des plus riches du secteur. Jusqu’à aujourd’hui, elle avait été en constante concurrence avec l’ancienne société florissante de Karanor. Aux yeux des autorités impériales, cela la rendait d’une importance stratégique. Pour cela, de nombreuses troupes en garnison étaient présentes pour dissuader toutes attaques. Le vaisseau avait accosté dans un petit Statioport en périphérie de la capitale planétaire. L’Inquisiteur ne voulait pas attirer l’attention durant le ravitaillement pour repartir rapidement en chasse d‘hérétique. Un Inquisiteur discret à plus de chance de capturer sa proie. Klosius avait aussi l’intention de profiter du temps qu’il passerait sur ce monde pour débuter l’entraînement de Cyrus. Au second jour sur Natis-Binaris, tout se passait pour le mieux jusqu’à ce qu’une voiture, portant le sceau du gouvernement de la planète, un rapace noir sur un fond rouge terne, vint chercher l’Inquisiteur. Toute l’équipe été étonnée, leur arrivée sur cette planète n’été donc pas passée inaperçu, cela promettait bien des contretemps. D’après Cyrus, le gouverneur tentait de mettre Klosius dans sa poche pour éviter tout ennui avec un représentant de l’inquisition. Peut être faisait-il des affaires en dehors du girond impériales. Le chauffeur de la voiture nous transmit que seul l’Inquisiteur été convié pour une petite fête organisée en son honneur. Marcus en tant que garde du corps, averti le chauffeur qu’il n’ira pas seul à cette réception. Il alla même jusqu’à intimider le pauvre messager, ce qui ne fit pas céder ce dernier pour autant. Klosius étant diplomate, plus que son compagnon, discuta avec le chauffeur et réussi à le persuader d’emmener une personne avec lui. À la surprise de tous, surtout de Marcus, L’inquisiteur choisit son jeune apprenti. Le principal intéressé souffla de mécontentement et accepta d’un signe de la tête. Alors, Cyrus s’engagea à la suite de son maître, en direction de leur cabine respective, pour aller immédiatement enfiler une tenue de circonstance. Faute de posséder des habits de soirée, il dû enfiler son vieille uniforme de Capitaine des forces de défense de sa planète natale. Auparavant, il était responsable d’une compagnie d’élite appelé les « Dragons Ice », celle-ci été renommée à travers tout le système. Elle avait prouvé maintes fois son courage lors de nombreuses batailles. Durant la guerre sur Karanor, cette compagnie s’était toujours retrouvée au cœur des combats pour insuffler courage et vaillance à leurs camarades qui se battaient à leur côté. Grâce à sa résistance acharnée, elle avait pu freiner la progression du Chaos et ainsi donner le temps à de nombreux civils de fuir. Mais aujourd’hui, après le massacre de Karanor, il ne restait de cette glorieuse compagnie que de rares survivants, qui furent réaffectée pour compléter d’autres régiments. La compagnie d’élite des « Dragons ice » de Karanor avait cessé d’exister. Malgré cela, elle restera à tout jamais dans les mémoires, pour son dévouement et son sacrifice au nom de l’Empereur. Cyrus se remémora ses nombreux camarades tombés aux champs d’honneur. Tous des hommes honorables, tous courageux, tous dévoués à l‘Empereur, mais tous décédés. Leur foi en l’Empereur n’avait pas suffi à les protéger. Ils étaient, pour la plus part, pas plus âgé que Cyrus. Tous s’étaient rencontrés lors de la création de leur régiment. Ils avaient vécu, combattu, ri et pleuré ensemble. Comme des camarades, comme des frères. Tous unis sous la bannière de Karanor, pour l’Empereur et contre ses ennemis. [i]Chaque jour, quand je ferme les yeux, je revois les visages des hommes et femmes qui étaient sous mon commandement. Je les vois agoniser et mourir. Je ne pouvais rien faire, à part les pousser plus encore en avant…[/i] Cyrus se posait continuellement des questions, qui le hantait. « Avait t’on vraiment gagné ? Pouvait-on réellement parler de victoire après un tel carnage humain ?» Plus des trois-quarts de la population planétaire avait péri, en défendant leur terre ou sacrifié en masse pour les sombres dieux des assaillants. Malgré que la guerre soit fini, les problèmes ne sont pas pour autant terminés pour les survivants. Comment se nourrir ? Comment vivre ? Alors que la quasi totalité des infrastructures de la planète avaient été rasées. Tout n’était plus que misère, souffrance et désespoir. Maintenant, l’ancien bourgeois se retrouvait au coté du miséreux pour tenter de trouver de quoi subsister. Par contre, les nobles, l’aristocratie, la haute sphère de la société, avaient réussi en grande partie à fuir la planète. Utilisant leurs privilèges pour réquisitionner de nombreuses unités de la garde pour les couvrir. Des unités qui auront été plus utile ailleurs pour la défense de leur monde. Cyrus avait une aversion des nobles depuis cet instant. Il les tenait en parti responsable du massacre sur leur monde. Lui-même venait d’une famille aisée, mais, Sa famille et quelques rares semblables été restées. Là ou d’autre avaient fui, pour reprendre le commandement des forces de défenses planétaire survivantes, et ainsi défendre leur monde. Dans toutes les histoires pour enfant, on raconte les hauts faits héroïques et le courage hors du commun d’une personne de sang noble avec de l’argent plein les poches. Pourtant, dans la réalité, rarement il est permit de voir un noble avec sa parure chatoyante et ses nombreux bijoux aux devant des combats. Ce n’est pas parce que l’homme est noble qu’il est courageux. Courage et noblesse, deux terme qui vont rarement de paire. Si les personnes mortes, pour avoir protégé le royal fessier d’un de ces nobles, pouvaient parler, elles les caractériseront plus de pleutre. [i]Chanceux sont les morts d’hier, car aujourd’hui, ils n’auront pas à poser les yeux sur ce qu’est advenu de leur planète… [/i] Maintenant correctement vêtu, le jeune capitaine revint rapidement au côté de l’Inquisiteur. En arrivant, il vit Marcus qui tentait inutilement de dissuader Klosius de partir sans lui. Ce dernier, pour mettre fin à la discussion, leva la main pour le faire taire et lui annoncer que durant son absence, il devra s’occuper du ravitaillement du vaisseau et être prêt à partir à son retour dans la soirée ou au petit matin au plus tard. Puis il entra dans la voiture en compagnie de Cyrus et celle-ci parti en s’engouffrant dans les ruelles de la cité. Marcus visiblement mécontent s’éloigna lentement tout en grognant. Dans ces situations, il se sentait inutile. Il était là, son maître était loin et il n’avait aucun moyen d’assurer sa protection. Cela le frustré au plus au point. Sur la route, Klosius conversait avec Cyrus. Cependant, ce dernier n’écoutait que d’une oreille, laissant son regard vagabonder sur les diverses allées, constellés de détritus, qu’ils traversèrent. « Cyrus ceci sera ta première leçon en tant qu’apprenti de l’Inquisition, annonça l’Inquisiteur. Reste discret et écoute attentivement. Là, tu apprendras énormément sur les intrigues et les joutes verbales qui ont lieu durant ces réceptions mondaines. Tout ce que tu apprendras aujourd’hui te sera utile pour plus tard. - Je dois vous avouer, je vais être mal à l’aise parmi tout ces… Klosius devinant les pensées de Cyrus, enchaina du tac o tac. - Bourgeois, Aristocrates et nobles dont le pouvoir qu’ils possèdent les rend hautains, narcissiques et égoïstes à l’extrême ? C’est cela que tu veux dire ? Cyrus mal à l’aise devant cette vérité, réfléchit un court instant. - Je pensais plutôt à bureaucrate, dont les ambitions se limitent à leurs petits conforts personnels. Ces gens ne connaissent rien à la guerre et ne veulent en aucun cas y avoir à faire. Malgré tout, ils n’hésitent pas, quand leurs intérêts sont menacés, à nous commander, voir même à nous juger. Puis ramasser les honneurs une fois la victoire acquise par le sang. Notre sang. Le sang d’homme et de femme qui ne verront jamais la couleur d’une seule récompense. - Cyrus…Tu apprendras bien vite que l’univers tout entier est bâti sur de nombreuses inégalités. Les hommes ne naissent pas égaux. Certains font partis des classes dirigeantes, seule la lignée ou parfois les hauts faits d’armes permettent d’y accéder. Pour d‘autre, c'est-à-dire tout le reste de la population, ils suivront et subiront jusqu'à la fin de leur vie les instructions des premiers. - Mais…et nous, où sommes nous situé maître ? S’interrogea Cyrus. - Nous ? Est bien nous, nous sommes ni dans l’une ni dans l’autre. Klosius afficha un large sourire devant l’étonnement de son apprenti. En tant que membre de la vénérable Inquisition nous ne recevons aucun ordre d’une personne extérieure à notre ordre, qu’il soit noble ou mécréant. Mais aussi nous pouvons arrêter, juger, condamner, ou même réquisitionner n’importe qui, quel qu’il soit. Sache que nous somme sous la bénédiction de l’Empereur lui-même, rien ne peut nous stopper. Comme une leçon apprise par cœur, l’Inquisiteur récita encore quelques vers, signe de dévotion envers son ordre. L’Inquisition est une organisation ancienne. Elle agit dans l’ombre. Tous ses membres font partis des plus fidèles serviteurs de l’Empereur. Ils pourchassent ses ennemis, rien ne peux les arrêter dans leur tâche. Séparée en plusieurs ordres, ils punissent toutes formes de déviance. Tous sont respectés, craints et dévoués. Ils n’ont aucune pitié envers les ennemis de l’Empereur et disposent d’un pouvoir immense. Ces personnes sont guidées par leur foi. Elles sont prêtes à tous les sacrifices. Que ce soit celui d’une personne ou d’une planète toute entière cela ne fait aucune différence à leur yeux. Il est dit qu’un homme mort pour l’Empereur, n’est pas mort en vain. Pour cela, ils sont prêts à tout pour faire perdurer la race humaine et la parole de l’Empereur aux quatre coins de la galaxie. Ces êtres sont les gardiens du Dogme ». Cyrus resta silencieux tout le reste du voyage, méditant sur les paroles de son maître. Ce dernier l’observé avec un petit sourire en coin. Son regard fut par la suite attiré à l’extérieur du véhicule. Là, ce qui était sensé être un quartier d’une ville autrefois luxuriante, n’était en faite qu’un bidonville, un énorme bidonville qui s’étendait à perte de vue. Comment une planète, si riche, pouvait avoir tant de gens pauvres. Il n’y avait pourtant pas eu de guerre sur ce monde depuis plus de cinq siècles… Comment cela était-il possible ? Son jeune apprenti n’avait rien remarqué, perdu dans ses pensées et les souvenirs de sa planète en ruine. Ce qu’il y avait tout autour ne l’avait aucunement choqué. Peu après s’être extirpé des bidonvilles, ils débouchèrent sur une immense propriété située sur une petite colline juste à l’extérieur de la ville. [i]D’ici les propriétaires ont une vue imprenable sur tout les bidonvilles de la région, cela doit être agréable comme panorama… [/i] Au portail, plusieurs gardes faisaient la surveillance. Tous étaient vêtus de longs ponchos couleur rouge terne et leurs visages étaient entièrement dissimulés sous leurs capuches. Ils étaient armés de fusil laser et observaient la voiture venir vers eux. Arrivés à leur hauteur, l’un des soldats s’était approché pour voir dans la voiture tandis que ses compagnons regardaient les nouveaux venus avec méfiance. Klosius et Cyrus n’avaient pas manqué de le remarquer. Le chauffeur chuchota quelque chose au garde et celui-ci esquissa un sourit sous sa capuche puis fit signe à ses compagnons d’ouvrir la grille. Le portail finalement passé sans encombre, la voiture et ses passagers engagèrent sur un petit chemin en pierre bordé d’arbres morts. Encore plus de soldats patrouillaient dans les jardins et aux abords du chemin qui menait chez le mystérieux propriétaire. Tous étaient armés jusqu’aux dents et guettaient les nouveaux arrivants. L’inquisiteur examinait la situation sans exprimer la moindre émotion, son visage resté impassible. « Et bien, il y a pas mal de monde par ici. Mais je doute qu’ils soient les jardiniers du gouverneur, affirma Cyrus avec un brin d’humour dans la voix. Klosius ne partageant pas son opinion se contenta de lui jeter un bref regard empli d‘indifférence. - Et pourquoi crois-tu que je t’ai demandé de venir armé d’après toi ? Abasourdi par ce que sous-entendait son maître sur le déroulement de ce petit dîner, Cyrus resta bouche bée. Il n’eut pas le temps d’ajouter quoi que se soit car la voiture été arrivée à destination. L’inquisiteur en sortit prestement et Cyrus le précéda sans mot dire.» La demeure devant laquelle ils se trouvé était immense, elle aurait pu facilement abriter une compagnie entière. Ce bâtiment avait dû être le joyau d’un temps ancien. Les murs été faits d’énormes pierres blanches, aujourd‘hui devenu noir par la crasse et le temps. Les poignées des portes et des fenêtres étaient en or, tout comme les deux statues posées d’un côté et de l’autre de la grande porte d’entrée, représentant deux aigles : les gardiens de cette demeure. Pendant des siècles ces statues n’avaient jamais été nettoyées car la crasse et la rouille s’étaient incrustées par le temps, qui avait fait son œuvre. D’après Cyrus, ces deux majestueux aigles d’antan ne ressemblaient dorénavant plus qu’à deux charognes fixant les nouveaux venus avec leurs regards morts, tout en donnant l’impression de ricaner face au festin à venir. Cyrus frissonna à cette pensée et toucha du bout des doigts le pommeau de son épée attaché à sa ceinture pour ce redonné du courage. [i]Cette maison et ses occupants me paraissent étranges, la soirée ne va pas être de tout repos… [/i] Il rejoignît l’Inquisiteur rapidement, alors que celui-ci était déjà en conversation avec un major d’homme près de la porte. Ce dernier leur indiqua de le suivre, ouvrit la grande porte dans un grincement et s’engouffra à l’intérieur. Dans les ténèbres de la demeure. Klosius le suivit silencieusement alors que son jeune apprenti, arrivé sur le pas de la porte, jeta un dernier regard à l’extérieur et croisa celui de leur chauffeur qui le surveillait à quelques mètres de là. « Que l’empereur veille sur vous, exprima à voix basse ce dernier avant de regagner sa voiture et s’en aller. Cyrus s’interrogea sur les dires du chauffeur, mais il fut interpellé par son maître. - Alors Cyrus tu viens ou tu compte rester dehors toute la soirée ? - J’arrive maître Klosius.» Il passa la porte pour rejoindre son maitre. Celle-ci ce referma dans un grand bruit derrière lui, le laissant dans la pénombre du couloir où l’attendait son maître et le major d’homme. Il toucha une seconde fois le pommeau de son épée et suivit les deux autres qui s’éloignaient déjà. [i] J’espère vraiment que l’empereur veille sur moi, car cette fête, je la sens mal…[/i] L’inquisiteur et son apprenti, conduit par leur guide, avaient débouché dans une vaste salle somptueuse. Des meubles, des tapis, des tableaux, des couverts en or et bien d’autre encore. Tout ici était fait pour attirer l’œil, pour ne plus savoir où tourner la tête tant cet endroit était rempli d’œuvres d’art. Mais l’objectif de tout ceci était avant tout d’impressionner toutes personnes venant ici et de montrer le pouvoir de cette famille sur les activités de la planète. [i]Je comprends maintenant pourquoi la plupart de la population vit dans des bidonvilles, si tout l’argent de cette planète passe dans l’achat de bibelots plus inutile les uns que les autres… [/i] La salle de réception accueillait une cinquantaine de personnes. Toutes étaient riches et importantes. Leurs tenues démontraient leurs richesses. Tout n’était que couleurs criardes, dentelles et fanfreluches. [i] Ils ont peut être de l’argent, mais ce qui est sûr, c’est qu’ils n’ont aucun goût… [/i] Tous parlaient fort, narguaient leurs homologues ou encore racontaient leurs dernières œuvres à qui voulait l’entendre. Voila à quoi passait leurs temps les personnes influentes de ce monde. [i]Voila donc à quoi ressemble les personnes qui dirigent ce monde. Tous vendraient leur mère pour un peu plus d’argent ou de pouvoir. Leurs loyautés envers notre Empereur est presque palpable…[/i] Klosius voyant et comprenant le malaise de Cyrus face aux autres invités ne put s’empêcher de ricaner. Tous deux avançaient parmi les convives pour tenter de trouver leur hôte. Ils le trouvèrent assit tranquillement dans un énorme siège en velours, qui lui aussi devait coûter son pesant d’or. Celui-ci était entouré d’une dizaine de personnes qui tentaient de se différencier les uns des autres en lui adressant des louanges, des compliments ou des cadeaux pour tenter de gagner les faveurs du gouverneur. « Quelle bande de lèche-bottes, murmura Cyrus.» Son maître entendit la remarque et pouffa légèrement. Leur hôte finit par lever les yeux de ses courtisans et aperçu les deux nouveaux arrivants. D’une main, il fit taire toute la salle, il renvoya ceux qui le collaient et s’avança d’un pas tranquille. Tous les yeux étaient tournés vers l’Inquisiteur, son acolyte et le dirigeant de la planète. « Salutation Inquisiteur. Je suis le Vice-gouverneur Mathias, pour vous servir. Ce dernier détailla de haut en bas l’inquisiteur comme pour juger le danger qu’il puisse représenter. Mais ne jeta qu’un bref regard à son compagnon, en affichant une légère grimace. - Vous savez Inquisiteur, vous n’étiez pas obligé d’emmener votre larbin avec vous. Il y en a déjà plein ici, répond-y-t’il avec un sourire narquois aux lèvres.» Cyrus enragea mais fit son possible pour rien en montrer. Il serra les points si forts que ses jointures blanchirent. Dans ses doigts des picotements et une envie irrésistible de mettre son poing dans la tête de cet arrogant aristocrate. Il inspira un grand coup et réprima un grognement. Klosius, sentant l’énervement de son acolyte, prit les devants. « Salutation Vice-gouverneur, je suis l’Inquisiteur Klosius. Il posa une main sur l’épaule de son élève, et voici Cyrus. Ancien Capitaine de la garde impériale devenu aujourd’hui mon apprenti. Un jour peut être, il deviendra Inquisiteur. - Ah, Toute mes excuses pour cette regrettable erreur, j’avais confondu votre apprenti avec le bas peuple.» [i] Il mériterait mon pied où je pense celui là. Quel arrogant personnage…[/i] Mathias ressemblé à toutes les personnes présentent ici. Il était sûr de lui, prétentieux, arrogant, manipulateur, cupide et son petit regard de fouine parachevé le tout. Malgré tout il se différenciait des autres par des habits encore plus extravagants, qui étaient à la limite du grotesque. Tous l’adulaient, l’idolâtraient et le vénéraient pour ce qu’il était, mais surtout pour ce qu’il pouvait leur apporter. « Dite-moi, Vice-gouverneur, ou se trouve le Gouverneur en ce moment ? Je voudrais avant tout le remercier pour cette invitation, avoua Klosius. Le Vice-gouverneur prit un air surpris et faussement accablé. - Vous n’est donc pas au courant, Inquisiteur ? - Pardon ? De quoi parlez-vous ? - Notre bien aimé Gouverneur a été lâchement assassiné il y a presque dix mois déjà. Nous n’avons trouvé aucune trace du misérable qui a commis cet acte odieux. Tous, nous somme touché dans nos cœurs par cette terrible perte pour notre planète. Pour accentuer ses dires, il joignît ses mains à son cœur.»[i] Il en fait un peu trop tout de même. Et puis, il n’a pas à se plaindre, il vient de devenir le dirigeant de cette planète, maintenant que son prédécesseur est mort… [/i] L’Inquisiteur resta impassible devant les dires du Vice-gouverneur, mais intérieurement, il éprouva une légère tristesse. Il avait connu, il y a bien longtemps, l’ancien gouverneur. Ce dernier avait aidé plusieurs fois l’Inquisiteur dans ses enquêtes. De son vivant, il était un petit filou sans importance qui était profondément loyale à l’Empereur. Il avait dirigé cette planète tant d’années sans jamais manquer à ses obligations. Voila pourquoi, quand Klosius avait vu ce qu’été devenu ce monde, il en été resté abasourdi, sans comprendre se qui avait pu se passé ici. Ces deux là avait été, se qu’on pourra qualifier, des amis malgré leurs façons différentes de voir le monde. Mais durant sa longue absence, le temps, la corruption et tant d’autres faiblesses de l’homme avaient englouti son ami. L’Inquisiteur jura d’avoir le fin mot de l’histoire. De trouver celui qui avait tué son ami et de le juger. A sa façon. « Cette perte est regrettable, fini par ajouté Klosius. C’est donc vous qui êtes le Dirigeant de la planète dorénavant. - Oui, j’endosse pleinement ses responsabilités pour servir au mieux notre Empereur, affirma t’il en essayant de réprimer un petit sourire de satisfaction. Bon, je dois vous laisser. On se reparlera plus tard, durant le repas. Il n’attendit aucune réponse et s’engouffra dans la foule, laissant seul ses deux convives. - Tout ce passe bien, ne trouves tu pas ? Lui intima Klosius. - ça c’est vous qui le dite… affirma Cyrus, en faisant la grimace.» Les deux compères surveillaient discrètement les agissements du Vice-gouverneur, tandis que celui-ci s’éloignait à travers la foule. Il s’arrêta près d’une petite porte où l’attendait un soldat encapuchonné. Ils parlaient à voix basse tout en lançant de fréquent coup d’yeux vers l’Inquisiteur et son apprenti. Le soldat fini par saluer son supérieur et s’esquiva par la porte aux pas de course. Quant à lui, le Vice-gouverneur, regagna son fauteuil en souriant. « A votre avis, maitre Klosius, c’est une bonne ou une mauvaise surprise qu’ils nous organisent ? Demanda Cyrus, perplexe. - Nous n’avons qu’un seul moyen de le savoir. Attendre. Seul le profond soupir d'exaspération de son apprenti lui répondit. » De tous les côtés de la vaste salle, dans les ombres, se tenaient plusieurs soldats. Silencieux et discrets. Ils ne semblaient en aucun cas déranger les autres invités, si ceux-ci les avaient remarqués. Ce qui était fort peu probable. Dans un coin de la pièce, jouaient des musiciens. Ceux-ci exécutaient des musiques traditionnelles pour mettre de bonne humeur toutes les personnes présentes. Les musiques qui se succédaient, étaient tantôt grivoises, entrainantes, amusantes ou tristes. Pendant plus d’une heure, Cyrus et Klosius discutèrent de choses et d’autres, seuls. Les autres convives avait du être prévenu que l’un des invité était un Inquisiteur. Personne ne s’approchait d’eux, ni même leurs prêtaient attentions, à part un mystérieux invité, qui tout comme eux, était seul. Il les fixait de son regard noir depuis leur arrivé. Il était vêtu d’un long manteau gris usé qui contrasté avec sa peau blême. La capuche rabattu sur ses épaules dévoilé son visage décharné, qui affichait aucune expression. A la place de ses yeux se trouvé deux globes couleur de cendre d’une noirceur glaciale qui aurai pétrifié de terreur le plus courageux des guerriers. Étonnamment, cette personne insolite n’avait été remarqué de personne et pourtant tout le monde s’en écarté sans en avoir conscience. Quand le moment de se mettre à table pour commencer le repas arriva, la silhouette disparu sans laisser de trace. Une dizaine de table avait été préparé, ronde avec une nappe de couleur rouge terne et recouvertes de couverts en argent. L’inquisiteur et son apprenti était tout deux conviés à la table du Vice-gouverneur. La table accueillait 5 personnes. Klosius à coté de Mathias. Cyrus en face, avec à sa gauche un homme dont l’arrogance n’avait d’égale que son poids et à sa droite un vieillard qui tenait à peine debout. D’après les présentations celui de gauche était le ministre de l’économie planétaire. [i]En voila un qui a du user de manipulation et d’assassina pour arriver là où il est…[/i] Et celui de droite était le ministre de la justice planétaire. [i]Et voila une relique de l’ancien temps…[/i] Le vin fut servi à tout le monde dans de grand verre. Puis Mathias se leva, son verre à la main. « Je dédie cette soirée, à notre planète et à notre l’avenir ! Tous les invités levèrent leurs verres et ajoutèrent à l’unisson : - Au Vice-gouverneur Mathias ! Et tandis que tous buvaient, l’Inquisiteur et son élève rajoutèrent : - À l’Empereur, seigneur de l’humanité ! » Mais personne ne les entendit ou ne fit attention à eux. Interloqués, ils s’échangèrent des regards étonnés. Personne remarqua leur gêne et tous continuèrent comme si de rien n’était. [i]Mais qui sont ces gens sans aucun respects et ignorants, voir même se désintéressant, de notre Empereur? Comment osent-ils ? Ils doivent leur vie à l’Empereur ! Ils doivent leur réussite à l’Empereur ! [/i] Cyrus fini par boire son verre, mais avec désillusion. Depuis son arrivée sur cette planète, il n’avait trouvé que déception. Peut être que s’était partout pareille mais qu’il ne voulait pas admettre la vérité. Aujourd’hui seul l’argent et le pouvoir guidaient les hommes et rien d’autre. L’Empereur était oublié, ici comme sur tant d’autre planète assurément. Il n’était plus qu’un vague souvenir d’une époque révolue pour des mondes éloigné, situé à la bordure de l’empire. Aujourd’hui, des hommes s’autoproclame Seigneur de leur planète sans que personne ne puis rien y faire. Ils réduisaient leur peuple en esclavage tandis qu’ils s’enrichissaient sur leur dos. Cyrus eu la chance d’être élevé sur une planète qui suivait aveuglément le credo impériale. Il avait apprit à vénérer l’Empereur, à faire la différence entre le bien et le mal, l’honneur et l’infamie. Mais cette planète n’était plus qu’un tas de ruine, l’ombre de ce qu’elle avait été. Mathias utilisa une petite cloche en or qui était disposé sur sa table. Dés que le son de l’instrument retenti, une vingtaine de serviteur portant des plats entrèrent dans la salle. De toutes sortes de viandes, de poissons et de légumes furent déposés sur les tables. L’Inquisiteur et son élève regardèrent stupéfiés les nombreux plats devant eux. Ils n’étaient même pas certains de connaitre la moitié des mets placé à leur table. Durant cette soirée, la nourriture et le vin coulèrent à profusion. Tout cela ne fit qu’exaspérer Cyrus. [i]Quelle débauche, avec toute cette nourriture on pourrait nourrir cent soldats pendant une semaine. Alors qu’eux vont tout dévorer en une soirée…[/i] Le ministre de la justice planétaire, au contraire des autres, était silencieux. Il fixait son assiette sans ciller mais ne la touchait pas. Lui non plus n’avait pas l’air d’apprécier cette fête. À un moment un serviteur s’était approché pour savoir s’il voulait encore du vin. Le vieillard resta silencieux, le serviteur perdit patience et reparti mécontent, en piquant un morceau de viande dans son assiette. Il n’avait rien remarqué ou s’en fichait complètement. [i]S’il continu à fixer son plat comme cela, la nourriture va peut être bien finir par lui parler…[/i] Le ministre de l’économie, quand à lui, était d’un naturel curieux. Il ne cessait de poser des questions à Cyrus, mais n’écoutait aucune réponse et enchainait directement sur l’un des nombreux exploits qu’il avait, «soit disant», réalisé. Il riait et donnait des bourrades à Cyrus pour ponctuer ses dires. Ce dernier donnait l’impression de l’écouter mais, en vérité se morfondait a écouter cette personne. Le regard vidé par l’ennui et le verre toujours plein avec l’espérance de voir cette soirée finir. [i]Avec un peu de chance cet idiot s’étranglera avec un os de poulet, et j’aurai enfin la paix. Je me demande ce que font Marcus et les autres. Ils doivent sûrement plus s’amuser que moi…[/i] [center] +++[/center] Le chauffeur de Klusius démarra en trombe après avoir quitté Cyrus. Il repassa le portail avec les gardes à l’entrée et s’engouffra à toute vitesse dans les bidonvilles. Après de nombreux détours pour être sûr de ne pas être suivi, il s’engagea dans une étroite allée, située dans un vieux quartier délabré de la ville. Cet endroit était désert, il n’y avait pas un bruit, sauf celui de la voiture. Le chauffeur s’arrêta devant une ancienne porte délabrée. Il descendit de son véhicule et frappa un nombre de fois précis à la porte, comme pour un code. Cette dernière s’ouvrit et le chauffeur y rentra. Il ressortit quelques minutes après, suivi d’une dizaine d’hommes équipé d’un armement disparate. Il remonta dans sa voiture tandis que les autres montèrent dans un vieux camion caché dans une ruelle adjacente. Tout ce petit groupe parti à toute vitesse en direction d’un Statioport en périphérie de la capital. Là ou était le vaisseau de l’Inquisiteur... Suite au prochaine épisode. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
haldu Posté(e) le 17 octobre 2011 Partager Posté(e) le 17 octobre 2011 Bon, je renouvelle ce que j'ai dit dans mon précédent commentaire (ou plutôt le précédent d'Endymion ). Mais alors là, absolument tous. Et j'ajoute: "Dragons Ice", ça ne vaut pas dire 'Dragons des glaces", mais "Glace aux dragons"! (Glace dans le sens banquise) Le Clan des Otoris, c'est ça: http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Clan_des_Otori Personnellement, je les ait lus, je te les conseille. Et:[quote]du tac o tac[/quote]Du tac-au-tac! Tac o tac, ça sonne comme un nom de bonbon ou de ticket de la Française des Jeux Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Endymion Posté(e) le 17 octobre 2011 Partager Posté(e) le 17 octobre 2011 Mettre dans sa poche est familier ! De plus, tu as décidément beaucoup de mal à faire dark! As-tu déjà lu Dune ? Pense aux Harkonnens et rajoute une dose de Foi envers l'Empereur et de fanatisme Inquisitorial ! De plus, ton héros est fils de noble : il ne déteste donc théoriquement pas la bourgeoisie, il est indifférent au sort du peuple et croit en l'Empereur ! Laisse les graines de la corruption venir, l'Hérésie ne vient pas du jour au lendemain (pense au cycle d'Horus) ! Il est bon de faire un héros avec une part de mauvais : les saints, ça n'existe pas (en particulier à 40K) ! . Pour la trilogie de Lian Hearn, j'ai bien aimé dans l'ensemble, mais ça reste de la fantasy plutôt "jeunesse" : pas de remise en cause du héros qui est un saint, l'histoire d'amour est un peu lourde, le scénario présente quelques illogismes mais les trahisons sont toujours réjouissantes! Si tu aimes le sombre futur et les gros pavés, lit "Hypérion" de Dan Simmons ( Hypérion 1 et 2 puis la chute d'Hypérion 1 et 2 ) puis si ça te plait la fin avec Endymion ( 1 et 2 puis l'éveil d'Endymion 1 et 2). Sinon si tu veux du 40 K comme inspiration prend l'Ascension et l'Hérésie d'Horus ! Je retourne à mes livres ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cyrus Posté(e) le 19 octobre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 19 octobre 2011 Eh bien, il me reste plus qu'a trouver tout les bouquins que tu me cites. Sa me fera de la lecture pendant les vacances. ^^ Pour résumer, il va falloir que l'histoire : - soit plus sombre. - soit plus fanatisée envers l'Empereur. - corriger les illogismes et l'orthographe(il me semble qu'il reste quelques fautes ). ... Je vais avoir du pain sur la planche ces prochains jours. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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