Zarathoustra Posté(e) le 27 octobre 2011 Partager Posté(e) le 27 octobre 2011 (modifié) Voilà, je suis en train d'écrire un texte sur une elfe noire et j'ai essayé de lui faire écrire un poème. Il y a un voire deux vers (et surtout une rime) qui ne me plaisent pas complètement. Je vous laisse les trouver... A danser dans les pensées Pour ne jamais avancer, Je rêve dun astre noir, Qui brille comme un désir, Où certains meurent pour croire Et où je pleure pour rire, Libre comme les nuages De se grimer en images. Ce long orage dans ma nuit, Comme une lame bien blanche Qui mord chaque chair et tranche Dans le vif tout ce qui luit, Libère tout mon courage Et électrise mon ire, Car quy a-t-il donc de pire Que de vivre en enfant sage ? Modifié le 27 octobre 2011 par Zarathoustra Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SonOfKhaine Posté(e) le 27 octobre 2011 Partager Posté(e) le 27 octobre 2011 Sur la forme, le hiatus au vers 6 (Et où) passe assez mal vue l'absence de césure qui atténuerait cela, même si le fond peut justifier ça (comme au v. 14). Le vers 9 a une syllabe de trop. Quand à la mauvaise rime, je suppose que tu parle d'images, qui tombe - à mon sens - un peu comme un cheveu sur la soupe. Rythmiquement, ça me semble un peu confus, mais finalement ça s'adate assez bien à l'heptasyllabe qui est quand même très fourbe par nature (et surtout ne nécessite pas de césure, ce qui diminue la bancalité potentielle d'un vers). En-dehors de ça, bien que les images ne soient pas d'une intensité ou d'une construction éclatantes, ça ne se lit pas trop mal. Les variations de schéma de rime sont intéressantes, surtout que tu gardes les rimes en -ir et en -age d'une strophe à l'autre. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lord Paladin Posté(e) le 28 octobre 2011 Partager Posté(e) le 28 octobre 2011 Tiens salut Zara, cela faisait un bail que l'on ne t'avait pas vu dans le coin. Bon, ma critique sera assez semblable à celle de SoK en ceci que même si le rythme est effectivement un peu brinquebalant, l'ensemble se laisse lire assez agréablement. Au niveau des hiatus, je trouve celui du vers 14 beaucoup plus dérangeant ("[u]Et é[/u]lectrise") que le premier ! Pour le vers dérangeants, j'ai effectivement le dernier de la première strophe qui est très confus et dont la rime n'est pas formidable. Je pense que tu avais à l'idée une vile technique d'assassin mais cela ne rend pas vraiment génial à mon sens. Au niveau des sonorités je soulignerais seulement l'avant dernier vers dont je n’apprécie pas trop le "car qui". Sur le fond, je trouve malheureusement le tout assez confus peut être nous manque t-il le reste du texte pour pouvoir juger, mais je trouve l'ensemble trop rempli d'image partant en tout sens et sur lesquelles tu ne développe pas assez si bien que personnellement je me perds assez vite. Notamment à la fin de la première strophe. Voila, et puis n'hésite pas à discuter, ca nous fait toujours plaisir de voir quelqu'un passer dans notre caverne. Pal' Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zarathoustra Posté(e) le 28 octobre 2011 Auteur Partager Posté(e) le 28 octobre 2011 (modifié) J'ai principalement construit les vers pour multplier les échos de sonorités entre eux, même dans un même vers. Comme: [quote]A danser dans les pensées[/quote] ou "meure/pleure"; "grimer/image', l'alitération en "i" et "ir" de la fin pour renforcer l'impression de colère qui monte et de l'électricité qui crépite. Noir fait écho blanche qui fait écho à nuit (qui rappele également noir). Concernant le rythme, j'ai du mal à vous comprendre. Pour moi, les vers créent une sorte de balancement nonchalant (d'où le choix de l'heptasyllabe et en pensant également à l'impair de Verlaine) jusqu'à: [quote]Qui mord chaque chair et tranche Dans le vif tout ce qui luit[/quote] où les l' aliteration et le chevauchement de "dans le vif" sur le vers suivant transcrit la violence du geste et de l'image. Si c'est là, c'est volontaire. Reste qu'effectivement "tout ce qui luit" est un peu faible. Mais cela fait à nouveau écho à l'astre/blanche/orage. Pour ce qui est du sens, le personnage est à un moment de sa vie où il remet en cause toute sa vie et cherche une nouvelle voie. Elle rejette ce qu'elle est et elle rejette également ses semblables. Elle se replit sur l'enfant qui est encore ne elle pour se resourcer. Sauf que cet enfant est capricieux et qu l'elfe assume ses changements d'humeur et à agir comme bon lui semble. Bref, à défaut d'être majistral, j'étais plutôt heureux des sonorités de mes vers... En vous lisant, je crois qu'effectivement, ce n'étais pas ça. Et en me relisant, je me rends compte qu'il y a pas mal de vers assez creux, gratuits. cela manque de densité. Mais pas facile avec sept pieds de vers... Et ça, ça vous paraitrait mieux? [quote]Ô rage ! Glisse dans ma nuit Comme une lame frèle et blanche Qui mord chaque chair et tranche Là, dans le vif, ce qui luit ! Electrise mon courage, Venge mes folies, cette ire Pour lutter contre le pire: Mourir comme un enfant sage.[/quote] Mais je trouve ça plus solennel, moins Verlainien. Modifié le 28 octobre 2011 par Zarathoustra Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.
Remarque : votre message nécessitera l’approbation d’un modérateur avant de pouvoir être visible.