Kayalias Posté(e) le 22 novembre 2011 Partager Posté(e) le 22 novembre 2011 (modifié) [size="7"][/size]Bonjour, Suite au concours avec contrainte, l'idée d'un mythe fiction ou plutôt d'une "interprétation" personnelle de la chose (pléonasme) me trottait en tête depuis un petit moment. C'est l'initiative de Enmerkar qui m'a convaincu à poster mon projet. A vous de juger! [b][u]Edit :[/u] j'ai écrit sur cette chanson si cela peut vous faciliter la lecture.[/b] http://www.youtube.com/watch?v=uD_DeNmFdAw [center][size="5"][b]Le dédain d'un conseil[/b][/size][/center] Un couloir sombre. A gauche ou à droite? Qu'importe, à gauche. Un couloir tout aussi sombre, puis un autre, puis encore un autre. Un cul de sac ; demi-tour. Un nouveau couloir. Ils étaient deux, le père et le fils. Ils avaient toujours été deux. La mère, ancienne esclave rendue citoyenne et dont le bonheur est demeuré à jamais enchaîné, n'a su exister dans la famille. Du trio au duo, de la grâce au cachot il n'y a qu'un pas. Le fils est jeune, beau, dans la fleur de l'âge. Sa peau plus dorée que le soleil de Cnossos semble capter d'elle même la lumière de l'aube. Des épaules délicates, des jambes fines presque féminines et une musculature dessinée semble-t-il par les dieux eux-mêmes, contribuent à faire de ce corps le parangon absolu de la beauté. Cette beauté manque toutefois d'une maturité virile. L'éphèbe n'est plus ni tout à fait enfant ni tout à fait homme. Une chevelure blond cendrée trahit encore les affres de sa jeunesse et l'insouciance qu'elle entraîne jusqu'à la pointe de ses boucles. Le père, un Athénien robuste au visage buriné semble taillé à même le granit. Seul témoin de l'érosion du temps, les pommettes de son front avares en cheveux. « C'est le vent qui me les a soufflés », déclarera-t-il à son fils durant toutes ces années. Le poids de l'âge n'a semble-t-il que très peu de prise sur lui et il dégage de son corps une incroyable sensation de force et de vigueur. Il ne faut toutefois pas se méprendre sur la véritable nature de cet homme. Sa barbe fournie masque une infinie sagesse. « Icare, arpente ces murs et saisis toi de chaque bougie que tu trouves mais surtout ne me perds pas de vue », annonça le père bienveillant. Quelle ironie du sort, suite au triomphe de Thésée sur le minotaure, c'est Dedale lui même qui se trouvait prisonnier de l'édifice, qui plus tard, porterait son nom. A la construction du labyrinthe, l'ingéniosité fit de lui un roi auprès du roi ; mais elle fut aussi sa perte lorsqu'il soumit l'idée du fil à la belle Arianne. Pour cette trahison, Dedale et son fils furent jetés dans l'édifice surplombant la mer pour ne jamais plus en sortir. Icare s'exécuta à la lettre, tâtonnant dans le noir et la puanteur bestiale alentour. Ses mains juvéniles fouillèrent chaque coin et recoin, chaque jarre, chaque pithos et en dérobèrent plusieurs bougies qu'il conserva précieusement. Il était pourtant un lieu que le jeune Icare n'avait exploré : son âme. « Père, pourquoi avoir aidé Arianne? -Icare, tu es mon unique fils et s'il existe une qualité qu'il te faut chérir, c'est sans doute de la justice qu'il s'agit. L'aberration qui reposait ici n'est pas le fruit de Pasiphaé mais celui de l'arrogance et de la tromperie d'un seul homme : notre roi Minos. -Mais pourquoi m'avoir jeté dans le labyrinthe à tes côtés? Quelle fut ma faute? -Celle d'être mon fils pour la justice des Hommes. Pardonne moi Icare. Vois tu ces mains usées de vieillard? Je n'aurai de cesse que lorsqu'elles auront réparé mes fautes. -Grâce! Les dieux ont jugé bon d'armer ton esprit d'intelligence et d'ingéniosité, elles peuvent nous sauver la vie. -Où nous la gâcher, bien souvent les deux en même temps ». Le père et le fils étaient condamnés à errer pour l'éternité dans le labyrinthe. Toutefois, Dedale en tant qu'architecte bâtisseur connaissait toutes les issues, bien qu'il ne puisse se risquer à franchir l'une d'elles sans subir la vindicte des gardes du roi. Piégés, il n'apparaissait qu'une unique solution afin de s'évader. Il s'agissait du rêve des Hommes, le plus impossible des paris : dompter les cieux. Sans l'once d'une hésitation le père et le fils gravirent le sommet de l'édifice qui dominait de sa hauteur la ville de Cnossos, ainsi que toute la baie environnante. Le spectacle était fabuleux. En amont, la cité aux ruelles étroites et au marché bruyant, ainsi que le superbe palais aux colonnes ocres et aux nombreuses sculptures. En aval, les falaises escarpées, désireuses de plonger dans les flots azurs. Au loin, on pouvait distinguer une mince frontière quand de l'union du ciel et de la mer naissait l'horizon. Le sommet du labyrinthe ,quant à lui, accueillait de petits pensionnaires qui, de par sa hauteur, avaient élu ce domicile de choix. « Icare, amasse donc les plumes des fauvettes et sittelles que tu vois », conseilla son père. Une fois encore, Icare s'exécuta. C'est avec soin qu'il se courba pour amasser chaque plume, puis les déposa minutieusement dans son balluchon. Une fois sa tâche accomplie, il confia fièrement ses effets à son père. Celui-ci confectionna alors soigneusement une armature avec les branchages constitutifs des nids alentours. Aucun mot ne sortit ni de la bouche du père ni de celle du fils. Chacun concentré sur sa tâche : l'un dans la confection, l'autre dans l'observation. C'était un travail de longue haleine, Dedale fixait une à une chaque plume sur l'armature de bois à l'aide de la cire des bougies. D'abord l'aile gauche, puis l'aile droite et ce deux fois de suite : une paire pour chacun, l'oeuvre était complète. « Icare, entends moi. Il faut mener ta course à une altitude modérée car si tu voles trop bas, le brouillard et l'écume embarrasseront tes ailes mais si tu voles trop haut, la chaleur fera fondre la cire qui les maintient. -Bien père. Voici donc la liberté tant promise et l'absolution de tes fautes. -Point d'emportement Icare, la liberté est telle le soleil, elle éclaire tout autour d'elle mais ne se laisse jamais regarder. Le sage Dedale embrassa son fils. Puis il lui confia ses nouveaux appendices dont les nuances jouaient avec les ombres, alternant tantôt du blanc cassé au gris nuit le plus profond. Habillé de telle sorte, le jeune éphèbe ne souffrait nulle comparaison. On eut dit un ange égaré, faisant briller la lueur d'admiration dans l'oeil des Hommes et dont le seul but consistait à regagner l'Olympe. Solidement harnaché, Icare se mit à battre des ailes tel un oisillon en apprentissage. Il souleva ainsi des volutes de poussière de plus en plus importantes. Ses gestes auparavant timides trouvèrent assurance, devenant plus réguliers, plus fluides et assurément plus puissants. Même la poussière volatile semblait lui indiquer le chemin céleste. Désormais, chaque mouvement des épaules, chaque impulsion faisaient décoller ses pieds du sol. Et ce fut par un geste plus vigoureux que les autres, un geste empli de détermination et de fierté que le jeune Icare plus ni tout à fait homme ni tout à fait Dieu s'éleva. Quelle merveilleuse impression de liberté ! Il touchait du doigt les plus hautes nefs de Cnossos, jouait avec les courants marins puis frôlait à souhait les rivages de Crète. Il virevoltait à présent autour des barges royales comme pour mieux en humilier ses anciens geôliers, poussant le vice jusqu'à toucher leur propre mât. Au loin, apparaissaient déjà deux points sombre sur la nappe bleue de la mer Égée. Il s'agissait des îles de Samos et Délos, sa prochaine escale conformément aux souhaits de son père. Mais maintenant qu'il maîtrisait à la perfection l'art de la voltige, les consignes du sage lui paraissaient bien désuètes. Pire encore, de toute sa hauteur le soleil osait le narguer lui, le prince des cieux. Nonobstant la mansuétude de son père , négligeant ses conseils, le jeune Icare emporté par sa fougue et l'allégresse décida de toucher du doigt l'astre moqueur. Il s'éleva alors de plus en plus haut dans le ciel, là ou aucun oiseau ne se risque, là encore où les rayons du soleil sont les plus ardents. La cire qui assurait la solidité de son attelage se mit doucement à fondre et lorsque la première plume se détacha, Icare n'y accorda aucune importance. Pas plus qu'il n'entendit au loin les suppliques de son père, presque des murmures dans le vent. Son coeur se fermait à mesure qu'il poursuivait son ascension et d'autres plumes suivirent bientôt la première. Chaque battement devenait un supplice et malgré tous ses efforts, le soleil sembla s'éloigner. « Icare! » entendit-il furtivement. C'est alors qu'il comprit. Ses ailes, ses magnifiques ailes d'ange se disloquaient sous la chaleur et son corps chutait. Réalisant soudain la folie de ses ambitions et rattrapé par sa condition, Icare agita frénétiquement les bras, suppliant les astres de ne point l'abandonner. Mais ils restèrent sourds. Seul Dédale tenta de le sauver, en vain. Il ne put assister qu'impuissant à la chute vertigineuse de son fils, poussière d'étoile jetée dans la mer de Crète. [i]Aujourd'hui encore, l'île, qui se trouve à l'ouest de Samos porte le nom d'Icarie, en souvenir de l'enfant qui voulut voler vers le soleil car tel est le prix de l'arrogance et du dédain d'un conseil. [/i] Modifié le 6 décembre 2011 par Kayalias Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Enmerkar Posté(e) le 23 novembre 2011 Partager Posté(e) le 23 novembre 2011 Hé hé hé, je fais des émules ! Ouep, il est plutôt pas mal, ce petit texte ! Euh en fait je viens de lire le texte, mais je manque encore trop de recul pour commenter. (prudence prudence) ce que j'en garde est pour l'instant : 1) une impression de très grande rapidité, d'un rythme très élevé et je sais pas encore pourquoi. Bien sûr, on connaît bien l'histoire, et tu n'as pas cherché à dissimuler le mythe en question ni à interpréter (corrompre? la version traditionnelle) donc on est facilement en terrain connu, mais ça n'explique pas tout... 2) le style est frappant car proche du lyrisme, mais sans entraver le rythme dont j'ai parlé plus haut. Je reviendrais bien sûr aussi sur les plus belles expressions... et ces bonnes vieilles maladresses qu'on aime tant 3)tu as gardé la contrainte de la chanson ? Bien vu ! Okay, Je devrais pouvoir m'en trouver une pour mon mythe à moi. Du coup je comprends mieux le rythme ! à très vite pour le développ..age des ces idées ! En' Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Enmerkar Posté(e) le 6 décembre 2011 Partager Posté(e) le 6 décembre 2011 (modifié) Me revoilà ! Alors pour rentrer dans le vif du sujet, je trouve que ton texte présente une qualité majeure : le style, avec pas mal de trouvailles intéressantes. Il présente également ce que je qualifierai de défaut majeur... Durant l'Antiquité, les mythes, issus de la culture populaire, ont été maint fois réécrits pour notre plus grand bonheur, par de grands auteurs grecs et latins. La tendance a été réactivée dans tous les arts (littérature, poésie, peinture, sculpture...) après la Renaissance jusqu'au XIXème, et ce jusqu'à ce que le cinéma puis la bande-dessinée et le manga, les jeux vidéos ainsi qu'une nouvelle génération d'auteurs ne s'y remettent... Pourquoi ? Parce qu'il renferme une richesse que même le Moyen-âge occidental ne peut égaler ! Cependant, toute nouvelle "reprise" d'un mythe ou d'un épisode de l'Histoire greco-latine se doit d'apporter un [b]plus[/b] au fond que nous possédons déjà. Certains misent sur une réécriture ultra-violente ou spectaculaire de ce fond (300, la nouvelle version du Choc des Titans...) d'autres sur un éclairage nouveau d'un fait ou une nouvelle mise en situation (Troie, la saga de Gemmel sur Philippe de Macédoine...) Et ce qui me pause problème sur ton texte, c'est que je ne vois pas bien ce qu'il apporte en plus au mythe original, peut-être aurait-il fallu ne pas hésiter à développer les éléments secondaires ? Nous retrouvons par exemple dans le Roi Scorpion II (donc dans la famille sans prétention...)nous retrouvons le fameux labyrinthe dans un traitement assez percutant qui se laisse découvrir avec plaisir... Donc en ce qui concerne ton texte, oui, il se laisse bien sûr très bien lire, mais j'attendais quelque chose peut-être de plus surprenant... C'est comme si tu avais satisfait le besoin d'écrire sur ce mythe sans chercher à aller plus loin, et c'est ça qui est un peu dommage à mon sens. Tiens, si on parlait des expressions qui m'ont un peu perturbé ? [i]"Le fils est jeune, beau, dans la fleur de l'âge." [/i]Tu insistes plus tard sur le manque de maturité d'Icare et là tu utilises une expression qui aurait sans doute mieux convenu à son père. [i]"les consignes du sage lui paraissaient bien désuètes." [/i]"Désuètes" me paraît impropre, il aurait peut-être mieux valu parler d'excès de prudence que d'obsolescence. Tiens, j'ai trouvé (par hasard) un autre morceau qui pourrait coller au texte : [url="http://www.youtube.com/watch?v=IfqlvoBVS9g"]http://www.youtube.com/watch?v=IfqlvoBVS9g[/url] [i]"les pommettes de son front "[/i] ça se dit ? enfin on comprend, hein [i]"déclarera-t-il à son fils"[/i] utiliser le futur dans cet aspect ne me dérange pas du tout, au contraire mais comme je m'étais mangé une remarque à ce sujet durant le concours, je relance le débat ! [i]"Le poids de l'âge n'a semble-t-il que très peu de prise sur lui et il dégage de son corps [...]"[/i] pronominal, il me semble. [i] "« Icare, arpente ces murs et saisis toi de chaque bougie [...]"[/i] alors sans vouloir être pointilleux(nan nan!), on peut arpenter un sol, un couloir, un [i]dédale [/i] mais pas un mur, à moins d'être une araignée. [i]"Ses mains juvéniles fouillèrent chaque coin et recoin, chaque jarre, chaque pithos et en dérobèrent plusieurs bougies qu'il conserva précieusement. Il était pourtant un lieu que le jeune Icare n'avait exploré : son âme."[/i] Excellent déplacement de la recherche, cette dernière phrase est vraiment excellente, mais une transition aurait été utile, comme ça c'est un peu abrupte. [i]« Père, pourquoi avoir aidé Arianne? -Icare, tu es mon unique fils et s'il existe une qualité qu'il te faut chérir, c'est sans doute de la justice qu'il s'agit. L'aberration qui reposait ici n'est pas le fruit de Pasiphaé mais celui de l'arrogance et de la tromperie d'un seul homme : notre roi Minos. "[/i] Cette partie de dialogue arrivant un peu de nulle part, c'est dommage car il est toujours intéressant de donner un contexte à un échange entre les personnages et du coup on apprécie moins la puissance des propos de Dédale. Il aurait peut-être aussi fallu développer les passages sur Arianne. [i] "jouait avec les courants marins" [/i]les courants ascendants, oui, les vents marins oui, mais les courants marins c'est plus pour les poissons Il se trouve aussi de très belles expressions que je m'en voudrais de ne pas relever : [i]"La mère, ancienne esclave rendue citoyenne et dont le bonheur est demeuré à jamais enchaîné, n'a su exister dans la famille. Du trio au duo, de la grâce au cachot il n'y a qu'un pas"[/i] "[i]Ses gestes auparavant timides trouvèrent assurance, devenant plus réguliers, plus fluides et assurément plus puissants". [/i]attention quand même à pas tomber dans le grandiloquent ! [i]"Pas plus qu'il n'entendit au loin les suppliques de son père, presque des murmures dans le vent." [/i] Donc pour synthétiser, je dirais que nous avons là manifestement un bon texte mais à l'écriture inégale et auquel il manque une touche vraiment originale : la Marseillaise chantée par Mireille Mathieu, c'est vraiment la Marseillaise de base. C'est de Gainsbourg... Et une dernière chose, prend ton temps pour écrire ton texte, surtout quand il n'y a pas de deadline Modifié le 7 décembre 2011 par Enmerkar Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 20 décembre 2011 Partager Posté(e) le 20 décembre 2011 Paf ! Bien fait Toujours écouter ce qu'on dit ! Qui fait le malin tombe dans le ravin ! Bon une histoire orientée morale puisque du suspens et de l'action, on en a carrément pas ! Même pas de petit minotaure ! Bon ceci dit, si tu veux l'étoffer, tu sais quoi faire ! En tout cas, bon petit one-shot ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Oberon Posté(e) le 20 janvier 2012 Partager Posté(e) le 20 janvier 2012 Portrait initial du père et du fils bien rendu. Surtout celui du père. Le fils fait un peu caricature Tetu sur les bords -- mais bon, en même temps, sa description est en adéquation avec son comportement volage. Il y a un élément qui me semble dévier de la légende, bien que ce ne soit pas d'une importance fondamentale : Dédale est amené à adopter l'idée du vol car il est lui-même dans l'incapacité de sortir du labyrinthe, et non parce qu'il craint la présence de gardes aux issues. Encore une fois, ça n'a pas grande importance. Disons que la mythologie favorise l'idée d'un labyrinthe "magique" trompant même son créateur. Bonne description de Cnossos, s'en tenant aux détails essentiels, avant d'achever sur une localisation qui est en même temps un moyen. Quelques petites inattentions en matière de ponctuation (espaces insécables manquants, pas de quoi fouetter un chat) [quote] la liberté est telle le soleil, elle éclaire tout autour d'elle mais ne se laisse jamais regarder[/quote] Gné ? Pas compris. Tu devrais la sortir à un détenu qui vient de se taper une semaine de mitard. Ca devrait drôlement l'intéresser. Peut-être même qu'il te demandera de sortir plein d'autres belles phrases du même genre, sous la douche, en ramassant la savonette. Avec tous ses copains taulards autour. Un peu de sérieux. Bon travail de narration autour de la conception des aîles, l'entraînement, l'envol et la chute. Ce qui fait de ton texte une honnête adaptation moderne de l'histoire de Dédale et Icare. Celà étant, je peux difficilement aller à contre-courant de l'avis d'Enmerkar quant au manque d'audace du texte. La nouvelle relative au sacrifice d'Andromède puisait son originalité dans un transfert actanciel : un personnage relativement mineur dans la légende revêt tout à coup une nouvelle importance et le mythe s'en trouve renouvellé. C'est cet effet de surprise qui manque à ton adaptation pour donner au mythe d'Icare une nouvelle envolée. Reste une histoire bien écrite, déjà pas si mal. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.
Remarque : votre message nécessitera l’approbation d’un modérateur avant de pouvoir être visible.