Tekniv Posté(e) le 29 décembre 2011 Partager Posté(e) le 29 décembre 2011 Je suis de retour après une longue absence mais peut-être ne vous êtes vous aperçus de rien. Enfin bref, voila mon dernier morceau, tout beau tout chaud! ( Et oui ça parle de psyker, comme d'hab' ) [font="Century Gothic"] Les Psykers étaient rassemblés sur un promontoire, à l'abri derrière un écran crépitant qui déviait les plus gros projectiles. Le Mentor, dont tout le visage était couvert, à l'exeption de la bouche par d'étranges machines, câbles et autres tuyauteries, qui entraient et sortaient par tout les orifices qu'ils pouvaient trouver, chantait dans une langue incomprehensible en brandissant son sceptre surmonté d'un oeil, qui rougissait sous l'effet des filets d'énérgie qui émanaient du sorcier. Devant eux s'étendait un champ de tranchées parsemé de lueurs et d'explosions intempestives où luttaient des hommes pour s'approcher d'un bunker défendu par un régiment de renégats. Ceux-ci bombardaient les troupes à l'aide de mortiers, tandis que d'autres descendaient dans les tranchées, torse nu, couverts de symboles tracés avec leur propre sang, armés de longues épées faisant des ravages dans le camp de la garde imperiale. Sur le promontoire, le vent se faisait de plus en plus fort alors que s'emplifiait le chant des psykers, qui suivaient leur mentor dans son chant. Une colonne d'air se mit a tourner autour d'eux, parsemée d'écairs crépitants; lardée de taches rouges, qui montaient vers le ciel, lentement, comme cherchant a atteindre les nuages. Les hommes de trois mondes différents étaient rassemblés dans les tranchées, il ne restait que quatorze escouades du monde minier d'Uran, trente-cinq escouades de conscrits de l'agri-monde de Besret et quatre-vingt de la garnison locale. Les soldats d'Uran étaient équipés de gilets épais en kevlar, renforçés de lames légères de céramite colorées en jaune ocre, d'épaulières de céramite, de gants, de casques à visières et de fusils à canon court, dévastateurs à faible distance. Les conscrits de Besret n'avaient qu'un gilet standart, un casque leger et un fusil à crosse, tandis que la garnison locale avait des gilets en cuir, des casques en metal, des épées et des fusils qu'on leur avait donné cinq semaines auparavant. Le régiment renegat venait de Gera quatre, et disposait de nombreux mortiers, dont ils faisaient usage en ce moment, mais fonçaient sans se soucier de leur équipement, a demi-nus dans la mélée, les yeux exorbités et injectés de sang, pour démembrer a tout va avec leurs lames longues comme un bras. Ils étaient retranchés dans un bunker dont ils avaient pris possession avant de reveler leur allegence et reourner leurs armes contre les gardes restés loyaux a l'Empereur. Le choeur surnaturel continuait de chanter sur le promontoire, les éclairs montaient de plus en plus haut dans la colonne, une lumière émanait des sorciers qui semblaient vibrer sous l'effet de la pulsation d'énergie, leurs yeux crépitaient, et leurs bouches, chantant toutes de toutes leurs voix réunies, bavaient, des filets de bave coulaient sur leurs robes alors que leurs gorges se mettaient à briller aussi d'un éclat aveuglant. Au moment où les eclairs touchèrent les nuages, tous les hommes à plusieurs lieues à la ronde furent éblouis, et le ciel vomit la colère de l'Empereur. L'enfer se déversa sur les tranchées sous la forme d'éclairs violets, fondant comme des lances sur les hérétiques dans un fracas monstre, creusant des trous de plusieurs metres de large et foudroyant des hommes dont il ne resta plus bientot que des corps carbonisés, droits comme des i, noircis jusqu'a l'os au milieu de cratères. La chorale ne baissa pas d'un ton, continuant de briller de milles feux sur leur promontoire et la pluie vint. Une pluie épaisse, lourde, qui ne tarda pas a emplir les tranchées se mélangeant au sang et à la terre, déchargeant les gros nuages noirs sur les hommes. D'autres éclairs, crépitants, fondaient sur le bunker, telles des mains faites d'énergie, quand un des psyker tomba sur le sol, la moitié supérieure de la tête éclatée. Les autres ne se rendirent compte de rien et continuèrent de chanter, tandis que leur camarade se consumait lentement, sa chair parcourue d'éteincelles. A ce moment, la plupart des soldats priaient, dans différentes langues, mais avec la même ferveur, ne sachant ce qui les effrayaient le plus, les dieux du chaos ou le spectacle de la rage de l'empereur se deversant sur des héretiques dont il ne resterait bientot plus rien. Les psykers chantèrent pendant encore plusieurs heures, réduisant en poudre les gardes renegats, quand la colonne disparut, en l'espace d'une seconde, avec tous les nuages, aspirés vers la source de l'orage, puis recrachée sous la forme d'un cylindre de pure noirceur, parcouru d'éclairs et de zébrures surnaturelles, sur le bunker dans un bruit assourdissant. Une fois le cylindre disparu, les psyker titubèrent quelques secondes avant de s'évanouir et de tomber sur l'herbe roussie et fumante qui parsemait le promontoire. La magie sortant de leurs corps en même temps qu'une belle quantité de sang était encore palpable, et des étincelles entourèrent le groupe encore pendant quelques minutes. Le sceptre du mentor était planté dans le sol, chauffé à blanc, fumant et empli d'éléctricité, semblant regarder le ciel dégagé du haut de sa toute-puissance. [/font] [i][font="Palatino Linotype"]=Le reste du rapport a été censuré, codé et caché par l'Inquisition, mais le magos fait tout pour récuperer ne serais-ce que des bribes de l'histoire, pour satisfaire la soif de connaissance de ses lecteurs.= [/font][/i] Et voilàààààà... A vous les critiques etoo etoo Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
haldu Posté(e) le 30 décembre 2011 Partager Posté(e) le 30 décembre 2011 Re-bienvenue sur la section Tekniv. Je me souviens bien du dernier texte de psyker que tu avais posté. Il était prometteur. Bon, parlons de ce texte: Déjà, édite ton message pour supprimer tous ces retours-à-la-ligne qui n'ont pas lieux d'être ! Parceque là, c'est vraiment gênant, surtout que ça intervient au milieu des phrases! Sinon, tu as un bon fond. L'histoire est bien plantée et bien définie. Ainsi que relativement peu explorée pour 40K. Par contre, il y a des progères à faire pour la forme. Je vais te donner 2 conseils en gros. Le premier : certaines phrases vraiment très longues gagneraient à être fragmentées en plusieurs petites. On en comprendrait mieux le sens. Le deuxième : il faudrait que tu étoffe ton style, en y ajoutant quelques figures. Parceque là, ça ressemble à un rapport de bataille de WD. C'est tout Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Oberon Posté(e) le 7 février 2012 Partager Posté(e) le 7 février 2012 Un bon texte, qui n'est pas sans faire penser à la nouvelle "La Guerre des Sorcières" de Matheson. Le seul défaut que je lui trouve est que tu insistes trop sur l'équipement des gardes impériaux alors que leur rôle dans la nouvelle est pour ainsi dire nul. Transférer cet équipement aux renégats aurait été plus judicieux, puisque créant un effet de décalage entre leur façon conventionnelle d'appréhender la guerre et les "sortilèges" utilisés par les psykers. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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