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[40K] Un nouvel espoir


arteus

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Salut à tous !

[center]Un petit texte assez simple, inspiré de ma récente rencontre avec Fiasco ;) Enjoy !
[/center]

[font="Verdana"]Ils se rapprochaient. Herman pouvait les entendre. De plus en plus proches, de plus en plus intenses. Des tambours de guerres. Des vestiges d’un autre âge, sur lesquels on frappait sauvagement, comme pour évoquer une mort violente, imminente. Ils se rapprochaient.

Le vieux sergent secoua la tête, pour en sortir tout un tas de noires pensées. Mais autour de lui, il était trop tard, la peur envahissait les tranchées comme la peste. Des pas gluants se firent entendre. Putain de boue, le pire ennemi qui soit. Rehaussé dans des bottes de cuir noir, le Colonel Commissaire Landa déambulait lentement dans les boyaux de la défense impériale. Il s’arrêta un temps devant Herman, pour finalement le saluer de manière informelle.

De toute manière, l’heure n’était pas au réglementaire. Mal rasés et mal sapés, les soldats du glorieux 1er Sturmkorps avaient pour la plupart troqué leur équipement pour une pelle aiguisée, des grenades et une arme de poing légère. De toutes les guerres imaginables aux quatre coins de l’imperium, celle des tranchées était la pire, la plus sale, la moins glorieuse.
Les tambours s’arrêtèrent. Puis plus rien. Un silence, assourdissant, qui indiqua à tous les gardes de se tenir prêt. Les rares armes lourdes encore en état de marche firent claquer leur levier d’armement. Au loin, on entendait des prières. Un cri. Oui, un cri, mais repris par des centaines de barbares, hurlant leur haine.

[i]« Du sang ! Du sang pour le dieu du sang ! »[/i]

Tout s’accéléra. En quelques secondes, la boue se trouva tapissée de douilles, et l’air fut saturé de balles. Herman serra fortement le manche de sa 14-18, comme pour la bénir. Les corps à corps ne se feraient pas attendre.
Une silhouette fit l’erreur de se jeter trop tôt dans la tranchée. Herman frappa de toutes ses forces l’ombre, qui roula par terre, ensanglantée. Son visage, masqué sous un rictus de fer, proférait des paroles impies. Herman avait vu pire, Herman avait survécu. Herman savait faire taire. Il Enfonça la pointe de sa pelle dans le crâne de l’ennemi, qui éclata sur le coup.
Un regard au-dessus de l’épaule. Trop occupé à accorder le pardon de l’empereur, le sergent n’avait pas vu la panique qui contaminait les tranchées. Il avança, résolument, tranquillement. Sa peur était devenue une arme. Un groupe de psychopathes s’amusaient à déchiqueter ce qui restait d’un brave et fier Munikian. Pauvres fous. Si pressés de faire couler le sang qu’ils en oubliaient les bases…

Surveiller ses arrières, toujours. Herman pointa son pistolet automatique sur le groupe de renégats. Trois tirs, pour trois têtes. Sa marche meurtrière se poursuivait, il frappait, esquivait… Encaissait. Il ne devait pas céder. Soudain, un objet cylindrique roula à ses pieds. Il l’avait reconnu, mais trop tard. Le souffle de l’explosion le projeta contre une paroi renforcée au plasbéton. Il senti ses os se broyer, un noir profond remplaça sa vue.

Lorsqu’il revient à lui, chacun de ses os était devenu martyr. Autour du vieux garde, tout n’était que chaos. La horde s’abattait sur ses frères d’armes. Il vit des amis tomber sous les coups atroces d’un ennemi révulsant. Le sang se mêlait à la boue. Beaucoup vidaient leur chargeur, ne laissant qu’une unique balle, salvatrice, pour gâcher le plaisir de l’ennemi.
Il vit leurs yeux, réjouis du spectacle malsain, s’approcher de lui. Il voulait bouger. Il voulait lever son arme, il préférait se donner la mort. Un renégat l’empoigna, et dégaina une lame marquée de symboles horribles. Il leva bras… c’était la fin...

Une main écrasa le crâne du renégat par sa simple taille. Le sang jaillit. Herman recula sa tête pour mieux accommoder. Un immense guerrier se tenait devant lui. Plus décoré qu’une cathédrale, plus solide qu’un bunker, il leva son arme pour la faire entendre. L’éjection des douilles chaudes et le crépitement des projectiles étaient autant de quantiques prononcées en l’honneur de l’empereur.

Un Space Marine. Un fils d’Ultramar. Son armure bleue illumina soudain la tranchée. D’autres, plus grands encore, le rejoignirent. L’un deux se pencha vers Herman. Il ne portait pas de casque. Le pauvre garde avait du mal à croire à ce qu’il voyait :

«-Pouvez-vous marcher soldat ?

-Mes Jambes… Je…

Le Space Marine offrit son aide au garde blessé

-Allons repousser cette attaque, voulez-vous ? »

Herman hocha la tête. Il saisit le bras du fier guerrier. En se relevant, il put contempler la beauté du spectacle. Ils étaient sauvés. Le ciel crépitait de traînées lumineuses. Au loin, une masse rouge fuyait à toutes jambes, rattrapée dans sa course par des tirs vengeurs.
Ils étaient sauvés…[/font]
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Ils ont quand même la classe ces Ultramarines. :D

Très bien écrit, on s'y croirait!! :lol:
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En effet, texte bien sympathique.

Convenablement aéré, un style élégant et très agréable, pas (ou peu) de fautes d'orthogrpahe, un rythme bien maitrisé... On ne peut décidement rien dire sur la forme !

Même sur le fond, il n'y a pas grand chose à dire. Le contexte est volontairement flou pour ne pas gâcher le rythme d'un texte aussi court. On ne sait pas grand chose sur les personnages, mais largement assez pour savouré ce petit chef d'oeuvre.

Je ne pourrais enfaites que faire un seul commentaire négatif : "le Colonel Commissaire Landa "
Il faut savoir qu'un commissaire est hors de la chaine de commandement et ne peut donc recevoir de titre militaire, la seule exception connue étant Gaunt. Et encore, Gaunt est un cas particulier, et il a reçu ce titre unique (et controversé) dans des circonstances bien spéciales...

Mais ce n'est qu'une broutille, le texte est très agréable à lire, et je te félicite pouir cette belle performance !

PS : Il est toujours agréable de recevoir des commentaires... Fais donc aussi plaisir aux autres en allant commenter les autres oeuvres de cette section (si ce n'est pas pas déjà fait bien sûr !)
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Salut à tous !

Merci beaucoup pour vos éloges ! Je crois que vous avez tous parfaitement compris l'idée de ce récit, à savoir faire un texte flou, mais intense.
A vrai dire, c'est un peu ma spécialité !

Quelques réponses :

[quote]Je ne pourrais enfaites que faire un seul commentaire négatif : "le Colonel Commissaire Landa "
Il faut savoir qu'un commissaire est hors de la chaine de commandement et ne peut donc recevoir de titre militaire, la seule exception connue étant Gaunt. Et encore, Gaunt est un cas particulier, et il a reçu ce titre unique (et controversé) dans des circonstances bien spéciales...[/quote]

Je suis tout à fait d'accord, et d'ailleurs très au courant de cela. J'aime énormément Gaunt et ses fantômes, aussi me suis-je permis un petit extra en calquant la particularité de son titre dans mon fluff perso. Mais nous somme bien d'accord, il n'y a rien d'officiel à cela :)

Je file lire vos oeuvres !
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  • 2 semaines après...
D'entrée, j'aurais envie de te dire "Change de titre" : la référence à Star Wars n'est plus vraiment un gage de qualité, snif...

Le récit lui-même est plutôt bon, avec des efforts pour enrichir la narration, des descriptions inventives. En dépit d'une intrigue somme toute réduite -- tu annonces toi-même la couleur au début de ton post -- c'est un texte agréable à suivre.
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  • 1 mois après...
Super texte en revanche j'ai moi aussi un commentaire négatif à faire: Pourquoi une machine de guerre comme un space marine s'aretterai pour offrir son aide a un simple garde.
Mais continue comme sa ! Modifié par Kodai
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Moi je trouve ça vraiment sympa, même si conscis, c'est bie nécrit, peu/pas de fautes, vraiment agréable à lire.
Contrairement à Kodaï, ça ne me choque pas le SM qui aide un Garde : après tout, ils servent tous l'Empereur, et il n'y a jamais trop de bras pour terrasser les Xenos & Hérétiques. Pusi, c'est un Ultramarines, l'archétype du super-gentil =) Ce serait u nBA je dirais "mouais", mais là ej trouve que ça colle vraiment bien. Bravo ! A quand une suite ? =)
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Court, complètement centré sur le combat et très intense. J'ai beaucoup apprécié l'attention d'écrire sur des hérétiques (ils sont centraux, mais souvent oubliés). Rien à redire sur la forme, c'est parfaitement peaufiné. Quand au contenu, c'est un peu classique, mais bien fait, avec une référence à la première guerre mondiale. Oui vraiment, j'aime bien.

Au sujet des marines, ça ne me semble pas idiot d'envisager une escouade débarque sauver les GI: si il y a d'autres marines en train de nettoyer les objectifs et d'éliminer les grandes cibles, une simple escouade tactique peut sauver un grand nombre de gardes avec un impact colossal sur le moral des troupes.
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