Cagn Posté(e) le 22 janvier 2012 Partager Posté(e) le 22 janvier 2012 (modifié) Bonjour à tous. Ca fait un petit moment que je réfléchie à la création d'une petite armée eldar noirs. Je lance aujourd'hui le sujet et j'en profite pour poster le fluff de celle-ci. Ce fluff est plus ou moins respectueux du fluff officiel et je compte sur vous pour me souligner les incohérences les plus flagrantes. Ce texte est également l'occasion de développer et d'expliquer certains projets "modélistiques". Bonne lecture (et bon courage). [font="Arial"] [b][size="5"]La cabale de la Théo’agonie [/size][/b] C'est Ed’ Ukon qui créa il y a seulement quelques décennies la cabale de la théo’agonie. C'est une petite cabale composée en grande partie de guerriers de la cabale du voile déchiré, la cabale de Ylarus Ukon, le père d'Ed' Ukon. Autant dire que ces cabalites sont loin d'être fiables. Généralement, c'est un petit groupe d'immaculés qui se charge de diriger les troupes sur les lieux d'exactions. Ils ont initialement été affectés à la garde de Ed' mais ce dernier n'a aucune confiance en ces sbires vaniteux. Il préfère encore la compagnie des grotesques... Ces guerriers d’élite n'ont aucune considération pour Ed' qu'ils qualifient de raté. Il est vrai que le jeune voïvode n'a jamais fait preuve de beaucoup de charisme. Il est plus un fardeau dont ils se débarrasseraient volontiers. Au moindre hochement de tête d'Ylarus, les lames courront sur la gorge de Ed'. Les immaculés sont à la manœuvre et les cabalites suivent ces derniers avec crainte et respect. C'est ce qui permet à cette fragile cabale de réussir quelques missions. Il arrive parfois que quelques cérastes des arènes de l‘hydre hérissée se joignent à la cabale. Ed' voit en ces guerriers une cicatrice d'une douleur encore ardente. Ces maître du corps à corps sont cependant un atout dont il serait dommage de se priver. De plus, Ed trouve un certain plaisir à voir ces guerriers se ruer vers le destin funeste qu'il leur a réservé. Les moyens presque illimités de Ylarus expliquent également les quelques victoires de son fils. En effet, le riche Voïvode n'hésite pas à investir des sommes colossales pour équiper ses guerriers. Ylarus n'est pas parvenu à ce niveau de la société commorite sans un certain talent martial. Sa lame est toute aussi affutée que son verbe. Il se fait donc un point d'honneur de posséder une cabale comptant parmi les plus redoutable de la toile. L'investissement financier pour le matériel suffirait à se doter d'une flotte d'aéronefs digne de celle de Vect mais l'investissement pour le recrutement de ses guerriers l'est tout autant. C'est donc fidèle à ses principes qu'il c'est loué les services des éminents frères Dezikarth. Ces tourmenteurs, lui assurent un approvisionnement des plus fourni en équipements ésotériques et créatures décadentes. Bien qu'ils fassent partie des troupes de Ukon père, ils se joignent pourtant de plus en plus à la cabale de la théo’agonie. Depuis leur arrivée dans les rangs de Ed, ce dernier a vu ses victoires et sa notoriété monter dans la société commorite. Seul ombre au tableau du point de vue de Ylarus Ukon, un voile d'obscurité c'est posé sur les agissements de la cabale de son fils. [size="4"]Le bestiaire infini des frères Dezikarth[/size] Avec l'arrivée des tourmenteurs jumeaux dans la cabale, les choses ont beaucoup évolué. Ces génies maléfiques ont bien entendu apporté leurs cortèges d'horreurs. Hizpæus a souvent de massifs grotesques pour escorte. Ces créatures hybrides se comportent comme de véritables chiens de garde avec lui. Lever la main sur l'un des deux frères revient à placer celle-ci sur le billot. Les tourmenteurs sont toujours accompagnés de quelques gorgones. Ces fidèles créations s'affairent à disséquer, prélever et parfois gouter tout ce qui passe à proximité de leurs outils d'un tranchant émoussé. Lorsque le besoin s'en fait sentir, les frères Dezikarth n'hésitent pas à faire appel à leurs plus exotiques créations. Le plus massif et redouté de tous est sans conteste le Talos. Ce titan d'une régularité d'automate est capable de dépecer des régiments entiers, ne laissant dans son sillage qu'une rivière de sang où flottent membres et viscères. Depuis leur rencontre avec Typhon, de nouvelles créations ont rejoins la galerie des monstres. Des créatures assimilées à des belluaires accompagnent bêtes à griffes et crocs, proches cousins de la faune de Commorragh. Les tourmenteurs ne les ont pas nommé tel qu'ils le sont habituellement. On entend des noms tel que : Les oiseaux du lac Stymphale ou encore les lions de Némée. Ces bêtes sont dirigées par les sœurs Euryalé et Sthéno. Elles étaient des cérastes des arènes de l‘hydre hérissée. Elles avaient pour volonté de devenir des belluaires. Leur condition de femme ainsi que leur manque total de compétence dans ce domaine les privaient tout naturellement de ce changement de statut au cœur de leur culte céraste. C'était sans compter sur l’imagination presque infinie des tourmenteurs. Les deux sœurs ont obtenu ce qu'elles souhaitaient mais à quel prix. Elles ne sont plus que pantins muent par les tentacules d'une créature parasite. Ce ne sont pas les seules créations que les deux tourmenteurs parvinrent à sortir de l'essence de Typhon. Plusieurs créatures firent leur apparition et changèrent considérablement la cabale. C'est notamment le cas pour les Scylla qui sont employées pour le fonctionnement des raiders. Ces immenses créatures tentaculaires sont solidement harnachées à la prou des raiders ou plutôt des barques Achérons comme on les nomme maintenant. Ils permettent le fonctionnement de ces derniers même en l'absence de courant warp. L'énergie flamboyante que produit le scylla est captée dans un conduit et alimente les moteurs antigrav de l'appareil. Les scyllas sont des créatures mythologiques on les dit responsables de la disparition de navires ou de flottes entières dans le secteur Charybde de la galaxie. Jamais rescapé n'a pu être entendu pour rapporter exactement les faits. Seul quelques brides de transmissions font état de créatures colossales pouvant engloutir des planètes dans l’étreinte de leurs tentacules. Les Scyllas des tourmenteurs seraient des versions miniatures de ces terribles créatures. Il en va de même pour les venoms. Leur nom fut changé au profit de Cha' Harpie. Cette amusante contraction de deux mots vient de Char et de Harpie. Les venoms ont été modifiés par Hizpærus et Rizinæus pour accueillir des créatures volantes ressemblant à des fléaux décérébrés. Ces sortes de Harpies produisent également une énergie qui alimente les moteurs du véhicule antigrave. On peut observer le vol frénétique de quelques-uns de ces êtres volants autour des venoms. La création dont ils sont les plus fiers est sans conteste l'aigle du Caucase. Cette créature d'une envergure incroyable fut associé à un chasseur razorwing de la flotte Ylarus' Ukon. L'aéronef n'a plus rien à voir avec l'original. Le pilote est supprimé et l'immense créature volante fourni assez d'énergie aux moteurs pour atteindre des vitesses vertigineuses. Le razorwing devient de ce fait une sorte de drone doté d'une semi-volonté autonome. Ses apparitions sur les lieux d’exactions de la cabale ont laissé dans les mémoires de ceux qui l'ont vu, un effroi sans pareil. Les hurlements de souffrance et de rage de la créature peuplent les rêves des survivants. L'oiseau carnassier emporterait avec lui ses victimes pour se repaitre de leur chair. Les jumeaux n'ont pas cessé d’étonner les plus blasés des eldars noirs avec leurs créatures exubérantes. Les plus folles spéculations alimentent les paris de toute la société commorite. Toute cette agitation est en réalité un camouflé. La plus effroyable invention des tourmenteurs n'est pas une créature ou un colosse de muscle et d'acier. La prouesse de ces deux esprits torturés est d'avoir réussi à plier la volonté eldar noir. L'expérience ayant appris aux Dezikarth de se méfier de leurs semblables, ils ont trouvé la solution à leurs problèmes en créant les masques de soumission. Tous les membres de la cabale reçoivent un équipement des plus perfectionné. Le casque de cette armure comporte un neuro-contrôleur permettant à Typhon de manipuler tel un pantin son porteur. Hizpæus et Rizinæus ont vite compris que leurs facultés télépathiques pouvaient être associées à l'essence de Typhon pour créer un lien entre le cerveau eldar et l'essence du dieu. L'intrusion mentale est si violente qu'elle court-circuite la mémoire le la victime et ne lui laisse que la délectation de la souffrance des combats. Les conséquences ne sont pas nulles. Certains guerriers ne supportent pas le masque et meurent. D'autres voient leur personnalité réduite à néant et sombrent dans la folie. Peu importe pour Hispærus et Rizinæus, les malheureux serviront à améliorer le procédé ou finiront en créatures décérébrées. De cette manière, ils sont assurés de pouvoir mener leur quête en toute tranquillité. [size="5"]Ed' Ukon[/size] Ce jeune chef cabalite est en réalité le fils d'un puissant Voïvode de Commorragh. Il ne tient son rang ni de ses qualités martiales et encore moins de son discernement. Ed pense qu'il a gagné le respect de son père et qu'à cet égard, ce dernier l'a hissé au rang de Voïvode. Il n'en est rien. C'est par sadisme que son père lui offre toutes ces responsabilités. Régulièrement, Ed réchappe de justesse aux guêpiers dans lesquels son père l'envoie. Les risques qu'il courrait atteignirent leur paroxysme lors d'une rencontre avec la Succube de l‘hydre hérissée. Cela faisait plusieurs décennies que le père de Ed s'accordait les services de ce culte céraste sans jamais honorer ses engagements. Apprenant que la Succube Bistath Elixante allait bientôt engager des représailles à son encontre, il envoya son fils en émissaire de la paix. Bistath avait tout prévu. Elle emmena le jeune Voïvode faire la visite de ses arènes qui, pour l'occasion étaient animées de combats des plus ensanglantés. Tout au long de la visite l'Ynnitach fit languir le jeune Voïvode sur le combat final qui allait voir s'affronter deux guerriers d'un talent remarquable. A la fin de la journée, Bistath se tourna vers son invité lui pris la main et lui dit d'un ton doux et langoureux que le moment attendu était venu. Ed suivi son hôte jusque dans l'arène, envouté par la démarche élégante de la Succube. Une fois sur le sable poisseux du sang des combats, Bistath pointa du doigt une loge surplombant les gradins et la foule. Ed compris en apercevant son père que quelque chose n'était pas normal. Il eu a peine le temps de baisser son regard sur la reine céraste que cette dernière lui envoya une lame venimeuse à ses pieds. Ce qui suivi releva plus d'une boucherie que d'un duel. Bistath pris le temps de savourer chaque blessure qu'elle infligeait à sa victime. Le supplice du cabalite dura plusieurs heures sous les vivas de l'arène et le regard sadique de son père. Ce dernier ne manquait pas d’applaudir et de saluer la céraste à chacune des estocades qu'elle infligeait à son fils. Ed sortit plus mort que vif de l’arène. Il fut apporté tel un sac de viande inerte dans le labo des tourmenteurs de la cabale, les frères Dezikarth. Il fallu un talent et une expérience séculaire pour redonner vie à ce qui restait de Ed'Ukon. Après cet épisode malheureux, Ed compris enfin qu'il lui fallait trouver le moyen de s’émanciper de son père s'il voulait être pris au sérieux à Commorragh. Conscient de ses lacunes, c'est avec les conseils de ses soigneurs qu'il mit en œuvre des plans torturés pour arriver à ses fins. Cela lui apportera t'il ce qu'il désire ou un destin encore plus funeste ? [size="5"]Hizpærus et Rizinæus Dezikarth[/size] Rare sont les fratries d'eldars noirs entretenant des liens familiaux. La majorité des traitrises venant principalement du cercle familial. Pour Hispærus et Rizinæus Dezikarth, c'est tout l'inverse. Ces deux là ne font confiance qu'à eux même. Après plusieurs siècles passés à vivre en vase clôt, les deux tourmenteurs ont même développé une sorte de télépathie. Leurs rares observateurs décrivent un ballet de gestes maitrisés assemblant avec une synchronisation parfaites les créatures décadentes ou élixirs ésotériques. Nul ne connait vraiment l’âge de ces tourmenteurs. On les dit bien plus vieux que Slaanesh lui même... Certains disent qu'ils auraient fortement contribué à la naissance de la divinité du vice en mettant au point de nombreux outils de perversion. Depuis cet événement, les deux tourmenteurs louent leurs services à de nombreuses cabales. Leurs talents étant reconnus de tous, ils ne manquent pas de sollicitations. De cette manière, ils ne manquent jamais de moyens pour poursuivre leurs propres recherches. Leur responsabilité serait engagée dans l’ascension ou la chute des cabales qui les employaient. Les tourmenteurs connurent également des heures sombres après la naissance de Slaanesh. Ils soutenaient l'idée qu'il fallait détruire le dieu de la perversion plutôt que de s'en accommoder. La position importante qu'ils tenaient avec leur cotterie dans la société commorite à cette époque ne suffit pas à faire passer leur projet. Au lieu de cela, ils furent mis à la marge et perdirent la vie plusieurs fois lors de complots. A la suite de ces événements, les frères firent profil bas et poursuivirent leurs recherches dans l'ombre de leur laboratoire. Pour ce faire, Hispærus et Rizinæus entreprirent un long voyage au sein du monde immatériel. Au cour de leur odyssée, ils eurent la possibilité d'observer de nombreux univers peuplés de créatures totalement inconnues. Ils disséquèrent tout ce qui passait à portée de leurs instruments, analysant les chairs comme les âmes. Les deux tourmenteurs sont aujourd’hui de frêles silhouettes au teint blafard. Les siècles écoulés n’ont fait qu’estomper les traits qui les distinguaient l’un de l’autre. Tous deux portent un long manteau de peau tannée qui leur descend jusqu’aux chevilles et une toque de cuir sur la tête qui cache leur crâne écorché par de nombreuses interventions neurologiques. Leur équipement est également identique. Ils affectionnent particulièrement leurs implants bio-mécanisés greffés dans leur dos. Dans l’antre de leur laboratoire, cet appareillage leur permet de s’équiper d’outils chirurgicaux. Lors de leurs quêtes, une puissante pince de combat leur confère une force surhumaine et un bras supplémentaire pour porter leurs attaques les plus fourbes. Récemment, ils se sont attachés la compagnie d’une créature des plus surprenante. Au sommet de leurs cannes, de petits reptiles aillés les suivent partout. Ils les nomment Python. Il ne faut pas sous-estimer ces êtres d’une autre époque. A la demande des tourmenteurs, le python est capable de vaporiser un brouillard acide et parfois enflammé sur plusieurs mètres. Les malheureux se trouvant dans cette fournaise n’en ressortent que morts ou atrocement mutilés. [size="4"]La rencontre dans l’enfer du Cocyte.[/size] Ils découvrirent un monde particulièrement intéressant. Ce monde n'était peuplé que de spectres errant. Ils observaient les âmes de créatures du monde matériel. Ces spectres émanaient de créatures d'horizons cosmopolites et pour certaines, d'espèces et de peuples complètement inconnus. Ce monde n'était que terre et eau gelées. Le blizzard permanent portait de minuscules cristaux de glace qui coupaient la chair comme autant de minuscules lames de rasoir. Toute créature vivante ne pouvait s'arrêter de marcher sous peine de voir ses membres se pétrifier de froid. C'est dans la glace du Cocyte que les frères Dezikarth firent la découverte qui allait bouleverser le cours de leur existence. A l'instant où ils posaient leurs pieds sur la glace de cette étendue infinie, ils furent assaillis par une voix. Les mots prononcés ne ressemblaient à aucun des dialectes connus par les tourmenteurs. Sa puissance leur faisait ressentir une douleur d'une atrocité jamais égalée. Les deux frères ne manquaient pas de se délecter de ces nouvelles sensations. Hispærus et Rizinæus suivirent la trace de cette voix sur des kilomètres. La pression dans leurs crânes s'intensifiant de pas en pas. Les membres de la suite qui les accompagnait périrent de douleur les uns après les autres. C'est seul qu'ils se présentaient à leur tortionnaire spirituel. Ils comprenaient maintenant ce que cherchait cette entité. Leur esprit, plus habitué aux expériences extrasensorielles, leur permis d’assimiler ce nouveau mode de langage. Ce dernier leur révéla qu'il se nommait Typhon et qu'il était un dieu très ancien. Il leur apporta enfin la solution que les deux tourmenteurs recherchaient depuis plusieurs millénaires. Typhon leur affirma qu'il était en mesure de détruire Slaanesh. Pour cela, ils devraient accomplir une tâche pour lui. Il leur faudra libérer son enveloppe matérielle. Pour mener à bien leur quête, Typhon leur offrait son essence divine. La réponse qu'ils étaient venus chercher s'imposait à leurs esprits comme une évidence absolue. Que pouvaient-ils rêver de mieux qu'un dieu pour détruire un autre dieu ? Sans hésitation et dans le même souffle ils acceptaient le marché que la divinité leur proposait. En un instant, la voix disparue de la tête d'Hispærus et de Rizinæus. Les tourmenteurs restaient inertes sur la glace pendant plusieurs heures. Après le supplice que leurs chétifs corps avaient subi, leurs fluides vitaux sortaient des orifices de leurs visages gémelliques. Ils reprirent enfin leurs esprits dans un râle et une gerbe de sang. Il est certain que sans toutes leurs modifications physiques et leurs facultés de télépathes, ils n'auraient pas survécu à cette intrusion mentale. Une fiole contenant le présent de Typhon et d'une lueur flamboyante était à leur côté. Bien entendu, l'idée de détruire un dieu avait de quoi réjouir tout esprit vaniteux mais c'est avant tout un nouveau but qu'ils avaient à suivre dans leur longue existence monotone. Les divertissements sont rare lorsque l'on touche du doigt l'éternité... [size="5"]Typhon[/size] Il est une divinité primitive malfaisante, fils du Dieu El et date de l'aire des Dieux. A cette époque, rien dans l'univers n'existait tel qu'on le connaît et aucune créature vivante ne peuplait la galaxie. Il n'a pas toujours porté le nom de Typhon. Il fut appelé Seth ou encore Baal selon les peuples qui le vénéraient. Ses représentations le décrivent en ouragan destructeur. Certains font de lui le père de plusieurs monstres tels que le chien infernal Cerbère, la Chimère, le lion de Némée, l'aigle du Caucase, le Sphinx, la laie de Crommyon, le chien bicéphale Orthos, les gorgones, les oiseaux du lac Stymphale ainsi que de dragons, tous nés de son union avec la déesse-vipère Échidna. On peut dire que les tourmenteurs sont ses enfants légitimes pour ce qui concerne ce goût de la création contre nature... [size="4"]L’ascension et la chute de Typhon[/size] La première partie de cette histoire est inconnue car elle n'a pas pu être sauvegardée jusqu'à nous. Le premier combat que livre Typhon l'oppose à Yam, le Dieu des courants galactiques. Il commence par la décision du dieu El de laisser sa royauté à un successeur, et il désigne Yam. Typhon s'oppose à cela, et c'est pourquoi Yam exige qu'on lui livre son frère. Ce dernier, après avoir résisté, se retrouve alors captif chez son frère. Il reçoit alors l'aide du dieu Kothar, qui lui fabrique deux massues pour l'aider à combattre Yam. Ces armes monumentales n'ont pas seulement une puissance physique mais également magique. Les massues catalysent l'essence divine du dieu pour enfin libérer une décharge énergétique sur ça cible. La puissance ainsi libérée fut souvent comparée à l'impact d'un météore. Typhon profita de la visite de son frère pour s'attaquer à lui avec son nouvel atout. Yam fut surpris par les attaques foudroyantes et subit de plein fouet les coups. La première assomma le dieu, puis la seconde l'acheva. Après son succès, Typhon est proclamé Roi des Dieux et donne une fête à laquelle tous les Dieux sont conviés. De cette manière, le dieu s'assura de sa suprématie dans son nouveau royaume. Il était sûr de la fidélité de Kothar ou encore de ses sœurs mais cela n'était pas évident pour tous. Cependant, un seul refusa de s'y rendre : Mot, le dieu de la Mort, qui conteste la royauté de Typhon. Le roi de dieux ne pouvait accepter cet affront et il se rendit aux Enfers pour tenter de soumettre son nouvel ennemi. Typhon ne revient pas, et les autres Dieux le croient alors mort. Astarte et Shapash, sœurs de Typhon, se lancent à sa recherche et Astarte se rend aux Enfers. Mot fut surpris par la venue de la déesse dans son propre royaume et succomba aux charmes de la déesse. Ainsi sous l'emprise d'Astarte, Mot ne s’aperçoit pas que celle-ci en profite pour libérer son frère. Typhon et Mot s'affrontent alors au cours d'un combat épique qui ne voit pas de vainqueur. Finalement, Mot compris que leur combat risquait de durer mille ans qu'il se solderait sans doute par la destruction des deux divinités et d'une grande partie de l'univers. Il finit par reconnaître la domination de Baal et retourna aux Enfers. Baal est alors sans contestation le Roi des Dieux. Seulement, Mot n'avait pas renoncé à son projet et savait désormais que les sœurs de Baal se dresseraient devant lui. Il fit venir Baal dans son royaume des morts et le provoqua une nouvelle fois. Sûr de sa supériorité, Baal accepta ce duel et promit d'écraser son frère. Avant que le roi des dieux n'ai pu réagir, Mot absorba la puissance divine de typhon et l'emprisonna dans les glaces éternelles du Cocyte. Le dieu de la mort aspire ainsi l'essence vitale de toute créature vivante de la galaxie et les dieux n'y font pas exception. De cette manière Mot neutralise Typhon mais cela ne le tue pas. L'essence divine d'un dieu est tellement puissante qu'elle lui permet de retrouver son enveloppe matérielle même à l'autre bout de l'univers. Mot s'occuperait de ce détail plus tard car les deux sœurs du roi des dieux ne tarderaient plus. Astarte et Shapash intervinrent rapidement pour libérer leur frère mais ne trouvèrent que l'enveloppe matérielle de celui-ci. Mot les attendait et elles subirent le même sort que Typhon. Il fallait maintenant s'assurer que les trois divinités ne puissent pas retrouver leurs moyens en dissimulant les enveloppements des trois dieux. C'est en transformant Typhon en planète et ses deux sœurs en lunes que Mot mit un terme au règne de Typhon. Typhon révéla l'emplacement de son « corps » aux frères Dezikarth. Cela ne fut pas difficile de le deviner. La planète Baal est en réalité le tombeau du roi des dieux. Les deux lunes de cette planète sont quant à elles les tombeaux de ses sœurs. Ne reste plus qu'à atteindre Baal sans subir le courroux du chapitre des blood angels. [/font] merci pour la lecture de ce texte en espérant qu'il vous ait plus. A+ Modifié le 24 janvier 2012 par Cagn Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kritislik Posté(e) le 22 janvier 2012 Partager Posté(e) le 22 janvier 2012 Alors, honnêtement, c'est bien foutu, assez crédible, très "eldars noirs", mais il y a de nombreuses fautes et répétitions qui gênent, c'est dommage. Pour Typhon, il ne peut évidemment pas être un dieu warpique et je pense que tu faisais référence aux C'tans, mais on parle alors de fluff très important et influent. Gaffe, donc. Et lis bien le dex nécron pour ne pas faire de gaffes. Sinon, j'aime bien le côté chef minable et les références à la mythologie grecque. Voilà Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cagn Posté(e) le 22 janvier 2012 Auteur Partager Posté(e) le 22 janvier 2012 Merci pour ton commentaire. Je précise juste que Typhon n'est ni un dieu warpique ni un C'tan. C'est une divinité que je situe antérieure à presque tout autre forme de vie ou de pensé dans l'univers. Ca a peut-être un côté un peu prétentieux mais ça n'est pas le but. C'est une liberté que je me suis donné pour éviter les erreurs fluffiques que je ne maîtrise que très mal. Je ne connais pas du tout le dex necron mais tu m'as donné envie de le lire ^^. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Los123 Posté(e) le 23 janvier 2012 Partager Posté(e) le 23 janvier 2012 C'est marrant mais Typhon me rappelle Lucifer tel que décrit par Dante dans La Divine Comédie: scellé dans le Cocytos, l'enfer des glaces. J'aime bien le background que tu a développé autour des tourmenteurs et de leurs créations. Je trouve aussi l'idée du voïvode "fils à papa mais souffre-douleur" tout aussi génial: ça change des voïvode "éternels goldenboy à qui tout réussit". Pour le mythe de Typhon, tu a repris des éléments du fluff ou tu as tout inventé? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cagn Posté(e) le 23 janvier 2012 Auteur Partager Posté(e) le 23 janvier 2012 J'ai pris des éléments du fluff qui s'appelle la mythologie . Petit cours de mythologie au sujet de Baal. Comme écrit dans mon fluff, Typhon fut récupéré par les grecques de la divinité égyptienne steh qui était elle-même reprise de Ba'al. Ba'al est une divinité qui représentait la vie et la renaissance de celle-ci chez les phéniciens. La religion hébraïque fit de ce mot (qui signifie également seigneur) un blasphème car il remettait en cause l'unité divine. Le mot Ba'al ce prononçait également Be'el et fut repris jusque dans la religion chrétienne pour nommer le diable, Beelzebūb, Belzébuth... C'est un rapide et simpliste résumé de l'origine et explique pourquoi tu le retrouves dans la Divine Comédie. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan Posté(e) le 23 janvier 2012 Partager Posté(e) le 23 janvier 2012 (modifié) Pour faire le lien de manière plus évidente avec le Baal de la mythologie phénicienne, tu pourrais intégrer des immolations. Tant la version dérivée de Baal chez les carthaginois, devenue Baal-Hammon que l'originel,on lui sacrifiait les premiers-nés tant animaux qu’humains (jetés dans le ventre d'une statue de Baal, ou brûlait un feu), le sacrifice du molk. Modifié le 23 janvier 2012 par Conan Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pazuzu Posté(e) le 23 janvier 2012 Partager Posté(e) le 23 janvier 2012 J'aime bien... L'histoire est sympa et colle bien à une liste quasi full côterie... On a presque pitié du pauv' petit Ed'. De plus, on voit déjà où tu veux en venir d'un point de vue modélisme avec tes lions de némée (khymera, j'imagine) et tes stymphales ; j'aime bien l'idée des cérastes bricolées par les jumeaux (je cherchais justement une idée pour en intégrer à ma côterie)... J'aime un peu moins le trip sur Typhon, le dieu trotropancien... Il lui faudrait des origines plus "crédibles" et mieux situées, style un dieu eldar oublié, une blague du moqueur, où une Slaanesherie qui cherche à blouser les eldars noirs à travers deux frères trop crédules... En tout cas, j'imagine que ça va envoyer et j'ai hâte de suivre le développement d'une telle armée... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cagn Posté(e) le 23 janvier 2012 Auteur Partager Posté(e) le 23 janvier 2012 Je suis content d'avoir autant de retours sur mon fluff . Pas bête les immolations. Ca sera un peu le cas avec l'intégration de petits dragons cracheurs de feu (count as liquéfacteur). J'ai fait une erreur en situant Baal chez les phéniciens. Je ne pensais pas que quelqu'un relèverait cette précision. En réalité je m'appuie sur la mythologie ougaritique avec le combat entre Baal et Mot. Je trouvais que ça collait plus au fluff 40k avec la planète Baal et ses deux lunes. Je me doute bien que le dieu trop trop vieux et mystérieux peut déranger un peu mais c'était une manière de prendre plus de liberté. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan Posté(e) le 23 janvier 2012 Partager Posté(e) le 23 janvier 2012 (modifié) [quote name='Cagn' timestamp='1327319945' post='2069604'] Je suis content d'avoir autant de retours sur mon fluff . Pas bête les immolations. Ca sera un peu le cas avec l'intégration de petits dragons cracheurs de feu (count as liquéfacteur). J'ai fait une erreur en situant Baal chez les phéniciens. Je ne pensais pas que quelqu'un relèverait cette précision. En réalité je m'appuie sur la mythologie ougaritique avec le combat entre Baal et Mot. Je trouvais que ça collait plus au fluff 40k avec la planète Baal et ses deux lunes. Je me doute bien que le dieu trop trop vieux et mystérieux peut déranger un peu mais c'était une manière de prendre plus de liberté. [/quote] Pas forcément, puisque ce Baal originel issu de la religion ougaritique, a forcément influencé le Baal phénicien. Puisque tous les deux dieux sémites. Stricto-sensu, le seul point qui ne collerai pas dans ta "cosmologie" est le mix entre panthéon sémite et panthéon grecque avec Typhon, le Tartare et la prison de glace. Quoique, en y réfléchissant bien, tu peux faire le lien entre Zeus et Baal. Zeus a terrassé Typhon avec un éclair et le Baal ougaritique est le dieu de l'orage. Modifié le 23 janvier 2012 par Conan Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cagn Posté(e) le 23 janvier 2012 Auteur Partager Posté(e) le 23 janvier 2012 (modifié) [quote]Quoique, en y réfléchissant bien, tu peux faire le lien entre Zeus et Baal. Zeus a terrassé Typhon avec un éclair et le Baal ougaritique est le dieu de l'orage.[/quote] Tu viens de me trouver un nouveau lien. [i]Nous arriverons à déchiffrer et démasquer toutes ces impostures divines... [/i] Modifié le 23 janvier 2012 par Cagn Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Hybrid Son Of Oxayotl Posté(e) le 23 janvier 2012 Partager Posté(e) le 23 janvier 2012 [quote name='Cagn' timestamp='1327319945' post='2069604']Je me doute bien que le dieu trop trop vieux et mystérieux peut déranger un peu mais c'était une manière de prendre plus de liberté.[/quote] Bah, disons que c'est trop différent du fluff officiel, ça rajoute un certain nombre de dieux qui sortent de nul part, et qui n'ont aucun lien avec le reste. Même les C'tan avaient été à l'époque un peu plus liés au fluff, c'est dire . Personnellement, je préfère l'option facile qui consiste à dire « Il s'est présenté comme un dieu auprès des jumeaux, et nous, comme on n'est pas omniscient, on n'en sait pas plus », surtout s'il n'est pas censé avoir plus d'influence que ça par la suite, en dehors des inventions rigolotes qu'il permet. Tu peux quand même laisser trainer des indices qui laissent penser tout et n'importe quoi, le genre de truc ouvert a énormément d'interprétation, histoire de dire . Sinon, est-ce que ça t'intéresse qu'on te signale des fautes d'orthographe ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cagn Posté(e) le 24 janvier 2012 Auteur Partager Posté(e) le 24 janvier 2012 C'est un peu parce qu'il n'intervient pas vraiment que je me suis permis de développer ce fluff sur Typhon. Au début j'avais un peu résumé mais un ami m'a dit que c'était dommage. Pour les fautes je veux bien mais par MP pour pas flouder. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
haazehl Posté(e) le 24 janvier 2012 Partager Posté(e) le 24 janvier 2012 [quote]je m'appuie sur la mythologie ougaritique avec le combat entre Baal et Mot[/quote] Aurais-tu par hasard eu cete idée suite l l'excellente trilogie BD "Sanctuaire" ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cagn Posté(e) le 24 janvier 2012 Auteur Partager Posté(e) le 24 janvier 2012 Ben même pas, je ne connais cette BD que de nom... [i]Allez hop, encore une référence intéressante à explorer...[/i] Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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