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[40k] Avec les bons vœux de Fania


Red Block

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Bonjour à tous,
ayant des ambitions fluffiques démesurées pour mes capacités, je me suis toujours demandé si j'arriverais à écrire des trucs pas trop chiants à lire.
C'est pourquoi, à l'occasion d'une soirée sans internet (c'est là qu'on sent la rage d'écrire :whistling: ), je me suis écrit un petit texte pour me tester.
L'ennui c'est que je visualise tellement bien ma scène que j'ai peur de manquer de recul quant à la clarté de ce que j'écris. D'autant plus que ça a été écrit d'une traite, donc risques aggravés de fautes et de répétition. Enfin bref, je me lance.

[size="3"][b][u]Avec les bons vœux de Fania[/u][/b][/size]

Flottants presque sans un bruit à quelques mètres du sol à peine, dissimulée par la brume matinale et le feuillage épais d’une forêt froide et humide, la cabale du voïvode Zmeï Vourdalak attendait.
Depuis longtemps déjà, lui et ses troupes pillaient ce monde périodiquement. Être entré dans l’inconscient des primitifs habitants en tant que légende, esprit frappant de malheur les pauvres hères qui se trouvait sur son chemin était une pensée plaisante pour Zmeï. Ici il était le « oupyr », ivre de sang, prélevant son tribut de jeunes gens pour ses noirs caprices. Ailleurs, dans d’autres terrains de chasse, d’autres faibles d’esprits lui avaient donnés d’autres noms.

Néanmoins les choses avaient changées ici, les humains n’étaient plus aussi terrifiés par le oupyr, ils ne s’enfuyaient plus à la seule ombre de ses voiles. Ils résistaient, futilement, mais ils résistaient. Les captifs osaient parfois même les défier, affirmant ne plus être effrayés par les vieilles superstitions et qu’ils savaient maintenant ce qu’ils étaient : des aliens, des eldars, venus les tourmenter mais qui finiraient bien par devoir sortir de l’ombre et être balayés comme de mauvais rêves.

Ainsi, les humains n’avaient plus peur des ombres ? Soit, Zmeï était revenu leur rappeler ce sentiment.
Depuis plusieurs mois, il frappait d’un bout à l’autre de la planète, esquivant les pesantes armées envoyées à sa recherche, ruinant ville après ville sans jamais être plus qu’aperçue par les survivants. Mais les humains résistaient, ils n’avaient toujours pas peur.
Grâce à l’aide aimable des prisonniers et l’indice subtil des gigantesques affiches de propagande ornant les rues, l’origine du problème était apparue. Le problème avait pour nom Aleksandr Radek et il était commissaire politique, venu d’outre monde avec ses forces pour renforcer les défenses de ce monde.
Ses armes rassuraient, et ses discours balayaient les vieilles croyances populaires. Par sa faute, Zmeï et sa cabale n’étaient plus des esprits à craindre, mais des envahisseurs à repousser.
Le voïvode sourit, il avait trouvé une proie, il préparait un sort tout particulier à cet importun. La fin de celui qui dissipait les brumes des légendes des hommes allait bientôt faire renaitre la crainte des esprits avec d’autant plus de vigueur.
Un de ses hommes se retourna, sans un mot le message fut transmit. Le signal était arrivé … et la cabale n’attendait plus.


Évoluant à haute vitesse entre les arbres, les transports de la cabale ne faisaient pas plus de bruit que lors de leur attente. Ils semblaient traverser la forêt comme si elle n’existait pas.
Zmeï songeait à sa proie. Il avait été facile de l’isoler : quelques diversions de son lieutenant avait attirés les forces blindés et soit disant mobiles dans une vaine poursuite et l’aviation ennemie dans la région avait été réduite à peau de chagrin. Les renforts les plus proches avaient été ralentis à plus d’une journée du campement temporaire que montaient les soldats du commissaire.
Il le voyait maintenant, ce trou fangeux où était sa cible, une station relai sur une route acheminant une ressource quelconque.
Il les voyait, mais eux ne voyaient pas Zmeï. Ils continuaient de préparer les réservoirs de carburants de la station pour le ravitaillement dont les blindés auraient besoin à leur retour.

Ce ne fut qu’à quelques centaines de mètres que l’alerte fut donnée par une alarme tonitruante, bientôt recouverte par les moteurs soudainement hurlants des raideurs cabalistes. Trop tard, seuls quelques tirs fusèrent avant qu’ils soient sur eux.
Chaque raideur avait sa cible, les suivants de Dzin furent les premiers à se jeter dans le bain de sang, bientôt suivis par ceux de Kjar.
Zmeï lui fila droit vers le poste de commandement de campagne, ignorant superbement les combats déjà engagés comme les armes lourdes humaines qui ne purent jamais le menacer.

Il glissa de son propre transport suivi de ses plus proches guerriers, par-dessus le muret renforcé de sac de sable derrière lequel étaient retranchés quelques soldats. Sensé les protéger, le couvert se transformât promptement en mur d’exécution. Il était l’oupyr, et il allait faire festin du sang de l’imbécile qui n’avait pas peur. Ce dernier n’était plus très loin, à quelques mètres et quatre soldats de là, devant une radio à laquelle il donna quelques mots que Zmeï ne parvint pas à saisir. « Sans importance. Trop faible, trop tard ».
Au même moment, Dzin était déjà en train de choisir des trophées tandis que Kjar avait lui au moins gardé quelques survivants à capturer.
Zmeï abattit son arme sur le premier soldat qui réussi à parer le coup de son fusil laser, à sa propre stupéfaction. « Délicieux » se délecta le seigneur Vourdalak en voyant les quatre hommes reprendre confiance à la vue de l’échec du terrible assaillant. Celui ci enchaina encore deux ou trois autres passes maladroites qui réussirent néanmoins à acculer le soldat jusque devant ses trois compagnons qui s’apprêtaient à l’épauler. L’instant d’après, le premier soldat n’avait plus de mains, et ses trois camarades s’effondraient derrière lui, et plus loin encore dans son dos une ombre noire était déjà sur le commissaire.

Passé cet amusement futile, Zmeï ralenti pour laisser le temps à sa proie de remarquer sa présence. Il se retourna en effet, mais son visage ne transpirait nul peur malgré l’assaut, pas plus que de surprise à la vue la forme noire à la lame ensanglanté des légendes. Ces trait ne révélait qu’un air résolu et dur.
Zmeï eu alors une révélation : il sut que cet homme était résolu à mourir depuis plusieurs jours.
En un instant, il se rappela de ce qu’il connaissait du primitif langage des hommes et il comprit l’ordre qu’Aleksandr Radek avait donné un moment plus tôt, ainsi que le plan que cet homme avait formé pour piéger le légendaire Oupyr.


« Sur mes coordonnés »
Dans ce même instant les formidables sens de Zmeï lui permirent de voir la forme cylindrique qui passa devant lui. Il put mépriser la rustre matière métallique, il vit les motifs vrillés qui ornaient l’engin, peut-être même lut-il l’inscription « Avec les meilleurs vœux de Fania ! » peinte grossièrement en rouge par une ouvrière, à l’ancienne usine automobile d’Orkrovaust reconvertie depuis dans la production d'obus.
L’instant d’après, les bons vœux de Fania firent taire la bataille. Le poste de commandement de campagne devint brutalement plus homogène : les cadavres des soldats derrière le muret, l’invincible oupyr, la table pliante et la radio, l’humble soldat aux mains tranchées proscrit à genoux, la toile de tente, le commissaire furent tous ensemble unis dans une même couche de poussière.


A des kilomètres de là, les renforts du 3ème Bojitch était bien bloqué devant un pont détruit par un accident soigneusement préparé par les plans du Voïvode.
Le 3ème était cependant un régiment d’artillerie, et nul ne va plus vite que leurs obus, pas même les terribles nefs d’effroi de l’oupyr.
Ce ne fut que la première note du désastre qui s’abattit sur la station : bien d’autres vœux aimables furent formulés. La plupart des guerriers eldars n’avaient eu que le temps de se jeter inutilement à terre avant d’être balayés par les explosions, les mieux abrités furent broyés par les chocs successifs. Plusieurs groupes parvinrent néanmoins à remonter dans leurs engins pour évacuer au plus vite.

Ce ne fut que lorsque l'un des appareils de tête, qui avait été gorgé de prisonniers et était déjà prêt à partir, fut pulvérisé en plein vol que Kjar comprit comment les grossières pétoires humaines pouvaient être aussi précises : elles étaient guidés par les radios de chacune des escouades postés à la station, ainsi que quelques autres émetteurs. Les humains avaient prévus les événements dès le départ, en plaçant leur héros comme hameçon.
Il constata alors avec horreur quels prisonniers il avait lui-même embarqué. Sa réaction fut quasi instantanée : l’opérateur radio n’eut que le temps de se voir passer par dessus la rambarde, projeté d’un seul mouvement vers le sol. Il ne l’avait pas encore atteint qu’un obus tomba à quelques mètres de lui, l’envoyant à nouveau dans les airs et brisant les moteurs du raider qui l’accueillait encore quelques secondes plus tôt. L’appareil s’enfonça brutalement dans la boue.
La même salve avait déjà abattue Dzin, dont un des hommes avait eu la lumineuse idée de prendre pour trophée un élément de technologie humaine.


Les derniers appareils prirent de la hauteur, et durent affronter l’aviation 23 minutes plus tard. Maintenant trop peu nombreux pour y faire face, aucun ne put en réchapper.
1h05 plus tard, les blindés étaient de retour et firent un premier quadrillage du couloir de fuite eldar, abattant les survivants au sol. Ils continuèrent jusqu’à ce qu’un nouveau groupe d’infanterie puisse ratisser l’ensemble de la zone, trois jours plus tard.
Et il n’eut bientôt plus que des enfants pour craindre l’Oupyr.


« Si il y a une chose que les orks nous ont appris, c'est qu'aucun plan ne résiste à une dose suffisante de brutalité. » Commissaire politique Aleksandr Radek, réédition posthume. Modifié par Red Block
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Bon, et bien, quasiment rien à redire.
Il y a quelques fautes d'orthographe idiotes, et cette phrase bizarrement tournée.[quote]Il avait facile de l’isoler :[/quote]
Mais dans l'ensemble, ton texte est vraiment super. Je me suis facilement laissé transporté dans l'histoire, et dans la traque du Commissaire qui tourne mal. Excellent !
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Correction rapide de 4 ou 5 fautes et rajout du mot manquant de la phrase bizarre. J'arrive pas à corriger plus :crying:

[quote]Mais dans l'ensemble, ton texte est vraiment super. Je me suis facilement laissé transporté dans l'histoire, et dans la traque du Commissaire qui tourne mal. Excellent ![/quote]
Merci beaucoup :blushing:
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Salut !

Je trouve ce texte vraiment pas mal, la trame est plus que sympathique et un peu surprenante, mais on se laisse bien embarquer. Première incursion dans le Fluff réussie, félicitations. On espère que tu aura plus souvent des coupures Internet ;)
Poru ce qui est des fautes, laisse Haldu parler. C'est un mec qui est tout le temps bourré, faut pas l'écouter :P
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[quote]Je trouve ce texte vraiment pas mal, la trame est plus que sympathique et un peu surprenante, mais on se laisse bien embarquer. Première incursion dans le Fluff réussie, félicitations. On espère que tu aura plus souvent des coupures Internet ;)[/quote]
Merci encore :wub: ,
Mais pour ce qui est d'écrire à nouveau, je crains que ça soit difficile, la période ne s'y prête pas pour moi.
Et de plus je suis plutôt tenté d'écrire du "fluff descriptif" autour de mon armée que des histoires plus romancée.
Mes "ambitions flufiques" faisaient plutôt référence au fluff de mon armée qui est devenu fluff de mon système, puis de mon secteur, et peut être même de ma trame temporelle :rolleyes:
Si j'ai bien compris comment ça marche ici, ce serait plutôt à poster en Background si jamais je m'y mettais vraiment.
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Non. Pas forcément.
Le background, c'est pour voir si tu ne fais pas de faute de fluff. Ici, c'est pour savoir si les gens trouvent que ton fluff est bien construit et agréable à lire. C'est pas plus bête que ça ;)
Cependant, évite les double topic. Tu postes soit dans l'un, soit dans l'autre. Au pire, tu peux toujours t'arranger avec les modérateurs d'une section ou de l'autre pour le déplacer.
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Et bien franchement, bravo!
Un scénario qui se paye le luxe d'un retournement de situation magistral, en plus de s'éloigner déjà de la traditionnelle victimisation des humains; un style pas forcément si distinctif que ça, mais agréable et sympathique à la lecture; et la dernière citation qui m'a bien fait rire, dans le genre "humour noir 40k"... (avec ton autorisation, je vais la mettre en signature, tiens)
J'aime beaucoup, vraiment.

On ne peut vraiment pas en espérer d'autres? :crying:
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