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Autres nouvelles de Kritislik


Kritislik

Messages recommandés

Bonjour à tous. Bon, je présente ma deuxième nouvelle, beaucoup plus longue que la précédente. De même, toutes les critiques sont bienvenues (bien que cette section soit, hélas, peu fréquentée :ermm:)

Allez, place au texte:


[center][u][size="4"]Une dixième bataille.[/size][/u]
[/center]
[font="Arial, sans-serif"]Une autre alerte retentit, à travers le réseau de tranchées impériales. La vague suivante était en approche. Horst se réveilla de son demi-sommeil en grommelant et empoigna son fusil laser d'une main en remettant son casque de l'autre.[/font]
[font="Arial, sans-serif"]Ses compagnons d'infortune étaient déjà debout : Tania, une grande rousse plus brutale que la plupart des vétérans, et arborant au moins autant de cicatrices, Imrik, un jeunot extrêmement doué au jeu d'un curieux instrument à corde, et enfin, Omalkt, une sorte de misanthrope haineux et frénétique animé d'une logique froide et incompréhensible. Horst lui-même était peu engageant aux premiers abords : bardé de cicatrices, la mâchoire démise depuis longtemps déjà, il n'était pas vraiment beau ou amical. Cependant, il avait survécu à neuf batailles, dans le 21ème de Necrovictis, et personne parmi les 9 000 soldats présents ne pouvait en dire autant. Car les stratégies favorisées au sein des régiments de Necrovictis étaient systématiquement si brutales et dépensières en ressources qu'elles en devenaient pratiquement imparables. Ceci se traduisait par un taux de pertes qui aurait scandalisé n'importe quel général impérial, mais les résultats étaient là. [/font]
[font="Arial, sans-serif"]D'ailleurs, un nouveau convois d'« agneaux », comme les appelaient les rares vétérans, était arrivé il y avait environs une heure. Au sortir de ce qui se préparait, il n'en resterait pas un sur six. Mais ce seraient tous des soldats confirmés. Horst commençait à savoir comment ça se passait, en général. [/font]
[font="Arial, sans-serif"]Son escouade le suivit vers le front à travers les allées boueuses, enjambant un cadavre de la dernière attaque qui traînait là. On remarquait les agneaux par leurs uniformes d'un écarlate encore propre, mais surtout car ils suivaient un semblant d'organisation, suivant au trot des commissaires beuglants et se rangeant en lignes ordonnées le long de la première tranchée en fonction de leurs tous nouveaux galons. Les vétérans, eux, restaient à distance de la première ligne. Toute trace de coordination avait également disparue chez les anciens du fait de l'absence de communications effiectives, des officiers morts et de la chaîne de commandement principalement composée de nobles inefficaces quand ils n'avaient pas purement et simplement déserté.[/font]

[font="Arial, sans-serif"]Horst escalada un petit mirador pour observer l'étendue des forces ennemies. Et il constata qu'ils étaient bien plus nombreux que les dernières fois. Les hordes de peaux-vertes recouvraient son champ de vision. Un chariot démesuré orné d'une idole barbare et repoussante trônait au centre de l'armée. De là ou ils étaient, les autres ne le voyaient pas, mais, même avec ces 25 000 renforts, la garde se battrait à un contre cinq. Impossible d'espérer une victoire dans ces conditions. Et avec tous ces commissaires, s'enfuir n'était pas une option. Quand bien même, où fuir ? Ils allaient essayer de survivre, comme d'habitude. Mais cette fois-ci, Horst ne se faisait pas d'illusions. Il redescendit, et ne dit rien. Ils avaient tous deviné à son visage la gravité de la situation. Ils contemplèrent la ligne de front, se bouchèrent les oreilles, et, tandis que les obus et les lasers fusaient sur les orks, le hurlement tant craint de la marée verte retentit en submergeant même le vacarme de l'artillerie.[/font]

[font="Arial, sans-serif"]Le premier ork à s'élancer par-dessus la tranchée fut cueillit en plein vol par les tirs de lasers. Le deuxième aussi. Ainsi que les trente-sept qui suivirent. Mais le quarantième s'écrasa au milieu des agneaux. Pour finir instantanément transpercé de baïonnettes, mais il était trop tard. La première ligne était brisée. En un instant, il s'engagea un corps à corps monstrueux tandis que toujours plus d'orks fondaient sur les cadets sans défenses. Les ordres contraires commençaient à fuser, deux fuyards traversèrent les tranchées. Les vétérans se regardèrent : c'était leur tour. Les nouveaux battaient en retraite, maintenant, il fallait ralentir les orks le temps qu'ils puissent se réorganiser. Horst attrapa son canon scié (troqué à prix d'or, sans regrets à présent) avec un plan bien précis en tête. Il fit signe à Omalkt et se plaça à la sortie d'une des tranchées de liaison entre les deux premières. Un ork pressé en émergea rapidement, à la poursuite des fuyards, et il fut accueilli par un coup de masse dans le ventre, ce qui le plia en deux, juste à la hauteur nécessaire pour lui braquer l'imposant fusil sur la tempe et lui éparpiller la tête aux quatre vents. Le suivant subit un sort équivalent, mais le troisième, visiblement plus futé, se servit de son arme pour briser en deux le marteau d'Omalkt. Le coup de canon scié suffit néanmoins à le projeter contre la paroi et à le sonner suffisamment pour qu'Omalkt lui cale son fusil à pompe bans la bouche et appuie sur la détente, signant par à l'arrêt de mort de la bête. Un quatrième arrivait, ça allait commencer à chauffer, mais il fut intercepté par une volée de lasers. Les commissaires avait fait leur boulot. Quelques cadets étaient prêts. Le second round allait s'engager. [/font]

[font="Arial, sans-serif"]Les orks étaient fauchés méthodiquement, les agneaux commençaient à reprendre confiance et les fuyards étaient presque réorganisés. Tout se passait étonnamment bien lorsqu'un immense ork recouvert de métal de la tête aux pieds s'engagea dans la tranchée sans tenir compte des tirs de lasers qui le criblaient. La rangée de cadets paniqua quelques secondes avant que le monstre ne la percute, ce qui leur ôta leurs dernières chances de triompher. Ils ne tinrent même pas compte du fait que les deux premiers fuyards avaient vu leurs crânes explosés par le commissaire, ni que l'ork n'était plus si assuré qu'au départ. Seul se dressaient à présent le commissaire et trois vétérans (Imrik avait disparut). Quelques avions passèrent au-dessus d'eux et de monstrueuses explosions s'en suivirent, sonnant les combattants présents. Tania fut la plus prompte à se ressaisir en abattant une imposante hache dans le creux du genoux du monstre vert qui s'écroula sur le sol dans un abominable vacarme de métal, alors que son sang noir imprégnait la boue. Malheureusement, elle n'avait pas aperçut la troupe qui s'était engouffrée dans la brèche ouverte par le colosse, et un des premiers orks à passer la démolit purement et simplement à coup de massue. Trop d'orks. Pas assez d'hommes. Horst tira une autre cartouche en direction des orks qui couraient vers lui, Omalkt fit de même (en insistant un peu du fait de l'impact inférieur de son arme) et ils détalèrent de concert tandis que le vrombissement d'une tronçonneuse leur indiquait que leur allié en finissait avec le géant. [/font]

[font="Arial, sans-serif"]Ils arrivèrent jusqu'à la tranchée suivante, laissant le commissaire à son sort. Les officiers étaient prêts. Pas leurs hommes. Les bombes lâchées par les avions xénos avaient éparpillé les formations de cadets qui se regroupaient avec difficultés. Paniqué, Horst se retourna pour voir les orks enjamber le cadavre du héros qui avait tenté de les contenir. Ils étaient presque sur eux. Il y avait beaucoup de vétérans ici. Et la plupart des combattants avaient eu le temps de dégainer leurs armes. Horst courut les rejoindre et empoigna son couteau. Ils allaient devoir se battre ici.[/font]

[font="Arial, sans-serif"]Une mêlée. Voilà ce sur quoi débouchaient immanquablement toutes les batailles. Là-haut, les avions continuaient de s'échanger des tirs, en tentant d'éviter les obus des deux camps, mais au sol, le chaos était indescriptible. Horst était resté en arrière lors du premier contact (le plus meurtrier). Il vit du coin de l'œil un garde tenter d'éloigner un ork avec sa baïonnette. Erreur fatale. L'allonge conférée par ses bras et armes démesurés permit au singe vert de fendre le crâne de son adversaire avec aisance. Horst, lui, repéra un ork un peu désorienté et sauta sur son dos, et lui plantant son poignard dans le cou. Sa position dans laquelle les bras immenses de la créature devenaient un désavantage empêcha l'ork de l'attraper. Il maintint tant bien que mal sur le dos de l'ork et lui ré-lacéra la gorge à deux reprises avant qu'il ne se décide à chuter. Les bras encore douloureux, il se réceptionna en face d'un autre monstre. Sans réfléchir, il se colla contre son vaste torse, hors de portée du monstrueux hachoir manié par son ennemi. Et lui planta vingt centimètres d'adamanitum affûté sous la mâchoire. Le sang lui éclaboussa le visage alors que son goût répugnant lui emplissait la bouche. L'ork tenta de le mordre et Horst évita la mort de justesse en se baissant juste avant que les crocs ne se referment sur son visage. Le xéno avait une haleine et une odeur corporelle proprement abominable et, si il n'avait pas déjà vécu dans la crasse depuis plusieurs semaines, le garde aurait sans doutes défaillit. Un violent coup de genoux le plia en deux, et il saisit un bras prêt à l'étrangler à la dernière minute. Il constata avec soulagement que l'autre membre était visiblement brisé par les combats et entama un duel de force avec l'ork blessé. Tout observateur non avertit aurait sans hésitations donné raison à l'ork, par sa monstrueuse masse musculaire hypertrophiée mais Horst savait, lui, que les muscles des xénos verts, constitués en grande partie d'éléments fongiques, étaient, à volume égal, bien moins puissants que ceux d'un être humain. Il prit donc rapidement le dessus sur son adversaire plus fort et massif, mais quelque peu handicapé par le couteau planté dans la base de son crâne. Le poing de Horst sonna le monstre qui fut rapidement transpercé au niveau de la tempe par une baïonnette alliée. Horst se remit sur pieds, récupéra son arme, voulut évaluer la situation mais fut fauché par le plat d'une hache qui le projeta contre le sol. [/font]

[font="Arial, sans-serif"]Comateux, il perçut, au milieu du brouillard informe qui lui tenait lieu de champ de vision, que le vert dominait en nombre l'écarlate. De très loin. Il mit environs une minute à reprendre ses esprits. La tranchée était emplie de cadavres et, si il restait presque plus de gardes, les orks affluaient toujours plus nombreux. Comment allaient-ils faire ? Un cadavre démantibulé en armure rouge s'écrasa à quelques mètres de lui. Il y avait un mois quand il n'était encore qu'un gosse de trente-trois ans, il aurait pensé que les troupes de choc, les sœurs de bataille, ou même les space marines seraient venus les sauver. Il avait été bien stupide. Il sourit, sans joie en se relevant péniblement. Les space marines... Quelle blague. Il avait été bien naïf et c'était pourtant si évident. Rien de tout cela n'avait jamais existé. Il n'y avait que deux acteurs : les hommes et l'horreur. Un ork proche finit de massacrer un agneau et tourna son visage balafré couvert de sang vers l'Homme. Un sourire sadique éclaira cette face de cauchemar. Les jambes tremblantes, Horst lui fit face. Il tourna le visage vers le corps qui s'était écrasé, juste à côté. Un gosse. Moins de quinze ans. Tout le bas de son visage se résumait à une purée informe et luisante. Le vétéran se força à observer la bête qui se dirigeait vers lui en léchant la blessure sanglante qui lui barrait le visage. Derrière, une nouvelle vague sous dimensionnée de gardes se jetait ridiculement dans la mêlée alors que le flot d'orks se faisait de plus en plus pressant. Que pouvaient les hommes face à tant de haine ? Un sifflement assourdissant retentit dans l'air. Les larmes aux yeux, tenant son couteau à deux mains Horst fixa la mort avancer vers lui, alors que le flot sans fin d'horreurs contre-nature franchissait les tranchées en balayant les débris d'humanité qui s'interposaient. De peur sans doutes de perdre sa proie, la Bête accéléra en mugissant son excitation malsaine. Il aurait du prier l'empereur, faire le point sur la vie, penser à sa famille. Il ne croyait plus en rien et se contenta de hurler. De désespoir, de peur, de rage. Devant son impuissance, devant la mort, devant l'univers. Explosion.[/font]

[font="Arial, sans-serif"]Un obus avait explosé dans la tranchée, éparpillant les orks comme des pantins désarticulés. Le souffle projeta Horst et son antagoniste l'un contre l'autre. Les poumons vidés, le torse broyé, il étouffait sous le corps vert. Il enfonça son couteau entre les côtes de l'ork qui lui broya le bras en retour. Le miraculé sentit des crocs s'enfoncer dans son épaule. Prit d'un accès de fureur sauvage, Horst mordit le cou de son ennemi de toutes ses forces. Une artère lâcha. À moitié noyé par le flot noir, il tenta de se dégager de son ennemi encore agité de soubresauts. Mais il s'arrêta en entendant la deuxième explosion. [/font]

[font="Arial, sans-serif"]Et il réalisa tout d'un seul coup. Le nombre ridicule de renforts. La dernière vague. Le monstre plus énorme encore que les autres qui trônait au milieu de la horde. Un énorme piège à xénos. Avec 34 000 appâts. Les obus plurent de plus en plus fort alors que des charges explosives se mirent à détonner partout dans les tranchées. Horst avait la moitié du corps exposée aux explosions. Et des côtes cassées. Impossible de se dégager. Pour aller où ? L'enfer venait à eux. Quatre bombardiers passèrent et larguèrent leurs cargaisons sur la scène d'apocalypse. Le dernier homme, au milieu des cris et du vacarme, vit que le cadavre de l'enfant soldat était à présent à portée de bras. Quelque chose piétina le ventre du survivant à travers son bouclier de chair et, dans un ultime effort, celui-ci, avec la bouche emplie de bile et de noir sang démoniaque, se recouvrit avec l'innocent corps brisé. [/font]

[font="Arial, sans-serif"]Presque impossible de respirer autre chose que de la boue et du sang, sous une pareille couverture. L'odeur et le vacarme auraient pu rendre fou n'importe qui. Il ferma les yeux, se recroquevilla en position fœtale et commença à pleurer avant de sombrer dans l'inconscience.[/font]





[font="Arial, sans-serif"]Il se réveilla d'un sommeil sans rêves au milieu des tranchées. Une odeur de chair et de métal brûlés emplissait l'air, les corps étaient méconnaissables, la boue avait séché, rien ne vivait. Et il était encore en vie. Absurde. Un rire dément fut rapidement stoppé par la douleur qui lui transperça le corps. Il poussa les restes calcinés de ce qui avait été deux cadavres pour tenter de se relever. Mais sa jambe droite ne répondait plus. Elle faisait juste horriblement mal. Il baissa les yeux. Le corps du jeunot ne l'avait pas protégé. La jambe était déchiquetée et brûlée au dernier degré. Il s'adossa péniblement à un des murs. Des gardes allaient venir le chercher. Bientôt. Pas pour le sauver, bien sûr, mais pour mieux le replonger dans cette horreur. Il avait renoncé à chercher un sens, il avait renoncé à espérer, il avait renoncé à la gloire, à présent, c'était un seul mot qui résonnait dans sa tête. [/font]

[font="Arial, sans-serif"]Dix.[/font] Modifié par Kritislik
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Encore des orks, toujours des orks ? !

Trève de plaisanterie, j'ai apprécié ton récit. L'histoire d'une bidasse perdue dans l'horreur d'une guerre, reste pourtant un sujet très conventionnel. Les bidasses parlons-en, je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux Gears face aux locustes en lisant ta description des soldats. Le type très " badass ", les tranchées, le canon scié, les tronçonneuses, l'ork en armure, Tania ? Bref, j'ai eu l'impression de retrouver beaucoup d'éléments connus.

Ce n'est pas forcément un mal, puisque l'univers de 40k s'y prête parfaitement. Ce n'est pourtant pas ce que je retiens de ton récit. Il en ressort surtout une volonté de ta part de prendre ton temps, de décrire au mieux cet enfer. Chacun s'y essaie, mais tous n'y parviennent pas. Soit on en fait trop, trop de gore, trop tiré par les cheveux, mais tu parviens à trouver une certaine justesse et une crédibilité à ton personnage pourtant " increvable ".

J'ai particulièrement apprécié les scènes de corps à corps et où Horst manie son canon scié. Les descriptions étaient très précises, très immersives. Par la suite, je trouve que le récit perd un peu de vivacité, peut-être au moment où Horst se cache derrière le corps d'un gamin de 15 ans et qu'il finit par pleurer ( Rambo ? ). Cette touche d'émotion que tu as voulu transmettre n'est malheureusement pas passée. Pire, j'ai trouvé qu'elle gâchait un peu la fin du récit. Tu avais su nous immerger de manière magistrale dans un combat de tranchée pour finir sur le cliché Hollywoodien du guerrier qui pleurt. Faut-il vraiment pleurer pour réaliser l'horreur d'une guerre ? Sur ce point, je trouvais que tu avais manqué d'un poil de subtilité.

D'autant que tu renchéris en citant la bonne parole de Théoden :

[quote]Que pouvaient les hommes face à tant de haine ? [/quote]

Bref ce sont selon moi des maladresses qui troublent l'équilibre du récit. On voit bien que tu as pris le temps de soigner les descriptions de violence, et elles font mouche. Finalement les passages les plus réussis sont ceux de l'action. L'on s'y croirait. Mais dès que tu souhaites quitter ce sentier et gagner celui de l'émotion, ce n'est plus très convainquant. Modifié par Kayalias
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Méchant Kayalias qui a repris exactement tout ce que je voulais dire ! :lol: Maintenant, je n'ai plus qu'à plussoyer l'intégralité de son commentaire, sans pouvoir rien y ajouter.
Ah si, j'ai une question à poser : Horst et Tania, ce sont des références à [i]Eragon[/i] ?
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  • 2 semaines après...
D'abord, merci pour vos commentaires, si je récapitule, je fais moins de clichés, moins d'émotions et je m'applique à les retranscrire pplus subtilement, c'est bien ça?

Ce deuxième texte est d'un tout autre genre, je l'ai écrit pour le [url="http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=180411&st=0"]codex surhomme[/url] (que je vous invite à découvrir) mais il a autant sa place ici.
Les critiques sont les bienvenues.


[font="Arial, sans-serif"] Toute la ville résonnait du bruit des combats. Les démons avaient débarqué de nulle part et commencé un horrible carnage. La planète aurait pu, en quelques heures, devenir le théâtre sanglant de scènes de dépravation et de folie comme seuls les démons savaient en créer. Et les pathétiques forces de défense planétaire n'avaient certes pas les moyens de les stopper. L'attaque avait été dévastatrice, fulgurante, nul n'arait pu la prévoir et encore moins la contrer. Alors pourquoi? Pourquoi, se demandait le prince démon. Pourquoi les combats dans la basse-ville s'éternisaient-ils, pourquoi les humains parvenaient-ils si nombreux à fuir la ville? Pourquoi ses légions ne submergeaient pas leur éventuels opposants? Et surtout, pourquoi cette sensation de danger imminent, si anormale pour un être immortel? De grandes ailes se déployèrent dans son dos. Il allait rapidement en avoir le cœur net. [/font]

[font="Arial, sans-serif"] Quelque chose attira son attention: au sol, un être humain seul se retrouvait encerclé de féroces sanguinaires de Khorne. Les démons l'encerclaient, toujours plus pressants. Et il restait, impassible derrière ses lunettes de soleil, sous un imposant manteau de cuir. Quand, soudain, à une vitesse au-delà de l'entendement, il entra en mouvement. Sans effleurer les lames qui pleuvaient autours e lui, il démolit à coups méthodiques l'élite de l'immatérium qui ne sut résister bien longtemps. Tandis qu'il atomisait les troupes de Khorne, plusieurs sanguinaires se transformèrent en vigiles de sécurités encore plus forts et rapides que les démons. L'inconnu en manteau semblait éprouver bien plus de difficultés lorsque, au tournant d'une route, arriva une sorte de boule roulante, qui se déplia en un guerrier en armure complète dont un bras avait la forme d'un canon qui entreprit de saturer la zone de missiles incendiaires ce qui eut pour conséquence immédiate la mort de toutes les créatures impliquées dans le combat, hormis l'homme en manteau noir qui lévitait un peu au-dessus du brasier. La scène était d'une remarquable absurdité. [/font]

[font="Arial, sans-serif"] En contrebas, les pitoyables soldats humains choqués et désorganisés s'étaient sans doutes regroupés dans les ruelles face à des hordes de monstres indestructibles tout droit issus de leurs propres cauchemars. Ils devaient se faire massacrer sans résistance, si ils étaient seulement restés sur place. Le prince démon descendit jusqu'à un carrefour pour appercevoir... Une troupe hétéroclite de civils, de policiers et de militaires se battre la rage au ventre, sans céder un millimètre carré de terrain aux démons. Un placement stratégique sans aucune erreur utilisait à la perfection leurs maigres ressources et leur autorisait de tenir en échec un ennemi dix fois supérieur en nombre et cent fois supérieur en qualité. Un simple sergent ne pouvait pas avoir pondu un plan pareil. En première ligne, un homme en dans une tenue bleue moulante et flashye, sans doutes peu utile, et affublé d'un bouclier menait les troupes par l'exemple accompagné d'une poignée de vétérans. Les démons ne passaient pas. C'était n'importe quoi.[/font]

[font="Arial, sans-serif"] Paniqué, le démon tourna la tête pour observer le déroulement global de la bataille: ça ne pouvait pas se passer comme ça partout, si? Si. À l'évidence, si. Non, loin, les démonettes avaient trouvé plus dégénéré qu'elles et elles battaient en retraite face à un ours tout ce qu'il y a de plus malsain, un homme d'affaire lubrique et un chat-tartine immortel qui diffusait une aberration auditive avec force et conviction. C'en était trop, visiblement pour les sens affutés des courtisanes de Slaanesh. Un imbécile en costume rouge semblait prendre un certain plaisir à ridiculiser un gardien des secrets en évitant chacun de ses mouvements pourtant vifs comme l'éclair et en profitant pour lui caler quelques baffes au passage. Comme à un gosse. Le seul démon satisfait de toute la planète devait être le buveur de sang, non loin. Il avait trouvé un adversaire à sa mesure: Un guerrier tatoué et torse nu, d'une improbable masse musculaire lui faisait face, deux courtes mais massives épées à la main. Les deux combattants couverts de blessures sanglantes se souriaient. Et la même rage démente brûlait dans leurs yeux. Un seul détail: depuis quand un mortel pouvait-il défier un buveur de sang? Une horde de portepestes, au loin, s'étaient arrêtés de compter et écoutaient attentivement une personne leur parler, en pleurant et joignant leurs mains. Ah, là-bas, quelqu'un faisait correctement son boulot! Les humains tombaient les uns après les autres sous les éclairs d'un héraut de Tzeensh, perché sur une position dominante, rien ne semblait en mesure de l'arrêter. Un individu en armure complète apparut dans son dos, là où il n'y avait rien un instant auparavant et le poignarda férocement. Il sauta ensuite du toit et atterrit en projetant une onde de choc dévastatrice sur les légions démoniaques. Dans les rues, le chaos absolu régnait: un beauf en marcel avec des griffes entre les phalanges et un cigare entre les dents, accompagné d'une dizaine de monstres masqués armés de tout un attirail de lames, de lances, de filets et autres bizarreries et de deux maîtres en arts martiaux (un grand, musclé et torse nu, l'autre plus petit, mais plus artistique dans ses mouvements) mettaient à mal les démons mineurs qui emplissaient les rues. Enfin, les désemplissaient, maintenant. L'absurdité atteint son comble quand de grands robots blancs armés de battes entreprirent de se passer des gargouilles comme de vulgaires balles et d'arroser la zone de grenades; mais ce fut seulement lorsqu'un moustachu couturé de cicatrices sur une moto tomba d'un avion qui venait de passer, immédiatement suivit d'une horde de groupies hystériques et elles aussi sur des motos, que la mâchoire du démon acheva de se décrocher. [/font]

[font="Arial, sans-serif"] Au bord de la crise de nerfs, le prince démon entrevit un gosse terrorisé au coin d'un pâté de maisons, loin des autres phénomènes de foire. Une parfaite cible pour se défouler. En plus, il avait vraiment une tête de victime inoffensive idéale, avec ses petites lunettes rondes et sa cicatrices sur le front. Il entama un piqué sur l'innocente créature. Le petit garçon releva la tête, top tard pour esquiver, et ce ridicule bout de bois qu'il braquait dans sa direction n'allait pas le... "EXPÉDIERMUS !" S'écria l'enfant; et ce fut un démon en état de choc qui fut projeté des dizaines de mètres plus loin, sur la terrasse de l'immeuble du gouverneur planétaire. [/font]

[font="Arial, sans-serif"] À l'intérieur, un jeune homme, avec une épée en bandoulière et deux pistolets aux hanches l'attendait. Il dégageait un charisme hors-norme.[/font]

[font="Arial, sans-serif"]-"Vous prendrez bien un verre ?" Avança l'inconnu.[/font]

[font="Arial, sans-serif"]-"Je suppose que vous êtes le responsable de tout ce merdier ? Et puis, vous êtes qui, bordel ?!" Répondit le prince démon.[/font]

[font="Arial, sans-serif"]-"Pas vraiment. Mais je n'y suis pas totalement étranger, disons. Quand à qui nous sommes... Les surhommes, c'est comme ça qu'Il nous a nommé."[/font]

[font="Arial, sans-serif"]-"Il... Attendez, ce n'est quand même pas..."[/font]

[font="Arial, sans-serif"]-"Si, c'est sans doutes exactement celui à qui vous pensez. Comprenez qu'avec un tel chef, on aura fatalement ce qu'on voudra."[/font]

[font="Arial, sans-serif"]-"Et qu'est-ce que vous voulez, protéger l'humanité, sauver ces larves? Vous ne serez pas partout à la fois. Vous ne pourrez pas gagner !"[/font]

[font="Arial, sans-serif"]-"On a l'air plutôt bien partit, non ?"[/font]

[font="Arial, sans-serif"]-"Imbécile... Vous n'êtes qu'une poignée... Et, j'ai une armée !" Hurla finalement le démon.[/font]

[font="Arial, sans-serif"]-"Nous, on a un Saïen", répondit-il aussi sec[/font]

[font="Arial, sans-serif"]Il s'arrêta un moment. Fixa le vide. Puis lui reprit: "Vous réduirez peut-être l'humanité, voire la galaxie en cendre, vous détruirez peut-être un jour toute forme de civilisation. Mais sachez une chose: on sera toujours là pour vous péter la gueule. On arrivera peut-être pas à sauver l'humanité. Mais soyez sûrs qu'on la vengera."[/font]

[font="Arial, sans-serif"] Il y eut un silence. Puis, une lance enflammée apparut dans la main du prince démon. "Alors ils la vengeront sans toi." Un sourire tranquille et moqueur lui répondit: Oh, j'ai déjà quelqu'un pour vous. Une prochaine fois peut-être? Et à cet instant précis, une porte de la pièce fut démolie, laissant passer un colosse en blouson cuir, lunettes noires, jean usé. Et un énorme minigun dans les mains. "Sah'Rakho'Nor ?" Demanda-t-il d'une voix de sentor. "Ouaip, confimation, c'est bien lui" aquiesca le jeune homme. [/font]

[font="Arial, sans-serif"]- "Eh, mais, comment il connait mon nom, celui-là ? Et puis d'abord, qu'est-ce que tu comptes me faire ?" La réponse fut pour le moins laconique: "te descendre." Et il le descendit effectivement. Le démon en fut tellement étonné qu'il dut recommencer avant qu'il ne le comprenne parfaitement[/font] Modifié par Kritislik
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Bon, j'avoue que je n'ai pas reconnu tout-le-monde.
mais l'histoire est vraiment bien écrite, et plutôt amusante à lire. J'adore le fait que tu rappeles en permanance à quel point les héros sont absurdes. Au plaisir d'en avoir de nouvelles comme celle-là !
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  • 2 mois après...
En attendant une suite, je met mon premier écrit en sécurité dans ce sujet. N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez.


[center][size="5"]La voilà[/size]
[/center]
Les pas résonnaient sur le plancher du space hulk. Et Korres tiqua, ils faisaient beaucoup trop de bruit. Il était certes difficile de reprocher sans mauvaise foi un quelconque manque de discrétion à un détachement de space marines, à plus forte raison si il incluait huit de ces maudits berserks, une escouade de terminators et un dreadnought à moitié fou. Mais ils auraient malgré tout pu se passer des ricanements incessants du vétéran emprisonné sous la céramite. Sans compter qu'Oromil avait probablement ameuté tout le vaisseau en tirant une rafale de bolter sur un mur parfaitement vierge et innocent sous prétexte que son cerveau malade avait cru entendre "un bruit suspect". Pour le coup, Korres avait faillit lui pulvériser le crâne à coup de pistolet à plasma. mais la réaction eut sans doutes été exagérée. Il avait les nerfs à fleur de peau, mais c'était le cas pour tout le monde: ce vaisseau dégageait une atmosphère dérangeante. Même son familier l'énervait prodigieusement et il dut se retenir pour la troisième foi de broyer sans autre forme de procès le petit diablotin rouge. Roal lui-même, son fidèle second menant son escouade terminator semblait tendu. Et les berserks n'avaient rien tué depuis qu'on les avait sorti de stase, ils commençaient à devenir instables, ça n'était qu'une question de minutes. Foutu vaisseau! Le sorcier se rapprocha de Roal et de sa garde. La seule créature à garder son flegme dans tout le détachement était ce prince démon aux origines inconnues. Il ne s'était pas départit de son sourire depuis qu'il leur avait proposé ce marché apparemment très avantageux vu qu'il leur laisserait absolument tout ce qu'il y aurait à gagner dans l'histoire.

Évidemment, Korres s'était attendu au pire et c'était autant pour le démon que pour les dangers du space hulk qu'il avait emporté pratiquement tous les hommes à sa disposition: une trentaine de marines, ses cinq terminators et Dorn, le dreadnought le moins fou des deux disponible. Il regrettait de ne pas pouvoir utiliser plus de monde, mais hors-de-question d'envoyer de simples humains dans ces couloirs. Si il avait embarqué ce dreadnought malgré son perpétuel rire insupportable, ce n'était pas pour sa relative santé mentale, ni pour la protection qu'il pouvait offrir. C'était parce qu'il était sans doutes un des derniers êtres de la galaxie en mesure de retrouver son chemin dans ce vaisseau. Et que ce vaisseau contenait un chose si précieuse qu'elle leur permettrait à tous, correctement utilisée, de revenir parmi les leurs. Il se remémora la scène où, fuyant la forteresse de Perturabo, il fut banni lui et ses hommes, par simple caprice du primarque. Car la fureur passagère d'un demi-dieu suffit à justifier à peu près n'importe quoi, y compris l'exode et le reniement d'un de ses plus fidèles serviteurs...
Il en avait oublié les berserks. Il s'étaient à présent arrêté de marcher, au milieu du corridor. Raide comme un piquet, le champion des crânes battait l'air de sa main gauche crispée avec un sourire malade sur le visage. Les autres ne valaient guère mieux: ils manipulaient leurs haches avec toujours plus de frénésie et d'attention, l'un d'entre eux murmurait à présent une mélopée hachée et inaudible, mais dont tous ne connaissaient que trop bien les paroles: "Du sang pour le dieu du sang, des crânes pour le trône de crânes" Les terminators resserrèrent leurs rangs, Korres activa son arme de force, une épée irisée apparut dans les mains du démon... Par-dessus le le ricanements du vétéran fou, le moteur d'une des haches retentit en même temps qu'un rire à en terroriser les pires psychopathes.


Au moment ou tous s'attendaient à un massacre en règle, le colosse bleuté qui les accompagnait tendit brusquement la main vers un mur juste à côté des berserks et envoya un éclair le vaporiser. Derrière se tapissaient des dizaine de petits humanoïdes difformes. Humains mutés? Xénos? Créature corrompue et altérée par le warp? Ils n'en sauraient jamais rien. Après un très court instant de flottement, les huit individus se jetèrent comme des chiens affamés sur les créatures pourtant armées et trois fois plus nombreuses. Il n'existe pas de mots pour décrire l'abominable scène de carnage et de folie qui s'ensuivit, mais, au final, six berserks émergèrent, l'œil fou et dégoulinants de sang. Le sorcier entendit Roal expirer. La tension remonta cependant d'un cran quand des milliers de bruits de pas retentirent d'un peu partout autours d'eux. Et elle atteint son paroxysme quand ils furent couverts par d'autres beaucoup plus lourds qui supposaient une créature de la masse d'un terminator; mais bien plus rapide. "On accélère !" cria presque Korres, et ils s'élancèrent dans les corridors.

Ils finirent par atteindre la porte. « C'est là ! » Déclara le dreadnought. Les choses les suivaient à présent de près : plus que quelques mètres. Et le sorcier captait ces vibrations familières, mais pas moins inquiétantes : le géant énigmatique n'était pas le seul démon présent. Autant les êtres massacrées par les berserks ne l'inquiétaient pas le moins du monde, autant des démons...

- « bon, il va falloir se battre, je suppose. » Finit-il par déclarer en jetant un regard mauvais à Oromil.

- « Non, nous allons devoir nous battre » lui répondit l'être démoniaque. Son capuchon ne laissait distinguer de son visage que la bouche ; et sa robe étrange, délassée, dévoilait un torse musculeux, mais pas massif. Tout était élancé, délicat, chez cet être. « vous allez entrer dans cette pièce et récupérer ce pour qui nous sommes là ! C'est mon travail, ainsi que celui de vos soldats que de vous protéger. »

- Le chef regarda ses marines se préparer au combat. « Soit, alors. Dorn, le code! » Et la machine hilare obtempéra.

La porte se referma derrière lui sans un bruit. La pièce était glaciale. Et vide à l'exception de son centre. Car au centre trônait leur but. Dans un champ de stase imposant, flottait une femme. Peau cuivrée, cheveux noirs... C'en était assez. Et son attention fut happée par autre chose de bien plus préoccupant. Car, bien sûr, la femme était [i]protégée[/i]. Par une cage à la toute démesure du serrurier : un démon, et pas n'importe lequel. Une entité si puissante qu'elle serait sans le moindre doute en mesure de démolir sans difficultés la moitié de ce space hulk. Celui qui l'avait enfermée là était un imbécile : impossible de bannir de telles créatures sans encourir de risques absurdement élevés. Il se présentait à présent sous la forme d'un jeune homme à la peau hâlée, presque un enfant, vêtu seulement d'un pagne. Il souriait gentiment au sorcier, assis en tailleurs au centre du pentacle. On aurait presque pu le croire innocent si il n'avait été deux yeux plus noirs, froids et profonds que le vide spatial. Oh, et bien sûr le menu détail des ossements dispersés à travers la pièce. Mais les défunts l'avaient cherché : quel genre d'abruti se jetterait dans un pentacle encore occupé ?

« Bien, je suppose que vous êtes là pour me libérer ? » Avança le démon.

« C'est exact. », répondit le sorcier, hésitant, « Ta tâche s'achève enfin. »

Il y eu un instant de flottement, puis, le démon lui sourit calmement : « Oui, en effet, je suppose que c'est à cela que ressemble la peur. »

Korres en fut immédiatement refroidit. Il enleva son casque pour dévoiler son visage buriné de vétéran et, tandis que les bruits du combat commençaient à couvrir le rire de Dorn, Korren entama la formule de renvoi, en faisant attention à prononcer correctement chaque syllabe, comme si sa vie en dépendait. Ce qui était une immense minimisation des risques, tous comptes faits.

Tenant le corps inanimé dans ses mains, Korren sortit de la salle pour contempler le résultat du combat : un nombre grotesque de cadavres ennemis s'empilait dans les couloirs et salles adjacentes. Trois bestioles gigantesques gisaient au sol, démembrées à divers stades. Son régiment était à présent en triste état : pas un berserk n'avait réchappé de la bataille (une bonne chose pour le retours, au final) et de nombreux soldats étaient tombés. Sept, dont un terminator. Sans compter les fanatiques de Khorne. Le prince démon arborait de grandes plaies desquelles s'échappait un flot de flammes multicolores, et la plupart des Marines étaient sérieusement blessés. Roal, à l'aide de l'engin confié par le prêtre de sang, extrayait les précieuses glandes des victimes du combat. On chargeait les morts et blessés graves sur un Dorn miraculeusement intact. Tous se retournèrent à la sortie de leur chef. Même le rire du dreadnought cessa un instant.

Le sorcier, recouvert de cendres et d'une mince pellicule de givre traversa le charnier, la femme blottie sur son torse recouvert d'adamantium gravé. Elle devait être très belle, à y réfléchir. Mais les appétits de Korren avaient depuis longtemps pris une toute autre forme. Tous contemplèrent la si précieuse, le pourquoi de leur présence et de la mort de leurs compagnons. Dorn se remit à rire de plus belle tandis que le prince souriait en acquiesçant.

« C'est bien elle. » Pensa Korren en prenant garde à décocher un coup de pied au cadavre d'Oromil avant qu'on ne le ramasse.

Et ils repartirent pour le croiseur, avec le gros du danger derrière eux. Et le monde à leur merci. Modifié par Kritislik
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