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Warhammer Forum

[Breto] Comté de Roquebrune


Umbre Tombétoile

Messages recommandés

Bonjour Messeigneurs

Ici je développerai le background de l'armée commandée par le Comte Torcuill de Roquebrune. Voici le lien vers les figurines : http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=160046

Je voulais des vassaux pour figurer mes chevaliers, et pour cela il me fallait une carte, c'est chose faite :

[center][url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=3419&u=11403072][img]http://i40.servimg.com/u/f40/11/40/30/72/carte-10.jpg[/img][/url]

[url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=3426&u=11403072][img]http://i40.servimg.com/u/f40/11/40/30/72/carte_13.jpg[/img][/url]

Nord ouest:
[url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=3420&u=11403072][img]http://i40.servimg.com/u/f40/11/40/30/72/nord_o10.jpg[/img][/url]

Nord est :
[url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=3421&u=11403072][img]http://i40.servimg.com/u/f40/11/40/30/72/nord_e10.jpg[/img][/url]

Sud est :
[url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=3428&u=11403072][img]http://i40.servimg.com/u/f40/11/40/30/72/sud_es12.jpg[/img][/url]

Sud ouest :
[url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=3423&u=11403072][img]http://i40.servimg.com/u/f40/11/40/30/72/sud_ou10.jpg[/img][/url]

Centre du Comté :
[url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=3424&u=11403072][img]http://i40.servimg.com/u/f40/11/40/30/72/centre10.jpg[/img][/url][/center]

Féodalité sur le Comté de Roquebrune :

Chaque seigneur aura sa figurine, ses armoiries.
Les chevaliers du Graal qui ne sont pas en charge d'une seigneurie seront nommés plus tard (chaque fleur de lys bleue sur la carte est une chapelle).
Les chevaliers errants et les chevaliers de la Quête seront aussi nommés, certains viennent du Comté, d'autres d'ailleurs.

Voici donc la liste des chevaliers du Royaume, du Comte Torcuill de Roquebrune chevalier du Graal et du Baron Tancrède de Castelciels chevalier du Graal, tous en charge d'un domaine.

[b][size=18][color=red]Comte Torcuill de Roquebrune, seigneur du château de Roquebrune et des terres du Comté[/color][/size][/b]

[b][i]Vicomte Lilian de Roquebrune[/i][/b], cousin du Comte Torcuill de Roquebrune, seigneur de la forteresse du Pic Noir, vicomté :

Seigneur Pierre de Castelciels, frère du Baron Tancrède de Castelciels, château de Ventefort
Seigneur Romaric de Châlons, second fils du Seigneur Arnaud de Châlons, château de Roquemaure

[b]Seigneur Samuel de Gournac[/b], ses vassaux :

Seigneur Gontran de Brusques
Seigneur Gautier de Pontbois
Seigneur Benoît de Petitcerf
Seigneur Robert de Fontmorte

[b]Seigneur Arnaud de Châlons[/b], ses vassaux :

Seigneur Eric de Passerouge
Seigneur Yvon de Bourreloup
Seigneur Clotaire de Finebois
Seigneur Thibaut de Poisse
Seigneur Laurent de Clairevoie et ses deux vassaux : Roland de Sangverse et le château en ruine de Vitreux dont la seigneurie est détruite (hommes et constructions)
Seigneur Gilles de Châlons, fils du Seigneur Arnaud, château de Porteschâlons, et son vassal : Renaud de Cimeverte

[b]Seigneur Guillaume de Soulines[/b], ses vassaux :

Seigneur Ghislain de Moulepot
Seigneur Gérauld de Roncier
Seigneur Baudouin de Portbouc
Seigneur Hubert de Bouc
Seigneur Simon de Soulines, frère du Seigneur de Soulines, château de Fourragère
Seigneur Geoffroy de Souffresec

[b]Seigneur Hugo de Liseverte[/b], ses vassaux :

Seigneur Blaise de Frasques
Seigneur François de Castelmotte
Seigneur Guilhem de Reuse

[b]Seigneur Taubert de Nimours[/b], ses vassaux :

Seigneur Edmond de Liseverte, un des descendants de la famille de Liseverte qui a obtenu la seigneurie en réparation d'un affront grave, château de Prénimours
Seigneur Godefroy de Pissevin
Seigneur Tanguy de Roburnac

[b]Seigneur Jean de Mauréac[/b], ses vassaux :

Seigneur Gérald de Verrines
Seigneur Ambroise de Silure
Seigneur Yvan de Mouillepieds

[b]Seigneur Guy de Machefort[/b], ses vassaux :

Seigneur Gatien de Graveline
Seigneur Armand de Bournac
Seigneur Théodoric de Fendlabise
Seigneur Anselme de Rives
Seigneur Geoffroy de Cassepierre

[b]Seigneur Bertrand de Sarreguemines[/b], ses vassaux :

Seigneur Donatien de Sarre
Seigneur Erik de Fineseaux
Seigneur Guy de Cassemur
Seigneur Gautier de Pontorson
Seigneur Thibaut de Baffecerf

[b]Baron Tancrède de Castelciels [/b]: sa baronnie et ses vassaux :

Seigneur Cédric de Castelciels, frère du Baron de Castelciels, château de Sanspierre
Seigneur Tanguy de Lours
Seigneur Théobald de Passebois
Seigneur Sylvain d'Aiglepic
Seigneur Victor de Minefer
Seigneur Herbert de Passepas

[i]Introduction au Comté de Rochebrune

Je me nomme Umbre Tombétoile et je dois décrire, en tant que nouveau chroniqueur du Comté, le domaine du Comte Torcuill de Roquebrune. Les archives du château ne le mentionnent pas mais je suis un membre illégitime de cette noble lignée. En effet, je suis le demi-frère de Torcuill, produit des coucheries de notre père Thibald. Ce dernier finit sa vie dans une des tours ouest du château, gravement mutilé par une sombre terreur ayant élu domicile dans le Gouffre de Roquebrune. Mon destin a donc été de vivre caché dans l'ombre de ma mère. Torcuill, de dix ans mon aîné, me prit en affection un soir et insista pour que je suive les enseignements qu'il suivait lui-même. Après d'âpres négociations avec notre père, il obtint que je ne suive que les leçons de choses et d'écriture. Cela tombait plutôt bien car ma stature frêle ne m'eut pas permit de participer aux leçons du maître d'arme. Après quelques années passées auprès de notre chroniqueur, on décida de me nommer à sa place à son décès. Cette nomination n'était en aucun cas justifiée par mes compétences car malgré ces années d'enseignements, le vieux chroniqueur ne m'avait jamais permis de pénétrer dans la salle dans laquelle étaient préservés les précieux documents. J'eus beaucoup de mal à me retrouver dans ses classements obscurs de parchemins moisis qui parsemaient la salle. Après des mois de lectures, j'appris beaucoup de choses et, aujourd'hui, je tente de rédiger, à la demande de Torcuill, un document rassemblant de manière exhaustive les comptes, les gens et les terres du Comté, tâche ardue s'il en est.

Mon demi-frère est donc le suzerain de ces terres comprenant le Massif Noir au sud ouest, la plaine de Liseverte à l'ouest, la contrée de Châlons au nord ouest, les marais de Mouillepieds au sud ouest, le bas plateau de Roquebrune au centre du Comté et les hauts plateaux des Castelciels au nord est. A cela il faut ajouter la seigneurie de Gournac fraichement conquise. Le comté bénéficie de paysages variés faisant la richesse agricole de la région. Un cours d'eau navigable, la Lombre, permet les échanges commerciaux et le ravitaillement avec les terres au sud du Comté. Les chutes, depuis les bas plateaux de Rochebrune, empêchent de remonter plus loin mais, à l'est de Nimours, la Soulines se jette dans la Lombre et permet d'aller plus loin dans le coeur du Comté avec des bateaux de taille plus modeste. Par cette voie fluviale, il est possible d'aller jusqu'à Gournac. A part cela, l'essentiel des échanges s'effectuent à Nimours, une petite cité portuaire surplombée d'un château massif. Les marchandises sont ensuite acheminées par les routes et chemins aux châteaux ne bénéficiant pas de voies fluviales.[/i]

[i]Du Comte Torcuill de Roquebrune

En suivant une salamandre qui se faufilait derrière une armoire, je découvris en posant la main sur le meuble un mécanisme caché qui débloqua une épaisseur dans sa largeur. Tombèrent au sol nombre de rouleaux scellés du sceau de Thibald l'ancien Comte toujours en vie mais plus pour longtemps. Je n'hésitais donc pas une seconde à les briser et lire le contenu des documents. Personne ne connaissait exactement l'emplacement de la salle et l'ancien Comte était incapable de se déplacer, je déposait donc les rouleaux sur la table d'étude accompagnés d'une tranche de pain recouverte de viande froide. Le soir tombait et après avoir allumé le chandelier pour terminer ma lecture, je pus achever de découvrir les côtés cachés de Torcuill. Bien que je sois son demi-frère, bien des découvertes curieuses ont falli m'étrangler avec mon pain.

Jusqu'à son départ du château, comme je l'ai dit plus haut, nous suivions quasiment les mêmes enseignements avec nos précepteurs, mis à part les armes, la gestion du domaine et autres matières. Torcuill était un élève doué en tout sauf au maniement de la lance au grand dam de son Comte de père qui lui excellait dans cette pratique. L'arme préférée de son fils était et reste encore aujourd'hui le lourd espadon, et a beaucoup de facilités avec la hache à deux mains. Il aime aussi combattre sans bouclier, armé d'une épée et d'une longue dague effilée. Par amour pour sa mère, et aussi pour avoir un peu de tranquillité, il ne se sépare pas non plus de son bouclier bien qu'il l'ait constamment dans la dos, servant de planche pour y fixer aujourd'hui tout ce qu'il estime devoir emporter à la bataille.

N'arrivant pas à lui faire entendre raison, son père l'autorisa à quitter le château pour son errance sans vraiment savoir manier la lance, ce qui ne manqua pas de valoir railleries à Thibald lors des banquets à Roquebrune. Le plus railleur, dans l'entourage du Comte Thibald, fut le Seigneur Samuel de Gournac. Ce dernier faisait entendre partout que le fils de Thibald était un garçon quelque peu efféminé, pour être courtois, et déclencha ce qui arriva plus tard à la seigneurie de Gournac.
Il est de coutume pour les aînés de la lignée des Roquebrune de rédiger et d'entretenir un recueil de faits. Que ces derniers concernent les armes ou autre chose, tout doit être écrit (Note de Umbre : Il faudra que je retrouve les premiers tomes de Torcuill, Dame seule sait où ils ont été cachés ceux-là)
Torcuill, après avoir affronté et vaincu un rassemblement de goules près d'un tumulus proche du château de Roburnac, se vit inviter par le seigneur Tanguy de Roburnac de vingt ans son aîné. Tanguy avait un fils de quelques années plus vieux que Torcuill : Bohémond. Le seigneur de Roburnac se languissait d'avoir de ses nouvelles, son fougueux chevalier de fils s'était assigné comme mission de vider les terres de son père de toute goule y ayant élu domicile, tâche ardue s'il en est. Mais au bout de deux années à errer sur la seigneurie, plus aucune nouvelle ne parvint au château. Tanguy demanda donc à Torcuill, après une bonne nuit de repos et un repas copieux, de partir à la recherche de son rejeton. Le futur Comte de Roquebrune s'enquit de retrouver Bohémond, dût-il y passer sa vie. Une semaine suffit pour découvrir un destrier éparpillé sur une centaine de pas, un caparaçon déchiqueté aux couleurs du Roburnac et une lance de cavalerie en miettes.
Mais point de corps.
Il pista les traces pendant des jours, revenant au point de départ plusieurs fois quand la piste ne menait nulle part. Un beau jour il découvrit la bonne piste qui le mena dans un autre tumulus. Ses souvenirs et son expérience de ce genre d'endroit lui intimèrent l'ordre de ne pas entrer, mais la quête était plus forte. Il descendit de cheval, s'arma d'une épée et de sa dague longue et pénétra dans le tumulus. Au bout du couloir il y avait deux choix possibles. Celui plongeant dans les entrailles de la terre fut son choix. Après quelques pas dans le noir total, à se cogner la tête sur les voûtes, il distingua une faible lueur, puis une voix accompagnée de gémissements d'une autre plus humaine. Il tapa encore une fois la tête sur le plafond, jurant mais heureux de savoir manier l'épée mieux que la lance dans ce genre d'endroit. Puis, plus rien, plus de voix, plus de gémissement. Ses sens en alerte, il approcha de l'entrée de la salle à pas feutrés (Note de Umbre : Autant que faire se peut avec une armure complète, il faudra qu'on m'explique...). Une fois avancé de deux pas dans la salle, il sentit un fourmillement dans son crâne, mais rien à voir avec les coups répétés sur le plafond du couloir. Le fourmillement commença à devenir franchement désagréable jusqu'à ce qu'il en perde la vue. Juste avant il distingua une silhouette au fond qui agitait les mains et marmonait. Ne sachant pas bien exactement à quelle distance elle était, il envoya sa dague à travers la salle, persuadé que s'il temporisait plus longtemps il finirait assommé par terre. L'arme fendit l'air et embrocha proprement la créature. Voilà une attaque peu chevaleresque mais efficace. Reprenant ses esprits, il alla détacher le malheureux suspendu à un crochet, Dame seule sait ce que la créature lui faisait, mais elle n'eut pas le temps d'aller plus loin et Torcuill sortit du tumulus un homme abîmé et inconscient mais encore vivant.
Une nuit et un jour plus tard, Torcuill regagnait le château de Roburnac en compagnie de Bohémond, le fils téméraire du Seigneur Tanguy.
Ce dernier promut, en remerciement, le jeune Torcuill au rang de chevalier du Royaume et apposa son sceau sur le premier tome des faits d'armes de Torcuill. Le jeune seigneur s'en fut chez lui près de son père afin de recevoir un fief. Une mauvaise surprise l'attendra au château.

Je m'en vais déjeuner et je reviendrai vous narrer la suite.[/i]

[i]En faisant route vers Roquebrune, Torcuill croisa de nombreux sergents, faisant galopper leurs chevaux à vive allure. Ceci l'intrigua mais pas au point d'en arrêter un pour lui demander ce qui pouvait bien les pousser à crever leur monture de la sorte. Arrivé en vue du château, il comprit immédiatement le problème. Pourtant retranché au sommet de la falaise surplombant les plaines environnantes, le château subissait un siège. Au vu des couleurs brandies par les assaillants, il ne pouvait s'agir que du Seigneur Samuel de Gournac, mais pas seulement. Le vil se débrouilla pour se faire aider par le Comté de Sérennes, voisin du nord et suzerain du seigneur de Gournac (Note de Umbre : à cette époque, la seigneurie de Gournac appartenait encore au Comté de Sérennes).

Le Baron Tancrède de Castelciels étant déjà sur place, il envoya deux chevaliers pégases menant avec eux un troisième pégase sans cavalier vers Torcuill afin de le ramener au château sans traverser le siège.
Arrivé dans la salle du conseil de Roquebrune, Torcuill trouva son père en grande discussion échevellée avec ses conseillers et ses chevaliers. Il finit par savoir que Samuel de Gournac avait usé de ruse et de tromperie pour persuader le Comte Béorn de Sérennes de le suivre dans cette attaque. Entendu ce que lui a dit Gournac, Béorn ne demanda pas de preuve et fonça tête baissée vers le Comté de Roquebrune. Thibald, le père de Torcuill, décida qu'il était temps de révéler la félonnie de Gournac à Béorn. Ce dernier était un formidable guerrier mais un peu trop prompt à prendre les armes. Par contre il était de bonne foi et des preuves accablantes pouvaient très bien lui faire changer radicalement d'avis. Après avoir reconnu son fils, Thibald le serra chaudement dans ses bras et lui assigna sa première mission de chevalier du Royaume : “S'entretenir avec le Seigneur Béorn et révéler la vérité sur le compte de Gournac”.

Avec une escorte de sept chevaliers pégases du Baron de Castelciels, il s'envola en direction de la colline en contrebas où se postaient les seigneurs attaquants. Torcuill n'aimait pas les pégases, pas plus aujourd'hui d'ailleurs, ils les trouvaient trop puissants et n'aimait pas l'idée d'être dans les airs avec des nuées d'archers au sol.[/i]

Note Umbre : La suite de ce qui se passait alors est comptée dans le premier tome des faits de Torcuill et n'a pas été résumée dans les documents que je suis en train de lire, toujours est-il qu'en punition de sa faute grave, le Seigneur Samuel de Gournac dut, contraint par Béorn, prêter serment d'allégeance au Comte Thibald de Roquebrune. En bref, Béorn, comme on s'y attendait de sa part car il ne fait pas les choses à moitié, offrit tout bonnement la seigneurie à Thibald, se débarrassant d'un vassal encombrant. Encore aujourd'hui, le sort de Samuel de Gournac n'est pas encore réglé, les seigneurs de Roquebrune et les conseillers de Thibald n'étant pas d'accord sur la sanction appropriée.

[i]Une fois l'affaire réglée, tout le monde retourna en son château, laissant Roquebrune panser ses blessures et fêter le chevalier du Royaume Torcuill de Roquebrune.[/i] Modifié par Umbre Tombétoile
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[i]Torcuill passa quelques années au service de son père parmi les chevaliers du château. Il conquit le respect de ses pairs au maniement des épées de toutes sortes et autres armes malgré ses navrants échecs à la lance de cavalerie. Il contrebalança son inaptitude à la lance par une habileté extrême à esquiver celles des chevaliers lors des joutes. Son ambidextrie lui permit même de se servir de ses deux lames comme bon lui semblait et ce fut après ces entrainements intensifs qu'il décida de se servir de son bouclier comme planche à bagage sur la croupe de son destrier.

Ses années de service l'avaient mené à affronter toute chose rôdant sur le Comté, depuis les hommes bêtes de Châlons jusqu'aux peaux vertes du Massif d'Orquemont en passant par les Morts et les Hommes Rats. Ses aptitudes naturelles à régler leur compte aux Morts, aux goules et aux viles créatures les commandant lui avaient valu une modification sur son blason. A l'origine parti mantelé de gueule et de sable, son blason s'est vu adjoint une croix d'argent en l'honneur de ses capacités et sa fréquence à les affronter. Torcuill en fut heureux, sauf le jour où il fallut refaire les armoiries de son bouclier. Comprenant que son fils n'arriverait jamais à manier une lance convenablement, Thibald se résigna et lui offrit, avec son nouveau blason, un espadon d'une longueur exceptionnelle, terriblement lourde, mais dont l'allonge et le poids aurait un impact formidable au corps à corps s'il apprenait à s'en servir correctement, ce dont son père ne doutait pas. En effet, une année suffit à Torcuill pour apprendre à utiliser convenablement cette arme, il se muscla l'ensemble du corps à son maniement, les moulinets d'espadon dont il était capable terrorisaient ses adversaires. Même ceux qui comptaient sur le temps, croyant que Torcuill s'épuiserait à combattre avec cette arme, déchantèrent rapidement. Sans rivaliser avec les fameux joueurs d'épée impériaux, le jeune seigneur en remontrait à beaucoup.

Puis vint le jour de la Sainte Quête.

Lors d'une escarmouche contre une avant-garde d'orques vite terrassée, il fixa son regard sur un colosse au sommet d'une formation rocheuse, tout près des contreforts du Massif d'Orquemont. C'était une créature immense, bardée de métal, armé de haches monumentales qui eurent coupé un roc en deux si leur détenteur le désirait. Sa stature et sa masse le rendaient indélogeable, il irradiait la force brute. Cette énorme engeance peau-verte le défia du regard et la peur envahit incommensurablement Torcuill tel un raz de marée menaçant de rincer le chevalier de tout courage ou honneur. La terrible créature disparut dans les Massifs laissant le loisir au seigneur bretonnien de savourer sa peur.

Cette épreuve terrible laissa Torcuill atterré dans ses appartements, faible lors des entrainements et peu loquace lors des repas. Inquiet pour son fils, Thibald le contraignit à se racheter en priant sept jours durant dans la chapelle du château, sans autre nourriture qu'un peu d'eau. Sa retraite méditative, aidée en filigrane par une voix douce et lointaine, se terminait quand au sixième jour il se révéla à lui-même, amaigri mais se relevant avec une volonté d'acier. Il passa le septième jour en prières d'une piété qui frisait avec la symbiose spirituelle. Sain de corps et d'esprit, il sortit de la chapelle et ne parla que pour donner l'ordre de seller son destrier et de préparer ses armes. Une heure plus tard, après un repas solitaire, il envoya un écuyer porter sa missive à son père et chevaucha hors de l'enceinte du château sans regarder en arrière.[/i]
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[i]Torcuill chevaucha droit vers le Massif d'Orquemont, il passa Minefer et fit une halte brève au château des Castelciels pour se restaurer, prier et faire soigner son destrier. Il continua à travers la forêt de la baronnie et rejoignit Passebois. Il y fit boire sa monture et entama sa quête en pénétrant dans le relief, près de l'endroit où il vit cet orque monstrueux. Plus personne n'entendit parler de lui pendant des lunes mais au vu de ce qui est écrit sur les rouleaux (Il faut vraiment que je retrouve ses tomes...) je peux faire un rapide résumé de ses actes et de ce qui lui arriva alors.

Apparemment, peu de temps après avoir franchi les contreforts, il se réveilla un matin avec une vigueur renouvelée et des ajouts sur ses armoiries. Des fleurs de Lys parsemaient dorénavant son blason et la croix d'argent s'est vue fleurdelysée aux pointes. La Dame a dû bénir le noble Torcuill pendant son sommeil. Il se leva et chevaucha jusqu'à trouver des signes de passages de peaux vertes. Il en trouva au détour d'un surplomb rocheux et éperonna sa monture mais au lieu de trouver le responsable de sa Quête il trouva un campement orque de petite taille qu'il enfonça par surprise, exterminant cette vile engeance de ses horions comme on fauche le blé mûr. Il passa des mois à traquer sa proie, manquant de mourir plusieurs fois en grave infériorité mais sa foi n'avait plus aucune limite, son corps répondait à ses prières et fauchait les peaux vertes avec une détermination qui eut effrayé son père. Tous les moments qu'il pouvait offrir à la Dame en prières n'avaient pour seul but que de trouver ce chef de guerre orque et la pureté de sa foi ainsi que son engagement dans sa Quête dut attirer l'attention de la divinité bretonnienne. Un soir, il franchit une passe montagneuse et se trouva face à son ennemi qui festoyait de chair humaine en contrebas en compagnie de ses brutes. Son destrier renâclant et fumant des naseaux il releva le défi lancé des mois auparavant. La lourde créature s'avança et lança un cri de guerre tonitruant tout en gravissant la distance entre lui et le seigneur bretonnien. Torcuill éperonna sa monture, saisit son espadon et chargea l'orque. Aidé par sa position dominante il percuta le peau verte qui s'écroula de toute sa masse dans les roches. Mais l'impact déséquilibra son destrier qui chuta et envoya Torcuill mordre la poussières quelques pas plus loin sans pouvoir blesser son adversaire. Le seigneur se releva et se prépara à occire le monstre quand les brutes orques se jetèrent sur lui. Torcuill en décapita deux et manqua de se faire amputer d'un bras quand le chef orque tabassa proprement ses subalternes. Une fois les brutes écartées, Torcuill comprit que le chef orque voulait sa victoire et ne voulait la devoir qu'à ses coups. Le combat fut rapide et brutal. La dextérité de Torcuill et sa musculature lui permit de parer le barrage de coups violents portés par l'orque, il avait un adversaire à sa mesure, maniant sans fatigue une arme que Torcuill eut eu du mal à lever. Ils échangèrent des coups lourds de puissance sans prendre l'ascendant sur l'autre et la fatigue les gagnait peu à peu. Lors d'une brève pause dans la pluie de coup, Torcuill fut soudain animé d'une aura propre, son corps rayonnait d'énergie à travers les plaques de son armure, la foi irradiait littéralement. Ce qui eut pour bénéfice de déstabiliser son adversaire et de lui permettre de charger droit devant. Il planta profondément sa longue lame dans le poitrail de l'orque et la ressortit pour parer l'immense horion de son ennemi. Sa hache se brisa sur la lame de Torcuill et ce dernier chercha ses dernières énergie aux tréfonds de son âme et de son corps pour décapiter d'un coup son adversaire. L'orque s'effondra sur ses genoux et tomba au sol devant lui dans une marre de sang.
Torcuill détourna le regard du cadavre et se prépara à affronter ce qui restait des brutes malgré sa fatigue immense. Mais grâce soit rendue à la Dame, les viles créatures s'enfuirent en courant devant un tel massacre, tournant le dos à cet humain entouré de lumière à la puissance dévastatrice.

Soulagé, le seigneur chercha du regard sa monture ne la trouvant point. Il remonta la pente par laquelle il était arrivé et trouva son destrier de l'autre côté, plus bas, la bouche dans une marre d'eau pure que Torcuill aurait juré n'avoir pas vue quelques instants plus tôt. Il se demandait comment l'animal pouvait être aussi serein et en bonne santé après le choc violent contre l'orque et il allait avoir rapidement sa réponse. Une forme diaphane émergea de l'eau tout en projetant des volutes de lumière. Il reconnu la Dame même s'il ne l'avait jamais vue et mit genou à terre pieusement. Elle lui permit de boire au Saint Graal, Torcuill en pleurait de béatitude et de foi extrême. La Dame bénit sa lame qui irradiait dorénavant d'énergie douce mais implacable puis disparut comme elle était venue, sans un mot mais le sourire au lèvres.

Il resta des heures durant devant ce qui restait de la marre, se plongeant jusqu'à épuisement dans ses prières, communiant avec la Dame et affermissant sa foi comme jamais. Satisfait, il enfourcha sur son destrier et chevaucha pour sortir de ce relief.[/i]
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[i]En vue de Passebois, émergeant des contreforts, Torcuill arrêta son destrier pour contempler la terre et la vue qui s'offrait à lui. Le coeur léger mais reclu de fatigue, il fit avancer au pas sa monture.
Arrivé devant les portes, les hommes d'armes reculèrent impressionnés devant la stature du chevalier qu'ils reconnurent partiellement. Le Seigneur Théobald de Passebois se porta à sa rencontre et mit un genou à terre devant ce parangon de vertu bretonnienne. Son fils en personne se chargea du destrier de Saint chevalier et Théobald invita Torcuill à se restaurer. Ce dernier accepta volontier mais demanda à son hôte de patienter le temps qu'il fasse ses dévotions envers la Dame. Une fois dans la salle de banquet, Torcuill se restaura longuement, faisant la joie du seigneur des lieux et répondant aux questions de son jeune fils. Une fois le repas terminé, il remercia chaudement Théobald et prit congé pour un peu de repos.

A la tombée de la nuit, il fut prêt à reprendre la route et abandonna Passebois en direction du sud-ouest. Pendant l'après-midi de repos, la nouvelle balaya le Comté et précéda Torcuill à toutes ses haltes. Arrivé devant le château paternel, un accueil somptueux lui fut réservé. En effet, le Comté dut attendre trois générations avant d'avoir un héritier de ce rang, Thibald n'étant pas chevalier du Graal ni son père avant lui. Le peuple, les chevaliers et la maisonnée se réjouissaient du statu de ce noble seigneur. Mais l'avenir allait les décevoir, en partie du moins, car Torcuill préféra sa foi à son devoir séculier. Ainsi, même le jour du trépas de son père, Torcuill répugnera à gérer le domaine et le Comté qu'il confiera à des chevaliers triés sur le volet pour se consacrer tout entier à sa foi et à la Dame. Ce qui arriva quand, de retour de campagne, Thibald revint terriblement blessé après avoir affronté une sombre terreur dans le gouffre de Roquebrune. Le Comte ne s'en remit jamais, impotent et diminué, il transmit à Torcuill son domaine, le Comté et ses titres. Le chevalier du Graal devint le Comte Torcuill de Roquebrune sous les hourras de ses chevaliers.

Il continua comme il l'avait prédit à sillonner le Comté voire au-delà pour ne revenir que rarement contrôler l'état de son domaine. Mais il n'est jamais loin et quand le besoin se fait sentir, le Seigneur Torcuill est là pour défendre ses terres, ses chevaliers et ses châteaux, mais surtout ses chapelles. Il y a peu, il est revenu demander à ses chevaliers en charge du domaine d'agrandir la chapelle du château.

Voici un résumé de l'histoire de Torcuill Comte de Roquebrune, dès que j'aurai retrouvé ses tomes de faits d'armes, des précisions et des réponses agrémenteront ce compte-rendu.[/i]

[center][url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=3541&u=11403072][img]http://i40.servimg.com/u/f40/11/40/30/72/pic_0702.jpg[/img][/url]

[url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=3543&u=11403072][img]http://i40.servimg.com/u/f40/11/40/30/72/pic_0704.jpg[/img][/url][/center] Modifié par Umbre Tombétoile
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  • 1 mois après...
[i]Du seigneur Guy de Machefort

Je faisais une pause dans mes lectures en sirotant un vin cuit des coteaux de Pissevin, devant la cheminée crépitant d'un mauvais bois quand je me rendis compte que je regardais fixement un rouleau encore scellé posé sur la poutre au-dessus de l'âtre. Piqué par la curiosité, je m'en saisis, examina rapidement le sceau de mon prédécesseur et en conclus que ce courrier n'était jamais parti d'ici, pourquoi ? Je brisais le sceau et m'affalais confortablement dans mon fauteuil qui rendit un grincement sinistre, signe de son futur remplacement.
Après une lecture rapide je pus en faire un compte-rendu étonnant.

La famille vit près du gouffre de Roquebrune, on se demandait encore quelle idée avait pris leurs ancêtres de bâtir, dans cette étendue où seules les pierres poussent, un château de cette dimension, juste en surplomb d'un abîme sans fond. Nous en connaissions tous la dangerosité et l'ancien Comte de Roquebrune, le seigneur Thibald, en fit encore les frais. Comment une telle contrée aride arrive à nourrir une maisonnée aussi vaste ? Une étude de l'économie locale serait très instructive et remettrait en place le seigneur Hugo de Liseverte.

Pour continuer, l'actuel seigneur de ces terres, Guy, naquit dans le château, le front épais, la charpente solide, il avait auguré du bon quant aux ambitions de son père. Le rejeton ne mit pas longtemps à terroriser tout ce qui passait à portée : chats, chiens, rats. Mais par-dessus tout, ce qu'il aimait, vers ses sept ou huit ans, c'était d'inviter ses jeunes soeurs à observer de très près un spécimen particulier d'escargot pour ensuite, une fois les filles à l'étude fine, asséner un violent coup de masse sur le gastéropode. Inutile de préciser que les jeunes filles apprêtées goûtaient peu à la boullie d'escargot éparpillée sur leurs vêtements. Guy, quant à lui, partait dans une hilarité non-feinte qui pouvait durer des jours entiers. Parfois, au repas, son regard partait dans le vague au fond de ses souvenirs et il se remettait à rire de plus belle. Une fois plus grandes, les soeurs ne se laissaient pas prendre aussi facilement, aussi, Guy entreprit de donner une nouvelle utilité à sa masse.

Toujours aussi affublé d'un sourire niais lorsqu'il la manie, le jeune seigneur continua à s'entraîner avec une nouvelle masse d'arme plus ouvragée, don de ses soeurs (pas trop rancunières), tout en perfectionnant sa maîtrise de la lance de cavalerie, en cela plus doué que le seigneur Torcuill.
A la mort de son père, asphixié par une coquille d'escargot avalée tout rond, Guy devint le seigneur du château et des terres environnantes.

Il se battait en frissonnant de plaisir au son que rendait un crâne qui cèdait sous le coup de son arme. Son maniement a fait de lui une véritable brute, terrible face à ses ennemis, joyeux et hilare tonitruant avec ses amis, mais toujours aussi bas de front malheureusement. [/i]

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Bientôt en couleur Modifié par Umbre Tombétoile
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[i]Du seigneur Bertrand de Sarreguemines

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Le château de Sarreguemines n'avait pas toujours hébergé de vertueux seigneurs et possédait une réputation aussi sombre que le climat tourmenté de la région. Il était, et est toujours, impossible de distinguer l'ensemble des ouvrages du château en raison de brumes et brouillards constants. Le vent vient du sud et, chargé d'humidité, charrie d'épaisses couvertures nuageuses bloquées sur le relief en haut des falaises.
Une rumeur veut même que certaines constructions soient constamment dissimulées aux yeux des résidents. Le seigneur Tancrède, Baron de Castelciels, nourrit des soupçons concernant la foi de Bertrand de Sarreguemines mais on ne sait distinguer si la motivation de Castelciels est la pureté ou l'extension de son domaine à toute la superficie des Hauts plateaux. Toujours est-il que Bertrand n'a jamais rien démenti et ses disparitions et errements ne plaident pas en sa faveur.
Les derniers seigneurs des lieux avaient créé cette atmosphère suspicieuse et le père de Bertrand faillit bien être brûlé après les accusations anonymes portées contre lui au tribunal de Roquebrune.

Ma curiosité est piquée, je m'en vais donc me faire recevoir au château afin d'éclaicir la situation.

(deux jours plus tard)

Muni d'un prétexte pour aller enquêter sur place, je fus accueilli au château. Vu mon rang, on me logea dans la pire pièce à l'écart de la vie de la seigneurie, ce qui me convenait parfaitement. Ma nature chétive et mon long manteau à capuchon me permettaient d'errer dans les parties communes sans être inquiété afin d'habituer les hommes et les femmes à ma présence. Quand ces derniers ne jetaient plus sur moi qu'un regard inintéressé, je pus aller plus loin dans mes prospections.

L'architecture de ce château est incroyablement complexe, je découvris beaucoup de portes dérobées mais je suis encore certain aujourd'hui de n'en avoir pas découvert le quart. Suivre Bertrand quand il quittait la salle commune fut particulièrement ardu et par deux fois je faillis être démasqué. Il me fallut laisser mes recherches une semaine durant pour que les doutes, s'il y en avait, disparurent.

Puis je repris mes filatures, surprenant des femmes encombrées de lingerie et victuailles se diriger vers une partie « inhabitée » du château. De multiples observations par les fenêtres, archères et autres trous dans les murs ne me montraient qu'une masse nuageuse impénétrable dans la direction du couloir.

Me déguisant en femme, je me joignis à une de ces allées et venues et pénétrai dans une superbe salle, sans fenêtre, magnifique et seulement occupée par une autre femme attablée et lisant un rouleau. Aucune trace de Bertrand. Nous sortîmes ensuite chargé(e)s et j'abandonnai au bout du couloir l'équipée de servantes en me cachant à l'ombre d'un angle de mur. Au bout d'une heure, je vis sortir du même couloir un homme, en armure, heaume en place avec un rouleau à la main. J'eus peine à dissimuler ma surprise à l'issue du raccourci que réalisaient mes pensées.

Je crains, mon cher Torcuill, que le seigneur Bertrand de Sarreguemines ne soit une femme !

Votre dévoué Umbre Tombétoile.[/i]


[color=blue][i]Mon cher Umbre,

Je félicite ta sagacité, mais ce fait m'est déjà connu, d'autant que Bertrand est la fille d'une longue lignée de femmes ne pouvant mettre au monde de fils. Notre père Thibald découvrit en son temps la supercherie et, dans sa grande mensuétude, a accordé au « père » de Bertrand de ne pas ébruiter l'affaire en échange de faveurs coquines. Tu connais Thibald aussi bien que moi. Et je ne serais d'ailleurs pas surpris d'apprendre qu'un lien de parenté nous unit avec Bertrand.

Inutile de te demander de tenir ta langue.
Bon courage dans tes recherches.

Torcuill de Roquebrune[/i][/color]
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