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Le Démon


Elnaeth

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Voila plus d'un an que j'ai écrit ce bout de nouvelle, sans retouches. Sur les conseils d'un amis, je le soumet a votre jugement, pour peut etre le continuer (il n'y a ici qu'une partie de ce que j'ai écris)

Daemonicus est

L'obscurité, d'abord. Une obscurité profonde. Pendant combien de temps ? Tout était noir. Et j’étais seul, vide, sans souvenir du pourquoi, ni comment je m'étais trouvé là, et ce que j'avais pu être.
Puis, je sentis mon estomac se révulser, ma gorge brûlait. Un sentiment de colère, de rage profonde, et un désir de vengeance tenace. Un besoin irrépressible de le crier au travers de ma gorge nouée. Et cette odeur de sang, de souffre, de métal, ce goût qui asséchait ma bouche.
Je tentais d'inspirer cette poisse, mais un spasme parcouru mon corps. Dans un soubresaut, j'ouvris les yeux pour vomir en tombant à terre. Une bave épaisse s'écoula de ma bouche, mais nulle bile ou autre sucs. Cependant, une tentacule s'agitait aux bords de mes lèvres. Je cru étouffer à cause de cet appendice sortie du fond de ma gorge. Je voulu mordre dedans, mais lorsque je la vis s'agiter, je comprit.
C'était ma langue ! Une bien trop longue, et par laquelle me parvenait milles informations. Semblable à celle des reptiles, elle devait mesurer près de trente centimètres. De tout ce qui me parvenait au cerveau, je perçu de nouvelles sensations, sur lesquelles je ne pu m'attarder. Mes yeux perçant venait de s'accoutumer à la lumière. Mes mains ! Ou plutôt, mes griffes. Elles n'avaient plus d'ongles, mais des crochets, courts, mais affûtés comme des rasoirs. Et ma peau avait perdu sa pâleur et sa finesse pour un épais cuir rouge des plus vifs parsemé d'écailles épineuses. Les pulsations de mon cœur dilataient et rétractaient mes veines, mes muscle se contractant à la mesure de mes spasmes. Il me semblait qu'un sang bouillonnant coulait en moi. Par quelle malédiction avais-je été frappé ?
Une fois la surprise dégoûtante acceptée, mes maux internes reprirent. Cette migraine haineuse qui s'enflammait de plus belle ! L'envie de tuer pour qu'elle disparaisse. Oubliant les griffes, je portais une main au front et me labourais le crâne au sang pour que le besoin s'estompe. En vain, jusqu'à ce que mes griffes heurtent quelque chose de dur. L'intrigue remplaçant la douleur et l'envie de détruire, j'examinais ces protubérances. Longues et rugueuses. Une texture semblable à l'os. Il me fallait absolument contempler mon reflet pour voir si ma boite crânienne était intacte. La nausée estompée, je décidais de me relever, en prenant appuis sur l'épée qui n'avait pas quittée ma main. Une flamberge, ou longue épée, imposante, quasiment aussi grande que mon corps, sur laquelle luisait des runes étranges. Son fil brillait comme la lave, passant du noir au niveau de la garde, au jaune blanc et brillant au niveau de l'estoc, en prenant toutes les teintes rouges orangées intermédiaires, chatoyante comme le feu qui danse. Je ne pu l'examiner davantage. Que devais-je faire déjà ? A peine debout, je sentis une différence au niveau de mes appuis. Mes jambes n'était plus celle d'un homme, mais ressemblait aux pattes postérieures d'un chat, reposant uniquement sur des griffes, non plus sur un pieds . J’oscillais un instant, mais mon équilibre s'établit vite, instinctif. Et mon ombre, vacillante, comme éthéré, distordue, se profilait devant moi. Elle me montra que j'avais bel et bien hérité de cornes...

Profitant d'une accalmie des voix dans ma tête, je scrutais les environs, épée en main. Une terre désolée, dévastée. Des plaines arides à perte de vue. Un sable ocre, presque rouge. Et d'immenses monolithes pour seuls reliefs. Un crépuscule rouge baignait ce décors dérangeant dans une atmosphère de chaos. Dans ma main, je trouvais mon arme étrangement légère. Mon corps était certes plus musculeux, mais elle semblait enchantée pour ne peser à mon bras pas plus lourd qu'une brindille. Craignant une magie, je voulu m'en débarrasser. D'abord, les muscles de ma main, crispés sur la poignée, refusèrent de s'ouvrir. Je dû me concentrer pour les obliger à se détendre, les articulations blanchies sous l'effort demandé.
Mais même paume ouverte, la poignée de la lame refusait de rompre le contact avec ma paume, comme collée. Je secouais la main, mais l'épée restait. La peur m’envahis une fois de plus. Décidé à me débarrasser de la flamberge, je voulu la lancer. L'épée se décolla effectivement, fit quelques mètres en tourbillonnant, puis, comme aimantée, revint brusquement dans ma main. Hébété, je fixais un instant.
L'épée vibra. Le plat de la lame devint aussi brillant que l'acier et je pu contempler ce visage. Étais-ce mon propre reflet, ce que j'étais advenu, ou quelques autres chimère. Sans repère, je me contentais de fixer.
Une tête très allongée en arrière, rouge, à l'expression agressive, une bouche pleine de crocs effilés, avec cette langue qui dardait en sortant et rentrant dans ma bouche sans cesse. Pas de nez mais deux fentes sombres. Et des yeux noirs, pénétrant, avec une pupille en demi-lune jaune et luisante. Surmontant ce front, deux longues cornes suivaient le prolongement de mon crâne. Un visage horrible, semblable à ceux des démons de mes cauchemars. Devais-je donc craindre cette apparence ? A quand ces sentiments remontaient-il ? Les images se bousculaient dans ma tête. Et devant cet horrible visage, la migraine me revint. Haine, violence et soif de sang. Aussi soudainement que le reflet était apparu, l'épée retrouva ses teintes rougeoyantes. Une voix, beaucoup plus claire que les sentiments que j'éprouvais, ma susurra :
« Cesse donc de vouloir te débarrasser de moi, stupide ! » Je sursautais, pour fixer plus intensément la flamberge coincée dans ma main.
« Oui, c'est bien moi qui te parle, alors concentre toi ! Et inutile de poser des questions dont tu connais la réponse. Oui, c'est la magie qui t'entoure. Tu n'es plus dans une réalité connue. Allons, pas de quoi se damner, c'est le maître de ces lieux qui a invoqué ton âme à ta mort. La question est : feras-tu ce que je te dis ? »

D'instinct, je n'étais pas du genre à suivre aveuglément les ordres du premier venu. Mais en telles conditions, perdu, sans repères ni souvenirs, sans aucune connaissance, le peu de raison qu'il me restait n'exigeait qu'une chose : me fier à cette arme qui semblait en savoir plus que moi.
Scrutant mes pensées, elle répondit alors :
« Bien. Puisque tu sembles avoir encore un soupçon d'intelligence, tu suivras mes conseils... Je suis prisonnier de cette enveloppe depuis trop longtemps pour pouvoir me résigner à devoir être maniée par un esclave du dieu du Sang ! »
Je du me détourner de l'épée, l'étrange sensation d'avoir repérer une présence. C'est ma langue, et les nouveaux sens qu'elle me procurait qui captèrent les odeurs, mieux qu'aucun autre serpent, et m'avertirent de l'apparition d'un inconnu dans mon dos. Vivement, je me retournais et me mettre en garde. L'épée haute, distinguant une silhouette. À une centaine de mètres dans la plaine, un autre démon à la peau rouge, maniant une flamberge embrasée, semblait se réveiller. Lorsqu'il se redressa, le démon hurla dans ma direction, et sans autre avertissement, chargea dans ma direction. Je vis les muscles de son corps se tendre et se contracter sous l'effort, alors qu'il avançait extrêmement rapidement, faisant de grandes enjambées sur ses deux longues pattes. De la bave coulait de sa langue. Je sentais le désir de tuer dans ses yeux. Intense, il accaparait son esprit. Devant cette haine pure, mon propre désir de violence s'enflamma. Je levais mon épée plus haut, prêt à l'accueillir. Et déjà heureux du bain de sang qui allait s'en suivre.
Tout se passa en un éclair. Au moment ou il m'atteignait, son épée décrit un large arc de cercle, cherchant à me faucher la tête. D'une simple parade, j'arrêtais son coup. Mais la violence, la puissance de l'impact me fit reculer d'un pas, mes griffes crissant sur le sol poussiéreux en s'enfonçant, pour m'éviter de chuter.
Puis les assauts du démon reprirent. Rapides, précis, il élaborait une stratégie. Je me rendit cependant compte au bout de quelques minutes de combat qu'il répétait le même schéma d'attaque, une sorte de refrain dans ses coups, avec de très légères variations. Mon épée encaissaient les coups sans broncher, et mon corps transpirait peu, à peine échauffé. Cependant, il me fallait riposter. Saisissant une ouverture au moment ou il amorçait une franche frappe de taille, juste après une brève parade, je passait sa garde pour figer mon arme en son front. Ses yeux ébahis me fixèrent un instant, plein d'une satisfaction malsaine. Le sang coulait lorsque je retirais ma lame, et que son corps inanimé s'effondra. Du bout de la langue, j'essuyais ma flamberge.
Tout mes pores exsudaient la vengeance, alors que celui de mon adversaire s'embrasait, comme consumé par une flamme interne. Seule, son épée subsistait. Si sa forme était légèrement semblable à celle qui était dans ma main, sa couleur n'était en rien comparable. Elle était noire, luisante comme l'obsidienne, et ne brûlait plus. L'appel résonnait dans mon crâne. Alors que je contemplais l'épée. Plus puissant. Plus fort. D'instinct je me sentis saliver, à la recherche du sang, d'un prochain défi. De l'ivresse du combat.
« Il suffit maintenant ! Ressaisit-toi écervelé ! Pas question que je me retrouve dans les mains d'un démon Sanguinaire asservi ! Maintenant, écarte nous de la plaine des nouveaux-nés. »
La plaine était morne, et de temps en temps, un éclair apparu d'aucun nuage déchirait le ciel, le tonnerre brisant le souffle du vent. Partout autours de moi, ces mêmes étendues ocre sous une lumière rougeoyante surnaturelle. Aucun soleil. Juste de grands monolithe blanchissants. Je pris quelques instants pour décider d'une direction à prendre. L'épée siffla de nouveau dans ma tête. Quelle importance la direction ? Sans repères, je me décidais à partir vers le pilier le plus proche. Je marchais quelques instants. En approchant du pilier, je sentis de nouveau des présences. Un goût familier. D'autres Sanguinaires. Une dizaine, au moins. Eux aussi avaient sans nul doute senti ma présence. Au fur et a mesure de ma progression, épée en garde, je scrutais le monolithe. Il s'agissait d'un pilier d'ossement. Des centaines et des centaines de crânes entassés là, formant une macabre construction blanchâtre. Certains avaient une forme commune. Des crânes humains. D'autres, la forme allongée de ce que j’étais devenu, avec une grandes paire de corne. D'autres, plus étranges encore, avaient la forme de ceux de reptiles gigantesques, de chiens ou d'humanoïdes aux machoires hypertrophiées. Vingt mètres avant d'atteindre le monticule, j'annonçais mon approche :
« Qui êtes vous ? »
Question stupide s'il en est, commenta mon épée. Je jurais, elle n'ajouta rien.
Brusquement, plusieurs démons émergèrent d'un coté et de l'autre du pilier. Il étaient six, quasiment semblable à celui qui gisait sans tête. Le septième était plus grand, plus massif. C'est lui qui s’avança vers moi, une tête ensanglantée dans la main son arme baissée dans l'autre:
« Ainsi donc, tu es toi aussi doté d'une part de raison. Parfais. Te joindras-tu a nous pour récolter les crânes des rivaux ? »
Je perçu la proposition d'abord comme un accueil chaleureux, une invitation. Ma flamberge pesta :
« Idiot ! Ne vois-tu pas dans cette annonce ton contact d'asservissement ? Ce démon veux tes bras, et si tu refuses maintenant, tu seras son prochain trophée. » Si leur meneur affichait un sourire carnassier, les autres avaient légèrement relever leurs armes, et serraient la poignée plus durement.
« Sache que les mots ont ici bien plus de valeurs qu'ailleurs. Alors plutôt qu'aller t'embourber dans une verve stupide, tiens donc ta langue et abstiens-toi... » Cela n'arrangeait pas la situation actuelle. « Et abaisse moi donc pour commencer. Laisse moi parler, ils ne verront alors en toi aucune menace. »
Je baissais ma flamberge. M'efforçant d'afficher une mine satisfaite, je vis les laquais du démon se détendre. La voix de mon épée raisonna, plus forte, surprenant mon interlocuteur.
« Je suis Sirron, Lame Fournaise. Mon hôte est Afralog PresteSang. Nous rejoindrons vos rangs avec plaisir, tant que les vœux de Khorne sont satisfaits. »
Ce sourire malsain s'élargit sur le visage des démons, et leur chef répondit en fixant mon arme:
Soyez donc les bienvenue parmi nous, Sirron et Afralog. Je suis Gothou le Faucheur, et mes acolytes ne sont pas des nommés. Nous nous dirigions vers la citadelle d'airain, en empruntant les chemins de Gloire, pour prouver notre valeur au Dieu du Sang ! »
Gothou balança le crâne qu'il brandissait sur le monticule et prit la tête du groupe. Nous reprîmes la route sans plus de cérémonies.

Après quelques kilomètres de marche rapide, nous arrivâmes aux abords d'une bien étrange forêt. Plus étrange encore, les décors semblaient se matérialiser au fur et à mesure de notre avancé. Ces bois ne dérogèrent pas à la règle. Ils apparurent peu de temps avant de nous retrouver sous les frondaisons, et maintenant, je découvris que les arbres étaient fait d'os. Ils s'étendaient à perte de vue sur ma gauche et sur ma droite. Si nous voulions continuer dans cette direction, il nous faudrait les traverser à présent. Sans faire halte, Gothou s'enfonça suivit par ses sbires. J'hésitais, mais Sirron me prévint que toute hésitation pouvait passer pour couardise, et qu'un démon de Khorne n'éprouvait nul doute, aussi devais-je rapidement m'engager.
Des premiers pas sans embûches dans la sinistre forêt, ma langue captait un goût différent dans l'air. Une sorte de parfum reposant. Je voulu en savoir plus sur l'endroit dans lequel j'étais, et hormis survivre et vaincre, ce que je devais y faire.
« Tu es ici, et tuer sera ton destin » répondit l'arme démoniaque, malicieuse. Il fallait qu'elle m'explique ce que Khorne attendait de moi, et ou donc j'étais arriver, d’où j'arrivais. Devant mon insistance, elle s'agaça mais fini par se lancer dans une longue tirade :
« Nous sommes dans les Royaumes du Chaos. Un monde que ta jeune âme n'a sans nul doute pas fouler auparavant. Sache alors qu'ici, aucune notion de temps n'est absolue par rapport à l'univers d’où tu viens. Les règles qui régissent son évolutions fluctuent, et que le maître mot est le changement. Son essence, ses racines sont faites du sentiment des mortels. Rien n'est absolu ou définitif. Cependant, quatre divinités majeures se partagent l'énergie qui compose cet univers, laissant quelques parcelles vacantes, ou en guerre perpétuelle. Chaque dieu peut utiliser une part de l'énergie qui le compose pour créer différents démons mineurs, chacun étant l'effigie miniature et exacerbé des traits qui caractérise le dieu qui l'a fait naître.

Tzeentch, le plus mystérieux. Grand Architecte, manipulateur en chef, il dirige la capricieuse magie et se complaît dans les conspirations. Depuis sa Forteresse Impossible, il scrute le Puis d’Éternité et connaît le passait et les futurs possibles.

Le décadent prince des plaisirs, Slaanesh. Il est le plus jeune, mais aussi le plus pervers des quatre. Ses démons sont tous attrayants du premier abord, jusqu'à ce qu'ils commencent a torturer les victimes prises dans leurs filets d'espoir et de mensonges. Les sept domaines de Slaneesh sont autant d'épreuve pour qui veux audience avec le Prince du Chaos, et rares sont ceux qui ont eu assez de volonté pour arriver jusqu'à lui. Plus rares encore sont ceux qui ne furent pas subjugué par la beauté fatale du Dieu Démoniaque.

Grand père Nurgle est le plus curieux des Dieux. C'est le seigneur de la déchéance, du désespoir. Il se promène parfois dans ses Jardins putrides, quand il ne créé pas de nouvelles maladies dans son chaudron. Son esprit est obsédé par la contamination des mondes mortels, avec ses bactéries ou ses virus. Et les victimes de ses pandémies rejoignent les rangs de ses armées démoniaques.

Sur les domaines de Khorne, où nous avançons actuellement, gouverne donc le dieu du sang, de la guerre et de la vengeance. Il incarne la valeur martiale, mais sait aussi être colérique. Et même s'il te semble avoir une part de libre arbitre, tout ce que tu réalise, toutes tes pensées et actions sont irrémédiablement réaliser dans le but de servir son grand œuvre Aussi, si tu te demande comment te débarrasser de ce joug, renonce, c'est impossible. Par ton essence, comme tout les démons, tu es lié au maître qui t'a donné la vie, comme un pantin est lié aux fils qui le font interpréter son numéro de cirque. Si ton enveloppe charnelle disparaît, ton âme sera prise dans les remous du Chaos, et crois moi, nombreux sont les démons qui ont soif d'âmes. Seul un Dieu pourras à nouveau sacrifier une part infime de sa puissance pour permettre à ton essence de retourner à la chair.
Aussi, actuellement, tu dois entrer dans ses bonnes grâces. Tu devras m'abreuver de magie, voler le pouvoir des âmes que tu vaincras. Collecter des crânes et répandre le sang en Son nom. Les questions concernant la suite de ta destiné se poseront une fois que tu auras Ses attentions. »

Je n'avais aucun libre arbitre. Aucune marge de manœuvre. La possibilité que mes actions soient toutes réalisée pour le compte d'une destiné plus grande, inaccessible, me donna le vertige. Mais c'est un fait inviolable, avait conclu Sirron. Plus tôt tu l'accepteras, plus tôt tu prendra part à ta destiné.
À mesure que nous avancions, les branches se faisaient plus denses, comme autant de mains aux doigts avides, les branches se rapprochaient de notre groupe, cherchant à griffer et lacérer nos chairs. Gothou sentit la menace. Il leva son épée, ses acolytes faisant de même, et commencèrent de tracer de larges sillons au travers des branches d'os. Les craquements étaient horrible, réveillant en moi l'envie de me battre. Des blessures infligées aux arbres s'écoulait non pas une sève ou une quelconque résine, mais un sang rouge et fluide. À sa vue, les acolytes devinrent plus rapide en besogne, presque frénétiques. L'un d'entre eux s'abreuva du sang s'écoulant d'une branche à sa hauteur. Quelques secondes plus tard, il s'écroulait au sol, son corps agité de violents spasmes.
Ne lui jetant pas un regard, Gothou enjamba son cadavre et attrapa un de ses sbires à la gorge. Il le secoua un instant, et lui montra une direction. Faisant mouliner son arme, il traça alors de larges sillons dans les bois en s'y enfonçant. S'engouffrant dans la brèche créée, Gouthou me fit signe de suivre. Ma langue capta alors le goût sulfureux des plaines arides. Ravis de sortir de ces bois, je le suivis sans un mot, avant que ne me submerge l'envie de m'abreuver du sang, de détruire tout ce qui m'entourait pour entendre les os se briser. Malheureusement, de tout les Sanguinaires accompagnant Gothou, seuls deux parvinrent a s'en sortir indemne. Les autres avaient probablement succomber à leur frénésie. Celui qui avait tracer la voix faisait décrire de grands arcs de cercle a son épée, dans le vide, décapitant d’hypothétiques adversaires. Le laissant à son sort, nous nous dirigeâmes maintenant présent vers un cratère. Modifié par Elnaeth
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  • 2 semaines après...
[quote]D'abord, les muscle de ma main, crispés sur la poignée, refusèrent de s'o[/quote]

[quote]Se sourire malsain s'élargit sur le visage des démons, et leur chef répondit en fixant mon arme[/quote]

[quote] Il s'étendaient à perte de vue sur ma [/quote]

Bon ce n'est qu'un exemple mais il y a trop de fautes ! Franchement une relecture est indispensable ! Soit par word, soit par quelqu'un qui se débrouille pas mal.

Pour le fond, j'aime bien ! C'est assez original pour que j'ai pas mémoire d'avoir vu un texte sur un sanguinaire et sa transformation. Ca promet ! Garde une trame hors du commun et je te suivrais avec plaisir ;)

@+
-= Inxi =-
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Ouaip désolé, trop de fautes j'ai relu une seule fois, et sans correcteur orthographique, j'en laisse passer pas mal (le texte est "imprimé" en mémoire donc bon...)

concernant l'écriture, t'en fais pas, le scenar qui se dessine est plutot sympas, et ne devrait pas tomber dans le "Banal" même si des actions communes dans le royaume du chaos sont a prévoir. Vala! merci d'avoir prit le temps de lire ^^

Ps ; sinon, concernant le style, c'est pas trop enfantin? j'essaye d'adopter une trame neutre avec un bon vocabulaire, j'espere que tu n'as rien constaté d'illogique ou comme contresens.
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Salut,

Ton début de texte est assez prometteur mais un passage me chiffone:celui ou la lame décrit les dieux.
En tant que serviteur de Khorne(et donc enemi des autres dieux),elle devrait dénigrer les autres puissances,en particulier Slaanesh.
Après ce n'est que mon avis fais comme tu le sens et bonne continuation.
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J'ai lu... (D'aucuns diraient que c'est bien la première fois depuis des mois, mais qu'importe ^_^ )

Bon, c'est pas mal et il y a des bonnes idées. Tu as un peu de culture littéraire, et ça se ressent dans la première partie avec la découverte du corps. Je pense à Poe, Maupassant en un sens, Lovecraft... J'y trouve de bonnes idées, et même si tu n'as peut-être pas lu tous ces auteurs, le style intérieur et la manière dont tu le mènes est plutôt efficace.
Là où tu pèches, c'est dans la suite. Certes, ce n'est pas mauvais, et je te situerais plutôt à niveau Black Library : tu as tes sources ([i]a priori[/i] les Realms of Chaos), tu brodes efficacement dessus en ajoutant tes variations sur un style qui se défend (avec un vocabulaire de qualité, ça fait plaisir), sans plus. Mais passé la première partie, qu'est-ce que ça manque d'un souffle épique ! Quelque chose qui nous pousse à aller de l'avant, foutrebleu !

C’est très simple : pour que le lecteur veuille continuer, il faut qu'il y ait un enjeu, quelque chose qui fait que l'on s'attache au récit et que l'on se pousse à lire encore une ligne, encore un paragraphe, parce qu'il faut connaître la suite. Or là, passé la découverte du début... Il suit les autres, d'accord. Sans se soumettre ? Ok, ok. Et son épée parle ? [i]Cool story bro[/i], mais là on est dans un univers magique, je ne vois pas en quoi c'est choquant. Donc bon, du coup je m'ennuie. Tu m'annonces même la suite de l'histoire : il va servir Khorne, et puis être récompensé. Et même si ce ne sera pas le cas, puisque tu l'as présenté comme inéluctable, en tant que lecteur moyen je ne verrai pas de différence dans le récit avant que tu l'annonces.
Et puis bon, la promenade près des obélisques de crânes, et des forêts de crâne, bon... Certes, c'est le royaume de Khorne, mais ça manque de variété !

En bref, étonne-moi, entraîne-moi, rend le personnage plus attachant ! Je n'attends que ça ;) Modifié par Celt
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J'avoue ne pas avoir trop travailler la suite, et l'arrivé dans le domaine de khorne... :( c'est effectivement ce qui nuit le plus a mon texte. Cependant avec ces critiques constructives, je devrais pouvoir peauffiner tout ça, re re travailler le texte (j'lai laissé tel quel avant de le poster (fautes, manque de maturation/travail dans certains passages)
Et tout cela se ressend (j'ai beaucoup travailler la transfo, un poil inspiré de kafka aussi. Après j'ai pas envie de tomber dans "les tribulation d'un sanguinaire de khorne, par le sanguinaire de khorne n°1425547" Donc effectivement, j'épicerais un peu la sauce!
Déjà, il a une identité. Je pense que par des flashback d'une vie antérieure a son ame, ou d'une réminiscence...
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