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Hurleloup


Wilheim Von Carstein

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Un poème triste, retrouvé au fond d'un tiroir. Je suis preneur de tout commentaire/critique, en espérant que cela vous plaise.

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[size="5"]Hurleloup[/size]

« J'ai suivi les ombres durant toute mon enfance,
Solitaire est le nom qu'on donne à mon engeance,
Qui ne recherchons point aux côtés de nos pairs
A réchauffer nos os dans le froid de l'hiver.
J'étais un louveteau, je suis loup à présent
Et conte mon histoire en ces longs hurlements.

J'ai abreuvé mon âme à des ruisseaux fantasques,
Ces cascades de mots dont la puissance masque
La grisaille du monde et le son des sanglots
Ou bien les amplifie en sublimes propos.
Les histoires ont ce don d'arracher des soupirs
A nos frêles carcasses sans briser nos sourires.

Le destin ou les Dieux me l'ont fait rencontrer
Au hasard d'une errance qui m'avait amené
A chercher connaissance en un temple nouveau
Dans le Sud de la France au bord de la Grande Eau.
Sa flamme était si douce que les ombres myrteuses
Qui m'avaient adopté me devinrent affreuses.

D'une douce romance elle me fit le cadeau
Par delà nos errances j'en devins le héros,
Tel le Grand Loup Fenrir j'atteignais le sommet
De la félicité mais l'orage grondait.
Foudroyé, à présent, je ne suis que douleur
Je retourne à mes ombres assailli par les pleurs.

Eros, Chronos, Hermès, soyez maudits!
Il n'est vers trop abject pour dire votre infamie.
Vos bienfaits sont poison, drogue, nectar divin,
Vous riez de nos larmes et blessez à dessein
Notre faiblesse vous est doux spectacle, cruels!
Nous ne sommes à vos yeux rien que polichinelles. »

Laisse donc, louveteau, couler sur ta pelisse
Des rivières de larmes en apaisants supplices.
Tu ne seras jamais ce grand loup grisonnant
En guise de superbe tu resteras manant.
De ta naïveté, pour faire le sacrifice
Il n'est autre moyen que porter cicatrices.

Egoïste, oublies-tu? Le monde est une scène!
Et tout premier se doit d'accepter qu'on le mène
De la splendeur des planches à l'oubli des coulisses
Pour revêtir céans la défroque du complice.
Oublie ta vanité! et mesure ta grandeur
A l'aulne des sourires de ceux chers à ton coeur.[/center]
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ARG,
C'est con vieux, le fond est génial modulo deux remarque que je feraient dans quelques secondes. Mais le rythme ne tient pas du tout. Au début, c'est truffé de "e" muets qui se prononcent et coupent le souffle, de césure mal placée, etc. C'est vraiment dommage car comme je te l'ai dit, je trouve le fond très bien.

Les remarques seraient d'abord que la fin du poème avec le vocabulaire du spectacle fait trop humain par rapport au début sauvage du poème. Et de manière plus complète tu oscille entre le côté très sauvage très fort et la face trop policée, trop civilisée pour se mêler au loup ce qui est dommage.
Je suis pas fan non plus de la localisation : "Dans le Sud de la France au bord de la Grande Eau.". soit, mais là encore ca fait cliché alors que ton histoire est universelle, elle va au delà de ce que toi tu as vécu, c'est un loup qui parle à la meute et par la meute. Là tu montres que c'est ton histoire et c'est un peu dommage.

Après, c'est mon point de vue et il est clairement discutable ; je suis moi même prêt à le discuter ;)

Pal'
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Je suis assez d'accord avec le Palouf. Le poème a ceci de frustrant qu'on sent qu'il aurait pu être bien meilleur avec peu d’effort en plus puisque le plus difficile est déjà fourni.
Aux problème de rythme, s'ajoute à mon avis une mauvaise gestion de la trame. La localisation déjà relevée par le Palouf, certes, mais aussi et surtout le sizain 5 et 7 où le thème du loup est complètement abandonné alors que c'est justement dans ces derniers vers qu'il fallait "justifier" le thème (ex : l'albatros).
Je trouve malheureux le terme "polichinelle", dire que les dieux de l'olympe considère les loups comme tel ne m'évoque rien :unsure:
Quant au sizain 7, il est tout simplement superbe mais il ne fait pas corps avec le reste du poème. Ça donne presque l'impression que tu as agrégé deux poèmes distincts...

Au risque de sembler tatillon, je dirais aussi que tu emploi parfois des comparaison là où des métaphores eurent été plus adéquates. C'est beaucoup plus insistant une comparaison, ça ne se justifie que rarement comme procédé je trouve.

(J'ai vraiment une fâcheuse tendance à dire "oui Palouf" et a en rajouter une couche derrière, faut que je me surveille :rolleyes: )
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  • 2 semaines après...
Merci pour vos commentaires.
En le relisant, j'aimais bien l'idée de la "double face" entre le loup et l'humain et le fait de montrer les transformations qui découlent de la vie de couple. Il y a sans doute trop de choses qui se percutent (ou pas assez d'équilibre entre les deux "personnalités").

Avec le recul, je suis d'accord sur le problème de la localisation (même si le poème se voulait très personnel et n'a pas été écrit dans les meilleures conditions).

Je vais essayer de retravaille ça, tiens.
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