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[SM] Praetorians


Methos

Messages recommandés

Bien le bonjour! J'aimerais présenter le chapitre de marines loyalistes que j'ai le privilège de jouer depuis huit ans; je voulais le faire avant de me concentrer sur une armée de la Garde.

J'espère que l'on aura la patience de me lire, et merci d'avance!




Nom: Prétoriens
Numérotation: 702

Fondation: M35 - Seizième fondation


Héraldique de chapitre: couleurs métallisées et pourpres. 

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Frère Lucco, 2e escouade Tactique de la IVe compagnie. 

Etat des gènes: Statut stable

Chapitre d'origine: Imperial Fists/ Crimson Fists

Maître de Chapitre: Quintus Horrès

Statut impérial: Loyal

Localisation: Segmentum Pacificus

Monde Natal: Megiddo

 

Type de monde: monde civilisé


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Notes : 

Monde au climat tempéré, colonisé durant le Moyen-Âge technologique, puis quasiment abandonné durant l'Ere des Luttes pour une raison inconnue. Redécouvert au cours de la Grande Croisade et repeuplé ensuite, probablement dès le début du 31e millénaire. Tempéré et partiellement recouvert de forêts, ce monde produit et exporte des céréales, des bois rares et du carburant. Possède un spatioport d'envergure. La forteresse des Prétoriens est située dans les plus hautes chaînes de montagne de la planète. Officiellement, ces derniers sont les suzerains de cette dernière, mais en pratique son administration est confiée à un gouvernement civil surveillé par un conseil formé par le maître du chapitre, celui du Librarium et celui de la Forge.

 

Engagements notables : 

 

Deuxième et troisième guerres d'Armageddon, croisades Noires d'Abaddon le Fléau n°6 à 13, croisades des Astres Fantômes, reconquête de trois systèmes de la nébuleuse de Sogdia, guerre des Ronces contre l'empire Tau, répression du soulèvement de Mégare, répression du système de Rizzao (Segmentum Solar) incident Word Bearer sur Miranae, deuxième et troisième guerre tyranique, chasse du prince démon Byphomon en coopération avec les Harbingers et les Space Wolves, reprise du Domitien (titan de classe Imperator capturé sur Génova Prime), sauvetage de la flotte d'exploration 602H et abordage de la station spatiale pirate Port Garcia.

 

Cri de guerre : 

"Victoria per Astra !"

 

Doctrines martiales : 

 

Adeptes du combat à courte portée et de la guerre de siège appréciée par leur génosire, les Prétoriens déploient une puissance de feu impressionnante pour matraquer implacablement tout point fortifié par l'ennemi avant de charger dans la brèche ouverte, et d'emporter les défenseurs dans un orage de feu et d'acier. Méprisant le danger et les chances infimes de victoire, ils se jettent à corps perdu dans toute bataille. Résilience et obstination sont pour eux des maîtres mots, parfois même dans des circonstances où cela les dessert, lorsqu'un repli tactique eut été préférable. Les Prétoriens apprécient de forcer l'ennemi à se battre sur le terrain qu'ils ont choisi en provoquant une sortie chez l'ennemi assiégé. Conscient de l'inévitable et même systématique infériorité numérique induite par leur faible nombre, ils collectent le plus possible d'informations au moyen des escouades de scouts afin de déterminer où et quand l'assaut implacable de leur groupe aura un impact maximal pour briser et choquer leur adversaire, éliminer les plus dangereuses menaces et provoquer la surprise et l'effondrement du front. 

Pendant la Guerre Gothique, les agents impériaux ayant combattu aux côtés des Prétoriens ou ayant été témoins de leurs combats ont observés que le chapitre voue une haine particulièrement féroce au Chaos. En adéquation avec les préceptes du Codex Astartes, les Prétoriens affectionnent les tactiques de décapitation visant à rechercher et éliminer le commandement adverse avant tout autre objectif, au moyen d'une offensive très localisée mais d'une violence implacable.

En de nombreuses occasions, les Prétoriens ont également identifié le fer de lance d’une offensive adverse et choisi de frapper à cet endroit avec leurs forces au moyen d’un choc tactique le plus brutal possible, visant à briser comme du verre la pointe de l’attaque ennemie pour en éliminer les meilleurs éléments, et provoquer un choc moral décisif chez l’adversaire.

Une autre tactique fréquemment employée dans les engagements défensifs consiste à former un carré à l'aide d'escouades Tactiques et Devastator autour de la bannière de la compagnie, et d'inciter l'adversaire à venir se briser sur les lignes astartes. Chaque fois qu'une perte est subie, un autre astartes remplace son frère de manière à toujours présenter une ligne immuable de défenseurs a l'ennemi. Les escouades d'assaut et de Terminators sont alors employées pour briser les offensives ennemies là où elles se font les plus violentes.

 

 

Credo et lignes directrices : 

 

Dignes fils des Imperial Fists, eux-mêmes « Prétoriens de Terra », les Prétoriens entretiennent une longue tradition de gardiens immuables de l’Imperium et de protecteurs de l’Humanité.

Chaque Prétorien prête un inviolable triple serment d'allégeance lors de son adoubement sur Meggido, à l’Empereur, à l’Imperium et au genre humain. Le chapitre est totalement dévoué au maître de l’empire, à son rêve et à l’Humanité, mais ses rapports avec l’Administratum ont parfois été distants, voire tendus. En effet, bien que le chapitre n'aie jamais fait défaut à son devoir quand l’humanité faisait face à une menace, les Prétoriens méprisent la faiblesse et le zèle obscurantiste dont font régulièrement preuve l’Inquisition et l’Adeptus Ministorum, qui ont mené un trop grand nombre de fois l’imperium à la guerre civile, à l’aveuglement et au gaspillage absurde de ressources et de vies humaines.

Les ecclésiarques les plus zélés considèrent pour leur part que les Prétoriens, trop pragmatiques, ne manifestent pas au culte impérial le dévouement et le zèle aveugle d’autres fils de Dorn tels que les Black Templars, ce à quoi les Prétoriens rétorquent qu'un astartes n'a de comptes à rendre qu'à l'Empereur, et pas "a une bande de culs-bénis plus avides de pouvoirs que de devoirs" (dixit le maître de chapitre Huginn au concile de Demios en M37). Ce qui ne manque pas de réveiller nombre de débats enflammés concernant le statut spécial de l'Adeptus Astartes dans l'Imperium. Cependant les choses ne se sont encore jamais envenimées, étant donné que le chapitre livre son tribut de glandes progénoïdes régulièrement et que les domaines sous leur protection s'acquittent de leur dîme de ressources et de recrues. Par ailleurs, les états de service exemplaires des Prétoriens parlent d’eux-mêmes, et nombre d’inquisiteurs et autres archidiacres particulièrement retors ont renoncé à intenter quelque action contre le chapitre au vu de l’interminable liste de leurs faits d’armes glorieux contre les xenos, les traîtres et les hérétiques. Certains persiflent néanmoins que les excellentes relations du chapitre avec les Imperial Fists et les Salamanders dissuadent les inquisiteurs les plus obtus de venir leur chercher des noises.

L'autre pilier fondamental du chapitre est la recherche du savoir et l'étude du passé. Fervents historiens et historiographes, les Prétoriens ont toujours porté un grand intérêt pour l'histoire de l'Imperium et des domaines de l’Homme. Cette passion les rapproche souvent du chapitre des Tome Keepers, avec qui ils entretiennent d’excellentes relations.

Les Prétoriens conservent nombre d'archives sur le passé de l'Imperium pré-M32, voire pré-hérésie, témoignage d’un temps où l'Empereur n’était pas encore divinisé, bien qu’il soit déjà connu comme un être exceptionnel doté d'immenses pouvoirs. Leurs talents d'historiens et d’érudits ont donné lieu en M37 à la construction de la Basilique des Infinis, un gigantesque complexe attenant à la forteresse chapitrale des Prétoriens. Creusée dans la plus haute cime de Meggido, cet édifice majestueux élève ses millions de tonnes de marbre et de cristal a plus de cinq kilomètres d'altitude. La partie supérieure comprend un astroport civil et militaire ainsi que plusieurs amphithéâtres servant à réunir non seulement le chapitre en son entier lors de réunions exceptionnelles mais aussi les chercheurs civils, philosophes, évêques, biologistes, historiens et divers érudits donnant colloques et conférences. Sous la montagne, de puissants élévateurs descendent jusqu'à des cavernes naturelles abritant un des trésors les plus précieux des historiens ; une bibliothèque s'étalant sur plusieurs kilomètres, dont les étages se perdent dans l'obscurité.

 

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Là sont rassemblés des ouvrages aussi vieux que la montagne elle-même, des livres, des recueils, des annales et des chroniques sur le passé de l'Imperium et son présent, des enregistrement audio et vidéo, des relique et des artefacts sans âge, et plus généralement des archives sur tous les sujets possibles.
Évidemment, l'accès à ce trésor historique est extrêmement restreint, les Prétoriens gardent jalousement leurs secrets, non seulement pour ne pas les révéler aux mauvaises personnes mais surtout pour éviter les troubles et chocs que certaines révélations pourraient provoquer. Il est des mystères trop affreux ou trop fantastiques pour être connus de tous, et le chapitre les conserve dans l'attente du jour où il sera envisageable de les révéler. C’est l’obsession des Prétoriens pour la connaissance et l'histoire qui les amena a constituer cette gigantesque masse d'informations, précieusement entretenue par des serviteurs.

Parmi les sujets abondamment débattus des Prétoriens, celui qui concerne l'Empereur est sans doute leur préféré. Sa vie, ses origines, sa personnalité et ses vœux pour l'humanité ont fait l'objet de recherches particulièrement approfondies. Au fil des millénaires et des expéditions menées dans ce but, les Prétoriens ont accumulé une masse impressionnante d'informations sur les guerres d'Unification de Terra, la Grande Croisade, l'Hérésie d'Horus et le Trône d'Or. Ils ont conservé des comptes-rendus d'audience et des discours de l'Empereur originaux, ce qui les a amenés à avoir une vision plus objective de l’Empereur que la quasi-totalité des ecclésiarques et des inquisiteurs. Loin de le désacraliser à leurs yeux comme auraient pu le craindre les zélotes du Ministorum, cette profonde compréhension ne fait que renouveler la confiance absolue des Prétoriens envers l’Empereur et son projet pour guider le genre humain à travers les temps les plus difficiles.

Par ailleurs, les Prétoriens connaissent et entretiennent assidûment la légende des Fils de l'Empereur et des Illuminatis, dont la recherche est considérée comme une quête sacrée. On prétend également que les Prétoriens abriteraient dans leur forteresse un Sensei. Mais cette information n'a jamais dépassé le stade de rumeur et n'a jamais pu être vérifiée ; et risque de ne jamais l'être au vu de la crise que cela pourrait déclencher si l'Inquisition avait vent de la chose.

Enfin, les Prétoriens sont intimement convaincus que le devoir des astartes ne les conduit pas seulement à être l’épée et le bouclier de l’Imperium, mais également à en être les architectes. L’Imperium est pour eux une construction permanente, une œuvre de chaque jour initiée par l’Empereur, qui se perpétue en bâtissant et en créant la vie là où la brutalité implacable de la guerre la détruit. Les Prétoriens ont entretenu ce principe en participant en certaines occasions à la fondation de nouvelles colonies ou de nouvelles cités-ruches, en protégeant des expéditions visant à coloniser ou terraformer des mondes, ou plus simplement en priorisant la sauvegarde des populations humaines sur leurs théâtres d’opération. Il est courant que les frères de bataille en garnison sur Megiddo étudient l’architecture, la philosophie ou quelque autre discipline appropriée pour mieux accomplir ce vœu, dans l’attente d’un jour où l’humanité pourra vivre en paix sans nécessiter un état de guerre permanente. Bien sûr, dans la pratique ce penchant est difficile à concilier avec les exigences du service, les astartes restant des guerriers avant d’être des bâtisseurs. Les missions militaires ont donc systématiquement la priorité absolue, en particulier dans des périodes troublées comme les croisades noires ou le temps de l’Imperium Nihilus. Les missions civiles restent par conséquent conditionnées à des circonstances particulières qui les permettent. En 441M38, les Prétoriens conduisirent ainsi une vexillation afin de protéger une expédition conjointe de l’Administratum et du Mechanicus, visant a mettre en place des stations de raffinage atmosphérique sur le monde de Thedna II, dans le secteur Octarius. Précédemment détruit lors d’une Waagh ! ork s’étant soldée par un bombardement nucléaire, la planète avait été reclassée en tant que monde mort par l’Administratum. Grâce aux efforts des Prétoriens qui détruisirent plusieurs dizaines de vaisseaux pirates orks dans la zone, les stations purent fonctionner à plein régime et Thedna II fut déclarée habitable de nouveau au terme du 39e millénaire.


Citations et communications notables :

 

"Vous qui venez des tréfonds du Warp, vous avez osé profaner le domaine de l'Empereur. Vous qui avez foulé au pied votre serment d'allégeance envers votre seigneur, vous êtes bannis a jamais de ces terres. Jamais votre corruption ne souillera ces mondes, car aujourd'hui vous allez recevoir votre châtiment." -- Message radio diffusé sur toutes les fréquences de communication par la barge de bataille Hephaïstos à l'encontre de la flotte renégate des Word Bearers, dans le système de Sidon en 433M37.

 

"Retraite ? Vous avez dit : retraite ? Général, je vous donne trente secondes, a vous et à vos hommes, pour rejoindre vos positions et vous préparer à l'assaut. Et si l'un d'entre vous fait mine de tourner les talons, je l’abats comme un chien sans aucune distinction de grade. Vous êtes prévenu ! " - Maître de chapitre Casticos en 134M40, a propos des possibilités de repli de la Garde Impériale lors des purges de Lahnia Bay.

 

"Repoussez le xenos, purifiez le mutant, châtiez le traître !

Notre vigilance est éternelle, et notre garde sans fin. Protéger l'Imperium, défendre l'humanité et perpétrer l'héritage de l'Empereur, telle est notre tâche. C'est dans ce but que nous fûmes créés, alors que le genre humain allait s'éteindre et que la galaxie avait besoin de héros.

Ne vous laissez jamais berner par les perfides propositions du Chaos, car dans le royaume de l'Immaterium il n'y a en réalité qu'une éternité de souffrances, et une éternité de damnation pour le faible qui s'y laisse entraîner.

Armez-vous de foi, de pureté et de zèle, et combattez sans relâche !

Nous sommes leur terreur, nous sommes leur fin !

Nous sommes les hérauts de l'Empereur !

Allez maintenant, levez bien haut notre bannière, brandissez-la et marchez sur l'ennemi. Faites-leur connaître l'étendue de notre colère et n'en épargnez aucun !" - sermon du chapelain Mephisto a la 2e compagnie, à l'aube de l'offensive de Myonte en 410M40.



Description des différents capitaines de compagnies:



Première compagnie : capitaine HANNON

 

Issu d’une longue lignée de meggiddosiens ayant la fierté de compter plusieurs astartes parmi leurs membres, le capitaine Hannon a reçu plusieurs fois le privilège de porter à la bataille les plus saints étendards des Prétoriens. Son obstination et son acharnement à ne jamais reculer face à la menace sont proverbiaux au sein des vétérans du chapitre. « Retraite » ne semble pas faire partie de son vocabulaire, même dans les situations les plus difficiles.


Deuxième compagnie : capitaine DEMIDIUS

Demidius est , d'après ses dires, un des descendants direct d'un des premiers colons de Megiddo. Sa famille aurait fourni plus d'une quinzaine des leurs au chapitre, et ce marine ambitieux s'est mis en tête de montrer digne de ses illustres ancêtres en remportant un maximum d'honneurs de bataille, afin de mériter sa place a droite de l'Empereur. Il a déjà remporté a lui tout seul neuf campagnes et plus de trois cent batailles majeures. Il prétent qu'il ne s'arrêtera pas tant qu'il restera de la place sur son armure pour y accrocher des décorations.

Troisième compagnie : capitaine
SERTORIUS

Le capitaine Sertorius est sans doute le plus populaire de tous les capitaines du chapitre. Cela est dû a son habitude d'être resté proche de ses hommes, les poussant a l'initiative et les encourageant autant que faire se peut. Il félicite réguliérement les escouades victorieuses et ne s'attribue jamais les victoires ; il les fait toujour rejaillir sur les cent hommes qu'il dirige au combat. Si certains désapprouvent cette proximité de Sertorius avec ses soldats, son autorité est toutefois incontestable et ses frères le suivraient au confins de l'œil de la Terreur s'il le leur demandait.

Quatrième compagnie : capitaine MARTEUS

Successeur du capitaine Néro, la compagnie du capitaine Marteus est celle qui comporte actuellement le plus grand nombre de Space Marines élevés au standard primaris. Lui-même ayant fait partie des premiers ayant tenté et passé le Rubicon Primaris, il prend grand soin d'enseigner aux nouveaux astartes ayant rejoint le chapitre récemment les coutumes martiales et les usages des Prétoriens. Jusqu'à présent, les résultats furent irréprochables et les membres des Prétoriens les plus conservateurs doivent reconnaître que cette intégration fut une bonne chose. 

Cinquième compagnie : capitaine TELLO

Tello commande sa compagnie d'une main de fer, et il fait preuve d'un courage obstiné qui frôle l'inconscience. Il se lance au combat alors que la situation apparaît comme désespérée, et de mémoire d'homme il n'a jamais ordonné le repli durant ses longs services. Lorsque le monde de Médine fut submergé par les orks en 935M41, les obus tombèrent en pluie sur les ruches portuaires de la planète. Quand la muraille est de la ruche Dahlma s'ouvrit en deux sous l'impact des canons orks, Tello se planta au milieu de la brèche béante en jurant qu'il préférerait se faire tuer sur place plutôt que de reculer, ignorant les cinq squiggoths qui chargeaient droit vers la ruche. Les gardes impériaux qui étaient prêts a s'enfuir a la vue de la foule sans fin d'orks enragés, reprirent courage et restèrent a leur porte. Ce jour-là, Tello perdit une jambe et huit de ses hommes, mais gagna les lauriers impériaux, car pas un seul ork ne posa le pied sur le sol de Dahlma.

Sixième compagnie : capitaine TAGT

La compagnie de réserve du capitaine Tagt est le plus souvent stationnée sur Megiddo où dans les systèmes environnants. Ses membres sont spécialisés sous la conduite de leur capitaine dans l'abordage des vaisseaux ennemis.Pour ce capitaine vétéran, le potentiel de l'Adeptus Astartes n'est pleinement exploité que dans ces actions d'abordages et de sabotage des vaisseaux ennemis, qui permettent ainsi d'éviter une confrontation à terre, qui tournera a l'avantage de l'adversaire par la supériorité numérique. Tagt fit preuve de ses théories lors des dernières incursions orks dans la constellation des Deux Licornes, où ses hommes minèrent simultanément deux Space Hulks xénos. Leur destruction élimina en quelques minutes prés de neuf cent mille boyzs orks, et évita ainsi l'invasion aux mondes proches.

Septième compagnie : capitaine MAXAD

 

Mélangeant au sein de sa compagnie les Intercessors et les Tactiques, le capitaine Maxad choisit lui-même ses lieutenants et accorde une attention particulière à l'entraînement de ses hommes au corps-a-corps autant qu'au tir, pour en faire de parfaits bretteurs. Sa compagnie étant régulièrement demandée pour des unités de renforts complémentaires aux compagnies d'active, il tient beaucoup à ce que ses marines soient parfaitement polyvalents. 

Huitième compagnie : capitaine ADRINAN

La compagnie du capitaine Adrinan est, selon les principes du Codex, composée d'escouades d'assaut. Au cours de son apprentissage de marine, Adrinan se démontra un excellent élève, apprenant par cœur des passages entiers du saint ouvrage de Guilliman. A la suite de son adoubement, Adrinan prit très au sérieux son rôle d'ange de la mort auquel il était destiné. Quand il accéda au commandement de sa compagnie, ce guerrier particulièrement zélé mena personnellement ses escouades au combat en faisant équiper les réacteurs dorsaux de ses hommes avec des modules réagissant au frottement de l'air, et produisant un son particulièrement grave et assourdissant alors que ses guerriers tombent du ciel pour punir leurs ennemis.

Neuvième compagnie : capitaine CLÉON

Les devastators composant la compagnie du capitaine Cléon sont constamment en train de s'entraîner au tir. Ces marines ne ratent que très rarement leur cible, car Cléon les pousse sans cesse a s'exercer au tir a l'œil nu, c'est-à-dire sans le casque qui leur procure toute sorte s'assistance a la visée. Cet entraînement quotidien fait d'eux les meilleurs tireurs du chapitre, réputation que Cléon tient a entretenir et qui se vérifie aux cours de chaque fête de l'Affirmation, où les épreuves de tir sont le plus souvent remportées par eux. Le capitaine fait aussi bénir toutes les armes de ses hommes avant chaque bataille, afin que l'Empereur guide leur feu vengeur.

Dixième compagnie : capitaine KYDIO

Le capitaine Kydio se fait une haute idée de sa fonction de marine. A la mort de son prédécesseur, il a lui-même sollicité l'honneur de diriger cette compagnie particulièrement importante du chapitre. Alors vétéran de la première compagnie, cet officier fort en gueule et en actes a déclaré vouloir « mettre un peu de plomb dans la tête de cette bande de blancs-becs», avec la ferme intention d'appliquer l'expression au pied de la lettre s'ils ne le satisfaisaient pas. Kydio n'hésite jamais a pousser ses hommes dans leurs derniers retranchements, a les pousser a bout dans les conditions les plus extrêmes afin que seuls les meilleurs deviennent space marines. Mais quand les scouts atteignent ses objectifs, il n'hésite pas a les récompenser et les féliciter. Il tient a ce que ses scouts soient capables d'accomplir tout ce que fait un astartes sans son armure énergétique.






Si mon fluff s'avère correct, j'en posterait plus concernant l'origine du chapitre, ses méthodes de recrutement, etc...

Modifié par Methos
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C'est super classe comme historique, et j'adore le détaille des Capitaines.

Peut-être un mot sur le Maître de Chapitre?


Juste une remarque, mais c'est souvent le cas dans les autres chapitres : le Capitaine de la 1ère Compagnie a souvent tendance a être décrit comme un "géant, même pour un marine". A croire que les petits ne font pas de bons Capitaine Termi.
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Merci beaucoup [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]

J'en dirais plus sur le maître du chapitre et les autres personnages demain. Mais je ne savais pas que ce stéréotype était aussi répandu pour les capitaines des premières compagnies...
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Maître de chapitre HORRÉS :

 

Personnage humble, Horrès a longtemps refusé le commandement de la première compagnie des Prétoriens, jusqu'à l'accession de Boltian au titre de maître du chapitre. Ce space marine a l'imposante carrure s'est fait un nom sur tous les systèmes environnant Meggido. Horrès est un véritable colosse, même pour un Space Marine, à tel point que son armure de bataille dut être spécialement modifiée pour accueillir son corps massif. Inutile de dire que sa stature impressionnante a contribué aux légendes courant sur son compte. Armé d'un marteau tonnerre qu'il a appelé Rédempteur, Horrès parcourt tous les champs de batailles du Segmentum Pacificus en écrasant ses ennemis – dans tous les sens du terme –, maniant avec dextérité sa terrible masse que lui seul peut soulever. Son héroïsme, sa force herculéenne et son calme souverain inspirent toujours les frères de bataille sous son commandement. On dit de lui qu'au cours de la deuxième guerre d'Armageddon, il étrangla à mains nues deux énormes boss orks, au beau milieu de la mêlée après que son marteau tonnerre soit resté coincé dans un rocher.

Ce n’est que lorsque qu’Anko Boltian périt sur Apries III face à un immense Gardien des Secrets, que le capitaine Horrès consentit à accepter le titre de maître de chapitre des Prétoriens, sur une décision unanime du conseil des capitaines.

 

Maître du Librarium Sidon :

 

Sidon fut d'abord un Devastator avant qu'un incident ne révèle son talent inné de psyker : lors d'un engagement dans l'Œil de la Terreur, sur Gudruno, il se retrouva en face d'un sorcier du Chaos qui déchaîna ses pouvoirs sur ce qu'il pensait être une victime. Pris au piège, Sidon allait avoir l'esprit broyé par les pouvoirs de l'Immaterium quand il libéra une énorme décharge psychique qui pulvérisa en un instant son ennemi. Cette réaction inconsciente le conduisit à être pris en charge par les chapelains et le Librarium du chapitre, qui au terme d'une série d'examens minutieux, s'assura qu'il était exempt de toute corruption, et doué de facultés psychiques impressionnantes. Il fut ordonné copiste, puis épistolier, et bien que son poste au sein du chapitre le conduisît sur des chemins différents que les « simples » marines, il ne recula jamais devant l'ennemi et se porta de nombreuses fois à la tête de ses frères, terrorisant l'ennemi et écrasant les sorciers adverses d'un seul regard. Son zèle extrême et sa combativité, sa curiosité et son intelligence prodigieuse autant que ses longs et loyaux services lui valurent l'honneur de recevoir une armure tactique Dreadnought en 830M41.

 

Maître de la Forge Rolland : 

 

Rolland n'est pas originaire de Megiddo. Il est né, d'après ses dires, sur une station spatiale géante orbitant sans un champ d'astéroïdes d'une des nébuleuses du Segmentum Tempestus. Vers sa trentième année, il embarqua comme mousse sur un vaisseau impérial de passage, et après huit ans de pérégrinations diverses, il commença l'apprentissage des disciples du dieu-machine sur un monde-forge de la Bordure Orientale. Rebuté par une vie essentiellement consacrée aux litanies, il s'enfuit et s'engagea dans la Flotte avant de rejoindre les scouts des Praetorians quand une force de la troisième compagnie vint au secours de son vaisseau abordé par des pirates orks. Son apprentissage fut relativement court et il fut rapidement pris en charge par les techmarines du chapitre avant d'être envoyé sur Mars pour y parfaire ses connaissances. A son retour il séjourna quelques temps au sein des Salamanders, dont il apprit l'art de la forge et des secrets technologiques oubliés. Obstiné, efficace et doté d'une curiosité dévorante, il construisit seul son armure d'artificier à partir de son ancienne armure énergétique. Quand il perdit au combat sa jambe droite et son bras droit, il les remplaça par des bioniques en titane pur. Au fur et à mesure de son élévation dans l'Arsenal du chapitre, il gagna en sagesse et en réputation. Il veille maintenant sur le parc de véhicules avec une attention très soignée, en n'hésitant pas à réparer lui-même certains chars particulièrement sacrés.


Grand apothicaire Salomon : 

 

 Ce marine dirige l'apothecarium du chapitre depuis 925M41. Recruté sur Megiddo, il possède une intelligence particulièrement approfondie et a démontré très tôt des talents innés pour la médecine et la génétique.

Quand il n'est pas occupé à soigner les blessés, l'apothicaire Salomon part souvent au cœur des jungles équatoriales de Megiddo pour y recueillir les échantillons de sang, de poisons, des espèces de plantes et des spécimens animaux afin de fournir la matière première pour ses recherches. Il a développé plusieurs vaccins dont il a fait bénéficier la population de Megiddo. Il veille aussi jalousement sur le stock d'implants génétique du chapitre, dont il consent a envoyer une part chaque année à l'Adeptus Terra, quoiqu’à contrecœur. Salomon a longtemps travaillé avec le maître de la Forge Rolland sur la cybernétique. Actuellement, le temps libre de Salomon est consacré aux études génétiques. Suite aux escarmouches récentes contre des éléments de flotte-ruche Tyranide, le grand apothicaire examine attentivement le métabolisme des spécimens capturés au combat, ainsi que leur constitution. Il travaille en étroite liaison avec d'éminents xénobiologistes impériaux, espérant battre la Grande Dévoreuse avec ses propres armes en développant un composé pouvant stopper l'infernale capacité d'adaptation systématique du code génétique des tyranides ; ou même couper le lien synaptique unissant leurs forces.

Modifié par Methos
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  • 2 semaines après...
Bon j'ai pas encore tout lu vu que tu as réalisé un fluff assez conséquent mais jusque là j'aime bien, notamment leur côté serment de protection et historien.
[quote] bande de culs-bénis plus avides de pouvoir que de devoirs[/quote]
:clap:

Par contre quelques remarques :

[quote]Fondation: M33 - Seizième fondation[/quote]
13ème fondation (Fondation Obscure) : fin M33
21ème fondation (Fondation Maudite) : fin M35
donc la 16ème en M34 ou M35

[quote]Pendant la seconde guerre d'Armageddon, les agents impériaux ayant combattu aux côtés des Prétoriens ou ayant été témoins de leurs combats ont observés que le chapitre voue une haine particulièrement féroce au Chaos.[/quote]
Ils sont super fort parce que la 2ème guerre d'Armageddon (et la 3ème) c'était contre des orks ...

Certains de tes capitaines sont orgueilleux, ça peut passer à conditions que tu n'appuies pas trop dessus, c'est quand même le péché ultime responsable de l'Hérésie. Alors pour un chapitre d'historiens...
Tiens ça me fait penser qu'Arhiman pourrait s'intéresser à la bibliothèque de ton chapitre.

Maître de la Forge Rolland :
[quote][...]Vers sa trentième année, il embarqua comme mousse [...] après huit ans [...] commença l'apprentissage des disciples du dieu-machine sur un monde-forge [...] s'enfuit et s'engagea dans la Flotte avant de rejoindre les scouts des Praetorians [...] Son apprentissage fut relativement court et il fut rapidement pris en charge par les techmarines du chapitre avant d'être envoyé sur Mars [...][/quote]
Euh... tu nous proposes un retour à la v1 ? Ça va faire plaisir aux vieux un cadre de chapitre qui n'est pas un space marine.

Maître du Librarium Sidon :
Dans ton chapitre on ne teste pas les nouvelles recrues pour voir si certains ont des talents psychiques ?
Les dieux du Chaos vont adorer ton chapitre :lol: Modifié par Aetheras
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Je commençais a désespérer d'avoir des avis [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/skull.gif[/img]

Ah, je me disais bien que j'avais fait une bourde pour Armageddon, je m'était basé sur un vieux fluff d'Index Astartes relatant le bannissement d'Angron par les chevaliers gris. Je voulais faire intervenir les miens pendant la première guerre, pas la deuxième...

Sinon pour mon psyker en chef, je me suis dit que l'incident qui a révélé ses talents a été vraiment exceptionnel, dans le sens ou c'est certainement le stress et l'exposition directe aux pouvoirs du Warp qui l'a fait tilter... enfin je ne connais pas le détail des tests que l'on fait passer aux scouts.

J'ai corrigé les erreurs et quelques fautes qui m'avaient échappé. Merci!
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  • 2 semaines après...
super fluff, détaillé sans trop faire passer tes marines pour les gars " sans qui la galaxie ne tournerais pas" , héroïques sans pour être exagéré.
tu t'es inspiré de quoi pour le faire? je cherche aussi à faire le mien ( de fluff) mais je n'ai pas trouvé de référence 0. sinon super travail!

prometheus
tiens faut que je fasse le mien maintenant [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/rolleyes.gif[/img]
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Merci beaucoup!

Je ne me suis inspiré de rien d'autre que de mon imagination pour le faire hormis pour le récit de la mort de mon ancien maître de chapitre: c'est une partie que j'ai jouée contre une armée de slaanesh (et dans laquelle mon maître de chapitre et tout sa garde ont effectivement fini en pièces) qui m'a donné l'idée.

A part ça j'ai juste attaché quelques références pour que ça s'intègre bien au fluff officiel: la participation aux guerres d'Armageddon et a la guerre Gothique, les relations avec les Salamanders et les Black Templars, tout ça.
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  • 6 mois après...

Je rajoute l'historique de mon chapelain en chef qui manquait jusqu'ici, et quelques mots sur les jours saints célébrés par mon chapitre! J'espère que ça vous plaira.

 

Maître du Reclusiam : Cyrice de Bavalm

 

Cyrice est, comme son nom l'indique, né sur Bavalm, un monde-ruche situé à l'est du Segmentum Pacificus, dans une région de l'espace située entre les mondes de Sabbat et la frontière du Segmentum Tempestus.

Bavalm est un monde-ruche au climat froid, où la température dépasse rarement les dix degrés en été et peut descendre en-dessous de quarante en hiver. Les vastes étendues de toundra sont recouvertes depuis des millénaires par les vastes champs pétrolifères et les spires des cités-ruches s'élevant à des kilomètres de hauteur. Sur un monde surpeuplé, Cyrice a eu la chance de naître parmi l'une des plus nobles familles de ce monde, la dynastie Astelan. Une dynastie parmi la trentaine d'autres qui se dispute constamment le pouvoir suprême sur Bavalm, car seule la plus puissante d'entre elle à l'immense honneur de gouverner la planète au nom de l'Imperium. Cyrice était destiné à la charge de cardinal par sa naissance, la renommée de sa famille lui assurant ce poste d'office.

 

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Dès son troisième anniversaire, Cyrice fut confié à un collège de moines qui entreprit son éducation religieuse, l'enseignement des saintes écritures et sa future profession de foi. Mais quelques années plus tard, le gouverneur Ptolémée XIII vint à mourir de vieillesse, entraînant instantanément une compétition féroce pour la succession au trône de Bavalm. Les plus grandes dynasties de la planète avaient chacune leur prétendant au titre de gouverneur planétaire. Malheureusement, la politique étant ce qu'elle est, les Astelans tombèrent dans un piège orchestré par une dynastie rivale ; un complot monté de toutes pièces les accusant de haute trahison suite à une affaire de détournement de matériel militaire. Lors d'une nuit d'hiver, des troupes d'Arbites et des milices populaires excitées par la propagande de leurs rivaux s'attaquèrent aux propriétés des Astelans, et pendant que leurs châteaux et leurs domaines étaient incendiés par la foule, leur fortune et toutes leurs usines furent confisquées par les Arbites qui ne firent rien pour empêcher le lynchage public d'une grande partie de la famille. Seuls dix-sept membres furent épargnés, capturés et jetés aux geôles après une parodie de procès. Malgré son éloignement, Cyrice fut lui aussi victime lorsque qu'une foule de citoyens en colère vint le chercher dans le couvent où il se trouvait.

Les douze années suivantes se résumèrent à une vie de misère dans les bas-fonds de Bavalm Prime où on l'expédia dans un camp de travail d'esclaves, d'où il finit par s'enfuir suite à une rébellion violente réprimée quelques jours plus tard par les autorités. C'est après cet incident qu'un vétéran space marine vint le sortir de la geôle sombre et humide où il fut jeté après avoir été rattrapé. Le géant en armure lui parla des menaces qui pesaient sur la galaxie et d'un ordre de moines-guerriers nommé Astartes. Subjugué par ses paroles, Cyrice accepta de le suivre et quitta la planète avec lui.


Dans les années qui suivirent, Cyrice se montra un élève assidu et un guerrier aussi obstiné que talentueux. Il était toujours le premier sur le terrain et le dernier à le quitter, en montrant une nette préférence pour le corps à corps. Il étudia longuement les textes sacrés des Prétoriens, apprenant par cœur une grande partie du Codex Astartes et la biographie de la plupart des grands saints vénérés dans l'Imperium.

Cyrice ne perdit jamais son talent d'orateur et la foi en l'Empereur brûlait à travers lui tel un feu de joie. Le chapelain Céolin, qui avait décidé de son intégration à la dixième compagnie du chapitre, le prit sous son aile et l'initia aux rites ancestraux des Prétoriens. Le Reclusiam devint une sorte de deuxième foyer pour lui, où il passa des nuits entières en méditation et en prière.



La liste de ses faits d'armes en tant que scout et marine emplirait des dizaines de pages au cours des décennies qui suivirent ; mais c'est la campagne du système de Gornemar qui consacra l'homme de foi qu'il était déjà. Au cours de cette série d'affrontements, la flotte qui avait déposé sa force d'intervention sur Gornemar Secundus fut contrainte de se replier rapidement quand deux Space Hulks accompagnés d'une importante flotte de vaisseaux corrompus surgit dans le système. Mais le contingent où servait Cyrice était alors déjà engagé contre une bande de guerre des Thousand Sons et il devint évident qu'une évacuation était impossible. Menés par le chapelain Céolin et le capitaine Amedeo, ils furent contraints de se battre sans appui contre la horde chaotique pendant que dans le ciel la bataille faisait rage entre la flotte impériale et les vaisseaux renégats.


Les pouvoirs du Chaos étaient presque palpables dans la tempête d'énergie que déclenchait les psykers des Thousand Sons, mais pas une seule fois Cyrice, ni un autre prétorien, ne recula devant l'ennemi. Un jour vint où le chapelain Céolin fut gravement blessé au torse par un tir de fuseur ; sentant la mort venir, il confia alors son crozius a Cyrice en lui faisant jurer sur l'arme sainte qu'il punirait les traîtres jusqu'au dernier. Cyrice vit là un signe et accepta la masse ornementée qu'on lui tendait. Il la brandit aussi haut que possible et prononça un discours enflammé a l'intention de ses compagnons d'armes. Au terme de quatre semaines de campagne, il parvint à battre petit à petit les sorciers impies qui lui faisaient face au cœur des ruines urbaines de Gornemar et même à bannir dans le Warp plusieurs démons de Tzeentch. Le chapelain Céolin fut finalement sauvé par l'apothicaire de la compagnie et repris ses fonctions à la fin de la campagne.

Extrêmement satisfait des résultats de son enseignement inculqué à Cyrice, Céolin fit de lui son successeur et quand il vint à mourir au combat quelques années plus tard, ce dernier fut ordonné une bonne fois pour toute Chapelain devant l'ensemble du chapitre, au cœur du Reclusiam de Megiddo. En signe de dévotion, Cyrice entreprit de peindre lui-même son armure du noir de jais des chapelains, avec une peinture faite à partir des cendres des martyrs de Gornemar.


Depuis, Cyrice n'a cessé de prêcher sur tous les mondes qu'il a traversés, même après son élection en tant que Maître du Reclusiam en 955M41. Le timbre de sa voix est connu à travers tout le Segmentum Pacificus et sa passion s'est communiquée à des millions de mécréants convertis par la seule force de ses mots. Son visage buriné et ses longs cheveux noirs sont célèbres sur Megiddo, où il dirige lui-même les célébrations lors des fêtes de l'Affirmation, et les offices au sein de la forteresse des Prétoriens.

 

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Cyrice a déjà déclaré plusieurs croisades visant à reprendre possession de saintes reliques dans le Segmentum Obscurus. A cinq reprises, il eut le privilège de combattre aux côtés des Black Templars, en particulier avec le sénéchal Hartger, avec qui il s'est lié d'amitié. A chaque fois que la cloche du chapitre résonne à travers les montagnes pour annoncer la mort d'un frère de bataille, c'est lui-même qui grave son nom et ses principaux faits d'armes sur le Mur des Compagnons, une immense muraille de plusieurs kilomètres de long taillée dans la roche à flanc de montagne, qui court sous la forteresse chapitrale.



Coutumes et jours saints :


Les Prétoriens observent au cours de l'année deux célébrations ne relevant pas des offices religieux plus classiques qui font partie de leur quotidien d'Astartes : le jour de l'Affirmation, où chaque frère jeûne et médite sur les enseignements des plus glorieux ancêtres du chapitre, et la fête des Pléiades. D'une durée de cinq jours, cette fête qui coïncide avec le solstice d'été célèbre le passage dans le ciel de Megiddo d'une série de trois comètes et d'un grand nombre d'étoiles filantes qui illuminent les nuits megiddosiennes lorsque l'ellipse de la planète l'amène à entrer en contact avec un immense champ d'astéroïdes. Cette fête des Pléiades ne se limite pas aux Prétoriens, car c'est également une période de liesse pour la population de Megiddo.

En effet, pendant ces cinq jours et cinq nuits, le passage de ces corps célestes est l'occasion d'un grand nombre de réjouissances planétaires. Les jubilés, processions, commémorations, festins et compétitions sportives se succèdent dans toutes les ruches de la planète. C'est également l'occasion de très importants tournois de lutte et d'escrime, de course et de tir très prisés auxquels les Prétoriens présents sur Meggido se prêtent volontiers. Ces concours ouverts à tous suscitent chaque année un engouement extraordinaire, car les chapelains, le maître de chapitre et quelques-uns de ses vétérans assistent à ces championnats qui sont l'occasion de discerner d'éventuels futurs scouts Space Marine parmi les meilleurs athlètes.

Inutile de préciser que la perspective d'être choisi pour suivre le rigoureux entraînement de Scout des Astartes suscite un enthousiasme extrême au sein de la population megiddosienne, car le prestige est immense pour la famille et les proches de celui qui sera désigné pour devenir un guerrier des étoiles.


D'autre part, cette fête des Pléiades constitue en une année l'unique occasion durant laquelle un Prétorien peut se mêler à la population de Megiddo. En effet, et bien qu'aucun règlement de l'oblige ni ne l'interdise, il est de coutume que les frères possédant les meilleurs talents de conteurs se rendent dans les villes et villages de la planète.

Sur les forums et les places publiques, ils prononcent des sermons et relatent pendant des heures devant des foules de citoyens les récits glorieux des guerres menées par le chapitre, les histoires, les mythes et les légendes apprises dans de lointaines campagnes à travers la galaxie. Chaque prétorien est alors autorisé à passer vingt-quatre heures avec son peuple ou sa famille, à condition qu'il lui en reste une. Bien évidemment, cette permission de la fête des Pléiades ne concerne que les frères qui sont présent sur Megiddo lors de cette occasion.

Modifié par Methos
Ajouts divers
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Personnellement, j'apprécie énormément, car on sent bien que tous tes personnages ont une vraie histoire derrière eux, et avec les jours saints combinés à leur attrait pour les connaissances, les Praetorians ont clairement du vécu derrière eux. Je trouve qu'on visualise assez bien le côté Chapitre déjà ancien qui a bien fait ses preuves et a développé ses propres particularités. Vraiment, un excellent travail, le seul point qui me manque serait une explication pour les recrutements de non-natifs de Meggido.
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[quote name='Methos' timestamp='1383507798' post='2459177']
Merci infiniment! Je vais développer bientôt au sujet des méthodes de recrutement et de l'entraînement des Scouts.
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J'en salive d'avance parce que j'apprécie vraiment ton style d'écriture (et le fait que tu ais le courage de dépasser la barrière de 999M.41, ce que je n'ai pas fait pour mon petit fluff perso en construction). Avec un tel Chapitre, je m'attends à quelque chose de très ritualisé, et dangereux pour les initiés et scouts :) !
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Recrutement :


Les Prétoriens recrutent l'essentiel de leurs frères de bataille sur Megiddo. Non pas que leur préférence aille uniquement a ce monde, mais le fait est que les candidats natifs de ce monde sont si nombreux qu'il est inutile d'entamer des processus de recrutement sur d'autre planètes.

En effet, et bien qu'ils ne se mêlent a la population qu'une fois par an, les Prétoriens ont gardé un lien étroit avec le peuple megiddosien auprès duquel ils jouissent d'une aura a la fois bienveillante et glorieuse.

Lors de la fête des Pléiades, les concurrents aux épreuves et aux tournois auxquels assistent des membres des Prétoriens sont en moyenne dix à quinze fois plus nombreux qu'aux compétitions auxquelles ils n'assistent pas. Ces concours étant ouverts a tous sans distinction d'origine sociale, l'espoir est permis a tous ceux qui souhaitent tenter l'aventure, et de longues files d'attente s'étendent chaque année. Car pour chaque megiddosien, entrer dans l'arène sous les yeux d'un prétorien et se battre pour lui prouver sa valeur constitue déjà un grand honneur en soi.

Mais si le candidat a la chance d'être désigné pour débuter le processus de formation des scouts, la gloire retombe sur toute sa famille et le prestige des dynasties ayant donné un ou plusieurs de leurs membres aux Prétoriens leur assure la prospérité et la renommée pour les années à venir.

Cela n'est toutefois pas la seule façon de devenir Scout pour les Megiddosien. Une autre manière de se faire remarquer consiste en un rituel long et rigoureux permettant de faire preuve de sa foi, de son endurance et de son courage. Celui qui désire tenter la chose doit d'abord accomplir un pèlerinage a pied jusqu'au Mur des Compagnons, au cœur des montagnes de Megiddo. Ce qui représente déjà en soi plusieurs mois de voyage difficile faisant traverser des régions relativement dangereuses pour le voyageur isolé. Une fois arrivé au Mur, sous la grande forteresse des Prétoriens, le candidat commence alors sa méditation par une offrande symbolique aux héros des Prétoriens au moyen d'une chandelle disposée dans les petites alcôves taillée dans la roche de la montagne, accompagnée d'une nourriture solide déposée en cadeau pour le space marine décédé que le candidat a choisi d'honorer.

Une fois ceci fait, il s'agira de prouver son endurance en séjournant tout l'hiver dans les montagnes de Megiddo. Le Mur est régulièrement visité par les marines séjournant dans la forteresse, et quand l'un deux repère un candidat ayant accompli son pèlerinage, il l'informe de l'étape à suivre.

Aucun contact avec le monde extérieur n'est autorisé, et l'homme en question devra se débrouiller pour survivre avec uniquement le contenu de son sac ; lequel ne doit contenir que des objets basiques ; aucune technologie un tant soit peu avancée n'est permise. Du reste, au cours de l'hiver il devra faire preuve de sa valeur et vaincre au moins un lycanthrope, une race de créatures vaguement humanoïdes peuplant les basses terres des montagnes de Megiddo. D'un naturel placide et indolent pendant la belle saison, les lycanthropes se muent en bêtes enragées durant l'hiver megiddosien, n'hésitant pas à attaquer toute menace pour survivre et protéger leur portée. Cela constitue un défi de taille pour celui qui aura survécu jusqu'ici, contraint alors de se battre avec des moyens rudimentaires contre une créature féroce de plus de deux mètres de hauts, a la toison épaisse et rendue enragée par l'hiver.


Lorsque les beaux jours reviennent, le candidat qui a survécu jusqu'ici peut alors se présenter devant la grande porte de la forteresse. Un chapelain du chapitre inspecte alors la vingtaine d'hommes ayant, en moyenne, survécu aux épreuves et aux privations jusqu'ici. Il s'entretient avec eux et ils sont alors autorisés à entrer dans le premier cercle de la forteresse, où ils commenceront leur formation et leur évaluation physique et psychologique.

Il arrive cependant que des hommes originaires d'autres mondes que Megiddo rejoignent les rangs des Prétoriens.

Il n'est pas rare en effet de voir les sergents recruteurs et les chapelains partir en « prospection » dans les planètes du système de Megiddo et dans les systèmes environnants, afin de voyager et trouver ceux qui sont dignes de devenir des Astartes a part entière. Cette quête prend des mois entiers, rarement plus d'une année, et n'épargne aucun endroit en particulier. Les recruteurs visitent tous les milieux et tous les environnements, des bas-fonds des cités-ruches jusqu'aux hautes spires des stations spatiales en passant par les bagnes de prisonniers et le campement d'esclaves ; car la naissance ne compte pas pour les Prétoriens. Peu importe la richesse du candidat, de ce qu'il a pu accomplir en bien ou en mal dans sa courte de vie d'humain, car commencer le long apprentissage des Astartes signifie commencer une nouvelle vie. Seuls comptent le courage, la valeur et la pureté du cœur. Il est déjà arrivé, par exemple, qu'un chapelain ou un vétéran Prétorien propose à un jeune garde impérial ayant fait preuve d'une bravoure particulière de rejoindre la dixième compagnie du chapitre, et ce sur le champ de bataille.

Une fois les compétences du sujet testées, un court entretien a lieu pour juger de son intellect, avant qu'il soit emmené a bord du vaisseau qui les ramènera sur leur nouvelle patrie, Megiddo. Il y sera initié à son nouveau monde, sa patrie d'adoption qui accueillera son corps a sa mort.

 

Entraînement :

L'entraînement des scouts Prétoriens est progressif. Les hommes ayant été désignés pour passer les premières portes de la grande forteresse restent dans le premier cercle pour toute la durée de leur entraînement. Logés sous tente, les nouveaux initiés commencent par apprendre les secrets du combat au corps-à-corps pendant les dix premiers mois de leur formation. Les instructeurs leur enseignent chaque jour de l'année la lutte et le pugilat, en les faisant affronter des automates dans des cages d'entraînement, des bêtes féroces ou des gangers primitifs capturés à l'extérieur, voire même leurs propres camarades (dans ce dernier cas, les duels ne sont évidemment pas à mort).

Une fois prêt, on les forme ensuite à l'utilisation des armes blanche. Epées, haches, lances, arcs, hallebardes, masses, tous les instruments du guerrier passent entre leurs mains jusqu'à ce que leur pratique et leur talent soit jugé satisfaisant par les entraîneurs qui les ont pris en main.

Viennent ensuite les armes à feu, qui comprennent autant les bolters que les fusils et les armes de poing utilisés par les humains. Au cours de cet entraînement, il arrive que les scouts reçoivent les conseils des marines de la neuvième compagnie, qui sont réputés pour être les meilleurs tireurs du chapitre. Ils exercent les scouts au tir en mouvement, à viser les points faibles du corps humain et ceux de nombreuses espèces extraterrestres connues, à se servir d'un fusil antichar, d'un lance-missile et de toutes sortes d'armes qu'ils sont amenés à manipuler.

Pour les scouts des Prétoriens, chaque journée commence à cinq heures du matin. De cinq heures jusqu'à l'aube, ils se rendent à la chapelle du premier cercle de la forteresse, où ils se recueillent sur leur avenir et prient l'empereur de les guider par-delà le Warp. La longueur de cette prière varie évidemment avec la période de l'année, le soleil ne s'élevant pas à la même heure selon les saisons sur Megiddo.

Une fois que l'astre solaire s'est élevé au-dessus de l'horizon, ils se restaurent rapidement et s'entraînent jusqu'à treize heures sans interruption. Après quoi un chapelain leur donne un sermon d'une heure avant de leur donner un cours de théorie sur un thème choisi, jusqu'à cinq heures de l'après-midi. Ces cours varient d'un jour à l'autre et au terme de leur formation, les scouts doivent avoir vu et assimilé chacun d'entre eux : stratégie, xénobiologie, astronomie, mécanique, tactique de terrain, héraldique, histoire du chapitre et de Megiddo, épisodes marquant des guerres menées par les Prétoriens, et évidemment le Codex Astartes, qui constitue une base solide.

Les scouts reprennent ensuite l'entraînement jusqu'au coucher du soleil, après quoi ils se recueillent une nouvelle fois à la chapelle. Ils sont ensuite autorisés à se restaurer et à prendre quelque repos avant une nouvelle journée.

Une fois cette période d'entraînement intensif effectuée, qui peut durer plus de deux ans, les Scouts sont emmenés via un vaisseau sur Ocreroc, une petite planète du système de Megiddo volontairement laissée en proie à une anarchie plus ou moins totale. Ce monde a épuisé ses ressources naturelles d'uranium et de métaux lourds il y a plusieurs millénaires déjà et l'Administratum l'a délaissé. Il n'est peuplé que de quelques millions de barbares regroupés en tribus assez primitives qui se disputent les ressources restantes d'Ocreroc au milieu des ruines des cinq plus grandes cités. Les scouts sont abandonnés sur place pendant une période de trois ans avec un matériel limité. Ils vont alors devoir compter les uns sur les autres et combattre ensemble pour survivre sur ce monde dévasté où chacun d'entre eux va devoir accomplir une action d'éclat pour mériter sa place de scout. Qu'il s'agisse de tuer un monstre mutant particulièrement féroce, de défier un chef barbare redoutable ou de venir en aide aux habitants d'Ocreroc, chacun doit se distinguer.

Au bout de trois ans, un vaisseau vient chercher les scouts et ils sont alors autorisés à partir en guerre aux côtés des Prétoriens. Ils reçoivent des mains des chapelains leur armure carapace de scout et leur premier bolter. A partir de cet instant, les conditions de leur entraînement varient car on ne peut que rarement prévoir à l'avance quelle campagne sera menée, mais les scouts partent combattre aux côtés de leurs ainés, parfois pendant des années. Ils redoublent alors d'efforts pour prouver leur valeur et montrer aux Astartes qu'ils sont capables d'héroïsme et d'acharnement dans leur tâche.

La durée de cette période d'entraînement « sur le terrain » peut varier mais elle se situe généralement autour de quelques années. Une fois jugé digne de recevoir son armure, le futur prétorien est ramené sur Megiddo (ou bien adoubé sur le champ de bataille en certaines circonstances) et distingué devant l'ensemble du chapitre. Il précède la cérémonie d'une dernière nuit de veille dans la chapelle du premier cercle avant de recevoir son armure et ses armes des mains du conseil du chapitre.

Modifié par Methos
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Tu détailles l'emploi du temps de tes scouts, mais je vois une faille : ils ne font jamais rien de nuit tes scouts ? Pas de combat nocturne ? Coucher à 22 h c'est cool chez toi. Croissant le matin ?
A mon avis, tu n'as pas besoin de détailler chaque minute, reste général.
Et aussi, séquencer l'entrainement comme tu le fais ( CaC, puis armes blanches, puis tir ect) n'est pas très efficace. D'une part si un de tes hommes est nul en tir, tu t'en aperçois tard, d'autre part chaque discipline nécessite un entrainement constant. Après la séance de tir, ils auront perdu en CaC.... On peut tout faire en même temps !!! Reste juste progressif dans la difficulté,
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J'aime bien la deuxième manière de postuler pour le chapitre, c'est plus original et ça a le mérité de l'ancrer dans le monde (à la rigueur est-ce que cette seule manière ne serait pas suffisante ? 20 candidats par ans c'est quand même pas mal pour un chapitre, non ?)

J'aime beaucoup le boulot que tu as fait sur ton chapitre. C'est complet et agréable à lire (fait gaffe aux espaces quand même [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img], si tu écris avec OpenOffice, copy-past le avec WordPad, ça règle le problème).

Au chapitre des truc sympas : l'impression d'avoir affaire à des guerriers presqu'aussi moines (copistes ?) que soldats (cf leur côté historiens).
J'aime également la description extensive (histoire à l'appuie) des héros et l'étincelle de vie que ça leur donne.

Au chapitre des trucs qui me chiffonnent (et afin de satisfaire mes penchants pour les drosophiles) :
Dans la partie recrutement via pèlerinage, j'ai quand même l'impression (à la lecture) que ce sont des adultes qui l'effectuent. (Pour des questions d'implants, on évite de prendre des gamins au dessus de 10-12 ans).
De même, on dirait que tes recrues deviennent directement scout et sont lâchées au bout d'à peine 5 ans sur le champ de bataille (2 ans de formations plus 3 ans sur Ocrecroc). A titre personnelle je trouve la Formation Initiale un peu courte. Mais j'aime le concept de l'épreuve de survie pour mériter le titre de Scout.
Comment se passe l'implantation (en théorie elle s'étale sur une décennie, à peu près) ?
Est-ce que tes petits jeunes se battent partiellement implantés, au risque d'augmenter la perte d'un set d'implants complet (mon grand cheval de bataille, mais je m'égare) ?

Sinon, je rejoins anaxin :
7 heures de sommeil, c'est grand luxe (enfin si une journée dure 24 heure sur Megiddo, à moins qu'elles ne soient plus courte) !
L'idéal c'est un emploi du temps à la semaine (avec prière, repas et marche au pas pour les déplacements entre chaques modules [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img]. Parce que faut pas déconner, on est pas dans la Marine* ici ! )
Je suis également assez fan des exercices de nuit.
On est pas venue les chercher ! Ils ont signé, c'est pour en chier !


Ceci ne portait donc que sur la dernière partie. Dans l'ensemble (je le redis pour finir sur une note positive), je trouve ton chapitre sympa.

*La Marine Impériale, bien sûr [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]. Modifié par Ocrane
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Merci! Je me disais bien que j'avais oublié quelque chose [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/pinch.gif[/img]

J'ai complètement zappé les entraînements nocturnes. Je pars du principe que leur formation sur Megiddo est plus théorique qu'autre chose et qu'ils font l'expérience du terrain sur Ocreroc, et que c'est là qu'ils s'habituent au combat de nuit. Mais si j'y avais pensé avant, j'aurais repensé l'entraînement.

Sinon, pour l'âge des postulants je le situais généralement entre dix et vingt ans, mais pas au-delà. Pour ce qui est de l'entraînement, ils dorment cinq heures, pas sept (lâchés à 22h, la bouffe + prière s'étend jusqu'a minuit) et les durées d'entraînement indiqués sont les durées théoriques, ça peut durer plus longtemps si les entraîneurs et les chapelains ne sont pas satisfaits. Je ne voulais pas faire durer l'entraînement pendant quinze-vingt ans si je partais du principe que les postulants avaient déjà (pour les plus vieux) la vingtaine en arrivant jusqu'à la forteresse, même avec la durée de vie rallongée des astartes c'est cher payé.

Je vais réfléchir a tout ça et modifier ce qui ne va pas.




(désolé pour les mots qui sont attachés, ça fait ça a chaque fois que je fais un copié/collé de ce que j'ai écrit sous Word et je ne sais pas pourquoi, ça m'agace)
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  • 2 ans après...

La garde des Aquilifers

 

 Au sein du chapitre des Prétoriens, il existe une confrérie particulière nommée Aquilifers. Cette troupe rassemble des frères d'armes qui proviennent presque tous de la 1ere compagnie, et qui sont liés par un serment spécial à leur chapitre, qui consiste à venger une offense qui lui a été faite.

Depuis la fondation du chapitre, cette confrérie s'est vue formée et reformée à onze reprises différentes. En effet, une fois l'offense vengée, la confrérie est dissoute et les frères y ayant pris part reprennent leur statut de frères de bataille conventionnel. Menée par un des capitaines du chapitre, ou par un chef temporaire élu par les autres Aquilifers, ils ont toute latitude pour mobiliser leurs forces et poursuivre les cibles de leur vengeance, quand bien même cette quête pourrait durer des années.

L'actuelle confrérie s'est vue formée fin 941, après les incidents frontaliers du secteur Charon.

Cette année-là, furent signalés dans les abords de l’Œil de la Terreur les premiers signes avant-coureurs de la treizième Croisade Noire d'Abaddon. Plus d'une dizaine d'incursions mineures de flottes renégates ou non identifiées furent répertoriées et les alertes relayées à Cadia.

Si bon nombre d'officiers du haut commandement du Segmentum préféraient croire à une simple série de raids comme on en voyait couramment dans cette région de la galaxie, la plupart des chapitres Astartes qui furent informés eurent l'intuition que ces incursions étaient les premiers signes avant-coureur qu'Abaddon ne tarderait pas à ressurgir de l'Œil avec ses hordes de traîtres et de mutants.

L'Imperium était passé très près de la catastrophe la dernière fois qu'un tel évènement s'était produit au IIe siècle du présent millénaire, pendant la Guerre Gothique et cela risquait de se reproduire si rien n'était fait pour contrer l'avancée du Chaos.

Décrétant la mobilisation de ses compagnies opérationnelles, le maître de chapitre Drustan arma les barges de bataille et se dirigea vers les systèmes menacés, à la tête d'une force composée d'escouades de la 1ere compagnie, et d'autres des 2e, 3e et 6e compagnies. Quand la flotte Astartes capta l'appel à l'aide du système Nasho, elle s'y dirigea immédiatement. Ce système composé de deux mondes civilisés était connu pour abriter sur la lune principale de Nasho Secundus une relique révérée dans tout le secteur : un canon laser géant, appelé l'Œil de l'Empereur et dont la légende affirmait que son concepteur et artisan était le maître de l'humanité en personne.

Selon le mythe (mythe activement entretenu par les autorités du système Nasho en raison de l'afflux de pèlerins qu'il entraînait chaque année), l'Empereur serait passé dans ce système au cours de la Grande Croisade et aurait construit de ses mains ce canon d'une puissance inimaginable, en offrande au peuple de Nasho pour lui permettre de repousser les dangers qui pouvaient sortir de l'Œil de la Terreur tout proche. L'Œil de l'Empereur s'opposait ainsi symboliquement à l'Œil de la Terreur, et ce gigantesque assemblage de bronze et de plastacier mû par l'archéotechnologie était effectivement en mesure de transpercer les boucliers les plus résistants d'un cuirassé pour le détruire.

Mais dix mille ans avaient passé depuis.

 

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L'empereur n'était plus, et bien qu'il ait servi plusieurs fois, Nasho avait entretemps perdu les connaissances nécessaires à l'activation et au tir de l'énorme canon.

Ce qui n'était probablement pas le cas des ennemis de l'Imperium, car au cours des mois précédents, un vaisseau non-identifié s'était introduit plusieurs fois dans le système Nasho pour y diffuser sur les canaux de communication de longues menaces annonçant la venue d'Abrauth Cent-Yeux, "élu des puissances noires", et que chacun devait se préparer "à une mort ignominieuse par la main de votre maître décrépi", après quoi le vaisseau s'était à chaque fois éclipsé à nouveau sans rien faire d'autre.

 

Dès lors, il n'était pas très difficile de deviner que les forces du Chaos avaient visiblement appris l'existence de l'Œil de l'Empereur et avaient l'intention de s'en servir pour commettre un génocide planétaire : depuis la douzième croisade noire, personne dans cette région de l'espace n'avait oublié l'épouvantable destin qu'avaient connu les malheureux habitants de Kharlos II par l'arme du Tueur de Planètes.

Le maître de chapitre Drustan décréta qu'il ne laisserait jamais une telle chose se produire. Arrivé dans le système avec la barge de bataille Constantine, il se rendit immédiatement sur Nasho Secundus et y rencontra le gouverneur impérial. Ce monde civilisé vivait dans la psychose depuis la diffusion des sinistres messages par le vaisseau inconnu, et l'Adeptus Arbites avait fort à faire pour réprimer les mouvements de panique. Bien que fournissant des troupes à l'Adeptus Administratum comme chaque monde impérial, Nasho Secundus ne se défendait qu'au moyen de quelques batteries de missiles orbitaux et de lasers de défense, ainsi qu'une armée de défense planétaire dont seule un tiers était mécanisé. Une petite flottille de plaisance et quelques cargos marchands de passage étaient la seule flotte défensive du système.

Une défense somme tout très sommaire, heureusement renforcée quelques jours plus tard quand deux frégates Gladius du chapitre des White Skulls apparurent dans le système et déposèrent sur Nasho une compagnie de combat menée par le capitaine Arreth.

 

Mais à peine les deux officiers s'étaient-ils présentés qu'une flotte pirate émergea dans le système, composée d'escorteurs corrompus et d'un croiseur hérétique aux flancs couverts de cuivre et d'ossements.

Abrauth Cent-Yeux était là.

 

L'heure n'était plus aux débats stratégiques. Drustan ordonna un déploiement rapide de toutes les forces à sa disposition sur l'Œil de l'Empereur, rejoint rapidement par les White Skulls et par cinq bataillons des Forces de Défense Planétaire équipés pour se battre dans l'atmosphère à lourde gravité de la lune de Nasho. La flotte pirate approchant à plein régime de sa proie, le temps manquait pour amener plus de troupes sur le lieu convoité par l'ennemi, aussi Drustan ordonna à Constantine de se dissimuler en orbite basse de Nasho Secundus avec le reste de la maigre flotte, et de se tenir prêt à intervenir au moment opportun.

En quelques heures avant la tombée du jour, les Prétoriens descendirent des cieux et se déployèrent autour du canon titanesque qui pointait vers l'espace. Les techmarines reçurent l'ordre de faire fonctionner cette arme coûte que coûte, et de trouver comment la faire tirer. 

Cette technologie extrêmement sophistiquée aurait nécessité plusieurs mois aux adeptes du dieu-machine pour en appréhender les principes de fonctionnement, mais le temps était un luxe dont ils ne disposaient pas. Alors que les escouades Devastator établissaient des positions de tir dans les bâtiments et que les vétérans d'appui ajustaient leurs bolters avec un soin maniaque, des navettes de débarquement descendaient déjà dans l'atmosphère, les soutes remplies de fanatiques et de pirates surexcités par l'approche du carnage. Les White Skulls prirent également leur place sur la ligne de bataille, dans un silence profond.

Lorsque la bataille éclata, la nuit tombante fut illuminée par les tirs de centaines de bolters fauchant les rangs des attaquants.

La flotte pirate déposa à la surface une horde de milliers de cultistes et de pirates aussi violents que dégénérés, armés de bric et de broc et qui se jetaient à l'assaut sans attendre a peine sortis de leurs barges. Une fois les combats engagés, d'autres navettes déposèrent presque à portée de tir des Space Marine des créatures monstrueuses qui paraissaient nées d'un croisement génétique entre des arthropodes et des reptiles carnassiers, et dotées d'une agressivité psychotique qui les poussèrent a attaquer frénétiquement tout ce qui passait à leur portée. Plus tard, d'autres encore attaquèrent les lignes impériales, portant des plaques de blindages qu'on aurait crus vissées à leur propre cuir.

Quoi qu'il en soit, ces abominations représentaient une menace bien plus importante que ces misérables pirates qui constituaient jusqu'ici le gros de la horde, et elles paraissaient insensibles aux armes des Astartes, obligeant ces derniers à engager le corps à corps où leurs armes énergétiques et leurs charges a fusion permettaient de tuer ces horreurs.

Par précaution, Drustan ordonna aux escouades Devastator d'abattre les transporteurs ennemis qui s'approchaient, espérant que le crash de ces derniers tuerait les monstres qui étaient à l'intérieur. Mais ce fut quelques minutes plus tard que le meneur de la horde ennemie se montra.

 

A la tête d'une confrérie de berserkers dépravés brandissant des marteaux de bronze, des haches tachées de sang et des épées tronçonneuses vrombissantes, Abrauth Cent-Yeux se tailla un passage au cœur des combats vers les Prétoriens. Cet être immonde paraissait avoir été humain un jour, car son visage portait de vagues indices de traits simiesques. Il portait un ensemble d'armure énergétique corrompue, rongée et traversée de câbles suintant par endroit, avec des robes noires et ocre trouées d'impacts de balles et de moisissure. Son visage était un ensemble grotesque de langues fourchues dardant d'une bouche carnassière aux dents effilées, et d'un grand nombre d'yeux fous et malades dispersés sur tout ce qui lui tenait lieu de face.

Il portait une longue hallebarde énergétique qui ressemblait atrocement à celles que pouvaient brandir les frères de bataille de l'Ordo Malleus, et rugissait ses ordres à ses suivants.

Dès qu'il apparut sur le champ de bataille, ses serviteurs redoublèrent d'ardeur à l'attaque. Les Prétoriens et les White Skulls avaient déjà fort à faire pour tenir leurs positions et furent bientôt menacés plus encore par la marée de pirates et de créatures monstrueuses. Les maigres forces des gardes de Nasho firent de leur mieux pour ne pas faiblir sous le regard des Astartes mais subirent de lourdes pertes quand un troupeau de créatures blindées entreprit de charger leurs positions pour entreprendre leur extermination.

Sachant que la bataille venait d'atteindre un point capital, le maître de chapitre Drustan s'enquit de l'avancée du travail des techmarines toujours à l'œuvre dans les entrailles du canon. Malheureusement ceux-ci ne parvenaient pas à activer les antiques générateurs a énergie alimentant le canon, ni les systèmes de visée. Malgré leurs prières et leurs efforts pour activer les écrans, les algorithmes de fonctionnement de l'arme restaient impénétrables.

Drustan décida alors de décapiter la horde en tuant Abrauth Cent-Yeux.

Il ordonna par radio à la barge Constantine d'entrer en action et d'engager la flotte pirate, et rassembla ses hommes les plus valeureux. Prêtant le serment du juste, les vétérans Prétoriens se dirigèrent droit vers Abrauth et les défièrent. S'engagea alors un combat à mort entre les gardes d'honneur des Prétoriens et les berserkers dégénérés d'Abrauth, pendant que Drustan et Abrauth s'affrontaient dans un duel meurtrier.

 

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C'est là que le cours de la bataille se renversa. Cela commença par un message radio émis de Constantine, avertissant que la flottille civile de Nasho refusait d'engager le combat avec la flotte pirate, et que les frégates Gladius des White Skulls ne répondaient pas à leurs appels. Constantine émit qu'ils allaient engager seuls les bâtiments pirates, et la communication fut coupée.

Se mettant en position de garde pour obtenir un court répit dans son combat, le maître de chapitre Drustan demanda des comptes au capitaine Arreth des White Skulls qui défendait avec ses hommes les abords des générateurs secondaires, a une centaine de mètre de là.

 

Pour toute réponse, un bolt lui transperça l'épaule droite.

 

Les Prétoriens étaient trahis.

 

Sur un ordre silencieux de leur capitaine, les White Skulls retournèrent leurs armes contre leurs frères et se joignirent à ceux qu’ils mitraillaient quelques secondes plus tôt. L'ensemble du contingent White Skulls entreprit d'abattre les Prétoriens qui furent alors attaqués sur deux flancs et submergés.

La bataille tourna alors au massacre. Bénéficiant d'un effet de surprise dévastateur, les White Skulls causèrent des dizaines de pertes aux Prétoriens qui tentèrent vainement de se regrouper et d'établir de nouvelles positions à l'intérieur du grand canon qui restait inerte et insensible à l'horrible trahison qui se déroulait à ses pieds. Les troupes pirates se jetèrent en avant avec une vigueur renouvelée, toujours plus avide de sang. Dans l'espace, la même félonie se produit quand les deux frégates Gladius ouvrirent le feu sans sommation sur une Constantine déjà aux prises avec le croiseur et les escorteurs adverses, causant des dégâts catastrophiques aux réacteurs arrière et au pont de commandement.

Au sol, les vétérans entourant Drustan tentèrent l'impossible pour protéger leur maître blessé, mais l'affrontement tournait court. Des marines tactiques White Skulls les encerclèrent et leur opposèrent un déluge de bolts en plus de la garde de berserkers qui continuait ses ravages, tandis qu'Abrauth Cent-Yeux fit résonner son rire par-dessus les hurlements des blessés et le vacarme des combats.

 

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Avertis par radio de la trahison dont le chapitre était victime, les techmarines toujours à l'œuvre dans les entrailles du canon comprirent que tout était perdu ; aussi posèrent-il à regret des charges a fusion sur les consoles de commande et les moteurs logiques du canon, le mettant ainsi définitivement hors-service.

Six jours après ces évènements, le vénérable chapelain Cyrice de Bavalm, maître de la Foi, émergea avec le restant de la flotte des Prétoriens dans le système de Nasho, a la tête des renforts du chapitre. Les vaisseaux Astartes n'obtinrent aucune réponse quand ils tentèrent de contacter leurs frères, aussi firent-ils route en tout hâte vers Nasho Secundus. En orbite, ils trouvèrent l'épave désemparée du Constantine, ses ponts de lancement arrachés, sa coque déchirée par les salves de plasma et les torpilles, et ses moteurs à plasma en ruine, entourée de quelques épaves d'escorteurs pirates et de débris. Pressentant un grand malheur, le chapelain ordonna un assaut orbital avec ses hommes et découvrit un champ de mort parsemé des cadavres de leurs frères.

Au milieu d'une mer de cadavres sanguinolents de pirates et de créatures monstrueuses, ils trouvèrent les dépouilles de centaines des leurs, criblés de bolts et leurs armures transpercées par les griffes et les couteaux de combat. Ce n'est qu'en inspectant les bunkers de maintenance sous l'énorme canon de bronze qu'ils trouvèrent trente-cinq des leurs, la plupart blessés, à court de munitions, tentant de soigner leurs plaies. Les survivants avaient recueilli la dépouille de Drustan et le pleuraient depuis la fin de la bataille.

Après la fin des combats, les forces d'Abrauth Cent-Yeux avaient trouvé le canon endommagé grâce au dernier geste des techmarines. Furieux de ne pas avoir pu capturer intact l'arme, Abrauth avait alors passé sa rage sur Nasho Secundus en lançant un raid sur la ruche principale, causant des dizaines de milliers de morts; après quoi lui et les White Skulls s'étaient enfuis dans le Warp à bord de leurs vaisseaux.

Avec près de trois cent victimes, la bataille de Nasho reste aujourd'hui encore la plus grave défaite infligée au chapitre, qui mit plus de cinquante ans à remplacer les pertes subies. Le maître de la Foi Cyrice de Bavalm devint fou de rage devant la trahison des White Skulls qui avait causé la perte des Prétoriens et la mort de Drustan.

Ils avaient même été doublement trahis par les autorités de Nasho, qui n'avaient pas envoyé de renforts aux Astartes et avaient fait défaut au dernier moment à la barge Constantine qui avait affronté seule la flotte pirate.

Une telle offense ne pouvait se régler que dans le sang. Cyrice ordonna que les dépouilles des Prétoriens tombés soient ramenées à bord des vaisseaux de la flotte pour être rapatriés sur Megiddo, et les survivants amenés à l'apothecarion. Après quoi les Prétoriens punirent la lâcheté des dirigeants de Nasho en abordant leur flotte civile pour la détruire, et en bombardant le palais.

  

Une fois rétablis, les trente-cinq survivants de la bataille prêtèrent le serment des Aquilifers et jurèrent de ne pas connaître le repos tant que le maître de chapitre Drustan et leurs frères tombés ne seraient pas vengés. Et pour cela, les White Skulls devaient mourir, et Abrauth Cent-Yeux également. Ils adoptèrent la livrée noire des Aquilifers et en souvenir de cette bataille qui fut la plus sanglante pour leur chapitre, ils peignirent leurs jambières de pourpre, afin que personne n'ignore a quel bain de sang ces Astartes avaient réchappé. Refusant de faillir avant que cette rancune ne soit vengée, tous les Aquilifers ont formulé le souhait de voir leurs membres remplacés par des prothèses bioniques s’ils venaient à être trop gravement blessés au combat, ou bien qu’ils soient intégrés dans le sarcophage blindé d’un dreadnought si c’était la seule option possible.

 

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Depuis, les Aquilifers mènent par l'exemple et pourchassent ceux qui les ont trahis implacablement. Ils se battent comme un seul homme et ont longtemps combattu avec la IVe compagnie, engagée dans l'Œil de la terreur. Ils poursuivirent des dizaines d'années les White Skulls et les pirates qui avaient une dette de sang envers eux, en faisant preuve d'une loyauté et d'un courage sans faille, et en punissant sévèrement la couardise et la trahison. A ce jour, le croiseur hérétique Calth’s Agony qui fait office de vaisseau amiral à Abrauth Cent-Yeux a été abordé et détruit, mais son propriétaire ne s'y trouvait pas ; ce qui laisse présager que sa traque sera encore longue. Les White Skulls ont été aperçus a divers endroits de l'Œil de la Terreur et du secteur cadien depuis le début de la treizième Croisade Noire ; ils furent engagés à deux reprises par les Aquilifers mais lors de ces combats, seule une petite soixantaine de ces traîtres a pu être châtiée. La vengeance des Aquilifers risque donc de s'étaler sur une longue période encore, mais c'est mal connaître leur patience et leur colère que de penser qu'ils se lasseront.

 

 

Modifié par Methos
Ajouts divers
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Je me disais bien que je connaissais ce background.

 

Le principe des Aquilifers est bien pensé, la présentation de la "génération" actuelle est bien amenée et s'insère bien dans l'Histoire de ton chapitre.

 

Juste en passant, dans le dernier paragraphe sur leur credo/doctrines :

 

Ils ont conservés des compte-rendus d'audience et des discours de l'Empereur originaux, ce qui les a amenés a avoir une vision plus objective qu'aucun archiprêtre et aucun écclésiarque de l'Inquisition ne pourra jamais avoir ni égaler.

Tu voulais dire <<aucun archiprêtre et aucun écclésiarque de l'Ecclésiarchie(dès fois appelée Ministorium)>> ?

 

Sinon rien à dire, toujours aussi bon et j'aime bien le fait que tu gardes des éléments de fluff assez ancien (genre les sensei, les fils de l'empereur, ...) :clap: :clap:

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Non non, je voulais bien dire "écclésiarque", j'ai cru comprendre que ça faisait partie des titres adoptés par les puissants du Ministorum d'après un vieux bout de fluff que j'ai lu un jour sur Taran (ou sur le Lexicanum, je ne sais plus). 

 

 

Mais merci beaucoup, je suis content de voir que mon fluff est crédible par rapport à l'historique du jeu!

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Je déterre ce trèèèèèès vieux topic; j'ai réécrit pas mal de choses, ajouté des images, corrigé des erreurs; et enfin j'ajoute un petit historique; je me suis mis en tête d'inscrire à mon fluff les parties que j'ai jouées récemment. 

 

Liber Praetorianis

 

 

744M38 : Lars de Chrysopolis, lieutenant de la 5e compagnie, vole au secours de la station spatiale de Port Unnotha, dans l’ouest du segmentum, après son abordage par une flotte d’Orks de la tribu Bad Moonz.  Le Korsaire ork Urgol pille depuis plusieurs jours la station après avoir réduit tout l’équipage en esclavage. Les Prétoriens lancent l’assaut sur le port et mettent en fuite les pillards ; mais Lars de Chrysopolis meurt tué en duel par Urgol.

 

941M41 : Trahison de Nasho. En défendant l’œil de l’Empereur contre une incursion du Chaos, les Prétoriens sont trahis par les White Skulls au milieu des combats. Le chapitre subit une lourde défaite, son maître Drustan est tué. 35 survivants prêtent le serment des Aquilifers.

 

989M41 : Le maître de chapitre Anko Boltian contre-attaque à la tête d’un contingent de Prétoriens suite à l’irruption d’une flotte de pirates Emperor’s Children dans le système d’Apries. Après toute une journée de lutte, il finit par être tué en duel sur Apries III. Le capitaine Horrès de la première compagnie est désigné maître de chapitre par le concile des capitaines pour lui succéder. Il est remplacé à la tête de sa compagnie par le lieutenant vétéran Hannon.

 

991M41 : Le maître du Librarium Sidon rattrape les pillards de l’hereticus astartes dans le système solaire de Khatib et engage le combat. Lucius l’Éternel et Herirk Rägäman sont tués et les reliques perdues à la bataille d’Apries finalement récupérées.

 

993M41 : Une vexillation prétorienne prend part à la contre-offensive impériale dans le golfe de Heckla, au sud du secteur Donorian. Plusieurs vaisseaux du Chaos sont surpris en orbite de Heckla Tertius et de sa première lune, dont le croiseur Calth’s Agony. Une fois le navire identifié, le capitaine Quesada redirige immédiatement ses forces vers cet objectif prioritaire ; tous les aquilifers présents abordent le navire noir et y massacrent l’équipage jusqu’à parvenir au pont de commandement. Ils n’y trouvent cependant personne, le seigneur Abrauth Cent-Yeux n’étant pas à son bord. Les Prétoriens évacuent le navire après avoir enclenché son autodestruction ; Heckla Tertius est fouillée de fond en comble pour y dénicher une trace de l’ennemi honni, mais en vain.

 

995M41 : Cyrice de Bavalm dirige un ost des Prétoriens pour défendre une lune du système de Kallastine contre un raid de pillards Tau.

 

995M41.2 : Les Prétoriens joignent leurs forces aux Blood Drinkers dans la croisade pour reprendre le monde de Mackan, site d’une violente bataille de la 7e Croisade Noire en M37 et par la suite tombé sous l’influence des Nécrons de Korakosep le Trahi.

L’affrontement connaît son paroxysme lorsque la pointe impériale engage la lutte dans les ruines de la ruche Bactrorum. Korakosep est détruit par la charge commune des chevaliers Blood Drinkers et des engins de siège des Prétoriens, et sa légion est détruite. Plusieurs pylônes noirs sont dynamités et les cryptes des nécrons s’effondrent définitivement. Mackan est déclarée sécurisée.

 

001M42 : Noctis Aeterna. La galaxie est tranchée en deux par la formation de la Grande Faille. Des tempêtes Warp cataclysmiques éclatent et beaucoup de système se retrouvent isolés. La croisade Indomitus part de Terra.

 

003M42 : les Prétoriens répondent à l’appel au secours du système d’Oscillia, à la frontière du secteur Saractus, au nord du Segmentum Pacificus. Ils retrouvent sur Oscillia IX une partie des Chevaliers Impériaux corrompus de la maison Nocturna, dont les maîtres étaient présents à la bataille de Nasho. Le maître du Reclusiam Cyrice de Bavalm se téléporte dans les ruines de la ruche Umbra Primus avec une force d’assaut comprenant des éléments des sixième, septième et première compagnie, mais les gigantesques marcheurs les encerclent rapidement. Les Prétoriens tiennent leur position pendant une journée et une nuit avant que le maître du Reclusiam ne charge à la tête des Aquilifers pour défier en duel le titan Astaroth ; malgré sa bravoure et les dommages significatifs infligés au géant, il est terrassé et gravement blessé.  Début de la guerre des Astres Gris.

 

     003M42.2 : Cyrice de Bavalm étant entre la vie et la mort, le capitaine Tagt reprend le commandement local des Prétoriens. Une demande de renfort est émise pour Megiddo. Constatant que la corruption des traîtres s’étend à tout le monde industriel d’Oscilia, des frappes préventives sont menées sur les infrastructures de défenses planétaires pour les mettre hors service. Un raid est mené avec une troupe réduite afin de récupérer les dépouilles et les glandes progénoïdes des frères tombés à la bataille d’Umbra Primus.Le capitaine Tagt fait aborder et sécuriser trois des quatre stations orbitales gravitant autour du monde-ruche.

 

    003M42.3 Tout contact est perdu avec les forces loyalistes sur Oscilia IX, exterminées par les hardes de chevaliers traîtres de la maison Nocturna. Les Prétoriens tentent de regrouper autour d’eux les forces impériales environnantes, mais ils doivent combattre une flotte renégate qui les engage au-dessus d’Oscilia VIII. Le monde industriel d’Oscilia Secundus rassemble plus d’1,5 million de troupes vouées au Chaos, marquée du sceau sinistre de la maison Nocturna, et se révolte à son tour. Des sacrifices de masse à la gloire de Slaanesh sont signalés sur Oscilia V et VIII, et une partie des régiments de la Garde tentant de se regrouper sur Oscilia Primus se révoltent. Le commandement local de l’Astra Militarum émet à son tour une demande d’aide, qui se perd immédiatement dans le flot de d’appels de détresse provenant de tout le Segmentum. Les forces loyalistes finissent par sécuriser les deux lunes d’Oscilia Primus et y établissent une base logistique. Les Prétoriens engagent à nouveau le combat sur Oscilia Primus, lorsque la flotte pirate y débarque des centaines de milliers de cultistes et une dizaine de régiments mécanisés. Une laborieuse guerre de position s’engage et plusieurs autres mutineries d’unités locales sont signalées dans tout le système.

 

    003M42.4 Les Prétoriens engagent la quasi-totalité de leurs forces autour du système d’Oscilia ; exception faite des forces de la 3e compagnie, retenues dans le sud du Segmentum, et une partie des éléments de la 1ere compagnie, que le maître de chapitre Horrès mène alors dans les mondes de Sabbat pour défendre le monde-forge Hélios. Un message astropathique est envoyé pour le prévenir néanmoins, malgré la difficulté des communications. Les barges de bataille Condor et Calypso affrontent et détruisent deux croiseurs Lunar de la flotte pirate, en désemparent un troisième et dispersent les autres vaisseaux plus petits. Un bombardement soutenu est mené sur Oscilia Tertius, mais il faut procéder à un rude assaut planétaire en règle pour reprendre le contrôle des ruches principales de la planète, totalement envahies par la corruption. Un embryon de culte genestealer est découvert dans deux ruches côtières ; une enquête approfondie est entreprise pour déterminer s’il existe un lien conscient ou pas avec la corruption de la maison Nocturna.

Des cultes locaux se déclarent sur presque toutes les planètes du système d’Oscilia, prônant la suprématie des immondes amalgames de machines et de créatures vivantes mises au point par les technomages fous de la maison Nocturna. Si certains sont rapidement réprimés, les autres s’étendent sans trop de difficultés et fédèrent une majorité de partisans parmi la population civile et les milices. De nouveaux contingents de combattants sont ainsi levés et renforcent encore les osts de la maison traître sur les planètes disputées. Les forces de l’Astra Militarum et des FDP locales doivent entreprendre plusieurs mois de guerre de siège pour contenir l’avancée de l’ennemi.

    004M42.5 Les Prétoriens et les forces loyalistes bombardent et reprennent cinq planètes au terme d’un an de campagne. De lourdes pertes sont infligées des deux côtés, mais l’affrontement final se prépare sur Oscilia IX, où la maison Nocturna, maintenant à la tête d’une multitude de guerriers, de renégats et de créatures monstrueuses, se tient prête à les affronter. La flotte loyaliste, menée par le Condor et la Calypso, matraque impitoyablement les positions rebelles et détruit les principales défenses orbitales. Les colossaux boucliers d’énergie protégeant les méga-ruches Ikenna et Ozioma sont toutefois difficiles à faire céder. Les Prétoriens sécurisent une zone d’atterrissage dans les plaines côtières de Gonarra, devant les premières hauteurs de la ruche Ikenna, et y débarquent leurs forces. Les unités de l’Astra Militarum procèdent eux aussi à un débarquement et préparent leurs forces à leur tour, rassemblant dix-huit régiments d’infanterie, quatre de blindés dont un super-lourd, trois régiments de cavalerie et deux d’artillerie de siège.

Cyrice de Bavalm, pas encore remis des terribles blessures subies à Umbra Primus, supplie qu’on l’intègre dans le sarcophage blindé d’un dreadnought afin de lui permettre de partir au combat avec le reste du chapitre ; mais aucune coque n’est cependant disponible, et le conseil des autres capitaines refuse de perdre un membre si expérimenté du chapitre.

Au crépuscule du solstice d’été, le chapitre presque au complet est harangué sur les plaines par Cyrice de Bavalm. Le sermon est également retransmis aux forces de la Garde Impériale. Une heure avant le coucher du soleil, le bombardement préliminaire des positions renégates s’engage, alors que ces dernières font mugir les cornes de guerre des chevaliers et des titans de la maison Nocturna pour relever le défi de sang lancé.

La bataille dure neuf jours, au cours desquels un déchaînement de violence aveugle de part et d’autre aboutit à des pertes catastrophiques dans les deux camps. Huit régiments de la Garde sont entièrement détruits pendant les affrontements, toutes les autres unités de l’Astra Militarum subissent des pertes allant de 45 à 85% des effectifs engagés. Refusant obstinément de céder un seul mètre de terrain, les Prétoriens s’acharnent et se battent nuit et jour, malgré des pertes de plus en plus inquiétantes qui s’accumulent à partir du quatrième jour. Des montagnes de cadavres et de carcasses se forment sur la plaine, certaines atteignant les quinze mètres de haut ; et les derniers combats sont tous menés au corps à corps dans les profondeurs de la ruche Ikenna, les munitions venant à manquer.

Le titan Astaroth charge à la tête de sa garde personnelle à l’aube du troisième jour. Il ravage les rangs de l’Astra Militarum et pulvérise les deux chars Predator de la 5e compagnie avant d’être pris à partie par les Baneblade du XVIIe régiment de chars super-lourds de Setercio. Insensible aux dommages, il en détruit deux supplémentaires avant de reculer et de revenir à la charge. Il est finalement sonné par un coup au but du Gladiator Lancer Agricola le sixième jour, puis atteint par trois obus perforants des Leman Russ de la Garde, ce qui le contraint à reculer, ayant perdu l’essentiel de ses sbires et le contrôle de ses boucliers. Il tombe finalement le huitième jour, les jambes détruites, et son commandant, le renégat Bekzhan III de Yedilov, est tué par le frère-sergent Tetricus de la 7e escouade de la Iere compagnie. Les combats persistent encore 48h supplémentaires malgré la mort du maître de la maison Nocturna.

 

    004M42.6 La victoire est finalement arrachée sur Oscilia IX, mais a un coût en effectifs si élevé que le chapitre ne la célèbre pas.

Les 2e, 4e, 8e compagnies perdent la moitié de leurs frères pendant la bataille d’Ikenna, tués ou trop blessés pour espérer se rétablir. Les 5e et 6e compagnies sont quasiment exterminées, les 7e et 9e subissent environ deux tiers de pertes. Les capitaines Quesada et Néro, maîtres des 4e et 7e compagnie,  sont tués pendant les combats et plus de la moitié des véhicules envoyés à la bataille par le chapitre sont détruits ou endommagés, au-delà de toute réparation possible. Lorsque les Prétoriens quittent définitivement le système d’Oscilia, seuls 373 frères de bataille repartent sur les 851 mobilisés pour la campagne, dont 45 sont trop gravement blessés pour espérer se rétablir et doivent être mis en stase en attendant de pouvoir être incorporés dans le sarcophage blindé d’un dreadnought. Enfin, l’étendard de la Ve compagnie est perdu, détruit pendant les combats.

Le commandement de la Garde prend en main la réduction des dernières poches de résistance et l’Administratum reprend finalement le contrôle de tout le système après la victoire à la Pyrrhus d’Ikenna. Les Prétoriens rentrent sur Megiddo, victorieux mais accablés par le chagrin. Le capitaine Adrinan grave lui-même au ciseau les noms de chacun des centaines de frères de bataille tués sur Oscilia sur le mur des Compagnons, avant de se couvrir la tête des cendres issues du bûcher funéraire.

La guerre des Astres Gris se conclut, laissant le chapitre avec 511 membres vivants, dont 466 valides. La tête tranchée de Bekzhan et de tous ses chevaliers est accrochée sur la proue et les flancs du Condor et de la Calypso ; et les effectifs de la Xe compagnie sont doublés sur ordre du maître de chapitre Horrès pour accélérer le remplacement des pertes.

 

008M42 : la flotte de croisade Quintus de la croisade Indomitus entre en contact avec les Prétoriens, à son arrivée dans le système de Megiddo.  130 frères de bataille Primaris sont présentés et adoubés au sein du chapitre, permettant de remédier parcimonieusement aux pertes catastrophiques récentes subies par le chapitre. Les Prétoriens reçoivent de la croisade plusieurs véhicules modernisés, du matériel, des ressources, des technoprêtres de Mars, et le nécessaire afin d’adapter sur Megiddo le processus de création des Space Marines au standard Primaris. Vingt-cinq space marine se portent volontaires le premier jour pour franchir le Rubicon Primaris ; dix-huit d’entre eux survivent.

 

010M42 : le capitaine Sertorius, nouveau commandant de la 3e compagnie, rassemble une force de croisade sur Megiddo, pour répondre à l’appel de la croisade Léviathan lancée dans le sous-secteur Bastior du Segmentum Pacificus. Il jure sur sa lame de revenir victorieux ou bien pas du tout ; 160 frères de bataille partent sous sa bannière, à bord des croiseurs Gemina et Apollinaris.

 

010M42.3 : la 3e compagnie des Prétoriens livre son premier engagement sur le monde-ruche de Khravos, envahi par plusieurs essaims de la flotte-ruche Scylla. Les astartes se posent au cœur des bouches de réacteurs à fusion de la ruche Bursa, où le gros des organismes tyranides ont entrepris de créer leurs immondes fosses de gestation. Les xenos réagissent promptement et submergent rapidement les intrus, mais les Prétoriens ne reculent pas avant d’avoir mis à feu les charges permettant d’entraîner la surcharge catastrophique des réacteurs. Deux immenses princes tyranides sont abattus pendant le combat.

 

010M42.4 : les forces des Prétoriens réalisent un raid sur le monde-cimetière de Graehl, dans le système Pyremoat, pour éliminer un commandant des pillards connus sous le nom blasphématoire de « Kau'Ui Y'he Mont'yr ». Un engagement féroce de plusieurs heures est mené, et des pertes notables sont subies avant que les cibles ne soient éliminées.

 

010M42.6 : les croisés Prétoriens interviennent dans la défense du monde féodal de Jovenghast, qui est attaqué dans le sillage de la croisade Léviathan par des pirates ayant fait allégeance au Chaos. La horde des pillards est menée par un ost de chevaliers du Chaos de la maison Babylon, tristement célèbre dans l’ouest du Segmentum Pacificus pour avoir ravagé plusieurs systèmes et causé des millions de victimes innocentes. Le capitaine Sertorius déploie son ost dans les plaines de Singdosa et plante la bannière sacrée de la 3e compagnie, adressant un défi direct aux deux chevaliers menant l’ost pirate, Niiqarquusu l’Équarisseur et Ishum l’Honni. La bataille qui s’ensuit voit les positions des Prétoriens rapidement submergée par le feu et la foule des pillards, mais ces derniers leur causent de très lourdes pertes et mettent à terre plusieurs chevaliers noirs. Niiqarquusu l’Équarisseur est terrassé en duel par le capitaine Sertorius, et les vétérans des Prétoriens mettent en pièce plusieurs autres chevaliers renégats de leur garde. Les Space Marine battent finalement en retraite, emmenant la bannière et leur capitaine blessé par Ishum l’Honni, survivant du duo, mais les pillards sont eux aussi contraints d’abandonner Jovenghast suite aux pertes subies et à l’arrivée d’une escadre de la Marine Impériale en renfort.

 

010M42.7 : les Prétoriens interviennent en urgence sur Rophus Secundus, attaquée par une vrille de la flotte-ruche Léviathan. Les forces astartes sont déployées en urgence dans les plaines devant l'immense ruche Nasiyji en cours d'évacuation. La marée de griffes et de crocs s'étend jusqu'à l'horizon, menée par deux bio-titans et un Prince tyranide. Des blindés de siège sont déployés et bénis trois fois par le chapelain Cyrice de Bavalm avant la bataille. Au terme de cette dernière, les Prétoriens sont contraints de reculer sous peine d'être submergé par l'océan de créatures enragées ; cependant le temps gagné permet d'évacuer l'essentiel de la ruche. En outre, le premier bio-titan est abattu par un Predator; tandis que le char Gladiator tue le second et détruit également le prince tyranide. Les tyranides restent maîtres du terrain, mais se dispersent aux alentours faute de chef de meute.

 

011M42 : les agents opérant dans le secteur Tibrion ont vent de rumeurs concernant un seigneur du Chaos s’apparentant à Abrauth Cent-Yeux, que les Aquilifers traquent alors depuis soixante ans. Le capitaine Tagt mène une vexillation dans le golfe de Génosie, où les Prétoriens font jonction avec des éléments des Lamenters et du 412e groupe d’armée de l’Astra Militarum pour défendre Génosie IV contre une invasion hérétique.

La probabilité de la présence d’Abrauth Cent-Yeux est relevée à 80% quelques jours plus tard ; avant la bataille de la ruche Lorimeja où ce dernier se manifeste à la tête d’une horde de renégats et de monstres. Les Prétoriens engagent immédiatement le combat aux côtés des Lamenters et des 27 membres survivants de la confrérie des aquilifers. Durant la bataille furieuse qui s’ensuit, quatre frères supplémentaires tombent et le capitaine Tagt est gravement blessé lors de son duel face à un démon majeur du Chaos. Abrauth Cent-Yeux est cependant battu en duel et blessé plusieurs fois ; il ne doit sa survie qu’à sa fuite in extremis par téléportation. Sa garde rapprochée est exterminée, ainsi que 16 membres des White Skulls, qui le suivaient apparemment toujours.

Les Prétoriens se désengagent et laissent la Garde terminer les opérations contre les hordes maintenant désorganisées du Chaos ; afin de poursuivre la traque. Si la bataille de Lorimeja voit de nombreux frères vengés et Abrauth Cent-Yeux humilié, la mission des aquilifers n’est cependant pas achevée tant qu’il survit et que l’intégralité du chapitre des White Skulls n’est pas punie pour sa trahison.

 

013M42 : Vingt mois après la bataille de Lorimeja, Abrauth Cent-Yeux est de nouveau signalé dans les parages du golfe de Génosie, où vient d’apparaître le space hulk Lorrin’s Hope. Plusieurs escorteurs impériaux fuient devant l’arrivée du Horned Poxbringer, nouveau vaisseau-amiral désigné d’Abrauth Cent-Yeux, dont la dévotion à Nurgle a atteint de nouveaux sommets. L’immonde navire pourrissant aborde le Lorrin’s Hope et l’envahit de miasmes. Avertis, les Prétoriens accourent et abordent eux aussi le space hulk pendant que la barge Condor engage le combat. Abrauth Cent-Yeux est de nouveau rencontré au moment où il profane avec sa coterie dégénérée de terminators la cathédrale principale de la station spatiale Cann Harbor, pour tenter d’exhumer les trésors des technocryptes scellées. Les Prétoriens engagent le combat dans les profondeurs du space hulk. La bataille est sans merci, et Cyrice de Bavalm croise le fer avec Abrauth Cent-Yeux ; mais ce dernier se dérobe de nouveau en ricanant après avoir terrassé plusieurs terminators des Aquilifers. Fous de rage, les Prétoriens combattent de plus belle, mais la garde rapprochée d’Abrauth couvre sa fuite et les malédictions de germes de Nurgle rendent toute poursuite impossible dans les profondeurs du géant spatial.

Abrauth Cent-Yeux parvient finalement à s’enfuir avec son larçin et sa garde rapprochée. Le combat aboutit à la mort de cinq terminators des Aquilifers, et sept vétérans des traîtres White Skulls, dorénavant totalement voués au Chaos au sein du culte de Nurgle. Le Condor martèle les boucliers du Horned Poxbringer, mais celui-ci se désengage après avoir récupéré son maître et s’enfuit, couvert par une nuée de bombardiers qui harcèlent le Condor. La chasse reprend.

 

013M42.3 : Les Prétoriens lancent un assaut orbital sur Mandredria Five, agri-monde attaqué depuis l’apparition de la Cicatrix Maledictum par la horde de Garbrog « Eul’Fondu », qui rassemblent plus de 135 000 orks sous ses ordres. Incapables de repousser la marée verte, les faibles forces de défenses planétaires locales s’étaient repliées dans les principales agglomérations, sous le feu des kanons orks depuis plusieurs années. La vexillation prétorienne engage le combat au centre des ruines de Surava, ruche abandonnée et désormais soumise au pillage systématique des xenos pour apporter toujours plus de pièces détachées au seigneur de guerre.

Ce dernier se rue à l’attaque des Prétoriens à la tête d’une soixantaine de Nobz en méga-armure et d’un énorme Morkanaute de la taille d’un chevalier impérial. Les astartes engagent le combat ; les chars prétoriens abattent l’ignoble idole avant que les frères de bataille n’encerclent Garbrog et sa garde. Ceux-ci sont impitoyablement massacrés.

Après la victoire, les orks ayant survécu ne tardent pas à faire savoir la mort du boss, entraînant ces dernier dans une lutte intestine pour le pouvoir. Les FDP reprennent le combat et repoussent finalement les orks, permettant à Mandredria Five de reprendre les exportations de céréales dans tout l’est du sous-secteur.

 

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@Methos Hello, sympa a lire. J'ai pas tout lu, mais c'est agreable niveau ecriture. Je voulais signaler quelque chose qui me semble une incoherence:

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004M42.5 Les Prétoriens [....]

Le titan Astaroth charge à la tête de sa garde personnelle à l’aube du troisième jour. Il ravage les rangs de l’Astra Militarum et pulvérise les deux chars Predator de la 5e compagnie avant d’être pris à partie par les Baneblade du XVIIe régiment de chars super-lourds de Setercio. Insensible aux dommages, il en détruit deux supplémentaires avant de reculer et de revenir à la charge. Il est finalement sonné par un coup au but du Gladiator Lancer Agricola le sixième jour, [...]

 

008M42 : la flotte de croisade Quintus de la croisade Indomitus entre en contact avec les Prétoriens, à son arrivée dans le système de Megiddo.  130 frères de bataille Primaris sont présentés et adoubés au sein du chapitre, permettant de remédier parcimonieusement aux pertes catastrophiques récentes subies par le chapitre. Les Prétoriens reçoivent de la croisade plusieurs véhicules modernisés, du matériel, des ressources, des technoprêtres de Mars, et le nécessaire afin d’adapter sur Megiddo le processus de création des Space Marines au standard Primaris. Vingt-cinq space marine se portent volontaires le premier jour pour franchir le Rubicon Primaris ; dix-huit d’entre eux survivent.

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Tes marines utilisent un Gladiator Lancer en 004M42 mais la croisade indomitus arrive qu'en 008M42, or c'est avec la croisade qu'est cense arriver ton materiel "primaris", dont les Gladiator dont ils ont fait usage durant la campagne d'Oscilia.

 

Manu

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