valerian90 Posté(e) le 8 juin 2013 Partager Posté(e) le 8 juin 2013 (modifié) J'espère, comme toujours, être dans la bonne section pour poster une telle requête. Bonjour a tous ; Je suis actuellement a la recherche d'un fameux documentaire, d'environ 1h20 si je me souviens bien, sur Tolkien, sa vie, son œuvre. En anglais, sous titré dans la langue de Molière, j'avais vu ce reportage sur Youtube, il y a de ça environ 6 mois. Cependant, impossible de la retrouver en entier. J'avais conservé le lien de la vidéo, mais celle ci fut supprimée. Je me tourne donc vers vous, qui avez certainement vu cette vidéo. Pour précisez un peu ma recherche, de mémoire, cette vidéo traitait différents éléments de la vie ou de l'œuvre de Tolkien, avec l'intervention d'individus, tel que Viggo Mortensen ou en Peter Jackson. On y retrouvait, par exemple : [list][*]un récit de la vie de Tolkien[*]la façon dont il a écrit ses livres, ainsi que comment ils furent édités[*]la vidéo parlait également de l'aversion qu'avait Tolkien pour les analogies, et que son œuvre se veut intemporelle, car elle traite des liens fondamentaux, comme l'amitié, l'amour, ou encore la mort[*]il était également question du mariage de Tolkien, qui ressemblait a une légende nordique[*]la vidéo faisait également état de l'alternative qu'est le Rohan pour l'histoire médiévale britannique post invasion normande[*]et pèle mêle, des éléments comme le pouvoir vocal de Sarouman ou l'originalité littéraire d'un ennemi invisible et immatériel, qu'est Sauron[/list] Je m'en remet donc a vous, membres du Warfo et férus de l'univers de Tolkien, pour m'aider a retrouver cette fameuse vidéo (en sous titré français, s'il vous plait). Je vous remercie par avance ! Modifié le 8 juin 2013 par valerian90 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tiki Posté(e) le 8 juin 2013 Partager Posté(e) le 8 juin 2013 (modifié) Ca me semble être le bonus de la version longue de la Communauté de l'Anneau. Il faut que je vérifie, mais si c'est le cas, ça doit encore s'acheter [s]ou autre[/s]. De mémoire, dis-moi si on parle de la même chose, il y avait quelques vidéos noir et blanc (par ex. une affiche "War on Germany", des manifestations "Frodo is alive"), le fait que Tolkien détestait le moteur à explosion (avec une illustration dudit moteur en images), des explications sur le terme Wraith (Spectre), sur la bombe atomique et l'anneau... Tout ça assez bien monté. Je me souviens pas de Viggo, par contre, alors c'est peut-être pas ça, mais c'est sûrement dans l'un des volets de la trilogie Attention cependant, il y a d'excellents livres sur le sujet écrits par de vrais spécialistes qui ne sont pas sponsorisés par New Line et sans visée lucrative, et qui n'ont pas besoin de faire l'apologie de Tolkien en annexe pour le dénaturer ailleurs, tout ça pour qu'on ait l'impression que leur oeuvre s'en réclame et soit légitime. Ces documentaires sont donc assez instructifs et peuvent constituer une bonne introduction, mais il ne faut pas oublier qu'ils s'inscrivent dans une démarche de promotion du film et non du livre, et que dans cette stratégie de communication sur la filiation entre l'écrivain et le cinéaste. N'importe quel studio peut monter un reportage avec de vrais universitaires légitimant n'importe quoi. Modifié le 8 juin 2013 par Tiki Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
valerian90 Posté(e) le 10 juin 2013 Auteur Partager Posté(e) le 10 juin 2013 Merci de ta réponse Tiki. Pour les éléments que tu cites, je ne me souviens pas trop. Peut être l'idée du Spectre, en effet. Pour ce qui est des livres, j'en ai repéré un dans la BU de ma ville. Quand j'aurai un peu de temps, j'irais jeter un œil. Mais ce reportage m'avais bien plu, et j'avais quand même appris quelques petites choses sympas. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tiki Posté(e) le 10 juin 2013 Partager Posté(e) le 10 juin 2013 (modifié) Écoute, à part sur des forums russes, des sites de partage de vidéo comme youtube ou à la fnac, je ne vois pas où tu pourrais le retrouver. Cependant j'avais recopié quand j'étais plus jeune l'intégralité du reportage. Du coup, il n'y a pas les images... Mais le voici: [quote]J.R.R. Tolkien, créateur de la Terre du Milieu. John Ronald Reuel Tolkien est né le 3 janvier 1892 à Bloemfontein, en Afrique du sud, de parents anglais qui y avaient immigré. Revenus en Angleterre (Birmingham) il devient progressivement orphelin, après le décès de son père lorqu'il avait tout juste 4 ans, et celui de sa mère, alors qu'il en avait que 12. Arthur et Mabel (qui avait éveillé pour lui la passion des lettres) avaient livré leur fils à l'incertitude et à l'instabilité: il a connu une dizaine de foyers dans toute la ville, constamment balloté, d'un endroit à un autre. La mort de sa mère le pousse donc à se plonger dans les langues. L'école, pour lui le seul élément stable dans sa vie, était devenu son unique refuge. Il étudie à la " King Edward 's School de Birmingham., qui n'était pas spécialement réputée pour son cursus littéraire. En revanche, elle formait d'excellents linguistes. Tolkien ne reste pas seul. Il forge avec trois amis des liens étroits, et ils créent ensemble le Tea Club of the Barrovian Society, petit club consacré à leurs passions communes (légendes, sagas). Son engouement pour les langues anciennes ainsi que cette amitié perdurent pendant toutes les études de Tolkien à Oxford, où il rentre en 1911 pour étudier l'anglais et la littérature. Alors qu'en 1914 la guerre est déclarée à l'Allemagne, Tolkien part pour la bataille de la Somme. Son petit groupe d'amis, appellés aux aussi à combattre, disparaît dans les années suivantes. C'est dans les tranchées, pendant les quelques rares moments de calme que Tolkien griffonne, ébauche dans un calepin ce qui sera la première esquisse de la Terre du Milieu. Même coincé entre les hommes et la boue, Tolkien parvient, sa passion linguistique reprenant le dessus, à créer sa propre langue. Poursuivant dans cette voie, il est poussé intérieurement à créer sa propre mythologie, voulant peut être donner à l'Angleterre celle qu'elle n'avait pas eu (beaucoup n'ayant pas survécu à l'invasion normande de 1066). Toutes les bribes d'informations qu'il écrit dans son carnet transparaîtront dans ses romans, formant une toile de liens logiques établie entre chaque fait. Cependant, le Silmarillion , qu'il aurait écrit en 1917, n'a été publié qu'après sa mort (1977); il le trouvait "trop imparfait". En 1925, il retourne à Oxford, au titre de professeur d'Anglais. Pendant une dizaine d'années il corrige des copies, jusqu'à ce que, par un beau jour de 1934, ennuyé par les travaux de ses élèves, Tolkien écrivit "Dans un trou vivait un Hobbit" . Et tout serait donc parti de là. Son livre fut rapidement publié; son succès venu, l'éditeur (Stanley Umwin) lui demande une suite. Une suite! Cette suite, ce sera[i] Le Seigneur des Anneaux[/i]. Tolkien pioche alors dans toute la mythologie qu'il avait passé sa vie à inventer. Sans plan, ni cheminement prédéfini de ses héros, Tolkien élabore son œuvre à l'aveuglette. Mais, tout ce qui donne à ses livres une allure d'authenticité, c'est son histoire parfaite, et même dans les moindres détails. Géographie, géologie, théologie, jusqu'aux langages , musiques, architectures, englobés par une histoire d'au moins 3000 ans sont susceptibles d'être oubliés quand on lit Le SdA, qui fut dès sa sortie un [i]best seller[/i]; mais lui n'y voyait qu'une toute partie de son œuvre. Aucun écrivain n'a jamais passé autant de temps à l'élaboration d'un monde, de tout un univers. Lui, il y a passé sa vie. "Je fais ça pour ma satisfaction personnelle, je ne pensais pas que d'autres s'intéresseraient à ce travail". C'était au départ une quête linguistique initiée pour fournir un cadre indispensable à l'histoire des langues elfiques. Le premier volet de la Saga du SdA dut publié en 1954 chez le même éditeur (Allen and Umwin). Tolkien avait 60 ans lorsqu'il termina son épopée. Il y avait passé 12 ans. Avec le temps, le roman gagna en popularité et il devint le deuxième livre le plus lu du XXe siècle, après la Bible. Ironique: alors que son éditeur estimait prudemment les pertes à 1000 L, pensant que l'intérêt se tasserait, dès les sortie du 3e volet ils ont du augmenter les tirages des deux premiers. Tolkien était ravi, flatté, mais pas par l'argent. Toute sa vie, on lui avait rabâché qu'il perdait son temps alors qu'en fin de compte il avait un trésor entre les mains. Il a prouvé que, finalement, il avait raison. dans les années 60, les fan-clubs se mirent à fleurir, des gens lui écrivaient pour lui dire qu'ils avaient donné les noms de ses héros, ce qui l'agaçait, car il était capable de se détacher de cet univers. Le succès ne s'est pas démenti, sans doute parce que la trilogie aborde les thèmes fondamentaux de l'espèce humaine. Ces thèmes de Tolkien sont une autre façon de lui rendre hommage. Son oeuvre foisonne de tant de détails qu'on ne peut recréer l'univers du seigneur tel qu'il est écrit dans les livres. En revanche il est essentiel de transposer ces thèmes au cinéma parce que ce sont eux qui forment l'âme du livre. Et Tolkien était très attaché à ces thèmes. John Howe - On a tendance a trop attendre de lui a des réponses qu'il ne voulait pas fournir. Et en même temps on simplifie à l'extrême ce qu'il a écrit. Peter Jackson - Tolkien était horrifié par les annalogies que l'on faisait entre son travail et l'époque. Il démentait tout lien entre ses romans et la 1ère guerre mondiale ou la montée d'Hitler. A mon sens il est déplacé de vouloir appliquer la pensée politique moderne à une histoire qui a été écrite il y a cinquante ans. Patrick Curry - On connaît l'aversion de Tolkien pour les allégories. Il affirme avec force dans la préface de la trilogie que ce n'est pas une allégorie: "Ne cherchez aucun sens au message car je n'en ai mis aucun. Ce récit n'est ni allégorique ni d'actualité. Je déteste les allégories sous toutes leurs formes que je suis en âge de les reconnaître. Je prefère de loin l'histoire, réelle ou inventée. A chaque lecteur de faire le lien avec sa vie. Cette applicabilité n'est pas une allégorie. L'une réside dans la liberté du lecteur, tandis que l'autre n'est que domination de l'auteur." Quand il parle d'allégories il veut dire substitution d'un élément pour un autre, c'est à dire par exemple que l'anneau c'est le feu nucléaire. C'est ce genre d'explication simpliste qu'il cherchait à éviter à tout prix. Et son génie c'est en partie de ne pas avoir écrit un roman allégorique; c'est pourquoi de nouveaux lecteurs continuent d'y voir des sens liés à leurs vies grâce à cette notion d'applicabilité. Chacun peut interpréter à sa façon ce qu'il lit en se basant sur sa propre expérience. P. Jackson - Le SdA montre bien qu'on peut être courageux sans avoir de courage. J.Howe - Je crois qu'il écrivait l'antithèse d'un roman commercial avec l'idée d'aller de l'avant, de garder l'espoir malgré tout. L'exemple le plus poignant, c'est celui des elfes qui combattent ce que Galadriel appelle la longue défaite. Ils savent pertinemment depuis des centaines d'années qu'ils vont perdre, mais ils continuent le combat. Ce courage, c'est aussi de résister même si on a aucun espoir. Viggo Mortensen - C'est dans les manoirs sombres qu'on ouvre les yeux... Lorsqu'on a touché le fond, quand tout est noir, que le sursaut se produit. On trouve en soi la force de gérer la situation, au moins de la ressaisir. Mettre l'accent sur le courage face à l'adversité est une notion païenne. Vous vous battez même si vous savez que vous allez perdre. Ce courage n'efface pas la peur. On ne peut ignorer qu'il y a quelque chose à craindre et qu'il faut surmonter sa peur pour l'affronter. Mesurer ses chances de succès est impossible quand on entreprend un tel voyage. C'est ce qui fait de Frodon un héros si intéressant. C'est un semi-homme, un Hobbit, il est tout petit face aux puissances colossales qu'il va affronter. - Frodon n'est pas seul. Sans l'héroïsme de ses compagnons il échouerait. Nos destins sont liés, on ne peut être héroïque tout seul. - Tolkien avait une vision pluraliste. Le SdA est une mosaïque de cultures. A l'opposé de ce pluralisme vous trouvez le Mordor avec l'Anneau Unique. Un anneau pour les gouverner tous. - Je pense que Tolkien lui-même était pessimiste. Mais il y a de l'espoir dans ses livres. "L'espoir sans garantie" est une phrase de lui. C'est vraiment ce que ses livres proposent. Le désespoir appartient à ceux qui savent, sans aucun doute, ce que l'avenir leur réserve; or c'est impossible. Théologiquement l'espoir est un péché mais aussi une erreur, parce que personne ne sait. Donc il y a toujours de l'espoir. Ce qui est intéressant dans l'histoire, c'est qu'ils ne sont pas sûrs de réussir. Pas même Galadriel qui dit "Je ne peux vous dire ce qui arrivera, car nul ne le sait". Plus qu'un combat entre le bien et le mal il s'agit de lutter pour les valeurs d'un monde et d'être prêt à donner sa vie pour elles. Ces spectres, ou Ringwraiths, réinventent l'image du Mal. Comme Tolkien est philologue, son choix n'est pas anodin. "Wraith" ou spectre s'apparente à d'autres mots, comme [i]wrath [/i], la colère, [i]wreath[/i], qui est une volute, [i]writhe[/i], qui veut dire se tordre de convulsions. Tout ceci suggère l'idée qu'un spectre se définit par sa forme et non sa consistance. On sent la vacuité, le vide, qui habite les Cavaliers Noirs. Ils n'ont pas de vie propre. Ils dépendent totalement de l'Anneau Unique. Tolkien a une vision du mal intéressante, c'est une vacuité morale, une absence de vie indépendante. C'est une idée très moderne. Les gens de la génération de Tolkien avaient du mal à identifier le mal sauf s'ils devaient le subir. Le plus étonnant, c'est que les agents du mal étaient des gens normaux. Et Tolkien savait, lui qui s'était battu, que son propre camp commettait des atrocités. Au XXe siècle, le mal est devenu très impersonnel, comme si personne ne voulait le faire. En fin de compte, ça a été le siècle des plus grandes atrocités. Commises par des bureaucrates. Ce sont eux, les cavaliers noirs. Ils se font happer par le mal. Ils ont perdu toute notion morale. Ils font ça comme un simple travail. - On commence avec de bonnes intentions et ça déraille. C'est une image très pertinente du mal, mais c'est très inquiétant. Ca signifie que " ça pourrait être moi". Et même, si les circonstances s'y prêtent "ce sera moi". Quand j'entends que ces romans rejettent le monde réel je ne suis pas d'accord. Ils abordent un sujet que beaucoup aimeraient éviter. L'Anneau reste une énigme, ce qui est très bien pour l'histoire. Au tout début, Gandalf demande à Frodon de lui donner l'Anneau et Frodon a l'impression qu'il pèse une tonne, comme si Frodon ou l'Anneau lui-même rechignaient à ce geste. Qui hésite, Frodon ou l'Anneau? Si c'est Frodon, c'est un peu freudien; il ne veut pas le rendre, alors son inconscient rend l'Anneau très lourd. Là, la source du mal est interne. Mais ça peut être l'Anneau qui se fait lourd. Dans ce cas, il représente une puissance extérieure qui peut vous tromper à votre insu. Si la source du mal est extérieure et que tout le monde est digne de confiance, alors où est le problème? N'importe qui peut prendre l'Anneau. Mais ce n'est pas le cas, on le voit sans cesse. On ne peut croire personne car chacun porte en son cœur la possibilité de devenir un Cavalier Noir. L’Anneau a deux aspects. C'est une puissance extérieure à laquelle il faut résister et c'est aussi un amplificateur qui met l'accent sur nos problèmes et nos faiblesses. L’Anneau crée une dépendance, c'est certain. L'état qu'il provoque en a toutes les complexités. Plus personne n'est fiable. Les gents deviennent dépendants à l'attrait du pouvoir, c'est très clair. Au départ ils veulent ce pouvoir pour faire le bien, mais ensuite ils s'accrochent, et les bonnes intentions s'évanouissent. L'anneau a aussi un aspect contemporain à cause de son rapport avec la technologie. Tolkien n'aimait pas du tout la technologie. Pour lui, l'invention la plus diabolique que la Terre ait porté était le moteur à explosion. La technologie est très puissante, très séduisante, très enivrante, la société en est de plus en plus dépendante, et quand la machine déraille, tout déraille. Tolkien respectait énormément l'environnement; la Terre du Milieu est un personnage en soi, autonome et subjectif. Il ne voyait pas du tout la nature comme une source de richesses qui devait se laisser piller. - Au cours de sa vie, la ville s'est beaucoup étendue, elle est devenue tentaculaire. La ville a énormément changé. C'est devenu peu à peu une ville d'un million d'habitants. Il l'a vue grignoter la colline. L'endroit où il vivait et qu'il avait vu luxuriant, bucolique et magnifique, a été absorbé par la ville industrielle. C'est un phénomène qui se poursuit en s'accélérant.Les choses vont de plus en plus vite. En ce sens, la pertinence du propos de Tolkien ne va qu'augmenter. Quand je lis ses livres j'y trouve une histoire intemporelle. C'est pour ça qu'elle est aussi accessible a un si large public. P.Jackson - En tant que réalisateurs ou scénaristes, nous n'avons aucun intérêt à en rajouter. On s'est contentés de prendre le travail de Tolkien et de mettre tous ces éléments dans le film. Ce doit être le film de Tolkien, pas le notre." [/quote] La dernière phrase en particulier est très représentative de cette filiation fantasmée, comme si le film de PJ était du pur Tolkien. Très bonne communication. "Tolkien est un génie, nous n'avons rien ajouté". Modifié le 10 juin 2013 par Tiki Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Peredhil Posté(e) le 10 juin 2013 Partager Posté(e) le 10 juin 2013 C'est clair que c'est pas mal. J'ai beaucoup aimé ça aussi : [quote] Son oeuvre foisonne de tant de détails qu'on ne peut recréer l'univers du seigneur tel qu'il est écrit dans les livres. En revanche il est essentiel de transposer ces thèmes au cinéma parce que ce sont eux qui forment l'âme du livre. Et Tolkien était très attaché à ces thèmes. [/quote] Thème qui ne sont pas, ou mal, définis dans le film. Dans l'ensemble c'est une bonne synthèse mais avec des focales (les allégories, les spectres) dont on ne comprend pas vraiment la pertinence, mettons que ce sont des exemples. Les interventions sont assez affligeantes : PJ, Howe et Mortensen (malgré tout le respect que j'ai pour ces trois personnes, de façon croissante par rapport à l'ordre dans lequel je les ait mis) ne sont pas des spécialistes de Tolkien, résultat ils disent des choses un peu à coté de la plaque ou alors très vague. Le mieux c'est quand même tout le discours sur les allégories pour ensuite dire : les bureaucrates à la Eichmann ce sont eux les Nazgûls En bref : correct mais il y a mieux. C'est quand même un élément de com', pas un documentaire honnête. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
valerian90 Posté(e) le 13 juin 2013 Auteur Partager Posté(e) le 13 juin 2013 [quote]l'intégralité du reportage [/quote] Celui que j'avais vu durait 1h30 environ, donc le script est un peu petit. [quote]des sites de partage de vidéo comme youtube[/quote] Justement, c'est sur ce genre de site que je la cherche. Sur youtube, sans succès. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tiki Posté(e) le 13 juin 2013 Partager Posté(e) le 13 juin 2013 Jamais content, hein? Peut-être que ce n'est pas la bonne vidéo. Celle dont est issue ce "script" est [url="http://www.youtube.com/watch?v=1iAbgAKZUnA"]ici[/url] Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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