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aradias de retour


aradias

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Bonjour a tous mes amis, non en realiter je ne suis pas de retour desoler !
Il yas quelque année j'avait commencer un texte nommer ainsi : la legende d'aradias.
ce texte faisait a l'epoque la modeste taille de 16 page sous word. il avait ete difuser ici !
Un membre du warfo avait preter son concours a l'ecriture de ce texte en me corrigeant mes fautes mais aussi mes tournure de phrase . suite a plusieur changement de pc, d'operateur internet etc je n'ai plus de contact avec lui.
Je croit qu'il a arreter comme beaucoup d'ailleurs.
Ce qui m'amene aujourd'hui c'est que presque 8 ans apres la premiere interruption et 2 ans apres la seconde ( 1 page ecrite entre temps lol) je me suis remit a l'ecriture ! j'ai deja pondu 4 page de plus ! mais voila encore une fois j'ai besoin d'un correcteur, c'est vrai que c'est pas simpa ce que je demande je le reconnait mais j'ai besoin d'etre aider car je couche sur le papier mes idées mais elle reste trop brute de decofrage et j'ai du mal a me rectifier !

Donc voila l'appel est lancer et bien evidement le texte integral serat remit ici et la suite mise au fur et a mesure de sa progression.
Je suis aussi en contact avec un ecrivain, je lui est fournit les 18 premeire page j'attends son avis et si il est favorable alors je pense que je tenterais de me faire publier , tout du moins deja en "gratuit" sur itunes et autre plateforme de lecture .
Concernant l'illustration je pense confier soit cette partie a l'un d'entre vous soit a ma fille qui as fait des progrés impressionnant en dessin .

Je ne joue plus malheureusement car je n'est plus de figurine c'est un membres du warfo qui me les as racheter le jour ou j'ai eu besoin , et je n'est pas trouver de club a mon gout dans mon departement .

si vous etes motiver laisser moi un message ici ou sur mon mail fabien891@hotmail.fr
merci a vous
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un petit apercu du texte de l epoque

LA LEGENDE D’ARADIAS
prologue
 
En l’an 2350, près d’un village côtier du nom d’ISLIDIL, à cheval entre le Morland et le Ostland, on vit aux larges des côtes, des navires battant pavillons noirs.
 
Il débarquèrent peu de temps après aux portes du village, c’étaient les pirates elfes noirs de Nagaroth!
 Ils pillèrent, tuèrent, estropièrent et enlevèrent les femmes et les hommes encore valides après leur raid sanglant.
Les hommes encore vivant mais blessés à mort, ainsi que les femmes et les enfants, furent abandonnés là pour que, au cas ou ils survivaient, ils puissent raconter et entretenir la peur sur les elfes noirs.
 
En 2352, au Nord Est du Morland, une femme fut trouvée dans une barque, une épée dans son fourreau à ses cotés et une armure de belle facture ( non humaine l’armure) à demie-inconsciente, et marmonnant des mots incompréhensibles : « Les tueurs sont là, les tueurs sont revenus! »
Les personnes autour d’elle ont pris cela pour un délire.
Elle fut conduit chez  Gorkan, l’ancien du village, qui était également le guérisseur.
 Elle délira encore quatre jours et quatre nuits avant de se réveiller, son arme et son armure auprès d’elle, car les gens n’avaient pas osé l’en séparer. Une femme armée, du jamais vu! Le matin du 5ème jour, Gorkan entra dans sa chambre et la vit debout, contemplant le soleil levant.
« Ah enfin réveillée ma dame!
Oui, merci. Mais où suis-je? Et qui êtes-vous?
Tu es dans le village d’Iskar, du Morland. Tu as été trouvée dans une barque à moitié morte mais bien équipée, dit-il en regardant vers l’arme. Je suis Gorkan l’ancien du village et également le guérisseur.
Ah? Je ne me souviens de rien.
Vraiment? Quel est ton nom?
Je m’appelle……. Je ne sais plus, dit elle en éclatant en sanglot.
Bon, ce n’est pas grave. Repose-toi! Et il sortit. »

Vers midi, le conseil fut convoqué pour décider du sort de cette femme qui n’était pas des leurs, dont ils ne savaient rien, et qui de plus ne voulait ou ne pouvait rien dire suite à son amnésie.
Le conseil délibéra pendant plusieurs heures. Il en résultait qu’elle ne paraissait pas dangereuse, après tout c’était une femme, mais que si elle devait rester ici elle devrait aider aux tâches.
Étant donné qu’elle n’avait pas de nom il fut proposé de l’appeler Ismalda, si ce nom lui convenait.
Gorkan prit la parole et déclara qu’il garderait cette femme chez lui, car la sienne était morte il y a 2 ans, dans un raid de pirates, et qu’elle lui serait d'une grande aide dans les champs.
Gorkan revînt voir la jeune dame pour lui annoncer leur décision.
Elle fut contente, sans même une pointe d’amertume dans son regard.
« Cependant il te faut un nom! Que pense-tu de Ismalda?
C'est jolie, j’aime bien. Faute de me souvenir de mon nom tu pourras m’appeler ainsi. Merci! »
 
Et cela dura trois à quatre mois avant que Ismalda se mit à grossir, elle était enceinte. Les gens du village commencèrent à causer derrière son dos.
Au bout de cinq mois, les gens accusèrent Gorkan ouvertement d’avoir fauté. Après tout il n’était qu’un homme!!
  Il décida, pour arrêter tous commentaires, de prendre la belle Ismalda pour femme. Et c'est ce qu’il fit un mois plus tard, ainsi l’enfant aura un père. Mais Gorkan ne pouvait s'empêcher de se demander de qui était l'enfant.
  De son côté, Ismalda se donnait du mal aux champs et l’ancien était finalement heureux que le destin lui ai apporté une femme et un enfant.
 
Un matin d’hiver elle fut prise de forts maux de vente. L’enfant arrivait! L’accoucheuse du village arriva très vite, le travail avait commencé, mais Ismalda se tordait de douleur. Elle hurlait :
- « Je vais mourir, je vais mourir, j’ai mal! »
Effectivement, cela se passait très mal car l’enfant la déchirait. Il fallait faire un choix, sinon les deux risquaient de mourir.
 
Après plusieurs heures, l’enfant vint au monde, mais sa mère était mal en point car elle avait beaucoup souffert.
« Comment allons-nous l'appeler?
Aradias, dis la mère dans un souffle. Mais j’aimerais te parler en priver Gorkan.
Laissez nous seul, qu'il répliqua d'un ton sec.
Vois-tu, je ne m’appelle pas Ismalda, mais Iliana et j’étais parmi les habitant d’Islidil lorsque les pirates étaient venus nous enlever. J’ai été esclave pendant deux ans et j’ai réussi à m’enfuir peu de temps avant d’arriver sur vos côtes, avec six compagnons. Nous avons réussi à leur voler une barque et des armes, ainsi que des armures pour nous défendre. Mon épée en fut brisée pendant la bataille. Je sens la fin proche, tu devras remettre ceci (elle lui tend un rouleau de papier) à Aradias lorsqu’il sera en âge de comprendre. C’est mon histoire ainsi que la sienne. Je vais te compter notre aventure et ce qui nous a poussé à nous évader. Approche ! »
 
Elle lui dit tout à l’oreille et Gorkan ne pipa mots, il écouta longuement.
 Et dans un soupir elle lui dit :
- « Merci et adieu. »
Telle était la fin de Iliana.
 
 
Gorkan sortit, regarda la populace inquiète, baissa les yeux et referma la porte de la maison.
Personne n’osa dire un mot respectant la douleur d’un homme qui par deux fois avait perdu sa femme.
 De grandes funérailles furent célébrer en hommage à la dame. Gorkan était triste, il avait enfin un fils mais avait payé un lourd tribu pour cela. Cependant il était conscient que ce n’était pas le meilleur endroit pour l’élever, et puis que penser d’un enfant sans mère? Que diront les gens?
 Aradias était encore qu’un petit enfant qu’il fallait laisser grandir, il serait bientôt temps de lui dire la vérité.
 A l’aube de ses trois ans, Gorkan décida d’envoyer son fils en pension à Altdorf chez son frère, fier commerçant et assez aisé somme toute.
 Aradias vît chez le frère de Gorkan pendant 10 ans, mais il revenait voir son père tous les trois ou quatre mois.
Il était maintenant devenu un bel adolescent, il avait les trais fin et était gracieux, chose que l’on n’avait pas remarqué avant au village lorsqu’il revint un matin d’hiver. Comme a chaque fois, il parlait longtemps avec son père qui était devenu bien vieux, il lui racontait la vie à Altdorf, les jeux, ce que son frère lui apprenait.
 Il démontra un intérêt pour l’armée qui déplaisait à son père, mais que faire?
 Aradias resta longtemps cette fois ci, sentant que la prochaine fois serait peut être la dernière ou il reverrait son père, près d’une année!
 
Un matin Gorkan tira Aradias de son sommeil et lui dit :
« Mon fils il est temps de recevoir l’héritage de ta mère !
Quoi?
Comme tu as pu t’en apercevoir, on ne se ressemble pas beaucoup toi et moi.
Oui père. Mais que veux-tu dire?
Attend, tu le saura bientôt. Regarde toi, tu as maintenant quatorze ans, tu es grand, tu as les traits fins, tu es très agile, beaucoup plus qu’un garçon de ton age, tu es intelligent, tu comprends très vite, bref tu es plus que nous autres pauvres fermiers.
Mais?? Que dis-tu?
Tiens, tout est marqué là. Il lui tendit un rouleau de papier. Ta mère a consigné ton histoire et la sienne dessus, ne le lit pas maintenant tu le liras à Altdorf. Prends aussi cette épée elle fut brisée, mais tu trouveras bien quelqu’un pour la reforger à Altdorf, ici personne n’est suffisamment fort pour cela. Cette armure également te revient de droit!
J’aurais voulut t’éloigner de cette voie mais tu admires tellement, les chevaliers et leurs belles armures! J’aurais aimé que ta mère se soit trompée, mais non malheureusement!
Mon fils il est temps pour toi de retourner à Altdorf et de t’inscrire à l’école de chevalerie!
Père je n’ai rien compris mais si c’est ce que vous désirez, je le ferais. »
 
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BOnjour, tout d'abord merci de ta réponse.
Merci aussi de ta critique constructive, effectivement le morland existe pas !
Concernant les dialogue tu as raison , mais c'est aussi pour cela que je demande de l'aide de correction .
ensuite oui nul part dans le JDF on parle d'ecole de chevalerie effectivement mais je part du principe que si il y as des chevalier il yas uen ecole ce qui me parait logique.
je n'est pas lut de livre se rapportant a warhammer je le reconnait volontier.
Je reconnait aussi volontier que si je tente de me faire editer je ne reprendrait pas les noms des villes/village/lieux/pays de warhammer pour uen question de copyright. Il se cree un univers original effectivement car je ne respecte que peu les code de warhammer, sachant que de toute facon je me suis arreter a la V6.
C'est un choix que je fait en toute connaissance de cause je m'inspire de warhammer mais pas que de cela je m'inspire de toute les lecture que j'ai put avoir !
et concernant la mere d'aradias tu as raison, elle est bien humaine et le pere d'aradias est bien un elfes de nagaroth ( elfes noir si tu prefere).

Merci de ton analyse.
J'ai bien comprit que tu n'aimait pas mon texte, je ne peut pas t'en vouloir etant donner que chacun a ses propre lecture.

Personnellement ce que j'ai ecrit me convient, sachant que la il ne s'agit que du prologue et que la suite est bien plus complete.
et si tu est motiver je t'invite a la lire a la suite de ce message !
je cherche toujours de l'aide ! lol

CHAPITRE 1



L’après midi même, Aradias pris le chemin d’Altdorf.
En chemin, il ne put tenir et déroula le rouleau. Après tout, que je le lise ici ou à Altdorf, il n’y a rien de grave, se dit-il.
Il ne put retenir sa colère en lisant ce qu’il avait sous les yeux, il hurla, pleura voulut mourir sur l’instant.
Un bâtard, il n’était qu’un bâtard fils d’esclaves et de pirates!
Un demi-elfe!
Une engeance non permise!
Il maudit la terre entière, et s’effondra en larmes sur la route.
Au bout de quelques heures après avoir pleuré tout son corps il se releva, et jura :
- « Par ma mère et mon père adoptif, je jure devant tous les dieux que je pourchasserais tous les pirates et elfes qu’ils soient bons ou mauvais! »

Il reprit la route, plus déterminé que jamais, mais n’alla pas jusqu’à Altdorf. Il s’arrêta dans un village et alla à la forge, il lui fallait une arme, quelle qu'elle soit.

A la forge, il ne put acheter qu’une dague, avec l’argent que son père lui avait laissé.
En route pour Altdorf, je dois apprendre à me battre, se dit-il.

A Altdorf, il avertit son tuteur de sa décision, sans pour autant lui dire ce qui l'avait motivé.

« - Bien, alors tu dois entrer à l’école des gardes des portes de la ville mon garçon! »

Aradias eu des facilités pour y rentrer. Son tuteur étant l’une des personnes les plus riches d’Altdorf cela a beaucoup aidé.
Il ne lui fallut pas longtemps pour être remarqué par ses supérieurs, sa détermination était belle à voir, ainsi que son courage et sa volonté.
De plus il avait quelque chose que les autres apprentis n’avaient pas : la grâce d’un félin.

Lorsqu'il maniait l’épée, Aradias avait une grâce artistique. Il parait les attaques comme jamais vu auparavant, il volait autour de ses adversaires et les toucheraient mortellement si les armes n’étaient pas de bois!

Aradias faisait ainsi l’admiration de ses maîtres.
A seize ans, il était déjà plus habile que les anciens du cours, qui maniaient l’épée depuis une bonne dizaine d’années déjà !
Un soir, alors que le capitaine de la garde se promenait au clair de lune dans la cours de l’atelier, il vit une personne s’entraîner à combattre un ennemi invisible.
Le capitaine ne dit rien tant il était admiratif par la grâce et la présence de ce combattant qui volait littéralement.

Après un long moment d’observation, il finit par sortir de l’angle qui le masquait, et apostropha l’ombre :
- « Oh là jeune épéiste! Ne préfères-tu pas affronter un homme de chair et de sang plutôt qu’un ennemi invisible ?
- Qui? Oh mon capitaine! dit l’ombre.
- En garde jeune homme! Montre moi tes qualités d’escrimeur !
- Si vous le désirez mon capitaine, mais j’ai peine à vous blesser!
- Jeune présomptueux ! En garde! »

Et le duel commença !
Le bruit du combat réveilla bientôt tout le monde !
Apprentis et gardes descendirent dans la cour pour voir ce qu’il s’y passait! Une attaque??
Non, c’était le capitaine de la garde aux prises avec un jeune apprenti.

L’apprenti parait les attaques à merveille, répliquant à une vitesse folle!
Il ne laissait pas le temps au capitaine de répliquer, qu’aussitôt une nouvelle attaque le surprenait!

Le capitaine était en difficulté, lui le plus ancien de la garnison, reculait sous la puissance des attaques. L’apprenti voyant que son audace payait redoublait de force et de puissance, le capitaine n’ayant plus d’autres choix que de parer les coups.
Il ne pouvait rien faire, espérant que la fatigue l’aiderait à se sortir de ce mauvais pas…
Ce qui arrivait tôt ou tard!
N’ayant pas l’expérience, l’apprenti avait présumé de ses forces. Elles finirent par l’abandonner non sans lui permettre de porter une dernière attaque qui faillit couper l’oreille du capitaine!

Une arène c'était formée, et tous regardaient les deux combattants!
Épuisé et à bout de force maintenant l’apprenti était à son tour en difficulté, mais lorsqu’il fut à la portée du capitaine il para la dernière attaque et le regarda droit dans les yeux!

Le capitaine comprit à son regard que même épuisé, ce jeune homme était animé d'une volonté de fer. Il ne pourrait le vaincre aussi facilement.

Un regard fut échangé par les deux combattants, et, d’un accord tacite, ils stoppèrent le combat. Le capitaine ayant eu l’avantage sur la dernière attaque l’honneur était sauf!
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merci a toi de ton analyse, oui l'histoire vas s'etoffer !
pour rappel j'ai ecrit cela il y as 10 ans ! depuis j'ai evoluer lut d'autre livres donc oui cela vas evoluer !
concernant la forme du texte je ne sais que te dire en fait le texte est taper sous word et n'as aps tout a fait le meme format qu'ici donc cela peut preter a confusion peut etre .

par exemple ce paragraphe la tiens sur 5 ligne pleine
**Une salve d’applaudissement salua les deux combattants qui s’éloignaient l’un de l’autre !
- « Garde, renvoyez tout le monde au lit, entraînement de bonne heure demain matin ! dis le capitaine. J’aimerais voir aussi dans mon bureau ce jeune apprenti dès demain. Il sera suspendu d’entraînement exceptionnellement. Comment ce nomme t-il ?
- Aradias mon capitaine, lui répondit le garde. »**
Le lendemain, le garde de service réveilla tout le monde à l’aurore :
- « Debout bande de fainéants!! Je veux tous vous voir dans la salle d’entraînement, vous avez cinq minutes pour vous y rendre! »
Alors que les apprentis se levaient et se préparaient pour aller s’entraîner, le garde arriva près de la chambre d' Aradias.

« - Aradias, cria t-il, dans le bureau de permanence tout de suite! »

Aussitôt, il se présenta à la porte et attendit l’ordre d’entrer.
« - Entre, apprenti! Tu dois te préparer et mettre ton habit d’apparat : le capitaine veut te voir. Tu es exempt de cours pour ce jour jusqu’à ton retour. Allez file maintenant, je viendrais te chercher! »

Pendant que ses camarades se rendaient à l’entraînement, Aradias se demandait ce que lui voulait le capitaine… Il mit à profit le temps qu’il avait pour justifier éventuellement de sa conduite de la veille. Il désirait montrer au capitaine son dévouement au corps de garde qu’il aspirait à intégrer.

Au bout d’une heure, le garde revint chercher Aradias dans la chambrée :
« - Viens, lui dit-il, le capitaine t’attend.
- Savez-vous ce qu’il me veut?
- Tu ne t’en doutes pas jeune homme?
- Un peu mais… »

Comme ils approchaient du bureau du capitaine, ils se turent respectueusement.
Le garde frappa. Un long silence s’installa que rompit quelques instants plus tard un « Entrez ! » majestueux.

Le garde entra en premier. Aradias, suivant le protocole, attendait à trois pas derrière lui.
« - Voici l’apprenti Aradias mon capitaine.
- Fort bien garde, vous pouvez disposer.
- A vos ordres mon capitaine! et il sortit. »

L’officier dévisagea le jeune apprenti, toujours debout au garde-à-vous à six pas de son bureau.

Aradias observait avec curiosité ce lieu qu’il voyait pour la première fois. Il y avait quelques armes et armures accrochées en guise de trophées. Mais la pièce était austère, sans décors ni fioritures.

« - Aradias, dit son supérieur en rompant le silence, approchez-vous jeune homme. »
Le capitaine se leva de sa chaise, et s’avança vers lui.
« - Vous vous doutez bien que je vous ai convoqué suite à notre duel d’hier?
- Oui mon capitaine, mais..
- Silence, ne me coupez plus la parole! Bien, je vous disais donc que suite à notre altercation j’ai souhaité vous rencontrer, car j’ai trouvé votre attitude très outrageante. »
Aradias se contînt de répondre, car il savait que parler maintenant compromettait ses chances de se défendre.

« - C’est pourquoi j’ai pris deux décisions vous concernant : la première est simple, j’ai décidé que vous ne feriez plus parti des apprentis…
- Mais, tenta Aradias… pour qui le monde venait de s’écrouler subitement
- Silence! La deuxième cependant fut mûrement réfléchis, car je pense qu’elle va changer votre carrière, je disais donc que j’ai décidé de vous promouvoir au grade de Garde des Murailles! »

Aradias écarquilla les yeux et regarda le capitaine, cherchant à savoir s’il avait bien compris ce qu’il venait d’entendre.
« - Donc en tant que Garde des Murailles, vous devez être conscient que de vous dépend la sécurité de la ville. Vous êtes jeune, et normalement on obtient ce poste après six ans d’apprentissage, mais je n’ai jamais vu une personne avec autant de dextérité dans ses gestes. Il aurait été dommage de gâcher un tel talent et d’attendre inutilement quatre années supplémentaires. Mais ne vous méprenez pas, c’est à la sécurité de la ville que je fais une faveur, pas à vous! Avez vous des questions ou autres doléances à formuler ?
- Mon capitaine je n’en ai qu'une seule!
- Et bien parlez!
- Je possède une épée brisée qui me vient de ma mère. J’aurais aimé la faire reforger mais aucun forgeron ne peut le faire. Ils disent que c’est en dehors de leurs capacités et que seuls les forgerons des gardes ont qualité pour cela.
- Bien, confie l’épée à ton supérieur qui se chargera de l’affaire. »

Le capitaine lui tendit un rouleau de parchemin :
« - Prends! Ceci est un laissé passer officiel pour la garnison des Gardes des Murailles, ainsi que des instructions pour ton épée. Tu les remettras au garde de permanence qui te conduira à son supérieur. Maintenant tu peux te retirer mon garçon. »

Aradias tourna sur lui-même et sortit de la pièce. Le garde l’attendait :
« - Alors qu’a dit le capitaine? »

Sur le chemin du retour, le jeune apprenti lui raconta l’entrevue.
Dans son ancienne chambrée ou ses camarades l’attendaient impatiemment, il répéta une nouvelle fois son récit tout en préparant rapidement ses affaires.
Dix minutes plus tard, sous les yeux incrédules des apprentis réunis, Aradias, accompagné de l’officier de permanence, franchît résolument le seuil de la caserne et pris la direction du quartier réservé aux troupes d’élites : les célèbres et redoutés Gardes des Murailles …
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Aradias ton recit n'est pas inintéressant et pour ma part je ne serais pas contre que tu le postes en entier ici mais il manque vraiment de maturité. On dirait que tout s'enchaine comme dans le meilleur des mondes pour ton personnage principal, avec un tas de coincidences exagérées.
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JE POSTE le chapitre 2 entier, la fin n'ayant pas ou peu ete corriger c'est a partir de l'a que j'ai besoin d'aide !

Si une personne est interesser pour travailler en binome avec moi merci de vous faire connaitre sinon ca risque d'etre plus compliquer.

CHAPITRE 2


Aradias arriva à la porte de la garnison accompagné d’un garde. Il frappa et attendit un moment. Alors qu’il allait frapper de nouveau, la lucarne de la porte s’ouvrit :
« - Oui!? Qu’est-ce que c’est?
- Je suis le garde des apprentis, je vous amène une nouvelle recrue. »

La sentinelle dévisagea le nouveau venu et dit :
« - Tu es bien jeune pour un Garde des Murailles! Hum! Sûrement encore une erreur d’affectation! laissé-passer!? »
Aradias lui tendit le parchemin. L’homme le prit et le lut plusieurs fois, s’interrompant à chaque ligne pour regarder le jeune homme d’un air soupçonneux.
Le manège durait depuis cinq bonnes minutes quand Aradias exaspéré lui dit :
« - Vous allez l’ouvrir cette porte ou il faut que je la démolisse à coups d’épée?
- Oh là douuuceement! Ça vient, ça vient!! »

La porte s’ouvrit en grinçant sur ses gonds.
« - A partir de maintenant Aradias, tu es un Garde des Murailles! Je ne peux aller plus loin car je n’en ai pas l’autorisation. Tu dois suivre cet homme, il t’emmènera chez le chef de la garnison. Bonne chance! … fit le garde des apprentis en prenant congé.
- Merci à toi, mon ami. »

La lourde porte se referma, scellant le destin d’Aradias qui venait de franchir un nouveau pas dans l’échelon social.
« - Suivez-moi! Je vous amène chez le capitaine qui décidera de votre sort. »

Ils traversèrent une cour puis se dirigèrent vers une grande baraque devant laquelle deux hommes montaient la garde.
Arrivés devant le bâtiment, stoïques, les gardiens croisèrent leurs hallebardes dans un ensemble parfait, pour en condamner la porte.
La sentinelle montra le parchemin aux hallebardiers et leur fit un clin d’œil appuyé par un sourire moqueur …
Les lourdes armes reprirent leurs positions initiales, libérant l’accès à la porte d’entrée.
Le capitaine relut plusieurs fois, le parchemin de sorte qu’aucun mot ne puisse lui échapper.

« - Bien, dit-il, tu es donc envoyé par le capitaine des apprentis qui juge que tu perds ton talent là-bas… Soit, nous verrons cela plus tard. Pour l’instant tu vas prendre tes quartiers dans la cinquième compagnie. Tu reviendras me voir lorsque tu auras posé tes affaires. Maintenant dehors! J’ai des choses plus sérieuses à faire que jouer à la nounou !!! »
Aradias, toujours accompagné de son guide, se dirigea vers sa nouvelle compagnie tout en réfléchissant à ce qu’avait dit le capitaine.

« - Et bien mon gars, il t’a gâté le capitaine en te mettant dans la cinquième, fit son guide en riant !
- Ah? Et pourquoi??
- Ce sont tous des…on arrive, tu pourras constater toi même. Je te laisse, adieu! »

Aradias ouvrit la porte avec un peu d’appréhension et regarda autour de lui.
« - Qui es-tu toi? lui demanda une voix à sa droite?
- Je suis Aradias, je viens d’être incorporé ici.
- Ah! Ah! Ah! Ah! Aj! Vous entendez les gars : on a un gosse avec nous! Ah ah ah ah! »

Aradias , resta sur sa réserve en bouillonnant de rage : il osait l’appeler ' un gosse'!
« - Allez vient mon gars que je te montre ta chambre », lui dit un gros homme en lui prenant le bras fermement. Aradias se dégagea rapidement en fixant sévèrement celui qui, de toute évidence, allait être un de ses compagnons de chambrée.

Une fois à l’intérieur et les yeux habitués à l’obscurité, il regarda ses compagnons, et il comprit le sens des paroles du guide :
Deux hommes très gras le dévisageaient. Un autre, ivre mort, était allongé sur la table tandis qu’un vieux ronflait sur un bas flanc : bref, la fine fleur des rebuts du régiment!

Il y avait sûrement une erreur et il devait régler cela au plus vite. Mais il lui fallait avant toutes choses déposer ses affaires.
« - Voilà où tu vas dormir et vivre gamin! »

Aradias regarda la pièce. Elle était sale, très sale. Avant de faire quoi que ce soit ici, un nettoyage s’imposait! Le capitaine s’était moqué de lui : il devait aller le voir tout de suite!

Le jeune homme sortit du dortoir, et se dirigea vers le quartier général.
Alors qu’il frappait, une voix répondit :
« - Entrez!… Encore vous? Vous n’avez pas trouvé votre compagnie?
- Si mon capitaine, mais il doit y avoir une erreur…
- Non! Il n’y en a pas! Nous n’avons pas le temps de jouer à la nourrice. Si cela ne te plait pas tu es libre de partir : c’est la cinquième ou rien! Tu dois prouver ta valeur pour incorporer un régiment d’élite. C’est la règle ici, et elle ne souffre pas d’exceptions!
- Bien mon capitaine, mais…
- Bon tu as une épée à me remettre me semble t-il …
- Oui mon capitaine elle est là, dit-il en lui montrant son épée brisée. »
En voyant le pommeau de l’épée, le capitaine eut un sursaut :
« - Bien, pose la sur mon bureau. Cela attendra, je m’occuperai de cette affaire lorsque tu en seras digne! Et maintenant tu peux disposer : une dure journée t’attends demain.
- Mon capitaine, si vous le permettez j’aimerais régler cette affaire au plus vite.
- Laisse moi cette épée je te dis! On t’en procureras une autre un peu plus réglementaire en attendant…
- Bien mon capitaine, répondit Aradias en abandonnant à contre cœur son épée sur le bureau de l’officier. »

Aradias se diriga vers la porte lorsque le gradé ajouta :
« - Au fait, la cinquième aura une inspection dans une semaine! Il sera décidé de ton sort et de celui des autres ce jour là… Si l’avis te concernant est négatif, soit tu seras déshonoré et expulsé, sois tu devras attendre un an de plus avant de pouvoir saisir ta chance de nouveau. Bon courage! »

Et Aradias sortit. Il passa sa journée à astiquer et ranger sa chambre sous le regard amusé de ses nouveaux compagnons, tous dignes représentants des rebuts des autres régiments.

En fin de journée il fut convoqué à l’armurerie qui lui octroya son paquetage réglementaire : une armure légère, un bouclier frappé du célèbre insigne de Gardes des Murailles, une lourde hallebarde ainsi qu’une épée de simple facture. C’était la dotation de chaque garde et il devait en prendre soin comme de sa propre vie!
Le lendemain fut réservé à l’entraînement.
Aradias constata avec surprise que sa compagnie ne comptait que vingts gardes alors que les autres étaient composées de plus de quarante membres. Le jeune homme s’aperçut vite que ses compagnons étaient les pires tirs au flanc qu’il n'ait jamais vu.
Quel défi avait-il là! Lui, un homme d’à peine seize ans devant faire bonne impression avec cette compagnie de porcs et de soulards plus habitués à manier le goulot que le fil de l’épée! Une semaine! Une semaine pour relever ce défit sous peine, dans le meilleur des cas, d’attendre une année complète dans des conditions qu’il n’osait imaginer!

« - Bon allez messieurs,il faut vous bouger un peu plus, nous sommes des Gardes des Murailles : nous ne sommes pas n’importe qui!!
- Hé oh! Le nouveau, tais-toi, tu ne vois pas que tu gènes! Va t’agiter dehors, tu nous fatigues!
- Quoi?
- Oui tu te tais et tu écoutes ce qu’on te dit, c’est quand même pas un gosse qui va nous dicter notre conduite! »
Aradias senti la pression monter en lui, par quatre fois on l’avait pris pour un gamin égaré dans la cour des grands.
« - Et pis franchement t’as vu comme t’es frêle! Un souffle de vent et tu voles dans les airs! »
C’était une phrase de trop, Aradias sortit son épée et la colla sous la gorge de la baleine boursouflée qui servait de garde:
« -Écoute gros lard, j’ai une semaine pour rendre cette compagnie présentable, alors tu la ferme, et tu m’écoutes : toi et tes potes vous allez vous entraîner avec moi ou je te tranche la gorge .
- Hé! Oh! Du calme, si tu fais ça on te tue sur place! On ne va pas se laisser commander aussi facilement, répliqua un homme qu’il n’avait pas encore vu mais qui paraissait plus en forme que les autres. Si tu veux te battre et bien bat toi en homme et après on verra! »

L’homme et deux de ses compagnons tirèrent leurs épées.
Aradias les jaugea, dégagea son épée du cou du gros lard qu’il tenait en respect et se mit en garde :
« - Si vous voulez un combat et bien vous allez l’avoir… En garde Messieurs! »

Aradias fit face à ses agresseurs qui n’avaient pas encore compris que pour eux, l’entraînement venait de commencer… Ils se mirent en garde en se jaugeant.
Les uns partaient avec des préjugés clairs : c’est un gosse on ne va pas lui faire trop mal. L’autre la rage au ventre : ils vont voir qui commande maintenant. Je ne suis pas arrivé jusqu’ici pour subir une humiliation.
Une pièce tomba, donnant le signal de l’attaque.
Aradias, telle une flèche, se jeta sur son adversaire le plus éloigné. Surpris, celui-ci recula de 3 pas et, sous les coups portés par Aradias, perdit l’équilibre, son épée voltigeant dans les airs.
Les deux autres se retournèrent s’apprêtant à frapper le jeune homme de dos : ils ne rencontrèrent que le vent!
Aradias avait jeté à terre son premier adversaire qui préférait maintenant ramper sous la table pour se mettre à l’abri du démon dont il avait croisé le regard. Ce répit permis à Aradias de faire face à ses deux attaquants.
Un regard passa entre les trois combattants, puis, telle la tempête de sable, le jeune homme fondit sur eux, jouant de son épée pour parer une attaque, se baissant pour en éviter une autre.
Son poing parti dans l’estomac de son agresseur de droite.
Celui-ci jeta son épée à terre et se plia en deux le souffle coupé.
« - Et de deux! se dit Aradias, mais le troisième est sûrement plus coriace! »

En effet, il dut parer in-extremis une attaque brutale qui le mit en difficulté.
Les yeux dans les yeux, les deux hommes se défièrent! Aradias compris au regard de son adversaire que le temps du jeu était passé et que celui d’un duel à mort avait sonné.
Son adversaire attaqua de nouveau avec une force et une dextérité impressionnante qui eut pu surprendre quiconque autre qu’Aradias le sang mêlé!
Son instinct et son agilité lui faisaient éviter les coups mortels. Mais l’acharnement et la rapidité des assauts de son adversaire ne lui laissait d’autre initiative que de parer les coups au plus pressé : pour la première fois de sa vie, Aradias reculait.
Non! Il ne devait pas se laisser prendre contre le mur! Il bloqua l’attaque et frappa d’estoc. Touché au bas ventre l’homme que son armure légère avait protégé, accusa le coup.
Le répit permit à Aradias de se dégager. Le jeune homme avait bien étudié son adversaire et il était temps maintenant de lui montrer qui était le maître !

L’homme se remit en garde. Aradias le salua de l’épée :
« - Bien! Maintenant regarde et apprend! »
Le semi-elfe volait littéralement. Il frappait encore et encore, et l’homme reculait. Son adversaire avait du mal à suivre l’épée d’Aradias tant sa vitesse était grande et sa précision mortelle.
Des égratignures de plus en plus nombreuses couvrirent bientôt ses bras et ses jambes, et l’homme reculait encore! Il ne pouvait qu’esquiver maladroitement les passes d’armes qu’Aradias enchaînait en réalisant de véritables prouesses artistiques.
C’était une démonstration rien de plus.
Le semi-elfe ne lui voulait pas de mal, mais souhaitait juste lui donner une leçon qu’il retiendrait toute sa vie durant!
Tout à coup, venue de nulle part, l’épée d’Aradias trouva la gorge de son adversaire. Simultanément de sa main gauche jaillit une dague :
« - Le jeu continue ou préfères-tu m’écouter?
- Pitié, vous êtes trop fort pour moi, fit l’homme terrorisé.
- Fort bien, je te laisse donc la vie sauve! »

Aradias détendit les bras et l’homme se dégagea vivement. Il se tourna vers ses nouveaux compagnons et demanda à la cantonade :
« - Qui veux tenter sa chance? »

Un murmure parcourra les rangs puis un homme s’avança et dit :
« - Tu es fort et agile, tu as ta place ici, nous te suivrons et t’écouterons!
- Bien, répondit Aradias un sourire aux lèvres. Alors commençons par le début. Qu’attendez vous ENTRAINEMENT! Trente tours de caserne et plus vite que cela! Nous avons déjà perdu beaucoup trop de temps ! »

Comme un seul homme, les gardes se mirent en mouvement. Aradias sut qu’il avait réussit là ou beaucoup avait échoué : à prendre leur estime!
Le reste de la semaine fut résumé à trois choses, entraînement, entraînement et entraînement, Aradias n’hésitant pas à les réveiller en pleine nuit pour de dures séances d’escrime, histoire de leur apprendre à se battre à tout moment!
D’énorme progrès avait été fait, mais le chemin était long, et beaucoup d’autre encore restait à faire. Les hommes avaient besoin d’être tenues en garde constamment et Aradias savait qu’il ne devait pas relâcher sa vigilance.
Des bruits d’admirations commençaient à se faire entendre des autres compagnies, certains étaient admiratifs, d’autre un peu moins, mais le principal était que l’on parla de lui.
Au matin du septième jour, Aradias réunit son unité :
« - Inspection du capitaine ce matin! Tout doit être en ordre, l’avenir de la cinquième en dépend : VOTRE avenir! »

Une heure après, le capitaine arriva, tous les gardes étaient en tenue d’apparat, épée à la ceinture, hallebarde à la main gauche.
L’officier n’en croyait pas ses yeux! Jamais il n’avait vu la cinquième aussi propre et en état, les hommes au carré et la chambrée resplendissante.
« -Aradias, sortez des rangs!
- Mon capitaine!
- J’aimerais une démonstration. »
Aradias désigna deux hommes. Ils se mirent en garde et un combat d’une grande qualité martiale commença. Au bout d’un court moment, le capitaine fit cesser le combat, et s’adressa à tous :
« - Messieurs vous êtes la cinquième, soyez fier de votre uniforme. A partir de ce jour vous participerez aux rondes sur les remparts! De vous dépend la sécurité de la ville. Rompez les rangs! Aradias dans mon bureau, immédiatement! »

Il se rendit dans le bureau du capitaine, séance tenante :
« - Aradias, vous avez accompli un exploit, pour cela je vais vous récompenser. Vous pouvez prendre un poste dans n’importe quelle compagnie du régiment.
- Mon capitaine, je désire rester à la cinquième : je les ai formés et je ne désire pas les abandonner. Ils ont besoin d’un chef pour les diriger.
- Cette réponse vous honore mon garçon. J’ai bien étudié votre cas : votre jeune âge ne vous empêche pas d’avoir l’âme d’un officier. C’est pourquoi, par les pouvoirs qui m’ont été donnés par l’empereur lui-même je vous nomme sergent de la cinquième. A partir de ce jour, vous répondrez de vos hommes sur votre vie!
- Merci mon capitaine, cependant…
- Oui?
- Pour mon épée avez vous eu des nouvelles?
- Les Forgerons Impériaux s’en occupent, mais j’ai cru comprendre qu’ils avaient quelques difficultés avec elle, ce qui les retardent dans leur art. Ne vous inquiétez pas, elle est entre de bonnes mains et je vous la ferait parvenir rapidement. Maintenant rompez! Et n’oubliez pas de passer à l’armurerie chercher votre nouvel équipement. »

Aradias revint à la caserne nouvellement promu sergent, titre très envié aux regards des hommes.
Tous le fixaient avec anxiété. Il s’adressa à eux :
« - Messieurs, j’ai l’honneur de vous informer que la cinquième a de nouveau un sergent pour la diriger, le capitaine m’a donné le commandement de cette compagnie! C’est un honneur pour moi d’être parmi vous, j’ai pu constater d’énorme progrès et je souhaite que cela continue!
- Vive la cinquième, s’écria un homme au fond de la salle!
- Vive la cinquième, reprit en cœur l’assemblée!
- Vive notre sergent Aradias!
- Assez, silence! Ce soir nous allons commencer les rondes sur les remparts, nous avons en charge de garder la ville. Que tout le monde se repose d’ici ce soir car la nuit sera longue : la cinquième va veiller! »
Tout le monde retourna à ses occupations. Aradias, quant à lui, commença à étudier un plan pour éviter qu’une partie des remparts ne reste sans surveillance lorsque les gardes feront leurs rondes.
Le soir même, tous les soldats de la cinquième étaient en tenue, prêt à veiller.
Aradias s’adressa à eux pour la dernière fois de la nuit.
« - Messieurs, je vous ai communiqué à tous vos fonctions pour ce soir, je ne veux pas de manquement à la règle vous savez ce que vous avez à faire. Je viendrais vous relayer toutes les 2 heures, pour vous laisser un moment de répit et rester frais toute la nuit! Si pendant ce temps-la vous avez le moindre problème ou soucis je serais au poste de garde avec les sergents de la dixième et de la quinzième. Et maintenant plus un bruit : le silence est votre arme! »

Et tous partirent prendre leur position silencieusement pour une longue nuit de veille.
La nuit se passa sans trop de problèmes, il y eu cependant quelques erreurs sans gravités. Le capitaine semblait content de voir la cinquième revenir dans le rang et se félicitait de ce coup du sort qui lui avait envoyé un homme aussi doué pour le commandement qu’Aradias.

Plusieurs mois passèrent sans qu’aucun évènement majeur ne vint troubler la belle cohésion qui régnait dans la garnison. La populace était calme, et il y avait bien longtemps que les orques n’avaient tenté une attaque.

Aradias en profitait pour s’entrainer avec ses soldats aux nombreuses disciplines de la garnison : tir à l’arc, combat avec hallebarde ou épée lourde. Il aimait également, lorsqu’un peu de repos leur était accordé, se rendre sur-le-champ de tir au canon et au mortier.
Cette science l’intriguait beaucoup et il étudiait régulièrement les différentes machines de guerres impériales.
Il échafaudait des plans de défense lors des rondes nocturnes de sa compagnie, ces machines de guerres en étaient la pièce maîtresse.

Peu de temps après avoir fêté ses dix-sept ans, Aradias commença à entendre des rumeurs concernant des villages attaqués et pillés. Le capitaine convoqua tout les commandants de compagnie :
« - Messieurs, comme vous le savez des villages ont été pillés. Les attaques ont commencé assez loin de notre ville, mais il semblerait que cela se rapproche. Une grande force est en train de se mettre en place et, selon toute probabilité, devrait sous peu attaquer la ville. Je me vois dans l’obligation d’annuler toutes les permissions accordées et de vous demander de tenir vos hommes sur le pied de guerre. Nous allons avoir une bataille à livrer : ce n’est pas la première et ce ne sera pas la dernière! Altdorf n’est jamais tombée et elle ne tombera pas! Et maintenant a vos garnisons respectives! »

Tous les sergents sortirent sauf Aradias, qui attendait dans un coin.
« - Et bien Aradias que ce passe t’ il? Tu ne m’as pas entendu?
- Si mon capitaine, fort bien, mais j’aimerais savoir si en vue de cette bataille je pouvais récupérer mon épée?
- Écoute, cette épée est dans les mains des forgerons du palais et elle te sera rendue lorsqu’ils auront pu la reconstituer, mais je ne pense pas qu’elle soit prête pour les combats! Et maintenant dehors je ne veux plus entendre parler de cette histoire. »
Aradias une fois dehors se demanda si le capitaine ne le trompait pas, il ne fallait pas six mois pour forger une épée de quelque facture qu’elle soit!
Enfin il doit savoir ce qu’il dit, pensa t’ il!
Il s’empressa de rapporter à ses soldats les informations du capitaine à propos de la future bataille, tous les hommes étaient maintenant sur le pied de guerre, mais il restait à Aradias de se choisir un second!
« - Orflag, vient me voir! »
Orflag étais le soldat qui avait défié Aradias le premier jour de sa venue dans la cinquième, depuis un profond respect et une solide amitié liaient les deux hommes.
« - Oui Aradias? répondit Orflag.
- J’ai réfléchi longuement et tu me parais le plus à même de me seconder, acceptes-tu cette charge?
- Oui sergent!
- Bien, alors nous allons pouvoir étudier ensemble une tactique à adopter! »

Les deux hommes passèrent une grande partie de la nuit à étudier une éventuelle stratégie de défense. Il en résultait que la compagnie devait être scindée en deux groupes, chacun commandé par Aradias et Orflag et se soutenant mutuellement.
La fin de semaine arrivait sans que de nouvelles informations sur les pillages soient parvenues aux oreilles d’Aradias, lorsque le capitaine le convoqua.
« -Vous m’avez fait demander mon capitaine?
- Oui, les nouvelles sont mauvaises et je désire te confier une mission de la plus haute importance! Es-tu prêt à l’accepter?
- Avec joie mon capitaine!
- Bien! Comme tu le sais un gros détachement de troupes régulières a été envoyé pour pacifier la région. Malheureusement un seul de ces hommes est revenu, horriblement mutilé, le reste du régiment ayant été anéanti par des forces supérieures en nombre. Nous savons maintenant que des bandes éparses de peaux vertes se réunissent petit à petit pour former une véritable armée. Les pillages redoublent! Les plus hautes autorités s’inquiètent et nous ont demandé l’intervention des forces spéciales des Gardes des Murailles. Mais notre mission est de protéger la ville, pas de battre campagne, cependant, j’ai accepté car la situation est grave! Tu partiras donc en reconnaissance avec des hommes de ta compagnie... Ta mission est de protéger les villages, harceler l’armée ennemie, détruire les bandes isolées les unes après les autres avant qu’elles ne se regroupent, et, si possible, détourner l’ennemi de son objectif à moyen terme qui semble être la ville. »

Aradias en fut étonné, personne ne l’avait informé du sort du régiment de soldats envoyé pour contrer la menace :
« - C’est un grand honneur pour moi mon capitaine, mais devant l’ampleur de la tâche, il me semble que la cinquième ne sera pas suffisante et qu’une ou deux compagnies supplémentaires…
- Je crois que je me suis mal fait comprendre. Vous ne partez pas avec la cinquième compagnie : VOUS partez uniquement avec UNE unité de combat de la cinquième compagnie! Ce qui est différent … Car, comme je vous le disais à l’instant : NOTRE mission première reste la protection de cette ville… Mission qu’il me revient de mener à bien et à laquelle vous participerez… mais à l’extérieur ET suivant les instructions que JE vous ai donné! Ai-je été suffisamment clair ou pensez-vous ne PAS être à la hauteur de la situation?…

- C’est clair mon capitaine, mais permettez-moi d’insister, une unité de combat, cela va faire trop peu, je ne pourrai rien faire contre une armée entière!
- Si, justement! Une petite unité sera plus rapide qu’une grosse et moins visible.
- Bien, si vous le désirez, je le ferai, mais permettez-moi au moins de choisir mes hommes ainsi que l’armement dont ils disposeront.
- Accordé! Et maintenant vas te préparer! »

Au moment de franchir la porte Aradias entendit :
« - Attends j’ai une information qui m’est arrivée te concernant.
- Oui?
- C’est à propos de ton épée, elle est en bonne voie : tu devrais la récupérer dans quelques semaines maintenant!
-Merci mon capitaine, répondit Aradias. Et il sortit. »

L’officier regarda le jeune homme s’éloigner puis donna ordre à ses deux gardes de ne laisser personne entrer sous quelque prétexte que ce soit. Il rentra dans la pièce dont il condamna soigneusement la porte.
Dans le bureau du capitaine trônait un coffre en bois précieux fermé à clé.
L’officier s’en approcha, pris la clé qui pendait à sa ceinture, l’ouvrit et en sortit une épée étincelante et finement ouvragée qui brillait de mille feux.
Il la déposa sur la table puis, alla chercher dans son coffre-fort un grimoire extrêmement ancien qu’il sortit avec précaution.
Il l’ouvrit en son milieu où, sur une page marquée, était dessinée une arme qui ressemblait à s’y méprendre à l’épée posée sur la table :
« - Bientôt tu seras à moi! »

De son côté, Aradias convoqua tous les hommes et leur expliqua ce que le capitaine lui avait dit.
« - Bien maintenant il me faut dix hommes avec moi, Orflag tu me serat responsable du detachement de la 5 eme, je serait devant avec les archers!
- Oui sergent, répondit Orflag.
Une quinzaine d’hommes s’étaient avancés d’un pas, près à suivre Aradias.
- Messieurs, je vais en choisir dix parmi vous, sachez que notre mission n’a que peu de chance de réussite. »

Aradias en désigna dix qui lui semblaient au mieux de leur forme.
« - Vous avez une heure pour être en tenue, l’équipement devra être léger, armure et bouclier ainsi que vos épées, rien d’autre! Je vous laisse vous préparer, je vais chercher l’unité d’archer de soutien. »

Une heure après les hommes étaient en rang devant la porte de la caserne lorsqu’ils virent arriver Aradias accompagner des archers.
Aradias n’avait pas la même tenue que ses hommes. Il possédait bien un bouclier mais l’armure ne ressemblait pas à celle des sergents, elle semblait plus solide et plus légère à la fois.
-Soldats !! De vous depends la réussite de cette mission !
Orflag, tu dirigeras le détachement pendant que moi je serait devant avec les archers !
Vous avez tous bien compris votre mission ?

-Oui sergent , s’ecrièrent en chœur les soldats.

-Bien. Aradias se tourna vers les hommes qui resteraient pour protéger la ville et leur dit :

« Je confie le commandement de la cinquieme au sergent de la quatrieme. Donc temps que nous somme en alerte et que je ne suis pas revenue vous devrez lui obéir en tout point tout honneur comme si c’etait moi, c’est bien compris ?

-Oui sergent !!

-Maintenant messieurs : en avant, dit-il en se dirigeant vers la porte ouest.

Les deux petites unités sortirent sans encombre de la ville, sous le regard inquiet de leurs camarades.

-Tu croit qu’ils reviendronts ? demanda un soldat à son voisin.

-La mission qui leur a été donnée n’est pas simple mais elle a été donnée a la bonne personne !S’il y a bien un soldat capable de reussir cette mission c’est bien lui !
Regarde ce qu’il a réussi à faire de la cinquieme….., c’est quand méme un miracle non ?

Et l’autre regardait les hommes rester sur place : tous au salut et au garde a vous pour leur chef qui s’en allait vers un danger bien réel !

-Oui tu as raison, regarde les ….. Jamais avant son arrivée ils n’auraient agits de cette manière, preuve qu’il est vraiment impressionnant. Ce que tout le monde se pose c’est qui est-il vraiment
-Ca je crois que personne ne le sait vraiment, et puis est-ce si important ? Bon c’est pas tout mais on doit la protéger cette ville tout de même …..

Et les deux hommes descendirent reprendre leur postes !


Pendant ce laps temps le détachement d’aradias avançait silencieusement dans la campagne environnente !

-Aradias ! ! appelat Orflag

-Oui ? Que ce passe t’il ?

-Crois-tu que nous allons rencontrer des ennemis, et ce dans combien de temps ?

-Je pense que nous avont encore deux jours de marche a faire au minimum mais il faut les rencontrer le plus loin possible de la ville si on veut en arrêter un maximum !



-Ne penses-tu pas que nous courons à notre perte ?
-Peut-être, je n’en sais pas plus que toi Orflag !! Mais ne t’avise pas d’entrer cette idée dans la tête des autres sinon nous perdrons notre seule chance : l’espoir !!

-Il faudra faire des escarmouches et interceptait le plus possibles de petits clans avant qu’ils ne se réunissent tous !! Et puis pourquoi crois-tu que j’ai demander à ce qu’une demi-unité d’archer nous accompagnent : pour protéger nos arrières et nos flancs pendant que nous frapperons de taille et d’estoc dans les lignes ennemies !!

-Dès que cela s’avérera inutile de continuer le combat : les ennemis étant trop nombreux, nous rentrerons et là aussi les archers nous seront d’une aide précieuse !!

Merci de la reponse, pas de soucis je passe et repasse le correcteur d'ortho ! et j'essaye de retravailler le texte, deja au niveau des nom des villes et de l'univers. Apres ca prens du temps forcement car je ne peut pas me consacrer comme je veut au texte mais j'avance petit a petit . et si une personne veut m'aider pour le retravailler c'est le bienvenue . Modifié par Inxi-Huinzi
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  • 3 semaines après...
Je suis d'accord avec tout ce qui se dit.

Le texte date de quelques années et il serait bon de revoir la copie. Ne poste pas tout d'affilé mais corrige au fur et à mesure. Tu as conscience maintenant de l'allure de ton texte par rapport à avant donc hésite pas à garder l'idée mais à retravailler la forme. Exemple :

[quote]Il débarquèrent peu de temps après aux portes du village, c’étaient les pirates elfes noirs de Nagaroth!
Ils pillèrent, tuèrent, estropièrent et enlevèrent les femmes et les hommes encore valides après leur raid sanglant.
Les hommes encore vivant mais blessés à mort, ainsi que les femmes et les enfants, furent abandonnés là pour que, au cas ou ils survivaient, ils puissent raconter et entretenir la peur sur les elfes noirs.[/quote]

Outre les fautes, ça donne pas l'impression d'un texte sérieux mais plutôt d'un grand père qui raconte une histoire à un de ces petits enfants. Essaye d'étoffer le tout. Donc plus de suite mais une re correction ! Au boulot ;)

@+
-= Inxi =-
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