yohannlb36 Posté(e) le 18 août 2013 Partager Posté(e) le 18 août 2013 [b]Pitch qui spoile grave sa race : [/b] [spoiler]L’inquisiteur Gideon Ravenor reprend du service pour traquer l’adversaire le plus dangereux qui soit : un inquisiteur en disgrâce, mené par son obsession à s’associer à toute sorte de démons et autres hérétiques. Mais pour Ravenor, il s’agit de bien plus que d’une simple chasse à l’homme, c’est une affaire personnelle. Son adversaire n’est en effet autre que celui qui fut autrefois son meilleur allié et son ami le plus fidèle : son mentor, Grégor Eisenhorn.[/spoiler] Donc nous voilà face à la troisième trilogie de mon Dan Abnett préféré que ce dernier consacre à l'Inquisition. Cette dernière n'est pas centrée sur Eisenhorn ou Ravenor, malgré le spoiler, mais sur notre très chère et regrettée Alizebeth Bequin, même si dès le départ, on sent que quelque chose cloche... Et ce départ est long. En prenant le parti d'écrire cette trilogie à la première personne à travers les yeux de la belle paria, Dan Abnett prend le temps de nous décrire la scène où se déroulera notre histoire : la ville un peu glauque de Reine Mab, avec moults détails qui reprennent peu à peu ce qu'on a appris dans les deux trilogies précédentes, en ajoutant de nouveaux, et nous faisant retrouver les personnages des histoires plus anciennes plus ou moins subtilement. On sent aussi que Dan Abnett essaie de relier la période de l'Hérésie au 41ème millénaire et qu'il y a des pistes lancées 10 000 ans auparavant qui trouveront de nouvelles étapes dans cette série. Sur ce roman de 300 pages, les 200 premières servent clairement d'introduction à la trilogie dans son ensemble et paraissent parfois un peu longuettes, à cause des détails qu'il faut intégrer dans de longues descriptions, même si au final, tous ces détails auront leur importance. J'attends avec impatience les tomes suivants pour voir où ça nous mènera, et même si je sens venir certains twists à plein nez, je me doute que pas mal de choses sauront surprendre ma gourmande naïveté lorsqu'il s'agit d'Abnett. Yohann, l'avidité m'étreint et j'aspire à cette douloureuse caresse... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DamienW Posté(e) le 18 août 2013 Partager Posté(e) le 18 août 2013 Pas mieux. Le début est non seulement longuet, mais déroutant, avec une impression de "attends ça ne colle pas du tout avec les deux trilogies précédentes", puis tout devient plus clair. Mention spéciale au petit sursaut de fanboy quand on reconnaît des personnages bien avant qu'ils ne soient nommés. A ce sujet, [spoiler]le fait de retrouver des hommes de main qu'on a appris à aimer, et ce dans deux équipes qui semblent destinées à s'affronter, rend l'attente des prochains tomes insupportables. Je vois bien Ravenor et Eisenhorn en venir aux mains sans trop de problèmes, mais Nayl, Patience et Kara ??? Ca risque de faire drôle. Abnett le sait et fait donc monter la pression en conséquence. Le fourbe.[/spoiler] En revanche, [spoiler] j'ai beaucoup aimé les scènes entre Alizebeth et Eisenhorn. Le regard sans expression qui convoie malgré tout de l'émotion dont nous, lecteur, savons tout, mais qui ne dit rien à Bequin, zatis très fort. [/spoiler] Seul bémol : [spoiler] Le côté "woa regardez tout ce beau monde". On a pas moins de cinq représentants de trois légions déchues différentes, dont un éventuel primarque. Bien sûr, le couplet des marines qui sont trop-trop impressionnants fonctionne toujours aussi bien, avec un bon prétexte pour nous rappeler combien Eisenhorn est un badass. J'ai beaucoup aimé l'emperor's child, aussi. Mais trois légions, ça fait un peu trop fanservice. Sans compter le clin d'oeil au méchant-de-la-première-trilogie-dont-le-nom-m'échappe.[/spoiler] Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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