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[40k] L'appel du vide


Valanghe

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Bonjour à tous,

Je viens vous présenter ici mes quelques écrits littéraires, concernant un "roman" (pompeux, comme dénomination) ou plutôt une histoire (enfantin, comme dénomination) qui se déroulerait dans l'univers de 40k, mais également, sûrement, dans n'importe quel univers de space-opéra à tendance un peu "dark". En effet, je cherche à y retranscrire cette ambiance assez sombre, sans réelles perspectives, mais où règne néanmoins cet héroïsme qui sied aux héros. Même si je ne m'interdirai pas quelques digressions et références à notre propre univers, je cherche avant tout à proposer quelque chose de sérieux et d'intéressant à lire.
Mes objectifs littéraires restent avant tout de me faire plaisir, et de faire plaisir à mes lecteurs. Je cherche également à créer une galerie de personnage intéressants, aux psychologies, je l'espère, un peu recherchée. Je ne pense pas que mon intrigue sera d'une totale originalité, mais j'espère qu'elle vous surprendra au fûr et à mesure que je la déroulerai. Enfin, j'ai bonne espérance de me dégager un style d'écriture qui saura se définir et s'améliorer par vos critiques, en plus, toujours, de vous plaire.

Le premier que je vous propose ici est une scène d'exposition toute simple, où j'ai néanmoins tenté de prendre un peu à contre-pied les canons classiques de la littérature de 40k, en proposant en lieu et place du cadre militaire, le portrait d'un simple civil sur une planète agréable et, pour le moment, encore dans une paix bien assurée. Mais je laisse place au texte, et à tous vos commentaires, quels qu'ils soient !




[i]« Well my daddy left home when I was three, and he didn't leave much to ma and me !»
[/i]
La chanson s'élevait dans la petite pièce aux murs de tôles, le son résonnant agréablement sur les parois métalliques de la pièce. Les notes semblaient couler depuis l'antique poste de radio sur les cloisons de la pièce, les collant de près, suivant toutes les aspérités de la paroi, qui modulaient subtilement le son de la musique. Alors, les paroles de la chanson s'envolaient, fuyant à travers la fenêtre entrouverte sur un paysage régulier et agréable ; une belle lumière baignait de sa douceur les larges étendues de géné-céréales de multiples couleurs, laissant apparaître dans cet instant fugace l'espoir d'un jour apaisé et tranquille, au labeur gratifiant à défaut d'être agréable, qui amènerait sûrement avec sa fin les plaisanteries sympathiques d'honnêtes travailleurs satisfaits de deviser de tout et de rien après une journée bien remplie.

[i]« And it got a lot of laughs from a' lots of folk, it seems I had to fight my whole life through »[/i]

Au fond du lit, faisant trembler l'armature de fer, une silhouette se retourna dans les draps, faisant émerger doucement sur l'oreiller un crâne aux cheveux courts, aux yeux noirs et aux joues creusées, sur lesquelles poussait déjà une barbe brune : un visage fatigué sur lequel courait d'imperceptibles cicatrices, minces lignes blanches qui disparaissaient sous les poils ou un repli de la peau, dernières traces de l'implant métallique qui occupait l'arrière de cette tête, qui semblait pour le moment flotter hors des draps blancs, comme détachée des lourdeurs de son corps.

[i]« He was big and bent and gray and old, and I looked at him and my blood ran cold »[/i]

Un grognement et les jambes du dormeur quittèrent l'agréable abri du tissu tiède pour se poser sur le sol froid et métallique. Se levant lourdement, l'homme arrêta net l'enregistrement musical qui s'échappait du poste, un simple loisir musical qui lui ferait sûrement manquer les instructions de la journée, avant de se diriger dans la partie opposée de la pièce où trônait une simple table de synthé-plastic, encerclée de chaises de la même matière. Extirpant d'un placard grinçant quelques denrées, l'homme finissait de s'éveiller en ingérant sa quotidienne bouillie de céréales, dont les années d'habitude avaient fini par rendre à l'homme le goût imperceptible. Le poste crachota encore, et cette fois, l'homme écoutait avec attention :

[i]« Hakir II, 1728è cycle jour. An 887M.39 du calendrier impérial. L'Empereur soit loué. Température extérieure : 26° - tendance estimée : agréable et ensoleillée. Pensée du jour : Nous sommes les travailleurs de l'Empereur, éternels à son service. Planification attendue pour la dîme impériale ce mois-ci : 564,3 millions de tonnes. Vous êtes sommés d'accéder à votre lieu de travail dans quinze minutes.»[/i]

La voix qui s'échappait de l'appareil de diffusion était égale à elle-même, la même depuis dix ans. Une voix qui tenait plus de la machine que de l'homme, comme si l'appareil lui-même avait pu parler. Johan frissonna à cette idée. Une machine autonome ?! Une telle hérésie était impossible. Il le savait, cette voix provenait d'un fidèle serviteur de l'Omnimessie, gardienne des technologies et savante dans l'organisation du travail agricole. Au milieu des catastrophes qui auraient pu toucher cet agréable agri-monde, il savait qu'il y aurait toujours cette régularité, pour les siècles et les millénaires suivant, cette voix qui assurait la stabilité du monde et de l'univers tout entier. On en retirait une sorte de fierté : se dire que l'Empereur, par l'intermédiaire de Ses serviteurs serait toujours la première voix intelligible que l'on entendrait le matin avait quelque chose de... galvanisant ?
L'homme laissa transparaître un bref instant un sourire, qui ne firent que mieux ressortir les fines traces blanchâtres qui barraient son visage. C'était par Sa grâce qu'il pouvait encore travailler aujourd'hui, pourvoir aux besoins de Son univers entier, avoir un rôle à jouer dans Son grand dessein. Cet instant de rêverie ne dura pas : il fallait rester entièrement concentré sur les tâches de la journée. Posant son bol dans le bac de fer qui lui servait d'évier, Johan se dirigea vers sa combinaison de travail négligemment posée sur une chaise toute proche. Faisant glisser la rude fermeture métallique en un ronronnement d'acier, il entreprit d'enfiler la lourde combinaison de travail. Elle était encore humide de sa sueur de la veille : preuve d'un travail fourni et important pour l'Imperium tout entier.
Une fois ceci fait, Johan entreprit de placer sur son visage un lourd masque à gaz, qui lui garantirait un filtrage suffisant de l'air lors de sa journée de travail. Il finit par enfiler des gants épais et, quelques minutes avant l'ouverture autorisée de la journée de travail, il se trouvait déjà devant le sas qui lui permettrait d'accéder aux vastes espaces agricoles dont il avait la charge. Une minute, et la première porte du sas s'ouvrit, lui permettant d'entrer. Un claquement, la porte se refermait et une douche de décontamination finissait de purifier la combinaison. Quelques dizaines de secondes plus tard et le second sas s'ouvrait sur une large salle où s'enfilait déjà quelques heureux travailleurs, impatients de rejoindre les domaines de l'Empereur.
Johan se plaça, comme à son habitude, derrière Geralt, son binôme sur la gigantesque machine qu'il aurait encore aujourd'hui à manier - loué soit l'Empereur !- .Ils n'eurent pour l'autre qu'un simple geste de main, trahissant ici plus une habitude, un rituel quotidien, tout au plus une camaraderie professionnelle qu'une réelle amitié ou qu'un réciproque respect. Les contremaîtres, dans leurs impressionnantes combinaisons vertes, veillaient à ce que chacun rejoigne la place qui lui était allouée. Il y eu derrière Johan quelques cris. Il ne se retourna pas. C'était Kara Jeines, l'une des ouvrières qui montrait avec peut-être trop d'arrogance son refus à travailler aux plans divins de l'Empereur. Son compagnon était mort quelques mois plus tôt, et depuis, elle s'était affectée de simuler une toux violente et des crachats jaunâtres, tentant de justifier par ce biais une suspension de service. Les contremaîtres devaient faire leur travail. On entendit quelques cris et quelques minutes plus tard, ils la tiraient hors de son hab, vociférante, avant de la jeter dans sa file habituelle. Elle ne tiendrait plus longtemps en ayant cette attitude. L'esprit vagabondant, Johan se mit presque à regretter qu'il n'ait jamais été sélectionné pour un programme de reproduction. Il était encore jeune et en forme, et un ouvrier suffisamment méritant pour y avoir droit. Mais la décision ne lui appartenait pas et il s'en réjouissait. Quelqu'un, quelque part, devait connaître sa vie, en prendre soin et lui refuser ce privilège en toute connaissance de cause.
Il fût tiré de sa rêverie par la lumière du soleil pénétrant à l'intérieur du hangar alors que les portes se situant devant chaque file s'ouvraient doucement, laissant entendre l'habituel raclement métallique de leur paroi contre le sol. Comme un seul homme, les rangs disciplinés de travailleurs agricoles s'avancèrent vers leur lieu d'affectation, Johan suivant, machinalement, la silhouette dodelinante de Geralt devant lui. Dehors, le soleil brillait fort, faisant déjà transparaître les nuages de produits insecticides à travers ses rayons. Les deux collègues s'avancèrent à travers l'allée qui avait été pratiquée au milieu des parcelles de céréales, hautes de quelques mètres, qui procurait à ces allées naturelles une ombre et une fraîcheur agréable, comparé à la chaleur de plomb qui pouvait parfois régner sur Hakir II, notamment ces derniers jours. Ils se dirigeaient vers la gigantesque machine qui leur servait d'outil en cette période de l'année : c'était la saison des coupes.
Deux fois plus haute que les champs de céréales qui l'entouraient et aussi longue que le local d'hébergement des travailleurs, elle était le témoignage vivant de l'habileté du clergé de Mars, une machine antique tirée d'un SCS aujourd'hui disparu, une véritable relique offerte aux reconnaissant ouvriers de l'Empereur. Des tuyères sortaient en tout sens de l'imposante machine, tant pour laisser échapper le carburant que les engrais volatils qui nourrissaient la terre et faisaient pousser les céréales plus hautes qu'un homme. Devant, un impressionnant enchevêtrement de lames servait à couper ces mêmes tiges porteuses de graines, qui passaient alors dans une complexe machinerie pour ressortir en cubes identiques, prêts à être récupérés lors des prochains cycles pour être livrés à Hub Point, le gigantesque spatioport qui occupait une bonne partie de l'hémisphère nord de la planète. Un ensemble de câbles, d'échelles, de plate-formes et de marches permettaient de rejoindre une gigantesque cabine cernée de verre, au moins aussi grande que l'hab occupée par Johan.
Ce dernier, le cœur léger accéléra le pas, forçant son binôme à faire de même, lui faisant monter le rouge aux joues sous l'effort. Quelques minutes plus tard, ils étaient tout deux au pied de l'imposante machine, justement inférieurs à ce qui était la véritable représentation de Sa volonté. Geralt passa le premier, entamant la longue ascension qui le mènerait à la cabine de manœuvre. S'il avait des difficultés à grimper, il ne se plaignait jamais, ni n'osait soupirer. Lui aussi savait qu'un tel caractère attirerait la suspicion des contremaîtres et lui retirerait le bienveillant regard de l'Empereur : on ne pouvait rechigner à accomplir Son oeuvre. Une fois que tout deux atteignirent la vaste salle de verre après une dizaine de minutes d'ascension, ils rejoignirent leur place dédiée, la même depuis trente-deux cycles déjà. Geralt était responsable de la conduite de l'appareil, tandis que Johan devait s'assurer que la coupe et la transformation des céréales s'accomplissait correctement. Comme à leur habitude, ils récitèrent l'Antique Invocation de Labeur, afin de pousser l'esprit qui se trouvait dans la machine à soutenir les deux hommes dans leur œuvre quotidienne. Johan ouvrit les yeux au son du moteur qui démarrait, témoignant encore que le travail de ces hommes était soutenu par une volonté immémoriale et mystique.

Le cycle s'était déroulé comme n'importe quel autre, dans un silence uniquement brisé par les bruits métalliques de la machine. Johan était modérément satisfait de sa production d'aujourd'hui. Ils auraient pu faire mieux, produire plus. Et il allait presque à penser que Geralt était responsable de cela, qu'il sabotait leur travail, qu'il ne croyait plus en la justesse de leur labeur. Il se souvenait aussi de cette vision enchanteresse, qu'il avait eu du haut de sa machine durant la majorité du cycle, droit devant eux. Si sous ses pieds s'étendaient les pieds d'or dédiés aux fidèles servants de l'Empereur, il préférait regarder, au loin, cet inaccessible et magnifique bâtiment dédié à Son adoration. Visible au-delà des kilomètres de céréales, le bâtiment pointait ses hautes tours jusqu'au ciel, près de le percer pour faire jaillir de l'immensité azur le regard bienveillant de leur créateur à tous. Ses hauts murs de plasto-bétons - du moins, c'est ce que Johan estimait - devaient sûrement couvrir de vastes cours où poussaient de généreux légumes et où devaient paître quelques placides Brontox, entourant à leur suite un cortège d'églises toutes plus belles les unes que les autres, cerclant elles même l'ultime cloître comme une coquille de nacre autour de sa perle. Il y vivait là les plus fidèles adoratrices de l'Empereur, des soeurs hospitalières pourvoyant aux soins des malades et des nécessiteux, attirant sur Hakir II entière Sa divine bénédiction, priant jour et nuit pour tous les hommes de cette planète et de l'univers entier.
Parfois, la nuit, Johan rêvait, parfois, qu'il y volait, pour y rejoindre quelque rituel sacré et reconnaître en son dieu sa toute-puissance. Mais, il le savait, le bâtiments resterait pour toujours interdit aux visiteurs, afin de garder intacte la pureté du lieu. N'importe quel Bi-Hakirien savait qu'il y était entreposés et gardés là les restes de leur Saint sauveur, le capitaine Amilien Beckil, le Pieu, qui avait rendu à l'Empereur, par son intercession, cette terre à d'effroyables Xenos en faisant revenir ce monde dans le juste giron impérial.

C'était à la suite de cette guerre que Johan, tout comme des milliers de colons et de pèlerins, était venu habiter et travailler ces terres fertiles, nécessaires à la poursuite de la croisade contre ces effroyables Xenos qui polluaient encore les systèmes et les planètes voisins. Il était venu très jeune ici, il y a vingt ans peut-être, quittant son monde d'origine de tempêtes et de froid. Il n'avait que de vagues souvenirs de la période précédant son arrivée sur Hakir II. Ni famille, ni amis, il se rappelait seulement une vie de misère, de froid, de faim et de solitude.
Il ressentit brusquement une courte décharge de son électro-implant céphalique. Cela arrivait quelques fois, quand il faisait trop chaud ou trop humide dans l'air. Peut-être à cause des produits qui envahissaient l'air ? Cet implant faisait parti de lui depuis son accident. Ceux qui l'avaient amené à Hub Point pour l'opération lui avaient raconté qu'il était passé sous les lames d'une machine comme celle qu'il pilotait aujourd'hui, lui arrachant presque la moitié du crâne. Les contremaîtres, lui avait-on dit, constatant la valeur de son travail journalier avaient convenus qu'il fallait sauver un tel élément et on avait obtenu des Saints Technoprêtres la pose de cet implant. Johan ne se souvenait guère de cet incident, mais cela était normal. Après tout, le traumatisme avait été si violent pour qu'un tel événement s'échappe de son esprit, de mêmes que d'autres réminiscences antérieures, mais que cela ne devait pas entraver la qualité de son travail. Perdu qu'il était dans ses pensées, il faillit percuter Geralt qui s'était arrêté pour souffler, agenouillé au milieu du chemin, tentant de reprendre son souffle du mieux possible. Johan n'eut aucune pensée pour son collègue de travail. Seul comptait maintenant pour lui la consommation de sa quotidienne ration du soir et une bonne nuit de sommeil qui n'annonçait qu'une nouvelle et stimulante journée de travail dès le lendemain...



Voilà, n'hésitez surtout pas à commenter [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/biggrin.gif[/img] !

PS : mon message n'affiche pas les alinéas de début de paragraphe, ce qui rend la mise en forme assez moche. Des idées pour règler ça :o ? Modifié par Valanghe
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Alors, comme propos liminaires :

Espèce de <[i]le mot n'a pas été reconnu par le vox-enregistreur[/i]>, j'ai un air de Johnny Cash qui m'a trotté dans le tête pendant toute la lecture !

Cela étant dit, venons-en au fond et à la forme.

Ton texte est original et rien que ça (en dehors d'autres qualités intrinsèques) le rend agréable à lire. Pas de Space Marines, de Garde Impérieux, de Libre-Marchand, de Xenos ou de Chaos, juste... la journée lambda d'un ouvrier comme il y en a tant (et probablement plus que les exemples sus-cités) dans l'Impérium (J'aime aussi les personnages cités en exemple, hein ! Je ne suis pas une girouette. Et je serais très mal placé pour les descendre. Je parle juste du texte présent).
Le fait est que tout le texte est porté par ce point original et que malgré le côté banale de la situation ben... Quand on rentre dans le truc, on le lit jusqu'au bout et on y prend plaisir !

Bref : J'aime le concept !

J'avais (après avoir assommé avec sa guitare le petit Johnny Cash qui chantait au fond de mon crane) plus une impression d'Hyperion de Dan Simmons (dans le style d'écriture) que de 40k.
Pourquoi ? Euh... La lecture du début du texte (jusqu'au bulletin meteo, en fait) m'a évoqué le début du premier roman (alors que les situations n'ont rien a voir, j'en conviens).
Bref, ce pouvoir d'évocation est une autre de ses qualités.

Mais du coup (et à la lumière de la partie où tu présentais l'histoire), beeen... Je me suis fait à l'idée d'un texte futuriste, Space-op et dark sans plus de référence que ça à 40k jusqu'à le première référence explicite à l'Empereur...
Et là j'ai dû le raccorder à l'univers... Ce n'est pas rédhibitoire et les liens (Omnissiah, Empereur, litanie...) ne sont pas collés artificiellement pour autant mais pourraient être facilement remplacés par un truc plus générique ou inventé pour un autre Space-op (ce n'est pas une requête ni vraiment un point négatif, hein. Juste l'expression d'un sentiment mais je ne sais pas si je suis très clair).

J'veux dire, avec le côté country (suscité par les quelques vers en anglais, p... ça reste ce truc), l'ambiance générale "dark future" (moins les références 40k) et des trucs pas du tout gothique (au hasard, le nom du Starport "HubPoint"), il y a moyen de poser les bases d'un univers alternatif bien différent de Warhammer et totalement personnel.

Voilà, c'était le seul point négatif que j'ai pu soulever (bah oui, ne faire que des compliments n'est pas forcément très constructif non plus) et puis la section est nommée "Science-fiction et contemporain" et il est précisé dans la charte que l'on peut poster des texte sans lien avec le fluff (enfin ça l'est en toute lettre pour la section fantasy, j'imagine que c'est aussi le cas de celle-ci même si je n'arrive pas à remettre la main dessus). Cette précision ne servant qu'à dire (au cas où) : Ne te sens pas bridé.
Si je précise ça c'est parce que je suis un lecteur [s]très chiant[/s] intéressé par ton travail [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img].

M'demande encore si je n'ai pas été un peu fouilli dans mon commentaire...

En résumé : *Grande inspiration* [size="1"]Yay (cf : tous mes autres "Yay" )[/size]

[size="2"]EDIT : Ah et j'ai oublié de précisé : Je suis curieux de connaître la raison du titre "L'appel du vide" (hormis une quelconque référence à la vacuité de l'existence de Johan...)[/size]

[size="2"]EDIT 2 : Pour les textes, j'importe les miens depuis WordPad. Je ne sais pas quel traitement de texte tu utilises mais cette manière règle la plupart des problèmes causés par un import depuis Open Office (et en créé d'autre comme le manque d'italique mais facilement corrigeable depuis le traitement de texte du forum).[/size]

[size="2"]EDIT 3 : Ah bah si ! On peut écrire un truc sans rapport avec 40k, je l'ai retrouvé ! ;p[/size] Modifié par Ocrane
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Chouette, un commentaire :) !

[quote]Espèce de <[i]le mot n'a pas été reconnu par le vox-enregistreur[/i]>, j'ai un air de Johnny Cash qui m'a trotté dans le tête pendant toute la lecture ![/quote]

Welcome in corn-land ! Bon, en fait, à ma toute première écriture, je voulais mettre cette ambiance de vieux farmer étatsunien, avant de me rendre compte que ça faisait pas forcément 40k. Après relecture, je trouvais que ça faisait une bonne intro, alors je l'ai gardé. Du coup, attaquons le gros morceau à critiquer :

[quote]Mais du coup (et à la lumière de la partie où tu présentais l'histoire), beeen... Je me suis fait à l'idée d'un texte futuriste, Space-op et dark sans plus de référence que ça à 40k jusqu'à le première référence explicite à l'Empereur...
Et là j'ai dû le raccorder à l'univers... Ce n'est pas rédhibitoire et les liens (Omnissiah, Empereur, litanie...) ne sont pas collés artificiellement pour autant mais pourraient être facilement remplacés par un truc plus générique ou inventé pour un autre Space-op (ce n'est pas une requête ni vraiment un point négatif, hein. Juste l'expression d'un sentiment mais je ne sais pas si je suis très clair).[/quote]

Je suis extrêmement conscient de cet état de fait, et ça me gêne aussi, en fait. Parce qu'effectivement, je pourrai transposer cette intro n'importe où ailleurs et, d'ailleurs, le reste de l'intrigue aussi. Mais du coup, j'ai bien cette impression d'artificialité dans la liaison avec l'univers de 40k. Après, je peux me consoler en disant que, pour à ce simple citoyen lambda, il y a une sorte de confusion dans tout ce qui se passe autour de lui, dans l'univers. On ne lui bourre pas forcément le mou avec des histoires de Xenos (surtout pas en parler !), de Chaos (encore moins !) ou d'autres choses. Reste quoi, alors ? L'administration lourde et dictatoriale de l'Impérium, digne des plus grands projets agricoles soviets et cette ambiance dictatoriale que l'on pourrait aussi retrouver dans un [i]1984[/i]. Je voulais créer ce contraste entre cet extérieur agréable et simple (presque de Charles Ingalls) et les réalités temporelles : de la grosse production massive de grains, avec de l'OGM à gogo et des pesticides tellement répandus que l'air en redevient irrespirable et qu'il est impossible de sortir sans protection corporelle et douche décontaminante. En bref, une terre qui n'est finalement pas dominée par l'homme mais plutôt l'inverse.
Un truc à appuyer dans la suite, penses-tu ?

[quote]J'veux dire, avec le côté country (suscité par les quelques vers en anglais, p... ça reste ce truc), l'ambiance générale "dark future" (moins les références 40k) et des trucs pas du tout gothique (au hasard, le nom du Starport "HubPoint"), il y a moyen de poser les bases d'un univers alternatif bien différent de Warhammer et totalement personnel.[/quote]

La nom du spatio-port tient en fait en deux choses : d'une part, j'avais pas envie d'appeler le truc "Port-au-Grain" ou autre truc en Port. Du coup, ça devait rester anglais pour moi, et ma formation géographique m'a poussé à appelé ce truc "Hub". Point, ça renforce le côté Wild West (genre "Poverty Point" :D !)

Concernant la création d'un univers personnel, je t'avouerai y avoir pensé, mais l'intrigue que j'ai déjà un peu construite est assez liée à 40k, finalement. En fait, je me trouve dans un genre de flou artistique. En insérant cet univers dans 40k, tu me dis (et je le pense aussi :) !) que ça pourrait être un autre univers. J'ai peur que basculer dans un autre univers (qu'il me faudrait alors créer) fasse l'effet inverse (et mais tiens ! Ca ressemble aux Nécrons de 40k, non ?!).

L'autre questionnement reste alors le besoin de créer un univers complet alors que celui de 40k est déjà "clé en main". J'ai la crainte d'inventer un univers bancal. C'est néanmoins un défi que je vais m'essayer de relever, au moins au brouillon. Et si ça me plait, je tenterai une transformation pour voir ce qui me va le mieux à écrire et, pour vous, à lire.

[quote]
EDIT : Ah et j'ai oublié de précisé : Je suis curieux de connaître la raison du titre "L'appel du vide" (hormis une quelconque référence à la vacuité de l'existence de Johan...)[/quote]

En fait, je me suis retrouvé con quand il a fallu poster le sujet. J'ai du mal à donner un titre à un écrit avant que celui-ci ne soit terminé (ce qui est loin d'être le cas), et ce titre était le moins bancale. Il me semble que c'est aussi le titre d'un scénar pour Rogue Trader. Alors, vacuité de l'existence, appel de l'espace froid, le vide "en soi" du perso principal (parce que bon, à part penser "Vive l'Empereur" et "j'ai pas besoin de penser pour moi-même, d'autres le font pour moi", l'est pas très intéressant).

[quote]
EDIT 2 : Pour les textes, j'importe les miens depuis WordPad. Je ne sais pas quel traitement de texte tu utilises mais cette manière règle la plupart des problèmes causés par un import depuis Open Office (et en créé d'autre comme le manque d'italique mais facilement corrigeable depuis le traitement de texte du forum).[/quote]

Bah, en fait, même sur l'éditeur du forum, les espaces sont posés, mais ils n'apparaissent pas dans le message final. Bon, de toutes façons mes paragraphes sont bien séparés, donc ça ne gêne pas la lecture, mais... c'est moche. Bref.
Sinon, j'utilise... "Abiword". Voilà...

[quote]Ton texte est original et rien que ça (en dehors d'autres qualités intrinsèques) le rend agréable à lire. Pas de Space Marines, de Garde Impérieux, de Libre-Marchand, de Xenos ou de Chaos, juste... la journée lambda d'un ouvrier comme il y en a tant (et probablement plus que les exemples sus-cités) dans l'Impérium (J'aime aussi les personnages cités en exemple, hein ! Je ne suis pas une girouette. Et je serais très mal placé pour les descendre. Je parle juste du texte présent).
Le fait est que tout le texte est porté par ce point original et que malgré le côté banale de la situation ben... Quand on rentre dans le truc, on le lit jusqu'au bout et on y prend plaisir !

Bref : J'aime le concept ![/quote]

Yes ! Je suis content alors ! Je craignais qu'effectivement que raconter l'histoire d'un larbin impérial soit certes original, mais pas intéressant. Bon, alors le pari est remporté :).

[quote]J'avais (après avoir assommé avec sa guitare le petit Johnny Cash qui chantait au fond de mon crane) plus une impression d'Hyperion de Dan Simmons (dans le style d'écriture) que de 40k.
Pourquoi ? Euh... La lecture du début du texte (jusqu'au bulletin meteo, en fait) m'a évoqué le début du premier roman (alors que les situations n'ont rien a voir, j'en conviens).[/quote]

Dan Simmons, Dan Simmons... [recherche wikipedia]. Ah ! J'ai lu il y a un temps [i]L'échiquier du mal[/i], qui m'avait fait plus penser à du roman de gare qu'autre chose. Bon, c'est surement l'une de ses œuvres de jeunesse (et accessoirement, plus vieille que moi !).
Tout ça pour dire que je n'ai pas lu [i]Hypérion[/i] et que je ne suis donc pas au fait de son style :/. Tant mieux alors, si c'est cool !


Bon, en tout cas, merci de ce complet et constructif commentaire ! Ca m'aide vraiment bien à me situer par rapport au ressenti du lectorat et peut-être, à recentrer mes volontés d'auteur. C'est comme ça que l'on avance, alors merci :D !
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Je ferais un passage moins exhaustif que les commentaires précédents, mais je tenais à ajouter ma petite touche à cette histoire ^^

Texte propre, agréable, très peu de fautes d'après ce que j'ai pu constater. Le rythme est sympa et adapté, et le tout se lit facilement. J'ai toutefois un peu de mal personellement avec les gros paragraphes, qui font un peu "pavé", aussi te conseillerais-je de découper les paragraphes, surtout celui juste après l'annonce du matin !

Une seule faute un peu gênante pour la lecture :

[quote]Parfois, la nuit, Johan rêvait, parfois, qu'il y volait[/quote]
Il me semble qu'il y a un parfois de trop dans cette phrase ^^ A moins que ce ne soit voulu, mais le final rend tout de même un peu lourd...

Après concernant le fond, je le trouve bien réussi. C'est une vision fort pertinente (tout du moins de mon avis ^^) de la vie d'un ouvrier sur un agri-monde. Chapeau pour avoir réussi à rendre intéréssant un texte dans un contexte aussi trivial, où bien peu d'auteurs de la section s'aventuerait !

Pour terminer, je dirais que c'est toujours agréable que de recevoir des commentaires, comme tu as pu le constater. Aussi je t'encourages à aller lire les autres textes de la section, et à poster ton avis, aussi court soit-il. Ca fera plaisir aux autres auteurs, et fera vivre la section.
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  • 2 mois après...
Rebonjour à tous. Voilà trois mois que je n'ai rien posté, et pourtant, les idées germent un peu dans ma tête. Je n'abandonne donc pas.

Tout d'abord, je me retrouve un peu bloqué dans ma narration. Les persos et la narration n'échappent malheureusement pas aux clichés scénaristiques (Dieu, en y repensant, j'avais fait le side-kick rigolo, le mentor, le méchant cliché et la fille garçon manquée. Bref, c'était nul !). Du coup, même mon scénario reposait sur un twist assez nul.

Je vais tenter de repenser donc à une intrigue un peu plus originale.

Bref, restait ensuite la création potentielle d'un univers original. Malheureusement, je manque des connaissances scientifiques qui me permettraient de donner vie à un univers futuriste réaliste. Même si j'ai bien sûr des idées de peuples/organisation/géo-politique etc. Mais ça ne suffira pas.

Bref, je pense donc garder notre bien connu univers de 40k. Tout en lui apportant ma touche personnelle, comme j'ai pu le faire dans ce premier jet (finalement assez cours, en me relisant x) !).

Reste maintenant à savoir comment je vais pouvoir utiliser ce premier jet avec ces nouvelles visions en tête.

Ah, et niveau théorie littéraire, comment qu'on fait pour éviter les clichés scénaristiques :o ?
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Hello,

Bon... je venais de taper un pavé en guise de réponse et j'ai fait ctrl-R par mégarde... [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/cry.gif[/img] (ne taper PAS ctrl-R avant de poster une réponse de 10000 signes, même juste pour voir... c'est un conseil)

Donc (pour reprendre succintement) :

[quote][color="#330000"][size="2"]Ah, et niveau théorie littéraire, comment qu'on fait pour éviter les clichés scénaristiques[/size][/color][color="#330000"][size="2"] ? [/size][/color][/quote]
[color="#330000"][size="2"]Bah, j'ai envie de te répondre : "On peut pas et c'est tant mieux."[/size][/color][img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]

Les clichés scénaristiques (et pour les personnages aussi) peuvent - s'ils sont bien utilisés - servir de "balises".
Cela peut te permettre de faire passer une idée au lecteur facilement sans perdre de temps à la dévellopper (et risquer de casser le rythme de ton histoire).
A l'inverse, tu peux - au final - les prendre à contre-pied et t'en servir pour surprendre le lecteur.

Bref : ils existent et - je pense - doivent surtout être vu comme des outils à utiliser plutôt que comme des "pièges" à éviter.
Exemple (pour reprendre quelques uns de tes concepts de personnages) :

Mentor : Obi-wan, Yoda, Capitaine Okita (Space Battleship Yamato[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/rolleyes.gif[/img]), Toph Bei Fong (avatar : the last airbender), Gandalf, Sheperd Book (Firefly), Tortue Géniale, ...
Garçon manqué : Vasquez (alien 2), Toph Bei Fong (encore), Kate Beckett (Castle... surtout saison 1 et 2), Kaori Makimura (Laura- City Hunter/Nicky Larson)...

Chacun de ses perso ont leur apparence, leurs motivations, leur caractère... et pourtant peuvent être rattachés au clichés dont ils sont les exemples...
Toph est même "Mentor" et "Garçon manqué" ; le seul point commun entre Gandalf et Tortue Géniale, c'est la barbe ; etc.


Et ça marche aussi pour les groupes qui sont - au final - des entitées unies (ou non, d'ailleurs) dont les personnages ne sont que les composants.

Il en va de même pour les intrigues. Qu'importe qu'elle soit vue et revue ou manque d'originalité... Si tu y ajoute ta touche personnelle et qu'elle cadre avec ce que tu veux raconter...
Exemples :
- Des "chevaliers" qui sauvent des "princesses" : les contes de fées, Lancelot, Star Wars, ...
- Des <insérer ici un fonctionnaire genre policier, militaire, Space marine> qui essaient de s'en sortir : Die Hard ; Rambo ; Predator ; les Relictor de Jutred,...
- Un héros qui se bat pour un concept abstrait (honneur/justice/famille...) : (Saint) Seiya et ses potes ; Zuko et son oncle (encore un mentor, tiens); Alerith et sa suite[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/rolleyes.gif[/img]

Peut-être vaut-il mieux se servir de ces clichés plutôt que de les ignorer - au risque de perdre le fil et le lecteur.
Finalement, ce ne sont pas leur emploi (ou non) qui marqueront les esprits mais la manière dont ils seront utilisés. Et ton premier chapitre évoque une atmosphère originale "country & Reneck" assez éloignée des standards 40k. Peut-être pourrais-tu capitaliser dessus et qu'importe au final que le reste semble un peu convenu...

Exemple : "l'atmosphère que dégage le chapitre" [i]plus [/i]"une fille garçon manqué" m'évoque une jeune paysanne avec une chemise à carreaux, un stetson et le juron facile (muscles saillants en option) aux commandes d'une moissonneuse du futur.
Est-elle juste ça ? Une âme sensible et/ou féminine se cache-t-elle sous la couche de sueur et de crasse ? Quelle est sa relation avec Johan ?

Les possibilités sont nombreuses et ne se limitent pas au seul "garçon manqué".

Au final, fais toi plaisir et amuse toi à écrire ce qui te fais envie en premier lieu sans te préoccuper d'une recherche forcenée d'originalité. Si le résultat est dans la même veine que la première partie ce sera aussi agréable à lire.

[quote][color="#330000"][size="2"]Bref, restait ensuite la création potentielle d'un univers original. Malheureusement, je manque des connaissances scientifiques qui me permettraient de donner vie à un univers futuriste réaliste. Même si j'ai bien sûr des idées de peuples/organisation/géo-politique etc. Mais ça ne suffira pas.[/size][/color][/quote]

Si tu fais de la SF alors le manque de "connaissance scientifique" n'est pas rédhibitoire.
Une fois encore (et à moins de vouloir faire de la Hard Science pure et dure) c'est l'imaginaire qui prime. Et plutôt que le [i]réalisme [/i]peut-être est-il plus juste de se focaliser sur la [i]cohérence[/i] de l'univers avec lui-même.
Qu'importe que les vaisseaux face du bruit dans l'espace. Si - exemple idiot et volontairement hors-sujet - tu décides de t'inspirer du japon ; personne ne t'en voudras de présenter des samurai avec des armes à feu (sauf un crétin intégriste, fan du japon sous la période Tokugawa mais c'est un justement crétin alors...).

De plus, tu écris une histoire et non un cadre de jeu, ce qui te permets de ne décrire clairement que ce dont tu as besoin pour ton récit, le reste pouvant faire l'objet de piste pour faire "couleur locale" ou non en fonction de tes envies.

Cela étant, 40k propose effectivement déjà un univers clef en main donc pas la peine de s'en priver.[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img]


Voila voila... Ta première partie était déjà agréable à lire. A voir ce que tu compte faire pour la suite [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img].

PS : Un lien qui peut t'être utile (si tu n'es pas rebuté par l'anglais) : [url="http://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.php/Main/HomePage"]TV Tropes[/url]. C'est un wiki qui recense et explique - exemples nombreux à l'appuie - de nombreux schémas narratifs et des "clichés" de personnages, situations, intrigues... ("trope" signifie... euh "trope"... figure, schéma...) enfin bref, c'est à découvrir[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]

EDIT : tiens, un exemple d'univers qui n'est pas 40k (mais qui y ressemble) : Fading Suns. Disons - grossièrement - que c'est entre 40k et l'univers de Dune.
Un futur sombre (essentiellement parce que les soleil meurent) mais moins absurdement Grimdark que ne l'est 40k (moins gothique aussi).
On retrouve un peu les même thématique : un retro-futur obscurantiste (avec une Eglise toute puissante mais divisée), un âge d'or technologique passé (et sa République), une humanité perdu dans les étoiles, une peur du Xenos... mais traité de manière beaucoup plus nuancée.
Une version peut-être un peu plus humaine, en somme.
Bref, si ça peut te donner des idées...[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img] Modifié par Ocrane
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  • 1 mois après...
[quote name='Valanghe' timestamp='1391759393' post='2513218']

Bref, restait ensuite la création potentielle d'un univers original. Malheureusement, je manque des connaissances scientifiques qui me permettraient de donner vie à un univers futuriste réaliste. Même si j'ai bien sûr des idées de peuples/organisation/géo-politique etc. Mais ça ne suffira pas.

Bref, je pense donc garder notre bien connu univers de 40k. Tout en lui apportant ma touche personnelle, comme j'ai pu le faire dans ce premier jet (finalement assez cours, en me relisant x) !).

Reste maintenant à savoir comment je vais pouvoir utiliser ce premier jet avec ces nouvelles visions en tête.

Ah, et niveau théorie littéraire, comment qu'on fait pour éviter les clichés scénaristiques [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/ohmy.gif[/img] ?
[/quote]

Salut Valanghe,

Si tu me permet une recommandation, ne cherche pas à faire original. Parce que si tu procèdes de cette façon, tu vas tenter de te mettre à la place d'un lecteur imaginaire pour le surprendre. Or, chaque lecteur est différent, et ce qui étonnera l'un blasera l'autre par exemple.

Quand on écrit, il faut toujours partir de soi-même et de son propre ressenti. Pourquoi ? Parce qu'étant un individu unique, ta vision des choses est nécessairement unique et originale. Du coup, focalise-toi davantage sur un élément qui te semble mériter l'attention, oui plutôt qui attire la tienne. L'originalité viendra de ta façon d'aborder le sujet, et de le développer.

Pour les clichés, Ocrane a parfaitement répondu. Les clichés, les stéréotypes, sont les balises de l'imaginaire, les points de repère autour desquels gravitent tous les éléments de fiction. Et c'est par contraste avec ces clichés que l'originalité se fait.
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