Souvenirs d'un autre

[Darien]

Bonsoir à tous. Après une très longue période d'inactivité, me voilà de retour sur le forum... Et pour fêter ça, j'ai décidé de vous soumettre mon tout premier récit, écrit il y a peu (merci les DS d'espagnol [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/laugh.gif[/img]/>). Celui-ci a lieu dans l'univers de Warhammer 40k mais je pense que le sujet traité est plutôt inhabituel... N'ayant rien d'un écrivain de génie, j'attends vos commentaires et conseils, ainsi que vos critiques, avec impatience, et la suite heu... Suivra? Si le début plait. BREF, voici le texte. [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]/>

(PS: le chapitre cité est un chapitre perso, les Blood Dragons, dont je pense publier l'Index sous peu)


Le crissement de ma plume sur l'épais parchemin apaise mon âme et détend mon corps. Il ne sied pourtant pas à quelqu'un comme moi, un serviteur zélé de l'Empereur, de s'adonner à la futile distraction qu'est l'écriture. Néanmoins, j'y trouve la forme de méditation qui me correspond, je le crois, le plus. Alors que mes frères de sang dorment, je puis me l'accorder. Certains choisissent la prière; d'autres des tâches innocentes, pour se vider l'esprit. Moi, c'est ainsi que je l'aide à combattre la terrible malédiction qui frappe chacun de nous, les fils du glorieux Sanguinius.

Il est fort peu probable que quelqu'un lise un jour ceci, et je serai sans doute tombé au combat en Son glorieux nom depuis longtemps si cela devait un jour arriver. Cependant, me plonger dans ces souvenirs est salvateur et détourne mon attention du présent où cette maudite Rage Noire me dévore.

Je ne me souviens que peu de mon enfance, durant l'infime partie de ma vie où je n'étais qu'un humain, ignorant tout de la vérité de l'Empereur et des valeureux Primarques, de la trahison immonde d'Horus et ses sbires, ou encore de la grandeur de l'Imperium de l'Humanité. Mon univers se résumait à un village crasseux et aux champs de céréales l'entourant. L'endroit qui a vu naître une partie de moi, et pourtant si insignifiant à mes yeux que je ne puis m'en rappeler plus. C'est là-bas qu'arriva la première tragédie que je connus, et qui je crois fut en partie responsable de ce que je suis.

Je devais à l'époque avoir environ cinq années standards (bien que n'ayant jamais pris la peine de les compter avec précision). J'ai conclu plus tard que la bourgade devait se situer à quelques kilomètres au Sud des déserts gris, suffisament éloigné pour que ses habitants se pensent en sécurité et pourtant suffisament proche pour que l'évenement puisse se produire. Il faut dire pour la défense des humains qui s'y trouvaient que les Wyrms ne descendent jamais si loin d'ordinaire. Mais celui-ci n'avait cure des frontières, manifestement. Le dragon, pareil à un thunderhawk au souffle brûlant, fondit sur le hameau avec une rapidité et une fureur qui me rappelle aujourd'hui celle de mes frères à la bataille. Mais sa colère n'avait rien de louable et son but était simplement de massacrer d'humbles serviteurs de l'Empereur. Il ne lui fallut que quelques minutes pour embraser les toits de chaume des masures, et je ne dois la vie qu'à ma mère biologique qui me pris par le bras et m'entraîna dans la lande, alors que fumées et cendres s'accumulaient dans l'air froid.
Mon premier souvenir distinct, et un des plus puissant malgré les nombreuses années écoulées, est aussi le seul qui me reste de mon père biologique. Je le revois me lançant un regard dur, mais triste. Nulle peur dans ses yeux; c'était un guerrier, et j'aime à croire qu'il est tombé glorieusement ce jour-là.

Je ne saurais me rappeler avec précision de la période qui suivit. Elle ne fut que marches interminables, sommeil refroidi et terreur constante. Même si je ne l'ai plus éprouvée depuis des dizaines d'années je m'en rappelle. Je ne sais comment ma constitution humaine me permit de résister à ce voyage, mais nous finîmes par arriver au Castel le plus proche. Ma mère biologique en connaissait apparemment l'emplacement.

Pour un enfant de province comme moi, la ville parut gigantesque, et inquiétante, la silhouette du fort se dressant en son centre découpée sur l'horizon. Je ne sais comment elle fit mais ma mère biologique devait entretenir des relations avec certaines personnes sur place. Elle fut engagée comme servante au Castel, et moi aussi. Une vie calme s'ensuivit. Même après la mort de ma mère biologique trois hivers plus tard, emportée par la fièvre.

Les relations que j'entretenais à l'époque avec mes semblables me permirent de supporter le choc bien plus facilement: ma fonction au château m'assurait toit et nourriture tandis que mes amis humains me soutenaient moralement. Caillasse, Desrax, Ulfric. Je m'en rappelle de certains. Et en particulier d'une: Mira. Avec le recul, je m'aperçois que sans elle je ne serais sûrement pas devenu un des Ange de la Mort de l'Empereur. Fille d'un garde, elle s'entraînait souvent avec moi, qui désirait par dessus tout développer mes facultés physiques. La haine et le désir de vengeance forgent les meilleurs guerriers.

Les années passèrent, et la cérémonie de la Lune de Sang approcha. J'avais alors treize années standards, et Mira m'avait permit d'atteindre un certain niveau martial, satisfaisant pour l'époque (bien que totalement ridicule). La veille du départ pour le temple de recrutement, je rassemblais ceux qui avaient été mes amis pour leur faire part de ma décision. Certains m'encouragèrent, d'autre me traitèrent de fou, mais aucun ne tenta de me retenir. Aucun sauf cette fille, avec qui j'avais ri, pleuré et joué pendant tous ces cycles solaires. Je me rappelle encore de ses paroles: "Tu n'es pas obligé de partir... Tu pourrais rester ici, avec moi. Nous vivrions heureux... Tous les deux...". Cependant, j'étais persuadé que mon destin m'attendais ailleurs. Partir avec ces Dieux de la Guerre, ces Anges de la mort, fils de l'Empereur que j'avais appris à vénérer, devenir un Elu: voilà ce que je devais faire. Je lui répondit simplement, peu loquace comme à mon habitude: "Si, il le faut." La fille ferma ses yeux bleus, une larme roulant sur sa joue. Elle m'embrassa tendrement en me serrant dans ses bras, provoquant en moi une sensation oubliée depuis, avant de se sauver. "Fais attention à toi!" furent les dernières paroles que je l'entendis crier, alors qu'elle disparaissait derrière le mur d'enceinte. Je ne la revis jamais. Modifié le 16 novembre 2013 par Darien

[Ocrane]

[font="sans-serif"][size="3"]Une page et quart ? Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme ![/size][/font]
[font="sans-serif"][size="3"]On pourrait en dire… Oh ! Dieu !… bien des choses en somme.[/size][/font]
[font="sans-serif"][size="3"]En variant le ton, par exemple, tenez :[/size][/font]
[font="sans-serif"] [size="3"]- Agressif : « Hey ! Ton perso n'est même pas nommé ! [/size][/font][font="sans-serif"][size="3"] »[/size][/font]
[font="sans-serif"] [size="3"]- Amical : « On appréciera la maîtrise du vocabulaire,[/size][/font]
[font="sans-serif"][size="3"]De l'orthographe et de la grammaire »[/size][/font]
[font="sans-serif"] [size="3"]- Militaire : « Chouette, un chapitre perso ![/size][/font]
[font="sans-serif"][size="3"]J'attends le background, la doctrine et l'histo !»[/size][/font]
[font="sans-serif"] [size="3"]- Pratique : « Toutefois, certaines tournures de phrase ou d'esprit choquent peut-être un peu[/size][/font]
[font="sans-serif"][size="3"]C'est un Space Marine, pas un simple bleu »[/size][/font]
[font="sans-serif"] [size="3"]- Descriptif[/size][size="3"] : [/size][/font][font="sans-serif"][size="3"]« C'est un monde sauvage ? Medieval ? Impérial ?[/size][/font]
[font="sans-serif"][size="3"]Je suis curieux d'en apprendre plus sur son monde natal. »[/size][/font]
[font="sans-serif"] [/font]- Curieux (justement) : [font="sans-serif"][size="3"]« Jusque là la [/size][size="3"]philosophie[/size][size="3"] ressemble beaucoup à celle des Blood Angel[/size][/font]
[font="sans-serif"][size="3"] Existe-il des différences majeures et si oui lesquelles ? »[/size][/font]
[font="sans-serif"] [/font][size="2"]- Gracieux :[/size] [font="sans-serif"][size="3"]« [/size][size="3"]J'aime le concept du guerrier philosophe.[/size][/font]
[font="sans-serif"][size="3"]Conscient de son destin atroce. [/size][/font][font="sans-serif"][size="1"](un assonnance, ça compte ?)[/size][/font][font="sans-serif"][size="3"] »[/size][/font]

[font="sans-serif"][size="3"]- Enfin, parodiant Pyrame en un sanglot : [/size][/font][font="sans-serif"][size="3"]« Mais qu'est devenu Mira ?[/size][/font]
[font="sans-serif"][size="3"]Même si l'épisode est antérieur de plusieurs siècles et qu'elle a eu tout le temps de mourir.[/size][/font]
[font="sans-serif"][size="3"]Était[/size][/font][font="sans-serif"][size="3"]-elle toujours vivante lorsqu'il est devenu Astates ? En garde-t-il beaucoup de souvenir ? [/size][/font]
[font="sans-serif"][size="3"]Eh m... ! Il me manque une rime en "A" ! »[/size][/font]

[font="sans-serif"][size="3"]Alors [/size][size="3"]pour développer[/size][size="3"] mon délire de manière plus concise : [/size][/font]
[font="sans-serif"][size="3"]C'est sympa mais vachement court quand même.[/size][/font]
[font="sans-serif"][size="3"]A titre personnel les Blood Angel et leurs descendants ne sont pas mes chapitres préférés (sauf les lamenters) du coup je partais avec un a priori négatif (et idiot) mais la curiosité me pousse à demander une suite (et donc l'éventuel lien Space Marine/Humain(e) qui pourrait aller avec).[/size][/font]
[font="sans-serif"][size="3"]Ceci-dit (et blague à part) Pyrame et Thisbée peut être une inspiration [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img] [/size][/font]

[font="sans-serif"][size="3"]Voila voila... Quant à [/size][size="3"]l'intérêt[/size][size="3"] de poster sous cette forme euh... C'est samedi soir et sinon mon commentaire aurait été vachement court [/size][/font][img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img].
(Et puis mon Fleet Commander nous fait poireauter depuis une heure sur EVE ! Ça occupe... ) Modifié le 17 novembre 2013 par Ocrane