Ocrane Posté(e) le 6 janvier 2014 Partager Posté(e) le 6 janvier 2014 (modifié) Hello, L'idée de ce chapitre est venu d'un pari à la c... avec un pote : Faire un chapitre Space Marine sympa inspiré du Japon sans tomber dans la caricature... Du coup je vous la soumets également, avec, en avant propos : - J'ai quelque peu dépassé l'inspiration japonaise pour taper dans le continent d'à côté. J'espère que la tambouille a bien pris. - J'ai essayé de limiter au maximum les termes japponais ou chinois (pour ce point je tiens aussi à remercier mon ami Google trad [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img]) pour une meilleurs lisibilité. N'en mettant que quelques uns pour faire "couleurs locale". - J'ai également limité au max mes calembours et autres références habituelles à la mord moi le squig pour vous présenter quelque chose de sérieux mais... on ne se refait pas. - Il s'agit bien d'[i]inspiration[/i] chinoises et japonaise. Le but n'est en aucun cas de coller parfaitement à la réalité. En d'autres termes [i]je sais [/i]qu'il y a des contresens, des approximations et des anachronisme. Ce n'est pas forcement sciemment voulu mais je ne vais pas m'embarrasser avec la réalité réellement réelle dans un monde de fiction (Je tenais à le préciser au cas ou...). - Les inspirations principales sont donc : La chine antique, le japon, L5R (sehr wichtig [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img]) et Google trad. - J'espère avoir supprimé l'essentiel des fautes (comme d'hab' quoi...) Le texte n'est pas encore totalement achevé et manque de précisions (et de la partie consacrée aux personnages importants du chapitre notamment), je les rajouterais plus tard selon mon inspiration (et éventuellement les critique [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]). Sur ce... Bonne lecture. [center][b]Chapitre des Honoured Sentinels[/b][/center] [b]Primogenitor :[/b] Ultramarines [b]Chapitre Père : [/b]Fiery Hawk [b]Fondation : [/b]XIXème fondation (M36) [b]Primarque : [/b]Roboute Guilliman [b]Maitre de Chapitre: [/b]L'honorble Lì Zi [b]Monde du Chapitre : [/b]Jiàng [b]Forces estimées : [/b]un peu plus de 900 Marines [b]Cri de Guerre : [/b]Yataa ! (attribué au Vénérable Iroh) [b]Organisation : [/b]Divergente du Codex. [b]Symbole du Chapitre : [/b]Un crabe vert pâle sur fond noir, l'épaulière est cerclée de blanc [b]Couleur du Chapitre : [/b]Gris-vert [b]Stabilité des Gênes : [/b]Parfaitement stable. (léger dérèglement du biscopea) Située dans l'Ultima Segmentum, Jiàng est une petite planète qui a longtemps servi de grenier à la région avoisinante comme agri-monde. En M36, le tarot de l'Empereur prédit la formation d'une faille warp mineure dans la région, menant les hauts seigneurs de Terra à décider de la création d'un chapitre dédié à sa surveillance. Les archives des Honoured Sentinels font ainsi remonter leur création à la XIXème fondation. Le choix de Jiàng comme monde chapitrale, s'il est étonnant dans le sens où la planète n'offre pas de conditions extrêmes propre a endurcir ses habitants pour en faire des recrues idéales, s'explique principalement par sa proximité avec la faille ; rendant non seulement possible une intervention rapide mais également parce que les émanations de celle-ci font courir un risque de contamination aux exportations de nourriture de l'ancien agri-monde, rendant celles-ci impropre à une utilisation sûre par l'Administratum. Aujourd'hui la planète est auto-suffisante d'un point de vue alimentaire. Afin de pallier à l'environnement relativement clément de l'ancien agri-monde, les Honoured Sentinels ont un système d'écoles propre à leur fournir des générations de candidats et veillent à maintenir une désunion contrôlée de la planète. [u][b]I) Bienvenue sur Jiàng : Ses paysages en terrasse, sa Bureaucratie Céleste et ses royaumes combattants[/b][/u] [b]1 – Au début était l'agri-monde[/b] Située à un peu moins d'une AU de son étoile (une naine jaune comme il y en a tant dans la galaxie), Jiàng offre un climat tempéré sur la plus grande partie de sa surface. Ses terres émergées sont composées de quatre grosses masses continentales plus moins imbriquées les unes dans les autres. Les conditions clémentes ont menée l'Administratum a en faire une planète dédiée à la culture céréalière, rationalisant son espace et notamment ses reliefs pour créer de vastes cultures en terrasse. Lors de sa découverte, en M32, les missionnaires impériaux n'ont eu que peu de difficultés à adapter le culte local au credo. Les autochtones vénéraient alors l'Auguste Personnage de Jade qui devint l'Auguste Personnage d'Or et l'Administratum n'eut qu'à endosser le rôle de Bureaucratie Céleste qui existait déjà dans les croyances du cru. Si, au fil des millénaires, cela conduisit la planète à fournir sans heurt la dîme demandée, l'organisation mena à un certain éloignement de l'autorité locale – et plus particulièrement du gouvernement impérial mis en place – vis à vis du Ministorum. Néanmoins l'obéissance à la Bureaucratie Céleste et à ses émissaires resta le ciment de la concorde entre Jiàng et le reste de l'Imperium. [b]2 – Puis (re)vinrent les missionnaires et leurs bonnes idées[/b] Cette concorde fut remise en cause au 36ème millénaire lorsque les missionnaires revinrent pour préparer le terrain à l'implantation du futur chapitre. La population disposait à ce moment de la technologie standard propre à tout agri-monde et d'une unité de gouvernement. Les missionnaires commencèrent par remettre au goût du jour certaines des pratiques animistes pré-impériales qui avaient été bannies au profit d'une philosophie légiste et, sans remettre en cause le culte de l'Auguste Personnage d'Or, implantèrent le respect de la nature et la défiance des populations vis-à-vis de toutes technologies invasives. Lesquelles avaient certes amélioré la productivité du monde mais l'avait également rendu par trop "confortable" aux habitants. Le but de l'introduction des esprits au sein des croyances locales étaient de préparer la population à la présence – lointaine mais réelle – de la faille warp. En accord avec ces croyances, celle-ci reçu le nom de "porte vers le Di Yu" ou encore, plus simplement, de "Di Yu". Le gouverneur planétaire d'alors – peu au fait du destin qui avait été décidé pour son monde – parla ouvertement de "Grand bond en arrière". Ce qui conduisit à son éviction définitive (lors de l'harmonisation des structures gouvernementales). La perte de l'autorité centrale, couplé à la chute du légisme, mena en quelques siècles à la formation huit royaumes indépendants (l'un d'entre eux a aujourd'hui disparu) qui s'engagèrent bientôt dans une guerre intermittente qui se perpétue encore aujourd'hui. Mais si le monde était plongée dans une instabilité savamment entretenue, les quelques hommes qui se détachaient du lot étaient toujours trop vieux ou trop faible – au regard des besoins de l'Astartes – pour faire des candidats valables. La solution vint indépendamment des manipulations du Ministorum ; moins de deux décennie avant l'implantation effective du chapitre et moins d'un siècle avant que ne s'ouvre les porte du Di Yu. Sur Ryôgoku, une petite île au large des royaumes combattants ; dépendante techniquement de l'un d'eux mais trop excentrée pour être un objectif stratégique valable, un temple avait formé un ordre de lutteurs nommés Rikishi dont le seul but était d'affronter non pas les hommes mais les démons. Partant du principe que ces derniers étaient forcement plus grand et plus forts que les humains, ils avaient entreprit de créer une caste de guerrier nourris et élevés dès leur plus jeune âge afin d'être plus imposants et plus robuste que les standards humains de la planètes. Alors que les autochtone mesuraient en moyenne un mètre soixante-dix et étaient de corpulence plutôt faible, les moines-guerriers Rikishi étaient sélectionnés dès leurs naissance pour dépasser à l'âge adulte le mètre quatre-vingt pour un poids dépassant systématiquement le quintal. Armés de leurs compétences martiales et d'un corpus de croyances censées en faire des hommes versés dans l'exorcisme, ils devinrent, pour les missionnaires impériaux, la solution idéale à leur recherche de candidats. [b]3 – Et enfin les Space Marines[/b] La Missionaria Galaxia entreprit donc de favoriser la création d'écoles Rikishi à travers les huit royaumes. En faisant des protectorats religieux indépendants des monarchies en place et transformant Ryôgoku en une enclave sacrée, épargnée par les luttes des royaumes et destinée à accueillir la forteresse chapitrale. Celle-ci fut achevée en temps et en heure pour accueillir les membres du cadre destinés à former la première génération du nouveau chapitre. Ces derniers appartenaient aux Fiery Hawk : chapitre successeur des Ultramarines et respectant le Codex Astartes à la lettre. Ils avaient été sélectionnés pour leur expertise dans la lutte contre le warp et en raison de leur héritage génétique commun avec les futures Honoured Sentinels. Si les première recrues, venues des quatre coins de Jiàng, tinrent toutes leurs promesses sur les plans de la compatibilité génétique et des compétences martiales, les traditions divergentes et les antagonismes héritées des différentes nations s'accordaient en revanche très mal avec un respect strict du Codex Astartes. Plutôt que de perdre du temps à tenter une énieme manipulation cultuelle et culturelle à la suite de celles du ministorum, le premier maître de chapitre Crassus – resté dans les mémoires du chapitre sous le nom de Krao Zi – décida plutôt d'adapter le Codex a la réalité du terrain. Si cette décision était en premier lieu motivée par des impératifs de rapidité et d'efficacité alors que la date de l'ouverture du Di Yu approchaient, elle s'avéra payante et contribua à ancrer fortement et durablement le chapitre Space Marine nouvellement créé dans les us et coutume de la planète. Quatre millénaires d'histoire – émaillée de combats face aux démons vomis par le Di Yu – plus tard, les Honoured Sentinels sont aujourd'hui les héritiers de la clairvoyance de Krao Zi [b][u]II) Les Honorables Sentinelles de la porte des enfers, leur vie et leur œuvre[/u][/b] Aux premiers membres des Honoured Sentinels échurent deux taches majeures. Et si la première étaient de former un chapitre apte à protéger cette partie de la galaxie, la seconde était bien, évidemment, d'inscrire leur institution dans la durée. Même si cela s'est parfois fait dans les larmes ; ils ont, depuis quatre mille ans, mené à bien ces deux missions ; même s'ils ont dû changer au cours de leur histoire pour s'adapter. Au monde, tout d'abord, comme le fit Krao Zi, mais aussi à la menace que représentait leur adversaire d'outre-réalité. [b]1 – Organisation : Un chapitre, un monde : une entité[/b] La divergence majeure du chapitre avec le Codex tient à la répartition de leurs compagnie et à leur nombre En effet, il ne possèdent d'une part que neuf compagnies et d'autre part celles-ci sont, en temps normal, dispersées de part le monde. Chacune d'entre elles, de la troisième à la dixième (mais sans quatrième compagnie pour une raison expliqué plus loin), est une entité semi-autonome stationnée dans l'un des sept royaumes combattants. Dévouées, au départ, à conseiller et pousser les dirigeant locaux, ils les ont supplantés au fil des millénaires jusqu'à les évincer totalement. Aujourd'hui, le capitaine de chaque compagnie est également le roi en titre du royaume dont il dépend. Son chapelain – qui porte le titre de Shisai – est le chef de la branche religieuse et le garant de l'autorité de la Bureaucratie Céleste. Il existe également de nombreux rôles, hors militaires, dévolus aux différents sergents. Malgré tout, l'autorité effective des Space Marines est très distante ; une bureaucratie byzantine, modèle réduit de l'Administratum, les séparant du bas peuple, si bien que celui-ci à très peu de chance d'apercevoir un jour l'ombre d'une armure énergétique. Plutôt que de porter des numéros, les compagnies portent le nom de leur royaume d'origine : Chu, Zheong, Shi, Zì (aucun rapport avec le Zi des terminaisons de noms, tout est dans l'inflexion), Fan, Wa et Buwa. La dénomination traditionnelle de ces compagnie est le nom du royaume suivi du suffixe "-Kaisha" (ex: Fan-Kaisha). La seconde compagnie est stationnée sur Ryôgoku, dans la forteresse primitive du chapitre. Elle est symboliquement dédié à la préservation des traditions et, surtout, à l'entretien du matériel lourd. Si chaque compagnie possède ses techmarines et ses archivistes, c'est la seconde qui en compte le plus dans ses rangs. Ils se tiennent à l'écart des conflits qui agitent les royaumes, n'entretenant réellement de relations suivies qu'avec les membres de la première compagnie. Ils ne rencontre leurs autres frère que lorsqu'il est temps de partir en guerre dans les étoiles. En raison de leur rôle capital et le la catastrophe majeure que représenterait un début de corruption, il possèdent également un nombre très important de Shisai et entretiennent un cloisonnement interne très fort, chaque escouade étant surveillée étroitement par le QG de la compagnie (Et après... Quis custodiet ipsos custodes ? Errh bonne question...). Enfin, la première compagnie, comme celle de beaucoup d'autres chapitres, est exclusivement composée de vétérans des précédentes. Ils résident dans l'ancienne station orbitale du gouverneur planétaire – baptisée Tiângông (le palais céleste). Celle-ci fut fortifiée au fil des siècles et sert de dock pour la flotte chapitrale. L'entretien de la flotte est à leur charge, en collaboration avec la compagnie de Ryôgoku. C'est également dans le Tiângông que se trouvent les armures tactiques Dreadnought du chapitre. Le maître du chapitre, appelé traditionnellement le mandataire d'or, est le garant symbolique du lien entre Jiàng et l'Empereur et, par là, avec le reste de la galaxie [b]2 – Recrutement et formation : du Rikishi au Space Marine[/b] Les compagnie des Honoured Sentinels recrutent exclusivement au sein des écoles Rikishi de leurs royaumes respectifs. Les novices sont sélectionnés dès leur plus jeune âge (potentiellement dès que l'enfant est sevré mais la plupart des élèves sont ne le sont que vers leur troisième anniversaire) par des recruteurs (des Rikishi qui ne sont jamais devenu Space Marines) au sein des populations locales, sans distinction de rangs, ou de richesse. Les critère tiennent autant au développement physique du petit enfant qu'à son éveil. Cette sélection est drastique si bien qu'aucun royaume n'en compte plus de cinq et la plus grande école (située au Buwa, qui en compte quatre) accueille à peine un millier d'élève (à titre indicatif la population planétaire est estimée à 3,5 milliard d'individus). Les Rikishi subissent un entraînement rigoureux et une nourriture riche si bien que, à l'âge de neuf ans, il est fréquent qu'un candidat mesure un mètre soixante pour près de cent kilos. Les jeunes garçons de neuf ans se battent chaque année entre eux sous les yeux du capitaine de compagnie (de leur roi, donc) qui sélectionnera ou non (selon les besoins de sa compagnie et en accord avec le maître du chapitre) un certain nombres de candidats destinés à être implantés. Ceux qui échouent poursuivent leur vocation de Rikishi et continuent de grandir au sein de leur école avant de rejoindre, pour la plupart, les différents temples de leur royaume dédiés à l'Auguste Personnage d'Or. Là, en fonction de leurs aptitudes, il sont employés comme gardien sacré, exorcistes ou conseillers spirituels auprès de l'élite de la bureaucratie des royaumes. D'autres restent attachés à leurs écoles comme recruteurs ou formateurs pour la génération suivante, poursuivant ainsi le cycle. Les novices sélectionnés (il y en a rarement plus d'une dizaine par compagnie en même temps) poursuivent leur formation auprès d'un des Space Marine de la compagnie qui devient (en plus de ses devoirs guerriers et sur la planète) également un maître et prend le titre de -shihan (accolé à son nom). Le fait d'attribuer tel élève à tel maître dépend aussi bien de celui-ci, que des dispositions de l'élève et de l'avis du QG de compagnie. Les critères pour décider de qui devient maître sont nombreux et si l'âge rentre en ligne de compte, ce n'est pas toujours un critère déterminant. C'est également à ce moment que la seconde compagnie recrute ses élèves au sein des différents royaumes (par exemple : un novice ayant fait montre d'un potentiel psychique et sauvé ainsi des vaisseaux noirs pour entamer une formation d'archiviste). Dans tout les cas c'est un honneur pour un Space Marine d'être nommé maître. De même que pour un novice d'être l'élève d'un maître ayant eu de nombreux apprentis (on tend généralement à réutiliser les mêmes). C'est également une lourde responsabilité puisque pendant cette formation les actes de l'élèves (bon comme mauvais) seront répercutés sur l'honneur personnel du maître. La plupart choisissent donc leur élève avec circonspection et (à une exception notable) aucun Space Marine n'a jamais pris plus d'un élève à la fois. La première cérémonie qui lie maître et élève et celle où le premier offre au second un court sabre que ce dernier gardera toute sa vie et qui, bien plus tard, remplacera le couteau standard de l'Astartes lorsqu'il revêtira son armure énergétique. L'élève est donc formé par son maître durant onze année où il apprend les traditions martiales et culturelles du chapitres (et quelques information quant à la réalité de la galaxie qui ne pourront parfois pas manquer de le surprendre). À intervalle régulier, il subit des mains des apothicaires de la compagnies les implantations rituelles. Du Biscopea et de l'Osmodula – implantés simultanément dès ses neuf ans – à la carapace noire – implantée au lendemain de son 20eme anniversaire. Chaque implant fait l'objet d'une cérémonie de purification pré-opératoire et d'une autre – plus festive – lorsque l'on est certain que l'implant à pris (il est à noter que la mort du novice en recevant un implant est le seul cas d'échec qui n'entraîne pas de perte d'honneur pour le maître). Les jeunes élèves entreprennent toujours leur formation avec une forte surcharge pondérale héritée de la nourriture riche destinée aux Rikishi. Cet excédent de graisse sera absorbé au fur et à mesure de sa croissance. Il demeure indispensable en raison d'un léger dérèglement du Biscopea propre au chapitre. Avec l'implantation de la Carapace Noire, le novice est maintenant réellement un futur Space Marine. Au cours d'une cérémonie, il affronte son maître cours d'une série d'épreuves ritualisées ; non seulement physiques et martiales mais aussi mentales (notamment au travers d'un jeu de stratégie sur plateau qui n'est pas sans rappeler les échecs) et artistique. Ces épreuves s'effectuent devant d'autres membres de la compagnie. Le but pour l'élève est de montrer ce que son maître lui a appris. Il n'est pas obligatoire qu'il les remporte (ce qui est d'autant plus difficile que le maître est ancien) mais plutôt qu'il fasse montre de la perfection avec laquelle il exécute ce qui lui a été enseigné. Bien évidemment, s'il en gagne quelques unes son prestige n'en est que plus fort mais celui de son maître n'en sera pas diminué pour autant, bien au contraire (il est à noter qu'aucun novice, en quatre mille ans, n'a jamais battu son maître à toutes les épreuves). L'échec est très rare à ce niveau mais il se solde toujours par la mort du novice. Alors qu'il est maintenant libéré de la tutelle de son maître, le novice devient Rônin. Pour une durée indéterminée, il devient un homme sans maître. Le statut est très particulier parce qu'on attend de lui qu'il parcourt les sept royaumes sans autres possessions que les vêtements et les armes qu'il porte sur lui, affrontant les dangers tapis dans les ombres générées par le Di Yu (parfois avec ou à la place des Rikishi) et se mesurant à d'autres Rônin mais qu'il réponde également à l'appel du chapitre, formant des escouades de scouts réglementaires, lorsque celui-ci doit partir en guerre dans la galaxie. Souvent, les fraternités qui se nouent entre les Rônin au cours de ces années de semi-liberté perdurent toute leur vie de Space Marines et transcendent les clivages de royaumes/compagnies (ce qui, parfois, ne va pas sans poser quelques petits problèmes d'honneur...). C'est d'ailleurs probablement le seul moment où le commun des mortels de Jiàng aura une chance d'apercevoir l'un de ces guerriers surhumains. Rappelons qu'ils restent très rare au sein des royaumes et s'ils se rencontrent assez fréquemment entre eux c'est bien souvent parce qu'ils se cherchent activement pour s'affronter (et qu'un guerrier musclés de plus de deux mètre de haut dans une population petite et fine est tout sauf discret). Le Rônin ne devient un Space Marine de plein droit qu'au terme de ce laps de temps qui prends souvent des allures de parcours initiatique. Il n'y a pas de règle strictes pour définir le moment où il le devient. Il peut s'agir d'un combat contre une des horreurs qui hantent Jiàng ; au terme d'une campagne au sein d'une escouade de scout ; suite à une illumination ou une quête le menant à retrouver une relique perdue (le plus souvent sur la planète, plus rarement sur un ancien champ de bataille). A ce moment, il retourne dans son royaume d'origine et au terme d'une cérémonie aux teintes mortuaires (le blanc est la couleur du dueil sur Jiàng) reçoit son armure, son bolter et "renaît" d'une certaine façon comme membre a part entière des Honoured Sentinels. A partir de là, il se retire presque totalement du monde et poursuit son initiation au sein de sa compagnie en suivant une progression presque Codex ; commençant Devastator puis Marine d'Assaut pour finir Marine Tactique et, peut-être, Veteran du Tiângông. Il est à noter que certains Rônin ne deviendront jamais Space Marines. Le restant toute leur vie pour endosser une partie du rôle dévolu dans d'autres chapitres au Sergent Scout. [b][u]III) Traditions et histoire des Honoured Sentinels[/u][/b] Au cours de ses quatre millénaires, le Chapitre, déjà fort peu orthodoxe, a dévié encore plus du codex Astartes en adoptant certaines coutumes de Jiàng ou en raison d'événements, parfois tragiques, émaillant son histoire. [b]1 – Un chapitre, neuf compagnies, sept royaumes[/b] Si chaque compagnie (excepté la première et la deuxième) a toujours eu son royaume attitré, il fut un temps où le chapitre avait bien dix compagnies. Puis vint le Chaos. Le chapitre primitif était beaucoup moins cloisonné qu'il ne l'est aujourd'hui et les périodes de guerre alternaient avec des périodes propres aux échanges (il arrivait même que des dons spontanés de Rikishi soient effectués entre royaume). Vers la fin du M37, la hiérarchie du Han-Kaisha (aujourd'hui disparu et correspondant à la quatrième compagnie) fut corrompue par un démon ayant vraisemblablement possédé l'un de ses membre. Il est maintenant difficile de déterminer la nature exact du démon et même quel membre de la compagnie fut atteint le premier. La créature est restée dans les annales du chapitre sous le nom de Fléau de Han - et il ne fait aucun doute pour les gardiens des archives qu'il tentera à nouveau, un jour prochain de sévir contre les Honoured Sentinels. La corruption se répandit doucement au sein du Han-Kaisha et, par la suite au royaume. Lorsqu'elle éclata au grand jour, il était trop tard et le Chapitre découvrit avec horreur que leur ennemi principal avait réussi à prendre pied dans leur demeure. La réponse fut brutale et rapide et est restée, aujourd'hui encore, le seul exemple où les Honoured Sentinels intervinrent au grand jour au contact de la population et où les land raider parcoururent les rizières de Jiàng. Lorsque la répression fut achevée et le Han recouvert d'une nappe ardente de prométhéum, il fut décidé de bâtir une gigantesque muraille pour le couper du reste du monde. Le maître de chapitre d'alors (dont le nom fut effacer des archives) demanda la permission de se suicider rituellement, honneur qui lui fut refusé, et il redevint Rônin, s'enfonçant dans les terres dévastées du Han, armé de son seul sabre, pour ne jamais en ressortir. Dès lors il ne resta que sept royaume et la quatrième compagnie ne fut jamais recréé (aujourd'hui encore les Honoured Sentinel considèrent que le chiffre 4 porte malheur). A la place, il fut décidé d'octroyer une escouade tactique supplémentaire à chacune des autres et de confier le peu de matériel lourd du Han-Kaisha qui avait pu être sauvé du désastre à la seconde compagnie. Le cloisonnement proprement dit intervint peu après, lorsqu'il fut découvert que les échanges entre royaume avaient commencé à semer les germes de la corruption au sein des autres compagnies. D'autres têtes tombèrent et le cas ne s'est jamais représenté mais, plus de deux millénaires plus tard, la méfiance est toujours de mise. [b]2 – Sept royaumes, deux guerres, deux codex[/b] Les sept royaumes se battent entre eux perpétuellement. Il s'agit autant d'un gage de sécurité pour limiter une corruption massive que d'une manière d'affiner les aptitudes tactiques des Spaces Marines. Le vénérable Krao Zi, rédigea dès le début de son mandat de maître de chapitre un traité sur l'art de faire la guerre inspiré du Codex Astartes de Roboute Guilliman. Car si les Honoured Sentinels tirent une grande fierté de leurs traditions, ils n'ont jamais oublié leur lointaine ascendance Ultramarine. Krao Zi était un stratège et un grand penseur militaire, qualités qui lui avait procuré l'insigne honneur d'être sélectionné pour prendre la tête du cadre des futurs Honoured Sentinels. Et en bon stratège, il s'adapta au terrain. Si les guerres perpétuelles des huit (puis sept) royaumes fournissaient la matière première à une saine émulation entre les différentes compagnies, il fallait veiller à mettre en place un ensemble de règles qui garantissent que ces conflits ne dégénèrent pas en chaos complet. C'est ainsi qu'il rédigea un ensemble de règles qui, adaptant et remplaçant parfois le codex Astartes à l'échelle d'une planète, permettaient aux Compagnie de se livrer à un gigantesque jeu de stratégie honorable sans impacter outre mesure la population civile (garante de l'approvisionnement) ou les relations inter-compagnie au moment de livrer leur lutte contre les hordes du Di Yu ou les Xenos qui viendraient à menacer la région. Le traité est presque aussi épais que le codex Astartes lui même et ne s'applique strictement qu'aux guerres de Jiàng. Il impose notamment aux Space Marines de se battre par armées et généraux interposés et de ne jamais se rendre sur un champ de bataille ou encore de ne pas s'en prendre à des intérêts autres que militaires (avec une définition exhaustive de ce que sont ces intérêts). Tout infraction constatée ou même suspectée est soumise au jugement de la première compagnie et le châtiment amène systématiquement le déshonneur, sinon la mort, sur le coupable. Évidemment la suspicion sans fondement est en elle même interdite et punie par le traité. Cela ne veut pas dire que les guerre entre royaume ne font pas de morts. Juste qu'elle sont très courtoises et polies. (et qu'elle ne grèvent pas les effectifs du chapitre) [color="#0000ff"]Le traité régit également les interdits lorsque l'une (ou plusieurs) des compagnies délaisse les affaires de son royaume pour partir en guerre au delà de Jiàng.[/color] [color="#0000ff"]Il est en effet admis (sur ce monde en tous cas) que de simples généraux humains ne peuvent lutter contre le génie tactique de Space Marines. Et si l'immense majorité de l'administration d'un royaume se passe fort bien de l'intervention directe des Honoured Sentinels, les armées et les généraux, quant à eux, leurs sont totalement inféodés.[/color] [color="#0000ff"]Ainsi, il est déshonorant (et sévèrement puni) d'attaquer un royaume qui ne disposerait pas de membre de sa compagnie en états d'élaborer de stratégie défensive.[/color] [color="#0000ff"]Dans leurs gigantesque jeu de bataille à l'échelle planétaire, le fair-play est une valeur cardinale pour les Honoured Sentinels. Ce trait peut d'ailleurs, le cas échéant, être étendu aux rapports avec des membres d'autres chapitres (quoiqu'il ne s'applique bien évidemment pas contre les vrais ennemi de l'Imperium).[/color] [color="#0000ff"]En raisons du cloisonnement, les compagnies sont rarement amenées à se battre côte à côte. Le maître de chapitre essayant au maximum de n'employer qu'une seule d'entre elle pour une opération extérieure donnée.[/color] [color="#0000ff"]Cela a parfois conduit, dans les rares cas où une guerre mobilisait plusieurs d'entre elles, à un manque d'unité et de coordination dommageables. Bien qu'il n'y ait encore jamais eu de cas où ce manque ait été catastrophique, il est possible que cela se révèle un jour comme une véritable faiblesse si le chapitre venait à affronter un ennemi la percevant et décidant de l'utiliser.[/color] [color="#0000ff"]A contrario, l'entité semi-autonome qu'est la compagnie de royaume dispose, quant à elle d'une meilleurs coordination sur un champ de bataille que beaucoup d'autres forces d'autres chapitres.[/color] [color="#0000ff"]Cette limitations ne concerne pas les compagnies Tiângông et Ryôgoku (Première et deuxième, donc) qui se sont toujours tenues au dessus du cloisonnement et des luttes "amicales" entre royaumes.[/color] [b]3 – Un monde, deux civilisations, quatre langues [/b] On peut diviser la population de Jiàng en deux peuples : les Space Marines et le reste du monde. La civilisation du commun des royaumes est l'héritage des manipulations opérées par la Missionara Galaxia afin de faire de l'agri-monde un monde chapitrale. Ils croient en l'Auguste Personnage d'or et à Sa Bureaucratie Celeste. Ils croient aux esprits malins qui hantent les ombres de leurs mondes. Ils croient aux Rikishi qui les protègent de ces esprits. Et ils croient à ces émissaires célestes, choisis parmi les meilleurs d'entre eux et savent qu'ils sont bénis de subir ainsi l'attention de la Bureaucratie Céleste. Et ils sont réellement bénis parce que, à chaque génération, ces géants parcours quelques années le monde avant de rejoindre les ancêtres. Les Space Marines eux apprennent la réalité de la galaxie. Ils savent qu'ils sont un chapitre parmi d'autres et qu'ils doivent protéger leur secteur du Chaos (et des incursions Xenos) Ils savent qu'ils sont les guerriers de l'Empereur et qu'ils descendent du plus valeureux d'entre eux. Ils savent que leur monde est le centre de leur univers et qu'ils doivent le garder tel qu'il est à tout prix. Ils savent qu'il en va de leur honneur. Les traditions des Honoured Sentinels sont issues en droite ligne du syncrétisme entre celles de l'adeptus Astartes et les croyances de Ryôgoku. Ces dernières, de par sa nature insulaire, divergeant sur beaucoup de point avec le reste de Jiàng. Les Spaces Marines apprennent tous le haut gothique au cours de leur noviciat ainsi que la langue traditionnelle de Ryôgoku, laquelle diffère fortement de celle parlée dans le reste des sept royaumes. Tous connaissent aussi cette dernière mais ne l'emploi que rarement au delà de leur temps comme Rônin. Ils ne s'adressent qu'à une caste de serf de chapitre dévolue a servir d'interprète entre eux et le reste du monde et uniquement dans l'idiome du Ryôgoku, une langue agglutinante dont les termes se retrouvent dans les termes propres au chapitre. Il existe toutefois quelques exception comme le Tiângông, dont le nom est un héritage de l'époque ou la planète était encore un agri-monde et le suffixe "-Zi" qui s'accole au nom du maître du chapitre en signe de respect et est un souvenir de l'adaptation du nom du premier d'entre eux : Crassus. Le bas-gothique, quant à lui, est très peu présent mais est gardé vivant pas quelques serfs de chapitres au cas où. Essentiellement sur la station orbitale. [b]4 – Une tradition parmi d'autre : les cheveux[/b] Les Spaces Marines ont adaptés de nombreuses traditions de Jiàng. L'une d'entre elle est l'importance accordées à leur cheveux. Ceux-ci sont considéré comme un héritage de leurs ancêtres. C'est ainsi que les Rikishi se rasent la tête dès leur entrée à l'école. Parfois, les plus vieux d'entre eux - qui ne sont jamais devenu novice - peuvent se laisser pousser un petit carré sur le sommet du crane qu'ils nouent en chignon (ce qui reste rare puisque que cet honneur n'arrive généralement qu'a l'âge où les hommes deviennent chauve...) Les novices, quand à eux, ont le droit de se laisser pousser les cheveux librement à l'arrière mais doivent garder le sommet et l'avant du crane rasé. La quantité de cheveux qu'il est permis de garder augmente avec le temps. Souvent ils sont tressés ou noués en chignons. Pour des raisons diverses et parfois complexe souvent liés à leur honneur ou a un serment, certains Space Marines gardent leur cheveux à une certaine longueur ou même se rase carrément la tête. Dans tous les cas, la taille et la coupe de cheveux arborée par un Honoured Sentinels a toujours une signification et une importance immédiatement compréhensible pour ses frères. Les hommes de Jiàng ont, d'autre part, un système pileux en général peu développé et très rares sont les Space Marines, à l'exception des plus vieux d'entre eux et de quelques archivistes, à ne pas arborer un visage correctement rasé en toute circonstance. [b][color="#0000ff"]5 – Marquages et héraldique du chapitre[/color][/b] [color="#0000ff"]La livrée du chapitre et de couleur gris-vert pâle unis (couleur jade en fait, si quelqu'un a une meilleur idée...^^).[/color] [color="#0000ff"]L'épaulière droite porte le symbole du chapitre, un crabe vert clair (la couleur est toutefois différente de celle de la livrée) sur fond noir.[/color] [color="#0000ff"]L'épaulière gauche, quant à elle, porte le symbole du royaume (un idéogramme de l'écriture locale).[/color] [color="#0000ff"]Les épaulières sont cerclée de blanc.[/color] [color="#0000ff"]La genouillère droite porte le numéro de compagnie, écrit selon le marquage gothique, et la genouillère gauche l'escouade auquel appartient le Space Marine, au sein de sa compagnie, selon le marquage codex (chevron pour les devastator, etc.)[/color] [b][color="#0000ff"]6 – Noms et Titres[/color][/b] [color="#0000ff"]Les noms des Honoured Sentinels comporte généralement une ou deux syllabes.[/color] [color="#0000ff"]Dans l'appellation formel, le nom du royaume est placé avant celui propre au Space Marine et lui tient lieux de nom de famille (ex : Zheong Xi).[/color] [color="#0000ff"]La manière dont deux Sentinels s'adressent l'une à l'autre est très réglementée et – comme beaucoup de chose dans ce monde.[/color] [color="#0000ff"]Des Honoured Sentinels d'une même compagnie et de rang égal s'appellent "frère" entre eux, sans utiliser le nom de compagnie (ex : frère Xi)[/color] [color="#0000ff"]Lorsqu'ils s'adressent à un membre d'une autre compagnie, ils se nomme "cousin" et accole systématiquement le nom du royaume de l'interlocuteur (ex : cousin Zheong Xi).[/color] [color="#0000ff"]Le terme de cousin est d'ailleurs souvent employé lorsqu'ils s'adressent à des membres d'autre chapitres (ce qui, parfois, ne va pas sans un haussement de sourcil interrogateur lorsqu'il est utilisé en gothique).[/color] [color="#0000ff"]N'utiliser que le nom sans autre politesse est considéré comme très familier (voir insultant si l'interlocuteur est d'une autre compagnie) et n'est qu'utilisé lorsque les deux Space Marines ont de fort liens d'amitié.[/color] [color="#0000ff"]Cette règle peut d'ailleurs transcender les différences de rangs et de compagnies si cette amitié remonte à la période où les deux Space Marines étaient Rônin. [/color] [color="#0000ff"]Les Rônin, d'ailleurs, n'ont pas le nom du royaume accolé au leur. Ils ne l'acquierent qu'au moment de recevoir leur armure.[/color] [color="#0000ff"]Un novice accole le titre de "maître" au nom complet de son maître et continuera à s'adresser ainsi à lui toute sa vie, même s'il acquiert par la suite un grade supérieur à ce dernier.[/color] [color="#0000ff"]Quelques titres :[/color] [color="#0000ff"]- Révéré : Ce titre n'est employé que pour désigner l'Empereur et Roboute Guilliman.[/color] [color="#0000ff"]- Vénérable : Ce titre ne s'accorde qu'à titre posthume, au terme d'un procès en vénération. Il désigne un ancien ancêtre digne d'être vénéré par le chapitre dans son ensemble.[/color] [color="#0000ff"]-Honorable : Ce titre s'acquiert de manière informelle et ne devient réellement officiel que lorsque la plupart des membres de chapitre reconnaissent sont porteur comme tel. Il s'agit donc d'un titre qui est accordé par des membres de différentes compagnie et signifie que son porteur a à cœur les intérêts du chapitre dans son ensemble.[/color] [color="#0000ff"]Beaucoup de membre de la première compagnie le porte et il est un prérequis pour devenir maître de chapitre. [/color] [color="#0000ff"]- Excellent : Ce titre est accordé par le maître de chapitre aux capitaine, parfois à d'autres membre en fonction de leur valeurs. (On s'adresse à un capitaine de compagnie en l'appelant "Votre excellence" et, une fois encore, il arrive que des Honoured Sentinels l'emploi en haut gothique à la surprise d'un capitaine de compagnie d'un autre chapitre).[/color] [color="#0000ff"]Si ces titres sont formellement respectés au sein du chapitre (et peuvent parfois amener un Honoured Sentinel peu clairvoyant à faire preuve d'arrogance vis à vis de ses frère d'autres chapitre), il est admis et couramment accepté que les autres chapitres ne les connaissent pas et ne les utilisent pas.[/color] [color="#0000ff"]Néanmoins, leur emploi est fortement apprécié (et est un moyen... au hasard... dans une équipe de la DeathWatch, de partir sur de bonne base avec un Honoured Sentinel).[/color] [color="#0000ff"]En raison des différences entre le Haut (et le Bas) Gothique et les langues de Jiàng ; les noms des membres du chapitre sont souvent "gothicisés" à la truelle dans les archives impériales. Chose qui, en revanche, ne manque presque jamais de heurter la susceptibilité de la Sentinel concernée (surtout si c'est la première fois qu'elle y a affaire).[/color] [color="#0000ff"]Il est même possible que l'orthographe varie en fonction de l'adepte copiste ignare qui a rédigé l'archive (c'est ainsi que des exploits attribués à des certains "Foncius", "Fanche", "Fancias" et "François" étaient en fait l'œuvre du Vénérable Fan She, qui a effectué trois temps de veille au sein de la DeathWatch).[/color] [color="#0000ff"]Cela étant, les Honoured Sentinels le rendent bien au reste de la galaxie sur leurs propres documents (et Crassus devient Krao Zi).[/color] [b][u]IV) Héros et ancêtres[/u][/b] Je compléterai cette section plus tard ^^ [center] [/center] Modifié le 8 janvier 2014 par Ocrane Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skadi Posté(e) le 7 janvier 2014 Partager Posté(e) le 7 janvier 2014 J'aime énormément tes idées, Ocrane mais ma préférée est peut être, de manière assez paradoxale, le fait que Jiàng ne soit pas un monde ravagé et que les recrues proviennent d'écoles très spécialisées, ce qui doit tendre à donner une mentalité très particulière au Astartes du Chapitre (le sens du devoir, le respect envers les ancêtres/supérieurs, l'importance de l'entrainement et de l'honneur, en bref ce que l'on applique souvent à l'Extrême-Orient) que je trouve intéressante, possiblement car si les Rikishi sont proches des Sumo, ce ne sont pas nécessairement des hommes sombres, austères et mélancoliques. Je suis peut être plus dubitatif quant au fait des manipulations nombreuses du monde par l'Administratum, mais après tout, pourquoi pas. Bref, c'est du tout bon, et j'attends maintenant les Héros et Champions du Chapitre ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BlooDrunk Posté(e) le 8 janvier 2014 Partager Posté(e) le 8 janvier 2014 Très original, on voit que tu es passionné par le Japon féodal et la Chine antique. (et/ou que tu as a fait beaucoup de recherches) Très bonne adaptation et métissage de ces univers à celui de 40K. Pour une fois qu'on voit un Chapitre "style samouraï" pas trop caricatural et bien écrit, bravo. Hâte de lire la suite. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ocrane Posté(e) le 8 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) le 8 janvier 2014 (modifié) Hello, Merci à tous les deux[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img]. A la base c'était juste censé être un chapitre pour le fun mais je vais probablement me l'adapter pour DeathWatch, je mettrai les règles en Spoiler (et il m'a permis de gagner une mousse). Il fallait que ce soit un chapitre aussi "typé" que celui des Space Wolves, par exemple, mais en gardant à l'esprit qu'il ne s'agissait que d'un chapitre "mineur" (le terme est un peu fort mais il reste assez jeune et ne tient pas la comparaison face aux cadors de la première fondation). Accessoirement c'est une des raison pour lesquelles j'ai pris Ultramarines pour les geneseed, c'est un chapitre successeur parmi tant d'autre (malgré un sale a priori de ma part sur ce chapitre... mais ça...). [quote][color="#330000"][size="2"]le fait que Jiàng ne soit pas un monde ravagé et que les recrues proviennent d'écoles très spécialisées, ce qui doit tendre à donner une mentalité très particulière au Astartes du Chapitre (le sens du devoir, le respect envers les ancêtres/supérieurs, l'importance de l'entrainement et de l'honneur, en bref ce que l'on applique souvent à l'Extrême-Orient) [/size][/color][/quote] Yep ! C'était l'idée[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]. [quote][color="#330000"][size="2"]si les Rikishi sont proches des Sumo, ce ne sont pas nécessairement des hommes sombres, austères et mélancoliques.[/size][/color] [/quote] En fait Rikishi est le nom japonais de Sumo (ouais, ils ont des mot japonais pour parler de mots japonais... sont fous ces japonais)... j'ai rien inventé là-dessus (en fait tout le concept du sumo me sert de base). Mais je n'avais pas pensé à la seconde partie de ton propos... qui est vachement intéressante pour un développement axé JdR. [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img] [quote][color="#330000"][size="2"]Je suis peut être plus dubitatif quant au fait des manipulations nombreuses du monde par l'Administratum, mais après tout, pourquoi pas[/size][/color][/quote] En fait, il s'agit surtout de l'Ecclesiarchie qui manipule. L'Administatrum s'est contenté de se glisser dans les croyances (et plus tard de s'en retirer) après qu'elles aient été "préparées" par les missionnaires. Ça tient surtout à ma vision du culte de l'Empereur, une institution pragmatique et - potentiellement - très efficace pour jouer au spin doctor à une échelle mondiale. Mais peut-être qu'a trop la couper de sa partie spirituelle je la dénature par rapport au fluff officiel. [quote][color="#330000"][size="2"]on voit que tu es passionné par le Japon féodal et la Chine antique [/size][/color][color="#330000"][size="2"](et/ou que tu as a fait beaucoup de recherches)[/size][/color] [/quote] Même pas [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img] (enfin pas plus que n'importe quelle autre période historique en fait) mais L5R m'a un peu aidé (plus un vieux cours qui traînait)... A défaut de vous présenter la partie Ancêtres (que je compte développer au delà d'une simple liste) et Héros, j'ai rajouté deux-trois parties (en bleu) et "harmonisé" le texte. Modifié le 8 janvier 2014 par Ocrane Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Caribou du chaos Posté(e) le 8 janvier 2014 Partager Posté(e) le 8 janvier 2014 Bonjour, J'adore ton historique, bien loin des clichés "trotro dark" mais quand même complétement cohérent avec l'univers de l'Impérium. Pour coller au coté Japon Féodal, tu devrait insister plus lourdement sur le coté sacré des reliques, encore plus que dans tout autre chapitre. Et qu'en est-il des reliques prises au chaos? Sont-elle garder comme des trophés ou bien détruite comme recommander par l'inquisition puritaine? Tu devrais peut-être developper la relation de ton chapitre avec l'inquisistion car normalement toute invasion démonique majeur finis par un exterminatus. Comment ton chapitre mineur peut toujours exister en étant non codex et en ayant laisser une partie de sa population se faire corrompre jusqu'à perdre un royaume? Une complaisance? une pénitence? D, la réponse D? En tout cas j'ai passer un bon moment à lire ton fluff, merci. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ocrane Posté(e) le 9 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) le 9 janvier 2014 (modifié) Merci [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img] En fait, j'ai un peu de mal avec le "dark monolithique" de 40k qui justement en devient parfois un peu caricaturale... bon ce n'est que mon appréciation de l'univers mais je préfère l'horreur ordinaire à l' horreur cosmique et j'essaye de concilier cette vision à l'univers de 40k. [quote][color="#330000"][size="2"]Pour coller au coté Japon Féodal, tu devrait insister plus lourdement sur le coté sacré des reliques, encore plus que dans tout autre chapitre.[/size][/color] [/quote] Beh, je comptais plutôt insister sur les esprits et le culte des ancêtres (et éviter de me disperser en écrivant que mon chapitre était plus ci, plus ça et finalement plus tout que les autres)... Je pensais justement que le côté animiste asiatique (terme totalement impropre, j'en conviens) était le trait sur lequel il fallait insister. Ce qui ne veux pas dire que les Honoured Sentinels ne font pas cas de leurs reliques, juste qu'ils en font autant que n'importe quel autre chapitre. En revanche : [quote][color="#330000"][size="2"]Et qu'en est-il des reliques prises au chaos? Sont-elle garder comme des trophés ou bien détruite comme recommander par l'inquisition puritaine?[/size][/color][/quote] M'a donné une idée. Si on consière qu'une arme-démon est un "esprit" dans une arme, j'imagine assez une épée démon cachée , plantée dans une pierre, au fond d'une grotte et entourée d'une corde et de papiers pliés pendouillant (respectivement Shimegawa et Gohei et, histoire de ne pas me faire mousser inutilement, je précise que je viens de trouver les noms sur Wikipedia [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]). Merci de l'idée[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/biggrin.gif[/img]. [quote][color="#330000"][size="2"]Tu devrais peut-être developper la relation de ton chapitre avec l'inquisistion car normalement toute invasion démonique majeur finis par un exterminatus. Comment ton chapitre mineur peut toujours exister en étant non codex et en ayant laisser une partie de sa population se faire corrompre jusqu'à perdre un royaume? Une complaisance? une pénitence? D, la réponse D?[/size][/color][/quote] Euh... Obi-Wan Kenobi ! Sinon, tu as raison. Je voulais coller une grande muraille et la superstition liée au chiffre 4 et j'en ai oublié le reste de l'univers. Basiquement je pourrait jouer sur la honte, ou l'importance de garder la face... quelque chose dans ce goût là... C'est effectivement un point à travailler. En fait, quand je parlais de chapitre "mineur" c'était surtout dans le sens "non-officiel". Et comme toute création de fan, le but était de veiller à ne pas lui donner une importance digne des "grands" chapitres (de la première fondation notamment). Après, du point de vue de ses membres, même le dernier des chapitres créé à la XXVIeme fondation n'est PAS un chapitre mineur... (un exemple parmi d'autre pourrait être les "Hammer of Dorn"). Mais clairement, si le point me semblait juste être une ligne d'histoire de prime abord il va me falloir trouver une justification plausible (une chance que je sois spécialisé pour trouver des justifications fluff à mes tendances grosbills [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img]). Modifié le 9 janvier 2014 par Ocrane Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JutRed Posté(e) le 9 janvier 2014 Partager Posté(e) le 9 janvier 2014 (modifié) [quote name='Ocrane' timestamp='1389290002' post='2494310'] Sinon, tu as raison. Je voulais coller une grande muraille et la superstition liée au chiffre 4 et j'en ai oublié le reste de l'univers. Basiquement je pourrait jouer sur la honte, ou l'importance de garder la face... quelque chose dans ce goût là... C'est effectivement un point à travailler. [/quote] Pour le chiffre 4 il peu se prononcer "Shi" en japonais qui veut aussi dire "Mort" (après c'est uniquement valable en phonétique, les kanji sont différents bien sûr) Si ça peu aider.... Modifié le 9 janvier 2014 par JutRed Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ocrane Posté(e) le 9 janvier 2014 Auteur Partager Posté(e) le 9 janvier 2014 (modifié) Héhé, je sais bien d'où la référence mais l'idée était de la replacer dans l'univers (plutôt que de la balancer gratuitement) -> la 4ème compagnie (selon le marquage codex, c'était celle du royaume de Han) corrompue et "dissoute", son existence passée est devenue taboue et le chiffre 4 avec lui. C'était une des raisons de l'harmonisation dont je parlais précédemment (tout en satisfaisant mon goût pour les références[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]). Modifié le 9 janvier 2014 par Ocrane Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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