alino Posté(e) le 15 mars 2014 Partager Posté(e) le 15 mars 2014 (modifié) édité !! Voir après le commentaire de Ocrane pour lire le texte ^^ Modifié le 23 mars 2014 par alino Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ocrane Posté(e) le 16 mars 2014 Partager Posté(e) le 16 mars 2014 Hello, Chouette, un nouveau texte ! Alors... que dire... Y'a des bonnes idées que tu devrais exploiter plus avant... En plus, comme ton texte est assez court, peut-être devrais-tu les reprendre avant de poursuivre ton histoire. J'm'en vas t'développer tout ça : * Le titre de l'histoire (ainsi que la description de tes adversaires) : Le côté "confrontation à l'inconnu" est sympa. A aucun moment tu ne mentionne le mot "Space Marine" dans la description des adversaires, préférant employer le mot "démon" et décrire leur apparence. L'idée est sympathique parce que, à la description, ça entretient le flou sur la nature exacte de l'adversaire... ce qui - à mon sens - colle bien au concept de m'adversaire puisque, si je ne me trompe pas, ce sont des Night Lords. Bref, confronter le lecteur à une description vague et à une part d'inconnue pour une légion reposant sur la terreur est une bonne idée de base et - en retravaillant un peu - pourrait faire un bon exercice de style. Sauf que... tu préviens d'entrée de jeu (dès le titre de la thread) qu'il s'agira de Space Marine du Chaos... Peut-être pourrais tu trouver un titre un peu plus cryptique pour continuer à entretenir le flou (au moins au début) ? * La description de ton monde forge : Encore une fois, il y a de bonnes idées. Alors, certes, si on te lit, c'est qu'on traîne sur ce forum et donc qu'on est déjà tous des fans de SF blasés Néanmoins, une planète avec deux soleils dans le ciel a, d'entrée de jeu, un petit côté exotique. D'autant que, puisque tu ne mentionne pas de chaleur étouffante, de sable, etc. mais qu'à la place tu place un lac d'azote (j'y reviendrai, d'ailleurs), on a même pas le raccourci (facile ^^) : "Deux Soleil = Tatooine"... A titre d'information, ça m'évoquait des paysages désolés bleu-blanc-violet sous un ciel noir (mais pourtant illuminé des ses deux soleils ) D'autant que (autre point sympa du truc) : Le réacteur à plasma est assimilé au coeur de la planète. J'aime beaucoup le côté "être vivant" que ça donne au monde... Renforcé par le fait que, puisqu'il s'agit d'un monde du Mechanicus, ce "coeur de la planête" ne peut être qu'une création artificielle. Bref, encore une trouvaille bien sympa [size="1"](va me falloir trouver un autre mot que sympa. Je commence à atteindre mon quotat)[/size]. Cela dit - et même si dans 40k le réalisme est secondaire - un lac d'azote liquide... euh... [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/huh.gif[/img] Même s'il était artificiel (et uniquement créé pour refroidir le réacteur... pourquoi pas), il doit faire super froid sur ta planète (à pression "normale" l'azote devient liquide à -200° c, à peu près). Du coup : ou bien ton monde est très froid ou bien la pression atmosphérique est énorme. Et c'est loin d'être un point de détail puisqu'il serait peut-être utile de préciser comment un monde forge a pu se développer et prendre cette importance à l'échelle galactique dans des conditions aussi inhospitalières (peut-être sont ils en fait reclus dans des installations datant du M-A technologique ?) ou, au moins : Comment, les Space Marines du Chaos, ont-ils pu monter un assaut (idem : technologie particulière ou autre.) ? Alors, certes, pour le deuxième point tu n'es pas obligé d'apporter une réponse rapidement mais c'est néanmoins quelque chose qu'il te faudra, tôt ou tard, résoudre (une telle contrainte pourrait même être un des points important de l'attaque). * Le techno-prêtre. "Monde forge = technoprêtre"... C'est simple comme équation et puisque le personnage est voué à mourir au premier chapitre et ne sert, au final, que d'"interface" au lecteur pour apercevoir la première partie de l'attaque, autant qu'il soit emblématique du monde. Cela étant, bah... c'est un techno-prêtre. Du coup : Quel rang ? Est-ce un petit jeune plein d'avenir ? Un vieux magos aigri ? Ce peut-être juste une petite phrase de présentation faisant passer : "Julius le techno-prêtre" à "Julius, le novice qui communie avec le cogitateur". Paradoxalement, ça à le mérite de le rendre moins "artificiel", plus vivant [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]. Mais pas trop quand même... Lorsqu'il est attaqué, j'ai la sensation de me retrouver face à un mec lambda. Peut-être pourrais-tu insister sur son côté "techno-prêtre", justement, en lui donnant un côté inhumain et mécanique. Comme une réplique à la : "Je suis au regret de vous informer que vous n'avez certainement pas le niveau d'accréditation suffisant pour vous trouver dans cette zone, étranger." En ignorant totalement le fait qu'il se trouve face à un guerrier de 2M50. Ou, au contraire (à moins que ça puisse suivre l'idée précédente. Au moment où il est agressé), lui faire ressentir/resurgir des instincts de peur primale à l'idée de mourir mais en insistant sur le fait qu'il ne les comprend pas/plus et (au moment où il meurt) il cherche plutôt désespérément à se souvenir à quoi correspond exactement le liquide qui coule de son oeil humain (genre : "Ca y est, je me souviens. Ce sont des larmes de terreur." *couic*) Bon, j'ai un peu grossis le trait mais l'idée étant que, s'il est sympa d'utiliser un personnage de Technoprêtre, autant l'utiliser jusqu'au bout.[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img]. * Deux petits point d'ordre général : - La concordance des temps : Tu sautes du passé au présent d'une phrase à l'autre. Tu devrais choisir l'un ou l'autre ou encore (pourquoi pas mais ça m'a l'air un peu casse-gueule) : Ecrire le prologue (où tu présentes ta planète) au présent. Ça pourrait lui donner un côté intemporel et, dans le premier chapitre, dérouler l'action au passé. Mais surtout : ne passe pas de l'un à l'autre en cours de paragraphe. - Une petite relecture : Bon, au niveau des fautes, il y a bien quelques erreurs qui accroche l'oeil mais rien de méchant. Et puis bon, il y a toujours une faute ou deux (ou dix ou quinze[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/blushing.gif[/img]) qui échappent à la vigilance. Mais tu fais parfois des phrase assez longue en mettant des virgules là où il faudrait des points ou en omettant d'en mettre là où il en faudrait. Du coup, ça casse le rythme. Exemple : [quote][color=#330000][size=2]Des techno-adeptes vaquaient à leurs occupations, des esclaves lobotomisés ou non allaient et venaient, laissant flotter dans l’air la douce odeur de l’huile et du cuivre oxydé et celle ,écoeurante, de la sueur humaine.[/size][/color][/quote] [color=#330000][size=2]Pourrait devenir :[/size][/color] [color=#330000][size=2][/size][/color][quote][size="2"][color="#330000"]Des techno-adeptes vaquaient à leurs occupations. Des esclaves, lobotomisés ou non, allaient et venaient. [/color][/size] [size="2"][color="#330000"]Il flottait dans l’air la douce odeur de l’huile et du cuivre oxydé ; mêlée à celle, écoeurante, de la sueur humaine.[/color][/size][/quote] Voila, voila... Mais, dans l'idée, tu as un concept sympa. Reste à voir comment tu le développeras[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img]. Oh ! Et en guise de mot de fin (juste parce que ça m'a fait rigoler à la lecture) : J'aime le Night Lords qui dit (probablement d'une voix caverneuse[img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/rolleyes.gif[/img]) : "Je suis la nuit..." Question : [url="http://www.youtube.com/watch?v=kRZAk2rfESU"]Est-il aussi la vangeance ?[/url] [img]http://www.warhammer-forum.com/public/style_emoticons/default/happy.gif[/img] Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alino Posté(e) le 17 mars 2014 Auteur Partager Posté(e) le 17 mars 2014 Salut, tout d'abord je tiens à te remercier pour tes remarques très judicieuses. J'avais besoins d'avis et de critiques afin d'affiner le début de mon texte et de pouvoir préparer la suite^^. J'ai beaucoup d'idées qui se bousculent et je vais devoir ordonner et préciser et tout ça. Petite précision les adversaires ce sont les impériaux ^^ -le titre va changer, c'est clair que ça casse le suspense. -je vais affiner la description de la planète et préciser les conditions météorologiques. -surtout je vais remettre en place les temps lil j avoue que ça le fait pas là. -Et je vais développer un peu l'épaisseur de notre pauvre Julius^^ Merci encore pour tes commentaires et l'attention que tu as accordé à mon travail avant la fin de semaine je le reposerais remanié et peut être agrémenté d'une suite. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alino Posté(e) le 23 mars 2014 Auteur Partager Posté(e) le 23 mars 2014 (modifié) Bonjour, comme promis voici le texte entièrement retravaillé et rallongé. J'espère que ça vous plaira. N'hésitez pas à donner vos avis ^^ Bonne lecture. " Deus ex Machina ", Dieu est dans la machine. -Auteur inconnu, Inscription retrouvée dans les ruines d’un monde-forge « On naît avec la guerre en soi. Comment donc vouloir même essayer d'en délivrer le monde. La guerre... C'est la respiration des hommes. » -Inquisiteur Karamazov Les deux soleils de Malkaris 2 se couchent loin à l’horizon. Ce monde-forge de l’Adeptus Mechanicus, situé dans un désert de la galaxie est cerné de toutes parts de champs d’astéroïdes ferreux et de quelques exo-planètes riches en alliages. Cette planète est réputée à travers l’ensemble de l’Imperium pour ses réserves minérales et ses usines de production de pièces de vaisseaux et d’armures énergétiques. Entièrement industrialisé et défendu par les armées du Mechanicus, ce monde-forge crée sans cesse de l’équipement nécessaire à la Marine et aux chapitres de l’Adeptus Astartes. Il est constellé de centrales nucléaires et la plus importante de ses infrastructures est son immense réacteur à plasma. Celui-ci se situe au pôle nord de la planète, installé près d’un océan d’azote liquide, nécessaire à son refroidissement. Il fournit 60% de l’énergie nécessaire aux immenses machineries des usines ainsi qu’aux défenses orbitales. Aucune armée ne peut approcher de la planète sans être repérée et entièrement anéantie par la puissance des armes de Malkaris 2. La « Gloire de l’Omnimessie » est le cœur de ce gigantesque complexe industriel, un temple dédié au Dieu-Machine autant qu’une véritable forteresse. Hérissée de silos à missiles, de canons lasers, de batteries Vengeance et de places fortes Aquila. Des machines de guerre nées de la folle imagination des seigneurs et des ingénieurs du Mechanicus et des milliers de guerriers humains et skitariis en étaient les gardiens. Enfin, comme chaque monde-forge, Malkaris II abrite une Légion Titanique. Les Two Suns, afin d’en assurer la défense et de pouvoir participer aux guerres de l’Empereur. Les deux soleils de Malkaris se couchaient sur ce bastion d’airain et de technologie… L’un rougeoyant de feu, l’autre dardant ses derniers rayons violets. Tous deux combattant l’obscurité naissante dans un ballet qui ne cesse de jouer depuis plusieurs milliards d’années. La nuit et les ténèbres reprenaient leurs droits. Au pôle nord, la neige tombait à gros flocons sur le « Cœur de l’Omnimessie », le gigantesque réacteur à plasma. Il ressemblait à un énorme champignon d’acier et de technologie, s’élevant à plusieurs centaines de mètres de hauteur. Recouvert de cheminées évacuant des vapeurs, de lumières clignotantes et d‘énormes tuyaux d’où pendaient des milliers de stalagtites. Il s’étalait sur plus d’un kilomètre, longeant l’océan glacé d’azote liquide, dont les émanations laissaient de longs et denses panaches de fumée blanche à sa surface. Silencieux et immobile, froid et effrayant dans toute sa splendeur. En effet, la planète était soumise à des conditions météorologiques extrêmes. La température aux pôles restait inférieure à -200°C, du fait de l’éloignement des soleils et de la faible épaisseur de l’atmosphère. Tandis que sur le reste de la planète, les températures étaient plus douces tout en restant très froides. N’allant jamais au-dessus des –30°C. Ce climat plus clément était créé par des machines de terra-formation datant du Moyen-Age Technologique, afin de permettre le travail à la surface du complexe. Le complexe était constitué des baraquements des ouvriers, de casernes militaires et des appartements des états-majors et des magus.. Ces derniers résidaient dans la plus haute tour de la centrale : « la Flèche Adamentine » . Et au sommet de cette tour se trouvaient le cœur astropathique et le centre des communications. Chapitre 1 : Une rencontre inattendue « Si tu as peur de la mort, n’écoute pas ton cœur battre la nuit. Tu cesseras de craindre en cessant d’espérer. » - Prophète Talos, 10ème compagnie. Le techno-prêtre Julius, rentrait à ses appartements. En tant que magos responsable de la maintenance du réacteur, il venait de passer une longue journée dans le centre de contrôle. A loguer des ordres, corriger des erreurs et prier l’esprit de la machine. Celui-ci s’était avéré particulièrement féroce aujourd’hui, refusant les prières qui lui étaient accordées en grondant dans l’esprit de Julius. Il pensait à tout ce la en marchant dans les coursives menant aux ascenseurs de la Flèche. Les rouages de ses jambes bioniques émettant leur ronflement caractéristique. Il aimait ce son. Il y avait du monde en cette fin de journée. Des techno-adeptes vaquaient à leurs occupations. Des esclaves, lobotomisés ou non, allaient et venaient, laissant flotter dans l’air la douce odeur de l’huile et du cuivre oxydé mêlée à celle ,écoeurante, de la sueur humaine. Il décida d’emprunter un chemin détourné. Il s’arrêta devant un sas de sécurité, logua un code et entra dans un long couloir bordé d’une grande baie vitrée. Peu de membres du Mechanicus avaient accès à cet endroit. La baie vitrée donnait une vue imprenable sur les systèmes de refroidissement du Cœur et les serviteurs travaillant sur ceux-ci et, sur le dessus, on pouvait apercevoir la Flèche dans toute sa splendeur. Il se laissa aller à contempler la valse des serviteurs, le bruit des jets de vapeur et des engrenages, le cliquetis des rouages et des machineries, une douce musique pour ses implants phoniques. Puis il remarqua une petite note dissonante dans la mélodie, un ronflement et des cliquètements qu’il n’était pas censé entendre. Il lança ses systèmes d’analyse et essaya d’en déceler la source. Il s’enfonça un peu dans le couloir, ses sens biologiques et bioniques aux aguets. Plus il s’enfonçait et plus le ronflement devenait distinct. Il s’arrêta, l’éclairage sur les trente derniers mètres du couloir était coupé, ce qui était techniquement impossible et d’autant plus invraisemblable dans le cœur même du réacteur. Il s’approcha encore, tentant de trouver les circuits de l’éclairage et soudain, il s’arrêta. Il regarda dans les ténèbres puis le grondement enfla. Subitement, deux lentilles s’allumèrent. Rouges et luisantes comme le sang, elles le fixaient depuis l’obscurité. « Donne moi les codes des ascenseurs, humain » La voix était grave et mécanique. Julius était pétrifié, tant d’autorité et de menace en émanaient. Il se sentit alors pris au piège, il était la proie. « Code d’identification requis, étranger ! Vous n’avez certainement pas de code d’accréditation justifiant votre présence ici ? » logua-t-il en langage binaire. La lumière tressauta, l’espace d’une seconde, Julius put voir ce qui se tenait dans le couloir. Il venait de voir un démon, une abomination du Warp, ici, sur Malkaris… Un crâne grimaçant, des ailes de chauve-souris entourant les yeux. D’une taille d’environ trois mètres, engoncé dans une antique armure… bleue ? Ornée d’un aquila brisé. « Je suis la nuit… Je suis la mort… Et je serais la tienne si tu ne réponds pas ». Le techno-prêtre était trop terrorisé pour répondre. Il ressentit en cet instant quelque chose qu’il croyait avoir oublié à jamais. Mais il n’arrivait pas à se souvenir du mot employé par les humains pour décrire cette sensation. Son œil bionique essayait en vain d’analyser la situation, son œil humain écarquillé, laissait couler du liquide lacrymal. Il maudit la faiblesse de sa chair, ne se souvenant plus de l’utilité de ce mécanisme trop bilologique. Ses implants vox n’émirent que des grésillements. Le démon bougea, si vite que même l’œil mécanique ne put le suivre et sa gorge fut prise dans un étau glacé, ses pieds battant dans le vide. Les yeux et le crâne n’étaient qu’à quelques centimètres de son visage, la lueur rouge des lentilles emplissait sa vision. L’air n’atteignait plus son unique poumon de chair et les pompes du second ronflaient de plus belle pour compenser. « Je vais t’écorcher lentement,… Méthodiquement, puis je te démonterai pièce par pièce » le démon avait parlé dans un souffle, une promesse de souffrances et de tourments infinis. « Donne moi ces codes, humain » Il grondait maintenant et un arc bleuté éclaira son bras gauche. Une griffe brillante d’énergie descendit lentement le long de la joue de Julius, y laissant une longue estafilade cautérisée instantanément, libérant dans l’air recyclé une odeur de chair brûlée : « Tu as perdu ta langue, prêtre ? » dit le démon, s’amusant clairement. Les souffrances de Julius furent insoutenables, il donna finalement les codes au démon, utilisant les derniers vestiges de sa raison pour se souvenir de la configuration requise pour utiliser le langage humain. Il n’aspirait plus qu’à abréger ses souffrances. Mais il mourut lentement, crucifié à l’aide de pièces arrachées de son propre corps. Le regard posé sur sa raison de vivre, les machineries du réacteur. « Premier sang » voxa le démon dans son casque, un sourire carnassier dessiné sur les lèvres. Puis plus sérieusement : « A toutes les escouades, préparez vous à l’assaut. Je viens de vous transférer les codes. Drapez vous de nuit mes frères, l’heure de la guerre a sonné » Un chœur de voix lui répondit : « Ave Dominus Nox » Et il reprit d’une voix empreinte d’excitation contrôlée : « Vision de chasse ». Chapitre 2 Les démons dans la nuit « Le courage nourrit les guerres, mais c’est la peur qui les fait naître. » - Konrad Curze, Primarque de la VIIIème Légion. Harès, frère-sergent de la Première Serre de la 8éme compagnie, attendait, à la fois amusé et dégoûté par les gémissements misérables du techno-prêtre. Il le sentait au plus profond de lui, dans chacun des frissons qui lui parcouraient la peau. Son instinct lui disait qu’il serait bientôt temps d’agir. Infiltrer le monde-forge n’avait pas été aussi compliqué que prévu. L’approche du Deathshadow avait été masquée par les champs d’astéroïdes et les fortes perturbations auspex engendrées par l’activité des deux soleils. Les adeptes du Méchanicus renégats avaient en outre modifié les modules d’atterrissage de la compagnie, en leur intégrant des systèmes de brouillages orbitaux facilitant une entrée furtive dans l’atmosphère. « Hélion, au rapport » « En position Murmenuit, secteur sigma 32, en attente de vos ordres » Harès sourit sous sons casque, son frère n’avait jamais cessé de l’appeler par son titre, sur le champ de bataille depuis son accession au rang de Murmenuit, commandant de Serre. Et cela remontait à plus de dix mille ans. « Bien, frère… Rejoignez-moi, je sens que le moment est arrivé... » Hélion et le reste de l’escouade étaient postés sur le toit d’un bâtiment, dissimulés au milieu des conduites, des cheminées et des énormes câbles. Il se tenait dans l’ombre, juste au-dessus de la baie vitrée. Il ne pouvait pas voir à travers. Il vérifia encore une fois son narthecium et jura en sentant le froid qui engourdissait ses membres… Son armure avait été modifiée pour résister aux températures extrêmes de la planète et pourtant, il avait froid. Il n’y était pas habitué. Une sensation à inscrire et décrire dans ses écrits… il remisa de côté tout ce qu’il ressentait et l’enregistra pour le consigner une fois l’assaut terminé. « Enfin, si j’en sors vivant. » se dit-il en souriant. Il se tourna et son armure détecta ses frères dans leurs cachettes. Les runes de chacun d’entre eux brillaient dans son casque. La plupart d’entre eux conversaient, il entendait les cliquètements du vox. Ils étaient impatients de commencer le carnage. Il le savait, il le sentait. Il aimait ses frères, autant qu’on puisse aimer un frère prêt à vous trancher la gorge… Mais ils ne pensaient plus qu’à ça, tuer, les plus anciens légionnaires surtout. Lui, ce qu’il appréciait par-dessus tout c’était l’Histoire… La Grande Histoire de l’Humanité. Bien sûr, il remplissait parfaitement ses fonctions de Garde-Légion, d’apothicaire. Il aimait son rang au sein de la compagnie. Il aimait se battre et faire couler le sang des adorateurs du Faux-Empereur. Mais il consacrait son temps libre à l’étude de l’Histoire. Surtout pas l’étude du Warp et de ses nombreux aspects, non il laissait ces choses-là à ses frères corrompus de la Cabale. Il jura encore en pensant à ces maudits sorciers. Il reporta son attention sur l’instant présent. Ils avaient une mission à remplir. « Je descends en premier et j’ouvre la voie, préparez-vous frères ! -Vision de chasse » Aucun ne répondit, mais il savait qu’ils avaient tous compris. Il descendit en s’accrochant aux nombreuses prises présentes sur le mur jusqu’à un niveau plus bas puis il sauta sur la baie vitrée. Il sortit un petit boîtier d’un de ses nombreux étuis, qui cracha un rayon au laser quand Hélion appuya sur l’interrupteur. Dirigeant le rayon sur la baie, il y découpa un trou suffisamment grand pour les faire passer ses frères et lui. « Rejoignez moi ! Je descendrais en dernier » Il avait toujours pris le commandement de l’escouade en l’absence de Harès, une sorte de règle intime de la Première Serre. Ils étaient 19 en tout, lui compris. La Deuxième Serre, dirigée par le Murmenuit Aerius les accompagnait dans cette mission. Ils étaient presque tous à son niveau maintenant : « Descendez, le Murmenuit Harès nous attend. » Ils descendirent en silence, un par un, imposants et terrifiants dans leurs armures bleu nuit. Il ressentit de la fierté, pour ses frères et sa Légion. Dix mille ans… Et ils étaient toujours là. Ils enverraient le Dieu-Cadavre rejoindre les autres Dieux dans le Warp. Une profonde colère s’imprimait dans ses pensées et en réaction son armure lui injecta des stimulants. Il se força à se calmer. Ils étaient tous passés. Il sauta à son tour. Une partie du couloir était éclairée, mais pas l’autre. Les guerriers s’étaient déployés avec une efficacité due aux interminables heures d’entraînement. « Rien à signaler Garde-Légion. » Dit Aerius -« Où est Harès ? » Hélion tourna son regard dans l’ombre du couloir. Son armure ne détecta rien. Il regarda du côté éclairé. Il ne vit rien non plus. Puis il sentit comme une présence au-dessus de lui. Et il fut là. Tombant au milieu d’eux en riant. Ses hauts-parleurs émettant un ricanement sinistre et métallique. Tous les Night Lords tournèrent leurs armes en direction de la forme qui venait d’apparaître au centre de leur formation. A genoux sur le sol, elle les baignait tous de son regard rouge inquiétant. « Vous vous ramolissez mes frères. J’aurais pu tuer au moins dix d’entre vous avant d’être submergé. Baissez vos armes. » Aucun d’entre eux ne comprenait pourquoi personne n’avait été capable de le repérer avant. Aucun d’entre eux n’osa répondre, pas même Aerius. Il se redressa. Il était plus grand que tous les tous les autres légionnaires du commando. Il avait toujours été charismatique. Son armure était magnifiquement ouvragée. Ciselée d'arabesques en bronze et ornée de serments écrits en nostramien stylisé. Une épaulière représentant le visage d’une femme hurlant au ciel son désespoir. La deuxième présentant la gueule d’un démon rugissant sa haine aux cieux. Il portait son casque de cérémonie, deux ailes encadrant les yeux et dont le visage était peint en blanc, dessinant un crâne. Une énorme griffe énergétique occupait son bras droit et un antique pistolet à plasma orné de serments, de filigranes d’or et de parchemins était accroché à sa jambière gauche. « Tu soignes toujours tes entrées, Murmenuit. Au risque de te faire cribler de bolts par tes propres frères, en pleine mission d’infiltration. » Hélion n’avait jamais vraiment aimé cet aspect de la personnalité d’Harès. Il prenait toujours les choses à la légère et aimait démontrer sa supériorité aux hommes sous ces ordres. « Calme toi Hélion, je m’échauffais tout simplement. Tu sais que je ne peux pas m’en empêcher » ajouta-t-il sur le canal privé de son frère. « Mes frères nous allons pouvoir commencer la mission. Première Serre, avec moi, nous allons rejoindre les ascenseurs. Deuxième Serre vous connaissez votre objectif. Hélion, une fois que toi et les hommes d’Aerius serez arrivés près de la salle de contrôle, attendez notre signal. Fils du Haunter, commençons la Chasse ! » Ils répondirent tous par des prières dédiées au Primarque, des paroles et des affirmations impatientes. Harès pouvait sentir leur dévotion, leur impatience aussi et la façon dont leur comportement changea en l’espace d’une seconde le fit sourire. Ils avaient longtemps attendu durant le saut à travers le Warp. Chassant des membres de l’équipage et s’entraînant sans arrêt pour cette mission cruciale. Ils étaient prêts à commencer le massacre. Leurs premiers objectifs étaient simples. Ils devaient détruire le centre de communications et tuer les astropathes. Dans le but d’empêcher les communications entre le réacteur, la forteresse du Méchanicus et l’espace. Les deux escouades se séparèrent dans les coursives maintenant vides et silencieuses. Les emplissant du ronflement d’une vingtaine d’armures énergétiques. Harès s’arrêta et se retourna vers Hélion : « Bonne chasse frère, que les ténèbres te guident » « Nous sommes les ténèbres Harès » dit Hélion serrant le bras de son frère par les poignets à la manière des guerriers. Harès se retourna vers son escouade : « Karan, Furion passez devant » Le groupe de guerriers s’élança silencieusement. Ils avaient attendu une heure tardive de la nuit. Ils progressèrent rapidement ,ne rencontrant pas d’opposition et s’arrêtèrent où le couloir s’élargissait. Au-delà, se trouvait une grande salle bien éclairée, les ascenseurs. Karan leva son poing fermé, la colonne s’arrêta. « Murmenuit, deux myrmidons. Devant l’entrée des ascenseurs. » « Je m’en occupe, Karan. Tous les autres préparez-vous à vous déployer » Harès sortit de l’ombre. Les deux gardes mécaniques réagirent instantanément, levant leurs armes meurtrières. La tête du premier disparut dans une explosion de plasma. Le second tira. Mais Harès était déjà en mouvement, chargeant son ennemi à une vitesse ahurissante, ses lourdes bottes cognant le sol de plastacier. Sa griffe énergétique activée, il arriva au contact. Il passa sous le coup horizontal de scie tronçonneuse du myrmidon et dans un mouvement ascendant, l’empala de bas en haut. Déchirant sont torse mécanique, grillant ses circuits et machineries internes. Il s’écrasa aux pieds de Harès, le corps fumant et crépitant d’électricité. L’action n’avait pas duré plus de 5 secondes. Que c’était bon de sentir l’adrénaline du combat courir à nouveau dans ses veines. De ressentir la puissance que lui procurait son corps génétiquement modifié. L’escouade s ‘était déployée de façon à couvrir tous les angles de la pièce. Le tir manqué du myrmidon avait éventré le mur, élargissant l’entrée du couloir. S’il était resté sur place, il aurait été pulvérisé sur le champ. Ils étaient face à deux énormes portes d’ascenseurs. « Dercius, Daemon, les codes » Les deux légionnaires interpellés s’approchèrent et tapèrent les codes sur les claviers, le restant des hommes restant en alerte. Les portes des ascenseurs s’ouvrirent dans de longs sifflements. Ils étaient énormes, assez grands pour laisser entrer une vingtaine de Space Marines. « Dercius, Karan, Furion et Atos avec moi, nous allons visiter le centre radio. Daemon, Aalstor, Kratos, Lexus et Faenor dans le second ascenseur. Occupez vous des astropathes. Dercius et Daemon, placez des bombes à fusion dans les ascenseurs ! Vous les ferez exploser lorsqu’on en redescendra. Tous les autres armez des grenades IEM. » Chaque groupe entra dans l’ascenseur qui lui était attribué. L’ascension débuta. Les salles n’étaient pas censées être gardées mais toutes les précautions devaient être prises. La salle des communications se situait au 115ème étage de la Flèche, le cœur astra au 120ème. L’ascenseur dans lequel se trouvait Harès arriva à destination en émettant un avertissement sonore. Les portes s’ouvrirent en chuintant. La pièce était d’environ 40 mètres de diamètres. Equipée de moniteurs, de cogitateurs et d’écrans. Une cinquantaine de serviteurs étaient occupés à leurs tâches. Certains encore humains vérifiant le travail et les informations données par ceux qui ne faisaient qu’un avec leur station de travail. Harès repéra immédiatement le techno-prêtre. Assis et connecté à son trône de commandement en plein centre de la pièce. En état de transe apparente. Tout d’abord personne ne les remarqua entra puis, le bruit des grenades tombant et roulant au sol alerta l’attention de certains d’entre eux, qui tournèrent la tête. Ils n’eurent pas le temps de réaliser ce qui se passait. Les grenades explosèrent coupant instantanément l’ensemble des moniteurs et rendant inutilisable tout le matériel de la pièce. Les 5 Night Lords sortirent de l’ascenseur. Puis, dans une explosion de fureur, les bolters donnèrent de la voix. Plongeant le centre des communications sous une tempête de balles explosives. Les crânes explosaient, les torses étaient percés de part en part, la salle était remplie des hurlements des adeptes pris au piège et alors, faisant rugir épées tronçonneuses et lames énergétiques, la Serre chargea. D’un seul mouvement, Harès trancha une tête et découpa un adepte en deux. Dercius et Karan étaient sur le flanc gauche donnant de furieux coups de droite et de gauche, mettant en pièces tous les serviteurs sur leur chemin. Atos et Furion avançaient sur le flanc droit, lâchant un déluge de bolts sur les adeptes terrifiés. L’odeur du sang se mêlait à celles de la sueur et des déflagrations assourdissantes, rendant l’air irrespirable. Le combat fut court et totalement inintéressant. Tuer des serviteurs n’avait rien d’exaltant, c’était juste… plaisant. Il n’en restait plus aucun de vivant dans la pièce. Des viscères et des membres jonchaient le sol ici et là et il y avait tant de sang que le sol était glissant. Seul restait le techno-prêtre, immobile sur son trône. L’interruption de la transe l’ayant laissé paralysé mais conscient de ce qui se passait. Harès s’approcha de lui : « Ton monde va tomber, ton Dieu-cadavre périra de nos mains. Et les forges de votre planète si accueillante vont nous y aider… » Il rapprocha lentement ses griffes du torse mécanique du prêtre, lui laissant le temps de comprendre ce qui allait lui arriver. Il les enfonça centimètre par centimètre, savourant la sensation de ses armes perforant le métal comme du vulgaire parchemin. Le techno-prêtre essaya de parler mais aucun son ne sortit de ses implants, ses yeux bioniques ne pouvaient même pas exprimer la souffrance qu’il ressentait… « Regarde-nous bien, nous sommes la dernière chose que tu vois. Mais rassure toi, ton monde te survivra. » Un tir de plasma à bout portant mit fin à la vie de l’homme-machine. Le centre des communications était en leur possession. « Dercius, où en êtes vous ? » le vox émit un claquement puis il entendit des rires sadiques et des cris souffrances. « La situation est sous contrôle Murmenuit Harès. Aucun d’entre eux n’enverra plus jamais de message, astropathique ou non. » Harès avait toujours bien aimé Dercius efficace et franc. Même s’il prenait tout de même trop de plaisir à torturer ses victimes. Mais il ne pouvait pas le lui reprocher, ça avait toujours été dans la nature de la Légion. Il gardait toujours Atos et Furion à ses côtés. Ces deux là traînaient une rivalité datant de l’Hérésie. Tout deux doués d’un don de précision au bolter incroyable. Lui même ne pouvait être aussi efficace. Tout du moins les égalait-il. Ils se querellaient souvent, en venaient parfois aux mains. Mais se complétaient toujours à merveille sur le champ de bataille. « Descendez Dercius, nous allons prêter main forte à la Deuxième Serre. Notre mission ici est terminée. » Il passa sur le canal de la Deuxième Serre. « Hélion, Aerius ? » « -En position Murmenuit -Feu vert, insufflez la terreur dans leurs cœurs ! » Hélion accusa réception de l’ordre et se retourna pour faire face à Aerius. Depuis que les deux Serres s’étaient séparées, ils avaient progressé rapidement. S’enfonçant toujours plus profondément sous le complexe pour atteindre la salle de contrôle du réacteur. Ils avaient dû éliminer quelques gardes et serviteurs pour arriver jusqu’à l’entrée d’une salle plus grande. Défendue par une douzaine de gardes skitariis physiquement modifiés. La plupart d’entre eux avaient des armes greffées à la place des bras et leur musculature impressionnante n’était sûrement pas naturelle. Ils étaient postés de sorte à couvrir toutes les entrées et aucun d’entre eux ne paraissait décidé à relâcher son attention. Hélion sourit de manière inquiétante. Ce combat allait être intéressant et sûrement sanglant. Aerius s’adressa à la Serre : « Escouade Ghost, activez le mode furtif. Chacun d’entre vous choisit une cible et se place dans son dos. Garde-Légion, restez en retrait avec l’escouade Nox. Lorsque nous déclencherons l’attaque vous chargerez. En position ! -« Compris Aerius, nous attendons. -Essaye de ne pas te faire tuer. » ajouta-t-il en ricanant sur le canal privé. Il coupa la connexion. Aerius et l’escouade Ghost s’avancèrent et disparurent dans un miroitement. Il était toujours aussi impressionné de voir cette technologie à l’œuvre. Par un système de réfraction lumineuse, les frères équipés d’armures ghosts pouvaient se rendre invisibles pendant environ cinq minutes. Mais ils ne pouvaient utiliser cette capacité qu’une fois toutes les quatre ou cinq heures car ce système était extrêmement exigeant en énergie. « Escouade Nox », dit Hélion sur le canal approprié « Préparez vous. Le Primarque veille sur nous. » Les quatre légionnaires restèrent silencieux. Ils avaient compris. Lui-même se saisit de son épée-tronçonneuse et laissa la délicieuse décharge d’adrénaline précédant chaque bataille l’envahir. Il n’aurait pas su dire quelles cibles ses frères s’étaient choisis, dissimulés par le système furtif de leurs armures. Et soudain, ils réapparurent. Cinq skitariis périrent immédiatement, déchirés par les lames et les bolts des Ghosts. Immédiatement, Hélion s’élança. Suivi de près par l’escouade Nox. Ils chargèrent en silence et se joignirent à la mêlée, essuyant des tirs appuyés de la part des hommes bioniques. Deux tirs de skitariis atteignirent frère Kaelus, l’un lui désintégra la tête malgré la protection de son casque et l’autre lui arracha la jambe droite en dessous du genou. Dans un geste vengeur, Hélion décapita l’abherration qui avait tiré, laissant une longue traînée de sang sur le mur derrière eux. Deux balles ricochèrent sur son plastron et il fit un pas de côté, esquivant une scie tournant à plein régime. Il trancha le bras mécanique et tira deux bolts à bout portant dans la bouche de la créature. Deux membres des Nox se battaient à un contre deux dans le fond de la pièce. Ils étaient un tourbillon de lames. Bougeant à une vitesse extraordinaire. Parant les coups, ripostant et esquivant les attaques des gardiens. Leurs armures portaient les traces de nombreux coups et la peinture était éraflée en de nombreux endroits. Hélion se porta à leur aide et tira une rafale de bolts dans le crâne d’un skitarii. Sa tête fut réduite en pulpes et il s’effondra. Le Nox, maintenant à un contre un, fit pleuvoir un déluge de coups vengeurs sur son ennemi et lui ouvrit finalement l’abdomen de gauche à droite en un orion de sa lame hurlante. La chaine de la tronçonneuse arrachant et déchiquetant ses intestins. Ils aidèrent leur frère à massacrer ses deux adversaires et se jetèrent à nouveau dans la mêlée, leur haine renouvelée et leur soif de sang pleinement éveillée. Un membre des Ghosts fut littéralement écrasé contre le mur par un boulet énergétique, manié par le plus gros des skitariis. Son armure n’était plus qu’une carcasse remplie de bouillie. Dans un hurlement de défi, Aerius vida son chargeur dans le dos de la bête Cela n’eu aucun effet. Tenant son épée à deux mains, il porta un coup horizontal qui s’enfonça dans le corps immense jusqu’à mordre dans la colonne vertébrale. La bête hurla de douleur, un hurlement presque humain, et abattit son fléau en direction d’Aerius en se retournant. Fracassant le mur une nouvelle fois. Ce dernier fut forcé de laisser son épée où elle était plantée et esquiva le coup d’un bond en arrière. Les deux adversaires, maintenant face à face se tournaient autour. Le skitarii boitait fortement et du sang coulait du trou béant dans sa hanche. Poussant un cri de haine, il chargea le Night Lord. Celui-ci, ayant anticipé cette action futile effectua une roulade qui le fit se relever derrière son ennemi. Libérant son épée dans le même mouvement. Avant que l’autre n’ait pu se retourner, il porta un coup d’estoc qui le transperça de part en part. les dents de son arme éjectant des lambeaux de chair et des esquilles d’os sur son armure. Enfin, le cœur transpercé et un poumon déchiré, l’énorme skitarii s’écroula. L’affrontement était terminé. Les corps des gardes morts jonchaient le sol de la pièce ainsi que ceux de deux Night Lords. « Au rapport ! » ordonna Aerius. -« Un mort et un blessé léger pour Nox, Aerius. Un mort pour Ghosts » répondit Hélion. « Bien, soignez le blessez et remplissez votre office Garde-Légion ». Une fois les glandes progénoïdes récupérées le commando continua sa progression à travers le couloir en face d’eux. Ils débouchèrent, au bout d’une centaine de mètres, dans une sorte de hangar d’environ 200 mètres de long et 70 mètres de large. Damus entra en premier. Il fut pulvérisé par un déluge de tirs d’autocanon lourd. « Contact ! » Hurla Aerius -Reculez dans le couloir ! A couvert ! » [center] Les sept guerriers restant reculèrent instantanément. En bon ordre. Les tirs continuaient à heurter les bords de l’entrée du hangar. « Qu’est-ce-que c’est que ça ?! » cria Hélion sur le vox pour se faire entendre. « Je ne sais pas mais ça a l’air gros. Et c’est très lourdement armé… » répondit le sergent, appréciant clairement la situation. -« Tu trouves ça amusant ?! » demanda Hélion, furieux. -« Oui, assez. Je ne l’avais jamais apprécié de toutes façon. Sa vie aura au moins servi à sauver la notre. » Modifié le 23 mars 2014 par alino Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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