[V2] Comment différencier la qualité des services (hôtellerie)

[ChrisDissent]

Bonjour à tous !

Je mène une campagne de longue haleine actuellement, et après plusieurs étapes dans de grandes villes, les PJ arrivent à Altdorf.
J'aime bien étoffer la trame principale avec de nombreuses intrigues annexes, axées sur le BG des PJ.

De ce fait, les PJs vont donc rester un certain temps dans la capitale, et je me suis fait une remarque en parcourant l'Arsenal, mais aussi des suppléments V1 comme Middenheim ou Marienburg pour glaner ça et là des idées :
[i]Qu'est-ce qui peut bien pousser un PJ à entrer dans une auberge guindée plutôt qu'un relai moyen, s'offrir un dîner de roi et bouder le banal ragoût/tourte, s'offrir un verre de vin plutôt qu'une bière éventée, dormir dans un lit douillet et non au dortoir ?
[/i]
Mis à part le RP, cela lui coûterait bien plus cher à chaque fois, et rien ne vient sanctionner (dans un sens ou dans l'autre) l'éventail de choix entre tous ces services ?
J'ai commencé à dégager en différentes tables les effets négatifs et positifs des conditions de sommeil, repas et boisson et essayer de dresser en regard des bonus/malus léger mais qui récompenseraient les initiatives pour dégoter des services d'hôtellerie corrects, voire supérieurs à la moyenne(ou les réussites au test de Survie à l'extérieur).

Il m'a semblé nécessaire de le faire pour donner un peu de corps au fluff génial que développe les suppléments précités.
Mais la tâche peu être fastidieuse, et doser les bonus/malus pas évident.

Je voulais donc savoir si d'autres MJ s'étaient posé cette question est entrepris un travaul similaire ?

Chris

[la queue en airain]

Personnellement je serais plutôt d'avis de simplement foutre des bâtons dans les pattes des joueurs au moment. Pénaliser en pute au moment, quand ça t'arrange et que ça les fait chier.
En tout cas je faisions comme ça.

Sinon, à vue de pif, dans les trucs sur lesquels il faudrait que tu tapes, je dirais :
- la fatigue, comme tu dis (il n'y a pas un ratio de restauration de PV avec le repos ou un truc du genre qui pourrait être diminué tant qu'à faire?),
- toujours avec la fatigue, les fins de journées un peu rudes peuvent accumuler les mali, impacter les distances parcourues ou les charges portées,
- du mali de torticolis & co, ce qui peut ne pas estre drôle en combat,
- des maladies diverses transmises par les rats et les puces (http://www.tiques.fr/htdocs/pathologies.html),
- des maladies diverses liées à la bectance (qui a dit la chiasse?),
- du mali social quand on te voir sortir de là, ça peut faire tâche devant le futur patron ou perdre un job intéressant avec un noble,
- du mali social parce que même des heures après, ça se remarque (odeur, poux...) et joue sur les offres d'emploi ou simplement la rémunération,
- des emmerdes (sans aller jusqu'à l'auberge rouge, ont peut imaginer que les tires-laine ont libre entrée ou que le truc est affilié à la guilde des mendiants),
- des emmerdes aussi parce que les locaux ont leurs idiosyncrasies (l'auberge des dockers, quand on essaye de s'y intégrer, on peut se retrouver avec un œil au beurre noir ou un crochet dans le bide),
- ton cheval, quand il n'y a pas d'écuries, tu en fais quoi?,
- le gros rouge qui tâche, ça fait mal à la tête le lendemain aussi, tant qu'on y est.

Bref, bon, ya quantité de trucs sur lesquels emmerder ses joueurs.

Et à l'inverse, c'est aussi des possibilités qui s'ouvrent. Je parlais de l'auberge rouge. Il y a une nouvelle "Conan" oùsque le tabergiste a des chambres pas cher du tout mais qui ferment de l'intérieur mais sont ouvertes sur l'extérieur et où les anthropophages du coin viennent faire leur marché.
Arh !

le squat
on réfléchira à voir s'il y en a d'autres Modifié le 7 avril 2014 par la queue en airain

[Commandeur Cyrius]

Ou alors tu amènes des cacahuètes à ta prochaine session et tu ne les autorises à taper dedans que s'ils prennent les menus luxe. Oublie pas de distribuer un échantillon gratuit, ça motive.