[WHB-Khemri] La Légion des Sables Changeants

[Scipion87]

^{L'ensemble est cohérent c'est vrai, et le rendu de masse est assuré. Mais je rejoins nombre de commentaires : il manque cruellement de profondeur et de relief.}

^{Si lavis il y'a, il semble absent, ce qui se voit particulièrement sur les parties dorés. Si je puis me permettre, je te conseille un bon seraphim sepia (que j'utilise pr mes parties en or) moins foncé que l'agrax,  qui ferait bien ressortir la profondeur et qui se marie très bien avec ces tons. (le lavis n'est pas une technique si facile, cela nécessite de l'expérience et du doigté) C'est dommage car les aplats sont nets et assez bien posés. Je rejoins aussi la remarque de Xoudii plus haut : la connaissance du cercle chromatique est essentielle, et tu devrais intégrer une touche de couleur bleutée (ou autre!)... Après ce n'est que mon humble avis. Cela dit, le rendu de masse est super, et affronter ton armée doit être très agréable! continue!}

[Ahnarras]

Merci pour ces commentaires :)

Concernant les héros, j'avais envie qu'ils se fondent dans l'unité (car ils n'en sortiront jamais, quoi qu'il se passe, le bloc ne forme qu'un, gardiens devant Ptra jusqu'à la fin de l'éternité). Pour les distinguer, plusieurs détails pour l'oeil acéré:

- ils sont pile au centre, entourés par l'état-major
- le bouclier du héraut est unique dans l'unité / c'est le seul à porter un masque de bronze
- le roi a son doigt pointé qui dépasse de l'unité (se voit mal avec la photo de face, j'admet :/ ) et son arme lourde dépasse d'une tête les autres
- ils ont des capes! :P

Pour les contrastes, on m'en a souvent fait la remarque sur ce forum (j'avais même eu droit à un cercle chromatique il y a quelques pages), mais je ne sais pas si c'est mon absence total d'intérêt pour l'art (peinture...) ou une simple question de goût, mais je ne me vois absolument pas rajouter une couleur "qui ressorte/constraste". Du bleu, du vert, ça me semblerait totalement hors de propos et gâcherait l'ensemble. Je lui ai préféré le orange, qui se voit à peine (quoiqu'il rend mieux en vrai à la lumière du jour, que via les photos où on l'aperçoit à peine).
Mon contraste à moi, c'est le noir ^_^

Pour les socles, c'est une raison fluffique qui me fait les laisser totalement vide. Mon armée erre au fin fond du désert, dans un espace semi-irréel où seul le sable existe. Il lui faut parcourir bien des lieux et revenir dans le monde des morts avant d'apercevoir les premiers brins d'herbes malades, les premiers serpents désséchés rôdant dans les maigres pierres.
Ce choix devrait mieux s'expliquer avec la prochaine figurine, que j'espère vous poster ce soir une fois rentré.

En tout cas merci pour tous ces commentaires, ça fait plaisir :)

Ps: je ferais surement une photo d'ensemble sous peu aussi, le temps de trouver le temps de les mettre en ordre de parage au milieu des décors :3

 

Edit: reprenant les bonnes habitudes, j'ai rajouté un peu de fluff de présentation de ces soldats ^_^

Modifié le 4 mars 2015 par Ahnarras

[Ahnarras]

La suite promise arrive :)

Il s'agit à présent d'un héros solitaire. Les mois passés ont vu bien des chamboulements dans le Vieux Monde, et les possibilités tactiques/fluffiques permises par une légion de morts-vivants m'ont trop donné envie pour que je m'en passe au final. Voici donc celui qui aura fait basculer mon armée du côté légionnaire des morts-vivants, Ronrak l'Immortel! Il est joué avec le profil d'un héros vampire sur destrier infernal.

[url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=427689DSCN0701.jpg][/URL]

 

[url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=579134DSCN0702.jpg][/URL]

Lorsque le palais en flamme s'effondra sur lui, Ronrak crut que sa fin était venue. Des siècles plus tard, il regrette parfois que ce ne fut pas le cas. Enseveli sous les décombres, il parvint à échapper au massacre qui s'ensuivit une fois la ville tombée. Lorsqu'il finit par émerger de ce qui restait de la demeure de son père, le fils ainé du Haut Roi Karnorak ne vit que désolation et ruine autour de lui. Mais ce ne fut pas le plus dur pour lui. Le pire fut de réaliser que son petit frère, sa mère, son oncle, ses gardes... tous avaient fuis par les tunnels, l'abandonnant à son sort. Ses cris de rage résonnèrent longuement dans la nuit, et finirent par attirer les rares survivants qui, par chance plus que par courage, avaient pu échappé aux morts-vivants.
Dans son chagrin, Ronrak finit par voir une opportunité dans cette situation. Ayant depuis toujours maudit la tradition Nehekharienne qui voulait que le fils ainé d'une lignée royale soit offert aux dieux et suivent la voie de la prêtrise, il n'avait jamais accepté son rôle de Haut Prêtre de Tahoth. Ses petits frères disparus, morts ou enfuis, il était le dernier représentant de sa famille dans les décombres qui restaient, à ses yeux, le legs de son père. C'est ainsi que, sans même s'en rendre compte, il suivit la voie de l'Usurpateur, reniant ses voeux de prêtrise et se sacrant Roi.
Les millénaires ont passé, et son simulacre de cour dirigeait une ville fantôme. Reniant les faibles dieux de Nehekhara, il se tourna vers une autre puissance, plus sombre, plus sèche, mais toujours vivace. Bien avant que les antiques dieux de la Terre Bénie ne marchent en Nehekhara, cette contrée était le domaine d'une autre divinité. Un dieu de sable et de haine, dont les exigences n'avaient d'égales que la rareté de ses cadeaux. Mais lorsque les avenues s'enfoncent dans le sable du désert, n'est-il pas normal qu'un roi se tourne vers le dieu du désert? Le culte de Khsar le Sans-Visage remplaça celui de Tahoth à la cour, Ptra fut oublié, et le Haut Roi Ronrak, comme il aimait à présent s'appeler, tenait son peuple d'une poigne de fer, par cruauté et illusions. Façonnant le sable à sa guise, il reconstruit un palais, une ville, une splendeur. Un voile qu'un simple coup de poing suffisait à faire s'effondrer, mais qui oserait le lui contester?
Lorsque l'éternité approcha de sa fin, grande fut sa surprise de voir son petit frère revenir au palais, accompagné de la Légion de son père. Mais elle n'égala pas sa colère, lorsqu'il comprit que le cadet souhaitait lui voler son trône. L'Epée de Khsar affronta la Lame-Aspic, et les millénaires d'entrainement d'un petit prêtre voulant dépasser sa condition, couplée à des enchantements aux plus sombres origines, faillirent bien triompher du Prêtre-Roi Ahnarras. Toutefois, le détenteur légitime du Pschent des Sables Changeants finit par l'emporter, et l'aîné dût plier le genou devant son propre trône.
A présent un paria au sein de la Légion, il chevauche seul, sur son destrier aussi corrompu que lui, porté par les faveurs de son dieu. Chevauchant le sable, il peut parfois être aperçu glissant sur le vent du désert, loin dans le ciel, tel une tempête silencieuse attendant l'heure de sa vengeance.

A noter que, fluffiquement parlant, mon armée ne comporte pas de Vampire. Ronrak est un prêtre dont la puissance tient en partie à un entrainement millénaire, en partie à son équipement magique qu'il a lui-même fabriqué. S'il craint le soleil et se cache derrière son bouclier, c'est uniquement car Ptra le Magnifique onnit ceux qui brisent la tradition sacrée d'offrir le fils aîné aux dieux.
Edit: le flash ne rend pas du tout honneur au lavis, mais il faisait trop sombre pour prendre la photo sans. La chair de Ronrak est un khorne red avec un lavis de nuln oil, et bien plus foncé que ce qu'elle semble sur les photos.

Et en bonus, un petit décor ultra basique que j'ai fabriqué avec les restes de ma colline. Il représente un pan de désert rocailleux et traître, et est joué avec les règles d'un marais:

[url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=467773DSCN0703.jpg][/URL]

Modifié le 5 mars 2015 par Ahnarras