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[HH][VO] Critiques Nouvelles Hérésie d'Horus


Schattra

Messages recommandés

Salut à tous! Le sujet que j'ouvre à présent est un peu particulier, dans le sens qu'il ne sera pas dédié à la revue d'un ouvrage particulier de la Black Library, mais bien à un format de récit: la nouvelle.


Pourquoi un tel choix? Pour plusieurs raisons, la première étant ma récente acquisition d'une douzaine de recueils de nouvelles estampillés BL, traitant à la fois des univers de Fantasy (Lords of Valour, Way of the Dead, Realm of Chaos, The Cold Hand of Betrayal, Death & Dishonour, Tales of the Old World, Les Épées de l'Empire) et de 40K (Crucible of War, Into the Maelstrom, What Price Victory, Shadows of Treachery, Let the Galaxy Burn). Étant finalement venu à bout de tous ces ouvrages (pour certains avec difficulté), je me suis dit que créer un sujet par livre n'aurait que peu d'intérêt, les liens entre les différentes histoires regroupées dans un volume spécifique étant inexistants. Démarrer un seul sujet, ou plutôt trois (un pour chaque univers, l'Hérésie d'Horus étant considéré comme un univers distinct), m'a semblé être un choix plus pertinent.

Une autre raison est que la nouvelle a un statut particulier pour la BL: il s'agit en effet de « l'antichambre » du roman, l'étape que tout écrivain a à franchir avant de se voir confier la responsabilité de la rédaction d'un récit de 100.000 mots. Même les auteurs les plus établis de la maison (Abnett, McNeill. Werner, King, Mitchell...) ont fait vivre, combattre et mourir leurs premiers personnages dans ce format. Mais si certains ont été jugés dignes par les éditeurs de la BL de se frotter à l'écriture d'un roman (une confiance pas toujours récompensée à sa juste mesure), d'autres n'ont pas eu cette chance: beaucoup d'appelés... peu d'élus.

De ces candidats malheureux, malchanceux ou tout simplement peu tentés par la perspective de travailler pour la BL, ne restent que les nouvelles publiées par cette dernière pour prouver qu'ils ont un jour collaborés à l'enrichissement des univers de GW, avec des résultats plus ou moins probants. Se pencher sur les nouvelles de la BL, c'est donc parcourir en filigrane l'histoire de cette dernière, une entreprise que je trouve (à titre personnel) assez intéressante.

Enfin, ces nouvelles, parce qu'elles ont été écrites par des auteurs aux parcours professionnels, aux intérêts, à la maîtrise du fluff et aux styles très différents, permettent d'envisager le background de Fantasy et de 40K sous des angles très variés: si les romans de la BL, particulièrement depuis quelques années, sont assez uniformes dans le style et le fond, les nouvelles, surtout les plus anciennes, ont en revanche bien plus de chances de surprendre et de dépayser leur lecteur.

Pourquoi faire un sujet distinct sur l'Hérésie d'Horus?

Deux raisons principales:

  • 10 millénaires séparent les évènements de l'Hérésie de la plupart des nouvelles "classiques" se déroulant dans l'univers de Warhammer 40.000. Battement de cils à l'échelle cosmique, mais fossé colossal en terme de background, ce hiatus de 10.000 ans justifie à mes yeux une séparation entre ces deux périodes charnières. Ajoutons à cela l'apparition (Taus, Nécrons, Tyranides, Sœurs de Bataille, Chevaliers Gris...) et la disparition (Empereur & Primarques, Légions Space Marines, Armée Impériale...) de nombreux protagonistes importants entre ces époques, et l'on obtient deux âges fondamentalement différents l'un de l'autre.
  • D'un point de vue éditorial, le cycle de l'Hérésie d'Horus est certainement le projet le plus construit et le plus fouillé monté par la Black Library à ce jour. Le but recherché est en effet de faire travailler les "grandes plumes" de la maison sur la même série de manière cohérente, afin de retracer cet évènement fondateur dans toute sa complexité1. Le contrôle des publications est donc bien plus strict, et la joyeuse anarchie qui régnait avant le lancement de ce grand uvre dans le petit monde de la nouvelle de Warhammer 40.000 ne se retrouve pas au sein de l'Hérésie.
    S'il appartient à chacun de juger de la qualité du travail des contributeurs de cette saga épique (à titre personnel, je suis plutôt satisfait du niveau général de cette dernière), les apports en termes de background sont objectivement plus cohérents et réfléchis que précédemment, et on ne va pas s'en plaindre. Bref, là encore, il existe une différence notable de traitement entre publications "hérétiques" et "classiques". Raison de plus pour séparer les deux.

 

1 : On rappellera qu'à l'origine, l'Hérésie d'Horus est un concept tenant en une demi-ligne, inséré par Rick Priestley dans le background de Rogue Trader pour faire cool.

Comment est organisé ce sujet:

Les nouvelles sont classées par ordre alphabétique d'auteur (prénom nom: les écrits d'Anthony Reynolds apparaissent donc avant ceux de Dan Abnett). La critique en elle-même est précédée de quelques informations qui pourront être utiles (ou pas) au lecteur: le titre de la nouvelle, le nombre de pages, le recueil ou le magazine dans lequel elle a été publiée et l'année de la première publication.

Le sujet promettant d'être assez long, je fais usage de balises spoiler afin de faciliter la navigation. Cliquer sur la première balise suivant le nom de chaque auteur vous permettra d'accéder à une liste des titres de ses nouvelles chroniquées. Chaque chronique dispose en outre de sa propre balise spoiler. Enfin, et si la nouvelle s'y prête (en cas de twist final particulièrement réussi, par exemple), la sous-partie Intrigue pourra être partiellement ou totalement dissimulée.

Les nouvelles récemment chroniquées sont signalées par l'emploi de la couleur rouge (Auteur + Nom de la nouvelle). Les mises à jour (s'il y en a eu) sont signalées par un message récapitulatif une fois par semaine.

J'essaierai aussi de relever les éléments les plus utiles pour le fluffiste assidu (cela peut aller d'une pratique digne d'être notée: « les Night Lords dorment toujours avec une veilleuse », jusqu'à un lieu/bâtiment important pour toute une race: « le palais impérial de Terra compte 12 piscines olympiques et 9 discothèques, mais toutes les toilettes sont sur le pallier », en passant par des anecdotes savoureuses sur la vie de personnages bien connus: « Omegon a été créé par l'Empereur afin de faciliter l'organisation de matchs de foot entre Primarques »).

 

Pour finir, un grand merci aux camarades qui ont contribué à ce sujet de leurs chroniques et critiques personnelles: @Celtic_cauldron, @Rippounet, @la queue en airain, @Kaelis@ziafab, @Lagnar, @Red Qafe et @gilian !

Ouvrages critiqués (par ordre chronologique de parution) :

 

  • Recueils de l'Hérésie d'Horus :


tales-of-heresy.jpg.age-of-darkness.png.the-primarchs.png.shadows-of-treachery.jpg.mark-of-calth.jpg.31.-Legacies-of-Betrayal.jpg.33.-War-without-End.jpg.35.-Eye-of-Terra.jpg.37.-The-Silent-War.jpg.40.-Corax.jpg.42.-Garro.jpg.43.-Shattered-Legions.jpg.45.-Tallarn.jpg.48.-The-Burden-of-Loyalty.jpg.50.-Born-of-Flame.jpg.52.-Heralds-of-the-Siege.jpg.sons-of-the-emperor.png.scions-of-the-emperor.png.blood-of-the-emperor.png.loyal-sons.png.traitorous-scions.png.heirs-of-the-emperor.png.lupercals-war.png.

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  • Recueils événementiels Black Library (Black Library Celebration, Summer of Reading, Advent Calendar) : 

 

black-library-celebration-week-2019.png.Black Library Celebration 2018.black-library-celebration-2019.png.blcw-2020.png.12-tales-of-christmas.png.les-12-contes-de-noel.png.black-library-2021-advent-calendar_mosaique.png.Black Library 2022 Advent Calendar.Black Library Celebration Week 2023.black-library-2023-advent-calendar.png.

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  • Publications récurrentes (Inferno!, Hammer & Bolter) : 

 

year-one.jpg.Year Two

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Nouvelles critiquées (228):

Aaron Dembski-Bowden (14)

Révélation

 

Aaron Dembski-Bowden s'est imposé comme la nouvelle figure de proue de la Black Library à la fin des années 2000, et a consolidé son statut de fils prodigue (et putatif d'un certain D. Abnett) de la GW-Fiction depuis lors. Il était donc logique qu'on le retrouve associé au projet phare de Nottingham, depuis l'aptement nommé 'Premier Hérétique' en 2010 jusqu'à CENSURE dans la série finale 'Siège de Terra'. En plus de ces romans, on lui doit une quinzaine de courts formats ('Aurelian', 'Les Clous du Boucher', 'Le Seigneur des Sables Rouges', 'Le Prince des Corbeaux'...), avec une préférence marquée pour les bad guys de l'Hérésie que sont Lorgar, Angron et Sevatar. Bad to the bon(n)e(t)!

 

• Savage Weapons // Des Armes Brutales merci @Celtic_cauldron, @gilian et @Lagnar !

Révélation

Age of Darkness // L'Âge des Ténèbres/2011/30 pages

 

Intrigue:

savage-weapons.png?w=300&h=459Celtic_cauldron:

Une histoire tirée de la campagne des Dark Angels contre les Night Lords, avec une rencontre entre Primarques.

 

gilian: 

Tsagualsa est un monde mort et a été choisit par Konrad pour y rencontrer son frère. Il n’y a sur la planète que deux primarques et 4 capitaines, alors que les deux frères s’éloigne pour parler entre eux tranquillement, les quartes capitaines se rappel du bon vieux temps. Avec des petites piques de Sevatar a l’encontre d’Alajos qu’il a proprement mutilé au court d’une précédente rencontre. 

 

Konrad qui peut voir le futur essaie de faire comprendre au Lion que personne ne comprend vraiment pourquoi il n’a pas déjà trahis l’empereur alors que la moitier de ça légion a déjà franchit le pas…

On en saura pas plus sur cette discussion privé entre frérot mais le Lion décide de mettre un terme a cette mascarade en plantant son épée directement a travers le torse de son frérot (il l’a pas vue venir celle la ^^).

 

Apres un combat de chiffonnier entre les deux primarque et l’intervention de leur légion respective pour les séparer, la vie reprend son court dans la croisade de Tharmas…

 

A la différence que le Lion reçois enfin des nouvelles des troupes loyaliste, enfin loyaliste pour le moment…

Guilliman le convoque sur Ultramar pour parler de sécession…

 

Schattra:

Début de journée classique pour Corswain, Champion du 9ème Ordre (ce qui est mieux que champion de 9ème ordre, reconnaissons-le). Après avoir fait son rêve habituel, étrange et pénétrant, d’une bête bien connue qu’il n’arrive jamais à vaincre dans son état catatonique, bien qu’il porte la pelisse de ce prédateur de Caliban sur l’épaule, il est convoqué avec son supérieur, le balafré+++ Alajos, par le Primarque des Dark Angels, Lion El’Jonson en personne. Et comme d’habitude, le léonin surhomme se prend la tête pour essayer de déjouer les friponneries des Night Lords dans le sous-secteur de Thramas, sans succès concluant depuis deux ans1. Ce manque de progrès tape sur les nerfs de ce bon Lionel, qui se doute bien qu’il y a de plus gros poissons hérétiques à ferrer dans le reste de la galaxie. Malgré tout, le devoir chevillé au corps du Primarque le pousse à persévérer dans ce jeu du chat et de la chauve-souris, et même à accepter l’invitation, inattendue il faut le reconnaître, de Curze de se rencontrer sur une planète paumée pour taper la discute, comme au bon vieux temps. Le Lion, qui a juste entendu « taper », est d’accord, malgré les remarques sensées de ses petits frères, qui soupçonnent logiquement un piège. Confiant dans sa bogossitude naturelle et son statut de personnage nommé, le patron des anges sombres fait fi des conseils de prudence, et part avec le 9ème Ordre comme escorte au rencard fixé par son frérot.

 

Arrivée à proximité du monde de Tsagualsa, où doivent se tenir les pourparlers, la flotte loyaliste est accueillie par l’opérateur radio le plus irrespectueux de la galaxie, le Premier Capitaine Sevatar des Night Lords. Entre deux punchlines désinvoltes, le hallebardier le plus tristement célèbre des Legiones Astartes informe ses interlocuteurs que le point de rendez-vous a été fixé dans le chantier de forteresse que les Night Lords sont en train de construire sur la planète. Une petite téléportation plus tard (malgré le fait que Corswain n’aime pas vraiment ça, mais tout le monde s’en fout et le Lion en premier), voilà Lionel rendu sur place avec ses deux gardes du corps, comme convenu par le gentlepostmen’s agreement fixé par les parties en présence. Il ne faut pas longtemps pour que Konrad, bronzé comme jamais, n’arrive à son tour, avec son gang: l’impayable Sevatar bien sûr, mais également un dénommé Shang, choisi sans doute pour respecter les quota de représentation des minorités.

 

Les retrouvailles entre les deux frangins sont glaciales, malgré les efforts déployés par Konrad pour briser la glace et raviver l’esprit de franche camaraderie entre les deux enfants sauvages de la fratrie… qui n’a sans doute jamais existé. Il convainc toutefois Lionel d’aller faire un petit tour en tête à tête, laissant les quatre Capitaines échanger quelques boutades de bon aloi. Sevatar, qui est responsable de la défiguration d’Alajos, ne se gène pas pour mettre évoquer ce sujet encore douloureux (surtout pour le principal intéressé, que l’on sent tout prêt à lancer la belle), mais le tact et l’érudition de Corswain, qui parle Nostraman comme une vache espagnole, c’est à dire relativement bien, font légèrement retomber la pression entre cousins. On apprend également l’origine des magnifiques gantelets rouges arborés par le Premier Capitaine des Night Lords, une marque d’infamie pas si différente des casques écarlates des Ultramarines censurés. Comme quoi, tout est dans tout, et inversement.

 

Ce plaisant badinage est toutefois interrompu par le retour des Primarques, toujours aussi fâchés l’un contre l’autre. Enfin, surtout Lionel, outré que l’on soupçonne la fidélité de la moitié de Légion qu’il a laissé pourrir sur Caliban, et qui profite de l’inattention de Konrad pour l’empaler avec son espadon de maître de deux mètres, un peu en traître tout de même. Ce qui aurait été une blessure mortelle pour n’importe qui n’a que l’effet d’une simple gifle pour Curze, que ses capacités physiques de Primarque sauvent d’un trépas ignominieux. C’en est toutefois terminé des gentillesses, et le combat s’engage entre la team robe de bure et la team cheveux gras. Si le Lion a d’abord l’avantage grâce à ses talents d’escrimeur, la tentative de strangulation dont il est la victime de la part du Nighthaunter lui fait perdre un peu de sa superbe, et motive Corswain à voler au secours de son seigneur. Cela laisse le pauvre Alajos Alaramasse (son deuxième prénom) contre Shang et Sevatar, combat inéquitable dans lequel le Capitaine laisse bientôt sa tête, non sans avoir réussi à faire perdre la main au Night Lord pas important (je vous laisse deviner de qui il s’agit) auparavant.

 

L’intervention de Corswain, si elle permet au Lion d’éviter d’avaler sa neuroglotte, se passe assez mal pour le chevalier blanc et noir, dont la tentative de rodéo kurzien se termine assez rapidement, et dans la douleur. Malmené par son adversaire, et avec un taux d’invalidité en rapide progression, le Champion n’est sauvé que par le retour sur le ring de Lionel, qui a mis beaucoup de temps à se relever pour un Primarque2. Son paternel étant à nouveau occupé, notre héros est sur le point de finir en kebab sur la lame de Sevatar quand les renforts finissent enfin par arriver. Dark Lords et Night Angels déferlent par dizaines sur le champ de bataille, parviennent à séparer leurs patrons qui en étaient réduits au bras de fer chinois pour se départager, et repartent chacun de leur côté. Corswain regrette un peu d’avoir perdu son épée dans la mêlée, mais comme il l’a égarée dans le fessier d’un Primarque, il ne s’en formalise pas trop…

 

Notre nouvelle se conclut presque comme elle a commencé, Corswain arrivant enfin à (r)avoir la peau de la marmotte de Caliban qui lui faisait tant de misère dans ses rêves, avant d’être convoqué par son boss. Il est depuis devenu Capitaine du 9ème Ordre, en remplacement du pauvre Alajos, qui s’est bien frotté à plus fort que lui en la personne de Sevatar. Les nouvelles qui tombent sont toutefois un peu particulières, car Roboute Guilliman a envoyé un smiley à Lionel, qui ne pige rien aux émojis. Le message qui a suivi a cependant fait comprendre au Lion que son frère nourrissait lui aussi quelques pensées plus ou moins hérétiques, ou, tout du moins, sécessionnistes…

 

1 Plus j’avance et plus tu recules, comment veux-tu que je t’accule?

 

2 : Peut-être essayait-il de solliciter l’arbitre de la rencontre pour demander la VAR sur l’étranglement des yeux bassement exécuté par Curze. 

 

Avis:

Celtic_cauldron:

J'ai bien aimé. Intéressant surtout pour le personnage de Night Haunter.

 

gilian: 

Bonne petite nouvelle qui une nouvelle fois introduit de nouveaux personnages. Elle montre aussi la complexité de la position de Jonson et la versatilité de la légion de Konrad.

Par contre Konrad ayant été envoyé pour retenir les dark angel, il n’a aucune raison de vouloir des pour parler après deux ans de guerre^^.

 

Lagnar:

J'ai bien aimé cette nouvelle (fan des Darks Angels ça aide ^^). Ce n'est pas la meilleure ni forcément la plus intéressante mais ça se lit bien, on introduit Sevatar (même s'il est déjà vaguement apparu plus tôt) et ça permet surtout de se rendre compte plus concrètement de la loyauté des Dark Angels mais du fait q'u'ils ne peuvent intervenir directement. Très curieux de voir l'arrivée du Lion en Ultramar suite à l'appel de Guilliman.

 

Schattra:

Aaron Dembski-Bowden débute dans l’hérétique carrière en terrain à moitié connu avec ce Savage Weapons, puisque celui qui était jusqu’ici principalement connu pour ses travaux Night Lords ne se gène pas pour mettre les fils de Nostramo au casting de son histoire. En plus de mettre en scène le Joker des Primarques (qui avait commencé par être Batman, c’est dire si les années ne lui ont pas été clémentes), ADB introduit également l’un de mes personnages préférés de la série, le caustique, cruel mais surtout charismatique Premier Capitaine Sevatar, qui parvient sans mal à voler la vedette au pauvre Corswain, sensé être le héros de l’histoire. En plus de balancer des répliques d’anthologie (et ça tombe bien pour un recueil de nouvelles) et de se foutre ouvertement de la gueule de Lionel par moment, Sev’ se révèle avoir une personnalité complexe et profonde, et absolument pas aussi dénuée d’honneur qu’il essaie de le faire croire. S’ajoute à cela son passif mystérieux de condamné à mort en sursis, qui en fait un paria en même temps que l’individu le plus influent de la Légion après son Primarque. Et pour ne rien gâcher, notre surhomme est un bretteur de talent, maniant une arme certes improbable, mais absolument classe, avec des effets dévastateurs. Bref, voilà une entrée réussie dans le grand bazar qu’est cette Hérésie!

 

Savage Weapons mérite également la lecture en raison des portraits intéressants qu’ADB fait des Primarques convoqués, à la fois radicalement opposés et étrangement similaires sur certains points. Usant des talents de divination de Kurze, l’auteur peut également balancer quelques clins d’œil sur le lointain futur, et commencer à détruire la réputation de loyaliste de Lion El’Jonson. De son côté, le chevaleresque Maître de la Première Légion exsude une aura paladine presque palpable… mais est tout de même celui qui frappe son frérot en traître au début de leur bataille de polochons1. Le natif de Caliban apparaît comme un être parfait et froid, jusqu’à la limite de la sociopathie, et c’est très bien comme ça. Après tout, on est pas dans le monde des Bisounours2. De bonnes bases donc pour ces personnages importants, mais pas centraux, de l’Hérésie, sur lesquelles les auteurs prenant la suite de la couverture médiatique de la Croisade de Thramas, et de l’arc de l’Imperium Secondus, purent capitaliser (ou pas)3.

 

Enfin, notons les effets de style assez intéressants intégrés par ADB à son histoire, avec une introduction et une conclusion construite en quasi-miroir, ce qui est une manière de souligner que les Dark Angels n’ont pas fini de courir le sous-secteur à la poursuite de leurs insaisissables Némésis. Un jour de la marmotte un peu spécial (et spatial) pour Corswain, en quelque sorte, qui a tout de même gagné au change à la fin de la nouvelle, en ayant reçu une belle promotion et avoir enfin remporté son match de catch onirique. Il faut savoir profiter des petits bonheurs de la vie…

 

1Je remarque que ce pauvre Lionel n’a pas de chance dans ses duels avec ses frangins. Qu’il s’agisse de Leman Russ ou de Konrad Curze, à chaque fois ça se finit en grosse empoignade de pochtrons se balançant des patates de forains. C’était bien la peine de passer autant de temps à pratiquer l’escrime médiévale sur l’Invicible Reason, tiens. 

 

2Et pour cause, les Dark Angels les ont exterminés au cours de l’invasion de Caring, leur planète natale, au début de la Grande Croisade.

 

3On appréciera la référence faite à ‘The Lightning Tower’ dans le dialogue entre Konnie et Lionel, le premier ayant bien compris qu’il foutait les chocottes à ce planqué de Rogal Dorn, dont la peur du noir est la plus grande faiblesse. 

 

Fluff:

  • Lion El’Jonson : Son visage est d’une perfection et d’une froideur angélique (il est dit que sa bouche peine à exprimer des émotions), et aurait pu être sculpté dans du marbre brun. Il porte une armure d’un noir profond, à la cuirasse et aux grèves décorées de lions rampants en or rouge, le metal le plus rare de Mars. Sur Tsagualsa, il maniait une épée aussi grande qu’un Space Marine.

  • Konrad Kurze : Un dieu cadavérique, l’ombre d’un prince, émanant un reste de noblesse. Il est livide, et ses dents sont taillées en pointes. Il va au combat dans une armure d’un noir de nuit, arborant des cranes et de runes célébrant des massacres et atrocités commis contre l’humanité. Chacun de ses doigts se termine par une lame énergétique de la longueur d’une faux.

  • Night Lords (Culture) : Les guerriers ayant gravement failli à leur devoir et leur Primarque et condamnés à mort par ce dernier ont leurs gantelets repeints en rouge. Cette marque d’infamie rappelle à tous que son porteur est un paria et un mort en puissance, dont la sentence sera exécutée à l’heure décidée par le Nighthaunter. Cette tradition est un héritage de la culture des gangs de Nostramo, qui tatouaient les mains des traîtres et des idiots de cette manière pour signifier qu’ils vivaient sur du temps emprunté.

  • Dark Angels (Vaisseaux nommés) : Le croiseur d’attaque Vehemence, le destroyer Seventh Son.

  • Sous-secteur d’Aegis : Comporte les mondes d’Heroldar, Thramas, Parthac et Yaelis.

 

 Aurelian merci @Celtic_cauldron, @gilian et @Lagnar !

Révélation

Aurelian/2013/106 pages

Intrigue:

Celtic_cauldron:
aurelian.jpgL'histoire se déroule après Le Premier Hérétique et avant l'Hérésie. Guidé par le Démon Ingethel, Lorgar remonte le temps et l'espace au cours de son Pèlerinage personnel au sein de l'Œil.

 

gilian:

Prologue : Héraut du Dieu Unique :

Lorgar a enfin gagné la guerre sur Colchis et attend la venue de son père.

 

Premiere partie : Le Dix-septièmes fils (quatre jours apres Istvaan V)

Horus a réuni ces frere apres le massacre d’Istvaan V pour tenir conseil mais ça ne se passe pas comme prévus. Lorgar voit que ce n’est pas Fulgrim qu’il a devant les yeux mais un démon et l’attaque sans retenu. Parvenant presque a le tuer, mais il ne veut pas le tuer, il veut apprendre son nom pour pouvoir le bannir ou au moins l’affaiblir pour que Fulgrim puisse reprendre le contrôle.

 

Apres cette réunion mouvementé Lorgar a une conversation avec son frere Magnus qui lui demande de lui expliqué se qu’il a vue pendant son pèlerinage.

 

Deuxième partie : Le Pèlerin : (quarante-trois ans avant Istvaan V)

Lorgar guidé par Ingethel s’engage dans l’œil de la terreur a la rencontre de son destin.

A mesure qu’il progresse dans l’œil de la terreur Ingethel questionne Lorgar et en retour il lui parle de la naissance de Slaanesh et de la chute de l’empire Eldar.

Il rencontre finalement un avatar de Khaine et Lorgar decide de le tuer pour abréger ces souffrance.

Ingethel lui dit que c’est une leçon qu’il doit se rappeler avant la fin: même un dieu peut mourir.

 

Et Lorgar lui demande comment ça va finir ? Par la guerre comme cela a commencé.

 

Troisième partie : à la guerre

Ingethel le transporte ensuite dans le futur a la porte de l’éternité ou il voit ça légion se battre contre les Imperial Fist et les Blood Angel, et Argel Tal se faire tuer par Sanguinius.

 

Finalement ils retournent dans l’œil de la terreur et quand Lorgar lui demande pourquoi ne pas avoir convoqué Magnus le plus puissant d’entre eux ? Ingethel lui répond que Magnus est venu de lui-même et lui montre la tour ou il se trouve.

Et a la fin de son pèlerinage va voir Magnus pour le prévenir mais celui-ci le prend pour un démon et l’a chassé…

 

Avant de partir Ingethel prévient Lorgar qu’il y’a plusieurs futur ou il meurt :

Sur Grièche en essayant de s’interposer entre Russ et Magnus si il y’a un duel il mourra.

S’il lève son arme contre Corax aussi

 

Il explique aussi a Lorgar qu’il doit recruter 50000 guerriers de plus et moissonné les vies humaines (comme on l’a vue dans une autre nouvelle plus l’imperium tue de monde plus ça alimente les dieux du chaos^^).

 

Quatrième partie l’élu du Panthéon

Et Ingethel fuit en laissant Lorgar. Un des dieux du chaos a rompu le pacte avec ces frères et a décidé d’intervenir en personne…

 

Comme on pouvait s’y attendre c’est Khorne qui a perdu patience et a envoyer An’Ggrath le déchaîné pour mettre a l’épreuve Lorgar. Mais apres un duel dantesque Lorgar arrive à battre le démon.

Et bien entendu Tzeentch ne pouvant pas laisser Khorne intervenir seul il envoie Kairos le tisseur de destins faire passer une épreuve a Lorgar. Mais Kairos est contrarier parce qu’a cause de la volonté des dieux il doit dire la vérité pour la premiere fois de ça vie.

Et alors qu’une des têtes de Kairos propose un choix à Lorgar l’autre pleur de ne pouvoir mentir.

 

Ila  le choix soit vaincre Guilliman a Calth et gagné le respect de ces frères soit être ailleurs gagner  la guerre dans l’ombre.

 

Mais il a une dernière question : Il veut voir se qui se passera si il perd la guerre.

 

Cinquième partie : La fin de la croisade

Magnus se rappelle de la visite de Lorgar et s’en veut de l’avoir congédié et il se demande si Lorgar va aller affronter Guilliman ou pas.

Horus convoque finalement Lorgar pour lui donner ces ordres et lui dire qu’Angron l’accompagnera dans les cinq cents mondes pour l’aider à vaincre les ultramarine.

 

Mais avant de partir Lorgar va retrouver Fulgrim et prend d’assaut toute la flotte des Emperor’s Children, pour forcer le démon à lui dire ce qu’est devenu le vrais Fulgrim.

Apres l’avoir vue coincé dans son tableau et lui avoir parlé, Lorgar part rassurer en sachant que ce n’est qu’une question de temps avant que Fulgrim ne brise le démon.

 

Avis:

Celtic_cauldron:
Un récit court et agréable à lire qui alterne moments d'action et de description. Quelques longueurs pardonnables, alors que certains passages auraient mérité un traitement moins rapide. Si le personnage d'Aurelian est correctement abordé, les moments les plus intéressants restent ceux le mettant face à Magnus. En bref, une bonne lecture, rapide, parfois un peu trop.

 

gilian:

Aaron Dembski-Bowden nous livre un tres bon portrait de Lorgar qui explique tout son cheminement depuis le début de son pèlerinage jusqu’à la croisade des ombres. Et en plus il nous apporte les réponses sur l’état de Fulgrim et le fait qu’il a bien réussit à reprendre ça place.

C’est du tres bon Bowden et ça n’a pas pris une ride.

 

Lagnar:

Au début j'ai eu un peu peur en voyant la taille de la nouvelle mais au final elle se lit bien en nous retraçant efficacement le parcours de  Lorgar avec plusieurs scènes intéressantes, que ce soit avec Kairos ou encore "Fugrim". Franchement du tout bon !

 

Fluff:

Celtic_cauldron:
Pas de grande révélation, si ce n'est que Lorgar est devenu très très fort. Certains comportements et trames narratives de Betrayer trouvent leur source dans ce bouquin.

 

  Prince of Crows // Le Prince des Corbeaux merci @Celtic_cauldron et @gilian !

Révélation

Shadows of Treachery // Les Ombres de la Trahison/2012/115 pages

 

Intrigue:

prince-of-crows.png?w=300&h=420Celtic_cauldron:

La Croisade de Thramas vient de connaître sa conclusion: les Night Lords se sont faits rosser par les Dark Angels, Curze est agonisant. Le Capitaine Sevatar décide prendre en main la destinée de sa Légion, y compris contre ses propres frères, voire son propre père.

 

gilian:

Utilisant toute la puissance de Tuchulcha le Lion a réussit à tomber sur la flotte des Night Lord par surprise et a l’atomiser, qui plus est il a enfin réussit à mettre la main sur son frère et a le terrasser en duel (Malgré les prévisions alarmiste de @Schattra, il ne lui cri pas tombeeeeeeeeeeeeeuh mais écroule-toi donc:

  Citation

— Tombe, » répéta le Seigneur Chevalier. Il haletait, la voix brisée, éraillée. « Écroule-toi donc. »

Apres cette débâcle les dernier survivant du Kyroptera se réunisse pour décider de la suite des évènements et c’est une chance pour Sevatar qui en profite pour faire le ménage et réorganisé le Kyroptera avec de nouvelle tête.

Une fois fait il leur explique son plan, à savoir divisé la légion en six grandes compagnies et laisser chaque compagnie libre de faire se qu’elle veut du moment qu’elle tape sur les impériaux. De son coté il compte se rendre sur Terra pour rejoindre les force d’Horus pour la curée final.

Mais il n’a pas le temps de mettre son plan a exécution parce que les Dark Angel sont a nouveau la… Sevatar doit donc ordonner dispersion de la légion et demande a son nouvel amiral de lui trouver une stratégie pour les tirer de la.

L’ancien capitaine de vaisseau nommé amiral par défaut propose de prendre 50 vaisseaux de foncer dans le tas sur le vaisseau amiral et au dernier moment de continuer tout droit (si les imperial Fist avait fait ça plutôt que de tenter de tuer Perturabo….).

 

Le plan se déroule a merveille mais Curze se réveil et decide de partir a l’assaut du vaisseau de son frère en entrainent avec lui la 27eme compagnie et ne laissant pas d’autre choix a Sevatar que d’aller aider son primarque.

Comme on peut s’en douter 2 compagnies diminué contre l’intégralité des Dark Angel de l’invincible raison ça ne pouvait pas bien finir et Curze qui n’a pas autant noble cœur que Sevatar decide de le laisser se débrouiller et prend la fuite.

 

Schattra:

Coup de théâtre à Thramas ! Après des mois à s’échanger des insultes sur le Discord primarquiel (qui mérite donc bien son nom), Lion El’Jonson et Konrad Curze en viennent (à nouveau, remember ‘Savage Weapons’) aux mains. Et, cette fois-ci, ce duel se termine de façon sans équivoque par une victoire de Simba, qui égorge, étripe, empale, épile (à sec) et ébouriffe son frangin jusqu’à ce que l’ultime PV de ce dernier commence à choper un rhume. Après un moment de grâce tragique pendant lequel le temps suspend son vol, et à peine gâché par le refus du Nighthaunter de se mettre en PLS malgré les injonctions de son frère1, le seigneur de la nuit (pas Michou hein) s’écroule finalement au sol dans un « Gasp ! By jove ! Par Toutatis ! Mama mia ! Ventre saint gris ! Je suis mouru ! » lourd de conséquence. Un petit selfie duckface avec le presque cadavre, et Lionel décale, convaincu d’avoir enfin vaincu cet ennemi tenace.

 

Notre histoire passe ensuite dans une pièce enténébrée de l’Excoriator, vaisseau Night Lords où se trouve le salon d’esthétique de Curze. À l’intérieur, trois mystérieux individus discutent de sujets graves. Il s’agit des survivants du Kyroptera, le Mournival de la 8ème Légion, qui se réunit traditionnellement dans l’obscurité2, et qui doivent désormais décider du devenir de cette dernière. Si Kurze a été récupéré en plus ou moins un seul morceau de la surface de Shoel, son état est en effet désespéré, et ses forces ont subi une correction mémorable de la part des Anges. Pour l’heure, la seule option qui reste aux survivants est de se replier dans les ténèbres pour panser leurs plaies, avant de pouvoir songer à revenir stalker les loyalistes. Ces sombres – à tout point de vue – conciliabules sont toutefois interrompus par l’arrivée inespérée d’un autre membre du club, le Premier Capitaine Sevatar, mis en retard par son action d’arrière-garde ayant permis à d’autres rescapés de s’enfuir du champ de bataille. Un vrai héros, lui. Comme à son habitude, Jago ne mâche pas ses mots, et annonce tout net la couleur à ses collègues du Comex : il est hors de question qu’il laisse la Légion guéguerroyer plus longtemps contre les lionceaux, et qu’importe ce qu’en dit l’honneur. Ne trouvant pas d’oreille attentive ni d’épaule amicale vers lesquelles se tourner, il s’en va en grommelant, non sans avoir balancé sa célèbre lance sur la table de la réunion, ce qui surprend un peu le Capitaine Var Jahan. Il sait en effet que cette arme contient une balise de téléportation dans son manche, et… feinte du Père Lafeinte ! Une escouade de Terminators de l’Atramentar arrive sans crier gare, et flingue sans ménagement les pauvres Malithos et Cel Herec. Var Jahan, qui était champion de 50 mètres dans son ancienne vie, parvient à sortir de la salle, et est épargné par un Sevatar magnanime, mais bien décidé à reprendre en main la Légion. Il s’octroie donc les pleins pouvoirs, et nomme son propre Kyroptera parmi ses « potes » Légionnaires, incluant même un Raven Guard renégat et aphone dans l’auguste assemblée. Voilà une politique diversité dont bien des Conseils d’Administration du CAC 40.000 devraient s’inspirer.

 

Nous suivons pendant quelques jours la nouvelle vie de Sevatar, rythmée par des visites régulières à l’infirmerie où Curze passe son temps à rebooter ses systèmes, au grand désarroi des Apothicaires de garde, des discussions stratégiques avec ses pairs quant au futur des Night Lords, que le Premier Capitaine voudrait fortement décentraliser, et des prises de bec avec Ekra Trez, le Mange-Pêché personnel du Nighthaunter3, qui, de son aveu même, n’a pas super bien fait son travail récemment. À la fois confident, thérapeute et Xanax humain du Primarque, Trez a pour fonction de vider la tête de Curze de ses idées et rêves les plus noirs, ce qui lui avait permis de fonctionner plus ou moins normalement jusque là. Les derniers temps ont toutefois été difficiles, comme en témoignent les monceaux de cadavres défigurés et démembrés qui jonchent les quartiers privés de Konrad, ce qui n’empêche pas Sevatar de les squatter pour organiser ses petites réunions de direction. On apprend à cette occasion que le nouvel surhomme fort de la Légion souffre d’une affliction secrète, contre laquelle il lutte en s’empêchant de dormir. Et ce n’est pas l’énurésie. Et, bien qu’il trouve la tendance de Trez à l’appeler par son petit nom au lieu de lui donner du Premier Capitaine, comme le voudrait le protocole, totalement crispante, il épargne toutefois l’agaçant psyker pour tenter une expérience visant à tirer Kurze de sa cadavérique catalepsie. Il lui faudra pour cela « ouvrir des portes qu’il ne pourra plus refermer »…

 

Révélation

…Car Sev’ est un psyker qui ne s’assume pas, mais qui accepte de sortir son potentiel du placard dans lequel il l’avait relégué pour entrer en contact avec l’esprit de son père. Cette plongée dans les abysses lui permet ainsi de revivre l’enfance pour le moins difficile du petit Konrad, alternant entre lectures de Kant, Hobbes et Machiavel et séances de torture, meurtre et cannibalisme. La projection s’arrête au moment où le Batman de Nostramo reçoit la visite de Pépé et de quatre de ses frères, et où il s’aperçoit de la présence d’un voyeur dans ses souvenirs. Ayant menacé Sevatar de lui révéler sa destinée, ce que le Capitaine souhaiterait éviter, si possible, et taillé le bout de gras avec son fils préféré, ou en tout cas, le moins détesté, à propos de la déchéance de sa Légion, Curze éjecte l’apprenti sorcier de sa psyché au moment même où sonne l’alerte générale. Les Dark Angels ont retrouvé la trace de leurs cousins, et ils ne sont (toujours) pas contents.

 

Les Night Lords n’étant pas vraiment en position de livrer la belle (de nuit) en l’état, Sevatar ordonne la dispersion générale de la Légion, dont le destin sera de ne plus jamais se rassembler. Pendant que ses frères partent faire des bêtises dans le Warp, notre héros rassemble cinquante vaisseaux autour du Nightfall et fonce sur l’ennemi pour gagner du temps. Son but est de transpercer la flotte adverse pour pouvoir s’éclipser à son tour pendant que les Dark Angels feront une marche arrière… et cela fonctionne presque. Un grain de sable aux cheveux gras et aux dents effilées du nom de Konrad Curze, enfin réveillé, décide en effet de venir se glisser dans les rouages de ce plan bien huilé, forçant son vaisseau à se diriger droit sur l’Invicible Reason pour un safari suicidaire. Ne pouvant pas laisser son père se faire tuer sans réagir, Sevatar n’a d’autre choix que d’ordonner à l’Atramentar de se téléporter sur le vaisseau amiral des Dark Angels, pendant que lui se retrouve à faire du stop pour se rendre sur place. La lose. Heureusement, il peut compter sur le soutien sans faille de la chef d’escadron Taye Karenna, possible cousine éloignée du héros, qui l’autorise à enfourcher son starfighter pour une traversée mouvementée jusqu’au pont d’atterrissage des loyalistes. Une fois sur place, et après avoir nettoyé le vomi dans son casque, le Prince des Corbeaux4 trace une route sanglante dans les coursives du vaisseau ennemi, et parvient enfin à rejoindre ses hommes et son Primarque, engagés dans un dernier carré furieux au milieu de la salle de collection de bigoudis du Lion.

 

Ce combat inégal et peu réfléchi ne pouvant se terminer que d’une seule façon, Sevatar se retrouve finalement au trou, en compagnie des quelques survivants Night Lords de l’échauffourée. Seule consolation pour les renégats, Curze a réussi à disparaître dans les profondeurs de l’Invicible Reason en utilisant ses super pouvoirs de lâche. C’est déjà ça. La situation reste tout de même compliquée et précaire pour Sevatar et ses ouailles, mais comme le dit la chanson : « ♫ Noir c’est noir, il me reste l’espoir… ♫ »

 

1 : C’est assez drôle en fait. Même si j’en doute, je pense que la VF aurait dû traduire ça par « Tombe. Tombeuuuuh ! »

 

2 : Cela remonte à l’époque héroïque où les premiers Night Lords avaient oublié de payer leur facture d’électricité au Mechanicum. Une tradition fondatrice.

 

3 : Là aussi, c’est plutôt comique.

 

4 : Un titre dont il a hérité du fait de son attachement pour ces oiseaux, qu’il nourrissait du temps de sa jeunesse sur Nostramo avec des petits bouts de p…équenauds. Le pain blanc est très mauvais pour eux, c’est bien connu.

 

Avis:

Celtic_cauldron:

Il s'agit du gros morceau du récit. Je suis particulièrement fan d'ADB mais je dois dire qu'il continue de me ravir à chaque nouvelle lecture: les personnages sont bons, voire très bons, l'histoire est bien menée et sort des sentiers battus du "moi vois/moi tue" que l'on retrouve souvent (et avec plaisir la plupart du temps).
 

gilian:

ADB qui deviendra plus tard le narrateur attitré des night lord nous fait plonger dans la psychologie d’une des légions les plus sombres du 31 eme millénaire, mais pas seulement.

Il met fin a la croisade de Tharmas et nous éclaire sur Sevatar et Curze mais aussi sur l’organisation des night lords et sur ce qui poussa Curze à détruire Nostramo.

C’est sans conteste le meilleur récit de ce recueil et peut être le meilleur depuis le début de l’Hérésie.

Ce que j’ai particulièrement aimer dans ce récit c’est qu’on est vraiment dans le camp des rebelles et que pour une fois ça se passe vraiment mal. Les seuls autres nouvelles ou on se retrouvait a avoir un récit seulement du point de vue hérétique se passait toujours bien. Ici malgré le fait qu’on est du coté des « méchants » on se prend a les apprécier^^.

 

Schattra:

Poursuivant sur sa lancée nocturne, Aaron Dembski-Bowden met sa plume au service d’une Légion délaissée de l’Hérésie, et livre un tableau sans concession des Night Lords à la fin de la Croisade de Thramas. Pour le dire simplement, tout dans de 'Prince of Crows' est plus abouti, plus fouillé et plus passionnant que l’amuse-bouche que constituait 'Savage Weapons' (et qui était déjà très bien, c’est dire le niveau). En plongeant dans les arcanes de cette Légion semblable à nulle autre et mettant sur le devant de la scène les personnages tragi-comiques – dans le sens littéral du terme – de Sevatar et Konrad Curze, ADB joue habilement des sentiments du lecteur envers ces antihéros absolus, qui, malgré leurs tendances au meurtre, à la torture et à la tromperie, restent toutefois très attachants. Ceci est particulièrement vrai du Premier Capitaine Night Lords, aussi bien capable de faire assassiner de sang froid ses rivaux pour une simple divergence de point de vue, ou de tuer des enfants pour en nourrir ses corbeaux de compagnie ; que de rester en arrière-garde pour permettre à ses frères de s’enfuir, ou à risquer sa vie pour secourir son Primarque. Si on ajoute à cela son sens de la répartie et son goût pour les blagues absurdes, on tient sans doute l’un des Space Marines les plus intéressants de la GW-Fiction, loin devant les fades paladins loyalistes clonés en masse par la BL. De son côté, Kurze est dépeint en monstre sensible, dont les motivations honorables ont été perverties par l’environnement impitoyable dans lequel il a grandi. En ceci, le Nighthaunter est peut-être l’incarnation parfaite du futur Imperium de son Père : un cauchemar sanguinaire où la fin justifie toujours les moyens. Dernier personnage d’importance, la pilote Taye Karenna (et ses copains voilés) apporte un éclairage bienvenu sur l’organisation de la Légion, qui malgré sa réputation effroyable et ses crimes atroces, peut compter sur le support d’une foule de serviteurs et suivants humains. Si ADB ne prend pas ici le temps d’explorer en détails ce paradoxe, il donne envie d’en apprendre plus sur la mentalité et les motivations du personnel non Astartes des Night Lords, qui devrait avoir toutes les raisons du monde de la galaxie pour déserter, et ne l’a pourtant pas fait.

 

Si 'Prince of Crows' brille grâce à ses personnages complexes et fascinants, cette novella vaut aussi le détour en matière de fluff. Écrite pour réaliser la jonction entre la fin de la Croisade de Thramas et l’arc de l’Imperium Secondus, elle se paie également le luxe de poser les bases de l’organisation (ou plutôt, la non-organisation) des Night Lords au cours des millénaires suivants, et, surtout, donne un aperçu passionnant de la terrible enfance de Konrad Curze sur Nostramo, des méthodes qu’il a utilisées pour faire revenir l’ordre sur sa planète, et sa rencontre fatidique avec l’Empereur et ses frères. En quelques dizaines de pages, Dembski-Bowden brosse un portrait fouillé et nuancé du Primarque justicier, être perverti et torturé… mais qui bénéficie de circonstances atténuantes. Un des aspects les plus intéressants de ce flashback fondateur, qui aurait eu sa place dans un roman Primarques, est à mes yeux la discussion entre Sevatar et son père génétique à propos de la déchéance des Night Lords, qui ne serait que le miroir de celle de son commandant. Cette relation d’amour-haine entre Primarque et légionnaires est caractéristique de l’approche d’ADB des Légions qu’il aborde dans ses écrits (cf le dialogue entre Khârn et Argel Tal dans Betrayer), et lui permet de donner une profondeur supplémentaire à des factions que d’autres auteurs présentent comme de simples vilains en armure énergétique.

 

Derniers aspects positifs à mettre en avant, la construction et le rythme de l’histoire donnent vraiment envie de savoir comment cette dernière se poursuit et se termine, faisant d’ADB un publicitaire de talent pour les travaux de ses petits camarades. Si Abnett n’avait sans doute pas besoin de ce coup de pouce pour son 'The Unrembered Empire' (bien qu’il ne s’agisse pas de son meilleur bouquin, si on en croit les retours), Haley ('Pharos'), Thorpe ('Angels of Caliban') et Annandale ('Ruinstorm') peuvent remercie leur petit camarade pour ce relais efficace, qui a je pense dû les aider à vendre quelques copies de leurs bouquins. Bref, une des meilleures novellas de l’Hérésie, qui peut justifier à elle seule l’achat de toute anthologie dans laquelle elle figure. C’est dit.

 

Fluff:

Celtic_cauldron:

Que cela soit dit une bonne fois pour toutes: ADB = Night Lords. Le fluff est particulièrement maîtrisé, et la Légion des Night Lords prend une personnalité de plus en plus affirmée à chaque nouveau livre, avec toujours plus de détails, tant au niveau de son organisation, que de ses membres ou de ses rites. Tu aimes les Fils de Nostramo? Alors ADB est ton ami.

 

gilian:

  • Le gant rouge : C’est une marque pour avoir trahis sont primarque, et ça représente une condamnation a mort en attente. Les Ultramarine reprendront le concept avec le casque rouge mais pour les crimes plus léger.
  • Le Kyroptera : c’est le conseil de Curze au sein de ça légion, il est constitué de sept capitaine mais il va être décimé au court de la croisade de Tharmas. Il sera reformer par Sevatar mais sera une nouvelle fois décimé à la fin de la croisade.

 

Schattra:

  • Night Lords (Organisation) : Le Kyroptera est une instance de direction regroupant 7 Capitaines de la Légion (rq : l’équivalent du Mournival des Sons of Horus ou du Trident des Iron Warriors). Ses membres se réunissent dans l’obscurité. La Legio Ulricon est rattachée aux Night Lords, et sa flotte utilise des chasseurs Starfighter de classe Wrath. Un quart de la flotte de la Légion a été détruite par les Dark Angels lors de la bataille de Sheol, pendant laquelle Konrad Curze fut gravement blessé.
  • Night Lords (Culture) : Le patrimoine génétique de Konrad Curze blanchit la peau et noircit l’iris. Le salut traditionnel de la Légion consiste à toucher sa poitrine avec une main en forme de griffe. C’est un signe de soumission, indiquant le don symbolique de son cœur à son supérieur. Les duels à mort entre Capitaines et Sergents sont communs dans la Légion, même avant l’Hérésie, et permettent de faire évoluer la hiérarchie.
  • Night Lords (Personnages nommés) : Le Premier Capitaine Jago Sevatarion (Sevatar), Commandant de l’Atramentar, la 1ère Compagnie et élite des Night Lords dont les membres se battent en armures Terminator. Les Capitaines et membres du Kyroptera Jexad, Shoma, Ithillion (tués pendant la croisade de Thramas), Malithos, Cel Herec (tués par l’Atramentar sur l’ordre de Sevatar), Var Jahan, Ophion, Krukesh, Tovac Tor et Naraka. Ekra Trez, ou le Mange-Pêché (Sin-Eater) est un Psyker chargé de purger Konrad Curze de ses pensées les plus noires.
  • Night Lords (Vaisseaux nommés) : Le Nightfall, vaisseau amiral de la Légion. Le Praxis Mundi, la Lady Sapienta, l’Aeternum Dread, le Throneless King, l’Obfuscate, et le Blade in the Back, détruits pendant la Croisade de Thramas. Le Quintus, le Dusk’s Daughter, le Covenant of Blood (futur vaisseau de Talos Valcoran), l’Excoriator, le Shroud of Eventide et le Tenebor.
  • Night Lords (Campagnes) : La pacification d’Arvaya (114ème Compagnie), l’assujettissement de 809-5 (13 ème Compagnie), réalisé sans qu’une seule goutte de sang ne soit versée.
  • Dark Angels (Vaisseaux nommés) : L’Invincible Reason, vaisseau amiral de la Légion. Le Star of the First Legion et le Pridemark.
  • Primarques : Ils possèdent des organes supplémentaires par rapport aux Space Marines.
  • Schéma de Construction Standard : Il en existe un pour la construction des Barges de Bataille Space Marines.

 

The Underworld War // La Guerre Souterraine merci à @Rippounet et @gilian !

Révélation

Mark of Calth/2014/30 pages

 

 Intrigue:

la-guerre-souterraine.png?w=300&h=473Rippounet:

L'histoire d'un possédé.

 

gilian:

Jerudai Kaurtal se bat sur Calth depuis 7 ans mais il n’a plus envie, il a perdu tout espoir d’être jamais secouru, mais plus que tout il a l’impression que Lorgar les a abandonner.

 

Il decide donc de remonter a la surface pour aller mourir sous les radiations. Alors que son corps commence à mourir il a des visions de son passer.

 

Istvaan V après le massacre quand Argel Tal lui propose de devenir un Gal Vorbak. A l’époque il aurait du voir le piège, envoyer vers la mort a Calth et oublié de tous. Mais il a voulu croire qu’il était digne et il a passé les rites …

 

Il a passé l’épreuve et comme lui avait dit Argel Tal il devait donner ça vie et mourir pour revenir a la vie lier a un démon.

Alors il était mort sur l’Infidus Imperator en route vers Calth…

 

Argel Tal et Lorgar sont en grande conversation. Argel Tal ne comprend pas pourquoi Kaurtal n’a pas réussit l’épreuve… Lorgar lui explique que les dieux n’ont rien à faire de la force physique et de la force mental ils recherchent les émotions, il faut utiliser les guerrier les plus emplie de haine pas les plus fort.

 

Lorgar ne veut pas envoyer a la mort les meilleurs guerrier mais les moins contrôlables, les plus ambitieux les moins enclins au pardon.

 

Schattra:

Calth, J+2.441. Cela fait donc plus de six ans que Word Bearers et Ultramarines jouent à cache-cache (ou dans notre cas, Calth-Calth) dans le dédale souterrain de la planète martyrisée. Personne n’a dit à notre héros, le Sergent Jerudai Kaurtal, dernier survivant connu du Chapitre de la Twisting Rune, que l’Hérésie était terminée. En même temps, le réseau passe mal sous terre, c’est connu. Pour tromper son ennui et tuer le temps, Kaurtal peut compter sur sa vie intérieure riche, du fait de la colocation qu’il a engagé avec le démon Nerkhulum, avec lequel il s’est pacsé quelque temps avant l’attaque peu aboutie de Kor Phaeron contre les Ultra-Schtroumpfs. Notre Gal Vorbak trouve toutefois que les journées sont longues, et, persuadé que Lorgar et le reste de la Légion sont passés à autre chose, s’est donné pour nouvel objectif de recenser toutes les pertes subies par les Word Bearers1 afin d’offrir aux dizaines de milliers de légionnaires ayant donné leur vie pour la (dam)nation l’hommage qu’ils méritent. Un vaste programme, qui l’entraîne logiquement à la surface irradiée de Calth (après avoir euthanasié son vieux poto Thuul, qui voulait continuer la lutte à six pieds sous terre2), où les premiers combats de cette interminable bataille ont eu lieu.

 

Confiant en la capacité de sa moitié, certes un peu groggy à la suite de la rencontre fortuite entre notre petit couple et un Archiviste Ultramarine quelques mois plus tôt pendant une virée shooting dans les galeries (sans doute pas Lafayette, mais sait-on jamais), de compenser les effets débilitants du grand soleil de Calth, Kaurtal volète de charnier en massacre, inspectant les cadavres de l’équipe rouge pour déterminer leur pedigree, et ramassant de temps à autre une relique irradiée en guise de memento. Cette saine occupation est toutefois interrompue lorsque notre commémorateur amateur est apostrophé par un des macchabées auquel il rendait visite, ce qui n’est pas naturel du tout, même lorsqu’on est un possédé. C’est toutefois le moment que choisit Nerkhulum pour se sortir les doigts (je vous laisse imaginer d’où), reprendre contact avec son coloc et enfin commencer la chimiothérapie salvatrice qui permettra à son hôte de continuer ses tournées. D’abord persuadé que les hallucinations dont il a été victime ont été causées par les tumeurs cérébrales qu’il a développées au cours de son escapade, Kaurtal doit déchanter lorsque les cadavres joignent le geste à la parole et se mettent à le courser dans les ruines de Dainhold, en lui reprochant d’avoir abandonné la Légion…

 

Révélation

…Le crime d’apostasie étant puni de mort, le Gal Vorbak carbonisé cherche logiquement à prendre son envol, mais découvre que Nerkhulum est d’humeur proprement massacrante, ce qui ne présage rien de bon pour notre héros. Cloué au sol par la perte de son aile avant droite, Kaurtal se fait plaquer sans pitié par les revenants, et plaquer sans remords par cette mijaurée de Nerkhulum, qui décide finalement qu’il n’est pas digne de ses attentions. Poggo tragique à Colombey, 1 mort.

 

Si c’est la fin de notre héros, dont le devoir de mémoire restera inachevé, ce n’est cependant pas celle de notre histoire. Nous retournons quelques années en arrière, peu de temps après Isstvan, au moment où Kaurtal s’est vu offrir une promotion par Argel Tal en récompense de ses bons et renégats services. Le premier des Gal Vorbak a en effet reçu l’ordre de la part de Lorgar de recruter de nouveaux disciples pour le programme Erebus (c’est comme Erasmus, mais avec des démons au lieu des  Suédoises) qu’il a initié, et Kaurtal est un candidat rêvé pour le poste. Brave, dévoué, pieux et sans peur, Argel Tal est certain qu’il arrivera à lui trouver un match sans problème dans l’Empyrean. Kaurtal est bien de cet avis, et décide de prendre possession de son démon (ou l’inverse) le plus rapidement possible, comme le Cardinal Rouge l’a fait avant lui. Le procédé est simple : il suffit de mourir dans un coin du vaisseau non protégé par les champs de Geller quand le vaisseau est dans le Warp. Dont acte. Kaurtal se fait proprement empaler par la grande épée custodienne d’Argel Tal, meurt… et reste mort. Gag.

 

Révélation

…Bien embêté par ce nouvel échec, qui porte son taux de réussite à un piteux 18,75% (alors qu’un succès aurait été synonyme d’un beau 25%3), Argel Tal patiente une bonne heure auprès du cadavre, jusqu’à ce que Lorgar vienne passer une tête. La discussion qui s’engage entre le père et son fils favori permet au second de réaliser qu’il devrait plutôt choisir des candidats ultra motivés (à tuer des Ultras) que la crème de la crème de la Légion, et au lecteur de réaliser que tout ce que Kaurtal a vécu n’était en fait qu’un test de personnalité organisé par Nerkhulum pour juger de la qualité de son futur hôte, test qu’il a complètement raté en choisissant de partir en goguette cueillir des athamés à la surface de Calth au lieu de persévérer à cogner du loyaliste au troisième sous-sol. Le futur que le démon a révélé au Sergent n’aura donc pas lieu, ou en tout cas pas avec lui, puisque Kaurtal est mort avant d’avoir pu le vivre. Mind-blown. Notre nouvelle se termine avec une idée géniale et une remarque assassine de Lorgar : 1) faire venir un Dreadnought au jardin d’acclimatation démoniaque pour essayer d’appâter ce farceur de Nerkhulum, dont les « trolololos » résonnent comme une douce musique dans le Warp aux oreilles du Primarques, et 2) passe la seconde mon petit Argel, il me faut 2.000 Gal Vorbak d’ici à Calth. Il va falloir déclencher un PPV4, c’est certain…

 

 

1 : Que l’on découvre aussi être des Time Keepers, ce qui est un talent utile.

 

2 : Et a donc été exaucé.

 

3 : Je vous laisse me donner le nombre de candidats castés par Argel Tal, et le nombre de morts parmi ces derniers en conséquence. Vous voyez bien que vos cours de maths de 3ème servent dans la vraie vie.

 

4 : Plan de Possession Volontaire.

 

Avis:

Rippounet:

Bon ça part un peu bizarrement mais ça se développe pas trop mal et au final ça se tient bien. Plus mieux.

 

gilian:

Aaron Dembski-Bowden montre une nouvelle fois comment en a peine 30 pages, faire une bonne nouvelle avec un peu d’info fluffique et une histoire qui se tient. A noter que Nerkhulum va vraiment finir dans un Dreadnought.

 

La nouvelle est intéressante a trois points de vue pour moi :

  • Le personnage principal est intéressant et complexe.
  • Argel Tal est présenté comme un personnage tiraillé entre sa loyauté envers Lorgar et les atrocités qu’il lui demande
  • Lorgar est un vrai fumier ^^ Il a bien changé le Primarque introverti du début…

 

Schattra:

Aaron Dembski-Bowden rappelle aimablement pourquoi il est un des meilleurs auteurs de la Black Library avec The Underworld War, dont l’unique défaut aura été un titre sans grand rapport avec le propos de l’histoire1 qu’ADB nous livre. Dès les premières pages, le ton est donné avec un personnage principal vraiment intéressant, du fait de ses questionnements envers sa cause et son Primarque, mais résolument fidèle à sa Légion, et une quête vraiment spéciale, permettant à l’auteur d’entraîner son lecteur dans un inconnu des plus plaisants. Dès lors que l’apostat Kaurtal décide d’aller faire son devoir de mémoire à la surface de Calth, tout peut (et va) arriver, incertitude narrative qui se doit d’être savourée, au vu de la tendance de la BL à publier des histoires prévisibles des années lumières à l’avance.

 

On retrouve également les relations complexes et symbiotiques unissant l’hôte au démon, que Dembski-Bowden fait apparaître comme une entité certes féroce et cruelle, mais également rationnelle et coopérative lorsque les circonstances le nécessitent, déjà bien décrites dans Le Premier Hérétique. L’inclusion d’Argel Tal et de Lorgar, personnages centraux de ce roman, fait donc totalement sens, en plus de paver magnifiquement la voie à la conclusion de The Underworld War, que je n’aborderai pas ici (sauf pour dire qu’elle est superbement trouvée et amenée) pour ne pas spoiler et spolier outre mesure le lecteur. Fascinants mélanges de bienveillance et de corruption, le Cardinal Rouge et l’Urizen sont de parfaites figures d’anti-héros, bien plus intéressants à suivre que les autres personnages nommés des Word Bearers (Erebus et Kor Phaeron en tête). Pour finir, ADB nous offre une solide rasade de fluff, portant à la fois sur l’organisation de la XVIIème Légion, les rituels de possession permettant la création des Gal Vorbak, et la vision que Lorgar avait de l’assaut sur Calth. Bref, c’est du beau boulot sur tous les tableaux, et une des meilleures nouvelles de Mark of Calth, sans contestation possible2.

 

1 : Il y a dû avoir un échange avec ‘Calth That Was’ de McNeill, qui a le même « défaut » au moment de l’impression, je ne me l’explique pas autrement.

 

2 : Pour une fois, nous (francophones) avons de la chance car cette nouvelle est proposée, en VF et à l’unité, sur le site de la BL. 3,49€, ça reste cher, mais par rapport à la qualité moyenne des courts formats de la maison, on ne s’en tire pas trop mal.

 

Fluff:

  • Word Bearers (Organisation) : Chapitres de la Twisting Rune (dont le vaisseau amiral est le Mournsong), Graven Star, Asps of the Sacred Sand, Flayed Hand, Unspeaking, Inscribed, Consecrated Iron (ou Vakrah Jal en conlchisien, créé par Argel Tal) et Iron Veil.
  • Calth (Géographie) : Cité de Dainhold.
  • Gal Vorbak : Il existe deux voies pour devenir un Gal Vorbak. La première consiste pour l’aspirant à jeuner, graver des symboles sacrés dans sa chair afin de la purifier, et attendre qu’un démon se manifeste à lui. Il recevra alors un peu de sang d’un Possédé pour débuter la communion avec son propre hôte. La seconde, plus rapide et dangereuse, consiste à mourir dans le Warp (ou dans un vaisseau spatial imparfaitement protégé par ses champs de Geller se trouvant dans le Warp), et attendre qu’un démon vienne prendre possession du corps de l’aspirant avant que l’âme de ce dernier ne le quitte. Les Word Bearers comptaient 2.000 Gal Vorbak dans leurs rangs au début de l’attaque de Calth.

 

The Butcher's Nails // Les Clous du Boucher merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/31 pages

 

Intrigue:

Butchers-Nails.jpggilian:

Alors qu’ils sont en route pour les 500 mondes d’Ultramar, la flotte combiné des Word Bearers et des World Eaters s’arête de plus en plus souvent pour exterminé les populations civils et ça les met en retard sur le planning. Lorgar a décidé que s’en était trop et qu’Angron devait suivre les ordres mais Angron est en train de ce dire que se battre contre les Word Bearers pourrait être amusant.

 

Alors que les deux flottes se font face dans l’espace et que le Conqueror s’apprête à tirer sur le vaisseau de Lorgar, une flotte d’Eldar noir surgie du néant et attaque le Conqueror. L’attaque est aussi foudroyante que la fuite est rapide.

 

Alors qu’Angron veut partir à la poursuite des Eldars Lorgar ne veut pas en entendre parler. Mais pour évité un affrontement avec son frère il décide de lui passer encore un caprice.

 

Apres une longue traque qui ne donne rien et une ruse bien orchestrée pour finir par attirer les Eldars dans un piège. Les deux Primarques donnent l’assaut au vaisseau Eldar et le capitaine adverse se retrouver confrontés à deux Primarques ce qu’il n’avait pas du tout prévu. Apres avoir prononcé des dernières paroles plutôt confuses il est mis a mort par Angron. Une fois Angon calmé les deux flottes reparte vers Ultramar.

 

De retour sur son vaisseau Lorgar médite sur les dernières parole de l’Eldar : Celui qui doit devenir le fils du Dieu du Sang. L’implant de souffrance lui déforme l’âme et la mène à la voie des Huit. Et cette voie mène au Trône des Crânes. Et il sourit devant les nouvelles perspectives qui s’offrent à lui.

 

Avis:

gilian:

Cette nouvelle avec 'Après Desh’ea' et le seigneur des sable rouge fait partie de l’anthologie de présentation d’Angron.

Aaron Dembski-Bowden continue à redorer le blason des World Eaters et de leur Primarque qui sous ça plume retrouve un peu leur esprit et deviennent plus que des machines de guerre psychotiques. Cette nouvelle montre aussi la capacité d’adaptation de Lorgar a la trame et la chanson du chaos. 

 

Lagnar:

Plus j'en lis sur les WE et Angron, plus je ne peux m'empêcher de lui trouver un quelque chose d'attachant à ce Angron victime et esclave de ses implants et douloureusement conscient de tout cela. On en a encore la preuve ici avec ses discutions avec son frère Lorgar. La révélation à la fin est intéressante même si la présence d'Eldars Noirs m'a surpris, je ne les pensais/savait pas impliqué dans l'hérésie et du côté de l'imperium qui plus est.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Heart of the Conqueror // Le Cœur du Conqueror merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/7 pages

 

Intrigue:

heart-of-the-conqueror.pnggilian:

Nisha Andrasta avait été choisie par l’Empereur, elle faisait partie des 20 navigateurs qui allait se retrouver au commande des 20 vaisseaux de classes Gloriana. A l’époque elle avait été fier de cet honneur mais maintenant…

 

Les War Hounds étaient devenu les World Eaters et la rébellion avait commencé. La rébellion contre son empereur, celui qui l’avait choisit. Et on lui demandait de ne plus suivre l’Astronomican mais a la place de suivre le murmure des dieux du chaos pour ce guidé. S’en était trop pour elle, et elle a décidé de mettre fin a ces jours.

 

Avis:

gilian:

Dans la même veine que le reste ADB continue de tisser l’histoire des World Eaters en s’attachant à une chose à laquelle on n’a pas forcement penser. Les navigateurs et leur loyauté.

 

Lagnar:

Nouvelle intéressante où on s'intéresse à la loyauté des simples mortels même si ici c'est un peu plus qu'un simple mortel avec en l'occurrence un navigator. Lecture agréable et même prenante je trouve, c'est à se demander comment cela s'est passé ailleurs, on voudrait peut être plus de nouvelles comme celle-ci et moins de la précédente..

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

 Howl of the Hearthworld // Le Hurlement du Monde Foyer merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/14 pages

 

Intrigue:

howl-of-the-hearthworld.pnggilian:

Treize Astres qui tombent est un vieux Space Wolves, il faisait partie du tribut de Russ avant l’arriver de l’empereur et il a combattu tout au long de la grande croisade avec sa meute, le Hurlement du Monde-Foyer et là son primarque veut l’envoyer sur Terra pour y mourir d’ennui en gardant un œil sur Dorn… C’est indigne de lui et il l’a dit à Russ c’est pour ça qu’il est jugé aujourd’hui.

Russ ne veut pas le tuer mais il ne peut pas laisser passer un tel affront, il faut qu’il accepte la mission de son Primarque, ce qu’il finira par faire à contrecœur.

 

Avis:

gilian:

Alors là non. J’aime bien Aaron Dembski-Bowden, j’aime bien l’idée d’un vieux Space Wolves qui ne veut pas aller mourir de vieillesse sur Terra mais c’est quoi ces surnom à la con tout le long …

Treize Astres qui tombent… Plus d’Ennemi en vie… C’est peut être bien en VO mais là ça tombe un peu à plat.

 

Lagnar:

Déjà lue dans l'Omnibus sur Prospero et pour le coup elle est peut-être plus intéressante ici après avoir vu les autres escouades Space Wolf disséminée. Toutefois malgré ça, la nouvelle est assez lourdingue et les Space Wolfs des caricatures de ce qu'on sait d'eux avec une arrogance démesurée et des noms à coucher dehors...

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

 Lord of the Red Sands // Le Seigneur des Sables Rouges merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/6 pages

 

Intrigue:

lord-of-the-red-sands.pnggilian:

Angron est sur Istvaan V et massacre tout se qu’il croise aussi bien les loyaliste que les Emperor’s Children, et la Death Guard. Il en est même venu à se battre contre ses propres World Eaters car c'est les seuls à lui donner un peu de plaisir. Karnaugar a même réussit à lui faire une petite écorchure. Angron décide par respect pour son adversaire de rester auprès de lui pendant qu’il meurt.

Avant de mourir il lui demande pourquoi il a décidé de se battre pour Horus.

Angron lui dit qu’il ne se bat pas pour Horus mais contre l’Empereur. Il se bat parce qu’il est libre et que c’est la seul chose qui compte.

 

Avis:

gilian:

Voila encore une histoire qui redonne de la consistance à Angron. Comme quoi même avec un esprit ravager si un auteur se donne la peine on peut faire un personnage intéressant. (C’est drôle aussi de parler du seigneur des sables rouges en le faisant se battre sur les sables noir d’Istvaan).

 

Lagnar:

Bonne petite nouvelle sur Angron qui arrive en quelques pages à donner encore quelques petites nuances et profondeurs à ce Primarch. La Légion des World Eaters est vraiment intéressante dans cette hérésie.

 

Fluff:

Des infos sur la psyché et les motivations d'Angron au début de l'Hérésie.

 

 Massacre merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/17 pages

 

Intrigue:

massacre.pnggilian:

Le capitaine Malcharion de la 10ème compagnie des Night Lord a reçus l’ordre de se rendre sur Istvaan V, l’heure était venue. Avant de partir il massacre la flotte 2901ème flotte expéditionnaire.

 

Arrivé sur Istvaan il avait prudemment attendu que les autres légions fassent le gros du travaille pour se contenté de s’attaquer au cible moins dangereuse.

 

Avis:

gilian:

Les nouvelles de Bowden sur les Night Lord pendant l’hérésie d’Horus mette toujours en scène les personnages de ça trilogie Night Lord. C’est bien vu et c’est souvent bien fait.

 

Lagnar:

Simple et efficace, on approfondi quelques personnages Nigh Lords tout en continuant de montrer un peu de ce que fût Istvan, exactement ce que j'aime dans une nouvelle.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

 The Long Night // La Longue Nuit merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/18 pages

 

Intrigue:

The-Long-Night.jpggilian:

Dans sa prison, Jago entend des voix, beaucoup de voix, mais l’une d’elle revient souvent et a le don de l’apaiser. Une jeune fille qui lui pose beaucoup de question et qui arrive à empecher son pouvoir de le tuer.

 

Il a longtemps crue que c’était un fantôme, la voix d’une personne qu’il avait tué et revenu le hanter mais en fait c’est la voix d’une des astropath du vaisseau. Elle prend beaucoup de risque pour lui, pour l’aider et cela sans raison et ça trouble Sevatar peu habitué à ça.

 

Mais elle finit par ce faire prendre et punir. Et Sevatar va être transférer sur un autre vaisseau.

 

Mais quand il apprend qu’elle a été blessé a cause de son aide, il redevient le premier capitaine des Night Lord, il redevient la Justice le jugement et la punition. Il s’évade va tuer l’homme qui a torturer l’astropath et se rend.

 

Lagnar:

Ce bon Sevatar est toujours vivant et passe du bon temps dans les geôles Dark Angel.

 

Avis:

gilian:

Aaron Dembski-Bowden continue à explorer et enrichir l’histoire des Night Lord avec cette plongé dans la psyché de Sevatar. J’avoue ne pas connaitre l’histoire de cette légion a la fin de l’hérésie et je suis curieux de voir comment tout ça va finir.

 

Lagnar:

Petite nouvelle qui nous montre à nouveau que Sevatar est un psycher mais qu'il essaye de ne plus l'être tout en approfondissant un peu le personnage qui se révèle presque attachant avec le temps. Je me demande bien ce qu'il va pouvoir devenir ce bon Jago.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

 Into Exil // Exil merci @gilian  !

Révélation

The Burden of Loyalty // Le Fardeau de la Loyauté/2018/16 pages

 

Intrigue:

Into Exilegilian:

Arkhan Land est resté loyal à l’empereur mais il ne veut pas quitter Mars. Sigismund a dépêché personnellement un de ses guerriers pour aller le chercher. C’est le sergent Nicanor Tullus qui se voit chargé de cette mission.

 

Après avoir du usé de moyens de persuasion pour faire comprendre à Arkham qu’il ne pouvait pas rester sur Mars, ou du moins pas vivant, l’exfiltration commence.

 

Tullus devra donner sa vie en engageant en duel un robot de classe Vorax pour permettre à Arkham de s’évader mais sa mission est un succès.

 

Schattra:

Sommité reconnue de son domaine d’expertise (la techno-archéologie), le Magos Arkhan Land coulait des jours heureux sur Mars à diriger des fouilles dans les niveaux inférieurs de la planète rouge et à remettre la main sur des gadgets funky de l’Âge d’Or de la technologie (on raconte même qu’il a un Tamagotchi), quand l’Hérésie s’invita sur le monde forge. Bien que considérant cette guerre idéologique comme parfaitement en-dessous de lui, le Didier Raoult de M31 se retrouva à son corps défendant au cœur d’une lutte d’influence entre loyalistes et renégats, chacun des deux camps voulant bénéficier de son génie dans le meilleur des cas, et en priver son adversaire dans le pire. C’est ainsi que Malcador chargea Rogal Dorn de « convaincre » Land d’accepter un poste sur Terra, mission barbante que le Primarque se dépêcha de refiler à Sigismund, qui fit de même jusqu’à ce qu’elle échût au Légionnaire Nicanor, dont le statut de simple bidasse ne lui permettait pas de se défausser du job sur quelqu’un d’autre. Il aurait dû prendre un stagiaire, moi je dis.

 

Envoyé sur une Mars contrôlée en majorité par les forces du Fabricator General Kelbor-Hal, Nicanor parvint à se frayer un chemin jusqu’au laboratoire d’Arkhan Land, qui après avoir fait sa diva, conclut à la vision d’un bolter braqué sur son gros nez qu’il était dans son intérêt de suivre son nouveau copain tout jaune jusqu’au vaisseau de réfugiés qu’il lui servirait de ticket de sortie de la planète. Bien entendu, le voyage ne pouvait ne pas se passer sans encombres (le simple complexe de supériorité chevillé au corps et le manque absolu de tact de Land menacent de faire dégénérer chaque conversation en pugilat), et les trois compañeros – Land emporte avec lui son singe mécanique de compagnie, Raghavan Sapien – ne tardent pas à découvrir qu’ils sont suivis…

 

Révélation

…Leur stalker n’est autre qu’un automate Vorax, qui en a après les technomiches du technoarchélogiste, et n’accepte pas « non », ou même une rafale de bolts en pleine face, comme une réponse. Les nombreuses inimitiés que notre héros et sa grande gueule ont cultivé depuis des années rendent l’identification des commanditaires de cet assassinat impossible, mais il ne s’agit que d’un détail pour Nicanor, dont la mission reste de faire évacuer son colis en un seul morceau, quel qu’en soit le prix. Après avoir gagné un peu de temps en détruisant le pont où le Vorax avait lancé son attaque avec une charge melta, héritant au passage d’un criblage de chevrotine carabiné, le Space Marine choisit héroïquement de faire une Gandalf le Gris Jaune lorsque la machine tueuse les rattrapa à nouveau, à quelques centaines de mètres du Uber Pool réservé par ces radins d’Imperial Fists pour le transfert de Land.

 

Pas au mieux de sa forme et totalement surclassé par son adversaire mécanique, Nicanor réussit toutefois à tenir assez longtemps pour permettre à Arkhan Land et sa grosse pointe de vitesse de rejoindre bon port et prendre le chemin du monde Trône. Le rideau « tombe » (voir ci-dessous) sur le cadavre du brave Légionnaire reposant dans la poussière ocre de Mars, tandis que Land a un sursaut temporaire et passager d’humanité en pensant au sacrifice désintéressé de son protecteur.

 

Avis:

gilian:

L’évacuation d’Arkham Land de Mars se passe assez rapidement mais ce n’est pas ce qui rend cette nouvelle intéressante. ADB a tenté le pari d’écrire une nouvelle que l’on peut lire dans les deux sens. Du chapitre 10 au chapitre 1 ou du chapitre 1 au chapitre 10. C’est assez réussi même si ce n’est pas parfait et l’exploit fait de cette nouvelle un incontournable de l’Hérésie d’Horus.

 

Schattra:

On peut toujours compter sur Aaron Dembski-Bowden pour proposer quelque chose d’intéressant dans les nouvelles qu’il écrit pour la Black Library, et ce ‘Into Exile’ ne fait pas exception. Ici, notre homme s’aventure sur le terrain de la construction narrative, en optant pour une succession de vignettes (10 en tout) déroulant le récit de la fuite d’Arkhan Land, une des figures de l’Hérésie dont Dembski-Bowden s’est entiché, depuis Mars jusqu’à Terra, de manière antéchronologique. L’histoire s’ouvre donc avec le départ du Vorax des lieux du combat final avec Nicanor, et la navette spatiale prise par Land déjà partie en orbite. On remonte ensuite le temps, pour retracer l’histoire dont on connaît déjà la fin, mais qui se révèle être tout de même agréable à suivre et assez rythmée, malgré le manque de suspens qui est la conséquence logique de ce parti pris Memento-esque. Bref, un exercice de style des plus concluants de la part de la golden plume de la BL, qui mérite d’être lu (et pas seulement résumé).

 

Fluff:

  • Arkhan Land : Technoarchéologiste martien de renom, il fut notamment responsable de la redécouverte de la technologie anti-grav, ce qui permit d’équiper les Légions Astartes de Land Speeders et de Land Raiders (tous deux nommés d’après lui) dès le début de la Grande Croisade. Il a une très haute opinion de lui et n’est pas d’un caractère facile. Contrairement à beaucoup de ses collègues du Mechanicus, il ne porte pas d’augmétiques. Il est accompagné par une de ses créations, le singe mécanique Sapien.
  • Vorax : Automate de combat du Mechanicus, utilisé pendant les premières années de la Grande Croisade puis retiré de l'usage militaire, et utilisé pour « réguler la surpopulation » des mondes forges. Plus grand qu’un Space Marine, le châssis Vorax peut être monté de canons à rotor et de bras-lances, capables de perforer une armure énergétique.

 

 • A Rose Watered with Blood merci @gilian !

Révélation

Advent Calendar 2018/2018/XX pages

 

Intrigue:

Depuis que le Conqueror avait mis le cap sur Terra, les choses allaient de mal en pis. L’eau devenait du sang, la mort rodait partout, les World Eaters devenaient fous et massacraient les gens qu’ils croisaient sans raison, et même le vaisseau avait commencé à muter pour tuer ses occupants. L’équipage avait pour habitude de dire que le Conqueror voulait les tuer et qu’ils n’arriveraient pas sur Terra.

 

Lotara Sarrin, la capitaine du vaisseau, avait une toute autre idée, elle pensait que le vaisseau n’avait plus vraiment besoin d’équipage et qu’il arriverait sur Terra par ses propres moyens. Mais ce qui l’inquiétait vraiment, c’est que le vaisseau avait l’air d’avoir envie de lui plaire.

 

Ils devaient être beaucoup à y avoir pensé mais c’est le Destroyer Skane qui a fait le premier pas et qui est venu voir Lotara en lui proposant de trahir la légion et de fuir le Conqueror avant que le vaisseau ne les tue tous.

 

Lotara et Skane ont organisé l’évasion et, au final, plus d’une cinquantaine de World Eaters étaient venus pour quitter le Conqueror avec eux. Tout était en place et plus rien ne pouvait les empêcher de fuir. Mais il devait le faire du premier coup, ou tout serait perdu.

 

Le plan était simple : lors d'un ravitaillement de la frégate Bestiarius, le groupe de fugitif en profiterait pour quitter le Conqueror en utilisant cinq navettes.

 

Les quatre premieres navettes étaient parties et la cinquième s’apprêtait à le faire avec Lotara, Skane et le capitaine Marruk. Mais c’est à ce moment que le capitaine Kharn arrive et alors qu’un combat s’engage, Marruk en profite pour partir seul.

 

Après avoir mis rapidement Skane hors de combat, Khârn laisse Lotara l’exécuter et détruire les navettes des mutins.

 

Mais avant de faire explosé la navette de Marruk, elle accepte de lui dire pourquoi elle les a trahis : On n’échappe pas au Conqueror.

 

Avis:

Nouvelle assez classique pour ADB, qui arrive à créer un petit scénario autour d’un personnage et à l’enrichir juste assez pour le rendre intéressant. Le twist final est bien amené (un peu moins quand on a lu les premiers volumes du siège de Terra et qu’on sait que Lotara va survivre).

 

Fluff:

  • Lotara Sarrin : Elle est la capitaine du Conqueror. Et alors que le navire laisse la plupart de l’équipage mourir, voire l’encourage à mourir, le vaisseau prend soin de sa « reine ». Un jour, elle pense à un de ses hommes mort depuis longtemps et la nuit même elle retrouve son corps réincarné dans ses appartements. On n’échappe pas au Conqueror et à sa capitaine. Les World Eaters avaient l’habitude de dire que c’était une meurtrière mais c’était leur meurtrière.

 

The Abyssal Edge // Sur le Fil de l'Abîme merci @gilian et @Red Qafe !

Révélation

Sons of the Emperor/2020/23 pages

 

Intrigue:

gilian :

Ulatal était un officier de la chasse impériale, mais il a été grièvement blessé et ne pourra plus jamais voler. A la place, il est devenu archiviste et classe les rapports des flottes expéditionnaires pour les générations futures. C’est un travail très ennuyeux et inintéressant …

 

Enfin jusqu’au moment où il a tenu entre ces mains un rapport sur la mise en conformité de la planète Zoah, un rapport tellement incendiaire qu’il doit mener l’enquête pour être sûr qu’il n’y a pas d’erreur.

 

En premier lieu il décide de se rendre sur le Nighfall pour y voir un archiviste qui puisse lui donner le rapport de l’opération menée par les Night Lords.

 

Mais, à sa grande surprise, il est reçu par Jago Sevatarion, le premier capitaine en personne.

 

Sevatarion lui propose le choix : soit repartir avec son rapport, le classer ou le détruire et continuer sa vie paisible. Soit apprendre la vérité et en subir les conséquences.

Ulatal décide de connaître la vérité.

 

La planète Zoah s’est trouvée à la limite des sphères d’influence des légions des Night Lords et des Thousand Sons. Une flotte combinée, commandé par leur deux primarques , s’est donc rendue sur la planète. Alors que Magnus voulait aborder la planète de manière pacifique avant de lancer un assaut, Konrad Curze a fait massacrer 10% de la population en promettant de massacrer le reste si la planète ne capitulait pas.

 

La campagne a été vite menée et bien que Magnus ne soit pas vraiment content il a quand même du reconnaître que la capitulation était venue assez vite empêchant un bain de sang.

 

Malheureusement la planète abritait une énorme bibliothèque renfermant des savoirs immémoriaux sur le Warp et les religions. Konrad a ordonné de tout détruire, alors que Magnus a déployé sa légion pour protéger la bibliothèque. Les deux primarques était a deux doigts de l’affrontement et de la guerre avant que Magnus ne cède et laisse son frère tout détruir.

 

Pour le moral de l’imperium et pour la propagande impériale, deux primarque ne peuvent pas s’affronter et c’est pour ça que l’histoire doit rester secrète et que personne ne doit en entendre parler.

 

Et c’est pourquoi Ulatal doit mourir ou accepter d’être muté sur un vaisseau de la flotte des Night Lords.

 

Red Qage :

Le Commandant d'Escadre Orthus Ulatal, assigné à la Huitième Légion, affecté au Service d'Archives de la Flotte de Bataille de la Croisade...

 

Un pilote de chasse ayant remporté une victoire en ayant crashé son appareil, le défigurant et provoquant de nombreuses lésions sur et dans son corps, n'est plus que l'ombre de lui-même. Il ne peut plus piloter de chasseur, a besoin d'une machine qui semble l'aider à drainer les liquides qui s'épanchent dans ses poumons, finira par mourir de ses blessures.

 

Du coup on l'a mis aux archives. Et voilà qu'il reçoit un rapport signé par un certain "Khayon des Khenetai de l'Ordre du Chacal, capitaine du bâtiment de guerre Tlaloc" (c'est le Thousand Son des romans sur la Légion Noire du même auteur !) se plaignant du comportement des Night Lords lors d'une campagne commune.

 

Ulatal décide qu'il n'a pas grand chose à perdre, physiquement parlant, et se rend donc sur le Nightfall, le Gloriana des Night Lords, afin de demander à voir les chroniqueurs de ce chapitre pour leur demander plus d'informations sur l'incident en question.

 

Surprise, la personne qui vient le voir n'est autre que Sevatar(ion) le Premier Capitaine des Night Lords !

 

Sevatar lui propose un choix : vu que Ulatal est physiquement brisé, même s'il sera peut-être assigné au commandement d'un bâtiment de guerre au vu de ses états de service, il restera malgré tout dépendant de machines pour survivre. Le choix est le suivant : soit il rentre là d'où il vient et classe le rapport, soit il regarde un orbe holographique, enregistré par Sevatar en personne lors de l'incident... et peut-être que Sevatar le tuera, en partie parce qu'il estime que l'information ne doit pas sortir de là, en partie peut-être par pitié envers ce pilote aux ailes brisées qui espère peut-être mourir pour ne plus souffrir de son état.

 

 

Ulatal décide de visionner l'enregistrement. Sevatar et Ahriman s'entendaient bien, même s'ils ne s'appréciaient guère. Les Thousand Sons avaient pris place autour d'une immense tour-bibliothèque d'un monde que les deux Légions avaient ramené ensemble sous le giron impérial. La tour contenait un savoir ésotérique, les Sons voulaient le consulter, les Lords voulaient le détruire. En orbite, Magnus tentait de convaincre Curze de laisser les Sons récolter les informations qu'ils voulaient avant de détruire la bibliothèque, ou au moins qu'ils demandent à l'Empereur qui avait raison, mais Curze ne l'écouta pas et décida de commencer le bombardement. Ils se sont disputés et ont failli en venir aux mains et faire s'entretuer leurs Légions.

 

Ulatal termine l'enregistrement et voit Sevatar à côté de lui, qui lui explique qu'il a fait son choix : apprendre l'information et en mourir, le fait que des Primarques se disputent étant une information à garder secrète. Alors qu'il s'apprête à le tuer, il reçoit un appel : Ulatal est assigné sur un vaisseau nommé Voidmaw en tant que colonel.

 

Sevatar demande donc à Ulatal s'il veut de ce poste... (ou s'il veut mourir et ne plus souffrir).

 

Schattra :

Gravement blessé dans le crash de son appareil au cours d’une glorieuse victoire impériale, le chef d’escadron Orthos Ulatal a été réaffecté au service des archives de la Grande Croisade, son corps étant trop endommagé pour lui permettre de s’envoyer en l’air comme autrefois. La réception par notre héros cabossé et amer d’un rapport d’un genre particulier va l’arracher à la monotonie pré-dépressive qui constituait son nouvel ordinaire : un certain Khayon des Khenetai, légionnaire Thousand Sons, a en effet proféré de graves accusations à l’encontre des Night Lords de Konrad Curze, alors que les deux Légions « coopéraient » au cours de la campagne de pacification de Zoah, plus connue sous le nom de « Dévastation de Zoah ». Après avoir cherché conseil – un peu – et échangé quelques remarques acerbes – surtout – avec son ancienne camarade et désormais remplaçante, Perdita, Lulu décide qu’il est de son devoir de faire toute la lumière sur cette bisbille inédite entre deux Légiones Astartes. La révélation de conflits larvés entre les champions de l’humanité risquerait en effet d’avoir un effet désastreux sur le moral des troupes, gavées de propagande impériale où tout le monde il est bô, tout le monde il est jenti (sauf le fourbe et puant ENNEMI, bien sûr).

 

Après un voyage mouvementé et donc vomitif à travers l’espace impérial, Ulatal parvient jusqu’au Nightfall, vaisseau amiral des Night Lords, et demande à être reçu par un des archivistes (et pas Archivistes) de la Légion, afin d’entendre la version des natifs de Nostramo sur les événements de Zoah. À sa grande, et pas franchement heureuse, surprise, c’est le Premier Capitaine de la VIIIème Légion, ce farceur de Sevatar, qui vient finalement toquer à sa porte, pour lui proposer un deal aux conséquences potentiellement funestes : enterrer le rapport de ce couillon de Khayon comme n’importe quel fonctionnaire sensé l’aurait fait depuis belle lurette, ou apprendre ce qu’il s’est réellement passé entre Night Lords et Thousand Sons sur Zoah…

 

Révélation

…Comme la nouvelle aurait été beaucoup moins intéressante si Ulatal avait choisi la première option, nous embrayons donc sur un flash back des familles familial, durant lequel nous suivons Sevatar et son bodycam assister aux délibérations houleuses du camp impérial à propos de la Tour de la Sérénité, monument servant de bibliothèque et d’archives à la civilisation de Zoah, prestement incorporée à l’Imperium après un petit massacre pédagogique dont Curze à le secret. Ce même Curze serait d’avis de réduire la tour en poussière, comme le demande le manuel du parfait petit légionnaire, afin que les dangereuses connaissances qu’elle renferme ne viennent pas risquer de contredire la Vérité Impériale. Magnus (également présent) est bien sûr opposé à ce projet d’autodafé, et implore son frère de lui laisser le temps de contacter l’Empereur afin que ce dernier puisse trancher la question. Mais Konrad reste intraitable, et finit par ordonner à Sevatar de commencer le bombardement de la tour, malgré le fait que les Thousand Sons soient positionnés autour de cette dernière et la protègent grâce à leurs pouvoirs psychiques. Après avoir fait son Captain America pendant à peu près 12 secondes, Maggie finit par lâcher l’affaire, mais promet à Curze qu’il en parlera au manager (i. e. Pépé). Bilan des courses : la Tour de la Sérénité finit en gravats, son incommensurable et incommensuré savoir avec elle.

 

Ayant été témoin de ce clash frontal entre deux des fils de l’Empereur, Ulatal n’est guère surpris lorsque Sevatar prend son élan pour lui refaire le portrait à coup de glaive tronçonneur, cette information hautement sensible ne pouvant être ébruitée en dehors de la grande famille des Astartes. Notre héros est toutefois sauvé, non pas par le gong, mais par le Shang (un autre Capitaine des Night Lords), qui annonce à Sevatar que sa future victime a été nommée officier sur un des vaisseaux de la Légion, le Voidmaw. La nouvelle se termine sur le choix laissé à Ulatal : accepter son nouveau poste ou emporter son secret dans la tombe…

 

Avis:

gilian :

Très bonne histoire d’ADB qui réussit à nous montrer que les Night Lords, même s’ils utilisent des techniques à la limite de l’horreur, ne font jamais que suivre les directives impériales. D’ailleurs, même si Magnus est les Thousand Sons ont le bon rôle c’est bien eux qui veulent enfreindre les ordres.

 

Mais là où la nouvelle est vraiment intéressante c’est qu’ADB nous raconte l’histoire du point de vue de Sevatarion, un de ses personnages fétiches qui prend encore plus de charisme dans cette histoire. (On note le passage rapide de ce fourbe d’Iskandar Khayon qui, s’il n’avait pas fait preuve de zèle, n’aurait pas déclenché cette enquête).

 

Schattra :

Aaron Dembski-Bowden opère une fois encore sa magie narrative avec ce ‘The Abyssal Edge’, qui replonge le lecteur dans les savoureux paradoxes des Night Lords pré-Hérésie (un sujet de prédilection de cet auteur). On y retrouve bien sûr l’incontournable Sevatar, égal à lui-même en matière de killer one-liners, je m’en foutisme insolent1 et droiture morale bien cachée, mais le clou du spectacle est évidemment la joute verbale entre Konrad Curze et Magnus le Rouge au sujet de la Tour de la Sérénité. Dembski-Bowden prend soin de dépeindre les deux protagonistes de façon équilibrée, chacun ayant ses qualités (l’esprit critique de Magnus, qui lui donne la perspective nécessaire pour aller à l’encontre d’un édit impérial qu’il trouve stupide ; la « magnanimité » de Curze, qui a déterminé que l’utilisation de tactiques de terreur était la manière la plus efficace et la moins meurtrière pour conquérir Zoah) et ses défauts (l’indignation sélective de Magnus, qui a laissé les Night Lords mener la campagne comme ils le souhaitaient et ne s’oppose à eux que lorsqu’ils décident de raser la Tour de la Sérénité ; et ai-je vraiment besoin de souligner les problèmes de Curze2 ?), ce qui laisse au lecteur le soin de déterminer pour qui il prend fait et cause à la fin de la nouvelle.

 

Reste la partie consacrée à Ulatal, qui me paraît être trop développée pour un personnage à usage unique, et qui se conclut avec une indication assez nette que la gueule cassée se trouve un nouveau job parmi les auxiliaires humains de la Légion. Comme ADB a mis sous les feux des projecteurs les pilotes des escadrons de chasseurs de la flotte des Night Lords3 dans d’autres textes, je m’attendais à ce qu’Ulatal reparaisse à un moment ou à un autre dans le corpus nostramien de cet auteur, mais mes recherches n’ont rien donné à ce jour. Cela n’empêche pas de savourer cette nouvelle à son plein potentiel, mais pose la question de ce que voulait faire l’auteur avec ce personnage. À suivre ?

 

1 : La scène où Curze et Magnus lui disent en même temps de la fermer vaut son pesant de viande de grox.

 

2 : Le fait que l’on en apprenne plus sur Magnus dans ‘The Abyssal Edge’ que sur Konrad Curze me mène à considérer que cette nouvelle devrait être liée au premier plutôt qu’au second dans une optique ‘Primarques’.

 

3 : Particulièrement la pilote Taye Karenna, commandante de l’escadron des Voilés et chauffeur privé de Sevatar dans ‘Prince of Crows’.

 

Fluff:

  • Zoah : Monde humain conquis par l’Imperium pendant la Grande Croisade grâce à la collaboration des Légions des Night Lords et des Thousand Sons, chacune menée par son Primarque. La victoire des forces impériales déboucha toutefois sur une confrontation violente entre Konrad Curze et Magnus le Rouge à propos de la Tour de la Sérénité, que le premier voulait (et finit par) détruire, contre l’avis du second, qui désirait étudier les connaissances y étant conservées. L’affrontement, évité de peu, ne fut pas consigné dans les rapports officiels de la Croisade, mis à part dans celui soumis par le Légionnaire Khayon des Thousand Sons.

 

• Bringer of Sorrow // Porteur de Tourment merci @gilian !

Révélation

Black Library Celebration Week 2020/2020/17 pages

 

Intrigue:

bringer-of-sorrow.png?w=249&h=379gilian:

Arkhan Land et Zephon sont en train de voir arriver la légion des Blood Angel sur Terra et Land est perplexe, comment un space marine qui a vu tomber des dizaines de mondes et mourir des millions de personnes peut-il être ému aux larmes par un défilé militaire ? Sûrement un dysfonctionnement de plus dans le code génétique de Zephon, ou peut être pire, toute sa légion pouvait être contaminée.

 

Agacé par cette attente et le comportement de son ami, Zephon, il lui propose encore une fois de le guérir de sa maladie qui ‘l’empêche d’accepter les implants cybernétiques.

 

Zephon accepte même s’il pense que ça ne servira à rien.

 

Après 48h de chirurgie et l’utilisation de plusieurs technologies hérétek (alliant l’utilisation de technologie xenos à l’utilisation d’IA), Zephon est enfin sur pieds et Land lui demande si il peut lui faire rencontrer Sanguinius.

 

Zephon est déçu que son ami n’ait fait ça que pour obtenir une entrevue avec Sanguinius mais il accepte quand même de le présenter au primarque.

 

Schattra:

Alors que sur Terra, tout le monde se prépare à l’arrivée des horribles hordes horusiennes (Ho ho ho), nous retrouvons un couple de personnages des plus singuliers, coincés sur le Monde Trône par la force des choses. À ma droite, le génial mais asocial au plus haut point Arkhan Land, techo-archéologue de renom et polymathe à ses heures perdues, en plus d’être très certainement l’idole absolue de cet arriviste de Cawl. À ma gauche, le Capitaine Blood Angels Zephon (peut-être nommé ainsi à cause de sa tendance aux flatulences), victime d’une maladie auto-immune ayant conduit son organisme à rejeter ses implants de Space Marines, et assigné à l’inauguration des chrysanthèmes par sa hiérarchie en conséquence depuis quelques années. Une bien triste mise au placard pour le fameux Porteur de Tourments, devenu porteur d'eau, de la Grande Croisade!

 

Ayant fraternisé à l’occasion de la Guerre dans la Toile, à laquelle ils ont participé dans la mesure de leurs moyens (‘Le Maître de l’Humanité‘), les deux méta-hommes contemplent l’arrivée de la Légion de Sanguinius, qui n’est pas sans arracher quelques larmes de joie à ce fragile de Zephon. Land, qui est un être rationnel, lui, ne comprend pas bien la cause de ces épanchements hormonaux, démonstration imparable à l’appui. Qu’importe, Zephon est la patience et la bienveillance incarnées, et le techo-archéologue n’est pas loin de considérer le grabataire en armure rouge qui sert de perchoir à son psyber-macaque (les Jokaero, ça fait vraiment peuple) comme un ami, ce qui l’amène à lui proposer – à trois reprises car Zeph’ n’écoutait pas les deux premières – une séance de chirurgie réparatrice, ce que l’Astartes accepte de grand cœur.

 

Un peu plus tard, dans le laboratoire de Land, ce dernier débute une opération de grande ampleur visant à remplacer les ressorts de sommier, tringles à rideau et autres rustines en chewing-gum qu’il a mis à profit pour remettre sur pied son comparse lorsque les démons sont venus toquer à la porte pendant que Pépé était sur le trône. Pour efficace que se soit avéré ce bricolage, en effet, les conséquences de long terme pour Zephon ne se sont pas avérées plaisantes. Mettant à profit ses connaissances scientifiques poussées, son approche radicalement hétérodoxe (pour ne pas dire hérétique) du problème, et sa réserve personnelle de gadgets récupérés de ci de là au cours de ses fouilles précédentes (dont un implant cérébral très probablement piqué à un homme de fer), Land parvient à retaper à neuf le Blood Angel, qui déborde donc de gratitude à sa sortie de catalepsie. La pureté du moment est toutefois battue en brèche lorsque Zephon se rend compte que l’intervention du Martien en exil a été motivée, non pas par son sens de l’amitié, mais par son désir d’obtenir une entrevue avec Sanguinius pour le convaincre d’aller botter le joint de culasse du séditieux de Kelbor-Hal, ce que ce jean et jaune foutre de Dorn s’est montré incapable de faire. Blessé dans son for intérieur par la froideur de Land, Zephon promet toutefois de faire ce qu’il peut pour organiser la rencontre.

 

Quelques jours après cette opération à corps ouvert, Big Nose et son ouistiti attendent dans l’antichambre de la suite Aphelion, réquisitionnée par l’Ange pour la durée de son séjour sur Terra. Lorsqu’un membre de la Garde Sanguinienne se pose à ses côtés pour lui signifier que le Primarque attend son bon plaisir entre l’EAP de Raldoron et son Skype avec le Khan, Land ne met pas longtemps à comprendre que derrière l’armure clinquante et le masque doré du Rocket Man se cache Zephon, réintégré dans ses fonctions actives à la suite d’une visite médicale apparemment concluante. Ce qui fait chaud à son petit cœur de Martien, tout de même.

 

Avis:

gilian:

C’est le retour d’un des meilleurs duos de l’Hérésie d’ Horus (le meilleur étant pour moi Wayland –Sharrowkyn). ADB, encore une fois, nous livre une très bonne nouvelle permettant de faire le lien entre la fin de « l’empereur de l’humanité » et l’état des personnages au début du siège de Terra.

 

Schattra:

Exercice de style plus drolatique que dramatique de la part d’ADB, cette petite nouvelle remet en scène deux personnages déjà utilisés par l’auteur dans des travaux précédents, et permet à ce dernier de souligner un peu plus l’opposition/complémentarité fondamentale entre le noble, droit et émotif Zephon, et l’acariâtre, rationnel mais néanmoins génial Arkhan Land. Parfait en mouche du coche protégé par ses relations hauts placées (il a causé à l’Empereur, tout de même) et totalement étranger à la moindre notion de savoir-être et d’entregent, le Arkhan le Martien révèle un côté un peu plus sombre de sa personnalité sous la plume de Dembski-Bowden. De son côté, Zephon a bien du mal à sécuriser sa place d’autre personnage principal, concurrencé bassement par le singe adoptif de son comparse et la mention de Diocletian. C’est dire s’il est charismatique. Bref, un petit extra littéraire sans grandes conséquences pour l’Hérésie avec un grand H, mais qui bénéficie du savoir-faire d’ADB pour faire passer un bon moment au lecteur. 

 

Fluff

gilian:

  • Zephon, le porteur de tourment : Son surnom lui vient de deux choses. En premier il est un des seuls space marines à rejeter systématiquement les implants. Et en second, il a été affecté à l’Ost de croisade sur Terra avec pour mission de tenir la liste de tous les blood angels morts au combat.

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Andy Clark (1)

Révélation

 

Andy Clark s’est impose au cours des dernières années comme un contributeur prolifique, si discret, de la Black Library, tant pour 40K que pour Age of Sigmar, et, donc, l’Hérésie d’Horus. Son premier jet pour cette franchise mythique et premium est ‘The Will of the Legion’, dédiée au sosie vocal de Jauni au 30ème millénaire, Rogal Dorn (un de ses talents cachés).

 

• The Will of the Legion merci @gilian !

Révélation

Black Library Celebration Week 2020/2020/16 pages

 

Intrigue:

the-will-of-the-legion.png?w=236gilian:

A peine arrivée dans le domaine contrôlé par les Driftborn, la flotte impériale s’est faite attaquer, sans avoir eu le temps d’entrer en contact avec leur ennemi, sans avoir eu le temps de s’identifier.

 

L’attaque a été vite contrecarrée, aucune population humaine ne pouvait vraiment rivaliser avec des space marines mais cette action avait eu pour conséquence d’énerver Rogan Dorn. Le primarque qui n’était déjà pas porté sur la clémence et la patience décide d’utiliser les grand moyen et de déployer toute sa légion dans une attaque frontale des cités adverses.

 

Mais il avait un plan pour accélérer la fin de la guerre. Après s’être emparé des systèmes de survie de toutes les villes adverses, il propose un ultimatum aux Driftborn, soit ils se rendent soit ils seront exterminés avec tous leurs civils et disparaîtront à jamais.

 

Les Driftborn décident sagement de se rendre.

 

Schattra:

La 3ème flotte d'expédition de la Grande Croisade, engagée dans la joyeuse réunification humanitaire de la galaxie désirée par l'Empereur, est tombée dans une embuscade à la sortie d'une rocade warpienne. Assaillis par l'armada destroy mais pléthorique des Driftborn, une civilisation humaine ayant passé quelques millénaires à vivoter dans une ceinture d'astéroïdes en s'adonnant à la récupération et à l'upcycling des épaves passant à portée de leurs cités roches (les ruches, ce sera après le passage à l'âge impérial), les Imperial Fists qui constituent le gros (et le grand) des forces expéditionnaires se font donc un devoir de repousser les piteux abordages de leurs lointains cousins. Nous faisons ainsi la connaissance du Capitaine Hashin Yonnad, de la 39èmeCompagnie Maisonnée d'Inwit, alors qu'il mène une escouade de Breachers, le corps anti-émeutes de sa Légion, dans la purge du Tribune, vaisseau amiral de la flotte impériale. Ayant massacré la plupart des malheureux corsaires ayant croisé sa route, et fait, dans son infinie bonté, prisonniers les autres avant qu'ils ne meurent de froid  dans les coursives extérieures mal isolées du Tribune, Yonnad reçoit une convocation urgente à se rendre à l'autre bout du vaisseau, où il embarque sans tarder dans un Stormbird, en compagnie de ses vétérans... et de Rogal Dorn, rendu très chafouin par la tournure prise par les événements1

 

Rendu perplexe par l'absence de briefing quant au déploiement de la force de frappe Astartes que le Primarque emmène à l'assaut de la principale cité ennemie, Yonnad demande respectivement à son boss de bien vouloir partager sa gnose avec ses fistons, afin que ces derniers soient en mesure de mener à bien ses plans. Dorn s'exécute, et indique à ses Légionnaires que leur cible est un dôme stratégiquement important, dont la capture mettra fin au conflit de façon rapide. La moue désapprobatrice (encore plus que d'habitude) qu'il affiche fait cependant rapidement comprendre à Yoyo que les Driftborn ont épuisé la patience, pas très fournie de base, du Primarque, et que ce dernier considère très clairement l'annihilation pure et simple de ces derniers comme une option de travail. Après tout, la mort, autant que le mur, est son métier. 

 

Débarqués en plein cœur du marché aux puces local, les Imperial Fist tracent la route sans trop (trois morts) forcer jusqu'à leur objectif, massacrant l'arrière garde adverse au passage, un Rogal Dorn toujours aussi revêche collé à leur train. Papa se contente en effet de marcher derrière sa marmaille en fronçant très fort les sourcils, observateur plutôt qu'acteur de la sanglante et implacable progression impériale. Une fois le dôme sécurisé, il demande, que dis-je, il orDORNne à ses Techmarines de bidouiller les consoles de l'endroit afin de pouvoir disposer d'un gros bouton (sans doute jaune) qui pourra couper le chauffage et l'air conditionné  l'échelle de la cité entière d'une simple pression, avec des conséquences funestes pour qui ne porterait pas une armure énergétique (ou s'appellerait Marneus Calgar). Trop snob pour se salir les mains, il somme le brave Yonnad de se mettre en position devant le buzzer magique, tandis que lui donne une dernière chance à ses malheureux adversaires de se rallier à l'Imperium. Ayant bien fait comprendre aux Driftborn qu'il avait été bien gentil jusqu'ici, mais qu'il n'avait, en sa qualité d'architecte de la destinée galactique de l'humanité (d'abord) et de décorateur intérieur de l'Empereur (surtout), absolument rien à carrer de leur civilisation minable, il leur donne royalement impérialement quelques instants de réflexion après avoir terminé sa harangue. Assez pour plonger Yonnad dans de profondes considérations éthiques quant à la trop grande facilité qu'il aurait à presser le bouton, et donc à signer l'arrêt de morts de millions d'êtres humains, pas coupables de grand-chose au fond, sur un simple branlement du chef de son Primarque. Fort heureusement pour notre héros philosophe, les Driftborn choisissent sagement de capituler, rendant leur dépressurisation inutile. La nouvelle se termine sur cette victoire décisive de la Team Pépé, qui ne suffit cependant pas à dissiper les doutes du Capitaine Dubious. Béni soit l'esprit...

 

1: Cela se perçoit dans la manière dont il prononce "connerie". Et je ne parle pas de son accent chantant de Mareuh-seilleuh.

 

Avis:

gilian:

Je ne vous cacherai pas que je connais plus Andy Clark pour des petites nouvelles dans White Dwarf que pour da contribution à la black Library, le seul roman que j’ai lu de lui « le poing de l’imperium » était relativement moyen. Si cette nouvelle ne fait pas exception à la règle et est elle aussi plutôt moyenne, Clark aborde un point crucial des space marines. L’obéissance à leur primarque. Ils sont presque génétiquement incapables d’aller contre la volonté de leur primarque. Même s’ils ne sont pas tout à fait sûrs qu’il ait raison, sa simple présence et son aura permettent à un primarque d’avoir une emprise presque totale sur sa légion.

 

Schattra:

Petite nouvelle de bonne facture de la part d'Andy Clark, qui donne un peu de profondeur tant à Hashin Yonnad, avant sa sortie de route sur Phall, qu'à Rogal Dorn, qui gagne ici quelques précisions fluffiques qui ne manqueront pas d'intéresser le chaland, en attendant que le Primarque trumpien (build the wall!) ne dispose de son tome dans la série du même nom. Les lecteurs du troisième livre Forge World de l'Hérésie d'Horus apprécieront sans doute également de revoir apparaître les Driftborn du Consus Drift, présentés dans ce même ouvrage il y a quelques années. Narrativement parlant, l'intérêt principal de The Will of the Legion repose toutefois dans ses dernières pages, et la réalisation incrédule et dérangeante par Yonnad de son total endoctrinement à la cause de Dorn, dont il appliquera sans hésiter tous les ordres, même les plus immoraux. Nul doute que Clark voulait faire ressortir par cette réflexion intérieure toute l'ambivalence de l'Hérésie d'Horus, dont beaucoup des combattants se sont retrouvés dans un camp qu'ils n'avaient au final pas vraiment choisi, simplement parce qu'ils s'étaient contentés de suivre l'exemple, presque irrésistible, de leur Primarque. Il réussit bien son coup, et souligne donc de manière convaincante qu'entre "gentils" et "méchants", la ligne est souvent des plus fines.

 

Fluff:

  • Rogal Dorn : Son visage, qui semble gravé dans le marbre, est barré par une bouche fine et sévère et surplombé par des sourcils souvent froncés par le mécontentement. Ses yeux sont des éclats de mica, dans lesquels brille le feu d’un zèle inflexible. Dorn est le Primarque qui croit le plus en la réunification de l’humanité par la Grande Croisade. Il manie une immense épée tronçonneuse, Storm’s Teeth.
  • Imperial Fists : Quelques Capitaines nommés : Hashin Yonnad (39ème), Ushent (177ème) et Paros (193ème), surnommé le « Briseur de Murs ».

placeholder

 

Andy Smillie (4)

Révélation

 

Andy Smilie s’est taillé une sanglante réputation au sein de la Black Library, étant l’auteur référent des hémophiles Flesh Tearers à Warhammer 40.000. Sans surprise, ses travaux siglés M30 se concentrent sur la Légion primogénitrice de ces maniaques de l’épée tronçonneuse, les Blood Angels (‘Virtues of the Sons’, ‘Sins of the Father’, ‘The Herald of Sanguinius’).

 

Virtues of the Sons // Les Vertus des Fils merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/16 pages

 

Intrigue:

virtues-of-the-son.pnggilian:

Sanguinius s’entretient avec Horus au sujet de ce que les Primarques devraient apporter à leur légion et de ce qu’ils devraient s’apporter entre eux. Pour lui il est dangereux d’avoir des Primarques et des légions incarnant un seul but, une seule façon de faire. Cela créera forcement des problèmes surtout avec Angron ou Curze, mais Horus n’est pas réceptif a ce genre de chose.

 

Alors Sanguinius décide de faire une expérience. Il envoie ses deux meilleurs duellistes mener des duels contre d’autres combattants d’autres légions. Et au bout d’un an, Amit et Azkaellon reviennent sur Baal pour participer au duel rituel de la Tempête des anges.

 

Mais à la grande tristesse de Sanguinius les deux combattant n’ont rien appris ils sont revenu à leur mode de combat qu’ils connaissent le mieux. Horus avait raison ce ne sont que des armes qui ne changeront pas ; qui ne dévieront pas de leur route.

 

Malgré tout il reste de l’espoir, pendant leur duel, Sanguinius voit enfin les choses changer, c’est imperceptible mais parfois les rôles s’inversent, tout n’est pas encore perdu rien n’est ecrit.

 

Lagnar:

Petite balade  avec les Fils de Sanguinius et Sanguinius lui-même avec en guest ces bon vieux Lucius et Kharn.

 

Avis:

gilian:

Je m’attendais pas a ça de Smillie, alors c’est vrais je n’ai pas lu grand-chose de lui mais en general je n’ai pas trop aimé alors que la ça passe pas trop mal. Même si ça reste quand même rapide et que Sanguinius tir des conclusions sur trois fois rien mais bon…

 

Lagnar:

L'intérêt de cette nouvelle est de voir enfin Lucius gagner un duel (sic). Plus sérieusement, les interrogations de l'Ange sont intéressantes même si malheureusement le format de la nouvelle ne permet pas de creuser plus loin ou de permettre de laisser plus de temps pour la "conclusion".

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Sins of the Father // Les Péchés du Père merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/7 pages

 

Intrigue:

sins-of-the-father.pnggilian:

Alors que Sanguinius voit ces fils endosser encore une fois le même rôle il se rend compte qu’il faut qu’il leur explique clairement se qu’il attend d’eux. Et donc il leur fait changer de rôle Amit en défense et Azkaellon a l’attaque. Il faut qu’ils apprennent à penser par eux même et qu’ils arrêtent de se limité à protéger leur père génétique pour le bien de l’humanité.

 

Lagnar:

Nouvelle leçon de Sanguinius à ses deux fils.

 

Avis:

gilian:

Alors j’étais partie pour dire que la nouvelle n’était pas utile et que franchement ça aurait pu être ajouté à la fin des vertus des Fils mais en fait c’est des audio Drama de 30 minutes et du coup deux audio, deux nouvelles. Donc ça peut passer, par contre il faut lire les deux nouvelles à la suite du coup.

 

Lagnar:

Rien de bien nouveau par rapport à la nouvelle précédente si ce n'est qu'on voit peut-être plus frontalement le désir de Sanguinius de préparer sa succession en prévision de sa mort qu'il a vu.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

The Herald of Sanguinius // Le Héraut de Sanguinius merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/10 pages

 

Intrigue:

The-Herald-of-Sanguinius.jpggilian:

Sanguinius est le nouvel empereur de l’imperium Secundus et Azkaellon a peur pour ça sécurité surtout apres la tentative d’assassinat contre Guilliman. Il parvient donc à convaincre Sanguinius de lui laisser choisir un Héraut.

 

Pour ce faire il réunie la garde Sanguinienne et tire au sort deux de ces frères.

 

Ensuite les deux frères sont réunis dans une pièce et ils font un nouveau tirage. Le perdant meurt et le deuxième se voit mettre un casque chauffer à blanc sur la tête pour devenir le Sanguinor.

 

Avis:

gilian:

Oui mais non, je veux bien être large d’esprit et accepter beaucoup de chose mais j’espère pour Andy Smillie qu’il y’a une suite a cette … Chose… Parce que le Sanguinator qui est juste un grand brulé non désolé…

 

Lagnar:

J'avais entendu parler de cette histoire de Sanguinor... Et ben c'est encore plus mauvais en le lisant je dois dire ^^ En gros on tire au sort un gars et il devient l'effigie de Sanguinius pour écouter les plaintes de la plèbe ? On va dire qu'on a rien lu en attendant de voir si ça mène quelque part ^^

 

Fluff:

L'origine du Sanguinator.

 

Hubris of Monarchia merci @gilian !

Révélation

Hubris of Monarchia/2018/XX pages

 

Intrigue :

The-Hubris-of-Monarchia.jpgCela faisait quarante-sept jours que le capitaine Alcaeus patrouillait dans la zone soi-disant occupée par l’empire ork, quarante-sept jours à chercher l’ennemi et à ne rien trouver.

 

C’était devenu une obsession pour lui, après avoir vaincu plusieurs garnisons orks, il commençait à se dire qu’il pourrait détruire la menace ork avec sa seule compagnie et devenir un des héros de la légion.

 

Et effectivement, il finira par débusquer le big boss ork Ghaslakh et  le tuer. Mais son triomphe sera de courte durée, quelques heures après avoir triomphé du big boss, un vaisseau des Word Bearers entre dans le système et détruit le vaisseau qui aurait dû les évacuer de la planète. La capitaine Word Bearers vient lui annoncer que Calth a été détruite et qu’il restera coincé sur cette planète jusqu’à la fin de ses jours…

 

Avis :

Autant le dire tout de suite, cette audio book n’apporte rien du tout à l’histoire de l’hérésie d’Horus. J’aurais tendance à dire qu’on pourrait se passer de ce genre d’histoires qui au fond ne servent à rien. Mais en fin de compte, je la placerais avec les quelques autres nouvelles (trois ou quatre je ne sais plus bien) qui montrent un coté de la guerre qu’on voit rarement dans les romans.En général, on nous parle de héros qui changent le cours des événements. Ici c’est tout le contraire, le héros a beau avoir fait de son mieux il va avoir une mort stupide et inutile.

 

Fluff :

  • L'empire Ork de Ghaslakh : A la fin de la grande croisade, quand Horus a ordonné aux Ultramarines et aux Word Bearers de se réunir à Calth en vue d’aller détruire l’empire ork de Ghaslakh, beaucoup ont douté de la réalité de la mission. Guilliman n’aurait jamais permis à un empire xenos de se développer aux frontières des cinq cent mondes d’Ultramar. Mais a cette époque, il n’était pas encore question d’hérésie et les sceptiques ont pensé qu’Horus faisait ça pour réconcilier les deux les légions en froid depuis Monarchia… De fait, il y avait bien un empire ork à proximité de Sotha et de Calth mais c’était un empire mineur qui ne représentait aucune menace réelle. D’ailleurs, il était tellement mineur que les Word Bearers ont envoyé un des leurs pour utiliser les pouvoir du chaos et booster le big boss ork (on le voit au cours de l’histoire avec les orks regroupés par 7/6/8/9 (les chiffres sacrés des dieux du chaos) prier pour renforcer leur boss.

 

 

Anthony Reynolds (5)

Révélation

 

Anthony Reynolds a collaboré avec la Black Library pendant la première décennie de M3 avant de poursuivre sa route sous d’autres cieux. Zélote patenté des Word Bearers, auxquels il a donné l’un de leurs plus fameux anti-héros (Marduk), il a logiquement consacré une grande partie de ses écrits hérétiques (héhé) à cette Légion (‘Scions of the Storm’, ‘Dark Heart’, ‘The Purge’, ‘Children of Sicarus’). Croisade des Ombres oblige, il a aussi prêté sa plume aux World Eaters (‘Khârn : The Eightfold Path’).

 

Scions of the Storm // Les Descendants de la Tempête merci à @la queue en airain@Kaelis@ziafab@gilian et @Lagnar !

Révélation

Tales of Heresy // Chroniques de l'Hérésie/2010/51 pages

Intrigue :
scoins-of-the-storm-mp3.jpgla queue en airain :
L'histoire est sur les WB juste au moment où pépé vient d'engueuler Lorgar sur ses pratiques religieuses et ou le primarque s'est mis à bouder dans sa chambre. On sait donc que quand il en sortira, il sera corrompu mais pour l'instant, la légion est à un moment charnière avec le gros des marines qui sont loyalistes et un ou deux culs bénis qui commencent à susurrer aux oreilles de Lorgar des trucs sur le warp. Quant à la trame elle-même, je me dispenserais de commentaires pour ne pas faire de spoil, c'est une bataille de conquête d'une planète humaine en pleine Grande Croisade. Neuf sède, sinon je raconte l'histoire et sa fin.


Kaelis :
En gros, les types font un assaut planétaire, alors qu'ils sont pas foutus de péter un tripode au tir, ils pétent à la BàF des pylônes qui ont résisté aux tirs de la flotte, bref, c'est la fête. Par contre, on voit bien le retournement de situation avec les WB qui massacrent les fidèles de l'Empereur. Mes avis que Sol Talgron se fera tuer avant la fin de l'Hérésie par Lorgar. En fait c'est presque écrit dans le bouquin...


ziafab :
Pure réminiscence des premiers tomes de l'Hérésie d'Horus, avec la découverte de la trahison de la Légion des World Bearers vue de l'intérieur (avec le Primarque Lorgar et le premier chapelain Erebus) au milieu d'un champ de bataille.

 

gilian :

La 47ème flotte expéditionnaire est en orbite autour de quarante-sept seize et un vif débat oppose Sor Talgron et Kor Phaeron pour savoir comment faire entrer la vérité imperial dans la tête de ces habitants.

Kor Phaeron veut tuer tous le monde mais Sor Talgron pense qu’on peut les sauver.

Erebus qui a toujours la solution a tout met fin au face a face en disant qu’il allait demander au primarque.

Le primarque justement, Lorgar n’est plus tout a fait le même depuis presque un mois, depuis son entrevue avec l’empereur en fait, il en est revenu décourager et détruit et personne ne l’a vue depuis.

En moins de temps qu’il n’en faut pour quitter le Fidelitas Lex, Lorgar a pris ça décision. C’est vrais qu’on pourrait prendre le temps de convertir la population mais comme l’empereur vient de lui passer un savon parce qu’il perdait du temps et n’avançait pas assez vite, on va tuer tout le monde ça sera moins long, et en plus comme Kor Phaeron a mentit …

Sor Talgron menant l’assaut après un bombardement orbital qui a quand même rater 2% de la population finit par arriver au dernier refuge des survivants et se rend compte de la méprise… Les locaux suivent les préceptes du Lectitio Divinatus et ce sont donc fait massacrer pour rien.

Prévenant les autorités compétentes à savoir Lorgar, Sor Talgron essaie de sauver la vie à la population restante. Mais c’est peine perdu, Lorgar toujours tres en colère contre l’Empereur a décidé de prier d’autre dieu et devant un pauvre Talgron qui ne peux rien faire fait massacrer le reste de la population.

 

Schattra :

J+30 après Monarchia pour la 47ème Flotte d’Exploration impériale. Menée par Lorgar et ses Word Bearers, l’expédition a atteint un monde humain prestement renommé 47-16 par les scribes du bord. Envoyé à la surface de la planète pour prendre le pouls de la convertissabilité des autochtones, Kor Phaeron, Premier Capitaine de la Légion, a émis un jugement sans appel sur les ploucs en question à son retour en orbite : des païens indécrottables, dont on ne pourra jamais rien tirer. Sans savoir que le père adoptif et confident de Lolo, qui boude dans sa chambre depuis qu’il a reçu une paire de mandales paternelles sur Monarchia1, suit son propre agenda (HelloKitty), l’idéaliste Capitaine Sol Talgron s’oppose à l’approche génocidaire préconisée par Kor Phaeron, et le duel de regards qui s’ensuit n’est interrompu que par le susurrement d’Erebus, qui informe le conseil de guerre des Porteurs de Moe que le Primarque devra être consulté sur ce point. À peine le temps pour les Capitaines rassemblés de sortir de la pièce et de se diriger vers leurs quartiers respectifs que ce coquinou de Premier Chapelain re-convoque tout son monde, et explique à l’assemblée que Lorgar a donné son feu vert pour annihiler la civilisation en contrebas (qui pourtant avait accueilli plutôt favorablement le projet de rejoindre l’Imperium), sous prétexte que l’Empereur souhaite désormais que la 17ème Légion accélère son rythme de mise en conformité. Interloqué par cette décision, Sol Talgron se plie toutefois sans broncher à cette dernière, et s’en va préparer ses hommes au prochain assaut.

 

Après une journée de bombardements intensifs, ayant fait chuter la démographie de 47-16 de 98%, il est temps pour les Astartes d’aller finir le job de plus près, le temple-capitale de la planète étant protégé par un champ de force trop puissant pour que les macro-canons de la flotte puissent en venir à bout. Et c’est là que les ennuis commencent pour les Word Bearers, dont le zèle ardent n’est cependant pas tempéré de beaucoup de sens tactique, ce qui leur posera les problèmes que l’on sait pendant la Croisade des Ombres. Nous suivons donc Sol Talgron et sa Compagnie lors de leur approche de l’objectif, pendant que les autres forces d’assaut impériales convergent sur l’ultime bastion adverse dans la confusion la plus totale. Certains par Stormbirds, d’autres par Drop Pods, on voit également des tanks lourds et des Titans se joindre à la curée, pendant que la flotte impériale continue de bombarder la cité. La définition même d’un overkill, même si dans ce cas précis, ce sont les impériaux qui paient le plus lourd tribut. Les défenseurs peuvent en effet compter sur leur maitrise de la foudre et de la robotique pour mettre des bâtons dans les roues et des éclairs dans les joues des assaillants, leurs marcheurs de combat montés sur trépied se révélant aussi coriaces que mortels pour les Word Bearers et leurs alliés. Cela n’empêche pas Sol Talgron et ses compagnons de l’escouade de vétérans Helikon2 de se frayer un chemin jusqu’au périmètre extérieur du temple, notre héros se mangeant quelques décharges bien juteuses en chemin. Grâce à l’éclair de génie (haha) du Sergent Kal Badar, il parvient tout de même à pénétrer dans le saint des saints adverse, le sabotage de quelques uns des paratonnerres locaux affaiblissant momentanément le bouclier protecteur et permettant à nos héros de se jeter (littéralement) à l’intérieur...

 

Révélation

...Une fois remis de leurs émotions, Sol et ses hommes se dirigent vers le cœur du complexe, s’arrêtant en chemin pour émettre des jugements peu aimables sur la statue géante du dieu de la foudre vénéré par les locaux. Dans l’espèce de pyramide centrale sont réfugiés les survivants de 47-16, qui occupent leurs dernières heures à vénérer leur déité païenne sous le commandement d’un prêtre rabougri. Cherchant à mettre fin au massacre de façon diplomatique, Sol Talgron engage la conversation avec ce dernier, et ne tarde pas à réaliser, copie du Lectitio Divinatus locale à l’appui, que la population de la planète vénérait bien l’Empereur, sous la forme d’un dieu des tempêtes. Après tout, le symbole de Pépé n’est-il pas un éclair ? Bon, ça ne pardonne pas l’utilisation par les auto-proclamés Descendants de la Tempête de robots autonomes, une faute lourde dans le règlement intérieur de l’Imperium, mais Sol est convaincu que le malentendu peut être réglé à l’amiable (enfin, un amiable ayant fait près de 200 millions de morts, tout de même), si l’aimable vieillard consent à le laisser expliquer la situation à ses collègues et à désactiver son bouclier. Ce dernier accepte, après avoir reçu la promesse de la part du Capitaine que ses derniers fidèles seront épargnés par les Word Bearers.

 

Au bout de quelques minutes d’attente la 1ère Compagnie de la Légion se téléporte en full armure Terminator dans le temple, suivie de Lorgar et d’Erebus. La simple vue du Primarque fait blémir l’ayatollah local, sans doute capable de percevoir la corruption grâce à ses super pouvoirs de personnage secondaire qui va mourir dans les minutes qui vont suivre sans pouvoir prévenir le héros. Ce dernier, transporté par la présence de l’Urizen, aussi appelé le Doré, aussi appelé l’Oint par ses fils (et Ouin Ouin par ses frères), sous ses abords débonnaires et prévenants, semble bien trop satisfait de lui-même pour tromper le lecteur sur la fin de la nouvelle. Et en effet. Après une courte promenade avec Sol Talgron, il ordonne à Erebus d’égorger le prêtre et à Kor Phaeron de descendre les Descendants, avant d’annoncer à notre héros, un peu ébêté, qu’il aura besoin de son absolue loyauté dans le futur, et qu’il est en train de finir un nouveau bouquin, beaucoup plus abouti que le Lectitio Divinatus, dont le titre de travail est le Livre de Lorgar (en toute simplicité). Il ne manque plus qu’un petit éclat de rire maléfique pour faire comprendre au vraiment très gentil Sol Talgron que son boss n’est plus le même. En tout état de cause, il est plus que probable que l’intègre Capitaine ne finisse pas l’Hérésie en un Sol morceau…

 

1 : Au moment où Reynolds a écrit cette nouvelle, l’affaire n’avait pas encore été mise en scène comme l’humiliation publique et générale subie par la Légion dans son ensemble, sous la plume d’Aaron Dembski-Bowden ('Le Premier Hérétique'). De même, aucun Custodien ne viendra pointer le bout de son casque ici, ce qui aurait peut-être permis aux quaranteseptseiziens de mieux s’en tirer…

 

2 : Appelée ainsi en hommage à l’instrument dont joue Lorgar dans la fanfare primarquielle.


Avis :
la queue en airain :
Là, on entre dans les sujets qui fâchent. Le type est le même qui a commis les deux romans sur les World Bearers du 41° et il se fait son petit clin d'oeil perso puisque ça cause des WB. Après le Counter, voilà que les WB pré-hérésie subissent le Reynolds. Le résultat est une constante dans cette série : les WB du 31° millénaire sont tous des abrutis finis (genre "puisque les macro-canons de la flotte ne sont pas assez puissants, descendons s'y attaquer au pistobolter"). Heureusement pour eux, leurs adversaires aussi sont des tanches.


Kaelis :
Bon, ben de base, j'aime pas trop les Word Bearers. Mais là, encore plus.

ziafab :
J'ai trouvé cette nouvelle assez bien faite.

 

Lagnar :

Pour le coup, je ne suis pas fan de cette nouvelle, je l'ai trouvée difficile à lire et assez confuse avec une fin assez peu subtile... Néanmoins, je me suis bien attaché à Sol. Je pense que j'adore lire le point de vue de SM "loyalistes" au sein de légions renégates (ou en passe de le devenir), ça donne toujours un dilemme passionnant aux personnages (même si redondant forcément).

 

gilian :

Que dire de cette nouvelle, elle est un peu bancale ? D’après l’histoire officiel, Lorgar c’est fait convoqué par l’empereur parce qu’il perdait trop de temps et parce qu’il imposait le culte impérial. Et comme apparemment ça n’a pas suffit l’Empereur a fait détruire Monarchia devant toute la Légion. La nouvelle a l’air de se dérouler entre ces deux moments mais Lorgar a déjà commencer à changer de religion.

Pareil le fait que 47-16 ait intercepté des messages radio parlant de l’empereur dieu je peux encore le comprendre mais que toute la population de la planète ait changé de religion en moins d’une génération c’est un peu fort (ils n’ont pas changé de religion ils ont intégrer le message imperial dans leur culte se qui peut être possible après tout une planète isolé depuis plusieurs milliers d’années qui entend une vois venu du fin fond de l’univers…).

Surement pas la meilleur nouvelle de ce livre mais ça reste assez bien écrit et ça introduit Sor Talgron donc ça fait le boulot.

 

Schattra :

Difficile de juger cette très ancienne nouvelle traitant des Word Bearers au moment de leur basculement du côté sombre du Warp sans la comparer à ce qui a suivi, et qui est à mes yeux de bien meilleure facture. Au-delà des éléments fluff qui ont été modifiés ou réécrits depuis, et desquels Anthony Reynolds n’est pas responsable1, le récit du martyr de 47-16 n’apparaît pas comme particulièrement intéressant, à l’image de Sol Talgron, héros bien brave et bien honnête, qui passe son temps à tomber du ciel et des nues. Si la révélation finale permet au moins d’acter la déchéance consommée de Lorgar, elle se trouve amoindrie, comme le reste de la nouvelle, par des considérations logiques venant mettre à mal les efforts de l’auteur pour nous vendre du rêve et du mystère. Ainsi, j’ai du mal à m’expliquer comment une planète décrite comme ayant été isolée du reste de l’humanité pendant…un certain temps2 a réussi à récupérer une copie bootleg du Lectitio Divinatus, et à se convertir au culte de l’Empereur (en construisant des statues d’un kilomètre de haut pour marquer sa foi) dans l’intervalle de quelques décennies séparant l’écriture du bouquin et l’arrivée de Lorgar. Bref, ça tient globalement la route, et Reynolds se fend d’un petit coup de théâtre conclusif, ce qui est toujours appréciable, mais il ne s’agit pas d’aller trop dans les détails de ce Scions of the Storm si on veut que l’illusion opère.

 

1 : Bien qu’un esprit joueur pourrait lui sortir la phrase qu’il a mis dans la bouche de Kor Phaeron dans cette histoire : « l’ignorance n’excuse pas le blasphème ».

 

2 : Première phrase : « for countless millenia ». Deuxième phrase : « for over four thousand years ». À ce rythme, on en aurait fini sur un « depuis jeudi dernier » si cette nouvelle avait été un roman. C’est peut-être anodin pour l’histoire en elle-même, mais ça ne fait pas très sérieux.  


Fluff:

  • Word Bearers (Organisation) : Sor Talgron est le Capitaine de la 34ème Compagnie, qui participe à la Grande Croisade sur le croiseur Dominatus Sanctus. Argel Tal est le Capitaine de la 7ème Compagnie. Les Légionnaires passent plusieurs par jour en travaux d’illuminations.
  • Lorgar : Le Primarque exsude une aura de passion et de certitude, un bouclier de foi à la fois inspirant et terrifiant. Il a une armure grise et une robe de la couleur du sang coagulé. Surnommé l’Urizen, le Doré, l’Oint. Il a diffusé le Lectitio Divinatus à travers la galaxie pendant la Grande Croisade, contribuant à rallier certaines civilisations hummaines à l’Imperium avant même que ce denier ne redécouvre les planètes « converties ».
  • Primarques : Le plus grand atout de Leman Russ est sa férocité irrepressible, celui de Lion El’Jonson son inflexible tenacité, celui de Guilliman son génie logistique et stratégique, et celui de Lorgar sa foi. 
  • 47-16 : Premier monde conquis par les Word Bearers après Monarchia. Un peu moins de 200 millions d’habitants. Malgré la volonté de ses habitants de rejoindre l’Imperium, leur vénération d’un dieu des Tempêtes (l’Empereur) a mené les Word Bearers à exterminer sa population. La civilisation des Descendants de la Tempête était défendue par des robots intelligents capables d’envoyer des éclairs et d’immenses boucliers alimentés par les orages de la planète.

 

Dark Heart // Cœur Sombre merci à @Rippounet et @gilian !

Révélation

Mark of Calth/2014/28 pages
 

Intrigue :

dark-heart.png?w=301&h=468Rippounet :

Une histoire de Word Bearers.

 

gilian :

Marduk est un jeune Word Bearer novice qui attend de devenir apôtre noir. Mais il a toujours été pressé et a décidé de brûler les étapes. Et l’occasion est venue à lui pendant l’assaut sur Calth de prendre la vie de son mentor qui ne lui enseignait pas assez vite.

Seulement il a fait une petite erreur d’appréciation. Son mentor était un proche de Kor Phaeron et ce dernier était passablement contrarier des envies de grandeur de Marduk.

Mais après avoir écouté son histoire il décide de le prendre sous son aile.

Mais encore une fois la destiné se joue de Marduk et l’arriver de Guilliman qui corrige proprement Kor Phaeron oblige tout ce petit monde à fuir.

 

Schattra :

"Hello les aminches ! C’est moi, Marduk, votre héros favori ! silence de mort Mais si, vous savez bien, le jeune cadre dynamique des Word Bearers, qui a grimpé les échelons de la promotion sociale et chaotique dans la trilogie que m’a dédié Anthony Reynolds, l’auteur le plus populaire de la Black Library ! – silence de mort – O-ok. Bon, la salle n’est pas facile ce soir je vois ! Pas grave, j’avais prévu de vous régaler d’une de mes passionnantes histoires personnelles, et, coup de chance, celle qui me vient en tête explique en bonne partie qui je suis et d’où je viens. Je suis sûr que ça va vous plaire. Magnéto, Sergent !

 

Donc là, c’est moi, en beaucoup plus jeune évidemment. C’était au temps béni de l’Hérésie, et je n’avais encore que quelques décennies de service sous le plastron. D’ailleurs tout le monde m’appelait « petit », ou « Mhinabble » ou « Kraitain » (des titres honorifiques en colchisien), et j’étais la coqueluche de la Légion. J’en voulais déjà, j’avais la grosse niaque ! Suite à la purge ordonnée par notre estimé Primarque Lolo, j’avais corrigé du loyaliste à tour de bras, et obtenu une recommandation de la part de mon professeur principal de l’époque, M. Jarulek, qui m’avait envoyé rejoindre Kor Phaeron en personne juste avant le début de notre assaut sur Calth. Ah là là, j’étais fier ! Kor Phaeron, c’est un peu le Dumbledore des Word Bearers : un vieux monsieur impressionnant avec un vrai niveau en magie. Je l’ai vu une fois sortir un Nurgling du casque d’Abaddon, c’était grandiose. Bref, j’étais gonflé à bloc pour mon initiation aux mystères du Warp, mais on m’a affecté le Capitaine Bel’Ashared comme mentor. Et là, j’ai tout de suite compris que ça n’allait pas le faire. Le type était nul, mais nul ! Il passait son temps à lire ses présentations PowerPoint en séance de tutorat, et enseignait encore comme durant la Longue Nuit. Toutes mes idées d’expérimentations un peu audacieuses étaient rejetées les unes après les autres, et je passais mon temps en heures de colle. Comme je ne pouvais pas me permettre de retaper ma première année, j’ai dû prendre une décision radicale, et j’ai donc fait un pacte avec un démon rencontré dans une soirée déguisée organisée par l’amicale des stagiaires et alternants de la XVIIème Légion. Le deal était simple : il me donnait une formule magique pour me débarrasser de ce vieux schnoque de Balais Charrette (c’est comme ça qu’on l’appelait avec les copains), et moi je lui dégottais un petit pied à terre sympa dans le Materium. Echange de bons procédés.

 

Vous vous dîtes sans doute : « mais c’est vraiment aussi simple de faire un pacte avec un démon ? », et la réponse est oui ! Je suis rentré dans ma piaule d’étudiant, j’ai pris mon marqueur et une bonne latte de chichon, et paf ! Lorsque j’ai émergé, je me suis rendu compte que j’avais écrit une formule à l’intérieur de mon casque. C’est pas pratique comme endroit pour positionner une anti sèche, mais avec un petit miroir sous les optiques, ça passait crème. Le lendemain, c’était visite de terrain dans une station spatiale de Calth tenue par ces poseurs d’Ultramarines, avec Balais Charrette et Sorot Tchure. Nous devions saisir l’installation pour la grande gloire du Chaos, et c’est ce que nous avons fait ! Comme d’habitude, mon bien-aimé mentor s’est débrouillé pour m’envoyer loin de lui, et j’ai fini par rejoindre l’escouade du Sergent Dralzir, et mon poto Burias. Il a tendance à faire le fifou et à se mettre dans la ligne de tir (déjà que je suis pas super bon en balistique), mais sinon, il est cool. En tout cas, à l’époque.

 

Bref, nous voilà engagés dans un échange de bolt avec un duo d’Ultramarines, et Dralzir se fait tuer dans la bagarre. Pas de chance. Après avoir planté mon athamé dans la carotide de son meurtrier, je me suis dit « autant nous amuser un peu ». Et j’ai tenté de le faire posséder par un petit démon. J’avais passé quelques soirées à pratiquer sur mon hamster Hubert, et j’avais plutôt bien réussi (même si Hubert avait fini par mettre le feu à sa roue). J’aurais pu réussir là aussi, et ça aurait bien épaté Burias, si Balais Charrette n’était pas arrivé à ce moment là avec ses gardes du corps. Et là, ce fut le drame. Et que ça me sermonne sur la pureté des rites et mon approche iconoclaste, et que ça menace de me renvoyer chez Jarulek, et que ça me balance des coups de boule pour m’intimider. Mais je savais que j’avais raison, que Bel’Ashared était un plouc qui n’arriverait jamais à rien, et surtout pas à rejoindre les Gal Vorbak, comme il l’espérait. Quand je lui ai dit, il est devenu tout gris, tout rouge, et m’a envoyé une mandale qui m’a fait sauter quelques dents. Il m’aurait découpé en rondelles, l’animal, si je n’avais pas utilisé ma formule pour le mettre hors d’état de nuire. Je lui ai dit « Ceukipanskekornétunandouilledizkoa ». Il a dit « Quoi ? », et pouf… Il a explosé. Du beau boulot.

 

Évidemment, j’ai dû aller m’expliquer auprès de Kor Phaeron après ça. Ce que je ne savais pas, c’était que Balais Charrette était un Cœur Sombre, la secte personnelle du patron. J’étais dans de beaux draps. Heureusement, j’ai réussi à le convaincre que mon mentor était une bille, et que je ne voulais que parfaire ma connaissance du Warp avec un vrai professeur, comme lui par exemple. Ca a plutôt bien marché, et Kor Phaeron m’a même autorisé à venir avec lui accueillir Guilliman lorsqu’il a abordé notre vaisseau. Il s’était mis sur son trente-et-un pour le recevoir, avec aura néfaste et lévitation funeste, et avait sorti son plus bel athamé pour l’occasion. Malheureusement, ça n’a pas suffit. Quand il a dit à ce grincheux de Roboute « tire une carte », ce dernier a gueulé « Deux de cœur ! » et lui a arraché le palpitant. À ce moment là, j’ai reçu un coup sur la tête et quand j’ai repris mes esprits, j’ai vu les copains et les bleusailles engagés dans une grande partie de tir à la corde, avec Kor Phaeron dans le rôle de la corde. On a gagné, mais on a préféré ne pas s’éterniser, et Tchure a secoué son orangina warpique pour nous transporter en sécurité. Quelle affaire, les aminches ! Mais ce n’était que le début de l’histoire pour moi, et comme ça a l’air de vous intéresser, je vous invite à acheter mon omnibus, que je me ferai un plaisir de vous dédicac- Oh, où vous allez comme ça ? Revenez, mais revenez ! "

 

Avis :

Rippounet :

Bien écrit, alléchant, mais au final rien de vraiment spécifique à l'Hérésie si on excepte la présence d'un patron connu. Bon.

 

 

gilian :

Personnellement je ne connaissais pas Marduk avant cette nouvelle et Reynolds n’a fait qu’introduire les perso de son cycle Word Bearer.

Malgré tout ça reste une nouvelle plaisante a lire et qui montre bien l’ambiance tres sud américaine qui est en train de se mettre en place dans la légion de Lorgar.

 

Schattra :

Anthony Reynolds et les Word Bearers, c’est une histoire d’amour qui prédate l’Hérésie d’Horus de plusieurs d’années. Partant, il n’est guère étonnant de voir cet auteur s’arranger pour intégrer son personnage de Marduk à la grande histoire de 40K, et de lui faire faire ses débuts (ainsi qu’à d’autres protagonistes de sa série) au cours de la bataille de Calth, rien de moins. Si vous n’êtes pas familier, ou attaché à Marduk, ce qui, soyons honnête, sera le cas de la majorité des lecteurs, il est probable que cette histoire vous passe un peu au dessus de la tête, et je ne pourrais pas vous en blâmer. Les déboires estudiantins de cet anti-héros carriériste au possible ne sont pas particulièrement intéressants ni bien écrits par un Reynolds qui parvient à donner, peut-être à son corps défendant, une vibe Star Wars à son histoire, avec Marduk dans le rôle d’un Anakin Skywalker peu doué mais tout à fait tête à claque, Bel’Ashared en Darth Tyranus du pauvre, Kor Phareon en Palpatine en armure et Burias en Jar Jar Binks. Si l’expédition sur la station spatiale de Calth frôle le néant absolu en termes d’intérêt, la rencontre entre Kor Phaeron et Guilliman sur l’Infidus Imperator aurait pu permettre à Reynolds d’apporter un nouvel éclairage à ce duel de légende. Aurait seulement, car il ne se passe rien que l’on ne savait déjà avant. Quand au « Cœur Sombre » qui baptise la nouvelle, mis à part une petite explication de la part du Maître de la Foi, on restera également sur notre faim (ce qui est dommage car j’aurais bien aimé apprendre comment fonctionne la team croûton des Word Bearers). Enfin, je reste dubitatif sur la manière dont Reynolds traite la simili-possession dont Marduk bénéficie. À moins que le sujet soit couvert plus en détail dans un autre texte, on dirait ici que l’aspirant se contente de regarder fixement une étoile à huit branches pour activer le mode Warp. Le Chaos pour les Nuls en quelque sorte. Et par les Nuls aussi, pourrais-je ajouter...

 

Fluff :

  • Word Bearers : L’armure rouge sang qui remplace leur ancienne livrée grise est un hommage aux possédés des Gal Vorbak.
  • Kor Phareon : Il a à son service la secte du Cœur Sombre (Dark Heart) depuis l’ascension de Lorgar sur Colchis. Elle est composée de fidèles des Dieux Sombres (même du temps où Lorgar prêchait la vérité de l’Unique) a agit comme l’exécutrice des basses besognes du Maître de la Foi.

 

Khârn : The Eightfold Path // Khârn : Le Chemin à Huit Branches merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/7 pages

 

Intrigue :

Kh%C3%A2rn_The-Eightfold-Path.jpggilian :

Khârn se bat en duel dans les arènes de combat des World Eaters, normalement le combat aurait du s’arrêter au premier sang mais depuis l’ascension de son Primarque les choses ont passablement dégénérer et une fois encore la fureur l’a pris en plein combat et il a déchiqueter son adversaire. Il se rend compte que plus les choses ne vont plus il s’enfonce sur la route de la damnation.

 

Avis :

gilian :

Petite nouvelle qui ne nous apprend pas grand-chose mais qui montre que les World Eaters s’enfoncent sur la voie de Khorne.

 

Lagnar :

On retrouve notre petit Kharn qui se révèle un personnage bien plus intéréssant et attachant que prévu au fil de mes lectures. Son chemin sur la route de Khorne est ici légèrement détaillée avec un petit duel qui lui échappe. Nouvelle plaisante à lire en complément des textes précédents sur les WE.

 

Fluff :

Rien de transcendant.

 

The Purge // La Purge merci @gilian !

Révélation

The Silent War // La Guerre des Ombres/2016/110 pages

 

Intrigue :

The-Purge.jpgSur Terra, Sor Talgron est convoqué par Dorn pour lui apprendre la trahison d’Horus. Il lui demande où il était passé et pourquoi il avait disparu pendant quelques temps. Il avoue avoir été au temple de l’unité sur la comète pour détruire les traces du temple construit en l’honneur de l’empereur par Lorgar.

 

Dorn lui explique que ces hommes ont été mis aux arrêts comme tous les spaces marines présents dans le système Sol, que ça n’a rien de personnel mais que toutes les légions doivent être traitées pareil. Talgron comprend mais lui fera remarquer que les Imperial Fist ne sont pas aux arrêts et que les Space Wolves ont envoyé des membres surveiller tous les primarques. C’est une décision plus politique que militaire.

 

Dorn lui explique que les Word Bearers Doivent quitter le système Sol pour rejoindre leur légion en partance pour Istvaan V.

 

Apres cette rencontre plutôt tendue, Talgron réunit ses hommes pour quitter le système Sol et rejoindresa légion mais avant ça il a eu l’autorisation d’aller chercher Volkhar Wreth le World Bearers membres de l’Ost de croisade qui avait été emprisonné lui aussi. Et une fois libéré, l’emmène dans les sous sol du palais impérial pour y accomplir un rituel du chaos et le sacrifier mettant par la même en place une autre pièce d’un plan qui ne portera ces fruits qu’au moment du siège de Terra.

 

Apres avoir rejoint ça légion, il participe à la croisade des ombres en menant l’attaque contre Perception Primus. L’attaque est bouclée en moins de 30 minutes, l’arrivée surprise de la flotte Word Bearers et l’ouverture des hostilités prend complètement au dépourvu les troupes Ultramarine. Mais le nettoyage de la planète dure presque 6 mois. Et au moment où tout est perdu le chef de la garnison Ultramarine ordonne un bombardement au Phosphex de la planète tuant tout le monde ou presque. Sor Talgron ne s’en sort que de justesse pour mourir sur sa barge de bataille. Il est ramené à la vie par Lorgar et après ce miracle devient un apôtre noir.

 

Avis :

On commence fort avec une novelas de 110 pages sur la vie de Sor Talgron avant qu’il ne devienne apôtre noir. Alors c’est un peu une surprise parce que j’avais totalement oublié le moment où il massacre son ancien maître et guide et du coup j’avais gardé de lui l’image d’un être digne alors que même avant la fin justifiait les moyens…

 

Fluff :

  • Sol Talgron: Né sur Colchis dans les basses couches de la société, il est un guerrier très puissant et intègre. Même a l’époque ou les World Bearers adoraient l’empereur comme un dieu il s’est tenu éloigné de ces croyances. C’est pour ça qu’il a été choisi pour diriger le contingent de la légion sur Terra et pour organiser la futur hérésie en préparant des sabotages. Malgré ce que sa loyauté envers sa légion le force à faire il va continuer à s’opposer aux sacrifices et autres tortures. Il restera intègre et droit jusqu’à sa mort sur Percepton. Après être revenu à la vie il va embrasser les visions de Lorgar.
  • Temple de l'Unité: Une comète passe a coté de la Terre de temps à autre et la dernière fois qu’elle est passée c’était au moment où l’empereur a gagné la guerre de l’unité. Il a donc été décidé de construire un temple commémorant sa victoire sur la comète. (Ça n'a rien d’important à ce moment mais ça sera très important plus tard). Il y’a une petite incohérence d’ailleurs si la comète passe tout les 1000 ans elle ne peut pas déjà être de retour mais bon (c’est en fait la comète de Halley qui passe tous les 76 ans et je pense qu’il y’a eu un souci de trad.).

 

Children of Sicarus merci @gilian !

Révélation

Heralds of the Siege/2018/15 pages

 

Intrigue :

Children-of-Sicarus.jpggilian :

Trouver refuge à la surface de Sicarius avait semblé une bonne idée, ça leur avait sauvé la vie dans un premier temps. Mais une fois à la surface, les Word Bearers avaient dû se battre contre des créatures vouées aux puissances de la ruine.

 

Kor Phaeron aidé de ce qu’il reste de sa suite : cinq space marine (Nemkhar, Marduk, Burias, Koshar et Dol Ashem et une poigné d’humain (12) parviennent tant bien que mal à repousser les créatures du chaos.

 

Après plusieurs autres combats, ils finissent par apprendre que Sicarius est sous la coupe du démon Larazzar et qu’ils affrontent les neufs clans qui lui sont dévoués. Ils ont déjà tué cinq chefs de clan mais les derniers ne seront pas aussi faciles à tuer.

 

Dans leur fuite ils finissent par tomber sur un prophète nommé Jepeth qui leur annonce que leur venue était attendue depuis longtemps.

Une ancienne prophétie parle de la venue de Kor Phaeron et de ses hommes, ils vont sauver la population et les clans de la domination de Larazzar et créer un refuge pour leur légion et leur primarque.

 

Mais pour cela Kor Phaeron doit se suicider pour la vérité primordiale, Il refuse et tue le prophète. Après cela, les space marine se retrouvent seuls pour affronter les monstres de Larazzar, mais Kor Phaeron parvient par la ruse à tuer son enneme et a prendre le contrôle de la planète.

 

Schattra :

Après sa quasi-victoire à Calth et sa fuite honteuse pour échapper à la juste colère des Ultramarines, cette vieille baderne de Kor Phaeron se retrouve isolé sur la planète démon Sicarus, en compagnie d’une poignée de Légionnaires (dont un tout jeune Marduk) et une douzaine de Serfs. Comme on ne change pas une formule qui gagne, le Premier Capitaine n’a rien trouvé de plus urgent à son arrivée que de s’enjailler avec ses nouveaux voisins, en l’occurrence les tribus humaines contrôlées par la redoutable Larazzar, Elue de Tzeentch frôlant l’élévation démoniaque et défenderesse acharnée de son pré carré. Bien que la puissance de ses Space Marines, et en particulier celle de son Gal Vorbak de compagnie, Nemkhar, soit suffisante pour repousser les attaques adverses, ce n’est qu’une affaire de temps avant que les Astartes ne tombent sous les coups de leurs innombrables ennemis. Il faut donc un plan aux Word Bearers pour se sortir de ce pétrin, et heureusement pour eux, quelqu’un en a un à leur soumettre. Pas Kor Phareon, bien sûr, mais ça vous l’aviez deviné.

 

L’homme providentiel se nomme Jepeth 87 (comme le nombre de ses réincarnations successives), prophète de sa profession. Il se présente à la petite bande alors que cette dernière est sur le point de se faire rattraper par l’armée de Larazzar, qui a très mal pris la mort au combat de son fils préféré, le doux et tendre Orox’i’nor. Cet affrontement scellera sans nul doute le sort des naufragés, aussi, après avoir seulement tenté de le tuer une fois, ces derniers acceptent l’offre qui leur est faite d’accompagner Jep’ jusqu’à son village, camouflé des yeux indiscrets grâce à une puissante magie et quelques hologrammes convaincants. Il paraîtrait même que les Word Bearers sont les héros d’une prophétie top moumoute, ce qui redonne le moral à tout le monde (excepté à ce pisse-vinaigre de Kor Phaeron bien sûr, mais ça…).

 

Arrivé sur place, KP laisse ses hommes souffler un coup et part avec son cher Nemkhar visiter la caverne de Jepeth, où l’intégralité de la prophétie lui sera révélée. Cette dernière présente deux grands avantages : le premier étant d’annoncer une réunification avec Lorgar, et le second de nécessiter la mort de Kor Phaeron pour ouvrir le portail qui permettra à Marduk de mener ses frères d’armes et les tribus rebelles de Sicarus jusqu’au QG du Primarque. Bien que tout soit dépeint de manière irréfutable, dessins rupestres à l’appui, sur les murs de la grotte de Jepeth, et que ce dernier ait même réussi à mettre la main sur l’athame que Kor Phaeron avait offert à Lorgar lorsqu’ils étaient encore sur Colchis (un tour de magie des plus bluffants), le Maître de la Mauvaise Foi refuse ca-té-go-ri-que-ment d’embrasser la grandiose et altruiste destinée de martyr, et ordonne à Nemkhar de réduire au silence le pauvre Jepeth, qui ne l’avait absolument pas vu venir. La mort du prophète dissipe cependant les illusions qui protégeaient le village caché, et Larazzar ne tarde pas à débarquer avec son armée sur les talons.

 

Cependant, au lieu de massacrer les quelques Space Marines éprouvés qui lui font face, la Sorcière propose un marché à Kor Phaeron : s’il consent à l’aider à conquérir Sicarus (ce qui ne devrait pas être très compliqué, puisqu’apparemment, il n’y avait que Jepeth et ses hippies qui s’opposaient à son hégémonie) et à ainsi atteindre l’immortalité, elle lui laissera l’usufruit de la planète, qui pourra servir de camp de base aux Word Bearers. Ce qui leur serait utile puisque Colchis a été ravagée en punition de leur traîtrise. Kor Phareon a-t-il vraiment les moyens de refuser un pacte aussi avantageux ?

 

Révélation

…La réponse est non, mais cela ne veut pas dire qu’il tient sa parole. Ce serait faire injure à sa réputation, après tout. Ainsi, dès que Larazzar déchaîne ses pouvoirs mutagènes pour transformer les suivants de Jepeth en Enfants du Chaos, le perfide Word Bearers lui tranche la gorge avec l’athame qu’il a récupéré dans la caverne du feu prophète (et qui, quelque part, lui appartenait de plein droit), récupérant au passage toute la… heu… faveur chaotique ? emmagasinée par la trop confiante Sorcière. La mort de leur maîtresse jetant ses serviteurs dans la confusion la plus totale, il ne faut pas longtemps avant que l’ambitieux et impitoyable Kor Phaeron s’affirme comme le suzerain incontesté de Sicarus, et commence à construire sa première cathédrale noire, peu soucieux de rejoindre sa Légion pour le grand final de l’Hérésie. Avait-il déjà compris que le projet d’Horus était voué à l’échec ? Ce n’est pas improbable, car s’il y a une règle immuable dans cette galaxie sans foi ni loi, c’est bien que le camp de Kor Phaeron ne peut pas l’emporter. Jamais.

 

Avis :

gilian :

C’est une bonne conclusion à l’histoire de Kor Phaeron pendant l’Hérésie d’Horus. Il prépare la suite en sachant que l’Hérésie est vouée à l’échec et que la guerre est éternelle. Elle montre aussi que Kor Phaeron n’est pas un vrai croyant, il pense pouvoir se servir des puissances de la ruine à son propre compte sans en payer le prix. On verra ce que l’avenir lui réserve.

 

Schattra :

Pour sa dernière entrée dans l’Hérésie d’Horus, Anthony Reynolds nous donne des nouvelles du personnage que tout le monde avait oublié après ‘Know No Fear’, et qui n’avait sans doute manqué à personne : Kor Phaeron. Rien de particulièrement mémorable dans ce ‘Children of Sicarus’, mais on a au moins un arc narratif fermé assez proprement, ce qui est loin d’être négligeable eut égard à la sale manie des auteurs de cette franchise à laisser leurs intrigues en plan, soit que leur collaboration avec la BL ait cessé avant qu’ils n’aient pu aller plus loin, soit que cette dernière ne leur ait pas donné la possibilité de terminer le boulot. Reynolds en profite pour mettre en avant sa propre création (Marduk), comme il l’avait fait dans ‘Dark Heart’, mais c’est de bonne guerre.

 

Fluff :

  • La Prophétie : Tout laisse à penser que c’est Lorgar en personne qui est venu implanter les graines de la prophétie sur le monde de Sicarius. La description des héros devant sauver le monde, le fait que l’Athame laissé sur place pour le suicide de Kor Phaeron soit l’Athame personnel de Lorgar.

    On peut donc imaginer qu’il sait depuis le début qu’Erebus et Kor Phaeron essaient de le manipuler et qu’il a décidé de s’en débarrasser (le sujet de la manipulation est abordé dans « Felon » au cours d’une discussion avec Argel Tal)

  • Kor Phaeron : L’armure Terminator customisée qui protège le Premier Capitaine des Word Bearers (rq : qui n’est pas un Space Marines à proprement parler) se nomme la Terminus Consolaris.

 

 

Brandon Easton (1)

Révélation

 

Brandon Easton est un nom qui ne dira peut-être rien au wargamer, mais qui sera sans doute familier de l’amateur de comics, le domaine d’expertise principal de notre homme. Scénariste de profession, il a collaboré avec de nombreuses maisons d’édition spécialisée dans ce média (Marvel Comics, IDW Publishing, Dreamware Productions, Lionforge Comics…) avant de pousser la porte du grimdark. Ses débuts se sont faits avec la nouvelle ‘Embers of Extinction’, dans l’Hérésie d’Horus.

 

Embers of Extinction merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2020/2020/15 pages

 

Intrigue :

embers-of-extinction.pnggilian :

Alors que la bataille de Phall vient de se terminer sur une victoire des Iron Warriors (après tout les Imperial Fists ont fui…). Perturabo n’est pas de très bonne humeur, il avait tout prévu et ses calculs étaient irréprochables mais Polux avait déjoué ses plans et réussi à infliger d’énormes pertes à sa flotte.

 

Refusant de suivre les ordres de son frère Horus, il décide de poursuivre trois navires ennemis qui tentent de fuir la zone de combat. Mais comme une poursuite dans l’espace dure longtemps il va en profiter pour apporter quelques modifications à sa nouvelle arme Forgebreaker, un marteau tonnerre que lui a donné Horus pour sceller leur alliance.

 

Quelques jours plus tard, alors qu’il s’est un peu calmé et qu’il a fini de modifier son arme, il donne l’ordre de détruire les trois vaisseaux ennemis et de mettre enfin le cap vers Hydra Cordatus.

 

Schattra :

Souvenez-vous de la bataille de Phall. En toute objectivité, Perturabo s’y était fait botter le joint de culasse par un Alexis Polux héroïque en défense, et qui aurait même pu remporter l’affrontement si son pôpa ne lui avait pas hurlé de rentrer tout de suite à la maison depuis la fenêtre du Palais Impérial au pire moment (‘The Crimson Fist’). Ce qui s’est passé immédiatement après cet épisode honteux pour les Iron Warriors, Brandon Easton propose au lecteur de le découvrir ici.

 

Notre récit commence sur les pondérations mathématiques et paléolithiques du Primarque de Fer alors que le Capitaine Vort de l’Iron Blood passe en revue les pertes subies par la Légion durant le tragique épisode phallique. Il ne faudra pas s’étonner si les Légionnaires développent des complexes à ce niveau et commencent à surcompenser. Bien loin de remettre en question le bien fondé de sa stratégie, dont l’implacable logique se contrefiche bien de quelques dizaines de milliers de morts et centaines de vaisseaux détruits ou endommagés, Perturabo cherche au contraire à maximiser les pertes chez les Imperial Fists, et ordonne donc la poursuite de trois croiseurs loyalistes jusque dans le système de Tarkovsky Epsilon. Une tâche bien triviale pour un vaisseau de type Gloriana, mais si on ne peut plus exercer ses penchants sadiques rigoler de temps en temps, où va la galaxie ma bonne dame ? Comme on peut s’y attendre, le Pylades, le Ramses et la Dévastation ne font pas de vieux os face à la fureur mathématiquement appliquée de l’Iron Blood. Avec un torpillage en règle, un écrasement provoqué sur une géante gazeuse et un éperonnage en bonne et due forme, Pervers Peper’ se paie même le luxe de marquer des points de style en offrant à chacune de ses victimes une fin personnalisée. S’il avait eu un nombre suffisant de victimes, on peut imaginer que l’un des vaisseaux de Dorn aurait été intégralement mastiqué, avalé, digéré et déféqué par son intraitable frangin afin de varier les plaisirs d’un côté et les insultes de l’autre. Et on ose dire que Perturabo n’a pas l’âme d’un artiste !

 

Cette sidequest rondement menée, le bourreau d’Olympia consent enfin à reprendre des activités normales, comme par exemple se rendre sur Hydra Cordatus, où l’attendent Fulgrim et ses Emperor’s Children, ainsi qu’un nouveau camp retranché romain Imperial Fists à raser de fond en comble, afin de prouver à l’Empereur qu’il est le plus brave de tous les peuples de la Gaule, ou quelque chose comme ça. Tout cela a été couvert dans ‘Angel Exterminatus’ et nous intéresse donc pas ici. En revanche, Easton se permet de meubler un autre « blanc » du parcours hérétique de son héros, précisément le moment qui suivit la remise de Forgebreaker à Perturabo par Horus en gage d’une bro-itude éternelle. L’épisode ayant eu lieu quelques semaines après la purge de sa planète d’adoption, il est somme toute logique que le Primarque se soit retrouvé avec un peu de temps à tuer, après avoir épuisé tout son stock d’Olympiens (à tuer également, pour ce qui ne suivent pas). Malgré la perfection manifeste de son cadeau, forgé par Fulgrim en personne, Perturabo ne put s’empêcher d’apporter de nombreuses modifications à l’arme, dont un changement de son centre d’équilibre afin d’en maximiser les dégâts1. Cette longue session de forge fut également l’occasion d’échanger quelques aphorismes impatients et acérés avec un de ses fistons, le pâle autant que curieux Arhalin, dont les questions lancinantes ne s’avèrèrent pas assez stupides pour que son père juge bon de l’utiliser comme sac de frappe pour tester son nouveau jouet. Cela ne s’est pas joué à grand-chose, ceci dit…

 

1 : Et également (et surtout) pour déconcerter et handicaper un éventuel adversaire qui tenterait de retourner Forgebreaker contre lui. Easton a tapé dans le mille avec ce mélange de paranoïa absurde et de rationalité implacable, tout à fait « perturabien » dans l’esprit.

 

Avis :

gilian :

Bonne premiere contribution d’Easton à l’Hérésie d’Horus. On voit très bien la dualité de Perturabo, entre raison/rationalité et paranoïa. Le petit passage du re-forgeage de marteau où Perturabo parle de sa façon de voir le monde, nous éclaire sur les raisons de sa trahison. Pour lui, ce n’est pas lui le traître mais l’imperium qui se complaît dans ses compromis et son hypocrisie (thème déjà abordé dans Perturabo le marteau d’Olympia, quand Perturabo aborde le sujet du mechanicus).

 

Le seul défaut de cette nouvelle pour moi est de ne pas parler de Navarra … Le pauvre Imperial Fist coincé vivant sur l’Iron Blood.

 

Schattra :

Débuts solides et sérieux pour Brandon Easton, qui n’a pourtant pas choisi la facilité en documentant deux épisodes de la vie de Perturabo prenant place entre plusieurs périodes et événements déjà traités par d’autres auteurs avant lui (French, McNeill et Haley, pour n’en citer que trois). Le risque de faux raccord s’en trouvait logiquement accru, mais le rookie s’est fort bien acquitté de sa tâche, en inscrivant sa prose dans la droite ligne de celles de ses prédécesseurs. Au passage, il confirme et souligne le portrait psycho-rigide et surhumainement intransigeant de l’Homme de Fer à l’aide d’exemples et d’illustrations de son cru, ce qui permet d’envisager Perturabo sur un jour à la fois un peu différent et totalement cohérent avec le reste du corpus hérétique (que j’ai lu). Tous les Primarques et personnages de l’Hérésie n’ayant pas eu cette chance, pour diverses raisons (au rang desquelles le manque de recul et de préparation de nouveaux auteurs), je me devais de saluer le sans-faute d’Easton à cet endroit.

 

J’ai également bien aimé les raisons convoquées par l’auteur pour expliquer pourquoi un être aussi rationnel et résilient que le fils d’Olympia a fini par commettre l’inexplicable : trahir son Père et l’Imperium pour le Chaos. Selon Easton, ce serait – en partie – à cause de la trop grande tolérance de Pépé envers le mysticisme et les chicaneries en tout genre dans lesquelles le genre humain à tendance à se vautrer naturellement. Pour un progressiste hard boiled comme Perturabo, il aurait fallu guider l’humanité au forceps vers un idéal de perfection scientifique et technique, en extirpant au passage tous les corps et concepts « mous » venant freiner la transition. Ce à quoi on pourrait répondre que c’est justement ce à quoi l’Empereur tendait, comme sa tentative malheureuse d’excommunier le fait religieux l’a laissé apparaître. Sans doute était-ce trop peu et trop tard pour son intraitable fiston, dont la patience a fini par craquer à la suite de sa campagne cauchemardesque contre les Hruds et l’annonce de la trahison d’Olympia. Cette nouvelle nuance de gris sur la palette de la trahison de l’Iron Man vient enrichir le camaïeu de sa psyché (si si), sans jurer avec les touches déjà apportées par les biographes précédents de notre homme. Pas mal du tout. J’ai donc hâte de lire la suite des travaux de Mr Easton pour la BL, en espérant qu’il reste dans cette veine.

 

Fluff :

  • Iron Warriors (attributs) : Tous les fils de Perturabo font prevue de curiosité intellectuelle, mâtinée d’une tendance à l’impatience.
  • Imperial Fists (Vaisseaux nommés) : Le vaisseau de classe Victory Tribune, utilisé comme vaisseau amiral par Polux durant la bataille de Phall, a été détruit par ce dernier pour éviter qu’il tombe entre les mains des Iron Warriors. Les trois croiseurs de classe Luna Pylades, Ramses et Devastation parvinrent à s’échapper du système de Phall, mais furent rattrapés et détruits par l’Iron Blood dans le système de Tarkovsky Epsilon.
  • Forgebreaker : C’est le marteau que Fulgrim a créé lors de son concours contre Ferrus Manus. Il a ensuite donné le marteau à Ferrus en signe d’amitié. Quand Fulgrim a essayé de tuer Ferrus avant Istvaan, il lui a volé le marteau en s’enfuyant.Après Istvaan Fulgrim donne le marteau à Horus qui en fera cadeau à Perturabo.

 

 

C. Z. Dunn (1)

Révélation

 

Christian Z. Dunn a d’abord été éditeur au sein de la Black Library avant de prendre la plume pour publier ses propres histoires. On lui doit la nouvelle ‘The Watcher’ pour l’Hérésie d’Horus.

 

The Watcher // Celui-Qui-Regarde merci @gilian !

Révélation

The Silent War // La Guerre Silencieuse/2016/10 pages

 

Intrigue:

The-Watcher-1.jpgTharcadian Semuel est un techmarine membre des chevaliers errants. Alors qu’il évacue de Mars du matériel pour le projet Othrys (le projet titan de Malcador) avec son ancien professeur le maitre du mechanicus Ison. Ils interceptent une navette avec à son bord un space marine horriblement mutilé. Ils ne parviennent pas à le reconnaitre mais il s’avère qu’il n’est pas mort et qu’il est en fait Fyodor Stromgren, envoyer sur le Nighfall par Malcador et Russ avec sa meute pour tenir à l’œil le primarque des Night Lord.

 

Ils se sont fait exterminer lors de leur première entrevue avec Curze et Fyodor a été renvoyé comme message vers Terra.

 

Semuel décide de tout faire pour le maintenir en vie et le sauver.

 

Avis:

Fyodor est un personnage très important pour l’avenir mais je ne suis pas sûr que le présenter comme ça soit une bonne idée, en plus le petit clin d’œil avec Titan est tellement gros que Dunn aurait pu nous donner la solution tout de suite.

 

Le seul mystère en fait c’est de savoir qu’elle est la légion d’origine de Semuel.

 

Il est dit que son armure se teinte de rouge et qu’il est content parce que ça prouve qu’il ne porte plus les couleurs de la légion de son père qu’il déteste. (Thousand Son ou ?)

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

 

Chris Forrester (2)

Révélation

 

Les premiers travaux de Chris Forrester publiés par la Black Library remontent à la fin de l’année 2021, alors que l’Hérésie d’Horus touchait à sa fin. Cela ne l’a pas empêché de signer deux nouvelles (‘Bloodhowl’ et ‘Postulant’) pour cette franchise en fin de vie pendant ce court intervalle. A trois semaines près, il prenait la place de Thorpe comme Seigneur de Terra, je vous le dis.  

 

Bloodhowl merci @gilian !

Révélation

Black Library 2021 Advent Calendar/2021/18 pages

 

Intrigue:

bloodhowl.pnggilian:

Jorin Bloodhowl, après une vision des Gothi (les prêtres de Fenris), et sur les ordres du primarque en personne est parti à la recherche de Gunnar Thorolfsson et des Spaces Wolves qui l’ont suivi.

Gunnar et Bulveye étaient les deux lieutenants de Jorin et ils ont tous les deux disparu sans laisser de traces pendant la bataille de Prospero. Jorin n’a jamais perdu espoir de les retrouver et maintenant que la légion est en lambeaux, le besoin de retrouver tous les éléments égarés du Rout (le nom que se donnent les Space Wolves) se fait de plus en plus sentir.

Jorin se retrouve donc sur une planète perdue où il a suivi les traces de Gunnar et est tombé sur un groupe de Night Lords qu’il a décidés d’exterminer.

Mais le combat est rude, et il est à deux doigts de mourir. C’est à ce moment là qu’intervient Gunnar qui lui sauve la vie.

Mais Gunnar n’a aucune intention de revenir vers la légion et vers Russ. Depuis la trahison d’Horus et le fiasco de Prospero, il est méfiant et ne suit plus aveuglément les ordres. Il est resté loyal à Russ et à l’empereur mais il se bat selon ses propres termes.

Après un rapide combat entre Jorin et Gunnar pour savoir qui avait raison et une longue discussion, Jorin se rend compte que Gunnar a raison mais ça ne lui plaît pas beaucoup.

 

Schattra:

Que faire quand sa faction a pris une telle rouste qu’elle a été virtuellement annihilée et n’aura plus aucun impact sur la conclusion de l’Hérésie ? Plutôt que de demander conseil aux Légions Brisées ou aux Custodes, qui les ont précédés au panthéon de la lose glorieuse, les Space Wolves ont décidé de laver leur linge sale en et de famille au sortir de la campagne de Trisolian. Nous suivons donc le Jarl de la 13ème Compagnie (Dekk-Tra), Jorin Bloodhowl, alors qu’il emmène ses vétérans grisonnants et grommelants sur la planète de Bloodfall, après qu’un Leman Russ totalement déprimé lui ait donné la permission de s’absenter. Le but de l’escapade est de localiser un des lieutenants de Bloodhowl, Gunnar Thorolfsson, AWOL depuis l’incendie de Prospero. Le Jarl, qui espère toujours que la 6ème Légion pourra se rendre utile dans la défense de Terra, a en effet grand besoin de regonfler ses effectifs, et compte bien convaincre Thorolfsson et ses 200 loulous de regagner le bercail de Morkai, de gré ou de force.

 

L’explication de texte entre les frères d’armes devra toutefois attendre un peu, Bloodfall se trouvant être contestée par une bande de Night Lords en goguette, menée par le Prince de Bel Air du Perif1 en personne. Ce sinistre individu, qui avait déjà montré une sale tendance à la sociopathie et aux crimes contre l’humanité pendant la Grande Croisade, est devenu l’ennemi juré de Thorolfsson, qui a passé une bonne partie de son congé sabbatique à le pourchasser à travers la galaxie. Jugeant avec sagesse que s’il arrive à mettre la patte sur le Prince, il n’aura pas de mal à localiser son subalterne, Bloodhowl emmène donc ses hommes à l’assaut des positions Night Lords… et réalise assez rapidement que Booba (a.k.a. le Duc de Boulogne) est grave chaud avec son sabre énergétique. Largement surclassé par son adversaire, il ne doit sa survie qu’à l’intervention opportune de Thorolfsson, qui envoie un tir de plasma dans le buffet de son Altesse Noctilienne, et permet à Bloodhowl de remporter son « duel ».

 

Ayant contraint les Night Lords à se replier, les Space Wolves sont enfin libres de palabrer entre gens de bonne compagnie. Le ton de la discussion monte assez vite, Thorolfsson refusant tout net de retourner se battre contre les hérétiques menaçant Terra, comme lui demande Bloodhowl, arguant que ses hommes et lui sont plus utiles aux péquins moyens de l’Imperium dans leur défense des planètes laissées à la merci des Légions renégates du fait de leur peu d’importance stratégique. Le Jarl n’est pas de cet avis, et rappelle à son subalterne et objecteur de conscience qu’il a prêté serment à Russ et à l’Empereur, et qu’il ne lui appartient pas de choisir les combats qui lui semblent être les plus nobles. Aucun des deux tribuns n’arrivant à convaincre son vis-à-vis, on se résout à régler la situation par un duel à mort, comme le veut la tradition.

 

Bloodhowl, bien amoché par son combat contre le Prince du Périf, refuse de se faire représenter par un champion, et se fait donc fort logiquement mettre en KO technique par son adversaire. Thorolfsson, beau joueur, laisse toutefois la vie sauve à son adversaire, prétextant qu’obéir aveuglement aux traditions est aussi néfaste qu’obéir aveuglement aux ordres (quel esprit libre, vraiment). Il en veut pour exemple l’incendie de Prospero, commis par les Space Wolves sur l’ordre d’un Horus qui avait déjà basculé du côté sombre, et qui aurait pu être évité si la 6ème Légion n’avait pas bêtement obéi au Maître de Guerre. « Hmm maintenant que tu le dis, ça a pas l’air débile » répond Bloodhowl du haut de son ultime PV, avant de repartir la queue entre les jambes. Moralité : Jorin est nul au close.

 

1 : Sans rire, le gus s’appelle ‘The Prince of the City’s Edge’ en V.O. Ma traduction est tout à fait legit.

 

Avis:

gilian:

Depuis plusieurs années, il existe un petit souci avec la Dek-Tra (la 13eme compagnie des Space Wolves), il y a deux capitaines : Jorin et Bulveye. Jorin était le capitaine dans les premiers récits et a ensuite été remplacé par Bulveye et a même totalement disparu de la circulation.

En 2016 dans Leman Russ : Le loup suprême, Chris Wraight parle de Jorin en ces termes :

— Et Bloodhowl ? » Demanda Haldor.

— Jorin ? » Le petit sourire de Russ brilla dans le noir. « Ah, Jorin. Et les autres qui sont venus après, les frères-loups, la Treizième. Tu n’entendras pas leurs sagas quand tu t’assiéras à la grande table. C’est une autre histoire, ça, pour une autre fois, et tu es trop jeune pour l’entendre, jeune chiot. »

 

Et bien nous y voila. Je pense que Forrester a bien été briefé sur le personnage de son histoire et, au final, cette nouvelle met un point final à ce mystère.

Jorin était le capitaine de la 13eme et avait deux lieutenants Gunnar et Bulveye. Bulveye a été bloqué sur Prospero (comme nous le voyons dans le roman les cendres de Prospero) et Gunnar a décidé de continuer la chasse seul après s’être rendu compte que ce n’était pas forcément une bonne idée de suivre aveuglément les ordres.

Après l’échec de l’attaque de Trisolian, Russ, après avoir repris conscience ,a envoyé Jorin chercher Gunnar mais lui a dit de lui laisser le choix de suivre ou pas les ordres et apparemment, au vue de la nouvelle, Gunnar a poursuivi sa route. C’est cette partie de la 13eme qui va devenir les Wulfens que nous connaissons et c’est cette histoire qu’Haldor était trop jeune pour apprendre.

 

Je trouve que c’est une très bonne nouvelle. Elle permet de remettre un peu d’ordre dans l’histoire et de donner une explication plausible aux événements. Alors je sais que beaucoup de gens aiment s’imaginer l’histoire comme ils veulent mais ça a le mérite de donner un socle commun pour tout le monde et de conclure l’histoire Jorin / Bulveye.

 

Schattra:

Chris Forrester réalise un début sans faute dans l’Hérésie d’Horus avec ce ‘Bloodhowl’, mélange de Space Marinade d’action bien dosée et de réflexion sur la culture et l’histoire des Space Wolves pendant leur heure de doute (juste après les événements de ‘Wolfsbane’). Un travail soigné et bien documenté, puisqu’on y trouve des références à la campagne de Dulan ainsi qu’à celle de Prospero, pourtant couvertes par d’autres auteurs (respectivement Chris Wraight et Dan Abnett), et des personnages tirés de ces vénérables écrits (Ulbrandr Crowhame, Hjalmar Stormfist, sans oublier ce vieux Bulveye). Mon seul regret fut de constater l’absence totale de conséquence de ‘Bloodhowl’ sur la suite de l’Hérésie, Jorin Bloodhowl et ses loyalistes premier degré repartant écluser du mjød avec Leman Russ, tandis que Gunnar Thorolfsson et ses loyalistes rebelles restent s’occuper du cheptel de Bloodfall. Comme Thorolfsson était une création de Forrester, et ne disposait donc pas d’une armure en scenarium1, on aurait pu s’attendre à une conclusion un peu plus tranchante et tranchée. Maintenant qu’il a prouvé qu’il avait les bases nécessaires pour participer à cette complexe œuvre collective qu’est l’Hérésie d’Horus, j’espère que Chris Forrester aura l’occasion de prendre en main des arcs narratifs (ce qui veut parfois dire les conclure), avant que la BL ne sonne la fin de la récré.

 

1 : Armure toute relative pour Bloodhowl lui-même, puisque personne ne s’est donné la peine de le faire revenir au 41ème millénaire (à la différence de presque tous ses sous-fifres). Et n’oublions pas que Mike Lee avait placé Bulveye à sa place à la tête de la Dekk-Tra dans ‘Wolf at the Door’…

 

Fluff:

  • Grande Croisade : La campagne de Hunderax vit les Space Wolves et les Night Lords coopérer au cours d’une pacification qui résulta en de nombreux massacres de civils perpétrés par la Légion de Konrad Curze.
  • Space Wolves (Culture) : Après leur mort (désignée comme le sommeil sur la neige rouge), les Space Wolves croient que leur âme rejoint les halls d’or du Uppland, où ils pourront festoyer éternellement.

 

Postulant merci @gilian !

Révélation

Cthonia's Reckoning/2022/13 pages

 

Intrigue:

Nous sommes venus, nous sommes la mort… La Dreadwing venait de poser les pieds sur Cthonia et donnait directement l’assaut sur les positions des Sons of Horus. La Dreadwing faisait partie des six Osts formant les Dark Angels et avait reçu de l’empereur des armes qui avaient été par la suite interdites. C’était à eux de détenir le savoir interdit de l’imperium et c’était à eux de savoir quand l’utiliser. Et aujourd’hui, l’heure était venue de faire regretter leur traîtrise aux Sons of Horus.

 

Karaël effectue sa première mission avec la Dreadwing il est postulant pour en faire partie, il sait qu’il n’a pas droit à l’erreur mais quand ils interceptent un appel à l’aide des Imperial Fists, les doutes l’assaillent et il voudrait leur porter secours. Il ne comprend pas que la Dreadwing et leur lieutenant ne considèrent même pas la possibilité de le faire.

 

Mais Karaël ne pouvait pas laisser mourir ses frères Imperial Fist, ça allait à l’encontre de son serment de Space Marine et il n’avait pas encore prêté serment à la Dreadwing alors il avertit les Imperial Fists de fuir. Et cette communication non cryptée permet aux Sons of Horus de les localiser. Les Dark Angels ont finit par exécuter leur mission mais ça a coûté beaucoup trop de vies…

 

Cthonia allait être totalement détruite mais c’était une faible vengeance pour la mort de l’empereur.

 

Avis:

Chris Forrester m’avait agréablement surpris avec sa nouvelle sur les Space Wolves à Noël et il réussit à me surprendre une nouvelle fois avec cette nouvelle sur les Dark Angels de la Dreadwing. Alors bien sûr, c’est assez rapide il n’y a que 13 pages mais il a bien compris ce que sont les Dark Angels, il fait la distinction entre la Deathwing qui représente la part honorable des anges et la Dreadwing, la part de destruction et de vengeance. Il pose aussi le problème de conscience que posent les secrets et les non-dits parmi les plus jeunes aspirants.

 

C’est une bonne petite nouvelle pour en terminer avec Cthonia. D’ailleurs, Forrester qui avait développé l’histoire de BloodHowl en expliquant ce qui lui était arrivé, a encore le droit de développer l’histoire de l’hérésie d’Horus avec l’explication sur la destruction de Cthonia. C’est assez rare qu’un nouvel auteur puisse le faire pour le signaler.

 

 

Chris Wraight (20)

Révélation

 

Des lou(p)bards et des motos. Si on voulait résumer l'apport de Chris Wraight à l'Hérésie d'Horus (de façon pas forcément appréciative), on pourrait se contenter de cette description, qui, pour être lapidaire, couvre une bonne part des romans et nouvelles engendrés par notre homme. Côté canin: Wolf King, Lone Wolf, Wolf's Claw, Leman Russ: Le Loup Suprême. Côté tuning: White Scars, Le Chemin Céleste, La Confrérie de l'Orage, La Confrérie de la Lune, Grey TalonJaghataï Khan: Le Faucon de Chogoris... Des faucons et des vrais loups en quelque sorte, ce qui vaut mieux que l'inverse, qu'on se le dise. 

 

Rebirth // Renaissance merci @Celtic_cauldron, @gilian et @Lagnar !

Révélation

Age of Darkness // L'Âge des Ténèbres/2011/28 pages

 

Intrigue :

rebirth.png?w=300&h=461Celtic_cauldron :

Une force de Thousand Sons revient sur Prospero après sa chute et tombe sur une armée World Eaters. C'est une forme de huis clos qui alterne avec des scènes en plein air.

 

gilian : 

De retour en orbite de Prospero pour s’apercevoir que la planète a été détruite et qu’il ne reste rien, Kalliston décide de mené une équipe de reconnaissance a la surface malgré les objections de son second Revuel Arvida.

 

Ce fut ça premiere erreur, les Thousand Son tombe dans une embuscade et ils sont tous tuer sauf Arvida (mais on en parlera plus tard) et Kalliston qui se fait capturer et interroger.

 

Kalliston pense qu’il est interrogé par les spaces Wolves qui sont responsable du massacre et qui cherche à savoir ou se trouve les survivants.

C’est ça deuxième erreur, il est interroger par Kharn en personne envoyer par Horus pour récupérer l’artefact avec lequel Magnus a réussit à le contacter quand il était dans le temple de Davin.

 

Khârn continue d’interroger Kalliston pour savoir se qui c’est passé et se que sont devenu les survivant des Thousand Son, mais se rend vite compte que son prisonnier ne sait rien…

 

C’est a se moment que Kalliston commet son ultime erreur, il se souvient que les Thousand Son avait trouvé le moyen d’enlever les crocs de boucher et propose a Khârn de le sauver en échange de la liberté, après quelques instant de réflexion Khârn éparpille Kalliston dans un accès de rage…

 

Pendant ce temps la Revuel Arvida qui est un Corvidae et a donc lue le scripte parvient à s’enfuir sans problème (et heureusement sinon la face de la galaxie aurait bien changé…).

 

Schattra :

Retour au bercail compliqué pour le Capitaine Menes Kalliston et son escouade de Thousand Sons. Partis au Warp vauvert sur les instructions de leur Primarque six mois auparavant, ils ont tout raté de l’arrivée remarquée des Space Wolves, Custodiens et Sœurs de Bataille sur Prospero, et de l’expulsion dans l’Immaterium dont le Cyclope et ses quelques fistons survivants ont fait les frais1. Malgré la présence d’un Corvidae2 (le Sergent Revuel Arvida) dans son effectif, Kalliston ignore tout bonnement ce qu’il s’est passé sur la planète des sorciers, transformée en planète des cendriers par les bons soins des loulous pendant son absence. Pas très pro pour un Thousand Sons, vous en conviendrez. C’est donc ce qui motive notre héros à aller mener une petite due diligence sur le terrain, malgré les vagues mais mauvais pressentiments de son subalterne.

 

Sur place, les légendaires facultés cognitives des fils de Magnus ne mettent pas longtemps à conclure que quelque chose, ou quelqu’un, hante toujours la surface dévastée de Prospero. Les indices concordent vers la piste lupine, d’autant plus aisée à soupçonner que l’inimité entre les frères Husse (Lemaneur et Magueunne) est connue de tusse, euh, de tous. Ces savantes spéculations sont toutefois repoussées à plus tard lorsque l’un des gardes du corps de Kalliston prend un bolt en pleine tête, ce qui donne d’autres chats à fouetter à l’inspecteur Gadget. Walking like an Egyptian jusqu’au couvert le plus proche, il donne l’ordre à ses hommes de le rejoindre pour essayer de regagner ensemble leur transport…

 

rebirth_illustration.png?w=301&h=447J’opère ici une ellipse concave qui me permettra de ménager un peu de suspens à mon propos. Nous retrouvons un peu plus tard Kalliston en train d’émerger du kohl (le cirage, c’est bon pour les Dark Angels), nu comme un ver et attaché à une chaise dans une pièce plongée dans la pénombre. « Comme dans Casino Royal ! » réalise notre héros cultivé, qui se prend alors à craindre pour l’intégrité de ses bijoux de famille. Enfin, c’est sans doute ce qu’il aurait pensé s’il se souvenait de quelque chose. En l’état, le mauvais coup qu’il a reçu sur le crâne lorsqu’un missile krak est venu le photo-bomber lui a retourné le ciboulot, au point qu’il a même du mal à se souvenir de qui il est, et de comment il est arrivé ici. Quant à ses pouvoirs psychiques, ils commencent péniblement à revenir une fois son interrogatoire débuté. Car, bien évidemment, cette mise en scène funeste a pour but de prévenir le lecteur que quelqu’un, ou quelque chose, a les moyens de faire parler Kalliston… qui est plutôt OK avec ça. Après tout, il lui faut du temps pour pouvoir lancer un sort de démenottage que ses capacités d’Athanean3 ne laissent absolument pas envisager. La magie de… la magie. Bref.

 

La discussion s’engage donc entre le Capitaine abandonné et son interrogateur, qui prend bien soin de rester dans le noir pour laisser planer un vieux doute sur son identité. Mais on ne la fait pas facilement à ce rusé de Kalliston, qui, d’après la respiration bestiale, la voix gutturale et la tendance à l’énervement de son interlocuteur, a tôt fait de comprendre qu’il se trouve en présence d’un Space Wolf. Tout content de sa propre ingéniosité, il se permet même de titiller l’égo de son tortionnaire, oubliant un peu vite que le type en peau de slip énergétique attaché sur une chaise, c’est lui. Résultat des courses, il se mange une belle correction après avoir demandé à appeler son avocat, trait d’humour évidemment peu partagé par son vis-à-vis. Ce dernier riposte toutefois (autrement que par la violence) en faisant exprès de ne pas révéler à Kalliston ce qui s’est passé sur Prospero, information que le Thousand Son donnerait cher pour connaître. Après quelques minutes d’échanges de petites piques et de grosses torgnoles, c’est enfin le moment de jeter bas les masques, ou, dans notre cas, d’allumer la lumière. Et le colosse musculeux aux yeux injecté de sang et au comportement maniaque qui fait face au prisonnier se révèle être…

 

Révélation

…Line Renaud. Ou plutôt, son descendant lointain, Khârn des World Eaters (et pourquoi pas d’abord, hein ?). Incompréhension compréhensible de la part de Kalliston, qui se trouve très Kallis-con devant ce retournement de situation. Pour sa défense, rien ne ressemble plus à un loup qu’un chien, même si on peut se poser la question pour les carlins. Bref, les Thousand Sons ont été pris en chasse et massacré par les suivants d’Angron, qui sont arrivés sur la planète après la bagarre (ce qui a dû les énerver) pour aller effacer le numéro personnel d’Horus du téléphone de Magnus (ou l’équivalent), ce qui a dû les mettre vraiment en rogne. Ils se foutent bien de savoir quel camp ont rejoint les Astartintellos, qu’ils méprisent copieusement, comme le reste des Légions d’ailleurs. Kalliston, qui pense que son vis-à-vis cherchait également la réserve de Xanax de Magnus pour gérer son stress de façon plus efficace, a alors la mauvaise idée de proposer un deal à Khârn : une thérapie complète assortie d’un stage de méditation tantrique pour retrouver sa paix intérieure, contre sa libération. Se passe alors une longue seconde pendant laquelle l’Ecuyer d’Angron semble hésiter… avant de décider bien sûr de corriger le maraud qui a osé sous-entendre qu’il était fou à lier. Et contre un personnage nommé spécialiste du corps à corps, notre héros ne fait pas le poids, même s’il arrive à se libérer de ses liens pour la bagarre finale. Surclassé par la puissance de son adversaire, Kalliston finit donc au tapis, puis dans le tapis, puis sous le tapis, au fur et à mesure que Khârn le réduit en porridge. Personne n’aime les psychiatres, c’est connu.

 

Finissons notre histoire et revenons en arrière pour suivre l’émancipation du dernier Thousand Son en un seul morceau de la nouvelle, le Sergent Arvida. Grâce à ses super pouvoirs de divination, il arrive à esquiver les ennemis et les balles avec un peu plus de succès que ses camarades, et échappe ainsi à la mort et à la capture. Le poids du nombre l’empêchant de secourir Kalliston, et son transport ayant été détruit par les World Eaters, notre loup solitaire joue un peu avec le feu en collant un bolt dans le casque du Capitaine Khorneux fort occupé à violenter la dépouille mortelle de ses frères d’armes, avant de partir comme un dératé dans le dédale carbonisé de Tizca. Tout finit cependant bien pour notre héros de rechange, dont le don de double vue lui a donné la certitude qu’il repartirait de la planète en vie. Bienvenue au club des personnages nommés, p’tit gars ! N’oublie pas de prendre tes chaussettes de scenarium avec toi pour la suite !

 

1 : Après tout, il ne faut pas compter sur Leman Russ pour appliquer la trêve hivernale. Ça doit bien le faire rigoler.

 

2 : Les présentateurs météo de la Légion (ils voient le futur).

 

3 : Les psychologues de la Légion (ils lisent dans l’esprit).

 

Avis:

Celtic_cauldron :

J'ai bien aimé cette nouvelle.

Les + :

  • La construction du récit, mettant en alternance des phases de combat et des phases d'interrogatoire.
  • Le personnage World Eater dont la folie grandissante est bien soulignée.

 

gilian : 

En 2011 Chris Wraight est assez nouveau a la blacklibrary et il montre déjà dans cette nouvelle une total compréhension du fluff, c’est d’ailleurs une de ces grande qualité que l’on retrouvera dans ces futures romans, il maitrise l’univers a la perfection. C’est d’ailleurs se qui finit par le desservir ici avec Khârn qui verra une refonte de son fluff^^.

 

 

Lagnar :

La nouvelle n'est pas inintéressante, notamment concernant Kharn qui n'est pas qu'une immense brute sans cervelle après tout ^^ Après ça traîne en longueur pour révéler qui a capturé les Thousand Sons, surtout que les "indices" désignant une légion sont trop grossiers et trop mis en avant pour vraiment nous induire en erreur. Donc ça se lit mais je n'en trouve pas un grand intérêt actuellement, surtout en sortant de toute la série basée sur les TS et Prospero.

 

Schattra :

Pour ses débuts dans l’Hérésie, Chris Wraigth a voulu soigner son lecteur avec une nouvelle à suspens. Cette intention louable s’est toutefois heurtée à une réalité que le futur seigneur de Terra ne pouvait pas vraiment deviner au moment où il a soumis son texte à la BL: l’évolution du personnage de Khârn dans la série. Car si on a droit dans ce Rebirth à un berzerk de Khorne écumant de rage et guère maître de ses émotions, dans la droite lignée du positionnement choisi par Bill King pour cette figure chaotique dans ses propres écrits1, l’écuyer d’Angron est au contraire devenu sous la plume d’Aaron Dembski-Bowden la tête pensante et froide de sa Légion, jusqu’à un stade avancé de l’Hérésie tout du moins. De ce fait, le voir sombrer dans une démence sanguinaire au lendemain du sac de Prospero apparaît avec le recul comme un faux raccord narratif, dont Wraigth n’est certes pas coupable, mais qui réduit le plaisir de lecture de cette nouvelle.  Le plus ironique dans tout ça est que n’importe quel autre Capitaine des World Eaters aurait magnifiquement fait l’affaire, alors que la présence au casting de cette célébrité, utilisée donc à contre-emploi par l’auteur, dessert ce Rebirth.

 

Cette déception évacuée, il faut reconnaître que Chris Wraigth livre une histoire assez correcte, sérieusement bâtie et respectueuse du fluff Thousand Sons et hérétique déjà établi – à l’exception de celle notée ci-dessus, évidemment – qui lui permet d’introduire son personnage récurrent d’Arvida, que l’on retrouvera (comme présagé en conclusion de la nouvelle) plus loin dans l’Hérésie2, et pas forcément du côté où on l’attendait. Et c’est plutôt heureux, car le « héros » malheureux Kalliston n’inspirait ni intérêt, ni sympathie à l’auteur de ces lignes. Ce ne sont pas toujours les meilleurs (personnages) qui partent les premiers, heureusement…

 

1Et dans une moindre mesure, Graham McNeill et Ben Counter dans ‘False Gods’ et ‘Galaxy in Flames’.

 

2‘Allegiance’, ‘The Last Son of Prospero’.

 

Fluff :

  • Thousand Sons (Vaisseau nommé) : Le Destroyer Geometric.

  • Thousand Sons (Campagnes) : Magnus mena ses Thousand Sons à la conquête de Shrike pendant la Grande Croisade.

  • Nikea: Le procès qui mena à l’interdiction de l’utilisation de pouvoirs psychiques au sein des Legiones Astartes fut soit-disant tenu à l’instigation de Leman Russ, dont la haine de la « sorcellerie » était bien connue.

 
Brotherhood of the Storm // La Confrérie de l'Orage merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/103 pages

 

Intrigue :

brotherhood-of-the-storm.pnggilian :

Je suis obligé de découpé le résumé en 3 parties parce qu’il y’a en fait trois histoires :

 

Targutaï Yesugei : On va le suivre quand il était enfant au moment ou il a décidé d’aller passer l’épreuve céleste. Son Khan l’a envoyé passer l’épreuve en espèrent que ça le rende plus fort pour les combat à venir.

Pendant l’épreuve il est tenté par les dieux du chaos de boire son pouvoir jusqu’à la lie mais il préfère n’en prendre qu’un peu et se sauve ainsi de la damnation éternel.

Mais en redescendent des montagnes il est pris en chasse par un autre Khan qui le capture et le fait entrer a son service. Jaghataï vient de le prendre sous son aile.

 

Ilya Ravallion : Elle a gravit les marches du Departmento Munitorum naissant, elle a atteint le sommet le rang de général et on vient de lui assigner la mission la plus dru que personnes n’a jamais réussit à accomplir en presque 200 ans de croisades : Canaliser et approvisionner les White Scars.

Apres avoir rencontré Yesugei le bras droit du Primarque elle finit par avoir un rdv avec lui et parviens même à vaincre ça peur pour pouvoir lui parler. Le Khan finit par trouver que ça pourrait être une bonne idée de la laisser faire son travaille.

 

Shiban Khan : Shiban Khan a des regrets, il repense a Chondax le monde blanc et a la guerre qu’il a mené au coté de son frere Torghun Khan. Il aurait du voir et comprendre les signes a l’époque et les choses auraient pu être différentes.

Mais il ne regretterait rien et il se battra et quand la mort viendra le chercher il l’attendra la lame a la main pour la combattre.

 

Avis :

gilian :

Chris Wraight utilise ici une forme particulière pour ce récit qu’il réutilisera plus tard avec succès pour ça serie sur les Custodes. A savoir trois personnages qui vivent l’histoire chacun leur tour a la premiere personne. Malheureusement c’est fait avec moins de réussite ici parce que les trois personnages ne vivent pas la même histoire mais trois histoires différentes (au niveau du lieu et du temps).

 

Lagnar :

Nouvelle intéressante d'un point de vue fluffique, on y apprend beaucoup de petits détails passionnant sur les White Scars. Bémol concernant la forme avec 3 personnages suivis mais c'est brouillon et on s'y perd assez vite je trouve. Intéressant à lire mais assez lourd dans le genre je trouve ^^

 

Fluff :

Une mine d’information sur les White Scars.

 

Wolf's Claw // La Griffe du Loup merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/9 pages

 

Intrigue :

Wolfs-Claws.jpggilian :

Cela fait des mois maintenant qu’il a perdu ça main sur Prospero et il commence à en avoir marre d’attendre son tour. Bjorn veut qu’on lui remplace ça main ou qu’au moins on lui donne une arme qu’il puisse manier avec son bras amputé. Mais le maître des forges n’a pas le temps. Il y’a beaucoup de travaille à faire et un guerrier qui peut encore se battre avec un bras n’est pas prioritaire.

En quittant les forge de l’Hrafnkel, voit une arme qui lui plais et décide de partir avec.

Bjorn s’est fait fixer des griffes sur son bras et avec il a réussit à ouvrir en deux un Terminator Alpha Légion. Bjorn le Manchot n’existe plus, maintenant c’est Bjorn Main Terrible.

 

Schattra :

Les retrouvailles entre Space Wolves et Alpha Legion dans la nébuleuse d’Alaxxes se passent ou très mal, ou parfaitement bien, selon à qui on demande. Du côté des loulous, ce n’est pas la grande forme, et nous retrouvons le bon-mais-pas-encore-vieux Bjorn alors qu’il mène un assaut dans les coursives d’une frégate renégate avec quelques sous-fifres. Confronté à un ennemi de taille (un champion en armure Terminator), il reprend son souffle planqué derrière le comptoir avant de se ruer à nouveau au combat, et c’est le moment que choisit Chris Wraight pour nous balancer un petit flashback des familles.

 

Quelques heures plus tôt, et dans les entrailles du Hrafnkel, le même Bjorn cherchait une audience auprès du maître de la forge Slejek, sur recommandation de Leman Russ en personne. Le but pour l’impétueux Garde Loup était d’obtenir un coupe-file et bénéficier en urgence d’un appareillage sur son moignon de main gauche, perdue pendant l’Incendie de Prospero et bricolé au petit bonheur la chance depuis. Englués dans leur campagne contre l’Alpha Legion, les Space Wolves ont bien besoin de disposer de tous leurs champions et meneurs en pleine possession de leurs moyens, et Bjorn ne doute donc pas que sa demande trouve une oreille attentive de la part de Slejek… Mais en cela, il avait bien tort.

 

L’irascible et incorruptible Prêtre de Fer rabattit en effet le caquet du jeune loup en lui rappelant qu’il n’avait pas que son cas à traiter, et qu’avec une main encore attachée à son poignet et des jambes en parfait état de marche, il était loin d’être le plus à plaindre de la meute. À défaut de s’armer d’une prothèse en adamantium dans les plus brefs délais, il fut recommandé à notre héros de s’armer de patience et de prendre un ticket à l’entrée de l’arsenal, un Serviteur ne tarderait sans doute pas à venir s’occuper de son cas.

 

C’était cependant mal connaître Bjorn, dont le respect pour les procédures ne fit jamais partie des points forts. Avisant un gantelet monté de griffes éclairs gardé en réserve pour un commanditaire mieux organisé que lui, il « convainquit » un serf de le lui monter en bout de bras, et c’est avec cette griffe de loup que Big B. réalise une trachéotomie d’urgence sur l’Alpha Terminator qui lui barrait la route quelques instants plus tôt. Même s’il serait indélicat de conclure notre propos par la mention a star is born, on peut au moins reconnaître que ce moment marque le début d’une longue et fructueuse collaboration entre un (sur)homme et une machine. Qui se poursuit d’ailleurs encore, plus de dix millénaires plus tard…

 

Avis :

gilian :

Chris Wraight c’est pris d’une passion pour Bjorn, entre 2011 et 2014 il va écrire une petite dizaine de nouvelles de moins de 10 pages sur lui. Qui vont toute décrire un moment de la vie de ce héro Space Wolves à travers les âges.

 

Lagnar :

Quelques pages pour découvrir/présenter encore un peu plus ce bon vieux Bjorn et la naissance du surnom qu'on lui connaît au 41ème millénaire. Ca se laisse lire même si le coup du "Oh c'est joli ça, à moi !" est vraiment expédié et un peu facile ^^

 

Schattra :

Clairement un filler dans l’épopée hérétique des Space Wolves, et même dans la saga de Bjorn, ce petit ‘Wolf’s Claw’ est néanmoins assez sympathique car il permet à Chris Wraight de dépeindre le côté impulsif et rebelle de son héros manchot, pour lequel ni « non » ni « plus tard » n’est une réponse. Pas indispensable mais plutôt bien fait.

 

Fluff :

  • Alpha Legion (Vaisseau Nommé) : La Frégate Iota Malaphelos.

 

Bjorn : Lone Wolf // Bjorn : Loup Solitaire merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/6 pages

 

Intrigue :

bjorn_lone-wolf.pnggilian :

Sur Velbayne alors que les Space Wolves combattent les démons. Bjorn se bat seul depuis que ça meutes a été massacrer par un sanguinaire. Et il est devenu un loup solitaire.

Chez les Space Wolves les pertes d’une meute ne sont pas remplacer et quand le dernier membre reste vivant il devient un loup solitaire qui fait serment de mourir en combattant.

Mais parfois ils survivent…

Bjorn est l’un d’eux, il va affronter son Némésis et le vaincre en combat. Il ne sera plus le loup solitaire il va rejoindre les rangs de sa compagnie.

 

Schattra :

Sur une plaine volcanique de Velbayne, les Space Wolves sont engagés dans une féroce bataille contre un ost démoniaque, une préparation adéquate à leur future purge de Prospero (l’univers est bien fait tout de même). Bien que Leman Russ en personne ait fait le déplacement, la star du jour est Bjorn, surnommé le loup solitaire par le reste du Rout depuis que le reste de sa meute a été unsuscribed from life par un Buveur de Sang lors de la campagne de Gryth. Par un heureux hasard, le même démon majeur, reconnaissable à ses mèches blondes effet mouillé (j’imagine), est présent sur Velbayne, et Bjorn est bien décidé à régler ses comptes avec la bête canicide d’une manière définitive.

 

Nous suivons donc sa course folle, son triple saut, son enfonçage de cordon (le joueur Démons était un gros newb) et pour finir son combat acharné contre sa Némésis khorneuse et cornue, en même temps que notre héros jusqu’ici silencieux égrène les noms de ses frères d’armes défunts. Protégé par son statut de personnage nommé et renforcé par une myriade de buffs, Bjorn couche le Buveur en moins de temps qu’il faut à son Primarque pour vider un tonneau de mjød, pour l’honneur de ses morts et la gloire des Space Wolves. On voit qu’il n’a pas perdu la main…

 

Avis :

gilian :

Encore une tranche de l’histoire de Bjorn, je pense qu’il va falloir que je trouve toute les nouvelles et audio book pour me lire la saga un jour.

 

Lagnar :

Petite nouvelle sur Bjorn une fois de plus qui vient venger sa meute. Rien de bien passionnant mais ça étoffe un peu plus notre vieux loup.

 

Schattra :

Soumission très honnête de la part de Chris Wraight pour cette micro-nouvelle, qui montre à quel point les liens unissant les frères de meute sont forts chez les Space Wolves, et à quel point le jeune Bjorn était une brute de corps à corps. Il n’était pas possible de faire beaucoup mieux que ça en trois pages/1.000 mots, c’est donc une mission accomplie en ce qui me concerne.

 

Fluff :

  • Bjorn : Les membres de sa meute étaient Alvi, Byrnjolf Raconteur-de-Mythes, Eirik, Gunnald Porteur-de-Bouclier, et les jumeaux Hiorvard et Hrani. Ils ont tous été tués par un Buveur de Sang pendant la Grande Croisade, sur la planète de Gryth.

 
Allegiance // Allégeance merci @gilian !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/19 pages

 

Intrigue :

allegiance.pnggilian :

Ravuel Arvida est un Corvidae mais sans son pouvoir il n’est rien. Les White Scars l’ont recueillit comme un frere mais sans son pouvoir il n’est pas a l’aise, le maitre des tempête Yesugei l’aide à retrouver ces pouvoir et a se remettre sur pied apres les horreurs qu’il a vécus sur Prospero.

 

Le temps passe, ces pouvoirs lui reviennent mais il est toujours hanté par Prospero. Il n’arrive pas à trouver ça voix et même si Yesugei essaie de le pousser à intégrer les White Scars quelque chose l’en empeche.

 

Il finira par découvrir ce qui le retient en assistant a un des multiple procès qui a suivit le coup de force d’Hasik noyau-khan, la plupart des conjurer ont accepté le pardon de leur Khan et en échange ils sont partie dans des missions suicides sur des objectif défendu par les renégats. Mais certain avait passé des pactes de sang et donner leur parole, ceux la vont mourir exécuté par le khan en personne.

 

Et c’est ça qui retient encore Ravuel, lui aussi a fait un serment, à sa légion et a l’empereur et il n’est pas encore prêt a tourner la page de sa légion.

 

Avis :

gilian :

C’est du Chris Wraight tout cracher, il a écrit un livre mais il aurait bien mis un chapitre de plus du coup le chapitre sort apres coup. Cette nouvelle pourrait être collée à Scars, elle sert un peu de débriefing au livre, avec les procès et l’avenir de Ravuel.

Bonne petite nouvelle comme toujours.

 

FIuff :

Des infos sur la purge des White Scars pendant l'Hérésie.


Daemonology // Démonologie merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/20 pages

 

Intrigue :

deamonology.pnggilian :

Note : comme a son habitude Chris Wraight mélange deux histoires en une (cette fois c’est deux time line différentes) et comme a mon habitude je vais les résumé une apres l’autre.

 

75 ans avant la deuxième bataille de Prospero alors qu’il était sur Terra, Mortarion a voulu voir son père et est tombé sur la porte de l’infini en construction. Le Sigilite vient à ça rencontre et une discussion animée s’engage.

 

Mortarion hait le Sigilite qu’il traite de sorcier et l’empereur d’hypocrite avec ça vérité imperial et le Sigilite ne voyant pas d’autre moyen pour calmer Mortarion lui explique le plan de l'empereur.

 

L’empereur a toujours voulu libérer l’humanité des psyker et du Warp mais on ne peut pas d’un coté se passer du librarium et des psyker et de l’autre utiliser des astropath et des Navigator. Il fallait trouver un moyen de se passer totalement du Warp ou pas du tout.

 

Les négociations avec le mechanicus ont pris du temps mais la technologie a été trouvé et la solution aussi. Bientôt tout sera en place et un concile se tiendra a Nikaea (60 ans apres) et a se moment la Mortarion pourra dire ça haine du psyker ça servira a l’empereur de prétexte pour commencer la purge psychique de l’imperium.

 

Apres ça fuite devant la flotte White Scars, Mortarion conduit la Death Guard dans une campagne de terreur dans la faille Prospérine et détruit toutes les planètes ayant un lien avec les Thousand Sons et la magie. Sur Terathalion apres avoir massacré la population et détruit la planète, Mortarion fait une prisonnière Lermanta.

Il lui dit qu’il sait qu’elle est en fait un démon et qu’il compte tous les détruire parce qu’il a le Warp en horreur. Il essaie de tuer le démon par des moyens rationnel mais elle reprend ça forme démoniaque et l’attaque ; forçant ainsi Mortarion à utiliser la magie pour la repousser.

 

Il est fou de rage d’avoir du utiliser la magie et les arcanes pour gagner et finalement ce dit qu’il va devoir faire avec s’il veut un jour débarrasser le monde des démons, c’est le premier pas vers la damnation.

 

Le Sigilite avait tort le jour où les psykers ne seront plus nécessaire n’arrivera jamais.

 

Schattra :

La planète-bibliothèque Terathalion coulait des jours paisibles (et silencieux) depuis des décennies, ayant déplacé son allégeance de l’Ipsissimus (#TeamMagnus) à l’Impérium (#TeamPépé) après son annexion pacifique lors de la Grande Croisade. Plus occupés par la refonte de leur système de rayonnage (par auteur et/ou par spécialité ?) que par les choses bassement terre à terre comme euh… la guerre, les Terathalionnais ne se rendirent compte qu’indirectement du début de l’Hérésie, lorsque leurs grands copains Thousand Sons cessèrent de leur rendre visite. Les fils de Magnus ayant pris soin de rendre tous les bouquins qu’ils avaient emprunté chez leurs voisins, les autorités planétaires n’investiguèrent pas cette absence prolongée, et furent donc prises au dépourvu lorsque l’Endurance et une escadre de vaisseaux de la Death Guard vinrent se mettre en orbite haute au-dessus de Terathalion. Avec leur brutale efficacité habituelle, Mortarion et ses fils bombardèrent méthodiquement la planète, rasant toutes ses villes et réduisant en cendres ses inestimables archives. Ceci fait, le Primarque se téléporta à la surface du monde martyrisé afin de localiser la chose pour laquelle il avait fait le déplacement, pendant que ses hommes s’occupaient en massacrant les survivants désorientés.

 

Pour tenter de comprendre la raison de ce coup de folie, il faut remonter quelques décennies plus tôt, à l’époque où l’Empereur avait ramené avec lui sur Terra un Mortarion fraîchement retrouvé et dans un état physique et psychologique déjà inquiétant. Si le Maître de l’Humanité comptait à la base passer du temps avec son fiston pour resserrer les liens les unissant avant de l’envoyer conquérir la galaxie en Son nom, Ses divers projets ne tardèrent pas à L’accaparer totalement, laissant le Primarque anémié déambuler dans les couloirs du Palais Impérial sans supervision.

 

Comme toujours dans ces cas-là, il revint à Malcador de gérer la situation, et lorsque le service de sécurité fit une annonce micro pour demander à ce que le tuteur légal du petit Morty vienne le chercher au niveau du portail dans la toile (qui était à l’époque en chantier), le Régent de Terra se hâta en direction du sous-sol du Palais. Il n’était en effet pas nécessaire de disposer de la panoplie de pouvoirs psychiques de Malcador pour deviner qu’un individu aussi warpophobe que Mortarion soit révulsé par le grand dessein de son paternel, et puisse en conséquence agir de manière inappropriée. Après quelques minutes de discussion, Malcador réussit à attirer l’ado rebelle taille XXXXL jusque dans ses quartiers, afin d’avoir un tête à tête d’aberration à expérimentation. Echange qui se passa relativement bien, à l’aune des rapports compliqués entretenus par le Sigilite et les Primarques, puisque Mortarion se contenta d’étrangler légèrement son interlocuteur dans un accès de colère, reprochant à l’Empereur et à son bras droit de n’être pas très réglo à propos de leur rapport à la « sorcellerie ». Et en effet, prêcher une Vérité Impériale établissant l’absence du surnaturel et du divin d’un côté, et autoriser le recours aux pouvoirs psychiques de l’autre, c’est faire preuve d’une souplesse d’esprit qui se rapproche dangereusement de l’hypocrisie. « Si c’est comme ça, votre croisade, ce sera sans moi, na » conclut Mortarion d’un air boudeur.

 

S’étant remis le larynx en place, Malcador tenta d’amadouer cet enfant à problèmes en lui montrant que Pépé et lui travaillaient depuis des années sur un projet devant se terminer sur le monde de Nikaea, et dans lequel lui, Mortarion, aurait un grand rôle à jouer. Il faudrait seulement attendre le bon moment pour pouvoir prêcher sa cause devant l’Imperium entier, et, peut-être, obtenir l’interdiction pure et simple des pouvoirs psychiques dans les Legiones Astartes. Si le flashback d’interrompt avant que nous ayons pu voir Mortarion conclure un pacte avec son auguste géniteur sur ce sujet, sa coopération à la Grande Croisade laisse peu de doutes sur le fait qu’un compromis ait été trouvé.

 

Retour sur Terathalion, où la citoyenne Lermenta est venu faciliter la traque du Faucheur en chef en se jetant littéralement dans ses bras alors qu’elle tentait de fuir les combats. C’est en effet elle, ou plutôt ça, que Mortarion était venu chercher à la surface : un Démon ayant possédé un être humain, et qu’il compte utiliser pour obtenir des informations complémentaires sur le Warp, afin de combattre son influence néfaste (vaste programme). Ramenée dans les quartiers du Primarque sur l’Endurance, remplis jusqu’au plafond de grigris et autres colifichets sensés agir comme des protections contre l’Immaterium, Lermenta se retrouve attachée au mur et interrogée par un Morty se présentant comme un docteur es-ésotérisme, ce qui fait bien rire notre Démon. Etant elle-même affiliée à Tzeentch, alors qu’elle perçoit que son interlocuteur a été marqué par Nurgle, Lermenta décide de faire tourner en bourrique Mortarion en le forçant à recourir à une invocation arcanique afin de la bannir, au lieu de l’approche scientifique qu’il prétendait avoir développé à force d’étude et d’observations (mais qui ressemble furieusement à un match de MMA vu de loin). S’étant facilement libérée de ses chaînes et de son apparence humaine, la captive du Primarque titille un peu le cuir épais et la nuque roide de son hôte, et lui lâche un beau Hasta la Plagua, Baby au moment de repartir dans sa dimension natale. Ces résultats peu concluants ne font cependant que renforcer Mortarion dans son obsession anti-Warp, et la nouvelle se conclut sur la résolution prise par ce dernier de poursuivre ses investigations pour renforcer ses connaissances de l’ennemi, quitte à devenir ce qu’il déteste par­-dessus tout. 10 millénaires plus tard, les résultats parlent pour eux-mêmes…

 

Avis :

gilian :

Comment en vingt pages souffler toute les théories sur Nikaea. Depuis le début de l’hérésie d’Horus mais surtout depuis Scars. (C’est avec Scars qu’on a la confirmation que quelque chose c’est passer sur Nikaea que quelqu’un à manipuler tout le monde). J’ai toujours pensé que le Warp était à l’œuvre depuis el début, mais en fait non l’empereur avait prévus Nikaea presque 100 ans avant. Ça ne change pas grand-chose au final mais plus ça va plus on voit que ce n’est pas aussi simple que prévus^^.

 

Lagnar :

Peut-être la nouvelle la plus intéressante du roman puisqu'on y dévoile le "plan" de l'Empereur, on y voit la haine de Mortarion pour les Psychers etc... Franchement, très plaisant à lire avec une double timeline mais qui se lit tout seul.

 

Schattra :

Une nouvelle plus riche en révélations qu’en rebondissements, et qui fera donc la joie des fluffistes avertis (qui découvriront que Nikaea n’a pas été aussi impartial que les autorités voudraient qu’on le croit…) plus que des lecteurs occasionnels, qui pourraient se demander avec raison s’il est bien raisonnable de détruire une planète entière pour mettre la main sur un Démon (même pas majeur ou important, en plus), et souligner que Mortarion a tout de même été très chanceux de localiser en trente minutes max sa cible parmi une population s’élevant en milliards, et sur un périmètre aussi étendu qu’une métropole majeure. On pourrait me rétorquer que cela était en fait voulu par les Dieux du Chaos, la capture de Lermenta faisant progresser la corruption du Primarque et donc étant favorable aux Fab Four, mais comme Wraight ne donne aucun indice dans sa narration que c’était bien le cas, l’hypothèse du gros coup de bol WIJHesque tient la route.

 

On peut aussi remarquer quelques faux raccords entre la version de Mortarion de Chris Wraight et celles des autres auteurs de la Black Library ayant écrit la geste du Primarque asthmatique. Ainsi, James Swallow nous apprend dans ‘Lantern’s Light’ que la période probatoire durant laquelle l’Empereur a gardé un œil sur Son fils avant de lui donner les clés de sa Légion s’est passée dans les alentours de Barbarus, et non sur Terra comme c’est sous-entendu ici. De même, Mortarion semble être à deux doigts de basculer dans l’étreinte amicale de Nurgle à la fin de ‘Daemonology’, alors que pour Swallow (encore) et Annadale, cet événement arrivera bien plus tard et sera en grande partie orchestré par Typhon. Rien de très choquant, mais la continuité est toujours préférable.

 

FIuff :

gilian :

  • Mortarion : Je n’en avais pas parlé sur le résumé de Scars parce que ça m’avait parus anecdotique mais la vrais raison pour laquelle Mortarion vient convaincre le Khan de rejoindre Horus c’est qu’il cherche des alliers pour contrer le pouvoir du Warp. Il a toujours eu le Warp les psyker et la magie en horreur et il se retrouve dans le mauvais camp sans allier pour aller contre Lorgar, Angron et Fulgrim. On voit ici qu’il regrette et au final comprend qu’il a besoin de magie pour vaincre la magie…

 

Schattra :

  • Terathalion : Planète-bibliothèque ayant été sous dominion de l’Ipsissimus de Prospero avant de rejoindre l’Imperium pendant la Grande Croisade. En plus de ses innombrables tomes et manuscrits, Terathalion était célèbre pour les pierres précieuses vert-orange dont ses montagnes recelaient, et d’où la planète tirait son nom. Pendant l’Hérésie d’Horus, la Death Guard attaqua Terathalion et détruisit totalement sa civilisation érudite.

 

Brotherhood of the Moon // La Confrérie de la Lune merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/9 pages

 

Intrigue :

brotherhood-of-the-moon.pnggilian :

C’est au tour de Torghun Khan d’être interroger. Il fait le récit de ces premières campagnes en temps que Khan et surtout de la campagne qui l’a mené à côtoyer le capitaine Moy des Luna Wolves. C’est au court de cette campagne qu’il est initié à la loge par un de ces capitaines, le capitaine Hakim.

 

Apres son témoignage il attend la décision de Jaghataï.

 

Schattra :

La vie du Khan Torghun, chef de la Confrérie de la Lune des White Scars (aussi appelée 64ème Compagnie par les normies et les Sons of Horus), a pris un tour désagréable depuis qu’il a été associé avec la faction pro-Horus, et donc heresy-friendly de sa Légion. Mais peut-on vouloir à un White Scar de choisir l’option Faucon quand l’opportunité se présente, hein ? Capturé et interrogé par ses camarades ayant eu le nez de rester fidèles à Pépé, il consent à leur raconter comment il en est arrivé là.

 

Tout remonte à la campagne menée en coopération avec les Luna Wolves du Capitaine Verulam Moy dans la Ceinture de Tarsch. Le manque de progrès du contingent de la 16ème Légion avait contraint le haut commandement de la Croisade à lui dépêcher des alliés, sous la forme de la Confrérie de Torghun. Sans doute un appareillement décidé par un adepte un peu fleur bleue, trouvant poétique de faire coopérer deux factions lunaires sur le même conflit1. Sentant son homologue vexé par l’arrivée de renforts non sollicités, Torghun fit ce qu’il put pour arrondir les angles et put compter en cela sur l’aide de son second Hakeem, qu’il découvrit très déférent envers Moy (Moche et Méchant), sans qu’il comprenne tout de suite d’où venait ce respect interlegionnel.

 

Une attaque décidée sur une cité majeure du neuvième monde de la Ceinture fut l’occasion pour les deux forces de travailler de concert : pendant que les Luna Wolves infiltreraient à pinces les défenses adverses pour saboter les générateurs alimentant le bouclier défendant la position ennemie, les White Scars devraient faire diversion depuis les ailes, à grands renforts de burns et de rodéo urbain dans la périphérie de la cité. Car si la 5ème Légion déteste les Dreadnoughts, elle adore en revanche les doughnuts. Nuance importante.

 

L’opération se passa comme sur des roulettes (normal avec des White Scars me direz-vous), les assauts commandés par Torghun et Hakeem réussissant à semer la confusion parmi les défenseurs, et à sécuriser les objectifs fixés en amont de l’attaque. Au moment de se replier cependant, Hakeem insista auprès de son supérieur pour que les fiers bikers fassent une entorse à la règle du hit and ride qui les caractérisait pour mettre pied à terre et défendre leurs positions le temps que les Sons of Horus n’arrivent les soulager. Bien que 1) cela contredise la philosophie martiale du Grand Khan et 2) ses hommes ne soient pas équipés pour ce type d’affrontement (dur de caler un bouclier tempête à l’arrière d’une 125), Torghun accepta le défi après avoir compris de son subalterne qu’il s’agissait du plus sûr moyen de gagner le respect des coriaces Sons of Luna.

 

« Et Moy, et Moy, et Moy ? » vous entends-je demander. Eh bien Moy finit par arriver, et, bien que surpris de la résistance de ses alliés et du non-respect par ces derniers du plan de bataille, ne leur en tint absolument pas rigueur. Bien au contraire, et comme l’avait annoncé Hakeem, il devint bien plus amical envers les White Scars, au point d’inviter leurs deux commandants dans sa tente après le banquet de la victoire, pour une petite réunion de loge. On comprend alors que Hakeem était déjà initié, et qu’il a tout fait pour que Torghun le devienne aussi. Notre héros aura l’occasion plus tard de réaliser que le népotisme et l’entre soi causent autant de problèmes qu’ils ouvrent de portes, particulièrement lorsque son réseau fricote avec le Chaos. Mais ceci est une autre histoire (‘Scars’, pour être précis).

 

1 : Même cette vieille baderne de Moy relève cette coïncidence, c’est dire si l’intention était transparente.   

 

Avis :

gilian :

C’est une bonne idée de nouvelle. Elle donne une idée de comment on peut se retrouver entrainer dans une sombre affaire pour de bonne raison. Par contre elle introduit un personnage : Hakim, qui sort totalement de nulle part…

 

Lagnar :

Dans la lignée de ce qu'on a pu lire sur les White Scars récemment dans l'hérésie, ça nous permet de mieux comprendre comment une partie de la Légion a pu se faire "avoir". J'ai bien aimé celle-ci aussi.

 

Schattra :

Chris Wraight développe l’origine du protagoniste de sa série White Scars, Torghun Khan, dans cette petite mais solide nouvelle, qui lorgne franchement du côté du fan service pour les inconditionnels de Dan Abnett1. Comme tout le monde faisait ça à l’époque et que cela ne dessert pas le récit, on passera l’éponge sans problème. Après tout, ‘Brotherhood of the Moon’ est l’histoire d’un petit nouveau qui gagne la confiance et l’amitié d’un gros bonnet de la Grande Croisade : le parallèle avec Wraight, dont ‘Scars’ était le premier roman dans cette franchise et qui était encore loin d’être un Seigneur de Terra à l’époque, est assez troublant. Il faut voir cette nouvelle comme un bonus appréciable mais non nécessaire à la compréhension de ce dernier roman (qui était déjà publié au moment de la sortie de ‘Brotherhood of the Moon’, d’ailleurs).

 

1 : C’est lui qui a créé le personnage de Verulam Moy dans ‘Horus Rising’.

 

Fluff :

Rien de transcendant.

 

The Sigillite // Le Sigilite merci @gilian !

Révélation

The Silent War // La Guerre des Ombres/2016/28 pages

 

Intrigue :

The-Sigillite.jpgAprès une mission en Gyptus qui s’est mal déroulée : Khalid Hassan et son groupe devait récupérer une arme dans un bunker mais des espions d’Horus étaient aussi sur place et les pertes on été lourdes. Malgré tout il pensait avoir réussi à récupérer la caisse contenant l’arme jusqu’à se qu’il se rende compte que la caisse ne contenait qu’une pierre.

 

Il est convoqué par le Sigilite en personne pour lui faire son rapport. A la grande surprise de Khalid, Malcador se montre ouvert et commence à lui parler de son rôle dans l’imperium et de la confrérie des Sigilite.

 

Il lui explique aussi que sa mission n’a pas été un échec et que le véritable objectif n’était pas une arme mais la pierre en elle-même. La pierre de Rosette. Le chaos ne veut pas seulement vaincre l’imperium il veut aussi effacer toute trace de l’humanité, et Malcador veut préserver cela, parce qu’à quoi bon gagner la guerre sinon ?

 

Avis :

Comme on le verra dans les années à venir, Chris Wraight est le maitre de la Black Library pour tout ce qui est guerre secrète. Les intrigues politiques, l’inquisition, les cultes cachés. Il est vraiment très bon la dedans et cette nouvelle est dans la même veine. Il permet à Wraight d’introduire une autre forme de guerre et aussi une autre vision. Pourquoi se battre, si en gagnant on doit perdre notre mode de vie et notre culture ? Déjà abordé avec les white Scars d’ailleurs avec le passage où Yesugei explique que le fait de ne pas devenir comme l’ennemi est une victoire en soi-même si ça mène à la mort.

 

Fluff :

  • Les Sigilites : C’est un ordre qui existait avant l’imperium et qui est indépendant de l’empereur lui-même.Les Sigilites depuis bien longtemps récupèrent les reliques de l’humanité. Pas les armes mais ce qui fait l’humanité. Le dernier reliquaire des Sigilites se trouve sous le palais impérial. Dorn va protéger physiquement Terra, et Malcador sest donné pour mission de sauver tout le reste. Protéger physiquement Terra mais aussi protéger sa culture et son histoire.Il reste d’autre Sigilites apparemment…

 

Grey Talon merci @gilian !

Révélation

Shattered Legions // Les Légions Brisées/2017/22 pages

 

Intrigue :

grey-talon.pngBion Henricos a décidé de ne pas suivre la flotte White Scars et est parti suivre sa propre voie. Il est accompagné dans son périple par Hibou Khan qui est devenu un Sagyar Mazan pour expier sa trahison envers son Khan.

 

La coopération ne se passe pas vraiment bien, Henricos ne fait aucune confiance à Hibou Khan, il ne comprend pas la culture des White Scars ni pourquoi le Khan ne les a pas fait exécuter.

 

Après une ouverture d’Hibou Khan, Henricos finit par faire un effort et laisser une chance aux White Scars de se racheter.

 

Henricos fait partie du clan Sorrgol et il a été entraîné à suivre les traces laissées par les vaisseaux en translation, et, grâce à cela, il traque les vaisseaux Son of Horus. Avec l’aide d’Hibou Khan, il tend une embuscade à un vaisseau et le prend d’assaut mais ils ont vu trop grand et, malgré une bataille acharnée, ils sont submergés par le nombre.

 

C’est à ce moment là qu’arrive Meduson avec ses hommes et leur sauvent la vie.

 

Bion Henricos accepte de se mettre sous les ordres de Meduson à condition de recevoir une nouvelle épée médusienne et le commandement du Grey Talon pour pouvoir combattre auxcotés d’Hibou Khan.

 

Avis :

Nouvelle qui fait le lien entre le passage chez les White Scars de Bion Henricos et son arrivée sous les ordres de Meduson où il finira par trouver son destin. C’est bien écrit et ça développe bien les deux personnages que sont Henricos et Hibou.

 

Fluff :

  • Bion Henricos : Apres 154-4 , Istvaan,et l’alliance avec les White Scars Henricos,il continue à mener la guerre contre Horus. C’est sûrement un des personnages mineurs qui a eu le plus d’apparitions aux mains d’auteurs différents (5 pour le moment) et qui n’a pas forcément connu de très grands moments. Sauf celui de sa mort.
  • Hibou Khan : Il regrette de ne pas avoir prêté le serment du sang et de ne pas avoir été exécuté par le Khan.Lles premiers temps passés sur le Grey Talon seront très compliqués pour Hibou et ses hommes parce que Henricos et les Iron Hands ne lui font pas confiance mais ils finiront par devenir amis et servir sous les ordres de Meduson…
  • Grey Talon : C’est réputé être un vaisseau chanceux, fabriqué sur Alfred pendant la grande croisade, il a été spécifiquement modifié pour les Luna Wolves.Il a toujours permis à ses capitaines d’avoir une glorieuse destinée. Il fut renommé Hésiode par les Salamander qui le capturèrent mais Bion Henricos lui a redonné son nom d'originet et s’en sert pour prendre par surprise des vaisseaux rebelles.

 

The Hand Elect // La Main Elue merci @gilian !

Révélation

Shattered Legions // Les Légions Brisées/2017/19 pages

 

Intrigue :

Jebez Aug était en mauvaise forme depuis l’attaque de Tybalt Marr, il n’avait jamais vraiment récupéré et, malgré l’aide de Gorgonson, il ne pouvait pas être soigné. Il lui fallait toute la technologie d’un monde forge pour le remettre en état.

 

Aug a décidé d’aller sur le monde forge de Lliax qui est un allié fiable des Iron Hand depuis longtemps pour se faire reconstruire. Mais les choses sont plus compliquées qu’il n’y parait.

Sur Lliax, le révérend de fer Kernag l’attend pour lui dire qu’il a fait une erreur en nommant Meduson mais qu’il n’est pas trop tard.

 

Les révérends de fer peuvent se réunir sur Medusa et remplacer les révérends de clan pour reformer un conseil et reprendre en main la légion.

 

Dans un premier temps, Aug refuse de suivre Kernag et reste fidèle à Meduson mais, après avoir parlé à Meduson après son opération, il se rend compte qu’il n’a plus aucun pouvoir sur lui et reprend contact avec Kernag.

 

Avis :

Les graines de la trahison sont en place. On se rend compte que les clans méduseans n’ont jamais vraiment été en phase avec leur primarque qu’ils n’ont jamais vraiment compris. En tout cas pour la classe dirigeante des clans. Les Iron Hands ont une histoire beaucoup plus complexe depuis que l’Hérésie d’Horus s’est développée à la blacklibrary.

 

Fluff :

Des infos sur l'histoire honteuse des Iron Hands pendant l'Hérésie.

 

Restorer merci @gilian !

Révélation

Summer of Reading 2017/2017/15 pages

 

Intrigue :

restorer.pnggilian :

Shiban Khan est sur la table d’opération d’un Mago Biologiste du Mechanicus qui est très en colère de voir le travaill bâclé et à moitié fini qui a été fait sur le corps de Shiban.

L’opération de restauration commence et le Magos est contrarié de voir l’état de Shiban qui était à deux doigts de mourir.

 

Pendant sa convalescence, alors qu’il était dans un coma réparateur, Shiban a eu des visions de ses anciens camarade, Yesugei l’ancien bibliothécaire en chef de la légion celui qui l’avait recruté, Jochi son lieutenant mais aussi Torghun son ancien ami… Après plusieurs semaines, il était enfin remis sur pied, plus fort que jamais.

 

Après avoir restauré son corps, il décide de faire la paix avec son âme et grâce à l’information qu’on a recherchée pour lui, il part retrouver les descendants de Torghun pour s’excuser de son comportement avec son ancien frère d’arme et être totalement en paix pour attendre l’arrivée des forces hérétiques.

 

Schattra :

Revenu bien esquinté sur Terra après avoir crapahuté de droite et de gauche pendant l’Hérésie, Shiban Khan bénéficie des bons mais douloureux soins de l’Adeptus Mechanicus et des largesses de Pépé pour se refaire une santé et une ossature. Débarrassé de ses Entraves bricolées pendant ses années de blitzkrieg, le Capitaine White Scars reprend des forces sur le monde Trône en attendant l’arrivée d’Horus, et en profite pour visiter de vieilles connaissances (la scribe Ilya, qui le bassine pour qu’il redevienne le poète qu’il était au début de sa carrière), et surtout faire la paix avec le souvenir de son ancien frère d’armes, ami et adversaire, Torghun.

 

Ce dernier lui est apparu dans une vision fiévreuse juste après l’opération, encore marqué par les coups de faux ramassés lors de son ultime combat contre Mortarion sur le Swordstorm. Se sentant une dette envers lui, Shiban emprunte une navette et se rend dans le village natal de son camarade afin de remettre à son arrière-petite-nièce et ultime descendante le tulwar dont il avait hérité à son entrée dans la Légion1. Petite surprise et preuve que Jaghatai Khan ne fait pas dans la discrimination : Torghun ne venait pas des steppes de Mongolie ou des plateaux du Xinjiang, mais… de la côte suédoise (ou son équivalent au M31, le Skandmark), comme son patronyme pré-scarification, Haren Svensellen, le laisse entendre.

 

Après avoir raconté à son interlocutrice à quel point son grand-oncle était un chic type, malgré ses penchants un chouilla hérétique de temps à autres, Shiban repart vers le Palais Impérial, et notre propos se termine sur une scène d’affrontement tirée tout droit du Siège de Terra, où le Capitaine restauré aura fort à faire…

 

1 : On apprend au détour de la conversation que la famille de Torghun est persuadée depuis près d’un siècle que l’enfant prodige avait intégré… les Luna Wolves. Il y a vraiment des Légions plus populaires que d’autres.

 

Avis :

gilian :

Bien qu’elle n’apporte rien à l’histoire générale, c’est une petite nouvelle bien sympathique qui nous permet d’en connaître plus sur les coutumes des White Scars. Et ça m’a permis aussi de comprendre pourquoi Shiban Khan était plus en forme pendant le siège de Terra qu’en arrivant sur Terra.

 

Schattra :

Encore une nouvelle qui sera bien cryptique pour qui n’est pas familier des épisodes précédents signée par Chris Wraight (ici les romans ‘Scars’ et ‘The Path of Heaven’). Pour ceux qui ont suivi la bromance contrariée entre Shiban et Torghun, ‘Restorer’ (le surnom du premier) fera office d’épilogue à cet arc de rivalité amicale. Les autres se contenteront de ramasser quelques bribes de fluff sur les White Scars et de comprendre à demi-mot que le héros cabossé de cette histoire a fait la paix avec un passé bien lourd, ce qui lui permettra de performer comme jamais au plus fort du Siège de Terra. Comme Wraight a suffisamment de bouteille et de style pour signer un court format propre sur la forme, et que ce dernier a le bon goût de ne pas trop traîner en longueur, l’expérience se tente.

 

Fluff :

  • White Scars (Culture) : La langue vernaculaire de la Légion est le Khorchin, un dialecte de Chogoris. Ses membres prennent la parole donnée et les dettes d’honneur très au sérieux, et peuvent consacrer leur vie à honorer un serment. Si la personne à laquelle ils sont redevables est morte, ils chercheront leur rédemption auprès de sa famille et ses proches.

 

Two Metaphysical Blades merci @gilian !

Révélation

Summer of Reading 2018/2018/15 pages

 

Intrigue :

two-metaphysical-blades.pnggilian :

Bien longtemps avant la grande croisade et avant les guerres d’unification, dans ce qui sera la dernière citadelle des Sigilite et la première du rêve imperial. Sous la protection d’un rituel tenu actif par les Sigilite eux-mêmed, Malcador regarde les deux lances maintenant en stase au dessus de la forge. Elles sont bien trop grandes pour être maniées par des humains et Malcador demande à l'Empereur, s’il va les porter lui-même au combat. Il répond que non, que viendra un jour où les deux lances opposées trouveront deux combattants opposés pour les manier.

 

Plusieurs années plus tard, alors que son projet est encore naissant et donc fragile, au moment où les premiers guerriers tonnerres font leur premier pas, Constantin Valdor dirige les premiers Custodiens de l’empereur et manie une des deux lances. Quand il prend la vie de quelqu’un la lance lui raconte l’existence de l’être qu’il vient de tuer, c’est une sensation étrange.

 

L’empereur lui a dit qu’il était facile pour un surhomme de tuer et que l’histoire racontée par la lance lui permettrait de garder à l’esprit ce qu’il faisait.

 

Bien des années plus tard, la VIeme légion a perdu un tiers de ses effectifs dans un combat soit disant perdu d’avance contre les orks, mais ils ont gagné et l’empereur pour remercier son fils lui a offert deux choses : la construction d’une énorme citadelle sur Fenris et une arme, la lance jumelle de celle de Valdor.

 

Alors Valdor se decide à prévenir Russ, les lances racontent des histoires et il a de plus en plus de mal à supporter celle que lui raconte la sienne. Mais Russ n’a aucune envie d’utiliser la lance.

 

Et il ne l’utilisera jamais sauf une fois contre son frère, mais en vain…

 

Bien plus tard, juste apres le siège de Terra, alors que l’empereur est mort (ou presque), Valdor et Russ auront une nouvelle discussion à propos de leur lance respective et contre toute attente Valdor remontera le moral de Russ.

 

Schattra :

Où il sera question de deux lances forgées de la main même de l’Empereur, du temps où il n’était encore qu’un pouvoir mineur sur une Terra en proies aux affres de la Longue Nuit (c’était juste avant que l’heure d’hiver soit enfin abandonnée, après 25.000 de report), et squattait la cave de son vieux pote Malcador. Appelées Apollonienne et Dionysiaque, soit des références comprises par moins de dix personnes à l’époque (que snob ce Pépé), ces armes étaient à la fois des opposées polaires et unies par une connexion profonde. La première fut attribuée à nul autre que Constantin Valdor, qui la mania à de nombreuses reprises lors de sa longue et distinguée carrière. La deuxième revint à Leman Russ en lot de consolation après qu’il eut perdu une bonne partie de sa Légion à exterminer les Orks de la Roue de Feu, une région galactique conquise par l’Imperium pendant la Grande Croisade1. Un cadeau qui fut apprécié à sa juste valeur par le caractériel Roi Loup, et jamais utilisé par ce dernier, jusqu’au moment où il décida d’aller soloter le Maître de Guerre félon au plus fort de l’Hérésie, avec les résultats que l’on sait.

 

En plus d’être des armes incomparables, Apollonienne et Dionysiaque étaient imbues de capacités psychiques (certains diront métaphysiques) uniques, permettant dans le cas de la première à son porteur de connaître les vérités profondes2 de ses victimes au moment de leur mort, et dans le cas de la seconde, d’ouvrir les yeux de tout individu blessé par cette dernière sur sa situation. On ne saura jamais pourquoi l’Empereur n’a pas jugé bon d’appeler ses créations « Contrôle Fiscal » et « Psychothérapie », mais ça aurait été beaucoup plus approprié, à mon humble avis. Si Chris Wraight a la bonté de nous fournir une petite démonstration du fonctionnement d’Apo’ à la faveur du massacre d’une bande de bikers dégénérés par Valdor et une vingtaine de ses collègues pendant l’Unification de Terra, il faudra vous munir d’une copie de ‘Wolfsbane’ pour découvrir l’effet kiss cool de l’écouvillon de la mère Denis.

 

Cette nouvelle examine également les relations peu simples, mais pas si froides que ça, entre Valdor et Russ, avant et après l’Hérésie. De son propre aveu, le Custodien apprécie assez le Roi Loup, qui le déteste cordialement en retour. Vous parlez d’une relation asymétrique. Ces bisbilles persistantes n’empêcheront toutefois pas les deux compères d’être frappés par une révélation mystique au même moment, les conduisant à abandonner leur poste et leurs subordonnés pour s’embarquer dans une quête mystérieuse dont ils ne reviendront jamais (pour le moment…). Bien qu’ils aient également laissés leur arme derrière eux, il y a fort à parier que l’histoire de ces deux reliques ne se terminera pas dans les tréfonds d’une armurerie poussiéreuse, mais ceci est une autre histoire…

 

1 : L’Empereur lui promit aussi une forteresse mastoc sur Fenris (le Croc), car il n’était pas chien envers les loulous. Mais comme cela allait prendre trois plombes, j’aime à penser qu’il a refilé la lance à Son fiston pour marquer le coup, un peu comme une boîte de chocolats oubliée au fond d’un placard quand la belle-famille débarque.

 

2 : Ou, pour utiliser le lexique de ce rabat-joie de Valdor, leurs défauts.

 

Avis :

gilian :

Chris Wraight qui, ne l’oublions pas, rêve d’écrire un livre sur les origines des custodes et leur création, nous livre ici une bonne petite nouvelle pour éclaircir les zones d’ombres sur l’effet réel de la lance de l’empereur sur Horus quand Russ le blesse.

 

Sans être incontournable ça reste une bonne petite nouvelle.

 

Schattra :

Chris Wraight est un des auteurs de la Black Library qui maîtrise le mieux le genre cryptique, qui est l’un des plus complexes à utiliser : trop, et on ne comprend plus de quoi il en retourne ; pas assez, et l’effet mystérieux est perdu. ‘Two Metaphysical Blades’ est un très bon exemple du savoir-faire déployé par Wraight, puisqu’à travers les différentes vignettes qu’il nous propose d’examiner, depuis les prémices de l’Imperium (qui comme toutes les start-up vouées à transformer l’humanité, a commencé dans un garage) jusqu’à la purge post-hérétique et la disparition des grandes figures de la Grande Croisade (Leman Russ et Constantin Valdor en tête), on a la nette impression d’être initié à des vérités importantes sur le grand dessein de l’Empereur, qui comme chacun sait n’a jamais rien fait au hasard. La destinée liant les porteurs originaux des lances Apollonienne et Dionysiaque sera-t-elle un jour révélée ? Rien n’est moins sûr (même si à notre époque, les Primarques courent de nouveau les rues), mais cela n’empêche pas de savourer cette nouvelle à sa juste valeur, et c’est là tout le talent de conteur de Chris Wraight. Un must read absolu si vous vous sentez une âme d’exégète, si vous vous êtes fixés comme objectifs de lire toutes les histoires consacrées à des armes1 de la Black Library, ou, tout simplement, que vous avez envie de variété et de qualité après une overdose de bolter porn.

 

1 : Ne pas oublier ‘Athame’ de John French et ‘Les Fragments d’Erebus’ de Guy Haley.

 

Fluff :

  • La lance Apollinienne : A été donnée à Valdor par l’empereur en personne. Quand Valdor tue quelqu’un avec cette lance, elle lui révèle la vie et les péchés de l’homme qui meurt.
  • La lance Dionysienne : A été donnée a Russ par l’empereur, mais Russ ne l’aime pas et ne veut pas l’utiliser. Elle révèle la vérité et la déchéance de la personne blessée. En fait, elle donne une chance à la personne blessée de voir ses péchés (rq : il est à noter que les deux armes sont abandonnées par Valdor et Russ et que les deux héros disparaissent le même jour. Apparemment, ils sont bien plus liés que je ne le pensais). La saga de la lance de Russ est abordée dans plusieurs autres livres.
  • Constantin Valdor : Il n’a jamais été capable de refuser un ordre de l’Empereur (rq : ce qui accrédite la thèse que Pépé serait un vampire, et Valdor un de ses scions. Je viens de créer cette these).
  • Space Wolves : Pendant la Grande Croisade, un tiers de la Légion fut détruite lors d’une campagne de cinq ans contre les Orks de la Roue de Feu. En récompense de ce sacrifice, l’Empereur donna la lance Dionysiaque à Leman Russ, qui ne l’utilisa pas jusqu’à son duel avec Horus sur le Vengeful Spirit.

 

Wolf King // Le Roi Loup merci @gilian !

Révélation

The Burden of Loyalty // Le Fardeau de la Loyauté/2018/99 pages

 

Intrigue :

Wolf-King.jpgAlors que Leman Russ est de plus en plus mutique et renfermé sur lui-même, le premier capitaine Gunnar Gunnhilt prend le commandement d’une deuxième tentative pour briser l’encerclement de l’Alpha Légion, mais une nouvelle fois les spaces Wolves sont repoussés avec pertes et fracas.

 

La situation à bord de la flotte des Fenrisiens est de plus en plus tendue, et alors que Russ a convoqué Bjorn « le manchot » pour étudier la situation avec lui, Gunnar et plusieurs des capitaines pensent à stopper leur fuite et à mourir les armes à la main dans un dernier combat suicide.

 

Mais, à l’insu des deux flottes en présence, une troisième force est à l’œuvre. Un contingent de dark angel a trouvé refuge dans la Nébuleuse et espionne les flottes en présence pour déterminer qui est loyaliste et qui est hérétique.

 

Une fois les allégeances découvertes, les Dark Angel se rangent aux cotés des spaces Wolves et chassent l’Alpha Légion.

 

Après un échange entre Russ et le maitre de chapitre Althalos des Darks angels. Russ apprend que Luther, depuis qu’il a été renvoyé sur Caliban par Jonson, a suivi les ordres à la lettre et continue de former des space marine pour les positionner au point stratégique de l’espace. De son coté, Russ met au courant les dark angel de l’hérésie d’Horus.

 

Après avoir effectué les réparations, les flottes décident de se séparer. Les space Wolves font route vers Terra et les dark angel retournent vers Caliban pour y chercher de nouveaux ordres.

 

Avis :

Chris Wraight, le spécialiste des space Wolves, a encore frappé. Il se permet de reprendre exactement l’histoire où il l’a laissé dans le roman White Scare. En fait, vous pourriez même commencer à lire White Scare et ; au moment où Jaghataï decide de ne pas aider les space Wolf, vous lâchez le livre et commencez le Roi des Loup.

 

L’histoire nous montre l’évolution de Leman Russ qui commence à penser à l’avenir de la légion. D’ailleurs, sa façon de faire me laisse entrevoir une hypothèse à sa disparition. Dans cette nouvelle, il laisse entendre que la légion doit évoluer et que Bjorn est le pivot de cette évolution. Que les anciens ,trop pétris de mythes, doivent laisser leur place. Quand il part pour sa grande chasse, il part avec les anciens de la légion et ne laisse que Bjorn derrière lui.

 

L’intervention des dark angels, et ce qu’elle implique, laisse songeur sur ce qui aurait pu être ecrit sur cette légion, un livre sortira peut être pendant le siège de Terra ou plus tard ?

 

Il y a des dark angel cachés un peu partout dans des groupes de combat très puissants (ils ont une station de combat Rimini).

 

A noter qu’il n’y a pas de duel entre Russ et le maître de chapitre des dark angel, à la grande surprise de Russ.

 

Fluff :

Des infos sur la mentalité de Leman Russ sur la fin de l'Hérésie.

 

Blackshield merci @gilian !

Révélation

Summer of Reading 2016/2016/18 pages

 

Intrigue :

blackshield.pnggilian :

Le sergent Khorak anciennement de la Death Guard avait repris sa liberté et décidé de piller des mondes à son propre compte.

 

Mais lui et sa bande avaient fini par se faire rattraper et ils étaient en train de fuir un vaisseau beaucoup plus puissant qu’eux. Khorak espère atteindre la planète la plus proche pour pouvoir y affronter ses poursuivants. Qui pourrait tenir tête à la Death Guard à la surface d’une planète ?

 

Malgré les dégâts subis par leur vaisseau Khorak et ses hommes parviennent à la surface d’Agarvian et attendent l’assaut de leurs poursuivants. Ils tendent une embuscade à leurs ennemis qui s’avèrent être des space marine mais, leur armure ayant été totalement repeinte en noir, il est impossible de savoir à quelle légion ils appartiennent.

 

Bien qu’ils aient pris l’avantage en début de combat, les forces de Khorak finissent par être submergées.

 

Mais à sa grande surprise, au lieu d’être mis a mort, son adversaire se présente à lui comme étant Crysos Morturg, un ancien lieutenant de la Death Guard qui a survécu au massacre d’Istvaan III et qui cherche à se venger de Mortarion.

 

Khorak, quant à lui explique qu’il a repris sa liberté après Molech parce que Mortarion les avait trahis en s’alliant avec les puissances du Warp, et il est prêt à s’allier a Morturg.

Mais cela ne se fera pas, Morturg est un psyker et Khorak ne peut le supporter et se fait tuer en essayant de le tuer.

 

Schattra :

La fin de la récré approche à grands pas pour Khorak de la Death Guard et ses quelques frères d’armes survivants, ayant fait sécession de leur Légion après le siège de Molech et s’étant transformés en pirates galactiques nourrissant le vague projet de faire payer son hypocrisie à Mortarion depuis lors. Poursuivis par de mystérieux adversaires jusqu’à l’orbite du monde hostile d’Agarvian, les non alignés sont contraints d’abandonner leur vaisseau (le joliment nommé Ghogolla… je pense que ces nerds de Thousand Sons – et leur énervante maîtrise de toutes les langues mortes de la galaxie, y compris le français – ont dû bien se foutre d’eux pendant la Grande Croisade) et de se poser en catastrophe à la surface de ce caillou aussi minable que gazeux, espérant que leur légendaire fortitude leur permettra de gagner un avantage sur ce champ de bataille des plus difficiles.

 

Après une marche éprouvante à travers les marais spongieux qui constituent l’unique écosystème d’Argavian, Khokho and the boyz finissent par trouver un endroit idéal pour livrer leur dernier carré (ça tombe bien, ils ne sont plus que quatre), une fois que leurs poursuivants les auront rattrapés, bien sûr. Littéralement quatre jours plus tard, une petite force de Space Marines passablement exténués par cet UTMB1 finit par arriver à portée de bolter, et se fait donc accueillir bellement par les Death Guards qui barbotaient dans la bouillasse sans bouger le petit doigt depuis un petit moment2.

 

Si les premiers instants de l’accrochage tournent logiquement en faveur des défenseurs embusqués, le nombre de leurs assaillants finit par renverser le rapport de forces, et Khorak, bien protégé par son armure Terminator et son statut de protagoniste, finit par se retrouver seul face à un véritable peloton d’exécution. Bravache jusqu’au bout, il défie en duel le meneur adverse, dont l’héraldique est totalement noire, comme celle de ses suivants. Souhaitant au moins savoir qui sera responsable de son futur et inévitable trépas, l’ex Death Shroud bombarde son homologue de question, jusqu’à ce que ce dernier consente à révéler son identité…

 

Révélation

…Et, surprise, il s’agit d’un frérot, comme sa capacité à respirer l’air vicié d’Argavian sans protection le laisse apparaître. Les points communs ne s’arrêtent pas là, car Crysos Morturg (son petit nom) est également un renégat Death Guard, ayant été laissé pour mort sur le champ de bataille d’Isstvan III après la purge des premières Légions traîtresses par leurs frères d’armes. Ayant survécu au prix d’une reconstitution quasi-complète de son anatomie, Crysos s’est depuis donné comme mission de traquer et détruire les forces Death Guard sur lesquelles il arrive à mettre la prothèse, en compagnie d’un contingent issus des tristement célèbres Légions Brisées, renommé Black Shields en référence à leur héraldique monocolore. Comprenant qu’il partage le même but que son poursuivant, et malgré la perte regrettable de son vaisseau et ses camarades, Khorak semble prêt à passer l’éponge sur les derniers événements et à repartir du bon pied avec ses nouveaux copains, lorsqu’un accident fâcheux se produit…

 

Révélation

Un de ses frères d’armes, qui n’était pas tout à fait mort au final, s’extirpe de son bain de boue pour réaliser un headshot parfait sur le front dégarni et ridé de Jason Statham Crysos, avant d’être transformé en hachis parmentier par la riposte des Black Shields. Cette mort tragique et ironique aurait toutefois préférable pour Khorak à la réalité dont il est témoin, Crysos parvenant à stopper le projectile fatal grâce à ses pouvoirs psychiques. Ayant laissé tomber Mortarion, mais pas son endoctrinement psychophobe, Khorak renonce à rejoindre la team noiraud et préfère tomber au champ d’honneur en essayant de faire goûter de sa faux à Crysos, tentative évidemment vouée à l’échec et dans laquelle il perd le dernier de ses points de vie.

 

De retour sur son vaisseau, et plus qu’un peu dépité par la tournure qu’ont pris les événements, Crysos décide de mettre le cap sur Terra pour solliciter rien de moins qu’une audience avec l’Empereur en personne (qui n’a sans doute rien d’autre à faire en ce moment), afin d’attirer Son auguste regard sur les services rendus par Robocopmarine et sa bande d’irréguliers. On lui souhaite bien du courage…

 

 

1 : Ultra Trail du Marécage Boueux. Le Mont Blanc a été rasé à la fin de M29 pour construire un centre commercial.

 

2 : Les amateurs de hard SF me feront remarquer, avec raison, qu’aucune indication n’est donnée sur la longueur du jour sur Agarvian. Il se peut donc que nos héros n’aient attendu que trois minutes avant que la bagarre ne s’engage, mais ce serait beaucoup moins badass, reconnaissons-le.

 

Avis :

gilian :

Nouvelle un peu spéciale de Chris Wraight. Au depart c’est une commande pour introduire les Blackshield présentés dans le black book six de l’hérésie d’Horus « rétribution ». Mais, une fois lancé, Chris Wraight ne va pas s’arrêter là et va encore écrire 3 audio Book sur ces space marine qui ne vont choisir aucun camp pendant l’hérésie d’Horus.

 

J’attends avec impatience la parution des histoires suivantes pour savoir où cela va nous mener (je n’en ai pas parlé mais, à la fin de la nouvelle, Crysos Morturg veut avoir une entreves avec le patron en personne.)

 

Schattra :

Chris Wraight se paie le luxe d’introduire une nouvelle faction (certes mineure) à l’Hérésie d’Horus avec ce ‘Blackshield’, ce qui n’est pas donné à tout le monde, et le fait plutôt bien (même s’il passera immédiatement le flambeau à l’infatigable Josh Reynolds après la publication de cette nouvelle). On a ici le droit à une histoire bien ficelée, n’oubliant pas de donner au lecteur sa ration d’action brutale, ni de mettre en relief les conséquences de l’Hérésie pour les personnages lambda qui y sont confrontés. Seul léger bémol : il est nécessaire de maîtriser un minimum le fluff hérétique (en particulier les événements d’Isstvan III et de Molech) pour bien comprendre de quoi Khorak et Crysos discutent lors de leur petit tête à tête agarvien et pourquoi ils sont autant surpris l’un que l’autre de la présence de leur vis-à-vis. En outre, et comme beaucoup d’arcs narratifs ébauchés à cette période charnière de l’Hérésie d’Horus, on reste pour le moment sans nouvelle du space trip vers Terra qui sert d’ouverture à ‘Blackshield’, ce qui est un peu dommage.

 

Fluff :

Rien de transcendant.

 

The Last Son of Prospero merci @gilian !

Révélation

Heralds of the Siege/2018/17 pages

 

Intrigue :

the-last-son-of-prospero.pnggillian :

Khalid Hassan était inquiet, il avait récupéré le corps d’Arvida sur le vaisseau des White Scars en promettant à leur chaman qu’il ne lui arriverait rien et qu’il l’amènerait se faire soigner sans que les loups de Fenris ne s’aperçoivent de sa présence. Il avait effectué sa mission, bien sûr comme toujours depuis qu’il était au service du Sigilite, mais il avait promis qu’Arvida vivrait et il n’était pas sûr qu’il puisse surmonter sa « maladie ».

 

Même le Sigilite n’était pas certain de pouvoir le sauver. L'’Empereur et lui avaient toujours su que quelque chose n’allait pas avec les Thousand Sons. Pendant longtemps ils ont pensé que cela venait d’un problème dans le code génétique mais ce n’était pas cela, c’était plus profond… Après Prospero, avec le retour de Magnus, ils avaient apparemment été sauvés et d’autres soucis plus urgents s’étaient présentés. Mais le mal était toujours là…

 

Leur conversation est interrompue par l’arrivée de Jaghataï qui est fou de rage parce que Malcador n’a pas réussi à soigner Arvida et fait des expériences sur lui. Malcador espère encore pouvoir mettre Magnus ou au moins un de ses fragments sur le trône d’or et veut utiliser Arvida pour canaliser le fragment qui est sur Terra.

 

Alors que le rituel commence, Arvida a une conversation avec l’éclat bienveillant de son père. Il lui avoue qu’il a fait exprès de laisser le loup massacrer Prospero, que c’était le digne châtiment pour ses fautes, avoir passé un pacte pour sauver sa légion et avoir détruit les défenses du palais impérial.

 

Un combat s’engage pour la possession de l’âme et du corps d’Arvida mais, au fina,l grâce à l’intervention du Khan, il réussit à reprendre l’emprise sur son corps et à redevenir lui-même.

 

Ravuel Arvida est de retour, et il se nomme maintenant Ianius.

 

Schattra :

Ramené sur Terra grâce aux efforts conjoints des White Scars, qu’il a aidé à sortir de la tempête Warp dans laquelle ils étaient encalminés, et des Élus de Malcador le Sigilite, le Sergent Revuel Arvida des Thousand Sons n’est plus vraiment au pic de sa forme à son arrivée sur le monde Trône. En cause, cette cochonnerie de malédiction du changement, un temps contenue par Magnus le Rouge, mais à présent hors de tout contrôle. Exfiltré vers l’infirmerie privée du Régent de Terra au nez et à la moustache de Jaghatai Khan, pour que Papi Mougeot puisse jouer au docteur avec ses abattis, le pauvre Arvida n’est plus qu’un tas de chair décoloré et instable, mais auquel son âme s’accroche encore avec l’énergie du désespoir.

 

Pendant que Malcador joue du scalpel avec plus de ténacité que d’efficacité (6 heures d’opération, tout de même), puis doit expliquer à un Jag’ hors de lui pourquoi il a cru bon de lui emprunter celui que le Primarque considère comme étant son obligé – et notre gonze prend les serments très au sérieux – Arvida expérimente des visions mystiques, où le passé et le présent s’entremêlent. Après quelques flashbacks peu intéressants, il fait la rencontre de son progéniteur borgne, ou plutôt de l’un de ses éclats1, qui a choisi de rester sur Terra… pour demander pardon à l’Empereur, j’imagine ? Toujours est-il que cette fraction du Roi Écarlate est tirée de sa stupeur hébétée par l’arrivée de celui qui peut prétendre être le dernier fils de Prospero, et commence à se matérialiser dans la salle d’opération, juste à temps pour éviter à Jaghatai de faire avaler son bâton à Malcador pour lui apprendre à piquer les sauvegardes invulnérables pupilles des autres.

 

Cette apparition, c’était sur quoi le rusé vieillard comptait, lui qui cherchait un moyen de sécuriser les niveaux inférieurs du Palais Impérial en y installant un concierge avec un DEUG en occultisme. Malheureusement, la mayonnaise ne prend pas, ce qui laisse le champ libre au motivational speaker de Chogoris pour venir hurler des encouragements dans l’oreille la direction générale de son poulain. Miracle des miracles, cela marche beaucoup mieux que la combine de Malcador, et l’âme d’Arvida finit par fusionner avec l’éclat de Magnus, gagnant au passage une cure de beauté spectaculaire (les jeunes disent un glow up), qui redonne à notre comateux héros forme humaine. C’est ce qu’on appelle dans le jargon un coup D’Éclat. Le rideau tombe sur une séance de présentation en bonne et due forme entre les membres du casting de cette nouvelle. Plutôt que de se prénommer Marvidus ou Manuel le Vouge, comme il en avait pourtant le droit et la possibilité, le « nouveau-né » s’introduit sous le nom d’Ianius, qui était le tutélaire (i.e. la mascotte démoniaque) d’Arvida au cours de sa carrière dans la Légion. Quelque chose me dit qu’on n’a pas encore fini d’entendre parler de lui…

 

Avis :

gillian :

Peut être la nouvelle où il y’a le plus de révélations de tout le recueil, en même pas 17 pages Chris Wraight fait une foule de révélations sur les Thousand Son, révélations qui, pour certaines, ont totalement été mal comprises par le lecteur français plus enclin à dire qu’il a fait de la merde qu’à lire la nouvelle en anglais pour se faire une idée (je dis ça parce que j’ai beaucoup entendu parlé de ces événement sur certain forum et qu’une fois lue, la nouvelle ça n'a rien a voir).

 

Pour le moment la meilleure nouvelle du lot et le lot est très relevé.

 

Schattra :

Chris Wraight signe une nouvelle pour connoisseurs de l’Hérésie d’Horus avec ‘The Last Son of Prospero’, qui ne peut être pleinement compris et apprécié qu’en maîtrisant, outre l’arc consacré par cet auteur au personnage de Revuel Arvida (‘Rebirth’, ‘Allegiance’), ceux propres à Malcador le Sigilite et ses élus (‘The Sigillite’), à Magnus (‘The Crimson King’) et aux White Scars (‘The Path of Heaven’, ‘Scars’)… ce qui fait un sacré bagage, mine de rien. Pour les happy few ayant investi assez de temps dans la maîtrise de l’Hérésie littéraire, cette nouvelle est à la fois intéressante sur le plan narratif et fluffique, ce qui est suffisamment rare pour être souligné, et apprécié. Pour les autres, qui formeront je crois la majorité, le bilan risque d’être un peu moins positif. Même si Wraight livre un récit de rédemption miraculeuse qui reste compréhensible pour un faux débutant (si vous ne savez pas qui sont Magnus, Jaghatai Khan et Malcador, ça va picoter), c’est bien le contexte dans lequel ‘The Last Son of Prospero’ se déroule qui fait tout l’intérêt de cette nouvelle. A ne pas mettre entre toutes les mains donc, ou en tous cas, à ne pas aborder sans préparation.

 

Fluff :

gillian :

  • Magnus : la fragmentation de Magnus a commencé a Nikaea quand il s’est senti trahi par son père, et a continué quand il a détruit les défenses du palais par inadvertance pour finir quand Leman Russ explose son corps sur Prospero. Il a laissé sa légion être détruite car il pense que c’est le juste châtiment pour ses crimes, le pacte avec un démon pour sauver sa légion et la destruction des défenses du palais impérial.
  • Malcador : Il apparait en fin de course, la description qui en est fait est celle d’un vieux monsieur usé par les évènements. Il veut réincarner le fragment de Magnus dans le corps d’Arvida mais le rituel ne marche pas. (C’est dit dans la nouvelle et Arvida dit à Malcador qu’il est désolé mais que ça n’a pas marché, que Magnus n’est pas revenu.)
  • Jaghataï : Un primarque comme on aurait aimé en voir pendant l’hérésie. Au comble de la fureur il fait même peur a Malcador qui n’ose pas s’opposer a lui. Il est venu sauver Arvida envers qui il estime avoir une dette de sang.
  • Les Tutélaires : La grande révélation de la nouvelle à mon sens. Quand Arvida revient il dit de l’appeler Ianius. Ianius c’est le nom de son Tutélaire. Mais qu’est ce qu’un tutélaire au final ? C’est Magnus qui lui donne la réponse : tu es un Corvidae et les Corvidae sont les seuls à pouvoir connaître la réponse… Les Corvidae voient le futur, et donc les Tutélaires sont le futur. Ianius c’est Arvida dans le futur.

 

Schattra :

  • Thousand Sons (Culture) : Cette Légion était connue comme attachant une grande importance à la déférence et au respect de la hiérarchie. Les individus impétueux pouvaient ainsi voir leur progression dans les rangs entravée, même s’ils détenaient un potentiel psychique notable.

 

The Soul, Severed merci @gilian !

Révélation

Heralds of the Siege/2018/11 pages

 

Intrigue :

The-Soul-Severed.jpggillian :

Toutes les légions impliquées dans l’Hérésie d’Horus avaient fini par mettre le cap sur Terra. Les Impérial Fist y étaient depuis longtemps, les Sons of Horus étaient le fer de lance de l’offensive, et les autres suivaient leur primarque dans cette terrible guerre. Mais quand une légion se trouvait sans primarque cela devenait plus compliqué…

 

Et ça l’était encore plus pour les Emperor’s Children dont le primarque avait disparu après les événements d’Iydris.

 

Le seigneur commandant Eidolon a essayé de prendre en main les destinée de la légion mais il s’est heurté aux ambitions de l’ancien capitaine de la 12éme compagnie, le commandant Archorian.

 

Une entrevue était prévue en terrain neutre sur la planète Horvia pour régler le différend sans que celane dégénère en conflit impliquant toute la légion. Bien entendu, il n’y aura pas de pourparlers, chacun des intervenants ayant monté une embuscade.

 

Eidolon ayant avec lui les Kakophonie bénis par Slaanesh il remporte facilement la victoire et après avoir remis la légion en bon ordre part en direction de Terra.

 

Schattra :

Après les événements d’Iydris et l’abandon de poste de leur Primarque, les Emperor’s Children eurent une petite période de flottement pendant que la galaxie se déchirait autour d’eux. Bien que leur amour pour les belles choses et les plaisirs simples (mais intenses) de la vie les garda occupé pendant cet intérim, certains officiers prirent sur eux de tenter de redonner un cap et une unité à ce qui était pendant la Grande Croisade la fine fleur des Legiones Astartes, et était devenu un ramassis de glandeurs jouisseurs passant leurs journées à écouter de la dubstep à haute fréquence.

 

L’humilité et l’esprit d’équipe n’ayant jamais été des qualités fortes chez les Enfants (gâtés) de l’Empereur, il était à peu près certain que ces efforts hégémoniques déboucheraient sur des affrontements ouverts entre prétendants au climazon de Fulgrim (son bien le plus précieux et le symbole de son statut de Maître de Légion) plutôt que sur des tractations en bonne intelligence. Aussi, lorsque les Seigneurs Commandeurs Eidolon, dit Dondon la Raclure, et Archorian, dit l’Italique, (il parle toujours comme ça) acceptent de se rencontrer en terrain neutre, c’est-à-dire un terrain vague dans une friche industrielle de la planète Horvia, ravagée par la guerre, c’est forcément qu’ils ont un coup fourré caché dans leur manche énergétique. Reste à savoir qui aura le dernier mot dans cette partie de poker menteur dont la mise n’est rien de moins que le leadership sur la Légion…

 

Révélation

…Archorian ouvre les hostilités le premier en lançant ses troupes à l’attaque de son rival et de son escorte de Kakophoni, mais Eidolon n’avait pas perdu la tête (hoho) et gardé sa propre armée en réserve. Le conflit tourne en faveur de ce dernier, forçant les hommes d’Archorian à se replier à travers les ruines d’un manufactorium en déréliction, poursuivis par leurs frères d’armes. Il s’agissait toutefois d’une feinte pour attirer le gros des forces d’Eidolon dans une zone piégée, et un tsunami de boue toxique s’abat sur les assaillants après qu’Archorian ait fait sauter les bombes placées sur la paroi des cuves de rétention qui surplombent la zone.

 

Seulement, on ne vient pas aussi facilement à bout d’une tache aussi tenace qu’Eidolon, qui se contente de hurler « MEUHHHH » à la face de son adversaire lorsqu’il vient terminer le travail au corps à corps. Comme les Kakophoni ont aussi survécu sans rétrécir au lavage, et donnent également de la voix à la suite de leur patron, le pauvre Archorian finit éparpillé aux quatre vents, et son armée suit rapidement. Comme on dit à Chemos, rira bien qui criera le dernier. Ces deux déluges consécutifs (l’un littéral, l’autre sonique) provoquent une frénésie de massacre et de sévices chez les Emperor’s Children, qui foncent assouvir leurs plus bas instincts sur la population locale de Horvia, qui n’en demandait pas tant et n’est pas assez nombreuse pour occuper longtemps cette bande d’esthètes en puissance. C’est alors qu’Eidolon a une idée de génie : sur Terra, il y a beaucoup plus de monde à torturer/distiller, de quoi tenir au moins quelques années en tout cas. Et c’est ainsi que la IIIème Légion prit le chemin de Terra, sur le caprice coup de tête de son commandant par défaut après qu’il ait pris un bain de boue. A quoi tient l’Imperium, finalement…

 

Avis :

gillian :

Pas la meilleure des nouvelles du recueil mais elle a pour elle d’expliquer comment la légion des Emperor’s Children a fini par arrive sur Terra alors que son primarque est aux abonnés absents depuis plusieurs années. Et surtout, je crois que c’est la première fois qu’Eidolon a le beau rôle depuis le début de l’Hérésie.

 

Schattra :

Chris Wraight endosse le rôle peu glorieux mais nécessaire du manager de transition pour les Emperor’s Children1, Légion bien mise en avant au début de l’Hérésie puis laissée à son triste mais coloré destin à partir du milieu de la saga. Même si sa corruption était déjà bien amorcée au moment du congé sabbatique warpesque de Fulgrim, cette fière confrérie n’en était pas encore rendue à l’hédonisme désordonné qu’on lui connaitrait pendant le Siège de Terra, évolution qui nécessitait donc une justification digne de ce nom. C’est chose faite avec ‘The Soul-Severed’, qui utilise Eidolon plus qu’elle ne le met en valeur (et ça tombe bien, c’est le personnage favori d’absolument personne) pour mettre la IIIème Légion sur le chemin de Terra. On peut mettre cette petite nouvelle au même niveau que ‘Prince of Blood’ de Laurie Goulding, qui rend le même service à une autre Légion dont le Primarque n’était plus en état de la mener jusqu’au monde Trône (les World Eaters). Absolument indispensable si vous êtes un fluffiste acharné, car Wraight se pique de donner l’origine de pas mal de caractéristiques des Emperor’s Children « modernes » (héraldique, goût pour les poisons et l’esclavagisme…), seulement sympathique pour le reste.

 

1 : Il est assez surprenant que la BL ait confié cette tâche à un auteur qui n’avait jamais vraiment écrit pour cette faction jusqu’ici (spécialisation Space Wolves, Thousand Sons et White Scars pour notre homme).

 

Fluff :

  • Eidolon : Connu sous le nom d’Âme-Tranchée (Soul-Severed), il manie un marteau énergétique mais préfère utiliser ses cris soniques sur le champ de bataille. Il unifie les Emperor’s Children autour de lui après avoir vaincu le Seigneur Commandeur Archorian sur Horvia, et décide de mener la Légion sur Terra. 

 

Magisterium merci @gilian !

Révélation

Heralds of the Siege/2018/16 pages

 

BLPROCESSED-Magisterium-cover.jpgIntrigue :

gilian :

La guerre de la toile était finie et l’inconcevable était arrivé. La garde Custodienne de l’empereur avait été vaincue pour la première fois, et pas seulement vaincue, elle avait été presque exterminée. Des dix milles guerriers qu’elle comptait, il n’en restait plus que mille et encore pas en très grande forme.

 

Samonas avait survécu au massacre mais il avait encore du mal à y croire, au moment où il rejoignait Constantin Valdor, le maître des Custodiens pour un conseil restreint.

 

Le sujet de la réunion est de trouver assez de Dreadnought pour « sauver » le plus possible de custodes. Mais les ressources manquent comme tout le reste.

 

Samonas, quant à lui, vient annoncer à Valdor que Dorn l’attend pour leur entrevue, entrevue qui risque de mal se passer…

 

Valdor avait toujours eu des rapports difficiles avec les primarques, surtout depuis la trahison d’Horus mais, déjà avant cela, il avait eu du mal à supporter la confrontation avec Russ sur Prospero et n’avait pas réussi à lui faire entendre raison.

 

Comme on pouvait s’y attendre la discussion entre Dorn et Valdor est explosive, Dorn reproche a Valdor d’arrêté de penser par lui-même dès qu’un ordre émane de l’empereur et de ne jamais rien remettre en question, ce qui a conduit les custodes à l’extermination. Et Valdor lui dit que la seule chose qu’il regrette de ne pas avoir remis en question est la création des primarques car bien que cela soit paru une bonne idée, ça a été une erreur dès le repart.

 

Mais c’est trop tard, la gloire des Custodes est passée et c’est aux légions et aux primarques de décider du sort de la galaxie.

 

Schattra :

Sortis très éprouvés de la Guerre dans la Toile, la première défaite qu’ils aient connu depuis leur fondation, et qui a réduit drastiquement leur nombre, les Custodes doivent à présent panser1 leurs plaies et se préparer pour l’arrivée prochaine d’Horus et ses Légions renégates. Nous suivons donc le Vestarios (soit littéralement, le préposé au vestiaire de la boîte de nuit, en grec ancien) Samonas, fidèle bras droit de imperturbable Constantin Valdor alors qu’il supervise la réhabilitation des gardes suisses de l’Empereur, qui, en plus d’avoir été nonagimés (mais si, mais si, c’est du haut gothique) par les hordes démoniaques, ont cabossé et égaré leur matériel dans des proportions abominables, ce qui force les services généraux de la custoderie à enquiller les heures sup’ sans compter. Au moins, le temps d’attente à la cantine et à la photocopieuse s’en trouve fortement réduit, et il n’y a plus de problème de place au parking des trottinettes électriques. C’est déjà ça.

 

Ayant obtenu une audience auprès de (son demi-frère ?) Rogal Dorn, avec lequel il entretient des relations aussi fraîches que le bloc Harpic qui orne ses toilettes personnelles, Valdor se rend dans les appartements du Seigneur Commandeur de l’Imperium, toujours escorté de son fidèle Samonas. Comme on peut s’y attendre, l’entrevue se passe assez mal, les deux surhommes se balançant des amabilités au visage sans prendre de gants, énergétiques ou pas. Tandis que le maître des Imperial Fists reproche à son interlocuteur sa roideur confinant parfois à l’autisme, dès lors qu’une directive lui ait été donnée par l’Empereur, ce qui a conduit les Custodiens à contenir seuls les brèches dans les niveaux inférieurs du Palais, alors qu’un retrait stratégique aurait permis d’épargner de nombreuses vies, Valdoche nous joue son air favori du « Oh-mais-vous-les-Primarques-vous-n-êtes-que-des-sales-gosses-pourris-gâtés-et-on-était-bien-mieux-avec-Pépé-avant-votre-naissance2 ». Le sentiment de supériorité de Darth Valdor est toutefois tout ce qui lui reste, Dorn soulignant avec à propos que les pertes subies par les 10.000 ont de facto condamnés ces derniers à jouer les seconds rôles dans le futur siège de Terra, et que le sort de l’Hérésie repose maintenant entre les gantelets des Legiones Astartes, qu’ils soient traîtres ou loyalistes. Bref, la garde aurique n’est plus bonne qu’à assurer le service d’ordre autour de la chaise d’affaires impériale, et doit laisser aux Space Marines la gestion des vrais dossiers.

 

La virulence des échanges entre la main droite et le poing gauche de l’Empereur n’est pas sans rappeler à Samonas, qui s’ennuie ferme pendant ce crêpage de chignon3, une conversation du même ordre qui avait pris place quelques années plus tôt sur Prospero, lorsque que les Custodiens étaient venus donner un coup de main aux Space Wolves dans le châtiment, que d’aucuns jugent mérités, de Magnus et ses Thousand Sons à la suite du poke un peu trop accentué que ce dernier avait envoyé à son paternel pour lui signaler le comportement déviant d’Horus. Bien que Leman Russ se soit révélé un tout autre animal (autant comparer un malamut à un poisson pierre), le zèle sanguinaire avec lequel le Fenrissien mena l’assaut sur Tizca, et sa volonté sans équivoque de ne pas faire de prisonnier, au mépris des instructions remises par l’Empereur au Capitaine-Général, ne furent pas sans générer des frictions entre les deux envoyés impériaux. Dans ce cas, comme plus tard avec Dorn, Valdor, en tant que Magisterium, disposait d’une autorité théoriquement absolue sur son vis à vis Primarque, mais cela n’a pas empêché ce dernier de n’en faire qu’à sa tête, avec des résultats spectaculaires, à défaut d’être satisfaisants. Et Constantin d’y aller de son petit « Primarque… » méprisant en voyant Russ hurler à la lune sur la grand-place de Tizca après la volatilisation du Cyclope. Décidément, ils n’ont pas les mêmes valeurs.

 

La nouvelle se termine sur une scène de remparts (comme beaucoup des histoires de Heralds of the Siege d’ailleurs), Valdor enjoignant son sous-fifre porte-cravate de ne pas désespérer que l’Empereur reprenne enfin contact avec ses Custodiens, malgré tous les travaux d’isolation des fondations du palais à terminer avant l’arrivée d’Horus, et qui l’occupent à plein temps depuis maintenant des mois. D’une manière ou d’une autre, la fin approche à grands pas…

 

1 : Et penser, ils ont tous passé l’agreg’ de philosophie après tout.

 

2 : Funfact : Sur les 1932 mots titres et qualificatifs gravés à l’intérieur de la cuirasse de Valdor, 93% sont des critiques adressées aux fistons du Patron.

 

3 : Dorn s’étant laissé pousser les tifs pendant ses sept années de permanence au domicile paternel, il y a largement de quoi faire un manbun.

 

Avis :

gilian :

Encore une nouvelle sur l’état d’esprit des différentes factions qui attendent sur Terra. Chris Wraight parvient à merveille à montrer l’antagonisme qui existe entre Valdor et Dorn, et plus généralement entre le custodien et les Primarques et leurs légions.

 

Pour Valdor les Custodiens sont là pour durer éternellement, et les primarques ont été une erreur, une grave erreur mais qui sera évacuée avec le temps.

 

Schattra :

Pure nouvelle de fluffiste, en ce qu’elle s’avère être beaucoup plus riche en petites révélations et lourdes insinuations de background qu’en action pure et dure, Magisterium est une soumission de qualité de la part de Chris Wraight. Son principal intérêt, et non des moindres pour les amateurs de grandes figures de l’Hérésie (c’est à dire la plupart des lecteurs de la série, soyons honnêtes), est d’apporter quelques os à ronger sur le discret mais crucial Constantin Valdor, et de le faire interagir avec d’autres VIP impériaux. Les bisbilles qui s’ensuivent permettent à Wraight de soumettre quelques concepts intéressants, et de soulever des questions l’étant tout autant, comme celles de l’origine de Valdor et du rôle que lui a attribué l’Empereur, qui semble dépasser celui de simple garde du corps et porte parole officiel de Son Altesse Suprêmissime (bien que la fonction de Magisterium, et les prérogatives qui vont avec, soient déjà une belle source de discussion). La rivalité latente entre l’aîné des surhommes de Pépé et la fratrie primarquielle, qui est venue après, ne sera pas sans susciter quelques folles hypothèses de la part du lecteur, et j’espère bien que l’auteur continuera sur cette prometteuse lancée dans le roman dédié à l’énigmatique Capitaine-Général. En sus, l’état des lieux dressé par Wraight du piteux état dans lequel la Guerre dans la Toile a laissé les Custodiens permet de faire le lien entre cet épisode bien couvert dans les dernières publications de l’Hérésie d’Horus et le Siège de Terra, ce qui est toujours bon à prendre. Bref, une lecture tout ce qu’il y a de plus conseillée pour celles et ceux qui prennent l’Hérésie à coeur.

 

Fluff:

  • Guerre dans la Toile : 90% des 10.000 Custodes de l’Empereur sont morts pendant la guerre dans la toile, et sur le millier qui a survécu, la moitié a été sévèrement blessée, dont sept guerriers qui ont dû être incarcérés dans des sarcophages de Dreadnought. Il s’agit du conflit le plus meurtrier auquel la Garde Custodienne a participé depuis sa création, les affrontements précédents, même les plus violents et exigeants (comme la campagne d’Ullanor) n’ayant vu la mort qu’une poignée de ces guerriers d’élite.
  • Adeptus Custodes (Organisation) : Les (tout) meilleurs de l’Empereur sont dirigés par un Capitaine Général. Le premier titulaire de cette charge fut Constantin Valdor. Le bras droit de ce dernier porte le titre de Vestarios. L’organisation des Custodiens reflète l’autonomie qui est la leur par rapport aux autres institutions impériales. Ils disposent de leur propre armurerie (maître pendant l’Hérésie d’Horus : Kain Noio-Hailas) et de leur propre forge (maîtresse pendant l’Hérésie d’Horus : Alei Nai-Borsch).
  • Adeptus Custodes (Rites) : En temps normal, l’élévation d’un Custodien au rang de Dreadnought s’étale sur plusieurs mois, nécessaires aux minutieux réglages et personnalisation du sarcophage aux caractéristiques propres de son hôte.
  • Constantin Valdor : Premier Capitaine-Général de l’Adeptus Custodes, il servait l’Empereur (rq : qui est décrit comme son créateur dans la nouvelle… Valdor, le Primarque #0 ?) depuis des siècles au moment de l’Hérésie d’Horus. Il dispose également de la charge de Magisterium, et porte la parole de son maître avec lui, et peut donc demander l’obéissance inconditionnelle de tous les sujets de l’Imperium s’il l’estime nécessaire (rq : ça ne marche pas toujours avec les Primarques). De la taille d’un Primarque (il est un peu plus grand que Leman Russ), il conserve en toutes circonstances un calme et une froideur olympiens, mais il n’est pas dépourvu d’humour. En plus d’être un guerrier exceptionnel maniant la lance dionysienne, offerte par l’Empereur en personne, c’est également un érudit et un philosophe. Sa loyauté envers son maître est absolue, et le pousse à obéir aveuglément à ses ordres, même dans les situations où une prise de recul aurait pu s’avérer judicieuse (Dorn lui reproche de ne pas savoir réfléchir par lui-même). Il respecte les Primarques, car ce sont les chefs d’oeuvre et les créations de l’Empereur, mais les a toujours considérés avec méfiance, et ne les considère pas comme plus proches de l’Empereur que lui ne l’est (ce que pense Leman Russ, et sans doute beaucoup de ses frères).
  • Leman Russ : Il manie une épée énergétique nommée Balenight, ou Mjalnar en fenrissien.

 

First Legion merci @gilian !

Révélation

Scions of the Emperor/2020/16 pages

 

Intrigue :

gilian :

Le capitaine Arnaid dirige la 45ème compagnie du 8ème Ordre de la 1ère Légion. Après six ans de combats contre les xenos Rangdan, sa compagnie et son vaisseau sont dans un triste état, tout comme le reste de la légion, mais la campagne arrive à un point critique et il continue à faire son devoir.

 

D’ailleurs au cours de sa patrouille, il croise un vaisseau impérial dépourvu de toute identification qui s’approche dangereusement de la zone d’interdiction sans répondre aux demandex d’identification. 

 

Au moment où il s’apprête à ordonner de tirer sur le navire, ce dernier s’identifie, c’est un navire de la XXème légion et, à son bord, se trouve Alpharius qui aimerait entrer en contact avec Lion El ’Jonson. 

 

Le primarque accepte de le recevoir et lui demande ce qu’il veut. Alpharius lui explique, que dans les années à venir, lorsque les primarques seront tous réunis, l’empereur se retirera de la croisade et nommera un maître de guerre. Ce maitre de guerre devrait être le primarque de la première légion, mais avec les pertes subies par les dark angels pendant cette campagne, la légion est en train de s’affaiblir et ne pourra plus retrouver la première place. Il propose donc à Jonson de se retirer sur Caliban et d’aller s’y renforcer et réorganiser ses forces pendant que la XXème légion finit le travail.

 

Jonson est septique devant la proposition d’Alpharius mais de toute façon son serment de loyauté est plus fort que tout, il a promis de défendre l’imperium et il ne laissera rien le faire dévier de sa tâche.

 

Schattra :

Spécialistes reconnus des campagnes pourries, les Dark Angels ont bien du mal à exterminer les Rangdan, espèce de Xenos experte en subterfuges et en tentacules, ce qui n’est guère du goût des roides et psychofrigides paladins de la Première Légion. Malgré tout, un ordre est un ordre, et les Astartes poursuivent leurs vaillants et violents efforts pour sécuriser ce petit bout de l’empire de leur Pépé, menés par nul autre que Lion El’Jonson en personne. Nous faisons tout d’abord la connaissance du Capitaine Arnaid, 45ème Compagnie, 8ème Ordre, 1ère Légion, dont la frégate a connu des jours meilleurs, mais qui n’hésite pas le moins du monde à intercepter le mystérieux vaisseau qui fait irruption dans la zone de « pacification » avec son Nightsward, bien que le nouveau-venu soit plus imposant et en meilleure forme. Alors que le Capitaine est sur le point d’ordonner un tir de semonce, ses salutations répétées n’ayant pas été retournées par les touristes en goguette, ceux-ci daignent enfin répondre, par la voix d’un autre officier Space Marine, un Capitaine de la nouvellement formée XXème Légion répondant au nom de…

 

Révélation

Jules-Edouard Petitbedon. 

[…]

Bon ok : il s’appelle Alpharius. Incroyable, je sais.

 

Alpharius s’excuse de ses manières cavalières et de son manque de décorum (son vaisseau, Perseus, a l’air d’avoir quitté les docks spatiaux avant que le Mechanicum n’y passe un coup de peinture), mais annonce qu’il est venu porteur de nouvelles pour Lion El’Jonson.

 

Pendant ce temps là, nous nous introduisons dans une réminiscence de Lionel en personne, du temps où il était un enfant sauvage qui courait cul nu dans les forêts de Caliban. Notre petit bonhomme semble être occupé à traquer une bête particulièrement bestiale, seulement armé d’une défense de phacochère nain et de sa volonté implacable. Wraight nous fait bien comprendre que c’est la destinée même d’El’Jonson qui est à l’œuvre ici, et entraîne le jeune Primarque au clash contre un monstre que la partie raisonnable/froussarde de Lionel aimerait éviter si possible. Pause pub.

 

Retour sur le Nightsward, où Alpharius est reçu par son homologue. Constatant qu’il ne sert à rien de féliciter ce dernier sur son goût (pratiquement inexistant) en matière de décoration d’intérieur, ni de tenter de piquer la curiosité (totalement inexistante) de l’austère Terran, l’Alpha Légionnaire qui s’ignore1 tente de soutirer quelques infos psychologiques et tactiques à Arnaid en jouant la carte de la franche admiration pour les exploits et la réputation de la Première Légion, avec un succès relatif. Ces oiseuses discussions sont toutefois interrompues par la réception d’un message autorisant Alpharius à voyager jusqu’à l’Invicible Reason pour y rencontrer Lion El’Jonson, avec Arnaid lui servant de Kaptain pour l’occasion. Simple déformation professionnelle, en somme.

 

Suite et fin du documentaire animalier commencé un peu plus haut avec la confrontation entre Lionel et sa Némésis, qui se trouve être un chevalier en armure. Car en fait, le zouave qui courrait dans la savane avec son coutelas d’ivoire n’était pas le Primarque, mais une sorte de démon ayant pris forme humaine, et décidé de mettre fin à l’écocide décrété par le chef de l’Ordre. Malheureusement pour notre ami, ce dernier se révèle être un adversaire trop coriace pour ses maigres ressources, et il finit promptement embroché par la rapière du palouf. Voilà qui lui apprendra à ne pas usurper, même littéralement, l’identité d’autrui. Avant de repartir dans le Warp, le Rahan de Caliban a le temps de traiter son assassin de « Premier Fils » et de l’accuser d’être « la mort de son monde », ce à quoi Lionel répond que son titre correct est le tueur de bêtes. Fin de l’épisode.

 

Sur l’Invicible Reason, le Dark Archangel reçoit comme convenu Arnaid et Alpharius, qui est en fait venu lui proposer un coup de main, en toute amitié2, pour en finir avec la campagne d’extermination des Rangdan. Les pertes terribles souffertes par la Première Légion menacent en effet son statut et son prestige par rapport à ses sœurs, et pourraient faire échapper à El’Jonson le titre de Maître de Guerre, que ce visionnaire d’Alpharius anticipe déjà qu’il sera décerné par l’Empereur à l’un de ses fils dans un futur pas trop lointain (dès que les 20 Primarques auront été retrouvés en fait…wait a minut-). Bien que ne contestant pas l’argumentaire de son petit neveu/frère, Lionel se montre méfiant devant l’intérêt qu’il semble attacher à la prédominance des Dark Angels dans l’équilibre politique de l’Imperium, et après avoir menacé de le couper en deux, en toute amitié, pour le forcer à exposer ses véritables motifs (Alpharius n’aime vraiment pas Guilliman), il le renvoie sur son vaisseau où il lui fera savoir sa réponse sous une heure. Resté seul avec Arnaid, El’Jonson consulte son Capitaine pour avis secondaire, avant de lui révéler que l’énorme poids de… sa parole donnée l’empêche et l’empêchera toujours de placer son intérêt personnel avant celui de son seigneur. C’est sur cette déclaration de loyauté véritablement désintéressée que se termine notre histoire, qui démontre à quel point Lion El’Jonson est un végétal politique. Un concombre, pour être précis.

 

1 : Il insiste pour être désigné comme être membre de la XXème Légion, sans autre précision. Quel coup de chance tout de même qu’il ait le même nom que le Primarque pas encore découvert de cette dernière

 

2 : Et surtout parce qu’il ne peut pas blairer Guilliman, ce qui lui fait un point commun avec Lionel.

 

Avis :

gilian :

Chris Wraight rend une bonne copie en mettant bien en valeur ce que l’on sait des deux légions en présence. Je trouve qu’il continue sur sa lancée (apres Leman Russ) avec le parallèle entre Russ et Jonson, Jonson qui se fait appeler le chasseur et le tueur de bêtes. Qui est totalement détaché du pouvoir et qui ne pense qu’à accomplir son devoir, comme Leman Russ en fait.

 

C’est quand même drôle le nombre de nouvelles et de livres où les Dark Angels sont décrits comme profondément fidèles … Et l’opinion publique des lecteurs qui veut que ça soit des traîtres^^.

 

Là où Wraight est fort, c’est qu’encore une fois avec l’intervention de la XXème légion, on se pose plus de questions que ça n’apporte de réponses. Il faut savoir que Chris Wraight est un auteur méticuleux, quand il se lance dans un récit il réunit le plus de données possibles sur ce qu’il va aborder.

 

Wraight insiste plusieurs fois sur le fait que la guerre a commencé il y a six ans et qu’elle arrive à son terme. De plus, il parle de l’extermination des derniers Rangdans. On est donc au cours de la 3ème guerre.

 

On se retrouve avec un unique légionnaire qui dit venir de la XXème légion et qui dit s’appeler Alpharius, et qui connaît l’avenir…

 

Rien n’est jamais aussi simple avec la XXème légion. Et ça me rappelle justement le livre « légion » écrit il y a 15 ans. Dans ce roman, la Cabale dit à Alpharius qu’elle a essayé de rallier la première Légion mais que ça a été un échec et que maintenant la seule légion qui n’est pas corrompue c’est la XXème.

 

Du coup… Si c’était la Cabale et pas la XXème Légion qui essayait de renvoyer Jonson sur Caliban pour reprendre les choses en mains avant qu’il ne soit trop tard ?

 

Schattra :

On retrouve dans ‘The First Legion’ le goût de Chris Wraight pour des petits exposés au débotté sur la géopolitique impériale au moment de la Grande Croisade (tendance déjà aperçue dans ‘Leman Russ : Le Loup Suprême’), et c’est tant mieux si vous voulez mon avis. S’il ne se passe pas grand-chose dans cette nouvelle, on n’en ressort pas pour autant frustré de sa lecture, l’échange entre Alpharius et Lion El’Jonson, qui permet d’identifier les points communs et les différences entre le premier et le dernier de cordée et leurs Légions respectives, ainsi que d’en apprendre un peu plus sur la manière dont les Legiones Astartes étaient perçues par Terra au moment où Pépé songeait à partir en pré-retraite dans le Bhoutan profond, valant son pesant de papier. Lionel y apparaît comme le type imbuvable socialement (il le reconnaît lui-même d’ailleurs) mais irréprochable moralement que les derniers ouvrages de l’Hérésie tendent à dessiner, tandis qu’Alpharius est dépeint comme un intrigant de première, n’ayant aucunement besoin d’un slideshow de la Cabale pour trouver des raisons de comploter dans le dos de tout le monde. Bref, une soumission solide de la part de Chris Wraight, qui fait honneur à ses deux Légions secondaires avec cette nouvelle.

 

Fluff :

  • Rangdan : Race Xenos combattue par les Dark Angels (un temps mené par l’Empereur) pendant la Grande Croisade. Il s’est agi de l’adversaire le plus difficile à vaincre pour la Légion depuis sa creation, et cette dernière a subi de très lourdes pertes pendant cette campagne, qui a vu les Ultramarines devenir la Légion la plus nombreuse en conséquence (Schattra). Il y a eu trois Rangdan Xenocides : Au cours du premier, les Dark Angels sont commandés par Urian Vendraig et coûte plus de 10000 hommes à la légion.Le deuxième affrontement dure plus de 20 ans et coûte encore beaucoup d’hommes aux Dark Angels qui sont cette fois commandés par leur primarque.Le troisième affrontement est un génocide, la planète originale des Rangdan ayant été découverte, il s’en est suivi six ans de massacres menés par Jonson et Russ. Mais cela a encore coûté 50000 hommes aux Dark Angels (gilian).
  • Lion El’Jonson : Le Primarque reconnaît lui-même qu’il n’est pas quelqu’un de chaleureux ni de jovial, à l’instar de certains de ses frères. Il qualifie son cœur de froid et ses humeurs d’aigres. En revanche, il accorde une importance capitale à la parole qu’il donne, qu’il tiendra quel qu’en soit le prix. Il considère que l’accomplissement de son devoir est une récompense en soi même, qui n’appelle pas à des remerciements ou des honneurs.
  • Dark Angels (Culture) : La curiosité n’est pas une valeur tenue en haute estime par les Dark Angels (rq : tout l’inverse de l’Alpha Legion).
  • Invicible Reason : Premier vaisseau de classe Gloriana, et incarnation du désir de l’Empereur de créer une arme si puissante et rapide qu’elle n’aurait pas son égal dans la galaxie. Sa réputation pendant la Grande Croisade a été suffisante pour obtenir la reddition de planètes rebelles, et l’Invicible Reason est resté un modèle unique dans la flotte impériale pendant de nombreuses années.
  • Grande Croisade : Peu de temps avant Ullanor, plusieurs Légions étaient tenues en haute estime par Terra : les Dark Angels, les Ultramarines, les Iron Hands et les Sons of Horus.

 

Child of Chaos // L'Enfant du Chaos merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2020/2020/14 pages

 

Intrigue :

child-of-chaos.pnggilian :

Tout a commencé sur Colchis, il était le fils d’une famille pauvre et sans avenir, et il avait déjà commencé à comprendre que la religion pouvait lui donner le pouvoir qu’il recherchait. Dans son village vivait un jeune dévot très pieux qui devait bientôt partir pour son séminaire. Il s’appelait Erebus et tout le monde enviait sa piété.

 

Alors il a décidé de le tuer et de prendre sa place. C’est comme ça qu’il est devenu Erebus et qu’il est entré dans l’alliance de Colchis.

Il n’a jamais vraiment cru en dieu et au départ il se contentait d’apprendre dans le but de gagner du pouvoir mais petit à petit, il a commencé à croire et quand Lorgar est venu et a renversé les anciennes religions, il s’est vite mis au service de ce nouveau puissant, (après tout comme le disait le grand penseur Edgar Faure : ce n’est pas la girouette qui tourne mais le vent), mais en secret il a continué à œuvrer pour les puissances de la ruine.

 

Plus tard quand l’empereur est arrivé il a rejoint les rangs des space marines, même s'il avait tout juste dépassé l’Age optimal pour la transformation en guerrier génétiquement modifié.

 

Et il à continué à fourbir ses armes et à préparer ses plans pour nuire à l’empereur de l’humanité.

 

C’est lors de sa première visite sur Davin qu’il a enfin compris comment il pourrait faire pour créer un schisme qui ébranlerait les fondations de l’imperium. C’est lui qui est allé chercher l’Athame qui damnera Horus et c’est lui qui a conseillé dans l’ombre les débuts de l’hérésie.

 

Mais il est tombé en disgrâce, blessé par Kharn, mutilé par Horus et même exilé par son primarque, il se retrouve seul a attendre la prochaine phase de sa rébellion.

 

Schattra :

Le Siège de Terra approche méchamment et quelque part en orbite du Monde Trône, un Astartes en arrêt maladie contemple la planète de Pépé avec un œil torve et un visage couvert de biafine. Notre protagoniste est, vous l'aurez deviné, Erebus. Sauf que en fait, non, mais nous y viendrons un peu plus tard. Passé à la râpe à fromage par Horus et slam dunk-é dans le bac à ordures dangereuses par Lorgar, le surhomme par qui le scandale éclata n'a pas vraiment d'épaule sur laquelle suinter, mais il s'en fout royalement car son auguste compagnie lui suffit. Et comme dit son deuxième proverbe favori (on parlera de son premier un peu plus loin): "plus on est de fous, plus on rit, moi je suis tout seul parce que personne ne m'aime alors je compense en étant complétement ravagé du bulbe et pouvoir rigoler un bon coup". Quel dommage que seule la version abrégée de cette maxime si profonde nous soit parvenue. Toujours est-il qu'Erebus est décidé à se parler à lui-même pour passer le temps, et il embarque donc le lecteur dans le récit de son origin story, qu'il considère comme étant édifiante. Voyons cela.

 

Première confession: Bubus a toujours été mauvais. Et surtout en dictée. Il ne s'en cache ni ne s'en excuse, et il n'y a pas d'élément déclencheur à chercher pour explique sa chute, à part peut-être le fait qu'il ne supporte pas la chaleur. Mais bon, se dire que l'Hérésie aurait été évitée par un malheureux climatiseur, ce n'est pas très glamour, donc restons sur l'hypothèse de la malignité incarnée. Déjà tout môme, son passetemps favori était d'arracher les pattes de scorpion de Colchis, ce qui n'est guère charitable. Issu d'une famille miséreuse, il se mit à lorgner du côté des khôl gris du Covenant après avoir constaté que les prêtres menaient une vie de patachon. Après quelques mois à apprendre par cœur des cantiques et à apprendre à lire sur des bouquins piqués en douce dans le temple local, notre zéro accomplit ses premières armes en garrotant de sang froid un jeune dévôt de son quartier, auquel sa mufle de mère le comparait à longueur de journée pour le rabaisser. L'individu en question témoignait de sa foi envers les Puissances en se peignant des mots sacrés sur le visage, habitude que son assassin reprit, tout comme il lui emprunta son nom: Erebus. MIND BLOWN. On est passé à ça d'avoir l'Hérésie manigancée par un gonze appelé Post Malone ou Tekashi69, ça fait froid dans le dos tout de même. Heureusement que Môman Bubus n'aimait pas le rap. 

 

Ce premier assassinat permit toutefois à l'usurpateur d'entrer dans les ordres sans coup férir, et de commencer à tailler son chemin vers le pire, soit le Pouvoir, l'Influence, la Richesse et l'Efferalgan. Car Erebus n'est pas vraiment croyant à la base, et avoue volontiers s'être piqué d'intérêt pour la chose religieuse de la même manière que tu as pris goût aux endives au jambon: à l'usure. BLIND MOWN. Pendant qu'il faisait ses classes, un certain Prophète commençait à faire parler de lui dans l'arrière pays colchitique, et il ne fallut pas longtemps avant qu'Erebus ne pose les yeux sur celui qui allait devenir son père adoptif (Lorgar), accompagné par sa future marâtre (Kor Phaeron). Ce ne fut pas le coup de foudre mais le jeunot comprit qu'il fallait qu'il se rapproche de Mr Tête d'Œuf pour son propre bien, ce qu'il fit.

 

Une arrivée impériale et une transformation en Space Marine plus tard, notre désormais fringant héros part sillonner la galaxie à la recherche des Dieux du Chaos, envers qui il sent une attirance particulière. Rien de très intéressant ne se produit jusqu'à l'arrivée sur Davin, et la visite qu'Erebus rend à un temple décati que lui ont révélé ses visions. Sur place, il rencontra un vieux prêtre ridé et impoli, ce qui n'est pas très malin quand on s'adresse à un type qui fait deux fois sa taille et trois fois son poids. Parmi les tags effacés et les inscriptions désobligeantes, les sens de sorceleur du surhomme firent clignoter en rouge un dessin de l'Anathame (qui ne se trouvait pas sur place, ce serait trop simple) ce qui fut apparemment suffisant pour son bonheur immédiat. Il repartit donc avec une envie folle de farmer du Wither squelette1, en ordonnant au vioque de faction de retaper un peu la bicoque, et en donnant rendez-vous dans quelques décennies à une très jeune Akshub (qui ironie de l'histoire, lui donnera des cours en chaotique appliqué lorsqu'il reviendra... quel fumiste tu fais Bubus alors). La suite de l'histoire, sans être parfaitement connue, l'est toutefois suffisamment pour pouvoir laisser Erebus à ses divagations fiévreuses et purulentes. Mais tel est le destin de ceux qui manquent de peau. 

 

1: Mais sans accès au Nether, il dut se contenter de piller les collections permanentes du musée de la vie rurale de l'Interex, comme chacun sait.

 

Avis :

gilian :

Chris Wraight s’attaque à ce qui est surement le personnage le plus important de l’hérésie d’Horus du coté des puissances de la ruine. Si c’est l’empereur qui pousse Lorgar à chercher les dieux du chaos en répudiant son fils, c’est bien Erebus qui est au fondement de l’Hérésie. C’est lui qui fournit la dague qui blesse Horus, c’est lui qui accomplit le rituel qui commence la tempête de la ruine. Et bien que ses plans finissent tous par être éventés et que lui-même finit en disgrâce c’est par lui que tout ou presque arrive.

 

Mention spéciale pour « Béni soit l’esprit trop étroit pour le doute » qui était la citation favorite d’Argel Tal et qui lui vient au final de la personne qui l’a tué.

 

Chris Wraight renverse un peu les choses par rapport à l’histoire originelle qui veut que ce soit Kor Phaeron l’instigateur de l’hérésie mais on peut mettre en balance le fait qu’Erebus et Kor Phaeron ne s’aiment pas et l’histoire est racontée par Erebus. Il minore sûrement la position de son rival. Et il ne faut pas oublier non plus qu’Erebus et Kor Phaeron suivent le panthéon chaotique par intérêt alors que Lorgar le fait parce qu’il a la foi.

 

J’ai bien aimé cette histoire même si elle ne change pas grand-chose, elle nous en apprend plus sur Erebus. (Mais du coup je pense qu’on n’aura pas droit à un roman court dans la série personnage important sur lui^^).

 

Schattra :

Chris Wraight lève le voile sur l'origine d'un des personnages les plus importants de l'Hérésie n'étant pas Pépé ou un Primarque : bonne idée dans l'absolu, et assez bien réalisée même si 'Child of Chaos' tient plus de la lecture complémentaire intéressante que du must read définitif. Il y a certes quelques révélations bien senties de la part d'un auteur qui a trop de métier pour ne pas jeter quelques bouts de fluff anecdotiques (au sens littéral) en pâture à son public de fanboys dans une nouvelle telle que celle-ci, mais rien qui changera la face du lore. On apprend par exemple que c'est à Erebus que l'on doit la maxime "béni soit l'esprit trop étroit pour le doute", ce qui est utile à savoir pour briller dans un centre GW mais relève de la trivia hérétique au final. Notons également que Wraight se retrouve piégé par cet ennemi acharné de l'auteur de l'Hérésie d'Horus qu'est la continuité temporelle (à égalité avec la bonne vieille logique cartésienne): si Erebus a pu devenir un Word Bearers, c'est qu'il était très jeune à l'arrivée de l'Empereur. Or on sait ('Lorgar: Bearer of the Word') que Kor Phaeron avait déjà mis des pensées non euclidiennes dans la tête de son pupille bien avant que Bubus soit en mesure de susurrer des salaceries à l'oreille de son Primarque : l'image d'Epinal d'instigateur de l'Hérésie qui accompagne le Chapel-Un depuis quelques années en prend donc un sacré coup dans les ratiches. 

 

Bref, on tient ici une lecture sympathique et qui permet à Wraight de mettre un peu d'ordre1 dans, et de faire quelques clins d'œil à la suite de, l'histoire d'Erebus, ce qui peut, ou non, justifier les 3,49€ demandés par la Black Library pour tuyauter le lecteur/fluffiste sur ce VIP chaotique. 

 

1: J'ai bien aimé le fait qu'il cherche à couvrir les traces de Thorpe en indiquant au détour d'une phrase que, oui, les Dieux du Chaos avaient bien un œil (mais juste un œil) sur Colchis et le Covenant, respectivement élus "Planète chaotique la plus calme du Materium" et "Secte chaotique hégémonique la moins efficace de la galaxie" 10.000 ans de suite. Il ne pouvait guère faire plus que cela sans réécrire l'histoire.

 

Fluff :

  • Erebus : Il vient d'une famille de Colchis très modeste, et a voulu devenir prêtre pour s'enrichir plutôt que par dévotion. Erebus n'est pas son vrai nom, il l'a emprunté d'un jeune dévôt de son quartier qui se peignait des mots sacrés sur le visage (habitude qu’il a reprise) et que sa mère admirait ; cela a été son tout premier meurtre. Il ne hait pas Kor Phaeron, il le trouve amusant et ridicule dans son désir d'être vu comme un Space Marine. C'est à lui que l'on doit l'expression "Béni soit l'esprit trop étroit pour le doute".

 

Terminus merci @gilian !

Révélation

Blood of the Emperor/2021/14 pages

 

Intrigue :

Schattra :

Notre histoire s’ouvre sur la glorieuse scène d’un Légionnaire Death Guard, Caipha Morarg, vomissant dans son casque et constatant avec inquiétude que le contenu de son estomac n’est pas évacué par les valves de son casque, sérieusement encrassées. Fort heureusement pour notre héros, le pouvoir de Nurgle lui permet de tenir en apnée longue dans ses glaires jusqu’à ce que l’Apothicaire Zadal Crosius (avec un nom pareil, il aurait dû faire Chapelain moi je dis) arrive avec sa fidèle clé de 12 et purge le heaume de son camarade. Bienvenue dans ‘Terminus’ et sur Terra, au début du siège de la planète par l’avant-garde d’Horus.

 

Récemment buzzés par Nurgle – et ses mouches – pour rejoindre sa team, les Death Guards doivent encore s’habituer à leur nouvelle condition de pestiférés ambulants, perclus de maux divers et variés, mais guère incapacités par ces derniers, mis à part au niveau de l’agilité. Nous suivons donc Morarg, qui se trouve être, en plus de barbouillé, l’Ecuyer personnel de Mortarion, et Crosius alors que la paire progresse lentement mais sûrement vers le Palais Impérial, rasant les avants postes fortifiés et exterminant les traînards de l’Armée Impériale avec détachement, tout en essayant de mettre des mots sur leur douloureux et désespérant passage de guerriers surhumains insensibles à toutes maladies, à celui de creusets de microbes, virus et autres bactéries. Une chose semble certaine : Mortarion a joué un rôle dans cette transition (énergétique, mouahaha).

 

Et à tout seigneur glandeur, tout honneur, Mort Shuman finit par rejoindre la ligne de front, sans doute fatigué que Typhon lui ressorte en boucle la blague de la grosse mite depuis qu’il lui a poussé des ailes. Cette arrivée funeste se solde d’un échange de haut niveau entre le Primarque et son chief of staff littéralement défroqué, par lequel on apprend que l’Empereur a interdit à son fils de remettre les pieds chez lui tant qu’il n’aurait pas pris une douche. La nouvelle se termine par une démonstration des nouveaux pouvoirs entropiques de Mortarion, qui est capable de faire vieillir en accéléré une zone de son choix à une distance respectable1, et c’est un bastion isolé dans la pampa himalayenne qui en fait les frais. Comme on disait au tout début de M3 : « va y avoir des spores ».

 

1 : Une compétence toute christique quand on y réfléchit. Mortarion est capable d’apporter mille ans de pets sur terre, ça se respecte.

 

gilian :

Il n’y a pas vraiment d’histoire à raconter dans cette très courte nouvelle…

 

La Death Guard arrive sur Terra, et Caipha Morarg et son ami l’apothicaire Zadal Crosius parlent de ce qu’est devenue la légion. Ils s’interrogent sur ce qu’ils sont devenus et surtout pourquoi ils ne sont pas morts. Ils en veulent à Typhon de les avoir vendus et se demandent ce que Mortarion a dû sacrifier pour les sauver.

 

Mais l’heure n’est pas vraiment au questionnement, le primarque arrive et ils ont un palais à prendre. Et surtout Mortarion a toujours pris la meilleure décision pour les maintenir en vie, et cela bien avant l’arrivée de l’empereur.

 

Avis :

Schattra :

Je ne sais pas vraiment ce que Chris Wraight a voulu faire avec ce 'Terminus', qui évoque plus le dernier arrêt d'une ligne de métro ("nous arrivons sur Terra, merci de ne rien laisser ni oublier derrière vous") que la conclusion fatidique d'une épopée sanglante, ou même, ce qui aurait été logique, le vaisseau spatial le plus tristement célèbre de la Légion. Ce n'est pourtant pas comme si cet auteur n'avait pas déjà un passif, et de qualité qui plus est, avec ces protagonistes, et des personnages et arcs narratifs à mettre en scène pour donner un semblant d'intérêt à cette soumission. Je m'attendais ainsi à retrouver, ou au moins à croiser le temps d'un caméo, ce bon vieux Vorx ('Lords of Silence'), que l'on avait déjà vu à l’œuvre sur le temps long dans 'Unification', mais me suis retrouvé à la place avec l'illustre pas très connu Morarg, le positivement obscur Crosius, et Mortarion faisant du sale sur les trois dernières pages. Ce casting surprenant aurait pu faire l'affaire si on lui avait donné une intrigue et une mise en scène digne de ce nom, mais la première s'est avérée être un mélange de poncifs ("Ahlala que nous sommes malades présentement une fois par exemple là dis donc... Mais on reste tout de même trotrobalèze paske fô pas déconner non plus") et de renvois au déroulé de 'The Buried Dagger', et la seconde à une sorte de plan large sur une partie de tower defense en mode ralenti. Pas de surprise scénaristique comme dans 'Endurance', ni de construction un peu travaillée comme dans 'Unification': rien que le récit plan-plan du retour de la Death Guard sur le Monde Trône, dans une sorte de filler faisant le lien entre deux épisodes autrement plus intéressants de l'histoire de la Légion: sa corruption par Nurgle et sa participation au vrai siège du Palais Impérial. Au final, rien à retirer de ce 'Terminus' qui n'ait été déjà couvert, et de façon plus intéressante, par d'autres récits consacrés aux Barbarus Boyz au cours de l'Hérésie d'Horus.

 

gilian :

Pour une personne qui ne connaît pas la Death Guard et surtout qui ne connaît pas les seigneurs du silence de Chris Wraight (ni le reste de ses écrits sur la Death Guard), la nouvelle va paraître sans intérêt. Wraight a toujours ajouté une petite touche de politique ou de relation « humaine » entre ses personnages. Le thème récurent de ses écrits sur la Death Guard c’est la dualité Typhon / Mortarion. Typhon a trahi sa légion et l’a rendue malade, pour lui, c’est lui qui a livré la Death Guard à Nurgle, le dieu de la peste. Mais la réalité est toute autre. La légion se serait laissée mourir, Typhon n’a rien réussi du tout, c’est Mortarion qui a accepté de devenir le Héraut de Nurgle et qui a « sauvé » sa légion. Et les légionnaires de la Death Guard sont fidèles à Mortarion pour cela (à part les fidèles de la première heure de Typhon). Et Typhon n’a jamais réussi à changer cela. C’est à mon sens le sujet de cette nouvelle. Et dans ce sens là, ce n’est pas trop mal.

 

Fluff :

  • Mortarion : Après son passage à Nurgle, le Primarque a reçu de nombreux dons de la part du Grand-Père. Certains physiques, comme les ailes d’insecte qui lui ont poussées dans le dos, d’autres psychiques. Il est ainsi capable de percevoir l’Empereur sous sa forme incorporelle lorsqu’il se déplace dans le Palais Impérial pendant le siège de Terra, et également de provoquer le vieillissement accéléré des êtres et des choses dans une zone ciblée (rq : cela fait très Hrud comme pouvoir).
  • Death Guard (Culture) : La Death Guard a toujours eu la réputation de minutie dans ses campagnes, en compensation de son manque fameux de flexibilité tactique. Les Death Guards sont parmi les plus attachés et fidèles à leur Primarque parmi les Légions : ils éprouvent un véritable amour pour Mortarion.

 

 

Dan Abnett (7)

Révélation

 

Dan Abnett: si ce nom ne vous dit rien, vous devez être nouveau ici (dans ce cas, bienvenue!). Depuis ses débuts pour la Black Library à la fin des années 90, dans les pages du magazine Inferno!, qui a vu naître et évoluer des institutions de la maison d'édition de Nottingham tels que les Fantômes de Gaunt ou l'Inquisiteur Eisenhorn (à la calvitie agressive), Abnett s'est imposé comme l'homme fort, le taulier incontestable et la figure de proue de la BL. Il était donc tout à fait logique que cette dernière l'associe à son dernier projet d'envergure, l'épique Hérésie d'Horus, à laquelle il a contribué (en attendant que soit révélée le(s) titre(s) qu'il écrira pour Le Siège de Terra) à travers une demi-douzaine de romans, dont l'inaugural L'Ascension d'Horus//Horus Rising, Legion//Légion, Prospero Brûle//Prospero Burns, La Bataille de Calth//Know No Fear et Imperium Secundus//The Unremembered Empire) et autant de courts formats (La Tour Foudroyée//The Lightning Tower, Parties de Chasse//Blood Games, L'Autre Horus//Little Horus, Sans Repères//Unmarked, Meduson, Perpetual).


 The Lightning Tower // La Tour Foudroyée merci @gilian et @Red Qafe !

Révélation

Shadows of Treachery - Les Ombres de la Traîtrise/2007/19 pages

 

Intrigue:

the-lightning-tower.png?w=580gilian :

On y voit Rogal Dorn le prétorien, en train de détruire le palais impérial pour y construire la forteresse impériale, en vue de l’assaut des forces de son frère félon. Il est empli de doute et une question revient tout au long de la nouvelle : De quoi a-t-il peur ? Pour lui il a peur des raisons qui ont poussé les félons à se rebeller. Peur de les apprendre et de tomber d’accord avec eux. Mais pour Malcador il a peur de Konrad Curze et de la peur en elle-même.

C’est assez étrange comme fin de nouvelle.

 

Red Qafe :

Cette fameuse nouvelle décrit comment Rogal Dorn, désolé de devoir convertir l'architecture artistique du Palais Impérial en forteresse hérissée de défenses, va trouver du réconfort auprès de Malcador le Sigillite qui va lui parler du Tarot Impérial. Dorn semble avoir peur. Peur d'un jour comprendre les raisons pour lesquelles Horus se retourne contre l'Empereur, et de les approuver. Peur de Curze, qui est la peur incarnée et qui l'a déjà attaqué. Peur de la Tour Foudroyée, qu'il considère comme un symbole de victoire obtenue au prix d'un grand sacrifice.

 

Schattra :

Sur la Terra impériale du 31ème millénaire, la trahison d’Horus, Primarque, Maître de Guerre et fils favori de l’Empereur, est encore fraîche que ce dernier, jamais à repousser à la décennie suivante ce qui peut être fait cette année, ordonne à son manœuvre portugais inwittien de fiston de fortifier son Palais, en préparation d’un siège qu’il voit déjà se profiler à l’horizon, bien que ce qui deviendra l’Hérésie d’Horus n’en soit encore qu’à ses prémisses. S’exécutant sans broncher, Rogal Dorn, car c’était lui (quelle surprise), se met au travail avec ardeur, bien qu’il lui en coûte de devoir construire des casemates et des miradors sur un site classé au patrimoine galactique de l’humanité. Les considérations esthétiques du Primaçon, habituellement aveugle à toute beauté, ne manquent pas de surprendre ses collègues de truelle (Vadok Singh, le Contremaître de Guerre) et proches collaborateurs (Sigismund, pas encore disgracié, et Archamus, pas encore empalé) parmi lesquels on compte heureusement un psychiatre homologué en la personne de Malcador le Sigilite.

 

Ayant surpris Rogal traîner sur les remparts du Palais dans le pyjama en pilou qu’il tient de son grand-père1 (un signe manifeste de déprime), le Premier Seigneur de Terra comprend qu’il est de son devoir d’intervenir, et invite donc le rejeton de son boss à une consultation privée dans ses appartements. Ne pouvant décemment pas partir sur le complexe d’Oedipe avec la moitié des Primarques déjà décidés à tuer le père, Malcador opte pour une approche un peu différente, et demande à son interlocuteur ce qui l’effraie, afin de comprendre d’où vient le spleen persistant du Prétorien. Fort à propos, la question avait déjà été soumise à Dorn quelque temps auparavant, lui laissant le temps de considérer le sujet. Ayant décrété qu’il ne craignait personne, le Primarque tente de se donner l’air profond en répondant qu’il avait peur de ce qu’il ne comprenait pas, comme les règles de la belote, la communication de la Black Library ou encore les causes ayant poussé la moitié des Légions impériales à rejoindre la cause d’Horus. Malheureusement pour lui, il en faut plus pour berner le Sigilite, qui sort de ses tiroirs un jeu de cartes ayant appartenu à Konrad Curze, frère ennemi ayant failli tuer Dorn sur Cheraut après une dispute. Voyant son patient tourner au flave2, Malcador enchaîne sur une thérapie accélérée et tire les cartes à ce dernier, avec des résultats plutôt inquiétants. Mais évidemment, ce n’est qu’un jeu, haha. Ça fera 83 €.

 

La nouvelle se termine sur un Rogal Dorn un peu plus gaillard depuis sa discussion cathartique avec son prof principal, qui se prépare à repousser les assauts des traîtres avec un petit jeu de tower defence. Surpris par son Père en train de niaiser au lieu de faire ses devoirs, le Primarque dissipé jure toutefois qu’il ne laissera pas tomber son Pôpa, qui repart donc sur le Trône l’esprit tranquille mais le colon obstrué (la constipation, quel fléau). Rendez-vous dans sept ans pour que ça commence à vraiment chier sur Terra.

 

1 : Qui devait s’appeler Hodor(n) pour que sa robe de chambre aille à son petit fils naturel. Je ne veux pas penser à l’alternative.

 

2 : C’est un jaune pâle. Non, je ne connaissais pas ce terme avant d’écrire cette chronique. Oui, je vais dès à présent tenter de le placer discrètement dans autant de conversations que possible.

 

Avis:

gilian :

Pour moi c’est un peu l’ovni de ce recueil (rq: Croisade et Autres Récits, majoritairement consacré à 40K), la nouvelle a plus de 10 ans d’âge et rien ne justifiait de la voir ici… Mais ça reste une très bonne nouvelle et une très bonne introduction au livres sur Dorn ou plutôt au siège de Terra.

 

Schattra :

À l’heure où cette chronique est écrite, The Lightning Tower affiche plus d’une décennie au compteur, faisant partie des premiers textes écrits pour l’Hérésie d’Horus lorsque le projet fut initié par la Black Library en 2007, ce qui ne nous rajeunit pas. Pour ceux qui ont vécu l’épopée littéraire que constitue cette saga, cette nouvelle occupe sans doute une place particulière, le témoin d’une époque où le lecteur, probablement enthousiaste, mais peut-être dubitatif, devant cet OLNI, se demandait à quelle sauce il allait être mangé. Ayant sans doute voulu assurer le coup, la BL avait fait le sage choix de confier le début de la série à des contributeurs expérimentés, l’incontournable Dan Abnett en tête. Et force est de constater que, comme son Horus Rising pour les romans de l’Hérésie, The Lightning Tower a parfaitement accompli sa mission, c’est à dire fournir des fondations solides et inspirantes aux publications qui suivirent (qui se comptent aujourd’hui en centaines pour les nouvelles). Bénéficiant de la maîtrise narrative et de la patte littéraire du Wordmaster, cette soumission demeure à mes yeux l’une des meilleures introductions disponibles à cette franchise dans la franchise qu’est l’Hérésie d’Horus. En une vingtaine de pages, elle parvient ainsi à poser les bases de l’intrigue (une trahison monumentale mettant en péril le règne du bon Roy Empereur), présenter quelques personnages cruciaux, donner un aperçu satisfaisant de l’univers et de l’atmosphère de cette fin de 31ème millénaire, et esquisser la perte d’innocence que se révèlera être ce conflit galactique. Si, en plus, le lecteur connaît ses classiques, il aura droit en sus à quelques détails fluff assez sympathiques, variant du cool-à-savoir-mais-pas-vraiment-important (la barboteuse de Rogal) au cryptique-mais-probablement-lourd-de-sens (le tirage de Malcador). Bref, véritablement la pierre sur laquelle la Black Library a construit sa cathédrale, et une « relique » de l’Hérésie à laquelle il convient de rendre hommage.

 

Fluff:

  • Palais Impérial : Au moment de son achèvement, le Palais était le plus grand bâtiment construit par l’Homme connu dans l’espace impérial.
  • Rogal Dorn : Il s’agit du 7ème Primarque à avoir été retrouvé par l’Empereur. Au moment de leurs retrouvailles, il était le maître de l’amas d’Inwit, et régnait donc sur un petit empire galactique. Parmi les forteresses construites par ce maître de la porciolétique, on compte les cités fortifiées de Zavamunda, la spire de Gallant, les donjons des Marches de Ruthan. Il ne craint aucun de ses frères, à l’exception du Nighthaunter depuis leur accrochage sur Cheraut.
  • Malcador le Sigilite : C’est un grand collectionneur, il possède des tableaux : la Joconde de Leonard de Vinci ; les Tournesols de Van Gogh ; et le Cri d’Edvard Munch


 Blood Games // Parties de Chasse merci à @la queue en airain, @Kaelis@ziafab@gilian et @Lagnar !

Révélation

Tales of Heresy // Chroniques de l’Hérésie/2010/51 pages

Intrigue:
BLPROCESSED-Blood%20Games%20cover.jpgla queue en airain:
Une histoire sur les Custodes et Terra au moment critique du début de l'Hérésie alors que tout le monde se prépare à la guerre.


Kaelis:
Une version un peu infiltration de Terra en M.31, qui nous renseigne pas mal sur le côté "vie de tout les jours" des Terriens.

ziafab:
Ambiance à la Eisenhorn. Polar, action, politique et trahison sur Terra, avec les Custodes (enfin !) et les Imperial Fist.

 

gilian:

Cela fait dix mois qu’il est sur Terra a tenté de s’approcher du palais imperial pour y commettre son méfait. C’est une progression bien plus lente qu’il n’avait prévus au départ mais étrangement les choses ont changé sur Terra depuis ça dernière visite, la sécurité est plus renforcer et partout on érige des murailles et des positions défensives.

Mais rien n’a pu l’empecher de s’introduire dans le palais imperial et il se trouve a quelques mètres de ça cible, il ne reste plus qu’a le poignarder.

Malheureusement c’est a se moment la qu’il est repérer et arrêter…

Bien entendu tout cela n’était qu’une simulation grandeur nature, notre assassin était un Custode du nom d’Amon Tauromachian qui exécutait une partie de chasse pour tester les défenses du palais imperial contre les intrusions.

Apres avoir été débriefé, Amon toujours en quête d’un peu d’action décide d’aller voir s’il n’y a pas une enquête qui traine pour se changer les idées. Il était tombé sur le cas du seigneur Sichar du haut brésil, un puissant seigneur toujours en train de critiqué le pouvoir impérial mais qui savait rester du bon coté de la ligne rouge.

Comme il s’ennuie ferme et après avoir prouver que prendre son temps pour mener une mission était la bonne méthode , Amon décide logiquement de foncer tête baisser aller retourner la moitier du Brésil pour trouver des infos et se faire prendre la main dans le pot de confiture…

(Attendez, Stop !!! S’infiltrer dans le palais de l’empereur pas de soucis, mais on se fait prendre en allant espionner un seigneur local ? Faudrait peut être que les custodes engagent un ou deux Lucifers noirs)…

Et tout ça pour quoi ? Pour faire la boulette du siècle et arrêté l’agent double que Dorn avait réussit à placer dans les contacte d’Horus.

 

Schattra:

C’est camping ce soir pour notre héros, un individu mystérieux plus enclin à partager avec le lecteur ses voyages pendant les dix derniers mois, qui l’ont vu parcourir une bonne partie de l’Eurasie dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et en suivant le vol des hirondelles d’Afrique chargées de noix de coco, qu’à révéler les raisons qui l’ont poussé à entreprendre ce périple singulier, ni pourquoi il est persuadé d’être recherché par les autorités locales. Au fur et à mesure que les anecdotes s’enchaînent, signe manifeste de la vie intérieure très riche du personnage, qui ne parle pas mais se souvient beaucoup, nous prenons la mesure du bonhomme, et comprenons qu’il n’est pas venu pour rigoler, en témoignent les trois migous junkies que Mr X a froidement abattu lorsque ces derniers ont fait mine de lever la main sur lui pendant un deal de résine qash1, sur les contreforts d’un Palais Impérial en grands travaux de renforcement. Si le migrant inconnu tenait tant à récupérer la précieuse substance, c’est qu’il a besoin des effets paralysants de cette dernière pour duper les scanners biologiques qui protègent le Palais, et feint donc la mort derrière un tas de gravier transporté par une grue pour déjouer les mesures de sécurité entourant sa cible. Car il ne fait guère de doute après ces quelques pages introductives que notre héros est un assassin, et que sa future victime se terre quelque part dans l’immensité baroque de la baraque de fonction de Pépé.

 

Négociant les obstacles les uns après les autres grâce à ses talents naturels, un changement fréquent d’identité et de profession, et l’aide de quelques petits gadgets très utiles, comme un champ de déplacement pour camoufler sa stature massive, et une feintecapuche2 pour disparaître totalement, tel un Harry Bolter de deux mètres dix sous sa cape d’invisibilité, le stalker parvient jusqu’au Hall de Leng, où il surprend Rogal Dorn en train de palucher un grimoire massif à des heures indues. S’arrêtant à peine pour noter la beauté des mains du Primarque, le tueur se rue sur cette pauvre et frêle chose qu’est le Prétorien de Terra, la dague aux lèvres et la bave à la main…

 

Révélation

…Mais voit sa lame empoisonnée être repoussée au dernier moment par un Custodien, qui s’était lui aussi planqué sous une cape VPN pour éviter d’être repéré. Bien que parvenant à se défaire de cet adversaire, puis des deux autres qui lui tombent sur le râble immédiatement après (pendant que Rogal Dorn, vraiment imperturbable, finit sa petite affaire dans son coin), l’assassin décide sagement de s’échapper de ce traquenard, mais se retrouve cerné à la sortie du Hall par un quintet de Custodiens en armure complète, qui lui font comprendre qu’une reddition immédiate serait charitable de sa part. Jeté en prison comme un malpropre sans avoir pu mener à bien sa mission, notre héros reçoit la visite de Constantin Valdor en personne, qui, plutôt que de le soumettre à la torture pour lui arracher ses secrets, le félicite pour le nouveau high score qu’il a réussi à établir pour cet exercice rafraîchissant que sont les Parties de Chasse (Blood Games) de l’Adeptus Custodes. Car notre surineur masqué capé n’était pas un Assassin retourné par Horus, ou un Alpha Légionnaire en goguette sur Terra, mais Amon, Custodien du 1er Cercle, et son run presque réussi va permettre à ses frères d’armes de perfectionner encore un peu plus la sécurité du Palais, dont il a exposé les failles3.

 

Ce malentendu dissipé, il est temps pour notre vaillant infiltrateur de reprendre ses fonctions normales, qui consistent à détecter et déjouer tous les complots menaçant l’ordre impérial et la sécurité de l’Empereur sur Terra et dans ses environs. Bénéficiant d’un matériel de pointe et de pouvoirs très étendus, mais pas absolus, car même au zénith de la Grande Croisade, le Monde Trône n’était pas totalement sous le contrôle de Pépé, les Custodiens occupent donc leurs journées à maintenir la pax imperialis, ce qui les conduit parfois à monter des opérations que n’aurait pas dédaigné Tom Cruise à son époque Mission Impossible4. Pour Amon, qui est parti crapahuter dans la pampa avant que la nouvelle de la trahison d’Horus ne soit révélée, il faut se remettre au travail sans tarder après ces quelques mois de randonnée itinérante (l’équivalent d’une période de congés pour un Custodien, sans doute). Il demande donc à Valdor de superviser le dossier Sichar, du nom de l’influent seigneur du Hy Brasil, soupçonné d’entretenir des contacts détournés avec des éléments félons de l’Armée Impériale.

 

Jamais le dernier à mettre les mains dans le cambouis, Amon recrute son vieux pote (façon de parler, les Custodiens sont tous des asociaux) Haedo pour infiltrer le territoire de son suspect, usant à nouveau de sa science du maquillage et de la postiche pour se faire passer pour un VRP en granit, ou équivalent, tandis que son collège adopte le rôle de son garde du corps. Le hic, c’est que cet impatient d’Amon n’a pas attendu le mandat demandé à ses supérieurs pour se rendre sur place, et a poussé le zèle jusqu’à tenter de hacker le pare-feu de Sichar en utilisant des lombrics espions (it’s complicated). S’il se fait gauler, ce sera un beau merdier diplomatique, mais comme notre héros est un vrai professionnel hautement entraîné... il se fait gauler. Je crois que la bonne formule était « autrement entraîné ». Pour ne rien arranger, Amon se fait griller sous sa perruque par le soupçonneux garde du corps du frère de Sichar avec lequel il taillait le bout de gravier, un Lucifer Black auquel on ne l’a fait pas. Cependant, la tentative grossière de la team Custo’ ne se solde pas par un échec complet, les derniers vers inquisiteurs d’Amon lui ayant permis de prouver que ce petit fripon de Sichar a bien été en contact régulier avec le Vengeful Spirit au cours des derniers mois.

 

Abandonnant toute discrétion, les deux Custodiens se font livrer leurs armes et armures par un téléporteur Über Cheat, et partent en direction du Parlement de Hy Brasil, où se trouve leur suspect, le Lucifer Black de garde du frangin d'icelui sur les talons. Grâce à la magie des feintecapuches, ils parviennent toutefois à portée de lance gardienne de l’agent double, révèlent leur présence, et le somment de se rendre sans jouer au héros…

 

Révélation

…Cette interpellation sans histoire est cependant complexifiée par l’arrivée soudaine d’une escouade de Huscarls Imperial Fists, menée par Rogal Dorn en personne. Devant le refus des deux Custodiens de baisser leur arme, le Primarque est contraint de leur expliquer la situation : Sichar a bien été en contact avec Horus, mais c’est parce qu’il était un agent double au service de Terra. Et maintenant que sa couverture a été atteinte, il faudra trouver aux loyalistes un nouveau moyen de suivre les faits et gestes du Maître de Guerre félon. Bravo les Custos. Et Amon de faire remarquer à son interlocuteur qu’il faudrait vraiment que Space Marines et Custodiens collaborent de façon plus soutenue à l’avenir, afin d’éviter ce genre de résultats contre-productifs, conséquences logiques d’un travail en silo. Avant que Dorn ne puisse donner son avis sur la question, le Lucifer servant de garde du corps à Sichar, qui lui était un véritable traître, fait péter une bombe dans l’enceinte du Parlement, tuant son ancien employeur pour lui apprendre à être une balance. Il faudra à Amon encore s’employer pour rattraper le fâcheux et l’empêcher de faire exploser une autre bombe, bien plus dévastatrice, au dessus de la patinoire géante servant à refroidir les réacteurs de Hy Brasil, ce qui aurait eu des conséquences dévastatrices. Une petite téléportation du véhicule piégé en orbite, et l’affaire est réglée. Cependant, il va falloir que les surhommes rivaux apprennent à coopérer d’ici l’ouverture du siège de Terra si Pépé veut espérer l’emporter…

 

Révélation

…Spoiler : ils n’y arriveront pas des masses.

 

 

 

1 : Grossière erreur qu’ils ont payé de la même manière, c’est-à-dire cash.

 

2 : Je suis quasiment sûr que falsehood n’a pas été traduit comme ceci en VF, mais ma version a vraiment trop la classe. 

 

3 : « Et Dorn dans tout ça ? » demanderont les lecteurs Imperial Fists, avec raison. Et bien le Primarque est chill avec le concept du "Un-Deux-Trois...Scalpel" dont il est la cible de la part des Custodiens, apparemment. Notamment parce qu’il avait repéré Amon depuis un petit moment, et ne se sentait pas vraiment menacé par un avorton maniant un couteau à huître.

 

4 : À ne pas confondre avec ‘Maçon Impassible’, qui est le sobriquet dont les Custodiens ont affublé ce pisse-vinaigre de Dorn.


Avis:
la queue en airain:
Comme déjà dit par d'autres, Abnett est le type qu'il faut pour apporter un peu de crédibilité aux histoires se penchant sur la technologie de l'univers oùsqu'il y a la guerre et ça tombe bien, ici, pépé est encore là et on n'est pas dans le côté trotro-gothique-TGCM qu'on trouve dans nos jeu. Du coup on sent qu'Abnett en profite, il invente, il crée quantité de gadgets pour ses Custodes qui ne sont pas que des gardiens mais aussi une police politique et des James Bond en herbe.

Ça change des histoires habituelles tout en restant ancré dans l'univers qui nous plait avec des références posées çà et là. Grosso merdo, c'est sympa à lire et probablement un des meilleurs boulot du Abnett que j'ai été amené à lire jusqu'ici. Peut-être qu'être moins bridé par le côté trotro dark lui a été bénéfique.

Kaelis:
Très intéressante, et super sympa à lire. J'ai été surpris de voir qu'à l'aube de l'attaque du palais de l'Empereur, Terra n'est pas encore entièrement sous la coupe de ce dernier.


ziafab:
Franchement sympathique, surtout pour la découverte de l'organisation des Custodes.

 

Lagnar:

J'ai trouvé cette nouvelle très intéressante et surtout instructive sur la situation sur Terra "pré" Hérésie. C'est surprenant de voir que la planète-mère de l'Imperium est à ce point "instable" comparé aux mondes conquis à qui on ne laisse pas trop le choix ^^ La partie de chasse en elle-même est intéressante aussi bien que j'ai dû lire trop vite car je pensais que la cible était l'Empereur. Constantin ne dit-il pas d'ailleurs que l'Empereur  savait depuis longtemps qu'il approchait mais qu'il l'a laissé faire pour voir ? Je me suis peut-être embrouillé.. En tout cas ça se lit très bien !

 

gilian:

J’ai bien aimé cette nouvelle mais je suis un peu mitiger quand même, la premiere partie est vraiment bien et aurait pu se suffire à elle-même. Comment expliquer qu’un custode qui arrive a quelques millimètres du dos de Dorn puisse se faire chopper a l’entrer du Brazil :x

Et comme d’habitude Abnett semble toujours prix de court sur les petites nouvelles par manque de page…

 

Mais ça reste une bonne nouvelle qui nous montre Terra se préparant a la guerre et surtout introduit Amon Tauromachian.

 

Schattra:

Fascinante immersion dans le quotidien trépidant des encore plus meilleurs de l’Empereur, Blood Games fait mouche sur tous les plans importants pour une nouvelle de GW-Fiction. En matière de forme, Abnett parvient, comme à son habitude, à plonger son lecteur dans une intrigue passant de palpitante à intéressante, grâce à sa maîtrise de l’exposition parcellaire, qui lui permet de laisser son public dans une méconnaissance savamment étudiée de la situation dans laquelle son héros se trouve, jusqu’au rebondissement (pas tout à fait) final venant faire toute lumière sur les pages précédentes. Le bougre a beau être connu pour l’utilisation de ce genre d’effet, ce dernier marche toujours à plein à la première lecture, et c’est tant mieux. En plus de ce masterclass en termes de construction, Abnett convoque les souvenirs de ses trilogies inquisitoriales pour effectuer un remarquable travail de contextualisation de son propos, décrivant avec une foule de détails bien sentis la situation de Terra au début de l’Hérésie. Ce qui n’était alors « que » le Monde Trône se dévoile alors dans toute sa complexité, rappelant au lecteur qu’il n’y a pas forcément besoin de convoquer des armées titanesques s’affrontant sur des centaines d’années lumières pour intéresser le chaland.

 

Sur le fond, Abnett fait également fort en creusant quelques thèmes intéressants, comme le rôle et l’organisation des Custodiens, leurs rapports avec les autres protecteurs de Terra, et la situation géopolitique de la planète à HH-1. Et, si la vision qu’il donne de ces sujets peut surprendre de prime abord, il introduit ces nouveaux éléments de fluff avec une telle autorité et maestria que l’on ne peut qu’accepter sans la contester sa vision des choses, alors que beaucoup d’autres auteurs moins doués ont peiné à convaincre leur public de la validité de leur raisonnement et ajouts au background hérétique. Mine de rien, les apports de ces quelques dizaines de pages sont loin d’être anodins (notamment la mainmise assez fragile que l’Empereur a sur sa propre capitale, alors qu’il vient de conquérir la galaxie), et un certain nombre de publications postérieures capitaliseront sur ces derniers, à commencer par les propres soumissions d’Abnett (retour des Lucifer Blacks dans Légion, par exemple).

 

Finalement, le seul reproche que je ferai à cette nouvelle porte sur sa conclusion au goût d’inachevé, l’ultime cabriole d’Amon pour arrêter la Zamboni piégée de l’assassin de Sivar (dont la mort, racontée par une mention de deux lignes après une ellipse ayant projeté l’intrigue de la discussion tendue entre Amon et Dorn à la course poursuite du premier, est également bizarrement traitée) ne faisant pas le poids face à la qualité des pages précédentes. Pour le reste, c’est de l’excellent boulot de part de Dan Abnett, et une des meilleures nouvelles de tout le corpus hérétique que vous tenez dans les mains.


Fluff:

  • Adeptus Custodes (Caractéristiques) : Les protecteurs de l’Empereur sont généralement plus grands et plus imposants que les Space Marines, même si la différence est loin d’être aussi marqué qu’entre un humain et un Space Marines.
  • Adeptus Custodes (Organisation) : Les Custodiens sont divisés en plusieurs cercles selon leur position hiérarchique. Ils ont leurs quartiers dans le Palais Impérial dans une tour de l’Hégémon. Leur accès au système universel d’identification biométrique et à la noosphère terrane leur permet d’identifier, de suivre et de neutraliser les menaces à l’ordre impérial.
  • Adeptus Custodes (Culture) : Leurs noms leur sont donnés par le premier cercle, en reconnaissance de leur identité et celle de leur famille, lieux de formation et exploits accomplis. Ces sont gravés sur leur armure, le premier élément visible au niveau du col, et le reste sur la face intérieure de la cuirasse. Valdor avait 1932 éléments à son nom au moment de l’Hérésie. Ils ne sont pas liés par la fraternité des Astartes, et sont ainsi mieux capables d’opérer seuls. Ils s’équipent sans l’assistance de serfs.
  • Adeptus Custodes (Technologies) : Les Custodiens utilisent des technologies avancées pour mener à bien leurs missions. Le Displacer field  permet de dissimuler la taille et la stature de son porteur. La Falsehood est une cape d’invisibilité. Les Vermicular probes sont de petits robots vermiformes, de la taille d’une baguette (rq : l’ustensile chinois, pas la spécialité française) utilisés par les Custodiens pour infiltrer les systèmes d’information de leurs cibles. Répandus par milliers sur zone, les probes sont programmés pour se frayer un chemin jusqu’aux banques de données les plus proches, et envoyer l’information qu’ils ingèrent au centre de contrôle du Palais Impérial. Ils utilisent également des balises de téléportations minitaurisées et très précises, afin de recevoir leur équipement si le besoin s’en fait sentir alors qu’ils sont en mission.
  • Parties de Chasse : Afin de tester la robustesse des systèmes de sécurité du Palais Impérial, les Custodiens se prêtent à des Parties de Chasse (Blood Games), durant lesquelles ils essaient individuellement de penétrer le Palais pour assassiner un dignitaire important, voire un Primarque. Après chaque tentative, les méthodes utilisées par les « assassins » sont analysées pour améliorer la sécurité.
  • Terra (géographie) : Slovakian fiefs, Kaspia (nord reaches), Pit of Venezia (Dolomite Shrines), Boocuresti Hive, Bilhorod, Himalazia, Kath Mandau, Xizang mines, Gobi Wastes, Irkutsk, Papuan Deserts (Cebu Sity), Baktria, Delta Nilus, Archangelus (cité ruche ?), Nordafrik, Hy Brasil, Planalto (cité ruche du Hy Brasil) et le quartier de Sao Paol, Sud Merican Cantons.
  • Terra (Palais Impérial) : Cet édifice est décrit comme plus grand que beaucoup de cités de Terra. Il comporte des ravins artificiels constitués de l’empilement de cinq cents étages. Certains de ses domes, comme celui de l’Hégémon, sont si larges qu’ils disposent de leur propre micro-climat (la pluie de l’Hégémon est considérée comme un bon présage). Parmi les lieux connus, on trouve l’Enceinte de Jade (Jade Bailey), l’Oasis de Qokang, les Tours des Taxonomies, l’Investiary, le Hall de Leng (anomalie de l’espace-temps, à la confluence du passé et du futur), la Maison des Armes (House of Weapons, armurerie des Custodes), le Grand Observatoire (Great Observatory). Une montagne entière de l’Himalaya a été rasée pour fournir les matériaux nécessaires à sa fortification au début de l’Hérésie.
  • Terra (faune) : Loups irradiés (rad-wolves), présents en grand nombre sur les contreforts du Palais Impérial, et tenu à distance par des mastiffs.
  • Population impériale : Les Genestock Ogres de Nei Monggol, aussi appelés migous (rq : nom du yeti dans l’Himalaya). Ils sont beaucoup plus grands et forts qu’un homme normal et même qu’un Space Marine. Ils se droguent avec de la résine qash, dérivée d’un nématode du désert de Gobi.
  • Personnages nommés : Pherom Sichar est le seigneur du Hy Brasil et possède un empire commercial important dans les colonies terranes grâce à  ses connections avec la Navis Nobilite. Il est reconnu comme l’un des cinquante seigneurs féodaux les plus puissants des colonies (possession de Cajetan sur le monde de 61 Isthmus), avec un statut qui aurait pu lui permettre de devenir membre du Conseil de Terra, sans l’intervention de Malcador. Descendant direct de Dalmoth Kyn, l’un des derniers tyrans à s’être opposé à l’unification. Il a quatre frères, dont Ptolem Sichar. Protégé par les Dracos, une division militaire d’élite, et par des membres des Lucifer Blacks. Soupçonné par les Custodiens d’être en liaison avec Horus, il périt dans l’explosion d’une bombe posée par son garde du corps après que Rogal Dorn ait révélé qu’il était un agent double au service de Terra. La Dame Kalhoon de Lanark a été assignée à résidence du fait de son opposition à l’Empereur. Hans Gargetton, Chancelier des Plateformes Atlantiques, a été démis de son office et mis en examen de haute trahison du fait de son opposition à l’Empereur.   
  • Régiment de renom : Les Lucifer Blacks sont un régiment à la réputation légendaire, dont les membres sont tout autant réputés pour leurs prouesses aux combats que pour leur intelligence et esprit d’analyse. Quasiment exterminés pendant les guerres d’Unification, seuls les individus les plus influents peuvent s’attacher les services d’un Lucifer Black.

 

• Little Horus // L'Autre Horus merci @Celtic_cauldron, @gilian et @Lagnar !

Révélation

Age of Darkness // L'Âge des Ténèbres/2011/21 pages

 

Intrigue:

little-horus.png?w=301&h=466Celtic_cauldron:

Une bataille de l'Hérésie vécue à travers les yeux et la conscience d'Horus Aximand.

 

gilian: 

Alors que l’Hérésie bat son plein et qu’Horus a lancé son armée en direction de Terra, les force rebelle font halte le temps de détruire Dwell, une planète stratégique trop puissante pour être ignorer surtout depuis que Sendrak Meduson a commencer a regrouper autour de lui une armée assez importante pour faire peser une menace sur les arrière des légions d’Horus.

 

L’assaut doit bientôt commencer mais en attendant ce moment Horus l’autre Horus un brin nostalgique essaie de faire comprendre a Abaddon qu’il faut reformer le Mournival (mais seulement avec des vrais fils d’Horus le vrais celui la). Alors qu’Abaddon en bourrin de base ne comprend pas le besoin d’équilibre au sein d’un organe de direction, Little Horus finit par trouver un compromis pour la reformation du Mournival, ce qui règle un de ces problèmes.

 

Parce qu’Horus est un homme torturer, il a toujours eu un peu le Spleen mais depuis qu’il a trahis et massacrer ces amis sur Istvaan il fait des cauchemars.

 

Tous ces petits tracas le rendent irritable et le fait que les humains de Dwell ne veulent pas mourir tranquillement en se faisant massacrer par les marines le rend encore plus coléreux.

Ce qui finit par lui faire faire des erreurs et il est a deux doigts de ce faire massacrer par des White Scare en embuscade. Il perdra la moitier du visage dans l’affaire mais finira par voir qui hante ces cauchemars, Garviel Loken…

 

Schattra:

Dans la famille Horus, il y a bien sûr le père, Lulu la Percale1, mais il y a aussi le fils, Aximand, surnommé Horus Minus par ses petits camarades de jeu. Ou l’autre Horus, si on veut être corporate. Capitaine de la 5ème Compagnie des Sons of H…imself et membre du Mournival, c’est un individu qui compte au sein de la Légion. Son tort aura de ne pas avoir la personnalité, la fabuleuse destinée, ou le destin tragique de ses condisciples mal lunés, ce qui l’a contraint à jouer les seconds couteaux pendant ce début d’Hérésie. Tout le monde ne peut pas se retrouver sous les feux des projecteurs, il faut bien qu’il y ait des gens qui se battent (ou font semblant de se battre) à l’arrière-plan. Pourtant, notre héros du jour a des arguments à faire valoir, à part sa première place au concours inter-Segmentum des sosies de Michel Blanc, s’entend. C’est ce que cette nouvelle d’Abnett nous propose de découvrir.

 

Le propos prend place quelques temps après les événements d’Isstvan, alors que les Sons of Anarchy Chaos commencent leur course de fond en direction de Terra. Sur leur chemin se trouve le monde de Dwell, farouchement loyal à Pépé et trop militarisé pour être ignoré par les renégats. De plus, un petit comique en fer blanc du nom de Shendrak Meduson commence à faire parler de lui, et pas en bien. Très mécontent d’avoir retrouvé son Primarque rétréci à l’essorage, ce Capitaine Iron Hand a mis sur pied une force de guérilla galactique, qui s’est faite une spécialité de titiller les flancs du Maître de Guerre. Si Meduson parvient à rallier Dwell à sa cause, son pouvoir de nuisance en sera décuplé, et ça, Horus ne le souhaite pas le moins du monde. Alors que la Légion se prépare à illuminer la planète, nous surprenons une discussion entre les derniers Mournivaliers encore debout. Aximand, qui s’est mis à rêver que quelqu’un le regardait, et à entendre une respiration mystérieuse autour de lui depuis la purge des Sons, serait pour une reconstitution de cette saine institution. Il faudrait pour cela des candidats dignes de ce nom, et alors que lui penche pour un petit nouveau prometteur du nom de Grael Noctua, même pas encore Capitaine mais c’est pas grave, Abaddon se contente d’égrener les noms des types de sa Compagnie jusqu’à ce qu’Aximand finisse par lui accorder Falkus Kibre. Tope là mon gaillard, cochon qui s’en dédit.

 

Chargé de la prise du Mausolytique, croisement entre une morgue et une bibliothèque où les défunts de Dwell sont gardés sur étagère pour que leurs descendants puissent bénéficier de leur savoir, Aximand entraîne ses hommes, ainsi que son stagiaire Noctua, à l’assaut du complexe défendu par les Tyjunate Compulsories, une garde d’élite dont la chance est de pouvoir compter sur des boucliers énergétiques de bonne qualité. Résultat des courses, les bolts des Astartes se révèlent assez peu efficaces, ce qui chagrine profondément Horus Minus. Heureusement, la honte d’un retard lui est épargnée par la bonne idée de son rookie, qui suggère tout bêtement de foncer dans le tas l’épée au clair, ce qui marche du (marteau) tonnerre. Vive la jeunesse. Emporté par son élan, et bien aidé par les moulinets ravageurs de sa latte personnelle, qu’il a spirituellement appelé Mourn-it-all2, Aximand se retrouve un peu isolé en tête de l’assaut, et manque de se faire occire par la contre-attaque féroce d’un Iron Hand isolé, qu’il identifie comme étant Bion Henricos, l’un des lieutenants de ce diaaaaaable de Meduson. Il faut dire que ses hallucinations auditives l’ont distrait au pire moment, et il s’en est fallu d’un rien pour que notre héros se fasse bellement navrer par son adversaire, qui a une grande épée et sait bien s’en servir. Après quelques passes d’armes dans le Mausolytique, artistement décoré de grandes statues blanches, les renforts finissent enfin par arriver du côté renégat, permettant à Aximand de vaincre – en traître (c’est fluff) – Henricos. Une question lui brûle alors les lèvres : pourquoi son assaillant était il seul ?

 

Révélation

…Et la réponse est : il ne l’était pas. Car les statues blanches de la pièce n’étaient pas en marbre mais en chogorite, et les White Scars les plus patients de la galaxie peuvent enfin déclencher leur attaque, menés par ce rusé de Hibou Khan.Les statuesques Astartes espéraient mettre le sabre sur Horus, mais faute grives… Se rouler dans la famille pour rendre la pareille à son adversaire, c’est beau tout de même. Il y a un mot de Chogoris pour ça d’ailleurs: prank’h. Après avoir prononcé la seule phrase qui s’imposait en cette situation3, Baby Horus doit à nouveau défendre sa vie, et y arrive beaucoup moins bien. Une estocade de l’oiseau de nuit fend en effet son casque en deux, délestant notre héros de la plus grande partie de son visage. La blessure n’est pas mortelle, mais seulement évanouissante pour Aximand, qui, dans son coma réparateur, met enfin un nom sur le triste sire qui le stalke à coups de soupirs depuis ces dernières semaines : Garviel Loken. Le fâcheux en question étant présumé mort sur Isstvan III, cela règle le problème pour Horus Minus, dont la chirurgie reconstructrice a laissé quelques traces. Mais, comme il le dit lui-même, il n’a pas peur du changement, alors… 

 

1 : Surnommé ainsi à cause de la finesse de ses draps.

 

2 : J’aimerais bien savoir comment la VF s’est dépatouillée de ce petit jeu de mots du père Abnett. Avis aux lecteurs francophones.

 

3 : Coucou, coucou, coucou, hibou, coucou.

 

Avis:

Celtic_cauldron:

Outre le fait que je suis attaché au personnage, je trouve cette nouvelle excellente avec un travail sur la psychologie d'Aximand ainsi que ses doutes et craintes.

Les +:

  • Excellente présentation d'Horus Aximand sur le plan psychologique.
  • Récit bien mené et bien adapté au format employé.
  • Histoire intéressante.
  • Évolutions de la Légion des Sons of Horus.

 

gilian: 

Abnett au sommet de ça forme, vous lui laissé 23 pages et il introduit une poigner de personnages pour la suite de l’hérésie.

Ce livre n’apporte pas grand-chose a l’histoire général mais permet de faire entrer en scène Meduson et ces hommes et surtout approfondit un peu le personnage d’Aximande qui va beaucoup évoluer d’ici le siège de Terra.

 

Lagnar:

Superbe nouvelle ici, le rythme est bon, le récit intéressant, on aborde un peu plus Aximand après l'avoir vaguement aperçu dans la trilogie originelle.  Curieux de voir si la bande de loyaliste sera abordé dans d'autres récits.

 

Schattra:

Après avoir mis l’Hérésie sur les rails avec Horus Rising, Dan Abnett reprend les commandes d’une Légion dé-Lokenisée, et désormais en guerre ouverte contre l’Imperium. C’est l’occasion pour lui de donner son heure de gloire à l’un des membres les plus discrets du Mournival, Horus Aximand, qu’on sentait un peu mal à l’aise par la tournure prise par les événements dans Galaxy in Flames, même si cela ne l’avait pas empêché de rabattre le caquet de cette grande gueule de Torgaddon sur Isstvan III. C’est également par ce biais qu’il commence à nous présenter son nouveau projet hérétique, mené d’une main de fer (héhé) par un nouveau-venu du nom de Shendrak Meduson, déterminé à venger la mort de son Primarque en enquiquinant les traîtres sur la route de Terra au maximum de ses capacités.

 

On retrouve donc dans ce Little Horus le mélange d’action frénétique, de rebondissements cinématiques et de réflexions plus posées sur l’état des Sons of Horus après qu’ils aient franchi le Rubicon (avant que ça ne devienne tendance) auquel Abnett nous avait habitué dans son pavé initial. Tout cela est bel et bien bon, et nous donne un précieux éclairage sur cette période de transition des fils d’Horus, à la trahison déjà consommée mais, pour la majorité d’entre eux, encore des Space Marines à peu près fréquentables, croyant sans doute s’être embarqués dans une noble révolution contre un Empereur tyrannique. Les années qui suivront en surprendront donc quelques uns… à commencer par notre protagoniste, déjà travaillé par sa conscience coupable1, et qui devra perdre la face au sens premier du terme pour laisser derrière lui ses allégeances passées. Little Horus est donc une lecture des plus sympathiques, pas indispensable en termes de compréhension de l’Hérésie, mais très intéressante pour ceux qui se passionnent pour les jeux de pouvoirs à l’œuvre au sein des Sons of Horus.

 

1 : Il y a fort à parier que la révélation de l’identité de l’individu venant lui souffler dans les oreilles H24 ait été un moyen pour Abnett de nous prévenir qu’un duel entre Aximand et Loken dans la suite de l’Hérésie était à attendre.  

 

Fluff:

  • Dwell : Planète impériale à la forte culture militaire, comportant des cités fortifiées, des batteries orbitales, une académie navale, et des forces de défense estimées à huit millions de soldats. Dwell fournit 80 régiments loyalistes aux armées impériales pendant la Grande Croisade, et resta fidèle à l’Empereur pendant l’Hérésie, conduisant Horus à conquérir la planète de façon préventive, afin d’éviter qu’elle ne devienne une place forte de Shadrak Meduson et des Légions Brisées.

  • Mournival : Parmi les membres historiques du Mournival, on compte Berabaddon, Syrakul, Janipur, Sejanus et Litus.

  • White Scars (Culture) : La pratique du berkutchi, ou decapitation, est une technique de chasse utilisée par les tribus de Chogoris (et reprise par les White Scars pendant leurs campagnes) visant à isoler et tuer le mâle dominant du troupeau, afin de plonger ce dernier dans la confusion. Le berkutchi est traditionnellement pratiqué avec les grands aigles akwilluh.

  • Space Marines : Le phénomène de « peur transhumaine » est la réaction de panique tétanisante qui frappe certains humains lorsqu’ils aperçoient un Space Marine au combat. La taille et la carrure des posthumains ne devraient en effet pas leur permettre de se mouvoir aussi rapidement, contradiction qui peut figer sur place leurs victimes.

 

Unmarked // Sans Repères merci à @Rippounet et @gilian !

Révélation

Mark of Calth/2014/29 pages
 

 Intrigue:

unmarked.png?w=299&h=428Rippounet:

Du Abnett. Sur Ollanius en plus, cool.

 

gilian:

Apres avoir coupé la réalité a Calth, et partie un peu précipitamment, Persson se rend compte que ça route est balisé par quelqu’un. A chaque étape de son parcourt ils trouvent quelques choses pour les aider. Des armes, de la nourriture, un lieu de repos… Des vêtements.

Il comprend que Gramaticus essai de l’aider a se rendre sur Terre par des moyens détourné en passant par des endroit ou il c’est déjà trouvé pour laisser moins de trace dans le Warp.

Malgré tout il est poursuivit par M’Kar un démon qui a été envoyé par les puissances de la ruine pour récupérer l’Athame.

Par chance au moment ou M’Kar les rejoins, Maloq Kartho finit par accomplir la fin du rituel et devenir l’hôte du démon M’Kar se qui a pour résultat de mettre fin a la poursuite et de laisser Persson poursuivre son chemin.

 

Schattra:

Nous avions quitté ce bon vieil Oll Persson dans Know No Fear après qu’il ait pris la porte, ou plutôt le portail Warp, de Calth, escorté par cinq autres survivants rencontrés en chemin. Nous retrouvons notre petite troupe sur un autre monde, où la terre est si ronde, et la lune et si blonde, que ce soir, les trompettistes abondent. Ceci est l’exacte réalité, et le début d’une randonnée d’un genre un peu particulier pour notre bande, qu’il convient de présenter même si la plupart de ses membres ne servent pas à grand-chose : Oll Persson, Perpétuel croyant, ancien pote de John Grammaticus et soldat à la retraite, Zybes, un ouvrier agricole qui travaillait pour lui de temps à autre, Katt, une mystérieuse jeune femme (ahem…*Psyker*) croisée en chemin, Graft, son Serviteur manutentionnaire, et les soldats impériaux Rane et Krank. Grâce à l’athamé récupéré auprès d’un cultiste du Chaos trop prosélyte pour son intérêt, et les cours particuliers pris par Persson au long de son interminable vie, le sextuor est capable de passer de monde en monde, suivant le compas mystique du Perpétuel à la recherche de ce qu’on appellera simplement des carrefours d’espace-temps. Après un arrêt peu sympathique sur la planète des trompettistes, sorte d’autruches-sirènes géantes, qui rappellent à notre héros la foi où il était marin sur l’Argos, et où Orphée lui cassait les oreilles à jouer Wonderwall sur sa lyre pour essayer de choper Médée, Persson trouve le chemin d’un monde un peu particulier.

 

Et pour cause, il s’agit de Terra, ou plutôt de la Terre comme elle était appelée à l’époque, qui se révèle être Mars 1991, en pleine guerre du Golfe, à laquelle Persson a participé également, du côté de Saddam Hussein (Persson n’est parfait, comme on dit). Suspectant l’intervention d’un tiers dans ce tirage, qui permet toutefois aux randonneurs de l’extrême de se requinquer en pillant les réserves de nourriture et d’eau d’un T-62 éventré, Persson aperçoit également le nom de M’kar griffoné sur la carcasse du char. Il semblerait que quelqu’un veuille lui faire passer un message...

 

Révélation

…Et ce quelqu’un, c’est son vieux camarade John Grammaticus, avec lequel il est en froid depuis quelques temps (entre Perpétuels, on ne compte pas). C’est lui qui a mis Persson sur le départ à Calth, et lui qui a guidé son homologue immortel dans son errance, qui a fini par l’amener jusque sur le front de Verdun en pleine 1ère Guerre Mondiale. C’est lui enfin qui le prévient que le M’kar auquel il a fait référence si souvent au cours des dernières heures, de façon un peu subliminale il faut dire, est l’envoyé des Dieux du Chaos en quête de l’athamé dérobé par le très ancien militaire. Un peu troll sur les bords, Grammaticus refuse de dire ce qu’est M’kar, et se contente de conseiller à son comparse de jouer la montre et faire profil bas, le traqueur ayant été mis sur deux missions par ses boss et ne pouvant pas se permettre de passer l’éternité à courser les fugitifs.

 

Bien évidemment, il faudra tout de même qu’une confrontation ait lieu entre les forces en présence, rencontre rendue inévitable par le détraquage soudain du compas de Persson, l’empêchant de quitter le créneau horaire millénaire où il a fini par entraîner sa troupe, et la réalisation que les pouvoirs de Katt agissent comme une balise GPS pour leur poursuivant. Fort heureusement pour cette dernière (et le reste de l’équipe de volley de coach Persson), le M’kar en question, qui se trouve être Maloq Kartho (Calth That Was) démonifié et hodorisé1, préfère embarrasser ses victimes en leur faisant venir à l’esprit leurs pires souvenirs plutôt que…je ne sais pas moi, les réduire en bouillie avec ses pouvoirs surnaturels ? Pour sa défense, la forme démoniaque de M’kar n’avait pas encore été débloquée à ce moment là, la nouvelle prenant place avant (si cela veut dire quelque chose pour une histoire passant du Pliocène au 30ème millénaire d’une page à l’autre) l’apothéose de l’Apôtre Noir sur Calth. C’est d’ailleurs pour recoller les morceaux avec lui-même que l’indicible M’kar fausse compagnie à ses victimes avant d’avoir pu les faire mourir de honte. Pour Persson et sa bande, le voyage vers Terra, où Grammaticus leur a fixé un rencard, ne fait cependant que commencer…

 

1 : Maloq Kartho. Un coup de chance qu’il ne soit pas fait rebaptiser Mo, ça aurait été difficile d’instiller la terreur dans le cœur des mortels avec un blaze pareil.

 

Avis:

Rippounet:

Se lit en 2 minutes ou presque. Bien écrit, intéressant, et potentiellement lourd de conséquences pour la suite, voire pour la perspective sur l'Hérésie (cf Légion).

 

gilian:

Voila c’est ça que j’attendais de la marque de Calth, une suite a se qui se passe sur Calth. Avec l’avancer des différentes histoires des personnages qu’on avait laissé en plan sur la planète détruite.

Même si ce n’est pas la meilleur de Dan Abnett (j’ai lu Saturnine y’a, a peine un jour) ça reste très bien quand même.

 

Schattra:

Prenant la suite de son Know No Fear immédiatement après qu’Oll Persson et son petit groupe ait pris la poudre d’escampette, Unmarked permet à Abnett, en plus de faire légèrement avancer l’intrigue d’un personnage amené à joué un rôle dans le dénouement de l’Hérésie1, de se livrer à une réflexion intéressante sur les liens entre le 30ème millénaire et notre propre connaissance de l’histoire, en plus de lui permettre d’utiliser à nouveau « OK » dans ses écrits. À travers la véritable odyssée2 spatio-temporelle à laquelle s’adonnent la vieille personne et ses compagnons de route, l’auteur exploite à fond les possibilités narratives et fluffiques offertes par le Père Paituel qui lui sert de héros, et qui a roulé sa bosse depuis son Irak natal jusqu’à la lointaine Calth, en participant, de près ou de loin, à quelques épisodes majeurs de l’histoire humaine entre les deux. Argonaute, soldat romain sur le mur d’Hadrien, poilu dans les tranchées de Verdun, tankiste pendant la guerre du Golfe… Persson a littéralement vécu mille vies, et on est toujours preneur de sa perspective sur des événements qui nous sont, pour une fois, bien familiers. La GW-Fiction n’a jamais vraiment exploité les possibilités que son positionnement futuriste (en comparaison avec un Star Wars par exemple, qui se déroule dans un espace temps différent) lui ouvre, ce qui est compréhensible mais un peu dommage à mon avis. Abnett corrige un peu le tir ici, en revisitant notre passé plus ou moins lointain sous le prisme de 40K. L’ensemble peut être vu comme un gros clin d’œil en direction des fanboys et fluffistes acharnés, et n’apporte pas grand-chose à la trame de l’Hérésie en tant que tel, mais comme il y a des centaines de livres et nouvelles qui sont positionnés sur ce créneau, cette petite excentricité est la bienvenue.

 

Unmarked répond également à Calth That Was de Graham McNeill, en donnant (enfin) une utilité et, si j’ose dire, un supplement d’âme au personnage de Maloq Kartho, antagoniste principal de la nouvelle en question. Même si cela ne suffit pas pour racheter à mes yeux la copie de McNeill, plus bourrine et premier degré que la soumission de son compère, ces liens permettent au moins de donner davantage de cohérence à une anthologie qui en manquait jusqu’ici. Là encore, c’est trop peu et trop tard en ce qui me concerne, mais je comprends le choix de Laurie Goulding d’avoir terminé Mark of Calth avec cette histoire. Au final, c’est une nouvelle qui démontre pleinement les facilités d’Abnett en termes d’imagination, de mise en scène et de style par rapport à ses petits camarades de la BL, sans qu’il ait eu trop besoin de forcer son talent (j’en veux pour preuve « l’affrontement » « final » entre le chœur gospel du Révérent et révérant Persson et un M’kar en retard à sa propre ascension, qui est assez quelconque en termes d’intensité dramatique). Il a fait mieux ailleurs, mais c’est déjà très bien.

 

1 : Les légendes disent que cette brave âme a demandé à Horus s’il avait la ligma avant que l’Empereur ne l’engage sur le Vengeful Spirit.

 

2 : Je m’attendais qu’Abnett nous révèle que Persson a également participé à la guerre de Troie, et ait soufflé à Ulysse – à moins qu’il ne se soit agi d’un de ses alias – sa fameuse réplique à Polyphème : « Mon nom est Persson ». Ca aurait été fendard.

 

Fluff:

  • Armée Impériale (Régiment nommé) : Le 11ème Mohindas, exterminé jusqu’au dernier homme par les Nephratil sur Diurnus au cours de la sixième année de la Grande Croisade.
  • L’Empereur : Il entretient un cercle de confidents Perpétuels. Oll Persson ne fait pas partie de ce club car l’Empereur n’a jamais apprécié sa foi.

  • Terra (Mythologie) : Les sirènes de la Grèce antique étaient très probablement des démons.


Meduson merci @gilian !

Révélation

Shattered Legions // Les Légions Brisées/2017/32 pages

 

Intrigue:

meduson.jpgAlors que les Iron Hands se replient en désordre d’Istvaan en étant pourchassés par les Sons of Horus, le Conseil des Clans décide de se réunir pour savoir quoi faire, au grand désarroi de Shadrak Meduson ,qui pense qu’un conseil de chef de clans ne peut pas prendre de décision assez rapide pour permettre aux Iron Hand de survivre à la guerre.

 

Mais que peut un capitaine de compagnie ?… Après la réunion du conseil, il est décidé de se replier jusqu’à Medusa pour se rassembler et contre attaquer.

 

La vérité, c’est que personne ne veut prendre la charge ni la place de Ferrus Manus et prendre le commandement de la légion.

 

Il a été decidé que Jebez Aug, révérend de fer du Clan Sorrgol, prendrait le commandement de la flotte sous la supervision du conseil.

 

Ce dernier, bien conscient que ce que propose le conseil n’est pas vraiment la bonne solution, décide de se faire assister par Meduson qui prône un changement de tactique et une adaptation des Iron Hand au vue de la guerre qui se profile…

 

Mais la flotte tombe dans une embuscade tendue par Tybalt Marr, le conseil des clans est exterminé et Aug gravement blessé. Ce qui laisse Shadrak Meduson aux commandes des Iron Hands.

 

Avis:

Introduction du personnage de Meduson et début des explications sur la différence de stratégie utilisée par Meduson et le reste des Iron Warriors. Meduson. Tout comme Gorgonson et DuCaine étaient des natif de Terra, ils étaient des Storm Walker avant d’être des Iron Hand. Apparemment, un peu moins de 200 ans après la venue du primarque sur Medusa, les chefs de clan ne sont toujours pas prêts a céder leur pouvoir à un seul homme.

 

Fluff:

  • Jebez Aug : révérend de fer du clan Sorrgol, il a été nommé à la tête de la flotte des Iron Hand mais laissera sa place à Meduson après avoir été grièvement blessé.
  • Goran Gorgonson : c’est un apothicaire de la légion des Iron Hand. Comme Meduson, il est originaire de Terra et ils sont amis.
  • Seigneur Commandeur Amadeus DuCaine : commandant des Storm Walker il deviendra numéro deux de Ferrus Manus. Avant de mourir, il ordonne à Meduson de soulever une tempête de sang.
  • Shadrak Meduson : il est né sur Terra et a fait partie des Storm Walker. Il avait derrière lui 240 ans de services au moment de l’hérésie d’Horus. Il est partisan d’une contre attaque contre Horus et, en cela, il est en totale opposition avec le conseil des clans.

 

Perpetual // Perpétuel merci @gilian !

Révélation

The Burden of Loyalty // Le Fardeau de la Loyauté/2018/12 pages

 

Intrigue:

Perpetual.jpggilian:

Après six ans de voyage à travers le Warp et le temps grâce a l’Athame, Persson est coincé dan la ville d’Andrioch au 23eme millénaire. Mais il s’est avéré que c’est un cul de sac, la boussole temporelle ne lui indique plus de chemin à suivre et son ami John Gramaticus lui a bien spécifié de ne jamais revenir en arrière pour pas être détecté.

 

Mais les ennuis finissent par les rattraper et un légionnaire de l’Alpha Légion parvient presque à capturer Persson.

 

Celui-ci decide donc de tenter un voyage au jugé sans se servir de la boussole temporelle pour échapper une nouvelle fois à ses poursuivants.

 

Schattra:

Nous avions laissé l’increvable Oll Persson (45 mille ans au compteur au dernier contrôle technique) et sa petite bande de survivants de Calth embarqués dans un trek spatiotemporel pour rejoindre Terra et… aider Pépé dans son heure de besoin (le soutien moral, ça compte aussi) à la fin de ‘Unmarked’. Il est temps de prendre des nouvelles des voyageurs intergalactiques, deux ans plus tard1, et leur situation n’est pas idéale. En fait, elle est même plutôt moyenne : cela fait deux ans que notre fine équipe végète sur une planète anonyme à la fin de M23, et la boussole magique utilisée par Persson pour trouver son chemin dans le multiverse of madness ne réagit absolument plus, malgré toutes les tentatives de relocalisation et de redémarrage initiées par le Perpétuel. En cause, soupçonne le sagace Persson, le graaaaaaaand trou dans le sol qui occupe le centre de la cité d’Andrioch à côté de laquelle les fugitifs se sont installés : probablement causé par un mechnivore affamé pendant la révolte des hommes de fer, il s’étend dans plusieurs dimensions, y compris celle du Warp, et rend donc le GPS de notre héros non-fonctionnel.

 

Alors qu’il réfléchit sérieusement à retourner sur ses pas, malgré les instructions spécifiques laissées par son pote (et également Perpétuel) John Grammaticus, qui l’a mis sur ce pire bail à sa place du fait de son absence de potentiel psychique, ce qui lui permettra de se faufiler sur Terra sans se faire griller par les alarmes Warp de Pépé, Oll reçoit la visite du Gram’ en personne. Il s’agit bien sûr d’une projection télépathique, mais à conseiller retraite disponible, on ne regarde pas les dents comme on dit à Andrioch. John révèle ainsi à son factotum qu’il est responsable de cet encalminage prolongé, ayant influencé sur l’astrolabe étherique de Persson pour l’envoyer dans cette impasse, afin de l’empêcher de rejoindre Cadia où l’attendait des assassins de la Cabale. Maintenant que cet impondérable est géré, il enjoint son compère pétuel de reculer d’une case planète afin de pouvoir reprendre sa course vers le monde Trône dans de meilleures conditions. Un petit demi-tour spatio-temporel, rien de grave…

 

Révélation

…Seulement, n’est pas Grammaticus qui veut, et l’aimable interlocuteur de Persson n’est pas ce dear John, mais un agent de l’Alpha Legion avec un faux nez (et une falsehood cloak, ok). Vieille perssonne serait tombée dans le panneau sans l’intervention impromptue d’une de ses camarades (Katt), qui lui permet de remarquer que pour une projection psychique, John déplace tout de même beaucoup les graviers au sol quand il bouge. Un coup d’athame dans la carotide du faquin (l’usurpation d’identité, c’est moche) pour lui régler son compte, et il est temps pour nos héros de repartir en vadrouille, cette tentative d’assassinat démontrant que leur position a été détectée par leurs ennemis. En désespoir de cause, Oll propose à ses acolytes de tenter un saut dans l’inconnu et de se tailler une bavette divine avec son canif magique. La nouvelle se termine avec une séance de base jump dans le cratère d’Andrioch, suivie probablement d’un cri de rage de Khorne après qu’il se soit fait entailler la fesse gauche par l’opinel de Persson. La suite au prochain épisode.

 

1 : Ce qui est marrant, c’est que ce délai est encore plus long in real life, Abnett ayant écrit ‘Unmarked’ en 2013 et ‘Perpetual’ en 2016. Encore un coup de la théorie de la relativité.

 

Avis:

gilian:

Même si cette nouvelle n’apporte rien de bien nouveau, ça fait plaisir de retrouver Oll Persson et sa bande.

 

Schattra:

Dan Abnett revient faire (un peu) avancer l’intrigue de l’un des sous-arcs narratifs les plus singuliers et, je dois dire, plaisants de cette fin d’Hérésie dans ce ‘Perpetual’, qui donne finalement plus d’infos sur la mythique rébellion des hommes de fer des temps jadis que sur les tenants et les aboutissants de la quête de Persson et ses comparses. Comme on sait de longue date qu’il arrivera à bon port et aura son moment de gloire pendant le Siège de Terra, ce sur-place n’est pas rédhibitoire, et Abnett est suffisamment expérimenté pour meubler cette petite péripétie avec tout ce qui fera battre nos cœurs de fanboys et girls plus fort. Goûtu.

 

Fluff:

  • Hommes de Fer : Leur révolte prit place (au moins en partie) au cours du 23ème millénaire. Des machines intelligentes d’une taille prodigieuse ravagèrent la galaxie, comme les souffle-soleils (sun-snuffers) capables d’éteindre des étoiles, des,mechnivores se nourrissant de données en engloutissant des continents entiers, ou des essaims d’ompniphages dévorant tout matière organique en l’espace d’un instant.


Misbegotten merci @gilian et @Red Qafe !

Révélation

Sons of the Emperor/2018/15 pages

 

Intrigue:

gilian :

La grande croisade avait été un rêve pacifique mais maintenant, après l’hérésie et la mort d’Horus, il ne reste des légendes parlant de ce temps là que la guerre et les conquêtes martiales.

 

Mais, à l’époque où la « grande croisade » est partie de Terra, c’était une vague d’espoir qui a quitté le berceau de l’humanité. L’empereur voulait d’ailleurs lui trouver un autre nom. Une croisade est un acte de guerre contre un ennemi et là, il n’y avait pas d’ennemi, juste des populations humaines à retrouver.

 

Le seul véritable ennemi de la grande croisade avait été les xenos appelé Ork, ils avaient été identifiés comme la seul menace sérieuse de l’imperium. Et après de longues recherches, il avait été décidé d’affronter les plus forts de tous sur Ullano. Il faudrait des mois pour réunir une force de frappe conséquente et la fenêtre de l’opération serait de huit mois, après quoi la flotte devrait être dispersée.

 

En attendant de rejoindre Ullanor, la 63eme flotte expéditionnaire stationnait dans le système d’Issinium depuis vingt mois et Horus et ses hommes n’avaient pas chômé. Six nouvelles cultures avaient rejoint l’imperium, une septième avait été contactée trop tard et la planète avait succombé à la longue nuit. Horus attendait le rapport du capitaine Sejanus parti contacter la huitième culture rencontrée dans le secteur avant de mettre le cap sur Ullanor.

 

Mais Sejanus avait de mauvaises nouvellse, l’avant poste de Velich Tarn ne voulait pas de l’imperium et avait réagi avec agressivité. Malgré la faible population de la planète (à peine 400 personnes), ils avaient une force de défense plus que conséquente formée de Bio-Mécanoïdes. Après avoir demandé la permission d’attaquer, Sejanus avait dû demander des renforts devant la résistance rencontrée. 400 personnes et quelques Bio-Mécanoïdes étaient en train de mettre en échec la 4eme compagnie des Luna Wolf… Horus avait décidé de se déplacer sur place lui-même.

 

Une fois sur place Sejanus fait son rapport à Horus, les pertes sont énormes pour une si petite planète, 16 morts et 30 blessés parmi les space marines tout ça en affrontant moins de 30 humains. Au final, les bioscan se sont trompés et ont identifié des bio-Mécanoïdes comme des humains…. Des milliers de bio-Mécanoïde…

 

Apparemment ce serait l’œuvre de Basilio Fo, un bio ingénieur qui était sur Terra il y a 5000 ans pendant l’Age de la technologie. Il était considéré comme un monstre même à l’époque et avait fui Terra sans que personne n’ait plus jamais de nouvelles.

 

La planète finit par tomber et Horus à une conversation avec Basilio Fo. Mais ce qu’il a à lui dire ne lui plait pas. Fo est envoyé en prison sur Terra.

 

Red Qafe :

Horus qui décide d'aller prêter main forte à Sejanus qui est le seul dans ce secteur a avoir rencontré de la résistance lorsqu'il a proposé à une planète de rejoindre l'Imperium.

 

Sur la planète les senseurs avaient captés la présence d'environ 400 personnes différentes, mais ont été trompés par le fait qu'il s'agisse de clones... Et surtout de constructs bio-organiques, de véritables abominations constituées de chaire, muscles et os humains remodelés, sortis tout droit de l'esprit d'un savant fou.

 

Car la planète semble dirigée par un certain Fo. Horus a trouvé des archives concernant Basilius Fo, effectivement un savant fou qui a quitté la Terre avant que les tempêtes warp (provoquées par l'ouverture de l'Oeil de la Terreur) n'isolent toutes les planètes humaines.

 

Alors qu'Horus discute de cela avec Sejanus, leur base est attaquée par un construct bio-organique horrible, immense, une foreuse de chair, de dents et d'os qui détruit les bâtiments sur son passage. Horus parvient à tuer le monstre.

 

Il vient ensuite voir Fo et a une discussion avec ce dernier. Fo déclare qu'il a quitté Terra en voyant les débuts de celui qui deviendrait l'Empereur. D'après Fo, les Space Marines et surtout les Primarques sont des abominations encore pire que les choses qu'il créée lui-même à partir de chair humaine. Il sait que ces humanoïdes qu'il voit comme des monstres vont brûler la galaxie, et ne veut pas voir ça.

 

Mais Horus l'enverra sur Terre rencontrer l'Empereur en tant que prisonnier. Il sera enfermé dans des geôles, et lorsque commencera le Siège de Terra, Fo saura qu'il avait raison.

 

Schattra :

Alors que les préparations pour la campagne d’Ullanor se terminent, la 63ème flotte d’expédition, commandée par nul autre qu’Horus Lupercal, se regroupe dans le système d’Issinium après vingt mois d’intenses mises en conformité. À la grande satisfaction du Primarque, pas moins de six civilisations humaines isolées au cours de la longue nuit ont accepté de rejoindre l’Imperium, et ce sans que le moindre bolt ne soit tiré ni aucune vie perdue. Ce tableau idyllique est toutefois compromis par les difficultés rencontrées par Hastur Sejanus à convaincre les habitants de Velich Tarn de give Pépé a chance. La planète a beau être insignifiante, tant en terme stratégique que démographique (400 habitants d’après les scans orbitaux), il n’est pas dans la nature des Luna Wolves de quitter un niveau sans l’avoir fini à 100%, et, comme il n’a plus rien d’autre à faire pour le moment, Horus décide d’aller pranker/soutenir son vieux poto Sejanus en se rendant incognito sur Velich Tarn.

 

Sur place, il se fait briefer en détail par le Capitaine dans son bunker de commandement, et réalise que la situation est plus compliquée que ce que le briefing initial le laissait à penser. Le maître de Velich Tarn est en effet un biogénéticien de sinistre réputation, Basilio Fo, ayant fuit Terra il y a plus de cinq mille ans après que ses voisins aient dénoncé ses expérimentations pas très ragoutantes aux autorités. N’ayant rien perdu de son génie morbide, Fo a passé le temps en transformant la population de sa planète d’adoption en abominations biologiques (pensez à The Human Centipede version 40K), plus que capables de dévorer/découper/éventrer/bouillir/écorcher un Space Marine qui leur tomberait sous la main/griffe/sabot/tentacule/trompe/nageoire. De plus, si les scanners n’ont détecté que 400 formes de vie humaine à la surface de la planète, c’est sans tenir compte des milliers de clones de chacune d’entre elles : les combats opposant la 4ème Compagnie des Luna Wolves aux hordes bioadaptées de Fo, surnommés « les bâtards » (misbegotten en VO) par les toujours inventifs transhumains, ont donc été beaucoup plus sanglants et accrochés que prévus (16 morts du côté des Legiones Astartes, tout de même).

 

L’arrivée d’Horus et de son massif buff de zone a toutefois accéléré le dénouement de cette campagne, et Sejanus apprend de son avant-garde que ce fieffé fripon de Fo a été capturé. Un peu trop facilement d’ailleurs. Horus a à peine le temps de froncer ses sourcils primarquiels que le bunker est éventré par l’arrivée du méga-monstre gardé en réserve par Fo, dans le but avoué d’abattre le meneur adverse dans un dernier acte de défiance. Vous ne serez pas surpris d’apprendre que cela ne fonctionne pas, et bien qu’Horus sorte de l’affrontement recouvert de sang, de bile et d’autres liquides encore moins identifiables, le coup fourré du bio-généticien dément échoue lamentablement.

 

D’une humeur magnanime, le Primarque tient à interroger son prisonnier plutôt que de l’exécuter sommairement, comme n’importe qui d’autre l’aurait fait. La conversation qu’il a avec Fo vient donner un éclairage particulier au projet de l’Empereur de réunir l’humanité sous sa bannière : on apprend ainsi que notre bad guy du jour a quitté Terra car même lui jugeait les desseins de Pépé comme étant trop démesurés et intrinsèquement condamnables pour tremper de près ou de loin dans cette future combine. Se voyant comme un simple scientifique s’amusant avec le potentiel infini du génome humain, Fo est sincèrement horrifié par Horus, qu’il considère comme une monstruosité bien plus repoussante et dangereuse que la plus mortelle de ses propres créations. Après tout, même son lombric géant n’avait pas le potentiel nécessaire pour mettre à feu et à sang la galaxie… On est toujours le Misbegot de quelqu’un d’autre, Fo croire. Interloqué par cette discussion, et toujours dans sa phase touleumondilégenty, Horus se résout à envoyer Fo à son cher Pôpa pour que le dissident puisse recevoir la vérité impériale de la bouche (ou de tout autre orifice qu’Il choisirait d’utiliser pour l’occasion) de Son créateur. Il est désormais temps pour les Luna Wolves de préparer la prochaine campagne de la Grande Croisade, car comme dit le proverbe : « quand y en a plus, y a Ullanor ».

 

Avis:

gilian :

Basilio Fo, l’homme qui rumine dans sa prison sur Terra et qui propose une solution pour tuer Horus dans « Saturnine ». Je suis bien content de voir que le personnage au final ne sortait pas de nulle part comme on en avait l’impression. C’est frustrant de voir que même si 80% voir 90% de l’hérésie d’Horus est traduite, les infos les plus importantes se cachent dans ce qui n’a pas été traduit…

 

Schattra :

Pour ce qui a toutes les chances d’être sa dernière nouvelle écrite pour le compte de l’Hérésie d’Horus (hélas), Dan Abnett retourne aux origines et nous livre une sorte de prologue au roman ‘Horus Rising’, mettant enfin en scène la relation fratermicale entre Horus et Hastur Sejanus, seulement esquissée dans le précédent roman. On a plaisir à retrouver ce monstre de charisme, d’empathie et de badasserie qu’était le demi-divin chauve au moment de la Grande Croisade, et Abnett démontre en quelques pages qu’il est toujours capable de signer des nouvelles de remplissage1 de très grande qualité. C’est bien simple, il n’y a que du contenu appréciable dans ‘Misbegotten’, qui choisit de limiter les combats à leur portion congrue pour se concentrer sur des descriptions de l’avancement de la Grande Croisade, des interactions sympathiques entre les (nombreuses) têtes connues de son casting, et des réflexions intéressantes/clins d’œil prophétiques sur le lore de 30K. Il n’y a rien à jeter ici, et si la BL avait la bonne idée de commander à Abnett un bouquin consacré uniquement aux aventures d’Horus et de sa Légion avant que le premier devienne Maître de Guerre, je le pré-commanderais dès son annonce (c’est dire à quel point j’apprécie ce qu’Abnett parvient à faire ici). Bien entendu, les chances que cela se produisent sont infinitésimales, aussi me contenterai-je de recommander chaudement ‘Misbegotten’ à tous ceux qui aiment Dan Abnett, l’Hérésie d’Horus, et Dan Abnett écrivant l’Hérésie d’Horus.

 

1 : J’utilise ce terme sans arrières-pensées péjoratives. Il faut reconnaître que ‘Misbegotten’ n’apporte rien à l’Hérésie en termes d’intrigue ou de révélation, mais cela ne veut pas dire que sa lecture est superflue.

 

Fluff:

gilian :

  • Basilio Fo : Il a quitté Terra il y a 5000 ans, non parce qu’il a été chassé mais parce qu’il a vu le début de l’ascension de l’Empereur, et il ne voulait pas faire partie de ça. Un rêve impossible d’unité, impossible mais l’Empereur était tellement puissant qu’il aurait pu le dréaliser. Mais pour le réaliser il a créé des abominations bien pires que Fo, il a créé des primarques. Basilio Fo se contente de faire de la biomécanique, d’après lui l’empereur est allé trop loin, il a combiné des choses qui ne devraient pas l’être, Basilio essaie de l’expliquer à Horus mais celui-ci ne comprend pas.

 

Schattra :

  • Grande Croisade : Ce terme n’était pas apprécié par l’Empereur, à cause de sa connotation de violence et de purge doctrinaire. Il a affirmé à de nombreuses reprises à Ses fils qu’Il désirait qu’un meilleur nom soit trouvé.

 

 

Darius Hinks (2)

Révélation

 

Darius Hinks a sombré dans l'Hérésie sur le tard, puisque ses premiers travaux pour icelle datent de 2019: la nouvelle 'The Sinew of War' et l'audio drama 'Illyrium'. Notre homme reste toutefois un vétéran de la BL, avec laquelle il a commencé à collaborer au début des années 2000.

 

Illyrium

Révélation

Black Library Advent Calendar 2019/2019/XX pages

 

Intrigue :

illyrium.pngLe Macragge’s Honour est attaqué (sans doute un coup de ces fripons de Word Bearers), et pendant que ses camarades luttent héroïquement pour repousser les assaillants, il échoit au Sergent Ammon (rien à voir avec cet Amon ou cet Amon) d’aller jouer la nourrice auprès du Chambellan Tarasha Euten, dont les quartiers privés se trouvent en plein milieu de la zone de combat. Euten, aussi appelée M’am (rien à voir avec MoM) par le brave Ammon, est la mère adoptive de Guilliman, et il serait donc dommage qu’elle se fasse enlever ou pire par les hordes de ruffians errants dans les couloirs aseptisés du vaisseau amiral de la XIIIème Légion. Le Sergent arrive cependant trop tard sur les lieux pour pouvoir évacuer le précieux colis hors de ses appartements, déjà à moitié envahis par les flammes. Dans l’attente de l’arrivée des renforts promis par la hotline ultramarine, il se réfugie avec la frêle Euten, qui commence déjà à cracher ses poumons, dans une sorte de débarras où la vioque stocke sa collection de bibelots et de napperons, ainsi que les centaines de livres dédicacés que son fils adoptif lui a offert au cours des dernières décennies1.

 

Las d’entendre M’am veuve Guilliman se féliciter de sa mort prochaine (apparemment, être la mère adoptive d’un Primarque donne des envies suicidaires), Ammon détourne la conversation en interrogeant sa protégée sur l’histoire d’une des reliques gardées dans son cagibi. Il s’agit du Torque d’Ardan, dont l’histoire remonte aux premières armes de super Roro sur Macragge, alors qu’il n’était encore qu’un enfant prodige dont, je cite, la froideur et l’automatisme faisaient penser à ses parents qu’il était un HPI psychopathe. C’est pour tester la nature profonde de leur fiston que Konor et Euten décidèrent d’un commun accord de le mettre sur une mission particulière : la pacification de l’Illyrium.

 

Peuplé par des tribus rebelles à toute tentative d’alliance ou d’assimilation avec la « civilisation » représentée par le consulat, l’Illyrium constituait une épine dans le pied des autorités de Macragge City. Le jeune Roboute fut envoyé avec quelques cohortes mettre au pas ces voisins turbulents, et comme Konor avait golf ce jour-là, c’est à Euten que revint la tâche de superviser leur rejeton dans sa première action de mise en conformité, des décennies avant sa participation à la Grande Croisade. Ayant potassé son sujet en écumant toutes les bibliothèques de la capitale, Roboute savait que les tribus illyriennes tenaient particulièrement à un temple situé en périphérie de leur forteresse de Cassium. C’est donc là qu’il attaqua en force, massacrant prêtres et gardes avec une détermination qui manqua de faire défaillir la sensible Euten2. Ce n’était toutefois qu’un expédient pratique pour forcer les défenseurs à sortir de leurs murs, et à les contraindre à accepter le combat dans des conditions plus favorables. Une fois les deux armées face à face, un Guilliman désarmé sortit des lignes pour défier le chef adverse en combat singulier, sachant pertinemment que l’honneur des Illyriens les empêcheraient de le cribler de balles, comme ils avaient pourtant tout intérêt à le faire. Un illustre inconnu accepta de relever le défi, et le duel qui s’ensuivit se passa à peu près aussi bien qu’on pouvait s’y attendre. Troll dans l’âme, Guilliman ne leva pas la main sur son adversaire, mais sa maîtrise du kung fu macraggais lui permit de l’envoyer s’exploser le nez dans les rochers qui jonchaient le champ de bataille, humiliation terrible pour le fier chef tribal.

 

Lorsqu’il fut clair pour tout le monde que le combat ne pouvait pas être remporté par l’Illyrien, Roboute Guilliman fit preuve de son incomparable génie en épargnant la vie de son ennemi, et lui offrant le Torque d’Ardan en reconnaissance de sa bravoure. Relique confisquée en des temps très anciens par un Consul chapardeur (c’est un peu la Stone of Scone de Macragge), le Torque était un symbole d’unité pour les tribus d’Illyrium, et ce cadeau intéressé assura à Guilliman la fidélité (relative, comme démontré dans ‘Angels of Caliban’) des nobles barbares. Cette résolution économe en vies humaines de ce conflit larvé rassura également M’am sur la nature profonde de son fiston, qui n’était après tout pas dénué de sentiments. Pour une raison mystérieuse, le déroulé exact de cette campagne ne fut pas consigné par écrit, ce qui explique la surprise d’Ammon, qui se considérait pourtant comme un fan hardcore du Guillilore, à la conclusion de l’exposé du Chambellan3.

 

La nouvelle se termine sur l’arrivée fracassante d’un groupe non-identifié dans les appartements d’Euten. Loyalistes ou hérétiques, le suspens reste entier, et le destin d’Ammon et de M’am avec lui…

 

1 : Vous croyez vraiment que Roboute était du genre à faire un simple dessin pour la fête des mères ?

 

2 : Qui se retrouva apparemment au cœur des combats, puisqu’elle put assister aux premières loges aux exploits sanglants de son rejeton. Elle ne devait pas être commode, même à l’époque…

 

3 : Pour ceux que ça intéresse, le Torque entra finalement en possession d’Euten après que les tribus illyriennes aient été si complètement assimilées dans la culture impériale que cette relique tomba dans l’oubli.

 

Avis :

Plongée dans la vie pré-impériale de Roboute Guilliman, ‘Illyrium’ est plus intéressant par l’image qu’elle donne du surhomme en bleu à travers les yeux de sa mère adoptive (qui n’est pas loin de le considérer comme un sociopathe/lunatique/abruti avant qu’il ne démontre son « profond » humanisme) que par le récit de cet épisode mineur et guère surprenant de la geste du Primarque ultramarin. Ni Ammon ni Euten n’apparaissant plus par la suite dans le corpus hérétique, et l’importance de ces deux personnages dans cet événement cataclysmique étant très relative, on peut faire l’impasse sans problème. 

 

On peut aussi remarquer que l'histoire se déroule suffisamment longtemps après le bref Imperium Secundus pour que la rencontre mémorable entre Euten et Konrad Curze soit déjà racontée dans les livres d'histoire (dixit Euten). Cela voudrait dire que cet épisode se passe après la conclusion de l'Hérésie d'Horus (qui après tout n'a duré que sept ans), et avant la mise en stase de Roboute Guilliman, période dont on ne sait pas grand-chose à l'heure où cette chronique est écrite. Darius Hinks s'est il volontairement embarqué en terrain inconnu, ou s'est-il emmêlé les pinceaux dans l'écriture d'une histoire très mineure ? Je vous laisse seuls juges...

 

Fluff :

  • Macragge : Le Torque d’Ardan, symbole d’unité des tribus sauvages d’Illyrium, fut rendu par Roboute Guilliman à ses propriétaires légitimes lors de la campagne mené par le jeune Primarque contre ces adversaires. Ce cadeau permit de pacifier les relations entre les deux factions (mais pas après que Guilliman ait incendié le temple sacré de Cassium et tué le chef illyrien Zallas au combat).
  • Tarasha Euten : Mère adoptive et plus tard Chambellan de Roboute Guilliman. Elle est l’un des seuls individus à avoir tenu tête à Konrad Curze et survécu.


The Sinew of War merci @gilian !

Révélation

Scions of the Emperor/2020/16 pages

 

Intrigue:

gilian:

Alors qu’il rentre de la campagne de pacification de l’Illyrie qui s’était révoltée, Guilliman trouve Maccrae à feu et à sang. Des régiments de l’armée ont commencé à se révolter et ont donné l’assaut au sénat et à la maison consulaire.

 

Après avoir envoyé une partie de ses troupes protéger le Sénat, il part en direction de la maison consulaire pour aller sauver son père, le consul Konor. Malheureusement il arrive trop tard et Konor est déjà mort.

 

L’autre consul étant toujours vivant, ils décident tous les deux de se rendre au sénat pour reprendre le contrôle de la situation et rétablir un semblant d’ordre.

 

Mais avant cela, Guilliman doit aller se changer car on n’entre pas en armse dans le sénat. C’est à ce moment que les assassins de Konor viennent finir le travail et essaient de le tuer. Mais on ne tue pas un primarque aussi facilement et Guilliman se débarrasse aisément de ses agresseurs avant de rejoindre Gallan au sénat.

 

Arrivé au sénat, il a la surprise de voir Gallan annoncer que Konor et son fils sont morts alors qu’ils tentaient de prendre le pouvoir après un coup d’état mené avec le soutien de la plèbe. L’arrivée de Guilliman bouscule le planning prévu par Gallan et ce dernier est confondu par le primarque qui lui fait avouer tous ses crimes.

 

Le sénat se range du coté de Guilliman qui en profite pour devenir consul des 500 mondes.

 

Schattra:

Sur Macragge comme sur Terra, bien des millénaires plus tôt, la vile populace s’est soulevée contre ses justes et bienveillants maîtres, provoquant émeutes, massacres, feux de poubelle et occupations de ronds-points, tous crimes abominables mais heureusement sévèrement punis par les forces de l’ordre. Et en termes de répression policière, la capitale des 500 mondes a un avantage de taille et de poids par rapport à notre bonne vieille planète : Roboute Guilliman, génie précoce et baraqué, général visionnaire, humaniste convaincu, et fils adoptif du Consul Konor Guilliman, qui forme avec son collègue Gallan le duumvirat exécutif de l’espèce de république (il y a un sénat aussi) établie sur Macragge City. Occupé en Illyrium à pacifier une bande d’autochtones ayant eu la mauvaise idée de se rebeller contre l’ordre établi, notre héros a raté le début du soulèvement urbain qui a transformé la cité idéale de son enfance en champ de bataille. L’idéaliste, et un brin méprisant, surhomme a bien du mal à comprendre pourquoi diable une partie de l’armée s’est rangée du côté des casseurs, tout ça pour une bête histoire d’argent. C’est bien une réflexion de gosse de riches ça, Roro. Mais il lui faut attendre avant de consigner par écrit ses savantes réflexions sur les causes et les répercussions de ce mouvement social aussi inédit que violent : son père est resté dans la cité et a sans doute été pris pour cible par les fainéants et les sans dents. Il faut lui venir en aide.

 

Progressant rapidement vers le palais du Consul en distribuant quelques baffes aux mutins au passage, et utilisant son armure de scenarium pour passer entre les balles1, Gui est rejoint en chemin par Gallan, qui est venu lui aussi s’enquérir de la situation de son collègue de bureau. N’hésitant pas à joindre le geste à la parole, le Consul consort est même blessé dans la bagarre, écopant d’une estafilade au biceps pour preuve de son dévouement. Las, les deux compères arrivent trop tard pour sauver Konor (ce qui est triste) et les tapisseries (ce qui est pire). Papa Guilliman a été lâchement égorgé par ses assaillants, l’empêchant de dire adieu à son fils mais surtout de donner le nom des coupables. Bizarrement, il refuse catégoriquement que Roboute s’approche de lui dans ses derniers instants, allant jusqu’à le mettre en joue avec son pistolet pour le maintenir à distance. Le respect des gestes barrières jusqu’à la dernière seconde, on reconnaît bien là la trempe d’un vrai Macraggien. Konor a toutefois un message à faire passer à son fiston avant de mourir pour la patrie : une pièce frappée à l’effigie des deux Consuls de Macragge, et symbolisant le caractère éternel de la république, même en ces heures difficiles. Ou du moins, c’est ce que le cerveau embrouillé de Roboute en déduit, se souvenant d’une leçon de vie mémorable inculquée par son père avec un sesterce du même genre bien des années plus tôt. Sur ces considérations philsophico-fiduciaires, Konor passe de vie à trépas, provoquant une colère noire bleue chez son fils.

 

Convaincu par Gallan d’aller défendre le Sénat, probablement attaqué lui aussi par les vandales en sandales, Roboute sèche ses larmes et lèche ses armes, avant de se frayer un chemin jusqu’au parlement local en commettant quelques crimes de guerres au passage. On va dire qu’il bénéficiait de circonstances atténuantes. Pendant que Gallan tente d’aller raisonner les sénateurs, qui débattent férocement entre eux du meilleur moyen de châtier les gueux, Guilliman est envoyé se changer au vestiaire, son apparence dépenaillée risquant fort de provoquer des remous contre productifs dans les rangs de l’auguste assemblée. Cet enfilage de toge manque toutefois de tourner court pour le Primarque, qui se fait soudainement attaquer par le préposé aux cabines d’essayage, armé d’un poignard empoisonné. Le nez très fin de Guilliman lui permet de comprendre en un éclair que la même toxine a été utilisée sur Konor, et que c’est pour protéger son fils d’une intoxication involontaire que le Consul mourant l’a empêché d’approcher. Passé l’effet de surprise, l’assassin en puissance ne fait pas longtemps le malin face aux réflexes de mangouste et à la poigne de langouste de notre héros, qui ne parvient cependant pas à lui faire cracher autre chose que des bulles de bave (le bougre retourne son surn contre lui), à commencer par le nom de son commanditaire. Encore un crime crapuleux, c’est dingue ça. Il faudrait vraiment que les pauvres songent à être moins pauvres, ça réglerait beaucoup de problèmes d’un coup. Cette péripétie évacuée, il est temps pour Roboute de rejoindre Gallan sur l’estrade, afin de soutenir le coup d’état salutaire que ce dernier veut initier pour sauver la république…

 

Révélation

…Mais, ô surprise, Rob’ est accueilli par un discours très critique de ce galopin de Gallan à l’encontre de son père, taxé de populiste et de socialiste par son homologue, et à l’annonce de son propre assassinat, pour le bien de Macragge. Evidemment, le « hum hum » que jette Guilliman juste après ruine un peu le groove de celui qui aurait bien aimé être empereur, qui se prend les pieds dans le tapis à tenter de justifier son double langage. Pas plus bêtes que la moyenne, les sénateurs comprennent vite que Gallan est le méchant de l’histoire, et qu’il a manigancé ce soulèvement populaire pour se débarrasser de ses rivaux et saisir le pouvoir. Roboute était parvenu à la même conclusion quelques instants auparavant en réalisant que la pièce que lui avait donné son père désignait en fait son meurtrier, puisqu’elle avait le profil de Gallan frappé sur ses deux faces2. Plus démasqué que Donald Trump au milieu d’une épidémie de COVID-19, le félon se fait appréhender par le service de sécurité, après que le noble Guilliman, ayant réalisé que tuer le traître de ses propres mains aurait été certes cathartique, mais contre-productif et contre ses valeurs, ait indiqué qu’il laisserait la justice suivre son cours. Devant tant de légalisme, les sénateurs ne peuvent que jurer allégeance au Primarque, exemple vivant d’une intégration réussie par un immigré méritant. L’histoire est en route pour Roboute…

 

1 : Le pouvoir psychique caché de Guilliman est de faire voir flou à ses ennemis. C’est subtil mais très efficace. Ça marche malheureusement moins bien au corps à corps, comme Angron et Fulgrim le constateront.

 

2 : On pourrait dire qu’il aurait été plus efficace à Konor de simplement pointer du doigt Gallan au moment où lui et Roboute sont arrivés dans la pièce, mais l’histoire se serait terminée un peu brutalement.

 

Avis:

gilian:

Bon c’est vrai qu’on s’éloigne du cahier des charges de la série primarques avec des événements qui se sont passés avant la grande croisade mais c’est un moment marquant de l’histoire de Guilliman, et c’est exactement ce genre de nouvelle que j’attendais dans cette série. Darius Hinks s’en sort très bien ; et même s'il n’y a aucun suspense, vu qu’on sait presque tous comment ça s’est passé, il faut reconnaître que l’auteur a très bien mis ça en scène.

 

On oublie souvent que ce passage de l’histoire se résumait à : Guilliman a été envoyé en Illyrie par Gallan pour pouvoir assassiner son père. Apprenant la mort de son père, il revient et après avoir arrêter les conspirateurs, prend le pouvoir…

 

Là, on a une histoire plus poussée avec un Guilliman qui agit avec plus de doigté qu’un coup d’état.

 

Schattra:

Darius Hinks livre la version romancée de l’épisode le plus connu de la jeunesse de Roboute Guilliman (que David Annandale avait mystérieusement choisi d’ignorer dans la novella consacrée au Primarque), et le fait plutôt bien. Certes, si vous connaissez votre fluff, le suspense que l’auteur se donne du mal à entretenir jusqu’au bout de son récit tombe rapidement à l’eau, mais on ne peut pas reprocher à Hinks d’avoir voulu soigner sa sortie, et la relation de confiance qui existait auparavant entre les Guilliman et Gallan est un choix intéressant de sa part, qui peut en partie expliquer pourquoi le futur patron des Ultramarines a tendance à vouloir faire les choses tout seul de son côté. On glane également quelques informations sur la société de Macragge avant son intégration dans l’Imperium, ce qui est de l’ordre du notable. Il y avait sans doute moyen de capitaliser davantage sur cet événement fondateur pour expliquer la suite de l’histoire de Guilliman, voire l’Hérésie, voire le Sombre Imperium, ou, plus simplement, insérer quelques easter eggs saveur ultramarine (notons tout de même la mention faite à Tarasha Euten, Chambellan du Primarque et héroïne de l’audio book ‘Illyrium’ du même auteur) , mais pour une nouvelle de 16 pages, Hinks s’en sort très honorablement, autant sur le plan théorique que pratique.

 

Fluff:

  • Ultramar : Les planètes et lunes du système de Macragge sont (en plus de cette dernière) Ardium, Laphis, Thulium, Mortendar et Nova Thulium.
  • Macragge : Le régime politique de la planète avant l’avènement de Roboute Guilliman était une république gouvernée par deux Consuls (Konor et Gallan) et comptant un Sénat de 500 membres, probablement chargé du pouvoir législatif. Gallan complota pour faire assassiner Konor à la suite des réformes libérales voulues par ce dernier. Lorsque sa duplicité fut mise à jour, le Sénat fit de Roboute Guilliman l’unique Consul de Macragge.

 

 

David Annandale (12)

Révélation

 

Avec une damnation (‘The Damnation of Pythos//La Damnation de Pythos’) et une ruine (‘Ruinstorm//La Tempête de la Ruine’) en contributions principales à l’Hérésie d’Horus, on peut dire que David Annandale a inscrit son parcours hérétique sous le signe de la tragédie. On laissera le lecteur en décider. Notons également que notre homme a deux novellas, sept nouvelles et quatre audio dramas au compteur pour cette série (à ce jour), ce qui en fait un contributeur conséquent, même si discret, de cette dernière.


The Traveller // Le Voyageur merci à @Rippounet et @gilian !

Révélation

Mark of Calth/2014/26 pages
 

Intrigue:

Rippounet:

Histoire de science-fiction/40k assez classique.

 

gilian:

Jassiq Blanchot est le dernier survivant de la station Veridian Maxim et tout le monde le considère comme chanceux même si lui ne trouve pas ça vraiment chanceux d’être coincé sur une planète en train de mourir sous les radiations.

En plus de ça il a un sacrer mal au crane et entend des voies, enfin une voix lui demander de faire un véritable génocide.

Étant persuadé d’être persécuter par une arme des Word Bearers il commence à chercher l’origine de ces voix et a faire massacrer toutes les sources possibles avant de se rendre compte que finalement le porteur de la parole c’est lui^^.

Et que le démon est en lui.

C’est un démon qui se transmet par la parole et qui était sur le Campanile au moment ou il est entré dans le système. Le démon est passé a Jassiq quand celui si a reçus le message du Campanile et il va suivre sa route…

 

Schattra:

Jassiq Blanchot n’a pas connu des jours faciles. Fonctionnaire peinard dans le fort orbital Veridian Maxim, il a subi de plein fouet, comme tous ses collègues, la trahison des Word Bearers en ouverture de la bataille de Calth. Contrairement à ses collègues, en revanche, Blanchot a survécu à l’incident, et est parvenu à gagner la surface de Calth malgré les chasseurs renégats dégommant les navettes d’évacuation, puis à rejoindre une arcologie avant d’attraper un coup de soleil carabiné. Depuis, et bien que sa vie se résume à creuser un tunnel avec ses camarades pour gagner un peu d’espace vital et rejoindre d’autres cavernes plus spacieuses, tel un Lemming Nazi, il est tenu en haute estime et grande révérence par la Lieutenant Narya Mellisen, qui pense dur comme fer qu’il a été épargné par l’Empereur pour accomplir de grandes choses.

 

Tout pourrait donc aller pour le « pas top mais pas pire non plus » pour Blanchot, s’il n’avait commencé à entendre de sinistres voix par intermittence, tenir des propos à glacer le sang du type « Tuer tuer tuer tueeeeeeer » « Teckel Lily » ou encore « Les produits laitiers sont vos amis pour la vie ». Ayant un temps considéré aller consulter l’unique médecin traitant des rescapés, un vétéran grisonnant du nom de Tal Verlun, capable de soigner n’importe quel problème du moment qu’il faille couper des membres à la tronçonneuse et/ou faire des pansements avec des chiffons, il renonce à se faire expertiser en détail devant la réponse peu empathique du praticien. Grave erreur évidemment, car notre skizophrène en puissance ne tarde pas à sombrer dans les abîmes de l’auto-diagnostic, et prend en grippe l’assistant contrefait de Verlun, Igor Krudge, qu’il se met à considérer comme étant responsable de ses hallucinations auditives par sa simple proximité. Ces dernières allant croissant, tant en fréquence qu’en menace, Blanchot se résout à porter son problème et exposer ses soupçons au Major Devayne, l’autorité compétente locale, qui l’accueille aussi froidement que le Doc’ avant lui. C’est alors que l’inspiration frappe : Blanchot est témoin d’une nouvelle éructation de haine pure de la part des voix dans sa tête, et prédit une catastrophe imminente, qui prendra la forme d’une explosion. Et c’est le jackpot pour le Nostradamus troglodyte, confirmé dans ses prédictions par la détonation des charges et grenades cachés dans la grotte par Verlun, qui aurait dû penser à lui au lieu de panser les autres.

 

Enseveli vivant par un éboulis, Blanchot est excavé de sa prison minérale quelques heures plus tard par Mellisen et d’autres survivants, qui le considèrent comme le porte-bonheur officiel de Calth du fait de cette deuxième survie miraculeuse. Cependant, les voix, elles ne sont pas parties. Bien au contraire...

 

Révélation

…Qu’à cela ne tienne pour notre prophète des tunnels, qui commence par désigner le hideux Krudge, qui a survécu lui aussi, comme cible de la vindicte populaire. L’assistant bancal se fait courser dans les coursives par la foule en colère, mais parvient à échapper à un lynchage sommaire en disparaissant dans le système d’aération de l’arcologie. Son problème de voix n’étant toujours par résolu par l’éloignement de sa némésis, Blanchot prend alors sur lui de se livrer au test de l’ensemble des survivants de la grotte, considérant que les émetteurs d’ondes négatives sont de mèche avec les Word Bearers. Mi-Jeanne d’Arc(ologie), mi-détecteur de métal, Blanchot passe en revue ses compatriotes, désignant les « traîtres » à Mellisen et sa bande de volontaires pour exécution préventive. Au bout d’un assez long moment, l’ayant vu condamner à mort environ 80% de la population locale par cet infaillible mécanisme de tri, le héros de l’Imperium demande une pause syndicale bien méritée, et tombe dans un sommeil réparateur.

 

À son réveil, seulement gardé par la fidèle Mellisen, il a la surprise et la douleur de réaliser que les voix sont de retour, plus ordurières, cryptiques et sanguinaires que jamais. Il comprend donc que c’est son acolyte qui est responsable de ses hallucinations, et lui saute dessus pour mettre fin au problème. Ce qui aurait dû être son dernier move en toute logique, Blanchot n’étant qu’un employé de bureau bedonnant et désarmé, confronté à un soldat entraîné et disposant d’un pistolet laser, débouche sur un corps à corps désespéré, quelque chose ayant épargné au prophète de se manger un tir de laser dans le buffet. Et, lorsque Krudge refait son apparition depuis les canalisations de la pièce pour prêter main forte au Lieutenant, il semble fort que la messe soit dite pour notre héros…

 

Révélation

…Qui peut toutefois compter sur des ressources insoupçonnées (mais pas forcément insoupçonnables) pour se tirer de ce mauvais pas. La voix démoniaque dans sa tête prend le contrôle de son corps, ce qui lui permet de vaincre sans mal ses assaillants. Relégué en mode spectateur, l’esprit de Blanchot comprend alors que sa survie miraculeuse n’a été due qu’à l’intervention du Voyageur, une entité du Warp dont la spécialité est de passer d’hôte en hôte grâce à la communication orale. C’est niche, mais diablement efficace comme vecteur de propagation, vous le reconnaîtrez. Ce même Voyageur qui est entré dans le système de Veridian à bord du Campanile, le vaisseau de pélerins utilisé par les Word Bearers comme boule de bowling spatiale dans le jeu de quilles du parking orbital de Calth (Know No Fear). Blanchot est devenu porteur (plus ou moins) sain lorsqu’il a reçu la dernière communication du Campanile, et a permis au Voyageur de poursuivre sa route jusqu’à la surface de la planète. Désormais tout à fait impotent, notre héros ne peut que constater le massacre des ultimes survivants de l’arcologie par son alias démoniaque, et l’arrivée trois jours plus tard d’une force de secours menée par un Ultramarine… qui a la mauvaise idée d’engager le dialogue avec le babtou fragile jonché sur un tas de cadavres. À tous les voyageurs en direction d’Ultramar, correspondance immédiate en gare de Calth, trois minutes d’arrêt !

 

 

Avis:

Rippounet:

Relativement agréable (peut-être par comparaison avec le reste). Okay.

 

gilian:

Je ne suis pas fan des livre d’horreur j’ai toujours du mal à me mettre dans l’ambiance. Et Annandale n’est pas mon auteur préférer mais je dois reconnaître qu’il est plutôt bon quand il écrit des nouvelles de ce genre.

Alors ça n’apporte rien a l’intrigue ni a l’univers mais ça se passe sur Calth et c’est bien trouvé et bien emmené.

 

Schattra:

Petite nouvelle d’horreur1 ma foi fort sympathique, et qui le serait à mon humble avis encore plus sous format audio drama (if someone in Nottingham is reading this…), The Traveller2 n’apporte pas grand-chose à la guerre souterraine mais a pour elle une intrigue bien pensée et mise en scène, et un lien fort (même si vraiment très spécifique, et facile à manquer à moins d’avoir lu Know No Fear très récemment) avec le déroulé de la bataille de Calth. Annandale s’est montré très inspiré au moment de l’écriture de ce court-format, que je place facilement parmi ses meilleures productions horrifiques à ce jour. Un cinéphile expert pourrait sans doute décortiquer toutes les influences de l’auteur pour l’écriture de cette nouvelle (pour ma part, je me contenterais d’une référence au Témoin du Mal – le méchant qui parvient à poursuivre sa route incognito sans que le gentil ne puisse rien faire – en conclusion), mais quoi qu’il en soit, c’est une soumission solide que The Traveller, qui souligne une fois encore que les miracles du lointain futur ne sont que très rarement causés par des entités recommendables...

 

1 : Six ans avant le lancement de Warhammer Horror, dont il est devenu l’un des piliers. On comprend mieux pourquoi à présent.

 

2 : J’en veux un peu à Annandale de ne pas avoir nommé son récit ‘The Passenger’, ce qui m’aurait ouvert des perspectives démentielles en termes de références foireuses.

 

Fluff:

  • Word Bearers (Vaisseau nommé) : Les croiseurs Annunciation et Gospel of Steel, qui ont participé à l’assaut sur Calth.

 

Veritas Ferrum merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/7 pages

 

Intrigue:

gilian:

Ferrus Manus était partie avec les vaisseaux les plus rapides et n’avait pas attendu le reste de ça légion pour se lancer sur Istvaan et maintenant que le Veritas Ferrum arrivait c’était pour se rendre compte qu’ils avaient été trahis. Alors qu’il lutte pour ça survis Atticus reçois un message d’un Thunderhawk qui a réussit à décoller d’Istvaan V et qui leur demande de l’aide. Mais il refuse de les aidé avant de se ressaisir au dernier moment de récupérer la navette et de quitter Istvaan précipitamment.

 

Avis:

gilian:

Petite histoire qui se déroule pendant la grande histoire. C’est assez bien ecrit et ça met en place les personnages de Pythos. Malgré tout je préfère le voir comme une nouvelle parlant d’Istvaan V plutôt que comme une prequel de Pythos aller savoir pourquoi.

 

Lagnar:

Intéressant dans la foulée de ma lecture de la Damnation de Pythos, nouvelle assez courte mais qui, dans l'ensemble des textes traitant d'Istvaan V, nous permet de saisir encore un peu plus le carnage mais surtout de voir comment certains se sont enfuis de l'enfer. 

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Sermon of Exodus // Le Sermon de l'Exode merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/21 pages

 

Intrigue:

gilian:

Depuis le passage de la flotte d’Horus et ça résurrection, les anciens dieux ont totalement repris possession de Davin. Toutes les loges parcourent des milliers de km pour venir prendre leurs ordres et se montrer dignes de leurs dieux.

 

Akshub leur dispense la parole des dieux, c’est l’heure de l’exode, chaque loge doit partir dans les étoiles pour aller prêcher la bonne parole.

 

Tsi Rekh de la loge du chien doit se rendre sur Pythos avec une mission particulière, il a déjà été choisi par le démon Madail.

 

Avis:

gilian:

Pas génial comme nouvelle surtout qu’elle a juste pour but d’expliquer pourquoi on se retrouve avec des adorateurs du chaos sur Pythos. C’est vraiment seulement à lire si on veut avoir toutes les infos sur Pythos.

 

Lagnar:

Même en ayant lu la damnation de Pythos cette nouvelle n'est pas folle... En fait, toute l'histoire autour de Pythos n'ayant que peu d'intérêt, comprendre comment les colons sont venu n'apporte  que peu d'intérêt supplémentaire..

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Iron Corpses // Dépouilles de Fer merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/15 pages

 

Intrigue:

Iron-Corpses.jpggilian:

Alors que la victoire était a porté de main, la chute de l’énorme vaisseau avait tout gâché. L’impacte avait créé une dépression de plus de 100km et les radiations et les vents avait obscurcie le champ de bataille pendent 5 jours.

 

La maitre de forge Koparnos c’est sortie vivant de l’impacte mais est en train de mourir a cause des radiations et des poisons. Il decide de partir chercher une façon de survivre plutôt que de mourir la. Il va trouver le titan Ostensor Contritio qui est encore en état de fonctionné. C’est un titan loyaliste mais il decide quand même de le réparer et d’en prendre le contrôle.

 

Il fusionne le princept à l’esprit de la machine devenu folle a cause de la douleur et lui ordonne de retourner au combat.

 

Avis:

gilian:

Alors c’est quand même limite un pauvre space marine qui sait connecter un princept à un titan… Disons que l’histoire n’est pas mal mais elle est presque impossible sauf illumination démoniaque. C’est une bonne suite à la premiere nouvelle mais ça reste une nouvelle anecdotique.

 

Lagnar:

Le point positif c'est que je n'avais pas vu le retournement de situation venir. Point négatif, tout le reste. Un Space Marines peut réparer un Titan et même le transformer en Dread sans outils etc... Trop gros même pour l'hérésie.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

The Noose // Le Noeud Coulant merci @gilian !

Révélation

Shattered Legions // Les Légions Brisées/2017/26 pages

 

Intrigue:

L’embuscade tendue au Veritas Ferrum avait tourné à la catastrophe et les Emperor’s Children avait perdu cinq vaisseaux sans parvenir à endommager significativement l’ennemi.

Le commandant Theotormon avait ordonné au capitaine Ariston du Tharmas, le vaisseau amiral de la flotte, d’aller se poster dans le système Cyzicus pour servir d’appât à un autre piège.

 

Malheureusement pour lui, ce n’est pas le Veritas Ferrum qui a mordu à l’hameçon mais le Bane of Asirnoth qui vient lui donner la chasse. Et même si ce n’était pas la cible espérée, les Emperor’s Children referment le piège sur le vaisseau ennemi.

 

Le bane of Asirnoth réussit quand même à s’enfuir et à se replier sur sa base cachée sur une petite lune avec toute la flotte commandée par Ariston à sa poursuite. Alors que les Emperor’s Children donnent l’assaut à la petite lune, confiants dans le fait qu’ils vont exterminer leur ennemi, les Iron Hands font exploser leur stock de torpilles cycloniques vaporisant la petite lune et les vaisseaux alentour, avant de partir vers d’autres objectifs.

 

Avis:

Nouvelle assez surprenante, je ne m’attendais pas à entendre parler à nouveau du Veritas Ferrum. Cette petite nouvelle est bien menée avec des pièges dans tous les sens. On se demande bien qui finira par se faire avoir en premier. Parce que ce conflits opposant des personnages très secondaires, les forces des Emperor’s Children auraient pu gagner.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

The Binary Succession // La Succession Binaire merci @gilian !

Révélation

The Burden of Loyalty // Le Fardeau de la Loyauté/2018/28 pages

 

Intrigue:

The-Binary-Succession.jpgLa bureaucratie impériale a déjà commencé à faire peser son poids sur l’imperium et l’effort de guerre contre Horus en est grandement ralenti. Mais ce n’est pas la pire des menaces qui pèse sur Terra. En effet, la force du mechanicus, resté fidèle à l’imperium, se pose de plus en plus de questions. Elles n’ont aucun pouvoir au sein de l’imperium est sont traitées au mieux comme des serviteurs. De plus, depuis le schisme, il y’a deux Fabricator general ce qui fragilise la position du Fabricator resté loyal à Terra.

 

L’ambassadrice Vethorel a un plan pour changer tout ça mais c’est un quitte ou double. Si ça ne marche pas cela détruira le mechanicus à jamais.

 

Dans un premier temps, elle a demandé au conseil de Terra la création de l’adeptus Mechanicus et de l’adeptus Titanicus et de leur donner un siège au conseil. Devant le refus de la haute assemblée, elle s’apprête à plaider sa cause mais le conseil de Terra ne l’entend pas comme ça et essaye de passer outre l’autorité du mechanicus sur les légions titaniques.

 

Jouant le tout pour le tout, Vethorel ordonne à un titan Warlord de venir se poster devant l’entrée de la salle du conseil pour appuyer sa demande. L’arrivée d’un monstre de guerre de plusieurs dizaines de mètres de haut met un terme à la négociation et l’Adeptus Mechanicus est créé.

 

Avis:

La nouvelle sonne comme un résumé d’un livre. La dégradation des relations entre le mechanicus et terra est bien abordé mais en moins de 30 pages ça va vraiment trop vite. Je n’aime pas vraiment les livres d’Annandale mais je pense que, là, il y aurait eu un bénéfice à avoir une centaine de pages.

 

Fluff:

La naissance de l'Adeptus Mechanicus.

 

Abyssal merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2018/2018/11 pages

 

Intrigue:

abyssal.pngAveth Vairon avait toujours eu de la chance, il avait toujours été guidé par la bonne fortune. Même lors des émeutes sur sa planète natale, elle lui avait permis d’échapper a la mort. Alors, quand arrivé a l’astroport il a eu le choix entre fuir sur un cargo ou se laisser prendre par les sœurs du silence, il s’est laisser capturer comme son intuition lui avait dit de le faire.

 

Mais maintenant au fond de sa cellule il se demande si c’était vraiment une bonne idée. Sur le vaisseau noir il n’a plus de lien avec le Warp il se sent abandonné sans rien pouvoir faire.

 

Mais c’est à ce moment que le vaisseau est attaqué.

 

Vairon profite de l’attaque pour essayer de fuir et parvient presque à sortir du vaisseau mais est rattrapé par les combats. Alors qu’il pense mourir, il voit la rune qui a guidé toute sa vie et son destin sur l’armure d’un des légionnaires qui a attaqué le vaisseau et il pense être sauvé.

 

Mais à ce moment là, il voit le visage de son sauveur et comprend qu’il a été berné, il va être l’esclave des ténèbres pour l’éternité.

 

Avis:

Mhmm je ne sais pas quoi dire. Encore un ovni de David Annandale. Ça n’a aucun rapport avec le reste de l’Hérésie, je veux dire pas un perso, pas un lieu ou un évènement… rien. En plus de ça je la trouve pas spécialement prenant. Un peu déçu de l’avoir acheté au final. (Surtout lu entre deux nouvelles d’ADB de très bonne facture).

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

The Atonement of Fire merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2018/2018/13 pages

 

Intrigue:

the-atonement-of-fire.pnggilian:

Guilliman broie du noir, il pense qu’il a trahi l’imperium en créant l’imperium secondus. Même s’il n’avait pas l’intention d’usurper la place de son père, il l’a fait et se considère autant un traître qu’Horus.

 

Il recherche le pardon de ses fautes et l’expiation de ses pêchés. C’est une des raisons qui l’a fait accepter le plan mis en place avec ses frères. Les Blood Angels iraient sur Terra et les Ultramarines feraient office d’arrière garde, même si cela voulait dire arriver sur Terra plus tard.

 

Et sa route le menait droit sur Diavanos qui venait d’envoyer un appel à l’aide après avoir été attaqué par les World Eaters.

 

Mais comme l’avais prévu Guilliman, les Word Eaters ne s’intéressaient pas à la planète ils étaient venus se poster là pour attendre le passage de la flotte des Blood Angels et tendre une embuscade.

 

Alors que la flotte Ultramarine arrive dans le système et ouvre le feu faisant s’abattre la fureur de la justice impériale sur les traîtres, un vaisseau World Eaters quitte la formation et fait route vers la planète. Les World Eaters savent que la bataille est perdue et veulent juste se venger en détruisant la planète avant de mourir.

 

Du moins c’est ce que pense Guilliman et il se précipite sans réfléchir à la tête de ses hommes pour prendre d’assaut le vaisseau ennemi.

 

Mais le capitaine Deranax qui commande les hérétiques avait prévu tout ça et c’était un piège pour tuer le primarque. Il essaie de faire exploser son vaisseau avec Guilliman à bord.

Après un furieux combat, Guilliman parvient à évacuer le vaisseau mais ce dernier s’écrase sur Diavanos et détruit la planète presque en totalité….

 

Schattra:

Nous sommes dans la dernière ligne droite de l’Hérésie, quelques mois avant que le Siège de Terra ne débute. Roboute Guilliman a fini par réaliser que lancer sa petite entreprise personnelle alors qu’il est toujours techniquement employé par Pépé Corp., et en piquant dans la caisse de Big E. en profitant d’une panne généralisée d’internet pour ne pas se faire prendre, c’était assez craignos tout de même. Pétri de remords, Roro est désormais à la recherche d’un moyen de se faire pardonner ses errements passés. En sortant de sa séance hebdomadaire avec le Chapelain/Psychiatre Volusius, lui vient une idée toute simple pour expier son énorme hubris : aider Sanguinius à rejoindre Terra en détruisant les flottes hérétiques qui se mettront sans nul doute sur la route de l’Ange à la Moumoute.

 

Après une petite séance de triangulation avec les poteaux dans le strategium de l’Ultima Mundi, les Ultras de l’Empereur décident d’aller au secours de la planète Diavanos, d’où est arrivé un message astropathique implorant de l’assistance pour gérer une invasion de World Eaters mal-lunés. Diavanos est de plus un monde que les Ultramarines ont rattaché à l’Imperium il y a plusieurs décennies, et dont la technique de vitraux teintés a grandement impressionné le Primarque lorsqu’il flânait dans les rues de la capitale Ecstasia à la recherche d’inspiration pour son dernier roman. Pour toutes ces raisons, ainsi que pour celle, plus prosaïque, de se venger des ravages commis par les séides d’Angron et de Lorgar dans leur pré carré, les gars de la XIIIème se ruent au secours de Diavanos, et tombent à bras raccourcis sur leurs frères ennemis alors que ces derniers s’apprêtaient à repartir pour embusquer la flotte des Blood Angels.

 

La bataille spatiale qui s’en suit, si elle n’est guère équilibrée (les Ultramarines sont deux fois plus nombreux, sérieux, hargneux, farineux et bleus que leurs adversaires), permet à nos héros de relâcher la pression après tous ces mois à écouter les podcasts interminables du triumvirat de l’Imperium Secundus. Alors que les derniers vaisseaux renégats sont méthodiquement désintégrés par la froide fureur ultramarine, le cuirassé Gladiator profite de la confusion pour repartir en direction de Diavanos, et certainement pas pour une visite de politesse. Guilliman comprend que les World Eaters ont un petit creux, et que s’il n’intervient pas rapidement, la planète qu’il est venu sauver va s’en prendre plein la face. Mais arrivera-t-il à temps pour empêcher les fils d’Angron de commettre l’irréparable ?

 

Révélation

…Après de multiples péripéties dans les coursives du Gladiator, que les World Eaters ont faites effondrer pour gêner la progression de leurs ennemis, Roboute et ses hommes (en grande partie des Destroyers, wink wink The Lord of Ultramar’) parviennent jusqu’à la salle des torpilles où les hérétiques se sont barricadés. La mêlée désespérée et surtout très sale qui s’ensuit tourne logiquement en faveur des surhommes en bleu, mais les World Eaters sont proches de réaliser leur objectif secret (faire péter une torpille à l’intérieur du vaisseau afin d’emporter Guilliman avec eux). Seule l’habilité du Grand Schtroumpf avec son combi-bolter customisé permet d’éviter la catastrophe, mais la victoire morale revient tout de même aux groupies d’Horus. Il est en effet trop tard pour prévenir le crash du Gladiator à la surface de Diavanos, et l’onde de choc qui s’en suit rase la capitale et dévaste une grande partie de la planète. Bien évidemment, les Ultramarines ont eu le temps de regagner leurs 22 avant que cette tragédie n’arrive, mais Guilliman finit la nouvelle avec le blues. Approprié, vous me direz.

 

Avis:

gilian:

Cette nouvelle est la deuxième partie d’une suite de trois « œuvres » qu’Annandale consacre à Guilliman et au 22ème chapitre. Alors que dans Guilliman : le seigneur d’Ultramar, ce dernier avait été obligé d’utiliser les destroyers du 22eme chapitre en dernier recours, dans cette nouvelle, il est heureux de les avoir en première ligne contre les traîtres car il pense que leur armement de destruction massive est une réponse adaptée à l’hérésie. C’est un changement d’approche dans les tactiques militaires de Guilliman qui penche de plus en plus vers une guerre totale. D’ailleurs si la planète du premier livre s’en sort en restant viable, celle de cette nouvelle est tout juste adaptée à la vie humaine et celle du troisième volume finit en confettis stellaires… A voir si Annandale en écrit un quatrième volume.

 

Schattra:

Vu le passif peu glorieux de David Annandale avec la XIIIème Légion (‘Lord of Ultramar’…), j’ai attaqué cette nouvelle dans un état d’esprit assez peu favorable à cette dernière, et j’ai été surpris de constater que cet ‘Atonement of Fire’ tenait tout à fait la route. Nous sommes en présence d’un court format siglé HH de facture assez classique (un peu de réflexion, beaucoup d’action, et en bonus une belle tranche de Primarque), mais débarrassé de tous les défauts que l’on pouvait trouver dans les autres soumissions de notre homme (personnages stupides/inintéressants, intrigue bancale, rythme chaotique)1. Ça pourrait et devrait être considéré comme le strict minimum, mais nous savons tous que la BL ne croit pas dans des concepts aussi restrictifs que le contrôle qualité. Enfin, pas tout le temps.

 

Surtout, et c’est assez rare dans une publication de la Black Library (quel que soit la franchise ou l’auteur) pour le souligner, Annandale parvient à ménager un vrai suspens jusqu’au bout de son propos. Guilliman et ses Schtroumpfs destructeurs arriveront-ils à sauver Diavanos des déprédations suicidaires des World Eaters ? Même si la planète a été créée de toute pièce pour l’occasion, l’auteur arrive à nous intéresser à la conclusion de cet accrochage mineur de la fin de l’Hérésie en appuyant de façon intelligente sur les remords éprouvés par Guilliman au sujet de son Imperium Secondus et son besoin de se faire pardonner de ce petit caprice. Annandale nous ressert également la vieille rengaine du « I am never going to financially recover from this », 30K style, déjà bien exploitée par d’autres avant lui, mais qui fait toujours son petit effet quand utilisée à dessein, ce qui est le cas ici. Bref, une vraie bonne surprise pour ma part, et une des meilleures soumissions de David Annandale pour le compte de cette franchise, si vous demandez mon avis.

 

1 : On pourrait lui reprocher de ne toujours pas maîtriser les bases spatio-temporelles d’une bataille spatiale (exemple gratuit : la course poursuite entre l’Ultimus Mundi et le Gladiator ne semble durer que quelques minutes, alors qu’elle s’engage à proximité du point de Mandeville du système et se termine dans l’atmosphère d’une planète habitable (donc proche de son soleil), ce qui devrait prendre au bas mot quelques jours), mais dans mon infinie générosité, je passe l’éponge là-dessus.

 

Fluff:

gilian:

  • Diavanos: C’est une planète qui a rejoint l’imperium de son plein grè, et qui a accepté la vérité impériale avec un zèle religieux en parlant de prophétie réalisée et de la venue d’un sauveur. Ses velléités religieuses ont été étouffées dans l’œuf et c’est devenu un modèle d’intégration dans la machine de guerre impériale.Guilliman fait le parallèle entre Diavanos et Khur, Khur c’est la planète qui a été détruite pour l’exemple à cause de sa croyance en l’empereur dieu.

 

Schattra:

  • Diavanos : Monde conquis par les Ultramarines durant la Grande Croisade, et qui rejoint pacifiquement l’Imperium. En plus de mettre à ses importantes ressources minières à la disposition de ses nouveaux maîtres Diavanos envoya un fort contingent de Commémorateurs à travers la galaxie. Ciblé par les World Eaters durant l’Hérésie d’Horus, Diavanos fut ravagé par l’impact du Gladiator, cuirassé de XIIème Légion, que les Ultramarines ne parvinrent pas à détourner malgré l’intervention personnelle de Guilliman.
  • Vaisseaux Nommés (Ultramarines) : L’Ultimus Mundi (cuirassé, utilisé comme navire amiral par Guilliman après que le Macragge’s Honour soit parti chasser les Word Bearers), le Triumph of Espandor, le Cavascor (croiseur d’attaque), le Gauntlet of Power, le Rectitude, l’Integritas et l’Objective Truth (tous trois détruits pendant l’Hérésie d’Horus).
  • Vaisseaux Nommés (World Eaters) : Le Gladiator (cuirassé), le Bringer of Ruin, le Galerus (croiseur), le Clavam (croiseur), le Bellicose (frégate), l’Iaculum (barge de bataille), et l’Infestus (grand croiseur). Tous ces vaisseaux furent détruits au cours de la bataille du système de Diavanos, qui opposa les Ultramarines aux World Eaters.


Prologue to Nikaea // Prologue à Nikaea merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2018/2018/14 pages

 

Intrigue:

prologue-to-nikaea.pnggilian:

Dans la salle du vortex caché a l’intérieur du palais impérial sur Terra, Malcador explore l’imaterium à la recherche de réponses. Ce n’est pas qu’il ne connaisse pas le pouvoir du Warp ou qu’il ne s’en serve pas, mais il cherche à savoir jusqu’où il peut aller, quelles sont ses limites et si le risque pris en vaut vraiment la peine.

 

Au cours de ces explorations, son attention est attirée par une tempête Warp qui lui donne l’impression de l’appeler et de cacher quelque chose d’important.

 

Malcador parvient à localiser le lieu de la tempête : la planète Thawra, et décide de s'y rendre avec une escorte de Custodiens.

 

Arrivé sur place, il constate que le secteur a totalement été dévasté par la guerre. Une guerre livrée entre deux factions de psykers rivaux, une pro imperium et l’autre rebelle.

 

Et bien que les rebelles aient été vaincus, les psykers loyalistes ont succombé à leurs pouvoirs psychiques.

 

Le capitaine Custode Collatius interroge Malcador sur ses conclusions mais Malcador ne sait pas s’il est sage de laisser les humains jouer avec les pouvoirs de l’imaterium ou s’il vaut mieux l’interdire ? Malcador ne sait pas et va soumettre une requête à l’empereur

 

Schattra:

Enfermé dans sa chambre comme un ado rebelle, Malcador s’adonne à une de ses activités favorites : fouiller le Warp à la recherche de potins croustillants. Malgré les prodigieux pouvoirs psychiques dont dispose le Sigilite, et le fauteuil ergonomique premier cri que lui a offert son boss pour ménager ses lombaires et sa santé mentale (la qualité de vie au travail, c’est important), la tâche n’est pas sans danger pour Malcador1, qui finit cependant par ferrer un nom après avoir mis son bras dans l’œil d’une tempête Warp particulièrement vindicative : Thawra. Il semble que quelque chose de vilain soit en train de se passer sur cette planète impériale, et il est du devoir du Ma(l)c’ d’aller enquêter sur place.

 

Quelques temps plus tard, le noble vieillard fait son arrivée en orbite autour de la planète en question, escorté par une compagnie de Custodes menée par le Capitaine Bouclier Collatinus. Il semble bien que Thawra a connu des avanies récentes, comme les débris de sa flotte marchande et le remplacement soudain de la Gouverneur Vasra par sa conseillère Arkanasia en attestent. Rendus à la surface, les enquêteurs impériaux se font briefer par leur hôte : une faction de Psykers séditieux a lancé une attaque surprise sur le gouvernement planétaire, causant un beau bordel (et la mort de Vasra) avant que la contre attaque loyaliste ne les force à battre en retraite. Arkanasia attribue une bonne partie de cette remontada à l’emploi d’une force de Psykers fidèles à l’Empereur, qu’elle a personnellement entraîné pour combattre les félons. Etant elle-même une Psyker, elle est convaincue de tenir là une arme décisive pour la suite de la Grande Croisade, et meurt d’envie d’aller pitcher son idée sur Terra pour la prochaine saison de La Galaxie A Un Incroyable Talent. Malcador, en vieux reac’ qu’il est, nourrit de profonds doutes sur cette idée, qu’il garde cependant pour lui. Il faut avant toute chose s’assurer que l’insurrection de Thawra est définitivement matée, ce qui n’est pas encore chose faite. En effet, les derniers rebelles se sont retranchés dans des cavernes au Sud de la capitale, et on est sans nouvelles des forces envoyées par Arkanasia, dont sa brigade de X-Men, pour leur faire rendre gorge.

 

Lorsque Malcador, Arkanasia, Collatinus et ses Custodes arrivent sur le théâtre d’opérations, ils sont accueillis par une tempête psychique petite par la taille mais vicieuse de tempérament2. Sa cause ne fait pas de doutes pour un expert aussi calé en warperie que le Sigilite : l’affrontement entre Psykers indisciplinés a dégénéré en un mindfuck littéral (merci Slaanesh), et il est urgent d’agir pour refermer la brèche avec l’Immaterium avant que la tempête n’engouffre tout Thawra. Fort heureusement, Malcador est venu avec les outils appropriés pour cette tâche : sa mauvaise humeur légendaire et sa capacité à faire plusieurs choses en même temps (indispensable lorsqu’on doit gérer une bande de Primarques mal élevés), ici balancer des décharges de taser aux Psykers survivants tout en évitant de laisser traîner sa toge dans la boue warpienne. Et pour ceux qui se demandent, non, les Custodes ne servent pas à grand-chose, à part balancer des rafales de bolter au jugé au niveau des genoux avec un angle de tir de 45°C. Pour des raisons inexplicables, Arkanasia décide soudainement de partir en courant vers la tempête avant que le Régent n’ait fini de réger le problème. Les derniers Psykers en état décident alors de converger sur elle, ce qui aurait pu très mal se finir pour Malcador n’eut été la foi chevillée au corps d’Arkanasia pour l’Empereur. Au lieu de vaporiser le petit vieux pénible qui tchipait sans merci ses condisciples, la Gouverneur par intérim choisit noblement de gueuler un grand « POUR PEPE !!! » en direction du ciel, avant de se prendre une rafale de bolts dans le buffet (qui n’arrivent même pas à la tuer sur le coup, c’est dire si les Custodes sont surfaits).

 

Tout est bien qui finit quand même pour Malcador et Collatinus, qui, en gentlemen qu’ils sont, viennent assister aux dernières paroles d’Arkanasia. Cette aventure provoque un certain malaise chez le Sigilite, qui n’a dû son salut qu’à la foi de la Psyker, c’est-à-dire au concept que lui et son boss se sont jurés d’éradiquer. Se pose également la question du positionnement de l’Imperium envers les pouvoirs psychiques : sont-ils trop dangereux pour être utilisés, ou bien un juste milieu est-il atteignable ? Rendez-vous sur Nikaea dans quelques années pour reprendre cette discussion…

 

1 : On en déduit qu’en M30, il n’existe plus de bouton « j’ai de la chance » sur la barre de recherche Google. Cela aurait été plus confortable pour tout le monde.

 

2 : Il semble à Malcador que la tempête sait qu’il se trouve sur Thawra, et qu’elle cherche à l’humilier, comme les inscriptions insultantes sur sa mère qui apparaissent à la surface du maelstrom semblent l’indiquer.

 

Avis:

gilian:

Nouvelle pas franchement mauvaise mais pas franchement bonne non plus. Elle aurait mérité d'être située plus précisément dans le temps. Malcador a toujours été un grand psyker, il connaît donc forcement les dangers du Warp, et la question posée c’est de savoir si on peut entraîner des gens normaux ayant une affinité avec le Warp ou si c’est trop dangereux.

 

Si la nouvelle est située en début de croisad,e ça peut encore s’expliquer mais si elle est située peu de temps avant Nikaea, je trouve ça un peu léger dans la rédaction.

 

Schattra:

David Annandale attire l’attention du lecteur sur une question intéressante de l’Imperium naissant : la formation et le contrôle des Psykers par les autorités impériales (in)compétentes. À l’époque, l’Empereur avait d’autres chats à fouetter que de mettre des œillères aux cohortes de mutants acheminés par les Vaisseaux Noirs jusqu’à Terra, tâche peu gratifiante mais indispensable à la survie de son empire galactique. Pendant la Grande Croisade, il y a fort à parier que le sujet était traité au cas par cas, avec des risques de débordement, parfois causé par un enthousiasme sincère mais dangereux, comme cela a été le cas sur Thawra. Si une des missions de Malcador consistait bien à gérer les crises de ce genre pendant que son patron localisait sa marmaille, on comprend mieux pourquoi il tenait temps à renforcer son équipe : à son âge, arpenter la galaxie pour mettre des glaçons psychiques dans le slip du moindre Psyker en rut n’est pas une activité conseillée.

 

Sur cette base intéressante, Annandale ne développe cependant pas grand-chose, à commencer par des connexions avec Nikaea, ce que le titre laissait pourtant envisager. Il aurait été approprié, à mon sens, de jouer des rapports compliqués que le Warp entretient avec notre continuum spatio-temporel pour faire voir à Malcador des indices du procès en sorcellerie intenté à Magnus et aux Librarius des Légions de l’Astartes, voire de la déchéance de l’humanité telle qu’annoncée par l’Hérésie d’Horus. Rien de tout ceci ici, seulement une nouvelle très « premier degré », saupoudrée d’une pincée de fluff et terminée par quelques remarques d’ordre général sur le rapport qualité-prix de l’Immaterium. Il y avait moyen de mieux faire, mais on sauvera ‘Prologue to Nikaea’ du pilori compte tenu de son absence de défauts majeurs, ce qui place cette œuvre hérétique parmi les plus abouties de son auteur.

 

Fluff:

  • Chambre Vortex : Un octogone enfoui dans les profondeurs de la Spire Corona du Palais Impérial, et le lieu où Malcador se plonge dans les mystères du Warp. L’emplacement et la forme de la Chambre ont été choisi pour favoriser la concentration du Régent de Terra et faciliter son entrée psychique dans l’Immaterium. Le sol et les murs sont recouverts d’inscriptions runiques et de mantras pour renforcer la concentration de Malcador. Au centre de la pièce s’élève un trône de basalte, d’or, de fer et de bronze, tourné vers le Nord. Il s’agit d’un cadeau de l’Empereur à son serviteur, et il date de la plus haute antiquité terrane. 

 

The Revelation of the Word merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2019/2019/XX pages

 

Intrigue :

the-revelation-of-the-word.pngLa croisade des Ombres s’est abattue sur les cinq cents mondes d’Ultramar et Lorgar a bien l’intention de tous les brûler en sacrifice aux dieux du chaos et aussi un peu pour venger la destruction de Monarchia. Alors qu’il est en train de contempler la destruction de la planète Vansios, Lorgar est appelé par un de ses chapelains qui a fait une découverte pour le moins surprenante.

 

Partout sur la planète, la résistance avait été intense contre l’avancée des forces du chaos mais dans un petit village en périphérie de la capitale, la population s’était juste rassemblée au milieu de la place et avait attendu la mort venir sans montrer la moindre envie de combattre.

 

Après avoir interrogé les habitants (ou plutôt torturé c’est au choix) et fouillé le village, le chapelain Bal Tavor avait fini par découvrir une chapelle cachée où les habitants priaient l’Empereur Dieu…

 

Lorgar comprend que le livre qu’il a écrit des années plus tôt a donné lieu à la naissance d’un culte impérial grandissant.  Il comprend aussi qu’il doit éradiquer ce culte au plus vite, en petit nombre c’est une gêne mais si cette croyance venait à se repandre ça pourrait devenir une sérieuse menace…

 

Avis :

Souvent décrié, on oublie qu’il a commencé comme petite plume et rédacteur de background pour White Dwarf. C’est un employé modèle qui ne rechigne pas au travail demandé par la Black Library. Ces dernières années, on a pu voir qu’il était bien meilleur dans les romans d’Horreur qui ont l’air de mieux lui convenir (il a quelques romans Marvel à son actif aussi).

 

Malgré tout, je dois reconnaître que cette audio book de la série primarque est quand même le moins bon de la série. On n’apprend pas grand-chose de nouveau et surtout il se déroule à un moment déjà largement documenté dans la série principale de l’hérésie d’Horus.

 

Fluff :

  • Lecto Divinitatus : Lorgar se rend compte que ce livre qu’il a écrit il y a longtemps avant de se vouer aux dieux sombres représente peut-être son plus grand triomphe et son plus grand échec.Le culte impérial, s’il se répand, marquera la fin définitive du rêve de l’Empereur de voir l’humanité débarrassée du fléau de la croyance, mais en se répandant, la religion impériale va se confronter au culte du chaos et empêcher le rêve de Lorgar de voir un univers voué au chaos émerger de la guerre.


The Verdict of the Scythe merci @gilian !

Révélation

Scions of the Emperor/2020/12 pages

 

Intrigue:

gilian:

Lors de la campagne de Galaspar, Mortarion avait utilisé une technique audacieuse pour mettre un terme rapide au combat, il avait fait descendre et se poser/s’écraser une barge de bataille directement sur la capitale ennemie, décapitant net le gouvernement ennemi mais tuant par là même toute la population de la cité-ruche.

 

Il décide donc cette fois d’utilisrt une technique un peu moins brutale. Alors qu’il attaque la planète Absyrtus, il décide de faire atterrir la barge de bataille sur le spatioport de la capitale Temnis ce qui va limiter les pertes civiles.

 

Avec l’impact et l’onde de choc provoqués par l’écrasement de la barge, la plus grande partie des défenses de la capitale ont été détruites et le gouvernement demande à se rendre.

Mortarion accepte la reddition de la planète, à la plus grande incompréhension de ses capitaines et lieutenants les plus proches qui pensaient pouvoir exterminer la population locale.

 

Pour une fois, il avait fait preuve de magnanimité et de mansuétude.

 

Ce monde ressemblait tellement à Barbarus, un peuple humain esclaves d’une caste de sorciers. Il avait envie de leur donner une chance.

 

Mais il s’est vite aperçu que ça n’avait rien à voir avec Barbarus. Le Warp et les psykers étaient partout, les humains étaient tous infectés et il n’y avait rien à sauver. Il avait été dupé ou s’était dupé lui-même mais il ne ferait plus la même erreur.

 

Il était Mortarion de la Death Guard et il amenait la mort comme libération. Et il donne l’ordre de détruire la planète.

 

Schattra:

Nous retrouvons Mortarion, le plus sec (dans tous les sens du terme) des Primarques pendant la Grande Croisade, alors que la flotte d’expédition qu’il mène approche de la planète Absyrthus en mode bulldozer, perforant comme qui rigole – si Morty savait ce que cela veut dire – les défenses orbitales des locaux et se préparant à larguer son contingent de Death Guards sur les positions stratégiques de ce théâtre d’opération. Pour une fois, cette brutalité, pour laquelle sa Légion est fameuse, semble être justifiée. La civilisation d’Absyrthus est en effet similaire à celle de Barbarus, en cela qu’elle est gouvernée par une caste de sorciers1, ce qui a le don de mettre le Primarque psychophobe en rogne. Son plan pour remédier à ce problème fâcheux et mettre ce monde en conformité avec le cahier des charges impérial est aussi simple qu’élégant que direct : envoyer une barge Astartes s’écraser sur le QG adverse, ici la capitale planétaire, Temnis, pour décapiter (et aplatir) sa chaîne de commandement et frapper l’ennemi au cœur. Il a déjà employé cette technique, sans doute piquée aux Orks, avec un succès indéniable mais un peu trop sanglant pour ses fragiles de frères, lors de la campagne de Galaspar, achevée en un temps record par l’envoi d’un vaisseau spatial dans sa cité ruche principale. Un vieux fond de compassion qu’il ne se savait pas avoir pousse toutefois Mortarion à limiter la casse sur Absyrthus, qui ne perdra que son spatioport sous les patins blindés du Fourth Horseman, avant de demander grâce quelques minutes plus tard. Toujours d’humeur miséricurieuse (ça veut dire ce que ça veut dire), le Faucheur masqué accepte la réédition sans condition du camp d’en face au lieu d’ordonner le massacre complet des habitants de Temnis, comme ses officiers, à commencer par ce fourbe de Typhon Calas, s’y attendaient.

 

Il s’avère en effet que Mortarion est travaillé par une vague pulsion empathique, et s’interroge sur la possibilité, même mineure, d’apporter la paix et l’ordre à la galaxie autrement qu’en massacrant les mécontents. Absyrthus fera donc figure de test grandeur nature, et notre ombrageux et ombragé héros accepte avec stoïcisme de se plier aux formalités organisées par la reine déposée Cirkesce après la fin des combats. Typhon, entraîné par son boss dans le traquenard absolu que constitue un dîner diplomatique, questionne ouvertement le bien-fondé de la décision du Primarque, arguant que si la Légion s’appelle DEATH Guard, et pas la IDAWYBRYO2 Guard, c’est bien pour une raison. Habitué à se faire bolosser par son sous-fifre dans les écrits de James Swallow, Morty ne trouve pas grand-chose à dire pour justifier sa magnanimité soudaine, et décide d’aller prendre l’air pour rencontrer les vrais gens d’Absyrthus, et ainsi se faire une opinion définitive sur la situation. Laissant le palais derrière lui et ses Deathshrouds à longue portée (49 pas exactement), sa (future) Majesté des Mouches s’enfonce dans le dédale de la vieille ville…

 

Révélation

…Et là, cela tourne rapidement au drame. Les oreilles sensibles de Mortarion finissent en effet par détecter les bruits révélateurs d’un rituel chaotique, ce qu’il a formellement interdit aux nouveaux sujets de l’Imperium. On pourrait arguer que c’est un peu chien de sa part de se formaliser de la persistance d’une pratique traditionnelle bannie il y a moins d’une journée, mais le Primarque acquiert bientôt la certitude que la vieille femme qui fait couiner son brasero au cœur de la casbah de Temnis EN A FAIT EXPRÈS POUR LE FAIRE CHIER ce qui est un crime impardonnable. Pire, sa rapide entrevue avec la mégère décomplexée, et son retour jusqu’au palais de Cirkesce, le convainquent que les Absyrthusiens sont tous des hypocrites, faisant semblant de se plier aux consignes des envoyés de l’Empereur le temps que ces derniers repartent purger les étoiles.

 

1 : Autre point commun avec la planète natale de Mortarion (et le Finistère Nord) un taux d’ensoleillement inférieur à 1%.

 

2 : I Don’t Agree With You But Respect Your Opinion.

 

3 : On le sait peut, mais c’est de là que vient la règle spéciale de la Death Guard.

 

Avis:

gilian:

Nouvelle bien meilleure que la première (ie 'Canticle' de David Guymer, également au sommaire de 'Scions of the Emperor'). Bien qu’elle n’apporte rien de nouveau sur le caractère de Mortarion, elle conforte sa phobie des psykers et ses manières expéditives de régler un conflit. Cette nouvelles coche toute les cases de la série primarque et du format de la nouvelle (même si la surprise finale est attendue par tout connaisseur de Mortarion).

 

Schattra:

David Annandale montre avec ‘The Verdict of the Scythe’ qu’il a parfaitement compris les modalités de l’exercice représenté par une nouvelle Primarchs, soit un récit mettant en scène un épisode marquant de la vie de son sujet, et éclairant le lecteur sur les raisons ayant poussé ce dernier à devenir la figure qu’il est dans le fluff. En 12 pages bien pesées, Annandale répond ainsi à la question Orangina Rouge (mais pourquoi est-il si méchant) pour Mortarion, brossant le portrait d’un Primarque dont le caractère impitoyable a été, à un certain niveau, causé/renforcé par un événement particulier l’ayant détourné pour de bon de la voie du Bisounours. On peut trouver l’histoire et la justification qu’elle apporte à la rigidité morale de son protagoniste simpliste, mais force est de reconnaître à l’auteur qu’il a rempli son contrat de façon satisfaisante, même si pas extraordinaire.

 

Fluff:

  • Death Guard (Campagnes) : La Légion s’est tristement illustrée pendant la campagne de Galaspar, pendant laquelle Mortarion a obtenu la reddition de la planète en précipitant une barge d’attaque sur la plus grande cité ruche du monde assiégé, provoquant de très lourdes pertes civiles. Plusieurs Primarques, ainsi que l’Empereur, ont réprouvé cette tactique brutale, contribuant à isoler la Death Guard des autres Légions.
  • Death Guard (Vaisseau nommé) : Le Fourth Horseman (rq : il s’agit de la mort dans l’Apocalypse chrétienne).

 

The Fields of Abundance merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2022/2022/13 pages

 

Intrigue :

gilian :

The Fields of AbundanceIapsis était un monde riche en ressources et industries, il était resté fidèle à l’Imperium et se trouvait sur la route de la Death Guard. Son gouvernement avait prévu d’être attaqué et s’y était préparé.

 

Mais on ne peut pas se préparer à l’assaut d’une légion Space Marines et encore moins de la Death Guard. Les défenses avaient cédé dès le premier jour et une semaine plus tard la planète finissait d’agoniser sous les bombes toxiques…

 

La destruction était totale et il ne restait plus rien, c’était ce qu’avait ordonné Mortarion. Typhon, depuis sa récente conversion à Nurgle,  avait une autre vision de la destruction, il pensait  que la destruction devait se faire dans la douleur, la misère et la maladie et laisser place à l’évolution et la vie, corrompue par Nurgle bien sûr.

 

Il décide donc de commencer à convertir à son point de vue la légion, en commençant par le sergent Nevak qui a si bien nettoyé la capitale.

 

Schattra :

J’écoutaiiiis le disc jockeeeey // Dans le Rhino qui me traînaiiiiit // Sur la route de Iaspis… Ahem, pardon. Iaspis, donc. Pauvre petite planète loyaliste placée entre les infâmes et puants (surtout maintenant) Death Guards du Premier Capitaine Typhon et le Monde Trône1, Iaspis s’est battu vaillamment mais Iaspis a perdu et s’en prend plein les dents (ça rime). Les ordres reçus par le maître du Terminus Est sont simples : s’emparer de tout ce qui peut être utile à l’effort de guerre des hérétiques, et détruire le reste. Cependant, Calas Typhon est une diva, et son récent passage à Nurgle l’a rendu encore moins disposé à suivre les instructions de Mortarion (ça rime aussi). Bien qu’il soit tout à fait content de commettre crimes de guerre sur crimes de guerre envers les défenseurs et civils de la malheureuse planète, il ne peut s’empêcher d’expérimenter de nouvelles manières (souvent aqueuses et boueuses) de perpétrer massacres, destructions et biocides, tandis que ses officiers se contentent de suivre le manuel du parfait petit Death Guard.

 

L’attention du barbu à la faux se porte sur le Sergent Nevak, dont l’escouade s’est acquittée avec brio de la liquidation d’un bunker dans lequel s’était replié des Psykers locaux. Après un vigoureux bombardement d’obus et une bonne application de phosphex, il ne restait plus rien de ces horribles mutants, mais le résultat semblait trop… propre à Typhon, qui invita donc le Sergent à un tête à tête d’après bataille. Coup de chance pour notre héros, son interlocuteur se révèle être lui aussi un Psyker en puissance, essayant désespérément d’inhiber ses capacités pour se conformer aux préceptes de ce rigoriste de Mortarion. Sentant qu’il tient en Nevak un disciple potentiel, Tyty l’emmène sur le théâtre de l’une ses exactions expérimentales : la ville de Sappir.

 

Pour son malheur, Sappir se trouvait à proximité d’un spatioport important et d’un barrage hydraulique, ce qui amena à sa destruction rapide dans la campagne et donna à Typhon l’idée de la noyer sous les eaux (désormais polluées et radioactives, c’est cadeau). La grande idée de Mister T. est que ce modus operandi, s’il a permis une destruction tout aussi complète de sa cible que celle déployée par Nevak à Polita (la capitale planétaire d’Iaspis), a l’avantage d’être évolutif, et de permettre à de nouvelles formes de vie de prospérer. Ce qui est mieux pour un pro-life tel que Typhon. La preuve en est apportée par la poignée de Sappirois perclus de maladie qui se sont réfugiés dans la MJC locale pour se soutenir mutuellement dans cette terrible épreuve, et sont déjà Zombies de la Peste à 77,77%. Typhon prend sa plus suave voix et parvient à persuader son protégé de l’intérêt de son approche philosophique (eh oui), gagnant son premier disciple au passage. Ça lui a aussi servi de grand oral pour son passage devant Morty, donc tout bénef. The fin.

 

1 : Je comprends mieux pourquoi Mortarion s’est porté volontaire pour être dans l’avant-garde : dans sa condition actuelle, avoir un accès prioritaire au trône était une bonne idée.

 

Avis :

gilian :

Avec l’arrivée du Siège de Terra et la fin de la série Hérésie d’Horus, on aurait pu penser que les nouveaux récits courts (nouvelle nouvelle ça faisait redondant) se porteraient peut-être sur des événements qui se déroulent pendant le Siège, ou au moins sur la fin de l’histoire de certains personnages laissés en suspens au cours des années. Et bien même pas. David Annandale nous livre une nouvelle sans grand intérêt sur Typhon qui une fois de plus n’écoute pas son Primarque et essaie de convertir un légionnaire à sa cause.

 

Le seul intérêt qu’on pourrait à la limite trouver à ce récit, c’est qu’il est sorti juste avant la réédition du roman sang Cadian d’Aaron Dembsky Bowden dans lequel Typhus vient chercher un sergent/démon qui est coincé sur une planète impériale depuis 10 000 ans… (et encore c’est seulement si vous avez lu toute la Black Library pour trouver des coïncidences…)

 

Schattra :

Ça sent vraiment la fin (de l’inspiration) pour Annandale, qui nous sert le récit de la conversion à Nurgle d’un illustre inconnu par ce vieux prosélyte de Typhon. Comme nous connaissions déjà les deux étapes les plus importantes du changement de paradigme cult(ur)el de la Death Guard1, ‘The Fields of Abundance’ m’apparaît comme la scène coupée au montage d’un film déjà bieeeeeen long, et ajoutée dans l’extended version dudit film pour faire plaisir aux fans les plus convaincus. Release the Annandale cut, am I right ? Well, maybe not.

 

J’aurais pu avoir un avis différent sur cette nouvelle si l’auteur avait réussi son pari, assez risqué je dois dire, de construire son propos autour d’une discussion philosophique (le bien vs le mal le propre vs le sale) au lieu d’une honnête empoignade energétique, comme on pouvait s’y attendre. Mais n’est pas Graham McNeill2 ou Aloïs Schumpeter qui veut et David Annandale se perd assez rapidement dans son exégèse de la destruction créatrice, supérieure à la clinique et froide destruction… destructrice pour des raisons qui, si elles convainquent ce brave Nevak en l’espace de trois minutes, m’ont barbé en l’espace de trente secondes. I WIN.

 

Je trouve un peu dommage que l’une des dernières nouvelles originales de cette franchise iconique ait été confiée à un contributeur qui n’a visiblement plus rien à apporter à l’Hérésie d’Horus, mais on ne peut pas gagner à tous les coups…

 

1 : Typhon devient un Héraut de Nurgle dans ‘Exocytosis’, et rallie Mortarion à sa cause dans ‘The Burried Dagger’.

 

2 : Je pense évidemment à 'The Last Church'.

 

Fluff :

  • Iaspis : Planète impériale étant restée fidèle à l’Imperium pendant l’Hérésie d’Horus, et rasée par la Première Compagnie de la Death Guard (commandée par Calas Typhon) sur le chemin de Terra. Sa capitale planétaire était Polita.

 

 

David Guymer (4)

Révélation

 

L’arrivée tardive dans l’Hérésie de David Guymer en fait l’auteur parfait pour relater les exploits d’un autre retardataire connu de cette époque, Lion El’Jonson (‘Dreadwing // Formation: Dreadwing’, ‘Lion El’Jonson : Lord of the First’). Il s’est également illustré au service de Ferrus Manus (‘Ferrus Manus: Gorgon of Medusa // Ferrus Manus: La Gorgone de MedusaA Lesson in Iron’, ‘Canticle’), ce qui n’a pas empêché ce dernier de perdre la tête.

 

A Lesson in Iron merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2018/2018/15 pages

 

Intrigue:

a-lesson-in-iron.png

gilian:

Durant les débuts de la grande croisade une demi douzaine de failles Warp avaient été cartographiées dans l’espace, et la règle imposée par la Navis Nobilite était de les signaler et de s’en éloigner le plus vite possible.

 

Les vaisseaux orks fuyaient devant la 52ème flotte expéditionnaire de l’empire de l’humanité en direction d’une faille Warp. Et alors que la flotte stoppait la poursuite, le primarque Ferrus Manus, aux commandes du poing de fer, (son vaisseau amiral de classe Gloriana) décide de continuer seul la poursuite.

 

Ferrus Manus ne voulait pas laisser fuir de survivants après le démantèlement de l’empire de la rouille ork du système Seraphina.

Une fois dans la faille Warp, le Poing de Fer finit par retrouver les vaisseaux orks mais ils ont été détruits par quelque chose et apparemment cela a été fait il y a plusieurs dizaines d’années…

 

Mais il y a aussi un autre vaisseau à la dérive, sûrement le vaisseau qui a détruit les navires orks et qui a aussi été détruit dans l’affrontement.

Il s’avère être un navire Iron Hand mais de modèle inconnu avec des codes dérivés des codes officiels. Après être monté a bord, il devient évident que le navire doit venir du futur, mais les corps des spaces marines à bord sont horriblement mutilés et leur membres presque totalement remplacés par des augmentiques.

 

Alors que dans un premier temps Ferrus Manus a ordonné d’explorer le vaisseau, les attaques de créatures étranges (des démons du Warp, espèce inconnue pendant la grande croisade) forcent Ferrus et ses hommes à se replier.

 

Les membres du mechanicus tentent bien d’essayer de faire changer d’avis le primarque, en lui expliquant les bénéfices possibles à tirer de ramener le vaisseau dans le présent et de profiter des technologies du futur qu’il recèle.

 

Ferrus Manus est catégorique, si le futur c’est transformer ses fils en machines alors il préfère que ce futur se fasse sans lui…

 

Schattra:

S’il y a une chose que Ferrus Manus, paix à son âne, détestait, c’était bien perdre du temps. Aussi, sitôt réuni avec sa Légion, engagée dans le démantèlement de l’empire de rouille ork, le Primarque tint à imposer sa marque sur ses Légionnaires. Nous rejoignons ainsi l’impulsif M. Manus alors qu’il fait la chasse de quelques vaisseaux peaux vertes ayant survécu à la colère de l’Imperium, et qu’il compte bien détruire afin d’obtenir la complétion à 100% de sa mission, et ainsi prouver à l’univers qu’il vaut mieux que ces poseurs d’Horus et de Russ1. Et tant pis si ces couards d’Orks décident de foncer coque baissée dans une faille Warp qui flottait par là pour échapper au courroux de l’Astartes, et que personne n’a jamais été assez timbré du côté impérial pour se risquer dans ce genre d’environnement chelou. Ferrus, et son Fist of Iron, seront les premiers à tenter le coup. Encore un record à mettre au crédit du Primarque qui en voulait.

 

Ferrus n’est pas seul sur le pont de son vaisseau amiral alors que ce dernier réalise le premier fistage d’une faille Warp. Il est accompagné de deux Sergents vétérans, le Terran Harik Morn et le Medusan Gabriel Santar, tous deux pressentis pour devenir son bras droit. Alors que le Fist of Iron s’enfonce dans le trans Materium comme s’il s’agissait de caramel mou, avec des effets funky sur les appareils de navigation, comme on peut l’imaginer, les auspex détectent soudain des silhouettes de vaisseaux à proximité. Il s’agit des kroiseurs orks, mais également d’un nouvel arrivant, qui n’avait pas été identifié pendant la poursuite dans l’espace réel. Point commun : tous ont été réduits à l’état d’épave, et dans un passé lointain qui plus est. À la grande surprise des impériaux, il semble que le vaisseau en question appartienne à la 10ème Légion, ce qui hautement improbable mais pas totalement impossible. Pragmatique comme toujours, Ferrus Manus décide d’aller y jeter un œil.

 

Alors que les pauvres grunts qui forment son escorte découvrent avec émoi 1) l’existence de Démons et 2) s’il y a une vie après la mort, le Primarque et ses comparses arrivent jusqu’au pont du vaisseau mystère, où les attend un cadavre desséché de Space Marine. Ce dernier porte les marquages d’un Iron Hands, mais, au grand dégoût de FM, il semble avoir terminé sa carrière plus machine que (sur)homme, au vu de toutes les augmétiques et bioniques que la dépouille arbore. C’est le Tech-adepte qui accompagne la fine équipe qui finit par proposer l’hypothèse la plus intéressante pour expliquer ce répugnant mystère : l’épave sur laquelle ils se trouvent est un vaisseau des Iron Hands provenant du futur, transporté dans le passé par les caprices du Warp.

 

Avant que la nouvelle n’ait pu être digérée par l’assemblée, une palanquée de Démons se manifeste (dans tous les sens du terme) sur le pont, et forcent nos héros à – enfin – faire usage de la force. Si ce bogoss de Ferrus s’illustre à grands coups de marteau, ses subalternes sont plus à la peine. Surpris par les nouveaux arrivants, Santar se fait ainsi arracher le bras gauche par une Bête de Nurgle joueuse, tandis que Morn est submergé par des Horreurs rigolardes. Le premier réussit toutefois à marquer des points auprès du Primarque en retournant dans la mêlée sitôt ses esprits recouvrés, tandis que le Terran se contente de haleter comme un bébé phoque sur la banquise. Avant d’ordonner une retraite tactique vers le Fist of Iron, ignorant les avis de ses sous-fifres de rester pour looter de la technologie futuriste, et/ou défendre une relique de la Légion, Ferrus tranche en son for intérieur : ce sera Gaby qui deviendra son Ecuyer et 1er Capitaine. C’est dit.

 

Avis:

gilian:

Premiere nouvelle de David Guymer pour l’Hérésie d’Horus et il ne s’en sort pas trop mal. Sans forcement révolutionner l’histoire de Ferrus Manus, il met bien en avant les points forts et faibles du personnage et de sa légion. J’ai bien aimé le moment où Ferrus précise qu’il préfère mourir que voir ses fils devenir des machines^^.

 

Schattra:

Petite nouvelle fort sympathique consacrée par leur spécialiste incontesté, David Guymer, aux Iron Hands et à leur Primarque caractériel, ‘A Lesson in Iron’ se paie le luxe de nous présenter en quelques lignes la prise de fonction de Ferrus Manus au sein de sa Légion (choix du 1er Capitaine, et autres révélations fluffiques intéressantes incluses), combiné avec une savoureuse mise en abîme du futur qui attend le Chapitre dans quelques millénaires. Le fait que les améliorations bioniques répugnent au plus haut point l’homme aux mains de fer n’est pas une nouveauté à ce stade, mais Guymer parvient tout de même à surfer sur cette iron-ie de façon tout à fait satisfaisante. Le pauvre Ferrus Manus aura soupé de prémonitions malheureuses car jamais utilisées pour modifier la destinée pas vraiment enviable attend ses fils et lui-même à la sortie de la Grande Croisade, et on en a encore un exemple ici. Ca reste plus distrayant à lire que la moyenne des soumissions de la BL, donc pourquoi cracher dans soupe ?

 

Fluff:

gilian:

  • Ferrus Manus: Encore une nouvelle qui nous montre à quel point les fils de Medusa et leur primarque sont impulsifs. Et encore une nouvelle qui nous montre à quel point Ferrus Manus est attaché au genre humain et contre les bioniques. N’oublions pas la véritable citation : la chair est faible mais les actes demeurent…
  • Amadeus DuCaine: Il était le commandant en chef des Storm Walkers qui allaient devenir les Iron Hands. C’est lui qui commandait la légion au début de la guerre de la rouille et a laissé sa place pour la fin de la campagne à son primarque retrouvé. Au lieu de devenir premier capitaine de Ferrus Manus, il a choisi de rejoindre le clan Sorrgol et de laisser Ferrus choisir son premier capitaine lui-même.
  • Harik Morn et Gabriel Santar: ils sont les deux successeurs encore en course pour la place de premier capitaine. Après l’incident de la faille Warp, Santar est choisi comme premier capitaine à la place de Morn qui n’a pas su garder son sang froid.

 

Schattra:

  • Ferrus Manus : Sa vie et ses combats sur Medusa, avant que l’Empereur ne le retrouve, l’ont rendu familier avec le Warp et ses habitants. Il sait que la Vérité Impériale est un mensonge, mais comprend qu’il est nécessaire pour permettre l’extension de l’Humanité. Il est capable d’augmenter la chaleur de ses mains de métal jusqu’à faire rougir le manche de son marteau énergétique.
  • Iron Hands (Caractéristiques) : L’héritage génétique de Ferrus Manus fait des Iron Hands des individus dépourvus de beauté et de jovialité. Ils sont indépendants et orgueilleux, prompts aux réactions émotives et irréfléchies, tout particulièrement les Space Marines issus de Medusa.  Ils peuvent toutefois compter sur leur objectivité et leur logique pour tempérer cette nature tempétueuse.
  • Iron Hands (Grande Croisade) : La Légion, qui s’appelait alors les Storm Walkers, fut chargée de détruire l’empire de la rouille des Orks. L’offensive Seraphina, dirigée par Amadeus DuCaine, fut la plus grande victoire remportée par la 10ème Légion avant qu’elle soit réunie avec son Primarque. DuCaine périt au cours de la campagne, laissant les mains libres à Ferrus Manus pour façonner ses Iron Hands.

 

Canticle merci @gilian !

Révélation

Scions of the Emperor/2020/14 pages

 

Intrigue:

gilian:

Au cours de sa jeune existence, l’enfant qui deviendra plus tard Ferrus Magnus a eu plusieurs noms, donnés en général par ses ennemis, mais il s’est aussi donné un nom lui-même : le chasseur. Parce qu’il a commis une petite erreur après s’être extrait de sa capsule, il a libéré Asimoth par mégarde et a donc décidé de le chasser.

 

Au cours de son voyage il va rencontrer beaucoup de monstres, de xenos et de créatures mécaniques mais très peu d’humains. Les seuls qu’il va croiser sont déjà morts…

 

Il finit par croiser une humaine vivante qui lui propose de rejoindre son clan mais Ferrus Manus préfère finir sa quête avant de rejoindre les siens.

 

Schattra:

On a tous nos surnoms, plus ou moins glorieux, et Ferrus Manus ne fait pas exception. Bien avant d’être baptisé pognes d’acier (en latin haut gothique pour faire plus classe), notre héros a ainsi été appelé Numerodis (l’Empereur), Cataclysme (les géants des tempêtes du Pinacle de Karaashi), La Finalité (des morts-vivants quelconques), Rehew Netjer, soit le Fils de l’Homme (les Necrons), Mon très Chair (les despotes fragmentés du Subliminat), et Empafé de première (le type auquel il a piqué sa place sur le parking du Monoprix de Medusa). Pour sa part, et après avoir malencontreusement libéré Asimoth sur sa planète d’adoption peu de temps après son arrivée remarquée sur cette dernière et s’être révélé trop faiblard pour ramener la bestiole dans son enclos, le Primarque des Iron Hands s’est donné le nom et la vocation de Chasseur, ayant décidé de réparer sa bévue en traquant le wyrm d’argent à travers les paysages bucoliques de Medusa.

 

Ces premières années sont également l’occasion pour Ferrus Manus de faire ses premières armes, dans tous les sens du terme. On apprend ainsi qu’il a rencontré quelques difficultés sur sa route, d’ordre robotique, semi-robotique et infernal, ce qui donne une idée de la très riche « biodiversité » de la planète sur laquelle il a fait son trou. Rien de très mémorable cependant pour FM (et pour Guymer), dont l’équipement consiste en une cuirasse d’adamantium upcyclé et une bardiche bricolée à partir des dépouilles fumantes de ses malheureux adversaires biomécaniques. On apprend également que ce gentil garçon est capable de subsister sur un régime composé de sable, minéraux et métaux1, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Poursuivant sans relâche sa proie insaisissable, Ferrus finit tout de même par rencontrer des membres de son espèce, d’abord sous forme de cadavres entourant l’épave d’un camping-car Medusan. Curieux d’en apprendre plus sur ces étrangers qui lui ressemblent tant, et soucieux de récupérer un peu de matos utile dans la boîte à gants du véhicule éventré avant que tous les charognards du coin ne débarquent, le jeune Primarque se fraie un chemin jusqu’à la chambre forte du Sandcrawler, négociant au passage dix zombies cyborgs (zomborgs ?) occupés à mastiquer les cartes mères et câbles jack leur étant tombé sous la pince. Ce régime majoritairement électrovore ne les empêche cependant pas de sauter sur l’aventurier pour lui faire les poches dès qu’il s’approche un peu trop, forçant notre héros à faire montre de force autant que de ruse.

 

Une fois parvenu dans la salle des coffres, Ferrus a la surprise d’être mis en joue par une rescapée de l’embuscade ayant scellé le destin du véhicule et de ses occupants. Guère impressionné par la pétoire plasmique que son interlocutrice lui pointe sur le torse, le Chasseur refuse l’offre qui lui est faite par cette dernière de rejoindre son clan, arguant qu’il a encore une opération de vermifuge à accomplir, et un véritable nom à obtenir, avant de pouvoir faire son entrée dans le monde et participer au Bal des Débutant.e.s de Medusa. La suite de l’histoire de Chéri FM, si elle est connue, sera toutefois narrée dans un autre cantique que celui-ci.

 

1 : Avec quelques protéines et lipides occasionnelles de temps à autres, par exemple lorsqu’il croise la route d’une escouade de Dépeceurs sur leur 31. On peut donc classer Ferrus Manus dans la sous-catégorie des Primarques cannibales, avec Konrad Curze et Sanguinius.

 

Avis:

gilian:

Cela ressemble plus à un premier chapitre qu’à une nouvelle, on apprend rien sur le primarque. J’ai un peu l’impression que Guymer est totalement passé à coté du sujet. La seul chose que j’en retiens c’est qu’il semble y avoir des necrons sur Medusa et du coup le transfert dans un corps mécanique, interdit plus tard avec le protocole clef de Hell, prend encore plus la voie d’une inspiration necron. J’espère que la suite du recueil sera meilleure.

 

Schattra:

On a plus l’impression d’un épisode pilote pour une série consacrée à l’enfance de Ferrus Manus que d’une nouvelle indépendante à la lecture de ce ‘Canticle’. Guymer passe en effet la majorité de ses pages à présenter de façon intrigante le jeune Primarque et sa planète, dont on aimerait bien apprendre davantage à la fin de son récit. L’intrigue semble avoir été volontairement tronquée pour permettre à l’auteur de la reprendre au cours de l’épisode suivant, qui n’a, à ma connaissance, pas été publié à ce jour. Peut-être faut-il creuser du côté de la novella1 que David Guymer a consacré à son héros pour mettre en perspective cette nouvelle ? Ou plutôt dans le ‘Voice of Mars’ du même auteur, où le Cantique des Voyages occupe une place importante ? En tous cas, si elle n’est certes pas désagréable à lire, et livre quelques éléments de fluff sur le plus moyen des fils de l’Empereur, cette histoire aurait gagné à se conclure de façon plus définitive.

 

1 : ‘Ferrus Manus : La Gorgone de Medusa’.

 

Fluff:

  • Ferrus Manus : Le Primarque a été connu sous de nombreux noms avant de devenir Ferrus Manus : Cataclysme, Chasseur, La Finalité, Rehew Netjer (le fils de l’homme), Chair. Il est capable de subsister avec un régime de sable, minéraux et métaux. Au début de sa vie, il maniait une bardiche dont le manche était fait d’un morceau d’armure de géant des tempêtes, et la lame d’une griffe de spectre Nécron. Son armure segmentée, bien que formée d’éléments récupérés sur des carcasses diverses, était un chef d’œuvre d’ingénierie.
  • Medusa : La planète compte de nombreuses races et espèces sentientes, en plus de sa population humaine et d’une colonie Nécron. Ferrus Manus a ainsi croisé des géants des tempêtes (élémentaires de roche) sous le Pinacle de Karaashi, des fantasmes morts-vivants dans le piémont de Karaashi, et un despotat bio-mécanique (le Subliminat). Des cyborgs zombies, se nourrissant aussi bien d’éléments électroniques qu’organiques, rôdent également dans les plaines de Medusa.

 

The Sixth Cult of the Denied merci @gilian !

Révélation

Blood of the Emperor/2021/25 pages

 

Intrigue :

Schattra:

Aqhet Hakoris, Sergent au sein des Thousand Sons et explorateur au long cours du grand océan qu’est le Warp, est persuadé d’avoir fait une découverte fondamentale sur la nature de cette dimension mystérieuse, d’où sa Légion et son Primarques tirent leurs pouvoirs surhumains. Aidé dans ses recherches par deux associés Légionnaires (Khaleif et Nepfithu), ainsi que par son jeune et prometteur padawan (ou practicus, en prosperien) Djet, Hakoris doit présenter les résultats de ses recherches à un conclave d’Astartes dans le cadre de la prochaine session d’exposé libre organisée dans la capitale de la dernière planète conquise par les Thousand Sons, Thera. Impatient à l’idée de mettre ses idées à l’épreuve de la légendaire sagacité de la XVème, notre héros se rend dans la grande pyramide élevée au centre de Therebarg suivi par ses side kicks pour effectuer sa démonstration.

 

Une mauvaise surprise l’attend toutefois sur place : au lieu de la foule compacte qu’il attendait et espérait, l’amphithéâtre où doit se tenir sa soutenance n’accueille que six Astartes. Pas n’importe lesquels cependant : rien de moins que l’Ecuyer du Primarque, Amon, et les chefs des cinq cultes de la Légion, dont bien sûr l’inévitable Ahzek Ahriman. Autrement dit, le rehati, ou Comex des Thousand Sons, nommé par Magnus en personne. Faisant contre mauvaise fortune bons cœurs, Hakoris se présente comme le Magister du culte de l’Aquilae, titre auto-décerné qui fait grincer quelques dents et froncer quelques sourcils dans l’auguste assistance. En plus des problèmes immobiliers qu’une telle reconnaissance susciterait, les cultes établis ne sont pas très chauds à l’idée de reconnaître une nouvelle discipline qui ne serait non pas leur égale, mais leur supérieure, en cela qu’Hakoris affirme que c’est de l’Aquilae que proviendrait les « spécialisations » de chaque culte (à l'aide d'une métaphore mettant en scène Babar, Ray Charles, Stevie Wonder et Gilbert Montagné). Le vaillant petit théoricien n’a cependant pas loisir de commencer son exposé qu’arrive le big borgne en personne, qui se téléporte dans la salle1 et place une mention strictement confidentielle sur les futurs débats, enjoignant les présents à ne pas partager ce qui sera échangé ce jour, et brouillant la wifi (ou plutôt le Warpi) pour empêcher que des tours de passe passe psychiques ne viennent perturber la discussion.

 

Logiquement impressionné et pris au dépourvu par la venue impromptue du Primarque, Hakoris a bien du mal à défendre ses idées, d’autant plus qu’il perçoit vite que Magnus n’est pas aussi ouvert d’esprit et bienveillant envers ces dernières qu’il le donne à voir. Hakoris ayant fait ses découvertes sur la nature du Warp en bravant l’interdit paternel de ne pas chercher à communiquer avec les formes de vie « aquatiques » peuplant le grand océan (les démons quoi), il se retrouve dans une situation délicate, et se résout à mentir au Roi Écarlate pour éviter une remontrance qu’il devine être potentiellement très sévère. Ayant demandé et obtenu une pause clope pour se remettre les idées en place, Koko réunit ses acolytes et prend une décision que l’on qualifiera poliment d’audacieuse : tenter d’invoquer un démon comme témoin, en passant outre le sceau psychique apposé par Magnus en personne. Bien évidemment, cet appel à un honni2 tournera court, Mag’ étant beaucoup trop omniscient et omnipotent pour laisser une entité chaotique venir suinter sur la moquette de sa pyramide. La franche explication de texte entre le Primarque et le Légionnaire, si elle ne se solde pas par la mort subite du Thousand Son, viendra toutefois rappeler à Hakonis que si la recherche fondamentale, c’est bien, l’obéissance, c’est mieux, surtout dans un Imperium qui regarde déjà un peu bizarrement les frasques arcaniques de la XVème Légion. Après avoir décillé son naïf subordonné sur la véritable nature des démons, qu’il a fait semblant de ne pas connaître pour ne pas « corrompre » l’esprit du raheti avec cette connaissance empoisonnée, Magnus fait comprendre à Hakonis qu’il a tout intérêt à changer son bolter d’épaule lors de son imminente soutenance, pour le bien du reste de la Légion (et sa survie à court terme).

 

J’ai bien dit son imminente soutenance, car le borgne est tellement balèze qu’il est parvenu à arrêter le temps sans qu’Hakonis ou les autres participants à la présentation ne s’en rendent compte. Résultat des courses : notre héros se livre à un exposé aussi banal que consensuel sur le grand océan, à la surprise et/ou à la déception de son auditoire. Il n’y aura pas de reconnaissance du culte de l’Aquilae, et Hakonis est mis au placard dans une zone de guerre de troisième ordre au cours des années qui suivent pour éviter que les vues hétérodoxes (on ne parle pas encore d’hérésie à cette époque) ne provoquent un schisme dans la Légion, au cas où il déciderait de reprendre ses activités prosélytes. Et c'est une sage précaution de la part de Magnus car, neuf ans après la fin du conclave de Therebarg, le Sergent dégradé décide qu’il est temps pour lui d’avoir une nouvelle discussion avec un vieil, et même éternel, ami, qui attendait patiemment son appel depuis son petit F3 au fond du Warp…

 

1 : Les Thousand Sons n’ont pas la même compréhension du terme télétravail que le reste des mortels.

 

2 : Une personnalité du Warp attention : rien de moins que the Dweller in the Abyss, aussi connu sous le nom de Choronzon. Même Aleister Crowley l’avait croisé de son temps.

 

gilian:

Aqhet Hakoris est venu faire des révélations fracassantes sur l’existence d’une 6eme discipline « magique/psychique » non pas égale aux cinq autres enseignées au sein de la légion mais supérieure.

 

Alors qu’il a commencé son exposé, le temps se retrouve figé par l’arrivée impromptue du primarque Magnus le rouge en personne qui vient interroger Hakoris sur ses découvertes. L’exposé prévu par Hakoris tourne court et il se trouve à subir l’interrogatoire de son primarque qui veut absolument savoir pourquoi ses découvertes lui tiennent tellement à cœur et surtout comment il a fait ces découvertes. Malgré tout son courage et sa résistance, Hakoris est obligé de reconnaître qu’il a enfreint les règles imposées par le primarque et qu’il est entré en contact avec les « êtres » peuplant le Warp.

 

Magnus ordonne à Hakoris de ne rien dire à la légion sous peine de mort et du coup son brillant exposé se transforme en une conférence vide de sens et de contenu, ce qui le verra irrémédiablement ostracisé par sa légion.

 

Malgré tout, quelques années plus tard, il enfreindra une nouvelle fois les ordres de son père et rentrera en contact avec un démon.

 

Avis :

Schattra:

David Guymer se fait et nous fait plaisir dans l'exploration de l'histoire, forcément alambiquée1, de l'âge d'or des Thousand Sons. Après avoir retrouvé leur Primarque et vaincu le fléau de la mutation, tout semblait bien aller pour les golden boys de Tizca... jusqu'à ce que leur sale manie d'aller chercher midi à 14 heures et de ne pas appliquer le sacro-saint principe de précaution leur joue des tours. Si 'The Sixth Cult of the Denied' ne finit pas aussi mal pour le XV de l'Empereur que l'Incendie de Prospero, les déboires de Hakoris offrent une similitude frappante avec ceux de son borgne de père, des années/décennies plus tard. Et les raisons à l'origine de la disgrâce de l'un comme de l'autre sont frappées du même sceau de l'hubris: à croire naïvement que toute vérité mérite d'être établie, et qu'il n'y a pas de sujets tabous dans un univers où le spirituel joue finalement un rôle aussi grand que le matériel, le wanabee chef de culte pave la route qu'empruntera son Primarque, avec les conséquences que l'on sait. Il est ainsi amusant et révélateur du caractère de Magnus "I'm so SMRT" Lerouge de le voir adopter la posture toute impériale du "faîtes ce que je dis, pas ce que je fais, et je vous explique pas pourquoi parce que vous êtes trop c*ns" face à son fiston. Cet écho de la grande histoire dans la petite est une trouvaille sympathique de la part de l'auteur, et une raison suffisante de lire 'The Sixth Cult of the Denied'.

 

En plus de cela, cette nouvelle s'avère très riche en fluff Thousand Sons, depuis la révélation de la (presque) existence d'un sixième culte au sein de la Légion, jusqu'à l'identification d'une conquête de cette dernière, en passant par la description de la vision qu'à Magnus de l’assujettissement des planètes intégrées par l'Imperium, où encore des aspects de la culture des Thousand Sons, comme le système d'apprentissage liant novice et initié (qui ressemble un peu, et c'est ironique pour de tels opposés, à celui des Black Templars). La présence de la plupart des têtes connues de la Légion lors de la soutenance d'Hakoris, même si elle sont cantonnées à de la figuration (à part Amon, un peu plus développé que le reste du casting), ajoute un surplus d'awesomeness à l'histoire, et il est probable que Guymer ait caché quelques bribes de révélations seulement accessibles à l'érudit prospérien (ce que je ne suis pas à ce stade) dans les interactions entre Hakoris, ses disciples et son jury. Cependant, c'est Magnus qui crève l'écran dès son apparition, l'auteur parvenant parfaitement à retranscrire la quasi omnipotence et omniscience du Primarque, qui sait et peut (presque) tout. Ces capacités psychiques inégalables et insoupçonnables même pour les plus doués de ses fils servent bien l'intrigue en permettant à Guymer en rebootant l'exposé d'Hakoris, une fois que ce dernier a été convenablement briefé sur ce qu'il a intérêt à dire. Bref, une franche réussite pour David Guymer, qui démontre ici sa capacité à mettre en valeur une nouvelle Légion d'Astartes (après les Iron Hands et les Dark Angels).

 

1: À quoi fallait-il s'attendre de la part d'adeptes de la pensée complexe, aussi.

 

gilian:

Jusque la David Guymer était connu pour ses histoires plutôt bonnes sur les dark angels et plutôt moyennes sur Ferrus Manus. Il s’attaque ici aux Thousand Sons et c’est plutôt un succès. Guymer a l’air de se documenter pas mal avant d’écrire un livre (ça a été le cas pour Ferrus Manus et pour Lion El ’Jonson) et c’est aussi le cas ici, avec l’intervention de personnages connus et de petits détails qui permettent de bien intégrer la nouvelle au monde connu.

 

J’aurais aimé voir où tout cela pouvait mener mais je pense que ça sera juste un one shot.

 

Fluff :

Schattra:

  • Thousand Sons (Culture): Sous l’autorité de Magnus le Rouge, la Légion est contrôlée par le Rehati, regroupant les maîtres des cinq cultes prospériens ainsi que l’Ecuyer de Magnus. Beaucoup de Légionnaires disposent d’un tutélaire, des manifestations du Grand Océan s’attachant à un Psyker et adoptant une forme liée à la personnalité de leur maître.
  • Thousand Sons (Pouvoirs Psychiques): Le symbole de Thutmose renforce la séparation entre le Materium et l’Immaterium, empêchant les Psykers de puiser dans le Warp. Les effets sont similaires à ceux de la proximité d’un Paria, mais l’expérience est plus supportable pour un Psyker. À titre de comparaison, la présence d’un cadre de Sœurs du Silence à 10 kilomètres est ressentie par les Thousand Sons doués de capacités psychiques comme se faire poignarder dans les yeux et la poitrine de manière répétée.
  • Thousand Sons (Campagnes): Thera (capitale: Therebarg) a été la 18ème conquête de Magnus le Rouge et des Thousand Sons pendant la Grande Croisade. Bien que ne passant pas autant de temps que les Word Bearers à établir la pax imperialis sur les planètes intégrées à l’Imperium, les Thousand Sons prennent toutefois le temps de poser les bases de sociétés stables (et favorisant les sciences) avant de quitter les lieux.
  • Imperium (Histoire) : Les Accords Ecarlates (Crimson Accords) ont été établis entre Terra et Mars à la fin du conflit entre les deux planètes. Ils traitaient, entre autres sujets, de la destruction des silica animus (intelligence artificielle).
  • Divers : Parmi les secrets que Magnus le Rouge a refusé pour se concentrer sur l’antidote du flesh change (et donc d’une grande valeur), on trouvait le code pour traduire le Codex Voynich, une ligne complète du tableau des éléments, 35 pièces de théâtre inédites de « Shakspire », les secrets de la Chute des Eldars, le savoir des Anciens, ou rien de moins que la nature de la réalité.

 

gilian:

  • Aqhet Hakoris : aurait du mourir du désordre charnel qui frappe tous les légionnaires des Thousand Sons jusqu’à la découverte de Magnus. Il est sauvé par Magnus comme les autres membres de sa légion. Par contre, il est torturé par le fait de ne pas savoir comment il a été sauvé. C’est la raison pour laquelle Magnus le laisse poursuivre ses recherches sur le Warp et les démons. Mais une fois qu’il découvre la vérité, Magnus ne peut pas le laisser la révéler au monde. Il ne peut pas laisser Hakoris révéler l’existence des « êtres du Warp » sous peine de laisser découvrir à terme que lui aussi, le grand Magnus, a menti à l’empereur.
  • Choronzon : Le démon qui a rencontré Aqhet Hakoris apparaît aussi dans le roman Thousand Sons où il essaie de corrompre Magnus.

 

The Last Loyalist

Révélation

Black Library 2023 Advent Calendar/2023/19 pages

 

Intrigue :

the-last-loyalist.pngSur la surface dévastée d’Isstvan III, un petit groupe de Space Marines loyalistes résiste encore et toujours à l’envahisseur. S’ils ne peuvent malheureusement pas compter sur la potion magique pour décupler leurs forces, comme leurs lointains ancêtres avant eux, Kloron Orbaddon des Sons of Horus, Pyramus des Emperor’s Children et Glaum de la Death Guard ont toutefois une arme secrète en réserve, en la figure de Zhukel Dror, aka l’Obélix1 de Ghenna, qui est tombé dans sur les clous du druide boucher quand il était petit. Bien que durement éprouvé par vingt-six jours de combats sans merci, Dror est toujours fidèle à l’Empereur – même si plus très lucide – et se fait un devoir, à défaut de plaisir, de jouer le rôle du marteau tronçonneur2 dans les embuscades que ses comparses tendent à ses anciens collègues de Légion.  

 

Après avoir flanqué une bonne rouste à une escouade de World Eaters un peu trop confiants, le quatuor de choc se replie jusqu’à sa base d’opérations pour y prendre un peu de repos bien mérité. Chacun peut alors vaquer à ses occupations favorites : faire des cauchemars dans lesquels il rosse son frère (possiblement jumeau) dans la salle du trône de son père pour Dror, regarder amoureusement ce dernier dormir pour Orbaddon, récurer son matos pour Pyramus, et… essayer de reconstituer une statuette isstvanite avec de la colle faite maison pour Glaum. Les Death Guards sont vraiment pleins de surprises.

 

Ce tranquille interlude ne peut cependant pas durer longtemps, et est brisé en même temps que le plafond du bunker où Dror pionçait par l’arrivée d’une escouade de Marines d’assaut World Eaters, bien décidés à mater les irréductibles loyalistes. Une nouvelle baston s’engage, au cours de laquelle Pyramus fait une chute peut-être mortelle, Glaum termine peut-être son puzzle en 3D, et un nombre sans doute élevé d’Astartes passe l’arme à gauche. Ce qui est sûr, tout du moins, c’est que la bromance unilatérale entre Orbaddon et Dror se termine dans le sang et les larmes, après que les clous du boucher aient totalement sapé le self control tout relatif du second. Entraîné par son camarade vers une hypothétique issue, qui pourrait permettre au quatuor devenu duo de continuer hypothétiquement le combat auprès d’un autre groupe de loyalistes, Dror finit par vider son chargeur dans le torse du Son of Horus gnangnan dans un accès de folie, avant de rejoindre le combat avec un douloureux – pour lui et pour les autres – enthousiasme. Cela ne l’empêche pas de considérer qu’il est toujours fidèle à l’Empereur, notez bien : notre héros est un être principiel.  

 

Quelques jours/semaines plus tard, la presque carcasse de Dror est déterrée par un « heureux » hasard par la patrouille recyclage et récupération du Sergent World Eaters Solax, alors qu’elle reposait sous quelques mètres cubes de gravats. Toujours partant pour une prise de tête au débotté, Dror tente de décapsuler son ancien camarade à mains nues, mais son organisme épuisé et son équipement délabré ne font pas le poids face à la patate de forain que Solax lui envoie dans la mâchoire pour calmer ses ardeurs. L’histoire tragique de Dror aurait pu s’arrêter là, mais c’était sans compter le sadisme du Capitaine Shâkha, pas encore rendu déperlant à ce stade de sa carrière, qui retient la main de son subalterne en lui indiquant qu’il a une meilleure et plus cruelle idée pour le surhomme des sables qu’ils viennent d’exhumer. Qu’est-ce qui est rouge et a deux haches énergétiques, une armure Terminator et un bouton on/off ?

 

1 : Pas un hasard si les couleurs originales des World Eaters étaient le bleu et le blanc.

 

2 : Une invention novatrice qu’Angron a tenté, sans succès, de faire homologuer par l’Adeptus Mechanicus pendant la Grande Croisade.

 

Avis :

Isstvan III est une bataille tellement importante pour le déroulement de l’Hérésie d’Horus qu’on peut comprendre que les auteurs de cette franchise tiennent à y revenir, même des années après sa couverture dans ‘Galaxy in Flames’. David Guymer ne fait pas exception, et son récit de la déchéance terminale mais guère surprenante d’un des derniers loyalistes des World Eaters s’avère être une nouvelle assez solide, même si elle n’apporte rien de bien fondamental à la grande histoire qui se déroule après ce massacre fondateur.

 

On appréciera cependant la caractérisation des personnages principaux de ‘The Last Loyalist’, chacun d’eux incarnant bien les traits de sa Légion d’origine (mention spéciale à Pyramus, qui soule ses compagnons à force de leur affirmer que le flamboyant Fulgrim va arriver et rétablir la paix et l’harmonie d’un claquement de ses doigts parfumés), ainsi que les références faites par l’auteur à des événements et personnages connus des habitués de l’Hérésie, depuis Ghenna jusqu’à Ibram Ghreer.  Pour ceux que ça intéresse, le personnage de Zhukel Dror est également présent dans le livre ‘Retribution’ de Forge World, et on en apprend plus sur le sort qui l’attend après sa capture par Solax et Shâhka, que l’on retrouve quant à eux dans le roman ‘Angron: The Red Angel’ signé par le même Guymer1.

 

1 : Profiter d’une pige hérétique pour donner un peu de profondeur à ses personnages 40K étant un péché véniel, commis par d’autres auteurs (je pense à McNeill, Thorpe et Anthony Reynolds, en particulier) avant lui, on pardonnera à David Guymer ce petit kif personnel.

 

Fluff :

  • World Eaters : Bien qu’il en soit totalement responsable, la mort du Maître de Légion Ibram Gheer ne fut jamais formellement attribuée à Angron. Son cadavre mutilé fut retrouvé dans les profondeurs du Conqueror par d’autres officiers des jours après les faits (rq : cela signifie que Khârn a tenu sa langue sur le sort de son ancien supérieur, car il fut le seul World Eaters à sortir vivant de la salle où le Primarque fut téléporté par l’Empereur après les événements de Nuceria, et donc le seul à pouvoir incriminer Angron).
  • Death Guard (Personnage nommé) : Le Lieutenant Commandant Orxan Ohler resta loyal à l’Empereur pendant le massacre d’Isstvan III et rallia à lui cinq cents Space Marines issus de sa Légion et des Emperor’s Children, Death Guard et Sons of Horus pour résister aux traîtres. Il parvint à maintenir ces derniers en échec jusqu’à l’arrivée d’Angron, qui le tua en combat singulier (de presque quinze secondes, ce qui montre qu’Ohler était un duelliste redoutable).

 

 

 

Modifié par Schattra
Ajout des critiques du 'Black Library 2023 Advent Calendar'
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Gary Kloster (1)

Révélation

 

Depuis ses débuts comme contributeur pour la Black Library, Gary Kloster s’est imposé comme l’un des auteurs les plus polyvalents de l’écurie de Nottingham, à l’aise dans toutes les franchises de la GW-Fiction. Il a ainsi écrit la nouvelle ‘The Gangs Beneath’, publiée dans l’anthologie ‘Cthonia’s Reckoning’ (Hérésie d’Horus).

 

The Gangs Beneath merci @gilian !

Révélation

Cthonia's Reckoning/2022/14 pages

 

Intrigue:

Trois compagnies d’Imperial Fists ont débarqué sur Cthonia mais l’attrition du à la bataille et l’absence de renforts avaient forcé les chefs de compagnies à former de nouvelles escouades mixtes.

 

Crius était avec sa nouvelle demi-escouade en train de patrouiller dans les tunnels quand ils étaient tombés sur les Sons of Horus. Après leur avoir tendu une embuscade et les avoir tués, les Imperial Fists se sont rendus compte que leur ennemi avait capturé des Gangers Chtoniens et les avaient réduits en esclavage.

 

Crius finit par gagner la confiance d’un des Gangers qui leur explique le plan des Sons of Horus : ils ont capturé des Gangers pour qu’ils leur indiquent un passage dans les tunnels qui leur permet de contourner les lignes impériales pour tomber sur les arrières des Imperial Fists.

 

Mais les sons of Horus ont oublié ce que c’est d’être un Ganger et, à vouloir les réduire en esclavage, ils s’en sont fait des ennemis. Avec leur aide, les Imperial Fists réussissent à neutraliser l’attaque des Sons of Horus avant qu’il ne soit trop tard.

 

Avis:

Gary Kloster a commencé sa carrière à la Black Library en écrivant des romans et des histoires pour Necromunda et Warhammer Crime et il a utilisé cette expérience pour raconter cette histoire de Space Marines et de Gangers. (D’ailleurs, joli clin d’œil à Necromunda avec Crius qui était justement un Ganger de Necromunda avant d’être un Imperial Fist). Ça donne une bonne petite nouvelle même si je me serais attendu à ce qu’un Space Marine tue un mutant sans réfléchir plutôt que de s’en faire un allié.

 

 

Gav Thorpe (24)

Révélation

 

Qu’on l’aime, qu’on le déteste, ou qu’on aime le détester, Gav Thorpe est l’un des piliers sur lesquels la Black Library s’est bâtie. Présent dès les héroïques débuts de la maison d’édition, contributeur régulier d’icelle dès l’époque où il était encore un concepteur de jeu pour GW et le punching ball officiel des équipes du White Dwarf dès lors qu’il s’agissait de tester une nouvelle armée dans un rapport de bataille, Gav(w)in a toujours une approche très littéraire de son métier et de sa passion, ce qui l’a mené à être un temps Maître du Savoir pour son employeur, avant d’embrasser la voie de l’écrivain de (fan) fiction à plein temps. Si on se concentre sur son œuvre hérétique, on remarque là encore un investissement des plus conséquents au service la cause, avec pas moins de deux romans (Deliverance Lost et Angels of Caliban), 4 novellas (The Lion, Soulforge, Ravenlord, Weregeld), 11 nouvelles et 8 audio dramas… à ce jour. Et ça, ça se respecte.


 Call of the Lion // L'Appel du Lion merci à @la queue en airain, @Kaelis, @ziafab, @gilian et @Lagnar !

Révélation

Tales of Heresy // Chroniques de l'Hérésie/2010/47 pages

Intrigue:
call-of-the-lion-mp3.jpgla queue en airain:
L'histoire ressemble fortement à Wolf at the Door/Dans la Gueule du Loup mentionnée plus bas.


ziafab:
Les Dark Angels Pré-Hérésie. Avec le clivage des Dark Angels Calibanites et Terriens.

 

gilian:

Le maitre de chapitre Astelan traine son spleen depuis bientôt 5 ans à naviguer de système vide en système vide, mais pour une fois la chance lui souri ça flotte a découvert un monde habité. Il invite donc a bord de son vaisseau son nouveau confrère maitre de chapitre lui aussi qui vient de rejoindre ça flotte. Maitre Belath.

Il fait partie du contingent de dark angel nouvellement recruté sur Caliban.

La premiere rencontre entre les deux maitres de chapitre bien qu’amical est tinté de méfiance. En effet Astelan qui pensais que le nouveau maitre de chapitre avait été envoyé pour apprendre le métier ; s’aperçois que les choses ont changé depuis le retour du primarque.

Les nouveau dark angels ont gardé l’héraldique de leur ancien ordre de chevalerie et se sont permis quelques changements de couleur sur les armures…

 

Mais surtout la doctrine prônée par Belath est plutôt offensive, il veut conquérir des mondes et non pas les ramener dans la lumière imperial.

 

Leur différence de points de vue finit par être fatale à la population humaine locale qui va finir exterminé.

 

Mais les choses ne s’arrête pas la. Non contant d’avoir réussit à rendre la guerre inévitable, Belath balance Astelan au Lion …

 

Schattra:

Notre propos commence par l’arrivée, aussi lente que vigilante, d'une Flotte d’Exploration commandée par Astelan des Dark Angels dans un système solaire quelconque. Car, mine de rien, même une armada de supers vaisseaux remplis jusqu’à la gueule de super soldats a la tête dans le Warp à son retour dans le Materium. Ayant réussi leur insertion dans l’espace réel du système DX-619, les inflexibles croisés se dirigent posément vers le soleil local, où les attend peut-être une civilisation humaine à ramener dans l’ample giron de l’Imperium. Astelan, qui en a vu d’autres, ne se berce pas de grandes illusions quant aux chances de découvrir une planète colonisée si loin du centre galactique, mais il reste de son devoir d’investiguer le moindre indice et signal radio capté par les auspex impériaux. Aussi, lorsque la confirmation tombe enfin qu’une des planètes de DX-619 accueille bien une vie intelligente, c’est l’effervescence parmi les Übermen in Black. C’est également l’occasion pour Astelan d’inviter à bord de sa barge de bataille son homologue Belath, que le haut commandement de la Légion lui a collé dans les pattes il y a seulement deux semaines.

 

À son arrivée, Belath est contraint de briefer son vieux collègue sur les dernières tendances de la mode calibanite, qu’Astelan (qui est Terran) n’a pas suivi d’un œil attentif. Une fois expliqués son héraldique et sa couleur de fond d’écran d’épaulière, certes moins austères que la moyenne, Belath emboîte le pas de son hôte jusqu’au Strategium de la Spear of Truth, où les deux officiers supérieurs doivent mettre de côté leurs approches divergentes – Astelan plaidant pour une approche discrète et conciliante, Belath pour un assaut frontal en bonne et due forme – pour accoucher d’un mode opératoire cohérent. Sur le chemin, Astelan ne résiste pas à la tentation de frimer en montrant à son collègue les portes en bois gravé qu’il a fait installer à l’entrée de la salle de réunion, et qu’il a réalisées de ses propres mains. On s’en fout certes, mais c’est tout de même une information ESSENTIELLE. Après moultes palabres, le vétéran parvient à convaincre le jeunot de monter une opération de reconnaissance furtive, dont le but sera de capturer quelques locaux pour leur extorquer des informations sur leur planète. Cette dernière semble en effet dépourvue d’une autorité centrale, compliquant la tâche des missionnaires de Pépé. Heureusement, le lion sait aussi se faire renard quand l’occasion le nécessite…

 

Révélation

…Mais un renard myope, comme Astelan, qui a tenu à être le premier à prendre pied sur ce nouveau monde, tel un Christophe Colomb à deux cœurs ou un Neil Amstrong en armure énergétique, ne tarde pas à le découvrir. Car la petite ville à côté de laquelle les Astartes se sont posés en mode sneaky1 se révèle être un camp militaire, qui réagit comme tout camp militaire digne de ce nom à cette intrusion : par une attaque massive. Bien que les Space Marines, d’abord surpris par le tour pris par les événements, réussissent sans trop de mal à repousser les assauts des bidasses en furie2, et à retourner en orbite pour réviser leurs plans, cette opération a été un monumental fiasco, qui risque de compliquer fortement la réception du message pacifiste prôné par Astelan. De son côté, Belath piaffe d’impatience à l’idée de conquérir son premier monde, et il faut tous les talents d’orateur d'Astelan, ainsi qu’un bon front contre front pour asseoir sa domination, pour give peace (another) chance, comme le chantaient les Nonnes Jaunes (le groupe préféré de Lionel). Bien que Belath accepte une nouvelle fois l’approche non-violente (en tous cas, pas intentionnellement) de son collègue, le courant est rompu entre les deux hommes, le Calibanite menaçant ouvertement le Terran d’aller le cafter auprès du Primarque.

 

Après quelques jours passés à organiser une entrevue entre les impériaux et le Comité des Nations de Byzanthis (les Dark Angels auront au moins appris quelque chose pendant leur séjour), Astelan et Belath reçoivent enfin l’autorisation de se rendre, seuls et sans armes, devant l’auguste assemblée pour plaider leur cause. Si le premier tente de faire amende honorable pour convaincre ses interlocuteurs de la méprise ayant conduit la Légion Etrangère à massacrer quelques milliers de soldats locaux, et de présenter l’Imperium de l’Humanité sous un jour attrayant, Belath n’appuie pas vraiment les efforts de son coéquipier. Pire, il devient rapidement clair qu’il a ordonné à ses propres vaisseaux de se placer en orbite basse au dessus des grandes villes de Byzanthis, ce qui a déclenché une paranoïa bien compréhensible de la part des délégués. Et lorsque l’une d’entre elles appelle le service d’ordre pour emprisonner les Dark Angels afin de pouvoir négocier leur libération avec les Impériaux, Belath se fait une joie d’inviter ses potes Terminators, avec des conséquences tragiques pour le Comité. Pris de court par les événements, Astelan ne peut qu’ordonner à ses troupes d’assister celles de Belath dans la mise en conformité de Byzanthis, de la façon la plus sanglante qui soit. Ce n’est cependant pas la fin des emmerdes pour notre héros, à qui son homologue révèle en conclusion de la nouvelle qu’il l’a balancé à l’IGPN de la Légion, et peut donc s’attendre à une enquête approfondie sur son cas dans les mois qui viennent. Ah, les tensions dans les familles recomposées…

 

1 : Tellement sneaky que la première chose qu’ils ont fait a été d’envoyer des jet bikes et des Land Speeders vrombir aux alentours. C’est un peu comme vouloir aller observer la nature en 125.

 

2 : La bataille se terminera sur le score sans appel de 2780 morts à 3.

 

Avis:
la queue en airain:
C'est du Thorpe, c'est basique, haché, peu crédible et les personnages sont stupides et basiques. Remarquez, entre ça et le Descent of Angel, on comprend pourquoi la légion s'est divisée : avec un patron aussi con que le Lion, ça devait être dur de suivre, même pour des militaires.


Kaelis:
Le souci, c'est que juste après l'histoire des Space Wolves (Wolf in the Fold/Dans la Gueule du Loup - Mike Lee) et des Word Bearers (Scions of the Storm/Les Descendants de la Tempête - Anthony Reynolds), ben ça fait un peu redite: on arrive, on essaie de négocier, on massacre tout le monde et on se casse. Le seul aspect nouveau, c'est le combat Calabanite/Terran qui fait poindre en mon esprit un amusement: au vu de comment le Lion est une bouse en diplomatie, ce sont les Terrans qui formeront les Loyalistes et les Calabanites les Chaotiques, donc il va devoir taper sur ces potes avec des "étrangers"?

Du coup, ça m'a donné envie de lire le second tome qui leur est consacré, surtout qu'après La Descente des Anges, j'étais resté sur ma faim...


ziafab:
L'histoire est très (trop) semblable à la nouvelle de Mike Lee (Wolf in the Fold/Dans la Gueule du Loup).

 

Lagnar:

Je ne sais pas si je suis bien objectif car les Dark Angel sont mon chapitre de cœur depuis toujours. Je sais que la trilogie de l'Hérésie qui leur est dédiée est peu appréciée mais à titre personnel je les apprécie beaucoup ? Cette Nouvelle complète parfaitement  le développement  de la Légion je trouve en approfondissant encore les différences entre les Dark Angels Calibanites et  les Terraniens. Je trouve que ça fonctionne toujours aussi bien ici malgré la faiblesse du "scénario". Difficile de vous donner mon avis, si vous aimez les fils du Lion, vous pouvez y aller, sinon, je vous renvoi à l'avis de mes camarades du dessus ?

 

gilian:

Encore une nouvelle ou la population humaine est la victime collatérale des sauts d’humeur des astarte^^. Mais c’est tres différents des deux premières nouvelles. Ici le contexte n’a que peu d’importance. Gav Thorpe introduit un des personnages les plus importent et les plus récurant de l’univers des Dark Angel, à savoir Astelan. Qui non seulement va marquer le 30eme millénaire mais fera aussi beaucoup parler de lui au 40eme.

Il introduit aussi la rivalité avec Belath qui trouvera une conclusion plutôt sanglante dans un proche avenir.

 

Alors si on ne tiens pas compte du contexte et que l’on reste juste sur une analyse du livre. Cette nouvelle est redondante avec celle des spaces Wolves et celle des Word Bearers, et de ce point de vue elle s’ouvre de la comparaison.

 

Schattra:
Construit autour d’une idée intéressante, même si pas vraiment originale1, Call of the Lion réussit à être par moment très bien fichu (l’approche de la flotte, qui permet à Thorpe de rappeler à tout le monde que les manœuvres hyper véloces à la Star Wars n’ont pas lieu d’être dans les ténèbres de notre lointain futur) et pertinent (la confrontation des points de vue entre les deux Commandants, qui souligne une des causes ayant pu mener à la scission des Dark Angels pendant l’Hérésie, et illustre les difficultés pour les Légions Space Marines de former un tout cohérent après la découverte de leur Primarque et l’intégration de « ses » guerriers), et assez quelconque le reste du temps (la bataille de Saivrémenpadbôl, qui occupe un bon tiers du récit). À trop vouloir intégrer le propos de cette nouvelle dans son arc Dark Angels (Astelan étant l’un des personnages principaux d’Angels of Darkness, publié trois ans plus tôt par la BL), et notamment sa rivalité avec Belath, Thorpe affaiblit la fin de son histoire, qui semble se terminer sur un cliffhanger plutôt que sur une ouverture – ce que Lee avait réussit à faire dans Wolf at the Door. Cela étant, l’ensemble reste assez solide, en particulier quand on le compare au standard habituel de Thorpe, qui démontre une fois encore qu’il est le maître de la contextualisation des voyages et manœuvres spatiaux, un talent malheureusement assez peu répandu parmi les contributeurs de la Black Library. Notons pour finir que le titre de la nouvelle est passablement trompeur, Lionel n’apparaissant nulle part dans l’intrigue, ni ne décrochant son téléphone pour passer un coup de fil aux héros. Peut-être est-ce cette balance de Belath qui a réussi à joindre le Primarque pour cafarder sur son camarade, mais dans ce cas là, il aurait été plus juste de parler de l’Appel au Lion (poil au croupion).

 

1 : Mike Lee ayant eu la même pour son Wolf at the Door, qui malheureusement pour Gav, précède sa nouvelle dans Tales of Heresy.


Fluff:

  • Dark Angels : La découverte de Caliban a mené au renforcement de la Légion de 20.000 hommes en l’espace de quelques années. Le Lion a permis aux Dark Angels de Caliban de porter le vert (hommage aux forêts de la planète) sur leur armure.
  • Dark Angels (Vaisseaux nommés) : Le Spear of Truth, vaisseau amiral de la flotte d’expédition menée par Astelan.
  • Glandes progénoïdes : Elles sont retirées à maturité lorsque c’est possible.

 

 Raven's Flight // Le Vol du Corbeau merci @Celtic_cauldron et @gilian !

Révélation

Shadows of Treachery // Les Ombres de la Trahison/2012/40 pages

 

Cette nouvelle-ci est la transcription sur papier de l'audio-drama du même nom. Reste à savoir si ce changement de portage concernera tous les autres récits couchés sur support audio...

 

Intrigue:

ravens-flight.png?w=301&h=424Celtic_cauldron:

Deux histoires en parallèle qui précèdent les événements de Deliverance Lost. D'une part, on retrouve le Praefector Valerius qui décide de s'embarquer pour Istvaan car il ressent, via ses rêves, le drame du Massacre du Site d'Atterrissage et l'appel de Corax. D'autre part, on voit le même Corax après le massacre, menant ses 4000 survivants dans une lutte pour la survie.

 

gilian:

L’histoire se déroule en deux parties :

D’un coté Marcus Valerius qui essaie de convaincre Branne que le primarque a peut être besoin d’aide parce qu’il fait des cauchemars.

Alors qu’au départ il doit arriver à se convaincre lui-même, on le voit petit a petit prendre de plus en plus de courage pour finir par ordonner a ça flotte de décollé et laisser a Branne le choix de détruire la flotte ou pas.

 

Et de l’autre Corvus et les survivant de la Raven Guard qui essaie de survivre un jour de lus sur Istvaan V.

On y voit un primarque au four et au moulin, réussissant l’impossible pour tenir le plus longtemps possible et emporter le plus de rebelle possible avec lui.

Il se fait grièvement blessé, perd son réacteur dorsal fétiche organise des embuscades. La seule chose qu’il rate c’est ça communication avec ces capitaines.

Et au final Branne c’est laisser fléchir et la flotte de secoure arrive pour ce sauver avec les 3000 survivants.

 

Schattra:

Perturbé depuis une semaine par des rêves de corbeaux enflammés, le Praefactor Marcus Valerius de l’Armée Impériale tente d’interpréter comme il peut ces visions inquiétantes. Malheureusement, les indices sont ténus. Nous savons seulement que lui et son régiment ont été affectés au service de la Raven (ça veut dire corbeau) Guard et postés sur Deliverance, la lune natale de Corvus (ça veut dire corbeau) Corax (çA VeUt DiRe CoRbEaU), qui, selon toute logique, est arrivé avec le gros de sa Légion dans le système d’Isstvan pour punir la trahison du Maître de Guerre depuis une semaine. Ah, et le même Corax a dit à Marcus avant de partir faire son devoir que, je cite, « s’il avait besoin de lui, il l’appellerait ». Ah là là, cette énigme est vraiment trop complexe.

 

Convaincu par un échange avec son page Pelon pendant sa cérémonie d’habillage et de nattage (parce que notre empoté de héros ne sait pas faire ça tout seul apparemment) d’aller porter sa sinistre suspicion au Commandant Branne, que Corax a laissé en concierge de Deliverance avec quelques centaines de Marines pendant son absence, Marcus monte jusqu’au bureau de ce dernier, qui le reçoit très simplement en pantoufles et poncho1 beaucoup trop petit, qu’il a dû piquer à un aspirant pas encore changé en armoire à glace. Bref, la discipline a pris un coup dans le bec depuis le départ du patron sur Isstvan. Après un début de conversation un peu malaisant2, Marcus finit par cracher le morceau à son interlocuteur : il pense que quelque chose s’est mal passé lors de l’interpellation d’Horus, et il demande qu’on l’autorise à se rendre sur place pour en avoir le cœur net. Branne, qui a reçu des ordres stricts de la part du Primarque, refuse tout net de laisser de simples humains aller mettre leur nez dans une affaire ne regardant que les Astartes, et nous en restons donc là pour le moment.

 

Sur Isstvan V, pendant ce temps là, la situation est légèrement désespérée pour Corax et ses corbeaux. La Raven Guard est tombée dans le piège du Maître de Guerre et de ses alliés, et le Primarque emo (et pas émeu) a été contraint de donner l’ordre de la retraite générale, laissant les Salamanders et les Iron Hands mourir avec honneur dans leur coin. Ayant réussi à regrouper 4.000 Marines autour de lui, et sans possibilité de quitter la planète ni d’alerter le reste de l’Imperium de la traîtrise à l’œuvre, Corax se résout à tuer le temps en faisant ce qu’il sait faire de mieux : des embuscades. Ce sont les Iron Warriors qui goûtent les premiers à la colère du corbeau, une de leurs colonnes blindées étant assaillie par les survivants de la XIXème Légion. On voit alors le Primarque à turbines au turbin, ses capacités sur-surhumaines lui permettant sans mal d’enfoncer un flanc des renégats à lui tout seul, bien aidé par sa résistance impressionnante (encaisser un tir direct de canon laser :  ; encaisser les tirs de bolters de 80 Iron Warriors : ) et son grand fouet énergétique (qui, si on y réfléchit, est tout de même l’arme la moins pratique du monde pour un type spécialisé dans les assauts aériens furtifs).

 

Heureusement d’ailleurs, car en termes de leadership, Coco est une vraie bouse, ou fiente. Du style à dire à ses hommes sans sourciller que sa garde personnelle ne sert à rien (super pour le moral), ou encore à mentir à ses Capitaines sur la teneur de ses plans. Ah, et il lui prend aussi de partir en vadrouille solitaire pendant plusieurs jours, laissant les rescapés se débrouiller tout seuls en son absence. La raison de ces excursions secrètes ? Aller prendre des renseignements dans le camp adverse, qu’il peut pénétrer sans problème grâce à son super pouvoir d’invisibilité suggérée. En gros, s’il pense très fort qu’il est invisible, il le devient. Pourquoi ça me rappelle quelque chose… Ce qui est très pratique pour éviter de se faire accoster dans la rue par des militants d’Amnesty International, ou, dans le cas qui nous intéresse, d’aller verser une petite larme sur l’honneur souillé des Spess Mehreens (les dizaines de milliers de morts dans sa Légion, par contre, ça lui en touche une sans lui faire bouger l’autre3). Et le lecteur a le droit à un petit bout de fluff avec de l’Empereur dedans, donc on va laisser passer cette escapade.

 

Retour sur Deliverance, où la situation n’a pas progressé d’un iota. Marcus a toujours ses terreurs nocturnes, Branne refuse toujours de le laisser partir, et commence même à penser que la bougeotte du Praefactor est motivée par des sentiments séditieux. Qu’à cela ne tienne, Marcus rassemble son régiment, le fait embarquer dans ses vaisseaux, et se prépare à voguer vers Isstvan, sans la permission de Branne si besoin est. Sauf que ce dernier a en sa possession un petit gadget très rigolo appelé station de défense orbitale, et qu’il peut réduire les déserteurs en confetti en appuyant sur un bouton. Ce qu’il compte bien faire lorsqu’il est averti que la manœuvre pas si furtive que ça de Valerius. S’engage alors un dialogue absolument puéril, à base de « Ce que je m’apprête à faire, c’est de ta faute. » « Non, c’est toi. » « Chips. » « Contre-chips. », entrecoupé par de nouveaux arguments fallacieux de Marcus « Et si j’avais raison et que tu avais tort ?» Valerius, qui ne convainquent pas vraiment Branne. Pas que ce dernier soit capable de mettre le doigt sur les nombreuses faiblesses du raisonnement de son vis-à-vis, hein, mais plutôt qu’il tienne à suivre les ordres, et ne veuille pas avoir l’air d’un pigeon auprès de son Primarque (qu’il idolâtre tellement que sa chambre est recouverte de ses posters) si les rêves du Praefactor devaient s’avérer bidon. Alors que la tension est à son comble et que Branne se prépare à anéantir les contrevenants au couvre-feu, nous retournons sur Isstvan V. MAIS QUEL SUSPENSE MES PETITS AMIS !!!

 

Presque 100 jours se sont écoulés depuis le massacre du parking du Super U, comme l’histoire retiendra cet événement fondateur. Malgré tous ses efforts de subterfuge, fausses adresses et non réponse au téléphone, Corax se retrouve bel et bien coincé dans les plaines de Ghular par ces gueulards de World Eaters, menés par Angron en personne. Tout à fait convaincu qu’il va se faire démembrer vif par son psychopathe de frère, le Seigneur Corbeau harangue une dernière fois ses troupes en l’espace d’une seconde et demie, et attend tout bêtement de se faire cueillir par la patrouille. Prenant exemple sur leur père génétique, les quelques 3.000 Raven Guards survivants se pressent en rangs d’oignons à ses côtés, et se font donc pulvériser en grand nombre par les tirs de Whirlwinds ennemis. C’est pas comme si vous étiez sur une plaine qui s’étendait sur des centaines de kilomètres carrés, les oisillons. Est-ce la fin des harricorbeaux ? NON ! Car, semblant crever le ciel et venant de nulle part, surgit un Stormbird noir. C’est bien sûr la flotte de secours de Branne et Valerius qui est enfin arrivée, permettant aux derniers des pélicans de prendre leur envol, au nez et à la barbe d’Angron. EH BAH DIS DONC, JE NE L’AVAIS PAS VU VENIR CELLE-LA. Voilà donc comment la Raven Guard a réussi à se dépêtrer des filets d’Horus, et à quitter Isstvan V en un seul, mais tout petit, morceau. La suite dans 'Deliverance Lost'

 

1 : En vrai, c’est un tabard, mais encore plus en vrai, c’est la même chose.

 

2 : « Comment allez-vous, cher Commandant Branne ? »

« C’est dans cette pièce que j’ai tué mon premier homme. J’étais tout jeune à l’époque. Corax était là, et je me souviens l’avoir vu arracher le cœur d’un garde de sa poitrine, et écraser le crâne d’un autre à main nue. »

« … »

« Je dois avouer que je m’ennuie un peu ces temps-ci. »

 

3 : De rémiges, hein. Evidemment.

 

Avis:

Celtic_cauldron:
Cela me fait toujours bizarre de l'écrire, mais l'ami Gav améliore son écriture: il y a une vraie différence entre ses premiers écrits (dignes d'un mauvais codex V3) et les plus récents. L'histoire est intéressante surtout dans la mesure où on se retrouve sur Istvaan V après les combats principaux. Cette bataille a, jusqu'à présent été plutôt sous-traitée par la BL, sans parler de sa suite, à savoir le nettoyage.

 

gilian:

Introduction au cycle sur la Raven Guard et surement prévus comme l’introduction de Délivrance Perdu. Thorpe a quand même eu la bonne idée d’écrire le visage de la trahison qui prend la place des dernieres pages de cette nouvelle et approfondit un peut plus l’arriver de la flotte de secoure.

Bien que j’ai aimé cette nouvelle il faut reconnaitre que l’arriver sur Istvaan est un peu bâclé et qu’elle a bien mérité la réécriture qui a suivit.

 

Schattra:

Signant à la fois l’entrée de Gav Thorpe dans l’Hérésie d’Horus et le début de son cycle consacré à la Raven Guard, 'Raven’s Flight' se situe dans la droite ligne des travaux de notre homme : globalement passable, mais parsemé d’éléments et de détails variant du peu abouti au franchement risible. Ici, c’est la partie consacrée aux divagations de Valerius et de Branne qui récolte le gros lot en matière de crispation, tant les échanges entre le Praefactor devin et le pragmatique Commandant laissent à désirer. On se croirait plongé dans un mauvais film catastrophe, avec Valoche dans le rôle du scientifique qui joue la Cassandre de service, et Branne dans celui du Président/PDG qui ne veut pas entendre les avertissements du trublion avant qu’il ne soit (presque) trop tard. Le pire dans tout ça, c’est que Thorpe n’explique même pas de façon convaincante comment le premier a fini par convaincre le second de la validité de ses idées. Alors que, au hasard, une petite vision reçue par Branne également aurait permis de plier l’affaire de manière facile et adéquate. Au lieu de ça, on doit se contenter de penser que l’inflexible Space Marine a fini par avoir un gros doute, et qu’il a donc désobéi à ses ordres sur ce seul motif. Bref, c’est décevant.

 

D’un autre côté, les passages sur Isstvan V, s’ils ne sont pas exempts de toute critique, sont bien plus intéressants. Au-delà des exploits martiaux d’un Corax increvable, c’est la caractérisation de ce Primarque discret qui fait tout le sel de ces parties, Thorpe ayant choisi, et c’est une bonne chose, de ne pas peindre un personnage sans failles, un simple super Space Marine engagé dans une bataille inégale contre les vilains traîtres d’en face. Au contraire, Corax apparaît comme asocial, distant, pessimiste, et parfois méprisant envers ses hommes, ce qui lui forge une personnalité plus mémorable que celle dont bénéficie certains Primarques loyalistes sans le moindre défaut. Le discret caméo de l’Empereur (et ses yeux bleus, information capitale) en milieu de nouvelle est également une addition bienvenue, tant au niveau du fluff que du service des fanboys. Au final, si on peut très bien se passer de la lecture de ce 'Raven’s Flight' (et de toute la littérature touchant à la Raven Guard et aux Légions Brisées, si je force un peu le trait) dans la prise en compte de l’Hérésie au sens large, il s’agit néanmoins d’un texte potable, et qui fait figure d’introduction utile aux éléments de 'Deliverance Lost'.

 

Fluff:

Celtic_cauldron:
Rien à redire, la cohérence avec ce qui est connu est là.

Schattra:

  • Corax : Il est capable de se rendre invisible en se concentrant, seul l’Empereur n’est pas dupe de ce subterfuge. Il peut reconstituer la composition d’un convoi blindé seulement à l’oreille. Il manie un fouet énergétique (une arme d’esclavagiste, qu’il utilise comme symbole de défiance) forgé sur Mars, capable de découper un Légionnaire en armure Terminator en deux, et un bolter lourd.
  • Raven Guard (Organisation) : Compte 80.000 Légionnaires au début de l’Hérésie. Seulement 3.000 survivront au piège d’Horus et parviendront à être évacués avec Corax de la planète (rq : il se peut que d’autres survivants n’aient pas pu faire la liaison avec leur Primarque, ce qui donnerait un chiffre plus important). Réorganisée avant ou après le massacre d’Isstvan V, les Serres regroupant les Compagnies Tactiques et les Faucons les Compagnies d’Assaut.
  • Raven Guard (Personnages nommés) : Capitaine Agapito, Commandant des Serres, Capitaine Aloni, Commandant des Faucons, Commandant Branne, Gardien de Deliverance.

 

• The Face of Treachery  // Le Visage de la Trahison merci @Celtic_cauldron, @gilian et @Lagnar !

Révélation

Age of Darkness // L'Âge des Ténèbres/2011/19 pages

 

Intrigue:

the-face-of-treachery.png?w=300&h=457Celtic_cauldron:

Le récit de la mission de secours qui a procédé à l'extraction de Corax.

 

gilian: 

Alors que les World Eaters sont en train de faire le ménage sur Istvaan et dans l’espace proche en massacrant tout se qu’il reste des légions loyaliste ; la flotte de Branne et Valerius arrivent dans le système Istvaan.

 

Devant l’ampleur de la destruction, Branne pense qu’il est plus sage de partir au plus vite plutôt que de se faire massacrer pour rien. Mais Angron toujours aussi discret qui hurle sur toutes les fréquences qu’il va finir par trouver Corax lui fait prendre conscience qu’il reste encore une chance de sauver les reste de ça légion.

 

Apres une évacuation héroïque bien aidé par l’intervention caché de l’Alpha Légion, Corax décide de rendre visite a l’Empereur sur Terra.

 

Schattra:

C'est l’heure de l’after dans le système d’Isstvan. Après avoir massacré tous les loyalistes leur étant tombés sous le gantelet sur Isstvan V, les fidèles d’Horus s’appliquent à passer la serpillière dans les moindres recoins, débusquant ça et là quelques Raven Guards déplumés, Iron Hands rouillés, ou, dans le cas de notre héros, le Lieutenant-Commandant Nigh Vash Delerax des World Eaters, des Salamanders carbonisés. Ayant raté le fun du site d’atterrissage, Delerax se rattrape comme il peut en passant les abords du système au peigne (ou, dans notre cas, au croiseur) fin, à la recherche des rares survivants de l’hécatombe. Une tâche ingrate mais nécessaire, compliquée par la présence à bord de sa Barge de Bataille d’un inspecteur du travail de l’Alpha Legion, chargé de contrôler la bonne conduite des opérations. En bon World Eater, Delerax a toutefois beaucoup de mal avec l’autorité, la contrariété, ou même la physique appliquée1, et fait comprendre à son bras droit, le plus diplomate Kordassis, que le plénipotentiaire horusien n’a pas intérêt à lui baver longtemps sur les rouleaux s’il ne veut pas finir avec son code de conduite dans le fondement. Le farouche guerrier est toutefois rappelé en orbite d’Isstvan V (après qu’il ait fini de tester ses torpilles Warp sur le vaisseau Salamander ayant eu la malchance de croiser sa route, paskifôpadékoné, non plus) par une communication pressante de son Primarque, qui, entre deux footings dans les montagnes à la recherche de Corax et de ses survivants, enregistre un podcast encore plus furibard que celui d’Alex Jones2, où il passe le plus clair de son temps à se chauffer tout seul et à insulter son couard de frère.

 

Plus loin, mais pas trop, c’est une autre flotte, celle menée par le Commandant Branne de la Raven Guard et le Praefactor Marcus Valerius de l’Armée Impériale, qui s’approche des lieux du carnage. Les funestes et aviaires visions reçues par le second ont fini par convaincre le premier d’aller jeter un œil dans le système d’Isstvan, où Corax a emmené le gros de sa Légion pour clouer le bec d’Horus et de ses groupies, sans savoir qu’il volait tout droit dans un piège3. Alors que le Space Marine ne se départit pas de sa prudence et furtivité naturelle, son comparse semble avoir sombré dans une profonde dépression, doublée de tendances stupidement suicidaires. Du genre à envoyer des messages radio au premier vaisseau Iron Hands qui passe à proximité pour prendre des nouvelles, en priant très fort pour que ce dernier ne soit pas hostile, ou qu’un vaisseau ennemi ne surprenne pas la communication. Les preuves suggérant que la flotte loyaliste a été détruite s’accumulant au fur et à mesure que les secouristes s’approchent du soleil local, le circonspect Branne est sur le point de chuchoter la retraite lorsqu’il capte le dernier épisode d’InfoWars, par lequel il apprend de la bouche éructante de haine d’Angron que Corax est toujours en vie, et fait du camping sauvage sur Isstvan V. Il n’en faut pas plus pour pousser le Commandant à mettre le cap sur la planète, utilisant les vaisseaux de Valerius pour faire distraction tandis que les siens, protégés par leur VPN surpuissant, se faufileront jusqu’à l’orbite.

 

Cette savante manœuvre manque toutefois d’échouer lorsque Delerax (et surtout sa Barge de Bataille) se présente à l’improviste, prêt à caillasser du corbeau après avoir écorché de la salamandre. Malgré les ordres transmis par le haut commandement félon de prioriser la destruction des leurres canards corbeaux au bombardement des positions occupées par l’insaisissable Corax, le World Eater se montre déterminé à seconder son pôpa, ce qui provoque des remontrances assez sèches de la part de son superviseur. Voyant que les mots ne suffiront pas à faire entendre raison à ce chien fou de Delerax, ce dernier finit par se rendre sur le pont de commandement pour glisser lui-même quelques glaçons dans le slip énergétique du capitaine. Delerax, trop heureux d’avoir une occasion « d’accidenter » son garde-chiourme, fait signe à Kordassis d’enlever par mégarde la sécurité de son pistolet bolter...

 

Révélation

…Et se retrouve donc fort étonné lorsque son second lui colle son flingue sur la tempe. Car si l’Alpha Légionnaire était Alpharius, Kordassis l’était aussi (c’est un fan club puissant), ce qui fait de Delerax le maillon faible. Un petit bolt dans la tête plus tard, tout est bien qui finit bien pour la flotte de secours de la Raven Guard, qui peut récupérer ce qu’il reste de sa volée sans être molestée par les renégats. Ça tombe bien, c’était exactement ce qu’ils voulaient aussi…

 

1 En témoigne ce passage où il engueule son équipage parce que ce dernier n’a pas jugé bon de mettre les réacteurs en surchauffe pour arriver plus vite à destination

 

2 : Dont il a sans doute piqué le nom, d’ailleurs.

 

3 : Je me fais rigoler tout seul en imaginant Horus lancer des bouts de pain derrière une vitre et Corax s’écraser dessus comme une bouse parce qu’il ne voit pas le verre, en bon oiseau.

 

Avis:

Celtic_cauldron:

Bon, c'est du Thorpe, donc l'écriture n'est pas exceptionnelle mais ça reste lisible voire agréable. En revanche, le sujet ne se prête pas du tout au format de la nouvelle, bien trop court. On reste donc un peu sur sa faim, en attendant Deliverance Lost.

 

gilian: 

Rien de bien nouveau dans cette nouvelle, c’est le souci de précéder un évènement aussi important qu’Istvaan, on sait déjà que Corax va s’évader. Par contre l’introduction de Valerius qui deviendra un personnage récurant de Thorpe et l’utilisation de l’Alpha Légion pour permettre à Corax de s’évader est une surprise. Je ne me souviens pas si ça a été réaborder par la suite. Pourquoi aider Corax a partir ? Il y’a déjà des dissensions dans l’Alpha Légion a cette époque ?

 

Lagnar:

Pas grand chose de neuf ici mais j'ai trouvé intéressantes les descriptions du massacre d'Istvaan. On en déjà lu bien sûr mais étant donné l'importance de ce dernier, je trouve ça intéressant de nous montrer et remontrer toute la brutalité et la violence de ce moment. Tout en ajoutant en plus quelques lignes sur un Primarque peu abordé jusqu'ici. Ce n'est pas la première fois que l'on croise des Raven Guards et à chaque fois je trouve à cette légion quelque chose d’intéressant.

 

Schattra:

Si The Face of Treachery est la première nouvelle publiée par Gav Thorpe pour le compte de la Raven Guard, dont il deviendra par la suite le principal Commémorateur, il apparaît rapidement à la lecture de ce texte qu’il prend la suite d’un arc narratif déjà initié, comme le manque d’introduction des personnages de Marcus Valerius et de Branne, qui sont pourtant au coeur du récit, le laisse apparaître. Et pour cause, avant The Face of Treachery, il y eut Raven’s Flight, un audio drama sorti en 2010, dans lequel est relaté le début de la quête mystique de Valerius vers Isstvan, à la suite d’un rêve l’avertissant du funeste destin des loyalistes. Comme la BL ne jugea bon de publier Raven’s Flight sous forme écrite que dans Shadows of Treachery, autre anthologie de nouvelles de l’Hérésie sortie en 2012, nous nous retrouvons donc avec une histoire racontée à l’envers dans les bouquins, ce qui est légèrement gênant pour la compréhension et l’appréciation de l’oeuvre.

 

Ce point technique évacué, on peut alors se pencher sur la nouvelle en question, et rapidement conclure qu’il s’agit d’un honnête filler, assurant la transition entre les nuits agitées de Valerius (Raven’s Flight) et celles de son bien-aimé Primarque (Deliverance Lost). Le principal intérêt de cette soumission, dont l’absence de suspense (évidemment que les derniers Raven Guards vont être secourus) ne peut pas vraiment être reprochée à son auteur, vue la « fonction » narrative de ce texte, réside dans l’intervention de l’Alpha Legion dans le sauvetage des corbeaux déplumés de Corax. Savoir que la plus retorse des Légions renégates est intervenue pour éviter l’extinction de la galinette cendrée sur Isstvan constitue un bel ajout au fluff classique de l’Hérésie, et fait office de bon teaser pour le roman suivant de Thorpe. C’est à peu près tout ce que je retiens de The Face of Treachery, dont les protagonistes apparaissent sinon comme des archétypes caricaturaux de leurs Légions, avec Delerax dans le rôle du gros rageux World Eaters, qui ne peut s’empêcher de casser des trucs dès qu’il s’énerve (heureusement qu’ADB est intervenu, tout de même), Branne en maître infiltrateur super sneaky, et ces fourbes d’Alpharius, toujours fidèles à eux-mêmes…

 

Fluff:

  • Flotte impériale (Arsenal) : Les torpilles Warp sont des charges plasma équipées d’un engin Warp leur permettant d’alterner entre Materium et Immaterium, rendant leur trajectoire difficile à prédire et esquiver. Chaque torpille contient 400 têtes nucléaires de 5 mégatonnes, qui sont dispersées à proximité de leur cible afin de maximiser les dégâts infligés.
  • Space Marines (Vaisseaux nommés) : Les Barges de Bataille World Eaters Dedicated Wrath et Raven Guard Avenger, le Glory of Victory des Iron Hands.
  • World Eaters (Organisation) : Le rouge de l’armure est un hommage au culte guerrier mis en place par Angron.


 The Lion // Le Lion merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Hammer & Bolter #17-18-19/The Primarchs // Les Primarques/2012/79 pages

 

The-Lion.jpgSchattra: 

À la suite de la première (et peu concluante) tentative des éditeurs de Hammer & Bolter d’aborder le format de la longue nouvelle (une cinquantaine de pages au lieu de la vingtaine constituant le mètre étalon de la maison) via la soumission par Andy Smillie de son assez quelconque Beneath the Flesh (Hammer & Bolter #15/16), c’est au tour du Gav de se frotter à la novella, cet entre-deux indéfinissable entre la nouvelle et le roman. Et avant même de débuter la lecture de ce The Lion, force était de constater que Thorpe abordait l’obstacle dans des conditions bien plus favorables que son prédécesseur, tant au niveau de l’expérience (plus de 20 ans de maison) que du sujet (Lion El’Jonson, sa vie, son œuvre) et de l’univers (l’Hérésie d’Horus). Cela étant dit, la tendance de Gavin à se contenter du strict minimum en matière de storytelling incitait également à la circonspection, et c’est ainsi que j’abordais cette première partie sans a priori d’aucune sorte.

 

Intrigue:

Part I

Révélation

Prenant la suite de l’affrontement entre les deux self-made Primarques sur Tsagualsa (épisode narré dans le Savage Weapons d’ADB), dans le cadre de l’affrontement larvé entre Dark Angels et Night Lords, Thorpe centre logiquement son propos sur la Première Légion et sur Lion El’Jonson, tout à la fois frustré par l’impossibilité de mettre un terme à la croisade de Thramas et de se porter au secours de Terra, et travaillé par la déclaration du Night Haunter à propos de la loyauté vacillante des Dark Angels restés sur Caliban.

 

La réception d’une demande d’assistance émise par la garnison d’un complexe isolé de l’Adeptus Mechanicum (eh oui, encore un !) localisé dans le système de Perditus vient tirer le Lion de la bouderie contemplative dans laquelle il s’était plongé depuis la tentative de strangulation dont il avait fait les frais de la part de ce coquin de Kurze. Ni une ni deux, Jonson décide de se rendre sur place à la tête d’un contingent d’une taille plus que respectable (30.000 légionnaires tout de même), afin de s’assurer que le secret détenu sur Perditus ne tombe pas entre de mauvaises mains, Iron Warriors, Iron Hands et Death Guard ayant été repérés en train de rôder dans les environs.

 

Le gros de la première partie de The Lion décrit donc le voyage de l’Invincible Reason et de son escorte vers le système de Perditus, odyssée pimentée par la prise en filature du vaisseau amiral des Dark Angels par un mystérieux poursuivant, phénomène normalement impossible du fait de la nature particulière du Warp. Soucieux de préserver la confidentialité de son arrivée, Lionel parvient à attirer son poisson pilote dans l’univers réel pour une petite explication de texte, qui se solde au final par l’invasion de l’Invincible Reason par une flopée de démons pas vraiment concernés par les désirs d’intimité des DA. Too bad. Le rideau retombe au moment où Jonsy (à ne pas confondre avec Jónsi, bien que les deux partagent la même coquetterie à l’œil droit) s’apprête à aller coller quelques baffes aux séides des Dieux Sombres afin de leur apprendre à respecter la propriété d’autrui. Non mais.

 

Part II

Révélation

Retour sur le pont de l’Invincible Reason, victime d’une tentative de squat (aucun rapport avec les nains-génieurs bouffés par les ‘nides dans le fluff) en bonne et due forme par une cohorte démoniaque, suite à un bitch move effectué par des Night Lords ne supportant visiblement pas de perdre à cache cache. Réalisant que ses sous-fifres sont incapables d’expulser les indésirables sans un petit coup de main de sa part, Lionel part s’équiper dans ses quartiers pendant que son fidèle Corswain réorganise la riposte des Anges (dit comme ça, on dirait un teaser pour une émission de la TNT). Malgré l’urgence de la situation, le Primarque réfléchit longuement aux options s’offrant à lui1 en matière de stuff (le bougre a une pièce entière remplie d’armes de corps à corps), et finit par opter pour une paire d’épées bâtardes, choix certes kikoolol dans l’absolu mais assez dévastateur dans la pratique, comme on le verra plus tard.

 

À la tête de ses légionnaires, Lionel s’enfonce donc dans les entrailles de son vaisseau en direction du réacteur Warp, qu’il sait être la cible principale des vils résidents de l’Immaterium ! Les premiers mobs ayant le malheur de spawner sur son chemin sont rapidement réduits à l’état de protoplasme, pour un gain d’expérience assez minime pour notre héros, tant la différence de niveau est criante. Bien décidé à rattraper son retard sur Sanguinius et Fulgrim, qui eux ont passé le niveau 105, le Lion enclenche la vitesse supérieure et initie un raid de la base adverse… en solo. Dommage pour les PNJ qui constituaient son « escorte », et doivent maintenant se débrouiller tout seuls contre des ennemis dont ils ne soupçonnaient même pas l’existence une heure plus tôt. Big brother is not watching you any longer, suckers.

 

De leur côté, Corswain et sa garde rapprochée finissent par pénétrer dans la salle du réacteur, où les attend un Duc du Changement bicéphale (qui n’est pas Kairos, sauf erreur de ma part) qui insiste lourdement pour avoir une discussion avec le shift manager. Son sénéchal ayant perdu une guerre mentale contre Super Poulet et se trouvant par conséquent sous la domination de ce dernier, Lionel n’a d’autre choix que de la jouer fine et échange donc quelques banalités avec sa Nemesis avant de profiter de la nuque roide de ce dernier pour lui tomber sur le râble gésier et lui faire avaler son bâton. L’Angry Bird Alpha ayant été mis hors d’état de nuire, les autres démons sont rapidement bannis par l’équipage de l’Invincible Reason, qui peut alors reprendre sa route vers le système de Perditus et rallie bon port sans plus d’incidents.

 

La deuxième partie de cette deuxième partie met sur le devant de la scène les forces en présence à la surface de la planète, en particulier les Iron Hands du capitain Lasko Midoa et la Death Guard de ce bon vieux Calas Typhon. L’arrivée en orbite de la flotte des Dark Angels venant mettre fin au statu quo atteint par les belligérants depuis plusieurs jours, les poings nickelés saisissent l’occasion se présentant à eux pour attaquer les positions des prouteux. On ne peut plus suspicieux, le Lion décide toutefois d’envoyer un ultimatum indiscriminé par le biais de ses Archivistes2 aux factions présentes sur Perditus, que l’on peut résumer en cinq mots : « Cassez-vous de ma planète ». Et si les Iron Hands trouvent plus prudents d’obtempérer, Typhon ne l’entend pas de cette oreille et profite du désarroi de ses adversaires pour monter une contre-attaque. L’épisode se termine avec un Lionel passablement énervé de voir son autorité bafouée par ses neveux, et tout près d’envoyer quelques mégatonnes de glaçons sur la station de recherche afin que tout le monde puisse en mettre dans son slip. Zut à la fin.

 

1 : On me signale dans l’oreillette que cet épisode de la geste d’El’Jonson est entré dans la postérité au point de se retrouver dans une comptine bien connue des bambins de l’Imperium quelques dix mille ans plus tard :

Promenons-nous dans le vaisseau

Pendant que le Lion s’fait beau

Si le Lion y était

Il nous défoncerait

Mais comme il n’y est pas

Il nous butera pas

Lion y es-tu ? Que fais-tu ? M’entends-tu ?

Lionel : Je mets mon armure d’artificier

(au refrain)

Lionel : Je ceins ma pelisse en peau de panthère de Caliban

(au refrain)

Lionel : Ah merde, j’ai oublié de mettre mes chaussettes, du coup il faut que j’enl-

(au refrain)

Lionel : C’est bon, je suis prêt ! Maintenant, il faut que je choisisse une arme.

(au refrain)

Lionel : Hmmm…

(au refrain)

Lionel : J’hésite.

(au refrain)

Lionel : …

(87 refrains plus tard)

Lionel : Ok pour la paire d’épées longues. ME VOILAAAAAAA !!!

 

2 : On notera au passage que Lionel n’a pas suspendu l’Edit de Nikea de manière temporaire, comme on aurait pu s’y attendre de la part d’un fiston loyaliste. Il aurait été logique que le commandement de Pépé redevienne loi une fois l’Invincible Reason débarassé de ses parasites démoniaques, l’utilité de psykers de bataille une fois cette crise surmontée n’étant plus que marginale. Reste que le Primarque de la première Légion avait visiblement un autre avis sur la question.

 

Part III

Révélation

Grand final du plus long format jamais publié dans un numéro de Hammer & Bolter (romans feuilletons mis à part), le troisième acte de The Lion débute par la proclamation d’un fragile cessez le feu entre les belligérants de Perditus, la mauvaise volonté manifeste exprimée par Typhon ne faisant au final pas le poids face aux méthodes de négociations musclées d’El’Jonson1. Ce dernier arrive (finalement) à la surface de la planète aussi sapé qu’un maquereau de GTA, et pénètre dans la station de l’Adeptus Mechanicus, où l’attend Tuchulcha, boule à facette géante et accessoirement intelligence artificielle ayant asservi le système de Perditus jusqu’à ce qu’il soit libéré par l’effort combiné des Dark Angels et de la Death Guard. Epargné après sa défaite à fins d’études par le Mechanicum, Tu-pues-le-chat est le prix tant convoité par Typhon et Midoa, chaque camp cherchant à priver l’autre de la possession d’une machine au potentiel aussi extraordinaire que son humeur est taquine (du genre à envoyer des vaisseaux dans le Warp sans prévenir – ce qui n’est pas sympa – ni enclencher leurs champs de Geller – ce qui n’est franchement pas sympa –).

 

Au début pas franchement emballé par le tour qu’ont pris les expérimentations des prêtres rouges depuis son départ de Perditus, puis carrément effrayé par la puissance de HAL 30.000, Lionel décide de finir ce qu’il avait commencé il y avait des années et de détruire Tuchulcha… en apparence. Il annonce donc aux capitaines des autres Légions que la station de recherche de Perditus va être oblitérée afin que nul ne puisse être tenté d’utiliser le Tuch’ à des fins malavisées. Peu satisfait par cette décision, Typhon profite de la clémence du Lion à son égard pour se téléporter au cœur du complexe du Mechanicum2 afin de convaincre Tuchulcha de repartir avec lui sur le Terminus Est. Confiant dans sa survie (d’ailleurs il n’était même pas sûr qu’un Exterminatus soit capable de venir à bout de cet engin démoniaque – sans doute conçu par Nokia à la base –), ce dernier renvoie gentiment les Death Guards à leurs chères études et sur leur vaisseau, juste au moment où un Lionel vraiment furax de constater qu’absolument tout le monde le prend pour un con(combre) arrive à son tour dans la station et commence à botter des derches de Prouteux (résultat des courses : une paire de pompes en croco de Caliban3 bousillée).

 

La nouvelle se termine avec un Lion El’Jonson ruminant de bien sombres pensées, seul dans sa salle du trône (NDR : non, il n’est pas aux chiottes). Ayant au final récupéré Tuchulcha, qu’il compte utiliser pour mettre fin à la Croisade de Thramas une bonne fois pour toutes, il médite sur les derniers développements de la rébellion d’Horus et sur le comportement plus que suspect de Roboute Guilliman (qu’il ne semble d’ailleurs pas vraiment porter dans son cœur4) avec un de ses Jawas de compagnie (qui lui confirme ce que Cruze lui avait susurré à l’oreille sur Tsagualsa : les Dark Angels restés sur Caliban sont sur le point de faire sécession). Il en profite également pour exposer ce qui sera son grand dessein pendant l’Hérésie : s’assurer qu’aucune Légion, loyale ou non, ne sorte du conflit assez puissante pour pouvoir menacer le règne de Pépé. Une ligne de conduite plus que borderline, en cohérence avec les agendas secrets développés par la plupart des Primarques au cours du conflit (j’écris la plupart car je ne pense pas qu’Angron goûte aux plaisirs de la realpolitik), dont l’exposition permet de conclure The Lion de fort belle manière.

 

1 : Lionel : Bon je te préviens coco, si tu ne fais pas exactement ce que je t’ai dit de faire, ça va très mal se passer pour toi. Je compte jusqu’à trois.

Typhon: Whatever, bitch.

Lionel: Un.

Typhon: Parle à ma fau-

- BOOOOOOOOOM -

Typhon : Oh, c’était quoi ça? Tu avais dit que tu comptais jusqu’à trois !

Lionel : Oui, et je balance une torpille cyclonique pour marquer le décompte. Deu-

Typhon : Okokokok, tu l’as ton armistice espèce de grand malade.

Lionel : Tu vois quand tu veux. On se retrouve en bas, bises.

 

2 : On se demande pourquoi la Death Guard n’a pas commencé par ça au lieu d’assiéger la station de manière conventionnelle.

 

: Ce jeu de mots vous a été gracieusement offert par Privateer Press.

 

4 : Il le considère au mieux comme un imbécile heureux et au pire comme un ignoble traître, le projet du grand Schtroumpf de commencer un Imperium 2.0 ne plaisant pas du tout à un Lionel se voyant en parangon de loyauté à son Pôpa. C’est assez savoureux de la part d’un Primarque qui a révoqué l’Edit de Nikea sans états d’âme et a décapité à mains nues un de ses Chapelains qui lui rappelait que ce faisant, il défiait ouvertement la volonté de l’Empereur.

 

gilian: 

Toujours embourbé dans la croisade de Tharmas contre les Night Lord, Lion El ’Jonson reçois un appel a l’aide de Perditus, une planète qu’il a conquise il y’a un peu plus de 30 ans et qui recèle une technologie puissante qui pourrait changer la face de la guerre.

 

Jonson a conscience de l’urgence de la situation et decide de partir avec un détachement restreint et rapide d’a peine 30000 marines et 20 croiseurs. Et après avoir détruit un vaisseau Night Lord qui le suivait d’un peu trop prêt arrive enfin à Perditus ou les force de la Death Guard envoyé par Horus et les force Iron Hands se font face.

 

Le Lion ne voulant pas prendre partie dans la guerre de succession que ce livre Horus et Guilliman decide de donner l’ordre a tout le monde de quitté la planète avant destruction du complexe du mechanicus par ces soins. Et pour soutenir son propos et marquer ça résolution il fait exploser une ogive sismique a quelque kilomètre du complexe.

 

Alors que les Iron Hand se replis, Typhus n’a pas l’intention de se laisser impressionner et décide d’aller prendre possession du complexe et libérer la créature prisonnière a l’intérieur sous le nez du primarque.

 

Mais Tuchulcha a un autre plan en tête et expédie Typhus sur son vaisseau pour attendre d’être récupérer par Jonson qui compte s’en servir pour vaincre les Night Lords avant de rejoindre son frère sur Ultramar.

 

Lagnar: 

Après la rencontre avortée contre son homologue des Night Lords, nous retrouvons notre Lion  qui cherche un moyen de mettre fin à cette chasse. Mais ses officiers lui parlent d'un avant-poste du Mechanicus qui est attaqué et notre Primarque favoris décide d'aller mener une force expéditionnaire pour calmer la Death Guard et/ou les Iron Hands.

 

Avis:
Part I

Révélation

Malgré quelques longueurs dans son déroulement, The Lion s’est révélée être une lecture assez agréable, même si Gav ne parvient pas à rendre une copie du même niveau que Dembski Bowden, dont les nouvelles Savage Weapons et Prince of Crows restent à mes yeux les deux must read pour tous les amateurs de l’Horésie d’Hérus (j’invertis des lettres si je veux). On peut d’ailleurs tout à fait considérer que la soumission de Thorpe comme un side event de la croisade de Thramas, El’Jonson prenant un break bien mérité après trois années de cache-cache avec les Night Lords pour accomplir une quête annexe, sans que la VIIIème Légion n’intervienne de manière significative dans l’intrigue.

 

En choisissant de faire d’un Primarque le personnage principal de son propos (même si le Sénéchal Corswain tente également d’exister aux côtés de son père génétique), Gawin prenait le risque de ne pas rendre justice à cette figure surhumaine, trop souvent décrite comme un simple super Space Marine dans les œuvres romancées de la Black Library. Je dois reconnaître qu’il s’en est plutôt bien tiré, en grande partie grâce à la description en clair-obscur qu’il fait de son héros, dont les motivations comme l’allégeance finissent par apparaître bien plus floues que ce que son image de loyaliste radical laissait à penser. Méfiant jusqu’à la paranoïa, faisant preuve d’un goût prononcé pour l’isolation (certains diront pour la bouderie), ne supportant pas la contestation de la part de ses subalternes (au point de décapiter à main nue un Chapelain ayant refusé de révoquer l’édit de Nikea), et éprouvant un indéniable, même si coupable, plaisir à imposer son point de vue par la force, le Lion de Thorpe n’est pas le parfait chevalier décrit par la propagande impériale, ce qui rajoute une profondeur intéressante à un personnage autrement ennuyeux de surpuissance. En complément, et comme souvent dans les publications relatives à l’Hérésie d’Horus, les détails de fluff (d’un intérêt plus ou moins grand) abondent, ce qui justifie amplement la lecture de cette nouvelle par tous les fans des Dark Angels.

 

Si l’utilisation de Lion El’Jonson comme protagoniste est donc assez réussie, les autres personnages de Thorpe, à commencer par Corswain, aka le Loken de la Première Légion (il en faut bien un), se révèlent malheureusement bien fades, tout comme la plupart des péripéties mises en scène au cours de cette première partie. Jamais avare en matière d’affrontement entre vaisseaux spatiaux, le Gav sert une nouvelle fois la soupe en consacrant une part non négligeable de sa nouvelle à la description de la « poursuite » entre l’Invincible Reason et son admirateur secret, à la fois dans, hors et entre (je me comprends) le Warp. Comme le bonhomme maîtrise son sujet, la pilule passe sans douleur, mais sans plaisir non plus. En fin de course, les points positifs l’emportent tout de même sur les points négatifs.


Part II

Révélation

Chapitre de transition entre deux arcs narratifs distincts, ce deuxième volet de The Lion ne diffère pas vraiment du premier d’un point de vue qualitatif, même si les nombreux passages d’action laissent logiquement moins de place à Thorpe pour continuer sa description du Primarque (ce que je trouvais être l’aspect le plus intéressant de cette nouvelle), bien qu’il réussisse tout de même à compléter le tableau, décidément ambigu, du caractère de Lion El’Jonson en mettant à profit les quelques passages plus posés de l'épisode.

 

À titre personnel, j’ai trouvé la baston de l’Invincible Reason assez dommageable du point de vue du character development mis en place par Gav depuis le début de la nouvelle, Jonson apparaissant certes à cette occasion comme un guerrier insurpassable (et suffisant), mais également (et surtout) comme un stratège très limité et un meneur d’hommes abominable. De la part du frère ennemi de Leman Russ, je m’attendais à une approche moins rentre dedans de la chose militaire, même s’il est somme toute assez logique qu’un Primarque aussi renfermé et méfiant que Lionel choisisse d’agir comme la one man army qu’il est en définitive, sans prendre le temps de coordonner ses actions avec ses alliés.

 

La partie consacrée à l’affrontement entre Iron Hands et Death Guard est quant à elle tout à fait lisible, même si, détails fluff mis à part, il n’a pas grand-chose à tirer de cette n-ième empoignade SM. L’inclusion de Typhon au casting de The Lion est toutefois une vraie bonne nouvelle, l’iconique premier capitaine DG promettant d’être, en l’absence d’un Primarque renégat, une Nemesis convenable à Lionel lors du dernier volet de ce triptyque hérétique.

 

Part III

Révélation

Bénéficiant grandement des révélations fluffiques amenées dans les dernières pages du récit, ce troisième volet n’est pas moins exempt de défauts, dont le premier est à mes yeux le traitement subi par Typhon sous la plume de Thorpe. Dépeint comme un demeuré fini en matière stratégique (toutes ses décisions intelligentes lui sont en fait soufflées par un sous-fifre) et comme une grande gueule prompt à insulter un Primarque, tout en sachant pertinemment que cela risque de se retourner contre lui et ses hommes1 (il doit faire des Périscopes, c’est pas possible autrement), le premier Capitaine de la Death Guard ne sort pas grandi cette nouvelle. À l’inverse, Lionel regagne en profondeur ce qu’il avait perdu pendant le 2ème épisode, son positionnement toujours plus ambigu par rapport aux forces en présence de l’Hérésie s’inscrivant fort bien dans le background, historiquement et canoniquement trouble, des Dark Angels en ces heures décisives. En auteur vétéran, Thorpe prend de plus bien soin de donner aux fanboys ce qu’ils veulent, c’est-à-dire des révélations fluffiques ayant une véritable portée sur le développement de l’Herésie d’Horus. Même si on n’est pas au niveau du twist final de Legion, c’est toujours sympa de voir des personnages importants se « griser » au fil des pages, et force est de reconnaître que Gav a fait honorablement le job de ce point de vue-là.

 

Autre source d’insatisfaction, les quelques failles de cohérence relevées en cours de route, la plupart découlant directement d’une utilisation trop bornée des pouvoirs de téléportation dont bénéficient les protagonistes de l’histoire, et qui auraient dû selon toute logique empêcher l’apparition du statu quo mis en scène par Thorpe sur Perditus (seul moyen pour que Lionel puisse arriver sur place à temps pour régler la situation). Entre Typhon qui se souvient soudainement qu’il n’a pas besoin de jouer au tower defense avec les Iron Hands pour accéder à Tuchulcha, et ce dernier qui attend obligeamment sur sa planète minable que Lionel vienne le chercher alors qu’il a certainement les moyens de précipiter leur entrevue, la crédibilité SF du récit est largement battue en brèche, ce qui est toujours dommage dans un nouvelle de 40K.

 

Ceci dit, le bilan est au final assez positif pour The Lion, qui se révèle être un long format digne d’intérêt et à la lecture divertissante. À l’inévitable question : « n’y avait-il pas moyen de faire la même chose en trente pages ? » j’apporterai une réponse négative, la longueur du récit permettant à Thorpe de peindre son sujet par petites touches, un parti pris s’avérant au final plus judicieux qu’un descriptif ramassé sur quelques lignes ou pages. Cet espace supplémentaire permet de plus à l’auteur de débuter quelques intrigues secondaires (Lionel qui doute de la loyauté du capitaine de l’Invincible Reason, Typhon qui voulait récupérer Tuchulcha pour le compte d’un mystérieux commanditaire, la probable présence d’agents du Dark Mechanicus parmi les gardiens de Tuchulcha) ne demandant qu’à être explorées dans d’autres récits. Pas mal Gavin, pas mal du tout.

 

1 : Extrait de la nouvelle fable du Lion et du Rat. « … Et Typhon lui tint à peu près ce langage: “Wesh bolos, les DG sont dans la place, prêts à te ravager la face ». Et Lionel répondit : « J’ai entendu ». Et Typhon ne dit plus rien car il s’était fait dessus… ».

 

gilian: 

Gav Thorpe continu de réécrire l’histoire du Lion et a préparer l’arriver de l’ultime tome de la trilogie calibanites.

Il se débrouille pas mal et l’intervention de ceux qui regarde dans l’ombre à la fin du requis laisse pensé qu’il est avec eux depuis longtemps.

C’est assez drôle de voir comme les gens sont influençables quand même.

Moi-même en temps que joueur dark angel j’ai longtemps été tenté de croire les légendes voulant que le Lion ait longtemps hésité sur ca loyauté alors que pas du tout.

A voir la suite des récits quand même.

 

Lagnar: 

En tant que joueur Dark Angel, je rejoint les propos de gilian, après 20 romans dans l'Hérésie, je me demande d'où vient cette persistante rumeur sur l'ambivalence du Lion et notamment de sa loyauté. S'il y a bien une chose que les romans montrent jusqu'à maintenant c'est l'infini loyauté de ce dernier envers l'Empereur et il le prouve une fois de plus en mettant son devoirs envers l'Empereur devant tout le reste. Il a une manière à lui de mener son combat mais clairement aucun doutes possible et on apprend même que malgré ce qu'il sait de la situation sur Caliban, l'avenir de l'Imperium passe en premier. D'ailleurs j'ai bien aimé lorsque le Lion rencontre un démon sur son vaisseau et se rend compte en parlant avec lui que l'Empereur est vivant, ce qui renouvelle son énergie. Nouvelle une fois de plus intéressante qui approfondi le personnage du Lion et le dilemme des Primarques Loyalistes  entre le fait de rallier Terra ou combattre les traîtres où ils sont. J'ai hâte de voir la rencontre entre le Primarque DA et son homologue en bleu :D

 

Fluff:

  • Lion El’Jonson (physique) :

            - Yeux verts (comme les forêts de Caliban).

            - Il n’aurait qu’un seul cœur.

            - Le « rugissement » du Lion est tellement puissant qu’il constitue une arme sonique de plein droit, et déclenche l’activation de l’oreille de Lyman chez les Légionnaires à proximité.

         - Il est capable d’affronter plusieurs douzaines de démons (sans doute mineurs) en solo sans problème. Il n’éprouve pas plus de difficulté à bannir un Duc du Changement, après un combat      bref et à sens unique.

 

  • Lion El’Jonson (caractère) :

            - Il ne fait naturellement pas confiance aux autres, et cette méfiance atavique s’est amplifiée depuis le début de la Grande Croisade (au cours de laquelle il s’est fait rouler à plusieurs reprises par ses frangins, qu’il considérait pourtant comme des parangons de vertu du fait de leur nature surhumaine) et la trahison d’Horus.

            - Il est particulièrement suspicieux envers les psykers, l’Empereur mis à part (ce qui doit signifier qu’il n’est lui-même pas doté de pouvoirs psychiques).

         - Il est prompt à la bouderie et supporte mal que son autorité soit remise en question, y compris par les membres de sa Légion. Il est décrit comme prenant du plaisir à imposer sa volonté par la force, même si de façon éphémère.

            - L’enthousiasme et la rage de vaincre d’El’Jonson ont progressivement décru au fur et à mesure de l’avancée de la Grande Croisade.

           - Il ne parle pas Nostraman, mais est capable de réaliser des calculs très complexes en une fraction de seconde (trait de caractère partagé par tous les Primarques passés sous la plume de Thorpe).

            - Passionné par les armes, il en a une salle entière dans ses quartiers sur l’Invincible Reason. C’est la seule marotte qu’on lui connaît.

          - Il semblerait (d’après une source démoniaque, donc intox volontaire possible) ne pas éprouver d’attachement véritable envers les humains normaux, dont il trouverait les préoccupations insignifiantes.

            - Lorsqu'il a affaire à des représentants d'autres factions de l'Imperium, il cherche à impressionner son public en arborant ses regalias de Primarque de la Première Légion (voir équipement).

            - Il voit d'un mauvais oeil le projet de Guilliman de créer un second Imperium au lieu d'aller secourir l'Empereur.

            - Il sait que les Dark Angels restés sur Caliban sont en train de lui échapper mais considère que son devoir de défendre l'Empereur prime sur tout le reste.

 

  • Lion El’Jonson (équipement) :

            - Il arbore une armure noire rehaussée d’or.

            - Lors de son combat contre les démons dans l’Invincible Reason, il choisit d’utiliser deux épées une main et demie nommées Espoir (Hope) et Désespoir (Despair). Forgées par un artisan de Caliban tombé dans l’oubli, il s’agit de pièces exceptionnelles dont le nom est gravé le long de l’arête centrale. Présentant une longue gouttière afin d’en alléger le poids, ces épées ont un tranchant façonné dans un cristal plus résistant et coupant que n’importe quel métal, et leur fil ne s’émousse jamais. Lionel les a échangées contre la peau d’un sablesabre préparée de sa main à un maître de l’Ordre.

            - Le Lion se déplace avec toute une quincaillerie (plaques, gobelets, couronnes, boucliers, ceinture unifiée de champion du monde de catch, tupperwares encastrables, accessoires pour i-Phones 6) lorsqu’il intervient comme diplomate et non comme guerrier. Il arbore une cape écarlate dont la traîne fait cinq mètres de long, soutenue par dix suspenseurs en forme d’épées, chacune gravée des noms des Ordres de Chevalerie de Caliban. Sur sa hanche gauche il porte l’épée longue Adamant (Résolue, Inflexible), au pommeau incrusté de rubis et garde rehaussée d’or. Sous sa cuirasse sont suspendues les Proclamations de Caliban, contenues dans 6 cylindres de la taille de l’avant-bras d’un homme normal. Il s’agit de la Constitution et du Serment d’Allégeance de Caliban à l’Empereur.

 

  • Caliban : Le monde « natal » du Lion est une zone de porosité entre l’univers matériel et le Warp, assez pour que des créatures démoniaques, connues sous le nom de nephilla par les natifs du cru, figurent parmi les prédateurs les plus redoutés des forêts sauvages de la planète. Caliban a également été frappé par des épidémies de pourriture de Nurgle, dont au moins une a eu lieu pendant l’enfance de Lion.
  • Légion Dark Angels : L’Invincible Reason, commandé par le Capitaine Stenius, est le vaisseau amiral de la flotte Dark Angels. La Légion est divisée en Ordres (au moins 30) de 5.000 Space Marines chacun (soit 150.000 Légionnaires).
  • Navigateurs : Ils sont capables de détecter l’intrusion de démons dans l’univers matériel à « l’œil » nu (par exemple, un navigateur peut déterminer si un vaisseau spatial à proximité du sien a des démons en soute), et leur troisième œil peut émettre un rayon psychique, à même de bannir les démons qu’il touche, en cas de nécessité. Cette pratique est toutefois épuisante pour les Navigateurs, et ne peut pas être utilisée à intervalles trop rapprochés.
  • Démons : Les démons n’ont ni squelettes, ni organes. Les coups violents les disloquent ou les font éclater.
  • Mastodons : Transport de troupes au sol utilisé par les Légions Space Marines durant la Grande Croisade et l’Hérésie d’Horus. Plus gros et plus lents que les châssis Rhinos, ils présentent quatre chenilles et sont plus grands qu’un Land Raider.
  • Générateur de champ de phase : Arme projetant un rayon qui envoie tout ce qu’il touche dans le Warp. Peut-être utilisé pour créer des brèches dans des fortifications de manière quasi-instantanée.
  • Terminus Est : Equipé d’un dearthfield (possiblement une faute de frappe, earthfied ? deathfield ?) qui empêche les communications longue distance (planète – orbite par exemple).
  • Mortarion : Le Primarque de la Death Guard déteste les psykers autant que Lion El’Jonson, et a expressément interdit à ses légionnaires d’utiliser leurs pouvoirs psychiques. Cet anathème a forcé Typhon à se détourner de son premier choix de carrière (il faisait partie du Librarius des Dusk Raiders avant la « récupération » de Morty par l’Empereur), hiatus qu’il a utilisé pour sécuriser sa place de premier capitaine.
  • Ordre du Dragon : une secte de l’Adeptus Mechanicus, sans doute hérétique, possiblement affiliée aux C’Tans.
  • Tuchulcha : Un orbe de 10 mètre de diamètre, à la surface d’un noir marbré parsemé de particules dorées. Fait d’un matériau inconnu de l’Imperium, et impossible à percer ou à scanner. Il s’agit d’une intelligence artificielle ayant réduit la civilisation de Perditus en esclavage jusqu’à l’arrivée de la Grande Croisade. Vaincu, l’engin a été laissé aux bons soins de l’Adeptus Mechanicus à fins d’étude. Il communique avec ses geôliers par le biais d’un terminal humain, qu’il fait parler et agir à sa place. Le Lion s’empare de l’engin pour assurer sa victoire contre le Night Haunter.

 

Honour to the Dead // Honneur aux Morts merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/30 pages

 

Intrigue:

Honour-to-the-Dead.jpggilian:

Alors que la trahison des Word Bearer apparait dans toute son horreur, la Legio Praesagius a décidé de se battre pour Calth et d’affronter les légions renégates au milieu des ruines d’Ithraca mais les ennemies sont trop nombreuses et petit a petit la légion se fait détruire. Les renforts qui devaient redescendre d’orbite on été intercepter et le transporteur Aratan c’est écraser avec ça cargaison de Titan, tout est perdu et la Legio Praesagius va livrer ça dernière bataille.

 

Au sol alors que les titans se battent une petite escouade d’Ultramarine essaie de sauver des civils d’une mort certaine, parce que pour un noble ultramarine les civils représentent l’avenir et qu’ils ont été forgés pour les protéger.

 

Mais rien n’est perdu et les porte du transporteur Aratan finissent par s’ouvrir et déverser ça cargaison, un warmonger et quartes Warlord qui changent le court de la bataille.

 

Avis:

gilian:

Bonne petite histoire qui remet dans le contexte l’intervention de la Legio Praesagius a la fin de la bataille de Calth. Ils ne sont pas intervenu avant parce qu’ils étaient occupé à se battre contre les titans hérétique^^.

 

Lagnar:

Joli complément à la bataille de Calth lors de laquelle on suit d'une part une escouade d'Ultra au sol et les Titans loyalistes en hauteur. Intéressant et ça vient expliquer le retard de ces derniers.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

The Divine Word // La Parole Divine merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/19 pages

 

Intrigue :

the-divine-word.pnggilian :

Cela fait deux ans depuis la forteresse parfaite et la guerre menée par les Cohortes de Therion et la Raven Guard se poursuit. Mais lors du siège de Milvian les cauchemars ont repris Marcus comme apres Istvaan. Alors que l’assaut final se prépare sur la capital, Pelon fait par a Marcus de l’existence du Lectio Divinitatus et du culte impérial, en laissant entendre que ces visions viennent peut être de l’Empereur.

 

Marcus est troublé par tout cela et au dernier moment décide d’inclure ces visions dans son plan de bataille ce qui une fois de plus sauvera tout le monde du fiasco.

 

Schattra :

L’Hérésie ne prend pas de vacances, et la cohorte Therion de Marcus Valerius non plus. Engagés sur le théâtre d’Euesa, monde tenu par les renégats et sur la to take back list de la Raven Guard, les braves soldats de MV commencent la nouvelle par une retraite infamante, l’assaut sur les murs de la cité de Milvian ayant été repoussé par un champ de force à éclair (très stylé) non prévu sur la feuille de match par le Vice-Caesari. Comme le rappelle – gentiment – le Commandant Branne de la XIXème Légion, il serait cependant préférable que les auxiliaires se sortent les doigts du cloaque, car de cela dépend le succès d’un futur assaut direct des Space Marines sur le bunker où s’est réfugié le haut commandement ennemi. Ce dernier, pas plus bête que le clampin moyen, sera relocalisé dans un nouvel emplacement sécurisé sous quelques heures, ce qui oblige la cohorte à accomplir ses objectifs avant le lendemain midi. Grosse pression, donc.

 

En ces moments difficiles, Valerius peut heureusement compter sur le soutien indéfectible de son adjudant Pelon, toujours là pour lui enlever ses bottes, lui repasser ses uniformes, lui servir de réveil, et lui proposer de lire une copie fan made du (pas encore) fameux Lectitio Divinatus, dont il s’est procuré une version en parlant à son dealer un camarade. Refus catégorique de la part de Marlerius, qui a décidé que la spiritualité, c’était un passe-temps trop frivole pour un guerrier tel que lui1, et gourmande vertement son aide de camp sur la vacuité de ses lectures. Notre héros peut aussi, et c’est assez drôle si on considère le point précédent, se reposer sur sa capacité à faire des songes cryptiques mais prémonitoires pour établir ses plans de bataille. Une petite sieste réparatrice lui permet ainsi de visiter une prairie herbeuse, où des serpents venimeux lui mordent cruellement le bedon, et se révèlent être les têtes d’une hydre. CA C’EST DU SYMBOLE. Ah, et il a des troupes, véhicules et titans à ne plus savoir quoi en faire aussi, ce qui est appréciable (et donne une bonne idée du stratège génial qu’il doit être). Mais je suis un peu mesquin, je l’avoue.

 

Ragaillardi par son roupillon, Marcus se rend à son conseil de guerre et décide… de continuer comme avant. Après tout, si ça n’a pas marché la première fois, c’est parce que l’ennemi a été fourbe, et pas du tout parce que ses plans étaient mal conçus. Maintenant que la cohorte Therion sait que les générateurs sont très très importants, alors qu’ils n’étaient que très importants précédemment, la victoire lui tend les bras. Un vague pressentiment le mène aussi à laisser dix compagnies et deux Titans en réserve dans le village qui verrouille le flanc impérial, malgré l’absence de signes annonçant une contre-attaque à cet endroit. Le flair des vieux briscards, c’est important.

 

Bien entendu, cette intuition se révélera payante lorsqu’une petite force de l’Alpha Legion se faisant passer pour des Raven Guards tentera une remontada de la dernière chance alors que l’assaut principal sur Milvian était sur le point de réussir. Faisant une fois encore confiance à son instinct, Marcus ordonne à ses troupes d’ouvrir le feu sur les Space Marines s’étant matérialisés sur le flanc impérial, quand bien même ces derniers utilisent des codes un peu datés mais toujours valides. Ce coup de génie militaire, comme ses officiers le considèrent, permet à la cohorte de prendre les murs de la cité dans les délais impartis, et à la Raven Guard de décapiter le commandement ennemi dans la foulée quelques minutes plus tard.

 

Notre histoire se termine à nouveau sur le lit de Marcus (décidément, c’est un gros dormeur), qui demande à Pelon de lui passer sa copie du Lectitio Divinatus, finalement et tout bien considéré. Après tout, il n’y a que les abrutis qui ne changent pas d’avis…

 

1 : Je crois que ce revirement à 180°C s’explique par sa déception de n’avoir pas eu la confirmation de Corax qu’il avait effectivement pensé très fort à lui pendant la galère d’Isstvan V. Les otakus sont des grands fragiles.

 

Avis :

gilian :

Thorpe continu dans son écriture de l’histoire de la Raven Guard pendent l’hérésie d’Horus et met en place ces pions pour son prochain roman. Bonne petite nouvelle teinté de mysticisme avec encore une fois l’Alpha Légion en ennemie des Raven Guard.

 

Lagnar :

Petite nouvelle qui se lit bien mais qui ne m'a pas laissé un grand souvenir, si bien qu'il m'a fallu lire la critique de @gilian pour m'en souvenir...

 

Schattra :

Dans une répétition à moindre enjeu (pas de Primarque emplumé à sauver cette fois) de ‘Raven’s Flight’, Marcus Valerius se débat dans les affres de la foi à un moment où le concept était considéré comme définitivement has been du côté des fidèles (pas dans ce sens-là, hein) de l’Empereur. Ici, pas de Space Marines circonspects à rallier à sa cause, ni de blocus orbital à braver, mais seulement une cité ennemie à prendre en mode contre la montre, avec quelques visions animalo-mystiques pour guider notre crédule héros jusqu’à la bonne décision. La seule petite différence que l’on peut mettre sur le compte de ‘The Divine Word’ est la tentative – vaine – du Vice-Caesari de (re)devenir l’être rationnel que tout le monde s’attend qu’il soit. Pour le reste, c’est du déjà lu, et donc pas l’épisode le plus intéressant de l’arc valerian qui soit.

 

Fluff :

Rien de transcendant.

 

Cypher : Guardian of Order // Cypher : Gardien de l'Ordre merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/6 pages

 

Intrigue:

Cypher_Guardian-of-Order.jpggilian:

Le seigneur Cypher retourne dans les désert du nord la ou les Dark Angels avait livré leur combat contre le démon auparavant. Il est accompagné de Zahariel que Luther lui a assigné comme chaperon.

 

Arriver a l’ancienne Archologie, une sensation étrange s’empare d’eux. Cypher a un mauvais pressentiment et commence à faire demi tour mais Zahariel continue à avancer et ces pires crainte se révèle fondé l’Ouroboros est revenu…

 

Lagnar:

On retrouve nos Dark Angel favoris !... mais je ne sais pas trop pourquoi. Zahariel et Cypher dévouvrent que le mal est de retour (était-il seulement parti ?) sur Caliban.

 

Avis:

gilian:

Je ne sais pas trop quoi penser de cette nouvelle. Elle nous montre un Cypher peureux et un Zahariel qui ne comprend pas tout… Étrange.

 

Lagnar:

Mes lectures remontent un peu mais le caractère des deux personnages me semble éloigné comparé à la dernière fois que je les ai croisé mais pourquoi pas... A voir si ça revient plus tard.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

By The Lion's Command // Par Ordre du Lion merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/18 pages

 

Intrigue:

by-the-lions-command.pnggilian:

Apres la bataille de Perditus et la récupération de Tuchulcha par le Lion et le massacre de la flotte Night Lord qui a suivit. Le Lion a lâché Corswain au trousse de la Death Guard avec mission d’attaquer les hérétique partout ou il se trouve et de rallier les spaces Wolves et Leman Russ pour lui dire se que le Lion a prévus de faire (aller sur les 500 mondes pour être sur que Guilliman ne fasse pas sécession et s’assurer de sa fidélité a Terra).

 

Mais les choses sont de plus en plus compliqué entre les vrais hérétiques et les planètes qui ne veulent pas prendre position.

 

Apres un énième affrontement avec la Death Guard, et apres avoir récupérer beaucoup de vaisseau de transport il décide d’envoyer une flotte sur Caliban pour aller chercher les recrues qui s’y entasse depuis près de 10 ans. Et il décide d’y envoyer son fidèle capitaine Belath.

 

Avis:

gilian:

Thorpe continue d’écrire l’histoire des dark angel à coup de nouvelle pour introduire son futur livre qui va clore la trilogie. J’ai dit pas mal de mal de la fin ecrit pas Thorpe parce que le début de l’histoire était trop éloigné de se qu’on savait a la fin du volume d’avant mais force est de reconnaitre qu’avec toutes les nouvelles qu’il a ecrit ça commence à se tenir.

 

Lagnar:

Peut-être est-ce mon âme de Dark Angel qui parle mais j'ai bien aimé cette nouvelle, notamment Corswain que nous avions vaguement vu mais qui ici est central et démontré une humanité assez bienvenue. Curieux de voir le retour des Anges à Caliban.

 

Fluff:

La suite de l'arc thorpien sur les Dark Angels.

 

Inheritor // L'Héritier merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/17 pages

 

Intrigue:

inheritor.pnggilian:

Alors Eliphas est envoyé sur Kronus avec un groupe de combat constituer de Word Bearer et de Word Eaters. Il doit détruire la planète dans le sang pour aider au déclanchement de la tempête de la ruine. Mais dans le même temps il poursuit un plan plus personnel pour devenir prince démon.

 

Dans le même temps les World Eaters ne sont pas contant parce qu’Eliphas les prend pour des cons… Du coup ils ont une discussion philosophique sur les griffes de bouchers, la vie sans, la vie avec etc. etc.

 

Note : dsl mais la… C’est tellement décalé par rapport au fluff que je ne peux pas être sérieux.

 

Avis:

gilian:

Torquill Eliphas est le personnage principal de la campagne du chaos dans Dawn of War 2. Je n’ai pas vraiment trouvé intéressent cette nouvelle parce qu’elle apporte rien. En plus elle sort 6 ans apres le jeu donc bon. Elle fait un peu office de remplissage je trouve.

 

Les Word Eaters parle normalement Thorpe a totalement zapper les griffe de boucher… Enfin si il y a pensé mais apparemment, ils peuvent les utilisés quand ils ont envie. Ce n’est pas vraiment bon …

 

Lagnar:

Étrange nouvelle, dans le style elle se lit bien mais dans ce qu'elle raconte.. Totalement dispensable même s'il y a plus désagréable. Après il vaut mieux éviter de trop en tenir compte vu comment sont traités et présentés les World Eaters qui ne ressemblent pas vraiment à ce que l'on a vu d'eux jusqu'à maintenant ^^

 

Fluff:

gilian:

La seule information capital c’est que Lorgar réunie ça légion a Tarsaron apres la croisade des ombres.

 

Master of the First // Maître de la Première merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/17 pages

 

Intrigue:

Master-of-the-First.jpggilian:

L’entente n’a jamais été parfaite entre les Terrans et les nouveaux mondes de recrutement des légions mais c’est encore plus difficile entre les Terrans et les Calibanites. La premiere légion ayant été recruté en premier, les Terrans qui en font partie son encore plus orgueilleux que les autres.

 

Et ils sont un certain nombre coincé sur Caliban à ne pas aimer ce que devient la légion. Les serments d’allégeances ne parlent même plus de l’imperium ou de l’empereur. La marque de l’ordre est de plus en plus visible et le pouvoir de Luther s’effrite de plus en plus.

 

Le capitaine Melian décide de faire part de ces récrimination a sont supérieur le maitre de chapitre Astelan. Qui a ça grande surprise partage ces craintes.

 

Ils décident de réunir les capitaines fidèles à l’empereur et de mener une révolte contre Luther.

 

Bien entendu tout cela n’est qu’une feinte et Astelan est resté fidèle a Luther il n’a fait cela que pour pouvoir emprisonné en une fois toutes les brebis galeuses de la légion.

 

Astelan tiens le Lion pour responsable des soucis de la premiere légion et décide donc de suivre Luther faute de mieux en attendant de prendre le contrôle par lui-même.

 

Lagnar:

On retrouve mes petits Dark Angel favoris avec un complot contre Luther déjoué de l'intérieur par Astelan.

 

Avis:

gilian:

L’histoire se déroule en même temps que gardien de l’ordre. En une dizaine en six ans depuis qu’il a  repris en main la destinée de la premiere légion, Thorpe a réussit a infléchie la voie tracé par ces prédécesseurs. Je ne sais pas encore comment va finir cette histoire mais je dois admettre que j’avais mal jugé le travail de Thorpe en me basant exclusivement sur les livres et en ne lisant pas toutes les nouvelles.

 

Lagnar:

Malgré que je sache que le coup d'état allait échouer en connaissant la fin de l'hérésie pour Luther, je trouve malgré que cette nouvelle se lit bien et réussit à introduire du doute sur l'issue finale et ça c'est pas mal. Qu'il est frustrant de voir la Legion sombrer petit à petit en se disant que le Lion aurait juste passé un bonjour que ce serait réglé xD

 

Fluff:

gilian:

La suite de l'arc thorpien sur les Dark Angels.

 

Soulforge // La Forge des Âmes merci @gilian !

Révélation

Corax/2016/100 pages

 

Intrigue:

En route pour Euesa, la Raven Guard intercepte un vaisseau Word Bearer. Une fois le vaisseau pris, la navigatrice encore en vie malgré le traitement qu’elle a subi depuis que les Word Bearer ont tourné le dos à l’imperium, prévient Corax que les Word Bearer sont en train de fabriquer des armes impies avec l’aide du monde forge de Constix II. Un dilemme se pose, les forces de la légion sont attendues par Aloni et les forces de Therion qui combattent les Emperor’s Childrens sur Euesa.

 

Corax décide de courir les deux lièvres à la fois. Il va partir avec le commandant Agapito et 300 spaces marines pour Constix II pendant que le reste de la légion, sous les ordres de Soukhounou et Branne, va se rendre comme prévu sur Euesa.

 

A leur arrivée sur Constanix II, La Raven Guard découvre une situation plus compliquée que prévu. Une partie des dirigeants du monde forges se sont ralliés de plein gré aux Word Bearer alors que les opposants ne sont pas en position de résister. Mais avec l’arrivée de la Raven Guard, le rapport de force change et Corvus Corax met en place une guérilla capable de reprendre le monde forge.

 

Petit à petit, les forces impériales prennent le dessus jusqu’au combat final. Pendant que les forces du Mechanicus et de la Raven Guard font diversion, Corax engage le combat avec le commandant adverse et même s’il gagne assez facilement son combat, les paroles de l’Archimagos et du chef des Word Bearer le troublent profondément…

 

Bien sûr, ce sont des mensonges, mais si c’était vrai ? Si l’empereur avait utilisé le Warp pour créer les primarques alors il serait souillé et mauvais lui aussi…

 

Avis:

Bonne petite entrée en matière pour ce recueil. Si le but est de nous montrer le chemin que va parcourir Corax alors commencé par le moment où il a commencé à douter et à se rendre compte que ses certitudes sont peut être basées sur des mensonges, c’est une bonne idée. On va voir si la suite est à la hauteur.

 

Fluff:

  • Corvus Corax : depuis l’échec de la refondation de sa légion, Corax s’est lancé dans une action de guérilla sans fin contre les légions renégates. Mais les événements de Constanix II le font douter. Le Mechanicus noir utilise un mélange de technologie et de magie Warp pour créer des armes et des « êtres » qui serviront d’armes. Et les paroles de Delvere laissent penser qu’il est, lui aussi, issu du Warp. C’est au cours de cette campagne qu’il a fait le serment de détruire tout ce qui est corrompu par le chaos.
  • Agapito, Commandant des Serres : il a de plus en plus de mal à se concentrer sur ses objectifs en tant que commandant. Plusieurs fois, il va mettre en danger ses alliés et être à deux doigts de faire rater une mission parce qu’il se focalise sur la vengeance et la mort des traîtres. Mais il finira par se ressaisir et comprendre que gagner et aussi une forme de vengeance même si tous les ennemis ne sont pas exterminés.
  • Soukhounou, Commandant des Aigles : c’est un des rares officiers Terran à encore faire partie de la Raven Guard. Il a été nommé commandant des Aigles assez récemment, il a l’air d’être le commandant en fonction le plus posé et le plus réfléchi.
  • Branne, Commandant des Rapaces : il a de plus en plus de mal à comprendre son frère et le fait qu’il n’a pas été sur Istvaan crée un vrai fossé entre lui et le reste du haut commandement de la légion.
  • Azor Nathrakin, Sorcier-archiviste : c’est un sorcier possédé qui est alleé sur le monde forge de Constanix II en partant du principe que c’était un monde forge mineur dans un coin perdu de la galaxie et qu’il pourrait mettre au point son plan sans être découvert. Les démons s’incarnent dans des réceptacles humains mais la chair se consume et Nathrakin a trouvé un moyen de lier les démons à des machines. Et avec l’aide de Delvere l’Archimagos de Constanix II, il va finir de mettre au point cette technologie.

 

The Shadowmasters // Les Maîtres des Ombres merci @gilian !

Révélation

Corax/2016/6 pages

 

Intrigue:

Certains guerriers sont plus proches génétiquement de leur primarque que d’autres. Pour la Raven Guard, cela leur permet d’être pratiquement invisibles et de pouvoir se fondre dans l’ombre. Ils sont connus comme les maîtres des ombres.

 

Comme pour le Librarius qui recrutait leurs membres au moment de l’élévation au rang de frère de bataille, le Mor Deythan recrutait de la même façon.

Ils n’ont jamais été très nombreux et toujours affectés aux missions les plus dangereuses. Etre là ou l’ennemi ne veut pas qu’ils soient, attaquer se replier et attaquer de nouveau. Ne jamais s’enliser dans un combat.

 

Le Mor Deythan connaîtra ses heures de gloire pendent l’Hérésie d’Horus avant de disparaître.

 

Avis:

Petite nouvelle background qui explique les capacités de certains Raven Guard, c’est un peu gros quand même, ils pensent très fort qu’ils sont invisibles et du coup on ne les voit pas^^. Il est à noter qu’en 2017 George Mann a écrit un audio Drama où Shrike réintroduit le Mor Deythan.

 

Fluff:

Des infos sur l'unité emblématique de la Légion.

 

Ravenlord // Seigneur des Corbeaux merci @gilian !

Révélation

Corax/2016/117 pages

 

Intrigue:

Corax a réuni la plupart de ses généraux et commandants pour parler de la marche à suivre dans leur guerre contre Horus. Corax décide de ne pas retourner sur Terra mais plutôt de lancer un message invitant tous les loyalistes à le rejoindre dans le système de Scarato. Bien que la proposition soulève pas mal de questions, (les loyaliste viendront-ils ou auront-ils peur d’un piège ? Horus pourrait en profiter pour tous les exterminé d’un coup), le plan est accepté et tout le monde converge vers Scarato.

 

Et, à la surprise de ces généraux, un peu plus de 300 spaces marines répondent a l’appel (312 pour être exact). Mais alors que Corax est en train de réorganiser les survivants pour préparer les futures offensives, un ultime vaisseau arrive dans le système avec une surprise de taille à bord : Gherith Arendi le commandant des Gardiens de l’Ombre la garde personnelle de Corax.

 

Arendi veut parler à Corax et seulement à Corax et bien que cela soit suspect comme attitude tout a l’air de prouver qu’il s’agit effectivement d’Arendi. Corax finit par lui parler et Arendi lui parle d’une cible importante dans le système Carandiu. Il existerait une prison où les rebelles ont emprisonné des loyalistes, des millions de soldats impériaux et même des spaces marines mais il a peur que ce ne soit qu’un piège pour attirer Corax.

 

La discussion se poursuit et Arendi explique à son primarque qu’il est resté avec ses hommes six cents trente jours sur Istvaan avant de pouvoir s’enfuir mais que malheureusement les alliés qu’il avait d’autres légions n’ont pas eu cette chance. Corax, rassuré par les paroles d’Arendi, en conclut qu’il s’agit bien de lui mais se demande s'il ne lui cacherait pas quelque chose quand même.

 

Corax réunit les chefs des groupes de survivants qui l’ont rejoint pour leur annoncer qu’ils allaient libérer Carandiu. Carandiu avait été capturé par la 214eme flotte expéditionnaire dirigé par Dorn et elle avait été fortifiéepar les Imperial Fist, c’est pourquoi Corax a prévu d’infiltrer la planète avant de commencer l’assaut.

 

Alors qu’un petit groupe de Raven Guard commandé par le capitaine Soukhounou s’infiltre sur la planète prison pour préparer le terrain,le reste de la flotte de Corax continue à harceler les forces d’Horus.

 

L’assaut sur la prison est enfin donné, le Mor Deythan prend le contrôle du réseau énergétique de la planète, et au moment où l'assaut est donné, les prisonniers se soulèvent.

 

Alors que l’assaut est en cours, Corax repère une installation secondaire en dehors de la prison et se dirige dessus.

 

Les troupes de Soukhounou et d’Aloni ont presque réussi à finir de libérer la prison, mais les forces de Branne qui ont attaqué une autre partie du complexe, se retrouvent devant une plus forte résistance et finissent par découvrir les spaces marines prisonniers ainsi que des mutants humains génétiquement améliorés… Branne apprend la terrible vérité, le commandant de la planète prison est un ancien Raven Guard.

 

Corax a foncé dans un piège et le Raven Guard renégat, Nathian, l’attend accompagné de ce que Fabius Bile appelle des « hommes nouveaux » . Il se retrouve en mauvaise posture. Il ne doit sa survie qu’a l’arrivée de Gherith qui a enfreint les ordres et décidé de se porter au secours de son primarque plutôt que d’aider Soukhounou. Après avoir fait la morale à son primarque, Gherith et ce dernier rentrent dans le complexe de commandement pour commencer la purge. Après avoir tué le traître, Gherith avoue a Corax qu’il l’a amené ici a cause des hommes nouveaux, pour mettre fin aux expériences et Corax vient à douter de son ancien commandant en se demandant si se dernier n’a pas fait ça a cause de ses expériences ratées.

 

Mais en fait, il cache un autre secret : pour pouvoir fuir Istvaan il a abandonné d’autres frères space marine derrière lui …

 

Avis:

On s’enfonce un peu plus dans l’esprit de Corax, deux ans après Istvaan, il est toujours un chef de guerre respecté et en pleine possession de ses moyens mais les doutes continuent à fracturer sa carapace morale. Arendi dans le rôle de sa conscience le fait douter. La fin ne justifie pas les moyens, si gagner veut dire être pire que les forces d’Horus alors à quoi bon gagner, peut être ne mérite il pas de gagner… On voit les questions morales commencer à atteindre Corax.

 

Fluff:

  • Corvus Corax : il croit encore pouvoir stopper Horus avant Terra ou au moins lui faire tellement mal qu’il sera assez amoindri pour être vaincu sur Terra. Dans le même temps, il est de plus en plus autoritaire et de moins en moins ouvert à la discussion. Avec la mission sur Carandiu et la réapparition d’Arendi, il est confronté à ses choix et ses erreurs. Il évolue de plus en plus vers un personnage qui voit en noir et blanc. Le bien ou le mal, pour lui il y’a de moins en moins de milieu. Le Warp étant le mal absolu et tout se qui est ne serait ce qu’effleuré par le mal doit être détruit… Il a aussi une discussion sur le commandement, qui préfigure la fin de sa vie. Personne ne doit avoir le pouvoir trop longtemps pour ne pas se croire tout permis et il espère qu’il saura partir avant de devenir un despote.
  • Gherith Arendi, Ancien commandant des Gardiens de l’Ombre : il commandait la garde personnelle de Corax mais celui-ci les a reniés sur Istvaan en disant qu’il n’avait pas besoin de garde rapprochée. Les gardiens de l’Ombre se sont fait massacrer sur Istvaan après que leur primarques les ont laissés seuls pour partir affronter Lorgar. Ils ont été laissés pour morts alors qu’ils ne l’étaient pas tous… Cette épisode a forgé Arendi et les survivants, et, à son retour il fait preuve d’une grande liberté de parole, il est un peu la conscience du primarque et n’hésite pas à lui dire ce qu’il pense. Il lui sauvera la vie et se moquera de lui en lui faisant remarquer qu’il a besoin d’une garde rapprochée parce qu’il fonce toujours tête baissée n’ importe où…
  • Soukhounou, Commandant des Aigles : Il est le 3eme commandant des aigles les deux premiers n’ayant pas survécu une année… Il a du mal à s’entendre avec Arendi mais a l’air d’être le favori de Corax parmi ses commandants.
  • Balsar Kurthuri, Archiviste ré-autorisé : Corax aussi a décidé de passer outre le décret de Nikaea et a réintroduit les psyker dans sa légion. Surtout pour sonder les nouveaux et voir s’ils sont vraiment qui ils ont l’air d’être.
  • Nathian Commandant planétaire : il faisait partie de la garde rapprochée de Corax. Ancien prisonnier de Lycaeus sa rencontre avec Corax l’avait vraiment changé. Il était passé de meurtrier sans scrupule à fervent croyant de la vérité impériale et des buts de l’imperium. Lors du massacre d’Istvaan, quand Corax est parti affronter seul son frere, il a laissé derrière lui sa légion et certain n’ont pas compris et lui en ont gardé rancune. Pas trop longtemps parce qu’ils se sont fait massacrer mais Nathian a survécu et la foi en son chef a volé en éclats. Lorgar a réussi à retourner beaucoup de survivants contre leur ancien frère et Nathian a fait partie de ceux-la.

 

The Value of Fear // La Valeur de la Peur merci @gilian !

Révélation

Corax/2016/9 pages

 

Intrigue:

Corax avait ordonné que la rébellion de Phelderus soit stoppée avant de prendre de l’ampleur et dans ce but il avait dirigé une petite force de frappe sur la planète.

 

Les sergents Ashel et Nuon (des Night Lord) sont en train de faire le ménages dans les profondeurs de la ruche principale quand une divergence de stratégie se fait jour. Ashel voulait exterminer une cellule complète mise en place par l’Alpha Légion alors que Nuon veut en laisser échapper un pour créer la terreur dans les troupes adverses.

 

Ashel finit par lui faire remarquer qu’ils sont face à l’Alpha Légion et qu’un space marine ne craint pas la peur. Et effectivement, le plan de Nuon semble raté. Le survivant se fait tuer et l’Alpha Légion ne se dévoile pas…

 

C’est à ce moment que la cachette de l’Alpha Légion s’ouvre, et alors que nos deux sergents voient les cadavres des rebelles éventrés, Corax sort de l’ombre où il se tenait invisible et repart dans l’ombre.

 

Nuon conclut en disant que ça ferait peur à n’importe qui.

 

Avis:

Bonne petite nouvelle mettant en opposition les deux légions jouant sur la peur pour vaincre leurs ennemis. En allant plus loin, on peut voir dans le Night Lord ce qu’aurait pu devenir la Raven Wing si elle n’avait pas rencontré son primarque.

 

Fluff:

  • Méthode des Night Lords :Lors de la prise d’un monde il faut faire plusieurs choses. Massacrer ses ennemis en laissant les cadavres et un survivant mais sans se montrer pour créer la terreur.Ensuite torturer les ennemis capturés et diffuser en boucle les confessions des prisonniers sur la planète. Dans le même temps, laisser en vie et bien traiter les ennemis qui se sont rendus et font preuve de repentance pour que la population ne se braque pas contre nous. Enfin penser à revenir tuer et faire disparaître discrètement les repentis pour ne pas laisser de place à une future sédition.

 

Raptor // Rapace merci @gilian !

Révélation

Corax/2016/29 pages

 

Intrigue:

Les rapaces commandés par Navar Hef découvrent un vaisseau space Wolves à la limite d’un secteur qui devait être inoccupé. En remontant la piste du vaisseau, lui et ses hommes tombent sur une planète où un avant poste impérial est assiégé par les Sons Of Horus.

 

Après avoir réussi a se frayer un chemin jusqu’à l’avant poste, la Raven Guard fait face aux space Wolves mais cette rencontre prend une tournure inattendue et pour le moins électrique.

 

En effet, les spaces Wolves ont commencé à muter et à devenir des Wulfen et les rapaces sont de par leur naissance des space marine touchés par le Warp.

La prise de contact est difficile mais la présence de leur ennemi commun les fait passer outre leur réticence.

 

Le commandant des space Wolves explique sa situation à Navar ; il commandait un groupe de space marine qui devait se rendre auprès de Corax pour assurer sa fidélité a l’empire. C’était un ordre de Leman Russ et de Malcador qui datait d’avant Istvaan mais le Warp étant capricieux et Corax toujours en mouvement ,ils n’ont jamais pu le rejoindre et sont tombés dans une embuscade.

 

Il demande l’aide de la Raven Guard pour se sortir de ce mauvais pas et ensuite rejoindre Corax.

 

Bien qu’il accepte dans un premier temps d’aider les space Wolves, après avoir vaincu les sons of Horus il decide de les tuer aussi. De peur qu’il ne juge la Raven Guard indigne et essaie de tuer Corax…

 

Avis:

On a retrouvé l’équipe de surveillance envoyée voir la Raven Guard et elle a mal fini aussi. Je crois qu’il n’y en a aucune à part celle envoyée voir Guilliman qui s’en est bien sortie. Le massacre des space Wolves n’est qu’un prétexte et permet de montrer que les rapaces et surtout Navar sont prêts à tout pour protéger leur légion et leur secret, ce qui risque de ne pas être du gout de Corax si un jour il l’apprend.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Weregeld merci @gilian !

Révélation

Corax/2016/111 pages

 

Intrigue:

Alors que la flotte principale de Corax est en orbite autour de Dexius, une puissante flotte de Night Lords fait son apparition et les attaque. Et, à la grande surprise de ses généraux, Corax décide de se replier sur Rosario pour y réunir toute la légion et ses alliés. Il est temps de changer de stratégie.

 

Alors qu’ils font route vers Dexius, les psyker de Corax interceptent une transmission d’un vaisseau Iron Hand. Apparemment Horus a commencé à faire mouvement vers Terra et une énorme bataille est en train de se préparer pour prendre possession de Bêta-Garmon, un lieu de passage central pour les voies de navigation vers Terra.

 

Mais pour Corax, si Horus veut Bêta Garmon alors il va la prendre, et ce n’est pas la peine d’aller y mourir pour rien. A la place, il va naviguer autour de la flotte d’Horus et attaquer les vaisseaux et les points faibles de l’armada de son frère pour l’affaiblir le plus possible avant la bataille finale.

 

Alors que Corax évalue la situation et en attendant l’arrivée des derniers vaisseaux de la Raven Guard dans le système, une petite flotte vaisseaux arrive avec des recrues venues de Délivrance. Une nouvelle compagnie est formée, la garde noire sous les ordres d’Arendi.

 

Mais ce n’est pas la seule surprise à arriver, Marcus Valerius arrive avec les cohortes de Therion ainsi qu’un petit contingent de space Wolves qui entre dans le système pour une mission spéciale et demande une audience à Corax.

 

Enoch Rathvin apprend a Corax que Russ et les restes de sa légion se battent sur Yarant III où ils s’apprêtent à mourir en emportant le plus d’hérétiques que possible avant la fin. Et il lui demande s’il a vu Arvan Tisse-plaies qui devait le rejoindre avec une équipe de surveillance. Après avoir fait son exposé Rathvin part pour Yarant.

 

Corax n’a aucune envie de sacrifier sa légion dans une bataille rangée mais une suite d’événements va le faire changer d’avis.

 

Navar Hef décide d’avouer son crime à Corax et lui explique qu’il a tué Arvan, Corax est surpris de la tournure des événements mais pas autant que ça. Il avait toujours pensé que les Rapaces étaient corrompus mais il espérait pouvoir les sauver une fois la guerre finie mais maintenant il se pose des questions.

 

Puis vient Valerius qui le supplie d’aller aider Russ et lui explique qu’il fait des rêves qui lui ont montré la mort du primarque. Il lui avoue aussi que c’est ce genre de rêve qui les ont fait venir lui et Branne sur Istvaan pour sauver la légion. Et qu’il pense que ces visions viennent de l’empereur lui-même. L’empereur dieu.

 

Corax est fou de rage, il congédie tout le monde pour réfléchir.

 

Il decide d’envoyer Valerius et les cohortes Therion mourir sur Bêta-Garmon , il décide aussi de désarmer les Rapaces et de les équiper pour le corps a corps pour en faire des troupes de démolition comme pendant le soulèvement. A la différence qu’a l’époque, c’était des volontaires qu’on envoyait à la mort avec Branne en première ligne… Il décide de faire route vers Yarant avec sa Raven Guard.

 

Mais avant cela il décide de renvoyer tous ses allieés space marine vers Terra et de renvoyer aussi le maître archiviste Kurthuri pour qu’il se présente a Malcador.

 

Une fois les préparatifs terminés, la flotte se rend sur Yarant.

 

L’arrivée de la flotte des Raven Guard prend totalement au dépourvu les troupes d’Horus qui s’apprêtent à donner le coup de grâce aux space Wolves et permet aux impériaux de dégager l’espace autour de la planète pour permettre une évacuation.

 

L’assaut planétaire se passe relativement bien et Corax retrouve son frère grièvement blessé et à deux doigts de la mort. Et en voyant son frère ainsi, il comprend qu’il doit rester sur Yarant pour y mourir lors d’un dernier combat.

 

Il décide de renvoyer les derniers Raven Guard et de garder près de lui Branne et ses Rapaces pour qu’ils meurent avec lui et que tous disparaissent.

 

Alors que la bataille fait rage et que les derniers space Wolves et Rapaces s’apprêtent à mouri, Corax repense a son frère Russ, inconscient et incapable de se défendre après les blessures qu’il a subies et à Horus a qui il laisserait le chemin libre vers Terra. Et il comprend qu’il a fait le mauvais choix… Il ordonne la dissipation des ombres, l’ordre d’évacuation de la légion.

 

Avis:

La route arrive à son terme et Corax est resté assez fort pour choisir le moment de son départ. Et même si il a failli tout compromettre en laissant le désespoir l’engloutir avant Yarant il a finit par faire le bon choix et a survécu a l’hérésie et a la purge qui a suivi. Pour finir par payer son Weregeld…

 

Fluff:

  • Corvus Corax : Le Seigneur des Corbeaux, sauveur de Délivrance, il est profondément persuadé que le Warp est mauvais et que rien dans le Warp ne peut être bon. Il a orienté sa vie dans ce sens là. Mais au vu des événements et des révélations de Valerius et de Navar, il pense que ne pouvant pas l’influencer directement, les démons du Warp ont corrompu son entourage pour le faire tomber dans leurs griffes. C’est ce qui le décide à envoyer à la mort tout le monde. Et même si il finit par se rendre compte de son erreur il est trop tard pour revenir en arrière.
  • Leman Russ : Le Roi des Loups, Seigneur de l’Hiver et de la Guerre, il a été grièvement blessé dans son affrontement contre Horus et sa légion a été ravagée. Il sait qu’il va mourir et sa légion aussi.
  • Aloni Tev, Commandant des Faucons : c’est un peu la déception de cette histoire, son vaisseau n’est pas arrivé donc il est mort… C’est dur pour un personnage que l’on suit depuis aussi longtemps.
  • Gherith Arendi, Commandant de la Garde Noire, ancien Gardien de l’Ombre : Corax décide de lui laisser les rênes de la légion. C’est le seul à avoir assez d’expérience et de recul pour ça. Le seul à avoir gardé l’âme de la légion en fait, à savoir quand ne pas aller trop loin.
  • Navar Hef : Lieutenant, Rapaces, c’est en partie sa prise de décision qui laisse penser à Corax qu’il est sous l’influence des puissances de la ruine et qu’il ne peut pas s’en défaire. Il va survivre a l’Hérésie d’Horus et Corax devra l’exécuter dans les niveaux rouges de la tour du corbeau.
  • Balsar Kurthuri : Maître archiviste de la XIXe Légion, après que Corax revienne encore une fois en arrière à propos du Librarius, il est renvoyé sur Terra en compagnie de Noriz et Arcatus.
  • Noriz : Capitaine, VIIe Légion il est renvoyé sur Terra avant la bataille de Yarant
  • Arcatus Vindix Centurio : Legio Custodes il est renvoyé sur Terra avant la bataille de Yarant
  • Marcus Valerius : Vice-cesari de la cohorte Therion, il est envoyé a la mort par Corax qui ne croit pas que ces visions lui viennent de l’empereur mais plutôt d’un seigneur de la ruine. Valerius s’est refugié dans le culte de l’empereur et toutes ses campagnes militaires ont profité de l’intervention divine. Pourquoi lui ? Je ne sais pas, on finira peut être par le savoir dans la suite de ses aventures.
  • Les Space Wolves : Apres la bataille de Yarant il ne reste même pas de quoi former cinq grandes compagnies, c’est-à-dire un peu moins de 5000 spaces Wolves.

  • Les Longues Ombres : pendant le soulèvement de délivrance, les longues ombres étaient les personnes que Corax a laissées en arrière pour tout détruire si quelque chose devait mal se passer. Ici se sont les alliés de la Raven Guard que le primarque congédie avant de partir mourir

  • Weregeld : le prix de l’homme dans les sociétés barbares du nord ouest de l’Europe. Le prixà payer en réparation pour un meurtre.

 

Deeds Endure // Les Actes Perdurent merci @gilian !

Révélation

Shattered Legions // Les Légions Brisées/2017/24 pages

 

Intrigue:

Alors que le commandant Kratoz des Iron Hands a donné l’ordre d’ouvrir le feu sur un bastion hérétique situé dans une cité ruche, le commandant Ari’i des Salamander a placé son propre vaisseau sur la trajectoire pour empêcher le massacre.

 

Après plusieurs heures de négociation infructueuse sur la meilleure façon de prendre la forteresse ennemie, personne ne veut changer d’idée.

 

Les Iron Hand veulent détruire la planète pour éviter au maximum des pertes dans leurs forces alors que les Salamander sont prêts a sacrifier leurs forces pour épargner les civils.

 

Au final, Ari’i donne l’assaut a la forteresse et Kratoz s’apprête à détruire la planète après l’échec de l’assaut.

 

Mais, au dernier moment, il se ravise et bombarde avec une précision chirurgicale les troupes World Eaters alors que les Salamander ne sont qu’à quelques mètres, avant de se lancer à leur secours.

 

Avis:

Une nouvelle qui ne demande aucune suite et qui permet de voir que les Iron Hand font fausse route depuis 10 000 ans. Une petite phrase dite pour plaisanter entre deux primarques qui devient une sentence prononcée comme un mantra pendant des millénaires.

 

Fluff:

  • La Chair Est Faible : Ce n’est pas une phrase prononcée par Ferrus Manus mais par Vulkan et ce n’est même pas la phrase en entier. Ferrus Manus et Vulkan ont combattu les orcs ensemble et, après la victoire, Ferrus a dit pour plaisanter que son bras était fourbu d’avoir tué autant d’orcs, ce à quoi Vulkan a répondu : "la chair est faible, mais les actes perdurent". C’est un message d’espoir pas une condamnation de la chair. Même si on meurt, nos actes parlent pour nous et perdurent.

 

The Thirteenth Wolf // Le Treizième Loup merci @gilian !

Révélation

The Burden of Loyalty // Le Fardeau de la Loyauté/2018/27 pages

 

Intrigue:

The-Thirteenth-Wolf.jpgBulveye et la 13ème arrivent enfin sur Prospero où les combats ont déjà commencé. A peine débarqué, Bulveye accompagné de sa vieille garde rapprochée, décide de foncer à travers le dispositif adverse pour attaquer la plus grande bibliothèque de Tizca.

 

Il n’y a pas vraiment d’affrontement, les forces de défense planétaire ne peuvent rien faire contre une bande de space marine fous furieux qui charge. Et, à la grande surprise des space Wolves, il n’y a aucune trace des Thousand sons qui ont l’air de s’être vaporisés.

 

En fait, les Thousand sons sont en train de fuir la pyramide par des portails donnant sur une portion de la faille située sur Prospero. Bulveye, allant à l’encontre de tous les ordres fonce avec ses hommes à travers le portail et une fois de l’autre coté tue Izzakar Orr, le sorcier Thousand Sons qui maintenait les portails ouverts.

 

Tous le monde se retrouve piégé et c’est comme ça que l’on a perdu la 13ème grande compagnie.

 

Avis:

Cette petite nouvelle ne nous apprend pas grand-chose mais elle est intéressante à plus d’un titre. Elle nous explique que c’est encore la 13ème et ces fous furieux qui ont fait les idiots (comme à chaque fois) et elle sert aussi de préquelle aux « Cendres de Prospero » (livre que je vous conseille d’ailleurs).

 

Fluff:

La boucle se boucle pour la 13ème Grande Compagnie des Space Wolves. Rendez-vous dans quelques millénaires...

 

The Grey Raven merci @gilian !

Révélation

Heralds of the Siege/2018/16 pages

 

Intrigue:

the-grey-raven.pnggilian:

Alors que leur vaisseaux arrivent dans le système Sol, Balsar Kurthuri le Raven Guard, Noriz l’Imperial Fist et Arcatus Vindix Centurio regardent avec soulagement mais aussi appréhension le monde trône. Il n’est pas encore tombé mais est défiguré à jamais.

 

Alors qu’ils s’approchent de Terra, Noriz prend en main la situation et reprend contact avec ses frères Imperial Fist qui montent la garde sur Terra.

 

Mais même avec un custode à bord, ils doivent se soumettre à une inspection. Alors que les discussions vont bon train et que l’inspection commence, Arcatus reçoit l’ordre « Othrys » et commence à attaquer Balsar avec pour but de le tuer. Noriz qui ne sait pas quoi faire et devant l’absence d’explication décide de prendre fait et cause pour son ami de la Raven Guard.

 

Après une longue course poursuite qui se solde par le sacrifice de Noriz tué par Arcatus, ce dernier fait prisonnier Balsar et décide de le présenter à Malcador.

 

Malcador présente ses excuses à Balsar pour ce qu’il a été obligé d’ordonner et lui annonce que c’était un test qu’il a brillamment réussi et qu’il va pouvoir intégrer le projet Othrys.

 

Schattra:

L’ex-mais-pas-tout-à-fait-finalement Archiviste de la Raven Guard Balsar Kurthuri a été renvoyé sur Terra par Corax en personne après les événements relatés dans ‘Weregeld’, où il doit recevoir le jugement de Malcador le Sigilite. Tel le bouc (ici corbeau) émissaire, notre surhomme endosse une responsabilité collective dans cette histoire, puisqu’à travers lui, c’est tout le Librarium de la XIXème Légion qui se trouvera amnistié ou frappé d’anathème. Le Primarque furtif n’assume en effet plus trop la permission qu’il a donné à ses fils de s’asseoir sur l’Edit de Nikea, bien qu’il n’ait pas fait le fin bec lorsque les pouvoirs psychiques de Kurthuri – catapulté Archiviste en chef de la Raven Guard après le désastre d’Isstvan V – l’aidèrent à récupérer le patrimoine génétique nécessaire à la reconstruction accélérée de sa Légion. Avec les résultats que l’on sait (#JamaisPlus, etc). Très chill dans l’âme, Kurthuri a accepté la mission sans rechigner, tout comme il a juré à Corax de ne pas faire usage de ses pouvoirs jusqu’au verdict de Malcador. Voici les termes posés.

 

Les hasards de la guerre ont fait que notre corbeau énergétique a fait le voyage non pas sur un vaisseau appartenant à sa Légion, mais s’est fait prendre en stop par des Imperial Fists sous le commandement du Capitaine Noriz. Il est également accompagné par le Custodes Arcatus Vindix Centurio, détaché par Valdor pour s’assurer que le patrimoine génétique remis à la Raven Guard était utilisé dans le respect des clauses établies, et un peu désœuvré depuis que Corax a bousillé son kit de petit chimiste. Alors que le Wrathful Vanguard sort du Warp pour pénétrer dans le système solaire, les revenants sont accueillis par une armada de vaisseaux et de stations de combat, preuves irréfutables que la guerre ne tourne pas en faveur des forces impériales. Il ne faut pas longtemps avant que les demandes d’authentification pleuvent sur le Uber de Kurthuri, qui laisse sagement Tchuck Noriz et AVC gérer l’administratif avec leurs vis-à-vis. Après tout, qui de plus qualifié qu’un Imperial Fists et un Custodes pour négocier un passage vers Terra ?

 

Malheureusement pour l’Archiviste déclassé, ses comparses ne font pas un super taf, et lorsque le stagiaire Custodes (Ludivicus) que Malcador a placé à la régulation du trafic solaire se met à faire du zèle auprès de son collègue, la situation dérape très rapidement. Kurthuri, trop honnête, a en effet eut le malheur de déclarer qu’il était sous le coup de l’Edit de Nikea, aveu suffisant pour que Ludivicus éructe un mot code secret sur la fréquence radio, transformant aussitôt Arcatus en ennemi mortel de ce pauvre Corneille. Et lorsque les bolts commencent à lui voler dans les plumes, Kurthuri décide de connaître un petit peu la peur, et bat prudemment en retraite pendant que Noriz, tout aussi surpris que son camarade Légionnaire par la réaction à brûle pourpoint du Custodes, tente de raisonner ce dernier.   

 

S’engage alors une partie de chasse d’une genre un peu particulier, les Custodes du Wrathful Vanguard se mettant à traquer Kurthuri dans les coursives, tandis que ce dernier cherche à s’échapper du vaisseau pour rejoindre Terra et plaider sa cause directement auprès du Régent de Pépé, bien aidé par les Imperial Fists dans ses manœuvres d’évasion. Comme ni les Jaunards ni les Dorés ne tiennent vraiment à causer des pertes dans l’autre camp, l’affrontement tient plus du match de paint ball que de la fusillade sans merci, jusqu’à ce qu’Arcatus rattrape Noriz et Kurthuri, et les engage au corps à corps.

 

Bien qu’en désavantage numérique, le Custodes a tôt fait de démontrer qu’il est une classe au-dessus de l’Astartes moyen, même gradé, et s’énerve tellement qu’il finit par empaler le pauvre Noriz sur sa lance gardienne. Comprenant qu’il n’a aucune chance de sortir vainqueur de ce combat à la régulière, Kurthuri décide de revenir sur sa parole et d’avoir recours à ses pouvoirs… jusqu’à qu’un froncement de sourcil dédaigneux de son adversaire lui fasse changer d’avis. Résigné à obéir à son Primarque, même au prix de sa vie, notre héros finit par se rendre, et est enfin mené jusqu’à Malcador…

 

Révélation

...Qui avait en fait un job à lui proposer parmi ses Chevaliers Errants, et cherchait à tester… son self control j’imagine ? dans des conditions extrêmes avant de l’embrigader dans son organisation secrète. La nouvelle se termine donc avec l’arrivée de ce vieux lézard d’Umojen, chargé par le Sigilite de briefer le bizut sur ses missions à venir. L’histoire ne dit pas si Corax a été dédommagé pour ce détournement de ressources…

 

Avis:

gilian:

Gav Thorpe n’est pas tendre avec ses personnages et cette fois c’est Noriz qui en fait les frais. C’est un peu dommage pour lui. Comme on l’apprend tout au long de l’Hérésie d’Horus, la fin justifie les moyens et Malcador devait être certain que Balsar pouvait contrôler ses pouvoirs et respecter un serment même ci cela devait le mener à la mort.

 

Plus ça va et moins je vois de différence entre les deux camps, à part qu’un des deux n’a pas vendu son âme aux puissances de la ruine^^.

 

L’histoire remplit bien son objectif et permet l’arrivée de Balsar parmi les chevaliers errants.

 

Schattra:

Thorpe a beau être un expert de la Raven Guard, je n’ai pas trouvé cette histoire très aboutie. Outre le fait qu’elle n’apporte pas grand-chose à l’Hérésie d’Horus, et apparaît davantage comme un moyen pour l’auteur de faire faire des heures supplémentaires à l’un de ses personnages alors que la tendance générale est plutôt à l’écrémage sévère en préparation de la clôture de la saga, je reproche à Thorpe d’avoir dévoyé la loyauté fanatique des deux factions les plus Pépéphiles de l’époque, les Custodiens et les Imperial Fists, juste pour pouvoir mettre en scène à peu de frais le simulacre d’affrontement entre les deux gardes prétoriennes de l’Empereur sur le Wrathful Vanguard. Cette guéguerre sans (presque) victimes est totalement illogique à l’époque où l’histoire prend place (après la tentative d’infiltration de Terra par l’Alpha Legion), et la réaction imprévue d’Arcatus n’aurait dû selon moi avoir que deux conclusions : soit une coopération immédiate et totale entre Custodiens et Imperial Fists, même si les seconds ne comprennent pas les motivations des premiers, soit un combat sans merci, et autrement plus sanglant, entre les deux camps. On ne me fera pas croire qu’un Custodien qui a identifié un ennemi de l’Empereur retienne ses coups pour épargner quiconque se met sur son chemin, fut-il un Imperial Fists. Ajoutez à cela que le test de Malcador est, au fond, très bizarrement conçu (il cherchait une forte tête, mais pas trop quand même ?), et vous obtenez un résultat très passable. Espérons que Kurthuri justifie par la suite (et la fin) de l’Hérésie le traitement de faveur éhonté dont il bénéficie ici.

 

Fluff:

  • Malcador le Sigilite: Son potentiel psychique est tel qu’il est capable d’être ressenti par son entourage même en présence de plusieurs Sœurs du Silence. Malcador semble non-affecté par la proximité de ces dernières (l’inverse n’est, extraordinairement, pas vrai), et peut utiliser ses pouvoirs sans mal en leur compagnie.

 

Valerius merci @gilian !

Révélation

Heralds of the Siege/2018/10 pages

 

Intrigue:

Valerius.jpggilian:

Des vingt-trois mille hommes et femmes qui étaient partis pour Bêta-Garmon sans escorte sur ordre de Corax, il ne restait plus que quinze mille guerriers une fois arrivés à la surface de la planète.

 

Marcus Valerius et la cohorte Therion sont déployés sur Bêta-Garmon et sont opposés à une forte attaque des troupes hérétiques qui essaient de prendre de flanc les positions impériales.

 

Au lieu de prendre de plein fouet l’assaut ennemi, Valerius ordonne à la cohorte d’aller au devant de l’ennemi pour que la rencontre se fasse au milieu d’une rivière et donc au moment où les unités blindés ennemies seront désorganisées.

 

Il ne peut pas croire que l’empereur dieu l’ait abandonné après tout ce temps, il doute mais finit par se reprendre et donne l’ordre de l’assaut.

Mais la cohorte livre son dernier combat et affronte trois titans et des légionnaires des Sons of Horus.

 

Les renforts Salamander sont en route pour colmater la brèche mais ils n’arriveront sûrement pas à temps, Marcus Valerius ordonne de faire surchauffer et exploser son véhicule de commandement, un énorme collossus imperialis et d’amener autant d’ennemis dans la mort que possible.

 

Une fois la bataille finie, et alors que les force impériales s’apprêtent à quitter la planète, un détachement de récupération passe par là et découvre un unique survivant que sa foi en l’empereur a sauvé.

 

Schattra:

Où il sera question de Marcus Valerius et de la Cohorte Therion, compagnons de route de la Raven Guard pendant la Grande Croisade et l’Hérésie d’Horus, et envoyés pour une raison non explicitée ici se faire euthanasier par les renégats d’Horus sur le théâtre de Beta-Garmon par ce brave type de Corax. Nous retrouvons donc le Vice-Caesari Valerius au volant de sa forteresse Capitol Imperialis, et chargé de tenir la rive gauche de la Veule (une rivière locale) avec ses frères d’armes – dont son propre frère, Antonius, Princeps de Titan Reaver. Lorsque les forces du Maître de Guerre lancent une offensive majeure sur sa position, Valerius, qui a toujours sa foi impériale chevillée au corps, refuse de battre en retraite comme aurait fait n’importe qui, mais préfère au contraire saisir Horus à l’oreille et l’entraîner dans un maquis. Ou en l’absence du grand chauve baraqué, les Titans envoyés à l’assaut des positions loyalistes.

 

Tout à fait réaliste sur ses chances quasi nulles de remporter la victoire, Valerius n’aspire plus qu’au martyre, persuadé qu’il est que Pépé ne l’aurait pas envoyé crever comme un rat dans une bataille mineure sans une très bonne raison. Chacun voit midi à sa porte. Après une prière rapidement conduite dans sa chapelle improvisée, Valoche ordonne donc à la Cohorte de se battre jusqu’au dernier soldat, assiste à la mort d’Antonius, carbonisé dans son Titan en emportant son vis-à-vis chaotique, sans verser une larme, puis ordonne dans le plus grand des calmes la surcharge du réacteur1 de son véhicule de fonction lorsque les Sons of Horus arrivent frapper à la vitre pour demander un constat à l’amiable.

 

Révélation

Ce n’est toutefois pas la fin pour Valerius. Peut-être. Une inspection du champ de bataille quelques heures plus tard par une force de reconnaissance impériale permet en effet d’identifier un survivant hébété se promenant le zguegue à l’air dans le cratère de l’explosion de la Capitol Imperialis. Incapable de décliner ses nom et profession aux soldats qui le prennent en charge, le nudiste inconnu se baladait toutefois avec une copie du Lectitio Divinitatus camouflé dans son anatomie (vous ne voulez pas de détails additionnels), et attribue sa survie surnaturelle à rien de moins qu’un miracle. On se demande bien de qui il peut s’agir…

 

1 : C’est une manœuvre tellement classique à Warhammer 40K qu’on peut se demander pourquoi les commandants continuent à envoyer des troupes essayer de capturer les vaisseaux ennemis. Sans doute des escouades que Horus ne pouvait pas blairer.

 

Avis:

valerius_illustration.pnggilian:

Alors vous allez dire que je suis sentimental mais j’apprécie le fait que Marcus Valerius s’en sorte vivant à la fin. C’est une belle conclusion pour lui et son histoire, il a toujours eu la foi et même si elle a vacillé, il a toujours crum et au final il a été récompensé.

 

Schattra:

Gav Thorpe offre une sortie de scène digne de ce nom à l’un de ses personnages fétiches de l’Hérésie, ce qui fera sans doute plaisir aux lecteurs que la destinée de Marcus Valerius intéressent. Ne faisant pas partie de ces « fidèles », je dois avouer que mon attention s’est concentrée davantage sur le la forme que sur le fond du récit, et je suis au regret de penser que Thorpe aurait pu rendre une meilleure copie. Mes principaux griefs portent sur la contextualisation très lacunaire de ce morceau de bravoure final, qui ne prend pas la peine de présenter de manière suffisante les personnages, leurs motivations et leur parcours, et nous laisse donc avec un illuminé de la première heure qui semble incapable de réfléchir par lui-même et considère tout ce qui se passe comme le résultat de la volonté de l’Empereur (ce qui est rassurant pour lui, mais pas vraiment approprié à un officier supérieur de l’Armée Impériale), son frère et son valet de pied, apparemment envoyé à la mort par un Primarque loyaliste plutôt sympathique jusqu’ici, sans plus d’explications. Une question me brûle les lèvres doigts à ce stade : WHY SHOULD I CARE ? Certes, on pourrait arguer que Thorpe avait trop peu d’espace à disposition pour briefer les nouveaux arrivants sur la saga Valerienne, mais pour une nouvelle censée pouvoir être lue de manière indépendante, le résultat laisse vraiment à désirer. Je reste convaincu que ces quelques pages relevaient plus du chapitre d’un roman que Gav Thorpe aurait dû écrire pour boucler son arc Raven Guard que d’un stand alone.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Shadow of the Past  // L'Ombre du Passé merci @gilian et @Red Qafe !

Révélation

Sons of the Emperor/2016/16 pages

 

Intrigue:

gilian :

L’apôtre noir Kalta-Ar s’est justement vu confier la réalisation de la cathédrale de la Benedicta Diabola mais les travaux prennent du retard et le primarque ne va pas être content.

 

Les tensions étant assez vives dans la légion, Kalta-Ar pense en premier lieu à une trahison qui retarde les travaux mais il se rend bientôt compte que les hommes de son détachement disparaissent un par un sans laisser de trace. Un démon est en train de massacrer un par les Word Bearers qui se trouvent sur le chantier du monument dédié aux puissances démoniaques

 

Ne parvenant pas à capturer ou même à identifier le démon qui les attaque Kalta-Ar demande l’aide de son primarque mais Lorgar a autre chose à faire que de courir assurer la survie du moindre de ses hommes en danger.

 

Révélation

Et pourtant quand l’ombre noire vient pour tuer les derniers Word Bearers, Lorgar s’interpose. Il n’est pas venu pour sauver ses hommes mais plutôt pour confronter son frère Corax, car il s’agit bien de lui. Corax est venu se venger et tuer Lorgar mais ce dernier parvient à s’échapper et alors que Corax lui promet de le chasser et de détruire tout ce qu’il a jamais construit, Lorgar va s’enfermer dans Templum Inficio pour ne plus en sortir pendant des millénaires.

 

Red Qafe :

Les Word Bearers tentent de construire une Eglise à la gloire de leur Primarque sur une planète au sein de l'Œil de la Terreur, mais se rendent compte que quelque chose les tue un par un sans toucher aux esclaves.

 

Ils finissent par se replier vers le portail de téléportation qui doit les ramener vers leur Primarque, poursuivis par une ombre, qu'ils pensent être un démon qui serait parvenu à passer leurs défenses ésotériques censées protéger les lieux.

 

Le portail est tenu par un officier nommé Marduk qui se moque des fuyards jusqu'à ce que l'ombre les rattrape. Le sous-officier qui dirigeait la construction lui demande de contacter Lorgar pour les défendre, mais Lorgar les a entendus et est déjà en train d'arriver.
 

Révélation

 

Le Prince Démon observe l'ombre et déclare qu'il ne s'agit pas d'un démon... L'ombre prend alors une forme reconnaissable : il s'agit de Corvus Corax ! Ce dernier semble également avoir gagné en puissance sous l'effet de l'endroit, mais se refuse à embrasser le Chaos.

 

Les deux Primarques se battent alors, et Corax pourrait prendre le dessus sur son frère jusqu'à ce que Marduk et les autres se mettent à lui tirer dessus. Malgré tout, les Word Bearers et leur père se replient pour se réfugier sur leur monde principal et ferment le portail derrière eux, laissant Corax, blessé et jurant qu'il connaît l'odeur de son frère et qu'il le pourchassera sans relâche, de l'autre côté.

Lorgar s'enferme alors seul dans ses quartiers sans rien dire à ses fils, qui décident de poursuivre leur oeuvre en attendant qu'il en ressorte.

 

Schattra :

Pendant que la galaxie part en sucette énergétique, sur Sicarus les grands travaux lancés par Lorgar afin de templaformer la planète avancent gentiment. Sous le patronage avisé et le commandement sévère mais brusque de l’Apôtre Noir/chef de chantier Kalta-Ar, des milliers d’esclaves suent sang et os (on est dans l’Œil de la Terreur, tout est possible) pour bâtir la Beneficta Diabola, basilique impie qui comportera deux piscines, un centre commercial et un boulodrome olympique. Soucieux du respect le plus strict des meilleurs standards de santé et sécurité, Kalta-Ar a pris soin de protéger le chantier d’incursions démoniaques, fréquentes en ces latitudes, par des pentacles et sceaux de protection du tout dernier cri1. Aussi est il fort mécontent d’apprendre de la part de ses acolytes qu’un nombre croissant de légionnaires disparaissent sans laisser de trace, au lieu de monter la garde en chantant des cantiques impies comme ils étaient sensés le faire.

 

Accompagné de son bras droit Arkula le Coryphaus et du Sergent Isaikash, K-A se rend sur les lieux de la dernière disparition, qui devient vite l’avant-dernière car un autre Word Bearer fait soudainement une mauvaise rencontre sur le chemin de ronde, et rend l’âme après cinq secondes de hurlements stridents sur le WhatsApp de groupe. Malaisant. Si quelques esclaves ont été témoins des derniers instants de frère Barbaque, les subtiles techniques d’interrogatoire de nos héros ne leur permettent pas d’apprendre grand-chose sur la nature du prédateur qui s’amuse à les faire tourner bourrique. Les mortels ont en effet seulement vus une ombre écarteler le malheureux Space Marine, ce qui n’est pas lourd pour faire avancer une enquête. Jugeant probable que ces déboires sont de nature démoniaque, et suspectant les serfs d’avoir réussi à appâter un gros Nurgling dans le Materium pour se venger des mauvais traitements infligés par leurs geôliers, Kalta-Ar est sur le point de diligenter une inspection surprise de ses propres opérations (aux grands porteurs du mot, les grands remèdes) lorsqu’une présence indistincte mais pas franchement amicale se matérialise soudain à proximité.

 

Les rapports alarmistes et disparitions brutales commençant à se multiplier, nos trois affreux décident finalement de prudemment de battre en retraite en direction du portail Warp reliant la Beneficta Diabola au QG de Lorgar, afin de respectueusement demander au boss de venir gérer un impondérable que ses incapables de larbins sont bien en peine de pondérer de leur côté. Cette retraite stratégique, qui se transforme sous peu en débâcle effrénée vers la chambre de papa, voit un nombre non négligeable de Word Bearers aux noms plus exotiques les uns que les autres2 se faire oblitérer par le terrible blurry man qui les poursuit, mais également ce fieffé coquin de Marduk, fier comme Ar-Thaban dans son armure Terminator, faire son apparition dans l’histoire. Fidèle à lui-même, il se montre odieux envers Kalta-Ar et ses survivants, et d’une piètre aide lorsque the thing se remet à faire des siennes. Pourquoi se donner du mal quand on a une armure en scenarium, pas vrai ?

 

Heureusement pour nos héros, Lorgar avait les oreilles qui traînait et, bien qu’il tique un peu sur le vocabulaire peu flatteur utilisé par ses fils pour parler de lui, l’adoré doré fait son apparition pour se confronter au démon qui tourmente sa marmaille…

 

Révélation

…Sauf qu’il ne s’agit pas d’un démon, mais de ce lascar de Corax, qui a gagné quelques pouvoirs funky et emo en diable (comme se changer en brume ou en nuée de corbeaux, ou se faire pousser des bras et des lames surnuméraires) à trop traîner dans le Warp, mais est resté fidèle à sa nature profonde : se venger des méchants très méchants. On se souvient que les deux Primarques se sont déjà frittés sur Isstvan au début de l’Hérésie, et que sans l’intervention salutaire de Konrad Curze, Lolo aurait avalé son crozius. La revanche qui prend place sur Sicarus, alors que Lorgar a été élevé au rang de Prince Démon et que Corax se bat seul sur une planète baignée par le Warp… va rigoureusement dans le même sens, ce nullard d’Aurelian se faisant perforer la glotte par les griffes énergétiques de son frangin, et ne devant son salut qu’à l’intervention peu sportive de ses Word Bearers pour occuper le Seigneur Corbaffe le temps que son adversaire malheureux soit évacué à travers son propre portail. La lose totale.

 

Coincé sur Sicarus à cause de sa nature à demi-démoniaque, Corax jure à son frère qu’il y aura une belle et s’en va fracasser sa basilique pour se passer les nerfs. De son côté, Lorgar décide d’aller bouder dans sa chambre pour marquer sa désapprobation, et la légende raconte qu’il n’en est toujours pas sorti à ce jour…

 

1 : ...des victimes sacrificielles utilisées pour les tracer.

 

2 : Hesta-Pek, Takla-Gad, Apall-Af, Ghoa-Lok, Ukna-Tav…

 

Avis:

gilian :

Gav Thorpe boucle l’histoire de Corax (enfin pour le moment) avec cette nouvelle. C’est un peu spécial parce que les autres nouvelles et histoire de la serie primarque se passent pendant la grande croisade, mais je pense que la position de Thorpe lui permet de prendre des libertés. En tout cas, Lorgar prend encore une dérouillée de la part de Corax et va s’enfermer pour méditer en laissant pour seul message à sa légion « niez le destin ».

 

Thorpe en profite aussi pour faire de la réclame pour la série d’Antony Reynolds en incorporant l’apôtre noir Marduk à l’histoire.

 

Schattra :

Gav Thorpe se paie le luxe de conclure la saga hérétique (et la saga tout court pour Corax) de deux Primarques à travers ce sympathique ‘Shadow of the Past’, ce qui est un ratio fluffique tout bonnement exceptionnel pour une simple nouvelle. Si les prémisses de cette histoire ne sont pas très intéressantes, et qu’un lecteur un peu au fait du passif de cet auteur pendant l’Hérésie d’Horus aura tôt fait d’identifier le mystérieux persécuteur de cette cruche de Kalta-Ar, je trouve la deuxième partie du récit nettement supérieure, notamment grâce à l’idée de faire de Corax une sorte de démon non chaotique1, ce qui permet de justifier à la fois comment le Primarque a pu survivre à son départ dans le Warp, et à quoi il occupe ses journées. En plus de ça, un petit duel entre deux frangins légendaires, ça ne se refuse pas (surtout quand c’est la tête à claque qui perd). Il y a même le Marduk d’Anthony Reynolds qui vient faire coucou, ce qui est sympa de la part de Thorpe, et fera sans doute plaisir aux fans du personnage. Bref, un final vraiment sympathique qui fait plus que rattraper un début assez meh. Si Gav Thorpe pouvait toujours s’en tenir à ce standard, je serais un lecteur comblé.

 

1 : Ou carrément affilié à Malal/Malice, ce qui serait encore plus cool, et une hypothèse pas si farfelue que ça pour une soumission d’un auteur aussi au fait du fluff que Thorpe. Après tout, les motivations et le code couleur de Corax correspondent tout à fait à ceux du dieu banni…

 

Fluff:

  • Corax : Après sa fuite dans le Warp, le Primarque a développé des caractéristiques et des capacités le rapprochant d’un démon, comme le pouvoir de se changer en brume ou en nuée de corbeaux, ou de développer des nouveaux membres et appendices en un éclair. Il est également tenu en respect par certaines barrières mystiques, que de simples mortels peuvent franchir sans difficulté.

 

The Board is Set // Les Pièces sont en Place merci @gilian !

Révélation

Black Library Celebration 2019/2019/22 pages

 

Intrigue:

the-board-is-set.png?w=529gilian:

Malcador est inquiet ; les dés sont jetés mais il n’arrive pas à voir une issue favorable à tout ça. Il ne voit pas qui pourrait vaincre Horus et le terrasser. Et tant qu’Horus restera debout alors la guerre continuera.

 

En attendant l’arrivée d’Horus, Malcador décide une nouvelle fois de faire une partie de régicide avec le maître de l’humanité pour voir si en changeant la donne, la fin aurait pu être différente.

 

Mais comme à chaque fois, la partie suis le même cours, avec une variante tout de même : le seigneur des nuages est corrompu (Mortarion tombe sous la coupe de Nurgle) et c’est assez nouveau pour être signalé.

Et à la toute fin, juste avant l’arrivée de Guilliman, Horus tue l’ange et va tuer l’empereur mais a la place de l’empereur se trouve l’idiot, le bouffon, Malcador en fait qui va se sacrifier pour lui.

 

C’est à ce moment là qu’arrive le message annonçant l’arrivée de la flotte d’Horus dans le système Sol.

 

Schattra:

Sur le sol de cette bonne vieille Terra, les armées loyalistes se préparent à recevoir comme il se doit le retour du fils indigne et de sa bande de potes, dont on entend déjà les « boum boum boum » crachés par les enceintes de leurs Clio tunées résonner depuis le parking de la copropriété, brisant le calme légendaire du quartier1. Comme le petit vieux acariâtre qu’il est, Macaldor, après avoir balancé une ou deux références que les moins de 20.000 ans ne peuvent ni connaître, ni comprendre, s’en va en grommellant dans sa barbe psychique que Dorn est définitivement une grande et jaune godiche, et que son obsession pour les briquettes et les portails électriques n’est qu’une lubie de jeune crétin. Ca tombe bien, notez, c’est l’heure de la coinche à l’EHPAD Bon Séjour, et le Mac’ ne raterait pour rien au monde ce moment de la journée.

 

À peine a-t-il fini d’installer la table que son acolyte de jeu révèle (you see what I did there…) sa présence et engage sans plus tarder les hostilités. Dans les ténèbres mi-obscures du 31ème millénaire, l’antique jeu de belote se joue en effet à deux plutôt qu’à quatre, et sur un plateau de jeu avec figurines en plus du traditionnel paquet de cartes. En fait, ça ressemble furieusement à une version Shadespirée des échecs, et ça a l’air donc vachement cool, d’autant plus que toutes les pièces se trouvent être des représentations des Primarques engagés dans l’Hérésie d’Horus2. Comme à chaque partie depuis leur internement respectif, Pépé et… Mémé ? rejouent la bataille finale de l’Hérésie, avec l’Empereur dans son propre rôle et Malcador dans celui de ce fripon d’Horus. Et comme à chaque fois depuis le début de ces amicales sessions, le Sigillite constate que son adversaire passe son temps à tricher. Manipulation de la pioche, duplication de cartes, ajout de pièces non WYSIWYG en cours de jeu… s’il y avait un arbitre, celà ferait longtemps que le Maître de l’Humanité aurait mangé son ban. Malheureusement pour lui, Malky ne peut compter que sur lui même pour se faire justice, ce à quoi il s’emploie avec toute la rouerie et la malice qu’on lui connaît.

 

En face de lui, l’Empereur semble peu intéressé par le déroulé de la partie, et joue franchement comme une savate, seulement sauvé par sa capacité à top decker comme un porcasse avec une régularité des plus suspectes. Ajoutant l’insulte à l’outrage, il se permet même de tancer son partenaire sur son faible niveau de jeu, alors que Horus, lui, était un opposant digne de ce nom. Sans doute très fatigué par l’enchaînement des nuits blanches à pousser sur son trône (la constipation psychique est un problème commun chez les démiurges millénaires, tous les auxiliaires de vie vous le diront), Big E va même jusqu’à utiliser des mots très durs à l’encontre de son vieux comparse, au point d’arracher à ce dernier des larmes de collyre. Qu’à cela ne tienne, Malcador en a vu d’autres, et met à profit sa rogne pour sortir un enchaînement digne de Magnus Carlsen le Rouge, le laissant en position de remporter la partie au coup suivant. « Ha ha, tu l’avais pas vu venir celui-ci, bouffi » exulte notre vieillard échevelé, pas peu fier de tenir sa première victoire en 1.834.427 confrontations. Sauf que, sauf que… Sauf que l’Empereur est décidément un mauvais joueur à la main leste, et trouve le moyen de substituer à son Roi Empereur lui-même une nouvelle pièce, le Fou, qui va héroïquement se sacrifier pour lui permettre de gagner la partie. Comble de la bassesse, le Fou a la tête de Malcador, à qui il prend l’envie folle de fracasser l’échiquier sur le crâne de son suzerain.

 

Sur ces entrefaites, une estafette se présente à la porte, et vient apporter la nouvelle tant redoutée au Premier Seigneur de l’Impérium : la flotte d’Horus vient de se matérialiser dans le système solaire, et la plus grande bataille de l’Humanité est sur le point de s’engager. Cherchant du regard son boss, Malcador a la surprise de s’apercevoir qu’il est seul dans la pièce, et l’a apparemment toujours été, d’après le retour un peu honteux du messager, qui n’a pas osé déranger tout de suite l’aïeul vociférant qui faisait une tournante autour du plateau de jeu à son arrivée. Conclusion de l’histoire : la grande vieillesse est un naufrage, mais au moins, on ne s’ennuie pas.

 

1 : Et je ne rigole même pas, la nouvelle commence par un constat par Macaldor et le chef de l’Adeptus Astra Telepathica du tapage nocturne diurne warpurne généré par l’approche de la flotte traîtresse.

 

2 : On comprend mieux du coup pourquoi l’Empereur tenait absolument à avoir un nombre pair de rejetons. C’est mieux pour équilibrer les parties.

 

Avis:

gilian:

Avec l’arrivée des nouveaux livres depuis la sortie de cette nouvelle, certaines révélations de cette nouvelle changent un peu.

 

Malcador countered with a picture of a weeping mother. ‘Unspeakable Suffering,’ : Cette carte qui sert à distraire Jaghataï (qui ne participe pas à l’assaut sur le Vengefull Spirit) prend un autre sens depuis la sortie de Saturnine. Après c’est peut être juste moi qui vois des coïncidences où il n’y en a pas.

 

En tout cas c’est une très bonne nouvelle pour conclure ce recueil.

 

Schattra:

The Board is Set est une nouvelle intéressante. Parmi les qualités notables de cette soumission, on peut mettre en avant l’art consommé avec lequel Thorpe distille à la foi clins d’oeil aux évènements passés et à venir de l’Hérésie, à coups de manoeuvres lourdes de sens des pièces sur l’échiquier et de remarques sybillines soufflées par un Empereur plus que jamais omniscient au bras droit/fusible qu’il s’apprête à griller, mais également allusions fluffiques subtiles, sur lesquelles les fans hardlore passeront des pages et des pages à s’étriper, par les mêmes biais que ceux donnés ci-dessus. Même sans être un amateur transi du style du Gav, on peut lui reconnaître un certain talent de mise en scène de ces passages prophétiques, ce qui n’était pas gagné d’avance au vu du casting de monstres sacrés qu’il convoque.

 

À titre personnel, j’ai également apprécié la tirade que MoM (Master of Mankind) balance à son larbin dans le but de le mettre en rogne et de le forcer à la jouer comme Lupercal, qui est un condensé de remarques blessantes mettant en évidence que Malcador n’a été qu’un outil utilisé par l’Empereur pour arriver à ses fins, et qu’il n’aura absolument aucun scrupule à s’en débarrasser une fois qu’il n’en n’aura plus l’usage. Ce discours des plus cash trouve une résonnance particulière depuis Dark Imperium, où il est clairement indiqué la dualité de l’Empereur dans ses « sentiments » envers ses congénères : incapable d’aimer l’homme, mais absolument dévoué à l’Humanité. On peut alors se demander si les piques envoyées par Pépé ne sont pas simplement le fond de sa pensée, qu’il livre à un Malcador qui reste persuadé qu’il ne s’agit que de la manœuvre d’un monarque bienveillant et attentionné pour lui faire donner le meilleur de lui-même. Chacun se fera sa religion sur le sujet, mais cette dualité d’interprétation est assez intéressante.

 

Fluff:

  • Palais Impérial : La Tour Supérieure de l’Adeptus Astra Telepathica est ainsi nommée car elle s’élève loin au dessus du Palais Impérial, afin de permettre aux astropathes de s’affranchir de la « pollution » générée par les boucliers psychiques qui protègent l’édifice.
  • Régicide : Ce jeu de stratégie se joue sur un plateau octogonal de cases noires et blanches, sur lesquelles sont disposées 20 pièces (rq : les Primarques inconnus font donc partie du jeu, et comme on peut s’attendre à ce que la dotation en pièces soit paritaire, l’un est loyaliste, l’autre renégat). Une pioche de cartes est utilisée pour générer des évènements à chaque tour de joueur et indiquer le positionnement initial des pièces. L’un joue le Maître de Guerre (qui commence), l’autre l’Empereur. Le Maître de Guerre doit s’emparer d’une case spécifique défendue par son adversaire, l’Empereur doit prendre la pièce centrale de l’adversaire, le Seigneur des Coeurs (The Lords of Hearts).

             - La Lame à Double Tranchant (The Double-Edged Blade) : Lion El’Jonson (rq : le nom semble indiquer que l’ambivalence du Primarque était bien connue de l’Empereur et de Malcador)

              - La Perfection (The Perfection) : Fulgrim

              - Le Faucon Ascendant (The Warhawk) : Jaghatai Khan (rq : détourné de sa position de support du Bastion Invincible – Dorn – par la carte « Souffrance Indicible » pendant la conclusion de la partie – Le Siège de Terra - ; on peut donc supposer qu’un évènement tragique affectera suffisamment profondément le Khan pour que les traîtres puissent en tirer partie)

               - Le Loup Affamé (The Hungering Wolf) : Leman Russ

               - Le Bastion Invincible (The Invincible Bastion) : Rogal Dorn (rq : l’Empereur révèle à Malcador qu’il a gardé le Prétorien sur Terra au lieu de l’envoyer combattre Horus pour se prémunir d’une tentative d’assassinat de la part de l’Alpha Légion, qui aurait réussi sans la présence de Dorn dans le Palais Impérial)

               - Les Ténèbres Aveugles (The Blind Darkness) : Konrad Curze

               - L’Ange (The Angel) : Sanguinius (rq : va combattre Angron sur Terra)

               - Le Général de Fer (The Iron General) : Ferrus Manus (rq : l’Empereur avait pour projet de « réparer » le Primarque une fois qu’il aurait eu plus de temps)

               - Le Roi du Néant (The King of Nothing) : Angron (rq : une manière pas très fine de se moquer de l’échec d’Angron de devenir le maître de son monde d’adoption ?)

               - Le Monarque sans Couronne (The Uncrowned Monarch) : Roboute Guiliman

               - Le Seigneur des Nuages (The Lord of Clouds) : Mortarion (rq : l’Empereur n’avait pas anticipé la corruption de Mortarion par Nurgle, et la « découvre » pendant la dernière partie jouée avec Malcador, ce qui l’attriste)

               - La Bibliothèque (The Library) : Magnus le Rouge

               - Le Seigneur des Coeurs (The Lord of Hearts) : Horus (rq : la preuve du faible que l’Empereur éprouve toujours pour son fiston favori ?)

               - L’Elu (The Chosen) : Lorgar (rq : l’Empereur et Malcador sont conscients que c’est ce Primarque qui est à l’origine de l’Hérésie)

               - L’Enclume (The Anvil) : Vulkan

               - L’Ombre (The Shadow) : Corax (rq : représenté comme rongé par le doute durant la partie, ce qui diminue fortement son efficacité)

               - Les Jumeaux (The Twins) : Alpharius et Omegon (rq : il est donc probable que Macaldor soit au courant de la gemellité de ces Primarques. Lors des premiers tours de la partie, la pièce a été dédoublée, l’une servant l’Empereur et l’autre le Maître de Guerre. Cependant, les deux pièces finissent toujours par basculer du côté d’Horus)

 

On peut finalement remarquer l’absence de Perturabo, qui devait bouder dans un coin.

 

  • Personnage nommé : Eirich Halferphess, Astrotelegraphica Exulta, directeur adjoint de la Tour Supérieure de l’Adeptus Astra Telepathica.
  • Trivia : Malcador connaît l’effet papillon, a lu A Picture of Dorian Gray et sait battre les cartes comme un croupier de Vegas !

 

The Conqueror's Truth merci @gilian !

Révélation

Scions of the Emperor/2020/14 pages

 

Intrigue:

gilian:

Ennylin Ares avait été choisie pour faire partie du corps des Commémorateurs et ça avait été le plus beau jour de sa vie. Elle devait embarquer avec une flotte d’expédition et enregistrer pour la postérité les faits marquants de la croisade.

 

Seulement elle avait vite déchanté, elle s’était retrouvée dans le 38ème flotte d'exploration qui n’était fait qu’une flotte de soutien et qui ne verrait jamais de combats ni de vraie mise en conformité de planète.

 

Mais lors du passage de sa flotte dans le système Vestogorn, sa chance a tourné et la 38ème flotte a croisé la route d’une autre flotte d’exploration, une flotte space marine, elle a donc tenté sa chance en demandant à la rejoindre, ce qui a été accepté sur le champ.

 

La voila donc sur le Nighfall à être briefée par Curze en personne avant de participer à l’assaut planétaire au coté du capitaine Sevatar.

 

Et c’est à ce moment là que sa vie a vraiment basculé. Elle a filmé la façon de faire la guerre des Night Lords et de leur primarque parce que Curze voulait envoyer un message à Terra, leur montrer ce qu’était vraiment la guerre. Elle a filmé la mise en conformité de la planète… Mais juste de la planète pas de la population, parce que la population a été massacrée et a servi de carburant dans les puits géothermiques…

 

Schattra:

La chance d’une vie. C’est ainsi que la Commémoratrice Ennylin Ares, rattachée à l’équivalent d’un car de manœuvres moldaves en matière de flotte d’expédition de la Grande Croisade, accueille la nouvelle d’une rencontre fortuite avec une escadre de vaisseaux de l’Astartes dans le système de Vestogorn. Et tant pis s’il s’agit des Night Lords, dont la réputation de brutalité et de sadisme commence à transpirer largement d’un bout à l’autre de l’Imperium. C’est en effet l’occasion pour notre héroïne, qui a jusque-là usé ses pellicules à immortaliser des inaugurations de barres de HLM pour déportés colons sur une douzaine de mondes conquis depuis belle lurette, de se confronter à la réalité de l’expansion humaine dans la galaxie, et de saisir sur le vif les glorieux Space Marines alors qu’ils apportent l’unité impériale à une planète un peu récalcitrante. Après tout, c’est pour son bien.

 

Sa requête d’un rattachement aux opérations des Night Lords ayant été rapidement acceptée, Ares bénéficie d’un traitement VIP, accordé à la demande expresse de Konrad Curze, qui dirige la mise en conformité de Vestogorn d’une main de fer et d’un air satisfait. C’est tout lui ça. Après une rencontre convenablement inquiétante et crépusculaire sur le Nightfall avec le Primarque en personne pour un entretien de motivation rapidement expédié, Konnie charge son surhomme à tout faire, le sarcastique Premier Capitaine Sevatar, de chaperonner la Commémoratrice sur le terrain. N’ayant que peu de temps à consacrer à une touriste à appareil photo, l’officier se contente de la déposer à bonne distance de la ligne de front, en lui intimant de ne pas se rapprocher de cette dernière, sous peine de rencontrer les mêmes problèmes que les Commémorateurs précédemment rattachés à la VIIIème Légion, dont les effectifs ont fondu comme neige au soleil après une série d’accidents fâcheux et de démissions subites. C’est que tout le monde ne supporte pas bien la manière très personnelle dont les Night Lords s’acquittent de leur mission de reconquête du Lebensraum impérial. Il y a des Croisés qu’il ne vaut mieux pas croiser dans une allée sombre…

 

Bien évidemment, dans la plus pure tradition des civils indisciplinés fourrés dans les pattes énergétiques des Space Marines, Ares décide de ne pas suivre le sage conseil de Sevatar, et bien évidemment, elle se met rapidement dans de beaux draps. Sa décision de grimper en haut d’un immeuble en ruines pour bénéficier d’une vision d’ensemble sur la cité « pacifiée » par les Night Lords se révèle être une mauvaise idée lorsqu’une petite bande de combattants locaux la repère et converge sur sa position, et sans doute pas pour lui demander de prendre une photo de groupe. Tout cela aurait pu très mal se finir pour notre héroïne sans l’intervention parfaitement ponctuelle des Night Lords, qui font leur fête aux insurgés, récupèrent la Commémoratrice égarée, et l’emmènent à quelques blocs de là rencontrer à nouveau Curze, qui a besoin de ses talents de communicante pour faire passer un message…

 

Révélation

…Ce message, qu’il destine et dédicace à tous les pontes de Terra qui décident du devenir de la Grande Croisade sans y avoir jamais participé, et aussi cash que trash. Le rêve de l’Empereur est, dans bien des cas, un véritable cauchemar pour les populations des planètes qui résistent à l’assimilation, comme l’illustre bien le destin des Vestogorniens, victimes d’un grand remplacement littéral et expéditif pour faire la place aux colons impériaux. Faits prisonniers par les Night Lords, ils sont en effet précipités dans les puits géo-thermaux dont la cité tire son énergie, ce qui règle d’un seul coup les problèmes d’insécurité et de surpopulation auxquels Curze est confronté, en plus de se révéler économe en munitions. C’est Gégé de la compta’ qui va être content. Evidemment, Ares est scandalisée par ce crime de guerre puissance 30.000 auquel elle est forcée d’assister, mais est prise au dépourvu par le désir sincère du Primarque que cette vérité peu glamour soit partagée avec le reste de l’Imperium, et par la révélation (peut-être mensongère) que l’Empereur est déjà au courant de l’approche radicale de son fils indigne, et n’a rien trouvé à y redire… pour le moment. Curze insiste même pour récupérer les images et vidéos prises par Ares afin que les Community Managers de sa Légion puissent monter un petit clip d’avertissement sans frais pour les prochaines planètes que les Night Lords seront chargés d’ambiancer. Bref, tout le monde y gagne, et tout va (déjà) pour le mieux dans le meilleur des univers…

 

Avis:

gilian:

C’est toujours assez intéressant de voir les Night Lords tiraillés entre ADB et Thorpe, l’un est plus porté sur la psychologie et l’autre sur l’action mais au final ils parlent de la même chose.

 

Thorpe nous dépeint un Curze totalement désinhibé qui ne cherche pas d’excuses à la violence. Là où d’autres primarques semble navrés de tuer les gens, lui assume totalement la mission qui lui a été confiée. Je trouve que cette nouvelle pourrait être une bonne réponse si quelqu’un vous demande en quoi les Night Lords sont différents des autres légions.

 

Schattra:

Gav Thorpe fait le job avec cette chtite nouvelle, qui donne à voir les méthodes et philosophies d’un Konrad Curze encore loyal mais déjà fortement désabusé et totalement marginal, au plus fort de la Grande Croisade. Rien de tout cela n’est très nouveau, à part peut-être le fait que l’Empereur ait soi-disant choisi de fermer les yeux sur les méthodes incisives de l’ex futur Night Haunter, mais le propos est bien servi et mis en scène, et Thorpe ne se gêne pas pour souligner la logique dans la folie du Primarque justicier, qui fera finalement école dans les millénaires qui suivront. Quel visionnaire alors, ce Konrad. On a également plaisir à retrouver Sevatar, pas encore blanchi sous le harnais ni rougi sur le gantelet, et le voir faire du Sevatar (ADB style), c’est-à-dire balancer des remarques acerbes avec l’aplomb d’un Gaspard Proust sous progénoïdes. C’est du fan service certes, mais c’est pas mal fait et on aurait donc tort de s’en priver. Au final, ‘The Conqueror’s Truth’ est une version revue, corrigée et améliorée de ‘The Dark King’/’Le Roi Sombre’ (Graham McNeill), qui se donne l’espace et les moyens de délivrer son message de façon efficace.

 

Fluff:

  • Night Lords (Organisation) : La Légion a été une des premières à se débarrasser de ses Commémorateurs pendant la Grande Croisade. Ces derniers ont été victimes d’accident sur les théâtres d’opération, ou ont demandé leur mutation après avoir été témoins des atrocités commises par les fils de Curze.

 

For Hate's Sake merci @gilian !

Révélation

Cthonia's Reckoning/2022/18 pages

 

Intrigue:

Les maigres forces des Sons of Horus présents sur Cthonia au moment de l’arrivée des Imperial Fists avaient tenu bon. Bien sûr, ils avaient perdu la station orbitale et n’avaient pas pu empêcher les Imperial Fist de débarquer sur la planète et de prendre la porte de Lupercal Traître mais ils les avaient bloqués dans les étages intermédiaires et l’arrivée des renforts avait totalement coincé les étages supérieurs.

 

Pour se sortir de ce piège, le capitaine Garrius a envoyé une petite force d’Imperial Fists sous les ordres du lieutenant Veermaf pour prendre possession d’une foreuse et percer un trou jusqu’à la surface.

 

Mais les Sons of Horus sont bien décidés à ne pas les laisser faire, et un véritable combat de rue s’engage autour de l’objectif. Les Imperial Fist ne parviendront pas à percer et encore une fois tout le monde va périr dans cette affrontement.

 

Avis:

C’est au tour de Gav Thorpe d’écrire une petite nouvelle. L’auteur de la Black Library qu’on aime détester. Mais il faut reconnaître que comme souvent il fait le boulot. Alors oui, c’est encore une histoire de combat entre deux anciens Gangers, un dans chaque camp mais Thorpe réussit à augmenter l’angle de vue et à nous donner un aperçu de la guerre dans son ensemble et de la mentalité insoumise des gangs de Cthonia.

 

C’est la nouvelle qui introduit le mieux la boite de jeu de la V2 qui sort en même temps. Sans faire de publicité, elle pose le décor de la campagne.

 

 

Graham McNeill (22)

Révélation

 

Bien qu’il ne fasse pas partie des Seigneurs de Terra (les auteurs choisis par la Black Library pour écrire la série du Siège de Terra), Graham McNeill avait le pedigree pour rejoindre ce prestigieux cénacle. Avec huit romans à son nom pour l’Hérésie d’Horus, dont le ‘False Gods’ / ‘Les Faux Dieux’ qui a immédiatement suivi l’initial ‘Horus Rising’ de Dan Abnett, et une vingtaine de plus courts formats également à son actif, on doit au Mac une bonne partie du corpus hérétique, avec une préférence marquée pour les Thousand Sons (‘A Thousand Sons’ / ‘Un Millier de Fils’, ‘The Crimson King’ / ‘Le Roi Ecarlate’, ‘Magnus the Red : Master of Prospero’), les Sons of Horus (‘Vengeful Spirit’, ‘The Wolf of Ash and Fire’, ‘The Either’) et le Mechanicus (‘Mechanicum’, ‘The Kaban Project’). Entre autres…

 

 The Dark King // Le Roi Sombre merci @gilian !

Révélation

Shadows of Treachery // Les Ombres de la Trahison/2011/18 pages

 

Intrigue:

the-dark-king.png?w=300&h=430Schattra:

Ça se bouscule dans le crâne de Konrad Curze, Primarque des Night Lords. Visionnaire sociopathe et dépressif, notre ami a bien du mal à rentrer dans le rang de la fratrie, et à se faire accepter par ses frangins. Demandez à Rogal Dorn par exemple : une petite dispute de rien du tout après un différent mineur à propos de la pacification pas si pacifique que ça d’une planète qui jouait les kékés devant Pépé, et ça se finit dans les larmes, le sang, et les larmes de sang. C’est en tout cas en position compromettante que ce fayot de Sigismund trouve le Nighthaunter au début de la nouvelle, juché sur la forme prostrée du pas encore Prétorien de Terra, qu’il a agressé violemment pour une raison encore indéterminée. Boys will be boys, comme on dit en Albia.

 

Enfermé dans sa chambre dans l’attente de son jugement prochain, pendant que cette mauviette de Dorn réapprend doucement à manger avec une paille, Curze a tout le temps de repenser aux derniers événements l’ayant mené droit à la case prison. Au commencement était donc la campagne de mise en conformité de Cheraut, menée de concert avec les Imperial Fists et les Emperor’s Children. Malgré la victoire remportée par les impériaux, les techniques de soumission un peu trop extrémistes des Night Lords, consistant à exécuter froidement tous les prisonniers adverses plutôt que de leur mettre une tape sur les fesses (ou l’inverse dans les cas des Emperor’s Children, mais on s’égare) et de les laisser partir, provoqua l’ire de Rogal Dorn. Arrivé sur place en gueulant « Curze ! », ce qui n’était pas un bon signe avant-coureur, comme tous les employés polyvalents du monde peuvent en témoigner, Mellow Yellow tenta de faire comprendre à son frère pourquoi il fallait mieux la jouer plus cool auprès des locaux, sans parvenir à convaincre ce dernier des avantages du management bienveillant. Et Curze de démonter la logique fraternelle en remettant un bolter et un totem d’immunité à un prisonnier, le premier réel et le second factice. Sans doute inspiré par la dernière saison de Koh-Lanta, le Jean-Bernard Moundir du Segmentum crut toucher le gros lot en faisant feu sur le Primarque qui lui avait tourné le dos, mais ne toucha en fait que le grelot du bonnet de Curze, qui lui décolla les gencives d’une mandale bien sentie pour lui apprendre 1) la vie, 2) à viser un peu mieux et 3) les conséquences d’une opposition à l’Imperium. Conclusion : il y a vraiment des baffes (énergétiques) qui se perdent. Cette démonstration graphique de la faiblesse du caractère humain ne convaincant pas Dorn non plus, les Night Lords acceptèrent de partir regarder le dernier Batman dans leur vaisseau avant que la bande à Jauni ne commence à faire du vilain. Grosse ambiance parmi la smala impériale, donc.

 

La tension aurait pu redescendre n’eut été la mauvaise idée de ce cafardeur de Fulgrim d’aller raconter les dernières visions macabres de Curze à ce psychofrigide de Dorn, qui accueillit très mal le délire de persécution et les allégations de (futures) maltraitances que le Nostradamus de Nostramo proféra à l’égard de son paternel dans ce moment de faiblesse. Et le secret médical alors, Fulgrim? Malheureusement pour le Chevalier Blanc Jaune de l’Imperium, ce n’était pas le moment de venir chercher des noises au Nighthaunter, qui lui tomba dessus with extreme prejudice comme on dit en Merica. Vous connaissez la suite.

 

« C’est bien beau tout ça, mais j’ai d’autres chats à écorcher » se dit alors Curze, qui résout donc de s’évader, peu enclin qu’il est d’aller s’expliquer de ses actes sur Terra d’une part, et soucieux d’aller remettre un peu d’ordre sur sa planète, transformée en zone de non droit depuis son départ en croisade d’autre part. Bien évidemment, sa piaule est étroitement surveillée par des Templiers et des Gardes Phénix, mais ce n’est pas un problème pour un Primarque, et encore moins un Primarque en armure (parce que oui, on lui avait laissée…), qui s’amuse donc sous peu à trucider ses matons en faisant du pole dance autour des colonnes de sa chambre. Quand les renforts arrivent, il est déjà trop tard…sauf pour essayer de récupérer la moquette, qui s’est prise quelques litres de sang dans la trame. Ça leur apprendra à être à l’heure.

 

Un peu plus tard, nous retrouvons Konrad, toujours accompagné de son écuyer Shang1, engoncé dans sa magnifique cape de patagium2, sur le pont du Nightfall, à deux pas de Nostramo. Après avoir fini de tirer ses cartes, qui donnent toujours la même prédiction funeste à base de colombe monstrueuse et de lune royale, Curze passe en mode méchant de série B et ordonne la destruction de sa planète, non sans avoir consulté une dernière fois les statistiques, très détaillées, de la criminalité locale. Ça n’allait peut-être pas fort sur la fin, mais l’INSEE de Nostramo continuait à faire son boulot de façon superlative. Puisque personne n’en parle, il faut bien que je le fasse. Bref, clap de fin pour notre histoire, le petit Konrad s’étant mué en grand méchant Nighthaunter, ou la peur incarnée dixit lui-même. On comprend mieux pourquoi Dorn n’a jamais pu passer de sa veilleuse…

 

1 : Je dis toujours car il était venu rendre visite au parloir à son patron sur Cheraut, mais ne sert tellement à rien dans l’histoire que je n’ai pas trouvé comment l’introduire avant cela.

 

2 : Googlez le terme, et représentez vous le style de notre bonhomme. Heureusement qu’Aaron Dembski-Bowden l’a forcé à passer la main (de façon littérale) à Sevatar dans le rôle du fidèle Capitaine, sinon on aurait été marron.

 

gilian:

Alors que la campagne de Cheraut touche à ça fin, les Night Lord commence à massacrer méthodiquement les prisonniers pour servir d’exemple au reste de la population. C’est a se moment que Dorn arrive et qu’un débat s’engage entre les deux primarques pour savoir s’ils vaut mieux tenir une population par la peur ou par le cœur, discussion philosophique s’il en est mais qui ne peux avoir de réponse satisfaisante pour les deux parties. Curze decide de partir avant que la situation ne devienne trop explosive.

 

Quelques temps plus tard alors que Fulgrim a raconté a Dorn les rêves de futur brisé de Curze. Dorn décide d’aller lui faire la moral mais Curze n’étant pas Sigismund, Dorn va se faire proprement dérouillé et ne devra son salut qu’a l’arrivé impromptu de Sigismund.

 

Alors qu’il doit être ramené sur Terra pour y être juger, Curze decide de partir et de fuir loin de ces frères et en passant vaporise Nostramo…

 

Avis:

Schattra:

N'en déplaise à Brassens, le temps fait quelque chose à l’affaire, en tout cas en ce qui me concerne et quand je lis (et relis) des nouvelles de l’Hérésie d’Horus. Prenons (au hasard) le cas de The Dark King : lors de ma première lecture, il y a quelques années, j’avais plutôt apprécié cette présentation de Konrad Curze, alors au pic de sa sociabilité et de sa santé mentale. Je pense que ce sentiment aurait été encore plus marqué si j’avais pris connaissance de ce texte au moment de sa première publication, en 2007. Il s’agissait alors d’une des toutes premières plongées dans une Hérésie encore naissante, et peuplée de figures mythiques mais connues uniquement par le fluff des suppléments de jeu. Voir pour la première fois des Primarques se tirer la bourre, et vivre aux premières loges un épisode aussi crucial que la destruction de Nostramo, voilà une expérience peu commune pour un lecteur de l’époque !

 

Cependant, avec le recul apporté par plus d’une décennie, et des centaines de contributions à la série, je dois dire que mes retrouvailles avec ce texte historique ne se sont pas révélées très satisfaisantes. Si j’ai apprécié la tentative de McNeill d’intégrer dans son récit une dimension philosophique (Imperium solidaire vs Imperium tortionnaire, pour résumer), comme il le refera quelques temps plus tard dans The Last Church, je trouve que l’auteur a péché dans sa mise en contexte du sujet traité, qui donne l’impression que Curze a pris la décision de détruire sa planète sur un coup de tête1, ce qui colle assez mal avec l’image du prophète torturé qu’il avait (justement) essayé de dépeindre quelques pages auparavant. Passé ce moment, Curze devient un méchant en armure énergétique2 des plus classiques, comme la BL en comptait déjà des dizaines avant cela (certains créés par McNeill en personne). Le Nighthaunter reste un personnage intéressant, certes, mais on est loin de la profondeur qu’il gagnera sous la plume d’Aaron Dembski-Bowden, et il ne faut pas compter sur les autres protagonistes pour l’aider à briller (mention spéciale à Shang, qui a autant de personnalité et de répondant qu’un paquet de Chips). Bref, encore un cas de sénescence littéraire, ce qui est logique pour les œuvres les plus anciennes de l’Hérésie, mais pas une fatalité non plus ('The Lightning Tower', ou 'The Last Church' d’ailleurs…). Dommage pour notre Roi Sombre.

 

1 : Franchement, le dialogue avec Curze qui amène à ce basculement est d’une banalité confondante. On dirait que le Primarque demande quel temps il fait là-bas, ou qui a gagné la dernière coupe du monde de curling. Voire (encore pire), qu’il attendait que Nostramo parte à vau l’eau, ce qui est précisément la pire chose qui pouvait lui arriver.

 

2 : On soulignera d’ailleurs le génie des Imperial Fists et des Emperor’s Children d’avoir laissé son armure à un Primarque ayant failli tuer Rogal Dorn à mains nues dans l’attente de son procès.

 

gilian:

Je pense que cette nouvelle n’est pas a ça place, elle aurait du faire suite a La tour Foudroyée ou Dorn parle de ces peurs.

Ensuite McNeill aurait du se contenté de parler de Cheraut, en à peine 16 pages c’était trop ambitieux de vouloir parler aussi du massacre de Nostramo surtout qu’on y revient plus tard avec le prince des corbeaux.

 

Fluff:

  • Tarot impérial : Parmi les cartes nommées, on trouve la Lune, le Martyr, le Monstre, le Roi Sombre, l’Empereur, la Colombe, la Mort.
  • Imperial Fists (Organisation) : Les couleurs du Premier Capitaine des Imperial Fists, Sigismund, sont le noir et le blanc (rq : cela explique la livrée des Black Templars).
  • Nostramo : La planète a une lune, Tenebor.


 The Last Church // La Dernière Eglise  merci à @la queue en airain, @Kaelis, @ziafab@gilian et @Lagnar ! 

Révélation

Tales of Heresy // Chroniques de l'Hérésie/2010/51 pages

Intrigue:
the-last-church-mp3.jpgla queue en airain:
Après une série de sombres bouses, on revient sur un truc sensiblement intéressant : on est avant même le début de la Grande Croisade, sur Terra, dans la dernière église (le titre vous avait déjà donné un indice?) en pleine période où pépé fait le ménage et cherche à virer les culs bénis de la population humaine.


ziafab:
Étonnant débat théologique entre le dernier prêtre de Terra et ... l'Empereur lui-même.

 

gilian:

Un homme entre dans la dernière église de Terra pour parler au dernier prêtre de Terra. Et tout de suite on sait que ça va mal finit pour le prêtre. Le jeu est de savoir pourquoi un envoyer de l’empereur discute au lieu de tirer dans le tas et surtout a quel moment il va tirer dans le tas.

 

Mais bon Révélation car c’est son nom a une nuit de livre sur un agenda surbooké (entre la fin de la guerre d’unifications et le début de la grande croisade) et il a décidé de la passer à discuter philosophie et religion tout en sirotant un petit verre avec un inconnu.

 

En fait notre inconnu s’avère être l’empereur qui est venu réparer une petite erreur qui a pousser un honorable bon a rien dans la prêtrise (c’est une habitude en fait).

 Apres avoir expliqué tout le mal qu’il pensait des religions, de l’inquisition des croisades idéologiques et du mal que peut faire l’homme pour imposer ça vision, il demande au prêtre de le suivre dans la conquête de la galaxie.

 

Devant de tel argument imparable notre prêtre decide de s’immolé dans son église bien aidé par les lance flamme de l’astarte.

 

Schattra:

Il n’est pas loin de minuit dans l’Eglise de la Pierre Foudroyée, comme le constate le Père Uriah Olataire en allumant les cierges du saint lieu. Un seul coup d’œil au coucou suisse cassé qu’il a volé à son propriétaire légitime lors de sa folle jeunesse suffit à notre héros pour se rendre compte que l’heure est grave, très précisément minuit moins deux sur l’horloge de l’apocalypse. Lorsqu’elle se mettra à sonner, l’a prévenu l’horloger auquel il a dérobé l’artefact, cela chauffera dans les chaumières. En attendant, Olathaire se prépare à célébrer la messe de minuit dans une profonde solitude, aucune de ses ouailles n’ayant jugé bon de braver la tempête sévissant cette nuit là pour monter au sommet du Ben Nevis1 assister au sermon de notre écclésiastique. Plus que sur les conditions climatiques ou le denivelé, il faut mettre cette désertion sur le compte des commandements laïques édictés par ce soi-disant Empereur, ayant conquis presque tout Terra pour y imposer son joug athée. Résolu à accomplir tout de même son office, Uriah est interrompu par l’arrivée d’un visiteur, se présentant sous le nom de Révélation, et venu avec quelques amis patientant tranquillement sur le parvis, discuter avec le prêtre de la dernière église terrane avant que cette dernière ne soit réduite en cendres. Du tourisme de l’apocalypse en quelque sorte…

 

Révélation

…Ravi d’avoir un peu de compagnie, Uriah engage la discussion avec l’intrigant voyageur, qui ne met pas longtemps à exprimer ses vues résolument séculières et rationnelles à son hôte. S’engage alors une joute enfiévrée voyant les deux hommes échanger leurs arguments sur les mérites et les dangers de la foi. Guère convaincu par l’exhibition de la pierre sacrée dont l’église tient son nom, Révélation se montre cependant disposé, après un petit whiskey, à écouter Uriah lui raconter le soi-disant miracle dont il a été témoin lors de sa jeunesse, et qui l’a poussé à endosser le surplis. Notre prêtre était de son propre aveu une canaille en son jeune temps, et s’était piqué de voyager à la recherche de contrées pas encore assujetties au règne de l’Empereur, qui avait à cette époque déjà conquis la majeure partie de l’Europe. N’ayant réussi à rien d’autre qu’à se faire jeter d’une falaise italienne par un Guerrier Tonnerre dont il avait traité la maman de gorille, l’infernal Ecossais était revenu chez lui pour un temps, avant de repartir pour se faire soldat dans toute armée de résistance à la tyrannie impériale qui voudrait bien le prendre. Et, comme de juste, il avait trouvé avec qui parler en se rendant en France (Franc dans le texte), un Etat connu dans le monde entier pour la belligérance de ses habitants. C’est ainsi qu’il s’était retrouvé mêlé à un soulèvement local, vite écrasé dans le sang par la patrouille de Guerriers Tonnerre de la région. Seul survivant du massacre, Uriah avait repris connaissance dans une forêt et vu une figure lumineuse s’approcher de lui pour tenir à peu près ce langage : « Yo dog, we cool now ? ». Transporté par cette expérience extraordinaire, il avait abandonné sa vie de marginal pour obéir au commandement divin qu’il était certain d’avoir reçu dans cette clairière abandonée.

 

Cette émouvante anecdote ne convainc cependant pas Révélation de baisser sa garde, et il continue à critiquer les ravages de la religion2 à travers l’histoire avec tant de hargne que le bon prêtre finit par lui montrer la porte. Comprenant qu’il a épuisé la patience de son hôte, le visiteur laisse alors tomber le masque et se révèle être…

 

Révélation

…L’Empereur en personne. Sous sa forme néon de cabine d’UV, qui plus est. Il ne faut pas longtemps à Uriah pour réaliser que c’est lui qu’il a vu dans la forêt il y a toutes ces années, et qu’une mauvaise interprétation a conditionné toute sa vie jusqu’à ce moment. C’est la lose. Un peu hébété par cette…épiphanie, le prêtre accepte de suivre Pépé à l’extérieur de l’église, et d’enfin souscrire à sa vision du monde… jusqu’à ce que l’Empereur lui révèle son grand projet de conquête de la galaxie, à laquelle Uriah ne croit pas du tout. Et lorsque le puissant monarque répond à la question « pourquoi ? » par un pauvre « parske-euh », le charme est définitivement rompu. Uriah préfère donc retourner dans son église, incendiée par les Guerriers Tonnerre amenés en renfort par leur boss, plutôt que de donner la satisfaction d’une victoire morale à son contradicteur. Ainsi brûle la dernière église de Terra, au son prophétique du coucou de l’apocalypse…

 

 

1 : Pure supposition de ma part, mais McNeill, qui s’est donné pour mission de vendre son Ecosse natale dans l’univers de 40K, donne quelques indices supportant cette thèse.

 

2 : On apprend à cette occasion qu’au 30ème millénaire, les gens se souviennent encore de Béziers... Béziers. C’est tout de même la classe.

 

Avis:
la queue en airain:
Il n'y a guère que deux personnages mais ils ne sont pas trop trop mal branlés. Là encore, la ficelle est grosse mais c'est pas plus gênant que ça. Le gros reproche qu'on pourrait faire à la nouvelle à part cette totale absence de suspense est que le débat entre le cureton et le messager de pépé est quand même superficiel, naïf. Genre les arguments pour et contre la religion sont les plus connus des arguments basiques, ya pas de vrai réflexion derrière. Mais bon, tout le monde n'est pas un auteur des lumières (voire un auteur tout court) et on peut se consoler en se disant que de toute façon, les vrai raisons de pépé de virer les religions (le danger du ouarpe), il les a gardé secrètes justement parce que ce sont des connaissances dangereuses et que c'est pour ça qu'on reste dans le superficiel.


Kaelis:
Bon, là c'est plus posé, pas d'action, mais c'est assez intéressant. Bon, c'est pas vraiment les arguments développés qui m'ont plu, car comme dit plus haut, ils sont usés de chez usés. Mais l'ambiance est sympa, et même si on se doute tous que Papa est parmi nous, ben on essaie de jouer le jeu jusqu'au bout. Un bon point donc pour McNeill qui fait remonter le niveau du bouquin dans mon estime.


ziafab:
Pas franchement adoré mais plaisant à lire tout de même. Les fans de l'Empereur Tout Puissant risquent d'être déçus.

 

Lagnar:

Alors j'aime beaucoup cette nouvelle ! Evidemment tout n'est pas parfait avec des discours peut-être un peu limité (mais ça reste une nouvelle de Fantasy, pas un traité sur la place se la religion :p) mais j'ai trouvé très intéressant de suivre la discutions entre le prêtre et Big E. Difficile de dire à quel point l'Empereur s'inquiète réellement  de l'avis de son interlocuteur mais ça donne ici vraiment l'impression d'un Empereur cherchant à mieux comprendre le commun des mortels (même si leur avis ne changera pas le sien) et c'est plaisant dans un univers où l'Empereur est dépeint comme très distant. Le point de vue du prêtre et son histoire (liée à Big E) sont intéressantes et le personnage est attachant. A lire pour tous je pense !

 

gilian:

C’est la surprise de ce recueil à mes yeux. J'aime bien McNeill comme auteur, il arrive à raconter de bonne histoire, il a parfois quelques longueurs et aime faire des livres énorme mais il a souvent beaucoup à dire sur les sujet qu’il traite.

Il aime aussi émailler ces histoires de personnage et de clin d’œil à ces autres ouvrages. Le soucies c’est que parfois c’est un peu lourd et ça viens comme un cheveu sur la soupe.

Mais il reste agréable à lire.

Par contre je ne m’attendais pas à ça de lui… C’est surement la meilleure nouvelle qu’il n’a jamais écrit. Cet huis clos entre un croyant et un athée qui débatte de la nature humaine et de la religion est la dernière chose qu’on s’attend à trouver dans cet univers.

Alors bien sur les arguments ne son pas vraiment aboutie et ne supporteraient pas une analyse approfondie de la nouvelle mais le rebondissement final, au moment ou le prêtre comprend que l’empereur est peut être plus fanatique qu’un religieux est assez bien mené.

 

Schattra:

Je ne sais pas si la GW-Fiction sera un jour considérée comme autre chose que de la littérature de gare (ou de spatioport, pour rester dans l’ambiance), mais je peux déjà m’avancer en plaçant The Last Church parmi les « classiques » de ce sous-sous-sous-sous-genre. Car McNeill réussit ici à livrer un texte aussi surprenant qu’intéressant et profond (toute proportion gardée, bien entendu), et justifie ainsi son positionnement parmi les meilleurs contributeurs de la Black Library… quand il s’en donne les moyens1.

 

Cette nouvelle est surprenante, car elle est (presque) totalement non-violente, et place le lecteur dans une situation des plus inhabituelles pour la littérature millénariste de Games Workshop : foin d’héroïques Space Marines, de courageux soldats impériaux, d’inflexibles Inquisteurs, ou de civils apeurés2 ici, seulement un vieux prêtre et son visiteur inattendu, dialoguant des mystères de la foi et des conséquences, aussi positives que négatives, que cette dernière a eu pour l’humanité depuis l’aube des temps. Si les arguments convoqués par les débatteurs ne sont pas à placer au pinacle de la réflexion philosophique ni au sommet de l’art oratoire, il faut tout de même reconnaître que McNeill réussit à faire passer cet échange de façon distrayante et parfois instructive pour le lecteur, ce qui n’était pas couru d’avance pour un auteur spécialisé dans l’art délicat du grimdark d’action. Autre surprise et prise de risque, à mes yeux concluante, de Graham McNeill, son utilisation du personnage le plus central et intouchable de l’univers de 40K, Pépé 1er. La véritable identité de Révélation sera comprise par le lecteur plus ou moins tôt dans la nouvelle, en fonction de sa connaissance du fluff et de son attention aux petits indices égrénés par McNeill, mais la véritable surprise demeure ce choix de mettre l’Empereur à hauteur d’homme le temps d’une nouvelle, et de le laisser s’exprimer assez longuement au cours de cette dernière, alors que la norme avait jusqu’ici été de cantonner MoM à l’élément de décor3, balançant de temps à autres une phrase d’une infinie sagesse pour le bénéfice du fanboy transi. Ici, ce dernier en aura vraiment pour son argent, et The Last Church constitue encore à ce jour l’un des textes où Big E est le plus disert, ce qui en fait un passage quasi obligé pour tout citoyen impérial qui se respecte.

 

Cette nouvelle est également intéressante, car elle couvre de nombreux aspects des Luttes d’Unification, sorte de préhistoire impériale pendant laquelle de nombreux événements ont été mis en branle qui trouveront leur conclusion dans les siècles et millénaires suivants. Qu’il s’agisse de détails géographiques, historiques ou personnels, l’éclairage apporté par les souvenirs du Père Olathaire est précieux pour le fluffiste acharné, ou simplement curieux d’en apprendre un peu plus sur la manière dont Pépé a enfin tapé du poing énergétique sur la table pour réaliser son rêve galactique. En matière de construction narrative, McNeill parvient également à tirer son épingle du jeu en maintenant du suspens jusqu’à la fin de son récit. Comment Olathaire va-t-il réagir à sa propre révélation, lorsqu’il comprendra que son miracle personnel, sur lequel sa foi s’appuie, n’était en fait qu’une rencontre furtive entre un survivant en état de choc et un Empereur parti faire un tour en forêt ? Tout se joue dans les dernières lignes de la nouvelle, faisant de cette dernière une des plus abouties de McNeill de ce point de vue.

 

Enfin, cette nouvelle est profonde, et confine parfois à l’ironie, à travers le discours tranché livré par Révélation sur la religion et ses méfaits. Quand on sait comment l’histoire se termine, ou en tout cas se poursuit après cet ultime incendie d’église par un païen à cheveux longs4, la laïcité militante de l’Empereur apparaît comme le plus gros You had ONE job de l’histoire de l’humanité, tout comme son horreur absolue de l’Inquisition… Encore plus intéressant est le renversement de situation opéré par McNeill dans les dernières pages de la nouvelle, lorsque le jusqu’ici très rationnel Empereur ne peut justifier son projet de conquérir la galaxie par un « je sais que j’ai raison » assez minable, qui vient ruiner tout son argumentaire nocturne, et pousse finalement son interlocuteur à demeurer fidèle à sa foi, et à prendre son congé en prévenant Révélation qu’il deviendra sûrement ce qu’il s’était juré de détruire. Warhammer 40.000 étant un univers reposant à bien des égards sur de profonds paradoxes, l’exposition d’un des plus centraux de ces derniers prouve, si besoin était, l’excellente compréhension que Graham McNeill a du cadre dans lequel il évolue. Cela peut certes sembler banal pour le lecteur, mais la BL a connu son lot de soumissions ratées à cause de connaissances trop légères de la part de ses contributeurs : il faut donc reconnaître un auteur « bien (in)formé » quand on en croise un. En définitive, The Last Church se positionne très sérieusement comme l’une des meilleures nouvelles signées McNeill de l’Hérésie d’Horus, et peut-être même de sa production totale pour le compte de la Black Library.

 

1 : Car il y a tout de même beaucoup de scories dans sa production, vous ne m’en ferez pas démordre.

 

2 : Probablement parce qu’ils ont tendance à tomber comme des mouches dès lors que les trois autres catégories de personnages sont présents.

 

3 : Du genre luminaire, si on doit en croire sa propension à générer des flashs aveuglants.

 

4 : C’était bien la peine d’exterminer les Scandinaves pour leur piquer leurs traditions ancestrales.

 

Fluff:
la queue en airain:
Plein de nouveau flouffe à se foutre sous la dent pour les gens qui aiment les petiots détails à con et toujours le travail main dans la main avec le Abnett : ils reprennent leurs nouveaux gadgets. Ya des clins d'oeils parfois pas trop fin à des lieux qu'on connait mais surtout des références aux guerres d'unification des pré-marines en Thunder Armour.

 

Schattra:

  • Terra (Géographie) : La Grande Bretagne était reliée à l’Europe par un pont d’argent. Italie : Tali peninsula. Mediterranean dust bowl. Nordafrik Conclaves et cité de Xozer (rq : cochon en hébreu), détruits par Shang Khal. Les ruines d’Ursh et les bastions de Narthan Durme. Les Scandians (Scandinaves) ont été exterminés par l’Empereur pour avoir refusé l’unification.
  • Terra (Personnages nommés) : Isandula Verona, artiste peintre renommé de M28. Sa dernière œuvre a été la fresque du plafond de l’Eglise de la Pierre Foudroyée. Havuled D’agross, agitateur ayant assassiné la gouverneur désignée par l’Empereur pour gérer la ville d’Avelroi après sa conquête de Franc. Il mena la population de la ville et celles des villes voisines dans un soulèvement rapidement écrasé par les Guerriers Tonnerre lors de la bataille de Gaduaré, où il périt également. Le Cardinal Tang était le dirigeant du bloc Ydonesic, partisan d’un eugénisme militant et organisateur de pogroms et camps de la mort responsables de millions de morts.
  • Bataille de Gaduaré : Livrée sur le territoire de Franc, elle vit 5.000 Guerriers Tonnerre de l’Empereur de l’Humanité écraser 50.000 miliciens Francs à proximité des ruines de la forteresse de Gaduaré.
  • Promulgators : Corps d’envoyés impériaux combattant l’idée du divin.

 

• Rules of Engagement  // Les Règles du Combat merci @Celtic_cauldron, @gilian et @Lagnar !

Révélation

Age of Darkness // L'Âge des Ténèbres/2011/35 pages

 

Intrigue:

rules-of-engagement.png?w=299&h=455Celtic_cauldron:

Cette nouvelle traite de la rédaction et des premiers essais du Codex Astartes par les Ultramarines et leur Primarque, à travers le regard du Capitaine de la 4ème Compagnie: Remus Ventanus.

 

gilian: 

Alors que l’imperium s’effondre autour de lui ; Guilliman c’est enfermer pour finir d’écrire le Codex Astartes, livre de route devant servir à montrer le chemin aux futur space marine.

Dans le même temps nous suivons Remus Ventanus dans une série de bataille contre les forces hérétiques qui se sont tourné contre l’empereur de l’humanité.

Et à chaque bataille le codex lui apporte la solution sauf à la dernière bataille ou il est vaincu par Horus en personne.

Bien entendu toutes ces batailles sont des simulations pour permettre à Guilliman de mettre au point les bases tactiques de l’utilisation des chapitres.

Mais ce n’est pas la seul chose sur laquelle travail le primarque, il a aussi un plan qui doit sauver l’humanité. Oui l’humanité pas forcement l’empire mais l’empereur lui pardonnera parce que c’est ce qu’il y’a de mieux a faire.

C’est sur ces paroles bien mystérieuse que ce termine notre récits.

 

Schattra:

Nous retrouvons le premiarque de la classe, Roboute Guilliman, en train d’écrire (quelle surprise) dans son bureau, situé au cœur de son palais résidentiel sur Macragge. Le manuscrit (dans tous les sens du terme) sur lequel il travaille actuellement, et qu’il considère déjà comme son chef d’œuvre, n’est autre que le Codex Astartes, que les derniers événements de l’Hérésie, et notamment l’attaque des Word Bearers sur Calth1, l’ont convaincu de terminer séance tenante, quand bien même les demandes d’audience de la part de ses Maîtres de Chapitre ne cessent de s’abattre sur la permanence téléphonique du patron des 500 Mondes. Qu’importe que sa Légion ait pris un méchant coup dans le nez, que la Croisade des Ombres soit en train de ravager Ultramar, ou même qu’Horus poursuive son chemin vers Terra, tant qu’à faire. Qu’importe aussi que Guilliman passe pour un despote demeuré auprès de ses hommes par son mutisme persistant2 en cette période de troubles. Rob’ est persuadé que l’Imperium de son Père est bon pour la décharge, mais espère que son prochain bouquin parviendra à sauvegarder les idéaux sur lesquels le rêve paternel a été bâti. Ce qui est vendre la peau de MoM avant qu’il ne soit mort, pour sûr, et limite hérétique sur les bords, tout comme les deux mots que Guiliman inscrit en tête d’un nouveau chapitre de son magnum opus : « Imperium Secundus »…

 

Nous partons ensuite sur les traces de Remus Ventanus, Capitaine de la 4ème Compagnie des Ultramarines, aussi appelée la Troublesome 4th (la SEGPA du Segmentum, en VF), alors qu’il mène ses hommes dans ce que la nouvelle présente comme « l’engagement #94 ». Tiens tiens, faudrait-il y voir un message caché par ce coquin de McNeill ? Seul l’avenir nous le dira (mais, oui, évidemment)… Les Ultras défendent Talassar contre un assaut de la Death Guard, dont la fameuse tenacité pose beaucoup de problèmes à nos bleusailles. Pour ne rien arranger, les hommes de Ventanus sont tenus d’appliquer les commandements tactiques donnés par le Primarque, sans possibilité d’y déroger. Une hérésie (wait…) pour les esprits libres de la 4ème, dont le point de vue est abondamment relayé par le Sergent Barkha à son Capitaine. Mais Ventanus, assagi par les événements de Calth, se conforme aux instructions, et commet l’impensable pour un être (masculin) normalement constitué : il se réfère à la notice d’utilisation. C’est beau la post-humanité, tout de même. Résultat des courses : les affreux de Mortarion finissent par être vaincus, de façon un peu miraculeuse pour un observateur lambda, mais qui fait au contraire beaucoup de sens pour notre héros, qui reste admiratif devant le génie de Guili.

 

Nous enchaînons ensuite les batailles à travers les 500 mondes, Ventanus et ses frères se frottant aux World Eaters sur Prandium, puis aux Salamanders sur Quintarn. Car oui, les Salamanders ont rejoint le Maître de Guerre. À moins que. À MOINS QUE… Bref. À chaque fois, le même schéma se répète : Ventanus parvient à arracher la victoire des griffes de la défaite en appliquant scrupuleusement les instructions du patron, malgré les protestations outrées de la part de ses collègues et équipes devant ce qu’ils considèrent, en pauvres normies qu’ils sont, comme des ordres dénués de raison. La leçon est claire : Roboute a plié le wargame, et il suffit désormais de choisir parmi les menus déroulants mémorisés par son beta testeur de choc Ventanus pour vaincre l’adversaire. Cependant, lors du dernier affrontement de la série victorieuse de la 4ème Compagnie, qui prend place sur Macragge et oppose les Ultramarines aux Sons of Horus menés par leur Pôpa en personne, notre fringant Capitaine s’aperçoit dans la douleur que, malgré son respect absolu des consignes, il ne peut empêcher les hérétiques de prendre la capitale planétaire, et consigner ainsi Ultramar aux livres d’histo- et mettre fin à sa série de victoires personnelles. Car, évidemment, toutes ces batailles n’étaient que de simulations grandeur nature organisées par Guilliman3 pour peaufiner ‘La Guerre pour les Nuls’, et les Ultramarines ont bien sûr le temps et les ressources nécessaires pour faire du paintball à grande échelle pendant que la galaxie brûle autour d’eux, haha.

 

La nouvelle se termine sur un dialogue entre Ventanus, chafouin d’avoir été mis en échec, et Guilliman, à l’esprit occupé par son projet d’OPA « amicale » sur les 500 mondes, résumant parfaitement la position du Primarque : il faut appliquer scrupuleusement le Codex Astartes parce qu’il prévoit tout, sauf dans les cas où ce n’est pas le cas, et où il est donc toléré d’improviser. C’est pour ça que Roboute a tenu à réaliser ses tests avec Ventanus, qui sait faire preuve d’indépendance… mais a été tellement obnubilé par les consignes qu’il n’a pas trouvé comment remporter cette dernière bataille. Ceci souligne l’importance pour les Ultramarines de ne jamais rien prendre pour argent comptant… sauf quand leur Primarque va dévoiler son futur projet secret, qu’il faudra alors appliquer sans réfléchir, même si cela mènera la Légion à être considérée comme traîtresse. Quelle clarté limpide. Guilliman aurait pu être ministre de l’Éducation Nationale, s’il était né un peu plus tôt. En tout cas, nos deux compères en viennent à espérer qu’ils se retrouveront face à Horus lorsque l’Hérésie arrivera à sa fin. Ce qui ne sera pas le cas, évidemment. C’est ça aussi, de faire des tournois de DoW IV en ligne au lieu d’aller aider son Pépé.

 

1 : Petite remarque meta : au moment de l’écriture de cette nouvelle, la série n’avait pas encore abordé cette bataille (‘Know No Fear’ et ‘Mark of Calth’). McNeill se projette donc dans le futur.

 

2 : Comme il le dit lui-même, l’obéissance aveugle de ses sbires lui suffit amplement. On se demande de qui il tient ça…

 

3 : Qui met lui-même la griffe à la patte dans un souci d’authenticité, en endossant le rôle d’Horus dans la dernière simulation. Notons le très joli heaume qu’il portait à l’occasion, et/ou la fragilité psychologique de Ventanus, ému aux larmes par une barbute alors qu’il se fout d’avoir oublié ses parents.

 

Avis:

Celtic_cauldron:

J'ai bien aimé malgré les rebondissements prévisibles 3 heures à l'avance. Intéressant pour comprendre les Ultra et Guilliman.

Le +:

  • Une écriture assez agréable à lire, c'est du McNeill, avec son style, ça passe bien.

 

Les -:

  • Incohérence temporelle par rapport à ce qui se savait sur le Codex Astartes depuis au moins la V2 (bon OK, c'est pas grand chose, mais c'est toujours ça).
  • De grosses ficelles, comme d'habitude.

 

gilian: 

Bonne nouvelle d’introduction qui nous offre un petit spoil de Calth avec le nom d’un des héros du futur roman (mais c’est facile quand on est pote avec l’auteur^^). Et qui introduit les prémisses de la deuxième sécession que va subir l’imperium.

Je n’ai trouvé que deux points faible a cette nouvelle, la bataille contre les salamanders qui nous fait tout de suite comprendre que y’a un souci.

Et Guilliman qui demande une obéissance aveugle a ces fils et quarante pages plus tard il veut qu’ils fassent preuves d’initiative…. Ça doit être dur d’avoir un primarque lunatique.

 

Lagnar:

J'ai lu cette nouvelle il y a un moment mais j'en garde globalement un bon souvenir. Ça se lit plutôt bien même si le moment avec les Salamanders m'a un peu sorti du récit, j'aurais aimé que le "twist" résiste jusqu'à la fin mais à part ça rien  à redire, nouvelle efficace et un héros attachant qui va revenir en plus si j'en crois ce bon @gilian donc c'est cool ?

 

Schattra:

Difficile d’évaluer ce ‘Rules of Engagement’ avec ma perspective de fluffiste averti, qui a lu ce texte pour la première fois en 2020, soit près de dix ans après sa publication dans le recueil Age of Darkness, et en savait donc « trop » sur certains aspects. Ainsi, la mention d’Imperium Secondus, balancée nonchalamment par McNeill en début de nouvelle, n’aurait certainement pas eu le même impact si j’avais pris connaissance de cette dernière avant que ce développement du background n’ait été présenté en détail par la Black Library. De la même manière, savoir ce qu’est le Codex Astartes peut gâcher un peu du suspens du récit, McNeill ne « révélant » à son public que les batailles menées par Ventanus sont factices qu’en conclusion de son texte, ce qu’un lecteur un minimum averti aura deviné bien plus tôt1. Enfin, les pensées de traîtrise entretenues par Ventanus au cours de la nouvelle ne sont jamais clairement expliquées par l’auteur, ce qui laisse une zone d’ombre sur ‘Rules of Engagement’ peut-être pas voulue par McNeill. En effet, la seule fourberie d’importance à relever ici est le projet de sécession fomenté par Guilliman, mais dont il n’a mis personne au courant au moment où l’histoire se déroule. Tout cela reste donc bien mystérieux. Je dois donc me déclarer incompétent pour livrer un jugement impartial sur la qualité de ce texte, même si le plus gros problème que j’ai avec ce dernier (le globiboulga philosophique entourant le Codex Astartes, qu’il faut appliquer à la lettre sauf quand il ne le faut pas) est indépendant de la « temporalité de lecture » de cette nouvelle. Pour finir sur un point positif, j’ai toutefois apprécié la manière dont McNeill parvient à faire ressortir la manière dont les relations entre Légions loyalistes ont été ébranlées depuis le début de l’Hérésie, Ventanus n’ayant apparemment aucun problème à trouver des raisons de haïr les Salamanders2, sans que ces braves amphibiens aient fait quoi que ce soit pour mériter une telle hargne. Comme on dit en Russie, le crapaud aimerait casser des noix, mais n’a pas de dent. Deal with it.

 

1Personnellement, je pense que McNeill a trop flirté avec la ligne blanche bleue en mettant en scène une bataille contre les Salamanders (dont on peine à imaginer comment les quelques survivants d’après Isstvan auraient réussi à mener une opération militaire contre Ultramar, et ce sans aborder le problème posé par ce retournement inédit d’une Légion loyaliste), puis en faisant participer « Horus » au siège de Macragge. Your are fake news, Graham !

 

2McNeill aurait pu poussé le bouchon un peu plus loin en mettant en scène l’affrontement « hérétique » ultime : Ultramarines vs Ultramarines. Ça aurait été intéressant.

 

Fluff:

  • Ultramarines (Organisation) : Une Compagnie (au temps de la Grande Croisade) comporte 3.000 Space Marines.
  • Ultramarines (Personnages nommés) : Les Capitaines Honoria, Urath et Evexian des 23ème, 39ème et 7ème Compagnies.
  • Death Guard (Mentalité) : Les guerriers de Mortarion sont réputés pour ne jamais laisser retomber la pression et attaquer l’ennemi sans relâche une fois que la bataille est engagée.
  • Prandium : Surnommée la Belle Demoiselle (Fair Maiden) d’Ultramar, cette planète est considérée comme la plus belle des 500 mondes, à cause de ses magnifiques forêts, ses montagnes sculptées et ses lacs scintillants.
  • Quintarn : Monde agricole d’Ultramar. Comporte de grandes cités, appelées hydropolis, dont Idrisia.

 

 The Reflection Crack'd // Et le Reflet se Brisa merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Primarchs // Les Primarques/2012/68 pages

 

Intrigue:

The Reflection Crack'dSchattra: 

Notre histoire commence par un vilain cauchemar fait par Lucius, quelques temps après les événements d’Isstvan V. Dans son rêve, le bretteur se retrouve à arpenter seul les allées de la Fenice, le théâtre de l’Emperor Pride, fermé pour travaux depuis la première triomphale, mais salissante, de la Maraviglia, et dont l’accès a depuis été interdit sous peine de mort par Fulgrim. Ce qui trouble le plus notre narcissique héros n’est pas d’avoir bravé l’interdit du Primarque, ni de patauger jusqu’au genou dans les restes mortels du public de cette soirée mémorable, mais bien d’être tout seul. Lucius n’aime en effet pas être seul, car personne ne peut alors admirer sa bogosserie surnaturelle. Au fur et à mesure qu’il s’approche de la scène, attiré par le genre d’intuition que seuls les rêveurs des œuvres de fiction ont, Lulu distingue la présence d’un miroir sur les planches, dans lequel il se voit tel qu’il était avant que ce petit joueur de Loken lui pète le pif. Un peu plus loin, il distingue le portrait de Fulgrim peint par D’Angelus, dont les yeux semblent être habités par une souffrance indicible. C’est sur ce constat suspect qu’il finit par se réveiller, dans sa piaule encombrée par tous les souvenirs et trophées accumulés au cours de sa longue et distinguée carrière de champion de kendo. Il ne lui faut cependant pas traîner, car le Phénicien a convoqué ses Capitaines pour leur annoncer le théâtre d’opérations sur lequel la Légion, un peu désœuvrée depuis le massacre fraternel d’Isstvan, va combattre. Sur le chemin de la réunion, il croise ce bon à rien d’Eidolon, qui lui balance quelques aménités à la figure mais se dégonfle comme la grosse baudruche froussarde qu’il est dès que Lucius fait mine de se mettre en garde. Ce dernier laisse partir le Seigneur Commandant le plus inepte de l’histoire de l’humanité sans découper la cantatrice chauve en rondelles, car, comme il le dit lui-même : « Pas (encore) de violence, c’est (toujours) les vacances ».

 

La magnanimité de l’épéiste le plus doué de l’univers (selon lui-même) ne sauvera cependant pas Dodo la Saumure du déplaisir de son Primarque, qui arrive comme une rock star devant son public en extase, dans un sons et lumières tellement extrême que même le festival d’Avignon n’en a pas voulu. C’est dire. Comme la diva démoniaque qu’il est devenu, Fulgrim se délecte de l’adoration sans limite de ses fils envers sa précieuse personne, avant de passer aux choses sérieuses et de leur dévoiler leur prochaine cible : l’Amas de Primastica, où le Mechanicum mine de précieux cristaux dont le Phénicien souhaiterait se faire des boucles d’oreilles. Eidolon a alors le malheur de lancer la question que tout le monde se pose, sans oser la soumettre au mercuriel Primarque : WTF ? Et ça, Fulgrim ne le supporte pas. Malgré les protestations de loyauté de son sous-fifre, il finit par le décapiter avec l’Anathame, utilisant le sang de cet immonde fayot pour parfumer le vin de la victoire qu’il a fait amener pour célébrer le début de la prochaine campagne. Au milieu de ces libations un peu crispées, Lucius se remémore l’exécution de son rival et en vient à la conclusion que Fulgrim n’est pas tout à fait dans son assiette, l’enchaînement fatal à Eidolon lui ayant fait remarquer une minuscule faiblesse dans le style du Primarque. En plus de prendre un peu trop la confiance, au point de se persuader lui-même qu’il serait capable de vaincre son boss en duel, notre héros se retrouve surtout conforté dans son sentiment que quelque chose de tourne pas rond chez la grande folle de Chemos.

 

Ce sentiment d’étrangeté est renforcé par la bataille qui se tient sur Prismatica V entre les Emperor’s Children et la garnison du Mechanicum. L’affrontement en lui-même n’a pas grand intérêt pour un esthète de la trempe de Lucius, mais il est témoin d’une démonstration de pouvoirs psychiques inédits de la part de Fulgrim, qui transforme l’équipage d’un Titan Warhound en pâte à modeler vivante en claquant des doigts, chose qu’il n’était certainement pas capable de faire précédemment. Après la victoire, le Primarque va se balader dans les forêts cristallines de la planète1, où il reçoit la visite d’une présence peu amicale qui interrompt son trip Blanche-Neige2 et lui met en tête celle de Ferrus Manus. Le dialogue qui s’engage entre Fulgrim et ses millions de reflets vient faire réaliser au lecteur que le corps du Phénicien est le sujet d’une guerre larvée entre deux consciences cherchant à revendiquer cet hôte de marque. L’un est un démon, et l’autre le vrai Primarque, mais qui est qui (et où) ? That is the question.

 

fulgrim.png?w=300&h=387Pendant que les petites mains de la Légion s’activent à collecter les cristaux de Prismatica V, Lucius tue le temps en se combattant lui-même dans le dédale cristallin de la planète, exercice de style qui le voit réduire à néant un total cumulé de 827 milliards d’années de développements géologiques. Il croise également le Premier Capitaine Julius Kaesoron, dont le fier profil a été quelque peu esquinté par Gabriel Santar sur Isstvan V. Entre deux insultes et menaces de mort, qui sont la manière dont les Emperor’s Children se saluent ces temps-ci, les deux Capitaines arrivent tout de même à partager leur suspicion commune à propos de Fulgrim. Ceci pousse Lucius à se rendre à la Fenice IRL, bravant l’interdit primarquiel et massacrant une poignée de Gardes Phénix pour entrer dans le théâtre, où il acquiert la conviction que la conscience du Primarque a bien été enfermée dans le tableau de la défunte Commémoratrice. Égoïste certes, mais tout de même fils fidèle, Lulu résout de libérer son père de cet exil artistique, et convoque pour ce faire l’Ordre Silencieux, seul capable d’exécuter le plan un peu fou qu’il a imaginé pour parvenir à ses fins.

 

Tout semblant de fraternité et de bonne intelligence entre les membres de ce club select ayant depuis longtemps disparu, Lucius éprouve d’abord quelques difficultés à faire passer son message à ses interlocuteurs sans que ces derniers ne lui sautent dessus lui faire la peau. Le soutien de Kaesoron et de Fabius permet toutefois au bretteur de convaincre ses acolytes de la justesse de sa cause, et la petite troupe décide de capturer le possédé pour l’exorciser de la seule manière qu’ils peuvent le concevoir : très trèèès douloureusement. Cette opération de sauvetage d’un genre un peu particulier prend place dans la Galerie des Épées de l’Emperor Pride, avec Kaesoron dans le rôle de l’appât (sans doute parce qu’il ressemble à une boulette de viande) et le reste des comploteurs en mode commando, prêts à sauter sur le râble de Fulgrim. Le combat qui s’en suit permet à quelques Capitaines non-nommés de faire preuve de leurs techniques et arsenal de combat contre le Primarque, avec plus ou moins de succès il faut dire, jusqu’à ce qu’une petite berceuse crachée à 40.000 décibels dans l’oreille de Fulgrim par Marius Vairosean mette fin aux débats. On notera au passage que Lucius a pris soin de ne pas intervenir dans la bagarre, sa certitude de venir à bout d’un tel adversaire, même après qu’il se soit pris quelques coups de lattes de la part des autres participants à la Battle Royal, ayant mystérieusement disparue au moment décisif. On n’est jamais trop prudent.

 

La suite du récit prend place dans les quartiers de Fabius Bile, où le Primarque se fait consciencieusement torturer par ses fils dévoyés mais bien intentionnés, dans le but de forcer l’entité qui habite son corps à laisser place nette. Petit problème : Fulgrim a développé des penchants sado-masochistes extrêmement poussés depuis quelques mois, que sa possession n’ont fait que renforcer. Il accueille donc les sévices infligés à sa chair par ses fistons avec des petits cris de joie parfaitement malaisants, et, par-dessus le marché, ses capacités de guérison surnaturelles ne mettent pas longtemps à réparer les dégâts commis par ses tortionnaires. Mutilé, écorché, poinçonné, passé au chalumeau, à la gégéne, au sérum de vérité et à la poire d’angoisse, Fulgrim s’occupe en partageant avec ses fils ses théories sur l’histoire de l’Univers, ce qui met ces derniers sur les nerfs et provoque quelques prises de bec et bris de glace regrettables dans le laboratoire de Fabius. Tout cela aurait pu durer très longtemps si Fulgrim, qui en avait à ce moment là littéralement plein le c*l, ne décide de sonner la fin de la récré en se libérant de ses entraves en un claquement de doigts…

 

Révélation

…Ce n’est cependant pas la fin pour notre équipe de bras cassés, car Lucius se persuade soudainement qu’en fait, il s’était trompé sur l’état du Phénicien, et que ce dernier est vraiment lui-même, haha, c’est une regrettable méprise. Magnanime, et peut-être reconnaissant de cette séance de bondage qui l’a sans doute amené un peu plus près de son ascension démoniaque, Fulgrim accepte le repentir de ses fils, et passe l’éponge sur cette petite péripétie. Notre histoire se termine alors que le Primarque, remis de ses blessures ou en tout cas, capable de donner le change, instruit sa Légion sur la prochaine étape de son plan : faire construire à ce tâcheron de Perturabo une cité des miroirs (qui n’est pas Shadespire), afin d’attirer une certaine Angèle Esther Mina Tuche dans le Materium. Vaste projet…

 

1 : Où McNeill se permet un petit clin d’œil lovecraftien bien senti (‘In the Walls of Eryx’).

 

2 : Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle…

 

gilian: 

Au sortir d’Istvaan V, Fulgrim a ordonné a ça légion d’embarqué et de partir en direction d’une mission que lui seul connait.

Alors que certain capitaine pense qu’ils sont encore en train de suivre les ordres d’Horus et font route vers mars, ils font en fait route vers l’amas de Prismatica.

Pendant le voyage Lucius est assaillit de cauchemars le laissant supposé que tout n’est pas aussi claire que ça en a l’air et que quelques choses se cache au fond de Fulgrim.

 

Mais comme le primarque est devenu aussi lunatique que dangereux il préfère garder ces doutes pour lui et il a bien raison.

 

Au moment d’arrivé a Prismatica, Eidolon c’étonne a haute vois que les ordres d’Horus ne soient pas suivit a la lettre et il est promptement décapité par le primarque.

 

Apres une campagne mené tambour battant par la 3eme légion et alors que Fulgrim a fait usage de pouvoir psychique tres puissant, Lucius est finalement convaincus que son primarque et possédé et decide d’en parler la fraternité du phénix.

La discussion et houleuse mais avec l’aide de Kaesoron et de Fabius il finit par convaincre les autres capitaines d’intervenir.

 

Apres une rapide embuscade qui coute la vie a plusieurs capitaines et leur intégrité physique a d’autre, le démon est enfin maitriser et il va pouvoir subir les derniers outrages…

(Je ne vais pas m’appesantir sur tout ça on ne sait jamais l’Age des lecteurs… ça finit comme ça :

La poire tomba au sol de l’apothicarium dans un claquement humide, roula comme une fleur de fer visqueuse, tachée de rouge.

— Quel dommage, » dit Fulgrim. « Je commençais à apprécier. »)

Apres cette longue séance de torture il s’avère que Fulgrim a repris ça place et tout est pour le mieux dans le pire des mondes.

Une fois finit la collecte des cristaux de Prismatica, Fulgrim part pour rendre visite a son frère Perturabo pour lui demander de construire une cité de miroir.

 

Avis:

Schattra:

Très intéressante soumission et addition à la saga phénicienne de Graham McNeill, ‘The Reflection Crack’d1 est la conclusion/transition parfaite entre les événements narrés dans ‘Fulgrim’ et ‘Angel Exterminatus’. En plus de donner un aperçu saisissant de ce qu’est devenu la Légion des Emperor’s Children et quelques unes de ses têtes d’affiche après l’orgie de violence d’Isstvan V2, cette novella explore de façon fine l’un des paradoxes, ou questions ouvertes, propres à cette faction hérétique, à savoir : qu’est-il advenu de Fulgrim après la décapitation de Ferrus Manus ? Sachant globalement de quoi ‘The Reflection…’ parlait sans l’avoir lu jusqu’ici, je dois avouer que je m’attendais à être déçu par McNeill, qui a donc dépassé mes attentes (ou plutôt, mon absence d’attentes) de façon magistrale. Car (et c’est mon interprétation personnelle de cette histoire, qui peut donc être sujette à discussion) en faisant le choix de ne pas trancher cette question cruciale, le Mac permet à chacun de se faire son opinion sur la destinée du Primarque peroxydé.

 

Si les indices semblent indiquer que Fulgrim a bien été possédé par un démon, qui a relégué sa conscience à un tableau gardé sous clé, le fait que Lucius nous apprenne en fin de nouvelle que son patron est en fait maître de lui-même, et l’a toujours été, donne à réfléchir. Peut-on vraiment se fier au jugement du Capitaine, qui avait à ce moment précis tout intérêt à aller dans le sens du Primarque en rogne lui faisant face ? Peut-on croire les explications de Fulgrim sur sa victoire miraculeuse sur le démon, alors que c’est précisément ce que ce dernier dirait pour convaincre les Emperor’s Children que la situation est sous contrôle ? Qui est vraiment enfermé dans ce tableau au final ? À mon sens, rien n’est définitivement tranché, et c’est ce qui fait de cette histoire une vraie réussite (et en bonus, Eidolon se fait remettre à sa place légitime – citron pressé pour mojito – ce qui justifie tout à fait la lecture de cette novella), et un passage obligé pour tous les amoureux de la IIIème Légion et de son troublant et troublé Primarque.

 

1 : Titre très classe hérité d’une légende arthurienne mis en poème par Lord Tennyson. Ne me lancez pas là-dessus car ça pourrait durer des heures et des pages.

 

2 : J’ai particulièrement apprécié les passages où McNeill insiste sur le fait que les conjurateurs ne sont pas seulement animés par un amour filial envers leur Primarque, mais également par les sensations inédites que la trahison et la torture de leur père génétique peut leur apporter. C’est tout à fait slaaneshi comme logique.

 

gilian: 

Bonne nouvelle qui permet de faire le lien entre Fulgrim et l’ange Exterminatus, tout en remettant Fulgrim dans son corps. Ce qui suit est une analyse tres personnel, j’y ai réfléchit longuement et mon avis à évoluer^^.

A la base j’ai longtemps crue que le démon était toujours en position de force et que Lucius avait décidé de suivre le sens du vent.

Mais en réfléchissant bien, le Fulgrim d’après la torture est plus patriarcal envers ces fils qu’avant.

Je ne crois pas qu’il a repris le contrôle depuis longtemps comme il le dit lui-même. Je pense qu’il dit ça pour ne pas perdre la face et montrer a tout le monde qu’il a toujours été maitre de lui-même, sauf juste après avoir tuer Ferrus Manus.

Pour moi c’est Fabius qui a vue juste. C’est la torture qui lui a permis de reprendre le dessus sur le démon. D’ailleurs Fabius explique qu’au court de ces expériences, les gens mourraient avant que le démon ne diminue son emprise, mais qu’il espère qu’un primarque puisse endurer la souffrance. Et d’ailleurs c’est juste après le moment ou Fabius pense qu’ils vont tuer le primarque que celui-ci change de comportement. Du coup je pense qu’il est redevenu lui-même, tout en étant toujours tenté par le démon.

 

Et Graham a finit par se débarrasser du plus gros boulet de la 3ème se qui ne gâche rien.

Cette novelas montre la dégénérescence des Emperor’s Children avec le plaisir de plus en plus coupable qu’ils trouvent dans leurs exactions et même dans le fait de torturer un primarque^^.

 

Même si a la premiere lecture j’avais été assez mitigé je dois admettre qu’elle tient bien ça place et entre bien dans l’histoire de la 3ème.

 

Lagnar: 

Je l'ai lu il y a un moment lors de ma lecture de l'Omnibus "Le Dernier Phoenix" donc mon souvenir est un peu lointain mais j'avais beaucoup apprécié ma lecture qui donnait une profondeur intéréssante à Lucius qui est un connard arrogant mais malgré tout relativement fidèle. Mon camarade @gilian développe bien dans sa critique toute la problématique autour de Fulgrim où l'inconnue est de savoir s'il est ou non possédé par un démon. 

 

Révélation

A mes yeux, après ma lecture, il me semblait qu'il l'était toujours et que son "retournement" à la fin n'était qu'une ruse du démon pour qu'ils le laissent tranquille. Car s'il y a bien une constante dans l'hérésie c''est que le mensonge et la duperie sont les armes du chaos dans cette guerre.

Néanmoins le point de vue de @gilian se tient aussi donc je suis dans le flou haha

 

Fluff:

  • Lucius l’Éternel : Porte une armure dont l’intérieur est recouvert de pointes et de crochets, punissant son porteur s’il ne combat pas au maximum de ses capacités.
  • Emperor’s Children (Organisation) : La Légion n’a pas fait grand usage d’Archivistes, même avant l’Edit de Nikea, car les pouvoirs psychiques étaient considérés comme la conséquence d’un défaut du patrimoine génétique, une mutation, et allaient donc à l’encontre de l’idéal de perfection poursuivi par les fils de Fulgrim.
  • Emperor’s Children (Personnage nommé) : Illios, compagnon de Fulgrim, il aida ce dernier à forger l’alliance des 18 tribus (rq : probablement sur Chemos). Décrit par le Primarque comme mué par un code d’honneur inflexible, et sujet à des rages joyeuses et de grandes peines. Il maniait le Fauchon du Bourreau (Executioner Falchion) à trois lames et l’Armure de Chemos. Seul le Primarque le surpassait au combat. Il périt lors des combats de la cité-léviathan du seigneur de guerre de Barchettan, et eut une statue à son honneur placée dans la Galerie des Épées sur l’Emperor’s Pride.
  • Emperor’s Children (Vaisseau nommé) : Andronius.
  • Amas de Primastica : Abrite une planète (Primastica V) aux particularités géologiques uniques, ayant mené à la création de forêts de cristaux géants, collectés par le Mechanicum. Au début de l’Hérésie, Fulgrim mena les Emperor’s Children à l’assaut de Primastica afin de s’emparer de la précieuse matière, qu’il remit à Perturabo pour construire une cité de reflets afin de conjurer l’Ange Exterminatus.

 

Kryptos merci @gilian, @Lagnar et @Celtic_cauldron

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/18 pages

 

Intrigue:

kryptos.pngCeltic_cauldron :

Cette nouvelle traite d'une mission d'infiltration menée par deux rescapés d'Istvaan V et visant à exfiltrer le Kryptos, le chaînon qui permettra de déchiffrer les codes des forces renégates.

 

gilian :

Alors que la guerre fait rage, le Sisypheum continue a livré ça guerre solitaire derrière les lignes ennemies. Aujourd’hui, ils (Sharrowkyn et Wayland) s’attaquent à une installation du Mechanicus occupé par des forces Word Bearer pour leur voler un dispositif de cryptage nommé le Kryptos. Apres s’être approcher de l’objectif et c’être rendu compte qu’ils ne pourraient pas y entrer, ils ont une idée génial déclencher une explosion nucléaire pour forcer leur adversaire à évacuer et partir avec le colis^^.

 

Il s’avère que le colis et en fait un adepte Word Bearer horriblement muté et augmenté mais la mission se déroule sans accro et nos deux héros peuvent être contents d’eux.

 

Lagnar:

On suit donc nos deux hommes dans une courte mais palpitante mission visant à glaner des renseignements qui seront très utiles par la suite et nous introduit les deux personnages et leurs qualités que nous retrouverons par ailleurs.

 

Avis:

Celtic_cauldron :

Une petite nouvelle sympathique et qui sort du cadre traditionnel des engagements de l'Astartes.

Les +:

  • Un récit d'infiltration court et sans longueur. Cela reste un petit moment d'action plutôt qu'un scénario à la Splinter Cell.
  • Une écriture assez agréable à lire, c'est du McNeill, avec son style, ça passe bien.

 

Le -:

  • Les performances physiques du Raven Guard sont quand même un peu exagérées. On a peine à imaginer une telle dextérité chez un Légionnaire.

 

gilian :

Prélude à Angel Exterminatus, cette mission nous montre encore une fois notre duo de choc en action et nous explique comment ils ont obtenu les renseignements sur le déplacement des Emperor’s Children.

 

Ils commencent à devenir attachant notre petit commando^^.

 

Lagnar:

Préquel à Angel Exterminatus avec notre duo atypique mais non moins attachant. C'est exactement le genre de nouvelles que j'apprécie.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

 The Kaban Project // Le Projet Kaban merci @Celtic_cauldron et @gilian !

Révélation

Shadows of Treachery // Les Ombres de la Trahison/2011/53 pages

 

Cette nouvelle-ci non plus n'est pas un travail original puisqu'il s'agit d'une reprise de l'histoire figurant dans le fameux 'Horus Heresy: Collected Visions', en vente dans toutes les bonnes charcuteries.

 

Intrigue:

the-kaban-project.png?w=300&h=422Celtic_cauldron:

Elle commence au tout début de l'Hérésie, sur la planète Mars, alors que le schisme martien n'a pas encore éclaté. Vous l'aurez compris, cette histoire traite de problèmes liés au Mechanicum. Le personnage principal est un Adepte de Troisième Rang du nom de Ravachol qui, à force de travail, a inventé une machine de guerre intelligente, ce qui a été interdit par l'Empereur. Rongé par le doute, il va chercher conseil auprès de son ancien mentor: l'Adepte Malevolus.

 

gilian:

Pallas Ravachol est un spécialiste de l’entretient des circuits imprimer et du système nerveux des serviteurs. Il a été débauché par Lukas Chrom maitre des forge de Mondus Gamma qui a besoin d’un spécialiste de se genre pour son fameux projet secret, le projet Kaban, qui doit être un nouveau type de machine de combat ayant une plus grande autonomie (au moins officiellement).

Pallas se rend compte qu’en fait la machine est une IA qui est interdite d’après les conventions entre l’empereur et mars…

Petit à petit une relation de confidence se crée entre Pallas et Kaban, mais en loyal serviteur du mechanicus, Pallas finit par vouloir dénoncer la fabrication d’une IA et de ce fait signe son arrêt de mort.

Apres avoir été défendu une premiere fois par Kaban il se sauve voir son ancien maitre pour lui demandé asile mais malheureusement pour lui, il fait aussi partie de la conspiration se qui met un terme a ca vie.

 

Schattra:

Sur la planète rouge, les masses industrieuses s’activent pour fournir à la Grande Croisade de l’Empereur les armes, armures, munitions et selfie sticks (très important) nécessaires à la conquête des étoiles. Notre héros, Pallas Ravachol, fait sa part en réparant les circuits imprimés des Serviteurs de son nouveau patron, l’Adepte Lukas Chrom. Entre deux insertions de cartes à puce, cet employé modèle décide toutefois de faire une petite pause dans l’arrière-salle du temple, où patiente sous très bonne garde un projet ultra secret : Kaban. Non pas que les huiles du Mechanicum se soient lancés dans la confection textile (après tout, à quoi servent les cabans quand on n’a pas de mer ?), mais plutôt dans des recherches pas très consensuelles, qui ont abouties en une machine intelligente et consciente. Comme Ravachol ne l’ignore pas, ce type de robot autonome n’est pas du tout du goût de l’Empereur, sans doute à cause d’un incident malheureux avec un Roomba un peu trop zélé en des temps très anciens. Il a même porté la nouvelle à son boss après s’être convaincu que le talent certain de Kaban de le vanner sur sa coupe de cheveux ne venait pas d’une banque de réponses pré-programmés très développée, pour découvrir que Chrom n’ignorait rien de l’entourloupe, mais avait obtenu la permission du Maître de Guerre Horus pour poursuivre son projet.

 

Ravachol, qui s’est entiché de Kaban et lui a appris à jouer à Magic the Gathering en cachette, est toutefois déchiré entre sa relation privilégiée avec l’énorme robot de combat qui trône dans la remise de Chrom, et sa fidélité envers l’Empereur, qui devrait le pousser à dénoncer l’expérimentation haram aux autorités compétentes. Le dialogue qui s’engage ce jour là avec Kaban est l’écho de ce mal-être intérieur, et n’est interrompu que par l’arrivée d’une escouade de Protectors, envoyé par ce petit fifou de Chrom mettre l’homme qui bricolait à l’oreille des cyborgs en retraite anticipée. Ce sort peu enviable lui est toutefois évité grâce à l’esprit d’initiative de Kaban, qui prend sur elle de flinguer les sbires de l’Adepte pour sauver la vie de son copain. Si c’est pas beau ça. Reconnaissant, mais passablement effrayé par la situation et inquiet de l’autonomie de la machine, qui s’est royalement assise sur les trois lois de la robotique, Ravachol décide de prendre congé de son patron, réquisitionnant au passage un quatuor de Serviteurs de combat pour lui servir de garde du corps. Et il en aura besoin car Chrom, alerté de l’échec de sa tentative de meurtre, met l’Assassin chevronnée et héliportée Remiare à ses trousses, avant d’aller apprendre la vie (artificielle) à cette petite rebelle de Kaban…

 

Révélation

…La fuite éperdue de Ravachol et de ses gorilles sur chenilles finit par les mener jusqu’à la Basilique de l’Algorithme Béni, où notre héros trouve l’oreille (façon de parler) attentive d’un vieux prêtre pour vider son sac. Coup de bol, le cureton à piston est un impérialiste convaincu, qui l’enjoint donc à faire ce qui est en son pouvoir pour alerter l’Empereur de cette menace technologique. La Vache Folle décide donc d’aller porter l’affaire à son ancien mentor, l’Adepte Malevolus, dont il a quitté le service pour rejoindre ce traître de Chrom. Il espère ainsi pouvoir bénéficier du droit d’asile que Mars n’a toujours pas aboli, et donc être protégé des représailles de son ex-employeur.

 

Le chemin jusqu’au temple forge de Malevolus est toutefois très embouteillé, ce qui laisse largement le temps à Remiare de rattraper sa cible, même si elle a pris auparavant le temps d’aller torturer désosser le confesseur de Ravachol, par pur vice semble-t-il. Décidément, les prêtres de Graham McNeill ont bien du mal à finir ses histoires en un seul morceau1. Bien heureusement, les Serviteurs de notre héros font leur office, et arrivent à mourir suffisamment lentement pour permettre à leur protégé de se jeter sur le parvis du temple et de demander asile en ce lieu, après avoir plongé ses mains dans le bidon d’huile de vidange qui sert de bénitier aux fidèles, j’imagine. Et contre ça (et surtout contre le champ de force protecteur qui se déclenche immédiatement), même Remiare ne peut rien faire.

 

Un peu plus tard, et après avoir été accueilli par ce vieux Malevolus, pas rancunier pour un sou, Ravachol bénéficie d’une petite visite des ateliers de son ancien maître, spécialisé dans la construction des armures des Space Marines. Mal’ tient absolument à montrer à son invité ce qu’il considère comme être son chef d’œuvre, une armure Terminator flambant neuve et d’un noir de jais, qui se révèle être destinée à, je vous le donne en mille, Horus. Glups.

 

Car Malevolus faisait aussi partie de la conspiration des séides de Siri, ou quelque chose comme ça, et il annonce jovialement à Ravachol qu’il est re-re-tombé dans un piège, mouahahahahaha, pendant que Remiare fait des loopings maléfiques au plafond. Laissant son dernier serviteur se faire massacrer par la tueuse au tournevis, Ravachol tape son meilleur sprint vers la sortie, espérant contre toute attente échapper une nouvelle fois à ses poursuivants… et tombe nez à pare-choc avec Kaban, à laquelle Chrom a monté des roulettes de fauteuil, et qui peut désormais se déplacer. La machine intelligente s’est toutefois fait convaincre par son créateur que Ravachol voulait l’envoyer à la casse (ce qui n’est pas faux), perspective de carrière qui n’enchante absolument pas Mr Robot. Il n’est donc guère étonnant que notre histoire se termine sur le jet d’un bon saut de dés (Kaban étant armé comme un Titan Reaver), mettant notre pauvre réparateur de grille-pain à -23.743 PV. C’est ça aussi que d’être un rétrograde. ♫Is there (artificial) life on Maaaaaaars? ♫

 

1 : Voir ‘The Last Church’ dans ‘Tales of Heresy’.

 

Avis:

the-kaban-project_ill.-1.png?w=300&h=431Celtic_cauldron:

Je trouve ce récit très bon. D'une part, parce qu'il explore une faction assez peu connue qui est le Mechanicum. D'autre part, parce que, pour une fois, au-delà du simple récit de SF décrivant notre univers favori, on a un vrai début de réflexion sur la notion de vivant, de conscience et de droit à la vie. Un petit bol d'air bienvenu dans ce monde de brut.

 

gilian:

Graham s’attaque à l’IA au seul moment de l’histoire de l’imperium ou cette question peut être débattue autrement que par un refus catégorique.

Cette nouvelle est aussi la base de son futur Mechanicum ou l’ont retrouvera tous les personnages, sauf Ravachol même si on entendra parler.

Et ou la Machine de Kaban aura une place non négligeable.

Avec une petite 50aine de page, Graham pose les bases de la rébellion Marsienne.

 

Schattra:

On tient sans doute avec The Kaban Project la nouvelle de la BL qui traite le plus intelligemment du sujet de l’intelligence artificielle, trope central de la science-fiction. Si la GW-Fiction fait généralement l’impasse sur cette question pour des raisons fluffiques2, McNeill réussit à mettre la plume dans la porte de façon assez convaincante à travers la relation ambivalente et interdite entre Ravachol et sa Kaban au fond du jardin temple, ce qui lui permet de poser les questions intéressantes de ce sujet archi classique : fallait-il le faire ? Quelle sera la suite des événements ? Faut-il considérer l’autre comme un égal, un inférieur ou une menace ? Si les réponses apportées ici ne sont pas à mettre au même niveau, tant d’un point de vue intellectuel que stylistique, que celles des maîtres du genre que sont Asimov ou Dick, McNeill ne s’en sort toutefois pas si mal que ça pour une nouvelle de 50 pages devant s’intégrer dans un univers grimdark, avec des combats à gogo, des méchants très méchants, et, surtout, la nécessité de relier le bouzin à ce petit détail de l’histoire qu’on appelle l’Hérésie3. En plus de ça, on a le droit a pas mal de fluff martien, remontant jusqu’aux premiers temps de la colonisation de la planète (ce qui est l’occasion d’un autre clin d’œil aux pères fondateurs, ici Robinson et sa trilogie Mars), et donnant également quelques détails sur les relations, pas forcément très apaisées, entre Pépé et ses mécanos. Il ne s’agit pas de cracher dessus (ça fait rouiller).

 

D’un autre côté (et comme à chaque fois que je relis du McNeill, j’ai l’impression) je me suis pris à soupirer devant des faiblesses dans la construction et l’intrigue de la nouvelle, que je n’avais pas forcément repérées la première fois. Ainsi, je ne comprends pas/plus pourquoi le projet top secret méga sensible supra hérétique de Chrom et de ses copains a été mis sous le nez d’un adepte de bas niveau spécialisé dans la réparation des Thermomix. C’est quand même courir d’énormes risques pour pas grand-chose. Autre grief, la facilité un peu stupide de certaines péripéties, comme l’assassin qui s’en va torturer un prêtre juste pour le fun (de son propre aveu), alors qu’elle a une cible prioritaire à neutraliser de tout urgence. Cela permet certes de montrer à quel point cette époque est cruelle, mais ça reste tout de même assez concon dès lors qu’on réfléchit deux minutes.

 

Cela étant dit, The Kaban Project reste une soumission des plus intéressantes, à la fois pour la littérature hérétique/40K, et pour Graham McNeill, dont l’une des forces par rapport à certains de ses petits copains d’écritoire est de ne pas hésiter à tenter des trucs, et à envoyer des clins d’œil (à d’autres que lui, s’entend) au corpus SF dont la BL est plus ou moins lointainement apparentée.

 

1 : « L’IA, c’est mal. Moi Président, je l’interdirai. » Pépé, après avoir vu Terminator en M2.

 

2 : Jusqu’à quel point, je ne saurai le dire. Je n’ai rien vu passer jusqu’ici qui remettait au goût du jour Kaban ou ses descendants dans la série, mais je n’ai pas tout lu.

 

Fluff:

Celtic_cauldron:

Quelques connections bien cohérentes avec Mechanicum. Le fluff connu est respecté.

 

Schattra:

  • Adeptus Mechanicus (Organisation) : Le pacte conclus avec l’Empereur dote le Mechanicum de six Maisons de Navigateurs à l’usage exclusif de Mars.
  • Mars (Histoire) : L’Empereur fut le premier Terran à poser le pied sur la planète rouge (au sommet du Mont Olympus) en 5.000 ans, mettant fin à la guerre entre les deux planètes.
  • Mars (Géographie) : Le Mont Ascreus, un volcan d’un diamètre de trois cents kilomètres, où est basée la Legio Tempestus. La Basilique de l’Algorithme Béni, une des structures les plus imposantes de la planète, à laquelle on accède par la Via Electrum, gardée par une demi-Légion titanique de la Legio Ignatum. Le Labyrinthe Noctis, où certains adeptes de l’Omnimessie croient qu’il sommeille encore.

 

 Death of a Silversmith // Mort d'un Orfèvre merci @Celtic_cauldron et @gilian !

Révélation

Shadows of Treachery // Les Ombres de la Trahison/2011/13 pages

 

Intrigue:

death-of-a-silversmith.png?w=300&h=416Celtic_cauldron:

L'extraterrestre du recueil: 13 pages d'agonie d'un commémorateur, maître-orfèvre de son état, à bord du Vengeful Spirit, peu de temps après Ullanor. C'est très bien écrit, le style est bon, mais que diable vient faire ce récit dans tout ça? Pas de bataille, pas d'intrigue, juste 13 pages au cours desquelles le vieux bonhomme raconte sa vie. Bref, c'est assez surprenant...

 

gilian:

Un vieille orfèvre est en train de mourir et se rappel ça vie, au service des puissant seigneur de Terra avant d’être recruter par  Malcador en personne.

Apres cela il partie sur le Vengefull Spirit ou ça réputation grandi et finit par attirer l’attention de deux spaces marines, en premier Sejanus qui lui commanda une bague pour chaque membre du Mournival, ce qui allait alors grandement contribuer a ça réputation.

Et un space marine inconnu qui lui commanda une médaille avec une tête de loup pouvant être facilement reproduite. Cette commande allait être la commande de trop.

En effet les médailles étant pour la loge Serghar Targost étranglera l’orfèvre après la commande…

Sejanus trouvant l’orfèvre mourant lui demanda qui était son assassin et l’orfèvre ne pu répondre que : je ne saurais le dire.

 

Schattra:

Dans ses quartiers du Vengeful Spirit, un vieux Commémorateur, spécialisé en orfèvrerie, se débat futilement contre la mort qui approche. Sa trachée a en effet été écrasée par un de ses clients quelques minutes auparavant, pas parce que ce dernier était mécontent de son travail, mais plutôt parce qu’il ne souhaitait pas laisser de témoins de sa commande (on suppose qu’il a pris les tickets de caisse avec lui également). Avant d’apprendre le pourquoi du comment de cette tragique histoire, notre héros agonisant passe en revue les étapes les plus marquantes de sa longue vie, qui l’ont mené depuis le sol de Terra jusqu’à la moquette du Vengeful Spirit.

 

Destiné depuis son plus jeune âge aux travaux manuels, dans la droite ligne de son grand-père, également orfèvre, notre homme (que nous appellerons Bobby, parce que pourquoi pas) a eu la chance de commencer sa carrière à la fin des guerres d’Unification, et dans une région du monde déjà sous la coupe de Pépé, ce qui lui a permis d’éviter de se manger une botte de Guerrier Tonnerre dans le ventre, ou de voir sa cité rasée jusqu’aux fondations par les armées conquérantes de l’Empereur, ce qui est un plus pour assurer une continuité de l’activité professionnelle. Son talent lui permit en outre de travailler pour les grands de ce monde, confectionnant d’exquis bijoux, gardes d’épée, stylos, ou encore reliquaires, comme celui réalisé pour un Général ayant été récompensé de ses loyaux services par un bout de bannière Iron Hands, remise par le Primarque1 en personne, qui n’avait plus de cash sur lui à ce moment là.

 

De fil en aiguille, et sa réputation ne cessant de croître, Bobby fut approché par un vieux monsieur à l’épaisse crinière blanche, qui souhaitait le recruter pour son projet d’artistes couvrant la future Grande Croisade de l’Empereur. Après avoir poliment décliné l’offre du noble vieillard, qui lui remit malgré tout une enveloppe avant de partir, Bobby finit par accepter l’offre de Malcador (car c’était lui), sans doute convaincu par les menaces de mort et les dessins suggestifs que contenaient le pli. Il faut ce qu’il faut. Bref, voici notre orfèvre en route pour le Palais Impérial, et de là, pour le Vengeful Spirit d’Horus2 et des Luna Wolves. Le début de deux siècles de péripéties galactiques, de rencontres marquantes (coucou Ignace Karkasy) et de réalisations grandioses, dont certaines commandées par d’illustres clients. Ce fut le cas d’Hastur Sejanus, qui tenait à faire réaliser des chevalières pour les membres du Mournival, mais qui oublia d’aller chercher les bagouzes une fois ces dernières confectionnées. L’ultime réalisation de Bobby fut cependant réalisée pour un Légionnaire patibulaire, qui souhaitait obtenir un moule pour tirer des médailles représentant un loup et une lune. Travail facile pour notre héros, qui plia l’affaire en deux-deux, et se retrouva pris au dépourvu lorsque son client lui broya le larynx en guise de paiement, le laissant suffoquer sur le sol comme un poisson hors de l’eau, justifiant son acte par un cryptique « J’peux pas dire » à l’oreille de sa victime, avant de repartir.

 

Même si Bobby finit par être secouru par Sejanus, qui dans son empressement écrasera par mégarde l’anneau réalisé pour lui par ce dernier sous sa semelle énergétique – présageant le triste destin de ce membre du Mournival – il est trop tard pour le vieil orfèvre, qui n’aura que le temps de souffler la réplique assassine de Serghar Targost (car c’était lui) à son sauveteur. Mais que fait la Miviludes ?

 

Avis:

Celtic_cauldron:

Du point de vue littéraire: très intéressant. Du point de vue de l'intérêt dans la série en cours: je dois être passé à côté de quelque chose, parce que je ne sais pas du tout.

 

gilian:

Petite nouvelle totalement inutile et donc totalement indispensable a lire.

Je me pose quand même une question à propos de Graham McNeill : Est-ce qu’il connait tellement bien le fluff qu’il se permet de jouer avec le lecteur ou est ce que c’est le roi des acrobates et qu’il retombe toujours sur ces pieds.

Déjà avec le message de Magnus il a réussit à tromper son monde et encore une fois la.

Je commence à me dire que l’hérésie d’Horus c’est lui^^.

 

Schattra:

Petite nouvelle d’ambiance, sans aucune conséquence sur l’histoire avec un grand H de l’Hérésie, mais apportant une nouvelle perspective sur quelques uns des personnages et événements clés du début de cette dernière, 'Death of a Silversmith'1 est à réserver aux inconditionnels de McNeill, qui trouve encore le moyen de se balancer un petit clin d’œil (mention de la dernière église de Terra, au-delà du « pont argenté », que l’Empereur a faite détruire…) mais surtout celui de massacrer le fluff en convoquant des Primarques dans son récit de façon totalement anachronique. Et on ne peut même pas l’excuser en mettant en avant la date d’écriture de cette nouvelle, car cette dernière date du début des années 2010, époque à laquelle l’Hérésie comptait déjà une bonne dizaine d’ouvrages, dont plusieurs écrits de la main du Mac. Ce gros et indigne fail est un peu rattrapé par le suspens que l’auteur laisse planer sur l’identité du tueur, que de petits indices permettront toutefois au lecteur attentif d’identifier sans trop de difficultés. On apprend également que les Loges n’étaient pas à la fête même avant Davin, ou en tout cas tenaient plus à leur confidentialité qu’à la vie d’un pauvre civil innocent. Pas de quoi réécrire l’histoire de l’Hérésie, mais intéressant tout de même.

 

1 : Je me demande encore aujourd’hui si ce titre est un hommage aux Kinks ou aux Smiths.

 

Fluff:

Celtic_cauldron:

Vous voulez savoir qui a commandé les fameuses pièces indiquant l'appartenance à la Loge des Luna Wolves? Sejanus vous manque? Cette histoire est faite pour vous. Les autres, passez votre chemin.

 

Schattra:

Rien à signaler.

 

Calth That Was // La Calth Qui Fut merci à @Rippounet et @gilian !

Révélation

Mark of Calth/2014/79 pages

Intrigue:
Rippounet:

Une mini-guerre Ultramarrants versus Word Beaters.

 

gilian:

Ventanus essaie de réorganiser les force loyaliste de Calth ; il a déjà réuni sous son commandement plus de 40.000 Spaces Marines ; deux cent cinquante mille soldats et une quinzaine de titans ; et prépare aussi l’extermination des force Word Bearer encore sur la planète.

Les dernières forces organisées de l’ennemi se regroupent elles en deux camps, un derrière Hol Beloth et l’autre derrière Foedral Fell.

De son coté l’apôtre Maloq Kartho a des plans bien plus personnel pour la suite de sa carrière et il a commencé à les mettre en place.

 

Rien ne semble pouvoir retourner le rapport de force et les Word Bearer décident donc de se livrer à un grand massacre avant d’être vaincus. Cela commence par l’explosion de 3 têtes cycloniques qui pulvérise plus de deux millions de personnes.

Ce à quoi Ventanus répond en attaquant le camp de Foedral Fell, mais une fois le camp adverse écrasé sous un déluge de feu et d’acier il se rend compte que c’était un piège et que les Word Bearer étaient déjà mort. Mais pourquoi l’avoir attiré à la surface ?

 

En fait Maloq Kartho a décidé de devenir prince démon et a donc commandité le massacre de plusieurs millions de civil (les dieux aiment ça) et trahi Foedral Fell (apparemment les dieux aiment encore plus ça) et s’apprête à faire de même avec Hol Beloth (le trahir) et l’archologie principale de la planète (la massacrer).

 

Mais c’est compter sans l’intervention Ventanus le sauveur de Calth qui arrive tel un obus sur son land speeder pour renvoyer tout ce beau monde dans le Warp.

 

Schattra:

Ce n’est pas parce que Roboute Guilliman a arraché une égalité aux Word Bearers à la fin de Know No Fear, et décrété qu’il avait mieux à faire que de terminer les dernières poches de résistance à la surface (et en dessous) de la planète dévastée que la guerre pour Calth s’est arrêtée comme par magie. Contrairement au vieil adage terran, le départ des chats-patrons n’est pas synonyme de gigue endiablée pour les souris-sous fifres, et il revient donc à McNeill, Remus Ventanus et Hol Beloth d’apporter une suite à ce qu’Abnett, Guilliman et Kor Phaeron ont commencé. Tout un programme.

 

Notre histoire reprend donc le fil de l’arc Ultramarin (à défaut d’être ultra-marrant) à la fin du roman susnommé, Ventanus ayant été catapulté par la force des événements commandant en chef du théâtre de Calth. Accompagné d’une pléthore de personnages nommés dans Know No Fear1, dont aucun n’est vraiment indispensable à la compréhension de cette nouvelle, l’héroïque Capitaine de la 4ème Compagnie des Ultramarines (hmm… cela me dit quelque chose…) commence par nous gratifier de ses sentiments vis-à-vis de ses adversaires, qui sont peu charitables. C’est bien simple, il a juré d’être celui qui tuerait le dernier Word Bearer de Calth, et d’une façon prohibée par la Convention de New-Geneva. Il a les boules, il a les glandes (progénoïdes), il a les augmétiques qui pendent… et pour montrer à quel point il reste un beau gosse héroïque, il tend une embuscade stupide à une colonne de 600 Word Bearers totalement dépenaillés (ils n’ont même pas de quoi tirer sur leurs assaillants2) avec 200 de ses survivants, réfugiés dans l’Arcologie X avec des centaines de milliers de civils. Pourquoi stupide, vous entends-je demander à travers l’espace-temps ? Eh bien parce que Ventanus dispose de la puissance de feu démentielle des plateformes orbitales de Calth, repassées sous contrôle loyaliste à la fin des événements de Know No Fear. Il n’a donc qu’à demander à son méca-crush, Tawren, d’appuyer sur un gros bouton pour vitrifier avec impunité n’importe quel point du globe. Et au lieu de ça, ce gros rageux de Ventanus préfère exposer ses hommes aux radiations de la surface de la planète et gâcher ses munitions pour massacrer quelques traîtres en état de choc. Théorie : c’est un rageux. Pratique : ça fait badass.

 

Malgré ce rapport de force totalement déséquilibré, Ventanus est tout de même soucieux. Car il sait qu’en face se trouve l’infâme Foedrall Fell, un stratège redouté disposant d’une armée encore suffisante pour donner un intérêt à cette nouvelle. Vent d’anus veut donc éviter que son adversaire attire à lui les autres bandes rescapées de l’ost Word Bearers, ce qui… serait plutôt une bonne chose pour les défenseurs puisque cela leur permettrait d’annihiler les traîtres en un seul endroit. Ou pas. En tout cas, son statut de héros vengeur lui demande d’agir pour se mettre en valeur. Il monte donc une opération de grande envergure pour attaquer le bastion ennemi, entraînant avec lui la majeure partie des défenseurs de l’Arcologie X.

 

De leur côté, les fistons de Lorgar ne se tournent pas non plus les pouces. Nous suivons plus particulièrement un autre chef de guerre de la XVIIème Légion, l’ambitieux Hol Beloth, que sa défaite des mains bleues de Guilliman a plongé dans une dépression post-humaine. Heureusement, il peut compter sur le soutien psych(olog)ique de l’Apôtre Noir Maloq Kartho, qui lui a servi de coach de vie au cours des derniers mois. Beloth se doute bien que Kartho a ses propres plans (normal avec un nom pareil, me direz-vous), mais ce dernier semble avoir acquis une puissance telle que le Capitaine préfère faire sagement ce que son conseiller personnel lui dit de faire. Et Kartho a de la ressource et du vice. Il coordonne notamment les attentats atomiques perpétrés par les fraternités de cultistes encore présentes sur la planète, qui piochent parmi l’arsenal nucléaire disponible à même le sol de Calth pour annihiler des camps de réfugiés, et ainsi faire grimper son compteur d’atrocités. On a par exemple droit à une scène très drôle pendant laquelle une mère courage dépenaillée insiste pour donner un pendentif en forme d’aquila à un Capitaine Ultramarines, qui l’accepte malgré les ordres qu’il a reçus lorsque la madone lui indique qu’Elle (la Sainte) tient à ce qu’il reçoive ce symbole. À la seconde où notre vétéran pose la main sur le bijou, il gagne +40 en perception, repère un convoi suspect, se précipite vers ce dernier… et meurt en même temps que les deux millions de réfugiés entassés dans sa grotte lorsque le Chaos-mikaze fait tout de même détonner sa bombe. MERCI LA SAINTE, HEIN3.

 

Retour à Ventanus et ses petits copains, qui attaquent la forteresse en carton de Foedrall Fell, et s’étonnent de ne croiser personne dans les ruines fumantes de cette dernière, une fois que Tawren a dit le mot magique. Serait-ce une nouvelle manigance de l’ennemi ? Réponse : oui, mais comme ce dernier est aussi intelligent que les Ultramarines, inutile de s’inquiéter pour nos héros. À l’intérieur d’un temple frigorifique, miraculeusement épargné par la déflagration, Ventanus trouve des centaines de Word Bearers empalés dans motif d’étoile à huit branches, avec le redoutablement retors Fell au centre du macabre motif. Empalé aussi (sinon c’est pas drôle), par le bâton de Maloq Kartho. But de l’opération : permettre à des démons de posséder les cadavres des Astartes renégats. Petit problème : les démons en question ne savent pas utiliser les armes de leurs hôtes, et se contentent donc de charger comme des gnous les Ultramarines, qui, après avoir été surpris pendant les vingt secondes réglementaires, les taillent en pièces sans trop de problèmes. On a cependant droit à un petit duel, se finissant en quinquel, entre Ventanus et Fell 2.0, également possédé mais rapidement pulvérisé par le fidèle Telemechrus, qui accomplit ici son petit caméo de rigueur. Voilà un superbe usage d’un bon millier de Space Marines de la part des Word Bearers, suicidés et ranimés pour se battre à nouveau de façon complètement sous-optimale. Et après, on s’étonne qu’ils n’aient pas été foutus de conquérir Calth avec l’élément de surprise.

 

Revenons en donc à Kartho, qui a entre-temps récupéré une bombe virale de la part de son réseau de cultistes, et a insisté pour monter en haut d’un immeuble en ruines avec cette belette de Beloth, soi-disant pour admirer la vue. Nos deux vilains sont donc aux premières loges pour assister à la pulvérisation de la base de Fell par les gros flingues des loyalistes, et Kartho en profite pour révéler à son compagnon que c’est lui qui a tout manigancé, et au lecteur sa gueule de porte bonheur, signe manifeste que l’élévation démoniaque n’est plus très loin. Encore un peu essouflé par l’ascension d’un kilomètre (de dénivelé positif) auquel il a eu droit, Beloth se jure de tuer l’Apôtre à la première occasion (apparemment, c’est tendance chez les Word Bearers de se trahir entre frères), mais n’a pas le temps de mettre son projet à exécution que la ruine branlante sur laquelle ils se trouvent se fait souffler par la déflagration ayant annihilé la forteresse en papier mâché de Fell. Nos deux pieds nickelés tombent donc comme des pierres jusqu’à un lac souterrain, échappant miraculeusement à la mort qui leur était promise.

 

calth-that-was.png?w=300&h=425C’était encore une manigance de Kartho, dont le plan est d’évoluer en Karthotho en massacrant les réfugiés de l’Arcologie X grâce à sa bombe sale, gentiment véhiculée pour lui par son Dreadnought possédé d’agrément, Zu Gunara. Grâce à un coup de bol tout à fait opportun, Beloth trouve un accès menant à la cave loyaliste en revenant à lui, et notre bande d’affreux (Kartho a également invité une escouade de Terminators amphibies à la fiesta) arrive bientôt devant un portail fortifié par les Ultramarines. L’Apôtre Noir ne faisant pas les choses à moitié, cette difficulté est négociée sans problème par l’intervention décisive d’un ingénieur travaillé au corps à l’esprit par Kartho au cours des semaines précédentes, et qui ouvre donc la porte aux chaoteux pendant une transe cauchemardesque, juste avant d’être bolterisé par l’escouade Ultra de faction. Il est toutefois trop tard pour empêcher les assaillants de faire leur entrer dans le camp adverse, laissé dégarni par l’assaut de Ventanus. La résistance démentielle des traîtres leur permet d’avancer sans trop de mal jusqu’au centre de la caverne, où Kartho, dont la transformation en démon frôle les 97%, veut faire exploser sa bombe. De son côté, Beloth s’est mis lui aussi à muter (pour des raisons inconnues), mais a emprunté la voie de l’Enfant du Chaos. Est-ce la fin des haricots pour les fidèles de l’Empereur ? NON ! Car l’impayable Ventanus arrive au dernier moment, grâce au noble sacrifice d’un Land Speeder brutalisé. Le combat s’engage avec Beloth, qui, malgré son physique de déménageur de l’Oeil de la Terreur, finit en bio-compost, victime de son propre athamé que Ventanus lui subtilise et retourne contre lui en désespoir de cause. Il ne reste plus à notre héros qu’à éviter de perdre sa base, ce qu’il fait en précipitant l’empoté Zu Gunara et son précieux chargement à travers la faille vers le Warp que Kartho a ouverte pour s’échapper une fois sa métamorphose complète. C’était moins une.

 

Bilan des courses : les Word Bearers ont perdu bêtement deux personnages nommés au combat, près de deux mille Space Marines (dont la majorité s’est petite-suissidée), et un Apôtre Noir a décidé de devenir free lance. Les loyalistes quant à eux n’ont à déplorer la perte que de quelques seconds couteaux, deux Land Speeders et les jambes du pauvre Selaton. À ce rythme là, la bataille de Calth sera finie avant ce soir...

 

1 : Kiuz Selaton, Lyros Sydance, Ankrion, Barkha, Eikios Lamiad, Telemechrus, Meer Edv Tawren… J’en passe et des meilleurs de l’Empereur. C’est bien simple, McNeill s’est fendu d’un Dramatis Personae en début de nouvelle pour nous aider à nous y retrouver.

 

2 : À moins que ces derniers approchent à moins de six pas, auquel cas ils pourraient leur cracher leur salive acide au visage.

 

3 : Hypothèse, Bruscius (le Capitaine) a mal entendu. Ce n’était pas « la Sainte » mais « l’absinthe » qui a motivé ce don.

 

Avis:
Rippounet:

Du potentiel, mais du vrai McNeill. Des personnages caricaturaux, et un final grotesque. M'bof.

 

 

gilian:

A mon avis cette nouvelle devait être pensé dans le même genre que Le Poing Ecarlate ou Le Prince des Corbeaux et permettre de finir les histoires de certains personnages et d’en envoyer d’autres au bon endroit. Comme Maloq Kartho qui devient M’Kar.

Mais c’est mal découpé et tees décousu. McNeill a voulu suivre le découpage d’Abnett mais ce n’est pas une réussite.

C’est décousu et j’ai eu du mal à accrocher. En fait à part M’Kar ça n’apporte rien.

 

Schattra:

Calth That Was est une nouvelle qui n’avait pas vraiment lieu d’exister. J’en veux pour preuve l’intrigue grossipide (un mélange de grotesque et insipide) que nous sert McNeill dans ce beau pavé, dans lequel pas grand-chose ne fait sens. L’auteur semble avoir pris le parti de pousser la kioulitude au maximum, sans se soucier des conséquences, souvent stupides et généralement risibles, que ce morceau de bravoure aurait sur l’équilibre et la vraisemblance de sa nouvelle. C’est bien simple, on dirait que McNeill s’est donné pour défi de reprendre tous les persos SM de son copain Abnett, pour continuer sur la lancée de ce dernier une histoire déjà convenablement terminée par l’intéressé et Meer Edv Tawren à la fin de Know No Fear. Handicapé par le cul de sac narratif dans lequel il s’est lui-même embourbé, l’auteur se rabat sur son amour démesuré pour les Ultramarines (ki son tro cool é tro for é détaist lé Word Béreur mé cé logik), généreusement étendu aux loyaux citoyens d’Ultramar (si courageux ! si disciplinés ! si productifs !), et concentré dans le personnage de Ventri…Ventanus, dont la soif de revanche, pour pure et logique qu’elle soit, le mène à prendre des décisions à la limite de la connerie profonde. En face, les Word Bearers, enfin, Kartho, s’en sort un peu mieux, mais son mode opératoire est tellement coûteux en vie de Space Marines que les loyalistes seraient bien inspirés de laisser leurs adversaires se massacrer entre eux plutôt que de s’embêter à les attaquer. Bref, c’est grossier, clownesque et peu inspiré, et vous pouvez largement vous contenter de Know No Fear, même (surtout) si vous avez apprécié les personnages Astartes d’Abnett.

Fluff:

  • Calth : Les cités et spatioports de Lanshear et de Numinus. Calth avait la réputation d’être le monde le plus industrieux d’Ultramar, et ses habitants les plus productifs et dévoués à leur tâche. Les légendes locales veulent que les arcologies de Calth aient été creusées par un serpent gigantesque.
  • Word Bearers : Fraternités de cultistes places sous le patronage de la Légion: Kaul Mandori, Tzenvar Kaul, Jeharwanate, Ushmetar Kaul.

 

Thief of Revelations // Les Voleurs de Révélations merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/19 pages

 

Intrigue:

Thief-of-Revelations.jpggilian:

Alors que la cabale d’Ahriman en apprend de plus en plus sur la corruption physique qui ravage les Thousand Sons et qui les promet tous a la damnation. Ils se rendent compte qu’ils ne pourront surement pas arriver à une solution sans l’aide de Magnus. Ahriman decide donc d’aller parler a son père.

 

La discussion se passe mal, en premier lieu parce que Magnus est devenu persuadé qu’il n’y'a  rien à faire contre la corruption et qu’il a interdit a Magnus de poursuivre son œuvre. Et ensuite parce que Magnus montre à Ahriman se qui est en train de se passer. La corruption des Blood Angels, la chute des Night Lords, l’attaque sur Ultramar. Et il lui dit d’attendre, qu’ils doivent choisir leurs camps mais que le moment n’est pas encore venu. Magnus avoue qu’il s’est trompé déjà une fois en se laissant abuser et qu’il ne commettra pas la même erreur cette fois il veut être sur avant de faire son choix.

 

Lagnar:

On retrouve nos braves magiciens maudits et la quête d'Arhiman pour sauver la légion pendant que papa boude ?

 

Avis:

gilian:

Graham McNeill a réussit à rendre les Thousand Sonq encore plus complexe qu’ils avaient l’air a la base. C’est a mon avis une des légions hérétique les plus sympathiques. Cette nouvelle même si elle n’apporte pas grand-chose continue dans cette voie en montrant une légion isolée de tous trahis de toute part et ne sachant quoi faire.

 

Lagnar:

Une fois de plus ce court texte permet de nous montrer à quel point cette légion est comlexe et surtout à quel point ils n'ont pas un mauvais fond mais se retrouvent isolés et presque sans issues si ce n'est chercher l'aide d'une puissance supérieure, comme si Tzeench avait tout fait pour qu'ils viennent à lui ? Comme pratiquement tout ce qui touche aux TS, une nouvelle très plaisante.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Lucius : The Eternal Blade // Lucius : La Lame Éternelle merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/7 pages

 

Intrigue:

Lucius_the-Eternal-Blade.jpggilian:

Depuis Iydris Lucius était de mauvaise humeur, il était mort mais surtout il avait été battu et surpasser en combat singulier et ça il ne pouvait pas l’admettre.

 

Alors il était partie chercher les plus grands escrimeurs des légions pour les battre un par un et ça commençais par Sanakht des Thousand Sons.

 

Alors que le duel fait rage entre Lucius et Sanakht il devient évident que Lucius va encore perdre… Sanakht pouvant lire chacune de ces attaques. Lucius devient fou de rage et se laissant consumé par la rage il arrive a un stade ou Sanakht ne perçois plus que la rage et plus les mouvements. Lucius s’apprête à l’embrocher mais est retenu par Ahriman qui est venu recruter Sanakht et par la même occasion Lucius.

 

Lagnar:

On retrouve Lucius que l'on avait plus vu depuis un moment.

 

Avis:

gilian:

C’est une nouvelle à double sens de McNeill. Elle est sensé nous présenté Lucius sur la voie qui va le conduire a l’éternité mais en même temps elle introduit la suite des aventure des Thousand Sons.

 

Lagnar:

Bon complément aux restes de nos lectures sur le bonhomme et qui nous montre le chemin toujours plus profond que prend Lucius vers la damnation et son immortalité. 

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

The Devine Adorator // L'Adoratrice Devine merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/28 pages

 

Intrigue:

the-devine-adoratrice.pnggilian:

Raeven Devine passe la nuit au lit avec la femme de son demi frere qui se trouve être ça sœur jumelle et qui fait partie du culte du serpent.

 

Le lendemain lors de la cérémonie du rite de passage a l’Age adulte de Raeven, une attaque suicide des membres du culte du serpent. Cet attentat laissera le seigneur Cyprian Devine à deux doigts de la mort et son successeur Albard qui n’a pas réussit à se lier à sa machine.

 

Raeven devient donc l’héritier du trône et n’a plus qu’à attendre la mort de son père. Lyx et Cebella ont comploté pour que leur frere/fils devienne seigneur de la maisonnée et ça a plutôt bien marché.

 

Avis:

gilian:

Mhmmm, je ne sais pas trop… ça sert à montrer la depravation de la maison Devine avec une fille qui sort avec son demi frere et couche avec son frere jumaux sous le regard bienveillant de ça mere qui dirige en secret le culte du serpent… Apres ça change de se qu’on voit d’habitude et a explique l’arrivé au pouvoir de Raeven Devine sans qu’il ne soit corrompu lui même.

 

Lagnar:

Pour le coup celle-ci je l'ai lue dans les livres sur Molech et autant elle a un intérêt au début du dyptique concerné, autant ici...

 

Fluff:

Des infos sur la Maison Devine.

 

Wolf Mother // Mère Louve merci @Lagnar et @gilian

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/31 pages

 

Intrigue:

wolf-mother.pnggilian:

Depuis la chute de Molech, le Molech’s Enlightenment fait route vers Terra avec le Tarnhelm cacher dans son ombre.

Alivia recherche ça fille qui a été enlevé par les membres du culte du serpent qui se sont infiltré sur le navire. Mais pour le moment elle c’est fait elle aussi prendre par le culte. Au moment ou elle va se faire tuer, Severian apparait et tue le cultiste.

 

Alors qu’il était sur le Tarnhelm il a sentit la présence du culte sur le navire de refugier et a décidé de venir faire le ménage avant que la route des deux vaisseaux ne se sépare.

Le duo improbable constituer de l’ancien Luna Wolves et de la perpétuelle commence à écumer le vaisseau a la poursuite des cultistes. Mais lors du combat final, Alivia est possédé par un démon et Severian est obliger de la tuer.

 

Intrigué par le retour a la vie de cette dernière il lui promet de l’amener voir le Sigilite.

 

Lagnar:

Encore une nouvelle qui met en avant l'un des chevaliers errants de Malcador, à voir si ça mène quelque part, cela fait plusieurs fois que nous voyons cette perpetuelle, curieux de voir ce qu'elle devient, si elle devient quelque chose.

 

Avis:

gilian:

Cette nouvelle n’a de sens que si Alivia Sureka deviens un personnage récurant de l’hérésie, sinon cette nouvelle n’apporte rien a l’histoire. Malgré tout elle donne un peu plus de consistance au personnage de Sevatar qui jusqu’à présent c’était montrer plutôt silencieux et distant dans les précédents ouvrages.

 

Lagnar:

En tout cas, vivement qu'on aborde plus en profondeur la notion de Chevalier Errant car on nous en présente plusieurs mais au final on nous a jamais vraiment exposé clairement leur existence.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

The Wolf of Ash and Fire // Le Loup de Cendre et de Feu merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/38 pages

 

Intrigue:

the-wolf-of-ash-and-fire.pnggilian:

L’attaque sur l’empire Ork d’Ullanor avait commencé et impliquait presque la moitier des légions. Les Luna Wolves d’Horus devaient percer les mondes extérieurs et offrir une route vers le centre de l’empire. L’attaque avait eu lieu sur Gorro un monde ferraille.

 

Un monde totalement improbable qui n’aurait jamais du exister sans la technologie démente des Ork.

 

Mais la résistance est forte et Horus est tenu en échec pendant la premiere phase de l’opération. C’est a se moment qu’arrive l’empereur avec ça flotte pour se battre au coté de son fils.

Les force combiné des Luna Wolves et des Custodes est inarrêtable mais la désagrégation du monde Ork met l’empereur en difficulté. Il sera finalement sauvé par Horus et la flotte mettra le cap vers Ullanor pour la confrontation finale.

 

Avis:

gilian:

Ils sont malins à la blacklibrary, cette nouvelle a été écrite pour être vendu avec le roman graphique l’honneur de Macragge et franchement elle est bien plus intéressante.

 

Graham McNeill joue avec le lecteur en commençant par « j’étais là le jour où Horus a sauvé l’Empereur. » Il enchaine en faisant intervenir Sejanus et en invoquant le souvenir de Vatale Gerron Terentius. Bonne petite nouvelle en vérité.

 

Lagnar:

Déjà au lu au sein du premier omnibus sur les Luna Wolves et je trouve pour le coup qu'elle avait plus sa place en début d'hérésie qu'ici notamment considérant où en est Horus à ce moment de l'histoire. Au delà du placement dans un recueil ici, la nouvelle est plutôt plaisante je trouve.

 

Fluff:

gilian:

Une plongée dans le "dernier" haut fait de la Grande Croisade, avec Horus et l'Empereur en première ligne.

 

Wolf Hunt // La Chasse au Loup merci @gilian !

Révélation

The Silent War // La Guerre des Ombres/2016/32 pages

 

Intrigue:

Wolf-Hunt.jpgNagasena a reçu l’ordre de Dorn de finir le travail commencé avec l’Ost de croisade et il part à la chasse du dernier évadé, mais avant cela il met ses affaires en ordre parce qu’il sait qu’il ne reviendra pas.

 

Pendant ce temps dans la ville du Requérant, Severian continue sa route vers la demeure du maçon de guerre pour pouvoir voler une navette et partir rejoindre le Vengefull Spirit. L’objectif du Luna Wolf est de rejoindre Vadok Singh le maçon de guerre et de le prendre en otage pour s’évader de Terra.

 

Mais Nagasena a compris et est revenu l’attendre chez le maçon de guerre. Après un long combat. Nagasena a enfin Severian à sa merci mais son pistolet refuse de tirer. Malcador est intervenu pour l’empêcher de le tuer.

 

Malcador explique a Nagasena qu’il veut Severian vivant parce qu’il en a besoin pour mener sa guerre contre Horus. Severian est un psyker aux pouvoirs latents qui se sont réveillés lorsque Magnus a contacté son père et qui se sont amplifiés dans les années qui ont suivi. L’avertissement de Magnus est arrivé il y’a deux ans au palais impérial et la barrière psychique du palais a retenu la vague psychique causée par le message pendant deux ans. Malcador en profite pour recruter Nagasena.

 

Avis:

Et voila les 30 pages finales des morts oubliés qui explique tout… Je trouve dommage que ça ait mis autant de temps à sortir mais l’histoire est enfin complète.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Luna Mendax merci @gilian !

Révélation

The Silent War // La Guerre des Ombres/2016/16 pages

 

Intrigue:

luna-mendax.pngAu retour d’une mission totalement ratée sur Caliban, Loken déprime sur Luna et s’est mis au jardinage. Il reçoit la visite de Torgaddon son vieil ami du Mournival qui vient lui rendre visite soit en songe mais plus vraisemblablement en fantôme.

 

Ils ont une longue conversation sur la guerre et le fait de devoir combattre Horus et au final Loken décide de reprendre le combat même si la guerre dans l’ombre ne lui convient pas il est un guerrier et a fait le serment de protéger l’imperium.

 

Avis:

Cette nouvelle fait partie des nouvelles écrites pour le « Tales of the Knights errant week » et fait partie d’un tout, Prise comme ça elle ne sert a rien mais il fallait bien expliquer pourquoi Loken part à l’assaut du Vengefull Spirit dans le livre qui vient.

 

Et sinon C’est Tarik le premier qu’Erebus a ressuscité avant la dame Bénie.

 

Fluff:

  • Torgaddon : Il dit qu’il lui est arrivé quelque chose d’affreux après sa mort et je suis passé a coté de l’info dans la bataille de Calth… Erebus chante pour eux. Il connaît leurs noms. Tarik ressuscité, celui-devenu-Tormageddon.

 

The Seventh Serpent // Le Septième Serpent merci @gilian !

Révélation

Shattered Legions // Les Légions Brisées/2017/129 pages

 

Intrigue:

The-Seventh-Serpent.jpgGrâce aux Kryptos l’équipage du Sisypheum avait encore réussi à prendre en embuscade un vaisseau rebelle et, cette fois, c’était un vaisseau de l’Alpha Légion. Mais après avoir pillé le vaisseau, et alors qu’il s’apprêtait à partir, un deuxième vaisseau de l’Alpha Légion arrive et le combat est bien plus compliqué pour le Sisypheum déjà affaibli par le combat précèdent.

 

Malgré tout, grâce à l’habileté de Sabik Wayland, le combat finit par tourner à l’avantage du Sisypheum. C’est à ce moment là qu’arrive l’Iron Heart, le vaisseau amiral de Meduson.

 

Contre l’avis de Sharrowkyn, le capitaine Tyro décide de prendre contact avec Meduson et d’écouter ce qu’il a à dire.

 

En fait, l’efficacité de l’équipe de Tyro a mis à mal les plans de Meduson qui était à la poursuite d’Alpharius et qui comptait sur le vaisseau de l’Alpha Légion pour les mener à son objectif.

 

Tyro décide de s’allier a Meduson et grâce aux Kryptos de trouver la base de l’Alpha Légion.

 

Sharrowkyn n’est pas réellement convaincu des intentions de Meduson mais devant le besoin des Iron Hands de se venger son avis n’a que peu de valeur.

Alors que les nouveaux alliés sont en route pour la base de l’Alpha Légion, Garuda l’oiseau cybernétique de l’ancien capitaine Ulrach Branthan, a un comportement de plus en plus irrationnel et met en danger la survie de son ancien maître.

 

Une fois arrivés sur l’objectif, les Iron Hands commencent à s’infiltrer et, après avoir pris d’assaut la garnison, se rendent compte que le commandant de la place n’est pas Alpharius mais le légat Chaitin, un membre de l’Alpha Légion resté fidèle à l’empereur et qu’Alpharius les a manipulés pour le retrouver. Car bien entendu Meduson est Alpharius …

 

Après un combat mémorable où nos héros font preuve de bravoure et où Sharrowkyn se montre encore une fois a la hauteur de sa légende, Alpharius décide de se retirer en les laissant vivant car il ne veut pas aller contre la volonté de Magnus. Celui-ci tient à ce qu’ils vivent et en particulier Sharrowkyn.

 

Nos héros arrivent a s’extraire de la planète en train de mourir grâce à l’intervention de Sabik Wayland et retrouve en orbite le Sisypheum qui a brillamment gagné son combat spatial sans la moindre égratignure, à la grande surprise de tout le monde.

 

La réponse à leur interrogation leur vient en montant a bord du vaisseau. En effet, Ulrach Branthan s’est réveillé et Tarsa l’a fusionné au reste du dreadnought détruit par Fulgrim.

 

Avis:

La suite et pas la fin des aventures du Sisypheum. Quand j’ai lu pour la première fois cette nouvelle, je suis resté sur ma faim. En effet, elle est parue en 2014 et même si elle a seulement été éditée en français en novembre 2019, il va falloir attendre fin 2020 pour avoir la fin de l’histoire avec Son Of Selenar.

 

Graham McNeill a réussi à créer une bande de héros qui traverse l’hérésie d’Horus en ayant une influence sur les événements mais pas au point qu’on s’en souvienne, et personnellement j’apprécie vraiment cette épopée même si parfois certaines actions sont un peu trop grosses et irréelles^^.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

The Either // L'Un Sans l'Autre merci @gilian !

Révélation

Shattered Legions // Les Légions Brisées/2017/36 pages

 

Intrigue:

The-Either.jpgCela faisait trois ans depuis Istvaan, trois ans à pourchasser les restes des légions brisées mais Tybalt Marr avait enfin fini sa mission et pouvait se présenter sur Dwell pour reprendre sa place dans la légion.

 

Mais les choses avaient changé, le Mournival avait été reformé sans lui et surtout Meduson était vivant et avait failli tuer Horus… Tybalt Marr n’a pas eu de retour triomphale, c’est tout juste si le Mournival s’est déplacé pour l’accueillir…

 

Tybalt Marr rumine pendant des jours les événements de Dwell avant d’en arriver à une conclusion qui lui parait évidente mais qui a l’air d’échapper à tout le monde. Si Meduson est capable d’organiser une attaque comme la tentative d’assassinat sur Dwell, alors peut être qu’il a aussi réellement rallié une grande partie des légions brisées. Peut être les attaques qui ont l’air d’être désorganisées font en fait partie d’un plan plus grand.

 

Mais le Mournival refuse de l’écouter et d’en parler à Horus. Tybalt décide donc d’enfreindre les ordres et de partir en chasse seul avec sa compagnie.

 

Il réussit à attraper un vaisseau des Iron Hands caché dans le système de Dwell et à prouver qu’il a raison et que Meduson est une menace. Horus fait de lui son chasseur et l’envoie traquer les légions brisées, pendant qu’il fait route vers Molech.

 

Avis:

Très astucieux de finir 'Les Légions Brisées' sur une nouvelle sur l’ennemi de Meduson, celui qui va l’affronter à de nombreuses reprises. Tybalt Marr, même s'il a choisi le mauvais camp, reste un personnage attachant. Un du genre qui n’a pas vraiment de chance mais qui arrive toujours à rester dans la course.

 

Fluff:

  • Tybalt Marr : On avait laissé Tybalt qui ralliait les loges après la mort de Verulam Moy. Apres Istvaan il a commencé à pourchasser et détruire les vestiges des légions brisées pour finir par rejoindre les forces principales à Dwell. Mais, après avoir appris la survie de Meduson, il obtient un groupe de combat du maître de guerre avec pour mission de Tuer Meduson.

 

Old Wounds, New Scars merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2018/2018/20 pages

 

Intrigue:

old-wounds-new-scars.pngPlus le vaisseau se rapprochait de Terra et plus Sureka faisait des rêves nostalgiques de son passé avant la guerre, avant la grande croisade… Mais ils se finissaient toujours en cauchemars.

 

Mais cette fois c’était diffèrent, elle avait aussi rêvé de John Gramaticus, elle n’avait pas revu son amant depuis des siècles, depuis Kaboul en fait, avant que le Tsar ne détruise la ville. Mais elle avait des soucis plus urgents que tout ça, elle devait trouver le capitaine et décider comment ils allaient arriver dans le système Sol sans se faire détruire à la sortie du Warp. Cela faisait 2 ans maintenant que le navire avait quitté Molech et c’est grâce à elle que les gens étaient encore en vie. Alivia Sureka avait organisé la vie dans le vaisseau et fait au mieux pour que tout se passe bien, mais le vaisseau l’équipage et les passagers étaient à bout de souffle et il fallait vite arriver.

 

Bien que le capitaine Sulaiman respecte beaucoup Alivia pour ce qu’elle a fait avec les civils de son navire, il est hors de question qu’il écoute un simple civil lui dire comment arrivrt dans le système Sol et il refuse de l’écouter.

 

En plus de ça, Alivia est persécutée par une voix qui l’appelle dans sa tête. Elle finit par comprendre que c’était John Gramaticus qui lui proposait son aide pour rejoindre Terra. En fait John lui propose de l’aider à arriver sur Terre sans encombre en échange de la position d’Ollanius Personne qu’il a perdu de vue depuis Calth, mais elle refuse de lui révéler où se trouve Oll.

 

Devant l’imminence de la catastrophe, alors que le vaisseau de réfugiés translate dans l’espace réel, et ce retrouve dans la ligne d’une grande partie de la défense du système Sol. Et a la grande surprise d’Alivia Sureka, les force de défense terrestres stoppent leur attaque et leur permettent d’atterrir sur Terra.

 

Une fois sur Terra, elle est accueillie par Khalid Hassan qui veut l’amener voir son maître…

 

Avis:

Énorme nouvelle, je la connaissais sans l’avoir lue et je n’imaginais pas l’implication de Gramaticus et ses connexions avec le Sigilite ou ses hommes. A voir si, comme tout ce qu’a écrit McNeill, ses autres nouvelles seront réutilisées plus tard.

 

Fluff:

  • Alivia Sureka : Née dans le nord de l’Ecosse, elle a été une grande voyageuse, elle a escaladé Olympus Mons sur Mars, nagé dans l’océan de Talassar dans le monde d’Ultramar. Elle connait l’empereur, John Gramaticus, le Sigilite et Ollanius Personne. Même si elle a servi l’empereur pendant longtemps, elle est atterrée de voir qu’on le considère comme un dieu.
  • John Gramaticus : L’énorme révélation de cette nouvelle. Après quelques révélation mineures : il a été l’amant de Sureka, il a rencontré pour la dernière fois Ollanius à Bézier, on arrive à du très lourd. Il promet à Sureka qu’il peut leur avoir un sauf-conduit pour entrer dans le système Sol, et effectivement, quand leur vaisseau translate dans le système Sol, l’intervention de Gramaticus permet de stopper l’attaque. Gramaticus a contacté Khalid Hassan et son maitre Malcador… Il doit être bien vu par le Sigilite parce que contacter le Sigilite et le faire arrêter une attaque en un instant…

 

The Ancien Awaits  // L'Ancien Attend merci @gilian et @Red Qafe !

Révélation

Sons of the Emperor/2018/18 pages

 

Intrigue:

gilian :

Sur la planète des sorciers, Vistario a une vision, mais l’Age d’or des Corvidae est passé et sa vision est incomplète, il ne retient que des brides de paroles confuses «  l’ancien attend »… Peu enclin à perdre du temps avec une vision incomplète il est prompt à passer à autre chose mais une visite de Magnus le rouge, son primarque, en personne le fait changer d’avis. Il lui ordonne d’écouter le message et de trouver où l’ancien attend. Avec deux autres sorciers qui eux aussi entendent la même voix, ils ont traversé l’espace et se sont retrouvés sur un monde mort à la recherche de l’origine de la voix.

 

Plus ils progressaient sur ce monde mort et plus Vistario était contrarié, il cherchait un nom ou un mot, quelque chose, (les noms ont de l’importance lui disait toujours maître Amon), mais il n’y avait rien sur cette planète que du sable… Ils finirent par trouver des restes d’armures et d’armes, des symboles World Eaters, et même quelques bouts d’armures d’Emperor’s Children. Ils finirent par découvrir la balise qui émettait le son, enfoui sous la carcasse d’un dreadnought de classe contemplator totalement démoli.

 

Mais en s’approchant Vistario se fait mettre en joue par le dreadnought qui est encore vivant. Une conversation s’engage et, au moment où le dreadnought lui dit qu’il est l’ancien des rites, un éclair de prescience balaye Vistario, l’ancien des Rites, Rylanor …

 

Révélation

Il est sur Istvan III.

 

Rylanor, apres la mort d’Istvaan III s’était enfoui dans les catacombes du palais mais n’avait pas pu partir ; il était trop grièvement endommagé, alors il a créé une balise mais pas pour appeler à l’aide, pour faire venir quelqu’un. C’est à ce moment là que Vistario comprend qu’ils ne sont pas seuls, une autre chose est arrivée en même temps qu’eux, un démon.

 

Fulgrim est là, il est venu répondre à l’appel à l’aide de Rylanor.

 

Il propose à Rylanor de le rejoindre au service des puissances de la ruine mais Rylanor préfère mourir et déclencher son piège. Il arme une ogive bactériologique qui va tous les tuer et détruire pour la deuxième fois Istvaan III.

 

Red Qafe :

Trois Thousand Sons ont été envoyés par Magnus après que l'un d'eux ait eu des visions. Ils cherchent un monde inconnu sur lequel a eu lieu une destruction totale. Ils cherchent longuement, attirés par un appel : "L'Ancien attend".

 

Ils finissent par trouver ce monde. Le parcourent. Trouvent des ruines. Des traces de combat. Une douille de bolt portant l'emblème des World Eaters.

 

S'enfoncent dans des souterrains fortifiés. Finissent par trouver d'où vient l'appel : une salle dans laquelle est écrasée une navette. Dans/sous la navette se trouve un sarcophage Dreadnought dont toute trace permettant de l'identifier ont été brûlées.

 

L'Ancien attend. C'est ce Dreadnought. La planète est...

 

Révélation

Istvaan III. Et le Dreadnought... C'est... Rylanor l'Ancien.

 

Rylanor dit qu'il n'appelait pas pour les Thousand Sons. C'est alors que Fulgrim, le prince démon serpentin, sort de l'ombre. Fulgrim annonce à Rylanor que ce dernier est coincé ici depuis des millénaires. Rylanor présente alors son piège : il a une charge virale !

 

Les Thousand Sons retiennent l'explosion virale, Fulgrim décide qu'il va prendre les restes biologiques de Rylanor avec lui pour le remodeler et en faire une horreur dont il a le secret. Les Sons décident alors que Rylanor mérite mieux et laissent le virus se libérer, les consumant eux et le noble Ancien.

 

Fulgrim sort seul des ruines, blessé dans son âme.

 

Schattra :

Un trio de sorciers Thousand Sons, Vistario le Corvidae (visions du futur), Murshid l’Athanean (télépathe) et Akhtar le Raptora (télékine), a été envoyé par Magnus le Rouge enquêter sur l’origine d’une vision subie par le premier. Ne pouvant pas désobéir à un ordre direct de leur borgne de boss, mais disposant de très peu d’indices pour localiser l’origine du message, une vague demande d’aide faite depuis les ruines d’une cité détruite, les compères ont passé les dernières années (ou l’équivalent en temps warpique) à voyager de monde mort en monde mort, sans succès. Leur chance a toutefois tourné lorsque le message s’est soudainement précisé, faisant état de l’identité de son émetteur, un certain « Ancien », qui patienterait donc à proximité. 

 

Guidé par une intuition de Murshid, les Thousand Sons prennent pied sur une nouvelle planète ravagée, sans savoir son nom ou ce qui lui est arrivé. Les indices troublants s’accumulent toutefois au fur et à mesure que nos héros s’approchent de leur destination : des douilles de bolts marquées du sceau des World Eaters sont retrouvées dans les décombres, et les ruines explorées par le trio portent la marque caractéristique d’un Exterminatus. Cependant, les niveaux inférieurs de la cité dans laquelle ils progressent ont résisté au terrible bombardement orbital déclenché par l’Imperium, ce qui indique que la civilisation qui a occupé cette planète était au fait des capacités destructrices des Legiones Astartes, et a pris des mesures pour résister à leur fureur. De façon tout aussi mystérieuse, mais beaucoup plus pressante, une tierce présence est détectée à proximité par les sens affutés de Murshid et Vistario : il semblerait que Magnus le Rouge ne soit pas le seul à s’intéresser à ce que cet énigmatique Ancien a à révéler.

 

Le fameux Ancien s’avère être un Dreadnought en très mauvais état, avachi à quelques mètres de la navette qu’il prévoyait sans doute d’utiliser pour quitter la planète au moment de son martyr. Il reste cependant suffisamment de batterie à la vénérable machine pour attraper Murshid alors qu’il passait à proximité, et pointer son canon d’assaut sur Vistario pour faire bonne mesure. Jugeant plus sage de négocier avec l’acariâtre vieillard énergétique plutôt que d’engager un combat qu’il n’est pas sûr de pouvoir remporter, Vistario opte pour une petite discussion avec l’Ancien, passablement confus après sa longue période d’isolation…

 

Révélation

…Période qui se chiffre en millénaires plutôt qu’en années, car notre histoire prend place bien après la fin de l’Hérésie. Vistario finit par comprendre que la planète sur laquelle il se trouve n’est autre qu’Isstvan III, théâtre de la purge des éléments loyalistes des Légions renégates il y a dix mille ans. Son interlocuteur est une autre célébrité, l’Ancien Rylanor des Emperor’s Children, resté fidèle à l’Empereur malgré la trahison de son Primarque, mais rendu un peu barjo par cent siècles à fixer un mur effondré sans pouvoir se relever. Rylanor n’ayant pas appris que les Thounsand Sons ont également fait défection à Pépé, Vistario tente de détourner la conversation vers un sujet un peu moins polémique, échoue lamentablement, et aurait certainement fini en enduit organique sur ledit mur effondré sans l’arrivée opportune d’un nouveau personnage…

 

Révélation

…Fulgrim en personne. Le Primarque démoniaque a en effet été attiré par la complainte de Rylanor au même titre que les Thousand Sons, et a décidé de corrompre le vénérable loyaliste pour son propre amusement pervers. Il tombe ce faisant dans le piège de Ryry, dont le châssis dissimulait une ogive contenant le virus mangeur de vie utilisé par feu Horus il y a fort longtemps pour régler son problème de dissensions internes. Cela était sans compter sur les manigances psychiques des Thousand Sons, qui parviennent à circonscrire l’explosion dans une bulle de force avant qu’elle n’ait pu engloutir les participants de cette petite réunion Copains d’Avant… pendant à peu près 27 secondes ½, soit le temps qu’il faut pour réaliser à Vistario qu’il préfère encore mourir et possiblement emporter Fulgrim avec lui (spoiler : ça ne marche pas) plutôt que de laisser le salace et serpentin Primarque faire des misères au pauvre Rylanor. Le sacrifice des Thousand Sons permet donc à la bombe d’exploser, faisant d’Isstvan III l’une des rares planètes à avoir subi un double Exterminatus (et sans doute la détentrice du record de l’Exterminatus le moins mortel de l’histoire, avec seulement quatre victimes confirmées). Fulgrim en est quitte pour aller se refaire une beauté dans l’Œil de la Terreur, mais surtout pour une éternité de séances auprès de son thérapeute attitré, car le refus catégorique de Rylanor de rejoindre le côté nervuré et lubrifié de la Force a profondément affecté le fragile ego du Pretty Primarque. Ce sont des choses qui arrivent.

 

 

Avis:

gilian :

Graham McNeill n’oublie jamais, 11 ans plus tôt il a laissé Rylanor l’ancien sur Istvaan III et là, il finit son histoire. J’ai bien aimé l’histoire et comment la révélation sur la planète et le personnage principal est amenée. Et surtout, c’est une suite logique à l’histoire de Rylanor.

 

Par contre je ne suis pas sûr que cette nouvelle ait sa place dans la série primarque…

 

Schattra :

Graham McNeill n’en avait pas fini avec l’Ancien Rylanor (abandonné à son sort à la fin de ‘La Galaxie en Flammes’ et ‘Fulgrim’), et « détourne » une nouvelle Primarques pour donner à ce personnage secondaire du début de l’Hérésie la sortie de scène qu’il pensait lui devoir. Je suis moins convaincu que McNeill de la nécessité de terminer des arcs narratifs dont la plupart des lecteurs de la BL avaient dû oublier l’existence, mais c’est après tout la prérogative d’un auteur de raconter ce qui lui passe par la tête et le stylo.

 

Là où le bât blesse, en ce qui me concerne, est l’absence d’un travail de contextualisation/explication digne de ce nom de la part de McNeill. J’ai beau voir d’un œil permissif l’emploi « d’heureuses coïncidences » pour faire avancer et dénouer une intrigue, ‘The Ancient Awaits’ prend beaucoup trop de liberté à cet égard, et fait joyeusement exploser son compteur de WIJH. Comment Rylanor parvient-il à envoyer son RSVP à travers le Warp (ce personnage n’ayant aucune espèce de pouvoirs psychiques) ? Comment expliquer que le trio de Thousand Sons arrive pile au même moment que Fulgrim ? Et en bonus, pourquoi Magnus tenait tant à ce que ses fils se rendent sur place pour investiguer ce vague écho de l’Empyrean ? On peut supposer, au vu de ses pouvoirs, qu’il savait ce qu’ils allaient trouver, ce qui revient à poser la question de pourquoi le Cyclope voulait nuire à Fulgrim. Je laisse à chacun le soin d’apporter ses réponses à ces questions : pour ma part, je mets tout sur le compte d’un manque d’investissement de la part de Graham McNeill dans la construction de cette nouvelle, obnubilé qu’il était par son désir d’en terminer avec Rylanor sous couvert d’écrire une nouvelle Primarques1. Je sors donc déçu de cette lecture, qui ne mérite pas à mon sens son inclusion au sommaire de ‘Sons of the Emperor’.

 

1 : Dont le cahier des charges est tout autre. Si vous voulez lire un court format très instructif sur la personnalité et le destin de Fulgrim écrit par le même McNeill, je vous conseille chaudement ‘The Reflection Crack’d’.   

 

Fluff :

gilian :

  • Rylanor l’ancien : A survécu au massacre d’Istvaan III. Comme on le savait, il avait trouvé un hangar sous terrain, dans celui-ci il y avait une navette qui devait lui servir à aller prévenir les forces impériales mais il n’a jamais pu l’atteindre. Alors il a créé un piège pour attirer Fulgrim sur la planète et lui faire exploser une ogive bactériologique sous le nez.
  • Fulgrim : Etant devenu un démon il ne craint pas une vulgaire explosion et s’en sort vivant. Mais son orgueil est blessé à jamais par le refus de Rylanor de le rejoindre, il est le démon du dieu de la tentation et rien ne devrait lui résister.
  • Vistario : Il a été envoyé par Magnus sur Istvaan III. Il ne savait pas que c’était Istvaan mais Magnus le savait durement, il a toujours voulu savoir ce qui c’était vraiment passeé sur Istvaan. D’ailleurs Fulgrim lui fait la remarque, Prospero ne vous a pas servi de leçon ? La curiosité de Magnus vous mènera à votre perte.

 

Schattra :

  • Emperor’s Children (Personnage nommé) : L’Ancien Rylanor, Dreadnought détenteur de la charge d’Ancien des Rites pendant la Grande Croisade, ne périt pas sur Isstvan III pendant l’Exterminatus décrété par Horus au début de l’Hérésie. Blessé et incapacité au cours des combats, il resta en vie pendant dix mille ans et parvint à attirer Fulgrim jusqu’à lui. Il fit exploser l’ogive contenant le virus mangeur de vie sur lequel son châssis reposait dans l’espoir de tuer le Primarque, mais la nature démoniaque de ce dernier le préserva de l’annihilation.

 

Morningstar merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2019/2019/XX pages

 

Intrigue :

morningstar.pngAprès avoir retrouvé la raison (et les fragments de son esprit), Magnus amène Ahriman dans une dernière mission avant de partir pour Terra. Ils partent tous les deux pour les profondeurs de la pyramide de Tizca pour y chercher une arme cachée par Magnus des années auparavant. Ahriman est surpris parce qu’il n’a pas souvenir de ça…

 

Magnus se résout donc à lui révéler la vérité. Après les événements de Morningstar et le massacre des réfugiés humains, Magnus a effacé la mémoire de ses fils pour être le seul à porter le fardeau de ces événements. Il a aussi essayé de préserver les âmes torturées des psykers qui avait été tués sur la planète en les amenant avec lui sur Prospéro pour les enlever à l’influence du démon Shaytan.

 

Dans les profondeurs de la pyramide de Tizca, il a créé un monde pour que ces esprits vivent en paix, mais quand les Space Wolves ont attaqué et que Magnus a transporté Tizca dans le Warp pour sauver ses fils, il a par la même occasion permis à Shaytan de retrouver les psykers.

 

Aujourd’hui, Magnus est venu corriger son erreur et transférer l’âme des psykers et le démon dans son livre pour pouvoir ensuite s’en servir d’arme contre l’Empereur.

 

Avis :

McNeill rajoute une pierre à l’édifice « Magnus » et continu à étoffer son histoire. Finalement, même si cet audio book n’est pas indispensable, il donne raison au démon qui avait dit à Magnus qu’il reviendrait et il montre que malgré toutes les précautions, le chaos finit toujours par trouver son chemin.

 

Fluff :

On connaît enfin la fin de l’histoire de la planète Morningstar. Magnus avait effacé de la mémoire de ses fils le génocide qu’ils ont été obligés de commettre pour empêcher le démon de s’échapper. Et on retrouve encore une fois Magnus dans le rôle protecteur qu’il a pour les psykers en général et pour ses fils en particulier. Il a essayé de protéger l’esprit des psykers en les amenant sur Prospéro mais le démon Shaytan les a quand même retrouvés. Il a aussi essayé de préserver ses fils en leur effaçant la mémoire.

 

 The Lightning Hall merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2020/2020/23 pages

 

Intrigue:

the-lightning-hall.pnggilian:

Raf Maven et Léopold Cronus avaient amené Zouche et Caxton avec eux en allant trouver refuge dans le laboratoire caché, après les événements de Mechanicum. Depuis, ils faisaient des raids contre les forces du Mechanicum noir mais le temps passant, le moral de notre petit groupe de survivants était de plus en plus bas, une guérilla sans chance de victoire ne les aidait pas vraiment.

 

Mais après une longue année de résistance, nos héros intercepte un message d’appel a l’aide provenant de l’ancienne forteresse du clan Taranis et même s’ils pensent que c’est un piège, ils décident de se rendre sur place pour enquêter.

 

Arrivés sur place, nos deux chevaliers tombent dans un piège du Mechanicum noir qui avait laissé une petite garnison sur place après le massacre des derniers chevaliers loyalistes. Pas tous, en fait le seigneur Caturix a survécu et avec lui quelques civils de la maison Taranis.

 

Après s'être débarrassés de la petite force hérétique et avoir juré de restaurer la maison Taranis, nos deux héros partent continuer le combat avec un moral remonté à bloc.

 

Schattra:

Rescapés de la Maison Taranis, dont l’indéfectible loyauté à l’Empereur a scellé le destin lorsque Mars a eu sa poussée indépendantiste, les chevaliers Raf Maven et Leopold Cronus ont passé les années suivant le schisme martien à trekker dans le désert de la planète rouge, rendant de menus services aux loyalistes et mettant de menus bâtons dans les rouages de Kelbor Hal lorsque l’occasion se présentait. Persuadés d’être les seuls survivants de leur chapitre, et habités par la honte de n’avoir pas été présents aux côtés de leurs frères et sœurs d’armes pour défendre leur forteresse, Raf et Leopold ont le moral dans les chaussettes1 et leur condition de fugitifs limite de façon drastique l’entretien de leur monture (et leur réserve d’antiseptiques), ce qui commence à être problématique. Lorsque l’esprit de la machine décide de partir chasser le dahut à la moindre perturbation du champ electromagnétique, les journées sont longues et les maux de crânes fréquents. Ceci dit, l’espoir demeure pour nos personnages, puisqu’ils ont capté une transmission radio leur donnant rendez-vous dans les ruines de leur ancien bastion. Presque totalement convaincus qu’il ne s’agit pas d’un piège, Rohff et Leo se rendent sur place, et posent enfin les senseurs sur le théâtre du dernier carré de leur chapitre.

 

Profitant de la hauteur sous plafond de la forteresse, nos héros n’ont pas besoin de laisser leur monture au parking et peuvent progresser sans problème jusqu’au hall de la foudre (Lightning Hall), lieu de rassemblement et de beuverie des Taranis depuis des temps immémoriaux. C’est notamment ici que le vieux seigneur Verticorda se plaisait à raconter sa rencontre avec l’Empereur, pendant le temps de l’Unification2, un souvenir qui ne va pas sans arracher une larme d’huile à ce gros fragile de Raf. Guidé par l’intuition et/ou le GPS embarqué de son Chevalier, le rétif et imprévisible Equitos Bellum, les deux rescapés sont confrontés à une scène d’horreur, le seul étant constellé de rebuts de machineries et de cadavres entremelés. C’est là la marque de l’infâmie réservée par Kerbor Hal à ceux qui ont osé lui résister, mais également un piège pas du tout évident dans lequel Raf et Leopold viennent de tomber…

 

Révélation

…Car le Mechanicum Noir avait laissé des gardiens sur les lieux du crime. D’abord une horde de quelques centaines de Serviteurs corrompus et corrodés, représentant à peu près autant de danger pour les Chevaliers qu’une vague de hamsters pour un Space Marine. La suite est un peu plus relevée, sous la forme de six machines de tourment (Woe Machine) insectoïdes, qui tombent sur le châssis des Gundams loyalistes comme la vérole sur le bas clergé de Slaanesh. Poussés dans ses derniers retranchements, Raf est contraint à l’ultime sacrifice : faire surcharger son réacteur utiliser un cheat code, qui permet à l’esprit de la machine d’Equitos Bellum de prendre les commandes du Chevalier, et de poutrer la gu*ule des nuisibles en l’espace de 3 secondes. McNeill nous glisse dans l’oreillette que c’est une pratique proscrite par les gens comme il faut, et Raf douille salement lors du passage en pilote automatique, mais c’est tout de même con que personne ne se soit rendu compte qu’il était beaucoup plus efficace de combattre de cette façon que de laisser un clampin avec un permis poids lourd faire mumuse dans le cockpit. On en apprend tous les jours.

 

La partie n’est toutefois pas encore gagnée pour les Chevaliers, puisque la dernière machine de tourment est en train d’enlacer la carlingue de Leopold, et que Raf tire maintenant trop la jambe pour lui être d’une quelconque utilité. Heureusement, avant que l’infâme bestiole puisse mettre la langue, les portes de Fort le Cor s’ouvrent et un eored de Rohirrims menés par Aragorn tombe sur les arrières de l’ennemi. Ou quelque chose comme ça. Il s’agit en fait des survivants de la Maison Taranis, retranchés dans l’arrière-salle du Hall de la Foudre depuis des lustres, et qui sont venus secourir leurs visiteurs. Ce sont évidemment eux qui ont envoyé le message que Raf et Leopold ont reçu, à la demand expresse du Seigneur Caturix, laissé invalide à 93% lors du siège de la forteresse, et à la recherche d’un successeur digne de lui avant que la mort ne vienne. Avec l’arrivée des deux gusses susnommés, c’est maintenant chose faite : il leur reviendra de mener les reliquats de la Maison Taranis vers une grandeur retrouvée. Spoiler alert : ils y arriveront.

 

1 : Soit à 3 mètres au dessus du planche des servovaches pour un Chevalier impérial, donc tout de même assez haut.

 

2Une fois l’anecdote racontée, Verticorda passait ensuite à un strip tease intégral pendant que l’assistance chantait le générique de Bioman, mais McNeill a bizarrement choisi de couper le flashback avant ce point d’orgue.

 

Avis:

gilian:

Je reviendrai sur la contribution de McNeill qui est assez acceptionelle en cette fin d’Hérésie/ début de siège de Terra et des circonstances de son retour à la BL.

 

Avec cette nouvelle sans prétention, il boucle la boucle des chevaliers de Taranis qui étaient resté abandonnés sur Mars pendant presque 10 ans (depuis Mechanicus).

 

Mais pour moi la révélation de cette nouvelle vient de cette phrase :

Citation

 

and Zouche by burying himself in an obscure tome he had borne from the Noctis Labyrinthus.

et Zouche en lisant un livre qu'il avait emporté du Noctis Labyrinthus.

 

 

Qui fait écho a la fin de Mechanicum :

Citation

 

Ce fut seulement plus tard, lorsque Dalia osa enfin retourner à la caverne argentée, qu'elle découvrit que le grimoire qui renfermait le grand mensonge de Mars avait disparu.

Dix mille années s'écouleraient avant qu'un nouveau gardien ne soit appelé au Noctis Labyrinthus. Mais à ce moment-là, le mal serait déjà fait.

 

 

Je suis impatient de connaître la suite.

 

Schattra:

McNeill boucle la boucle d’un arc mineur de ‘Mechanicus’ avec ‘The Lightning Hall’, qui permet de retrouver Raf Maven et Leopold Cronus dans leurs œuvres. S’il est tout à fait possible de lire cette nouvelle sans être familier du roman dont elle sert de chapitre supplémentaire, il est évidemment préférable de connaître les grandes lignes du bouquin en question et de ses personnages principaux (dont Dalia Cythera et ses yeux dorés), qui seront évoqués par l’auteur sans véritable mise en contexte. L’histoire en elle-même n’est guère compliquée ou complexe, puisqu’elle se décompose en une phase de randonnée, et une phase de MMA, durant lesquelles les deux Chevaliers se contentent de faire leur devoir, sans plus.

 

J’ai simplement tiqué sur le « super pouvoir » utilisé par Raf pour se défaire de ses adversaires, dont le potentiel fluffique me semble un peu trop énorme pour être intégré de la sorte par McNeill dans son histoire. Il se peut que ce soit ma méconnaissance du fluff Chevaliers qui me joue des tours, cette faction ne m’ayant jamais beaucoup intéressé, mais savoir qu’il est possible de décupler l’efficacité de ces machines en leur laissant prendre le contrôle de leurs actions, sans autre effets secondaires qu’un peu (beaucoup) de douleur pour leur pilote1, pose logiquement la question du non-recours systématique à cette pratique. Quoi qu’il en soit, c’est une soumission potable, mais pas mémorable, que nous propose Graham McNeill ici, avec ce qui sera peut-être sa dernière nouvelle pour l’Hérésie d’Horus...

 

1 : Je m’attendais à ce que ce dernier ne puisse plus reprendre le dessus sur l’Esprit de la Machine, ce qui aurait justifié la non-utilisation de ce trick, mais ce n’est même pas le cas.

 

Fluff:

  • Maison Taranis : La plus ancienne Maison de Chevaliers de Mars. Restée loyale à l’Empereur pendant le schisme martien, elle frôla l’annihilation lorsque sa forteresse fut assiégée et détruite par les suivants de Kerbor Hal, ne laissant qu’une poignée de loyalistes en vie, dont le Seigneur Caturix, gravement blessé dans les combats. Le retour inespéré de deux Chevaliers rescapés dans les ruines du bastion permit à Taranis de survivre à l’Hérésie.

 

Lupus Daemonis merci @gilian !

Révélation

Blood of the Emperor/2021/22 pages

 

Intrigue:

Schattra:

Sur Cthonia, la vie est d’une dureté et d’une violence absurde. Les meurtres et pillages sont monnaie courante (par contre il n’y a pas de monnaie, c’est trop avancé pour cette brillance société), les dizaines de clans tribaux se disputant ressources et territoires passant leur temps à se fritter les uns aux autres. Une vie humaine vaut moins qu’un couteau à huître bien aiguisé, et on apprend aux enfants dès leur plus jeune âge à ne pas se laisser prendre vivant par l’ennemi1. Les ados ne rêvent que du jour où ils auront tué leur premier adversaire au combat, mutilé son cadavre et gagné le droit de faire la ola autour de leur suprême leader pendant qu’il décapite à l’opinel une malheureuse victime. Bref, c’est du grim.extra.dark auquel nous avons droit en guise de décor, dans lequel évolue tant bien que mal notre héros Nagui. Euh pardon, Nergüi.

 

Nergüi occupe une place à part, et pas vraiment enviable, parmi les Reivers (son clan d’adoption). Il a été trouvé en train de pendouiller à un croc de boucher par le puissant Khageddon, qui décida de le sauver du destin de cheeseburger auquel il était destiné, pour des raisons qu’il a lui-même du mal à s’expliquer. En fait, toute la tribu déteste et craint en même temps Nerguï, dont le nom signifie « personne » dans le chantant dialecte chtonien. Ce patronyme lui a été donné par Khageddon, là encore sur un éclair de génie non expliqué, et soi-disant pour assurer la protection des Reivers. La menace qui pèse sur ces derniers est laissée à l’imagination du lecteur, mais ce n’est en tout cas pas Nerguï qui y contribuerait de façon sérieuse. Notre héros est un avorton couturé de cicatrices, doté d’un corps de lâche mais d’une résilience hors du commun, ce qui l’aide à encaisser les nombreuses bastonnades auxquelles il est régulièrement sujet. Ah, et il a des yeux gris vert aussi. Qui doivent sans doute servir à envoyer des clins d’œil au lecteur sur sa véritable identité, au cas où cela serait nécessaire.

 

Après avoir vu ses camarades être « diplômés » sans lui grâce à leur participation à un raid contre les Deeprats, avoir échappé de peu à la mort des mains du bully de service, balancé le cadavre de celle qui a eu le malheur de prendre sa défense et s’est donc faite poignarder pour la peine dans une faille magmatique, avoir failli être poussé à son tour dans la faille par ce père indigne de Khageddon (qui passait par là et ne maîtrise pas bien ses pulsions), le tout en l’espace de 82 minutes, Nerguï décide qu’un petit break ne lui ferait pas de mal. Il part donc  pour la surface de Cthonia voir si l’herbe y est plus verte, ou la lumière plus bleue, que dans les cavernes des Reivers. Sur le chemin, il croise un supplicié en fin de vie qui lui servira de toute première victime (on n’oublie jamais sa première fois il paraît), avant d’arriver enfin à l’air libre.

 

Là, après avoir constaté que tout est aussi abandonné qu’on le lui avait dit, mais construit à l’échelle 3:1 (ce qu’on ne savait pas, et qui ne sert à rien dans l’histoire, mah bon), il perturbe les fouilles entreprises par ce que l’on devine être une expédition de l’Adeptus Mechanicus. Les Skitarii de garde ayant réglé leur protocole d’interaction avec les locaux sur le mode ‘Murica, ils tirent à vue sur le pauvre Nergüi, qui parvient tout de même à en tuer un au corps à corps et à lui piquer son fusil avant de repartir en sous-sol. S’il espère que le récit de ses exploits et le cadeau de ce trophée peu banal à Khageddon lui permettront de se faire accepter comme guerrier scarifié chez les Reivers, il lui faudra rapidement tempérer ses espérances. Sous ses abords de brute épaisse, Khag’ est un érudit, qui comprend que son punching ball adoptif s’est fait un ennemi un peu plus balèze que les bandes de goules aux yeux bleus qui hantent la surface de Cthonia. Il lui met donc une mandale paternelle pour lui apprendre la vie pendant que le plafond commence à s’écrouler sur la tribu, catastrophe causée par l’arrivée en termite des forces du Mechanicum. Il faut croire qu’ils pucent tout leurs fusils. Qui pourrait les en blâmer ceci dit.

 

Dans le séisme qui s’en suit, Nerguï, qui est passé en mode adolescent rebelle en lutte contre l’autorité depuis sa sortie à l’air libre, décide pour la première fois de rendre les coups, et plante donc son couteau dans le cœur de Khageddon, pour l’ensemble de son œuvre dirons nous. Mais attention, il le fait avec la bénédiction de ce dernier, dont les desseins resteront à jamais un mystère pour la science je pense. Dans ses derniers moments, Khageddon accomplit sa cryptique destinée en chuchotant à l’oreille de Nergüi son véritable nom. Et là, surprise.

 

Non pas qu’apprendre que Nergüi = Horus soit à ce stade une révélation sidérante (si c’est le cas, vous avez peut-être raté le titre de l’ouvrage et le titre de la nouvelle, qui donnaient tout de même des bons gros indices, hein). Mais c’est ce que cette connaissance déclenche chez notre héros qui est proprement bluffant. En quelques mots, Horus apprend par cœur tous les articles de Wikipedia, et envoie un poke psychique à son Pépé qui attendait telle la sœur Anne dans sa tour terrane, et contemplait la galaxie d’un air pensif en se demandant ouksé que ses fistons étaient, nom de Lui-Même. L’Empereur a alors ces trois mots éternels : +Pas trop tôt+, qui font, par absence de meilleure image, évoluer Horus. En mode Pokemon, exactement. Adieu au Magicarpe maigrichon et emo qu’était Nergüi, et bonjour au Léviathan majestueux mais colérique qu’est Horus. La nouvelle se termine sur la promesse d’une réunion prochaine entre le Père et le fils, si tant est que ce dernier ne massacre pas à mains nues les pauvres émissaires de l’Omnimessie. Ça m’étonnerait pas qu’il ait un trouble du caractère, ce petit gars.

 

1 : On les abandonne aussi dans les souterrains pour voir s’ils ont un sens de l’orientation correct. C’est une éducation complète(ment barge).

 

gilian:

Nergüi a été trouvé par Khageddon, le chef du clan des Reivers, ce n’est pas vraiment un enfant comme les autres et il est détesté et craint par tour le clan.

 

Les Reivers sont un clan de la planète Cthonia. Depuis l’avènement de la grande nuit, la planète a sombré dans le chaos et il n’y a plus aucune civilisation à proprement parler. Il ne reste plus que la violence et la force. Les clans se battent pour les maigres ressources de la planète dans un combat constant pour la survie.

 

Au milieu de ça, Nergüi a du mal à savoir vraiment qui il est, il n’est pas vraiment de ce monde et ne ressemble pas à ses congénères. Il est considéré comme un monstre par les siens et surtout il n’a pas le droit de combattre, et par conséquent, pas le droit de gagner un nom de meurtre.

 

Il finit par décider de partir voir ailleurs s'il peut gagner son nom d’une autre manière. Après une brève escapade pendant laquelle il en profite pour achever une victime du clan des Justaerin (un clan très méchant ^^), il arrive enfin à la surface de la planète pour tomber sur un groupe de pillards du culte mechanicus. Après en avoir tué un et pris son fusil comme trophée il rentre fier de lui dans son clan où il pense être récompensé.

 

Mais Khageddon comprenant qu’il a attiré sur le clan l’attention d’un ennemi trop puissant pour eux décide de le tuer.

Grave erreur car pour une fois Nergüi décide de se défendre et tue son père adoptif, ce qui provoque son évolution finale au stade de primarque, de Nergüi (le sans nom) il devient Horus…

 

Avis:

Schattra:

Graham McNeill ne fait pas dans la subtilité avec cette nouvelle horusienne, aussi larger than life que son héros (quand il adopte enfin sa forme finale, s’entend). Si le lecteur voulait avoir des révélations sur l’enfance du Primarque #1, avant que l’Empereur n’obtienne le droit de garde, il en aura certes pour son argent. Savoir que penser de ces révélations, qui posent plus de questions qu’elles n’apportent de réponses, est en revanche un débat distinct, auquel je soupçonne qu’il est encore trop tôt pour pouvoir participer. Au moment de sa publication, ‘Lupus Daemonis’ entraîne en effet le fluff hérétique sur des rivages inconnus (le stade « larvaire » des Primarques – à moins que Horus soit le seul concerné –, à ma connaissance jamais décrit à ce stade, mais également l’espèce d’aura de destinée manifeste qui entoure Nergüi et influence, de façon tellement grossière que tout le monde s’en rend compte, les actions de ses proches), que l’on pourrait considérer comme un peu too much de la part de McNeill, si « tard » dans la saga et sans donner plus d’explications. Mais comme cet auteur a prouvé qu’il adorait dérouler ses arcs sur le temps long, et qu’il lui reste encore quelques occasions de revenir sur l’origine d’Horus (au moment où cette chronique est écrite tout du moins), il se peut que ces additions volontairement choquantes soient intégrées de manière plus harmonieuse dans le reste du background de l’Hérésie en fin de compte1. Quoiqu’il en soit, on tient avec ‘Lupus Daemonis’ l’un des must-read des nouvelles Primarques, non pas par sa qualité intrinsèque (vous l’aurez deviné), mais par ses apports à l’historique du personnage principal de la série.

 

1 : Si c’est le cas, j’espère que McNeill expliquera également comment Cthonia n’est pas devenue une planète chaotique, vu l’anarchie sanglante et sadique qui y règne depuis des décennies. Je comprends que ça permet de renforcer la vibe « enfance difficile » d’Horus, mais si on pouvait éviter de s’arranger avec un des concepts cardinaux du lore de 40K, ça m’arrangerait.

 

gilian:

McNeill est revenu à l’hérésie d’Horus depuis peu et il est très prolifique, il avait aussi fait un sans faute jusque là avec les livres et les nouvelles du siège de Terra.

 

Avec cette nouvelle, il tente quelque chose de nouveau. On en apprend plus sur l’enfance d’Horus, mais il fait aussi d’Horus un primarque à part qui a eu besoin d’être déclenché. C’est dans le ton des dernières sorties de la blacklibrary avec l’empereur et Malcador qui jouent à cache-cache avec les puissances de la ruine mais c’est assez nouveau pour l’univers.

 

En fait, cette nouvelle souffre d’arriver quinze ans après le début de la série, et du coup il n’y a aucune surprise mais il faut attendre de voir quelles idées seront développées plus tard.

 

A voir si c’est McNeill qui va écrire le livre sur Horus ?

 

Fluff:

Schattra:

  • Cthonia: Une planète orbitant autour d’un soleil bleu, aux vastes ressources minières. L’humanité exploita les richesses souterraines de Cthonia jusqu’à l’épuisement, et la planète fut laissée à l’abandon par les puissances pré-impériales, les populations de mineurs devenant des clans tribaux engagés dans une lutte constante pour la survie. Le jeune Primarque Horus atterrit sur Cthonia après l’attaque du laboratoire de l’Empereur, et fut le premier de Ses fils retrouvés.
  • Cthonia (Culture): Les clans de Cthonia comptent les Reivers, Deeprats, Corpse Grinders, Helleboreae, Arosokal, Justaerin (craints pour leur cruauté), et Esharkol. Les morts sont enterrés avec des pièces sur les yeux. Les hommes portent le chignon, les femmes se rasent les côtés de la tête.

gilian:

  • Horus: il a été découvert sur Cthonia, un monde barbare où il n’existe que la violence gratuite. Contrairement à ses frères primarques, il ne s’est pas complètement développé, quelque chose a bloqué le processus en route (aucune précision sur la cause) et sa transformation en primarque a été provoquée par la révélation de son nom.

 

 

Guy Haley (14)

Révélation

 

Le gars Guy a réussi à faire son trou dans le cénacle de la Black Library, jusqu’à s’imposer comme l’un, peut-être pas des meilleurs, mais en tout cas des plus reconnus, contributeurs de cette dernière. Figure assez connue des hobbyistes, notamment du fait de son passage à la tête de la rédaction du White Dwarf dans les années 2010, notre homme peut compter sur un solide bagage de journaliste et écrivain SF, qui n’est sans doute pas étranger à son irrésistible ascension jusqu’au premier cercle de la BL. Auteur agrégé es Hérésie (Pharos, Le Fléau du Loup, La Mort des Titans, et une douzaine de courts formats en sus), biographe de Primarques (Perturabo: Le Marteau d'Olympia, Konrad Curze: The Night Haunter, Corax: Lord of Shadows) et chroniqueur du Siège de Terra (The Lost and the Damned), Haley est un incontournable de 31ème millénaire.

 

The Shards of Erebus // Les Fragments d'Erebus merci à @Rippounet et @gilian !

Révélation

Mark of Calth/2014/21 pages

Intrigue:
the-shards-of-erebus.png?w=300&h=431Rippounet:

Une chtite histoire sur Erebus.

 

gilian:

Erebus toujours à la recherche de plus de puissance a décidé de reforger sept fragments d’anathème en Athame. Ces objets très puissants devraient lui permettre de voyager à travers le Warp.

Mais pour cela il a besoin d’apprendre à voyager et il retourne sur Davin pour être formé par Akshub qu’il assassinera une fois sa formation terminé.

Il distribue ensuite les Athames à six World Bearer qui doivent participer à l’attaque de Calth en leur disant qu’ils sont très puissant et peuvent leur sauver la vie.

Erebus commence à avoir des doutes sur les motivations de Lorgar dans l’attaque de Calth et se demande s’il ne cherche pas seulement à les faire tous mourir…

 

Schattra:

Les romans de l’Hérésie d’Horus ont beau relater avec de nombreux détails les événements capitaux de cette période charnière de l’Imperium, le lecteur peut toutefois se retrouver avec des zones d’ombre persistantes quant aux faits et gestes de ses personnages favoris. Prenez Erebus par exemple : quand il ne chante pas des berceuses à Lorgar avec sa voix de fausset, ou ne complote pas pour insérer des objets pointus et souillé dans le Maître de Guerre, que fait donc le Premier Chapelain Word Bearers de ses journées ? En voilà une question qu’elle est bonne. Heureusement, les nouvelles permettent d’y répondre, et c’est donc dans les quartiers privés d’Abribus dans le Destiny’s Hand que notre histoire commence. Nous y retrouvons notre garnement en train d’organiser un rituel un peu spécial en compagnie de quelques collègues et d’une bande de prêtres groupies. Au centre de toutes les attentions, et bientôt de l’enclume consacrée qu’Erebus a fait installer dans sa chambre, se trouve l’Anathamé volé à l’Interex, et utilisé par notre anti héros pour poker Horus sur Isstvan. Croyez le ou non, mais notre spirituel Word Bearer a décidé de se mettre à la métallurgie1 païenne, et parvient, à grands renforts d’outils maudits et de sacrifices humains, à détacher huit fragments de la lame démoniaque, qu’il confie à son chef Warpsmith pour qu’il fasse pousser de nouvelles armes depuis ces boutures. Après tout dans le Warp, tout est possible. Une fois les couteaux rituels réalisés, il parvient par un habile tour de passe passe à les déposer incognito dans les quartiers de leurs destinataires, qui se trouvent être d’éminents membres de la Légion impliqués dans le plan de Lorgar d’attaquer Calth dans quelques semaines. Malgré le petit mot gentil attaché à chaque poignée, les cadeaux ne sont toutefois pas bien reçus par la plupart de leurs cibles. Après tout, ne dit-on pas que les couteaux coupent l’amitié, déjà bien rare parmi les gros bonnets du XVIIème ? C’est donc en grommelant que six huiles de la Légion se rendent dans la salle de réunion où Erebus les a convoqués, afin de lui rendre la monnaie de sa pièce.

 

Auparavant, notre fieffé coquin de Chapelain s’est offert un petit congé totalement sabbatique sur Davin, et est parti sac au dos retrouver sa vieille comparse Akshub, qui l’avait aidé à convertir Horus au Chaos après son tête à tête avec Eugen Temba… et un tout petit peu égorgé au passage, ce dont il lui tient rigueur. Cependant, c’est avec humilité qu’Erebus aborde la vieille chamane, car il a besoin d’elle pour apprendre à utiliser les pouvoirs les plus subtils des athamés qu’il a apporté avec lui. Et pour être subtils, ils sont subtils. Un peu comme le poignard subtil de La Croisée des Mondes, pour les gens culturés parmi vous. Pour les autres, voici ce qu’Ephèbe Russe voudrait apprendre à faire : fendre la « paroi » du Materium pour accéder au Warp, et pouvoir ainsi voyager aussi rapidement et discrètement qu’un message envoyé sur Periscope. Pratique pour aller chercher un colis à la Poste sans devoir poser une demi-journée de RTT. Mais également pour gagner un marathon sans se fouler. Ou encore, pour les plus grands maîtres, prendre des bières dans le frigo de la cuisine sans se lever de son canapé. Pour Erebus, cela permettra de glisser ses cadeaux directement dans les piaules de ses collègues, et montrer ainsi à ces derniers à quel point il est trotro mystérieux et über cool… Mais également à s’éclipser rapidement en cas de pépin pendant l’attaque de Calth. À chacun ses motivations.

 

Bien qu’Atchoum la chamane ne soit pas franchement emballée par le retour du gros tatoué, elle s’attendait à ce dernier et accepte donc de lui apprendre cet art délicat. Que l’élève moyennement doué Ducobus arrive à maîtriser au 64ème jour (wink wink), après avoir probablement sacrifié l’équivalent de la population de Vesoul dans ses tentatives laborieuses. Qu’importe, une fois qu’il a enfin chopé le pli, il ne se gène pas pour multiplier les sorties scolaires et solaires, allant jusqu’à éteindre son radio réveil dans sa cabine du Destiny’s Hand (merci pour les voisins) alors que le vaisseau naviguait dans le Warp. Ça gère la fougère, comme on dit sur Caliban. Ceci fait, il ne reste plus à notre zéro qu’à trucider consciencieusement sa prof, comme cette dernière s’y attendait (aussi). Elle n’oppose donc aucune résistance à son bourreau, qui réalise toutefois au moment de grignoter le palpitant de sa tutrice qu’Akshub avait reçu la visite d’un être encore plus trotro mystérieux et über cool que lui. Erebus est donc colère. Mais au moins, il a des athamés consacrés et la capacité de les utiliser pour faire des sick tricks. C’est déjà ça.

 

Ce petit flashback expédié, nous retrouvons la salle de réunion des Word Bearers, où le ton est rapidement monté entre les augustes invités de ce meeting surprise. Après que Kor Phaeron ait bien fait comprendre à tout le monde qu’il était spécial et différent et supérieur2, et déclenché une guéguerre d’égo et de gogos avec le tout aussi antipathique Quor Vondar, Archiviste en chef de la Légion, les Space Marines rassemblés ont la bonne idée de sortir leur engin pour le comparer à celui des copains. Et là, surprise, il y en a des droites, des tordues, des ondulées, et même, dans un cas que nous laisserons anonyme pour ne pas stigmatiser son possesseur, des fourchues. Il faudrait penser à consulter. Sur ces entrefaites, Erebus arrive avec un modeste Sergent, auquel il remet le septième athamé, au grand outrage des autres présents. Il en faut cependant plus pour décontenancer notre Chapelain, qui annonce enfin le sens de ce don si particulier… Ou pas. On devra donc se contenter d’un « la force est puissante avec vous », ou l’équivalent 40K. Le plus important pour Erebus, et pour Haley, est que les couteaux à fromage soient en la possession des bons individus avant que l’attaque sur Calth ne commence. Le reste est entre les mains de la destinée…

 

1 : Ou plus précisément, au plastique fou, la lame de l’Anathamé n’étant ni en métal, ni en pierre.

 

2 : J’en suis au point où je ne lis plus Kor Phaeron mais Karen Phaeron. C’est typiquement le gars qui demande à parler au Primarque lorsque la réponse du Capitaine lui déplaît.


Avis:
Rippounet:

Bon c'est pas trop mal écrit et potentiellement intéressant, surtout qu'Erebus est un personnage quand même central. Mais au final ça ne donne pas grand chose à part constituer une introduction à quelque chose qui viendra dans un autre bouquin. M'bof.

 

gilian:

C’est une nouvelle qui aurait pu nous en apprendre beaucoup et qui au final me pose plus de question qu’elle me donne de réponse.

Elle n’est pas mal écrite et se laisse lire mais me laisse sur ma fin. Elle donne quand même des informations sur Erebus et ça vision de la campagne de Calth, et aussi sur ça monté en puissance mais laisse trop de zone d’ombre.

 

Schattra:

Exemple typique d’une nouvelle de l’Hérésie ayant « mal vieilli », The Shards of Erebus est handicapé par la présence de personnages de niche dans son casting (les participants de la session tupperware d’Erebus, ce dernier et Kor Phaeron mis à part), et le choix de l’auteur de nous survendre du mystère et du mystique pour au final ne pas nous révéler grand-chose. Conséquence : à moins de connaître sur le bout des doigts le déroulé de la bataille de Calth, pendant laquelle certains des Word Bearers identifiés ici joueront un rôle prépondérant avec leurs rites et leurs couteaux, le lecteur se trouve en face d’une nouvelle certes sympathique, mais assez cryptique en termes de conséquences pour la suite de l’histoire.  Le trip chamanique d’Erebus sur Davin, s’il permet d’en finir avec un personnage mineur des premiers temps de l’Hérésie, tient également plus du détail que de la révélation. Rien de rédhibitoire au final, mais la manière dont Haley fait monter la sauce pendant vingt pages pour au final nous planter là (ironique pour une nouvelle consacrée à des couteaux) m’est restée en travers de la gorge, comme le coupe chou d’Akshub pour Erebus. Mettons cette petite déception sur le coup de la « timidité » d’un Haley qui faisait ses débuts dans la série, et voulait sans doute assurer en prenant la suite de l’intrigue d’Abnett dans Know No Fear, et passons à autre chose.


Fluff:

Schattra:

  • Athamé : Il est possible de les faire « pousser » depuis un éclat d’un autre athamé, en les plongeant dans du sang de démon. Ils peuvent être utilisés pour tailler un passage du monde réel vers le Warp, et permettre à leur porteur de voyager très rapidement, ou pour convertir ceux qu’ils blessent au Chaos.
  • Word Bearers (Personnages nommés): Guldire, Chief Warpsmith d’Erebus. Quor Vondar, Chef Archiviste des Word Bearers. Kor Phaeron est le Premier Capitaine, le Sombre Cardinal (rq : Argel Tal est le Cardinal Rouge) et le Maître de la Foi.
  • Word Bearers (Vaisseau nommé) : Le Destiny’s Hand est le vaisseau personnel d’Erebus.

 

gilian:

En fait il y a huit fragment de la lame, les sept d’Erebus et la lame originelle (qui est rendu a Fabius Bile).

Jusqu’à présent je n’ai vu que 3 pouvoir des Athame :

  • Ils ont permis à Erebus d’entendre pour la premiere fois la mélodie du Chaos
  • Ils permettent de voyager à travers le Warp
  • Ils permettent de renvoyer un démon dans le Warp.

Ils servent à faire des sacrifices sur Calth pour déclencher la tempête de la ruine

 

  • Kor Phaeron : Comme nous le verrons plus tard il va se servir de son Athame pour fuir dans le Warp.
  • Morpal Cxir : son Athame sera récupéré par Remus Ventanus qui va s’en servir pour bannir Samus pendant la bataille de Calth
  • Hol Beloth : Ventanus va se servir de son Athame pour le tuer pendant la bataille de Calth
  • Foedral Fell : Son Athame a servi à le tuer quand Maloq Kartho l’a trahi et sacrifié aux puissances de la ruine
  • Quor Vondar : ?
  • Pael Rabor : ?
  • Kolos Undil : ?

 
Hunter's Moon // La Lune du Chasseur merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/17 pages

 

Intrigue:

Hunters-Moon.jpggilian:

Tidon est vieux maintenant et c’est à son tour d’apprendre à pécher à son apprenti. Ils attendent que la marée monte et Tidon décide de lui remonter le moral parce qu’il voit qu’il a peur de l’océan. Il va lui raconté une histoire.

 

Quand il était jeune et que son oncle lui a appris à pécher, un soir en attendant de rentrer, ils ont vue une navette spatiale s’écraser dans la mer. Ils se sont approcher et ils ont réussit à extraire un Space Wolf de la navette avant qu’elle ne coule.

 

Il faisait partie de l’équipe de surveillance envoyé vers l’Alpha Légion pour garder un œil sur le Primarque mais ils ont à peines eu le temps de fuir avant d’être pris en chasse quand l’Alpha Légion a trahis.

 

Le Space Wolves leur a dit de ne pas s’en faire des renforts allait arriver, il fallait juste l’amener sur la terre ferme. Et effectivement quand ils sont arrivé sur la terre ferme le Hunter’s Moon descendait sur Pelago, mais au lieu d’être remplis de Space Wolves c’est Alpharius qui en est descendu et qui a exécuté tout le monde sauf Tidon.

 

J’étais la le jour ou l’hydre est descendue sur Pelago, il ne faut pas avoir peur de l’océan parce qu’il y’a de plus gros monstre qui nagent dans le ciel.

 

Avis:

gilian:

On sait ce qu’est devenue l’escouade envoyé vers Alpharius du coup. Bonne petite nouvelle raconté comme une légende au coin du feu. Ce n’est pas la meilleure de Guy Haley mais elle n’est pas mal.

 

Lagnar:

J'avais déjà lue cette nouvelle dans je ne sais plus quel Omnibus. La nouvelle est assez plaisante avec un point de vue d'humains et le mythe des Spaces Marines du ciel. Le tout soupoudré avec un peu d'Alpha Legion, ça donne une nouvelle tout à fait agréable.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Strike and Fade // Frapper et Disparaître merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/7 pages

 

Intrigue:

Strike-and-Fade.jpggilian:

Ils sont quatre Salamanders a s’être retrouver sur Istvaan V après le massacre et a continuer à survivre cacher sur la planète. Ils savent qu’ils vont mourir ici mais en attendant ils organisent des embuscades et tue le plus de rebelle possible.

 

Avis:

gilian:

Comme pour 'Veritas Ferrum' c’est une histoire pendant la grande histoire. Elle n’apporte pas grand-chose mais pour sept pages il ne fallait pas s’attendre a plus.

 

Lagnar:

Courte mais efficace comme devrait l'être une nouvelle ? Encore une petite pierre à l'édifice d'Istvaan avec la résistance des dernières poches présentes. Je valide.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

The Laurel of Defiance // Les Lauriers de la Résistance merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/25 pages

 

Intrigue:

the-laurel-of-defiance.pnggilian:

Sur Macragge les festivités battent leur plein, le primarque a décidé d’honorer les héros de la croisade des ombres. Mais le capitaine Corvo ne se sent pas a sa place dans les réunions et les festivités, c’est un guerrier pas un diplomate. Et surtout on lui parle toujours de son surnom le tueur de titan et il n’aime pas raconter cette histoire.

 

Il était avec ça compagnie en transite pour Calth mais avait du faire un arrêt sur Astagar se qui les a sauvé de l’extermination. Et quand les légions renégates sont arrivées ils se sont vaillamment battu en détruisant leur ennemie et un titan devenu démoniaque, une vrais bete.

 

Et aujourd’hui il était la a recevoir les lauriers de la résistance un des plus grands honneurs de la légion. Tout le monde s’attend a se qu’il renouvelle son serment a l’empereur et a la légion pendent la cérémonie mais il se refuse à le faire.

 

Il refuse parce qu’il l’a fait une fois et que les vœux d’un ultramarine sont éternels et n’ont pas besoin d’être réaffirmer.

 

Lagnar:

On découvre une cérémonie en grande pompe pour honorer les héros d'Ultramar tout en découvrant comment les Ultras ont détruit un Titan possédés sur Calth.

 

Schattra:

La Croisade des Ombres a été gérée, ou peu s’en faut, par les héroïques Ultramarines et l’ambiance est donc festive sur Macragge, centre politique du tout nouvel Imperium Secundus voulu par Roboute Guilliman. Mister Théorie_Pratique a organisé une cérémonie grandiose dans sa capitale pour honorer et récompenser les innombrables héros, civils et militaires, humains et Astartes, qui ont contribué à remporter cette éclatante victoire pour le camp loyaliste. Parmi eux, on trouve le Capitaine de la 90ème Compagnie des Ultramarines, le peu mondain Lucretius Corvo. Grâce à son leadership inspiré sur le monde d’Astagar, ses hommes ont mis en échec l’invasion chaotique de cette paisible planète de second ordre, lui gagnant le titre de Tueur de Titans dans la foulée (une accolade qu’il n’apprécie guère, mais il n’est pas d’une humeur très enjouée de toute façon). Nous suivons donc en parallèle la dure campagne des bleusailles contre les fanatiques de Lorgar et Angron, et le combat tout aussi éprouvant de Corvo contre le décorum et le protocole alors qu’il participe en traînant des savates énergétiques aux interminables cérémonies et soirées de Guilliman. Son arme secrète : se murger sans retenue (c’est au moins vrai pour l’un des deux événements évoqués ci-dessus).

 

Faisons les choses dans l’ordre et commençons par la défense d’Astagar. Ayant été retenu par l’avarie d’un moteur Warp sur le chemin de Calth, Corvo rata la surprise party donnée par les Word Bears en souvenir de Monarchia à leurs cousins a-do-rés, et fut donc surpris de constater que les renégats attaquaient comme des patates. Son petit rictus de supériorité fut toutefois remisé au placard de son Rhino de fonction lorsque les hérétiques dévoilèrent leur arme secrète : un Titan Warlord tombé dans la marmite du Chaos lorsqu’il était petit en kit1. Malgré le fait qu’avoir une langue et une truffe articulées est indéniablement cool, cette abomination (Ferghaaaaaaast de son petit nom) ne pouvait être laissée à vagabonder dans les rues d’Astagar les Vignes, mais sa vitesse et son caractère mutin empêchèrent dans un premier temps les Ultras de se débarrasser de cette menace d’une manière conventionnelle (et donc ennuyeuse), c’est-à-dire en la mettant face à un escadron de Shadowswords. N’écoutant que son instinct – ainsi qu’une remarque pleine de bon sens d’un de ses subalternes, qui ne bénéficia d’aucune médaille pour sa contribution, lui – Corvo décida de traiter le Warlord comme une bête fauve, et lui tendit un piège digne de Rahan, fils des âges farouches.

 

Dans les grandes lignes, il s’agît d’attirer la grosse nuisance en lui mettant un Rhino dans le champ de vision sur une place préalablement minée par les Ultramarines, et de faire péter les charges une fois le Titan en position. Brusquement plus si agile que ça, la machine chaotique n’eût d’autre choix que de sombrer dans la dépression (comme Corax avant elle) lorsque le sol se déroba sous ses gros petons, même si son augmentation « queue de singe » lui permit un instant de retarder l’échéance en se retenant à la statue de Konor Guilliman la plus proche. Iconoclaste dans l’âme, Corvo n’hésita pas un instant à déclarer une mêlée ouverte sur l’ennuyeux piédestal, dont l’effondrement provoqué par le solide pack d’avants de sa Compagnie mit fin au numéro d’équilibriste de Ferghast. Quelques tirs de fuseurs plus tard, la bête était hors d’état de nuire, et sa perte mina tant le moral des renégats qu’ils ne tardèrent pas à se faire écraser à leur tour.

 

Quelques semaines plus tard, sur Macragge, le même Corvo s’échine à esquiver les questions gênantes (comprendre : les questions) des participants à la soirée de pré-remise des médailles à laquelle il est forcé d’apparaître. Après s’être fait tenir la jambe par la charmante Medullina, qui ne réussit pas à le mettre sur son tableau de chasse, et avoir remonté le moral d’un autre Légionnaire habité par un sérieux syndrome de l’imposteur, le bon Capitaine va prendre l’air sur le balcon du palais où se tient la petite sauterie, et tombe sur l’Archiviste Titus Prayto, déployé comme agent de sécurité par un Guilliman très conscient de la tendance des Night Lords à venir pourrir les fêtes des autres, à plus forte mesure quand leur Primarque est en zonzon à proximité. Grâce à ses pouvoirs psychiques, Prayto repère sans mal la sale idée qu'a Corvo pour sa participation à la cérémonie du lendemain, et conseille à son frère d’armes de la jouer corporate, pour le bien de tous. « Tu peux siffler beau merle » répond un Corvo aussi éméché qu’un Astartes peut l’être, avant de monter une frappe préventive sur le buffet le plus proche…

 

Révélation

…Et le jour suivant, on se rend compte que ce n’était pas une promesse d’ivrogne. Corvo accepte de recevoir les Lauriers de la Résistance que lui remet Guilliman devant la foule en délire (ou peut-être pas, car à ce stade la cérémonie durait déjà depuis 12 heures), mais il refuse en revanche de prêter à nouveau serment à sa Légion et à l’Imperium, comme tous ses prédécesseurs l’ont pourtant fait, jetant un malaise malaisant sur l’auguste assemblée. Shocking. Lorsque ce rigoriste de Lion El’Jonson lui demande de se justifier, il affirme qu’une fois c’est bien assez, car le serment d’un Ultramarine est inviolable (ce qui fait passer tous les copains qui sont passés avant lui pour des trompettes, au passage). Sourire crispé de la part de Guilliman, qui arrive tout de même à retomber sur ses pattes en faisant chanter le public (quel showman tout de même), pendant que Sanguinius se cure le nez d’un air pénétré et le Lion fronce les sourcils si fort qu’il commence à fissurer le noyau de Caliban.

 

La nouvelle se termine sur un dernier échange lapidaire entre Corvo et le Primarque Dark Angels, qui fait remarquer au petit impertinent que son armure est bien dépareillée pour un Ultramarine, ce à quoi notre héros répond « k » et s’en va comme un prince. La légende raconte que c’est à ce moment précis que Lionel décida qu’il préférait encore tenter sa chance à travers la Tempête de la Ruine plutôt que de continuer à se faire mal parler par le premier Schtroumpf venu. L’histoire était en marche…

 

1 : Et à propos de marmite, son arrivée sur Astagar s’accompagna d’un tsunami de sang à l’ouverture de son vaisseau de transport, repeignant les rues de la capitale ainsi que l’armure de tous les Ultramarines du coin (dont Corvo) en cinq secondes. C’est peut-être de là que vient son goût pour l’héraldique clivante

 

Avis:

gilian:

Cette nouvelle introduit un des personnages secondaire de Pharos en sortant pour une fois les space marines du confort de la bataille pour les introduire dans une réunion mondaine^^. Corvo a une pure armure en scenarium vue qu’il deviendra le premier maitre du chapitre des novamarine, perso je m’en serais débarrassé avant il a l’air de porter la poisse, il est sur Astagar quand les Word Bearer attaquent, il est sur Pharos quand les night lord attaque et il est au coté de Guilliman quand il se fait poignarder par Fulgrim…

 

Lagnar:

Bonne petite nouvelle avec l'introduction de quelques personnages plaisant, curieux de voir la suite même si certains ont leur destin tout tracer.

 

Schattra:

Guy Haley honore un cahier des charges fourni dans ‘The Laurel of Defiance’, qui est à la fois une Space Marinade correcte et la réponse à la question : « et si on faisait référence à tous les événements de l’arc Ultramarines couverts dans l’Hérésie jusqu’ici ? ». La bataille de Calth, l’Imperium Secundus, l’emprisonnement du Nighthaunter, le Pharos… Haley met un point d’honneur à couvrir tous les faits saillants de sa faction d’adoption, pour un résultat qui fera sans doute la joie de l’expert, mais restera hors de portée du néophyte. Il prend aussi soin de lever un peu le voile sur les origines des Novamarines, ce qui devrait intéresser les fans du 40ème millénaire. Pour résumer : très gratifiant si vous avez pris le temps de vous pencher sur l’arc Unremembered Empire, sympathique sans plus sinon.

 

Fluff:

  • Ultramarines (Organisation) : Pendant la Grande Croisade la Légion était divisée en Chapitres, eux-mêmes constitués de Compagnies. Chaque Compagnie comptait 40 escouades de 15 Space Marines, pour un total de 600 Astartes.
  • Novamarines : Leur héraldique vient directement de celle de leur premier Maître de Chapitre, Lucretius Corvo, dernier descendant d’une lignée noble du monde de Sulustro dont l’emblème était un cercle épineux, et la couleur l’ivoire. L’association avec le bleu des Ultramarines a donné la livrée du Chapitre.

 

A Safe and Shadowed Place // Un Endroit Sûr et Plongé dans l'Ombre merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/21 pages

 

Intrigue:

a-safe-and-shadowed-place.pnggilian:

Apres la dispersion de la flotte ordonné par Sevatar, et le depart en catastrophe imposé par l’arriver impromptu des dark angel de nombreux vaisseau ont rejoins le point de ralliement cacher utilisé par la légion en bordure des 500 mondes dans le système Sothan.

 

Cacher en bordure du système ils se rendent vite compte que le système grouille d’Ultramarine et d’activité ce qui n’est pas normal. Le système était à l’abandon depuis des années avec une faible garnison. Devant cette recrudescence d’activité la plupart des vaisseaux ont fuis laissant les vaisseaux trop endommager derrière eux.

 

Parmi les capitaines laisser à l’abandon se trouve Gendor Skraivok. Ce dernier à appeler Krukesh le Pâle pour lui montrer se qui se passe dans le système. Et ce dernier intrigué a décidé de se lancer à l’assaut de Sotha.

 

Lagnar:

On retrouve les Night Lords que les Dark Angels ont éparpillé, privé de leaders et de but, on y voit les prémices des bandes de renégats que vont devenir les légions mais surtout on retrouve les NL aux portes de Pharos.

 

Avis:

gilian:

Alors Pharos arrivant juste apres dans les livres de l’Hérésie d’Horus, si vous lisez ça avant vous vous gâchez la surprise. Pendant tous les évènements de Pharos Guilliman essaie de comprendre comment ils ont été trahis et comment les Night Lord sont tombés sur Pharos alors qu’en fait c’est juste la faute a pas de chance^^. J’aime assez ça replace les alea de la guerre.

 

Tres bonne introduction a Pharos néanmoins.

 

Lagnar:

Etant donné que le prochain tome est Pharos, cette nouvelle semble une bonne approche mais du coup pourquoi ne pas l'avoir inclue au roman ?

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Twisted // Retors merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/21 pages

 

Intrigue:

twisted.pnggilian:

Maloghurst comme a son habitude gère les petit tracas de la vie sur le Vengefull spirit mais les choses empirent, la légion retombe dans ces travers de ganger de Cthonia et un démon a l’air de lui en vouloir personnellement. A court d’idée il finit par aller voir les prêtres Davinites qui ont élu domicile sur le navire.

 

En échange d’une audience avec Horus ces derniers veulent bien le débarrasser du démon qui le harcèle. Le rituel commence et le prêtre Davinites lui avoue que tout ceci n’était qu’un piège. Les sons of Horus et Horus lui-même prennent trop de liberté avec les plans du chaos et il faut les remettre sur le droit chemin. Le sacrifice de Maloghurst servira d’exemple.

 

Mais Maloghurst n’est pas surnommé le retors pour rien et lui aussi avait prévus le piège, et les Davinites se font exécuter par une escouade de space marine. Horus avait tout prévue et préparer ce piège avec Maloghurst pour se débarrasser des Davinites.

 

Lagnar:

Ici on suit plus précisément Malhorgust qui, bien que diminué, nous montre ici que son importance et son intelligence ne sont pas du tout impacté par sa condition.

 

Avis:

gilian:

Ça change des nouvelles habituelles et des combats à n’en plus finir entre space marine et ça permet de mieux connaitre un des seconds couteaux des Sons Of Horus qui est la depuis le tout début de l’aventure.

 

Lagnar:

Je suis content de retrouver les Sons of Horus après les avoir enfin retrouvé lors de la bataille de Molech. La nouvelle est intéressante en ce qu'elle montre les manigances d'Horus et de ses fils pour dominer les forces qui veulent les contrôler. Franchement belle réussite !

 

Fluff:

Des infos sur Maloghurst.

 

The Final Compliance of Sixty-Three Fourteen // La Soumission Finale de Soixante-Trois Quatorze merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/9 pages

 

Intrigue:

the-final-compliance....pnggilian:

Sur 63-14 Mayder Oquin le gouverneur imperial se souvient de toute ça carrière passer au coté d’Horus avec la flotte 63. Et aujourd’hui Horus est de retour et lui demande de lui juré fidélité sinon il va détruire la planète.

 

Mais la Fidélité de Mayder Oquin a toujours été acquise à l’Empereur…

 

Avis:

gilian:

C’est une petite nouvelle du calendrier de noël 2014. Il ne faut donc pas s’attendre a grand-chose mais j’ai bien aimé. Le vieux guerrier qui part affronter son destin.

 

Lagnar:

Petite nouvelle assez plaisante avec un gouverneur qui refuse de renier l'Empereur. Simple et efficace.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Unforged // Inforgé merci @gilian !

Révélation

Shattered Legions // Les Légions Brisées/2017/10 pages

 

Intrigue:

Jo’phor et ses trois coéquipiers sont toujours vivants et continuent à tendre des embuscades aux forces rebelles qui sont encore sur Istvaan . Mais ils sont à bout de souffle, et la découverte d’une balise de Stormbird leur redonne l’espoir de pouvoir quitter la planète.

 

Il se mettent donc en route vers le point d’émission de la balise mais tombent dans un piège tendu par d’autres survivants des légions brisées et se font massacrer …

 

Avis:

Cette nouvelle fait suite à « Frapper et Disparaitre » que l’on a pu lire dans le tome 31 de l’hérésie d’Horus et fait partie d’une suite de nouvelles dont je n’ai pas encore trouvé la conclusion…

 

Alors oui, j’admets que je n’avais pas trop prêté attention à la première nouvelle de ce cycle, elle ne faisait que 7 pages et avait l’air d’être juste une histoire parmi d’autres mais maintenant j’ai envie de connaître la suite^^.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Unspoken // Inexprimé merci @gilian !

Révélation

Shattered Legions // Les Légions Brisées/2017/23 pages

 

Intrigue:

Donak a survécu à l’embuscade tendue par ses frères sous le commandement du capitaine Sulnar. Mais Sulnar ne se pardonnera jamais d’avoir tué trois Salamander alors qu’ils étaient à moins de cinq minutes d’être exfiltrés d’Istvaan…

 

Ils sont à bord d’un vaisseau Iron Hand arrivé trop tard pour participer au combat et qui a récupéré le plus possible de survivants avant d’être contraint à fuir.

 

Les Iron Hand ont décidé de rejoindre Meduson dans sa lutte contre Horus et leur premier objectif est de rejoindre un autre contingent d’Iron Hand pour attaquer une base logistique.

 

Apres avoir pris la base des mains de l’alpha légion, ils se font attaquer par leur alliés qui se révèlent en fait être des traîtres eux aussi de l’Alpha Légion.

 

Avis:

Fin des aventures de Donak le dernier survivant de notre petite équipe de Salamander. Guy Haley y implique l’Alpha Légion qui se sert du nom de Meduson pour détruire les cellules restées fidèles à l’empereur.

 

J’espère vraiment qu’il y’a un quatrième chapitre parce que ça ne finit pas sur une vraie fin.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

The Painted Count merci @gilian !

Révélation

Heralds of the Siege/2018/17 pages

 

Intrigue:

the-painted-count.pnggilian:

Skraivok a toujours eu de l’ambition et être seulement passager sur le vaisseau amiral de sa légion ne l’intéresse pas, il cherche un moyen de prendre la place de Shang l’ancien écuyer du primarque qui, en son absence, a pris la direction de la légion.

 

Un vote devait avoir lieu bientôt pour décider qui dirigerait la légion et Shang prenait de plus en plus l’avantage, il fallait que Skraivok réagisse.

Mais pour cela, il devait déjà se débarrasser de l’épée démon qui le suivait partout et qui l’empêchait de se concentrer sur autre chose.

 

Skraivok décide finalement de jeter l’épée par un sas dans l’espace. Une fois cela fait, il pense pouvoir se concentrer sur Shang mais ce dernier l’a devancé et envoyé ses hommes le capturer et l’enfermer dans le labyrinthe où avait été enfermé Vulkan.

 

Skraivok est incapable de trouver la sortie seul, mais encore une fois l’épée apparaît à ses cotés et Skraivok finit par céder et empoigner l’épée à pleines mains, signant de même un pacte avec le démon qui l’aidera à sortir du labyrinthe et à prendre le contrôle de la légion.

 

Avec l’aide de l’épée il parvient facilement à sortir du labyrinthe et arrive juste a temps à la réunion de la légion pour confronter ses ennemis et battre en duel Shang.

 

Une fois pris la place de chef il annonce que la légion part pour Terra.

 

the-painted-count_illustration.pngSchattra:

Si les lendemains de cuite sont difficiles, ceux de défaite cuisante le sont encore plus. Particulièrement quand on est aussi douillet que notre héros du jour, ou plutôt de la nuit, le Capitaine des Night Lords Gendor Skraivok, aussi connu sous le nom de Comte Peint du fait de son maquillage très bath. Dispersés, démoralisés et laissés orphelins après la bataille de Thramas et la capture de Konrad Curze (sans oublier ce bon vieux Sevatar), les Légionnaires de la VIIIème doivent faire face à une période de transition forcément chaotique, du fait de leur nature profonde et de leurs sales tendances au complot et au meurtre. Skraivok est l’un des prétendants les mieux placés pour devenir le nouveau meneur des Night Lords, notamment grâce à sa maîtrise du vaisseau amiral de la Légion, le redouté Nightfall, mais il doit se défaire de son rival Shang, qui dispose de nombreux soutiens et de l’aura d’avoir été l’Écuyer de Hante-la-Nuit.

 

Cette lutte de pouvoir n’est cependant que l’un des problèmes qui tracassent le Comte. Il a aussi hérité sur Sotha d’une épée d’un genre un peu particulier, en cela qu’elle est très certainement démoniaque de nature, et plutôt collante dans ses attentions. Ainsi, malgré des efforts vigoureux, répétés et inventifs pour s’en débarrasser, elle a toujours trouvé le moyen de revenir à ses côtés pour le tenter. Dernière tentative en date, et donc dernier échec : le jeter dans l’espace depuis un sas ouvert (le tout sans casque, opa Guilliman style), qui n’a rien donné non plus, et s’est même montré contre-productif car Shang et deux Atramentar attendaient Skraivok à la sortie du vestiaire, et sans arme pour se défendre, se défaire d’un Capitaine et de Terminators est nettement moins facile, même pour un individu aussi talentueux que notre héros.

 

Fort heureusement, Shang est plutôt chill pour un Night Lords, et se contente de balancer son rival dans le labyrinthe que Konrad Curze avait utilisé pour son animal de compagnie et néanmoins frère, Vulkan, au lendemain du massacre d’Isstvan. Comme l’élection du prochain maître de la Légion est prévue plus tard dans la journée, l’absence de Skraivok sera suffisante pour permettre à Shang de remporter les suffrages, où du moins le pense-t-il. Cela était sans compter sur l’aide apportée par l’épée, qui attendait comme de juste son porteur élu dans le labyrinthe, et grâce à son GPS intégré et son impressionnant bonus aux jets de pénétration d’armure, permet au Comte de se sortir de ce dédale beaucoup plus vite que cette chochotte de Vulkan. Bien sûr, il doit livrer son âme au démon enfermé dans l’arme, mais nécessité fait loi.

 

De retour sur le plancher des vaches chauves-souris, il se précipite jusqu’à la salle où le Kyreptoran Vicaria (Conseil d’Administration en bon nostraman) tient séance. Arrivant trop tard pour le vote, il a recours à la bonne vieille méthode du défi en duel à mort pour se défaire de ce fieffé coquin de Shang, qui finit promptement une demi-tête plus petit qu’au débit de la séance, grâce à la super-vitesse que lui confère son épée maudite. Cette démonstration de force ayant considérablement refroidi l’ambiance au sein de l’auguste assemblée, Skraivok est élu sans coup férir Overlord Nightest, et jure d’emmener sa Légion, ou ce qu’il en reste, participer au Siège de Terra pour faire les pieds à l’Empereur. Pas la motivation la plus noble ou la plus profonde, mais que peut-on attendre de la part d’un gonze dont le role model est Gene Simmons, je vous le demande.

 

Avis:

gilian:

On sait enfin comment Skraivok est devenu chef de la légion des Night Lord en l’absence du primarque et du premier capitaine Sevatar.

 

L’épée qu’il a aidé à créer au moment de l’attaque sur Pharos a fini par lui accorder son pouvoir mais en échange de quoi ? Nous le saurons au cours du siège de Terra.

 

Encore une nouvelle très bien écrite par Guy Haley et qui conclut encore une fois le parcours d’un second couteau de l’Hérésie.

 

Schattra:

Dans le sous-sous-sous genre des nouvelles de l’Hérésie d’Horus expliquant pourquoi et comment les Légions renégates sans Primarques décident de se rendre sur Terra, Guy Haley livre une histoire très correcte avec ce ‘The Painted Count’, qui s’inscrit fort bien dans la grande (la captivité de Vulkan et la capture de Konrad Curze) et la moyenne (la campagne de Pharos, couverte par le même Guy Haley dans le roman éponyme) histoires de l’Hérésie. Si l’utilisation du topos de l’épée maudite ne gagnera pas à l’auteur un prix d’originalité, le rendu est suffisamment propre et le personnage de Gendor Skraivok suffisamment distrayant – même si Sevatar reste, et de loin, le G.O.A.T – pour donner envie d’en savoir plus sur la destinée du Comte Peint, dont on devine qu’elle sera forcément fatidique et tragique. Sortez les mouchoirs et le popcorn.

 

Fluff:

  • Nightfall : Le vaisseau amiral des Night Lords possède à ses niveaux inférieurs un gigantesque labyrinthe, imaginé par Konrad Curze et conçu par Perturabo pour enfermer et briser psychologiquement Vulkan, lorsque le Primarque des Salamanders fut fait prisonnier par ses frères après Isstvan V. Il regorge de pièges mortels et est d’une complexité telle que même un Space Marine ne peut en trouver la sortie.

     

  • Space Marines : A pleine capacité, les réservoirs nutritifs inclus dans une armure de Space Marine (à l’époque de l’Hérésie d’Horus) contiennent de quoi maintenir son porteur opérationnel pendant trois semaines.

 

Duty Waits merci @gilian !

Révélation

Heralds of the Siege/2018/12 pages

 

BLPROCESSED-Duty-Waits-cover.jpgIntrigue:

gilian:

Comme tous les jours, Maximus Thane patrouille à la tête de sa compagnie sur les remparts du palais impérial. Les mesures de sécurité » déjà draconiennes ont été renforcées depuis l’attaque de l’Alpha Légion et le mur est gardé en permanence.

 

Pendant ses longues patrouille Thane réfléchit à ce que fera Horus en arrivant dans le système Sol, il réfléchit aussi aux fortifications prévues par sa légion, tout est il vraiment bien en place ?

Thane a peur que leur efforts aient été vains.

 

A deux milles kilomètre de là, un autre Imperial Fist, fait lui aussi son travail, il se nomme Kolo, il a été recruté sur Terra et ne fait partie de la légion que depuis deux ans, il a été formé pour combattre des xenos et faire la gloire de l’imperium mais, à la place de ça, il n’a jamais quitté Terra et attend pour se battre contre ses semblables.

 

Le temps n’est pas l’ami du guerrier et l’attente commence à être vraiment longue sur Terra, la tension monte de plus en plus. Des émeutes éclatent par manque de nourriture.

 

Et Horus n’attaque toujours pas.

 

Schattra:

Sur Terra, les loyaux défenseurs de l’Empereur ne savent plus quoi inventer pour tuer le temps. Nous suivons ainsi le quotidien à la fois morne et stressant de deux Astartes de la VIIème Légion, le Capitaine Maximus Thane de la 22ème Compagnie, et le poussin Kolo, fraîchement diplômé de la promotion Eltaune Jaune, alors qu’Horus n’en finit plus de faire traîner son quart d’heure d’impolitesse. Alors que Max’ a au moins le loisir de faire un peu d’exercice à la tête de ses hommes, qu’il emmène régulièrement faire des joggings sur le mur d’enceinte du Palais1, Kolo est assigné au support informatique de ce dernier, et, entre deux appels d’un certain M. Alcador, qui éprouve toutes les peines du monde à envoyer un mail ou à ouvrir une pièce jointe (et qui oublie une fois sur deux d’allumer son écran), doit gérer une bien pesante inactivité. Car, il faut bien le reconnaître : il ne se passe pas grand-chose d’intéressant sur Terra d’un point de vue strictement apocalyptique. Bref, les journées sont longues2.

 

À défaut de s’améliorer franchement, les choses évoluent un peu pour nos protagonistes après le départ de la flotte en destination de Beta-Garmon. Bien qu’ils n’aient pas eu la « chance » de faire partie des heureux élus envoyés au casse-pipe contre les renégats, Thane et Kolo ont en effet reçu de nouvelles affectations. Le Capitaine a ainsi la chance, la joie et l’avantage de faire le planton à 300 mètres au dessus d’un square fréquenté par les civils du Palais, afin de rassurer et d’inspirer ces derniers. Malheureusement, les cadences infernales de travail auxquelles sont soumises les masses laborieuses de Terra, les conditions météorologiques détestables de la région, et le manque d’intérêt du spectacle (les gars restent vraiment plantés comme des piquets pendant des heures, à tel point que son Lieutenant manque de déclencher une alerte jaune quand il voit Thane lever les yeux vers le ciel) viennent contrarier cette noble initiative de propagande. Ils auraient jonglé avec leurs bolters, ça aurait eu plus de gueule, moi je dis. Pour se distraire, Maximus imagine ce qu’il se passerait s’il se laissait tomber depuis le mur, et calcule les probabilités jusqu’à la 15ème décimale de sa survie en fonction de paramètres divers, comme l’écartement de ses bras pendant la chute, l’atterrissage sur un quidam, ou encore la vitesse de croisière d’un Stormbird (africain) non chargé. Il soupçonne que le développement d’un passe-temps tel que le suicide mental pourrait peut-être trahir un léger début de névrose, mais cela ne l’empêche évidemment pas de faire son devoir.

 

De son côté, Kolo participe à l’opération Sentinelle II (la première ayant pris place 28.000 ans plus tôt, même si personne ne s’en souvient), ce qui lui donne l’occasion d'interagir avec les civils que Thane ne voit que de loin. Entre deux contrôles d’identité et palpations aléatoires, le voilà sommé avec son escouade d’intervenir en support des forces de l’ordre, débordées par une foule hostile car affamée. La distribution du pain quotidien ayant en effet annulée sans prévenir, une poignée d’Arbites doivent calmer les velléités meurtrières de quelques milliers de mal-contents. L’arrivée des gilets plastrons jaunes n’a pas l’effet escompté, pas plus que les talents oratoires et diplomatiques, assez limités il faut bien le reconnaître, du Sergent Benedict ne permettent de désamorcer le conflit latent. Ce qui doit arriver arrive, et les manifestants commettent l’erreur de charger leurs protecteurs, qui répondent par une rafale de bolter dans le plus grand des calmes. 80 douilles très exactement plus tard, l’incident est clos, au prix d’un petit millier de morts seulement. Voilà qui mérite bien un honneur balistique, il me semble. Bref, sur Terra il n’y a pas que le temps qu’on tue.

 

1 : En revanche, pas question de traverser la route avant que le petit bonhomme ne passe au vert jaune. Sous peine de mort.

 

: Il est d’ailleurs murmuré dans les cercles autorisés que c’est la surutilisation de leur membrane cataleptique pour faire passer le temps plus vite pendant leur interminable garnison sur Terra qui a entraîné la dysfonction de cette dernière chez les Imperial Fists et leurs successeurs.

 

Avis:

gilian:

Étrange nouvelle que ce Duty Waits, certains auteur sde la blacklibrary arrivent à faire du rien alors qu’ils ont un bon sujet. Haley arrive à nous faire une bonne nouvelle avec du rien. Il ne se passe rien du tout dans cette nouvelle et l’auteur arrive quand même à nous montrer la torture psychologique que crée l’attente de l’arrivée inévitable d’Horus et de ses armées.

 

Je pense qu’elle aurait été mieux située un peu plus loin dans le recueil mais elle pose bien le décor final.

 

Schattra:

Dans la série des nouvelles de C.A.L.T.H.1 constituant une partie non négligeable du recueil Heralds of the Siege, Duty Waits se place en tête de peloton par ses importants apports en termes de fluff, ainsi que par la réussite de Haley à faire ressortir la torture mentale que représente cette attente interminable pour les défenseurs, fussent-ils des transhumains conditionnés et entraînés pour faire face à toute situation. Et les Space Marines ont beau ne pas connaître la peur, l’Empereur n’a rien dit ni prévu en ce qui concerne l’ennui, ce qui peut mener même les soldats les plus disciplinés à commettre quelques regrettables boulettes. Dans cette ambiance de Désert des Tartares, Thane et Kolo vivent chacun leur propre enfer, et se retrouvent, sans le savoir, complices d’une exaction qui ne manquera pas de venir les hanter après l’Hérésie. Sur le thème, déjà couvert de nombreuses fois mais tellement central pour la série qu’on pardonnera aisément cette nouvelle itération, du sacrifice des fins en faveur des moyens, Haley parvient à brosser un portrait singulier et sinistre du Monde Trône avant que l’apocalypse ne s’y déchaîne, et préfigurant sans le savoir la dictature brutale, liberticide et usine-à-gazesque que deviendra l’Imperium, autrefois « simple » despotisme éclairé et progressiste, une fois la guerre civile terminée. Et si la question du « mais comment en est-on arrivés là ? » est la plus importante à laquelle l’Hérésie d’Horus doit répondre, alors on peut considérer Duty Waits comme une vraie réussite.

 

1 : Calme Avant La Tempête Horusienne.

 

Fluff:

gilian:

  • L’Empereur et l’écologie : L’Empereur avait commencé à faire dépolluer Terra, ce n’est pas la première fois que l’on en entend parler, plusieurs fois au cours de l’Hérésie d’Horus, Malcador a des propos nostalgiques sur les champs, les océans et la verdure. Bien entendu tout cela a été mis de côté pendant la fortification du monde trône par Dorn.
  • Compagnie : Le terme compagnie est assez variable pendant l’Hérésie d’Horus, pour les Imperial Fist ça a l’air d’être 500 hommes, pour certaines autres légion ça dépasse le millier.
  • Kolo : Voila doncle fameux Kolo à qui il arrive bien des malheurs dans Saturnine. C’est une des dernières recrues des Imperial Fist qui ont commencé à recruter a grande échelle sur Terra en prévision de l’arrivée d’Horus.

Schattra:

  • Terra (Environnement) : Après l’Unification, l’Empereur a initié une campagne de réhabilitation de Terra, incluant une dépollution de l’atmosphère. L’Hérésie mit fin à cette noble entreprise, les ressources consacrées à ce programme ré-affectées à des besoins plus pressants.
  • Palais Impérial (Fortifications) : Les patrouilles Imperial Fists sur les murs du Palais Impérial peuvent mobiliser jusqu’à une Compagnie entière de Space Marines (soit 500 Astartes, selon les standards de l’époque).  Les chemins de ronde du Mur Antérieur sont suffisamment larges pour permettre à des escadrons de blindés de progresser à cinq de front, et ne restent jamais plus d’un quart d’heure sans passage de patrouille. Depuis l’attaque de l’Alpha Legion sur Terra, les défenses ont été relevées à un tel niveau qu’il faut une heure à chaque patrouille pour passer redoute du mur, qui en compte de dizaines. Chaque Space Marine doit se plier à des tests individualisés, intégrant des contrôles biométriques, génétiques et mécaniques, en plus d’un mot de passe – changeant tous les jours, et propre à chaque soldat – à donner (rq : et l’esprit de la machine de son armure doit donner son mot de passe personnel, des fois qu’un Loyaliste soit dupé par sa cuirasse). Les cieux de Terra ont été vidés des plateformes orbitales qui les occupaient avant l’Hérésie, à l’exception de la plateforme Skye, qui orbite autour de l’aile ouest du Palais. Pris au piège par les mesures sécuritaires décrétées par les autorités, beaucoup de sujets impériaux se sont retrouvés à devoir survivre dans des zones où ils n’avaient ni le droit d’être, ni le droit de partir.
  • Palais Impérial (Géographie) : Les enceintes concentriques des murs d’enceinte protégeant le Palais Impérial intègrent le Mur Antérieur, de 600 milles de pourtour, à l’intérieur duquel se dresse le Mur d’Eternité et la gigantesque Porte du Lion (elle est décrite comme étant plus grande que certaines montagnes), et s’étend le spatioport du même nom. Bien que 200 milles la sépare des créneaux du Mur Antérieur, elle est clairement visible depuis ce dernier. Le Mur Antérieur compte six portes, séparées chacune de 89 milles (rq : c’est Haley qui a fait les maths, et on va lui faire confiance sur ce point).
  • Imperium (Technologie) : Les contraintes techniques et logistiques nées de l’Hérésie, ainsi que la crainte de voir des technologies trop avancées être détournées par les traîtres, ont conduit l’Imperium à favoriser le retour à des technologies basiques, mais fiables et robustes. Cet état d’esprit s’est ancré durablement dans la culture impériale et a survécu à la fin de l’Hérésié, et explique le conservatisme mystique qui est toujours à l’oeuvre dix millénaires plus tard.
  • Imperial Fists (mentalité) : La Légion de Dorn est réputée pour l’attention qu’elle porte aux détails et la discipline dont elle fait preuve. Ses membres sont des plannificateurs méticuleux, et maîtrisent parfaitement probabilités et statistiques (rq : ils doivent être meilleurs à 40K que les World Eaters alors).
  • Recorders (Administratum) : Ce département de fonctionnaires a été créé pour collecter, agréger et computer les données provenant des mondes conquis par la Grande Croisade, afin de faciliter leur gestion et exploitation par l’Imperium. Il a continué à opérer pendant l’Hérésie, bien que nul ne sache à quoi ses membres occupaient leurs journées, ni à qui leurs rapports servaient.
  • Beta Garmon : Le rassemblement des forces loyalistes dans ce système fut le plus important depuis le commencement de l’Hérésie.

 

The Emperor's Architect // L'Architecte de l'Empereur merci @gilian et @Red Qafe !

Révélation

Sons of the Emperor/2018/31 pages

 

Intrigue:

gilian :

Olivier et Marissa étaient deux commémorateurs qui avaient été affectés au groupe devant écrire l’histoire des primarques, mais là ou Marissa a réussi à garder son âme d’enfant et sa gaieté, Olivier est devenu cynique et fataliste devant les difficultés de la tâche.

 

Ils doivent se rendre sur Olympia pour commencer à rédiger l’histoire de Perturabo. Malheureusement pour eux, ils arrivent à Olympia alors que le Tyran (gouverneur imperial) Dammekas vient de mourir et que la planète est en pleine insurrection.

 

Ils parviennent quand même à faire l’itinéraire touristique de la planète en allant sur les lieux les plus importants pour le primarque.

 

Mais leur vision des choses est trop différentes: Marissa ne cherche pas la vérité elle veut écrire une version romancée de la vie du primarque, en cachant ses mauvaises actions et en changeant les faits.

 

De son coté, Olivier ne veut même plus écrire de livre, il a fint par arriver à la conclusion qu’il n’y avait pas vraiment de différence entre l’imperium de l’humanité et les autres empires. Pour la population, rien ne change sauf la personne qui tient le fouet et les réduit en esclavage.

 

Mais ils n’auront pas l’occasion d’aller plus loin dans leur investigation, Calliphone la propre sœur de Perturabo vient d’annoncer l’Independence d’Olympia.

 

Red Qafe :

Olivier et Marissa Lebon, un couple de biographes impériaux, débarque sur Olympia, la planète d'origine de Perturabo.

 

La femme a, au cours des deux décennies passées à écrire sur la vie des Primarques, trouvé la foi en l'Empereur, ce culte pourtant interdit. Le mari, lui, est complètement désabusé, trouvant qu'il a gâché sa vie, ne reconnaissant plus la femme qu'il avait aimé, ayant passé 20 ans à courir après des monstres qu'ils n'ont pour la plupart finalement même pas rencontré, et sur lesquels ils ont écrit sans doute plus de mensonges inventés ou déduits que de vérités. (Ils ont écrit sur 5 Primarques : Vulkan, Lorgar, Dorn, Russ, et... on sait pas)

 

On leur apprend que Dammekos, le gouverneur impérial, le père adoptif de Perturabo, est mort récemment, provoquant une certaine confusion sur la planète. La politique de la planète étant compliquée, ce n'est peut être pas Calliphone, la soeur de Perturabo, qui héritera de la charge.

 

Le duo attend donc au spatioport, se disputant au sujet de leurs visions devenues si différentes. Olivier remarque que Olympia n'est composée que de montagnes, qu'il a fallu en raser pour construire le spatioport, et qu'il y a des statues... Perturabo est vaniteux.

 

Le couple finit par être reçu par un Iron Warrior, Krashkalix, envoyé en tant qu'agent de liaison par Perturabo. Ce dernier n'est pas sur la planète, il est aux failles de Sak'Trada (sans doute une région galactique) en train de mener des guerres pour la Grande Croisade depuis quelques mois (la fameuse guerre contre les Hruds).

 

Krashkalix leur dit que Calliphone pourrait ne pas vouloir les recevoir, mais Marissa demande de toutes façons à commencer par voir des lieux qui sont en lien avec la vie de Perturabo.

 

Ils voient d'abord le site probable de l'arrivée de Perturabo sur Olympia. Probable parce que la capsule a vraisemblablement été volée peu de temps après que le primarque ait commencé à explorer la planète, et parce que sa mémoire de ses premiers jours lui fait défaut. En gros, c'est un sommet de montagne, froid et stérile. Rien à voir.

 

Olivier apprend de Krashkalix qu'il y a quelques manifestations, des gens se plaignent que la guerre nécessite de lourdes ressources prises à la planète, et enhardis par la mort de Demmekos. Krashkalix leur montre ensuite une forge où Perturabo aurait forgé sa première épée. La forge est aujourd'hui tenue par Gerademos, le petit fils d'Andos, qui lui était le frère adoptif de Perturabo. Gerademos refuse de parler en présence de l'Iron Warrior. Il explique que les jeunes de toute la planète sont emmenés en très grand nombre participer à l'effort de guerre, qu'ils soient intégrés à la Légion ou formés pour faire partie des serfs, auxiliaires, pilotes, équipages etc.

 

Andos avait vécu dans l'ombre de Perturabo. Il aurait été le plus grand artisan d'Olympia sans la présence de ce géant surdoué qui attirait toute l'attention de Demmekos. Pire, Perturabo, lui, voyait ce frère comme un rival et ne cessait de le provoquer en compétition pour l'humilier encore et encore, même lorsque l'âge commença à rattraper Andos. Perturabo lui proposa alors qu'ils sculptent tous deux leur version d'un héros/seigneur de guerre de l'histoire d'Olympa. Perturabo proposa une statue parfaite en termes de technique. Andos proposa une statue tout aussi parfaite, mais avec en plus une âme, sa statue permettant de voir les différentes facettes et l'histoire du personnage. Perturabo, fou de rage, détruisit les deux statues. D'après Gerademos, il manque un élément essentiel à Perturabo : l'humanité.

 

Olivier pense qu'il faudrait inclure ce témoignage dans leur livre, mais Marissa dit qu'il ne faut pas.

 

Krashkalix présente alors au couple deux enregistrements issus des capteurs des armures de Légionnaires ayant combattu aux côtés de Perturabo. Olivier en ressort avec toujours plus d'appréhension concernant le personnage.

 

Pendant la nuit, le couple se dispute encore, tandis qu'une manifestation a lieu sous ses fenêtres. Olivier veut raconter la vérité, là où Marissa veut peigner un portrait idolâtre de Perturabo. Les deux ne se reconnaissent plus. Marissa semble avoir complètement perdu de vue la réalité. Elle répète que l'Empereur protège, Olivier lui demande s'il protège le peuple d'Olympia qui est saigné par le tribut prélevé au nom de la Grande Croisade, et soudain des Space Marines tirent sur la foule !

 

Marissa continue à clamer que c'est nécessaire, Olivier est complètement dégoûté et s'en va.

 

Il finit par se retrouver mêlé aux manifestants dont il ne connait pas la langue et assiste au discours de Calliphone qui déclare la libération d'Olympia du joug de Perturabo. Les Iron Warriors tirent à nouveau, la guerre civile est déclarée.

 

Dans le même temps, on nous présente Perturabo, s'éveillant dans sa capsule, en brisant la verrière pour ne pas étouffer dans le liquide amniotique, découvrant la planète, tuant des chèvres pour se nourrir, laissant à leur sort des bergers attaqués par un serpent géant pour aller dans une forge et fabriquer sa première épée, les connaissances étant déjà présentes dans sa tête, revenir tuer le serpent, commencer à se faire accepter et connaître...

 

Puis au bout de six mois, il avait déjà oublié tout cela à cause de la quantité de connaissances qui se développaient seules dans son cerveau. Il escalada des falaises.

(C'est son premier souvenir : avoir escaladé des falaises. C'est là qu'il fut reccueilli par Dennekos.)

 

Schattra :

Olivier et Marissa LeBon, associés à la ville comme à la scène, arrivent sur Olympia pour tenter d’exercer leur noble mais difficile profession au mieux de leur capacité. Le couple est en effet spécialisé dans l’écriture de biographie de Primarques, et malgré leur patronage par Malcador en personne, il n’est pas aisé de convaincre un demi-dieu boudeur (et ils le sont tous) de prendre quelques heures pour raconter sa vie à cœur ouvert. Il n’y a d’ailleurs que Vulkan qui a accepté de jouer le jeu, mais seulement pendant une petite heure, car cette galaxie ne va pas se conquérir toute seule, nom de Pépé ! Leurs trente années de collaboration et cohabitation ont également mis l’amour et la patience d’Olivier envers sa tendre moitié à rude épreuve, et on sent bien qu’il a lost that lovin’ feelin’ à la manière dont il passe son temps à souffler pendant que la navette approche du spatioport et que Marissa s’émerveille du paysage si pittoresque de la planète natale de Perturabo.

 

Malheureusement pour le couple, le moment est mal choisi pour débuter ce nouveau projet. Non seulement leur sujet d’étude est parti aux confins de la galaxie mener une campagne ingrate de déhrudisation sur les ordres de l’Empereur, mais le régent qu’il a laissé pour régler les affaires courantes, et qui n’était autre que son vieux père adoptif, Dammekos, vient de mourir. Saignée à blanc par les besoins de la Légion en recrues et en ressources, Olympia gronde sourdement, et les quelques Iron Warriors chargés du service d’ordre ont fort à faire pour réprimer les manifestations et les émeutes de la populace mécontente. Cela n’empêche toutefois pas nos héros d’hériter d’un factotum/guide touristique à neuroglotte, le stoïque et froncé Krashkalix, qui se fait un devoir de les amener visiter les sites les plus notables de la planète, afin de leur (enfin, surtout Marissa, Olivier n’en a plus grand-chose à faire) permettre de prendre la mesure de Perturabo.

 

En parallèle de cette excursion hagiographique, nous suivons les premiers pas du Primarque sur la planète, avant qu’il ne soit surpris en train de faire de l’escalade sur les falaises de Lochos. Sans surprise, Perturabo s’est révélé être un enfant précoce, chassant le monstre à coup de gourdin pour le bénéfice et la sécurité de pauvres bergers, et squattant la forge de villages isolés pour se faire son matos. C’est d’ailleurs dans la forge où il a ouvragé sa première épée que les LeBon font la rencontre d’une forte tête n’ayant pas la langue dans sa poche : Gerademos, petit-fils d’Andos, lui-même fils de Dammekos et donc frère adoptif de Perturabo. Gege n’hésite pas longtemps avant de balancer du gros dossier sur le Primarque, dont l’un des petits plaisirs coupables était de défier son frangin à des concours d’artisanat ou d’ingénierie, dont il sortait logiquement systématiquement vainqueur. Sauf UNE fois, ce qui mit Rabo tellement en rogne qu’il détruisit les statues réalisées pour l’occasion (en prenant soin de laisser de beaux restes à la sienne pour que les gens puissent tout de même voir à quel point il est doué). Olivier trouve ça génial, mais Marissa est horrifiée par cette anecdote, inexploitable pour le panégyrique qu’elle en a tête.

 

Les dissensions entre mari et femme vont alors croissants, jusqu’à ce que cette dernière finisse par avouer qu’elle considère l’Empereur comme un dieu, et est donc prête à sacrifier la vérité sur l’autel de la glorification de Pépé et de ses créations. C’est évidemment contraire à la Vérité Impériale instituée par le même Pépé, et Olivier considère l’infraction comme étant assez grave pour pouvoir demander un divorce en tort exclusif… ou en tout cas, abandonner Marissa à sa lecture du ‘Lectitio Divinitatus’ pendant que lui va faire le coup de feu avec les gilets jaunes d’Olympia, qui parviennent finalement à déclarer leur indépendance de l’Imperium, sous la tutelle de la sœur du Primarque absent, Calliphone. L’histoire se terminera mal, on le sait, mais il reste permis d’espérer que Marissa a réussi à compléter en solo la biographie de Perturabo avant le début de l’Hérésie. Elle a peut-être pu s’inspirer du travail d’un obscur écrivain de M3 du nom de Gaïallet pour ce faire…

 

Avis:

gilian :

Guy Haley nous livre une très bonne nouvelle en jouant sur le thème de la série avec brio. L’histoire de deux commémorateurs qui font partie d’un groupe ayant pour mission d’écrire 18 volumes sur les 18 primarques, c’est bien trouvé comme clin d’œil. Ajouté à ça les tensions entre celui qui veut la vérité et celui qui sait qu’on lui laissera pas écrire la vérité mais seulement une histoire donnant une bonne image des primarques (thème déjà abordé par ADB dans Abyssal Edge d’ailleurs). Tout cela est bien mis en valeur dans la nouvelle avec la visite des lieux et les vérités qu’ils découvrent et en même temps le texte édulcoré qui est écrit.

 

Mais ce n’est pas tout, Haley en profite pour faire une introduction à son livre « Perturabo : le marteau d’Olympia ». Très bonne nouvelle du coup.

 

Schattra :

Guy Haley se démarque de ses petits camarades de Library par sa capacité à surprendre son lecteur en s’aventurant, souvent avec succès, sur des chemins que la maison d’édition de Nottingham ne fréquente pas. ‘The Emperor’s Architect’ vient démontrer la versatilité de Haley en mettant au cœur de son propos les querelles mesquines d’un vieux couple marié1, à des années lumières de ce à quoi on pouvait s’attendre de la part d’une nouvelle estampillée Primarques. Si vous êtes comme moi à la recherche de fantaisie (et pas de fantasy) et de caractère dans vos lectures de GW-Fiction, cette simple idée, farfelue mais suffisamment bien intégrée à l’univers et à l’ambiance générale de 40K pour ne pas jurer avec ces derniers, vous convaincra de donner sa chance à cette petite histoire. Ce vent de fraîcheur m’a d’ailleurs tellement plu que j’ai regretté que Guy Haley finisse son propos en faisant reposer une bonne partie de l’opposition entre Olivier et Marissa sur la lecture du ‘Lectitio Divinitatus’ par cette dernière. Comme s’il avait senti le besoin de justifier son « audace » en dégainant une explication que le fanboy moyen ne pourrait pas lui contester. Il aurait pu passer outre à mon avis (c’est pas comme si les couples humains avaient attendu la prose de Lorgar pour s’engu*uler), mais ce n’est que mon ressenti.

 

En plus de cette caractéristique très sympathique, ‘The Emperor’s Architect’ a le bon goût d’être le parfait complément du roman que Haley a consacré au maître d’Olympia, dont je vous recommande la lecture. En plus de couvrir des périodes de la saga perturabienne précédemment passées sous silence (son arrivée sur la planète, la campagne contre les Juges Noirs, le soulèvement de la population), cette nouvelle continue de fouiller la personnalité, décidemment très complexe, de cet enferré de Primarque. On le voit ainsi faire preuve d’un altruisme d’une pureté immaculée envers les bergers des montagnes, mais également se comporter avec une mesquinerie incroyablement puérile avec son pauvre frère adoptif, qui n’avait rien fait pour mériter ça. Une force de l’écriture de Haley est de parvenir à réconcilier ces aspects pourtant opposés du caractère de Perturabo pour donner l’impression d’une psyché véritablement surhumaine (et donc incompréhensible), alors qu’un auteur moins doué aurait juste donné l’impression de se contredire par manque de sérieux. Pour terminer, ‘The Emperor’s Architect’ n’est pas avare en détails fluffiques allant du notable (pourquoi Perturabo ne souvient-il pas de ses premiers jours sur Olympia ?) au superficiel (ne pas faire de tartare de jalpidae si on est pas un Space marines ou mieux), ce qui est toujours sympathique. Une vraie réussite.

 

1 : Aux noms tout à fait banal qui plus est, ce qui renforce encore le décalage par rapport à l’exotisme patronymaire (?) auquel la BL nous a habitué. Je soupçonne Haley d’en avoir fait exprès, et il a eu raison.

 

Fluff:

gilian :

  • Primarques : Lorsqu' Olivier et Marissa rencontrent des primarques, Fulgrim était impatient de montrée a quel point il était merveilleux, Vulkan leur a fait bonne impression mais il était trop sérieux, Dorn était trop terrible pour être aimé, Lorgar avait refusé de les voir et enfin Leman Russ n’avait même pas laissé leur vaisseau approcher de Fenris.

 

Schattra :

  • Perturabo : Le Primarque a oublié ses premières semaines sur Olympia car le rythme effrené auquel il absorbait de nouvelles connaissances à cette époque de sa vie a chassé de son esprit le souvenir de ses premiers pas sur la planète. Il a entretenu une rivalité puérile avec son frère adoptif Andos pendant des années, et prenait plaisir à le surpasser dans tout ce qu’il faisait, malgré l’évidente disparité de talent et de capacités entre l’homme et le Primarque. Lorsqu’Andos parvint à sculpter une statue plus réussie que la sienne, il détruisit les deux de rage. Il a une passion pour les monuments, et en a bâti et fait bâtir de nombreux à la surface d’Olympia. Beaucoup le représentent, mais les légionnaires Iron Warriors sont également un sujet répandu. Il a écrit une ‘Histoire d’Olympia’.
  • Olympia (Faune) : Les jalpidae sont des serpents couverts de plumes mesurant une quinzaine de mètres à l’âge adulte et se nourrissant de moutons (et de bergers, le cas échéant). Leur viande est toxique pour les êtres humains. Les hydrakae sont, assez logiquement, des hydres : de grands reptiles à plusieurs têtes pouvant regénérer de leurs blessures.

 

A Game of Opposites merci @gilian !

Révélation

Scions of the Emperor/2020/15 pages

 

Intrigue:

gilian:

Aux prises avec une force de White Scars qui utilise leur technique favorite de Hit and Run, les force Iron Warriors sont totalement prises au dépourvu et les pertes ne cessent d’augmenter.

 

Mais leur commandant, Xyrokles a étudié les techniques adverses et lu plusieurs traités de stratégise écrits par Jaghataï Khan en personne et il pense pouvoir les prendre à leur propre jeu.

 

Il organise donc une embuscade en laissant entrevoir la possibilité à l’ennemi de détruire le gros de ses forces sans peine. Bien entendu, les White Scars tombent dans l’embuscade et, alors que Xyrokles est à deux doigts de les exterminer, il comprend que c’est lui qui est tombé dans une embuscade en voyant débarquer une deuxième force de White Scars sous l’ordre de Jaghataï en personne.

 

En quelques instants ça en a été fini, la résistance ennemie est annihilée et Jaghataï se laisse juste le temps de s’entretenir avec le général adverse avant d’ordonner de faire route vers Beta Garmon.

 

Sanguinius a besoin de lui, les frappes sur les positions défensived des Iron Warriors sont finies ; Guilliman et ses ultramarines devront se frayer un chemin seul.

 

Schattra:

C'est malheureusement très peu traité dans les livres d’histoire impériaux, mais la bataille de Beta Garmon, aussi connue sous le nom de casse (de Titans) du millénaire, ne s’est pas tenue du jour au lendemain. Cette rencontre décisive entre renégats et loyalistes, et les milliards de morts qui en ont découlé, n’a été rendue possible que par le dévouement et le travail de l’ombre de Légions de sous-fifres, comme l’histoire dont il est question ici s’en fait écho. Bienvenue donc à la surface d’Epsilon Garmon II, planète du cluster garmonien que les Iron Warriors souhaiteraient fortifier pour ralentir l’arrivée prochaine de Guilliman et de ses hordes de Schtroumpfs. Le conditionnel est ici de mise car les efforts de terrassement des hommes de fer se sont jusqu’ici faits contrecarrer par les manœuvres destructrices d’une petite force de White Scars. Peu familiers des techniques de hit and run de leurs cousins des steppes, les fils de Perturabo sont perturbés par cette campagne d’un genre nouveau, où ils arrivent toujours trop tard pour empêcher les Space Bikers de sévir.

 

Fort heureusement, le Maître de Forge Xyrokles, affublé de son larbin et souffre douleur Phideark, ainsi que d’une ribambelle de Capitaines dont je vous épargnerai les noms, a un plan machiavélique pour venir à bout du péril jaune blanc à éclair rouge. Ayant récupéré dans un campement abandonné par ses ennemis quelques bouquins philosophiques signés de la main même de Jaghatai Khan et remplis d’aphorismes aussi profonds que « La taupe ne voit pas le vol de l’éléphant », « Pourquoi rester debout quand on peut s’asseoir » ou « Plus il y a de fous, moins il y a de riz », Xyrokles a tellement bûché sa philo1 qu’il est certain de pouvoir prendre les White Scars à leur propre piège, en réalisant un coup de billard à IV bandes à base de feintes, de retraites et d’embuscades tellement complexes que la majorité de ses sbires n’y blaire que dalle. Lorsque vient enfin le jour le plus long, le Khan Ishigu emmène ses motards énergétiques faire une petite virée dans un avant poste renégat, sans se doute un instant que ses minutes sont comptées.

 

Et en effet, le plan de Xyrokles se déroule comme sur des roulettes, la colonne blindée qu’il a envoyé leurrer les loyalistes au moment où ils commencent à se replier en bon ordre se révélant être un extra trop tentant pour qu’Ishigu et Cie résistent à la tentation d’y planter leurs pneus. Ce détour est toutefois lourd de conséquences pour les White Scars, qui se font surprendre par une contre-attaque vigoureuse de la part des Iron Warriors, et canalisés dans un goulet étroit débouchant sur la ligne de blindés du Maître de Forge, qui n’a plus qu’à donner l’ordre d’ouvrir le feu pour régler une fois pour toutes leur compte aux scarifiés d’en face…

 

Révélation

…Mais c’était sans compter sur la légendaire flexibilité tactique des fils du Khan, qui avaient tout planifié depuis le début et cachés également une réserve mobile pour surprendre l’adversaire. Confrontés à une force anti-chars conséquente et bénéficiant de l’effet de surprise, Xyrokles et ses hommes ne font pas long feu (c’est la vieille histoire de l’artilleur artillé). L’honneur est toutefois sauf pour ce dernier, puisqu’il s’aperçoit après avoir été fait prisonnier que c’était Jaghatai Khan en personne qui était aux commandes dans le camp d’en face. S’en suit un échange d’amabilités qui nous permet d’apprendre que le Khan se tamponne le samovar avec la vérité impériale, qu’il considère poliment comme un avis parmi d’autres. Stupeur chez Xyrokles, qui en surhomme de principe, pensait que tous les loyalistes adhéraient scrupuleusement au dogme de Pépé. Il emportera toutefois ce secret dans la tombe, que son généreux vainqueur lui accorde en récompense de ses méritants efforts de réflexion, Jaggie Chan lui dévissant les cervicales d’un tour de main à la fin de leur échange. C’est qu’il a du pain sur la planche, et un retour sur Terra à préparer…

 

1 : Ce qui est somme toute logique pour un grec ancien.

 

Avis:

gilian:

Guy Haley n’apporte rien de nouveau avec cette nouvelle, il conforte seulement la position de négateur et de libre penseur de Jaghataï Khan. Le duo constitué par les Iron Warriors dénote pas mal de l'idée que je me fais de leur légion mais mes compétences en anglais ne me permettent pas de pleinement apprécier leur jeu de mot. Nouvelle agréable à lire mais sans plus.

 

Schattra:

Je suis partagé sur la valeur de ce ‘A Game of Opposites’, qui comporte des éléments positifs comme négatifs. Pour commencer par ce qui ne fâche pas, j’ai apprécié le choix de Haley de donner une dimension, si ce n’est comique, au moins caustique, à ses Iron Warriors, qui font ainsi mentir leur réputation de guerriers prenant tout au premier degré. La dynamique entre Xyrokles et Phideark est particulièrement savoureuse, le second encaissant sans broncher toutes les punchlines que son supérieur lui balance à la tête. Dommage que le destin tragique du Coluche d’Olympia nous prive d’autres saillies drolatiques de sa part pour la suite de l’Hérésie. Cette nouvelle est également intéressante d’un point de vue fluffique, car elle donne à voir un Jaghatai Khan d’un pragmatisme assumé et presque hérétique, ayant pris parti pour son Père mais loin de se ranger à toutes ses vues, y compris sur des sujets aussi sensibles que la religion (il croit en la réincarnation). D’un autre côté, ‘A Game of Opposites’ pêche franchement pas son manque de suspens et son déroulement sans surprise. Car le résumé ci-dessus ne suit pas exactement le récit de Haley, qui choisit de révéler la présence du Khan au côté d’Ishigu dès le premier tiers de la nouvelle, ce qui condamne d’office le stratagème de Xyrokles à l’échec1. Le retournement de situation final et la victoire des White Scars sont donc aussi attendus que l’heure de la pause syndicale dans un guichet de poste, ce qui peut blaser le lecteur (en tout cas, ça a été mon cas). En conclusion, pas le meilleur texte de Guy Haley, mais pas désagréable ou inutile pour autant.

 

1 : Il n’y a que John French qui fait battre un Primarque par un Space Marine (‘The Crimson Fist’).

 

Fluff:

  • White Scars (Ouvrage nommé) : ‘Tenets of War’ (‘Principes de la Guerre’), écrits par Jaghatai Khan.
  • Iron Warriors (Lexique) : Le terme cheminerikoi est une insulte olympienne intraduisible en gothique.

 

Grandfather's Gift // Le Cadeau du Grand-Père merci @gilian !

Révélation

Black Library Celebration 2019/2019/16 pages

 

Intrigue :

grandfathers-gift.png?w=532gilian:

Mortarion se réveille dans un lieu inconnu en ayant plus trop conscience de qui il est et surtout comment il est arrivé la. Petit à petit, son histoire lui revient, il devine qui il est et où il se trouve, dans les jardins de Nurgle.

 

Plutôt curieux de nature, il décide d’explorer les jardins et finit par tomber sur le démon Khu’gath. Ce dernier, après lui avoir raconté ses malheurs, se met en tête de faire accepter sa nature de sorcier à Mortarion. Il s’en suit une discussion stérile avec un Mortarion totalement de mauvaise foi ne voulant pas accepter la vérité.

 

Au final, Khu’gath finit par révéler à Mortarion les causes de sa présence ici. Mortarion cherchait à créer une machine pour récupérer l’essence psychique de son premier père adoptif mais c’est impossible à réaliser, même pour un primarque démon, surtout s’il se limite à la technologie. Alors le dieu Nurgle a décidé de lui offrir l’âme qu’il cherche.

 

Mortarion n’a plus qu’à récupérer son cadeau.

 

Schattra:

Le propos de notre récit se situe dans un jardin public, où un clochard toxicomane émerge péniblement d’un sniff de crack frelaté, dans une tenue étrange et avec une très vague idée de qui il est et ce qu’il fait là. Vous allez me dire : « C’est pas une nouvelle de l’Hérésie ça, c’est la Villette un mardi matin classique ». Vous auriez raison, sagaces lecteurs, ne serait-ce que pour les quelques détails ci-après : le jardin est géré par le NURGLE (Node Urbain de la Régie Générale de Laval Est), le clochard est un Primarque, et la mémoire qui lui revient progressivement lui apprend, et nous avec, qu’il est Mortarion, seigneur de la Death Guard.

 

Malgré ces débuts prometteurs, Morty se demande bien comment il est arrivé dans ce bouge, lui qui aux dernières nouvelles travaillait tranquillement dans son laboratoire de la planète de la peste à quelque grand dessein arcano-technologique. Plus curieux qu’inquiet devant le charme sauvage de l’endroit, à mi chemin entre le jardin anglais dans toute sa bucolique liberté et le fond d’un baril d’eau lourde oublié dans un terrain vague de Chernobyl, notre Primarque décide de partir en vadrouille, espérant trouver un agent municipal qui lui indiquera la station de tram la plus proche pour l’Oeil de la Terreur. Au bout de quelques secondes/minutes/heures/jours/mois/années/siècles/éons, il finit par tomber sur un Grand Immonde, en chair autant qu’en larmes, auprès duquel il s’enquiert poliment des raisons de son tracas. On a beau dire ce qu’on veut des qualités paternelles de l’Empereur, il a su inculquer à ses fils des manières tout ce qu’il y a de plus urbaines.

 

Khu’gath, car c’était lui, se fait un plaisir de rafraîchir la mémoire du dormeur du val, le taquinant au passage sur son aveuglement volontaire, et hilarant, quant au fait qu’il soit un psyker, appellation que Mortarion refuse catégoriquement1. Toujours totalement perturbé par une enfance difficile et un complexe d’Œdipe asymétrique (il veut tuer son père et… tuer son père) mal digéré, notre héros atrabilaire ne démord pas qu’il est un scientifique et non un praticien des arts occultes, ce que Khu’gath, conciliant, finit par lui accorder. En guise de cadeau d’adieu, l’affable démon a la bonté de remodeler le Primarque a sa véritable image, ailes de bourdon (l’animal totem de Mortarion) incluses, et de lui souffler à l’oreille la raison de sa venue à Neverland. Le bon Papa Nurgle lui a organisé une chasse au trésor pour le récompenser de sa piété, et l’âme de son beau-père l’attend quelque part sous les frondaisons moites de son jardin.

 

« Bon sang, mais c’est bien sûr ! » s’exclame Mort Shuman, qui s’envole à tire d’aile chercher la récompense qu’il poursuit depuis si longtemps, et qu’il finit par trouver, disséquer et enfermer dans une fiole en un tour de faux. Satisfait d’avoir rayé cet important item de sa to do list personnelle, Mortarion peut enfin regagner ses pénates et appeler son psy pour convenir d’une prochaine séance, se jurant au passage qu’il finira par régler ses comptes avec son autre père, dont la lampe torche psychique clignote en lisière du jardin de Grand-Père Nurgle. Pépé ou Papy, il fallait choisir, et il a choisi! 

 

1 : « Tu es un sorcier, Mort- » « AGNANANANA, JE N’ENTENDS RIEN-EUH !»

 

Avis :

gilian:

Avec cette histoire qui nous en apprend un peu plus sur Mortarion, ou plutôt qui nous conforte dans ce que l’on sait de lui : il est paradoxal et ambivalent. De son point de vue, c’est un scientifique qui vit dans l’espace matériel et pour lui l’art sacré de la numérologie est une science. Alors qu’en réalité, il s’adonne à la sorcellerie et s’est totalement voué au dieu de la peste (deux choses qu’il exècre par-dessus tout, la magie et les dieux).

 

Guy Haley ouvre aussi la porte à la récupération des âmes. On savait déjà que Corax sous forme « warpique » faisait un carnage dans le rang des World Bearers, maintenant on sait qu’un dieu (parce que je pense que l’expérience de Mortarion pour récupérer l’essence de son père xenos n’aurait pas marché sans Nurgle) peut capturer l’essence psychique d’un être et l’empêcher de se dissoudre dans le Warp.

 

Schattra:

Grandfather’s Gift a beau se concentrer sur un épisode somme toute négligeable de la saga de Mortarion, personnage l’étant – jusqu’à récemment – tout autant en termes d’importance sur le lore de 40K, sa (courte) lecture n’en demeure pas moins intéressante, en ce qu’elle permet à Haley de poursuivre sa description pour le moins contrastée du Primarque de la Death Guard, déjà généreusement ébauchée dans Plague War : celui d’un être totalement paradoxal, qu’il est le seul à ne pas voir, ce qui a la fâcheuse tendance à miner son autorité naturelle. Prince Démon jurant ses grands dieux qu’il a réussi à dompter les forces du Chaos à force d’études et d’analyses tout ce qu’il y a de plus scientifiques, Morty apparaît comme un être aussi amer que pathétique, ce qui contribue à le rendre intéressant, même si la frontière est fine entre profondeur tourmentée et ridicule patenté. L’autre trait notable de son caractère, le mépris souverain qu’il semble éprouver envers toute chose (la condition humaine, ses frères, ses pères) pourrait tout autant le magnifier que le plomber, si utilisé de manière peu fine par un auteur en manque d’inspiration1. Affaire à suivre, donc.

 

1 : L’extrait gratuit de La Dague Enfouie de James Swallow me fait ainsi redouter le pire pour le DG de la DG, qui apparaît comme le pion d’un Typhus même pas respectueux de son père génétique, sans que ce dernier ne s’en offusque.

 

Fluff:

gilian:

  • Khu’gath : un des seconds rôles favori de Nurgle et de Guy Haley, c’est l’Obélix du 40eme millénaire, le démon qui est tombé dans la marmite de Nurgle quand il était petit. Bien qu’il ne soit jamais le héros principal d’un récit il a toujours une petite place à part.

 

Schattra:

  • Mortarion (personnalité) : Ce Primarque est un être de contrastes et de paradoxes. C’est un humain qui n’est pas humain, un sorcier qui méprise la magie, un sauveur qui est devenu damnateur, un fils chéri qui déteste ses pères. Il est attiré par la recherche de connaissances, à laquelle il s’adonne de manière scientifique, mais a condamné l’un de ses frères (Magnus) pour cette même raison. Il n’éprouve que de l’amertume envers ses frères Primarques. Lorsque l’Empereur est venu le chercher, il a cru percevoir de la déception chez ce dernier, ce qui l’a durablement marqué. Il a consacré une grande partie de son temps depuis la fin de l’Hérésie (sept fois cent ans) à traquer l’âme de son père adoptif dans le Warp pour se venger de lui (rq : cela pourrait expliquer sa relative inactivité de manière fluff). Cette tâche accomplie, il désire maintenant régler ses comptes avec son véritable père.

  • Mortarion (apparence) : Avant de devenir un Prince Démon, Mortarion était de constitution mince et élancée (pour un Primarque), avec de traits blafards émaciés et de longs cheveux ternes lui balayant les joues. Il était revêtu d’une armure de plates inspirée de la culture de Barbarus, intégrant un respirateur distillant l’air empoisonné de son monde natal. Il manie un pistolet appellé la Lanterne (Lantern) et une faux de guerre nommée le Silence (Silence). Après avoir mutilé et capturé l’âme de son premier père dans les Jardins de Nurgle, il la garde captive dans une fiole qu’il arbore à la ceinture. Le changement le plus notable apporté par son ascension est l’apparition d’ailes insectoïdes dans son dos. 

 

 

Ian St. Martin (3)

Révélation

 

Fraîchement recruté par la BL, le newbie St Martin a toutefois été rapidement mis à pied d'oeuvre sur la franchise premium de la GW-Fiction, preuve de la confiance que ses employeurs placent en lui. Notre homme s'est jusque là spécialisé dans la promotion de la riante planète de Nuceria, bien connue pour ses sucres d'orge ('Angron: Slave of Nuceria'//'Angron: Esclave de Nuceria', 'Ghost of Nuceria'). Il a également fait le coup de feu avec les Night Lords ('Konrad Curze: A Lesson in Darkness').


A Lesson in Darkness merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2017/2017/XX pages

 

Intrigue :

a-lesson-in-darkness.jpg85-40 ou plutôt Piameni comme elle était nommée par ses habitants était une planète qui ressemblait à la vieille Terra, celle d’avant les guerres qui l’avait ravagée. Elle avait tant bien que mal survécu à la longue nuit mais alors que la nuit finissait, les Drukhari était arrivés et avaient mis la planète en esclavage. Après une longue révolte et un énorme bain de sang, Piameni avait réussi à se débarrasser des Xenos et une période de paix et de prospérité avait alors commencé.

 

C’est à cette époque que sont arrivés les vaisseaux de la grande croisade et, avec eux, les rêves d’unification de l’humanité. Mais Piameni ne pouvait se résoudre à perdre sa liberté si chèrement acquise. Alors les émissaires sont partis et les Night Lords sont arrivés…

 

Konrad Curze avait été retrouvé depuis peu mais avait déjà repris en main sa légion, même si certains avaient encore du mal avec la façon de faire la guerre de leur primarque, cela n’avait pas trop changé leur approche.

 

Alors que le massacre de la flotte de défense de Piameni prenait fin, Curze a ordonné de réunir tous les survivant dans les baies de largage des vaisseaux et d’entrer dans l’atmosphère de la planète capitale pour leur renvoyer les survivants directement dessus.

 

Curze, assez content de l’effet psychologique créé par cette démonstration de cruauté, a ordonné que tout soit enregistré et que les images soient envoyées en même temps que l’appel à l’aide de la planète pour que tous sachent ce qui arrive si on s’oppose à l’Imperium.

 

Pour que tout le monde comprenne bien le message, il a ordonné de réunir tous les survivants de la planète pour une deuxième démonstration.

 

Avis :

Encore une fois, c’est un audio book qui va directement à l’essentiel et qui nous présente très bien Konrad Curze. Encore une fois, un audio book qui va à l’essentiel et qui fait bien le boulot.

 

Fluff :

  • Konrad Curze : Il se délecte de la peur et de la crainte qu’il insuffle à l’ennemi et il apprend au capitaine Nivalus à faire la guerre. Même si Nivalus pense que c’est un meurtre et pas une guerre, Konrad Curze lui fait remarquer que l’Empereur a décidé de l’envoyer lui et pas un autre primarque. Il sait comment il est, ils savent tous comment il fait la guerre. Il est une arme, une arme cruelle mais une arme utile et il ne compte pas changer.


Ghost of Nuceria merci @gilian !

Révélation

Black Library Celebration 2019/2019/13 pages

 

Intrigue:

ghost-of-nuceria.pnggilian:

L’histoire est vraiment anecdotique. Les cinquante six derniers gladiateurs de l’armée d’Angron sont coincés dans les montagnes en train de mourir de faim et de froid. Angron décide donc de mener l’armée adverse jusqu’à la caverne où ils sont cachés dans le but d’avoir un affrontement final contre les hauts sires de Nuceria et partir en beauté au lieu de mourir de froid.

 

On suit le petit groupe de guerriers durant leur dernière nuit avant la bataille, et le lendemain pendant le début de l’affrontement. Mais au moment culminant des combats, l’empereur téléporte Angron dans son vaisseau le privant à jamais de la mort qu’il s’était choisie. La suite est une autre histoire.

 

Schattra:

La fin approche sur Nuceria pour Grongron et sa petite bande de gladiateurs rebelles. Après avoir ravagé l’arrière-pays au cours d’une révolte sanglante, qui a permis au Primarque aux dreadlocks de gagner le titre de Mangeur de Cités (we see what you did here), les derniers myrmidons grimdark ont été repoussés dans les montagnes par les armées des high riders. Comme personne n’avait pensé à prendre des pyjamas en pilou au cours du sac de la dernière ville (Hozzean) et que le fond de l’air est franchement frais en cette saison, le nombre de nos intrépides mais courts vêtus guerriers fond comme neige au soleil, malgré le recours à des techniques de conservation de chaleur éprouvées1. Seul Angron semble ne pas souffrir de ces conditions météorologiques peu clémentes, mais en tant que surhomme génétiquement modifié et constamment énervé, le contraire eut été étonnant. Pendant que ses camarades font des pogos thermiques dans une caverne, il patrouille donc aux alentours, et surprend un éclaireur ennemi qui perd rapidement la tête. La baston finale est pour bientôt.

 

De retour au camp de base, l’altruiste Primarque donne un peu de son sang à boire à ses troupes pour leur donner du cœur au ventre, et tout ce petit monde se prépare à vendre chèrement sa peau contre les hordes innombrables des high riders, qui viennent sonner à la porte quelques heures plus tard. Les dirigeants de Nuceria sont prêts à passer l’éponge sur les dernières excentricités d’Angron si ce dernier accepte de rentrer au bercail sans faire d’histoires, mais Gladiator refuse tout net de faire le jeu du système, et préfère mourir aux côtés de ses frères et sœurs d’armes avec honneur. La bataille qui s’engage après ces négociations infructueuses est aussi sanglante que déséquilibrée, mais alors qu’il vient de découper à main nue sa Némésis du jour (l’énorme commentateur vedette des combats de gladiateurs sur Nuceria, appelons-le Mierre Penez), il se retrouve soudainement figé sur place par une force inconnue, qui lui souffle à l’oreillette quelque chose du style +Viens dire bonjour à ton Pépé+. Angie n’est pas très chaud, mais on ne lui laisse pas le choix, et il se retrouve téléporté sans sommation sur le vaisseau de son Illustre Géniteur, qui commet l’erreur de libérer Son fiston de la clé de cerveau qui le tenait en respect. Bilan des courses : un Adeptus Custodes un peu trop faraud réduit en compression de Cesar, ce qui tend légèrement les relations entre le Père et le fils.

 

D’habitude un peu plus à l’écoute des états d’âme de ses rejetons, Pépé se montre particulièrement obtus et péremptoire, et informe Angron qu’il prendra la tête de sa Légion et l’aidera à conquérir la galaxie, que ça lui plaise ou non. A nouveau enfermé dans une camisole de force psychique, Grongron ne peut pas faire grand-chose à part penser à des gros mots particulièrement osés comme « gros pif » ou « vieux beau2 », ce qui fait déborder le vase de la patience infinie mais pas trop de l’Empereur. Ce dernier balance donc Son impertinent de fils sur le pont du vaisseau amiral des War Hounds et repart aussi sec vaquer à d’autres tâches, laissant aux pauvres Space Marines qui se faisaient une joie de rencontrer leur père génétique le soin de gérer la GROSSE colère d’Angron. La suite va vous surprendre…

 

1 : Je suis sûr que c’est cela qui a attiré l’attention de Pépé. Après tout, on ne s’inspire pas du manchot Empereur impunément.

 

2 : Plus sérieusement, on a l’explication du titre de la nouvelle lorsque qu’Angron informe l’Empereur que celui qui combattra pour lui ne sera qu’un fantôme, car lui-même est mort sur Nuceria au côté de ses compagnons. Ce à quoi Pépé répond « K ». RUDE.

 

Avis:

gilian:

Ian St Martin s’attaque à un épisode de légende de la grande croisade. Le moment où l’empereur récupère Angron sur Nuceria. Et il s’en tire bien. L’auteur arrive à nous dépeindre un portrait touchant d’Angron qui deviendra un monstre (et qui l’a sûrement toujours été) mais il prend soin de ses frères et sœurs et il arrive même a lutter contre les crocs de bouchers qui lui entaillnte l’esprit pour rester lui-même.

 

Et à l’opposé, St. Martin nous montre toute la stupidité de l’empereur. A ce moment précis, l’empereur n’avait qu’une chose à faire pour s’adjoindre la fidélité absolue d’Angron mais il ne l’a pas fait.

 

Schattra:

Ian St. Martin boucle la boucle (ou tresse la corde, ce serait plus fluff) de l’origin story du plus colérique des Primarques avec ce court mais satisfaisant ‘Ghost of Nuceria’, qui se termine une demi-seconde avant le début de la nouvelle ‘After Desh’ea’ de Matthew Farrer, publiée dix ans plus tôt dans le tout premier recueil dédié à l’Hérésie d’Horus. Ça ne nous rajeunit pas. Etant un amateur impénitent de l’enrichissement du background par épisodes romancés interposés, ce parti pris ne pouvait que me convenir, à condition que la réalisation n’en fut pas indigente, ce qui est le cas ici. St. Martin a semble-t-il pris le temps de réviser le travail de ses prédécesseurs et de se pencher sur la psyché de son personnage principal avant de prendre la plume, ce qui se ressent bien dans ses écrits.

 

Angron n’avait pas besoin d’une raison particulière pour haïr l’Empereur par rapport à ce que le fluff établi nous indiquait d’ores et déjà (ce n’est pas très dur de détester le type qui sacrifie vos frères et sœurs d’armes pour ses propres motifs mégalomaniaques, d’autant plus qu’il n’avait qu’à lever le petit doigt pour sauver tout le monde), mais le parallèle fait entre les détestables high riders et l’intraitable Pépé, qui ont tous besoin d’Angron et se contrefichent de ce que ce dernier en pense, est bien trouvé. Ça ne nous donne pas plus d’informations sur les raisons profondes du dick move de Big E, mais ce n’est pas à mon sens le but de cette nouvelle, donc tout va bien de ce côté. Bref, une nouvelle incontournable pour les amateurs de fluff primarquiel, ce qui est encourageant pour un contributeur aussi nouveau que Ian St. Martin, et une date de publication aussi avancée dans le déroulement de l’Hérésie.

 

Fluff:

gilian:

  • Angron : Ian St. Martin marche dans les traces d’ADB avec un Angron plus « humain ». Il a mené la rébellion des esclaves et il est très protecteur envers eux, surtout envers le plus jeune du groupe. On voit aussi que quand il surpasse la douleur des crocs de bouchers il arrive à avoir un raisonnement digne d’un primarque.
  • L’Empereur : A son arrivé en orbite de Nuceria, l’empereur décide de téléporter directement Angron hors de danger et de repartir. Il déplore l’état d’Angron et ce qui lui est arrivé (les machine greffées dans son esprit le rendent fou) mais ce n’est pas vraiment grave il est juste venu le récupérer. Angron lui demande de sauvre ses frères et sœurs et l’empereur lui dit juste qu’il n’a pas le temps… Il téléporte ensuite Angron sur le Conqueror et part poursuivre sa croisade. Une petite bonne action à ce moment là et le sort de la galaxie aurait été changé. 

 

Schattra:

  • Primarque (Constitution) : Ils peuvent tenir plusieurs semaines sans manger, à l’instar d’Angron pendant les derniers moments de sa rébellion sur Nuceria. Leur sang est tellement riche qu’il doit être dilué pour pouvoir être consommé par des êtres humains normaux.
  • Nuceria (Technologie) : Les armées des high riders font usage de tentacules de métal contrôlées par des implants cérébraux (rq : pensez à Doc Octopus dans Spiderman). Elles servent aussi bien d’armes que d’armures et d’aide au déplacement à leurs porteurs.


Better Angels merci @gilian !

Révélation

Scions of the Emperor/2020/13 pages

 

Intrigue:

gilian:

Jehoel vient de finir son apprentissage et a été pleinement intégré à la légion, mais il n’a pas appris qu’à se battre, il a aussi appris à travailler le verre. Sanguinius a toujours voulu que ses légionnaires soit aussi des artistes.

 

Tout au long de sa vie, de la grande croisade à Terra, en passant par Signus Prime, la trahison d’Horus, et l’imperium Secundus. Jehoel n’a eu de cesse d’améliorer sont art mais Sanguinius a toujours trouvé des défauts… Maintenant qu’ils sont sur Terra, Sanguinius lui avoue que les défauts ne disparaissent jamais, rien ne peut vraiment être parfait et l’important n’est pas d’être parfait mais d’essayer d’y arriver.

 

Schattra:

Les Légions Space Marines sont un peu comme les filières post bac : il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux. Si les impétrants ayant de la suite dans les idées et la volonté de faire carrière se rabattront sur des spécialisations ternes mais assurant la sécurité de l’emploi (BTS Gestion avec les Ultramarines, Bac Pro travaux publics avec les Imperial Fists ou les Iron Warriors, CAP Esthétique avec les Emperor’s Children…), les plus aventureux tenteront leur chance dans des cursus plus pointus, à leurs risques et périls. C’est ainsi que l’Empereur se retrouva avec des cohortes de philosophes désagrégés (Thousand Sons), théologiens en déshérence (Word Bearers), et vétérinaires ayant raté leur concours d’entrée (Space Wolves), qu’il dût bien recaser à droite et à gauche pour éviter la crise. Enfin, pour un temps. Mais, parmi tout l’Astartes, aucune Légion n’égale les Blood Angels en termes de réputation. Si on appelle les fils de Sanguinius (derrière ses ailes) des poètes, des peintres ou des danseuses, c’est pour une bonne raison : le Primarque exige que tout le monde pratique une discipline artistique, depuis le plus humble novice jusqu’au plus ancien des Dreadnoughts1. Notre héros, que nous allons suivre depuis le début de sa carrière jusqu’à l’arrivée de la flotte de la IXème en orbite de Terra, peu de temps avant le début du siège, ne fait pas exception. Jehoel (il faut croire que Joël était déjà pris) s’est ainsi spécialisé dans la verrerie, ce qui lui a attiré l’intérêt et le mentorat de son père génétique, souvent présent lorsque le souffleur fait parler la poudre le sable.

 

Ces rencontres ponctuelles mais fréquentes, si elles permettent aux deux surhommes de discuter technique et philosophie, amènent surtout le lecteur à suivre en filigrane la fin de la Grande Croisade et l’Hérésie d’Horus du point de vue d’un Primarque et d’une Légion particulièrement éprouvés par la traîtrise du Maître de Guerre, et le déclenchement de la baalédiction des fils de Malle, ou l’inverse. Finies donc les évocations de la prochaine reconversion des légionnaires en portraitistes et potiers une fois la galaxie conquise, et bonjour les sculptures de démons réalisées dans un état second, au grand déplaisir de Sanguinius – qui passe la nouvelle à critiquer Jehoel, ceci dit. Adieu aux riches galeries du Red Tear, et bonjour à la décoration minimaliste du Convenant of Blood, véhicule de courtoisie prêté par l’Imperium après le carambolage de Signus Prime. Lorsque St Martin décide enfin de mettre un point final à sa nouvelle, on apprend tout de même que si Sanguinius s’est montré aussi assidu dans ses discussions avec Jehoel au cours des décennies passées, c’est parce qu’il considérait que ce dernier était l’un des Blood Angels les plus bloodangeliques de la Légion, et pouvait ainsi se contempler à sa guise dans son interlocuteur. Un peu égocentrique le garçon, tout de même. Le rideau tombe sur la scène après que Jehoel ait montré à son pôpa la représentation idéalisée de Terra qu’il a réalisée avec de la pâte de verre, ce qui lui vaut les félicitations (enfin !) du jury, et que l’Ange ait balancé la remarque à connotation fataliste de rigueur, davantage pour le bénéfice du lecteur que pour celui de son fiston. Si jeunesse savait…

 

1 : À l’exception notable de la danse classique, après que le Vénérable Neolardon ait failli écraser Sanguinius en passant à travers le plancher du gymnase à la suite d’un saut carpé mal négocié.

 

Avis:

gilian:

C’est l’OVNI du recueil, je ne dirais pas que Ian St. Martin s’est trompé de sujet, je pense juste qu’il s'est lancé dans quelque chose qui n’a rien à voir avec les primarques. C’est un résumé très/trop rapide de l’histoire de la IXème légion et de son primarque.

 

Il y a quand même une constante avec l’autre récit sur Sanguinius c’est son éternel questionnement sur l’avenir des primarques et des légions après la guerre. Il n’aura jamais la réponse car la guerre est éternelle au final.

 

Même si c’est un peu hors sujet la nouvelle reste plaisante.

 

Schattra:

Je placerais ce ‘Better Angels’ dans le prolongement de ‘Death of a Siversmith’/’Mort d’un Orfèvre’ (Graham McNeill), et pas seulement parce qu’il met en scène un protagoniste très porté sur les arts plastiques. On retrouve en effet, et surtout, dans cette nouvelle la volonté assumée de l’auteur de surprendre son public en livrant une histoire s’écartant largement du bolter porn qui est la norme de l’Hérésie d’Horus. Et, là encore, le résultat penche davantage vers l’exercice de style un brin forcé que vers la réussite incontestable. Ou peut-être n’ai-je pas lu assez sur Sanguinius et les Blood Angels pour tirer la substantifique mehoelle de ce texte ? C’est bien possible. Toujours est il que je sors du studio du Primarque à plumes un peu circonspect sur la valeur de cette soumission, qui aurait pu, pour reprendre son titre, être bien meilleure.

 

Fluff:

  • Blood Angels (Culture) : La Légion attache une grande importance à l’art, et ses membres y sont constamment exposés, autant qu’ils le pratiquent. Les néophytes doivent ainsi composer des sonnets et des symphonies, peindre des tableaux, sculpter des statues. Chaque frère de bataille doit se spécialiser dans une discipline de son choix, afin de ne jamais oublier que les Space Marines peuvent créer aussi bien que détruire.
  • Blood Angels (Vaisseaux nommés) : La Légion a connu deux vaisseaux amiraux pendant la Grande Croisade et l’Hérésie. Le Red Tear, richement décoré, s’est écrasé sur Signus Prime, mais a été restauré par Roboute Guilliman pendant l’épisode d’Imperium Secundus. Le Covenant of Baal, bien plus fonctionnel, a l’a remplacé pendant les travaux de réparation.

 

 

James Swallow (17)

Révélation

 

Connu pour être le premier auteur Blood Angels de la Black Library, James Swallow a logiquement participé à l’Hérésie d’Horus aux côtés des fils de Sanguinius (‘Fear to Thread’/’Signus Demonicus’, ‘Lost Sons’ / ‘Fils Perdus’) mais ne s’est pas arrêté là. On lui doit entre autres quatre romans additionnels, dont l’ultime de la série Hérésie d’Horus (‘The Flight of the Eisenstein’ / ‘La Fuite de l’Eisenstein’, ‘Nemesis’ / ‘Némésis’, ‘Garro’ et ‘The Buried Dagger’ / ‘La Dague Enfouie’), et le suivi particulier du Capitaine Death Guard passé agent secret de Malcador, Nathaniel Garro.


 The Voice // La Voix merci à @la queue en airain, @Kaelis@ziafab@gilian et @Lagnar !

Révélation

Tales of Heresy // Chroniques de l’Hérésie/2010/64 pages

Intrigue:
the-voice-mp3.jpgla queue en airain:
La suite de la fuite d'Enstein avec sa petite patronne sista du silence dans une nouvelle mission à haut risque. L'histoire se passe dans le warp, entre deux vaisseaux noirs, un qui est à la dérive et l'autre de notre héroïne qui est missionnée pour enquêter. Bref, des sistas et du psyker sont au moins des ingrédients du truc. On ne peut guère en dire plus sans raconter la fin puisqu'il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent.

Kaelis:
Nan, nan, naaaaaaan! C'était super bien parti cette histoire d'investigation du vaisseau façon Space Hulk (bon, j'ai pas bien compris comment elles avaient trouvé un vaisseau perdu dans le Warp, mais passons), avec des sistas pleines de caractères, que ce soit la Novice, le Chevalier Amandera ou l'autre excitée balafrée. Et à partir du moment où elles rentrent en contact avec la Chose, ça devient n'importe quoi. Pourquoi la Novice ferait-elle un massacre sur un de ses propres navires? De quoi veut-elle prévenir Amandera (de l'Hérésie? Muhahahaha) ?
Alors forcément, explosion finale, la Novice meurt et la Méchante balafrée s'en sort et nous tape un sermon en fin de nouvelle.


ziafab:
Nouvelle axée sur deux corps impériaux peu traités dans les romans de la BI : les soeurs de silence et les Vaisseaux Noirs. Honnêtement,rien que pour ça cette nouvelle est sympathique.

 

gilian:

Depuis l’incident de la citadelle de Somnus avec le seigneur des mouches, Mollitas est troublé. Son monde et ces certitudes se sont effondrer et elle ne sait trop quoi penser. Et Amendera Kendel ça tutrice avait bien du mal à lui remonter le moral.

Mais le temps pressait et une nouvelle mission les attendait, un vaisseau noir avait été perdu dans le Warp et il fallait le retrouver.

Apres avoir facilement retrouvé le vaisseau et être monté a bord, Kendel se rend compte que c’est son ancienne partenaire d’aventure sœur Herkaaze qui commandait le vaisseau et que cette dernière ne lui a toujours pas pardonné la balafre qui lui défigure le visage.

De nouveau assez nombreuse pour mener une offensive, nos valeureuses sœurs du silence s’enfoncent dans la noirceur du vaisseau pour tirer cette sombre affaire au clair.

Il s’avère que l’horreur psychique qui a pris le contrôle les psyker du vaisseau n’est autre que Mollitas dans le futur qui a vendu son âme aux puissances de la ruine pour donner a l’empereur un moyen d’empecher l’hérésie.

Devant une telle révélation Herkaaze exécute Mollitas et se tire en laissant Kendel à moitier morte…

Mais ce n’est pas finit Kendel réussira à se faire extraire du vaisseau en perdition et Herkaaze brisera son vœu de silence en lui avouant être une fidèle du Lectitio Divinitatus…

 

Schattra:

Sur l’Aeria Gloris, l’ambiance est lourde et la parole rare. Ceci est notamment dû à la fonction de ce vaisseau et à la nature de son équipage, respectivement assurer le ramassage solaire des Psykers sauvages de l’Imperium, et Sœurs du Silence, mais pas que. L’expérience horrifique vécue par nos héroïnes, la novice Leilani Mollitas et sa maîtresse d’alternance Amendera Kendel sur Luna il y a quelques semaines, où elles ont vu la lune de l’agent infectieux ramené par cet arriviste de Garro après sa fuite éperdue d’Isstvan, pèse en effet sur leur conscience, tout comme la nouvelle de la trahison du Maître de Guerre. Et, si Kendel, en sa qualité d’Oblivion Knight, ne peut s’épancher sur cette expérience traumatisante1, Mollitas, qui n’a pas encore prêté le Serment de Tranquilité, est libre de vider son sac, ce qu’elle ne se prive pas de faire. Car la jeunette est bavarde, ce qui risque de compliquer la suite de son parcours professionnel, mais passons. La séance thérapeuthique est toutefois interrompue par l’arrivée de Thessaly Nortor, adjointe de direction de Kendel, qui permet à Swallow d’en venir aux faits de sa nouvelle. L’Aeria Gloris a été envoyé s'enquérir du destin du Validus, autre Vaisseau Noir ayant cessé de donner des nouvelles depuis plusieurs semaines, et donc supposé perdu corps et biens (et âmes). Le Validus étant chargé à ras bord de Psykers au moment de sa disparition, les autorités compétentes n’ont rien voulu laisser au hasard et la mission des Dagues de Tempête de Kendel est de localiser, sécuriser ou oblitérer le vaisseau égaré ou damné. Fait rare, et à la limite du blasphématoire pour les muettes à chignon, la dernière transmission du Validus contenait un message audio dans lequel on entend une Sœur parler et mettre en garde ses auditeurs contre « La Voix… LA VOOO !!! ». Voilà qui est bien étrange et sinistre.  

 

Au prix d’une entourloupe fluffique ayant pour but de renforcer l’ambiance lourde de son récit, Swallow enchaîne en permettant à l’Aeria Gloris de localiser sa proie dans le Warp et de s’amarrer à ce dernier dans le Warp (toujours), après une savante manœuvre visant à la mise en commun des champs de Geller des deux vaisseaux. Je ne suis absolument pas convaincu que cela soit possible, mais sinon, la nouvelle se termine sur une photo de Kendel en train de faire : ¯\_()_/¯, alors on lui fera grâce pour cette fois. Téléportée avec son escouade sur le Validus, Kendel ne met pas longtemps à se rendre compte que quelque chose de pas très funky s’est passé sur le vaisseau, comme démontré par la poutre d’acier vieille de plusieurs millions d’années que la taskforce trouve sur son chemin vers l’animalerie de bord. OK, ce n’est qu’un signe parmi le tombereau de manifestations flippantes que les Sistas croisent lors de leur balade dans le cargo abandonné, mais c’est le premier alors autant commencer par là.

 

Etant parvenues jusqu’au pont de commandement, après avoir euthanasiées par le feu un mastiff charognard et constaté que certains membres de l’équipage ne sont pas morts, mais en état végétatif, Kendel et son crew se repassent les dernières entrées du capitaine de bord, et apprennent que le Validus a pris position dans le Warp, étrangement calme à cet endroit, suite à la réception d’un ordre siglé S.O.S2, un peu bizarre dans sa formulation, mais néanmoins tout à fait valide. Malheureusement, l’expérience a eu des effets indésirables sur la cargaison de Psykers, dont certains ont été libérés par des interventions mystérieuses, et foutus un boxon monstre à l’intérieur du vaisseau. Ce constat angoissant est encore renforcé de la découverte par Mollitas des astropathes de bord, pendus dans leur studio. Il en faut toutefois plus pour décourager Kendel d’enquêter sur le sort de l’équipage de Sœurs du Validus, placé sous le commandement de son ennemie intime, cette pimbêche d’Emrilia Herkaaze. Les Jeannettes reprennent donc leur route dans la joie et la bonne humeur, en chantant (dans leur tête évidemment), Un Kilomètre À Pied.

 

Après avoir réchauffé un cryokene complètement givré (en même temps…) en chemin, Kendel et ses oies finissent par localiser une Sœur isolée, plongée dans une méditation profonde au milieu d’un couloir. Ô surprise, il s’agit de Herkaaze, qui émerge de sa transe à l’arrivée des renforts, et leur explique qu’elle a ordonné à ses suivantes d’établir un cordon anti-psy dans le vaisseau pour empêcher le Gestalt, ou l’agglomérat de psykers, situé un peu plus loin d’accéder au pont de commandement. Maintenant que les renforts sont arrivés, l’autoritaire Serre Blanche, qui en veut toujours à Kendel du souvenir cuisant de leur opération commune sur Sheol Trinus, est déterminée à régler le problème une fois pour toutes, même s’il faut pour cela laisser la fidèle Nortor faire des salutations à la lune en arrière garde pour ne pas briser le périmètre de sécurité…

 

Révélation

…Kendel, Mollitas et Herkaaze parviennent, après de durs combats contre la ménagerie de Psykers perturbés errants dans les couloirs, jusqu’à leur objectif, que l’on peut littéralement décrire comme un groupe de parole. En effet, une assemblée de Psykers contrôlés par le même esprit est en train de danser un an dro dans un hangar, faisant signer à Herkaaze la phrase fatidique (mais attendue avec ferveur par votre serviteur). Contrairement à ses petits camarades de jeu, le Gestalt, ou la Voix, ne semble pas intéressée par l’annihilation des Nulles l’ayant débusquée dans sa tannière. Au contraire, elle insiste qu’elle doit communiquer un message très important à rien de moins que l’Empereur, car elle vient d’un futur pas vraiment lointain mais définitivement en guerre, que ses révélations pourraient permettre de contrecarrer. Déjà pas franchement encline à l’écoute bienveillante d’un ramassis de Psykers à la mentalité d’un banc de sardines, Herkaaze manque de s’étouffer dans son fluff lorsque la Voix déclare qu’elle est en fait la manifestation psychique de Mollitas, qui a trouvé un moyen de voyager dans son passé pour tenter de circonscrire l’Hérésie d’Horus. C’en est trop pour la puritaine Herkaaze, qui pourfend Mollitas jeune en hurlant signant ~C’EST PAS SUR TARAAAAAAAAN !!!!~, provoquant une réaction en chaîne spatio-temporelle menant à une…extinction de Voix (badum-tss). Dans la panique générale qui s’en suit, Kendel tombe dans un trou et se cogne la tête, tombant dans une inconscience bien pratique pour insérer une petite ellipse.

 

Et comme par hasard, lorsqu’elle revient à elle, c’est dans une cuve de bacta de l’Aeria Gloris. Face à elle, cette voyeuse d’Herkaaze, ayant elle aussi survécu au voyage retour, a l’amabilité de la briefer sur la fin de l’expédition. Secourue par Nortor, qui l’a ramenée au prix de sa propre vie sur l’Aeria Gloris, Kendel a passé plusieurs jours à récupérer de sa mauvaise chute. Herkaaze et quelques unes de ses Serres Blanches ont réussi à s’échapper du Validus, détruit par une vague de senescence accélérée en utilisant des capsules de survie3. Toujours choquée par le meurtre de sa novice de la main de sa rivale, Kendel l’est encore plus par la prise de parole de cette dernière, qui ce faisant brise son Vœu de Tranquilité. Herkaaze semble avoir été durement éprouvée par l’expérience du Validus, et s’en va en murmurant sur la nature divine de l’Empereur, autre signe manifeste d’un esprit dérangé. Kendel aura tout loisir de régler ses comptes avec sa collègue une fois qu’elle aura décuvé…

 

1 : Durant laquelle elle a failli prendre la mouche.

 

2 : Sisters of Silence, évidemment.

 

3 : Qui doivent donc disposer de leurs propres champs de Geller (à moins qu’une Sœur du Silence suffise à le remplacer).


Avis:
la queue en airain:
Pas grand-chose à dire, c'est du Swallow, le type n'est pas clair dans sa tête et on le sent dans la nouvelle qui est brouillon.

Kaelis:
Tout ça pour dire que le 31ème, ben c'est comme le 41ème, de toute façon c'est les méchants qui gagnent, 40k c'est pas pour les kikoulol. Blasant.


ziafab:
Le début est vraiment passionnant mais plus le récit avance, moins il captive. Jusqu'à la fin que j'ai trouvé baclée.

 

Lagnar:

Alors pour le coup je n'ai pas vraiment apprécié la nouvelle. Plusieurs choses, de une,  je ne suis pas vraiment fan de tout ce qui attrait a l'horreur et ce genre de choses, que ce soit en livre ou en film. Je ne retire aucun plaisir au visionnage d'un film d'horreur/tension et j'ai de toute évidence le même soucis en lecture ?

 

Second point, je n'ai pas lu la nouvelle hier mais j'ai souvenir de ne pas trop avoir accroché et notamment concernant le fonctionnement des Soeurs du Silence. Elle peuvent donc étendre leur zone anti psy et former des cordons ? Si un simple cordon comme elles le font suffit à retenir les adversaires,  pourquoi ne pas pousser leur avantage et finir le travail ? Il faudrait peut être que je relise ça...

 

Concernant la révélation finale, c'est assez grossier. C'est pas inintéressant mais comme tu le dis une nouvelle ne se prête pas à ce genre de révélations aussi tordues et cela pose beaucoup de questions, trop certainement.

 

gilian:

Swallow a toujours eu une façon d’écrire déconcertante. Cette nouvelle pose plus de question qu’elle n’apporte de réponse.

Mollitas a vendu son âme pour pouvoir communiquer avec le passé donc on peut en déduire qu’elle n’avait pas de solution mais qu’elle était au final manipulé.

Par contre Herkaaze donne l’impression d’être passé du mauvais coté de la barrière tout en laissant penser qu’elle est peut être guidé par l’empereur.

En fait il y’a de bonne idée dans cette nouvelle mais Swallow complique tout^^.

 

Par contre c’est dommage que les deux héroïnes de cette nouvelle aient rencontrées moins de succès que Garro et compagnie et du coup n’ont presque pas eu droit a leur suite. J’aurais aimé savoir comment finit Herkaaze.

 

Schattra:

Etrange nouvelle que ce The Voice, dans laquelle James Swallow parvient à faire du très bon comme du très mauvais. Parmi les bons points, mettons au crédit de l’auteur l’ambiance angoissante savamment instillée et maintenue pendant les trois quarts de son récit, ainsi que les nombreux éléments de fluff touchant à l’organisation des Sœurs du Silence et des Vaisseaux Noirs égayant ce dernier. À l’inverse, Swallow prend parfois des libertés excessives avec ce même fluff pour faire tenir son intrigue, et son utilisation d’une boucle spatio-temporelle en guise de rebondissement final m’est apparue comme assez grossière. Outre le fait que ce genre de procédé génère invariablement des paradoxes et questions que même les plus grands esprits de la SF (catégorie à laquelle James Swallow n’appartient pas) ont du mal à cadrer de façon satisfaisante, la nature même de la voyageuse temporelle vient encore complexifier l’opération décrite par l’auteur. En l’état, mon ressenti à la deuxième lecture (la première ayant suscité une réaction bien plus tranchée de ma part) de The Voice est que Swallow en a trop ou pas assez dit sur cette histoire de voyage temporel. Il s’agit typiquement d’un sujet qui devrait être couvert dans un roman, et pas dans une nouvelle d’une soixantaine de pages (dans laquelle cette révélation occupe royalement cinq pages au total, qui plus est). Peut-être que la suite des aventures de Kendel (pas encore lue de ma part au moment de l’écriture de cette chronique) a vu James Swallow creuser un peu cette histoire, mais pour l’heure, c’est trop nébuleux pour mériter un pouce vert. 

Fluff:

  • Sœurs du Silence (Organisation) : Appelées les Filles des Portes (Daughters of the Gates) par les citoyens de l’Imperium. Le gène Paria, responsable des capacités anti-psychiques des Sœurs du Silence, est extrêmement rare (1 pour plusieurs milliards), beaucoup plus que le gène Psyker (1 pour 1 milllion). Elles prêtent le Serment de Tranquilité (Oath of Tranquility) à la fin de leur noviciat, et ne parlent plus jamais. Elles utilisent plusieurs langages des signes : le ThoughtMark est employé pour les messages complexes, et se concentre sur des mouvements des doigts. Le BattleMark est plus ample et directif, et utilisé pour diriger des troupes au combat. L’Orsköde est utilisé pour communiquer sans ligne de vue. Le résultat est semblable à des cliquetis métalliques. Elles utilisent des animaux dressés pour traquer et neutraliser les Psykers, comme des mastiffs augmentés (stimulants, crocs et griffes en acier) appelés en-dogs. On connaît les cadres des Dagues de la Tempête (Storm Daggers) et des Serres Blanches (White Talons).
  • Vaisseaux Noirs : Le nombre et l’emplacement de la flotte de vaisseaux noirs ne sont connus que des Sœurs du Silence senior, du Conseil de Terra et de l’Empereur. Les Psykers testés dans les Vaisseaux Noirs et jugés aptes au service sont envoyés dans la Cité de Vision (City of Sight) sur Terra, et intégrés dans les chœurs astropathiques après avoir été entrainés. Les vaisseaux de la Divisio Astra Telepathica comportent des sections insonorisées grâce à la technologie aphonoria. En cas d’accident grave ne pouvant pas être contrôlé par l’équipage, la procédure est de libérer un agent Life Eater dans le vaisseau pour neutraliser tous les Psykers capturés. Les astropathes et navigateurs des Vaisseaux Noirs sont maintenus dans des environnements protégés à bord, mais leur espérance de vie est beaucoup plus faible que celle des Psykers servant sur des vaisseaux normaux.  On connaît les vaisseaux Aeria Gloris, Validus (détruit) Honour Haltis (détruit) et White Sun (détruit).
  • Personnage nommé : Sœur Commandante Jenetia Krole, maîtresse de la Garde Raptor, plus haute gradée des Sœurs du Silence pendant l’Hérésie d’Horus, confidente de l’Empereur.
  • Ouvrages nommés : Le Psykana Occultis, et Les Jugements Silencieux (Voiceless Judgements) de Melaena Verdthand.
  • Psykers: Plusieurs individus peuvent fusionner en une seule entité, appelée gestalt.

 

• Liar's Due // Le Fruit du Mensonge merci @Celtic_cauldron, @gilian et  @Lagnar !

Révélation

Age of Darkness // L'Âge des Ténèbres/2011/33 pages

 

Intrigue:

liars-due.png?w=299&h=458Celtic_cauldron:

Je passe rapidement sur celui-là, juste pour dire que cela traite de guerre psychologique et de contrôle de l'information.

 

gilian: 

Sur l’agri-monde de Viger-Mas la vie suis son cour, il ne se passe jamais rien et Léon s’ennuie ferme. La seul attraction a été l’arrivé il y’a quelque temps d’un commémorateur venu immortalisé les champs de blé…

Mais les rumeurs de guerre sont de plus en plus présente, Horus le fils favori de l’empereur se serait retourné contre lui.

Et soudain l’impensable se produit, la radio annonce la mort de l’empereur. Et une panique irrationnelle gagne la planète, les gens voient des space marine renégat partout, et Horus en personne est en route pour asservir la planète.

Devant la panique général Léon petit enfant perdu dans un monde d’adulte décide de se raccrocher à la seul personne qui semble ne pas succombé à la panique, le commémorateur Mendacs.

Mal lui en a pris le commémorateur travail pour l’Alpha Légion et c’est lui qui a organiser tout ça. C’est son boulot en fait créer la panique sur le plus de monde possible.

 

Schattra:

Malgré le déclenchement de l’Hérésie, la vie suit son cours normal à la surface de Virger-Mos II, planète agricole de pouillème ordre située tellement loin en périphérie de l’Imperium que ses habitants doivent se contenter des podcasts envoyés par des YouTubers de Terra pour se tenir informés de l’avancement du conflit. L’épisode qui est retransmis le jour où commence notre histoire, dans la ville 441, est cependant un peu spécial, dans la droite lignée des ‘Noces Pourpres’ de Game of Thrones2. Et pour cause : on annonce à nos braves péquenauds que l’Empereur a cassé sa pipe, et qu’Horus a gagné la guerre et pris le trône paternel. Stupeur et tremblements parmi la populace, sur laquelle souffle bientôt un vent de panique. Que va devenir leur petite colonie ? Quelle position adopter après ce retournement de situation que nul n’avait vu venir ? Faut-il attendre de la visite dans les jours/mois/années à venir de la part du nouveau maître de l’Imperium et de ses armées ? Quel bruit fait le renard ? Des dizaines de questions à la gravité inédite fusent de part et d’autre, tandis qu’au milieu de la ville, notre héros, le jeune et idéaliste Leon Kyyter, a bien du mal à digérer la nouvelle.

 

Car Leon est un lointain descendant des fanboys pratiquant le « Hobby » sur Terra en M2. En plus de posséder une armée de figurines en métal (et en bois, ça coûte moins cher) peinte avec amour, il est un lecteur assidu du fluff de la propagande impériale, et possède même une authentique douille de bolter (les ravages du merchandising). Si son père lui avait permis, il se serait fait tatouer « I ❤ Pépé » sur le front. Aussi, apprendre de but en blanc que son idole absolue a tiré sa révérence le chagrine au plus haut point. Laissant ses concitoyens débattre entre eux de la marche à suivre, il s’en va relayer la nouvelle au seul résident du foyer de jeunes travailleurs que son père et lui font tourner, le sieur Mendacs, Commémorateur de son état.

 

Mendacs est arrivé deux mois plus tôt à 44, annonçant aux locaux estomaqués par la survenue d’un estrangé dans leur communauté que sa mission était de peindre quelques paysages bucoliques de champs et de nuages, sans doute à fin d’illustrer les cartes postales et calendrier des postes du Segmentum. On ne saura jamais ce que notre Commémorateur a fait ou dit à son supérieur pour être envoyé sur une mission aussi pourrie, mais Mendacs prend son boulot avec philosophie, comme la nouvelle que lui apporte Leon, d’ailleurs. À la grande surprise de son jeune ami, il se montre en effet assez posé dans sa réaction, et rassure ce dernier que cette annonce n’aura sans doute aucune conséquence pour Virger-Mos II, dont l’enclavement galactique et le peu de valeur stratégique mettent à l’abri d’une invasion. Tous les locaux ne partagent cependant pas l’avis du chill-ommémorateur, et le conseil municipal improvisé le soir même tourne bientôt au vinaigre, loyalistes, opportunistes et jemenfoutistes n’arrivant pas à trouver un consensus sur la décision à prendre, et quel drapeau faire flotter sur la devanture de la mairie. La tension monte encore d’un cran lorsque des traînées lumineuses sont aperçues dans le ciel nocturne, faisant redouter à nos braves ruraux que l’invasion de leur patelin a déjà commencé. Dès lors, il ne faut pas s’étonner que la plèbe finisse par faire des choses stupides (sa spécialité depuis des temps immémoriaux), comme tirer d’abord et poser des questions après. C’est ainsi que l’apprenti vigilante local, Dallon Prael, tue par accident son pote de comptoir Silas Cincade avec le fusil laser de sa grand-maman, ayant pris la Kangoo de son compaing, parti chercher des nouvelles à la capitale, pour un Land Raider des Sons of Horus. Un tragique accident.

 

Révélation

…Pendant que la psychose progresse gentiment mais sûrement dans sa cité, Leon décide de suivre un Mendacs parti en vadrouille en mode sneaky dans les rues de 44. Le Commémorateur se dirige vers le Skyhook, l’ascenseur orbital entièrement automatisé utilisé pour acheminer les récoltes de la planète jusqu’aux cargos spatiaux qui transporteront le précieux quinoa de Viger-Mos II jusqu’aux confins de l’Imperium. Déterminé à comprendre les raisons de ces agissements étranges, Leon parvient à sauter dans une cabine à la suite de Mendacs, et se retrouve quelques minutes plus tard sur la plateforme d’échange du Skyhook, qui se trouve être le lieu de résidence de la seule Astropathe de la planète. Cette dernière a passé les deux derniers mois emprisonnée dans un champ de stase posé par Mendacs, qui a mis ce temps à profit pour effectuer son œuvre de désinformation de masse. C’est lui qui a envoyé le message qui a mis le feu aux poudres en contrebas, utilisant le matériel et la formation de pointe fournis aux agents de l’Alpha Légion pour ce faire. C’est également lui qui a fait basculer la planète dans la paranoïa en programmant quelques drones faire s’écraser d’innocentes météorites à la surface de Virger-Mos II. Sa mission accomplie, il ne lui reste plus qu’à convaincre l’Astropathe d’envoyer un Tweet à ses patrons pour les informer de la réussite des opérations, avant de repartir vers de nouvelles aventures, non s’en s’être débarrassé des témoins gênants de son triomphe : l’Astropathe en question… et pas Leon. Mendacs décide en effet d’épargner le garçon, trop content d’avoir eu, pour une fois, un public témoin de ses manigances, et confiant dans l’incapacité de ce dernier d’enrayer la spirale de méfiance et de violence à l’œuvre sur la planète. En cela, il a probablement raison. Des dangers des fake news

 

Avis:

liars-due_illustration.png?w=300&h=444Celtic_cauldron:

Je l'ai trouvé très ennuyeux, long, poussif et sans rythme.

 

gilian: 

Étrange nouvelle qui sort totalement des sentiers battus par Swallow habituellement. Et pour tout dire c’est assez rafraîchissant, ça me rappel un peu la légende des émeutes provoquer au état unis avec le feuilleton radiophonique la guerre des mondes.

Ça aurait pu passer pour l’OVNI de ce recueil mais c’était sans compter la nouvelle suivante de Nick Kyme ('Les Fils Oubliés').

 

 

Lagnar:

Alors là pour le coup je me suis ennuyé sur celle-ci. Non pas que montrer une autre forme de déstabilisation ne soit pas intéressante mais pour le coup on nous répète pendant tout le roman que c'est le trou du cul de la galaxie et du coup ben c'est un monde qui se fait flouer par un agent d'Horus mais sans que ça ne nous fasse ni chaud ni froid si ce n'est de montrer que de simples messages bien délivrés peuvent faire ce que ferait une armée. Bref, next ?

 

Schattra:

James Swallow prend son monde à contre-pied avec The Liar's Due, dont le ton s’éloigne résolument du grimdark industriel auquel notre homme nous avait habitué jusqu’ici. J’ai trouvé pour ma part que ce récit se plaçait davantage dans la lignée de la SF classique (notamment le Skyhook , qui m’a fait penser à l’ascenseur spatial de la trilogie Mars de Kim Stanley Robinson), avec son intrigue majoritairement non-violente et placée à hauteur d’homme, que dans celle de la GW-Fiction telle qu’on la connaît. Je dois reconnaître que j’ai apprécié ce parti pris, qui change agréablement de ce que l’on peut lire ailleurs dans l’Hérésie d’Horus, et permet de réfléchir sur les implications concrètes de cette dernière pour les milliers de planète ayant eu la chance de ne pas retrouver au centre des violents combats entre loyalistes et renégats. Cette apparente tranquillité n’a sans doute pas toujours été synonyme de sérénité pour les populations aux secondes loges de cette guerre galactique, et la mise en avant de la cinquième colonne d’Alpharius, et du rôle joué par les agents de ce dernier en matière de propagande, est la bienvenue. Je regrette simplement que Swallow n’ait pas jugé bon d’entretenir un peu de suspens dans sa nouvelle, la duplicité de Mendacs étant établie très tôt dans l’histoire, ce qui entame un peu de son intérêt. Mais la balance reste malgré tout positive, et je place The Liar's Due en tête de la production de cet auteur, confortablement devant la majorité de ses écrits Blood Angelesques et Sœurs de Bataillesques.

 

Fluff:

  • Virger-Mos II: Planète agricole isolée dans l’Empire des Tempêtes (Dominion of Storms), aux confins de l’Ultima Segmentum. Sa population ne dépasse pas un million d’habitants, et sa principale fonction est d’exporter le grain produit sur son sol dans le reste de l’Imperium. Son Gouverneur au moment de l’Hérésie est Lian Toshack.
  • Hérésie d’Horus: Le Maître de Guerre a brûlé les planètes des Etoiles Taebiannes, qui lui avait résisté pendant sa progression vers Terra.
  • Ouvrage nommé : Insignium Astartes : Uniformes et Regalias des Space Marines est un livre illustré grand public présentant l’héraldique et les couleurs des Legiones Astartes.

 

All That Remains // Tout ce qui Subsiste merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/19 pages

 

Intrigue:

all-that-remains.pnggilian:

Des survivants de la garde imperial sont en transite dans un vaisseau qui les a évacuer de la zone de front. Ils sont les restes de régiments massacrés, des survivants de la grande guerre. Mais ils ont la sensation étrange que quelque chose ne va pas et decide de se rendre au pont de commandement pour avoir des nouvelles.

 

Le vaisseau a eu un problème de translation et tout le pont de commandement a été souffler dans l’espace, c’est a se moment qu’un chevalier errant apparait. Il est venu les chercher et s’assurer que le vaisseau arrive à bon port avec sa cargaison spécial.

 

Les soldats ne comprennent pas vraiment, ils sont blessés, ils ont affrontés des démons et c’est vrai qu’ils ont eu de la chance d’être en vie mais ils n’ont rien de précieux.

 

Mais le chevalier errant leur dit que c’est justement ça qu’il les rend précieux, ils ont survécus aux démons et ils cachent tous un petit secret qu’aucun d’eux ne voudra jamais avouer.

 

C’est pour ça que le Sigilite a envoyé Ravuel Arvida pour les amené sur Titan.

 

Avis:

gilian:

Alors je dois dire que je suis surpris celle la je m’y attendais pas du tout. Comme quoi la blacklibrary arrive encore à me prendre a contre pied. C’est l’introduction des chevaliers gris par James Swallow. Surprenant a se moment de l’hérésie mais bien mené aussi le suspense tiens bien.

 

Lagnar:

Comme mon camarade @gilian je ne m'attendais clairement pas à ce type de nouvelle qui introduit clairement la naissance des Chevaliers Gris. Pour le coup celle-ci est une bonne découverte.

 

Fluff:

Des infos sur l'origine des Chevaliers Gris.

 

Gunsight // Ligne de Mire merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/34 pages

 

Intrigue:

gunsight.pnggilian:

Il est là dans les profondeurs du Vengefull Spirit a écouté les chuchotements dans ça tête depuis qu’il a été mordu par un serpent. Il est la a se caché depuis quelques semaines grâce a l’aide de Letae. Un esclave resté fidèle. Mais Letae va le trahir il le sait il le sent et il ne pourra pas accomplir ça mission.

 

Alors quand Letae revient il va le tuer mais avant il veut savoir la vérité : qui est Samus qui chuchote a son oreille ? Mais Letae ne veut rien lui dire, a la place il lui dit qu’il devient fou petit a petit depuis des années qu’il se trouve sur le Vengefull Spirit. Depuis Dagonet.

 

La mémoire lui revient un peu, il est Erisede Kell et il doit tuer Horus. Alors il tue Letae et il laisse un message pour Horus gravé sur son corps.

 

Mais quand Horus arrive il est incapable de le tuer, brisé qu’il est par des années passer sur le vaisseau. Entre le chuchotement des démons a ces oreilles et la rancœur qu’il éprouve pour le Sigilite, Horus le parviens à le circonvenir et a le transformer en arme qu’il va renvoyer sur Terra.

 

Avis:

gilian:

Swallow insiste avec son assassin fétiche de Némésis et il en a pas finit. Alors autant Némésis était un Nanard marrant autant sur une petite nouvelle de 30 pages, Swallow est obligé d’aller a l’essentiel et du coup la nouvelle est un peu mieux. Maintenant qu’il a changé de camps on va surement le retrouver dans ces œuvres. (bon c’était pas la peine de ramené Samus par contre).

 

Lagnar:

L'assassin de Némésis a donc survécu à son attaque suicide, why not. Il veut essayer de poursuivre sa mission, très bien. Après on le voit se faire retourner par Horus pour le servir, j'ai un peu de mal je dois l'avouer. Alors oui il a semble-t-il vécu pendant des années caché dans le Vengefull Spirit mais je pensais les assassins "paramétré" pour ce genre de missions délicates et au long cours. Le facteur démon/warp joue bien sûr ici mais j'avoue être ressorti à moitié convaincu seulement par ce retournement surtout considérant le sacrifice de ses "amis" dans le roman Némésis. Curieux néanmoins de connaître le destin de ce bonhomme.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Ghosts Speak Not // Les Fantômes ne Parlent pas merci @gilian !

Révélation

The Silent War // La Guerre des Ombres/2016/47 pages

 

Intrigue:

ghosts-speak-not_patience.pngAmendera Kendel ancienne sœur du silence et maintenant agent du Sigilite, et de retour sur Luna pour venir y recruter certain membres des Soixante dix dont elle a besoin pour sa mission.

 

Elle leur apporte des nouvelles parce que les sœurs du silence les ont gardés au secret. Et elle parvient à recruter Bajun Kyda et Helig Gallor pour partir en mission avec elle.

 

Leur mission consiste a ce rendre sur Proxima Centauri et a découvrir d’où proviennent les fuites et les émissions télépathiques qui partent en direction des forces d’Horus.

 

En effet, après l’effondrement des protections psychique du palais qui avait dans un premier temps été attribué au message envoyé par Magnus et qui en fait était dû a un sabotage de Sor Targon (le rituel démoniaque pratiqué dans purge). Une vérification et réorganisation des protections psychique du palais a été effectuée et des traces résiduelles de message séparatiste on été repérées,

 

Une fois sur Proxima Prime les choses se passent étonnamment bien et les autorités locales aident Kendel et ces hommes à trouver l’origine des fuites et à tuer l’astropath responsable. Mais quelques détails ne collent pas et après un rapide retour sur la planète les envoyés de Malcador se rendent compte que le gouvernement et la planète entière a prêté allégeance a Horus.

 

Ils parviennent tout juste à s’échapper de la planète et ne peuvent pas partir vers Terra prévenir Malcador de la trahison ça prendrait trop de temps. Au lieu de ça, Kendel réquisitionne deux vaisseaux de la marine impérial en train de réapprovisionner a proximité et en utilisant l’autorité que lui a conféré Malcador effectue le premier Exterminatus ordonné par quelqu’un d’autre que l’empereur ou un primarque.

 

Avis:

James Swallow continue sa guerre secrète avec les personnages qu’il a mis en place dans la fuite de l’Eisenstein et c’est plutôt bien fait. On voit se mettre en place ce qui deviendra l’inquisition et il pense à replacer l’intrigue dans un contexte plus grand en faisant référence à Sor Targon qui n’est pas un de ces personnages.

 

Fluff:

Et le premier Exterminatus "humain" de l'Imperium revient à...

 

Lost Sons // Les Fils Perdus merci @gilian !

Révélation

The Silent War // La Guerre des Ombres/2016/18 pages

 

Intrigue:

lost-sons.pnggilian:

Cela fait cinq ans que le chapelain Arkad a été nommé gardien et régent de Baal en l’absence de Sanguinius. Ils sont vingt à avoir été laissés sur le monde natal du primarque pour le protéger. Mais le temps commence à être long même pour un blood angel.

 

Aujourd’hui est un jour diffèrent, une navette arrive sur Baal, avec à son bord Tylos Rubio envoyé par Malcador le Sigilite et détenteur de l’autorité impériale, il apporte le parchemin noir, un document si rare qu’il relève de la légende… Il n’a été délivré au monde natal des légions astartes que deux fois auparavant…

 

Rubio est venu sur ordre du Sigilite pour recruter les derniers Blood Angel présents sur Baal et dissoudre la légion pour récupérer tout le matériel possible pour le projet Othrys et sa future armée sur Titan.

 

Dans un dernier geste de défiance les derniers Blood Angel repeignent leur armure en noir et veulent partir affronter Horus, si la légion doit disparaître, ça sera en combattant. Mais à ce moment là provient un message d’au delà de la tempête. Sanguinius est vivant.

 

Schattra:

Les jours se suivent et se ressemblent sur Baal depuis que les Blood Angels sont tous partis châtier les Nephilim dans l’amas de Signus, comme demandé par Horus ‘Primes Inter Pares’ Lupercal à son frérot Sanguinius. Tous ? Non ! Comme l’addendum de l’ordre de mission l’autorisait, l’Ange a laissé une équipe de maintenance dans sa forteresse pour veiller au grain de sable en attendant son retour. Les 20 tondus ayant eu le grand honneur de rester à domicile patientent depuis plus de cinq ans dans le calme absolu de l’arrière-pays baalite, maintenant l’inflexible discipline et l’élégance vestimentaire qui ont fait la réputation des Blood Angels. Le chef de cette petite confrérie est le Chapelain Arkad, catapulté Gardien de Baal (c’est mieux que gardien de but) par Sanguinius avant son départ. Bien qu’habituellement calme, son sacerdoce l’a déjà amené à deux doigts de crozuser la goule de ses frères, lorsque certains d’eux ont cherché à abandonner leur poste pour partir à la recherche de leur famille perdue. Le déclenchement de la Tempête de la Ruine a en effet rendu toute communication avec la Légion angélique impossible, laissant nos plantons ressasser des idées plus noires que rouges sur le destin des Blood Angels.

 

A cela est venu s’ajouter les rumeurs, puis la confirmation officielle, de la trahison d’Horus et des massacres d’Isstvan et de Calth, et plus généralement d’une guerre civile de grande ampleur dans l’Imperium. Aussi, lorsqu’un vaisseau émerge du point de Mandeville du système de Baal et se dirige droit vers la forteresse quasi-déserte, c’est la méfiance qui domine chez Arkad et ses comparses. Il s’avère que le nouvel arrivé dispose de l’immunité diplomatique du 30ème millénaire, en cela qu’il est au service de Malcador le Sigilite, qui du haut de son poste de Régent de Terra, agit comme bon lui semble pendant que l’Empereur essaie désespérément d’isoler les combles de son Palais contre les courants d’air de Warp. Pingre comme jamais, le vioque a envoyé un unique émissaire, le Space Marine Tylos Rubio, ayant abandonné le bleu profond des Ultramarines pour le gris terne des Chevaliers Errants. Au moins, l’entretien est facile. Arkad et son copain Hezen sont atterrés de voir que leur visiteur est un Archiviste (Edit de Nikea, etc…), mais le sont bien davantage lorsque Rubio leur tend un parchemin avec accusé de réception annonçant la dissolution des Blood Angels. Gasp.

 

La raison de cet acte administratif d’une brutalité sans nom est simple : considérant la 9ème Légion définitivement perdue du fait de la disparition pure et simple de l’amas de Signus, Malcador souhaite mettre la main sur les ressources considérables des Blood Angels en termes de matériel, d’armement et de glandes progénoïdes, afin de gérer au mieux son effort de guerre. Rien de personnel les gars, c’est que du business. Rubio informe toutefois ses hôtes que refuser d’obtempérer leur vaudra d’être déclarés traîtres à l’Imperium à leur tour, mais qu’il peut faire jouer ses relations pour leur trouver un poste à la MLCDR Corp, s’ils le souhaitent.

 

Cette décision unilatérale passe évidemment très mal chez les anges, aussi sanguins que leur blase le laisse présager. Après une réunion de famille houleuse, le Gardien s’en va porter la réponse du groupe à Rubio, qui patiente dans son véhicule de fonction en écoutant les Grosses Têtes : un non franc et massif. L’Archiviste s’attendait à ce refus de principe, et ne trouve rien à redire au projet des 20 derniers Blood Angels, qui ont repeint leur armure en noir pour l’occasion (parce qu’ils se considèrent comme faisant partie de la Compagnie de la Mort maintenant, wink wink) d’aller traquer Horus pour lui passer un savon1. Il est par contre beaucoup moins conciliant lorsque ses vis-à-vis refusent aussi d’ordonner à l’équipage de la petite flotte laissée par Sanguinius en orbite autour de Baal de coopérer à leur réaffectation prochaine. La tension monte soudainement d’un cran entre les cousins énergétiques.

 

Avant que Rubio n’ait pu commettre l’irréparable, comme crier « tu dépasses les bornes, Arkad ! » à son homologue, l’Astropathe local arrive en courant pour transmettre un message des plus urgents à ses patrons. Il s’agit d’une communication signée Raldoron, le premier Capitaine des Blood Angels, déclarant que Sanguinius est bien en vie et que la Légion perdure. Ce voicemail opportun, même s’il sonne le glas de l’Astropathe (ou peut-être est-ce son sprint de 300 mètres qui lui a été fatal), réjouit fortement Arkad et ses boys, et leur donne une opportunité en or pour renvoyer Rubio vers Terra avec la coiffe psychique entre les jambes. Ça ne s’est pas joué à grand-chose, mais les Blood Angels sont toujours officiellement dans la course, et il faudra compter sur eux pendant la seconde moitié de l’Hérésie.

 

1 : Enfin si, il trouve ça très con. Mais chacun ses fétiches hein.

 

Avis:

gilian:

James Swallow commémorateur des Blood Angel et des chevaliers errants se permet un petit cross over qui montre à quel point le Sigilite peut être pragmatique. Il a ordonné la dissolution des Blood Angel juste pour récupérer le matériel assez vite sans vraiment prendre la peine de vérifier si Sanguinius était déjà mort. C’est assez plaisant à lire et ça montre que les méchants ne sont pas forcement que les hérétiques. Maintenant pourquoi les Blood Angel et pas une autre ?

 

Schattra:

James Swallow nous sert une nouvelle behind the scenes de l’Hérésie d’Horus, en se penchant sur les lignes trèèèès arrières d’une galaxie certes déchirée par la guerre, mais où un bon paquet de planètes sont tout de même loin du front. L’ironie de voir des Astartes se languir dans leur forteresse déserte et isolée pendant que tout le monde s’amuse sans eux rajoute du piment à cette histoire à la fois rafraichissante et intéressante d’un point de vue fluff. Un autre de ses points forts est de brouiller les lignes entre la position pragmatique à l’extrême de Malcador, et la fidélité romantique mais contre-productive des Blood Angels à leur Primarque : aucun de ces deux points de vue ne peut être considéré comme étant intrinsèquement supérieur à l’autre, et il revient au lecteur de décider dans quel camp il se retrouve le plus. Très sympathique.

 

Fluff:

gilian:

On voit jusqu'à où la "real politik" de Malcador peut aller.

 

Schattra:

  • Legiones Astartes : L’acte officiel de dissolution d’une Legiones Astartes (rq : on peut supposer que c’est le cas pour les Chapitres à partir de la Seconde Fondation) est écrit sur un parchemin photique, de couleur noire. Cela autorise l’Imperium à réquisitionner toutes les ressources restantes de la Légion, y compris les Space Marines survivants, pour les redistribuer.

     

 

Patience merci @gilian !

Révélation

The Silent War // La Guerre des Ombres/2016/8 pages

 

Intrigue:

ghosts-speak-not_patience.pngSur Nolec Trinus l’exterminatus avait été lancé, et comme à chaque fois, Gallor était descendu avec da cohorte d’élud de Malcador, il était descendu sur la surface pour exterminer les dernières troupes cachées dans les bunkers.

 

Mais cette fois, il est venu chercher un signe que Garro est toujours vivant. Ce dernier s’est téléporté sur la planète en plein bombardement pour aller tuer un démon. Et contre toute attente, il le retrouve et l’escorte hors de la planète.

 

Avis:

Cette nouvelle n’a pas grand intérêt sauf de faire se rencontrer de manière formelle Garro et Gallor avant de les faire se côtoyer lors de futures aventures.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Oath of the Moment merci @gilian !

Révélation

Garro/2016/35 pages

 

Intrigue:

Garro_Oath-of-Moment.jpgNathaniel Garro est stationné sur Luna depuis qu’il est venu avertir l’Imperium de la trahison d’Horus. Il n’est pas prisonnier mais pas vraiment libre non plus… Il est convoqué par Malcador qui veut lui donner un nouveau but, réunir des guerriers des légions pour former un groupe de combattants pour protéger l’avenir.

 

Sa première mission le mène sur Calth pendant l’attaque des World Bearers, il cherche Tylos Rubio un ancien membre du librarium des Ultramarines, qui a réintégré sa compagnie après le conseil de Nikaea. Il veut que Rubio vienne avec lui pour rejoindre Malcador mais celui-ci refuse et veut combattre et mourir aux côtés de ses frères.

 

Contre toute attente, Garro décide de rester avec lui pour combattre les Word Bearers. Alors que les ennemis arrivent toujours plus nombreux, la bataille semble perdue mais dans un dernier acte de défi, Rubio utilise ses pouvoirs psychiques pour sauver ses frères.

 

Ayant enfreint le décret de Nikaea, Rubio décide de partir avec Garro plutôt que de rester et de subir la colère de son primarque (il ne sait pas que Roboute Guilliman a abrogé le décret lui aussi).

 

Avis:

Bonne petite mise en bouche pour cette première partie du livre. On y découvre le recrutement d’un des personnages récurrents des chevaliers errant, le psyker Rubio. et on aborde la nouvelle vie de Garro.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Sword of Truth merci @gilian !

Révélation

Garro/2016/72 pages

 

Intrigue:

Garro_Sword-of-Truth.jpgRubio a prêté serment devant Malcador et Garro lui a expliqué quel serait le rôle des chevaliers errant dans le futur. Alors qu’il est en train de s’habituer au retour de ses pouvoirs psychiques, un Custodien du nom de Khorarinn vient les chercher pour partir en mission. Aux confins du système Sol, une petite flotte de navire en très mauvais état réclame le droit de se poser, ce sont des survivants qui ont eux aussi échappé à Istvaan.

 

Khorarinn fait partie des Custodes qui pensent qu’il ne faut plus faire confiance à aucun space marine depuis la trahison d’Horus et est très reticent à partager ses informations avec Garro et Rubio. Il finit quand même par leur dire que la flotte inconnue est composée de vaisseaux civils et se trouve sous les ordres d’un world Eaters.

 

La coopération entre le custodien et les chevaliers errants s’annonce difficile. Le premier contact avec Macer Varren, qui commande la flotte de réfugiés, est lui aussi compliqué par le fait que Khorarinn n’a jamais vraiment eu l’intention de prendre de risques avec cette flotte et aurait bien détruit tout le monde.

 

Il s’avère que Macer Varren a quitté Istvaan en escortant plusieurs vaisseaux civils avec, à son bord, quelques Word Eaters et Emperor’s Children sous les ordres de Rakishio, et en récupérant au passage un groupe de White Scars commandé par le capitaine Hakeem.

 

La présence des White Scars semble calmer les ardeurs belliqueuses de Khorarinn, mais la découverte de la trahison des Emperor’s Children ravive les tensions.

 

Khorarinn demande aux White Scars de l’aider à escorter les Emperor’s Children pour qu’ils soient interrogés, en laissant Garro gérer le reste de la flotte. Mais, c’est alors que la véritable trahison se fait jour. Hakeem et les White Scars font partie des loges qui souhaitent le rapprochement entre Jaghataï et Horus. Il exécute le Custode et les Emperor’s Children avant de prendre le contrôle du vaisseau.

 

Mais une contre attaque de Garro, Rubio et des Word Eaters permet de mettre un terme à la mutinerie. Macer Varren rejoint par la suite les chevaliers Errants.

 

Avis:

On savait ce que devenait Tarviz et Garro et maintenant on connaît l’histoire de Macer Varren. C’est peut être bête mais ça fait plaisir de voir que, même 30 ans après, les auteurs de la black Library n’ont pas oublié les vieux héros, à voir ce qu’il va advenir par la suite.

 

Cette nouvelle nous montre aussi les divergences idéologiques qui commencent à se faire jour dans le camp impérial sur la façon de gérer la guerre.

 

Fluff:

  • Macer Varren : ce nom est sûrement inconnu des plus jeune d’entre nous mais pour les gens qui sont la depuis la V2 et surtout la première édition de ce qui deviendra le système épique, Macer Varren faisait partie des 3 capitaines qui sont partis d’Istvaan à bord de l’Eisenstein (avec Garro et Tarviz).

 

Burden of Duty merci @gilian !

Révélation

Garro/2016/20 pages

 

Intrigue:

Garro_Burden-of-Duty.jpgAlors que Dorn, à bord du Phalanx, est en train de superviser la mise en place du récif Ardent, (une série de plateformes de défense cachée dans la ceinture d’astéroïde du système Sol), Garro s’infiltre a bord de la station orbitale pour se frayer un chemin jusqu’au librarium ou Dorn a enfermé tous les psyker de la légion depuis l’édit de Nikaea.

 

La mission de Garro est de recruter Massak l’ancien chef du librarium des Imperial Fist. Mais l’intrusion de Garro n’est pas passée inaperçue et Dorn le convoque et est à deux doigts de le frapper pour la deuxième fois devant son refus de lui dire pourquoi il est là.

 

Massak refuse l’offre de Garro et décide de retourner à l’isolement, en attendant que l’heure ou Dorn les rappellera, arrive. Avant de la laisser partir Dorn lui donne deux avertissements :

Le premier est pour Malcador, :que ce dernier n’envoie plus jamais ses agents contre les Imperial Fist sinon Dorn prendra des mesures.

Le deuxième est plus spécifiques à Garro : il lui demande s'il a bien choisi son nouveau maître et lui donne une tablette de données sur les agissements de Meric Voyen, des choses que Malcador ne peut ignorer…

 

Avis:

Toujours cette opposition entre la guerre franche et physique que mène Dorn et la guerre secrète et psychique qu’est en train de préparer Malcador. Garro se retrouve une nouvelle fois confronté a Dorn et, une nouvelle fois, il se rend compte qu’il est plus proche de Dorn que de Malcador. Malgré tout, il a une vision des événements que Dorn n’a pas, ce qui fait qu’ils ne s’entendront jamais vraiment.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Ashes of Fealty merci @gilian !

Révélation

Garro/2016/15 pages

 

Intrigue:

Garro_Ashes-of-Fealty.jpgNathaniel Garro est en colère ou plutôt triste de ce que s’est permis de faire Meric Voyen. Après leur arrivée sur Luna, et ce qui était arrivé à Decius, Voyen avait décidé de ne plus porter d’armure, de ne plus faire la guerre et de se consacrer à ses devoirs d’Apothicaire.

 

Mais il était allé trop loin, il avait commencé à réunir des restes empoisonnés par les maladies qui ont affecté sa légion et a cherché un vaccin comme pour une maladie normale. Garro était affligé que son ancien frère ne comprenne pas qu’on ne soigne pas la souillure du chaos…

 

Garro finit par convaincre Voyen que même si la maladie pouvait être combattue, la corruption de l’âme était impossible à soigner. De son côté, Voyen finit par avouer que, de toute façon, tout était très mal engagé, la maladie n’arrête pas de se répandre malgré les sécurités mises en place…

 

C’est à ce moment là que Garro s’aperçoit que la cuve contenant les restes de Decius est ouverte et que la corruption est en train de s’échapper. Après avoir ordonné de dépressuriser le vaisseau pour éjecter le virus dans le vide spatial, il se rend compte que Voyen a été contaminé et est obligé de tuer son ancien frère…

 

Garro se pose beaucoup de questions, si Dorn et les imperial Fist étaient au courant pour Voyen alors Malcador aussi. Et si Malcador était au courant pourquoi ne lui avait-il rien dit ?

 

Avis:

Fin de l’histoire de Meric Voyen ? C’est assez intéressant de voir comment James Swallow arrive à lier ses audio Drama alors qu’à la base il les a écrits sur une longue période. Meric Voyen est un personnage assez atypique parce qu’il passe son temps à faire les mauvais choix et a essayer de corriger ses erreurs… Cette nouvelle montre aussi une évolution du personnage de Garro qui a totalement accepté le coté irrationnel de l’ennemi et les implications du Warp et de la foi dans cette guerre. 

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Legion of One merci @gilian !

Révélation

Garro/2016/32 pages

 

Intrigue:

Garro_Legion-of-One.jpgGarro, Rubio et Macer Varren ont été envoyés en mission sur Istvaan III pour y rechercher le dernier membre des chevaliers errants. Ils ont la surprise de trouver encore sur la planète des humains ayant survécu depuis le massacre. Les survivants sont traqués par une bête qui les massacre petit à petit et nos trois space marine decident d’enquêter sur cette bête.

 

Apres s’être rendu compte que la bête est en fait le space marine qu’ils sont venus chercher, un vif débat s’engage entre Garro qui veut le tuer et Macer Varren qui veut lui laisser une dernière chance de rédemption.

 

C’est à ce moment que Cerberus (le nom que se donne la bête) décide d’attaquer le groupe d’humains qui se révèlent être en fait des adorateurs de Nurgle.

 

Devant ce retournement de situation inattendu, Garro revoit son jugement et après avoir réussi à calmer la colère de Cerberus, il lui apprend que Malcador en personne lui a donné l’ordre de venir le chercher, lui Garviel Loken le dernier des chevaliers Errants.

 

Avis:

La ligne éditoriale de la blacklibrary étant ce quelle est, on savait déjà depuis un moment que Garviel Loken était vivant. Mais si on lit les œuvres dans un ordre chronologique, le retour de ce personnage est une surprise. On aurait pu le laisser mourir d’une belle mort comme Saul Tarviz sur Istvaan. A voir ce que Swallow a prévu pour ce personnage. Il est à noter que pas mal de monde a fini par survivre sur Istvaan grâce a des armures en scenarium ^^.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Shield of Lies merci @gilian !

Révélation

Garro/2016/70 pages

 

Intrigue:

Garro_Shield-of-Lies.jpgKatanoh Tallery, une petite main de l’Administratum, a mis à jour un détournement de ressources d’une ampleur inimaginable. Il en a fait par à sa hiérarchie, malheureusement pour elle, sa hiérarchie a l’air de faire partie du complot et elle ne doit sa survie qu’à sa fuite.

 

Au court de celle-ci, elle croise le chemin de Garro qui était venu enquêter sur les cultes impériaux sur la plaque orbitale de Riga. Avec l’aide de se dernier, elle commence à enquêter sur les détournements qu’elle a constatés et le nom de code de l’opération qu’elle a réussi à trouver « le projet Othrys ». Au final, il s’avère que les détournements sont organisés par Malcador en personne pour créer une forteresse cachée sur Titan.

 

Au lieu d’exécuter Tallery pour ce qu’elle sait, Garro propose à Malcador de l’intégrer à son projet. Si elle a été assez habile pour détecter des fuites dans l’organisation elle sera sûrement assez habile pour parer à toute éventualité.

 

Avis:

On s’approche de la fin du premier acte de la saga des chevaliers Errants avec la fin de la mise en place de la nouvelle organisation. Malcador a fini de recruter ses hommes, la forteresse de Titan est en route. Il ne reste plus que quelques petites choses à mettre en place, et tout sera prêt pour les générations futures.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Vow of Faith merci @gilian !

Révélation

Garro/2016/117 pages

 

Intrigue:

Garro_Vow-of-Faith.jpgMaintenant que les plans de Malcador sont enfin en marche, Garro doute de ses choix il est tiraillé entre son envie de croire en Malcador et sa foi en l’empereur. Malcador, qui a bien compris que Garro devait faire un choix, lui ordonne de régler ses problème de conscience au plus vite avant de reprendre sa place d’agent primus du Sigilite. Garro décide donc de partir à la recherche d’Euphrati Keeler.

 

Mais il n’est pas le seul à chercher Keeler. En effet, Horus a envoyé un assassin pour tuer la sainte et contribuer un peu plus aux troubles et aux émeutes sur Terra avant le lancement de l’offensive finale.

 

Alors que Garro enquête pour trouver Keeler, il est confronté à une attaque de l’assassin et de son acolyte qui prennent la fuite juste avant l’arrivée de deux escouades d’Imperial Fist commandées par Sigismund en personne.

 

Garro est surpris de voir le capitaine de la première compagnie des Imperial Fist se déplacer pour une simple échauffourée dans le désert de Terra. Il finit par faire avouer à Sigismund que, malgré les réticences de Dorn, il croit en Keeler, et en ce qu’elle représente, et pense qu’il faut la protéger.

 

Il laisse à Garro toutes les informations qu’il a pu réunir sur le culte impérial en lui faisant promettre de protéger Keeler contre tous ses ennemis.

 

Garro finit par retrouver Keeler et Sindermann, mais l’assassin envoyé par Horus aussi. Après un dur combat, Garro finit par mettre hors de combat l'assassin.

 

Avant de l’exécuter, Garro lui demande pourquoi il s'est rallié a Horus, et l'assassin lui raconte son histoire : il est Eristede Kell et il a été envoyé à la mort par Malcador mais, au lieu de le tuer, Horus lui a montré la vérité.

 

Une fois Keller sauvé, Garro allait partir en laissant libre les cultistes mais c'est à ce moment qu'arrive Vardas Ison, un chevalier errant lui aussi aux ordres de Malcador, il est venu arreter Keller.

 

Garro se rend compte qu'il a été manipulé par Malcador depuis le début, mais alors qu’il allait se retourner contre Ison, Keeler lui dit de ne pas le faire, de le laisser l’emmener, qu’elle sera plus en sécurité prisonnière de Malcador pour l’instant.

 

Avis:

Cette nouvelle n’apporte pas grand-chose à l’histoire des chevaliers errants, ni même à l’histoire de Garro. Par contre, elle permet à Swallow de faire un petit cross over entre ces personnages et de mettre un terme aux pérégrinations de Kell, notre assassin tourmenté qui aura, au final, été manipulé par tout le monde. Elle nous permet aussi de voir que la foi de Sigismund le pousse à enfreindre une nouvelle fois les ordres de Dorn, même s'il sait comment ne pas aller trop loin cette fois-ci.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Exocytosis merci @gilian !

Révélation

Heralds of the Siege/2018/22 pages

 

Intrigue:

exocytosis.pnggilian:

Typhon s’était attendu à trouver la mort sur Zaramund mais au lieu de cela il avait trouvé Luther et des Dark Angel renégats et cela l’intriguait beaucoup… D’autres choses aussi l’intriguaient, comme cette maladie qui avait commencé à s’emparer de son corps, c’était une sensation étrange, il se sentait plus fort que jamais et pourtant il avait l’air malade…

 

Mais il n’a pas le temps de penser à tout ça, Luther veut s’entretenir avec lui, sûrement pour essayer de gagner les faveurs de la Death Guard pour pouvoir rallier les force d’Horus.

 

De son coté Luther tient conseil avec le seigneur Cypher et le capitaine Vastobal ; si Typhon est là alors il faut se préparer à affronter Corswain, et surtout la Death Guard est -elle l’alliée dont ils ont besoin ?

 

La situation sur Zaramund est de plus en plus tendue entre les deux légions, au point que Luther autorise Vastobal à espionner le camp de la Death Guard et il ne va pas être déçu. Typhon a de la visite, des cultistes qui sont venus voir Typhus et lui en apprendre plus sur son destin.

 

Les cultistes sont des cultistes de Nurgle et avec l’arrivée de Typhon, il décide que le moment mest venu de lâcher le pouvoir du dieu de la maladie sur la planète. Vastobal, témoin de tout cela, ne peut s’empêcher d’intervenir mais typhon finit par s’interposer et tuer Vastobal.

 

L’histoire est en marche et Typhon étant mort pour laisser la place à Typhus, il ordonne à la Deathguard de rejoindre ses vaisseaux et de partir. Ils doivent rejoindre leur primarque Mortarion pour lui apporter les bienfaits du grand père et marcher sur Terra.

 

De leurs cotés, Luther et Cypher ne comprennent pas pourquoi leur possibles alliés se sont enfuis mais ils ont un problème plus urgent à régler, apparemment une maladie virulente se répand à la surface de la planète tuant tout sur son passage.

 

Schattra:

Durement éprouvés par la poursuite féroce que leur livre l’implacable Corswain depuis leur affrontement dans le système de Perditus (‘The Lion’), Calas Typhon et ses Grave Wardens ont fait escale sur la planète féodale de Zaramund pour panser leurs plaies et réparer leurs vaisseaux. Accueillis à bras ouverts par Luther et ses Dark Angels renégats, qui pensent pouvoir se faire bien voir du Maître de Guerre en échange de leur coup de main (les Dark Angels ne font jamais rien de manière désintéressée, c’est connu), les Death Guards ont cependant choisi de limiter les interactions avec leurs cousins Légionnaires au minimum, ce qui chagrine fortement ces snobs de Calibanites. Officiellement, comme l’annonce Typhon à son homologue après avoir filtré ses appels pendant plusieurs jours, il s’agit de réduire le risque d’accident malheureux entre les deux contingents, certains Death Guards étant apparemment trop neuneus pour faire la différence entre un bon et un mauvais chasseur Dark Angel. Officieusement, le Premier Capitaine sent qu’il couve quelque chose de pas net depuis Perditus, comme les triades de bubons qui se développent sur son épiderme et l’intérêt que sa personne provoque chez la gent diptère lui laissent à penser. Redoutant sans doute le jugement de cet arbitre des élégances qu’est Luther (et sa barbe de hipster), Typhon refuse poliment mais fermement que ses nouveaux alliés lui envoient des Techmarines pour superviser les réparations, et consent seulement à venir au pot de l’amitié que l’état-major Dark Angels organisera à la fin des travaux.

 

Ce manque flagrant de reconnaissance est mal vécu du côté de la Première Légion, et un Capitaine gaffeur et désœuvré (Vastobal) convainc Luther de le laisser aller espionner le camp retranché de la Death Guard. En chemin, il tombe sur une caravane de civils locaux, bien décidés à rendre visite et hommage à un certain Typhus, sur lequel ils ne tarissent pas d’éloges. Profitant de la diversion offerte par ce troupeau de pèlerins, Vastobal se planque dans un bosquet tout proche de l’entrée du camp, et prend la pose d’un mélèze pour ne pas se faire repérer, tandis que Typhon en personne sort pour aller s’enquérir de la cause de tout ce raffut…

 

Révélation

…Il ne lui faut pas longtemps pour comprendre qu’il est bien le Typhus dont ses groupies sont énamourés, et que ces derniers présentent tous les mêmes marques cutanées que lui. Appelé « Héraut du Grand-Père » par la petite mamie qui mène la congrégation, Typhon constate avec plus de fascination que de révulsion que ses visiteurs portent tous les symptômes de maladies graves, qui auraient dû les emporter depuis longtemps mais contre lesquelles ils semblent immunisés. Cette sympathique communion est toutefois interrompue par ce butor de Vastobal, qui sort de ses gonds et de ses bois lorsque les Zaramundois commencent à exsuder des essaims de mouches par tous leurs orifices. Fermement opposé aux choses du Warp, comme tout Calibanite qui se respecte, le Capitaine se met à massacrer les pèlerins à grands coups d’espadon, ce qui provoque la réaction de Typhon.

 

Le combat s’engage, au cours duquel le porteur de faux hérite d’une coupure au menton, ce qui le chagrine si fortement qu’il en devient authentiquement chaotique. Si si. Renforcé par les bienfaits de Nurgle, qui se manifestent pleinement après cette épiphanie barbière, Typhon décapite son adversaire, et part discrètement du système avant que les Dark Angels ne s’inquiètent de la disparition de Vastobal. Lorsque le Seigneur Cypher alerte Luther du départ en loucedé de ses invités, ces derniers sont déjà loin, et Typhon est fort occupé à précipiter la corruption de sa Compagnie en faisant goûter à ses officiers son hémoglobine suspecte lors du rituel des Coupes (encore un scandale de sang contaminé). Et ce n’est qu’un avant-goût de ce qu’il réservera à son vieux poto Mortarion lorsqu’ils seront à nouveau réunis…

 

Avis:

gilian:

On en apprend plus sur les évènements qui se déroulent à la fin des « anges de Caliban » et sur la corruption finale de Typhus. Cette nouvelle fait le lien entre les « anges de Caliban » et la « dague enfouie ». Il nous apprend aussi que les dark angel sont viscéralement opposés à l’énergie du Warp. Je pense que James Swallow a voulu faire le parallèle avec le conditionnement de l’empereur qui empêche les premier marine d’être corrompu et qu’il a un peu tout mélangé.

 

Schattra:

Si la déchéance de la Death Guard a été suggérée depuis les tout débuts de l’Hérésie (‘The Flight of the Eisenstein’), ‘Exocytosis’ marque véritablement le moment de la bascule définitive de cette Légion vers Nurgle, Calas Typhon servant de catalyseur à cette évolution fatidique. En cela, la lecture de cette nouvelle est obligatoire pour tous les amoureux du fluff de cette faction, et sert de prologue assez robuste aux événements couverts dans ‘The Buried Dagger’, où le même Swallow finira le travail et racontera le désastreux voyage de la Death Guard réunifiée jusqu’à Terra. Comme cet auteur prend un malin plaisir à faire passer Mortarion pour la dupe de son Premier Capitaine, l’absence du premier n’est absolument pas rédhibitoire, et permet même de relever le niveau de la nouvelle, si j’en suis seul juge. Les seules victimes de l’histoire sont finalement les Dark Angels, qui apparaissent comme les nice guys/dindons de cette farce. On peut s’interroger sur la nécessité de faire participer Luther à cette galéjade, d’où il ne sort pas vraiment grandi : vu l’importance qu’il a dans l’intrigue, n’importe quel Capitaine Dark Angels aurait pu tout aussi bien faire l’affaire. Peut-être que James Swallow avait des comptes à régler avec la Première Légion…

 

Fluff:

  • Zaramund : Monde féodal de l’Imperium. Notable principalement pour être le lieu où le Premier Capitaine de la Death Guard, Calas Typhon, a basculé dans le Chaos pour devenir le Héraut de Nurgle, entrainant sa Légion après lui peu de temps après.

     

 

The Lantern's Light merci @gilian !

Révélation

Black Library Celebration 2019/2019/16 pages

 

Intrigue:

lanterns-light.pnggilian:

Un an, cela faisait un an que son père génétique, l’empereur de l’humanité, était venu le trouver sur Barbarus. Il lui avait laissé une flotte et une légion mais lui avait interdit de sortir du système stellaire. Mortarion en avait profité pour en apprendre plus sur ses Dusk raiders et, à sa grande surprise les avait adoptés. Même s’ils ne venaient pas de Barbarus, un lien semblaient les lier, eux et lui.

 

Mais l’empereur était de retour et il voulait voir son fils, et Mortarion avait des questions à lui poser.

 

En arrivant sur le vaisseau de l’empereur (l’Imperator Somnium), une réception est prévue avec des milliers d’invités mais Mortarion se dirige directement vers son père en enfreignant tous les protocoles, et le père et le fils partent seuls pour avoir une discussion.

 

Apres avoir abordé plusieurs sujets mineurs et parlé de l’avancée de l’assimilation de Barbarus, l’empereur demande à son fils pourquoi il n’a pas voulu que Barbarus soit nettoyé de sa pollution ? Le peuple de Barbarus n’a pas besoin d’une vie facile il a besoin d’un défi à relever.

 

L’empereur est prêt à repartir mais avant ça il a deux cadeaux à donner à son fils, l’Endurance qui sera le vaisseau amiral de sa nouvelle flotte et une arme, comme il a donné à chacun de ses fils retrouvés. Il avait fabriqué un énorme cimeterre pour Mortarion mais celui-ci décline l’offre et préfére garder sa faux et à la place il choisit une arme a feu : la lanterne.

 

Une fois encore, il avait défié son père, mais cette fois l’empereur décide de remettre Mortarion à sa place en lui faisant comprendre qui était le chef.

 

Après avoir juré fidélité et rencontré pour la première fois son frère Horus, Mortarion part pour la grande croisade.

 

Schattra:

Depuis une année, Mortarion se morfond dans le système de Barbarus, après que ce dernier ait été intégré à l’Imperium par la volonté de son divin souverain, Pépé 1er. Bien que cette période ait permis au Primarque d’apprendre beaucoup sur le royaume galactique de son Père, la Grande Croisade et la place qu’il devra bientôt prendre dans cette dernière, Morty et son esprit rebelle (il a une petite voix dans la tête qui prend un malin plaisir à poser toutes les questions malaisantes) ne se satisfont pas de la situation. Pour faire simple, la seule chose qu’il trouve vraiment cool est le lien qu’il a réussi à tisser avec ses Dusk Raiders, bientôt renommés en Death Guard en l’honneur des compagnons de lutte qui l’ont soutenu sur Barbarus. Pour le reste, c’est la soupe à la grimace, comme si dans le corps gigantesque de notre héros se cachait un collégien complexé (ce qui est peut-être le cas, vu la vitesse à laquelle les Primarques grandissent).

 

Aujourd’hui est un jour spécial, cependant, puisque son Pôpa l’a invité à le rejoindre sur son vaisseau amiral, afin d’avoir une discussion avec son plus jeune rejeton. Ne pouvant pas s’enfermer dans sa chambre en écoutant The Cure, comme tout bon ado emo qui se respecte, Mortarion se rend sur le Bucephelus comme convenu, mais prend un malin plaisir à crash the party en piétinant le protocole de ses grosses bottes cloutées. Hôte gracieux s’il en est, l’Empereur ne s’en formalise pas et propose à son fiston une petite balade en tête, loin des petits fours et orchestres de chambre qui semblent taper sur les nerfs de son nihiliste de fils. Seulement, à vouloir en mettre plein la vue à ce dernier1, Papy gâteau ne parvient qu’à faire croître le ressentiment de Morty à son égard. Ce dernier n’a en effet toujours pas digéré la manière dont la campagne de Barbarus s’est terminée : lui crachant ses poumons et suintant du pus par tous les pores, et l’Empereur se téléportant par magie devant Necare (seigneur suprême de Barbarus et père adoptif de Mo’) pour lui voler son kill. On sent donc que les relations ne seront jamais au beau fixe entre ces deux là, mais que pouvait attendre donc de la part d’un Primarque ayant grandi sur une planète perpétuellement recouverte de nuages verdâtres ?

 

Un peu plus tard, l’Empereur tente une autre avancée, en amenant Son fils dans le « modeste » atelier où il se délasse l’esprit et les doigts lorsqu’il a un peu de temps libre. Comme Il le révèle à Morty, Il offre à chacun de Ses Primarques un cadeau fait de Son auguste et blanche main avant que ces derniers ne partent rejoindre la Grande Croisade, et c’est ainsi que Mortarion hérite d’un magnifique cimeter-. En fait non. Le goujat refuse tout net de se séparer de sa faux énergétique, ce qui crispe légèrement l’Empereur. Pour ne pas avoir l’air de refuser le cadeau paternel, Mortarion s’empare d’une autre relique qui traînait dans le coin, le pistolet Lanterne que Pépé a gardé comme souvenir de sa conquête de la planète Shenlong. Et voilà comment une bouderie puérile a fait de Morty le Primarque pistolero. The more you know…

 

La nouvelle se termine avec un Empereur sensiblement agacé par les caprices de Son Fils, et qui fait ce qu’il a l’habitude de faire depuis cinquante ans quand quelque chose Le gonfle : refiler la patate chaude à ce brave Horus. Comme Lulu la Percale tenait à rencontrer au plus tôt son nouveau frérot, il attendait patiemment dans une antichambre du Bucephelus, ce qui donne l’occasion à Pépé d’aller martyriser un sac de frappe à la salle de gym pendant que Ses fistons font connaissance. Pas tous les jours faciles d’être un père célibataire de famille nombreuse…

 

1 : La discussion dans la coursive avait pour but principal de montrer à Mortarion le véhicule de fonction gracieusement offert par l’Empereur, l’Endurance. On raconte que les derniers arbres de la forêt amazonienne ont été coupés pour produire le papier cadeau nécessaire à l’emballage.

 

Avis:

gilian:

Pas grand-chose de nouveau sur cette nouvelle de Swallow mais elle nous permet d’apprendre quelques petites choses (les cadeaux fait par l’empereur à ses fils), l’histoire de la lanterne. Le fait que l’empereur ne sait pas du tout comment parler avec ses « fils » en général, il les met en colère et utilise ses pouvoirs pour les garder sous contrôle. Sans être fondamental à lire, cette nouvelle nous donne une bonne vision des motivations de Mortarion au début de la croisade.

 

Schattra:

James Swallow signe peut-être sa meilleure soumission consacrée à Mortarion avec Lantern’s Light, nouvelle qui explore de manière assez fine la psyché torturée du Primarque de Barbarus, et la relation complexe qu’il a toujours entretenue avec l’Empereur. Tout l’intérêt de ces quelques pages repose dans la dualité des sentiments ressentis par le nouveau patron des Dusk Raiders : a-t-il raison de considérer Pépé comme un tyran égoïste et incapable de considérer les autres que comme des expédients à utiliser comme bon lui semble, ou est il juste sujet à une paranoïa aigüe, sans doute renforcée par l’enfance traumatisante qu’il a subi avec son père adoptif ? Ce sera au lecteur de décider, et c’est bien mieux ainsi. En bonus, on a le droit à pas mal de détails fluff, ce qui est toujours appréciable, et à un Empereur pas totalement à côté de Ses pompes (ce qui est malheureusement souvent le cas lorsqu’Il intervient personnellement dans un récit de la BL). Je recommande donc une nouvelle de James Swallow, et c’est assez rare pour le souligner.

 

Fluff:

  • Death Guard (Heraldique) : Le crane symbolise la mort, comme destinée et comme alliée des Légionnaires. Le soleil à six rayons représente la liberté illuminant le monde de Barbarus après sa libération par Mortarion et l’Empereur.
  • Death Guard (Origines) : Les Dusk Raiders, avant d’être repris en main par Mortarion et renommés Death Guard, se composaient uniquement de Terrans venant des latitudes nordiques de la planète.
  • Grande Croisade : Le vaisseau amiral de l’Empereur est le Bucephelus (rq : une référence au cheval d’Alexandre le Grand, Bucéphale). Il est si massif qu’il ne peut stationner en orbite proche d’une planète sans générer des effets de marée.
  • L’Empereur : Il remet à chacun des Ses Fils un cadeau forgé de sa main après leurs retrouvailles. Dans le cas de Mortarion, le pistolet Lantern, mais seulement après que le Primarque ait refusé le cimeterre que soon Père voulait originellement lui donner. Horus reçut une masse énergétique ornée d’un œil unique

 

The Chamber at the End of Memory merci @gilian !

Révélation

Scions of the Emperor/2020/17 pages

 

Intrigue:

gilian:

Alors que la flotte du maître de guerre approche de plus en plus de Terra, les Imperial Fists, sous les ordres de Rogan Dorn leur primarque, continuent de fortifier Terra.

 

Alors que Rogan Dorn fait une tournée d’inspection et en profite pour effectuer les derniers ajustements à l’ensemble défensif du palais, une explosion a lieu au niveau des tours de stockage proche de l’investiary (un ancien amphithéâtre créer a la gloire des enfants de l’empereur). Craignant un sabotage de la part des partisans d’Horus, Dorn se précipite sur place.

 

Arrivé sur place, il ne peut que constater l’étendu des dégâts, il y a des cadavres partout et ils semblent avoir été soufflés depuis l’intérieur du bâtiment. Dorn décide d’entrer dans le bâtiment sans attendre les renforts, et au fur et à mesure de son avancée il rencontre de plus en plus de cadavres et de dispositifs de défense qui essaient d’empêcher sa progression. Mais ce n’est pas ça qui va arrêter un primarque…

 

En fait, ce qui va le forcer à faire demi tour, c’est ne forme de pressentiment, quelque chose ancré au plus profond de lui l’empêche d’avancer.

Devant l’impossibilité de mettre le doigt sur ce qui ne va pas, il décide de faire intervenir un des bibliothécaires (les psykers de sa légion) qui sont stationnés sur Phalanx, la forteresse spatiale en orbite autour de Terra.

 

C’est Yored Massak, le chef des bibliothécaires, qui viendra aider son primarque. A eux deux, ils progressent jusqu’à arriver au bout du couloir ou il y a deux portes marquées des chiffre II et XI.

 

Rogan Dorn essaie de se souvenir mais quelque chose l’en empêche et Massak finit par découvrir une trace psychique qui désigne la personne qui a mis tout ça en place, il s’agit de Malcador le Sigilite.

 

Le Sigilite, qui en profite pour faire son apparition et une discussion tendue s’engage entre le primarque et Malcador. Le premier reprochant au deuxième d’avoir trafiqué sa mémoire et le deuxième se défendant en disant qu’il a fait ça avec sa permission et pour son bien.

 

Après cette franche explication, Dorn se range aux arguments de Malcador et décide de faire enfouir l’entrée du bâtiment à jamais.

 

Schattra:

Comme tous les créatifs peuvent vous le dire, ce sont les derniers moments avant le rendu final qui sont les plus stressants. Et bien que Rogal Dorn ne mérite pas franchement ce qualificatif, il partage néanmoins ce souci du détail et cette tendance au micro-management qui distingue les génies et les pervers narcissiques du reste de la population. Ayant pris son hoverboard gravitationnel et son mécapigeon holographique1 pour inspecter l’avancée des travaux, l’Homme de Pierre corrige et réajuste les milliers de petites variables qu’il est le seul à voir mais dont la victoire dépendra peut-être. Après tout, si Horus tombe des fortifications après avoir glissé sur un gravillon énergétique, la guerre sera tout de même gagnée. Alors qu’il s’approche de l’Investiary, l’amphithéâtre anciennement décoré de 20 statues monumentales de la fratrie impériale, et dont deux des plinthes sont maintenant vides, une explosion attire son attention. Il semblerait que l’une des tours de stockage de la zone ait contenu du nitrate d’ammonium, et pas les précieuses antiquités collectionnées par Malcador le Sigilite, qui avait demandé au Prétorien de Terra de ne pas raser le quartier pour en faire des gravillons (énergétiques), comme il en a la sale habitude. N’écoutant que son statut de protagoniste de nouvelle, Rogal se hâte sur les lieux pour mener sa petite enquête.

 

Sur place, il constate qu’un début d’incendie a ravagé la façade, et que l’équipe en charge de l’audit/expropriation/démolition a connu une fin horrible et peu commune, les cadavres jonchant l’intérieur du bâtiment semblant avoir été causé par des ondes de choc, des explosions internes ou vaporisations pures et simples de l’individu, ce qui n’est certes pas banal. Pas banale non plus est la sensation persistante et croissante qu’éprouve le Primarque qu’il doit faire demi-tour au fur et à mesure qu’il progresse vers l’épicentre de la catastrophe. Ce mauvais pressentiment n’est pas suffisant pour arrêter la marche (du fils) de l’Empereur, mais les apparitions psioniques (des démons libres de droit, pour faire simple) qui l’attaquent dès qu’il pose le pied dans l’antichambre finale le convainquent de consulter un spécialiste, une fois les fâcheux renvoyés dans le Warp. Et justement, il a une soute pleine d’Archivistes sous scellés en orbite, qui n’attendent que son bon vouloir ou l’arrivée d’Horus pour se rendre utiles2.

 

Le destin ayant désigné le frère Yored Massak pour prêter main, ou plutôt tête, forte à son Primarque, nous suivons les deux guerriers revenir jusque dans la salle piégée, où les horreurs éthérées re-spawnent avec diligence, pour se faire à nouveau bannir en deux temps trois mouvements par nos héros. Si ces derniers étaient prêts à combattre des ennemis de cette trempe, qui ont fait leur fête aux malheureux larbins ayant eu la mauvaise idée de vouloir faire leur boulot, ils se figent sur place en remarquant les symboles qui marquent les deux gigantesques portes qui terminent le corridor : II et XI

 

Il s’agit bien entendu d’une référence aux deux Primarques disparus, frappés d’anathème par l’Empereur en personne, mais dont l’éphémère existence reste de notoriété publique au sein des Légions de l’Astartes. Pendant que Dorn se creuse les méninges pour percer ce mystère insondable, Massak parvient finalement à mettre le doigt, ou plutôt la tête, sur le sentiment de déjà perçu qui l’habitait depuis son entrée dans la tour. L’installation psychique de cette dernière a été effectuée par Malcador en personne, l’Archiviste repentant en est certain. Et l’intéressé confirme aussitôt sa déclaration, en arrivant sans crier gare dans la pièce. Ayant envoyé Massak poser des parpaings à l’extérieur pour avoir un peu d’intimité, le Régent de Terra a enfin la possibilité de s’expliquer auprès d’un Rogal Dorn qui sent de manière confuse qu’il s’est fait mindfucker par l’éminence grise dans un passé plus ou moins lointain. Il ne s’explique en effet pas son absence totale de souvenirs de Deuzio et Onzio, alors qu’il dispose d’une mémoire eidétique tout ce qu’il y a de plus primarquielle. Et Malcador d’avouer que c’est bien lui qui est responsable de ce trou de mémoire généralisé, touchant à la fois les Astartes des Légions décapitées (avant qu’ils puissent être réformés et repackagés), mais également les Primarques ayant connu personnellement les fils indignes de Pépé. Mais attention, il avait une bonne raison de le faire, se dépêche-t-il d’ajouter avant de finir tronçonné par l’Homme de Pierre : c’est Dorn et ses frères eux-mêmes qui lui avaient demandé un brainwash pour permettre à l’Imperium de se relever d’une tragédie si terrible qu’elle avait manqué de le mettre à genoux. L’Empereur, comme à son habitude, avait tout vu/su mais n’avait rien dit/fait. Classic MoM move here.

 

À moitié convaincu par l’explication du Sigilite, qu’il ne peut plus blairer depuis le début de la fortification de Terra, Dorn fronce les sourcils tellement fort que son interlocuteur décide de lui accorder un droit de flashback limité et provisoire sur son passé oublié, afin qu’il puisse se rendre compte par lui-même de la bonne foi du Régent. EVIDEMMENT, le lecteur ne sera pas convié à cette introspection douloureuse, dont les effets se dissipent rapidement mais qui convainc Dorn de la véracité des dires de Malcador, et surtout de la nécessité que ce passé, semble-t-il absolument honteux, de la Grande Croisade ne refasse jamais surface. Lorsqu’il ressort de la tour, il ordonne donc aux équipes venues en renforts de la détruire (plus de gravillons !). De toute façon, Massak avait achevé une copie conforme du bâtiment avant que le sort ne soit rompu par un claquement de doigts de Rogal Dorn, ce n’est donc pas une grande perte d’un point de vue stratégique.

 

1 : Surtout pour se délecter de le voir ch*er sur les hélotes en contrebas, je pense. Il faut bien trouver un moyen d’évacuer le stress quand on ne boit/fume/joue/prie/couche/rigole pas.

 

2 : Enfin, plus utiles qu’ils ne le sont à l’heure actuelle, le tricotage d’écharpes pour les soldats impériaux de faction sur les murailles du Palais n’exploitant pas tout le potentiel des Anges de la Mort susnommés.

 

Avis:

gilian:

Je ne suis pas un grand fan de James Swallow, personnellement je trouve que sur l’Hérésie d’Horus il n’a pas été l’un des meilleurs auteurs mais il s’est bien rattrapé avec la guerre secrète menée par Garro et les hommes de mains de Malcador. Mais là, je dois admettre qu’il a eu un sujet très difficile à traiter : les primarques perdus. On sait que Games Workshop et la Black Library sont peut enclin à laisser leurs auteurs aborder ce sujet brûlant et je trouve que Swallow s’en sort très bien. Après, ça vient peut être de la façon d’écrire de Swallow qui est toujours fouillis et part dans tous les sens pour au final ne donner aucune certitude. En tout cas, ça va bien avec le thème.

 

Schattra:

James Swallow touche à l’un des mystères fluffiques les plus importants du background de l’Hérésie d’Horus dans ce ‘The Chamber…’ et parvient à nous vendre une once de révélations sur la destinée des Primarques disparus comme s’il s’agissait d’une avancée majeure du lore. C’est en tout cas le sentiment qui dominait chez votre serviteur à la fin de la lecture de cette nouvelle, qui contient trop de micro-informations et de sous-entendus sur lesquels gloser à l’infini pour ne pas mériter sa place dans la liste de lecture de tout fanboy/girl revendiqué.e. Mais on n’est certes pas au niveau d’un ‘Legion’ ou d’un ‘Saturnine’ (poke en aveugle @gilian) en termes de coup de théâtre, ce qui est somme toute logique pour une histoire au tirage assez confidentiel telle que ‘The Chamber…’. Notons au passage la présence que quelques bouts de fluff « autres » au fil des pages, qu’il s’agisse du Palais Impérial ou de l’armement de Rogal Dorn, ainsi que le retour d’un second couteau souvent employé par Swallow en la personne de Yored Massak (‘La Fuite de l’Eisenstein’, ‘Garro’), et restons-en là.

 

Fluff:

gilian:

Avant le début de l’Hérésie d’Horus, l’empereur avait créé 20 primarques (21 si on prend en compte la gémellité du 20eme). Sur ces 20 primarques, 2 vont mystérieusement disparaître des annales de l’histoire mais aussi de la mémoire collective. Tout cela ne s’est pas passé en une fois.

 

En premier lieu, les primarques ont fait la promesse à l’Empereur de ne plus en parler, que ce soit avec lui, entre eux ou avec n’importe qui.

 

Ensuite (dans la nouvelle « le dernier conseil ») Malcador aurait pris la décision de faire disparaître toute trace des primarques des annales impériales mais aussi physiquement. Leurs statues dans l’investiary ont été enlevées et leurs appartements sur Terra déplacés dans les profondeurs du palais (la où Dorn les retrouve). Cette nouvelle ne plaît pas aux primarques restant, surtout à Horus, Alpharius et Jaghataï.

 

Par la suite, Malcador a altéré la conscience des primarques qui connaissaient les deux disparus pour les empêcher de s’en souvenir. Il a manipulé leur esprit. Cela a, d’après Malcador, été décidé en accord avec Dorn et Guilliman.

 

Voila pour l’historique, maintenant les petites choses que l’on apprend :

  • Dorn et Guilliman ont milité pour que les légionnaires des deux légions appartenant aux primarques disparus ne soient pas annihilées mais intégrées dans les légions restantes.
  • Les deux primarques ont disparu à des moments différents et pas à cause du même événement.
  • Très peu de primarques connaissaient réellement les deux.
  • S'ils étaient encore vivants au moment de l’hérésie d’Horus, alors la guerre aurait été perdue
  • Apparemment le débat sur les primarques disparue pourra reprendre après l’hérésie d’Horus mais pas pour le moment ça diviserait l’unité impériale.

 

Mes conclusions :

Alors, au dessus, ce sont des faits tirés des livres maintenant ce qui suit, c’est juste mon avis.

 

Ce que Dorn découvre sur Terra ce sont les appartements des primarques, et leur ouverture pourrait remettre en cause l’imperium. De plus Dorn connaissait les deux primarques, ils ont donc participé à un moment à la grande croisade.

 

On a l’impression que tout a été manigancé par Malcador sans que l’Empereur ne s’en mêle. D’ailleurs l’effacement des souvenirs a l’air d’intervenir à cause de la colère d’Horus, Malcador justifie ca en disant que le souvenir des primarques serait cause de dissension.

 

Au final, on apprend rien de nouveau mais je me pose la question de savoir ce qui pourrait être pire que l’hérésie d’Horus à ce moment la.

 

Schattra:

  • Primarques Disparus : Quelques détails qui peuvent avoir leur importance, ou pas. La chambre du Primarque #2 sur Terra était scellée par un portique de bronze. Celle du Primarque #11 par un portique d’acier. Leur fin a été si honteuse et terrible que les Primarques qui les ont connus ont demandé à Malcador d’effacer de leur mémoire tout souvenir de leur passage. Ces mêmes Primarques ont décidé que les Légionnaires survivants seraient intégrés à d’autres Légions, Dorn et Guilliman ayant fait partie des défenseurs de cette requalification (rq : on peut supposer que d’autres ont voulu se débarrasser des Astartes orphelins). Tous les Primarques n’ont pas rencontré ces frères disparus.
  • Rogal Dorn : Il manie le bolter de maître la Voix de Terra, un cadeau de l’Adeptus Custodes lorsqu’il a été nommé Prétorien de Terra (rq : le bolter est doré, comme son armure). Il est le Primarque que Malcador admire le plus (rq : le sentiment n’est pas partagé, Dorn respectant la fonction de Régent de l’Imperium, mais pas l’homme qui l’occupe).
  • Imperial Fists : Après l’Edit de Nikea, Rogal Dorn ordonna à ses Archivistes de s’isoler dans une partie du Phalanx appelée le Seclusium, et d’attendre son bon vouloir.
  • Palais Impérial : Pendant la fortification du Palais, Rogal Dorn fit déployer des flottes d’aéronefs lumineux à chaque tombée de nuit, afin de permettre aux travaux de se poursuivre sans interruption.
  • Investiary : Un amphithéâtre de deux kilomètres de diamètre, réalisé pour accueillir les merveilles de la galaxie sur Terra, et qui a servi d’arène d’affrontement pour les Primarques, dont les statues monumentales entouraient l’édifice. Pendant la préparation du siège de Terra, Dorn transforma l’Investiary en réserve de munitions.

 

 

John French (22)

Révélation

 

Depuis ses discret débuts dans Hammer & Bolter aux débuts des années 2010, le (peut-être, je ne l'ai jamais rencontré) petit John French a fait son chemin et roulé sa bosse, jusqu'à devenir l'un des Seigneurs de Terra chargés de narrer la fin de l'Hérésie d'Horus. Ce qui était sans doute pressenti de la part d'un auteur dont la première contribution à la saga était nommée Le Dernier Commémorateur. Parmi les travaux qu'il a consacré à cette fin agitée de 30ème millénaire, citons ceux centrés sur la bataille de Tallarn (Executioner, Ironclad, Witness, The Eagle's Talon) et ses chroniques fistiennes (Prétoriens de Dorn, Le Poing Ecarlate, Templar).


The Last Remembrancer // Le Dernier Commémorateur  merci @Celtic_cauldron, @gilian et @Lagnar !

Révélation

Hammer & Bolter #7 (Age of Darkness // L'Âge des Ténèbres)/2011/17 pages

Après une première livraison, Hunted, dans le quatrième numéro de Hammer & Bolter, John French nous revient avec une nouvelle traitant de l'Hérésie d'Horus, comme le titre de l'oeuvre en question vous l'a sans doute déjà révélé. Cerise sur le gâteau, en plus de la version « papier » de l'histoire, la BL fournit gracieusement aux lecteurs la version audio, telle que narrée par l'inimitable voix de stentor de Gareth Armstrong1. C'est le moment de sortir la calculette et de voir combien cet acte généreux nous fait économiser: en l'occurrence, pas moins de 6 euros (le prix de l'audio-book correspondant tel qu'affiché sur le site de la BL), soit 150% du prix du numéro de H&B. Pas mal, pas mal du tout.

Après la première « transgression » que constituait le Waiting Death de Steve Lyons (mais si, les vacances du Colonel « Iron Hand » Starken de Catachan sur un quelconque monde hostile, en compagnie du Colonel Reyel de Harayneby2), il était somme toute logique que la prochaine étape soit celle-ci, mais comme ce n'était annoncé nulle part au moment de l'achat (où alors j'ai mal regardé, ce qui est aussi possible), la surprise n'en est que plus agréable. Je tire donc mon chapeau aux grands princes de la BL pour ce petit extra appréciable. Bon après, il faut aimer les audio-books en anglais, mais avec le texte livré avec, c'est vraiment royal.

1 : Vous admettrez avec moi que c'est vachement dur d'imiter la voix d'un mec que personne ne connaît.
2 : Le deuxième s'étant révélé être celui qui fait une très bonne descente de lit pour le premier avant le début de la nouvelle, on n'en entend malheureusement pas parler au cours de cette dernière, et croyez-bien que je le regrette.


Intrigue:
the-last-remembrancer.png?w=300&h=461Schattra:
French place l'action à quelques encablures à peine de la sainte Terra, dans les geôles d'une prison secrète dissimulée sur Titan (pas sûr que Mac Aldor y ait déjà envoyé ses premières super recrues faire du camping et, accessoirement, s'entraîner à poutrer du démon à l'abri des regards à ce moment là, mais il n'en reste pas moins que cette lune a l'air d'être ze place to be quand il s'agit de cacher des trucs top secrets). On y suit la confrontation entre Rogal Dorn, assisté de Iacton Qruze, avec le premier et dernier des Commémorateurs, Solomon Voss. Dûment renvoyé à l'expéditeur par Chaossimo (c'était le temps béni de l'Hérésie où les gars ne regardaient pas à la dépense: sacrifier un gros vaisseau un kilomètre de long, des milliers de membres d'équipage et de soldats juste pour faire une blague pourrie à un frère qu'on ne peut pas blairer, c'est bling bling) après avoir bénéficié d'une visite thématique de la galaxie offerte par Horus himself, Voss est assez logiquement soupçonné par Dorn et Qruze de jouer maintenant dans le camp adverse.

Cependant, French déplace rapidement le débat du classique "loyaliste ou hérétique?" vers une nouvelle problématique, à savoir: la fin justifie-t-elle toujours les moyens, ou encore: la défense de valeurs peut-elle justifier qu'on renonce à ces dernières, même temporairement? Le souci de transparence/propagande qui avait mené l'Empereur à créer les Commémorateurs lui retombe à présent sur le coin du nez (qu'Il avait aquilin), car il va sans dire qu'autoriser celui que le texte présente comme étant le plus grand écrivain de son temps à raconter tout ce qu'Horus lui a fait voir durant son trip cosmique n'est pas vraiment une grande idée pour le moral des troupes. Écartelé entre l'idée qu'il se fait de l'Imperium et les décisions borderline qu'il va lui falloir prendre pour le préserver de l'anéantissement, Dorn va finir par trancher dans le vif (littéralement), perdant du même coup un peu plus de ses illusions vis à vis du monstre qu'il a contribué à créer.

 

gilian: 

Un vaisseau envoyer par Horus est arrivé dans le système Sol avec a son bord un seul passager, Solomon Voss le premier des commémorateur.

Il a été intercepté par les Imperial Fist est mis au secret sur Titan par les agents du Sigilite.

Iacton Qruze devait juger du sort de Solomon mais Rogal Dorn lui a coupé l’herbe sous les pieds en venant en personne écouter se que Voss a à dire.

 

Et ce qu’il a à dire n’est pas tres agréable.

Quand l’annonce de l’Hérésie lui est parvenue Voss n’a pas pu le croire et a voulu aller voir de ces propres yeux. Mal lui a pris car Horus a fait massacrer tous les commémorateurs sauf lui pour qu’il puisse témoigner de se qu’il était en train de faire.

Une fois son méfait accompli Horus à renvoyer Voss vers Terra porteur d’un message de ruine pour les impériaux.

Même si l’imperium gagne, la vérité imperial est morte, les idéaux de la grande croisade sont morts, il ne restera que la guerre la souffrance et la suspicion.

Dorn ne peut pas laisser Voss délivrer son message et décide de le tuer. Se qui en soit donne raison a Horus, la fin justifie les moyens.


Celtic_cauldron:
On retrouve Rogal Dorn et Iacton Qruze dans l'interrogatoire d'un commémorateur qui a cotoyé Horus.


Avis:
Schattra:
Clairement une bonne petite nouvelle, qui si elle n'apporte pas grand chose en terme de fluff à la grande fresque que constitue les résilles d'Aude Russe, permet de reprendre contact avec quelques seconds rôles attachants de cette dernière, en plus de délivrer le questionnement moral qui constitue sa raison d'être de manière assez fine. On aurait étudié ça en philo au lycée, j'aurais sans doute été plus attentif.

 

gilian: 

Cette nouvelle me fait un peu penser a La Dernière Eglise du recueil précèdent. L’auteur nous amène à réfléchir sur la grande croisade et l’hérésie, sur les buts et les moyens mis en œuvre. Et sur le fait que malgré les bonnes intentions de départ, tout est définitivement perdu.

 

Avec une petite réflexion de Dorn quand même qui se demande si il y’a jamais eu d’idéal et que la grande croisade était une supercherie depuis le debut.

 

Lagnar:

Pour le coup je pense que c'est ma nouvelle préférée du récit. J'aime les thèmes abordés et la réflexion qu'apporte le captif dans ses discutions avec Dorn. Je trouve que c'est le genre de nouvelle qui approfondi bien le dilemme que peut représenter l'Hérésie si on sort du simple constat "Hérétiques = chaos", on voit bien qu'il y a d'autres choses en jeu. Bref, très intéressant (et je plussoie @gilian, on sent un ressemblance avec la nouvelle concernant La Dernière Eglise de Terra).


Celtic_cauldron:
Une nouvelle plutôt sympa à lire même si, encore une fois, ce n'est pas de la grande littérature.


Fluff:
Schattra:

  • Solomon Voss : Considéré comme l’auteur le plus doué de son époque, il accompagna la Grande Croisade depuis son depart de Terra et écrivit plusieurs ouvrages (dont ‘Le Fil de l’Illumination’, ‘The Edge of Illumination’) relatant la conquête de la galaxie par l’Empereur. Il soumit une petition à l’Empereur demandant la création de ce qui deviendra l’Ordre des Commémorateurs. Fait prisonnier par Horus au début de l’Hérésie, il fut renvoyé dans le système solaire après avoir été témoin des horreurs de la guerre civile, et fut exécuté par Rogal Dorn pour garder cette vérité secrète.
  • Commémorateurs : Ordre créé par décision du Conseil de Terra après la victoire d’Ullanor pour immortaliser les exploits de la Grande Croisade et la naissance de l’Imperium. Dissolu cinq ans plus tard peu après le début de l’Hérésie d’Horus par l’Edit de Dissolution du Conseil de Terra.
  • Titan : Abrite une ancienne station de défense, transformée en prison secrète pour les traîtres capturés dans le système solaire.


Celtic_cauldron:

Des petits détails qui révèleraient peut-être la nouvelle fonction des rescapés de l'Eisenstein. Les révélations du prisonnier sur l'avenir probable de l'Imperium.

 

 The Crimson Fist // Le Poing Écarlate merci @Celtic_cauldron et @gilian !

Révélation

Shadows of Treachery // Les Ombres de la Trahison/2012/109 pages

 

Intrigue:

the-crimson-fist.png?w=300&h=427Celtic_cauldron:

On découvre ici le destin de la flotte envoyée par Rogal Dorn vers Istvaan V, au lendemain du sauvetage de Garro. Placée sous le commandement d'Alexis Polux (futur Maître de Chapitre des Crimson Fists), cette flotte va livrer contre les Iron Warriors la bataille de Phall.


Parallèlement à ce récit, on va découvrir les raisons du départ de Sigismund vers Terra, et les conséquences de son choix.

 

gilian:

La flotte de représailles envoyer par Dorn a été attaqué par une tempête Warp qui l’a forcer a translater dans le système Phall au prix de tres lourdes pertes, plus de 200 vaisseaux et 10000 Imperial Fist sont mort, de même que le maitre de la flotte Yonnad. Ce qui laisse le reste de la flotte 361 vaisseaux quand même et 20000 Space marine au ordre de son second Alexis Polux qui au grand dame de ces collègues pense qu’ils ont été piégé et décide d’attendre l’arriver de la flotte ennemis. Qui arrivera 6 mois plus tard… C’est patient un Imperial Fist.

 

Pendant ce temps la à Vera Cruz  sur Terra, Sigismund qui a joué ça carte chance (Euphrati Keeler) pour ne pas aller mourir bêtement sur Istvaan alors qu’il a tant à faire sur Terra, est tourmenté par ça décision.

Il aimerait en faire part à son père mais il a peur de ça réaction. Entre deux missions (comme aller récupérer des armures énergétiques sur Mars) et diverse conversation existentiel avec Dorn, il finit par craquer et lui avouer la vérité… Et Dorn le renies a tout jamais.

 

De retour dans le système Phall, Pollux avait raison et la flotte de Perturabo arrive pour détruire les Imperial Fist avec plus de 500 vaisseaux mais tout ne se passe pas comme prévus,

Pollux avait prévus l’attaque et a donc prévus une riposte : Attirer le centre de la ligne ennemi et envoyer un détachement de 50 vaisseaux foncer dans le tas sur le vaisseau amiral ennemie pour le prendre d’assaut. (Noté bien cette technique mise en place par Pollux et on en reparle à la fin du recueil^^).

Petit à petit les Imperial Fist commence à prendre le dessus mais en plein milieu de la bataille ils reçoivent un ordre de Dorn leur demandant de revenir sur Terra toute affaire cessante…

Pollux qui n’est pas Sigismund decide de suivre les ordres même si ça doit signer l’arrêt de mort de la plupart des vaisseaux engager dans l’affrontement.

 

Lui-même doit utiliser la ruse du téléporter pour réussir à se sauver en tuant le capitaine Golg au passage. Cette ruse popularisée par Barbarus Dantioch (un iron. Warriors) consiste à faire exploser son fort/vaisseau et à partir comme un prince aux commandes du vaisseau ennemi.

 

Mais Guilliman ayant piraté l’astronomican notre bon Polux se retrouve à Ultramar…

 

Schattra:

Où sera posée la question : faut-il toujours suivre ses ordres ? L’élève John French, se rappelant ses cours de philo du lycée, saisit son crayon d’une main fébrile et commence à digresser sur le thème, utilisant ses quatre heures1 pour nous raconter ce qu’il est advenu de la flotte de la VENGEANCE !!! envoyée par Rogal Dorn mettre des baffes énergétiques à ce petit sacripant de Horus lorsque la trahison de ce dernier lui a été caftée par cette balance de Garro (‘The Flight of the Eisenstein‘). Notre histoire commence cependant par quelques vers de T. S. Elliott, un proverbe sado-masochiste, et une citation de Solomon Voss, histoire que le public/correcteur de ‘The Crimson Fist’ comprenne que l’ami French a bien révisé avant de passer son bac. Puis, nous avons droit à un petit flashback dans lequel est présenté le héros du jour, Alexis Polux. On le découvre ainsi en PLS à écouter du Pink Floyd sur la face sombre de la lune d’Inwit, un petit peu blessé et un petit peu gelé par la randonnée sauvage qu’il a entreprise avec son frère jumeau, Helias, pour rallier la base des Imperial Fists et ainsi gagner le droit de rejoindre la Légion. Cette dernière n’aimant pas les petites natures, l’épreuve est évidemment très dure et dangereuse, comme notre chochotte d’Alexis l’a découvert à ses dépends. Il a ainsi fait la connaissance d’un lemming d’Inwit aux dents longues et à l’appétit féroce, qui lui a mordillé la cuisse quelque temps auparavant et le traque depuis pour finir le job. Dure la vie. Heureusement, Alex peut compter sur son frère pour le remettre sur pied et dans la bonne direction, et affronter la bête du Gévaudan au corps à corps à sa place. Tout cela aurait été parfait si la planchette japonaise envoyée par le plus doué des frères Polux pour expédier l’insistant rongeur dans une crevasse salvatrice ne s’était pas retournée contre son instigateur, le lemming réussissant à balroguer Helias dans sa chute, et donc à l’entraîner avec lui en contrebas. Bien sûr, Alexis réussit à retenir son frère pendant une demi seconde à bout de bras avant de laisser tomber, dans tous les sens du terme, son pauvre jumeau. Fin de la parenthèse-traumatisante-qui-explique-pourquoi-les-Crimson-Fists-s-appellent-comme-ça2. Rassurez-vous, il y en aura d’autres.

 

Nous voilà maintenant dans le système de Phall, en compagnie de la flotte de la VENGEANCE !!!, ou de ce qu’il en reste. Car des 561 navires et 30.000 Space Marines envoyés par Dorn porter ses sentiments les plus sincères à Horus, il ne reste plus que 200 vaisseaux et 20.000 Astartes, les autres ayant été victimes des tempêtes Warp qui ont frappé l’expédition dès son départ vers Isstvan. Faisant partie des survivants, Alexis Polux prend la suite de son défunt mentor Yonnad, passé par-dessus bord avec l’eau de son bain, après avoir été sauvé d’une mort indigne, piégé dans une armure à 1% de batterie flottant dans un vaisseau plus vraiment étanche, par ses petits camarades. Polux aurait préféré que l’honneur échoisse (???) à quelqu’un d’autre, mais il était le meilleur élève de Tonton Yoyo, lui-même meilleur amiral des Imperial Fists, ce qui en fait le profil rêvé pour ce poste. « Et Sigismund ? » me demandent ceux d’entre vous qui se souviennent encore de la fin de ‘The Flight of the Eisenstein’, « Il est parti faire un bowling ? ». Eh bien non, sagaces lecteurs, mais c’est tout comme. Le fier Premier Capitaine a en effet demandé à Dorn de l’accompagner sur Terra, ce que le Prétorien a accepté sans rechigner ni questionner les motivations de son assistant de direction. Bref, c’est sur les larges épaules de Popol que repose maintenant le sort de l’expédition, et c’est pourquoi ce dernier, suspectant dans cet encalminage suspect un piège, ordonne à ses vaisseaux de se mettre en position de combat autour d’une des planètes du système, afin de parer à toute éventualité. Sage précaution qui rendra une fière chandelle aux jaunards dans peu de temps, comme vous pouvez vous en douter, mais qui ne va pas sans susciter quelques froncements de sourcils de la part de certains Capitaines au tempérament plus nerveux, comme Amandus Tyr (et non pas Amanda Lear), qui voudraient que Polux reparte vers Isstvan pour y accomplir sa mission, chose que la persistance de la drache warpienne rend impossible.

 

Nous partons ensuite sur Terra, où Dorn s’occupe à fortifier le Palais Impérial et à encaisser les mauvaises nouvelles avec stoïcisme, comme il sait si bien le faire. Au fil des petites vignettes intégrées dans le récit, nous le voyons donc envoyer Sigismund mettre du sucre dans le réservoir des Magos sécessionnistes de Mars, apprendre le désastre d’Isstvan V de la bouche d’Armina Fel pendant qu’il était en train de discuter carrelage avec son vieux poto Vadokh Singh3, et finalement, renier secrètement Ziggie après que ce dernier lui ait appris les vraies raisons de son refus de mener la flotte de la VENGEANCE !!!. Une rencontre fortuite avec Euphrati Keeler sur le Phalanx, assortie d’une vision de l’avenir pas tip top qui l’attendait en cas de départ pour Isstvan, ont en effet persuadé le Premier Capitaine que sa place était aux côtés de son papounet sur Terra, et pas dans un champ d’astéroïdes quelconque, sans gloire ni honneur. Evidemment, cela ne plaît pas du tout à Dorn, qui attend que chacun de ses fils fasse son devoir sans broncher. Plutôt que de faire un scandale et de réprimander publiquement ce garnement de Sigismund, le Prétorien le conserve dans ses fonctions, mais lui inflige une cuisante blessure psychologique en lui révélant qu’il a été adopté à la naissance. Ou quelque chose comme ça. En tout cas, il n’est plus son père et ne le sera jamais plus, et ça, c’est triste.

 

Ces parenthèses bassement Terra-terre expédiées, nous voilà de retour à Phall, où… il ne s’est rien passé de bien intéressant pendant près de cinq mois (141 jours pour être précis). Les Imperial Fists ont bien subi une petite attaque psychique qui les a fait saigner du nez, et repêché un satellite psyker dans les océans de la Phall-1, les confortant dans leurs soupçons que quelqu’un les a piégés, mais à part ça, les journées ont été longues, en opposition avec la vie des Astropathes de la flotte, écourtée sans état d’âme par Polux pour tenter de contacter Terra, en vain. Cependant, cette longue attente touche bientôt à sa fin, car une flotte Iron Warriors conséquente débarque à l’improviste et ouvre le feu sans sommation sur ses cousins. À la tête de l’ost renégat, on trouve Perturabo en personne, qui s’est fait tuyauté par le Maître de Guerre sur la localisation de la flotte envoyée par son frère détesté. Bien qu’étant au courant que Roggie est resté sur Terra servir de concierge à son Pépé, le Primarque de Fer, qui vient juste de mettre le feu à l’Olympia, est bien décidé à frapper là où ça fait mal et à utiliser Sigismund comme mannequin de test pour ses prochaines expérimentations pyrotechniques. Secondé par l’obséquieux Berossus, Perturabo fond donc sur les Fists comme la misère sur le monde, bénéficiant du triple avantage de la surprise, du nombre et de son intelligence supérieure. Cela provoque bien sûr des pertes importantes chez les loyalistes… au moins au début. Car la formation défensive ordonnée par Polux et maintenue par ses capitaines pendant tous ces millénaires d’attente est tellement bien conçue et gérée par son créateur qu’elle permet aux Imperial Fists de riposter de façon efficace, et même de prendre l’avantage sur leurs assaillants. Bravo Perturabo. Le tempérament mercuriel du surhomme de fer joue même des tours à ses propres fils, comme peut en témoigner le pauvre Berossus, qui se prend un enchaînement uppercut/jumping side-kick pour avoir osé apprendre à son boss que Sigismund n’était pas sur la feuille de match, et qu’un péquenaud ayant le même nom que le chien du Manège Enchanté est en train de le mettre minable à Battlefleet Galactica. Gageons que notre malheureux sous-fifre pourra se mater en boucle Le Diable s’habille en Prada dans son caisson de Dreadnought pour les dix millénaires à venir.

 

the-crimson-fist_ill.-1.png?w=300&h=425Tout va donc raisonnablement bien pour les Imperial Fists, qui se permettent même d’envoyer une bonne partie de leurs forces aborder l’Iron Blood pour faire sa fête à Porte-Rhubarbe. C’est le bouillant Capitaine Tyr qui s’y colle, et qui passe à deux doigts de réussir… n’eut été la réception d’un message taggé important et urgent, avec demande d’un accusé de réception et de lecture de la part de Terra4. Il s’agit d’un ordre de Rogal Dorn qui demande à ses fistons de plier les gaules et de rentrer au bercail séance tenante. Casse-tête pour le brave Polux, qui ne peut pas se désengager proprement d’une bataille spatiale de cette envergure. La solution la plus logique et profitable pour l’Imperium consistant à remporter la bataille, affaiblir le plus possible les Iron Warriors, voire tuer leur Primarque, puis repartir vers Terra, il ne faut alors pas s’étonner que notre héros décide de faire exactement l’inverse, et ordonne une retraite générale, qui se transforme bientôt en déroute, puis en débâcle. Abandonnant les derniers assaillants de l’Iron Blood à leur triste sort – Tyr aura tout le temps de réfléchir à la sagesse d’El Condor Pasa (surtout le passage où il est dit qu’il vaut mieux être un marteau qu’un clou) lors de sa rencontre avec Perturabo5 – Polux sauve les meubles comme il peut en dérobant le vaisseau du Capitaine Golg, alors que les forces de ce dernier abordent sa Tribune, perdant la main gauche au passage (nouveau-clin-d-œil-au-futur-nom-des-Crimson-Fists) mais transformant le Trident adverse en fourche, voire en fourchette, dans l’opération. Notre nouvelle se termine finalement par l’arrivée des derniers rescapés dans le système solaire, beaucoup plus plasbétonné qu’il ne l’était qu’à leur départ. Dommage qu’on n’ait pas eu le droit au debriefing entre Dorn et Polux, cela aurait été savoureux…

 

1 : Chapeau s’il a réussi à pondre une novella de plus de cent pages dans le temps imparti.

 

2 : La main faible d’Alexis étant en effet maculée de sang au moment du drame, du fait d’une nouvelle morsure de la bestiole affamée.

 

3 : Qui occupe l’honorable profession de ‘War Masson’, ce qui lui donne le droit d’utiliser une truelle à cran d’arrêt et des parpaings en uranium appauvri. Il peut aussi appeler Dorn « Roger », ce qui crispe ce rigoriste de Sigismund.

 

4 : Ils sont facilement reconnaissables car ils font léviter, puis brûler vifs les Astropathes qui les reçoivent. On comprend pourquoi leur usage est limité aux circonstances les plus graves.

 

5 : Petit cliffhanger terminant cette séquence, on apprend qu’au moins un des Terminator ayant accompagné Tyr est encore vivant une fois que Perturabo a fini de jouer au golf avec les Fists. Il se pourrait donc qu’un certain Navarra revienne plus loin dans l’Hérésie.

 

Avis:

Celtic_cauldron:

La partie principale est bien traitée, bien que ce ne soit pas le meilleur récit de combat que l'on puisse imaginer. John French fait le boulot, sans briller, mais de manière très honnête. Les encarts se passant sur Terra sont, à mon sens, plus intéressants.

 

gilian:

La nouvelle fait le boulot, on peut juste regretter que les Iron Warrior gagnent sur une connerie de Polux, mais dans le même temps ça permet d’encore d’accentuer la haine entre les deux légions.

Mais en une centaine de pages French réussit à envoyer Pollux à Macragge, Sigismund sur Terra et a sortir l’éditeur de l’impasse de Phall sans trop de mal. Objectif accomplie.

 

Schattra:

Quelques années après la première publication de cette novella, les éditeurs de la BL révélèrent que cette dernière avait été commandée à John French pour justifier la non-présence de Sigismund à la tête de la flotte vengeresse des Imperial Fists. Cette rustine narrative se révèle cependant être bien plus que cela, French parvenant à intégrer à son récit pas mal de fluff, tant hérétique que contemporain, sur les Imperial Fists, leurs descendants et leurs personnages nommés (les Iron Warriors bénéficiant dans une moindre mesure de ces largesses françaises). En plus de cela, le format généreux de cette histoire permet à son auteur de mettre en scène de façon assez prenante une bataille méconnue, mais importante d’un point de vue stratégique de l’Hérésie… au moins jusqu’au premier tir de torpilles. Car le plus gros point noir de ce 'The Crimson Fist' reste pour moi la façon ni réaliste, ni crédible, dont la bataille en question est menée. En plus des approximations d’ordre purement physiques (comme la flotte Iron Warriors qui attaque par surprise l’adversaire, alors qu’une transition hors du Warp est décrite comme laissant les vaisseaux incapables de faire autre chose que de relancer leurs systèmes et de baisser leur vitesse pendant plusieurs heures), le fait qu’un simple Capitaine puisse tenir la dragée haute à un Primarque réputé pour son intellect supérieur au cours d’un affrontement où le second dispose de tous les avantages me semble un peu exagéré. Quand au choix de Polux de repartir vers Terra au pire moment possible, cela fait passer le Nelson de la Grande Croisade à celui des Simpsons en termes de brillance tactique. Mais il fallait bien sauver les miches de cet empoté de Perturabo, sinon le cours de l’Hérésie en eut été bouleversé, pas vrai ? Bref, à trop vouloir cirer les pompes des fils de Dorn, faction pour laquelle il révélera par la suite un attachement certain (‘Praetorian of Dorn''The Solar War'), French fragilise quelque peu sa soumission, qui se révèle sinon être très convaincante et plaisante à lire.

 

Fluff:

Celtic_cauldron:

Pas grand-chose de neuf à se mettre sous la dent, hormis si vous rédigez un sujet sur les Legiones Astartes (hum...). Pas de divergence, phénomène dû essentiellement selon moi, à la simplicité du sujet et à la longueur de la nouvelle. Néanmoins, on commence à discerner le caractère de Perturabo, un garçon qui a des problèmes...

 

gilian:

Polux est aux commandes de 20.000 Space Marines qui représentent un tiers des Imperial Fists, ils sont donc 60.000, il est étrange de constater qu’ils seront à peu près autant plus d’une dizaine d’années plus tard quand le siège de Terra commencera.

 

L’épreuve de recrutement des Imperial Fists consiste à courir tout nu sur la face nocturne d’Inwit…

 

Ils ont participé a la prise de la Lune au côté des Luna Wolves (qui y gagneront leur nom).

 

Schattra:

  • Imperial Fists (Organisation) : Les effectifs de la Légion se situent entre 90.000 et 100.000 Space Marines au début de l’Hérésie. Les Imperial Fists ont la reputation d’avoir des âmes de pierre, de ne ressentir aucune émotion.
  • Imperial Fists (Flotte de la Vengeance) : Envoyée par Rogal Dorn vers Isstvan pour punir la trahison du Maître de Guerre, elle regroupait 30.000 Space Marines (un tiers de la Légion) dont seulement 53 Terminators, répartis en 300 compagnies et 561 vaisseaux. Piégée par des tempêtes Warp dans le système de Phall, elle perdit 198 vaisseaux et 10.000 Astartes (dont son amiral, Yonnad) en chemin. Un message envoyé par Rogal Dorn ordonna son repli vers Terra pendant la bataille de Phall, se soldant par de nouvelles pertes lorsque les loyalistes se désengagèrent.
  • Imperial Fists (Personnages nommés) : Sigismund (Premier Capitaine et futur Maître de Chapitre des Black Templars), le meilleur guerrier de son époque, jamais vaincu au combat. Il vient des plateaux d’Ionus (rq : Ionie, littoral occidental de la Turquie). Alexis Polux, Capitaine de la 405ème Compagnie (et futur Maître de Chapitre des Crimson Fists). C’est un géant parmi ses frères, et le meilleur élève de Yonnad, le premier amiral des Imperial Fists (mort dans le naufrage de Phall). Capitaines Amandus Tyr et Pertinax.
  • Imperial Fists (Vaisseaux nommés) : Le Tribune, le Hammer of Terra, le Sulla, le Crusader, le Legate, l’Oath of Stone, le Veritas, l’Unity, le Truth, le Lacadaemon (le vaisseau qui a emmenés les premiers Imperial Fists au-delà du système solaire) et l’Halcyon. Tous confirmés ou supposés détruits durant la bataille de Phall.
  • Imperial Fists (Recrutement) : Pour rejoindre les Imperial Fists, les aspirants d’Inwit doivent rejoindre la base de la légion, située sur la face cachée de la planète, dans un désert de glace (Splintered Lands). Cette toundra hostile est hantée par des prédateurs à 6 pattes.
  • Iron Warriors (Personnages nommés) : Forrix (Premier Capitaine), Berossus (Capitaine de la 2nde Grande Compagnie), Golg (Capitaine et membre du Trident), et les Capitaines Harkor, Dargron et Varrek.
  • Iron Warriors (Vaisseaux nommés) : L’Iron Blood est le vaisseau amiral de Perturabo. Il mesure 15 kilomètres de long. Les grands croiseurs Stheno, Calibos et le croiseur de bataille Dominator (tous détruits pendant la bataille de Phall).
  • Space Marines (Equipement) : Une armure énergétique en fin de batterie désactive automatiquement toutes ses fonctions intelligentes et motrices pour se concentrer sur la protection et la chaleur procurée à son porteur, qui se retrouve enfermé dans cette dernière. Une Barge de Bataille fait huit kilomètres de long.
  • Palais Impérial : Intègre le Bastion de Bhab, la plus vieille forteresse de Terra (rq : probablement la Tour de Babel, ce qui indique que le Palais s’étend jusqu’en Irak).

 

Athame // Athamé merci à @Rippounet et @gilian !

Révélation

Mark of Calth/2014/25 pages
 

Intrigue:

Rippounet:

Une histoire racontée par une arme, pourquoi pas.

 

 

gilian:

L’Athame a été créé il y’a fort longtemps et volé par Gog qui a tué son créateur.

Quelques milliers d’années plus tard, l’Empereur en personne viendra tuer Gog mais laissera l’Athame à terre.

Un archéologue du nom de Jakkil Hakoan te trouvera des milliers d’année plus tard alors qu’il effectue des fouille avec Kasper Hawser, mais il se fera tuer dans la foulé par son amie Magritte.

Les années passent et l’Athame entre en possession des Word Bearers.

Et tu finis dans la main de Fowst pour exécuter des sacrifices sur Calth.

Mais tu es finalement volé par Persson qui se sert de toi pour fuir. 

 

Schattra:

Où ne sera pas abordé l’art délicat du rémoulage, mais où ça aurait pu être le cas. Car le personnage principal n’est autre qu’un couteau en silex, que le destin a changé en athamé impie, alors que ses collègues se sont contentés de découper des bavettes de mamouths jusqu’à ce que casse s’en suive. À quoi tient la grandeur, parfois ? Notre ustensile chaotique voit le jour dans la préhistoire profonde, et commence immédiatement son parcours sanglant en se faisant voler des mains raidies par la mort de son créateur par un nommé Gog1, attiré par le potentiel chaotique de cette lame de pierre. Car Gog est un adepte primitif (dans tous les sens du terme) des Dieux Sombres, et n’est pas du genre à hésiter à verser le sang pour obtenir ce qu’il veut, surtout celui des autres. Consacré par ce premier meurtre, l’athamé restera en possession d’Hannibal Pierrafeu pendant quelques millénaires, les pactes impies noués par son porteur lui accordant une très longue vie. Il faudra attendre le Moyen-Âge pour que Gog consente à passer l’arme à gauche, après une rencontre fortuite avec un monarque anglais dans une tour abandonnée. Le portrait de l’individu (armure d’or, cheveux bruns, calme imperturbable, pouvoirs psychiques, capacité à repousser le Chaos et à faire tomber des éclairs) correspondant assez à celui d’un certain Big E, on peut raisonnablement suputer que son Altesse Serenissime a failli hériter du surin magique après que son précédent propriétaire se soit donné la mort. Mais le futur Empereur laissera sagement la relique moisir à côté du cadavre de Gog, ne jugeant pas ce loot digne de son auguste personne.

 

Quelques millénaires plus tard, et à l’aube de la Grande Croisade, le couteau est enfin redécouvert par l’archéologue stagiaire Jakkil Hakoan, alias Deagol, et promptement récupéré par sa collègue Magritte, alias Smeagol2, lors de fouilles organisées dans les tréfonds de la ruche ayant absorbé l’Angleterre. On dit coucou au passage à Kasper Hawser, dont la peine doit être profonde pour venir cachetonner dans cette nouvelle. Magritte est une Cognitae, et donc un peu chaotique sur les bords, et s’embarque dans un périple galactique qui finira par la mener sur Tharn, où elle s’esquintera les quinquets à regarder dans les flammes pour communier avec ses divinités. Ce qui est un peu comme regarder Canal + sans décodeur : ça ne marche pas des masses. Finalement, les errances de la vieille Magritte dans les cavernes de son monde d’adoption la mèneront jusqu’au trône de crânes de Khor-d’Anacreon, Apôtre Noir des Word Bearers, qui, jaloux de son intimité, éventrera sa visiteuse avec son propre couteau, avant de l’ajouter à sa collection personnelle.

 

De là, l’athamé passera à Xen, un autre fils de Lorgar, après qu’Anachreon se soit fait plasma-pranker par un civil dont il était en train de massacrer les concitoyens pour leur apprendre à respecter de l’autorité impériale (personne n’aime les fayots). Après qu’il ait servi à départager les deux candidats short listés par le Word Bearer pour devenir majir de la Confrérie du Couteau, l’athamé échoit au vainqueur, un certain Criol Fowst, qui en fera mauvais usage jusqu’à ce qu’un direct dévastateur de Graft, le Serviteur d’Oll Persson, envoie le cultiste au tapis pendant la bataille de Calth. Notre histoire s’achève avec le départ du Perpétuel et de sa petite bande de survivants de la planète condamnée par le portillon Warp obligemment ouvert par le vétéran, dont les talents de survivalisme laisserait pantois Mike Horn en personne. Attention, ça va couper !

 

1 : Descendant de Bob, père de Lol, et lointain ancêtre de Wow.

 

2 : Ceci n’est pas une référence gratuite.

 

Avis:

Rippounet:

Au final pas trop mal. Okay.

 

gilian:

Alors la je suis surpris^^. J’avais vraiment pensé que l’athame de Persson était un de ceux fabriqué par Erebus et je me rends compte que non. Se pourrait-il que la Black Library ait commandé la même nouvelle à deux auteurs ?^^

En tout cas bonne petite nouvelle.

 

Schattra:

John French enfile sa casquette de fanboy d’Abnett et livre une petite nouvelle assez inventive sur la forme, retraçant de façon linéaire la « vie » d’un athamé, dont le destin aura été, assez ironiquement, de n’être manié que par des seconds couteaux au cours de sa longue existence. Derrière l’influence du Seigneur des Anneaux (un objet maléfique doué d’une conscience propre, qui choisit ses possesseurs et les mène à leur perte), l’auteur multiplie les cliens d’œil à l’œuvre du saint patron de 40K, en intégrant Kasper Hawser (Prospero Burns), le Cognitae (Ravenor), Criol Fowst et Oll Persson (Know No Fear) à son propos, sans apporter beaucoup d’informations supplémentaires sur ces personnages et éléments du daniverse. Nous sommes clairement dans l’hommage, et pas dans l’innovation, mais le tout est suffisamment bien mené (et assez court) pour qu’on ne tienne pas rigueur à French de son approche « périphérique ». L’Empereur lui-même se permet un petit caméo sans conséquence, mais qui permet au moins d’identifier une partie de l’emploi du temps très fragmenté de Pépé pendant les millénaires ayant précédé son avènement. En somme, Athame se lit vite et bien, et accompagne (plus que ne complète) l’histoire de Know No Fear, donc pourquoi pas ?

 

Fluff:

  • L’Empereur : Il a été un roi ou un seigneur d’Angleterre au Moyen-Âge.

 

Serpent merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/6 pages

 

Intrigue:

Serpent.jpggilian:

Alors qu’un culte chaotique est réuni pour un sacrifice, le prêtre du culte du serpent Thoros arrive pour imposer son autorité. Bien entendu le Magus de cette loge n’est pas prêt à perdre le pouvoir qu’il a acquis au court de ces longues années de réunion secrète mais Thoros est un prêtre de Davin bien trop puissant pour lui. Et en un instant tout les cultistes sont mis a mort et voie enfin la vérité primordial.

 

Avis:

gilian:

Voila, voila, la petite nouvelle qui ne sert a rien et qui n’apprend rien ^^. Enfin si elle fait surement suite à la diaspora des prêtres de Davin partie prêcher le culte du chaos apres le sermon de l’exode. Mais cette nouvelle a une utilité limitée. Apres en 6 pages…

 

Lagnar:

Nouvelle avec très peu d'intérêt si ce n'est sa longueur...

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Riven // Tiraillé merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/34 pages

 

Intrigue:

riven.pnggilian:

Alors que les nouvelles d’Istvaan V ont atteint Terra ; Crius des Kadoran membres des Iron Hands et ancien membres de l’Ost de Croisade qui a été emprisonné et libéré par Sigismund qui lui donne un message de Dorn. Le Primarque veut qu’il parte rechercher les survivant des Iron Hand et les ramène sur Terra pour défendre le palais impérial. Il sera accompagné dans son voyage par Boreas le premier lieutenant de Sigismund.

 

Apres un long moment sans rien trouvé ils finirent par recevoir un message astropatique. Une vue du mon Ignarak, le plus grand volcan de Medusa. C’est un appel à la guerre des Iron Hand. Arriver sur place Crius se rend compte que ce n’est pas un appel à la guerre mais un appât. Les Iron Hand attendent l’arrivé des force rebelle pour les anéantir.

 

Alors que les Sons Of Horus arrivent pour le combat aucun Iron Hand ne semble prêt à se battre, et Crius comprend qu’il a été trompé. Tous les Iron Hands sont mort et on été ramener a la vie par Phidias le capitaine du navire qui a rompu les clefs de Hel et commis une hérésie.

 

Apres avoir survécus a l’embuscade et maitriser Boreas qui voulait les tuer pour hérésie. Crius décide de renvoyer Boreas sur Terra avec un message pour Dorn : les Iron Hand continueront à se battre et quand le moment sera venu si Terra envoie un message avec le mont Ignarak et les mots réveillez vous, alors Ils viendront se battre.

 

Avis:

gilian:

Honnêtement c’est osé comme nouvelle, mais si une légion était capable de franchir le Rubicon c’était bien les Iron Hand. J’ai été surpris à la fin mais agréablement. C’est une très bonne nouvelle.

 

Lagnar:

Nouvelle intrigante ici avec d'une part l'intérêt de voir un peu ce que tente Terra pour rameuter du monde et de l'autre une découverte surprenante avec les Iron Nécrons. Encore une petite histoire montrant la resistance éparse mais réelles des légions brisée, je valide.

 

Fluff:

  • Iron Hands : Les Clefs de Hel sont tout un ensemble de technologie interdite qui ont été scellées par Ferrus Manus avec interdiction de les utiliser. Mais maintenant qu’il est mort certain Iron Hand prennent des libertés. Parmi ces technologie il existe une technologie surement Xenos qui proviens « d’un soleil cruel » et qui est appelé cyber résurrection et qui permet de transférer un humain dans une machine cybernétique. C’est le pas franchit par Phidias ici et les Iron Necron sont partie dormir en attendant d’être appeler.

 

Warmaster // Maître de Guerre merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/5 pages

 

Intrigue:

Warmaster.jpggilian:

Horus est seul dans son strategium et se demande ou tout est partie de travers. Les Primarques qu’il aurait souhaiter voir a ces cotés lui ont fait défaut et a la place il se retrouve a diriger une bande de déficient et de désaxés impossible a diriger et a peine possible a aiguiller dans la bonne direction.

 

Mais peut importe la mission de faire brûler la galaxie ne pouvait échoir a personne d’autre parce que personne d’autre n’aurait osé. Et Horus prend a témoin le crane de son frère Férus Manus, il fera brûler la galaxie.

 

Avis:

gilian:

En cinq pages, John French nous fait ressentir la solitude d’Horus et ces doute (le même procéder sera repris des années plus tard avec Guilliman qui parle au crane de Marius Gage). Ce n’est pas trop mal.

 

Lagnar:

Simple et efficace pour développer en quelques page le personnage central de cette hérésie. On ne crache pas dessus ?

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Black Oculus // L'Oeil Noir merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/5 pages

 

Intrigue:

black-oculus.pnggilian:

Apres être entré dans l’Oeil de la Terreur il fallait bien en sortir mais ayant perdu leur guide eldar noir, Perturabo leur avait donné l’ordre d’entrer dans le trou noir et ça les avait rendu fou. Tous les Navigator avaient vue des choses que personne ne devrait jamais envisager.

 

Et maintenant ils sont tenus au secret dans une salle enfouie sur Tallarn.

 

Schattra:

Les journées d’un Navigateur sont plus riches et hautes en couleurs que celles de la majorité des êtres humains de la galaxie, et le compte rendu fait par l’un des pilotes de l’Iron Blood de Perturabo de son voyage à travers l’Œil Noir en direction de Tallarn le montre bien. Malgré le fait que le saut Warp se soit bien passé, l’expérience a laissé le narrateur avec des séquelles profondes et sans doute définitives, qui ont mené les rationnels Iron Warriors à le placer sous sédation et à l’isolement, pour éviter que son malaise psychique ne les fasse rouiller (?).

 

Le plus traumatisant dans cette (nécessairement) sombre histoire semble avoir été les rires pré-enregistrés que notre héros triclope a entendu tout du long de sa transition galactique, et qu’il interprète maintenant comme la preuve indubitable que les dieux ne sont pas tombés sur la tête, mais se paient celles de Perturabo (et du reste de l’humanité d’ailleurs, comme ça pas de jaloux). Cela nous semble le comble du banal à nous, hobbyistes du M3, mais pour nos lointains descendants du 30ème millénaire, la surprise a dû être grande…

 

Avis:

gilian:

Il restait cinq pages de libres et on avait John French sous la main… J’ai pas trop compris a quoi servait la nouvelle mais je n’ai pas lu Tallarn donc peut être qu’il y’a l’explication la bas.

 

Signe particulier la nouvelle brise le quatrième mur en parlant directement au lecteur.

 

Lagnar:

J'imagine que je comprendrais mieux en lisant Tallarn... Sans ça dur de dire grand chose si ce n'est que ça a l'intérêt d'être court...

 

Schattra:

Si vous aviez envie d’avoir l’équivalent littéraire d’un écran de chargement entre ‘Angel Exterminatus’, qui se termine avec les Iron Warriors coincés au milieu de l’Œil de la Terreur suite au glow up de Fulgrim et ‘Tallarn’, la prochaine victime sur la to besiege liste de Perturabo, ‘Black Oculus’ est ce qu’il vous faut. Je pense que la plupart des lecteurs de l’Hérésie feront l’impasse sans sourciller.

 

Fluff:

  • Iron Warriors (Vaisseau Nommé) : L’Iron Blood, le vaisseau amiral de Perturabo pendant la Grande Croisade, était dirigé par trois Navigateurs (rq : on peut extrapoler que les autres vaisseaux de classe Gloriana requerraient autant de Navigateurs).

 

The Eagle's Talon // L'Eagle's Talon merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/14 pages

 

Intrigue :

the-eagles-talon.png?w=402&h=616gilian :

Les enregistrements qui ont été retrouvé par les Iron Warriors apres la bataille prouve que le sabotage du transporteur a été l’œuvre de trois escouades d’infiltrations de la VIIème légion.

 

L’Eagle Talon était le plus gros vaisseau de débarquement en activité chez les Iron Warriors si il avait déposé ça cargaison sur Tallarn la guerre aurait été perdu c’est pour ça que la mission d’infiltration a été autorisé.

 

Devant l’impossibilité de se rendre maitre du vaisseau le chef de mission se voit contraint de le saboter et de le faire s’écraser sur Tallarn.

 

Schattra :

Cent quatre-vingt-dix-sept jours, dix heures, dix-sept minutes et trente-et-une secondes après le début de la bataille de Tallarn, le macro-transport Eagle’s Talon (à ne pas confondre avec l’Achille Talon, vaisseau amiral de la 2nde Légion du temps de sa gloire) s’écrasa à la surface de la planète suppliciée. En plus de forcer les combats faisant rage sur l’hémisphère sud à s’interrompre pour quelques heures, cet événement priva les Iron Warriors de précieux renforts qui auraient pu faire basculer le conflit du côté des hérétiques. Bien des années après les faits, une série d’extraits audio captés par une sonde spatiale s’étant retrouvée à proximité de l’Eagle’s Talon permit de lever le voile sur les raisons de cet accident, qui n’en était en fait pas un.

 

À travers sept enregistrements successifs, nous suivons la dernière mission des escouades Gammus, Theophon et Arcad des Imperial Fists, alors qu’elles infiltrent le vaisseau ennemi avec pour objectif de… le détourner, j’imagine ? En tout cas, pas de le faire s’écraser sur Tallarn, comme cela finira par être le cas, car ces idéalistes de jaunards ne souhaitent pas causer des pertes parmi leurs alliés humains. Mais ces nobles sentiments ne font pas le poids face à l’adversité et les hordes de soldats et de membres d’équipage qui finissent par converger sur la position des loyalistes, une fois leur présence à bord découverte. L’escouade Arcad ayant échoué à s’emparer de la salle de contrôle de l’Eagle’s Talon, comme c’était pourtant son objectif, le pragmatique Theophon déclenche les charges qu’il avait posé en douce sur le conduit d’alimentation central du vaisseau (apparemment aussi sensible que le pot d’échappement thermique de l’Etoile Noire), après que Gammus ait refusé de le faire pour sauvegarder son précieux honneur. Heureusement qu’il y en a encore qui acceptent de faire le sale boulot…

 

Avis :

gilian :

John French joue avec se que l’on sait des Imperial Fist : Les protecteurs les prétoriens qui ne montre aucun sentiment et que rien n’arête et ce qu’ils sont vraiment des guerriers qui peuvent douter mais qui place l’honneur et la fidélité au dessus de tout. A voir ce que donne la deuxième partie.

 

Lagnar :

J'imagine que cette nouvelle aura plus d’impact après la lecture de Tallarn. En l'état j'avoue avoir trouvé peu d'intérêt.

 

Schattra :

Si le script de certains audio dramas peut se révéler indifférenciable d’une simple nouvelle, le doute n’est en revanche pas permis dans d’autres cas, et ‘The Eagle’s Talon’ appartient à la seconde catégorie. Il est très clair à sa lecture que cette histoire a été écrite pour être écoutée, étant composée à 90% de dialogues et de bruitages, qui doivent sans doute rendre très bien avec un casque sur les oreilles mais s’avèrent moins spectaculaires en mute. Autre indice probant, la très grande simplicité, pour ne pas dire vacuité, de l’intrigue déployée par French, parfaite pour qui n’a pas envie de dédier 100% de ses capacités cognitives à la compréhension des tenants et des aboutissants de cette mission d’infiltration. Là encore, le passage au format nouvelle n’est pas à l’avantage de ‘The Eagle’s Talon’, le lecteur moyen n’appréciant sans doute guère qu’on le prenne pour un abruti (ça a été mon ressenti, en tout cas). Sur ce coup-là, je subodore que l’élève French a été meilleur à l’oral qu’à l’écrit…

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Templar // Templier merci @gilian !

Révélation

The Silent War // La Guerre des Ombres/2016/25 pages

 

Intrigue:

Templar.jpgSigismund, Rann et le general Morn se dirigent vers le temple de l’unité sur la comète pour y exterminer les dernier World Bearers présents dans le système Sol. C’est un sale boulot mais depuis Istvaan V et le blocus de Mars, les Imperial Fist font la chasse aux dernières forces hérétiques du système sol et le plus gros rassemblement se trouve sur ce bout de rocher.

 

Pendant le chemin qui le mène a l’assaut, Sigismund repense a tout les duels qu’il a menés et gagnés, contre Jubal, contre Kharn ou encore Alajos et il se demande ce qu’il va se passer. Ce que ça fera de lui de tuer un égal.

 

Bien que Sigismund ait eu du mal à tuer son premier frère génétique l’assaut s’est bien passé. Trop bien même à croire que les World Bearers font exprès de se laisser tuer (on verra quelques années plus tard qu’effectivement … Mais ceci est une autre histoire).

 

Avis:

C’est un bon portrait que nous présente la John French même si c’est un peu brouillon parfois. On y voit l’invaincu Sigismund assailli par le doute, a-t-il eu raison de rester sur Terra ou aurait-il dû aller sur Istvaan ? French s’en tire plutôt bien, en montrant la différence entre affronter ses frères en duel et se battre pour les tuer.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Grey Angel // Ange Gris merci @gilian !

Révélation

The Silent War // La Guerre des Ombres/2016/14 pages

 

Intrigue:

Grey-Angel.jpgLoken et Qruze se sont infiltrés sur Caliban pour le compte de Dorn qui veut savoir de quel coté est la légion de son frère et surtout pourquoi plus personne n’a de nouvelles de Caliban depuis des années.

 

Loken a décidé que la meilleur façon de sonder Luther était de se laisser prendre et de se faire interroger par lui mais cela fait un moment maintenant qu’il est prisonnier et Qruze decide d’intervenir.

 

Loken est interrogé par Luther et il se rend compte qu’il n’est pas au courant de la rébellion d’Horus et qu’il devrait lui délivrer le message de Dorn mais quelque chose le retient comme un mauvais pressentiment et il ne dit rien. Après le départ de Luther, ceux qui regardent dans la nuit viennent libérer Loken pour qu’il puisse retourner sur Terra dire a Dorn et Malcador ce qu’il a vu ici (la corruption du chaos en train de ramper).

 

Alors qu’il tente de s’évader, il est rattrapé par un Dark Angel, Alors qu’ils sont en combat, Qruze arrive et tue le garde à la grande insatisfaction de Loken. Mais Qruze n’est pas seul il est accompagné de Cypher qui va les aider à s’échapper.

 

Avis:

Alors les chevaliers errants sont des personnages de Swallow et les Dark Angel sont gérés par Thorpe, ils ont créé un microcosme assez compliqué mais qui se tient. French vient mettre les pieds la dedans comme un éléphant… La nouvelle est de bonne facture mais le fait que Cypher connaisse Loken et Qruze fou tout en l’air… La seule raison ça serait que Cypher soit un ancien Terran de la première légion (ou alors que Cypher ait quitté la planète et se fasse des copains super vite ^^)…

 

Alors qu’il aurait pu utiliser un autre Terran qui se trouve sur Caliban à ce moment là sans faire référence a Cypher, c’est dommage.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Child of Night // L'Enfant de la Nuit merci @gilian !

Révélation

The Silent War // La Guerre des Ombres/2016/17 pages

 

Intrigue:

child-of-night.pnggilian:

Fel Zharost, mangeur de rêves des Night Lords qui se cachait depuis des années a été retrouvé par un de ses congénères venu l’exécuter. Mais avant de mourir, il veut que son bourreau connaisse son passé alors il lui infuse ses souvenir dans sa tête.

 

Enfant dans la région d’Albia sur Terra, il a été traqué par un monstre qui a fini par le faire prisonnier. Déjà cette fois le monstre était venu pour lui. C’est comme ça qu’il a été recruté par les night Lord.

 

Il était un psyker et au lieu de torturer physiquement ses proies il les torturait mentalement pour le compte de la légion et de son primarque.

Il a ensuite vécu la lente descente aux enfers de la légion, Quand la violence n’est devenue plus que symbole de Terreur alors qu’elle avait été symbole de jugement. Apres Nikaea le Night Haunter avait ordonné de se débarrasser des bibliothécaires mais Sevatar a banni Zharost en lui disant que la prochaine fois qu’isl se verraient, il le tuerait.

 

Alors Zharost était revenu a Albia et attendait la depuis tout ce temps.

 

Mais maintenant qu’on vient enfin le chercher il a vu quelque chose dans l’esprit de son bourreau. Ce n’est pas un night lord il n’a pas été envoyé pour le tuer mais pour l’amener devant quelqu’un d’autre…

 

C’est un chevalier Errant qui l’amène voir son maître pour savoir s’il est digne de rejoindre la confrérie.

 

Schattra:

L’heure du jugement a sonné pour Fel Zharost, maître déchu du Librarium des Night Lords. Alors qu’il était retourné dans ses ténèbres natales du sous-monde d’Albia, sur Terra, pour attendre d’être assez âgé pour toucher sa pension d’ancien combattant, le légionnaire déserteur s’est fait traquer par un autre Astartes nyctalope, et commence la nouvelle en contemplan le canon du pistolet bolter pointé sur son crâne chauve. Se jugeant sans doute coupable d’assez de crimes pour mériter une exécution sommaire, Fel Zharost exprime toutefois la dernière volonté de partager avec son futur bourreau ses souvenirs les plus mémorables, afin que ce dernier puisse appuyer sur la gâchette en connaissance de cause. Son interlocuteur n’est pas d’accord, mais on ne peut pas vraiment dire non à un Psyker télépathe qui veut remonter sa memory lane, et nous voilà donc partis pour un voyage dans les années tendres du Night Lord.

 

Tout a commencé de manière violente, cruelle et tragique, comme souvent à Albia1. À l’époque guère plus qu’un minot dégingandé et territorial, Baby Fel avait été surpris en compagnie d’une camarade de gang (Calliope) par un estranger en armure de céramite, à la recherche de nouvelles recrues pour les Légions de son Pépé, déjà parti depuis plusieurs décennies faire croisade dans la galaxie. Habités d’une confiance en eux inversement proportionnelle à leurs chances de sortir vainqueurs d’un tel affrontement, les deux jeunots avaient décidé de se venger de l’intrusion en assassinant le Space Marine alors qu’il repartait bredouille vers la surface. Bien qu’ils s’en soient sortis de manière très honorable, en lui sectionnant la jugulaire et lui crevant un œil avec leurs tessons de bouteille (le fighting spirit des Anglais n’est plus à démontrer), cela n’avait pas empêché le colosse transhumain d’abattre Calliope et de ramener Fel Zharost avec lui jusqu’au centre de formation le plus proche. L’expérience avait été si violente que l’adolescent avait pris pleine connaissance de ses pouvoirs psychiques, jusque là latents. Certaines pubertés sont plus difficiles que d’autres.

 

Le deuxième souvenir qui nous est proposé est celui d’une mission menée par les Night Lords pendant la Grande Croisade contre les dirigeants corrompus de l’Enclave Saragorn, coupables d’avoir fait du trafic d’organes à l’échelle industrielle (ce dont l’Empereur se fout comme de son premier fer à lisser) et d’avoir utilisé pour cela des mutants impurs (un scandale sanitaire et éthique absolument terrible). On assiste à l’approche onirique cauchemardesque de la guerre qu’ont les Night Lords, Fel Zharost plongeant le Gouverneur déchu (Mortinar) dans une boucle sans fin d’hallucinations terrifiantes, le réveillant de temps à autre pour prolonger le plaisir. Comme il l’explique posément pour la huitième fois de suite – ils ont des défauts, c’est certain, mais les Night Lords sont pédagogues – à sa victime hébétée, la 8ème Légion n’est pas là pour rendre la justice ou corriger les torts causés, mais seulement pour punir de manière spectaculaire ceux qui le méritent. Comme dit la Compagnie Créole (rattachée directement au Nighthaunter d’après mes sources) : c’est bon pour le moral… des autres.

 

La troisième et dernière vision partagée par Fel Zharost est celle de sa déchéance, prononcée de manière évidemment nonchalante par Sevatar en personne, alors que le petit Konrad était en train de se faire morigéner par ses frères dans une autre nouvelle. La scène se déroula après la proclamation de l’Edit de Nikea, auquel les Night Lords essayèrent – au début – de se conformer. Les deux Night Lords ne s’appréciant guère, l’Archiviste démobilisé reprochant au premier Capitaine d’être le symptôme de la corruption et du dévoiement des « valeurs » originales de la Légion, il ne fut guère étonnant que l’entrevue finisse par déboucher sur une petite baston entre Fel Zharost et Sevatar, après que le second eut condamné le premier à l’exil, sous peine de mort. Bien que l’Ecuyer du Primarque soit le meilleur combattant des deux, les pouvoirs psychiques de Fel Zharost lui permirent de laisser quelques marques sur l’armure de sa Némésis, avant que le flash de la Go Pro de coque de Sevatar ne vienne ruiner sa concentration et mettre fin à ce duel.

 

Retour dans les bas-fonds terrans, où cette diva de Fel Zharost a une nouvelle doléance à faire passer à son nouveau copain (un peu givré et désorienté à ce stade) : utiliser ses souvenirs pour voir le soleil une dernière fois. La nature fouineuse du Night Lords le mène cependant à fouiller dans d’autres dossiers mentaux du légionnaire Abribus, ce qui lui permet d’apprendre ce petit détail qu’est le déclenchement de l’Hérésie. Car il faut croire que Pépé n’a pas jugé bon de faire installer la 5G dans les zones déshéritées d’Albia, qu’il déteste cordialement depuis l’époque où il avait pris la forme de Margaret Thatcher pour mettre l’histoire sur de bons rails. Falafel comprend alors que son visiteur n’est pas venu pour le liquider, mais, à nouveau, pour le recruter. Engagez-vous, rengagez-vous qu’ils disaient…

 

1 : C’est comme là qu’a été décidée l’arrêt de Warhammer Fantasy Battle et l’augmentation continue des prix du zhobby. Never forget.

 

Avis:

gilian:

Bonne nouvelle de John French avec un dénouement assez inattendu. En même temps si j’avais un peu réfléchi depuis le début… On est sur Terra ça ne peut donc pas être un night lord qui lui court après même si il pense le contraire au départ. La nouvelle explique le recrutement du seul Night Lord parmi les chevaliers Errant et déjà ça, C’est bien parce que je me demandais où ils allaient en trouver un^^.

 

Schattra:

Nouvelle sympathique qui compile et condense en quelques pages les moments les plus marquants d’une vie de Night Lords, ‘Child of Night’ montre en particulier le rôle (tout aussi particulier) qu’avait cette Légion de joyeux drilles lorsqu’elle roulait encore pour son Empereur, ce qui est appréciable. Le troisième souvenir de Fel Zharost manque cependant un peu de contextualisation à mes yeux, car on ne comprend pas si l’Archiviste se fait virer du fait de l’Edit de Nikea, à cause de l’aversion de Sevatar pour lui, ou pour un autre crime non explicité par John French. Mise à part cette petite doléance, il s’agit d’un ajout qualitatif dans le corpus des Night Lords.

 

Fluff:

gilian:

Des infos sur les bas fonds de Terra.

 

Schattra:

  • Night Lords : Bien qu’ils semblent presque identiques pour le non-initié (peau très pâle, yeux totalement noirs), les légionnaires issus du sous-monde de Terra et de Nostramo sont différents. Les premiers sont encore plus sensibles à la lumière, glabres, et leurs dents sont naturellement pointues.

 

The Keys of Hel // Les Clés de Hel merci @gilian !

Révélation

Shattered Legions // Les Légions Brisées/2017/16 pages

 

Intrigue:

Le Deadalus, un vaisseau du clan Kadoran vient au secours du Thétis alors que celui-ci est en mauvaise posture. Le capitaine du vaisseau demande une audience auprès du maître du vaisseau. Phileas décide de réveiller Crius qui, lui aussi ,tait du clan Kadoran pour convaincre ses frères de partir sans effusion de sang.

 

Mais les pourparlers se passe mal et le révérend de clan Soter veut exterminer les abominations que sont devenus les membres de l’équipage du Thétis, Le combat parait inévitable mais le second de Soter exécute son chef pour éviter une guerre fratricide qui ne mènerait a rien.

 

Les Iron Hand poursuivent leur route et le Tethis va poursuivre la sienne.

 

Avis:

John French persiste et signe avec ces necron/space marine, je me demande s'il va pousser le vice jusqu’à les faire venir pour le siège de Terra ou si on a une chance de les voir revenir dans le nexus paria par exemple^^.

 

Fluff:

  • Les Clés de Hel :Une longue explication ne valant pas une petite citation je vais donc citer le livre : « Elles étaient les sceaux placés par notre père sur les principes d’un savoir qui ne devrait jamais être appliqué. Résurrection cybernétique, ghola, mort et vie unis dans un champ énergétique, forgés dans le métal et chantés par les axiomes de l’inconnu. Créés par l’homme au cours du Moyen Âge Technologique, ou par des mains extraterrestres sous des soleils cruels, leur origine importe peu. J’ai franchi cette porte, et maintenant j’erre parmi les vivants en une succession de moments volés. Je marche avec le feu, la douleur et la haine, pour tout ce qui m’a amené ici, et pour tout ce qui a été perdu. »

 

Witness // Témoin merci @gilian !

Révélation

Tallarn/2017/5 pages

 

witness.pngIntrigue:

Susada Syn avait passé la plus grande partie de sa vie à faire la guerre à travers les étoiles au cours de la grande croisade. Elle n’avait jamais pensé revenir chez elle sur Tallarn, et n’avait jamais pensé en devenir le nouveau gouverneur militant.

 

Mais l’Hérésie d’Horus avait changé bien des choses et l’attaque sur Tallarn avait défiguré la planète à jamais. Et, à présent, elle se tenait là aux cotés du général Gorn et de Kalikgol des White Scars pour contempler la victoire impériale… La ruine d’un monde…

 

Avis:

C’est assez déconcertant de commencer un livre par la fin, surtout pour moi qui ai l’habitude de lire le dernier chapitre d’un livre avant de le commencer… John French a pensé à moi et a mis le dernier chapitre au début. C’est le tout premier récit écrit sur Tallarn par French et du coup on n’apprend pas grand-chose.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Executioner // Exécution merci @gilian !

Révélation

Tallarn/2017/117 pages

 

Intrigue:

executioner.pngTallarn, qui était une des portes de Terra, avait été un point de concentration des forces qui rejoignaient la grande croisade. Mais ce temps là était fini et la planète était en train de perdre de son influence et surtout de sa richesse. C’était un terreau fertile pour l’Alpha Légion mais tout cela est tombé à l’eau au moment où la flotte des Iron Warriors est sortie du Warp et a fondu sur la planète.

 

L’attaque a été rapide et brutale et le bombardement bactériologique a exterminé une grande partie de la population, sans que personne à la surface n’ait eu la moindre connaissance de l’ennemi qui avait frappé.

 

Après plusieurs semaines enfermées dans les bunkers souterrains, les premières missions de reconnaissances était remontées à la surface et avait rencontré l’ennemi. Les Iron Warriors étaient descendus sur la planète pensant trouver un monde mort, mais Tallarn avait survécu et comptait bien faire payer à leur attaquant ce qu’ils venaient de faire.

 

Alors la plus grande bataille de blindé a commencé. Les Iron Warriors tenaient l’espace mais la cité enfouie était aux mains des loyalistes et la situation était totalement bloquée.

 

C’est l’intervention de l’Alpha Légion qui va débloquer la situation, une première fois en permettant aux Irons Warriors de prendre leur première forteresse au sol, celle qui leur permettra de commencer l’invasion à grande échelle. Et une deuxième fois en envoyant un message à Horus pour le prévenir que Perturabo manigançait quelque chose.

 

Avis:

C’est l’introduction qu’il manquait à « Cuirassé ». En effet, Cuirassé commence avec les Irons Warriors déjà bien installés, les forces impériales arrivant en force et l’émissaire d’Horus déjà au courant de certaines choses. Avec « Exécuteur », John French nous raconte la première phase de l’attaque sur Tallarn tout en nous montrant les forces en présences. Ce qui est assez drôle c’est de repenser à cette nouvelle après avoir lu « Cuirassé » et intégrer le fait qu’un assassin du temple Vanus est à l’œuvre.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Siren // Sirène merci @gilian !

Révélation

Tallarn/2017/38 pages

 

Intrigue:

siren.pngLe bombardement les avait tous pris de court et Kulok s’était retrouvé bloqué dans le bunker du complexe de l’Arbite, où il avait été convoqué pour des arriérés d’impôts. Quand les premières bombe avaient frappé, il avait tout de suite compris, il avait été soldat et ça lui avait rappelé de sombres souvenirs.

Maintenant il était bloqué là depuis des semaines et les vivres commençaient à manquer, et personne ne répondait au message radio.

 

Malgré la réticence du Prefectus local, il a décidé de prendre les choses en mains et de remonter à la surface dans un camion étanche pour émettre, et miraculeusement son message est entendu et le gouverneur envoie un détachement les sauver.

Seulement les Iron Warriors aussi ont entendu l’appel et les deux groupes arrivent en même temps.

 

Le Marechal Lycus des Imperial Fist allait mener l’équipe mais il n’y allait pas pour sauver les gens mais pour permettre à l’astropath d’envoyer un appel a l’aide.

 

Les Iron Warriors vont tenter de faire taire l’astropath mais le message aura le temps de partir avant qu’ils n’aient tué tout le monde.

 

Avis:

Cette nouvelle a été écrite un an après « Cuirassé » (qui est en fait la nouvelle originelle de Tallarn). Au delà du fait qu’elle tombe un peu dans la propagande pro-impériale où un seul homme, qui devient intègre à un moment, arrive par une bonne action et son sacrifice à changer le cours de l’histoire. Elle permet aussi d’introduire l’influence de l’Oculus Noir sur les Astropath. Et permet aussi à John French de rattraper le coup après avoir dit que tous les astropath étaient morts et qu’aucun vaisseau n’avait réussi à fuir.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Ironclad // Cuirassé merci @gilian !

Révélation

Tallarn/2017/219 pages

 

Intrigue:

Tallarn_Ironclad.jpgPour la troisième fois depuis le début de la guerre, les forces impériales tentent un assaut direct contre la le Dédale Aveugle, la forteresse que les Iron Warriors avaient érigée sur les ruines de la cité de Saphir. Mais, une nouvelle fois, l’attaque allait échouer. Elle était vouée à l’échec depuis le moment où elle avait été ordonnée. En effet, les espion infiltrés de l’Alpha Légion ont déjà réussi à alerter les Iron Warriors qui s’attendent à une attaque. C’est du moins ce que pense Ieao, l’assassin du temple Vanus, qui traque les cellules de l’Alpha Légion sur Tallarn depuis plus d’un an.

 

Peu après la fin de la bataille, une énorme tempête s’est levée sur Tallarn provoquée par la chute apparemment accidentelle d’un convoyeur qui s’est écrasé et a empêché les Iron Warriors de profiter de leur victoire.

 

C’est à ce moment que l’émissaire Argonis, envoyé par le maitre de guerre arrive. Il est accompagné d’un haut dignitaire du méchanicus et d’un psyker tres puissant. Il exige une audience auprès de Perturabo. Ce dernier, passablement irrité par l’audace d'Argonis, lui explique qu’il veut prendre Tallarn pour ouvrir une porte vers Terra et préparer l’assaut final pour le compte du maître de guerre. Mais Argonis n’est pas dupe et, après avoir rencontré les membres de l’alpha légion, il finit par découvrir que les deux légions renégates cherchent l’Oculus noir et lui cachent des choses.

 

Alors que la guerre reprend son cours, Perturabo envoie une patrouille constituée de dreadnought et de char d’assaut pour escorter les Astropath à la recherche de l’Oculus Noir. Mais, encore une fois, deux évènements imprévus vont changer la donne.

 

Le flotte dorée fait son entrée dans le système et nettoie méthodiquement l’orbite basse de Tallarn avant de partir poursuivre sa route. Et,dans la foulée, le gouverneur militant Dellasarius qui prônait la prudence se fait assassiner.

 

Sous l’impulsion du general Gorn, l’armée impériale décide de tout jouer sur un seul coup et de profiter que l’orbite spatiale est dégagée de tout vaisseau de bombardement pour déployer l’intégralité de ses blindés . Et ainsi de forcer les Iron Warriors à venir les affronter. C’est ainsi que commencera la bataille de Khédive qui mettra un terme à la guerre.

 

Alors que la bataille se finit sur la retraite des Iron Warriors. Hrend, le dreadnought, que Perturabo a envoyé trouver l’Oculus Noir, a fini par découvrir l’ancien artefact. Il s’agit en fait d’un portail qui donne sur le Warp et qui permet aux Irons Warriors de passer un pacte avec les puissances de la ruine. Mais Hrend refuse de laisser corrompre sa légion et s’auto détruit pour enterrer le portail sous des tonnes de roches.

 

De son coté, Argonis libère le pouvoir du psyker qui l’accompagne et fait parvenir une image d’Horus aàPerturabo qui se retrouve contraint d’exécuter les ordres de son frère et de partir.

 

Quant à Ieao, elle a fini par accomplir la mission qu’elle s’était confiée, vaincre l’Alpha Légion, repousser les Iron Warriors et cacher l’existence de L’oculus Noir. (Et accessoirement sauver la vie au bel Argonis).

 

Avis:

Ce n’est pas du tout comme ça que je voyais finir la bataille de Tallarn. Je ne m’étais jamais penché sur le livre et j’étais resté sur les récits que l’on trouvait dans les codex. Mais en fait, c’est un assassin Vanus, qui a réussi à elle seule a changer le cours de l’histoire. J’ai parfois du mal avec John French que je trouve un peu en dessous des meilleurs auteurs de la blacklibrary mais j’ai bien aimé Cuirassé. Après, je le lis dans le recueil de nouvelles sur Tallarn ,et je dois admettre que sans le reste beaucoup de questions serait restées en suspend.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Ordo Sinister merci @gilian !

Révélation

The Burden of Loyalty // Le Fardeau de la Loyauté/2018/17 pages

 

Intrigue:

ordo-sinister.pngLes démons font une attaque en force dans la toile en direction de la porte de l’éternité et il faut absolument les retarder et en détruire le plus possible pour faire baisser la pression et permettre l’évacuation des troupes encore présentes dans la toile.

 

Le custodien Tual est allé demander l’intervention de de l’Ordo Sinister ou plutôt le sacrifice d’un de ses titans pour retenir la horde de démons.

Après avoir bien fait comprendre à son interlocuteur qu’il n’avait pas l’autorité pour lui donner des ordres ni même faire cette demande et que seul l’empereur pouvait ordonner à l’ordo Sinister, le préfet Hydragyrum de l’Ordo Sinister décide de répondre favorablement à la demande de Tual.

 

Le préfet et son titan vont donc se positionner dans les champs de mort, commencer à stocker un maximum d’énergie et préparer l’explosion de leur moteur. Pendant ce temps, les Custode dirigent la vague de démons sur les champs de mort.

 

Et, au moment où la plus grande partie de la horde ennemie est à porter le titan de l’Ordo, Sinister s’autodétruit en emportant la plus grande partie de l’armée adverse avec lui.

 

Avis:

Cette nouvelle a comme avantage de nous présenterl’Ordo Sinister et son pouvoir de nullification contre le Warp mais pour le reste… Elle va à l’encontre de ce que l’on sait de la guerre de la toile. Les titans doivent être démontés et remontés pour entrer dans la toile par la porte de l’éternité donc il est impossible de faire entrer un titan même de l’Ordo Sinister en urgence parce que les choses vont mal.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Dark Compliance merci @gilian !

Révélation

Heralds of the Siege/2018/11 pages

 

Intrigue :

Dark-Compliance.jpggilian :

Les mondes dorés sous le contrôle du seigneur Desigus font partie de ces systèmes restés fidèles à l’empereur et prêts à affronter le maître de guerre.

 

Mais Maloghurst ne veut pas perdre de temps et d’hommes dans une longue guerre il a donc envoyé Argonis pour négocier la reddition de Desigus.

 

Il est vrai que la façon de négocier d’Argonis est assez spécialeq, il propose àDesigus de plier le genou devant le maître de guerre ou alors le système sera détruit en moins d’un jour.

 

Pour le convaincre il lui raconte l’histoire d’Accazzar-Beta.

 

Sur le monde forge d’Accazzar-Beta, un émissaire avait proposé au Myrmidax Kadith de plier le genou devant Horus et celui-ci avait refusé et l’émissaire avait été tué.

 

Horus aurait pu détruire Accazzar-Beta mais au lieu de cela il a décidé de se servir de ce conflit pour donner une leçon à Argonis pour en faire a nouveau son émissaire malgré son semi échec sur Tallarn.

 

Il lui montre ce qui arrive à un monde qui résiste au maître de guerre et c’est cette histoire qu’Argonis raconte à Desigus.

 

Mais le pire est à venir, au lieu de conquérir la planète, Horus invoque le seigneur des cranes de Khorne DoomBreed et lui donne la planète en échange de sa fidélité.

 

Une heure après l’arrivée du démon le monde était mort.

 

C’est cette vérité qu’Argonis apporte avec lui et c’est pourquoi Desigus doit répondre : se soumettre ou laisséer mourir la planète ...

 

Schattra :

On a tendance à l’oublier, mais l’Hérésie d’Horus a donné lieu à autant si ce n’est plus de tractations entre diplomates que de batailles entre forces loyalistes et renégates. Il faut s’imaginer que chaque planète d’une certaine importance a reçu la visite d’émissaires du Maître de Guerre, chargés de la délicate mission de convaincre le Gouverneur local de trahir Pépé pour rejoindre le camp des rebelles. Une tâche ingrate et très souvent mortelle, dont certains s’acquittèrent mieux que d’autres. Et parmi les meilleurs des meilleurs, nous retrouvons Kinor Argonis, un des messagers favoris du grand chauve, qui lui confia des missions sensibles d’un bout à l’autre de l’Hérésie. On le retrouve ici, peu de temps après les événements de Tallarn, en train de baratiner Desigus, despote des Mondes Dorés et gardien du Golfe Aventien. Desigual semble être un farouche partisan de Pépé, et a prévu d’esquinter sérieusement le messager horusien avant de le renvoyer à son maître avec un tatouage « C’est non » en Comic Sans MS en travers du front (ce qui constitue l’outrage le plus terrible qui soit, même à cette époque reculée). Argonis le sait bien, mais reste confiant dans sa capacité à retourner son interlocuteur, témoignage édifiant à l’appui. Il a en effet assisté aux premières loges à l’agonie d’un monde ayant commis l’erreur de refuser l’amitié du Lupercal, et ne se fait pas prier pour partager cette anecdote avec son hôte.

 

La malchanceuse planète dont il a été question se nommait Acazzar-Beta, et était placée sous la coupe de l’Adeptus Mechanicus. Son Gouverneur, le Technoprêtre Myrmidax Kadith1, accueillit très chaudement l’offre de sécession d’Horus en noyant ses émissaires dans le plasma, outrage que le Maître de Guerre ne pouvait laisser impuni. Défendue par une flotte respectable et des millions de Skitarii, Acazzar-Beta avait sur le papier une chance non nulle de sortir vainqueur d’une guerre ouverte avec les forces hérétiques, mais Horus avait comme a son habitude tout prévu, et l’affrontement, pour sanglant qu’il fut, se termina rapidement par une victoire sans appel des visiteurs. Dans un premier temps, l’Über Primarque remporta la bataille spatiale grâce à une attaque surprise de sa seconde flotte, qu’il avait caché… dans l’espace et qui prit par revers les stations de défense planétaire (il faut croire qu’elles regardaient toutes du mauvais côté, c’est ballot), et l’utilisation de quelques torpilles vortex pour faire des gros trous (noirs) dans les blindages ennemis. Bien que cela ait coûté cher en troupes et en personnages nommés (en l’occurrence, l’irremplaçable Galdron et son acolyte Night Lords Scarrix), ce fut un petit prix à payer pour pouvoir accéder à la surface d’Acazzar-Beta.

 

Rendu sur place avec ses Justaerin, son vieux pote Mal(oghurst), son témoin Argonis, un bouquet de fleurs et une perle rouge à l’aura très particulière, Horus passa à la seconde étape de son plan machiavélique. Contrairement à son habitude de décapiter et démoraliser l’ennemi en tuant de ses mains son commandant, ce que le fataliste Kadith avait escompté et intégré à son plan pour infliger le plus de pertes possibles aux Sons of Horus, le Primarque se posa loin du front et fit usage de son boulard écarlate, qui se révéla être une Master Ball démoniaque, pour invoquer le Prince Démon Doombreed et ses armées de Khorne. Ceci fait, il repartit aussi sec en orbite pour assister à l’annihilation des loyalistes, toujours escorté du fidèle Argonis, qui ne rata pas une miette de ce spectacle pittoresque.

 

De retour dans le présent et sur les Mondes Dorés, le même Argonis demande à un Desigus plus aussi sûr de lui de mûrement réfléchir à la décision qu’il va prendre, et qui pourrait sceller la fin de son empire et la mort de tous ses sujets. On ne saura pas au final quel fut le choix du despote, mais on ne peut pas vraiment lui reprocher d’avoir pris un petit temps de réflexion pour se mettre les idées au clair…

 

1 : Renommé dans tout le Segmentum pour sa manie de monter des optiques sur les pistons de ses moteurs. D’où l’expression « la bielle de Kadith a des yeux de velours ».

 

Avis :

gilian :

J’ai du mal à croire que c’est John French qui a écrit cette nouvelle, la description des combats par Horus est vraiment bien faite et prenante. On en apprend aussi un peu plus sur Argonis qui est arrivé assez tard dans l’Hérésie d’Horus pour prendre une place importante. Place assez ambiguë pour le lecteur français qui n’a pas forcement lu les diverses nouvelles non traduites parlant de sa montée en puissance.

 

French en profite aussi pour introduire le démon majeur de Khorne qui se battra aux cotés de N’Kari contre l’empereur sur le Vengefull Spirit.

 

Schattra :

Dark Compliance’ a deux intérêts principaux : il remet sur le devant de la scène un personnage mineur mais régulier de l’Hérésie, le persistant Kinor Argonis (‘Tallarn: Ironclad’, ‘Slaves to Darkness’), ce qui est appréciable si vous vous êtes entichés de ce petit galopin. Il met également en scène un affrontement de grande ampleur entre hérétiques et loyalistes, avec rien de moins que le Maître de Guerre en personne à la tête des premiers, ce qui n’arrive pas souvent dans un court format. Ceci dit, French n’arrive pas vraiment à convaincre du génie tactique de son héros, qui remporte la bataille spatiale (affreusement condensée, on a l’impression qu’elle dure littéralement cinq minutes) sur un gros TGCM, et sort un Demonis ex Machina de sa poche pour plier la manche terrestre. Plutôt décevant.

 

Fluff :

  • Tradition : Au début de la grande croisade, la dix-septième légion envoyait un émissaire space marine vêtu de noir avec un masque de mort sur le crane, il apportait la vérité impériale mais il était suivi de la mort si la planète refusait.
  • DoomBreed : Apres N’Kari récupéré par Lorgar quand il est allé chercher son frère Fulgrim, voilà DoomBreed qui rejoint lui aussi les rangs du maitre de guerre. Il sera donc du voyage sur Terra.
  • Acazzar-Beta : Monde de l’Adeptus Mechanicus ayant refusé de rejoindre le camp d’Horus pendant l’Hérésie, et détruit pour l’exemple par le Maître de Guerre malgré ses défenses formidables (trois maisons de Chevaliers, des centaines d’automates de combat, des millions de Skitarii). Après avoir vaincu ses stations orbitales et sa flotte spatiale, Horus invoqua le Prince Démon Doombreed et ses hordes de Khorne pour ravager la planète. 

 

Now Peals Midnight merci @gilian !

Révélation

Heralds of the Siege/2018/11 pages

 

BLPROCESSED-Now-Peals-Midnight-cover.jpgIntrigue :

gilian :

Cinq heures avant minuit, Arminal Fel l’astropath détaché auprès du primarque vient faire son rapport à Rogan Dorn, l’ennemi arrive ce n’est plus qu’une question d’heures. Elle va prévenir le Sigilite et les autres primarques mais elle a prévenu Dorn en premier.

 

Dorn, quant à lui, va rendre visite à l’amiral Su-Kassen pour lui dire de se tenir prête. Et d’effectuer une rotation des postes de commande pour avoir du personnel frais et dispo dans quatre heures à tous les postes.

 

Alors que tous le monde se prépare, Dorn se souvient de ces années passées à attendre et à fortifier le palais, et il retourne voir ses frères sur les remparts pour regarder arriver la flotte ennemie.

 

Schattra :

Alors que l’horloge de l’ApocalypseTM se rapproche furieusement de l’heure fatidique du début de la plus grande bataille de Warhammer 40K de l’histoire de la galaxie, le capitaine de l’équipe loyaliste décide de passer le temps avant le lancement de la clock en se dégourdissant les jambes sur le chemin de ronde qu’il a passé le dernier lustre à bâtir. Rogal Dorn, Prétorien de Terra, a beau se répéter que lui et ses gars (et filles) sont aussi prêts qu’ils puissent l’être, il est difficile d’être certain de rien alors que l’express d’Isstvan V est sur le point d’entrer en gare système, rempli jusqu’à la gueule de félons et de traîtres. Un calme de mauvais augure est d’ailleurs tombé sur Terra, comme si la planète tout entière retenait son souffle dans l’attente de l’arrivée d’Horus et de ses ruffians.

 

Alors que le Primarque des Imperial Fists boucle son parcours en écoutant le podcast des meilleures prédictions pessimistes et autres maximes déprimantes de l’Hérésie, depuis Malcador dans The Lightning Tower1 jusqu’à Solomon Voss dans The Last Remembrancer2, en passant par… lui-même (il le vaut bien) dans The Crimson Fist3, il fait plusieurs rencontres aussi vides de sens que lourdes d’intérêt, ou peut-être est-ce le contraire. Après avoir demandé à l’astropathe et secrétaire de direction Armina Fel d’organiser un dîner de travail avec ses frangins, il passe une tête au PC Sécurité jauger des conditions de circulation sur le périphérique solaire. Vison Buté voit noir foncé. Zut. Juste le temps de donner sa soirée à l’Amiral Su-Kassen (qui ferait bien d’en profiter pour bingewatcher la saison IV de Stranger Things, elle n’aura plus le temps après), et Jauni est déjà reparti.

 

Un petit aparté littéraire nous permet de faire la connaissance de Seplin Tu et de son paternel (Tur-Lu’tu), banlieusards impériaux enrôlés de force dans la milice terrane, et qui feront peut-être/sûrement une apparition dans une des prochaines soumissions de French dans cette franchise. Hello Yellow. Retour sur les remparts, où Archamus-3 et Andromeda-17 attendent l’arrivée du taulier en discutant anthropologie et philosophie. On s’occupe comme on peut. Dorn finissant par pointer ses guêtres, le Huscarl et la Devineresse lui emboîtent le pas jusqu’au lieu de rendez-vous avec Sanguinius et le Khan… qui savent déjà ce qu’il avait à leur annoncer, à savoir que la flotte du Maître de Guerre vient de se matérialiser aux confins du système solaire, prélude à la guerre du même nom. La prochaine fois, utilisez Whatsapp les gars, ça ira plus vite.

 

Enfin, en orbite, dans l’assiette de guerre sur laquelle il est posté, le Capitaine Katafalque reçoit un message privé signé d’un « RD » très peu protocolaire, mais qui n’en contient pas moins une information de (pierre de) taille : l’ennemi vient d’arriver. Corporate jusqu’au bout, Dorn insiste toutefois pour que l’ordre de mobilisation générale ne soit passé dans un premier temps qu’à la 7ème Légion, les White Scars et les Blood Angels bénéficiant d’un léger sursis avant d’être mis au parfum. Pourquoi ? Mystère. Mais comme on le disait chez les tribus Franc à la fin de M2 : « Avant l’heure, c’est pas l’heure… »

 

1 : ‘He saw this Heresy coming in his visions. That is the truth you fear. You wish you had listened…’

 

2 : ‘The future is dead, Rogal Dorn. It is ashes running through our hands…’ C’est moche l’auto-citation, John.

 

3 : ‘You’re no son, you’re no son of maïïïïïne !’ Bon c’est Genesis (We Can’t Dance), mais vous saisissez l’idée.

 

Avis :

gilian :

Pas grand-chose à dire de cette nouvelle, elle fait le tour de certains personnages marquants de l’Hérésie d’Horus qui se trouvent sur Terra au moment de l’arrivée des forces hérétiques. Cette nouvelle me fait un peu penser à « la tour foudroyée «  de Dan Abnett, écrit en 2007 elle pouvait marquer le début de l’Hérésie d’Horus avec le commencement de la garde de Dorn sur les remparts et Now Peals Midnight écrit 10 ans plus tard marque la fin de la garde et le commencement du siège.

 

Schattra :

Je pense que l’apprécation de cette nouvellinette de French variera fortement selon le contexte dans lequel elle sera lue. Prise individuellement, il serait facile (et exact) de souligner qu’il ne se passe vraiment pas grand-chose dans Now Peals Midnight, Dorn se contentant de faire ce qu’il fait depuis les prémices de l’Hérésie d’Horus (The Lightning Tower, 2007) : regarder le ciel d’un air pénétré en fronçant très fort les sourcils. Cette fois-ci, c’est vréééééééééément la bonne, Rogal ! Bien sûr, il a gagné quelques souvenirs et connaissances dans l’intervalle, certains d’entre elles convoquées pour quelques lignes de dialogue, mais dans l’ensemble, rien de nouveau sous la plateforme de défense orbitale. D’un autre côté, si Now Peals Midnight est la culmination du corpus (entier ou partiel) de l’Hérésie, et que le lecteur sait que la prochaine fois qu’il recroisera la route des personnages de la nouvelle (qu’il a appris à connaître au cours de ses précédentes lectures), l’acte final de cette tragédie galactique aura débuté, il y a de bonnes chances qu’il éprouve quelques trépidations de bon aloi en parcourant ces quelques pages. Bref, comme souvent avec ce genre de production purement atmosphérique, time is the essence. J’appose donc la mention « à conserver dans un endroit frais et sec, à l’abri de la lumière, de la chaleur et de la précipitation » sur cette soumission. On connaissait la slow food, nous voilà avec du slow reading. Ce siècle est décidément étrange.

 

Fluff :

  • Palais Impérial : Ce complexe est si vaste qu’il s’étend sur quatre fuseaux horaires. Il intègre des localités telles que le Bastion de Bhab, l’Oasis de Qokang, et les cités de Dhawalagiri et de Gravula.
  • Rogal Dorn : L’Homme de Pierre est capable d’assimiler en un regard une projection tactique du système solaire qu’un officier humain bi-augmenté et rigoureusement entraîné met un quart d’heure à comprendre. Seuls ses huscarls sont dispensés de s’agenouiller devant lui en signe de déférence (rq : il vaut mieux, cela risquerait de les empêcher de faire correctement leur boulot).
  • Armée impériale (Terra) : Tous les citoyens adultes et aptes (capables de tenir debout) des alentours du Palais Impérial ont été intégrés dans les forces de défense terrane.

 

The Passing of Angels // Un Ange Passe merci @gilian et @Red Qafe !

Révélation

Sons of the Emperor/2018/13 pages

 

Intrigue:

gilian :

the-passing-of-angels.pngLe contingent de l’armée impériale rattaché à la flotte d’exploration des Blood Angels était parti à l’assaut de la planète H____. Mais voyant qu’ils allaient perdre la guerre, les défenseurs ont utilisé des armes de destruction massive datant de la longue nuit.

 

L’armée a été obligée de se replier et de laisser place aux Blood Angels. Sanguinius, le primarque des Blood Angel a pris la décision d’exterminer la population de H____ et d’en effacer toute trace de l’histoire. La résistance à l’imperium aurait pu être pardonnée mais l’utilisation d’armes interdites, non.

 

Alors Sanguinius lâche sur la planète ses unités de destroyers. Et, avec eux ,leur armes à phosphex et à radiations.

 

Le général Galen qui commande les force impériales ne comprend pas pourquoi utiliser les même armes que leur ennemi, ça ne prouve rien à part qu’on ne vaut pas mieux qu’eux. Et Sanguinius le rassure en lui disant que ce n’est pas l’imperium qui a utilisé ces armes mais les primarques et leur légion.

 

Après cette campagne rondement menée, Sanguinius va rejoindre son frère Horus pour parler du futur.

 

Red Qafe :

Sanguinius se bat aux côté de son Ost de la destruction / ses Destructeurs , une unité spéciale composée de Blood Angels ayant revêtu des masques spéciaux censés leur permettre de ne pas porter le fardeau de leurs actes. En l'occurence, ils vont complètement raser et génocider une civilisation humaine qui a perdu même le droit de porter un nom autre que les H_____ suite à leur utilisation d'une arme du Moyen-Age Technologique prohibée par l'Empereur, une "mine à gravité" qui rase tout dans un rayon large de plusieurs kilomètres.

 

Effectivement, on ne sait pas si les masques revêtus par les Blood Angels pour effectuer ce genre d'actions ont un fonctionnement purement symbolique, ou ésotérique, ou fonctionne comme les masques de guerre des Aeldaris...

 

Schattra :

La planète Harpic, intégrée à l’Imperium pendant la Grande Croisade, a décidé de faire sécession de l’empire de Pépé. Ce crime de lèse majesté ne pouvant évidemment pas rester impuni, l’Armée Impériale est envoyée sur place pour calmer les velléités indépendantistes du Gouverneur Planétaire… et est accueillie à coup de bombes nucléaires, résultant en des pertes colossales parmi les assaillants mais également la population locale, sacrifiée sur l’autel du « vous ne m’aurez jamaaaaaaaaaaais ». L’Empereur ayant clairement établi que l’atome, c’était le mâââl dans une célèbre interview donnée au Journal de Mickey en M30, la machine de guerre impériale passe en mode hardcore et envoie Sanguinius et ses Blood Angels « pacifier » pour de bon la planète mutine, renommée H_____ en signe de la gravité de ses crimes.

 

Nous suivons donc le Primarque ailé et les soixante Space Marines de l’Ost de la Destruction, armés de l’arsenal le plus sale à disposition de l’Astartes (armes à phospex, grenades à radiations, cocktails cacatov et tutti quanti), alors qu’ils font s’abattre le jugement de l’Empereur sur les dissidents de H_____. Sanguinius a donné des ordres stricts : il ne doit y avoir aucun survivant, et, conscient du lourd fardeau psychologique qu’un tel massacre pourrait avoir sur ses fragiles de fistons, il leur a ordonné de revêtir le masque d’argent des Destructeurs, permettant à son porteur de dissocier son identité des actes horribles commis en tant que membre de l’Ost1. Seul le Primarque se rend au combat tête nue, car sa nature surhumaine lui permet d’endosser sans faiblir la responsabilité de ce massacre (raison officielle) et que mettre un casque lui aplatit les cheveux de manière disgracieuse (raison officieuse). Bien évidemment, les soldats de H_____ ne font pas le poids face à la furie sanguin(ius)aire des Blood Angels, et leur insignifiante petite planète ne tarde pas à repasser du bon côté de l’histoire.

 

La nouvelle se termine par une réunion informelle entre Horus et Sanguinius sur le Vengeful Spirit, pendant laquelle les deux frangins se livrent à leur activité préférée : battre son frère à un jeu de plateau pour Horus, et faire de lourds sous-entendus sur l’avenir pour Sanguinius. C’était une époque plus simple…

 

1 : C’est dans l’esprit très semblable aux masques de guerre des Guerriers Aspects Eldars… sauf qu’ici, on ne nous dit pas s’il y a une véritable technologie permettant de brainwasher le porteur, ou bien s’il devra faire la dissociation tout seul comme un grand.

 

Avis :

gilian :

J’ai eu peur que John French se fourvoie, après trois pages pendant lesquelles Sanguinius décrit les imperfections d‘une armure énergétique, mais heureusement non. Il se rattrape assez bien en montrant le souci de l’utilisation d’arme « sale » (et il en faut beaucoup pour qu’une arme soit considérée comme proscrite dans l’univers de l’imperium^^) pour le bien de l’humanité. Et la petite conversation à la fin entre Horus et Sanguinius sur le futur et leur place respective est assez bien tournée.

 

Schattra :

Je suis un peu déçu de l’approche choisie par French pour cette nouvelle estampillée Primarques, car elle ne nous apprend au final pas grand-chose sur le personnage que l’auteur a choisi de traiter (Sanguinius)1, et aurait donc pu être cataloguée comme nouvelle "classique" de l’Hérésie à la place. Certes, on voit le Primarque mener ses fils à la bataille, mais la noblesse tragique dont il fait preuve au cours de la purge de H_____ n’est pas une caractéristique inconnue de Sanguinius : quiconque est un tant soit peu familier du personnage sait qu’il s’agit au contraire de la base de son identité. Partant, le propos déroulé par French dans ‘The Passing of Angels’ n’apporte pas de nouvel éclairage sur l’Archange de Baal, ce qui est à mes yeux la raison d’être d’un récit Primarques. Le même argument peut être avancé pour la scène de dialogue entre Sanguinius et Horus, qui relève à mon sens plus du clin d’œil à des éléments de fluff déjà établis au cours de l’Hérésie que d'une quelconque avancée de l’arc des Pépé Bros.

 

Je suis également resté sur ma faim avec l’Ost de la Destruction, convoqué par French pour montrer que même la Légion de Space Marines la plus angélique ne rechignait pas à faire le sale boulot de temps à autre, mais avait développé une technique bien à elle pour ne pas laisser ces actes barbares affecter durablement ses membres. L’idée est intéressante, mais sa mise en pratique tellement lacunaire que l’on ne sait pas comment le processus en question fonctionne. Les masques mortuaires des Destructeurs ont-ils seulement une fonction symbolique, ou sont-ils capables d’effacer les souvenirs de ceux qui les portent ? Bref, ‘The Passing of Angels’ passe à mes yeux à côté de son sujet, et si French est suffisamment compétent en tant qu’auteur pour que la lecture de cette nouvelle ne soit en rien désagréable, j’attendais plus et mieux de sa part ici.

 

1 : La plus grande révélation de ‘The Passing of Angels’ a été pour ma part d’apprendre que Sangui avait une vision laser, qui pouvait détecter une rupture d’alignement de l’ordre d’un micron. Il aurait dû être coiffeur au lieu de chef de guerre avec ce don, moi je dis.

 

Fluff :

gilian :

  • Les destroyers Blood Angels : Ils portent un masque pour cacher leur humanité et ne pas avoir à subir la honte d’avoir utilisé des armes « sales » pour faire la guerre.
  • Sanguinius et Horus : Ils ont souvent des discussions existentieles sur leur fonction et leur utilité. Sanguinius a l’air de penser que leur père n’a pas prévu de place pour eux dans le futur « paradis » impérial. Ils sont la pour faire le boulot et se salir les mains mais c’est tout.

 

Schattra :

  • Blood Angels (Rites) : Les membre de la Légion appelés à servir dans l’Ost de la Destruction (utilisateurs des armes sales de l’arsenal des Blood Angels) revêtent des masques mortuaires en argent, afin de se dissocier des actes terribles qu’ils doivent accomplir au service de l’Imperium.

 
Champion of Oaths merci @gilian !

Révélation

Black Library Event Anthology 2018/2018/12 pages

 

Intrigue:

Schattra:

Il y a des entretiens d’embauche plus facile que d’autres. Alors que la majorité d’entre nous a juste à savoir nommer trois qualités et trois défauts pour convaincre le recruteur, Sigismund des Imperial Fists va vraiment devoir donner de sa personne pour obtenir son dream job, lui. Notre homme candidate pour devenir le Maître du Temple, fonction honorifique s’il en est au sein de la VIIème Légion puisque les Templiers en question gardent le… temple du Phalanx où les Frères de Bataille jurent fidélité à l’Empereur et à Rogal Dorn. Pour obtenir ce poste convoité, l’impétrant doit vaincre en combat singulier la totalité de ses camarades, soit 199 Astartes vétérans à se farcir les uns après les autres. Même pour un guerrier de la trempe de Ziggy Jaune d’Œuf, l’épreuve est difficile, et notre héros encaisse les coups et les bosses au fur et à mesure que les duels se succèdent.

 

Cet affrontement au long cours est entrecoupé de flashbacks nous renseignant sur la trajectoire de Sigismund, depuis son enfance malheureuse dans les camps de réfugiés de Turquie (rebaptisée plateau ionien en M31), où il vit sa protectrice se faire tabasser à mort par une bande de wesh sanguinaires, jusqu’à son entraînement sous la conduite du maître d’armes Appius, alors qu’il n’était encore qu’un jeune et prometteur jaunard. L’occasion pour nous d’en apprendre plus sur la motivation profonde de Sigismund, qui va toujours de l’avant parce qu’il sait que les Space Marines ont le devoir de se battre à la place de ceux qui ne le peuvent pas. C’est beau, c’est noble, c’est grand, c’est corporate. Ce petit gars aurait pu faire Miss France, s’il n’avait pas choisi une autre voie.

 

Retour au Temple, et au boss de fin de la série infernale du Zig. Après avoir fisté sans répit et écopé de quelques bleus au passage, ne reste plus que ce bon vieil Appius en personne à maraver. Le problème, c’est que le vétéran a assez mal vieilli, et s’est fait enfermer dans un Dreadnought depuis l’époque où il refaisait le portrait de son padawan à grands coups d’espadon. Le combat n’est pas des plus équitables, mais les Imperial Fists sont du genre exigeant. Malgré un coup de moins bien passager, et un revers de bouclier énergétique en pleine face, Sigismund vient à bout de cet ultime adversaire en lui coupant le câble (ce qui est cruel quand on est confiné à un réservoir de liquide amiotique, tout de même). Félicité par Rogal Dorn en personne, qui était là incognito pour suivre l’épreuve pratique de son fiston favori, Sigismund devient officiellement le Maître des Serments, et reçoit l’épée de fonction qui va bien en reconnaissance de son nouveau statut. Un petit passage à l’infirmerie pour mettre de l’arnica (eh, c’est jaune aussi) sera sans doute nécessaire après cela…

 

gilian:

Archamus, le Maître des Huscarls (et l’un des premier Impérial Fist recruter sur le monde du primarque) fut là pour voir Sigismund passer l’épreuve. Il était venu pour être les yeux de Dorn. Sigismund passait l’épreuve pour devenir le maitre du temple et pour cela il devait battre en duel successivement les 199 autres templiers.

 

Alors que les duels se succèdent, Sigismund ce souvient d’où il vient et le chemin qu’il a parcouru.Il était orphelin dans les bidonvilles du plateau Ionien et survivait caché pour ne pas se faire capturer par les gangs, mais un jour ça chance avait tourné et il avait été capturé mais pas par les gangs, par des recruteurs Night Lord Légions (oups pardon c’est dans le livre Sigismund cette petite révélation^^).

 

Et comme les combats se succédaient il finit par vaincre Calivar le porte bannière. Mais alors qu’il pensait avoir gagné il lui restait un templier à vaincre : Appius sont anciens maitre d’arme qui avait été transférer dans le sarcophage d’un dreadnought, le dernier combat risquait d’être intéressant. Avec le plus grand mal, il parvint à se défaire de son ancien mentor, en coupant une arrivé d’huile et en paralysant le  Dreadnought. Rogal Dorn en personne lui donna l’épée du Maître des Templiers.

 

Avis:

Schattra:

John French se fait plaisir en retraçant en quelques pages bien senties la trajectoire de l’un des personnages les plus marquants des Imperial Fists pendant la Grande Croisade et l’Hérésie d’Horus (et même après cela), depuis ses humbles débuts jusqu’à sa prise de fonction comme Enfant de Juron. On peut y voir un avant-goût et un condensé du roman qu’il écrira un peu plus tard sur le même personnage, car tout est déjà bien en place à la conclusion de ces douze pages. L’exemple-type de la petite nouvelle à vocation fluffique, sans ambition particulière en matière d’intrigue mais très satisfaisante tout de même pour les amoureux de background, et grâce à la maîtrise consommée que l’auteur a de son sujet. Bref, un incontournable si vous êtes fan des Imperial Fists et/ou des Black Templars, ou tout simplement de l’Hérésie d’Horus en tant que telle.

 

gilian:

Très bonne petite nouvelle, qui pose bien le personnage de Sigismund, par contre elle donne une version idéalisée de la grande croisade et des spaces marines. Des libérateurs qui protègent les faibles qui ne peuvent pas se défendre. C’était peut être l’idéal de la grande croisade a ses débuts…

 

C’est une très bonne introduction au roman Sigismund : The Eternal Crusader qui raconte l’histoire de Sigismund. Les deux Flashbacks sont développés dans le livre par contre John French aura l’intelligence de ne pas reprendre cette nouvelle dans son livre.

 

Fluff:

Schattra:

  • Imperial Fists (Organisation): Les Templiers forment la garde du temple du Phalanx dans lequel les membres de la Légion jurent fidélité à l’Empereur et à Rogal Dorn. Ces guerriers vétérans sont au nombre de 200 et forment l’élite des Imperial Fists. Ils se distinguent par un tabard noir et blanc (rq : qui sera plus tard repris par les Black Templars, un des Chapitres descendants des Imperial Fists). Leur commandant est le Champion des Serments, il manie une épée remise par le Primarque et a dû battre en combat singulier tous les Templiers pour atteindre sa position. Au moment de l’Hérésie d’Horus, Sigismund détenait ce titre.  
  • Imperial Fists (Personnage nommé): Appius a été l’un des premiers héros des Imperial Fists. Son service a commencé pendant les guerres d’unification, et il a reçu les lauriers de la victoire de la main de l’Empereur après la bataille de Mesora. Maître d’armes réputé, il a notamment entraîné un jeune Sigismund lors de ses premières années dans la Légion. Il a reçu le titre de Père des Dreadnoughts après avoir été le premier (rq : de sa Légion ? des Space Marines ?) à être incarcéré dans cette machine pour pouvoir continuer le combat malgré des blessures effroyables.

 

gilian:

 

  • Anaxus le Gris : plus anciens des Templier, née dans les Ruches du Nord de Terra. Il se bat avec une masse à deux mains.
  • Ecturo : Né sur Arcanisis : Il combat à l’épée et au couteau et il était membre du 85ème bataillon d’assaut avant de devenir templier.
  • Calivar était le porte bannière des Templier et combattait avec la hampe de la bannière.
  • Appius : il a reçu les lauriers de la victoire apres la bataille de Mesora pendant les guerres d’unifications. Il a combattu sur Luna et ensuite au coté d’Horus quand ce dernier était le seul primarque retrouvé. Il a été le premier space marine à être transformé en dreadnought.

 

Sons of Cthonia merci @gilian !

Révélation

Cthonia's Reckoning/2022/8 pages

 

Intrigue:

La mission était simple, deux escouades en sous effectif des Imperial Fists devaient s’enfoncer dans les sous-sols trouver un point d’embuscade et stopper l’avancée ennemie. Mais rien ne s’était passé comme prévu. Il n’y avait pas eu d’embuscade, l’ennemi était arrivé trop vite et trop nombreux et ça avait tourné à la boucherie.

 

Maintenant ils étaient tous morts, il ne restait plus que Diosus des Imperial Fists et Geldron des Sons of Horus et, par un caprice du destin, ils étaient tous les deux des fils de Cthonia, enlevés à leur monde à une époque où les deux légions étaient encore dans le même camp.

 

Aucun des deux ne sortira jamais des profondeurs de Cthonia, leur duel finissant par la mort des deux soldats.

 

Avis:

John French est un vétéran de l’hérésie d’Horus et en huit petites pages il a planté le décor. Il a réussi à poser le conflit sans prendre parti, même si au final le Geldron est plus humain dans ses réactions que Diosus qui est complètement conditionné par son entraînement.

 

Ce petit huit clos entre deux guerriers et le dialogue partagé pendant le duel fait une très bonne introduction à ce recueil.

 

 

Josh Reynolds (3)

Révélation

 

Si vous pensiez que le prolifique Josh Reynolds n'avait pas laissé sa marque sur toutes l'Hérésie d'Horus avant d'aller relever de nouveaux défis loin de la GW-Fiction (c'était sans doute trop facile pour lui), vous aviez tort. Bien qu'il n'ait pas signé grand-chose dans cette franchise par rapport à son débit habituel, on lui doit tout de même un trio d'audio dramas consacrés aux pirates du 31ème millénaire ('The False War', 'Red Fief', 'The Broken Chain') ainsi que le roman 'Fulgrim: The Palatine Phoenix'.

 

The False War merci @gilian !

Révélation

The False War/2017/72 pages

 

Intrigue :

Blackshields_False-War.jpgLe Consistoire Vodien, organe dirigeant du monde forge de Xana a décidé de prendre son indépendance vis-à-vis de Terra. Le négociateur envoyé par Dorn a été congédié et la flotte impériale amenée par un croiseur de classe Gloriana est en train d’attaquer le système.

 

Même si la flotte impériale était contenue à l’abord du système, le Consistoire avait bien conscience qu’il ne pourrait pas combattre l’Imperium indéfiniment et qu’une fois l’hérésie d’Horus finie, l’Imperium reviendrait en force demander des comptes.

 

C’est pourquoi des négociations était engagées entre Gilim Raijan, le représentant du consistoire, et Unvacar Noon, l’émissaire d’Horus.

 

Le Consistoire avait bien conscience qu’il ne pourrait résister seul contre l’Imperium et des négociations était en cours, d’ailleurs le premier échange de cadeaux devait avoir lieu alors que la bataille faisait encore rage.

 

Horus avait envoyé Raxhal Koraddon pour apporter son « cadeau » et récupérer les armes promises par Xana.

 

Mais ce n’est pas Raxhal qui se présente à Raijan, le vaisseau envoyé par Horus a été intercepté par Endryd Haar et sa bande de Blackshields, ce dernier a l’intention de voler les armes et de profiter de la confusion pour s’enfuir en faisant le plus de dégâts possible.

 

Tout ne se passe pas comme prévu et il s’avère qu’Unvacar Noon a lui aussi été tué avant d’arriver et remplacé par un assassin au service du Sigilite. Ce dernier propose une alliance à Haar leur permettant d’accomplir leurs missions respectives.

 

Endryd Haar décide d’accepter l’offre mais à ce moment-là, le cuirassé Dark Sovereign de la légion des Dark Angels surgit en orbite et commence le bombardement de la planète suivi d’un débarquement orbital.

 

Au milieu de tout ce désordre, les hommes d’Endryd Haar, après avoir aidés l’assassin impérial,réussissent à prendre la fuite avec l’Ordinatus Ulator Ashurax.

 

Avis :

En se basant sur le Black Book 6 : rétribution de l’Hérésie d’Horus édité par forge word, Josh Reynolds a écrit un très bon premier volet des aventures d’Endryd Haar. Avec des personnages intéressants et plusieurs rebondissements, il a réussi à lancer un arc narratif sur les Blackshields qui jusque-là n’avaient pas vraiment été abordé par la Black Library, à voir si la suite reste aussi intéressante.

 

Fluff :

  • Xana : Monde forge qui payait son tribut à Terra comme les mondes forges voisins de Sarum et Cyclothrathe. Avec l’Hérésie d’Horus, les dirigeants de ce monde forge ont vu une opportunité de s’affranchir des dogmes et de la dîme imposée par Terra. Horus ne leur demandait rien à part des armes et, en échange, ils étaient libres de faire à peu près tout ce qu’ils voulaient. Mais Malcador ne pouvait pas laisser Xana se rallier à Horus. Enfouies au plus profond de ses arsenaux, il existait sur Xana des armes bien trop puissantes pour être laissées aux mains d’Horus. Une opération a donc été organisée pour ramener le monde forge dans le droit chemin. Une attaque de diversion devait distraire les défenses extérieures pendant qu’un assassin infiltré devait se débarrasser des envoyés d’Horus pour montrer au dirigeant séparatiste qu’on n’échappe pas à l’Imperium. Les choses ont commencé à mal tourner quand les Blackshields d’Endryd Haar ont pris la place des envoyés d’Horus et ont décidé de détourner la première cargaison d’arme envoyée en cadeau au maître de guerre. Mais même à ce moment, l’assassin de Malcador pensait pouvoir accomplir sa mission. En laissant les trois Ordinatus aux mains de Haar en échange de son aide pour ouvrir les entrepôts souterrains de Xana et les piller pour Terra. Seulement deux choses vont se produire à ce moment-là . Tout d'abord, l’arrivée inattendue du croiseur Dark Sovereign des Dark Angels qui commence un bombardement orbital avant de débarquer une force combinée des légions brisées et des Dark Angels. Et ensuite, l’ouverture des entrepôts d’armes qui va libérer Anacharis Scoria qui était enfermé en stase depuis la fin du xenocide rangdan pour hérésie. Finalement la libération et la prise de contrôle de Scoria va transformer Xana en Hell Forge (monde forge voué aux dieux du Chaos).

 

The Red Fief merci @gilian !

Révélation

The Red Fief/2022/XX pages

 

Intrigue :

Blackshields_Red-Fief.jpgEndryd Haar a réussi à fuir Xana à bord du Ruination (anciennement Cicatrix Tyrannis avant d’être capturé). Alors qu’il est en quête de réapprovisionnement, il est contacté par Malcador en personne qui lui rappelle ses anciens serments et lui dit qu’il l’attendra sur Beta Garnon si Haar décide de reprendre son service auprès de l’Empereur.

 

Mais pour le moment d’autres affaires plus urgentes occupent l’esprit de Haar. Son équipage a capté un appel à l’aide de la garnison de la XIIème légion en poste sur la planète Duat. Il connaît bien cette planète et il connaît aussi le chef de la garnison, l’apothicaire Kalibos, le seul véritable ami qui lui restait au temps où la légion a été réunie avec Angron.

 

Haar avait un doute sur ce qu’il allait faire en arrivant sur la planète, soit s’installer et en faire le fief de son armée ou alors convaincre son ami de venir avec lui et de piller les ressources avant de partir combattre Horus.

 

Les événements vont forcer sa décision. Quand il arrive dans le système, une petite flotte d’Iron Hands est en train d’approcher de la planète en détruisant méticuleusement les défenses. Ils ne se précipitent pas parce qu’ils pensent qu’il s’agit d’un piège, aucun monde de recrutement ne peut être aussi peu défendu. (C’est mal connaître la XIIème légion^^).

 

Et au moment où il descend sur la planète, une flotte de la XIIème légion arrive et s’apprête à les attaquer.

 

Une fois au sol, Endryd Haar se rend compte que son « ami » n’est plus lui-même depuis qu’on lui a implanté les clous de boucher. Il est devenu fou et a fait des expériences atroces sur les nouvelles recrues. Haar se rend compte qu’il n’y a plus d’espoir pour son ami et est obligé de le tuer avant de prendre la fuite avec tout le ravitaillement que son équipage a pu voler sur la planète.

 

De retour sur son vaisseau il se décide à recontacter Malcador pour lui dire qu’il accepte de le rencontrer sur Beta Garnon.

 

Avis :

Un peu moins grandiose que la première mission, cette histoire est l’occasion pour Josh Reynolds de nous en apprendre un peu plus sur Endryd Haar et Erud Vahn. Et d’expliquer aussi à quel moment Haar décide de rejoindre le camp impérial pour la bataille finale.

 

Fluff :

  • World Eaters : La XIIème légion a deux sortes de monde de recrutement, il y a un monde principal (qui n’est pas nommé) où sont recruté les futurs cadres de la légion et plusieurs dizaines de mondes mineurs ou sont recrutés de la chair à canon, des soldats à peine formés et tout juste bons à porter une arme et à foncer dans le tas. Duat fait partie de ces mondes mais Kalibos, dans sa folie, a essayé de créer des soldats plus rapidement et a fini par créer des monstres.

 

The Broken Chain merci @gilian !

Révélation

The Broken Chain/2022/XX pages

 

Intrigue :

the-broken-chain.pngCela devait bien finir par arriver, à force de tirer sur la corde avec ses subordonnés, Endryd Haar a fini par se faire trahir par Erud Vahn et livrer aux chasseurs qu’Horus avait envoyés.

 

Depuis des années, les Blackshields posent des soucis d’approvisionnement aux troupes d’Horus mais le souci principal vient du groupe dirigé par Haar, les attaques qu’il effectue laisse penser qu’il cherche juste à vivre de rapines et de pillages mais chaque attaque frappe des objectifs bien trop ambitieux pour une bande de mercenaires.

 

Là où les bandes de Blackshields volent des armes et des munitions, Haar lui vole des tueurs de titans et de planètes. Mais ces dépravations touchent à leur fin, Dargor Gamos, capitaine des Son of Horus, va pouvoir livrer Endryd et son équipage à Horus et se couvrir de gloire.

 

Ou plutôt, le plan d’Endryd Haar a encore fonctionné et en faisant croire à sa capture a permis d’infiltrer le vaisseau des Sons of Horus et de mettre fin à la traque en les prenant par surprise.

 

Après avoir retrouvé sa liberté et capturé l’équipage du vaisseau ennemi, Haar fait route vers Beta Garnon pour remettre les informations en s///a possession au Sigilite et ensuite faire route vers Terra pour être présent lors du siège.

 

Avis :

Peut-être le moins bon des trois audio books de cette série, mais il fallait bien finir l’histoire. Même si l’intrigue est intéressante, il n’y a presque pas d’action et tout se passe lors de deux huis clos entre d’une part Erud Vahn et Dargor Gamos et d’autre part, Endryd Haar et son interrogateur. Ce qui fait que le résumé est plutôt réduit. Mais l’audio book est plutôt intéressant.

Si vous voulez la suite des aventures de nos Blackshields favoris il faudra attendre Saturnine de la série Siège de Terra.

 

Fluff :

  • Crysos Morturg : Psyker et ancien membre de la Death Guard qui va survivre à l’Hérésie d’Horus et diriger après la guerre la 108eme compagnie libre qui sera affectée aux astres Goule.J’en parle ici parce que dans le Black Book 6 il est dit qu’il a présenté son épée à l’Empereur en personne. Six ans après la sortie de cette nouvelle, Steve Parker a écrit un livre sur la Deathwatch dans lequel un Space Marine Death Spectre parle du premier maître de son chapitre qui aurait présenté son épée à l’Empereur… Les Death Spectres sont localisés dans les astres Goule.

 

 

Jude Reid (1)

Révélation

 

Jude Reid a fait ses débuts pour la Black Library en 2021, et a commencé à écrire pour l’Hérésie d’Horus à la onzième heure (2022), alors que Pépé 1er était en train de chercher sa culotte pour aller botter le derche de son ingrat de fils sur le Vengeful Spirit. On lui doit la nouvelle ‘The Shel’tain Affair, mettant en vedette la discrète (car souvent silencieuse) Amendera Kendel.

 

The Shel'tain Affair merci @gilian !

Révélation

Black Library 2022 Advent Calendar/2022/16 pages

 

Intrigue :

The Shel'tain Affairgilian :

Amendera Kendel vient de survivre à un attentat. Elle était venue enquêter sur le grand-duc Ceithtyr Shel’tain et n’avait rien trouvé, mais sur le chemin du retour, le conducteur de la voiture avait essayé vainement de la tuer et la mort de l’assassin avait déclenché une bombe qui avait failli finir le travail.

 

Plutôt mécontente de la tournure des événements, Kendel décide de retourner dans le domaine du Duc pour avoir une petite explication. Mais alors qu’elle s’introduit dans le domaine, elle se rend compte que sa survie a été remarquée et que tout le personnel du Duc est en alerte. Après avoir tué un garde et piraté le système de communication, elle découvre le petit secret du Duc.

 

Il se livre à des expériences génétiques interdites dans le sous-sol de sa demeure, et il a créé des psykers qui lui permettent de prédire l’avenir ce qui lui a permis d’affermir la position de sa famille et d’augmenter ses richesses.

 

Après avoir découvert ou étaient retenus les psykers, et alors que la plus jeune d’entre eux est en train de lui raconter toute l’histoire, le Duc arrive avec sa garde et un combat s’engage.

 

Vite terminé avec l’intervention des psykers qui décident de se venger des mauvais traitements subis en faisant exploser la tête du Duc.

 

Kendel n’est pas vraiment sûre d’avoir réussi sa mission mais va quand même faire son rapport à Malcador.

 

Schattra :

Comme pour Faramir longtemps avant elle, c’est au tour d’Amendera Kendel de prouver sa valeur. Fraîchement nommée Agentia Tertius par Malcador le Sigilite, sa première mission la place en effet loin de sa zone de confort (massacrer des démons et faire vomir des Psykers), car elle nécessite une approche subtile que l’ex-Sœur du Silence est bien loin de maîtriser. Envoyée enquêter sur les agissements du Haut Duc Ceithyr, dont la tête ne revenait pas à l’acariâtre Régent de Terra pour une raison qu’il n’a pas daigner lui expliquer, Amendera n’a pas la moindre idée de comment s’y prendre pour percer à jour le honteux petit secret de son hôte, qui se fait un plaisir de lui offrir une visite guidée de sa distillerie de whisky et de sa ferme de cyber-Highland (on suppose qu’il pousse le vice jusqu’à lui offrir du haggis, le monstre) pour montrer qu’il n’a rien à cacher à l’adjointe de Malcador. Après quelques heures infructueuses, Kendel décide de plier les gaules et d’aller confesser sa nullité auprès de son employeur – en espérant qu’il ne mettra pas fin à sa période d’essai – et accepte l’offre de Ceithyr d’être raccompagnée en voiture jusqu’à son Arvus.

 

Les choses prennent toutefois un tour aussi désagréable qu’intéressant lorsque le chauffeur du Duc tente de lui coller un pruneau dans le buffet, avant de déclencher la bombe cachée sous la carrosserie du véhicule (une option pratique quand on veut se débarrasser d’un invité indésirable… et c’est à peu près tout), qui, si elle épargne notre héroïne, pique toutefois son intérêt professionnel et la motive à retourner dans le manoir de son hôte indélicat. Considérant à juste titre qu’il vaut mieux faire profil bas vu les circonstances, Kendel passe par l’entrée de service et arrive dans le sous-sol du Duc, où elle ne met pas longtemps à liquider les quelques malheureux domestiques et gardes qui passent à sa portée. Lorsque Ceithyr finit par être informé que sa cible a survécu à la tentative d’assassinat, il panique et ordonne à ses hommes d’aller protéger les couveuses de toute urgence, ce qui ne manque pas d’intéresser notre héroïne, qui a entretemps subtilisé l’oreillette d’une de ses victimes pour se tenir informée des derniers potins. Direction les couveuses, donc.

 

Il s’avère que Ceithyr est un passionné de génétique appliquée, et a installé sous son manoir un laboratoire pour élever du Psyker, passe-temps très certainement prohibé par ce killjoy d’Empereur (faîtes ce que je dis, pas ce que je fais, tout ça…). Dérivés de son patrimoine génétique, les créations du Duc lui servaient à prédire l’avenir de sa lignée, ce qui lui avait été très utile pendant la période d’incertitude que furent les guerres d’unification. Grâce aux conseils de ses « enfants », Ceithyr put placer ses billes sur le bon canasson (JapPépéloup) et sortir son épingle du jeu alors que ses rivaux moins inspirés goûtaient à la colère des Guerriers Tonnerre. Cette histoire est racontée à Amendera par l’une des filles génétiques du Duc, qu’elle ne porte pas dans son cœur du fait des mauvais traitements qu’il inflige à ses bâtards (enfermés au garage ad vitam aeternam, c’est vraiment pas l’éclate). C’est elle qui a averti son papounet abhorré de la chute de sa dynastie s’il avait le malheur de laisser partir l’envoyée de Malcador, ce qui a conduit le superstitieux aristocrate à organiser l’attentat que l’on sait en catastrophe. Elle se rattrape à présent en conseillant à une Kendel à court d’options lorsque Ceithyr débarque avec ses sbires de viser le champ anti-psi maintenu par le prudent Duc autour des cuves amniotiques où la plupart de ses rejetons sont maintenus en stase plutôt que d’essayer de se faire justice directement en envoyant une bastos à son presque assassin.

 

Résultat des courses : l’un des Psykers en conserve qui flottait à l’arrière-plan décide qu’il est grand temps de tuer le père, comme lui avait conseillé son thérapeute, et réduit Ceithyr et ses gardes en bouillie à la seule force de son petit cerveau musclé, avant de mourir d’épuisement. Pas rancunière pour un sou, Kendel décide d’épargner la fille du défunt Duc et de la ramener avec elle chez Malcador, pensant qu’une voyante agréée pourrait être utile à son boss pour préparer le siège de Terra. Vu comment l’Hérésie se termine pour lui, on peut conclure qu’il a refusé qu’on lui tire les cartes…

 

Avis :

gilian :

Jude Reid est une nouvelle venue à la Black Library, mais elle a déjà écrit beaucoup de romans d’horreur ou policiers et ça se ressent dans cette nouvelle, qui est plus une enquête qu’une nouvelle d’action comme on en trouve beaucoup en cette fin d’Hérésie.

 

Le seul petit bémol que j’aurais, c’est que contrairement aux nouvelles sur Eidolon où chaque auteur essaie de faire le lien avec la nouvelle précédente, dans le cas des nouvelles sur Amendera Kendel, il n’y a aucun lien entre elles.

 

Schattra :

L’Hérésie d’Horus a beau être d’abord l’histoire d’une guerre fratricide opposant des légions de surhommes génétiquement modifiés, il s’est passé autre chose qu’une interminable Space Marinade pendant les sept ans qu’a duré cet événement fondateur (et destructeur, aussi). La nouvelle que signe Jude Reid, qui relève plus du thriller policier que du bolt porn, a donc sa place dans cette saga tentaculaire, même si on peut être pardonné de considérer qu’il s’agit d’une péripétie mineure et périphérique par rapport à l’arc principal. Le fait qu’elle ait été publiée en 2022, au moment où le Siège de Terra vivait ses heures les plus intenses, n’aide pas non plus à s’enthousiasmer pour cette histoire que l’on pourrait qualifier de « basse intensité ».

 

Reid livre une copie sérieuse ici, qui pourra rappeler aux plus anciens la deuxième partie du ‘Blood Games’ de Dan Abnett (ça ne nous rajeunit pas), mais qui ne satisfera pas les lecteurs souhaitant voir l’intrigue globale de l’Hérésie progresser, même modestement, à travers les courts formats égrenés par la Black Library en cette fin d’Hérésie. Je trouve également dommage que Jude Reid n’ait pas cherché à prendre la suite de l’autre nouvelle récente consacrée à Amendera Kendel (‘The Serpent’s Dance’ de Mike Brooks), ce qui aurait pu créer un mini-arc sympathique sur la lutte des agents de Malcador contre l’Alpha Legion. On verra si l’Agentia Tertius refera parler d’elle avant que la poussière ne retombe définitivement sur cette franchise…

 

Fluff :

  • Terra : L’archipel écossais des Shetland est devenu Shet’lain au moment des guerres d’unification. L’évaporation de l’océan Atlantique a transformé cette chaîne d’îles en défilé rocheux.

 

 

Justin D. Hill (1)

Révélation

 

Il aura fallu attendre la fin d’année 2023 à Justin D. Hill, auteur chevronné du 41ème millénaire et membre honoraire des forces de défense cadienne (série Minka Lesk, ‘Cadia Stands’), pour faire ses débuts dans l’Hérésie d’Horus avec le nouvelle ‘The Nine’. On verra s’il aura l’opportunité d’aller plus loin avant que le rideau ne tombe sur le Trône d’Or.

 

The Nine

Révélation

Black Library 2023 Advent Calendar/2023/19 pages

 

Intrigue :

the-nine.pngAlors que Mars est déchiré par son schisme entre anciens et modernes légalistes et libéraux, nous suivons l’Adepte Sota, résolument engagée dans le camp du Mechanicus Noir, dans sa vendetta personnelle contre son ancien mentor, le maître de forge Rueon Villnarus. On ne saura pas exactement ce que le pauvre Vivi a fait pour encourir l’ire de sa stagiaire, mais la maîtrise consommée de cette dernière en matière d’armement bactériologique scelle rapidement, mais pas proprement, le destin du bastion de Villnarus après qu’une ogive chargée d’une souche de Covid tirée des glaires d’un Grand Immonde enrhumé ait pénétré la défense des loyalistes. Après avoir pataugé dans la bouillasse organique de ses douze millions de victimes pour aller récupérer la carte mère de son tuteur, Sota se hâte de rejoindre Magma City, théâtre d’un affrontement à grande échelle entre les forces de Kelbor-Hal et les fidèles de l’Empereur.

 

A son arrivée, elle ne peut que partager la peine de son suzerain quand elle apprend que le fidèle piston droit de Kelbor-Hal, Melgator, compte parmi les victimes de cette bataille majeure. Cette disparition fait toutefois les affaires de l’ambitieuse Sota, car malgré sous ses apparences de geek obsédé par la tech, Keke a un point commun avec la nature, en cela qu’il a horreur du vide. Il lui faut donc trouver un ou plusieurs remplaçants à Melgator pour aller porter la bonne parole à travers la galaxie et rallier le plus de mondes forges possible à sa cause. Après une entrevue tenant au moins au temps du porno soft (toutes ces mechadendrites qui se connectent à des ports haptiques… c’est très déluré) que de l’entretien d’embauche, Kelbor-Hal annonce à sa groupie frémissante qu’elle aura l’honneur et l’avantage de faire partie de son harem cénacle d’ambassadeurs, ce qui est Nul pour elle, bien sûr…

 

Avis :

Pour sa première incursion dans l’Hérésie d’Horus, Justin D. Hill se paie un voyage aux origines de la série en prenant la suite des événements couverts par Graham McNeill dans son ‘Mechanicum’ (2008), et particulièrement la bataille de Magma City au cours de laquelle Melgator trouva la mort. Je ne suis pas sûr que le personnage de Sota (pas encore Nul) méritait une telle mise en avant, et comme il ne se passe pas grand-chose d’intéressant et/ou de clair dans ‘The Nine1, je sors de cette nouvelle dans un état de perplexité avancé. Que cherchait à faire Hill avec cette histoire, qui semble avoir été publiée quinze ans trop tard ? J’espère que de futures sorties permettront de réévaluer ma position, mais de prime abord, c’est une entrée plutôt ratée dans l’Hérésie pour cet auteur vétéran.

 

1 : Titre mensonger par ailleurs car la nouvelle n’évoque pas les autres lieutenants de Kelbor-Hal, et ne se donne même pas la peine d’expliquer ce que sont les Neuf.

 

Fluff :

  • Kelbor-Hal : Le Fabricateur Général de Mars ressemble à une imposante statue humaine faite de métal, et porte une toge noire brodée de fil d’or.

 

 

Modifié par Schattra
Ajout des critiques du 'Black Library 2023 Advent Calendar'
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  • 2 semaines après...

Laurie Goulding (4)

Révélation

 

Laurie J. Goulding a exercé comme éditeur pour la Black Library plus que comme auteur, mais cela ne l’a pas empeché de prendre la plume pour enrichir directement les univers de fiction dont il avait la garde. Pour l’Hérésie d’Horus, il a ainsi écrit les nouvelles ‘Prince of Blood’ et ‘The Last Council’, ainsi que les audio dramas ‘The Heart of the Pharos’ (le début de sa longue histoire d’amour pour ceux qui allaient devenir les Scythes of the Emperor) et ‘Malcador: First Lord of the Imperium’.

 

First Lord of the Imperium merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2017/2017/XX pages

 

Intrigue :

Malcador_First-Lord-of-the-Imperium.jpgAlors que Malcador rentre à ses appartements après une longue journée de travail, son assistant personnel vient le prévenir que l’agonie de Sibel Niasta touche à sa fin et qu’elle ne passera sûrement pas la nuit.

 

Malcador se précipite au chevet de son astropathe pour la soutenir dans ces moments difficiles. Sibel est méfiante sur la présence de Malcador, elle en sait beaucoup, elle connaît beaucoup de secrets et elle pense que Malcador est venu pour s’assurer que son âme soit détruite avant que les démons du Warp ne puissent en extraire ses secrets.

 

Mais Malcador la rassure en lui disant que l’Empereur veillera à ce qu’il ne lui arrive rien. Et comme marque de confiance il commence à se confier à elle et à lui raconter ses secrets…

 

De plus en plus de secrets jusqu’à sa mort…

 

Et Malcador pleure, il est en colère contre l’empereur, ça n’aurait pas dû se passer comme ça. Il doit mentir à ses proches sur leur lit de mort et même si lui est immortel ça lui brise le cœur à chaque fois.

 

Avis :

Pour vingt petites minutes d’histoire, il y a pas mal de révélations. Laurie Goulding a fait du bon boulot en nous montrant la face obscure de Malcador. D’ailleurs, il est assez drôle de voir que la plupart des gens ne retiennent que la partie où Malcador ment et oublie de dire qu’il a menti…

 

Fluff :

  • Malcador : Il a 6718 ans, c'est le dernier des Sigilites, un ordre secret qui a été créé pour garder une trace de tout ce qui a été, pour se souvenir et préserver le passé dans le but d’améliorer l’avenir.
  • L’aigle impérial à deux têtes : celles-ci représentent plusieurs choses. La gloire de l’imperium, l’union de Mars et de Terra et l'aigle aveugle aux horreurs du passé et regardant vers l’avenir.
  • L’Empereur : la cécité n’est pas un manque de vue, l’Empereur ne s’attarde pas sur le passé et regarde toujours vers l’avenir c’est pour ça qu’il a besoin du Sigilite, il ne se souvient pas forcément des leçons du passé.
  • L’Ultime mensonge : L’Imperium n’est pas pour les Post-humains, mais pour l’humanité. L’empereur a toujours prévu de se débarrasser des Space Marines, comme il s’est débarrassé des légions tonnerre, seulement il avait besoin de Space Marine plus forts et résistants pour la conquête de l’univers. Malcador et lui ont donc semé les graines de la discorde entre les primarques pour qu’ils finissent par se battre entre eux. Tout a toujours été prévu et tout est sous contrôle. Mais c’est un mensonge, comme c’est un mensonge que l’empereur protégera son âme… Malcador se livre à de la désinformation en espèrant troubler les certitudes des dieux …

 

The Heart of the Pharos // Le Coeur du Pharos merci @gilian !

Révélation

The Burden of Loyalty // Le Fardeau de la Loyauté/2018/16 pages

 

Intrigue:

The-Heart-of-the-Pharos.jpgAlors qu’ils sont en mission de cartographie dans les entrailles de Pharos, l’escouade de scouts d’Oberdeii se trouve assaillie de visions. Le Pharos a été activé alors qu’ils se trouvent à l’intérieur de la montagne ce qui fait qu’ils sont touchés par la puissance du phare.

 

Oberdeii a encore une fois des visions mais cette fois si ce n’est pas l’arrivée des Blood Angel qu’il pressent mais celle de l’ennemi.

 

Le primarque des Dark Angel est mis au courant mais décide que ce n’est pas vraiment important et qu’il est inutile d’augmenter la sécurité du Pharos.

 

Avis:

Il ne se passe rien du tout pendant cette nouvelle, c’est un échange entre le primarque des dark angel et plusieurs témoins de visions alors qu’ils se trouvent sur Sotha. En fait la lecture n’est pas mal mais le résumé tiens en moins de 5 lignes…

 

On y apprend qu’Oberdeii a encore eu une vision et, comme on a lu le roman « Pharos », on voit de quoi il parle. On a le sentiment que El ’Jonson a compris aussi la menace mais ça ne l’intéresse pas de s’en occuper. La seul chose drôle c’est quand Jonson explique que mentir c’est mal mais que ce n’est pas une raison pour dire la vérité.

 

En fait cette nouvelle se place quelques minutes avant le roman Pharos. Quand Oberdeii sort de son débriefing au début de Pharos. C’est le sujet de la nouvelle.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Prince of Blood  // Prince de Sang merci @gilian  et @Red Qafe !

Révélation

Sons of the Emperor/2018/22 pages

 

Intrigue :

gilian :

Après le massacre des cinq cents mondes d’Ultramar, la flotte combinée des Word Bearers, et des World Eaters a mis le cap vers Terra. Mais les choses ne se passent pas bien à bord du Conqueror. Le vaisseau est devenu vivant, c’est devenu une extension d’Angron depuis que ce dernier est devenu un démon de Khorne.

 

La nourriture pourrit instantanément, l’eau se transforme en sang. Tout cela n’a pas l’air de gêner les space marines, mais les membres d’équipage meurent en boucle et il n’y aura bientôt plus assez de monde pour faire fonctionner le navire.

 

C’est à ce moment là que les navigateurs du vaisseau meurent et forcent une translation dans l’espace matériel. Les autres vaisseaux de la flotte World Eaters sortent du Warp en même temps que leur vaisseau amiral mais les Word Bearers poursuivent leur chemin sans s’arrêter.

 

Maintenant qu’ils sont seuls, Khârn décide de voir ce que veut Angron mais celui-ci est toujours aussi lunatique.

 

Khârn décidé donc de suivre les directives de Lorgar ; tuer et massacrer les mondes qu’ils croisent pour faire couler le sang pour le dieu du sang et permettre à Angron de rester dans le monde matériel. Mais, un jour, il ferait payer à Lorgar sa trahison.

 

Red Qafe :

Lotara, la commandante du Conqueror, le vaisseau Gloriana des World Eaters, essaie tant bien que mal de survivre. Le vaisseau est devenu vivant, et toute l'eau qu'il contient se transforme en sang ! Ceux qui essaient d'en boire sont pris de folie et en meurent, il est impossible de se laver, et il devient difficile de se retrouver avec un pont garni d'officiers en forme.

 

Autre souci : les quartiers du Navigator sont scellés de l'interieur et personne ne répond. Ils essaient tant bien que mal de suivre le Trisagion (le Gloriana des Word Bearers ?) et la flotte Word Bearer... Et soudain leur vaisseau est éjecté du Warp, suivi du reste de leur groupe, et est percuté à l'arrière par un autre vaisseau !

 

Lotara chute, Kharn a la tête projetée dans un écran et se relève fou de rage, déchiquetant à mains nues un officier du pont.

 

Certains vaisseaux d'autres groupes de combat des World Eaters reviennent en arrière retrouver leur chef, alors que d'autres vaisseaux ont poursuivi leur route sans s'en soucier. Les Word Bearers ont également continué.

 

Un Navigateur vient d'un autre vaisseau. Il ressent que le Conqueror n'aime pas trop les Navigateurs, et les psykers en général.

 

Lotara amène le Navigator rencontrer Kharn, qui est à la section médicale pour se faire rafistoler le visage. (en chemin ils passent devant un cadavre en décomposition. Il n'y a même plus de maintenance). Il avait fallu plusieurs autres légionnaires pour maîtriser Kharn après qu'il ait tué deux autres officiers de pont, l'Apoticaire lui avait administré un sédatif capable de tuer un ogryn, et le capitaine s'était réveillé deux heures plus tard, calme et ne se souvenant pas de ce qui s'était passé.

 

Kharn assomme un autre légionnaire qui se moque trop de sa nouvelle cicatrice, apprend du Navigateur qu'ils sont sans doute dans un quelconque territoire spatial conquis par Dorn mais qu'il n'y a sans doute pas de space marin ennemi dans le coin, et déclare qu'ils vont attaquer les planètes locales pour étancher leur soif de sang.

 

Kharn va alors voir Angron. Ce dernier est enfermé au fond de ses quartiers. Kharn tue l'un des Destructeurs, la garde rapprochée d'Angron, des marines trop consumés par les Crocs du Boucher pour le laisser passer la plupart du temps. Il en a tué un nombre déjà incalculable.

 

Il discute alors avec un Angron, habituellement à moitié fou depuis sa transformation en Prince Démon, mais aujourd'hui étonnament lucide. Il essaie de lui rappeler que la Légion le suit parce qu'il est leur père. Angron sent l'appel de Khorne, qui l'enjoint à décapiter et à verser le sang.

 

Il revient sur le pont, remarque que Lotara s'est rasé le crâne puisqu'elle ne peut plus laver ses cheveux. Il confirme qu'ils vont attaquer les mondes du coin. Et attaquent d'abord une quelconque planète gelée.

 

Les défenseurs parviennent à s'organiser, rassemblant jusqu'à des Titans, autour d'un bastion qu'ils comptent tenir au prix de leurs vies. Mais les World Eaters n'en ont que faire. Ils sont venus tuer. Ils ne débarquent pas autour du bastion pour l'attaquer et en tuer les défenseurs. Ils débarquent à proximité des villes et massacrent la population. Au bout du huitième jour, Angron se tient debout en haut du bastion.

 

Kharn, de son côté, a installé son compteur de victimes. Il songe qu'ils feront payer les Word Bearers pour avoir fait se transformer Angron. (L'histoire semble donc se dérouler avant le Siège de Terra)

 

Schattra :

Nous avions laissé la Légion des World Eaters dans une situation délicate à la fin des événements de ‘Betrayer’, leur bien-aimé Primarque ayant été élevé à la dignité de Prince Démon de Khorne contre sa volonté suite aux manigances de cette fouine de Lorgar. Rapatrié sur son vaisseau amiral, le Conqueror, et enfermé dans sa salle de jeux avec un trône en crânes pour seul mobilier, Angron beugle comme un beau diable – qu’il est devenu en grande partie – à travers les cloisons de plastacier, ce qui n’aide pas à remonter le moral, déjà très éprouvé, de ses fils et de leurs serviteurs mortels. Pour ne rien arranger, Khorne a décidé qu’il serait très amusant de transformer toutes les réserves d’eau du vaisseau en sang, ce qui est certes thématique mais pose rapidement des problèmes de pressing, vaisselle et déshydratation.

 

Sur le pont de commandement du Conqueror, nous retrouvons deux têtes connues : le Capitaine et Ecuyer du Primarque Khârn, ayant décidé de populariser le half sleeveless style que nous lui connaissons bien, et la… Capitaine (de vaisseau) Lotara Sarrin, à court de liquide potable pour avaler ses cachetons. Au petit jeu du « j’ai la plus grosse migraine », un Space Marines devant de facto gérer une Légion de tueurs psychopathes à la place de son Primarque changé en démon tout en luttant contre l’influence débilitante des crocs du boucher arrive logiquement loin devant la concurrence, aussi l’effrontée Lotara reste assez cordiale envers son homologue, même lorsque ce dernier se met à massacrer l’équipage humain après une sortie non prévue du Conqueror hors du Warp. Ce qui valait sans doute mieux au final car la Navigatrice du vaisseau, sentant sans doute les bad vibes monter en flèche, venait de poser sa lettre de démission/suicide. En M30, les emm*rdes volent toujours en escadrilles.

 

Laissant le soin à Lotara de recruter un nouveau Navigateur (Ramosz) et de l’installer dans ses quartiers, Khârn, une fois remis de ses émotions, s’en va accomplir une tâche autrement plus dangereuse et ingrate : essayer de comprendre pourquoi Angron s’est soudainement tu. Un silence de mauvais augure, pour sûr. En même temps, le moindre acte, ou absence d’acte, de la part d’Angron est de mauvais augure, alors… Usant de ses talents de diplomate/baby-sitter, déjà démontrés dans ‘After Desh’ea’ avant même le début de l’Hérésie, le fidèle Ecuyer parvient à avoir une discussion digne de ce nom avec son père génétique, qui ne voudrait rien de plus qu’aller jouer au pied du trône de Khorne au lieu de zoner dans le Materium avec une Légion dont il n’a plus rien à faire. Correction : dont il n’a jamais eu rien à faire. Le drame des World Eaters est toutefois qu’eux aiment trop leur papounet d’amour pour le laisser vivre sa non-vie, et sont prêts à génocider toutes les planètes entre le recoin d’Ultima Segmentum où Lorgar les a abandonnés à leur sort et Terra pour garder Angron (relativement) heureux et (en quelque sorte) bien nourri. Le premier monde sur leur bucket of blood list est Tekeli, deshumanisé en huit jours top chrono, mais il y en aura bien d’autres après lui, tout comme il y aura bien d’autres crânes collectés par Khârn (qui commence son fameux décompte à cette occasion) pour payer le leasing primarquiel réclamé par le dieu du sang…

 

Avis :

gilian :

Ça a été compliqué de lire cette nouvelle (j’ai un peu moins de mal avec l’anglais que lors de mes premières lectures mais je ne sais pas pourquoi j’ai vraiment eu du mal à suivre le fil pour cette nouvelle-ci). Du coup je ne suis même pas sûr de savoir où voulait en venir l’auteur. C’est plus une nouvelle sur la légion que sur le primarque et Goulding s’est contenté de taper dans les écrits d’ADB (le conqueror tueur, les relations entre la légion et Angron, le mal être de Khârn) sans rien apporter de nouveau et c’est bien dommage.

 

Schattra :

Laurie Goulding reprend en main l’arc et les personnages World Eaters développés par Aaron Dembski-Bowden et parvient à maintenir le niveau (sacrement élevé) de ce dernier de façon correcte dans ce ‘Prince of Blood’. Même s’il s’agit clairement d’une nouvelle de transition, où rien de particulièrement important ne se passe, on a plaisir à retrouver nos trois rageux favoris sur ces quelques pages, tout comme on a plaisir à en apprendre plus sur la transition des World Eaters « pré-ascension » à la bande de joyeux berzerkers qui tuent, mutilent et brûlent nos tables de jeu au 41ème millénaire. Il est cependant intéressant de noter que ‘Prince of Blood’, malgré son marquage Primarques, est davantage centrée sur le personnage de Khârn que sur celui d’Angron : rien que de très logique quand on considère que ce dernier a achevé son arc et atteint sa forme finale, tant au sens propre qu’au sens figuré, après son apothéose sur Nuceria, alors que son Ecuyer n’est pas encore devenu la machine à tuer décérébrée que nous connaissons bien. Goulding fait ainsi progresser le futur Félon de quelques pas sur le chemin octuple, mais la route reste encore longue pour le Capitaine à crocs…

 

Fluff :

  • World Eaters (Equipement) : L’héraldique rouge et bronze adoptée par la Légion après l’Hérésie est un hommage à l’armure martienne portée par Angron au moment de son apothéose. Les ornements de casque iconiques des World Eaters, semblables à des cornes allongées, se nomment remissum. Ils indiquent que le guerrier qui les arbore n’éprouve pas d’autres plaisirs que celui de faire couler le sang de ses ennemis, et qu’il combattra toujours jusqu’à la mort dans les arènes de la Légion. Ils sont ainsi une marque de renoncement et de deuil.
  • World Eaters (Vaisseaux nommés) : Metzgerei, Red Hound, Merciless, Rohimnal, la barge de bataille Scathlocke.
  • Nuceria : Après l’écrasement de la rebellion d’Angron et l’arrivée de l’Imperium, la planète rejoignit l’empire d’Ultramar.

 

The Last Council merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2018/2018/21 pages

 

Intrigue:

the-last-council.pngAlors que la grande croisade bat son plein, il est devenu de plus en plus évident qu’un pouvoir civil doit être mis en place pour gérer un empire de presque un million de monde. C’est après le triomphe d’Ullanor que l’empereur a autorisé Malcador à fonder officiellement le Haut conseil de Terra (même si dans les faits le concile de Terra gérait les affaires depuis longtemps déjà). Mais au final, ce conseil n’a duré que 10 ans et a fini par laisser la place au conseil de guerre. Mais pendant ces dix ans sous la direction du régent Malcador, le haut conseil a fait ce qu’il a pu pour maintenir l’empire en fonction, parfois sans vraiment tenir compte du peuple.

 

Malcador le Sigilite, le régent impérial, dirigeait l’empire quand l’empereur n’était pas sur Terra ou quand il était occupé à autre chose. Presque tout le temps en fait, tellement l’empereur se désintéressait de la gestion quotidienne de l’imperium pour lui préférer la gestion du genre humain.

Malcador sait que c’est la dernière réunion de ce conseil avant de laisser la place au conseil de guerre formé par les trois primarques présents sur Terra… Il se souvient de la dernière fois que trois primarques se sont introduits dans la salle du conseil…

 

Le poste de régent a toujours été vu comme une incongruité, un homme sans réel légitimité assumant le pouvoir suprême et prenant certaines décisions ayant de grandes répercutions.

 

Horus est entré dans la salle du conseil en hurlant après Malcador pour avoir une explication. Il était suivi de deux de ses frères ; Alpharius et Jaghataï. Horus voulait savoir pourquoi Malcador était en train d’effacer toute trace de l’un de ses frères en faisant enlever sa statue de l’inventaire.

 

Malcador est surpris qu’Horus puisse croire qu’il fait ça sans la bénédiction de l’empereur, mais Horus lui montre les preuves réunies par Alpharius, elles prouvent que l’empereur n’est au courant de rien. (Malcador avait tout de suite pressentit qu’Alpharius n’apporterait rien de bon).

Horus a bien essayer de raisonner Malcador mais la décision du conseil était irrévocable et en l’absence de l’empereur la décision de Malcador fait office de loi. Et Malcador était prêt à utiliser la force pour ça, comme il en fit la démonstration à Horus.

 

Mais les choses on changé depuis lors et Horus est lui aussi tombé. Le haut conseil laisse la place au conseil de guerre.

 

Avis:

Goulding n’est pas l’auteur le plus prolifique de la blacklibrary et il n'a pas l’air d’être un des plus influents de l’Hérésie d’Horus, on peut donc imaginer que tout ce qui est raconté dans ce livre a été autorisé et va avoir des répercutions sur la fin du siège de Terra.

 

Cette nouvelle est tout en ambiguïté, déjà sur le primarque tombé dont on ne peut dire le nom, ensuite les puissances que les primarques n’ont pas été préparées à affronter et enfin la personne de Malcador.

 

L’introduction du dernier chapitre parlant de la mort de l’empereur et de celle du Sigilite. Elle parle de la mort du Sigilite comme la mort de l’espoir de l’humanité mais heureusement ses élus sont là pour poursuivre son œuvre. En mettant ça en rapport avec la réaction de Malcador, quand Rubio lui dit qu’il sait ce qu’il a prévu pour l’avenir de l’humanité, après la mort d’Horus (Malcador se demande si la puissance de la ruine a vraiment conscience de ses projets) on peut se demander si ce n’est pas Malcador le vrai chef de l’imperium^^.

 

Et la dernière phrase qui laisse planer le doute après la discussion avec Jaghataï : quand Jaghataï lui demande s’il a peur pour l’avenir, Malcador répond que non parce que les plus grands monstres de notre temps peuvent encore se racheter et être pardonnés. On ne sait pas sil parle de lui ou d’Horus.

 

Note : Il faut que j’avoue une chose, il y a deux ans alors que je cherchais des infos sur l’hérésie d’Horus sur le net, je suis tombé sur un sujet sur le Warhammer forum qui parlait de cette nouvelle. Le résumé de la nouvelle était tellement parti pris et dénaturait tellement ce qu’il y avait dedans que je me suis dit que si le reste des infos qu’il y avait en français sur le net était de la même teneur, j’allais avoir du mal à me faire une idée raisonnable du background de 30K et 40K. C’est ce qui m’a décidé à chroniquer des livres. Alors oui, une partie de mes chroniques est partisane et représente mon sentiment. Mais je garde mon avis pour les conclusions en laissant chacun libre d’interpréter mon résumé détaillé comme il l’entend.

 

Fluff:

  • Haut Conseil de Terra : La table était large de 9 mètres et avait été façonnée à partir d’une seule section de séquoia. Kelsi Demidov représentant des capitaines chartistes, Harr Rantal grand prévôt de l’adeptus arbites, Bolam Haardiker envoyé du Paternova de la Navis Nobilite, Zagreus Kane Fabricator général de l’adeptus mechanicus, Simeon Pentasian maître de l’Administratum, Nemo Zhi-Meng maître de l’adeptus Astra telepatica, Cohran Hursula maitresse de l’astronomican, Ossian chancelier impérial, Yaseen Tharcher chirurgien général de l’ordre des hospitaliers.
  • Malcador : Vers la fin de cette nouvelle, Jaghataï va trouver Malcador et lui dit qu’il sait qui il est vraiment, qu’Horus, depuis qu’il a été humilié par le Sigilite n’a eu d’obsession que de chercher qui il était vraiment. Il est Bram Al-Khadour, le dernier des Sigilites, le perpétuel qui a fait mourir des milliards d’individus. Mais Jaghataï veut croire que ce n’est pas vrai. Une personne comme l’empereur ne pourrait pas avoir comme conseillé quelqu’un comme Bram Al-Khadour ou alors le Khan se serait trompé sur les buts honorables de l’empereur.
  • Primarque Perdu : Alpharius a espionné Malcador pour apporter des preuves à son frère Horus que Malcador essayait de faire disparaître la statue de leur frère disparu. Horus parle d’un frère tombé, et Malcador d’un primarque déchu et disgracié et dit aux trois primarques de retourner à la croisade parce que l’imperium a plus que jamais besoin de victoires. Mais ensuite Malcador empêche Horus de prononcer le nom du primarque parce qu’il ne faut pas déclencher certaines choses qu’on n’est pas prêt a combattre. On peut donc penser que ce primarque est tombé sous l’influence du Warp (c’est la seul chose qu’on arrive à attirer en prononçant juste un nom, enfin non ça marche aussi avec Malcador et Eldrad^^).

 

 

Marc Collins (2)

Révélation

 

Marc Collins a commencé à collaborer avec la Black Library à la fin de l’année 2019, avec un penchant marqué pour les charmes du 41ème millénaire. Ces débuts relativement tardifs ne lui ont pas permis de contribuer notablement à l’Hérésie d’Horus avant que cette aventure littéraire ne se termine : on lui doit cependant la nouvelle ‘Eater of Dreams’.

 

Eater of Dreams merci @gilian !

Révélation

Black Library 2021 Advent Calendar/2021/18 pages

 

Intrigue:

eater-of-dreams.pnggilian:

Fel Zharost est sorti des sous sols d’Albia où il se cachait pour arriver dans les Salles du palais impérial où l’attend le Sigilite. Il passe du noir absolu à la lumière la plus brillante et ça le dérange fortement.

 

Malcador lui explique qu’il est maintenant un chevalier gris mais qu’il doit prouver sa loyauté et sa force dans un ultime test. Il sera accompagné de Macer Varren qui se chargera de mettre un terme à sa vie s'il échoue.

 

Fel Zharost part donc à la rencontre du reste du librarium des Night Lords qu’il a abandonné derrière lui en quittant la légion et son poste de mangeur de rêves de Konrad Curze.

 

Il finit par les retrouver sur une petite planète où ils se sont laissés corrompre par le chaos et où ils invoquent des démons. Après un combat aussi violent que rapide, Macer Varren et Fel Zharost en ressortent victorieux et retournent sur Terra.

 

Schattra:

Pour ceux qui se demandaient ce qui était arrivé à ce vieil asocial de Fel Zharost, ex-Archiviste en chef des Night Lords réfugié dans les bas-fonds d’Albia après avoir quiet quitted sa Légion lorsque cette dernière s’est mise à faire vraiment n’importe quoi (et pour dégoûter un Anglais, il faut le faire), l’attente se termine aujourd’hui. Emmené par le Chevalier Errant qui l’avait retrouvé dans les bas-fonds Terran jusque dans les appartements du Sigilite, le Psyker albinos découvre avec effroi que le Régent de Terra a recours aux cantrips les plus cringe du monde pour impressionner son monde. Ah là là, ces vieux qui veulent faire jeunes alors, quelle plaie. Maîtrisant sa révulsion, Zharost prête l’oreille à la proposition d’embauche formulée par Malcador, qui offre au Night Lord retraité d’aller régler ses comptes avec un autre Archiviste de la VIIIème, le dénommé Vathras Kell, dont il connaît la localisation exacte car, voyons, le vieux Mac’ a plus d’un tour dans son sac. Réalisant sans nul doute qu’un refus poli mais ferme ne mènerait à rien d’autre qu’un bolt entre les yeux, Zharost accepte, et est intégré sans plus de cérémonie parmi les Chevaliers Errants.

 

La confiance n’excluant pas le contrôle, le Sigilite prend soin de faire chaperonner sa nouvelle recrue par un Astartes de confiance, l’ex World Eater Macer Varren. Le newbie palichon et le vétéran barbu ne s’apprécient guère, mais cela ne les empêche pas de voyager sans trop d’anicroches jusqu’au monde de Malec’Nar, autour duquel flottent les débris de vaisseaux Night Lords. Cette planète insignifiante, conquise au début de la Grande Croisade et laissée à baigner dans son jus par la suite, a été prise par les forces du Maître de Guerre et corrompue à un tel point qu’elle résonne d’un cri psychique permanent, ce qui est assez pénible pour un Zharost qui peut maintenant réutiliser ses pouvoirs occultes. Si Malcador a envoyé le duo de choc sur ce plan foireux, c’est que c’est Kell qui est derrière la damnation de Malec’Nar. Après avoir expédié ad patres quelques locaux transformés en réceptacles Warp par les bons soins des sorciers Night Lords, Zharost et Varren se confrontent à la Némésis du premier. On apprend à cette occasion que le mauvais sang entre les deux Psykers remonte à l’époque où Zharost a commencé à douter du leadership de Konrad Curze, au contraire de son protégé (également issu des bas-fonds d’Albia) Kell. Ce dernier n’a jamais pardonné à son tuteur d’avoir déserté la Légion – faut dire que Sevatar ne lui avait pas trop laissé le choix – car cela n’a fait que précariser encore davantage la situation des Psykers Night Lords. Il est donc temps de vider cette vieille querelle.

 

Pendant que Varren se tape l’entourage de Kell, avec des résultats plus ou moins probants, les deux Archivistes engagent un combat autrement moins prosaïque que celui mené par cette brute de World Eater. Au bout du compte et de quelques visions du passé revisitées à la sauce prophétique (dont le grand classique : la destruction de Nostramo), Zharost fait respecter la hiérarchie et parler son ancienneté, et broie le crâne de son pupille à main nue grâce à ses super pouvoirs. Varren ayant déjà été booké sur Terra par Swallow dans le futur (‘The Buried Dagger’), il survit également et très logiquement à cette mini bataille, et les deux compères en sont quittes pour repartir vers Terra pour recevoir une nouvelle mission de la part de Malcador. La routine habituelle, quoi.

 

Avis:

gilian:

Cette nouvelle est la suite directe de l’enfant de la nuit de John French. On sait que chacun des huit psykers qui vont former les premiers maîtres des chevaliers gris ont été mis à l’épreuve par Malcador. En général, c’est quelque chose d’assez immoral et de choquant pour le psyker. (Le test de Balsar Kurthui par exemple a vue la mort de plusieurs impérial Fists et l’implication de plusieurs Custodes, Dio Promus a exécuté des dizaines de space marines loyalistes…).

 

Fel Zharost lui, a plus de chance et se voit donner l’opportunité de rectifier une erreur qu’il a commise en quittant le service de Konrad Curze : il a oublié de tuer les autres psykers avant de partir et ces derniers se sont voués au chaos.

 

Comme la plupart des nouvelles que j’ai lues de Marc Collins, le sujet est bien maîtrisé mais il manque un petit quelque chose. Ça se ressent sur mon résumé d’ailleurs. Il ne se passe pas grand-chose pendant cette nouvelle, même le duo formé par Fel Zharost et Macer Varren n’est pas exploité, il est juste abordé.

 

Ça reste une nouvelle qui apporte un peu d’histoire à la grande histoire mais c’est la moins intéressante des trois nouvelles de noël 2021 sur l’hérésie d’Horus.

 

Schattra:

Si le titre de cette nouvelle vendait du rêve (mouahaha), son contenu se révèle malheureusement assez peu intéressant. On ne retrouve en effet dans ces quelques pages aucune information sur les cauchemars récurrents qui tourmentent Konrad Curze, et la manière originale dont il parvenait à réguler ses humeurs mutines, sujets que l’indispensable Aaron Dembski-Bowden avait introduit dans le fluff avec brio dans ses propres travaux (‘Prince of Crows’) il y a quelques années. Le Fel Zharost dont nous héritons ici n’est plus qu’un Archiviste tout à fait banal, embarqué dans une vendetta personnelle contre un ennemi créé de toute pièce par Collins, et secondé dans sa mission par un personnage protégé par une armure en scenarium brossé. On peut comprendre qu’un contributeur novice à l’Hérésie d’Horus comme Marc Collins ait cherché à calquer ses premiers pas dans ceux de Seigneurs de Terra, en prenant la suite du ‘Child of Night’ de John French, mais j’aurais apprécié qu’il vienne boucler un arc narratif, même mineur, plutôt que de dérouler une sous-sous-sous-péripétie totalement gratuite comme il le fait ici. On peut faire l’impasse sans problème.

 

Fluff:

  • Malec’Nar : Planète conquise par l’Impérium au début de la Grande Croisade, et corrompue par les Night Lords pendant l’Hérésie d’Horus. Malcador envoya deux Chevaliers Errants, dont l’ancien Archiviste en chef de la Légion de Konrad Curze, Fel Zharost, assassiner la cabale de sorciers responsable de cette corruption.

     

 

Primacy merci @gilian !

Révélation

Black Library Celebration Week 2023/2023/16 pages

 

Intrigue:

Primacygilian :

Fulgrim était mort et avait rejoint l’immaterium en tant que prince démon de Slaanesh et la légion s’était réunie. La festivité avait vite tourné court pour laisser place à la politique et Eidolon avait vite compris qu’il ne pourrait pas imposer sa vision des choses sans combattre, les duels avaient toujours été le moyen de régler les différends chez les Emperor’s Children de toute façon.

 

Trois visions de l’avenir s’opposent.

 

Le Premier Capitaine Julius Kaesoron, fidèle à Fulgrim, voudrait que la légion parte à sa recherche dans le Warp et suive sa voie vers l’ascension démoniaque.

 

Le Seigneur Commandeur Cyrius quant a lui voudrait que la légion suive les derniers ordres du primarques et rejoigne les forces d’Horus pour faire la guerre à l’Imperium.

 

Eidolon, quant à lui, pense que les Emperor’s Children devraient mener leur propre guerre et ne servir aucun maître, et surtout pas Horus qui ne daigne même pas se montrer sur un champ de bataille.

 

A la fin du duel rituel, c’est Eidolon qui obtient gain de cause et devient donc le Seigneur commandeur Primus des Emperor’s Children.

 

Schattra :

Ayant à nouveau une tête sur les épaules, le Seigneur Commandeur Eidolon se rend à un événement très select organisé par l’ALF (Association des Légionnaires de Fulgrim) sur une agri-station en déréliction afin de célébrer la bar mitzvah démoniaque du Primarque – un peu – et décider du futur de la IIIème Légion – surtout. Les Emperor’s Children n’étant pas connu pour la finesse de leurs chevilles ni la souplesse de leur nuque, Dodo s’attend à devoir batailler, peut-être au sens premier du terme, avec les rivaux qui ne manqueront pas de s’opposer à sa grande vision, à savoir faire une orgie monstre à travers la galaxie pendant que Pépé et Horus se disputent l’Imperium comme les deux petits vieux acariâtres qu’ils sont. C’est une idée qui se défend, moi je dis : il y a des délégués de collège qui ont obtenu leur place en se contentant de promettre des frites à la cantine, et le programme d’Eidolon est sensiblement plus ambitieux que ça, vous me l’accorderez.

 

Bien qu’étant moche comme poulpe et aussi coordonné que l’opposition parlementaire en l’an de grâce 2023, Eidolon n’a pas tort : en plus de ce pisse-vinaigre de Fabius Bile, qui s’éclipse bientôt pour aller arroser ses parterres d’endives (la décadence des Emperor’s Children a atteint des niveaux proprement révoltants), notre tête de linotte doit composer avec deux redoutables rivaux : le Premier Capitaine Julius Kaesoron et le Seigneur Commandeur Cyrius. Juju, toujours aussi fidèle à son cher Fulgrim, est partisan de mener la Légion à la recherche du Primarque démoniaque, afin de le réinstituer dans ses fonctions. De son côté, Cyrius souhaite que les Emperor’s Children respectent la parole donnée par le même Fulgrim à Horus au début de l’Hérésie, et prennent part à la campagne menant à Terra. Le système de vote par acclamation ne donnant rien de probant – et pourtant, Eidolon pouvait compter sur ses Kakophoni, c’est dire s’il est impopulaire –, l’auguste assemblée décide de trancher ce dilemme par un bon vieux combat à mort. Il faut respecter les traditions, que diable.

 

Alors que ses rivaux choisissent de se faire représenter par des champions, Eidolon accepte de mouiller le maillot énergétique et défend lui-même ses couleurs (le gris taupe et le vert caca d’oie). Comme on peut s’y attendre, l’armure en scenarium de ce personnage nommé le protège admirablement des coups de ses humbles adversaires, et Fulgrim en personne vient lui susurrer dans l’oreille qu’il re-mourra un autre jour, ce qui est un petit plus appréciable. Au terme d’un combat sans merci, Dodo fait mordre la poussière l’humus à Catran Bessili (RIP) et Praescus Vak (RIP), remportant ce combat des chefs et gagnant le droit d’ajouter un « Primus » à son titre de Seigneur Commandeur. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour devenir Prom King chez les Emperor’s Children…

 

Avis:

gilian :

Je ne sais pas ce qui a décidé la Black Library à lancer une série de nouvelles sur Eidolon et surtout à confier ça à de nouveaux auteurs mais le pari est réussi. L’histoire d’Eidolon, personnage mal aimé que ça soit par les autres personnages ou par les lecteurs, commence à avoir un background conséquent et intéressant. Même si ça ne le rend pas plus sympathique pour autant, au moins on commence à comprendre l’importance qu’il a pour les Emperor’s Children.

 

Schattra :

Décidément, cette fin d’Hérésie sourit à Eidolon, qui bénéficie sur le tard d’un traitement de faveur de la part des auteurs de la franchise. Marc Collins prend ainsi la suite de Michael F. Haspil (‘Amor Fati’) et vient nous expliquer comment le Seigneur Commandeur disgracié retrouva la tête de sa Légion, après l’avoir retrouvée tout court (sa tête, pour ceux qui ne suivent pas). Chris Wraight avait déjà couvert le sujet dans ‘The Soul, Severed’ quelques années auparavant, ce qui est un peu dommage, mais Collins prend soin d’inscrire son histoire dans la continuité des pièces du puzzle déjà connues1, et renforce la profondeur – que je ne qualifierai absolument pas d’insondable – de son héros en révélant que ce dernier a changé d'avis entre cette nouvelle et celle de Wraight, ce qui montre qu’il n'est pas le dernier des abrutis. Ainsi, Dodo reviendra sur ses plans de débauche galactique après les événements d'Horvia et emmènera ses suivants sur Terra pour y faire la fête… ce qui n’est pas si éloigné de ce que proposait Cyrius, au final. Bref, une proposition appliquée et très convenable de la part de Marc Collins, qui démontre sa capacité à évoluer dans un terrain littéraire aussi « encombré » que l’Hérésie d’Horus. Un talent appréciable.

 

1 : Il fait ainsi intervenir le Seigneur Commandeur Archorian, futur adversaire malheureux d’Eidolon dans ‘The Soul, Severed’ dans ‘Primacy’, clin d’œil évident à la suite de l’histoire.       

 

Fluff:

  • Eidolon : Le Seigneur Commandeur Primus manie le marteau énergétique de maître Glory Aeterna.

 

 

Matthew Farrer (2)

Révélation

 

Matthew Farrer a été un compagnon de route fidèle mais relativement discret de la Black Library depuis le temps d’Inferno !, où il a commencé sa carrière d’auteur pour la GW-Fiction. Il a écrit ‘After Desh’ea’ et ‘Vorax’ pour l’Hérésie d’Horus.


 After Desh'ea // Après Desh'ea merci à @la queue en airain@Kaelis@ziafab@gilian et @Lagnar !

Révélation

Tales of Heresy // Chroniques de l’Hérésie/2010/38 pages

Intrigue:
after-deshea-mp3.jpgla queue en airain:
Non, ce n'est pas une histoire de taus mais le retour d'Angron dans le giron de l'empereur. Vous savez, cette histoire oùsqu'il était un gladiateur rebelle (oui on sait, Spartacus) sur son monde et où pépé est venu le tirer de là et a abandonné ses potes gladiateurs à leur sort et où le fiston n'en était pas content ? Exactement ça.

Kaelis:
Bon eh ben on apprend que l'Empereur délaisse Angron de base avec sa Légion, donc que comme papa, ben le Maître de l'Humanité, il était pas fameux. On sait juste qu'il a pété un câble parce que Angron a cassé un de ses jouets dorés (Custodes). Mais à peine on voit ce qu'il s'est passé, qu'on sait que dès le début, Angron va tomber dans Khorne et se retournera contre l'Empereur qu'il hait déjà...

Pour le dialogue et l'action, bon, et ben trop bien, y a une quinzaine de patrons qui se sont fait buter avant d'avoir ouvert la bouche, mais Kharn, qui est trotro charismatique, se fait balancer une vingtaine de fois à travers toute la pièce comme si un suppôt de Slaneesh s'amusait avec lui (certains verront le paradoxe, d'autres non), et à le temps de taper la discut' avec son Primarque adoré.


ziafab:
Récit de la première rencontre/confrontation entre les World Eaters (War Hounds à l'époque) et leur Primarque récemment découvert. Avec Angron et Kharn. Essentiellement basé sur un dialogue avec corps à corps.

 

gilian:

L’empereur vient de soustraite Angron a Nucretia alors qu’il était sur le point de mourir dignement dans une dernière bataille héroïque avec ces frère d’arme contre l’armée envoyé mettre fin a leur rébellion.

 

Mais au lieu d’être reconnaissant a L’empereur de l’avoir sauver, Angron massacre un custode et s’apprêtait à faire de même avec les autres.

 

L’empereur decide donc de refiler directement le primarque a ça légion et de les laisser se demerder…

 

Grace a cette grande idée de l’empereur Khârn a prix subitement du galon passant de capitaine de la 8eme compagnie à commandant le plus gradé de la 12eme légion.

Mais malheureusement de grande responsabilité impose de dangereux devoir et c’est à son tour d’aller convaincre le primarque d’arrêter de tuer tout le monde.

 

Surement un peu plus intelligent que la moyenne ou alors Angrom commençant a fatigué a force de déchirer de l’astartes, Khârn arrive à placer quelques mots avec son père génétique entre deux coup bien sentit. Et à force de description de bataille et d’exploit guerrier arrive à le convaincre de prendre la tête de ces hommes et de partir faire se qu’il fait le mieux… Massacrer des gens.

 

Schattra:

Un sombre sentiment étreint les cœurs du fier Khârn et de ses compagnons War Hounds alors qu’ils patientent dans la salle d’attente du Conqueror. Pas de la peur, non (après tout, ils ne peuvent pas ressentir cette émotion, pas vrai ?), mais une certaine appréhension à l’idée de rencontrer pour la première fois leur Primarque perdu, le colérique Angron, que l’Empereur a téléporté chez ses fils en coup de vent avant de repartir vers sa Grande Croisade, justifiant son départ précipité pour Aldebaran par la nécessité de ne pas rater sa correspondance avec la 37ème. Le tout griffoné sur un post-it maculé de sang et collé sur la porte de la salle où Angron fait les cent pas et les quatre cents coups. Les tragédies causées par les parents démisionnaires…

 

Par le jeu des successions déclenché par le massacre systématique de tous les émissaires envoyés par les War Hounds se présenter au Primarque, Khârn est maintenant en charge de réussir là où ses supérieurs et camarades ont échoué au cours des heures précédentes. Faisant fi des conseils de prudence de ce planqué de Dreagher, le Capitaine toque à la porte, entre discrètement, et s’avance de quelques pas pour essayer d’apercevoir son père génétique. S’ensuit une conversation honnête et amicale entre Angron, toujours un peu jet lag depuis son départ de Nuceria, et celui qui ne tardera pas à devenir son Ecuyer. Hum. En fait, pas vraiment. Reprenons : Khârn entre, scrute les ténèbres de la pièce jonchée de cadavres mutilés, et... SE FAIT DEFONCER DANS LES GRANDES LARGEURS par un Angron toujours aussi grognon. Entre deux rebonds sur les murs, fractures, dislocations et hémorragies internes, Khârn, en grand professionnel qu’il est, tente de faire passer quelques infos capitales à son nouveau chef, comme qui il est vraiment, ce que sont les War Hounds, pourquoi ces derniers, à la grande frustration du Primarque, ne se sont pas défendus lorsqu’il leur est tombé sur le râble, ou encore comment se servir de papier toilette. Tout un programme, que seuls sa constitution renforcée de Space Marines et le bonus de résistance offert par son statut de personnage nommé lui permettent de dérouler de façon presque posée.

 

Angron, de son côté, s’il a tendance à évacuer sa légitime frustration d’avoir été forcé d'abandonner ses compagnons d’armes à leur destin sur Nuceria en utilisant le Capitaine comme ballon de foot, ne perd pas une miette de ce que son sous-fifre cherche à lui inculquer. Il peut également initier ce dernier à la culture martiale de sa planète d’adoption, où il exerçait la noble et utile profession de gladiateur jusqu’à ce qu’il réussisse à s’évader avec quelques collègues. Lui et ses Eaters of Cities s’étaient alors livrés à une orgie de pillages et de destruction dans l’arrière-pays de Desh’ea, vainquant l'une après l’autre les armées envoyées par les high riders pour écraser les rebelles. Coup de chance pour l’Empereur, Nuceria a été approchée juste au moment où les derniers gladiateurs étaient sur le point de livrer une ultime bataille contre les forces de l’ordre. Déveine pour Angron, recruté manu militari par son paternel pour sa Grande Croisade, même s’il ne souhaitait rien d’autre qu’une mort glorieuse aux côtés de ses frères et soeurs d’armes. La première confrontation orbitale entre le Père et le fils s’étant soldée par la mort atroce d’un des précieux Custodiens du premier, Pépé a donc décidé qu’il était too old for this shit1 et laissé son garnement de rejeton faire mumuse avec les chiens. Khârn apprend ainsi ce qu’est la Corde de Gloire, les Crocs du Boucher, ainsi que l’intégralité des techniques de soumissions, étranglements et self-defense pratiquées sur Nuceria auprès d’un professeur émérite, qui, sous ses abords de brute épaisse, se révèle redoutablement intelligent et…profondément timide (en effet, il ne lui est pas venu un instant à l’esprit qu’il avait la possibilité de sortir de la pièce dans laquelle l’Empereur l’avait confiné).

 

C’est toutefois la description par un Khârn au bord du KO (le Chaos viendra plus tard) de la campagne de Nove Shendak, à laquelle les War Hounds ont participé aux côtés des Iron Warriors de Perturabo et de l’Empereur en personne, qui achève de calmer Angron. Le récit des exploits vermifuges des Légions Space Marines, menées par le Maître de l’Humanité en personne, captive le Primarque au point qu’il se met à mimer les affrontements relatés par le Capitaine comateux, et la confirmation par ce dernier que Pépé est un grand guerrier n’hésitant pas à mouiller le maillot en compagnie de ses troupes, et pas un dirigeant dédaigneux laissant aux autres le sale boulot, comme l’étaient les high riders, pèse d’un certain poids dans la décision d’Angron de calmer sa colère, et d’engager la conversation honnête et amicale dont nous parlions précédemment avec ses fistons. Sa première décision, une fois ce pas franchi, sera de renommer les War Hounds World Eaters, en hommage aux camarades dont il n’a pu, à sa grande honte, ni accompagner dans la mort, ni commémorer le trépas en dotant sa Corde d’un tour funèbre avec la poussière de Nuceria. Une manière comme une autre de bien montrer à sa nouvelle famille qu’elle ne pourra jamais remplacer, ni rivaliser, avec la chaude camaraderie de l’arène. Mais c’est déjà mieux que rien…

 

1 : Se rappeler qu’Angron a été le 17ème Primarque découvert, et que l’Empereur en avait certainement par-dessus la tête des biberons et changements de couches à ce stade.


Avis:
la queue en airain:
Ce qui est le plus étonnant, c'est que le Farrer m'avait plutôt habitué à des histoires sympas. Là, je ne sais pas si c'est une commande ou quoi mais on apprend des choses : Angron est le Géant d'Emeraude de la Marvel (Hulk, quoi). Il a les mêmes tics, les même cris, la manie d'avoir mal à la tête quand il pense un peu et celle de taper partout pour ponctuer les trois mots qui lui tiennent lieu de phrases. Mais c'est pas sa faute, on voit que ce sont ses implants dans le dedans de la tête qui lui font ça, c'est de suite plus rassurant et on comprend pourquoi on lui confie une légion. Et on y apprend aussi que l'Empereur est lui aussi un abruti mais sans excuse. Et qu'il ne s'assume pas.

Bref, c'est dispensable du point de vue de la cohérence du flouffe général parce que c'est une reprise d'une histoire de merde tirée de l'IA sur les WE. La bonne nouvelle c'est que ça n'est pas mal écrit et que les descriptions de Hulk sont parlantes, visuelles (bon oké c'est aussi ptet parce que j'ai trop lu de bédés de la fin des 70). C'est déjà ça de pris : ce sont des conneries dignes de ThorpoCounter mais bien écrites, pour de la BL.


Kaelis:
Jouant World Eaters, c'est la nouvelle pour laquelle j'ai acheté le bouquin. Une note perso toutefois: je trouve que Kharn est super mal dessiné durant l'Hérésie. J'veux bien qu'il devienne haineux quand il passe chez Khorne, mais là, la description de Kharn est CONTRAIRE à ce qu'il est: il est diplomate, posé, réfléchi,...! C'est comme si Garro, Tarvitz et Loken étaient passé au Chaos quoi...


ziafab:
Nouvelle que j'ai trouvé très moyenne (surtout les dialogues avec Angron).

 

Lagnar:

J'ai été surpris au début, ne comprenant pas totalement ce qui se passait puis petit à petit je suis mieux rentré dans la nouvelle que je trouve au finale intéressante bien que j'aurais aimé que l'auteur ai plus de lignes pour profiter un peu plus des pistes lancées. J'apprécie néanmoins la profondeur donnée à Angron et Khârn que je voyais jusqu'ici comme des bêtes assoiffées de sang mais qui sont évidemment bien plus que cela.  A tout ceux qui ont des à priori comme moi sur les World Eaters, allez-y ?

 

gilian:

Encore un huis clos mais cette fois beaucoup plus sanglant que le premier. Farrer arrive à prendre tout le monde a contre pied en faisant tenir une conversation passionné et passionnante au deux plus grand psychopathe de 40K. Bien sur la discussion est entrecouper de violence mais elle pose les bases de ce qui va entrainer la 12eme dans les bras de Khorne.

 

On peut reconnaitre a Farrer d’avoir approfondit et poser les bases de la 12eme avant qu’elle ne se laisse submerger par le chaos.

En effet il aurait été facile pour lui de ce contenter de présenter un primarque fou de douleur a cause de son croc de boucher et de le laisser influencer ça légion. Alors que la il donne de la profondeur et de l’humanité a ces personnages. Même Angron rendu à moitier fou par la douleur essaie de réfléchir et arrive à avoir des moments de clarté.

 

Ce recueil qui avait commencé doucement avec des nouvelles de bonne qualité mais assez classique finit par deux nouvelles totalement inattendu a se moment de l’histoire de l'heresie et de la black library.

 

Schattra:

Je dois reconnaître que mon appréciation de cette nouvelle de Matthew Farrer a évolué au cours du temps. Lors de ma première lecture, j’avais été un peu déçu par ce qui m’était apparu comme une histoire simpliste, mettant en scène des personnages l’étant tout autant (un Primarque éructant de rage en mode Hulk, et un Space Marine encaissant les coups en lui refaisant son éducation). À présent, et même si je comprends toujours ce qui m’a poussé à émettre ce premier jugement, j’ai une vision plus favorable de ce After Desh’ea, que j’ai trouvé être plus complexe qu’il n’y paraissait.

 

Pour remettre en contexte le boulot effectué par Farrer, un auteur plutôt doué de la BL, avec cette nouvelle, il faut se rappeler que nous étions au tout début de l’Hérésie, dont les personnages étaient donc moins caractérisés qu’ils le sont aujourd’hui. Pour Angron, je pense même qu’il s’agissait de sa première apparition dans la série comme personnage de premier plan2, avant qu’ADB (entre autres) ne vienne s’occuper de son cas. Le fluffiste savait juste que ce Primarque avait été secouru contre son gré par l’Empereur d’une mort certaine à laquelle il était résigné, et que ce ressentiment allait le pousser à se rebeller contre son « sauveur » des années plus tard. Tout l’enjeu était d’expliquer de manière satisfaisante comment un gladiateur aux tendances homicidaires établies avait pu donner la patte à un maître honni pendant une période de temps assez longue, et n’était pas entré immédiatement en conflit avec son supérieur hiérarchique. Sur ce brief vraiment casse-gueule, Farrer est parvenu à livrer une copie relativement propre, ou en tout cas bien conçue, qui pemet au lecteur de suivre la progression émotionnelle et intellectuelle du Primarque, depuis sa téléportation sauvage en orbite, jusqu’à l’acceptation de ses nouveaux rôle et statut. D’abord convaincu d’avoir échappé à une tyrannie pour une autre, il finit par comprendre pourquoi les War Hounds n’ont pas cherché à riposter à ses attaques, et trouver une raison de respecter un Empereur très peu favorablement mis en avant dans cette nouvelle, lorsqu’il apprend que son père est un guerrier qui mène ses hommes à la bataille. La transition du point A au point B n’est certes pas facilitée par les caprices et tics nerveux du Primarque, qui use du pauvre Khârn comme un sac de frappe pour réguler son humeur mutine, mais on sent que Farrer avait à cœur de donner une justification logique à un ralliement peu évident, pour dire le moins.

 

Khârn, de son côté, est dépeint pour la première fois comme un individu sensé et sensible (qualificatifs ne s’appliquant plus guère à la fin de sa carrière), ce qui a dû surprendre plus d’un lecteur s’attendant sans doute à ce que Farrer prenne le pas de King à cet égard. Presque quinze ans plus tard, et grâce aux romans et nouvelles s’étant inscrit dans la droite ligne de ce choix de Matthew Farrer, cette divergence notable est parfaitement digérée, et, si je ne peux pas parler pour l’ensemble des hobbyistes, je suis en ce qui me concerne très satisfait de la profondeur du personnage, qui justifie à lui seul mon intérêt pour cette Légion de brutasses. Bref, si vous avez aimé le guerrier badass engagé dans une bromance déchirante avec ce vieil Argel Tal3, le combattant implacable animé par un sens du devoir chevillé au corps ayant maintenu les World Eaters à peu près dans les clous (du Boucher) pendant une bonne partie du mandat de PDG (Primarque Découpeur Général) d’Angron, et le fils dévoué prêt à se damner pour garder son père parmi les siens, vous pouvez remercier Matthew Farrer d’avoir établi ces fondations dans sa nouvelle, comme Perturabo l’a fait pour la digue impériale sur Nove Shendak. C’est d’ailleurs l’occasion pour moi de souligner que l’auteur donne également quelques éléments fluffiques dignes d’intérêt, tant au niveau micro (les traditions martiales de Nuceria) que macro (l’origine des noms de la 12ème Légion) et même meta (Big E est vraiment un très mauvais père) dans son récit, ce qui doit également être mis à son crédit.

 

Finalement, After Desh’ea a permis de poser de nombreuses bases de l’héritage « hérétique » des World Eaters, depuis la personnalité complexe de son Primarque et le rapport ambivalent de ce dernier avec ses fils génétiques, qu’il placera toujours en-dessous de ses premiers compagnons d’armes, jusqu’à l’adoration masochiste des World Eaters pour Angron, qui a poussé les premiers à des sacrifices toujours plus importants pour gagner l’amour et le respect du second. Il pose également Khârn comme l’excellent personnage que nous connaissons aujourd’hui, un guerrier réfléchi et pragmatique, qui finira par embrasser sa destinée et sombrer dans une folie meurtrière dont les écrits de Bill King et sa description dans le fluff de 40K se font écho (ce qui lui donne une profondeur tragique indéniable). Voilà pourquoi je considère que cette nouvelle a, au minimum, eu un impact fort sur le reste de l’Hérésie, au moins en ce qui concerne la 12ème Légion, et mérite donc la lecture à ce titre seul, mais peut également être appréciée pour la description que l’auteur fait d’Angron, tout à la fois une bête de guerre sanguinaire devant lutter contre les Clous du Boucher en permanence, un guerrier honorable et fidèle à ses compagnons, et un être à l’intelligence supérieure capable d’intégrer rapidement les informations que lui livre Khârn sous ses abords de primitif balbutiant. Bref, il y a du potentiel ici, peut-être pas superbement exprimé par Farrer3, mais présent tout de même. Dommage que l’auteur en soit (presque) resté là pour l’Hérésie d’Horus, un roman de sa main sur les World Eaters aurait été très intéressant…

 

1 : Je fais abstraction de son rôle de taupe de choc dans ‘Galaxy in Flames’.

 

2 : Et qui accomplira le rêve de tous les lecteurs de l’Hérésie d’Horus en bottant les fesses de ce faux jeton d’Erebus en one to one.

 

3 : Et peut-être affaibli par la traduction en français (que je n’ai pas lue). Difficile de transcrire dans une autre langue les borborigmes d’Angron de façon satisfaisante. En tous cas, j’ai trouvé qu’en anglais (et peut-être est-ce dû au fait que ce n’est pas ma langue natale) cela passait plutôt bien.


Fluff:

  • World Eaters (Personnages nommés) : Gheer, Maître de la Légion au moment de la découverte d’Angron (et tué par ce dernier). Vanche, maître d’armes de Gheer (tué par Angron). Kunnar, Champion de la Première Compagnie (tué par Angron). Les Capitaines Anchez (Capitaine d’Assaut), Hyazn et Shinnargen (2nde Compagnie), tués par Angron. Jareg, Maître Artificier (Master Shellsmith). Horzt, Commandant du 9ème Escadron de Stormbirds. Dreagher (Capitaine).
  • Angron : Il a une peau bronzée et des cheveux rêches à la teinte cuivrée, un haut front, desy eux pâles, des pommettes taillées à la hache, un nez aquilin et une large bouche aux lèvres fines.
  • Corde du triomphe : Cicatrice rituelle des gladiateurs de Nuceria, commençant au niveau des reins et s’enroulant autour du torse. Chaque victoire est marquée par un tour rouge, chaque défaite par un tour noir (plaie infectée avec du sable).
  • World Eaters (Culture) : Baptisés War Hounds (chiens de guerre) par l’Empereur à la suite des combats des ruches de Cephic, en hommage aux molosses utilisés par les guerriers Yeshk. Angron les renomme World Eaters en hommage à son armée de gladiateurs de Nuceria, les Eaters of Cities. L’Empereur a combattu avec les War Hounds sur Nove Shendak (appelée 8-2-17), contre des Xenos semblables à des grands vers, qui chassaient la population humaine de ce monde. Perturabo et les Iron Warriors étaient également là, et le Seigneur de Fer a permis aux assaillants de prendre pied sur la planète en construisant des plateformes sur les marécages.
  • Nuceria (Géograpie) : Hozzean, Meahor, Ull-Chaim (cités détruites par Angron).

 

Vorax merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/9 pages

 

Intrigue:

vorax.pnggilian:

Le ratiomancien Spaal a pour mission de faire le plus de dégât possible sur l’anneau de fer.

 

Et la découverte d’un technaugure blessé lui donne l’occasion de corrompre l’intégralité des systèmes de l’anneau en une seule fois.

 

Mais alors qu’il est a l’ouvrage il est repérer par des unités Vorax de la Legio Cybernetica, il essaie bien d’utilisé le code corrompu sur eux mais ces choses sont anciennes bien trop anciennes et n’ont en tête que le meurtre …

 

Avis:

gilian:

Petite nouvelle de Noël sans prétention. Elle n’apporte pas grand-chose pour ne pas dire rien mais se laisse lire.

 

Lagnar:

Un peu dans la même veine que la précédente à savoir une nouvelle qui se lit bien mais qui n’apporte pas grand chose, encore que celle-ci nous montre un peu ce qu'il peut se passer sur Mars qui est quand même aux mains des hérétiques aux portes de Terra.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

 

Michael F. Haspil (2)

Révélation

 

Michael F. Haspil est un auteur free-lance vétéran dans tous les sens du terme (il a servi au sein de l’US Air Force), venu à la GW-Fiction après avoir publié des travaux pour d’autres franchises et des créations originales. Il a déjà signé deux nouvelles pour l’Hérésie d’Horus : ‘Amor Fati’ et ‘To the Last’.

 

Amor Fati merci @gilian !

Révélation

Black Library 2021 Advent Calendar/2021/15 pages

 

Intrigue:

amor-fati.pnggilian:

Eidolon n’a pas le moral. Depuis qu’il est revenu à la vie, il est la risée de la légion. Il est l’ombre de lui-même il a perdu toute coordination, son corps ne lui obéit plus tout le temps et surtout Fulgrim a honte de lui. Alors il passe sa rancœur sur les esclaves dans les arènes de combat de la légion… Mais ça ne lui remonte pas vraiment le moral.

 

Fabius Bile a peut être la solution. A l’époque où il cherchait un remède au mal qui affectait la légion des Emperor’s Children, il avait isolé douze légionnaires qui n’étaient pas affectés par la maladie pour garder un échantillon intact au cas où tout le reste échouerait. Il pense qu’avec une glande et des organes purs récupérés sur un de ces marines il pourrait redonner à Eidolon le contrôle total de son corps.

 

Eidolon par donc à la recherche de ces space marines en suivant les indications de Fabius Bile. Le voyage est long mais il finit par retrouver l’unique survivant qui lui tend une embuscade aidé de quelques guerriers des légions brisées.

 

Eidolon finit par vaincre son ennemi mais au dernier moment il a un éclair de lucidité et comprend que son handicap et sa frustration font partie du plan de Slaanesh pour lui permettre de se transcender et de devenir plus puissant. Il accepte son sort en laissant Slaanesh diriger sa vie.

 

Schattra:

Revenu d’entre les morts grâce aux talents nécromantiques de Fabius Bile, le Seigneur Commandeur Eidolon n’est cependant pas satisfait de son sort (pour changer). Son retour dans le Materium s’est en effet accompagné d’effets secondaires désagréables et disgracieux, ce qui lui a valu des critiques acerbes de la part de Fulgrim. Honteux de « se déplacer comme un Ork », dixit cette petite bi*tch de Fufu, Eidolon passe ses journées à la salle d’entraînement du Proudheart, à massacrer des esclaves gladiateurs sous le regard fatigué de Fabius (qui ne voit pas à quoi ça sert). Bien que l’opposition ne soit pas de taille à menacer un Astartes, même un Astartes dont la motricité fine est inférieure à celle d’un enfant de deux ans, les progrès ne sont pas au rendez-vous. Comprenant sans doute qu’il doit donner à son patron un os à ronger pour éviter de passer le reste de son existence à lui préparer des sparring partners qu’il dézingue en dix secondes, l’Araignée finit par révéler à Dondon qu’il connaît un moyen de le restaurer dans son état initial. Il lui faudrait pour cela disposer des glandes progénoïdes d’Emperor’s Children (ce qui est facile)… non-corrompus par le Chaos (ce qui l’est beaucoup moins). Et ça tombe bien, Fabius sait exactement où dégoter cet ingrédient devenu rarissime : l’Apothicaire a en effet pris soin d’envoyer une douzaine d’Astartes s’isoler du reste de la Légion pendant qu’il travaillait sur un remède à la dégénérescence qui affligeait les Emperor’s Children pendant la Grande Croisade. On a toujours besoin d’un groupe témoin pour tester l’efficacité d’un traitement, c’est bien vrai. Cela fait maintenant plusieurs années, et un début d’Hérésie, que ces exilés n’ont pas donné signe de vie, mais avec un peu de chance, il en reste encore un en vie, et il se fera un plaisiiiir de donner ses glandes pour la cause.

 

Eidolon part donc immédiatement à la cueillette aux loyalistes, bien conscient que son état de méforme actuel risque de lui être fatal la prochaine fois qu’il croisera la route de ce parvenu de Lucius (qui lui est revenu d’entre les morts sans séquelles, c’est vraiment trop injuste). Si les premières adresses données par Fabius se révèlent être des impasses, le destin finit par sourire au Seigneur Commandeur, dont le vaisseau sort sans crier gare du Warp à proximité de la planète où sont stationnés les derniers échantillons de la liste arachnéenne. Prenant avec lui une escouade de Kakophoni dont, je cite, « la disparition ne chagrinera personne » (ambiance ambiance), Eidolon atterrit à proximité de la forteresse solitaire tenue par ses frères d’armes, et se prépare à une émouvante réunion de famille.

 

Les hérétiques sont froidement accueillis par le Sergent Avram Rakomon, qui se présente comme le dernier des Emperor’s Children, et ses quelques potos des Légions Brisées. Dans la fusillade qui s’ensuit, Eidolon se découvre des capacités physiques insoupçonnées, qui font plus que compenser ses tics et ses tocs nerveux. Une preuve que Slaanesh ne l’a pas oublié, sans nul doute. Ayant perdu son escouade dans l’affrontement (notons tout de même qu’il tue lui-même le champion Kakophoni parce qu’il avait osé lui parler de Lucius), Eidolon engage Rakomon au corps à corps, et profite de son nouveau regain de forme pour marteler le loyaliste jusqu’à ce que mort s’en suive. Il ne lui reste plus qu’à décortiquer ce mollusque énergétique pour récupérer les précieuses glandes qui lui permettront de retrouver sa jeunesse…

 

Révélation

…Mais à bien y réfléchir (car oui, ça lui arrive), Eidolon se rend compte qu’agir de la sorte serait commettre un fashion faux pas envers Slaanesh, qui lui a accordé des dons compensant les faiblesses causées par sa résurrection. Il ne faudrait pas fâcher le Prince du Chaos en redevenant un simple et boring Space Marine, tout de même. La nouvelle se termine donc avec un broyage à main nue des glandes du pauvre Rakomon, dont le sacrifice n’aura pas servi à grand-chose. Perdu pour perdu, je pense que Fabius aurait apprécié ce cadeau, mais il est vrai que l’altruisme n’est pas le premier trait des Emperor’s Children…

 

Avis:

gilian:

Cette nouvelle fait suite à l’Ange exterminatus où Eidolon a été ramené à la vie par Fabius Bile. Mais le résultat n’est pas concluant et Eidolon cherche par tous les moyens à revenir à son plein potentiel. Il touche presque au but avant de comprendre que sa nouvelle force vient justement de sa propre décadence et de ses déficiences. Il décide alors de rester comme ça et de suivre la voie que Slaanesh a tracé pour lui.

 

Avant de parler de la nouvelle je vais parler de l’auteur. J’ai fini par trouver une biographie d’Haspil, il a été ingénieur et vétéran de l’US air force avant de devenir directeur de lancement à Cap Canaveral. Il a toujours écrit des fictions mais a été pour la première fois publié en 2017 avec Graveyard Shift. C’est un fan de Warhammer et de 40K et il a proposé d’écrire pour la blacklibrary.

Pour la nouvelle, j’ai été très surpris. Il y a très peu d’action mais pas mal de révélations et c’est surprenant de la part d’un nouvel auteur.

 

Eidolon vit très mal les défauts de son corps depuis sa résurrection. Mais, petit à petit, il comprend qu’il tire sa force de sa frustration et de ses échecs. (Un peu comme Vador qui commence à mourir dès qu’il ne se laisse pas consumer par le coté obscur) Donc Eidolon est frustré et torturé et, quand il est au plus mal, il réussit un truc et c’est l’extase. Et c’est un cycle continu. Il est tourmenté et extasié par Slaanesh.

 

Et on apprend même quelque chose sur Fabius Bile : c’est lui qui a ressuscité Lucius et ça a été facile parce qu’il venait juste de mourir et que Fabius sait faire ça, par contre ça a été plus compliqué pour Eidolon qui était mort depuis longtemps.

 

Fabius Bile avait aussi caché une douzaine d’Emperor’s Children pour garder une souche pure de la légion mais ça a raté. Cette nouvelle est vraiment une bonne surprise.

 

Schattra:

Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, ou qu’on aime à le détester, Eidolon occupe une place particulière dans la galerie des personnages secondaires de l’Hérésie d’Horus, en cela qu’il ne laisse personne indifférent. Si ‘Amor Fati’ ne lui permettra pas de se refaire une réputation parmi les fans de cette franchise (il reste en effet parfaitement égal à lui-même), Michael F. Haspil réussit à donner à l’imbuvable Seigneur Commandant une profondeur inédite. En choisissant d’endurer son statut de créature de Frankenstein – avec bénéfices, tout de même – au lieu de chercher une régénération en bonne et due forme, Eidolon se pose pour la première fois en maître de son destin. Il démontre également une compréhension du crédo Slaaneshi (plus ça fait mal, plus c’est bon) digne d’un Elu du Prince du Chaos, ce qui renforce sa future candidature au commandement de la Légion (voir ‘The Soul, Severed’, qui se déroule peu après). De son côté, Haspil fait preuve d’une belle maîtrise de son sujet pour un newbie hérétique, et se paie même le luxe de venir enrichir le fluff de sa Légion d’adoption, audace que peu d’auteurs nouvellement venus se sont autorisés. Une nouvelle tout à fait honorable donc, et une lecture plus que recommandée aux amateurs de la IIIème Légion.

 

Fluff:

  • Emperor’s Children : Afin de suivre l’évolution de la dégénérescence qui faillit faire disparaître les Emperor’s Children pendant la Grande Croisade, Fabius Bile isola une douzaine de Space Marines du reste de la Légion. Jamais rappelés auprès de leurs frères d’armes jusqu’au début de l’Hérésie d’Horus et la corruption des Emperor’s Children, ils connurent des destins divers. Une majorité développa la dégénérescence qui affligeait la Légion et en mourut. Le dernier survivant du groupe, le Sergent Avram Rakomon, resta loyal à l’Empereur et combattit avec les Légions Brisées. Il fut tué par le Seigneur Commandant Eidolon, qui cherchait des glandes progénoïdes non corrompues pour restaurer son intégrité physique, après sa résurrection par Fabius.

 

 

To the Last merci @gilian !

Révélation

Cthonia's Reckoning/2022/22 pages

 

Intrigue:

La capitaine Rumiko Salakia commandait le Ferrum Purgatio depuis peu, et sa première mission avait consisté à se rendre dans le système de Cthonia pour participer au blocus de la planète pendant que les Imperial Fists en prenaient le contrôle.

 

Avant cela, elle avait fait partie d’une force opérationnelle qui avait volé en éclat quand Kyghon Dachoro, le premier officier du Bringer of Justice, avait déclenché une mutinerie et que la plupart des vaisseaux avaient rejoint le camp d’Horus.

 

La prise de Cthonia était plus longue que prévu et les Sons of Horus résistaient bien, ils avaient même envoyé un appel à l’aide qui était resté sans réponse jusqu’à aujourd’hui. Mais à présent, la flotte de secours était là, constituée de trois vagues totalisant plus de 40 vaisseaux ; elle allait submerger la force de blocus impérial et l’amiral en poste a ordonné au vaisseau de fuir pour prévenir Terra de l’attaque.

 

Le Ferrum Purgatio étant un vaisseau relativement lourd et peu rapide devait rester en arrière pour retarder la flotte rebelle qui était commandée par Kyghon Dachoro.

L’incompétence de Dachoro et le génie de Rumiko ont non seulement permis au Purgatio de retenir le flotte adverse un long moment mais en plus il a pu fuir après avoir infligé d’énormes dégâts à l’ennemi.

 

Avis:

Michael F. Haspil avait fait une très bonne première nouvelle avec Amor Fati (nouvelle sortie à Noël 2021). Je ne sais pas si c’est son expérience d’ingénieur et de vétéran de l’US air force ou le fait d’avoir bossé à la NASA mais cette petite nouvelle spatiale est pas mal menée du tout. En plus de cela, il s’attarde sur le fait que la confiance est définitivement perdue coté impérial, la suspicion est de mise. Au final c’est une bonne petite nouvelle aussi.

 

 

Mike Brooks (2)

Révélation

 

Mike Brooks s’est mis sur le tard à l’Hérésie d’Horus, alors que le Siège de Terra battait son plein et que le face à face final et fatal entre l’Empereur et ce garnement d’Horus n’était plus qu’une question de semaines. Ses débuts se sont faits par l’intermédiaire d’un personnage au style capillaire aussi flamboyant que le sien (Amendera Kendel – ‘The Serpent’s Dance’), et il a également été chargé de raconter l’origine d’Alpharius (et probablement d’Omegon, ou le contraire et vice et versa) dans un roman Primarch (‘Alpharius : Head of the Hydra’).

 

The Serpent's Dance merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2020/2020/15 pages

 

Intrigue:

the-serpents-dance.pnggilian:

Amendra Kendel s’approchait de Jupiter avec son équipe et ce qui était en train de se passéer ne lui plaisait pas beaucoup. Elle parvenait à passer tout les contrôles de sécurité en mentant à chaque fois… La sécurité était loin d’être parfaite…

 

Les classes nobles de Jupiter n’avaient jamais vraiment voulu se plier à l’imperium et, même devant l’imminence de l’attaque d’Horus, ne voulaient pas perdre leur train de vie. Kendel doit infiltrer le grand bal de Saphir pour être sûre qu’il n’y a pas d’agents infiltrés dans les hautes sphères de la flotte Jovienne.

 

Et même si elle n’est pas à sa place dans ce monde de noblesse et de finesse, la nouvelle recrue de son équipe (un escroc sorti de prison) l’aide à identifier une cible possible. Durian Jarandille, qui est officiellement un prince marchand de passage, mais qui au final s’avère être un puissant psyker qui devait prendre le contrôle mental de plusieurs membres importants du système sol. Mais la vraie menace ,ce n’était pas lui c’était Jorud Gevaz son soit-disant garde du corps qui, en fait, se trouve être un agent de l’Alpha Légion. Et même s’il ne réussit pas à tuer le Haut Thane de Jupière, il parvient à tuer un tiers de la noblesse grâce aux diverses bombes placées dans la station.

 

Schattra:

Désormais rattachée au service exclusif du Régent rageux de Terra, Malcador le Sigilite, l'ex Sœur du Silence Amandera Krendel participe à l'effort de guerre en menant à bien des missions de contre-espionnage pour identifier les traîtres à l'œuvre dans le système solaire. Une vraie mission de l'inspection générale comme on les aime. Son devoir la mène jusqu'à Jupiter, où elle infiltre incognito un événement mondain organisé pour l'élite locale, à la recherche de... n'importe quoi en fait, car on ne dirait pas qu'elle tient une piste très sérieuse au moment de faire son entrée sur le dancefloor jovien. Cette approche au pur talent verse de maigres dividendes, malgré les conseils avisés que lui glisse son associé, chaperon mondain et consultant en jet set Ruvier Dall, et la soirée progresse sans que sa patronne n'arrive à coincer le moindre petit hérétique. Krendel a beau dissimuler son aquila frontale sous un masque, son physique de tueuse sous des froufrous1 et son aura de Paria avec un torque de suppression, on ne s'improvise pas femme du monde. La spécialité de la maison serait plutôt de les détruire, d'ailleurs (remember Proxima Majoris). 

 

Après une heure à échanger des platitudes avec le gratin jupitérien en pure perte, Krendel en a ras la queue de cheval et opte pour une tactique différente. Rencardée en douce sur les agissements suspects d'un convive, qui est le seul à se balader librement de groupes en groupes sans gardes du corps, notre héroïne fonce sur sa cible comme un missile à tête chercheuse (et à la grande horreur de Dall, offusqué par ce manque flagrant de savoir vivre), avec la ferme attention de... l'inviter à danser. Si si. Ma foi, pourquoi pas: peut-être que le DJ local avait eu la mauvaise idée de mettre 'Cotton Eye Joe' pile à ce moment. Quoiqu'il en soit, la tentative de Krendel se heurte, non pas à un mur, mais au refus poli de l'assistante du nobliau en roue libre (Durian Jarandille), une jeunette timide du nom de Kristanna Moristat, qui fait remarquer à cette virago d'Amandera qu'on ne peut pas macarener les gens sans sommation et sans leur demander leur avis d'abord. Ne pouvant pas décemment lui mettre une manchette sans créer un scandale, la sista improvise et entraîne l'impétrante dans une carioca fougueuse. Faute de merles... Cette proximité lui permet de détecter que Kristanna est elle-même une Paria, constat dont va découler tout un tas de déductions qui, pour la faire courte, mène à la neutralisation de Jurandille, un affreux Psyker sous couverture dont les discussions avec l'élite jovienne ne pouvaient qu'avoir pour but de préparer subrepticement l'arrivée d'Horus dans le système solaire. 

 

Alors qu'elle s'apprêtait à se mettre une claque dans le dos pour se féliciter d'une mission rondement menée (difficile de compter sur des marques de franche camaraderie de ce genre de la part d'autrui quand on donne la nausée aux gens à 10 mètres à la ronde), on souffle dans l'oreillette de Kendrel que le deuxième compagnon de Jurandille, Jorud Gevaz, a filé à l'anglaise pendant qu'elle remportait sa battle de tektonik contre le Psyker infiltré. Comme l'homme en question est parti dans la direction générale des appartements du Haut Thane de Jupiter et qu'il laisse des cadavres de gardes derrière lui, il s'agit de le rattraper en vitesse afin d'éviter une gueulante de Sire Gilles l'Huître. Beaucoup plus à l'aise maintenant qu'elle a le droit de mettre des gros taquets dans les nougats, Kendrel finit par confronter sa proie avant qu'elle ne pose ses sales pattes sur le nabab local, et parvient à la retarder suffisamment longtemps pour que l'indispensable Helig Gallor (Death Guard en disponibilité) arrive disperser l'importun d'une rafale de bolter bien placée. Pas assez vite cependant pour empêcher Gevaz, un agent de l'Alpha Legion, d'appuyer sur le détonateur caché dans la boucle de sa ceinture avant de passer de vice à trépas. Être lent et méthodique est parfois handicapant. Bilan des courses: deux tiers des invités du bal (ainsi que Ruvier Dall) finissent en carpaccio, victimes des bombinettes cachées par les cultistes dans les automates de service, ce qui n'est pas un superbe résultat pour notre espionne en herbe. Elle fera sans doute mieux la prochaine fois, si prochaine fois il y a.      

 

1: Notons au passage qu'elle a réussi à convaincre ce vieux pingre de Malcador de lui adjoindre les services de deux couturier.e.s. Deux fois le nombre de Space Marines de son équipe: on voit où vont ses priorités. 

 

Avis:

gilian:

Revoilà Kendel de retour, et ce n’est pas Annandale qui se charge de son histoire, ce qui est assez surprenant. Le retour d’une histoire sur Kendel au moment de la sortie de « saturnine » qui pose une partie des bases de l’inquisition est la bienvenue. Malgré le fait que chacune de ses interventions se solde par un massacre, on peut voir poindre plusieurs marques spécifiques de la future inquisition : le recrutement plutôt hétéroclite de l’unité d’intervention et la peur viscérale des gens quand ils voient le symbole du Sigilite. Du coup, j’ai moins de mal à comprendre comment, 10 000 ans plus tard, une personne avec le symbole de Malcador peut se faire obéir n’ importe où …

 

Schattra:

Dans la série des "Que sont-ils devenus?" de l'Hérésie d'Horus, le cas d'Amandera Kendrel méritait-il qu'on s'y attarde? Personnage récurrent de James Swallow, ses apparitions dans la série se sont logiquement espacées au fur et à mesure que celles de son auteur faisaient de même. À titre personnel, je vivais et lisais très bien sans mademoiselle Kendrel, et je m'interroge sur les raisons qui ont poussées Mike Brooks à la choisir pour ses débuts dans l'Hérésie. Amandera ne m'apparaît en effet pas comme une figure brooksienne classique, n'étant ni trop sarcastique pour son propre bien, ni le détournement d'un archétype de 40K, ni particulièrement originale au niveau de ses pronoms1, ni un Ork. L'intrigue et la mise en scène, sans être indigentes, ne sont pas non plus mémorables, et, à moins d'un fantastique coup de théâtre, l'intégralité des événements narrés dans The Serpent' Dance aura autant d'impact sur le reste de l'Hérésie d'Horus que la couleur des papiers peints du boudoir d'Eidolon, voire qu'Eidolon lui-même (c'est dire). Bref, c'est un double gâchis à mes yeux: des compétences et de l'originalité de l'auteur en premier lieu, et des possibilités scénaristiques (que ce soit en termes de développement ou de conclusion d'arcs narratifs) offertes par une saga aussi étoffée en second lieu. On appréciera tout de même le sérieux dont Brooks a fait preuve dans sa préparation, qui transparaît dans les références aux travaux de ses prédécesseurs (battlemark et thoughtmark, Lucifer Black...), mais également dans des clins d'œil un peu plus subtils, comme le choix de Kendrel de prétendre être une aristocrate d'une certaine planète Mollita pour accéder au bal. En conclusion, je ne voue pas cette nouvelle aux gémonies mais j'affirme sans détour qu'il y a beaucoup mieux à lire de la part de Mike Brooks et de l"Hérésie d'Horus que cette danse serpentine.   

 

1: La danse entre Kendrel et Kristanna est toutefois une péripétie que l'on n'aurait à mon avis pas pu trouver ailleurs que chez Brooks parmi les auteurs de la Black Library. Et on a bien un personnage non-genré dans l'histoire, mais c'est un garde tué hors champ dont Krendel récupère le fusil, donc ça ne compte pas vraiment.     

 

Fluff:

  • Jupiter : L'élite planétaire vit dans les cités stations de Shoal, sur le pôle. 

 

Council of Truth merci @gilian !

Révélation

Blood of the Emperor/2021/19 pages

 

Intrigue:

Schattra:

Sur l’Alpha, vaisseau amiral de la Légion du même nom, une réunion secrète a lieu entre quatre Astartes. Ou plutôt, trois Astartes et un Primarque. Réunis dans un cagibi étroit comme les navires de l’Alpha Legion en comptent un nombre irrationnel, les surhommes participent à un conseil de vérité, sorte d’interrogatoire sans haine, sans arme et sans violence (pour changer) dont le but est de clarifier une situation complexe ou des motivations absconses. Ce qui est assez fréquent chez les sous-fifres d’Alpharius, reconnaissons-le. Il n’est en revanche pas usuel que ce soit ce dernier qui se trouve dans la position du cuisiné. En cause, son manque flagrant d’esprit de camaraderie lorsque l’Alpha Legion s’est trouvée associée aux Ultramarines de Guilliman lors de la conquête de la Conservation Tesstranne, un empire humain isolé n’ayant pas trouvé bon de prendre son abonnement au club Pépé quand il en avait l’occasion.

 

Les questions et les réponses, qui permettent à Alphie d’expliquer un peu plus pourquoi il considère ses frères comme des crétins et tout particulièrement Roboute (grab popcorn), sont entrecoupées de flashbacks écrits du point de vue de divers défenseurs de la capitale de Tesstra, Prime, qui se trouvaient évidemment très malins et très bien préparés, hohoho, jusqu’à ce que l’impensable se produise et que l’Alpha Legion déclenche une attaque chirurgicale. D’abord en faisant sauter les ponts reliant les fortifications au reste de la cité, puis en infiltrant le QG adverse en se faisant passer pour les gardes du corps transhumains protégeant les hauts gradés et les personnalités politiques de la Conservation, et enfin en détournant l’endoctrinement subconscient des officiers restants, sortis de leurs barraquements à la tête d’une compagnie d’Ogryns pour reprendre Prime, et les forçant à se suicider avec coup de fil anonyme chargé en mots clés déprimants. Bilan des courses : une planète conquise en quelques semaines, au lieu des quelques mois que l’approche lente et méthodique de Guilliman laissait envisager. Evidemment, ce n’est pas « glorieux » ni « honorable », mais est-ce que l’Impérium l’est au fond, hein ? Parfaitement. C’est en quelque sorte le message que fait passer Alpharius à son jury, qui, très étonnamment, le déclare parfaitement dans son droit d’avoir envoyer scier le grand Schtroumpf, et le déclare vainqueur aux points sur décision unanime.

 

Révélation

…On apprend en toute fin d’histoire que finalement, ce n’était pas Alpharius qui répondait aux questions d’anonymes clampins, mais Omegon qui répondait à celles d’anonymes clampins et d’Alpharius. Un grand classique de la XXème. Les deux frangins échangent un sourire complice et quelques boutades à quintuples sens qui n’en font sans doute pas pour nous, et le rideau tombe sur la fin de ce conseil, qui nous aura appris que la vérité est bien relative…

 

gilian:

Alpharius a une façon toute particulière de commander sa légion, en effet il n’existe pas de différence fondamentale entre un légionnaire et son primarque, et il arrive assez souvent qu’ils échangent leurs places. Mais pour pouvoir être cohérent dans ce genre de situation, il faut que tout le monde connaisse la même histoire et c’est à ça que servent les conseils de vérité. Alpharius explique à ses subordonnés les méandres de son plan qui l’ont conduit à aller à l’encontre des ordres de son frère.

 

Il en profite pour faire passer un message à ses hommes, la plupart des légions ne sont pas très subtiles et enchaînent les victoires parce qu’elles affrontent des ennemis trop faibles pour gagner même si ces ennemis sont supérieurs tactiquement. Il arrivera forcement un jour où les légions devront être plus flexibles et où les subalternes devront faire preuve d’initiative.

 

Les questions des trois légionnaires sont de plus en plus incisives et donnent plus l’impression de faire écho aux reproches formulés envers l’Alpha Légion que de participer à une réelle émulation collective.

 

Au final, Alpharius met fin au conseil et après que deux légionnaires aient quitté les lieux, on se rend compte qu’Alpharius était en fait Omegon et le plus incisif des légionnaires était Alpharius.

 

Il s’avère que le conseil de vérité n’a pas réellement vocation à raconter l’histoire la plus plausible pour l’auditoire.

 

Avis:

Schattra:

'Council of Truth' fait partie de ces œuvres dont l'appréciation dépend grandement de votre niveau de connaissance, ou d'accoutumance (les deux termes étant ici synonymes) de/à l'univers et des protagonistes qu'on y retrouve. L'Alpha Legion, si elle n'est pas la faction de l'Hérésie d'Horus la plus populaire parmi les auteurs de la Black Library, dispose en revanche d'une sorte de cahier des charges littéraire auquel le lecteur peut se référer à chaque fois qu'une soumission traitant des fils d'Alpharius (et d'Omegon) est publiée. Organisation inhumainement secrète et retorse, cette Légion met un point d'honneur à ne jamais agir de manière claire, et cela s'illustre évidemment dans les histoires mises en scène dans la GW-Fiction: il y aura toujours des révélations, des retournements de situation et des personnages dupés lorsque la XXème est de la partie. Cela a été la règle depuis le 'Legion' de Dan Abnett, et tous les auteurs qui sont passés après lui ont pris soin de se conformer à cette approche cryptique, avec plus ou moins de bonheur.

 

Aussi, lorsqu'en 2021 (13 ans après la sortie de 'Legion'), Mike Brooks nous livre le récit d'une campagne tout à fait classique - si on peut utiliser cette expression pour ces Astartes - de l'Alpha Legion, sur fond de guéguerre d'ego avec les Ultramarines et de réunions secrètes et trotromystérieuses1, je dois admettre que c'est la déception qui prime. Tout cela a été lu et relu de nombreuses fois au cours des dernières années, et si Brooks livre une nouvelle efficace sur la forme, il lui manque de la valeur ajoutée sur le fond pour être qualifiée de réussite. À mes yeux, les publications de la gamme Primarques sont l'occasion de faire avancer notre compréhension sur cette confrérie de surhommes iconiques, et par extension, sur la manière dont ils organisent leur Légion et considèrent l'Impérium. Mike Brooks nous lance quelques bribes de fluff en cette direction (notamment la réflexion d'Alpharius que l'Alpha Legion doit être polyvalente pour éviter d'être vue comme obsolète par l'Empereur, dont il se méfie grandement), mais se contente sinon de nous servir sa version de 'Legion'2//'The Harrowing'//'The Serpent Beneath', ce qui n'a pas grand intérêt je dois dire. Plus embêtant, il se vautre à certains endroits dans le fan service le plus grossier, en complexifiant les opérations de l'Alpha Legion pour le plaisir (si t'es capable de descendre une compagnie d'Ogryns au bolter, c'est pas le petit officier planqué dans son véhicule qui va beaucoup t'ennuyer s'il n'est pas absolument mis hors d'état de nuire avant l'embuscade hein), ou en incluant la fameuse catchphrase de la Légion ("I am... absolutely not original") et un Alpharius/Omegon swap de façon très artificielle à l'intrigue. Bref, on est ici sur une nouvelle très honnête mais plutôt décevante de la part de Mike Brooks, de qui j'attendais plus pour sa première publication au service d'Hydra. En espérant que le roman qu'il a écrit sur Alpharius soit plus audacieux que ça.

 

1: Brooks m'a mal vendu le concept du conseil de vérité je dois dire. Qui a des comptes à demander à un Primarque sur la manière dont il conduit ses opérations (qui plus est de façon victorieuse) au sein de sa propre Légion? Soit Alpharius a un ego tellement monstrueux qu'il a besoin de prouver qu'il avait raison même quand personne ne lui a rien demandé, soit il s'agissait de faire passer quelques éléments de langage aux officiers supérieurs de la Légion au cas où ils seraient interrogés sur les méthodes de cette dernière. Auquel cas, la transmission d'un memo ou l'organisation d'une réunion sur Teams aurait été plus efficace.

 

2: Avec les soldats génétiquement améliorés du roman d'Abnett du côté non-Impérial cette fois-ci. Mais c'est vraiment la même vibe.

 

gilian:

Après avoir lu cette nouvelle, j’ai eu très peur pour le roman qui devait suivre. Je me suis dit que Brooks était totalement passé à coté de son sujet et au final oui et non.

 

Il faut connaître l’histoire de l’Alpha Légion pour comprendre vraiment ce « Council of Truth ».

 

Premièrement, dans les premiers livres parlant de l’Alpha Légion et dans les ancien Codex Astartes, cette histoire est racontée mais d’un autre point de vue. Alpharius est intervenu pendant une campagne de Guilliman et se retrouve devant un conseil de ses frères qui juge ses actes, les questions sont à peu près les même que celle du conseil et les réponses aussi. On peut donc voir ce conseil de la vérité comme une répétition où Alpharius/Omegon prépare ses punchlines pour clouer le bec à ses frères. (Et ça en devient savoureux parce que du coup Alpharius a toujours plusieurs coup d’avance).

 

Deuxièmement, après avoir lu Alpharius Head of The Hydra, on sait qu’Omegon est retrouvé longtemps après Alpharius et qu’Alpharius le forme avec toute les techniques qu’il a apprises au cours des années, et ce genre de conseil en fait partie. Mais pas que pour Omegon, pour toute la légion. Les conseils servent à étudier toute les options, même si, en général, Alpharius a déjà la bonne solution avant le début du conseil. Ça permet à ses hommes de s’améliorer au cas où un jour il ne soit plus là.

 

Du coup la nouvelle n’est pas si décalée que cela mais le souci vient du report de la sortie du livre Alpharius qui au final est sorti après.

 

Fluff:

  • Alpharius : Il n’a passé que peu de temps avec l’Empereur, contrairement à certains de ses frères qui sont restés pendant des décennies à ses côtés. Il considère sa Légion comme la sûreté intégrée de l’Imperium, capable de résoudre n’importe quel problème si le besoin s’en fait sentir. Contrairement à ce qu’on pense de lui, il ne hait pas Roboute Guilliman, il en a pitié. Il considère en effet que les Ultramarines ne sont pas aussi adaptables qu’ils le pensent eux-mêmes, et qu’ils l’apprendront à leurs dépends de façon douloureuse.
  • Alpha Legion (Culture) : La Légion dispose d’une institution appelée le Conseil de Vérité (Council of Truth). Il s’agit d’un interrogatoire en petit comité portant sur les actions d’un membre de l’Alpha Legion (Primarque inclus), pendant lequel toutes les questions peuvent être posées, même les plus dérangeantes ou impertinentes. Le but est de comprendre le plus parfaitement possible une situation complexe, afin de permettre à l’Alpha Legion de se servir de cette expérience ultérieurement.  
  • Alpha Legion (Vaisseaux Nommés) : L’Alpha, croiseur de classe Gloriana, est le vaisseau amiral de la Légion. Son intérieur a subi d’importantes modifications par rapport au modèle standard pour désorienter un assaillant qui aurait étudié les plans des autres vaisseaux de cette classe.
  • Tesstra : Planète capitale de la Conservation Tesstrane, un empire humain isolé de l’Imperium, et conquis par une action combinée des Ultramarines et de l’Alpha Legion pendant la Grande Croisade. L’Alpha Legion prit Prime, la capitale de Tesstra, grâce à des frappes chirurgicales visant à isoler les murailles, défendues par les régiments de birth troopers, du reste de la cité, et l’infiltration du QG de la Conservation.

 

 

Mike Lee (1)

Révélation

 

Le parcours de Mike Lee au sein de la GW-Fiction est principalement lié à Warhammer Fantasy Battle et au personnage de Malus Darkblade, dont il a co-écrit les (mes)aventures avec Dan Abnett. Il a signé la nouvelle ‘Wolf at the Door’ et le roman ‘Fallen Angels’ dans le cadre de l’Hérésie d’Horus.


 Wolf at the Door // Dans la Gueule du Loup merci à @la queue en airain, @Kaelis@ziafab@gilian et @Lagnar !

Révélation

Tales of Heresy // Chroniques de l’Hérésie/2010/97 pages

Intrigue:
la queue en airain:
wolf-at-the-door-mp3.jpgLa grosse nouvelle du recueil mais, coup de bol, elle ne se tient pas trop mal. Ça cause bien sur des louloups et l'Hérésie n'est guère qu'évoquée au loin, ça ressemble plus à une action de la Grande Croisade. Ya même du xenos qui sent des pieds dedans.

ziafab:
Petite histoire traitant de la colonisation d'une planète durant la Grande Croisade avec la 13ème compagnie les Space Wolves et les Eldars Noirs.

 

gilian:

Sur Kernunnos, Bulveye seigneur loup de la 13ème compagnie attend la reddition du gouvernement local qui se fait attendre. Bulveye n’est pas spécialement le genre de personne que l’on fait attendre et il s’apprête à donner l’ordre de prendre d’assaut la dernière forteresse au moment ou les portes s’ouvrent enfin et les Tyrans de Lammas se rendent enfin.

La campagne venait de ce terminé après 7 ans de guerre mais il n’y a pas de repos pour les braves et un message vient d’arriver. Toute la légion doit se regrouper à Telkara pour aller rendre visite à leur grand ami les Thousand Son.

 

Bulveye avait juré a son primarque qu’il reprendrait tout le secteur Lammas et il restait une planète à reprendre, il decide d’y faire un tour rapidement avant de partir pour Telkara.

 

Comme le rassemblement est en cour Bulveye se rend sur cette nouvelle planète avec tres peut de marines et un seul vaisseau. Grossière erreur…

La planète en question est rançonné régulièrement par les eldars noirs (a l’époque c’était encore des eldars noirs) et la population est tellement impressionné par les xenos qu’elle ne veut pas les contrarier.

C’est sans connaitre Bulveye qui coincer au sol par l’arriver de la flotte ennemie decide de passer le temps en reprenant la planète en attendant l’arriver des renforts.

Quartes semaines plus tard les pillards sont en déroute et les renforts sont la.

Bulveye s’apprête à partir enfin pour rejoindre son primarque mais la population local a pris gout à la liberté et ne compte pas rejoindre l’imperium…

Tres contrarié Bulveye fait massacrer la population avant de partir.

 

Schattra:

Sur la planète de Kernunnos, siège de l’empire humain ayant fédéré le sous-secteur de Lammas, les forces de la 954ème Force d’Expédition en terminent enfin, après sept ans de durs combats, avec la résistance farouche mais futile des Tyrans locaux. Passant à travers les ruines désolées de la capitale, et progressant jusqu’à la gated community où les dirigeants de Kernunnos se sont repliés pour monter leur dernier carré, les Dragons Arcturan sont rejoints sur le parking de la résidence Beau Séjour par un Stormbird aux couleurs des Space Wolves. À la tête des féroces loulous, nous retrouvons le Seigneur Bulveye et ses Lieutenants Halvdan Bale-Eye (surnommé Coco Bel Œil par les Dark Angels) et Jurgen Toukour, les trois officiers supérieurs de la 13ème Grande Compagnie de la Légion de Russ. En attendant que leurs hôtes viennent leur ouvrir la porte, massive et quelque peu endommagée par le bombardement orbital sévère subi par la région au cours des derniers jours, Bulveye nous briefe rapidement sur la particularité de sa Compagnie, composée1 des frères d’épées du Primarque ayant insisté pour boire un coup de Canis Helix à l’arrivée de l’Empereur sur Fenris, en dépit des conseils paternels prodigués par l’Allfather. La gnôle de Pépé s’étant révélée un peu trop forte pour ces flippettes de Fenrisiens, 99% se sont écroulés après avoir demandé s’il y avait de la pomme2, ne laissant que Bulveye et une quarantaine de gaillards accompagner leur lige dans l’espace. Un résultat malgré tout impressionnant.

 

Ces souvenirs émus sont interrompus par l’arrivée des forces adverses, venues offrir leur reddition à leurs vainqueurs. Une fois les soldats, esclaves, femmes, enfants et Tyrans sortis de leur trou et prostrés dans la poussière devant les impériaux, Bulveye démontre son infinie magnanimité en ne tuant ni n’urinant sur personne, à la grande surprise des vaincus. À la place, il leur explique que les mondes du sous-secteur vont être finalement rattachés à l’Imperium, et qu’il vaudrait mieux pour les petites fesses flageolantes des Tyrans qu’ils ne lui donnent pas de raison de revenir sur Kernunnos de sitôt. Ceci fait, et de retour vers son vaisseau, il apprend de la bouche d’un des ses huskarls l’arrivée de deux messages sur son boîte mail neuf.fr3 : le premier est une convocation de toute la Légion sur Telkara, en vue d’un petit voyage sur Prospero, où Magnus aurait fait du vilain. Le second l’informe de la découverte d’un dernier monde humain dans le sous-secteur, auparavant coupé du reste de la galaxie par des tempêtes Warp. Prenant très à cœur le fardeau du loup blanc et la mission d’unification confiée par l’Empereur à ses Légions, Bulveye décide d’aller tuer le temps nécessaire au rassemblement de sa flotte dans ce patelin perdu, pour honorer la promesse faite à Leman Russ de finir la map à 100%.

 

Venus en petit nombre, les Space Wolves atterrissent sur une planète qui semble s’être mangée une guerre atomique en bonne et due forme au cours de son histoire, transformant 90% des terres émergées en désert radioactif. Accueillis par une délégation d’adulescents impressionnés par la carrure et la mâle prestance des nouveaux venus, Bulveye et son escorte sont amenés en Kangoo4 jusqu’au Sénat local, constatant pendant qu’ils patientent dans les bouchons que la population semble se préparer pour une catastrophe imminente. Introduits dans le saint des saints d’Antimon (le nom de la planète), les Space Wolves reçoivent un accueil très froid de la part des augustes sénateurs, très occupés à s’abreuver d’injures à propos d’un quota et d’une loterie, dont le sens échappe à leurs hôtes. Sans doute l’organisation de la kermesse de la fin d’année. L’honorable Président du Sénat, Gérard Larch-Javren Santanno, va même jusqu’à traiter ses hôtes de « sales furries puant de mes deux », ou quelque chose comme ça, en introduction de l’entrevue, forçant Bulveye à puiser dans ses réserves de self-control pour éviter de rentrer dans le lard des Antimoniens. À la place, il sort sa plus belle saga, et raconte pendant des heures les circonstances ayant mené à la Grande Croisade et à la fondation des Space Wolves, pour finir par une offre d’adhésion à l’Imperium de l’Humanité, évidemment non assortie d’une période d’essai sans conditions, parce que, reconnaissons-le, vous n’êtes pas en position de dire non. Le test de persuasion si longuement préparé par notre héros s’immobilisant sur un échec critique après avoir roulé sur le bureau de Javren, ce dernier traite tout bonnement son visiteur venu d’ailleurs de menteur, ce qui aurait pu très mal finir si les Harrowers n’avaient pas choisi ce moment pour faire leur grand retour sur Antimon. Que sont les Harrowers, vous entends-je me demander ? Voici.

 

Cette race de Xenos a pris le parti de venir passer des vacances régulières sur la planète il y a de cela deux siècles, lorsque les tempêtes Warp déchirant la galaxie se sont un peu calmées. Bénéficiant d’une technologie très avancée et d’un goût prononcé pour la torture, ils se sont mis à prélever une dîme parmi les habitants d’Antimon à chacun de leurs passages, et ont construit de grandes (5 km de haut tout de même) tours défigurant le paysage pour abriter leurs vacanciers. D’abord combattus par la caste de guerriers locaux, les armigers, les Xenos déversèrent le feu et la fureur sur la planète en représailles d’une embuscade ayant coûté la vie à 20 d’entre eux, exterminant des centaines de millions de locaux. Suite à cet événement, le Sénat décida de dissoudre les armigers, et de mettre en place un système de bénévolat en pro bono, envoyant aux envahisseurs un contingent de leur population de leur propre chef pour préserver le reste. Tout cela a marché plutôt correctement au cours des dernières décennies, mais le retour précipité des vacanciers tortionnaires fait souffler un vent de panique parmi la population locale, qui, comme aurait pu le dire Illidan Hurlorage, n’est pas prête. Voila ce qui justifiait les débats de quota et loterie5 surpris par les Space Wolves à leur arrivée. Ces derniers, pris également au dépourvu par le débarquement des Eldars Noirs (car oui, si vous n’aviez pas fait le rapprochement, je ne peux plus rien pour vous), qui a forcé leur barge de bataille à se retirer de l’orbite (ou à s’écraser sur la planète, au choix), décident de faire contre mauvaise fortune bons cœurs, et de défendre leurs congénères des déprédations des Drukhari, bien que rien ne les y oblige.

 

S’ensuit alors une campagne de guerilla inspirée, montée par un Bulveye très à l’aise dans l’exercice. Ayant exprimé leur manifeste de farouche défiance à l’encontre des Xenos puants (littéralement puants, leurs sens développés de Space Wolves manquant d’être submergés par l’infâme fumet dégagé par les envahisseurs) en massacrant sans sommation la petite bande envoyée par l’Archonte Darragh Shakkar collecter la dîme de chair déposée par les Antimoniens à proximité de leur capitale, les Space Marines passent les semaines suivantes à organiser des opérations coup de poing contre les Eldars, leur infligeant de lourdes pertes et minant l’autorité de l’Archonte sur ses pillards. Soutenus dans leurs efforts héroïques par les dons de victuailles de la population, et leur capacité à faire du camping dans les plaines irradiées de la planète pour échapper à leurs poursuivants, Bulveye et ses hommes finissent par être contactés par Andras Santanno, fils de feu Javren, et résistant de la première heure avec ses copains armigers, dont ils ont maintenu la tradition martiale en vie malgré l’interdiction des autorités. Andras pouvant leur permettre d’accéder à une des spires Eldars en dérobant un Raider laissé sans trop de surveillance, Bulveye accepte le principe d’une collaboration, et la team humains prend donc le chemin du pied à terre Xenos…

 

Révélation

…Sur place, les assaillants parviennent à se frayer un chemin jusqu’au cristal réacteur, et à poser leurs ultimes charges à fusion sur ce dernier. Bonus appréciable, ce chacal de Shakkar finit également par se joindre à la fête, comme prévu par Bulveye. Au cours d’un combat accroché, et bien aidé par la distraction apportée par Andras, le Seigneur Loup finit par envoyer son adversaire par-dessus la troisième corde, directement sur le cristal en question, ce qui le vaporise sans autre forme de procès (les amateurs de catch appellent ça une Palpatine), et surcharge le réacteur, déclenchant une réaction en chaîne catastrophique menant à l’explosion du centre de vacances Drukhari. Évidemment, nos héros ont réussi à s’enfuir à la dernière seconde de l’édifice condamné, sinon c’est pas drôle.

 

Se préparant à livrer un dernier carré dans les ruines du Sénat, les survivants apprennent quelques heures plus tard l’arrivée de la flotte de secours des Space Wolves, ayant mis en fuite les vaisseaux Xenos et effectivement remporté la victoire pour l’Imperi… Wait. Andras, en digne fils de son père, n’est vraiment pas chaud pour rejoindre la joint venture vendue par Bulveye, qui espérait pourtant que l’héroïque action d’arrière-garde de ses hommes inciterait leurs hôtes de give peace Big E a chance. Ayant bien compris qu’il n’arriverait pas à convaincre son nouveau frère de la validité de sa démarche, c’est les cœurs lourds que notre héros se trouve forcé de hacher menu son compagnon et les derniers armigers, et d’ordonner à ses renforts de se lancer dans une petite mise en conformité sur le pouce, pendant qu’il prend la route de la rout. Signé Bulveye

 

1 : En partie, sinon la « Grande » Compagnie ne pèse que quarante nobles vieillards, ce qui est peu.

 

2 : Et l’Empereur de répondre « Y en a. » selon la formule consacrée.

 

3 : Comme tous les vieux, Bulveye n’est pas à l’aise avec la technologie, et a donc un préposé aux emails et au pack Office qui lui prépare ses présentations Power Point.

 

4 : Dont la flexibilité offerte par ses sièges rabattables et sa puissance sous le capot impressionne même ce blasé de Bulveye.

 

5 : Bonne chance pour vendre des tickets en porte à porte avec un grand prix aussi pourri que celui-là.

 

Avis:
la queue en airain:
Là aussi on a une histoire intéressante avec des personnages louloups relativement simples mais pas mal définis, ne serait-ce que par les décisions qu'ils doivent prendre. L'intrigue laisse même un peu de suspense dont les dernières bribes ne se dissolvent que dans les deux dernières pages. C'est pas non plus du polar mais pour une fois, il n'y a pas une ficelle énorme mais deux ou trois (énormes aussi, quand même) et on ne sait pas laquelle il va choisir (ou presque quand même, n'exagérons pas).


Kaelis:
Super sympa, avec explication de ce que ressent le Wulfen, et une vision un peu moins grossière des SW que d'habitude. Au lieu de nous la faire "Gros Khorneux, mais côté loyaliste", on a vu que les SW étaient capables de traquer l'ennemi et de le frapper chirurgicalement. La fin est très sympa, et elle est presque triste, mais un peu prévisible...


ziafab:
Je trouve que la description des Space Marines ne colle pas suffisamment aux loulous (elle correspondrait d'ailleurs autant à n'importe quel autre chapitre) mais l'histoire n'est pas mauvaise.

 

Lagnar:

Alors cette nouvelle me laisse perplexe. J'ai trouvé le côté surhomme des Space Wolf vraiment exagéré au point où ça en devenait un peu pénible à lire, surtout que les ennemis en face sont des Eldars Noirs, pas simplement quelques paysans sous armés... Puis on finit par s'attacher au groupe, notamment les jeunes résistants que tu es heureux de voir réussir. Et puis vient la chute avec leur refus de suivre l'Imperium et le choix du leader des Loups de faire son devoir malgré tout. Assez représentatif de l'image que l'on se fait des Anges de l'Empereur, capable de collaborer mais qui ne laisseront rien entraver la marche en avant de l'Imperium.  Du coup, ce n'est pas mauvais mais la nouvelle n'a, pour moi, que d'intérêt que la fin avec la réussite de la mission et le retournement des Loups.

 

gilian:

Le gros morceau du recueil qui est la pour introduire les spaces Wolves en vue des évènements à venir. On apprend pas mal de chose sur les spaces Wolves et en particulier sur l’origine de la 13eme compagnie, les « frères » de Leman du temps ou il était seulement maitre de Fenris.

 

Une petite chose me chagrine quand même, il faut 7 ans pour massacrer systématiquement un secteur mais seulement quartes semaines pour défoncer une flotte eldars noirs^^.

En plus la destruction complète d’un secteur ne cadre pas vraiment avec la grande croisade. Même si la population résiste, raser toutes les infrastructures d’un système entier est contre productif pour l’effort de guerre. Il n’y a plus rien a occupé.

 

Schattra:

Longue nouvelle à haute teneur en action space marinée, et adaptation assez réussie de Papy(s) fait de la résistance à la sauce M31, Wolf at the Door se révèle plus intéressante par ce qu’elle dit de la réalité de la Grande Croisade que par la guerilla menée par Bulveye et ses Bulv-ouailles contre des Xenos à l’hygiène corporelle douteuse. Confronté au classique dilemme opposant devoir et éthique, le Seigneur Loup devra trancher (c’est le cas de le dire), bien qu’il lui en coûte. Un bon point à l’élève Lee pour avoir traité cet aspect de la reconquête galactique par les armées de Pépé, et ne pas s’être contenté d’une happy end à la Star Wars1 comme d’autres auteurs auraient pu le faire.

 

En plus de cela, on apprend pas mal de chose sur la 13ème Compagnie des Space Wolves, et sur la figure semi-connue de Bulveye2, qui reviendra jouer les seconds couteaux dans la novella Leman Russ : Le Loup Suprême de Chris Wraight. On notera également que la diction3 du Wulfen, utilisée par Bulveye comme special move pour vaincre l’Archonte adverse, semble avoir été mise sous contrôle par les Longues Barbes depuis les événements de Dulan. Au temps où cette nouvelle a été écrite, je doute que la BL ait été aussi stricte dans son contrôle éditorial qu’elle ne l’est aujourd’hui, et il est donc heureux que les pièces du puzzle continuent à s’agencer sans trop de friction après toutes ces années.

 

On regrettera toutefois que les Eldars Noirs convoqués par Mike Lee pour donner le change aux fiers loulous aient été dépeints par l’auteur comme de frêles et grêles brêles, facilement mis en échec par une poignée de Space Wolves déterminés (la palme revenant au Frère Ranulf, qui a défendu en solo le Raider de l’équipe contre des vagues de Xenos sans aucun problème). Cela permet certes de recontextualiser le potentiel des Astartes, mais un peu plus d’équilibre dans le rapport de force aurait été appréciable.   

 

1: Il aurait été marrant que les Ewoks refusent également de rejoindre la Résistance après le banquet d’Endor, et se soient faits massacrer par la flotte rebelle en représailles. Mais cette galaxie fort lointaine a toujours été des plus gentillettes…

 

 

2 : Petit problème de continuité fluffique, dans l’œuvre de Wraight, Bulveye a été démis de ses fonctions de Seigneur Loup et n’est plus que le bras droit de Jorin Bloodhowl. L’âge de la retraite avait-il sonné pour notre vieux guerrier ?

 

3 : Non pas que les performances orthophoniques de ces petits êtres poilus soient au cœur des débats, mais je ne peux pas trancher s’il s’agit d’une béné- ou d’une malé-diction.


Fluff:

  • Space Wolves (13ème Grande Compagnie) : Commandée par le Seigneur Loup Bulveye pendant la Grande Croisade, où elle a servi dans la 954ème Flotte d’Expédition. Constituée des frères d’épée de Leman Russ sur Fenris, des hommes de plus de 20 ans qui ne pouvaient pas devenir des Space Marines. Sur des centaines de candidats, seule une quarantaine survécut, ce qui surprit l’Empereur. Les guerriers de la 13ème Grande Compagnie sont surnommés les Barbes Grises par les autres Space Wolves, mais s’appellent les Frères Loups entre eux. La Barge de Bataille Ironwolf est le vaisseau amiral de la 954ème FdE.
  • Space Wolves (Culture) : Les Space Wolves gravement blessés tombent dans un coma artificiel appelé le rêve rouge. La tradition pour un guerrier Fenrisien est de se laisser pousser la barbe, c’est de Terra que vient la pratique de se raser.
  • Grande Croisade : L’Empereur a ordonné la destruction et l’effacement des archives des planètes contrôlées par des Psykers humains.
  • Tyrannie de Kernunnos : Empire humain couvrant une douzaine de mondes, situé dans le sous-secteur de Lammas. Gouverné par six tyrans, chacun gardé par un millier de Compagnons, les forces d’élite de la tyrannie. La Tyrannie a été écrasée par les Space Wolves et les Dragons Arcturan pendant la Grande Croisade, et son empire intégré à l’Imperium après une campagne de sept ans.
  • Antimon : Planète du sous-secteur de Lammas, comptant 120 millions d’habitants au moment de sa redécouverte par l’Imperium,  et gouvernée par un Sénat. Isolée du reste la galaxie par des tempêtes Warp. Cité capitale d’Oneiros. Pillée tous les sept ans par les Harrowers, le nom donné par les habitants aux Eldars Noirs, depuis deux cents ans. La majeure partie de la planète est devenue inhabitable à la suite du bombardement nucléaire lancé par les Xenos en représailles d’une embuscade.

 

 

Nicholas Wolf (1)

Révélation

 

Nicholas Wolf est un auteur et illustrateur freelance, ayant signé quelques nouvelles pour Warhammer 40K avant de sombrer corps et biens dans l’hérésie. On lui doit ainsi la nouvelle ‘The Flesh Harvest’, publiée dans l’anthologie ‘Cthonia’s Reckoning’.

 

• The Flesh Harvest merci @gilian !

Révélation

Cthonia's Reckoning/2022/16 pages

 

Intrigue:

Ikharios Brehker est le chef des Faucheurs de Kraton et il a payé très cher un traître du mechanicus pour avoir des informations sur la « crypte ». Un endroit légendaire contenant un trésor qui n’a jamais été trouvé sur Cthonia.

Il s’avère que la crypte se trouve dans la zone Mortalis, la zone la plus dangereuse de Cthonia où personne ne va jamais.

Pourtant les faucheurs de Kraton vont trouver pas mal de monde sur leur route, à commencer par Kholkhar et sa bande des ravageurs d’Abrax qui cherchent eux aussi la crypte. Ils devront s’allier pour survivre aux attaques des mutants reptiliens qui pullulent dans la zone Mortalis.

Mais, en arrivant devant l’entrée de la crypte, Ikharios se retrouve confronté au veritable commanditaire de Kholkhar, c’est un Word Bearer du nom de Malga Drak qui lui propose de se rendre et de lui jurer fidélité pour garder la vie sauve.

Mais Ikharios est un vrai Chtonien et un Chtonien ne s’agenouille devant personne et il préfère faire exploser la crypte, le Space Marine et tout son gang plutôt que de se rendre.

 

Avis:

Nicholas Wolf fait partie des dernier venus à la Black Library, il a écrit une poignée de nouvelles. Le thème de cette nouvelle est la fameuse « zone Mortalis ». Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un ensemble de règles du jeu pour l’hérésie d’Horus pour simuler des combats dans des espaces clos, sans véhicule et avec une interaction entre l’infanterie et le décor.

Le souci c’est que Wolf ne semble pas avoir été mis au courant, du coup, la zone Mortalis c’est juste une zone mortelle servant de cadre à une mission entre gangs rivaux.

La nouvelle se laisse lire et le petit twist final avec l’arrivée du Word Bearer n’est pas mal du tout.

 

 

Nick Kyme (17)

Révélation

 

Bien que son nom ne soit certainement pas le premier qui vienne à l’esprit quand on évoque les auteurs de la Black Library impliqués dans l’Hérésie d’Horus (pas chez moi en tout cas), Nick Kyme a à son actif un corpus hérétique assez conséquent. Spécialiste des Salamanders (Vulkan est Vivant, Retour au Mont Deathfire, La Vieille Terre…), on lui doit également les aventures de l’officier Ultramarines le plus censuré du 31ème millénaire, le manifestement très grossier Aenoid Thiel (La Marque de l’Infamie, Stratagème, Marqués de rouge, Nightfane). Entre autres.

 

• Forgotten Sons // Fils Oubliés merci @Celtic_cauldron, @gilian et  @Lagnar !

Révélation

Age of Darkness // L'Âge des Ténèbres/2011/38 pages

 

Intrigue:

forgotten-sons.png?w=299&h=459Celtic_cauldron:

Récit mettant en scène une interaction diplomatique entre Hérétiques, loyalistes et gouvernement d'une planète stratégique qui hésite à choisir son camp.

 

gilian: 

Bastion est une planète tres importante pour les loyaliste et pour les rebelles et ils ont donc décidé d’envoyer une délégation chaque pour négocier le ralliement de la planète.

Mais la navette transportant la délégation imperial se fait abattre avant d’avoir atteint la capitale. Se qui retarde l’arriver de nos deux spaces marines.

Alors que les deux délégations présentent leurs points de vue au sénat de Bastion il devient vite évident que le commémorateur envoyer par Horus à plus de charisme que les spaces marines envoyer par l’empereur.

Alors qu’Arcadese essaie maladroitement de sauver les meubles, Heka’tan partie vérifier quelques choses tombe nez a nez avec un Iron Warriors en train de préparer un mauvais coup. Apres avoir tué l’importun il revint juste a temps pour sauver le diplomate d’Horus d’une tentative d’assassinat du même assassin qui a tenter de les tuer plus tôt.

Apres avoir tué l’assassin tout semble rentrer dans l’ordre mais non c’est a se moment la que les charge sismique caché par l’Iron Warrior un peu plus tôt font sauter la planète, tuant Heka’tan par la même occasion.

 

Schattra:

C’est sur la vision d’un Salamander (presque) à poil surplombant la forme recroquevillée d’une humaine en détresse que Nick Kyme fait ses débuts dans l’Hérésie d’Horus. Le surhomme en pagne s’appelle Heka’tan, et est Capitaine d’une Légion placée sur la liste des espèces en voie d’extinction par l’IUCN. La frêle (en comparaison) jouvencelle se nomme Persephia, et est une ancienne Commémoratrice devenue aide soignante1 du Capitaine Arcadese des Ultramarines depuis l’Edit de Dissolution. Tous trois se trouvaient à bord d’un Stormbird les amenant jusqu’à la capitale de la planète Bastion, mais victime d’une avarie grave en chemin, qui a provoqué les turbulences ayant mis Persephia au tapis. Quelques secondes plus tard, l’appareil se crashe, ne laissant que notre trio de choc comme survivants. Après avoir convaincu l’acariâtre Arcadese de laisser son auxiliaire de vie les accompagner jusqu’à Cullis, leur destination finale, nos héros partent donc vers la cité, croisant un autochtone en chemin2.

 

Avant d’aller plus loin, il est nécessaire de donner un peu de contexte à notre propos. Arcadese et Heka’tan ont été envoyés sur Bastion pour une mission d’un genre un peu particulier : remporter le concours d’éloquence organisée par le gouvernement local pour décider qui de l’Empereur ou d’Horus il soutiendra. Comme aucun des belligérants n’a trop envie d’envoyer ses légionnaires conquérir la planète en son nom, mais que cette dernière possède un potentiel militaire indéniable, la question sera donc tranchée à l’amiable, pour changer. Nos deux Space Marines, guère indispensables à la conduite du conflit pour raisons médicales et organisationnelles, respectivement, ont donc été chargés de convaincre Bastion d’honorer son allégeance à Pépé, Arcadese en tant qu’avocat de la défense, et Heka’tan, qui était présent sur Isstvan V et est encore traumatisé par la disparition de son Primarque, comme témoin principal. Dans le coin opposé, c’est l’itérateur renégat Ortane Vorkellen qui représente les intérêts du Maître de Guerre, et se frotte donc les mains d’avance de ce combat très déséquilibré sur le papier. Après tout, si mon sort devait être tranché devant une cours de justice, je préférerais être défendu par Dupont-Moretti que par Hulk Hogan et Mr T. Reprenons.

 

Après une petite balade, les loyalistes, qui soupçonnent que leur accident d’avion n’est pas le fruit du hasard, arrivent devant le Sénat de Cullis, où, au grand énervement d’Arcadese, on leur demande de laisser leurs armes et armures au vestiaire. Après avoir juré son grand Empereur qu’il ne payerait jamais deux euros par article, alors qu’il pouvait tout garder sur lui sans problème, l’Ultramarine finit par obtempérer, et les comparses sont introduits devant l’auguste assemblée, où attend déjà Vorkellen. Persephia, de son côté, est chargée par son boss d’aller récupérer « discrètement » son bolter et de lui apporter tout aussi « discrètement », pour le cas où la situation dégénérerait. Fort heureusement pour la malheureuse larbine et la tout aussi malheureuse histoire de Nick Kyme, la sécurité de Cullis est plus laxiste que les principes moraux de Fulgrim, et elle parvient donc à récup- se perdre dans les niveaux inférieurs de l’auditorium, et à arriver en vue du réacteur nucléaire qui se trouve en sous-sol. Parce que c’est tout à fait logique de faire siéger la plus haute instance législative d’une planète entière sur un site classé Seveso seuil haut. Sur place, notre auxiliaire fait une mauvaise rencontre : un Iron Warrior à l’impressionnante détente sèche, qu’elle a surpris en train d’installer quelque chose sur la console de contrôle de la centrale. On Se DeMaNdE bIeN cE qUe C’eSt AlOrS ! Notre petite futée ne courra cependant pas assez vite pour éviter de faire connaissance avec l’épée tronçonneuse du traître, ce qui est tout à fait tragique.

 

forgotten-sons_illustration.pngUn peu plus haut, le débat suit son cours, les deux parties rivalisant de stupidité pour faire basculer Bastion dans leur camp. Si on peut excuser les Space Marines de ne rien y connaître en rhétorique, même si la tendance d’Arcadese à prendre toutes les mouches que Vorkellen lui envoie voler autour de la tête est rapidement lassante, notre itérateur s’avoue être redoutablement c*n lui-même, ce qui équilibre un peu les débats. Il axe ainsi son argumentation sur l’exemple de Monarchia, qu’il arrive à présenter de telle façon que tout être intelligent en retiendra que l’Empereur a puni Lorgar après que ce dernier ait une nouvelle fois ch… prié dans la colle. Et donc qu’il l’avait bien cherché. De son côté, en attendant d’être appelé à la barre pour raconter l’atrocité d’Isstvan, Heka’tan croit apercevoir une forme menaçante au premier balcon, puis s’en va chercher Persephia parce que « ça fait quand même longtemps qu’elle est partie, la ptiote », laissant son collègue pédaler dans la Roboute tout seul dans son coin. Profitant une fois encore de la permissivité de ses hôtes, le Salamander ne met pas longtemps à trouver le cadavre de Persephia, que ce tâcheron d’Iron Warriors n’a pas pris la peine de beaucoup camoufler. Utilisant son super pouvoir de détection des sources de chaleur, Heke’Tan parvient ensuite au réacteur, où il tombe sur le râble du renégat. Malgré le fait qu’il ne soit ni armé, ni armuré, le loyaliste parvient à se défaire de son adversaire, lui aussi complètement cramé du bulbe. J’en veux pour preuve qu’il ne prend pas la peine d’utiliser son pistolet bolter pour descendre son assaillant, et finit donc empalé sur sa propre épée tronçonneuse, puis balancé dans le noyau nucléaire (Palpatine like, c’est dire à quel point cette installation semble sécurisée). Une fois cette petite vengeance accomplie, Heka’tan trouve un bout de papier déchiré indiquant « -out faire pét- », et constate que l’écran du terminal sur lequel travaillait l’Iron Warrior affichait toutes les autres installations nucléaires de la planète… et ne fait pas le lienC’mon duuuuuuuuuuuude. Il s’en retourne donc gentiment à l’auditorium, où Arcadese s’est fait humilier par son adversaire.

 

Une délibération plus tard, il est temps pour les dirigeants de Bastion de rendre leur verdict. Ce dernier est cependant interrompu au moment où le juge prononce : « Je kiffe trop Hor- » par l’arrivée de Heka’tan, juste à temps pour avertir Arcadese de la présence d’un sniper au balcon. Oui, le même qu’il avait cru voir quelques minutes plus tôt, et qu’il avait laissé tranquille pour partir en vadrouille. Pour sa défense, et pour rester dans le thème des personnages de cette nouvelle, il s’agit du plus mauvais sniper du monde, puisqu’il se passe trois secondes entre l’avertissement du Space Marine et le tir, destiné à Vorkellen, qu’Arcadese intercepte avec ses gros pecs huilés. La situation devient encore plus confuse qu’elle ne l’était précédemment, nos héros parvenant toutefois à se frayer un chemin jusqu’au tireur, qui se trouve être l’autochtone croisé sur la route de Cullis3, ayant pris la place de l’un des gardes du Sénat. Mais l’autochtone lui-même défie les pronostics en parvenant à matérialiser une épée en os à partir de sa propre jambe, et à s’échapper sans difficulté dans les galeries supérieures de l’auditorium. Kyme décrète alors que personne ne peut plus sortir de la pièce, ce qui était totalement faux jusqu’à présent, mais permet d’accélérer la suite de l’intrigue. Littéralement deux lignes plus loin, c’est le retour de la revanche du fils de la momie, soit un nouvel affrontement entre les deux surhommes et l’assassin… qui se révèle être un Custodien. Non ? Si. Mais en fait non, comme ce rusé de Heka’tan le démontre par l’absurde à son comparse, après que l’escarmouche ait été interrompue une nouvelle fois. Ce n’est pas un vrai Custodien, car sinon les deux compères seraient déjà morts. Dit comme ça…

 

Finalement, nos héros parviennent à mettre la main au collet de l’invité mystère, mais non sans qu’Heka’tan ait pété le pif à Arcadese, et que ce dernier lui ait avoué qu’il devrait utiliser du déo (it’s complicated). Feinté et contre-feinté par les Space Marines, l’entité homicidaire est victime d’un bear hug carabiné de la part de Heka’tan, qui appuie tellement fort que sa victime finit par révéler sa véritable identité… un lacrymole. Un assassin Callidus renégat aurait tout aussi bien fait l’affaire, mais après tout, c’est le droit des auteurs de la BL que de piocher dans le fluff le plus obscur pour faire des révélations téléphonées. En tout cas, ça n’explique pas ce que ce transformiste Xenos faisait là, ni pourquoi il a agi de la sorte, apparemment sans coopération avec l’Iron Warrior dérouillé (haha) par Heka’tan un peu plus tôt. Bref, c’est la grosse m*rde dans cette histoire, qui heureusement arrive à son terme lorsque les réactions en chaîne nucléaires causées par les bombes laissées par l’Homer Simpson renégat finissent par se déclencher. Nos héros comprennent alors que le but du Maître de Guerre était d’intimider les planètes se ralliant à l’Imperium en faisant de Bastion un exemple de ce qu’il leur réservait… Sauf que Bastion s’était déclaré pour lui. Ce qui devrait donc avoir l’effet inverse à celui recherché. Bon, moi, j’ai décidé que j’en avais assez à ce moment là, et me suis dépêché de finir les dernières pages de la nouvelle, qui voient la planète partir autant en cacahuète que le scénario de Kyme, Heka’tan tomber dans un trou et décider de faire son Gandalf plutôt que de laisser Arcadese lui sauver la vie, soi disant pour aller retrouver ses frères et son père morts sur Isstvan (et moi qui croyait que les Salamanders étaient réputés pour leur résistance), et l’Ultramarine repêcher Vorkellen en guise de lot de consolation, pour honorer la dernière volonté de son frère d’armes. Voilà comment se termine ce récit des fils oubliés, qui auraient sans doute dû le rester si vous voulez mon avis…

 

1 Arcadese est un peu le Rick Grimes du 30ème millénaire. Il a été gravement blessé sur Ullanor et est tombé dans un coma dont il n’est sorti qu’une fois l’Hérésie commencée. Tu parles d’un choc au réveil. Rafistolé par ses toubibs, il dépend en grande partie des augmétiques qui lui ont été implantées, et que Persephia aide à entretenir.

 

2 : Oui, c’est important. En tout cas pour Nick Kyme. Vous comprendrez plus tard.

 

3 : Quand je vous disais que c’était important !

 

Avis:

Celtic_cauldron:

Une vraie déception pour moi car le sujet laissait espérer beaucoup mieux.

Le +:

  • Une histoire moins bourrine que la moyenne des récits parus.

 

Les -:

  • Rythme mal maîtrisé, la construction temporelle de l'histoire n'est clairement pas son point fort.
  • Personnages pour l'essentiel sans intérêt.
  • Le débat est creux au possible et mal retranscrit.
  • Tout est téléphoné du début à la fin.

 

gilian: 

Je n’ai jamais été tres critique avec Nick Kyme, et j’ai toujours trouvé que malgré certaine lacune et son penchant pour les combat sans fin il s’en tirait plutôt bien mais la… Admettons que les deux camps envoient négocier des diplomates. Horus étant persuadé de perdre, il envoie un Iron Warrior pour détruire la planète juste après qu’elle ait déclaré son allégeance imperial. Jusque la ça se tien.

Mais alors pourquoi essayer de tuer les impériaux ? Je suppose que c’est Vorkellen qui voulait mettre toute les chances de son coté de gagner et qui a envoyer un assassin tuer la délégation.

Mais pourquoi l’assassin essaie de le tuer lui ? L’assassin doit le raté, pour donner encore plus de poids à son argumentation.

Qu’est ce qui lui est passé par la tête ?  Le scénario avait du potentiel pourtant mais ça donne l’impression qu’il c’est débarrasser de ça au plus vite.

 

 

Lagnar:

Étrange nouvelle, déjà l'idée que les deux camps doivent "négocier" ou parlementer avec une planète pour gagner son allégeance, ça ne ressemble pas bien à l'Imperium. Après les diplomates impériaux restent attachant et on sent la différence de caractère des deux bougres. Un peu d'action pas trop mal décrite mais un peu sortie d'un chapeau et un épilogue sans grand intérêt. Au moins ça se lit bien ^^

 

Schattra:

On reconnaît sans mal la « patte » WTFesque du Nick Kyme du début des années 2010 dans ce Forgotten Sons, qui est je pense la nouvelle de l’Hérésie d’Horus la plus comiquement ridicule que j’ai jamais lue1. « Grâce » à ses personnages demeurés prenant des décisions stupides pour tenter de coller à une intrigue lacunaire, cette histoire s’avère être aussi mémorable qu’épuisante, Kyme parvenant à surenchérir sur le n’importe nawak avec une constance aussi admirable qu’inquiétante. Il n’y a guère que les flashbacks d’Isstvan V qui affligent Heka’tan qui parviennent à relever un peu le niveau, en braquant la caméra sur Vulkan juste avant que le géant vert de Pépé n’aille danser le MIA chez le Nighthaunter. Pour le reste, c’est un bon gros nanard hérétique que Nick Kyme nous sert, comme il avait l’habitude de le faire pour 40K à la même époque (‘Thunder from Fenris’, ‘Fireborn’). Je vous laisse déterminer si cela manquait à la série…

 

1On verra bien si quelqu’un arrive à ravir cette « distinction »  à Mr Kyme dans le futur.

 

Fluff:

Celtic_cauldron:

De nouvelles informations sur Isstvan V.

 

Schattra:

  • Vulkan : Le Primarque des Salamanders est le plus fort et le plus endurant de ses frères (Ferrus Manus étant le seul à rivaliser avec lui sur ces aspects), à défaut d’être l’épéiste le plus doué, le meilleur tacticien ou un Psyker d’un talent quelqueconque. Il est ainsi capable de retourner un tank Demolisher sur le flanc à mains nues.
  • Nocturne (Culture) : Les natifs de la planète utilisent une langue-sigil. Les Salamanders prêtent serment en marquant leur chair avec les symboles de cette dernière.
  • Bastion : Planète humaine à forte culture militaire, ralliée à l’Imperium sans combat par les Iron Warriors pendant la Grande Croisade. L’allégeance de Bastion devait être décidée par une session extraordinaire de son assemblée dirigeante, chaque camp envoyant des représentants plaider sa cause. Horus décida cependant de faire un exemple en orchestrant le sabotage des installations nucléaires de la planète, résultant en sa destruction.
  • Lacrimole : Race de Xenos vampirique capable de prendre l’apparence de n’importe quel être vivant. Leurs meilleures imitations sont celles de leurs victimes, dont ils ont bu le sang. Presque exterminés par les armées de l’Empereur pendant la Grande Croisade.

 

Feat of Iron // Triomphe d'Acier merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Primarchs // Les Primarques/2012/78 pages

 

Intrigue:

feat-of-iron.png?w=301&h=462Schattra: 

L'ambiance est morose sur One-Five-Four Four, planète difficilement mise en conformité par moins de trois Légions Space Marines, menées par leur Primarque respectif qui plus est. Pendant que Vulkan et Mortarion commettent un biocide décomplexé dans les jungles de ce monde Exodite, Ferrus Manus, qui se considère comme le chef naturel de l’expédition en tant que candidat-peut-être-shortlisté-par-l’Empereur-pour-devenir-Maître-de-Guerre-mais-qui-s-est-fait-éconduire-au-final, piétine dans le désert aride de ce théâtre ingrat, comme lui (on en reparlera plus tard). Ces fourbes d’Eldars ont en effet organisé leur défense autour de nodes psychiques, protégés par des VPN tellement puissants que même la proverbiale appétence technologique des Iron Hands se trouve mise en défaut. Incapables de localiser le véritable emplacement des pylônes adverses parmi les myriades de leurres s’affichant sur leurs écrans, les Légionnaires de la Xème sont à la traîne par rapport à leurs cousins. Conséquence: Ferrus Manus en a marrus. Et cela se ressent sur son caractère, déjà pas facile en temps normal, mais qui gravite ces derniers jours entre l’exécrable, le sinistre et le violent. Seul son Premier Capitaine et Écuyer, le fidèle Gabriel Santar, ose encore lui dire ses quatre vérités, et encore, en mettant des gants de fer par-dessus ses mains de fer. Facteur aggravant, mais tenu secret par le pudique Ferrus, il est troublé par des rêves de désert de sable noir, et une irritation persistante au niveau de la nuque et du cou, comme si une lame était posée en permanence à cet endroit. Encore un peu, et il en perdrait la tête…

 

En plus de l’infâme FM et du p’tit Gaby, on retrouve au casting de notre nouvelle quelques Capitaines et Légionnaires Iron Hands, dont seuls trois valent vraiment le détour. Le premier parce que c’est une célébrité qui s’ignore encore (Shadrak Meduson), les deux autres parce qu’ils incarnent les vues les plus extrêmes de leur Légion sur la question carnée. Dans la team « la chair prend cher », on retrouve le Capitaine Vaakal Desaan, qui ne jure que par les bielles et les boulons. En face, c’est le Sergent Bion Henricos qui représente la team « la chair m’est chère », formule qu’il s’est fait fièrement tatouer sur la fesse gauche, constituée de tissus mous, comme la grande majorité de son anatomie. Nos deux polémistes s’opposent sur le « support » de l’Armée Impériale dont disposent les Iron Hands, bien à la peine dans l’enfer torride de cette partie de 154-4 : Desaan voudrait laisser les lambins se débrouiller tous seuls, et tant pis pour les pertes que cela représenterait, tandis que le plus altruiste Henricos est persuadé que les bidasses qui leur collent au train peuvent encore se montrer utiles. En tout cas, force est de reconnaître que ce sont les Iron Hands qui se tapent le gros du boulot, comme la bataille introductive de notre histoire, livrée contre des vers des sables d’Arakis et des scorpions des tombes de Khemri, le démontre amplement. La victoire acquise, Santar va sans tarder faire son rapport à son père, qui décide de pousser plus avant sans attendre, et tant pis pour les traînards. La route des Paluches de Fonte les amène à travers une petite vallée, que le Primarque impatient décide de traverser sans regarder à gauche ni à droite, à la tête de ses fidèles Morlocks Avernii. Bien évidemment, il s’agit d’une erreur lourde de conséquences pour nos héros.

 

Avant d’aller plus loin, je me dois de signaler la présence dans cette novella de deux Prophètes Eldars, un certain Lathsarial, qui est persuadé qu’il peut guider le surhomme d’acier sur de bons rails (un chemin de fer, en quelque sorte), par le biais d’une petite manipulation psychique dont sa race perfide a le secret. La mort programmée de Ferrus Manus aurait en effet des conséquences néfastes pour les Zoneilles, ce qui pousse notre grand marabout à tenter le coup, malgré le pessimisme non masqué de son interlocuteur, qui se fait appeler le Devin. Et qui n’est certainement pas Eldrad. Non non non. Bref, nos deux complices complotent en arrière-plan de notre histoire pour tenter d’offrir un futur au Primarque, évidemment sans que ce dernier ne s’en rende compte. Passons à la suite.

 

Fœtus Minus, suivi de Santar et de ses Terminators, s’enfonce donc dans la vallée, lon-la, et est bientôt assailli par une tempête de sable de force 19 sur l’échelle de Beaufort. Un malheur n’arrivant jamais seul, c’est le moment que choisit un gang de Banshees glapissantes pour attaquer Gaston Deferre et sa tribu, dont l’appareillage donne en plus de sérieux signes de fatigue. En clair, toutes les prothèses, bioniques et augmétiques des Avernii se mettent soudainement à attaquer leurs porteurs, dont plus d’un fini donc empalé par son propre bras, ou piétiné par ses propres jambes (ce qui doit être douloureux). Dans la mêlée confuse qui s’ensuit, Henricos parvient à sauver la vie de Desaan, sur le point de se faire seppuku à son corps défendant, tandis que Santar manque de se faire une Wolverine avec ses griffes éclairs. Une fois la tempête calmée grâce à quelques bolts bien placés dans la tête des Psykers Eldars en charge de la météo, et les assauts des grognardes hystériques matés manu militari, il faut se rendre à l’évidence pour les survivants : Ferrus a disparrus.

 

ferrus-manus.png?w=300&h=318Le Primarque est en effet entré dans une caverne/dimension parallèle à son insu, persuadé que ses fistons étaient sur ses pas. Il lui faut toutefois bientôt reconnaître qu’il est seul dans sa galère, ce qui ne le décourage pas de poursuivre sa route. Il en sera quitte pour quelques visions et expériences assez perturbantes, allant d’un teaser sanglant d’Isstvan V, assorti des meilleures morts de ses fils préférés, jusqu’à la visite d’un statuaire un peu particulier, représentant les Primarques sous forme symbolique1, en passant par une prise de tête avec la sienne, dupliquée en dizaines d’exemplaires sous forme décapitée. C’est bien sûr Lathsarial qui est à la mise en scène et aux décors de ces tableaux très symboliques, sensés prévenir Manu qu’il y a une douille dans le potage. Malheureusement pour notre Prophète tragique, et encore plus pour son sujet d’expérimentation, les manigances du premier ont attiré un démon curieux dans le sad trip2 du second. Prenant la forme d’Asirnoth, le lombric de fer blanc que FM a noyé dans la lave sur Medusa, héritant au passage de ses mimines chromées, l’entité clandestine attaque le voyageur, qui ne doit son salut qu’à la spatha que lui avait remis en cadeau Vulkan. L’occasion pour notre héros de réaliser qu’il a été vraiment mauvais ce jour là, puisque tout ce qu’il a trouvé à dire lorsque son frangin lui a remis ce surin fut « Méheu, pourquoi t’as fait des free hands, moâ j’déteste les fioritureuuuuuuh ». Et après, il s’étonne de ne pas être populaire auprès de la famille. Menfin. Toujours est-il que c’est grâce à ce coupe papier personnalisé que Ferrus Manus parvient à blesser son assaillant, qui va l’attendre quelques salles plus loin pour finir le boulot, laissant notre héros recouvrer ses forces dans un coma (causé par le venin de la bestiole) réparateur.

 

Un peu plus loin ailleurs, Santar, qui était resté sur les lieux de la disparition de son Pôpa avec 50 Légionnaires pour retourner des cailloux et coller des affichettes, finit par laisser tomber la traque pour se rendre sur le front, le reste de la colonne ayant finit par localiser le node ennemi. Petit problème, ce dernier est défendu par une forte garnison et un bouclier psychique quasiment infranchissable, même pour les robustes Avernii. Encore une fois, ce sont les malfonctions malfaisantes de leurs membres artificiels qui contraignent les fiers guerriers à battre en retraite, malgré qu’ils aient réussi à ébrécher les défenses adverses. Comment faire pour vaincre cet ennemi qui a réussi à retourner la plus grande force des Iron Hands contre eux-mêmes, se demandent Santar et ses collègues ? Et la réponse, je vous le donne en mille, est apportée par Henricos, défenseur du bio devant l’éternel, qui demande l’autorisation de mener un régiment de soldats impériaux ayant enfin réussi à refaire son retard sur le peloton de tête, à l’assaut des Xenos. Le Premier Capitaine finit par accepter la proposition hétérodoxe et blasphématoire (Henricos va jusqu’à retirer sa main mécanique pour éviter de se mettre des pains par mégarde pendant l’assaut) du Sergent, qui entraîne donc ses troupes à la boucherie, dans la joie et la bonne humeur. Et ça marche (évidemment).

 

Retour à Battoirs d’Acier, réveillé de son petit roupillon. Déterminé à briser le 4ème mur, et à coups de marteau si nécessaire, Ferrus finit par arriver dans une salle où l’attend l’Empereur en format 40.000, soit le cosplay minable d’un Skeletor sous perfusion assis sur fatboy moisi. Derrière le trône, le démon attendait l’arrivée du Primarque, et se jette sur sa proie sans faire plus de chichis, laissant choir au passage deux mots lourds de symbole, si ce n’est de sens, pour la suite de l’Hérésie : Angel Exterminatus. Pas de quoi troubler notre héros, qui étrangle la sale bête à mains nues, puis concasse son cadavre avec son fidèle Forgebreaker jusqu’à n’en laisser que de la pulpe. Ceci fait, il passe en coulisse, où l’attend (enfin) Lathsarial, dont le PowerPoint représentant le système d’Isstvan ne passionne pas des masses son auditoire. Pas plus que les cinq premières secondes de sa tirade, sans doute mûrement réfléchie et longuement répétée, ne convainquent la Gorgone de laisser sa chance à l’Eldar de plaider sa cause plus longtemps. Beuglant comme un veau, il se met à courser le Psyker en jupette en agitant son maillet, ce qui persuade Lathsarial d’écourter son exposé, de s’éclipser sans attendre et de rendre à son sujet d’expérimentation sa liberté. Dommage pour les Eldars, et dommage pour Ferrus Manus, qui n’échappera donc pas à son destin entêté et étêté. Pour l’heure, le patron de la Xème se retrouve au cœur de l’assaut sur le node psychique, à temps pour donner un coup de main à Henricos et ses derniers survivants, avant que les renforts ne débarquent. Tout est bien qui finit donc bien, au moins pour le moment, pour les Iron Hands, qui peuvent enfin mettre un pylône à leur tableau de chasse, et sont de plus invités à prêter main forte (leur spécialité) aux Salamanders à la demande de Vulkan. Dans la Toile, le pauvre Lathsarial pleure comme madeleishaine l’échec de sa tentative et la bastonnade qu’il a prise de la part du monkeigh buté qui cherchait à le buter. Tout n’est cependant pas perdu pour les visionnaires Zoneilles, comme le révèle le Devin en conclusion du récit, car un autre serviteur de l’Empereur pourrait, lui, se montrer ouvert aux négociations avec les Eldars…

 

1 : Petit défi pour le lecteur attentif : identifier tous les Fils de l’Empereur décrits par Nick Kyme dans cet extrait (sachant que les #2 et 11 ne font pas partie du lot). Bonus pour qui arrive à m’expliquer pourquoi le cheval c’est génial (et surtout, de qui il s’agit).

 

2 : On ne dirait pas comme ça mais l’expérience attriste profondément Ferrus Manus, notamment la mort horrible de Santar. C’est un tendre, en fait.

 

gilian: 

Ferrus Manus mène la pacification de Cent-Cinquante-Quatre-Quatre mais les Eldars sont plus fourbe que prévus et arrive a esquivé toute ces attaques alors que ces deux frère Vulkan et Mortarion qui sont sous ces ordres ont un meilleur rendement que lui.

 

Cela le frustre beaucoup, il veut montrer à tout le monde et surtout a ces frères et a l’empereur qu’il vaut mieux que ça. Apres avoir décidé que son retard provenait des force humaine de l’armée impérial qui le retarde, il prend lui-même le commandement de ces Morlock et fonce dans le tas sans attendre d’avoir réunie ces forces.

 

En fait tout ceci est un piège savamment orchestrer par le grand prophète Lathsarial qui veut aiguiller Ferrus Manus pour l’empecher de se faire tuer sur Istvaan V et de changer le futur de la guerre à venir. Et pour cela il/elle entraine Ferrus dans un labyrinthe parallèle ou une fois séparé de ces hommes, l’Eldar essaye de le manipuler.

Quand il comprend qu’il n’y arrivera pas il essaie de convaincre Ferrus Manus mais devant l’hostilité du primarque il est obligé de le libérer et de reconnaitre son échec.

 

De retour sur la planète et regonfler a bloque Ferrus aide ces fils à ruiner ce qu’il reste des eldar et part aider son frère qui est en difficulté.

 

Avis:

Schattra: 

Je ne m’attendais à pas grand-chose de la part de cette novella, consacrée à un Primarque qui ne passionne pas par un auteur dont je pourrais dire la même chose. Eh bien, je dois reconnaître à Nick Kyme qu’il a su faire mentir cette impression initiale, et qu’il a fait de ‘Feat of Iron’ une lecture assez intéressante, ce dont je lui sais gré. Pour faire simple, chacune des deux intrigues parallèles de cette histoire contient, derrière des apparences pas folichonnes, des éléments rédempteurs. Du côté de Ferrus Manus, c’est l’exploration de la psyché du Devon Larratt de la bande à Pépé qui vaut le détour, Kyme parvenant à donner un peu de relief à celui qui n’était jusqu’à présent connu pour… à peu près rien mis à part ses phalanges chromées. On apprend ainsi que derrière ses extérieurs de gros dur colérique et assez imbuvable, Ferrus est travaillé par un sentiment permanent d’infériorité par rapport à ses frangins, dont il jalouse le succès des plus populaires, surtout aux yeux de l’Empereur, qu’il est terrifié de décevoir. En témoigne ce passage frappant du récit, où on s’aperçoit à quel point ce surhomme rugueux et implacable peut douter de lui-même. Notons également l’amour et l’attachement sincère qu’il éprouve pour Gabriel Santar (qui le lui rend bien), qu’on ne retrouve pas ailleurs entre un Primarque et un Space Marine, mis à part peut-être entre Horus et Sejanus. En bonus, Kyme nous sert quelques pépites de fluff cryptiques à souhait, comme le statuaire souterrain (où on apprend que Ferrus Manus ne se souvient pas du visage de ses frères disparus), la destinée non réalisée de la Gorgone (contenir l’Hérésie sur Isstvan V avec Roboute Guilliman et ses Ultramarines), où encore l’identité du candide candidat repéré par Eldrad. Que du bon.

 

De l’autre côté du ring, l’affrontement entre Iron Hands et Exodites, s’il n’est pas exaltant à proprement parler, permet à Kyme de mettre en avant la relation particulière de la Légion avec le monde du vivant, par opposition au goût prononcé de ces Space Marines pistonnés pour la chose mécanique. Ce sont en effet de simples humains qui permettent aux fils de Medusa de remporter la victoire contre des adversaires trop retors pour eux, ce qui les pousse à reconsidérer leur jugement critique sur la fragilité de la chair. C’est d’ailleurs de cette campagne de la Grande Croisade que Nick Kyme fait naître la division Chainveil, les régiments de l’Armée Impériale, puis de la Garde Impériale, reconnus comme fils adoptifs de Medusa par les Iron Hands en récompense de leur bravoure. Quand on voit le tournant qu’a pris le background du Chapitre au cours des dernières années, avec une remise en question de plus en plus forte du dégoût pour le muscle historiquement éprouvé par ces Space Marines, on peut voir dans cette bataille un signe avant-coureur de cette évolution… ou pas.

 

En tout cas, cela fait plaisir de voir un auteur utiliser de façon habile et satisfaisante l’identité de la faction qu’il met en scène dans son intrigue. Là encore, on peut apprécier un petit bonus additionnel, en la présence de quelques unes des figures hérétiques des Iron Hands dans le récit, depuis le regretté Gabriel Santar, à l’entrejambe encore intacte, jusqu’à l’insaisissable guérillero Shadrak Meduson, et son fidèle Bion Henricos (vu dans ‘Little Horus’). Bref, je rends à César ce qui est à César, et à Kyme ce qui est à Kyme, et annonce sans détour que j’ai apprécié cette novella, que je place donc parmi les meilleures soumissions de notre homme pour cette série.

 

gilian: 

Nick Kyme n’est jamais aussi bon que quand il décrit un combat qui dur toute la longueur de son histoire. C’est un style qui ne plais pas forcement et je dois avouer que parfois c’est lourd mais c’est le style qui réussit le mieux a Kyme ; et c’est celui dans lequel il est le meilleur pour raconter une histoire.

 

Et encore une fois alors que je n’attendais pas grand-chose de cette nouvelle il a réussit à me surprendre. Il nous décrit l’état d’âme d’une légion et de son primarque et essaie de rendre intéressent un primarque qui reste pour une grande part inconnu.

 

Même si ce n’est pas les meilleurs œuvres de ce début d’hérésie, elle fait largement oubliée les fils oubliés J

 

NOTE SPOILE a noté que Nike Kyme est vraiment un génie, si vous lisez promethean Sun il a écrit une novelas sur la même pacification mais vue du point de vue de Vulkan^^

 

Lagnar: 

Nouvelle intéressante, qui plus est sur un Primarque peu connu ou mal connu sur ce n'est son passage en mode  guillotine contre notre Phoenix favoris. J'avoue qu'au premier abord j'ai été un peu agacé par le côté sur-énervé du primarque qui semble s'enrager tout seul. Mais on finit par découvrir cette "fierté" teintée d'un désir profond de rendre fier son père et on comprend alors que son agacement est plutôt tourné contre lui-même que réellement contre ses hommes. Les personnages Iron Hands introduit sont aussi intéressant et dépeint de façon positif lorsqu'ils parviennent à se ressaisir malgré la "perte" de leur Primarque. J'ai particulièrement apprécié la dualité qui oppose les partisans  de la branche dure de "la chair est faible" au courant plus modéré mis en avant par le Sergent qui mène les vétérans humains sur la fin. En bref, une bonne nouvelle qui met en place quelques jalons de plus pour la suite avec notammment ce que se disent les Prophètes Eldars.

 

Fluff:

  • Ferrus Manus : Il semble sculpté dans le granite, avec un visage semblable à une falaise burinée, marquée par de nombreuses cicatrices et surmonté par une calotte de cheveux d’un noir de jais. Il est connu sous bien des noms, mais son préféré est la Gorgone, qui fait référence à sa capacité à figer sur place son interlocuteur d’un seul regard. Ses yeux évoquent deux éclats de silex. Ses fils l’appellent Père. Il est habité par une colère froide, qui sature tout son être, sa manière de parler et de se déplacer. Il n’est pas patient, et sujet à l’emportement, mais possède une force mentale insoupçonnée, sauf de Guilliman. Son armure est d’un noir de charbon, et son arme iconique est le marteau Forgebreaker, forgé pour lui par Fulgrim sous le Mont Narodnya de Terra. Il porte aussi la spatha Draken, cadeau de Vulkan. Parmi ses nombreux faits d’armes sur Medusa, relaté par les bardes dans le Cantique des Voyages (Canticle of Travels), il est réputé avoir vaincu un géant des tempêtes lors d’une épreuve de force, escaladé Karaashi, le Sommet de Glace, à mains nues, et plongé plus profondément dans la Mer Suphoron que le Béhémoth Cornu. L’exploit pour lequel il est le plus connu reste toutefois sa bataille avec Asirnoth, le Ver d’Argent (Silver Wyrm) et le plus grand des anciens dracs. Ne pouvant percer sa peau avec ses armes, Ferrus Manus noya la bête dans une coulée de lave, et l’argent du cadavre vient recouvrir ses bras.
  • Iron Hands (Organisation) : Les Clans Vorganan (16ème Compagnie), Burkhar (34ème), Felg (27ème), Sorrgol, Kadoran, Lokopt et Ungavarr. Le Chainveil est constitué de soldats de l’Armée Impériale reconnus pour leur bravoure par les Iron Hands, et considéré comme des fils et filles adoptifs de Medusa. Cet ordre fut fondé pendant la conquête de 154-4, et ses premiers bénéficiaires furent les survivants du 254ème Savaan, surnommées les Masonites, qui permirent à la Légion de vaincre une force eldar.   
  • Iron Hands (Culture) : Le courant majoritaire au sein de la Légion est le Principe de Fer (Principle of Iron), qui dédaigne la faiblesse de l’organique (Flesh is Weak) pour favoriser la robustesse et la fiabilité de la machine.
  • Iron Hands (Equipement) : Les Irons Hands, et particulièrement les Compagnies du clan Avernii, disposent de nombreuses armures Cataphractii (rq : sans doute en raison de ses bonnes relations avec le Mechanicum), alors que ce modèle est plutôt rare au sein des autres Légions. Si son porteur tombe, il n’est pas capable de se relever seul. 
  • Medusa : Le Pays des Ténèbres (Land of Shadow) est une contrée sinistre, que l’on dit infestée de spectres et revenants. Les Iron Hands, qui l’ont exploré, évoquent la présence de grands obélisques de pierre et de métal dont nul ne connaît la fonction, et celle de nombreux monstres chassant les inconscients qui s’aventurent dans cette région.

 

Censure // La Marque d'Infamie merci @gilian !

Révélation

Legacies of Betrayal // L'Héritage de la Trahison/2014/31 pages

 

Intrigue:

Censure.jpgCela fait deux ans maintenant que la guerre a commencé, et Thiel est revenu. Il porte toujours le casque rouge même si ça n’a plus la même signification qu’avant.

 

Il est revenu pour essayer d’aider à finir la guerre mais il comprend que la guerre sur Calth est devenu inutile, c’est juste politique montrée que les Ultramarine n’abandonne personne.

 

Mais il n’y a plus rien à gagner sur Calth, la guerre est ailleurs. Alors après une dernière mission il décide de repartir pour Macragge pour rejoindre le Primarque et partir à la guerre.

 

Il est surpris d’entendre dire que Guilliman à décréter l’Imperium Secondus.

 

Avis:

Apres la boulette d’Imperium Secondus ou tout le monde a pensé que Thiel était mort et remplacer par l’Alpha Légion il fallait bien une petite nouvelle pour le remettre dans le circuit. Par chance cette nouvelle est plutôt bien tournée et se laisse lire. Bien entendu c’est du Nick Kyme mais ça reste bien dans le ton.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

The Gates of Terra // Les Portes de Terra merci @Celtic_cauldron et @gilian !

Révélation

Recueil Games Day France 2012/2012/19 pages

Intrigue:
Gates-of-Terra.jpgCeltic_cauldron:

Dans ce récit, nous suivons les péripéties du Capitaine Arcadese des Ultramarines menant la défense du Récif Ardent face aux légions d'Horus, alors que ces dernières ont entamé l'assaut final vers Terra.
 

gilian:

Dorn et Malcador sont consternés. Horus avance trop vite et rien ne semble pouvoir le retarder. Pour défendre Terra, ils vont devoir faire des entorses au traité de Nikaea.

 

Pendent ce temps sur le récif ardent le capitaine Arcadese voit arriver la flotte d’Horus et donne l’ordre d’ouvrir le feu. Mais la puissance de la flotte ennemie est trop grande et après une résistance héroïque mais futile, le récif se fait submerger.

 

C’est à ce moment la qu’Arcadese se réveille et se retrouve prisonnier du Sigilite qui lui explique qu’il est en train de tester en condition réelle les diffèrents scenarios de l’attaque d’Horus sur Terra en se servant de souvenir implanté directement dans la mémoire de space marine par des psyker.

 

Avis:

Celtic_cauldron:
Une nouvelle agréable, sans véritable ambition mais qui possède une ambiance assez particulière.

Les +:

  • Un bon complément sur les nouvelles évolutions de l'Imperium et de certains de ses principaux commandeurs.
  • Une histoire agréable et bien construite, on sent que quelque chose cloche sans pour autant le deviner immédiatement.

 

gilian:

La fin justifie les moyens et Nick Kyme a décidé de continuer à faire n’importe quoi avec ce pauvre Arcadese qui n’en finit pas de tomber dans la médiocrité…

 

Même si la nouvelle n’est pas trop mal la chute est attendue pour quelqu’un qui est arrivé au volume 37 de l’hérésie.

 

Fluff:
Rien de transcendant.

 

Promethean Sun merci @Celtic_cauldron et @gilian !

Révélation

Promethean Sun/2013/76 pages

Intrigue:
promethean-sun.jpgCeltic_cauldron:

Elle se déroule avant l'Hérésie. Une planète occupée par des Eldars subit l'assaut de trois Légions de l'Astartes: Death Guard, Iron Hands et Salamanders. Cette campagne d'Ibsen verra Vulkan trouver un sens à son combat, et être conforté dans sa propre humanité.

 

gilian:

Le 888eme phaérien de l’armée impériale évolue dans la jungle luxuriante de cent-cinquante-quatre-quatre, la jungle c’est leur élément, leur planète en est recouverte mais ici il ne sont que du gibier pour un prédateur invisible qui vient les chercher un par un…

 

En orbite de la planète le début des combats ont été remarqués et aussitôt la légion avait été envoyée en renfort.

 

Les Salamanders avaient déjà combattu des eldars et c’est pour ça qu’ils avaient été rattachés à la 154eme flotte pour cette mission, mais même si, pour les humain,s tous les xenos étaient les mêmes, ils y avaient des différences. Les Salamanders avaient déjà combattu des eldars noirs et des corsaires mais jamais des exodites.

 

Moins avancés technologiquement mais plus en phase avec leur environnement, les exodites allaient être difficiles à chasser de la fôret, mais les Salamanders ont amené avec eux le feu et si la fôret est l’alliée de leurs ennemis alors autant la brûler.

 

Alors que les impériaux prennent l’avantage, les psyker eldars entrent dans la bataille et une nouvelle fois le cours des événements est changé et les impériaux sont obligés de se replier.

 

Alors que la retraite va tourner à la déroute, Vulkan entre enfin dans la bataille, en en renversant le cours. Encore une fois, la victoire revient aux Salamanders.

 

Après cette victoire la campagne pour la prise de contrôle de la planète change, les augures de Ferrus Manus avaient découvert que les eldar tiraient leur pouvoir de trois nœuds psychiques à la surface de la planète. Chaque légion allait devoir détruire un de ces nœuds.

Le désert pour Ferrus Manus, la glace pour Mortarion et la jungle pour Vulkan.

 

La destruction des trois nœuds n'est qu’une formalité pour les primarques (un peu moins pour Ferrus Manus comme on peut le voir dans «  le triomphe de fer »mais une fois cela fait, Vulkan apprend qu’il existe un quatrième nœud qui doit être détruit.

 

Ce n’est qu’après avoir exterminé les eldars protégeant le quatrième nœud que Vulkan comprend leur erreur, les humains de la planète n’était pas esclaves des eldars mais ils étaient leurs alliés. Ce qui marque l’arrêt de mort de toute la population de la planète.

 

Une fois pacifiée la planète reçoit le nom de Caldera et Vulkan promet de la protéger pour expier ses fautes.


Avis:

Celtic_cauldron:

 

Un récit court et pas désagréable à lire qui mêle combats et flashbacks introspectifs sur la vie du Primarque des Salamanders. L'auteur essaie, de manière parfois caricaturale de souligner le côté très humain de Vulkan, par comparaison avec ses deux frères Ferrus Manus ("Je suis, donc je tue") et Mortarion ("Je tue, donc je suis"). C'est un peu grossier et artificiel, mais on comprend bien ce qu'est Vulkan finalement: un bon gars qu'on aurait plaisir à avoir à table chez soi, mais qu'il ne faut pas énerver quand même.

 

gilian:

Dans un tout autre registre que le « triomphe du fer », Kyme profite de la guerre sur la planète pour faire le parallèle avec la vie de Vulkan avant que l’empereur ne le retrouve. Il parvient à replacer la nouvelle dans l’histoire de la vie de Vulkan, en parlant de son passé, avant la rencontre avec l’empereur, de son présent avec ses relations avec ses frères pendant la grande croisade, mais aussi de son futur en faisant le lien avec le cycle de l’éveil de la bête.

 

C’est un très bon roman pour comprendre l’état d’esprit de Vulkan, le plus humain de tous les primarques.


Fluff:
Celtic_cauldron:

Quelques éléments sur les Salamanders, mais pas de grosses révélations non plus. On notera, enfin surtout les vieux Légionnaires de la V1-V2 que les Eldars sont des Exodites avec Carnodons et autres dinosaures. Cela fait toujours plaisir.

 

gilian:

  • Vulkan : C’est un être déchiré entre sa nature profonde qui le pousse à tous les excès et son éducation sur Nocturne qui le pousse à se contrôler. On retrouve la même ambiguïté dans sa légion. Les Salamanders originaires de Terra ont le feu dans les veines alors que ceux de Nocturne arrivent à mieux se contrôler. C’est cette ambiguïté qui en fait un des primarques qui se sent les plus seuls. Il voudrait sauver tous les humains qu’il croise mais tous ne peuvent pas être sauvés et sa compassion finira un jour par le mener à sa perte. En plus de ça, on en apprend plus sur sa vie sur Nocturne : il a été élevé par un forgeron nommé N’Bel qui l’a éduqué comme son fils. Les années passant, il devint évident pour Vulkan que ce n’était pas son père mais il n’a jamais voulu savoir d’où il venait, il était de Nocturne même s'il était diffèrent. Nocturne était souvent attaquée par des eldars noirs qui venaient prélever des esclaves et Vulkan réussit à donner assez de courage à son peuple d’adoption pour combattre leur tortionnaire. En une nuit, il tua à lui seul plus d’une centaine d’Eldars et finit par mettre fin au raid. Les sept tributs majeur de Nocturne décidèrent de lui faire un banquet pour fêter cette victoire et c’est lors de ce banquet que l’empereur arriva pour réclamer son fils. C’est aussi au cours de ces festivités que l’empereur et Vulkan participeraient au fameux défi sur le mont Deathfire.
  • Vérace : Commémorateur alias Outlander alias l’Empereur : Car oui, Vérace est une incarnation de l’Empereur. Il m’a fallu plusieurs livres sur Vulkan et presque 6 mois pour me rendre compte qu’à plusieurs moments Vérace appelle Vulkan mon fils ^^. L’empereur avait promis de veiller sur lui et c’est ce qu’il a fait.
  • 154-4 : La planète a de nombreux noms et fait partie de ces planètes avec une forte histoire où en définitive il va se passer plein de choses. Les forces impériales se sont déplacées sur la planète à cause de ses ressources mais une fois arrivés, ils ont trouvé des eldars exodites installés sur place et ont dû les combattre. Pour vaincre les eldars qui étaient impossibles à traquer dans la jungle, ils ont attaqué des nœuds psychiques que les eldars avaient à cœur de défendre. Mais ces nœuds psychiques avaient été créés pour garder un portail sur la toile fermé. Une fois les eldars tués et le nœud détruit, plus rien n’empêcherait les eldars noirq de revenir par le portail, aussi Vulkan promit de protéger la planète. La planète reçut le nom de Caldera. Dans la série « l’éveil de la bete »le tome 7 s’appelle  « a la recherche de Vulkan » ; Vulkan justement se trouve sur Caldera et il ne veut pas la quitter en vertu d’une ancienne promesse. La boucle est bouclée.La population humaine qui se trouve sur la planète est constituée d’anciens habitant de Nocturne qui ont été libérés par les eldars, et la sorcière eldar noirs qui se fait tuer à la fin est celle qui attaquait Nocturne. La boucle est bouclée pour la deuxième fois^^.

 

Scorched Earth merci @gilian !

Révélation

Scorched Earth/2013/69 pages

 

Intrigue:

Scorched-Earth.jpgJe m’appelle Ra ‘Stan et j’étais sur Istvaan, nous avions été envoyés dans une mission sans gloire pour ramener dans le rang nos frères qui avait suivi le maître de guerre. Mais nous avons a notre tour été trahis, il y a beaucoup de noms dans différentes cultures pour parler de ce moment, sur Fenris c’est le Ragnarock, pour d’autre l’Armageddon, pour nous, fils de Nocturne, c’est le temps du feu mais pour l’imperium ça restera le massacre du site de largage.

 

Certain diront que j’ai eu de la chance de ne pas mourir à ce moment là mais les jours qui suivirent la bataille n’avaient rien de chanceux, nous avons dû nous cacher et fuir pendant longtemps avant de trouver un endroit où nous reposer.

 

Le temps passant, j’ai rencontré d’autres survivants et, avec eux, nous avons commencé à former un noyau de résistance avec pour QG un vieux Thunderhawk écrasé. Par dérision, nous avons nommé notre base le purgatoire. Mais avec le temps, l’emprise des hérétiques sur Istvaan augmentait et ils allaient finir par nous retrouver.

 

Après avoir découvert le site ou s’est écrasé le vaisseau de transport de Vulkan, nous avons décidé d’un plan. Je dirigerais un petit groupe pour aller récupérer notre primarque et le reste des blessés non transportablse retarderait le plus longtemps possible l’avancée des hérétiques.

 

Au moment de partir, Ruuman et Sulnar, les deux seuls officiers qui nous restaient, allumèrent la balise de localisation de notre base et préparèrent l’embuscade de notre ennemi.

 

Avec l’aide de Morvax Haukspeer, un apothicaire de la Raven Guard, et Usabis, un ancien du Librarius de ma légion, nous avons parcouru la dépression d’Urgall en direction de notre objectif. Le chemin a été long et rude et nous avons dû affronter nombre d’ennemis mais à la fin nous n’avons pas trouvé Vulkan.

 

A la fin, j’ai retrouvé mon esprit, je ne suis pas Ra’stan il est mort avec le reste de ma légion, le choc a été trop fort pour moi et je me suis réfugié dans le mensonge, je suis Usabis et mes pouvoirs psychiques ont créé une chimère pour m’épargner la folie.

 

Mais maintenant que je sais la vérité, il est trop tard, je vais mourir mais, avant cela, j’utiliserai mes pouvoirs pour voir si Vulkan est vivant et pour lancer un dernier message d’espoir à mes frères.

 

Avis:

Nick Kyme se surpasse sur ce recueil, cette deuxième nouvelle est surprenant a plusieurs niveaux. Déjà il parvient à intégrer Purgatoire et certains des personnages la trilogie de Guy Haley. Ensuite il fait une description assez sombre des survivants mais aussi des renégats en train de sombrer dans le chaos et enfin le twist final est monstrueux je ne l’ai vraiment pas vu venir.

 

Fluff:

  • Purgatoire : Pour commencer il faut comprendre que cette novelas a été écrite en 2013.Ensuite pour comprendre l’histoire de Purgatoire et la surprise que j’ai eue en lisant cette novela, il faut que je vous parle de Guy Haley, il a écrit une trilogie de nouvelles (j’attends la fin …) qui nous parle d’un groupe de space marine Salamanders qui essaie de survivre sur Istvaan. Au cours de leurs aventures, ils finissent par être attirés par la balise de Purgatoire. Je ne vais pas raconter leur histoire ici ce n’est pas le sujet mais ça prouve que sur une période de 5 ans et avec des auteurs différents, la série l’Hérésie d’Horus peut accoucher de bonnes choses. La trilogie de Guy Haley est la suivante : Frapper et disparaitre 2012 ; Inforgé 2016 ; Inexprimé 2016.

 

Artefacts // Artefacts merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/15 pages

 

Intrigue:

artefacts.pnggilian:

Vulkan s’apprête à partir pour Istvaan V mais avant cela il a convoqué le maitre de forge T’Kell pour lui donner une mission spécial. Mais ce dernier n’est pas convaincu de la mission.

 

Vulkan lui parle de la traque de Curze, des changements qu’il a vue chez Horus et de la chute du pire et du meilleurs primarques. Si le meilleur est tombé comment faire confiance aux autres, comment se faire confiance a soit même. C’est pour ça qu’il faut détruire les armes qu’il a créé. C’est pour ça qu’il faut que T’Kell le fasse.

 

Vulkan finit par arriver a un compromis, T’Kell deviendra le premier père de la forge et devra détruire tous les artefacts sauf sept (un pour chaque royaume de Nocturne) qu’il a le droit de sauver. Mais il devra les caché jusqu’au retour du primarque.

 

Schattra:

Horus a franchi le Rubicon Traitoris et les Salamanders s’activent pour rejoindre la flotte envoyée par l’Empereur punir la rébellion de son Maître de Guerre. Vulkan est de passage par Nocturne et par la lune-arsenal Prometheus pour se ravitailler avant le grand départ, mais lorsqu’il convoque le Maître de Forge T’kell dans son atelier personnel, ce n’est pas pour parler batteries ou boulons.

 

Tout commence par le récit que fait le Primarque à son fils génétique de la destruction de Nostramo des mains armes de coque de ce mauvais sujet de Konrad Curze, il y a bien des années de cela. Arrivé en catastrophe dans le système en compagnie d’Horus et de Jaghatai pour tenter de raisonner le dément, il ne put qu’assister à la dislocation de la planète, expérience qui le marqua profondément (c’est un sensible). Toutefois, si le Nighthaunter n’avait pas son pareil pour se fondre dans l’obscurité lorsqu’il agissait en solo, il était moins insaisissable au volant du Nightfall (la légende raconte qu’il n’avait pas son permis), et le terrocide fut rapidement arrêté par ses frangins, qui durent décider que faire de ce mauvais sujet. Horus étant Horus, c’est son idée de réhabilitation par chaperonnage qui finit par l’emporter, et ce bonimenteur de première réussit même à refiler le bébé à Vulkan pendant que lui-même allait briller ailleurs dans la galaxie et devenir Maître de Guerre quelques années plus tard. Comme quoi, même au 30ème millénaire et même pour un Primarque, avoir la garde des enfants est un gros frein à la carrière.

 

Vulkan fit de son mieux, mais la psyché torturée et fracturée de Konrad Curze ne se remit jamais du Nostramo Incident, comme les Commémorateurs diplomates appelèrent cette boulette regrettable1. La campagne de Kharaatan, menée de front par les Salamanders et les Night Lords, en apporta l’éclatante et sanglante démonstration, bien que Papamander ne soit pas non plus exempt de tous reproches sur ce coup là (je suis presque certain que passer un enfant désarmé qui se rend au lance-flammes est un crime de guerre). Le plan initial prévoyait que Konrad soit confié à Rogal Dorn une fois dégrossi par les bons soins de Vulkan, mais, ô surprise des surprises, le Prétorien de Terra ne donna jamais suite aux multiples messages laissés par son frérot sur son répondeur. À croire qu’il ait gardé une dent contre le fou furieux qui manqua de le tuer quelques années plus tôt2… N’ayant pas d’autres recours, Mister V. finit par appeler Horus à la rescousse, mais manque de pot, son frère bien aimé était déjà secrètement corrompu (et pas secrètement du tout imbittable), et accueillit la nouvelle de l’indécrottable perversité du Nighthaunter avec un émoji ptdr avant de mettre fin à la discussion.

 

Long story short, si Vulkan a fait venir son teckel, c’est parce qu’il s’est rendu compte que certaines armes étaient trop puissantes pour prendre le risque qu’un être malintentionné s’en empare et les retourne contre l’Imperium. C’était vrai de Konrad Curze et du marteau tonnerre que le sympathique Primarque avait forgé pour Horus avant qu’il ne se rebelle contre l’autorité paternelle, ça l’est aussi des milliers de gadgets de maître que Vulkan a bricolé pendant la Grande Croisade, et dont il rempli un hangar sur Prometheus. Il souhaite donc que T’kell passe tout à la broyeuse pendant que lui ira passer les menottes énergétiques à son frère dévoyé.

 

C’est un grand sacrilège pour T’kell, qui ne peut se résoudre à laisser des trésors tels que l’Adamant Flyswatter ou le Perpetual Handspinner rejoindre les poubelles de l’histoire. A force de pleurnicheries éhontées, il finit par convaincre son boss d’épargner sept artefacts, un pour chaque royaume de Nocturne, dans sa corvée valorisation des pas-encore déchets dangereux. Troll dans l’âme, Vulkan bombarde son subalterne Père de Forge et lui indique que sa mission est tellement importante qu’il devra rester sur place pour la mener à bien au lieu d’accompagner les copains sur Isstvan. On connaît la suite de l’histoire…

 

1 : Fun fact, c’est également sous ces termes que l’Empereur désigna Nostramo la première fois qu’Il posa les yeux sur la planète.

 

2 : Et dont il a confessé à Malcador avoir une trouille bleue, qui plus est.

 

Avis:

gilian:

Nick Kyme introduit ça prochaine novella Son Of the Forge. Elle donne aussi l’état d’esprit de Vulkan lors de son depart pour Istvaan.

Mais surtout elle lance une des légende de l’hérésie d’Horus^^ : Cache les artefacts jusqu’à mon retour va devenir au 41eme millénaire : lorsque les sept artefacts seront réunis je reviendrais^^.

 

Lagnar:

Je ne m'attendais pas à trouver ce genre de nouvelle ici, ça sort un peu de nul part mais j'aime bien le lien que ça créé avec les Salamanders contemporains. Petite nouvelle qui se lit bien et nous donne quelques petites infos sur les Salamanders, exactement le type de nouvelle que j'apprécie.

 

Schattra:

Une nouvelle très intéressante pour les amateurs de fluff car on y découvre un pan jusque là caché de la Grande Croisade (les efforts déployés par Horus et Vulkan pour réhabiliter Konrad Curze), ‘Artefacts’ est un travail de jonction soigné de la part de Nick Kyme. En plus de faire référence à la grande histoire de l’Hérésie (le départ de Vulkan vers Isstvan), cette nouvelle fait échos à certains événements dépeints dans le ‘Vulkan Lives’ du même auteur, et pose les fondations de l’un des mythes les plus importants du Chapitre des Salamanders au cours des millénaires qui suivront : la quête des artefacts légendaires mis de côté par le premier Père de Forge, T’Kell. Un vrai succès en ce qui me concerne.

 

Fluff:

gilian:

Des infos sur l'héritage de Vulkan.

 

Schattra:

  • Vulkan : Le Primarque des Salamanders s’entretient toujours avec ses fils la tête nue, et demande à ce qu’ils fassent de même, afin qu’ils puissent se regarder dans les yeux. Il a forgé des milliers d’artefacts, dont la majorité sont détruits à sa demande avant qu’il parte pour Isstvan. Parmi les reliques elles, on trouve le marteau tonnerre Dawnbringer (initialement forgé pour Horus), l’Obsidian Chariot, la Vermilion Sphere et Light of Unmaking. Pendant la Grande Croisade, il utilisait la lance Thunderhead.
  • Primarques : Vulkan pense que chacun des fils de l’Empereur occupe une fonction particulière dans le dessein de leur Père. Horus est le meneur charismatique, Roboute Guilliman est l’homme d’état, Rogal Dorn est le protecteur de Terra, Leman Russ surveille les autres Primarques, Konrad Curze une arme de terreur, et lui-même est un artisan.

 

The Phoenician // Le Phénicien merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/7 pages

 

Intrigue:

the-phoenician.pnggilian:

Santar est en train de mourir, mortellement blessé par Julius Kaesoron, mais avant de mourir il voit son père se battre avec Fulgrim dans un combat titanesque.

 

Les deux primarques sont au même niveau mais, Fulgrim est mélancolique et a l’air triste de se battre contre son frere. Il est même résigné au moment ou Ferrus Manus va gagner le combat et le tuer.

 

C’est a se moment la que le démon s’empare de lui. Il a profité de cet instant de faiblesse pour prendre la place de Fulgrim et tué Ferrus Manus.

Santar comprend leurs erreurs à tous au moment de mourir. Ils n’affrontent pas leur frere mais des démons qui se sont emparé d’eux.

 

Avis:

gilian:

C’est original et ça réécrit encore un peu plus l’histoire de Fulgrim. Le démon ne c’est pas emparer de lui apres qu’il a tué son frere mais il c’est emparer de lui au moment ou Fulgrim a perdu tout espoir. En plus de ça; ça décrit un des moments clef de l’hérésie.

 

Lagnar:

Nouvelle déjà lue dans l'omnibus dédié aux Emperor's Children. La nouvelle est bonne en elle-même, qu'on la lise ici ou au début de l'hérésie, rien à redire. Cette nouvelle est notamment intéressante concernant cette histoire de possession de Fulgrim.

 

Fluff:

Fulgrim et le démon, prise 69439...

 

Imperfect // Imperfection merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/16 pages

 

Intrigue:

imperfect.pnggilian:

Fulgrim joue au régicide avec son frere Ferrus Manus et en jouant la partie il essaie de le convaincre que même un empereur peut être un être humain et se tromper.

 

Petit à petit il va de plus en plus loin et essaie de convaincre Ferrus d’abandonner l’empereur. Mais ce dernier ne veut pas et Fulgrim doit le tuer encore une fois.

 

Fulgrim est en colère contre Lucius, le clone de Ferrus n’et pas parfait il manque encore quelque chose.

 

Alors que Fulgrim recommence une partie de régicide avec Ferrus, Lucius part voir ces autres projets.

 

Schattra:

Nous surprenons une innocente partie de régicide entre les deux frangins les plus proches de la smala primarquielle : Horus et Sanguinius Fulgrim et Ferrus Manus. Entre deux mouvements savamment planifiés, les joueurs tapent la discute avec bonhommie. Enfin, c’est surtout le Phénicien qui mène la danse de ce côté, sa tendance à jacasser comme une pie tout en buvant du chardonnay et en prenant des poses alanguies semblant dissimuler un objectif plus profond que de faire tourner en bourrique la Gorgone. Les questions que Fulgrim adressent à son cher frère (Est-ce que tu te vois plutôt comme l’Empereur ou le Tétrarque ? Tu sais d’où vient le terme de régicide ? Quelle est la capitale du Lesotho ?) sont d’ailleurs assez spécieuses, pour ne pas dire borderline hérétiques…

 

 

Révélation

…Lorsque Fulgrim finit par dévoiler son coup gagnant, appelé le jeu du traître, Ferrus finit par perdre son calme et rage quit comme la petite personne qu’il a toujours été. Déçu par la réaction de son frère, qu’il n’a pas réussi à rallier à sa cause comme il s’en était pourtant donné l’objectif, Fulgrim débranche l’éclairage tamisé qui baignait la scène et se révèle dans toute sa sinueuse et serpentine majesté. Ferrus, ou plutôt son clone, en reste bouche bée et finit empalé sur la queue du Primarque démon (en tout bien tout honneur, hein), qui pique une grosse colère devant l’hologramme de Fabius Bile patientant à l’arrière-plan.

 

L’Araignée a en effet une nouvelle fois échoué à produire une copie parfaite de la Gorgone (à sa décharge, il a dû travailler uniquement avec le sang séché qui restait sur la lame de l’épée de son boss), comme les vulgaires gantelets métalliques qui lui enserraient les mains le révélaient1. Heureusement, Bile est venu avec des stocks importants, et calme Fulgrim en lui envoyant la petite sœur, ou plutôt le petit frère dans ce cas précis. On quitte le boudoir du Primarque alors qu’un nouveau Ferrus Manus arrive pour débuter une partie avec son frérot préféré, sans voir le carnage absolu et le bordel monstre2 qui règne dans la pénombre renouvelée (les clones de Buffalo Bile ont la vue basse on dirait).

 

De son côté, l’Apothicaire dévoyé retourne à ses chères et chairs études, et la nouvelle se termine avec une petite visite de son laboratoire secret, caché au plus profond du Pride of the Emperor. Fidèle à sa réputation de bourreau de travail, l’Araignée ne s’est pas contentée de produire des quantités industrielles de Ferrus Manus pour flatter l’ego démesuré de son patron, mais a également planché sur d’autres modèles primarquiels, avec plus ou moins de succès il faut dire (son Sanguinius est assez raté). Son chef d’œuvre est un bébé Horus, reconnaissable à la tache de naissance cthonienne (un manbun ?) qu’il arbore sur la fesse. Ce pauvre petit être ne se doute pas de la vie de m*rde qu’il aura bientôt à affronter…

 

1 : Ça montre surtout que Fulgrim ne comprend rien à la génétique.

 

2 : Vous pensez vraiment que Fulgrim est du genre à ramasser les pièces et à les reposer sur la table ? Je suis 100% convaincu qu’il a fait installer 40 plateaux de régicide dans la pièce pour s’éviter cette infamie.

 

Avis:

gilian:

Bonne petite nouvelle qui montre un Fulgrim obséder par son échec à rallier Ferrus et qui essaie de voir s’il n’a pas raté quelques choses ou si son frere était vraiment incorruptible. Et de son coté Fabius a déjà commencer à cloner les autres primarque dans le plus grand secret.

 

Lagnar:

Nouvelle déjà lue auparavant au sein de je ne sais plus quel roman. Je l'ai bien aimée car on y voit un Fulgrim qui ressasse ses actes, qui parle de sa possession soit disant terminée et on apprend surtout que Fabius bosse déjà sur des clones de Primarchs.

 

Schattra:

Quelques années avant le (très bon) ‘The Board is Set’ de Gav Thorpe, Nick Kyme a exploré le parallèle entre jeu de plateau et hérésie à travers ce sympathique ‘Imperfect’, dont le retournement final est assez bien amené je dois dire. En bonus, on en apprend plus sur les relations qui unissaient Fulgrim et Ferrus Manus du temps où ils pouvaient se voir tête à tête (mouahaha), ce qui est toujours bon à prendre pour les fluffistes acharnés. Une nouvelle de qualité à mettre au crédit de Kyme.

 

Fluff:

  • Ferrus Manus : Il a un tempérament belliqueux et favorise toujours les stratégies agressives. Il se considère comme étant laid, mais ne le voit pas comme un défaut. Il est très proche de Fulgrim, mais se méfie de plusieurs de ses autres frères : Konrad Curze (rq : c’est compréhensible, ngl), Magnus et Jaghatai.

     

 

Chirurgeon // Chirurgien merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/17 pages

 

Intrigue:

chirurgeon.pnggilian:

Lucius est en train de s’opérer tout seul et en même temps il se souvient de se qu’il a du faire avant que la légion n’atteigne Chemos et ne retrouve le primarque. Il a découvert la dégénérescence génétique qui a atteint le stock de la légion et qui a tuer et fait muté petit a petit les Emperor’s Children. Il a mis en place le meurtre de ces frères contaminés et il à chercher une solution a cette maladie. Mais il a aussi mentit il a caché que lui-même était touché et il c’est servit de ces congénères comme cobaye. Mais aujourd’hui il arrive au bout de son existence, dans moins d’un an il va mourir et plus rien de scientifique ne peut plus l’empecher.

 

Il est temps de se tourner vers le mystique…

 

Lagnar:

Encore Fabius mais cette fois aux prémices de la croisade lorsque les Emperor's Children ont frôle l'extinction. Depuis le début on nous dis que c'est à cause de leurs mutations mais ce bon vieil apothicaire ne semble pas totalement étranger à cette diminution drastique du nombre d'EC...

 

Avis:

gilian:

Cette nouvelle permet de cerné un peu plus le personnage de Lucius, pour les gens qui ne s’intéresse qu’a l’Hérésie d’Horus on avait encore jamais évoqué le fait qu’il était lui-même victime de la maladie qui avait faillit détruire la légion et que c’est la premiere raison de ces recherches médical.

 

Pas vraiment indispensable mais assez pertinente comme nouvelle.

 

Lagnar:

On découvre donc que les mutations touchent bien Fabius et que ses recherches effrénées semblent destinées avant tout à sa survie qu'au bien de l'humanité.

 

Fluff:

Des infos sur Lucius.

 

Red-Marked // Marqués de Rouge merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/31 pages

 

Intrigue:

Red-Marked.jpggilian:

Sur la station d’écoute Protus, Thiel mène un assaut mais il est en mauvaise posture, l’ennemie se bat bien.

 

Il se souvient de comment tout ça a commencé, il est arrivé en garnison sur Oran et le capitaine Likane lui a interdit de partir en mission. La guerre était finit dans les 500 mondes comme l’avait dit le primarque.

 

Mais les rapports faisaient état de plusieurs stations d’écoute qui n’émettaient plus et il est partie en mission de reconnaissance quand même.

 

Mais ce qui devait être une petite mission de reconnaissance devient une course contre la montre. Ils découvrent que les hérétiques prépare une opération d’envergure avec pour but de frapper Macragge, l’opération temple de nuit.

 

Avis:

gilian:

Prélude de l’audio Drama Nightfane sortie trois ans plus tard, Nick Kyme continue l’histoire de Thiel. C’est étrange comme Nick Kyme peut développer deux personnage totalement diffèrent pour les ultramarine Thiel et Sicarius, et en rendre un attachant et l’autre juste plat…

 

Lagnar:

Un peu d'action avec un personnage récurent de l'hérésie en la personne de Thiel et de ses marqués. Rien d'extra-ordinaire mais ça nous montre comment Thiel a mis en place ses opérations de nettoyage d'Ultramar que l'on a déjà vu auparavant et ça se lit bien donc contrat rempli.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Stratagem // Stratagème merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/10 pages

 

Intrigue:

Stratagem.jpggilian:

Guilliman a convoqué Thiel a l’endroit ou il a faillit être assassiné dans un défis a l’adversité.

 

Il veut lui parler des modifications tactique et de la mise en place des marqué de rouge par Thiel. Une initiative personnelle qui n’est approuvé par aucun capitaine et qui se permet de recruter dans toutes les légions.

 

A la grande surprise de Thiel, Guilliman est totalement d’accord avec lui. Tout cela va a l’encontre de se qu’il a ecrit dans son futur codex mais la guerre à changer, le temps des légions touche a ça fin et elles doivent se repenser en unité plus petite et plus polyvalente. Avec des escouades multitâches plutôt que des compagnies mono tache. C’est le début d’un nouveau codex.

 

Avis:

gilian:

Petit clin d’œil de Kyme qui laisse penser que Guilliman a piqué toutes ces idées pour le codex astartes a Thiel. C’est assez drôle et ça me plais bien :p

 

Lagnar:

Thiel auteur du Codex Astartes rien que ça ? Au delà du raccourci je trouve assez amusante l'idée de voir un Primarque trouver la lumière en un de ses fils les plus dissemblable de lui ^^ Au final je pense qu'on est plutôt sur un clin d'oeil qu'une réalité figée mais ça reste amusant et plaisant à lire.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Immortal Duty // Devoir Immortel merci @gilian !

Révélation

Shattered Legions // Les Légions Brisées/2017/21 pages

 

Intrigue:

gilian:

Ahrem Gallikus faisait partie des immortels, ces unités formées par des Iron Hands qui auraient du mourir en accomplissant leur devoir mais qui avaient survécu à l’échec de leur mission.

 

Les immortels étaient toujours à la pointe des combats et cela avait encore été le cas sur Istvaan.

 

Ils étaient arrivés sur Istvaan après le début de la bataille. Le blocus était déjà en place et le groupe de guerriers commandé par Azoth, dont faisait partie Gallikus, était monté à l’assaut du Retiarius, un vaisseau des World Eaters. Les combats avaient été une véritable boucherie.

 

Mais une fois de plus, Azoth et Gallikus s’en étaient sortis vivants contre toute attente.

 

Schattra:

Ahrem Gallikus est un Immortel au sein de la Légion des Iron Hands. Ce titre n’est cependant pas une marque d’honneur, mais plutôt un symbole de disgrâce : dans la famille Manus, il est accolé aux guerriers qui auraient mieux fait de mourir dans l’accomplissement de leur tâche plutôt que de survivre et de faire honte à leurs camarades. En récompense de leurs mauvais services, ils se voient donc remettre un bouclier d’assaut et sont reversés dans les unités de Breachers de la 10ème, où ils hériteront des missions les plus pourries jusqu’à ce qu’ils aient la bonne idée de décéder dans l’exercice de leur fonction. Personne n’aime les CRS, ça reste vrai dans les ténèbres du lointain futur.

 

Gallikus commence la nouvelle sur le point d’être exécuté par un petit groupe de Space Marines l’ayant recueilli alors qu’il dérivait dans le vide à proximité d’Isstvan. Trop dans le coltar au moment de son réveil pour repérer l’héraldique de ses sauveteurs/bourreaux (rayer la mention inutile), il est amené manu militari dans un hangar décoré avec des têtes tranchées d’Iron Hands – un choix radical, mais tout le monde ne connaît pas les Displates – et sommé de faire un rapport sur les derniers événements dont il se souvient, sous peine de finir à son tour comme ornement d’intérieur. Notre héros groggy commence donc à raconter la mission qu’il avait entreprise avec quelques copains de section : aborder le Retiarus.

 

Cette attaque avait été rendue nécessaire par la participation de ce vaisseau World Eaters au blocus autour d’Isstvan V, empêchant le Gorgonesque Iron Hands d’aller s’enquérir de l’état de son Primarque à la surface de cette planète suppliciée. Disposant d’un plein contingent d’Immortels, le Capitaine Udris avait envoyé ces parias de choc à l’assaut du vaisseau adverse, et l’escouade de Gallikus, commandée par un Prêtre de Fer dégradé (Azoth) avait été couchée sur la feuille de match. Comme on pouvait s’y attendre, la progression avait été lente, pénible et sanglante, les fils d’Angron n’étant pas les hôtes les plus gracieux et civilisés de la galaxie. Après avoir fait leurs preuves contre l’équipage humain, transhumain et posthumain (un Dreadnought Contemptor surpris au saut du lit par l’abordage des Iron Hands), les quelques Immortels survivants arrivèrent au niveau de l’arène de combat du Retiarus, elle aussi décorée avec des bouts de cadavres appartenant à leur Légion. Ça commence à faire beaucoup.

 

Les y attendaient un petit groupe de berserkers, bien décidés à faire couler le sang des intrus. Pour la petite histoire, le chef des World Eaters (Robert Varken Rath) se trouvait être une ancienne connaissance de Gallikus, rencontré pendant la fatale campagne de Golthya pendant laquelle la Compagnie de notre héros fut victime d’un spectaculaire retour de flamme (de phosphex) alors qu’elle était en train de xenocider des Kethid. Ferrus Manus ayant comme chacun sait de gros problèmes de confiance en lui, il n’apprécia pas du tout les blagues potaches que Jaghatai et Leman Russ firent circuler en douce sur le démarrage de barbecue à la medusane lors du conseil primarquiel qui suivit ce regrettable événement, et catapulta les survivants chez les Immortels pour lui apprendre à lui faire honte.

 

Comme de juste, Gallikus et Rath se retrouvèrent au cœur de la mêlée, et notre héros aurait fini une tête plus court sans l’intervention désintéressée mais désabusée d’Azoth, qui profita du chaos des combats pour dépressuriser le sas et envoyer les combattants faire de la brasse coulée dans l’espace, constatant que les loyalistes avaient la main basse dans l’affrontement. Ça apprendra aux Iron Hands à relâcher leur discipline et à se battre comme des guerriers, et non comme des fonctionnaires CRS soldats.

 

Gallikus termine son compte rendu et s’attend à ce que ses mystérieux sauveteurs terminent ce que Rath avait commencé quelques heures plut tôt, mais à sa grande surprise, ce sont des loyalistes qui l’ont pris en stop, et non des hérétiques. Il fait ainsi la connaissance d’un Prêtre de Fer Iron Hands, d’un Salamander et d’un Raven Guard, et retrouve ce bon vieil Azoth, certes un peu zombifié sur les bords, comme son teint grisâtre et son œil morne le laissent apparaître, mais opérationnel à part ça. Il est temps pour les Légions brisées d’aller se venger sur les noix d’Horus…

 

Avis:

gilian:

Nick Kyme introduit deux personnages secondaires dans le cycle de l’hérésie d’Horus et nous présente les immortels Iron Hand. C’est assez surprenant parce que ça ne se rattache à aucune autre nouvelle du recueil. A voir si nous aurons droit à une suite.

 

Schattra:

Nick Kyme adapte le concept des Tueurs Nains de feu Warhammer Fantasy Battle au 30ème millénaire, les guerriers déshonorés cherchant une mort glorieuse au combat étant cette fois-ci des inflexibles Iron Hands plutôt que des nabots à crète. Nouvelle d’action pure, ‘Immortal Duty’ semble avoir été pensée comme une introduction au personnage d’Ahrem Gallikus, comme sa rencontre et son acceptation par un petit groupe de guerriers des Légions brisées à la fin du récit le laisse présupposer. Mis à part les torrents d’hémoglobine et d’huile de vidange qui s’écoulent de ces quelques pages, David Annandale nous propose de nous familiariser avec la caste des Immortels Iron Hands, introduite dans le volume ‘Massacre’ de Forge World quelques années avant la publication de cette nouvelle. Les quelques bribes de fluff parsemées au hasard des paragraphes valent-elles la peine de s’enquiller cette histoire simpliste1 ? Je vous laisse décider en votre âme et conscience.

 

1 : Mais qui se clôt aussi sur des questions non résolues : pourquoi des loyalistes s’amusent-ils à collectionner des têtes d’Iron Hands ? Comment Azoth a-t-il été « zombifié » ? Autant d’indices indiquant à mes yeux que Kyme n’en avait pas fini avec Gallikus et ses nouveaux copains.

 

Fluff:

  • Kethid : Espèce Xenos humanoïde, glabre et à la peau grise, rencontrée par l’humanité pendant la Grande Croisade. Les Kethid ayant réduit en esclavage la population humaine de la planète Golthya, ils furent annihilés par une opération conjointe des Iron Hands et des World Eaters.

     

 

Dreams of Unity merci @gilian !

Révélation

Heralds of the Siege/2018/20 pages

 

BLPROCESSED-Dreams-Of-Unity-cover.jpgIntrigue:

gilian:

La vie est dure pour les survivant des légions Tonnerres, ils doivent se battre dans les arènes des bidonvilles pour gagner de quoi manger. Mais, même en étant de bons combattants, ils sont de moins en moins nombreux. Leurs corps lâchent petit à petit comme l’empereur l’avait prévu et leur esprit aussi lâche de plus en plus souvent les faisant entrer en transe et revivre leurs anciennes batailles.

 

Dahren Heruk est l’un d’eux et sa journée a mal commencé, il a vu son ami Kabe se faire tuer dans l’arène et a ensuite dû tuer Garo, un autre guerrier tonnerre en proie à une crise de folie. Et comme si cela ne suffisait pas, son lieu de résidence s’est fait attaquer pendant son absence et le reste de ses collègues s’est fait tuer.

 

Partant à la poursuite de l’assassin, il a la surprise de découvrir un Custode du nom de Tagiomalchian aux prises avec un groupe de cultistes mené par un membre de l’Alpha Légion. Il n’a pas vraiment de compassion pour la custode en difficulté mais les cultistes s’étant attaqué à ses collègues, il décide de prendre fait et cause pour les serviteurs de l’empereur et grâce à son intervention, les hérétiqueq sont vaincus.

 

Cela lui coutera la vie, mais malgré tout il est heureux de pouvoir mourir en guerrier.

 

Schattra:

« Démobilisé » comme ses camarades à la fin des Guerres d’Unification, l’ancien (dans tous les sens du terme) Légionnaire Tonnerre Dahren Heruk s’est reconverti dans le gladiatorat avec une poignée de comparses afin de joindre les deux bouts. L’Empereur n’ayant visiblement pas prévu de plan épargne retraite digne de ce nom en faveur de ses premiers prototypes de post-humains, la joyeuse bande vivote sur les maigres bénéfices des combats auxquels elle participe dans le Swathe, bidonville Terran s’étendant en périphérie du Palais de leur ancien patron. Pour ne rien arranger, les vétérans sont affligés de divers troubles physiques et psychologiques, dont une forme particulièrement vivace et handicapante de PTSD, poétiquement nommée les Rêves d’Unité, qui les mène à revivre leurs souvenirs de bataille comme s’ils y étaient, avec des conséquences généralement fâcheuses pour les quidams évoluant à proximité. Les Blood Angels n’ont vraiment rien inventés.

 

Ayant été témoin de la mort d’un de ses comparses (Kabe) sur le sable de l’arène, des mains d’un chrono-gladiateur au final desservi par son propre sadisme, Heruk commence sa journée par un peu de manutention, ramenant les restes mortels de son défunt collègue jusqu’au domicile de son dominus et imprésario (Tarrigata), afin de procéder au recyclage, puis à l’incinération de ces derniers. Il part ensuite à la recherche d’un autre gladiateur de l’écurie (Gairok) aux abonnés absents depuis quelques heures, ce qui n’augure rien de bon. Pris en chemin d’une crise de somnambulisme aiguë, il revient à lui dans un bar dévasté du Swathe, où Gairok1 semble avoir organisé une reconstitution hyper réaliste du siège d’Abyssna, avec les piliers de comptoir comme figurants (involontaires). Jugeant son camarade trop atteint pour qu’une autre issue soit possible, Heruk l’euthanasie la mort dans l’âme, et poursuit sa mission de porteur d’os en charriant le cadavre jusqu’au QG de la bande.

 

Ailleurs dans le Swathe, le SWAT impérial (see what I did there ?) se déploie à grand renfort de gadgets, sous les traits aquilins mais masqués du Custodien Tagiomalchian. Ce dernier a été chargé de trouver et de neutraliser des éléments séditieux opérant depuis les dédales mal famés du bidonville, et se montre très intéressé par le carnage commis par Gairok au café PMU du coin. Alors qu’il est occupé à faire quelques relevés en mode les Experts : Terra, il est violemment attaqué par un agresseur non identifié, ce qui coupe la transmission envers la Tour de l’Hegemon. Sus-pense.

 

Nous retrouvons Heruk et son poids mort alors qu’ils arrivent enfin en vue de la bicoque de Tarrigata, qui se trouve être en proie des flammes. Décidément, ce n’est pas la journée de notre heruk. Réussissant à extraire son patron des décombres au péril de sa vie, le Guerrier Tonnerre n’arrive pas à lui sous-tirer d’informations vraiment utiles quant à l’identité des petits gougnafiers responsables de cette destruction de propriété privée avant que Papy Tarri’ n’aille rejoindre la droite de l’Empereur. Supputant que l’incident ait pu être causé par une autre crise de delirium tremens du dernier de ses corelégionnaires vivants (Vezulah Vult), Heruk se met à nouveau en chasse, et parvient à débusquer Vivi dans les égouts du Swathe. Ce dernier, également à l’article de la mort, et aveuglé par un Bitch Betcher move réalisé par son assassin, refait le coup du « je meurs avant d’avoir donné la bonne info à mon pote pour préserver le suspens de l’histoire mouahaha- couic » à Heruk. Au moins, l’honneur des Guerriers Tonnerre est sauf, car ce n’est pas Vult qui a foutu le feu aux pénates de son patron. C’est déjà ça. Résolu à tirer ce mystère au clair, et désormais libre de toute obligation professionnelle du fait du décès de tous ses collègues, Heruk poursuit son avancée dans les niveaux inférieurs du Swathe…

 

Révélation

…et arrive à temps pour filer un salutaire coup de main à Tagiomalchian, fort occupé à maîtriser un Alpha Légionnaire possédé et son culte de groupies, que l’on devine être responsables du saccage du Balto pendant que Gairok s’en jetait un petit, ce qui lui a fait péter les plombs, et de l’attaque des locaux de Tarrigata… parce qu’il leur devait de l’argent, peut-être ? Toujours est-il que ce sont les méchants de la nouvelle, les vrais, en plus d’avoir été impliqués dans la tentative d’infiltration du Palais Impérial quelque temps auparavant, bien sûr. Prudence étant mère de sûreté, Heruk commence par s’occuper des goons chaotiques pendant que Tag’ et Alpharius (car c’était lui… c’est toujours lui) se roulent par terre en bonne intelligence, écopant de quelques légères blessures mais se montrant si convaincant dans son approche qu’il arrive même à convaincre la meneuse adverse de se suicider plutôt que de l’affronter2. Ceci fait, il ne reste plus à notre increvable vétéran qu’à régler son compte au bossédé de fin, en partenariat avec l’Adeptus Custodes, et en écopant d’une déchirure mortelle au passage (si seulement il s’était souvenu qu’il avait piqué le pistolet à radiations de Tarrigata avant que d’engager le renégat au corps à corps… les ravages de la grande vieillesse). Herruïque jusqu’au bout, notre briscard peut ainsi tirer sa révérence la tête haute, ayant bien mérité un honorable coup de grâce de la part de son camarade de jeu. Dreams are my reality… (air connu).

 

1 : Pour être honnête, on ne sait pas trop qui blâmer pour ces troubles de voisinage, Heruk ayant été tout aussi parti que son poto à son arrivée sur les lieux. Dans ces cas là, mieux vaut reporter le problème sur le type d’en face c’est vrai.

 

2 : Il faut dire que voir un colosse écumant perforer la cage thoracique de Roger de la compta’ à coup de pied ne donne pas en vie d’engager le dialogue.

 

Avis:

gilian:

Pour la petite histoire, en novembre 2017 sort « la vieille Terre » écrit par Nick Kyme, dans laquelle il devait être question du voyage de Vulkan vers Terra et de son arrivée pendant une émeute dans les bidonvilles entourant le palais impérial. Une partie du livre devait parler des guerriers tonnerres et de leur histoire, surtout des rares qui avaient survécu à la purge. Mais la fin de la serie l’Hérésie d’Horus arrivant à grands pas, des choix ont été faits et « La vieille Terre » a été un roman parlant du voyage de Vulkan vers Terra et de la fin de l’histoire de Meduson qui aurait dû avoir un livre à lui nommé « la dixième de fer ».

 

Les guerriers Tonnerres passant à la trappe alors que Nick avait déjà commencé à écrire leur histoire.

 

Je pense que cette nouvelle est tout ce qui reste de leur histoire pour le moment. (On en apprendra bien plus par la suite ;)).

 

Schattra:

Cette nouvelle de Kyme s’avère être assez satisfaisante, et plus qualitative que nombre de ses travaux précédents, ce qui est appréciable pour le lecteur et peut laisser à penser que notre homme s’améliore au fil du temps. Tant qu’il y a de la vie… En plus de la généreuse dose de fluff relative aux Guerriers Tonnerre dont nous bénéficions ici, le petit thriller mis en scène par Kyme quant à l’identité des proies traquées par Tagiomalchian tient plutôt bien la route, dès lors qu’on ne le regarde pas de trop près. À titre personnel, j’ai trouvé que l’auteur s’inspirait lourdement des travaux de certains collègues (le Custodes est un clone Kymesque du Tauromachian d’Abnett dans Blood Games, le crachat venimeux un emprunt au Talos d’ADB), ce qui peut peut-être expliquer pourquoi cette soumission est de meilleure facture que d’ordinaire. La tendance de Kyme à saboter l’exécution d’idées pourtant intéressantes par la non prise en compte de détails mineurs (affliction baptisée annandalisme par votre serviteur) vient toutefois fragiliser l’édifice1, ce qui est dommage mais pas surprenant. Mais on progresse, on progresse…

 

1 : Exemple gratuit, le chrono-gladiateur du début de la nouvelle est d’abord décrit d’une telle manière à ce que le lecteur croit qu’il s’agit d’un Custodien (ce qui ferait sens car ce sont eux qui ont massacrés les Guerriers Tonnerre sur l’ordre de l’Empereur). Ce quiproquo assez malin est affaibli par le choix de Kyme de faire de son antagoniste un tueur sadique, qui prend son temps pour tuer sa victime au lieu de l’achever efficacement. Pour un guerrier vivant littéralement sur du temps emprunté, une telle procrastination est en effet très improbable.

 

Fluff:

  • Guerriers Tonnerre : Bien qu’ils aient été tués pour la majorité d’entre eux après la fin des Guerres d’Unification sur ordre de l’Empereur, certains Guerriers Tonnerre ont réussi à survivre sur Terra pendant la Grande Croisade et jusqu’au déclenchement de l’Hérésie. Hantés par leur passé, ils sont victimes d’hallucinations les faisant revivre leurs anciennes batailles, et pendant lesquelles ils attaqueront sans discrimination ceux qui ont le malheur de passer à leur portée (rq : une Rage Noire avant l’heure ?). Ils sont également affligés de nombreux problèmes physiques, leur constitution améliorée n’ayant pas été pensée pour leur assurer une telle longévité (rq : ce qui confirme le fait que l’Empereur avait prévu de se passer d’eux une fois la victoire acquise). Les survivants en sont réduits à récolter les organes sains de leurs frères d’armes et se les transplanter pour prolonger leur existence.
  • Guerres d’Unification : Les oligarques de Kievan Rus ont déchaîné le feu nucléaire sur les plaines gelées de Sibir. La cité princière d’Abyssna (Afrique) a été assiégée et conquise par les forces de l’Empereur. Les clans guerriers de Hoth Grendal, sur Albia, ont été soumis. Kalagann a mené les hordes de l’Ursh contre l’Empereur. Les Guerres d’Unifications se sont officiellement terminées par l’hégémonie de l’Empereur sur Terra après la bataile du Mont Ararat, et le lever de la bannière impériale par Arik Taranis/Tyrannis (rq : il faudrait te relire, Nick).
  • Palais Impérial : Les alentours du Palais extérieur sont occupés par un bidonville appelé the Swathe. Les niveaux souterrains du Swathe sont appelées the Flood.
  • Adeptus Custodes : Leur premier engagement au service de l’Empereur se serait passé à Nas’sau, sur Terra.

 

Mercy of the Dragon // La Compassion du Dragon  merci @gilian et @Red Qafe !

Révélation

Sons of the Emperor/2018/17 pages

 

Intrigue :

mercy-of-the-dragon.pnggilian :

L’empereur et Vulkan ont une longue discussion sur les projets de l’empereur.

 

Vulkan n’est pas sûr d’avoir envie de quitter Nocturne, c’est un forgeron, un artisan pas un guerrier, il ne veut pas détruire et ne veut pas devenir un général.

 

Il demande à l’empereur de le convaincre de partir avec lui en lui parlant de son projet.

 

Alors l’empereur commence à lui expliquer sa vision de l’imperium de l’humanité, un empire immortel où les hommes domineront la galaxie, tout cela sous l’égide de la vérité impériale. Une société de lumière sans dieux ni magies où seules la technologie et la science permettent à l’homme d’évoluer.

 

Vulkan lui fait bien remarquer qu’il est un peu hypocrite parce qu’il utilise la magie lui-même mais l’empereur détourne la conversation en lui disant que c’est de la science. Après une brève description de css frères Vulkan est presque convaincu de partir avec l’empereur mais il lui pose une dernière question : il voit bien ce que peuvent lui apporter ses frères mais lui que peut-il bien leur apporter ?

 

L’empereur lui répond son humanité.

 

Red Qafe :

Sur une planète s'est développée une sorte de culte religieux majeur lié au sang, le culte de Ranknar, et contrôlant ce monde. L'Imperium leur a proposé d'abandonner ce culte et de rejoindre la Vérité Impériale mais reçut une réponse négative. Donc la guerre.

 

La ville de Venikov, surnommée le Bastion Sanglant, est tombée. Les survivants se replient sur la Citadelle Rouge de Romistad.

 

Les forces impériales sont menées par l'Empereur en personne, avec à ses côtés Ferrus Manus, et sur son propre front se trouve Vulkan, le Dragon, qui a été retrouvé depuis peu, et qui engloutit l'ennemi sous le feu et sous son marteau.

 

Lors de la bataille de la Citadelle Rouge, l'ennemi sort l'une de ses dernières cartes : trois "bogatyrs", des sortes de Chevaliers, capables de provoquer des dégâts considérables dans les chars impériaux... Mais qui tombent sous les coups de Vulkan, les tirs de chars et même une attaque de l'Empereur en personne.

 

Vulkan semble alors pris d'une fureur sans égale, s'attaquant presque seul aux portes de la citadelle, réclamant que l'Empereur use de ses pouvoirs pour les ouvrir. Ferrus observe le corps d'un des Bogatyrs et comprend la raison de la fureur de son frère : ces machines sont animées grâce au sacrifice d'enfants, et à leur sang !

 

Vulkan s'engouffre dans la citadelle et y commence un massacre, tandis que Ferrus et ses troupes tentent de rejoindre les portes défoncées, lorsque l'ennemi dresse sa dernière arme : un missile contenant une charge virale ! L'artillerie impériale redouble ses tirs jusqu'à ce que Vulkan ordonne un cessez le feu... mais le dernier obus semble lui tomber directement dessus ! Ferrus, inquiet, accourt voir si son nouveau frère s'en est sorti.

 

Et miraculeusement, Vulkan s'en est sorti. Mieux encore, il a protégé de son corps un enfant en bas âge qu'il a trouvé au cours de son combat.

 

En voyant ce géant terrifiant qui a protégé un enfant que leur religion aurait sacrifiée sans ciller, les derniers défenseurs laissent tomber leurs armes.

 

Au cours de la nouvelle, on nous présente le point de vue de Sarda, un officier du culte. Ce dernier voit la déroute de son camp, voit le Dragon qui réduisit la majorité des prêtres du culte par le feu, qui détruisit les cités fortifiées par le feu. Le dernier prêtre qui décide d'un sacrifice pour animer les Bogatyrs. A la fin de l'histoire, Sarda, touché par la compassion de Vulkan, fait partie de ceux qui ont abandonné leurs armes. Acceptant sa défaite, vaincu, et touché par ce dragon qui a sauvé un enfant au milieu des combats. Il n'a que mépris pour le prêtre sanglant dont le corps pend désormais aux murs de la citadelle.

 

On nous présente également une discussion entre l'Empereur et Vulkan sur la planète du Primarque. Vulkan se présente comme un simple forgeron, l'Empereur lui explique qu'il est aussi un guerrier. Vulkan ne sait pas ce qu'il peut apporter à ses frères déjà retrouvés, l'Empereur lui répond : la compassion.

 

(Je croyais que Vulkan avait posé un défi à l'Empereur, celui de chasser un dragon. Que l'Empereur en avait chassé un plus imposant que celui de Vulkan, mais qu'il l'avait abandonné pour empêcher ce dernier de tomber dans un gouffre de lave. Je ne sais pas si ce passage se trouve avant ou après ce défi).

 

Schattra :

Les réunions de famille ne sont pas toujours une partie de plaisir, c’est bien connu. Toutefois, les retrouvailles entre Vulkan et l’Empereur sur Nocturne se passèrent de manière que l’on peut qualifier de cordiale, surtout si on les compare à d’autres épisodes d’affiliés au premier regard tournées plus tard au cours de la Grande Croisade. Bien sûr, le fils adoptif de N’bel le forgeron a une âme paisible sous ses abords farouches, et il faudra une longue discussion (et une salamandre encore plus longue, mais c’est une autre histoire…) pour le convaincre de laisser tomber sa planète pourrie et sa salopette rapiécée pour prendre sa place aux côtés de son créateur dans la conquête de la galaxie. C’était à l’époque où Pépé prenait encore le temps de discuter avec ses fistons avant de les bombarder à la tête de leur Légion1… Et croyez-le ou non, mais un des critères majeurs ayant guidé la décision du colosse aux yeux de braise fut de savoir si ses nouveaux camarades de jeu allaient être gentils avec lui pouvaient apprendre quelque chose de sa part, lui qui se voyait davantage chaudronnier que chef de guerre. « Mais bien sûr gros bêta », lui répondit son papounet. « Attends un peu de rencontrer ce joyeux drille de Ferrus… ».

 

Flash forward quelques temps plus tard, au cours de la campagne de mise en conformité de Ranknar. Les indigènes ne se sont montrés sensibles ni aux talents oratoires, ni aux sculptures en ballons de l’Empereur (on ne peut pas être bon partout hein), et la guerre fait rage à la surface de la planète. Les défenseurs vont de défaites en défaites, leurs forteresses imprenables se faisant mettre minables en un temps ridicule et un déluge de flammes par un guerrier terrifiant, surnommé le Dragon par ses adversaires malheureux. Nous suivons le soldat Sarda et le prêtre Veddus alors qu’ils se rendent jusqu’à l’ultime bastion de la résistance : la Citadelle Rouge de Romistad. Le dernier carré des ranknariens dans la cité de Venikov s’est en effet terminé de manière abrupte et infernale, après que le Dragon ait décidé d’y allumer le feu.

 

À Romistad, la situation des défenseurs semble un chouilla moins désespérée, car ils ont à leur disposition non pas une, mais deux armes top secrètes moumoutes. Ceci dit, les impériaux ont de leur côté non pas deux, mais trois membres des Ramones (nouvelle période) : Peypey, Féroce Manosque, et bien sûr le Dragon, qui est bien sûr le nom de code trop trop secret de Vulkan. Bref, les carottes ne sont pas cuites, elles sont sur le point d’être carbonisées pour les irréductibles gaulois.

 

La stratégie de l’Empereur, qui consiste à lancer un Vulkan fou de rage (sans qu’on sache trop bien pourquoi d’ailleurs) sur l’ennemi en mangeant des chips avec Ferrus Manus à bonne distance des combats, rencontre toutefois ses limites lorsque les défenseurs abattent leur premier joker : un trio de bogatyrs, c’est-à-dire des golems de la taille d’un Titan, menant une sortie désespérée sur les lignes impériales. Ne pouvant pas laisser Vuvu se faire exploser sans intervenir, Pépé intervient gracieusement pour rétablir le déséquilibre en faveur de ses troupes, ce qui permet à l’irrascible Hulk, mit encore plus en rogne par la découverte de la source d’énergie des bogatyrs (des enfants sous hémodialyse) de charger seul la porte de la Citadelle Rouge, afin d’apprendre à ses occupants de quel boa il se chauffe…. Et c’est là qu’arrive la boulette.

 

Malgré ses puissants pouvoirs de guidage de missiles, l’Empereur n’est en effet pas foutu d’empêcher le dernier tir d’une salve tardive d’exploser pile sur la position de Vulkan, alors qu’il attendait que la gardienne vienne lui ouvrir. Pour sa défense, il y avait péril en demeure pour les impériaux, l’ultime botte secrète des défenseurs étant de déclencher une bombe virale, ce qui n’aurait pas été fair play. Fort heureusement, ‘tis but a scratch pour Papamanders, qui étrenne certainement ainsi sa perpétualité (reste à voir comment il a regénéré aussi vite ceci dit), et convainc les Ranknariens de déposer les armes après que ces derniers aient constaté que le féroce Dragon a fait obstacle de son corps pour protéger un frêle enfançon qui jouait à la marelle sur le champ de bataille. Le pouvoir de la gentillesse ! Bon, on ne dira rien sur les centaines de milliers de morts avant ça parce que ça serait un peu mesquin…

 

1 : D’après la chronologie donnée par Laurie Goulding (et donc aussi officielle que possible), Vulkan a été le cinquième Primarque retrouvé. L’Empereur a commencé à s’en balec au douzième round (Mortarion).

 

Avis :

gilian :

Nick Kyme continue sur sa lancée avec les Salamanders et Vulkan, et il se sort plutôt bien de ce petit exercice de style (comme pour la première nouvelles du recueil à savoir un récit avec des flashs back sauf que la les flash-back sont dans le futur^^). C’est une bonne présentation de Vulkan et aussi de l’empereur et de sa duplicité, qui est tellement sûr de lui qu’il avoue à Vulkan qu’il manipule les gens sans remords. Nick Kyme en fait peut être un peu trop quand Vulkan saute au devant des missiles pour sauver un bébé qui dormait au milieu du champ de bataille mais bon…

 

Schattra :

Nick Kyme n’a pas écrit le roman Primarques de sa Légion de cœur (l’honneur en est revenu à David Annandale), mais il s’est tout de même payé le luxe de raconter en quelques pages comment la rencontre entre le père et le fils s’est déroulée… et je reste un peu dubitatif sur la valeur de cette offrande. Le problème tient en deux mots : character development. Mettre en scène des personnages aussi iconiques que l’Empereur et ses Primarques de fils nécessite en effet de connaître le riche background de ces figures majeures, mais également de les faire agir en gardant en tête leur stature d’êtres sur(sur)humains. Et si j’aborde ce sujet, c’est bien entendu que Nick Kyme s’est planté sur les deux tableaux. On a ainsi un Empereur qui minaude en faisant briller ses gantelets au soleil et balance des répliques dignes du Thesaurus, mais également un Vulkan utilisé à total contre-emploi avec son fluff établi (le Primarque qui se soucie des simples humains), puisqu’il passe la majorité de la campagne de Raknar à se comporter comme un proto-Angron, massacrant l’ennemi sans lui montrer aucune pitié1, et sans que Kyme ne justifie d’aucune façon cette soudaine agressivité. Que Vulkan ait pété une durite après avoir vu comment ses adversaires faisaient avancer leurs golems de combat, ok, mais avant cela ? Ce n’est pas comme si le même Vulkan avait failli refusé la proposition de l’Empereur de rejoindre la Grande Croisade parce qu’il ne se sentait pas l’âme d’un guerrier littéralement deux paragraphes avant, hein.

 

On peut toutefois reconnaître à Kyme les efforts sincères qu’il a fait pour donner une culture un peu fouillée à Raknar et ses habitants/fidèles (car oui, c’est à la fois une planète et un dieu), ce qu’il ne s’est pas toujours motivé à faire dans sa production pour la Black Library. Ce n’est toutefois pas suffisant pour équilibrer l’ardoise, et ‘Mercy of the Dragon’ reste à mes yeux globalement raté.

 

1 : En témoigne le dialogue entre Sarda et Veddus au début de la nouvelle, qui permet d’établir que plus de cent mille hommes ont péri dans la défense de Venikov (sans compter les civils), avec Vulkan en allumeur en chef.

 

Fluff :

  • Vulkan : Sa difference de caractère et de mentalité avec les autres Primarques (rq: il est humble et empathique envers les simples humains) est considérée par l’Empereur comme sa caractéristique principale, et « Sa plus grande réussite ». Il est néanmoins capable d’entrer dans des fureurs dignes de celles de Leman Russ.
  • L’Empereur : Il était au courant du statut obtenu par Ses fils (« rois, érudits, chefs de guerre, esclaves… ») sur leur planète d’adoption longtemps avant de les avoir localisés.

 

Nightfane merci @gilian !

Révélation

Nightfane/2019/XX pages

 

Intrigue :

Nightfane.jpgAlors qu’il remonte la piste qu’il a trouvée dans la station d’écoute (lors de la nouvelle précédente), Thiel se dirige vers une plate-forme d’exploitation de prométhéum qui ne donne plus signe de vie.
Au moment où le Thunder Hawk de l’escouade arrive pour se poser, il est abattu par les défenses de la base. Laissant le Techmarine de l’escouade réparer l’appareil, Thiel ordonne d’amener les blessés à l’infirmerie pendant que les survivants vont explorer la base.

 

Thiel et qes hommes ne trouvent que peu d’indiceq dans la base, mais paradoxalement ils avaient amené la réponse avec eux. En effet, l’un des blessés meurt de façon inexpliquée et l’apothicaire du groupe décide de faire une autopsie. Il va découvrir des rune colchisiennes gravées sur ses os (c’est la planète d’origine des Word Bearers) et quand il prononce les runes, l’autre marine blessé se réveille, détruit l’infirmerie et part dévaster la station.

 

Après avoir réussi à le tuer, il devient évident que les Ultramarines ont été infiltrés par l’ennemi et que cette infiltration provient de la planète Iax (centre médical pour les survivants de Calth et camp d’entraînement pour les nouvelles recrues), planète d’origine des deux traîtres infiltrés dans l’escouade de Thiel.

Voila donc notre escouade partie vers une nouvelle enquête.

 

Avis :

Quatre ans après la sortie de cet audio book et comme il n’y a pas eu de suite, on peut penser que cela marque la fin des aventures d’Aeonid Thiel (enfin pour ce qui est de l’hérésie d’Horus, il fera une apparition bien plus tard quand Guilliman trouvera la mort contre Fulgrim). Pour les gens ayant suivi les aventures de Thiel jusqu’ici, cette histoire n’apporte pas de surprise, le doute laissé sur l’identité réelle de l’ennemi, Alpha Légion ou Word Bearers, est vite balayé avec l’utilisation d’invocation démoniaque qui, à l’époque, n’est pas utilisée par l’Alpha Légion. La seule interrogation est de savoir si le capitaine Likane qui s’est opposé à la mission de Thiel dans « marqués de rouge » est un infiltré ou pas….

 

Fluff :

Rien de transcendant.

 

Skjalds merci @gilian !

Révélation

Blood of the Emperor/2021/25 pages

 

Intrigue:

Schattra:

Un monstre rôde dans l’arrière-pays de Fenris, attaquant des villages isolés et massacrant tous leurs habitants, depuis le huskarl sans défense jusqu’au bébé sans peur. Un jeudi normal sur un monde hostile, en quelque sorte, sauf que le monstre en question came to the wrong neighborhood, à savoir celui de Baerelt, Torvur, Ulfvye et Laggenhuf. Ces quatre hardis chasseurs ayant chacun perdu un ou plusieurs êtres chers dans l’attaque de l’innommable et innommée bestiole, ils ont fait le serment de traquer cette dernière et de mettre fin à ses déprédations. Et tant pis pour la biodiversité terrestre fenrissienne, qui se porte parfaitement bien vous pouvez me croire. L’histoire commence alors que notre petite bande est en train d’essayer d’allumer des torches pour y voir quelque chose dans la tempête de neige nocturne qui s’est abattue sur eux. Ce qui est bien le cadet de leurs soucis, car des profondeurs de la toundra jaillit bientôt un mini boss, une draugr.

 

Cette dernière (car le cadavre desséché et tirant la langue qui fond sur les chasseurs pour leur rouler des gamelles est indubitablement féminin) donne du fil à retordre aux humains, qui finissent toutefois par en venir à bout d’un jet de torche bien placé, mais perdent une lance dans la bataille. Ce qui est presque aussi grave que la mort d’un guerrier, si on écoute le vieux ronchon de service (mais expert en lance, sans doute parce qu’il a le bras fort), Ulfvye. Malgré l’issue heureuse de cette bataille, il ne fait pas de doute pour Baerelt que la draugr n’était qu’une vamp opportuniste, et pas la bête responsable de tous les malheurs de sa communauté. La petite troupe reprend donc sa marche sous un léger crachin (humour), et finit par bivouaquer dans une caverne miraculeusement vide de tout prédateur alpha. Le temps gagné à ne pas avoir à faire la peau à un phacochère laineux ou à un gigagolin est utilement mis à profit pour échanger quelques récits épiques au coin d’un feu de brindilles. Transformés en skjalds pour l’occasion, les compères s’écharpent sur la véridique légende du Russ, l’incarnation de l’hiver fenrissien, considéré par l’un comme un géant à lance de gel, par l’autre comme une tempête de neige douée de raison, par le troisième comme un loup géant qui accompagne les âmes dans l’autre monde, et par le dernier comme un roi. Et comme le gage de cette veillée était manifestement le premier tour de garde pour l’histoire la plus pourrie, c’est Baerelt le barbant qui s’y colle.

 

Le lendemain, les chasseurs se remettent en route et parviennent à un village qui a reçu la visite du monstre il y a peu de temps, comme les cadavres massacrés et à moitié boulottés des habitants en témoignent. S’étant rendus compte que quelque chose ou quelqu’un était toujours présent sur place, nos héros convergent sur la salle commune de la bourgade, qu’ils trouvent en effet occupées par un animal gigantesque, recouvert d’une fourrure hirsute, munis de crocs acérés et dégageant une odeur abominable. Vous l’avez compris, c’est Leman Russ en personne (qui se fait appeler ici Jotun, pour préserver son anonymat sans doute) qui fait son apparition dans l’histoire, et après avoir indiqué aux traqueurs tétanisés par son aura primarquielle qu’il est également sur la piste du gros gibier, accepte que ces derniers le suivent dans son pistage. Il a pour cela une méthode infaillible : suivre les loups.

 

Sortis du village à la suite de leur nouveau copain, Baerelt et Cie ne tardent pas à se rendre compte que si les loups peuvent être suivis, ils peuvent également suivre. Aussi, lorsqu’une meute de six herravargr (des loups géants) encercle le club des cinq au sommet d’une falaise, l’ambiance retombe un peu. Le combat qui s’en suit se termine par une nouvelle victoire de l’équipe bipède, en grande partie grâce à l’intervention efficace de Jotun, mais Ulfvye est gravement mordillé dans la bagarre, ce qui ralentit la progression de ses camarades. Comme la veille au soir, les chasseurs passent le temps en devisant au coin du feu et c’est au tour de Jojo de donner sa version du mythe de Russ, qu’il connaît sans doute mieux que la moyenne. Et en toute modestie, il choisit de raconter son histoire (sans dire qu’il s’agit de lui, évidemment), celle de l’enfant sauvage élevé par les loups et adopté par un roi de Fenris, avant que l’Empereur ne vienne plomber l’ambiance d’un petit gueuleton entre copains, on connait la suite.

 

Le jour suivant, la traque reprend et amène les chasseurs jusque dans une forêt, où ils croisent un Wulfen bien amoché sur le bord du sentier. Il ne fait aucun doute que le lycanthrope a combattu la bête (et a perdu), mais plutôt que de venir en aide à son fiston poilu, Jotun continue sa route en laissant le wyrd du comateux faire son office. Un peu plus loin, c’est le grand ménage parmi les suiveurs du Primarque, Ulfvye décédant d’une hémorragie interne, et Torvur et Laggenhuf ratant leur test de commandement lorsqu’ils entendent le monstre faire sa balance en préparation du combat final. Ne reste donc plus que Baerelt pour sauver l’honneur des péquenauds de Fenris, ce qu’il fait en partant à la poursuite de Jotun, qui n’a pas attendu de voir qui lui collait au train pour régler ses comptes avec le monstre de la pampa…

 

Révélation

…Ou plutôt, les monstres. Car c’était un bien un couple d’ours géants avec des bois de cerf, ou beer en langage scientifique, qui était responsable de tout ce tintouin. N’étant venu qu’avec une hache même pas énergétique pour mieux se fondre dans la masse, Leman se retrouve rapidement dans le mal. Et même si l’andouille parvient à saisir un de ses adversaires par les andouillers, dans le but de lui tordre le cou jusqu’à ce que mort s’en suive, cette manœuvre n’a de chances d’aboutir que si elle n’est pas interrompue. Il faut donc que quelqu’un distraie Maman Ours jusqu’à ce que Boucles d’Or ait fini le sale boulot. Et ce quelqu’un, ça ne peut être évidemment que Baerelt. Enfin, pendant à peu près trois secondes, car notre héros est ensuite rejoint par le Wulfen croisé un peu plus tôt, assez remis de ses émotions pour demander une revanche à ses vainqueurs. Bilan de cette deuxième manche : une nouvelle victoire de la grande ourse sur Mini Loup, qui finit la baston en deux morceaux, mais de très peu. La bête fauve s’écroule en effet quelques instants plus tard, cannellisée à titre posthume par le Space Wolves déchu1. En arrière-plan, Jotun avait réussi à décoller les cervicales à l’autre affreux, ce qui met fin aux déprédations de Baloo et Baloote. Notre histoire se termine sur l’arrivée d’un Thunderhawk, venu raccompagner le patron vers le Croc où une mission importante l’attend sans aucun doute. On ne peut pas passer sa vie à se ressourcer dans la nature quand on est un Primarque, et c’est bien dommage…

 

1 : Ce qui est finalement un destin enviable pour un membre du rout, puisque cela fait ch*er les Dark Angels.

 

gilian:

Alors que l’hiver est tombé sur Fenris, plusieurs villages ont été attaqués par un monstre et leur population massacrée. Un groupe de survivant a décidé de partir chasser la créature pour venger leurs morts.

 

Mais les choses ne se passent pas bien, les conditions météo exécrables compliquent leur tâche et l’apparition d’un Draugr, qu’ils parviennent tant bien que mal à tuer, les retarde.

 

Alors que la chasse se poursuit, les guerriers profitent de leurs soirées de bivouac dans une grotte pour jouer les Skjalds et se raconter des légendes sur les Routs et leur chef Russ.

 

La chasse se poursuit et le groupe d’aventurier finit par arriver à un autre village où tout le monde a été massacré.

 

A l’intérieur du bâtiment principal, ils rencontrent un géant (Jotun dans la langue de Fenris), ce dernier chasse aussi la bête qui a massacré le village et ils décident de faire cause commune.

 

Le soir venu, Jotun leur raconte lui aussi la légende de Russ, mais ce n’est pas vraiment une légende car Jotun vous l’aurez deviné n’est autre que Leman Russ, le primarque venu faire le ménage sur Fenris entre deux expéditions spatiales.

 

Après avoir rencontré un Wulfen et d’autres créatures plus ou moins légendaires, le groupe de chasseur arrive enfin à acculer sa proie, mais il s’avère qu’il y a deux monstres et que les chasseurs prennent la fuite, sauf Baerelt qui reste pour combattre avec Russ.

 

Après un combat très indécis, ils finissent par vaincre les deux monstres et c’est à ce moment là qu’un thunderhawk de la légion vient chercher Russ pour partir vers d’autres aventures, laissant seul Baerelt avec une histoire à raconter : celle de Russ le Seigneurs des loups et de l’Hiver.

 

Avis:

Schattra:

Nick Kyme revient à ses anciennes et velues amours (les Salamanders étant plutôt écailleux, comme chacun sait), avec ce récit fenrissien de facture classique. Fort heureusement pour nous, l'auteur a progressé, ou s'est davantage intéressé à son sujet, depuis l'époque héroïque de 'Thunder from Fenris' et ce 'Skjalds' s'avère être une lecture plaisante... au premier degré1. Si l'intégration de cette histoire dans l'anthologie 'Blood of the Emperor' retire évidemment tout suspens sur la véritable identité de Jotun, cette absence de surprise est compensée par d'autres éléments intéressants, à commencer par une intrigue plus surprenante (là encore, dans le bon sens du terme) qu'à l'accoutumée pour une nouvelle de Kyme: le premier accrochage avec le.a draugr, dont on ne sait pas s'iel est le monstre traqué par les chasseurs constitue ainsi une sorte de prélude sympathique au reste du récit. Le choix de l'auteur de narrer son récit avec une perspective "humaine" lui permet également de glisser quelques infos sur la manière dont Russ considère l'Empereur, ses frères, sa Légion et son rôle dans l'Impérium, à la manière de confidences échangées sans arrière-pensées, pour le seul bénéfice du lecteur. Enfin, cette nouvelle n'est pas avare en fluff (pas moins de quatre légendes différentes sur le Russ, tout de même) ni en fragments de lore Space Wolves: je pense particulièrement aux considérations du Primarque sur les Wulfens, qui sont à replacer dans la saga du rout2, mais également au rôle proprement héroïque (au sens grec antique du terme) que Leman Russ choisit d'occuper dans la culture de Fenris, en tant que guerrier solitaire accomplissant des exploits pour le compte d'un peuple qui ignore sa véritable identité. Bref, une nouvelle qui vaut tout à fait le détour pour qui s'intéresse aux mythes et légendes du Vlka Fenryka, et un pas accompli par le skjald Nick Kyme sur le chemin de sa rédemption littéraire.

 

1: 'Thunder from Fenris' valant également le détour, mais pas d'une façon dont son auteur serait fier.

 

2: Avant ou après la campagne de Dulan, pendant laquelle les Space Wolves apprennent que leur père savait pour les Wulfens? Si l'absence de réaction des deux Astartes qui servent de Kaptains à leur Primarque devant le cadavre de l'homme loup à la fin de l'histoire n'est pas un bête oubli de Kyme, ce serait plutôt la deuxième option qui tient la corde.

 

gilian:

Nick Kyme est de retour avec les spaces Wolves et je vous avoue qu’en voyant son nom, j’ai craint le pire. Mais au final non, c’est une bonne petite nouvelle qui nous est livrée ici.

 

Après ma première lecture, j’avais quand même trouvé que Kyme avait eu quelques largesses avec le Wulfen et en fin de compte, non.

 

Chronologiquement, je placerais cette nouvelle après la fin de l’Hérésie d’Horus. Si on écoute les chasseurs, les Routs et Leman Russ sont devenus un mythe et même plusieurs mythes, c’est une légende, et plus personne ne les a vus depuis plusieurs générations d’homme. Du coup, la nouvelle n’en est que meilleure et elle donne une idée de la manière dont Russ guide son peuple.

 

Fluff:

  • Fenris (Légendes): La légende du Russ est populaire parmi les tribus de la planète, mais elles ne sont pas d’accord sur l’identité de ce personnage mythique. Pour certains, c’est un géant de l’hiver dont la femme et l’enfant ont été tué par le soleil, que le Russ blessa avec sa lance de gel, provoquant un hiver perpétuel sur la planète. Pour d’autres, c’est une tempête de neige doué de conscience, un loup noir apparaissant aux guerriers sur le point de mourir, ou un roi de légende.
  • Fenris (Faune): Le draugr est un cadavre animé, doué d’une force prodigieuse, mais vulnérable aux flammes. La morsure du draugr provoque le mardrom, ou rêve de souffrance, chez sa victime (rq : une sorte de coma fatal, j’imagine).

 

 

Noah Van Nguyen (1)

Révélation

 

Noah Van Nguyen est un touche à tout de la GW-Fiction, et après avoir fait ses armes à Warhammer 40.000 et Age of Sigmar, a écrit la nouvelle ‘Traitor’s Faith’ pour l’Hérésie d’Horus.

 

• Traitor's Faith merci @gilian !

Révélation

Cthonia's Reckoning/2022/18 pages

Intrigue:

Le chef de clan Kovarny a reçu l’ordre de reprendre la porte de Lupercal (renommée la porte du Traître). C’est le dernier point de résistance des Imperial Fists sur la planète. Mais il connaît le capitaine Garrius qui commande les forces impériales, ils ont été frères et se sont battus côte à côte avant l’Hérésie et il ne veut pas le tuer.

 

Pour Kovarny, un frère reste un frère quoi qu’il arrive et il veut essayer de le convertir avant de le tuer. Mais sa quête pour sauver son ancien ami, le conduit d’embuscade en embuscade et malgré les avertissements d’Ul-Buus l’apôtre noir, il finira par faire tuer tous ses hommes et par mourir lui-même des mains de Garrius.

 

Avis:

Encore une histoire d’amitié entre un Imperial Fist et un Son of Horus et, encore une fois, c’est le Son of Horus qui est le plus humain des deux. Noah Van Nguyen joue sur la dualité loyaliste/traître. Beaucoup de Space Marineq se sont retrouvéq dans le camp des traîtres par loyauté. Loyauté envers leur légion, leur primarque ou leurs frères.

 

Au contraire des Space Marines qui sont restés loyaux envers l’imperium mais qui, au final, se retrouvent à combattre leurs anciens frères.

 

Au final, tout est juste une question de point de vue. Nguyen s’en sort relativement bien. L’intervention du World Bearer est ici aussi bienvenue.

 

 

Rich McCormick (1)

Révélation

 

Rich McCormick fait partie des late comers dans l’Hérésie d’Horus, puisque sa première nouvelle pour cette franchise, ‘Visage’, a été publiée en décembre 2023. L’avenir nous dira s’il elle aura une suite…

 

 Visage

Révélation

Black Library 2023 Advent Calendar/2023/22 pages

 

Intrigue :

visage.pngCritiquer son patron est un petit plaisir de la vie professionnelle auquel bien peu peuvent résister, et il y a fort à parier que le temps, ou l’époque, ne fait rien à l’affaire : ce qui est vrai en M2 le sera aussi en M30. Il est cependant conseillé de le faire lorsque ledit patron n’est pas à portée de voix, surtout lorsqu’on a affaire à un Primarque Maître de Guerre devenu renégat et champion des Dieux Sombres dans le Materium (ce qui lui a fait perdre son sens de l’humour), comme c’est le cas pour Erebus. Malheureusement pour le Premier Chapelain des Word Bearers et grand architecte de l’Hérésie, sa saillie envers Big H. à propos du fiasco de la campagne de Signus Prime ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd, et Lupercal décide de littéralement refaire le portrait de son acolyte à grands coups d’athame, ce qui a pour conséquence d’envoyer Erebus aux urgences.

 

A son réveil, l’écorché vif réalise que sans ses tatouages faciaux runiques, il ne faudra pas longtemps avant qu’une armée de Démons mineurs viennent le racoler à cause de son statut de star du Warp (tout s’explique), ce qui est tout de même pénible. Sans compter que les blessures infligées par son coupe chou môôôdit ont peu de chances de cicatriser normalement, comme on peut s’en douter. Le premier réflexe d’Erebus est donc, tout naturellement, de faire écorcher son propre chirurgien et de greffer son visage pour couvrir sa face mutilée, au moins pour dépanner. Ce qui marche… cinq secondes, avant que les Dieux du Chaos ne manifestent leur déplaisir devant cette usurpation d’identité en transformant le wannabe Joker en lookalike Ghost Rider. Apparemment, DC Comics n’a toujours pas remonté la pente face à Marvel dans le lointain futur.

 

Le rejet total de cette greffe improvisée force le Chapelain défiguré à chercher refuge et réconfort dans la boisson, et plus particulièrement le sang des Space Marines loyalistes étant tombés sur Isstvan III, et qu’il gardait comme souvenir du début de l’Hérésie dans son bureau. Confiant dans sa capacité à négocier un deal en sa faveur avec les malheureux habitants de l’Immaterium qui écouteront son baratin, Erebus pique une tête dans son calice maudit et se retrouve dans le Warp.

 

C’est le début d’une quadruple quête que l’on peut qualifier d’exaltée ou de cauchemardesque, c’est selon, qui verra notre héros suppurant entrer en négociations avec des Démons représentant les quatre Dieux du Chaos, et parvenir à chaque fois à leur extorquer leur petit nom ainsi qu’un don « sensoriel » venant compenser une partie de son handicap.

 

Tout d’abord, Erebus plume une perruche de Tzeentch qui avait commis l’erreur d’accepter de lui montrer le chemin à travers le dédale infini du Warp, récupérant au passage des yeux pouvant voir le futur. Pratique. Ensuite, il est catapulté sur une Terra uchronique, ou un caribou de Khorne (Kharibou ?) l’accueille à coups de cornes dans un désert jonché des ossements des dix milliards de victimes d’un siège remporté par Horus. Entre deux impacts, Erebus parvient à convaincre le Démon de lui prêter une oreille attentive, dans tous les sens du terme, et il peut repartir avec un acouphène divin.

 

Le bilatéral suivant se tient en compagnie d’un serpent de Slaanesh, qui lui offre un coup à boire après qu’il ait noblement refusé de poignarder Horus avec son athame, comme il lui était pourtant proposé. Enfin, Erebus termine ses pérégrinations par une longue retraite dans un marécage bien putride, en compagnie d’une petite mamie aussi serviable que décatie. Après avoir farmé des crapauds géants pendant quelques semaines aux alentours de son Airbnb, le Chapelain désœuvré finit par retrouver un peu d’ambition et de volonté, et localise à l’odeur l’emplacement de la seule source d’eau non contaminée du marais. Après s’être convenablement réhydraté, il fait bénéficier son hôte de cette manne aquatique, ce qui lui redonne aussi la forme mais la plonge dans un état de détresse psychologique avancé (quoi de pire pour un Démon de Nurgle que de guérir, après tout). Après de longues séances de waterboarding, Mamie Bouse accepte finalement de donner son nom de jeune fille à ce galopin d’Erebus, qui garde aussi le flair développé qu’elle lui avait seulement « prêté » (c’est plus clair à la lecture de la nouvelle, soyez en sûr) quelques jours plus tôt.

 

S’étant rabiboché avec l’intégralité du panthéon chaotique (ou les grands pouvoirs, en tous cas), Erebus peut revenir dans le Materium avec une tête un peu plus présentable qu’auparavant, et quelques dons divins supplémentaires pour frimer dans les soirées. Déjà qu’il était insupportable avant…

 

Avis :

Pour sa première incursion dans l’Hérésie d’Horus, Rich McCormick fait très fort en s’emparant d’un personnage nommé majeur de la franchise, et en mettant en scène un épisode important de son histoire qui n’avait jamais été couvert dans le détail auparavant : la pause fraicheur d’Erebus après le vigoureux gommage que lui a appliqué ce grand coquin d’Horus. Il le fait de plus avec la manière1, embarquant le lecteur dans une odyssée démoniaque très convaincante, dans la droite ligne de ce que Ben Counter et Guy Haley sont capables de nous proposer lorsqu’ils sont inspirés. J’ai beaucoup aimé cette soumission de Rich McCormick, et mon seul regret est qu’elle soit arrivée trop tard dans la production de l’Hérésie pour être exploitée par la suite…

 

1 : Et en s’inscrivant parfaitement dans la continuité des travaux de ses prédécesseurs, même les plus confidentiels : on a ainsi droit à une référence à la nouvelle ‘Child of Chaos’ (John French), que je considère comme faisant partie des œuvres de niche de la franchise.

 

Fluff :

  • Erebus : Après que son visage eut été écorché par Horus avec son propre athame, Erebus conclut un pacte avec quatre Démons (chacun représentant un Dieu du Chaos) pour rétablir son intégrité physique. Il gagna au passage des sens décuplés : des yeux capables de voir le futur (Tzeentch), des oreilles capables d’entendre les tambours de Khorne, une langue sensible aux saveurs les plus rares (Slaanesh), et un odorat pouvant détecter le parfum de la mort sous toutes ses formes (Nurgle).

 

 

Rob Sanders (12)

Révélation

 

Rob Sanders n’a écrit aucun roman pour l’Hérésie d’Horus, mais a contribué à cet effort collectif en signant 3 novellas (‘The Serpent Beneath//’Le Serpent en dessous’, ‘Cybernetica’ et ‘The Honoured’) et 9 nouvelles (de ‘The Iron Within//Cœur de Fer’ à ‘The Ember Wolves’). On lui connaît un attrait particulier pour les Iron Warriors, et notamment la figure esquintée du Warsmith Idriss Krendl, Némésis de ce vieux Barabas Dantioch, ainsi que pour les manigances de l’Alpha Légion (‘The Harrowing//’Le Foudroiement’).

 

 • The Iron Within  // Cœur de Fer merci  @Celtic_cauldron, @gilian et @Lagnar !

Révélation

Hammer & Bolter #5 (Age of Darkness // L'Âge des Ténèbres)/2011/36 pages

Intrigue:
the-iron-within.png?w=300&h=461Schattra:
The Iron Within permet à Sanders de mettre sous les feux de la rampe un Iron Warrior ayant choisi de se battre dans le sens de l'histoire, le Warsmith Barabas Dantioch. Fidèle au portrait en clair obscur qu'il avait dressé de son dernier héros Marine (Elias « le Codex Astartes est formel sur ce point » Artegall, Maître du Chapitre des Crimson Consuls), préférant s'attarder sur les faiblesses de son personnage pour le caractériser plutôt que sur ses forces, logique tout à fait défendable quand on parle de surhommes génétiquement supérieurs en tous points au reste de l'humanité.

La tare de Barabas, qui lui attache la sympathie du lecteur, n'est cette fois pas d'ordre psychologique, mais physique, puisque le Warsmith est le premier Marine atteint de mucoviscidose (et pas qu'un peu) de l'histoire de la Black Library. Évidemment, cette affliction découle d'une glorieuse campagne contre les Hruds, apparemment capable de réduire en grabataires même les meilleurs de l'Empereur par le seul poids du nombre (me demandez pas pourquoi). Prématurément usé par cette ultime bataille dont il fut quasiment le seul rescapé (l'autre survivant ayant fini dans un Dreadnought, et encore, un Dreadnought avec déambulateur), Barabas s'est trouvé affecté à la garde d'une planète de huitième ordre, poste honorifique mais véritable mise au placard déguisée, Perturabo n'ayant semble toute guère apprécié que sa légion soit la première à devoir verser une pension vieillesse à un de ses combattants.

Isolé dans son trou ferreux, Barabas s'est occupé comme il a pu pour tuer le temps, ce qui pour un Iron Warrior, consiste surtout à construire des miradors derrière la haie et à installer des multi-lasers dans les bacs à géraniums. Malheureusement pour le pré-retraité qu'il est devenu, l'arrivée de l'arrogant et hérétique Warsmith Krendl va le forcer à prouver au reste de la galaxie que le vioque touche toujours sa bille en matière de conduite de siège.

 

gilian: 

Barabas Dantioch vétéran de la campagne contre les Hruds exilé sur Damantyne la Petite après avoir perdu la confiance de son primarque attend l’arrivé de son ancien second le maitre des forge Krendl qui vient prendre le commandement de ces forces pour rejoindre Perturabo dans ça croisade contre l’empereur.

 

Dantioch refuse, il a été prévenu de la trahison de son primarque par un émissaire des Ultramarines et décide de livrer un dernier combat contre ça légion pour les retenir le plus longtemps possible.

 

Apres un an et un jour de dur combat et alors que les hérétique pensait que tout serait finit en moins de 24h, la forteresse Dantioch tombe enfin. Mais Barabas ayant plus d’un tour dans son sac avait miné l’intégralité du site et détruit toute les troupes au sol au moment ou les derniers défenseurs de la citadelle tombent.

 

Lui-même en profite pour ce téléporter sur le vaisseau amiral ennemie et partir comme un prince vers Ultramar et ça destiné.


Celtic_cauldron:
L'histoire d'un siège d'une forteresse loyaliste des Iron Warriors par leurs frères renégats.

Avis:
the-iron-within_illustration.png?w=299&h=446Schattra:
Si ni le thème, ni la conclusion de l'histoire ne sont très originaux, Sanders parvient bien à retranscrire l'effroyable guerre de positions qui oppose loyalistes et chaotiques, dans une sorte de préquelle clin d'oeil à la bataille de Terra, au cours de laquelle les Iron Warriors affronteront cette fois leurs rivaux de toujours au lieu de leurs propres frères. S'il fallait retenir une morale de tout ceci, c'est que l'abus de Chaos est mauvais pour le sens stratégique, le méchant Krendl conduisant son offensive comme une savate, malgré les avantages quantitatif et qualitatif dont il dispose pour mener la réduction de la place-forte ennemie.


Certes, on peut se dire que Barabas est un Warsmith vétéran, défendant son chef d'oeuvre en compagnie de troupes sur motivées, mais son adversaire étant lui aussi un Iron Warrior de haut rang, et de ce fait un expert de la prise de fortifications, la correction que papi gaga lui inflige apparaît légèrement too much. On n'a pas vraiment l'impression de voir deux grands stratèges s'affronter à distance en se rendant coup pour coup, mais plutôt le sentiment d'assister à une partie de tower defense, les assaillants tombant comme des mouches pour gagner le moindre mètre.

Cette petite déception écartée, il faut bien avouer que Sanders maîtrise tout à fait les codes du dernier carré super héroïque, le rythme s'accélérant progressivement au fur et à mesure que le nombre des gentils diminue et que ces derniers doivent sans cesse reculer devant l'avance inexorable des vagues ennemies. Il y a bien quelques sujets à froncement de sourcils, comme le personnage de Vastopol, « Guerrier-Poète » à l'importance dans le récit aussi grande que son utilité à ce dernier apparaît comme contestable, mais Sanders ne relâche jamais le rythme, et toutes les incohérences sont vite laissées de côté. En conclusion, une autre nouvelle de Marines de bonne facture à mettre au crédit du petit Rob, dont j'attends personnellement de voir s'il peut faire aussi bien en long format et avec d'autres protagonistes.

 

gilian: 

Rob Sander nous livre une tres bonne nouvelle et introduit Barabas l’homme par qui l’extinction de toute forme de vie dans la galaxie risque d’arrivé ;) . C’est assez étrange de laisser quelqu’un introduire un personnage mais ne plus la laisser écrire dessus.

 

Lagnar:

En elle même je la trouve plaisante avec une poignée de résistant très attachants. Après on est un peu dans la surenchère violente car même en considérant le génie de Dantioch, je vois mal 30 SM et quelques soldats tenir 1 an mais ça se lit bien et j'espère suivre à nouveau cette petite bande ?

Celtic_cauldron:
Histoire intéressante, mais bâclée et qui, surtout, ne rend pas compte de la réalité d'un siège, en tous cas moins bien que Déluge d'Acier qui reste la référence en la matière.

Fluff:
Schattra:

  • Iron Warriors (auxiliaires): Dantioch a recouru aux services d'une main d’œuvre génétiquement modifiée (genebreeds en VO) pour construire sa forteresse. Plus grand et plus large qu'un Space Marine, le genebreed est à son aise dans les travaux de maçonnerie monumentaux pour lesquels les fils de Perturabo sont renommés (question à deux balles: les Imperial Fists ont-ils également des super larbins pour ce genre de tâches?). C'est en quelque sorte la version supérieure du Kroxigor de 40K, puisqu'il est suffisamment intelligent pour suivre les instructions d'une notice de montage IKEA sans supervision (Sanders parle de cold, technical skill, mais il ne trompe personne). Une fois l'édifice terminé, les genebreeds peuvent servir à renforcer la garnison d'Iron Warriors laissée sur place. 
  • Ultramarines (doctrine): L'Ultra de service de la nouvelle (Nicodemus) révèle que Guilliman est persuadé que l'Imperium, et même l'Empereur, sont faillibles et mortels. Cela renforce le côté sécessionniste du Grand Schtroumpf, trait de caractère qui sera exploité plus tard dans la série (Imperium Secondus, entre autres).

 

• The Serpent Beneath // Le Serpent En Dessous merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Primarchs // Les Primarques/2012/81 pages

 

Intrigue:

the-serpent-beneath.png?w=300&h=460Schattra:

Alors que l’Hérésie bat son plein dans la galaxie, Omegon, directeur adjoint de l’Alpha Legion, enchaîne les échanges téléphoniques holographiques avec ses centaines d’opérateurs et d’agents pour s’assurer de la bonne conduite des affaires. Nous nous glissons dans le bureau de la légende pendant qu’il s’entretient avec Ursinus Echion, Archiviste reconduit dans ses fonctions occultes à la suite du ralliement de la XXème Légion à Horus, et expert psychique en charge du fonctionnement de la base Tenebrae 9-50. Bien que tout semble se passer aussi bien que possible, malgré quelques frictions d’ego entre Ursinus et Volkern Auguramus, tech-adepte du Mechanicus dont les compétences mécaniques sont indispensables au bon fonctionnement du mystérieux pylône Xenos autour duquel la base est construite, Omegon a un vieux doute sur la confidentialité et la sécurité de cette installation capitale dans l’effort de guerre hérétique (on saura pourquoi plus tard). En maître stratège aussi retors que cryptique, il demande donc tout simplement à son interlocuteur de lui envoyer les plans détaillés de la station ainsi que la composition de sa garnison, dirigée par le Commandant Arvas Janic, pour pouvoir les étudier de son côté, et faire quelques remarques pertinentes. En tout bien tout honneur, bien sûr. Pourquoi faire compliqué, quand on peut simplement donner des ordres à ses grouillots, aussi.

 

Une fois l’entrevue terminée, le Capitaine Ranko Sheed, qui s’était mis dans l’angle mort de la webcam du Primarque pour assister à la discussion sans se faire gauler, est invité par son hôte à donner son avis et ses conseils sur la marche à suivre. Omegon a pour projet d’infiltrer et de détruire Tenebrae-50, qu’il a de bonnes raisons de considérer comme étant compromise. Qu’importe pour les « loyaux » serviteurs, personnels, gardes et Légionnaires stationnés sur place, qui devront payer de leur vie la présence d’une taupe dans le marais de l’hydre (avouez que c’est pas banal). L’opération sera toutefois très délicate, car on ne prend pas facilement l’Alpha Legion à son propre piège. C’est donc à une équipe de choc que la mission sera confiée, et ce sera Omegon lui-même qui en prendra la tête. Le petit verre de l’amitié échangé par les deux conspirateurs à la fin de leur échange laisse toutefois un goût amer dans la bouche de Sheed. Il semblerait que le Primarque lui ait glissé des roofies dans son jus de tomate. C’est trop bête.

 

Nous partons ensuite à la rencontre de nos spécialistes, plus ou moins volontaires, lors de leur recrutement. Le gros des forces sera constitué de l’escouade du Sergent Goran Setebos, recommandée par Sheed du fait de l’obéissance totale dont fait preuve son officier, qui n’aura donc pas de scrupules à tuer ses propres frères si le besoin s’en fait sentir. Setebos et ses hommes étaient auparavant en mission sur Phemus IV, où ils s’appliquaient à mettre des bâtons dans les roues (de moto) des White Scars, engagés dans une campagne peu fructueuse d’extermination des Orks locaux. À l’aide de déclenchement d’éruptions volcaniques canalisatrices, l’Alpha Legion a en effet réussit à maintenir groupées les hordes Xenos, empêchant les motards du Khan d’en venir à bout une bande à la fois. Lorsque la convocation de Mémé Gon leur est parvenue, ils venaient juste de réduire au silence un trio de bikers un peu trop curieux, avec l’expertise des super soldats (pensez à un James Bond où le grand méchant serait vulcanologue) qu’ils sont.

 

Pour mettre en échec les pouvoirs psychiques d’Ursinus, c’est vers une psyker free lance que se tourne ensuite le Primarque, qui craint d’employer un autre Archiviste de sa Légion du fait de l’implication de sa cible dans l’entraînement des novices. C’est sur Drusilla qu’il dégote la perle rare, en la personne de la Calamity Jane de ce monde ruche, aussi appelée Xalmagundi, ou « Sup(syk)er sans plomb » par les Sœurs du Silence cherchant à la ramener sur Terra pour des raisons que notre paria juge suspectes. Télékinésiste à haut potentiel, Xalmagundi n’a pas son pareil pour déclencher des séismes, faire s’effondrer des bâtiments et compresser des véhicules1, ce qui lui a permis d’échapper jusqu’ici aux poursuites des autorités et des Vaisseaux Noirs. Cependant, elle ne refuse pas l’aide apportée par Sheed et son escouade pour la débarrasser d’une bande de Sœurs du Silence un peu trop collantes, et accepte de marcher dans la combine en reconnaissance de ce fier coup de main.

 

Pour finir, Omegon en personne organise le kidnapping de Volkern Auguramus pendant l’une de ses permissions hors de la base, convaincant sans mal l’adepte pirate (il avait entrepris de copier le pylône de Tenebrae sur une planète mineure, pour la science et le bien commun) et caustique2 de faire office d’agent double pour faciliter la progression du reste de l’équipe à l’intérieur de l’astéroïde où l’installation est localisée.

 

Et parlons un peu de cet astéroïde, car il n’est pas banal. En plus d’abriter un obélisque gigantesque de construction Xenos (sans doute un pylône Necron détourné par des hooligans sur la route de Cadia), agissant comme un anticyclone warpien aux alentours3, Tenebrae 9-50 a également été investi par les machines des Démiurges, une autre race Xenos spécialisée dans les opérations de minage dans l’espace. Pour faire simple, notre patate cosmique est en fait une sorte de colis Amazon géant, se dirigeant lentement vers son heureux acquéreur pendant que les automates installés par les Démiurges à l’intérieur collectent, transforment et raffinent les précieux minerais enfermés dans l’astéroïde. Il faudra en tenir compte dans la conduite de la mission, qui commence par un peu de physique vectorielle en mode hardcore, notre fine équipe devant dériver jusqu’à une faille de Tenebrae 9-50 avec le moteur, l’auto-radio et la climatisation de leur vaisseau éteint afin d’éviter toute détection de la part de la station. Une fois la Twingo (volée, évidemment) garée en sous-sol, s’engage une longue session de spéléologie à travers les grottes et tunnels de l’astéroïde, en prenant bien soin de ne pas perturber les machines démiurges, myopes comme des taupes (c’est logique) mais très territoriales. Ceci fait, au prix d’une première perte du côté des infiltrateurs (le pauvre Vermes, écrasé par une faille tectonique), il n’y a plus qu’à entrer discrètement dans le complexe à proprement parler, grâce à la complicité d’Auguramus. Commencent alors les choses sérieuses.

 

Pendant que Setebos et la moitié de son escouade vont déclencher une bataille de polochons dans les dortoirs des Légionnaires, Omegon et les autres se dirigent vers l’aile où sont gardés captifs les Psykers dont le pylône a besoin pour fonctionner. C’est en effet ici que les attend Xalmagundi depuis qu’elle a été placée dans une cargaison de mutants envoyée par l’Alpha Legion sur Tenebrae en même temps que les ramettes de feuilles A4 et les gobelets de la machine à café. Ayant réussi à attirer Ursinus sur place grâce à une fausse alerte déclenchée par Auguramus, Omegon le fait neutraliser par Xalmagundi, avant de l’exécuter de façon très obscure (comprendre : après lui avoir expliquer ce qu’il faisait sur place, sans avoir de preuves de sa trahison, et dans une cellule plongée dans le noir). Ceci fait, et constatant que la résistance se corse, il envoie la Psyker et ses derniers hommes foutre le feu au parking de la station, tandis que lui se chargera de réduire au silence les Astropathes de l’astéroïde.

 

alpharius-omegon.png?w=300&h=301Plus facile à dire qu’à faire cependant, car Omegon ne tarde pas à réaliser que les plans qui lui ont été transmis ne sont pas tout à fait exacts. Le rusé et méfiant Commandant Janic a en effet fait réaliser quelques aménagements et travaux sur son lieu de travail, ce qui a conduit Setebos et ses hommes droit dans une embuscade : au lieu du dortoir, c’était en fait un pas de tir qui attendait les Légionnaires, mettant ces derniers en mauvaise posture. Omegon a cependant d’autres chats à fouetter, puisqu’il est également victime des fourberies de Janic, et se fait molester par quatre Space Marines imprévus sur le chemin de la chorale astropathique. Bien que plus petit que le Primarque moyen, notre héros parvient tout de même à se défaire de ses assaillants et à exécuter les Psykers assez mal défendus par ces derniers, jusqu’à ce que Janic en personne n’intervienne et lui colle quelques bolts en haut des fesses pour lui apprendre à envahir la propriété d’autrui.

 

Le Commandant commet cependant l’erreur fatale d’engager la conversation avec son adversaire mal en point, et de s’approcher suffisamment près de ce dernier pour qu’il lui subtilise son casque. Et alors ? Et alors, c’est le moment où, enragées par les explosions déclenchées quelques temps auparavant par Setebos, les machines démiurges envahissent la base, pétant suffisamment de cloisons au passage pour provoquer une dépressurisation de l’installation, qui envoie le pauvre Janic nager le papillon dans l’espace… sans son casque. Et comme tout le monde n’a pas les gros poumons ni la peau épaisse de Roboute Guilliman, je pense que cette expérience lui a été fatale. En tout cas, on ne le reverra plus (comme Auguramus d’ailleurs, exécuté par la garnison après qu’elle se soit rendue compte que le tech-adepte avait un comportement très bizarre).

 

Un peu fatigué par sa journée, Omegon prend enfin la direction du hangar-parking de la station, où l’attendent les derniers survivants de la mission. La phase finale du plan consiste à dévier la trajectoire de l’astéroïde en direction de l’étoile du système, afin de ne laisser aucune trace de son existence. C’est un job pour Xalmagundi, qui ruine son maquillage et son acuité visuelle au passage, et se prend un bolt dans la tête en récompense de ses loyaux services quand elle a l’audace de demander la prise en charge de ses verres correcteurs par la mutuelle de l’Alpha Legion. Cette exécution sommaire choque un peu le jusqu’ici peu sentimental Sergent Setebos, tout comme le retard du Thunderhawk du Capitaine Sheed (réputé pour sa ponctualité, il faut croire), sensé évacuer les infiltrateurs de l’astéroïde avant que ce dernier ne finisse à la corbeille. Mais, bien sûr, c’est une éventualité qu’Omegon a prévu dans son plan…

 

Révélation

…Puisque le plan d’Omegon consistait à ne pas être là du tout. C’est en effet Sheed en personne qui a agi comme doublure pour son Primarque3, de manière tellement convaincante qu’il a bluffé tout son monde, en plus du lecteur. Il avait cependant pu bosser le rôle de sa vie lors du verre de l’amitié du début de l’histoire, le petit goût aigre détecté par son palais sensible n’étant pas du tabasco mais du sang d’Omegon, ce qui lui a permis d’assimiler une grande partie des souvenirs de son modèle. La mission impossible était donc une mission suicide, et Sheed enjoint donc ses hommes à chiller un peu en attendant le coup de soleil fatal, puisqu’ils n’auront jamais le temps de rejoindre leur Twingo au 1739ème sous-sol avant qu’il ne soit trop tard. Dont acte. Probablement.

 

Notre histoire se termine avec la destruction par l’Alpha Legion de la lune Parabellus, où Auguramus avait commencé à installer son propre pylône. Pour un faussaire éhonté, je trouve qu’Alpharius tient beaucoup à la notion de propriété intellectuelle tout de même. Omegon, qui était là aussi, discute un peu avec son frangin, et on sent que la belle concorde entre les jumeaux est en train de battre de l’aile. Le rideau finit par tomber sur la vision de notre héros, seul dans ses quartiers, devant ses deux armures, dont l’une semble apparemment très spéciale, sans l’être. La suite, ce sera Chondax et la lutte acharnée entre l’hydre et le faucon…

 

1 : Le revers de la médaille étant sa nullité crasse au Jenga.

 

2 : En témoigne cette remarque pleine de bon sens, guère au goût de ce hipster d’Omegon.

 

3 : Ce qui fait tout l’intérêt de cette base, car elle a permis à l’Alpha Legion de plonger le système de Chandax dans une dépression Warp soutenue, qui a empêché le Khan de recevoir les SMS d’alerte de Rogal Dorn depuis la rebellion d’Horus. Petit cadeau de la Cabale.

 

4 : « J’peux pas, j’ai Alpha-poney. »

 

gilian: 

Alors qu’Omegon reçois les rapports des différentes opérations de l’Alpha Légion en court, il s’intéresse particulièrement a l’opération sur Tenebrae 9-50 laissant supposé que quelque chose pourrait menacer l’opération.

 

Une fois la communication coupé il s’entretient avec le capitaine Ranko Sheed et lui annonce que Tenebrae 9-50 a été compromise et que la base doit disparaitre. Il est certain que la fuite vient bien de la base et même si il ne sait pas qui est impliqué, il préfère faire le ménage.

 

Il demande à Ranko de lui constitué une équipe de choc en vue de prendre la base de Tenebrae d’assaut.

Pendent le recrutement de la fine équipe on apprend que l’opération de ténébrae est tourné vers l’étude et l’utilisation d’un pylône xenos capable de calmer le Warp et de facilité par la même les communications tout en minimisant les tempêtes.

Et un autre projet de ce type a été découvert sur une planète imperial ce qui prouve la fuite.

 

Apres une opération rondement mené sur Tenebrae, l’équipe d’extermination se rend compte qu’elle a été menée en bateau et qu’il n’y a pas de récupération prévue, ils vont mourir en même temps que toute preuve de leur intervention sur la planète.

 

Peut de temps après Alpharius et Omegon sont réunit pour voir la mort de l’agri monde ou son conduite les recherche autour du pylône xenos et Alpharius se demande se qui est arrivé a la base de Tenebrae. Il pense que c’est peut être Malcador ou les Dark Angel et decide de hâter les projets contre les White Scare a la grande surprise de son frère.

 

Avis:

Schattra: 

Rob Sanders donne à l’Alpha Legion la novella de démonstration que cette faction attendait depuis la sortie de ‘Legion‘ quelques années plus tôt, dont l’un des manquements avait été de placer Alpharius et consorts au second plan de l’histoire, derrière les péripéties balistiques des soldats de l’Armée Impériale et des coucheries cabalistiques de John Grammaticus. Ici, ce sont bien les hydres énergétiques qui tiennent le haut du pavé (dont bon nombre de personnages précédemment croisés, ce qui est toujours un plus), et on a plaisir à les voir évoluer dans une opération tout à fait typique de leur science si particulière de la guerre. Infiltration, espionnage, trahison, mensonge, frappe préventive et sacrifice sans état d’âme: Sanders utilise toute la palette des coups fourrés à disposition de ses héros pour faire vivre au lecteur the Alpha experience. Le résultat est prenant, et les conditions très particulières dans lesquelles cette mission se déroule ajoutent au suspens de ce ‘The Serpent Beneath’1.

 

Pour autant, je dois avouer avoir été un peu déçu par la fin de cette novella, sans doute parce que j’attendais un retournement de situation ou un coup de théâtre digne de ceux concoctés par Abnett dans son bouquin. Car s’il est une chose que l’on ne peut pas reprocher à ‘Legion‘, c’est bien de distiller quelques révélations de premier plan sur son sujet d’étude, et les rouages de l’Hérésie en général. Depuis la gémellité des Primarques jusqu’à la cause de leur ralliement à Horus, en passant par le fameux gimmick « You got a friend Alpharius in me« , voilà un bouquin qui laisse sa trace dans l’inconscient du lecteur et du fluffiste. ‘The Serpent Beneath‘ est moins percutant dans son approche, gratifiant son public d’une pirouette conclusive certes bien trouvée et bien mise en scène, mais qui m’a personnellement laissé sur ma faim (et d’autant plus que le destin final des protagonistes est, volontairement et poétiquement, laissé en suspens par l’auteur, ce qui m’a amené à faire quelques recherches pour être certain de tout comprendre2). En plus de cela, j’ai eu la désagréable sensation de passer à côté de certains indices et teasings laissés par Rob Sanders sur la suite de la mission trouble de l’Alpha Legion, comme cette mention d’une armure suspicieusement normale, ce qui m’a un peu chagriné. Ceci dit, s’il y a bien une Légion pour laquelle j’accepte d’être mené en bateau, c’est bien celle des jumeaux, donc je n’en tiens pas grief à l’auteur.

 

En définitive, il s’agit d’un travail solide, sérieux et assez inspiré, dont j’attendais peut-être un peu trop. Je ne vois cependant aucune raison de ne pas conseiller ‘The Serpent Beneath‘ à tous les amateurs de la vingtième Légion passée cinquième colonne, et pas nécessairement dans cet ordre.

 

1 : Cela permet aussi de remettre en question la mort de l’un ou l’autre des Primarques de l’Alpha Legion au cours de l’Hérésie. S’ils ont accès à des doublures aussi convaincantes, dur d’être certain que l’hydre a bien été décapitée par Dorn ou Guilliman. Et c’est tant mieux!

 

2 : On va appeler ça la jurisprudence Loken, mais je préfère m’assurer que ceux qui ont 99% de chances de mourir meurent bien. Et comme on a également une jurisprudence Eidolon, ce n’est parfois pas suffisant.

 

gilian: 

L’histoire de l’Alpha Légion devient de plus en plus tortueuse. C’est assez intéressant de voir comment une Légion arrive à prendre autant d’importance dans l’histoire sans avoir de livre a elle (a part le premier pour la présenté). On a vraiment l’impression que quand il y’a un coup tordu dans un roman de l’Hérésie d’Horus alors l’Alpha Légion n’est pas loin.

 

Dans un premier temps j’ai vraiment pensé à un Omegon loyaliste mais en repensant à tout ça et à délivrance perdu il n’y a que deux solutions :

Soit Omegon joue en solo la troisième partition, soit son frère est au courant et chacun joue la même partition, un pour Horus l’autre pour l’empereur pour équilibrer les choses.

 

Un truc marrant je ne sais pas si c’est voulu par les auteurs pour évité les complications mais a chaque mission de l’Alpha Légion tout le monde meurt comme ça pas de soucis avec les personnages secondaire.

 

Lagnar: 

J'ai eu plus de mal à lire cette nouvelle. Le style était, je trouve, moins fluide, la construction à base de mission - briefing pré mission m'a un peu ennuyé et les phases d'infiltrations étaient lourdes. A côté de ça néanmoins, on poursuit notre apprentissage de ce qu'est et/ou fait l'Alpha Legion et nous sommes toujours maintenu dans le flou quant à leurs réelles intentions. On nous dit/écrit que l'Alpha Legion veut qu'Horus gagne pour vaincre le chaos mais dans le même temps leurs actions semblent plus complexe que juste faire gagner Horus. Omegon semble en effet avoir des buts (et intentions ?) différents de ceux d'Alpharius mais jusqu'à quel points leurs points de vue diffèrent-ils ? Et diffèrent-ils vraiment ? Tout le paradoxe de l'AL ^^ Roman intéressant dans ses révélations et touches de fluff, lourdingue dans le style.

 

Fluff:

Schattra: 

  • Alpha Legion (Campagnes) : La Légion s’est battue pour conquérir les mondes de Ferinus et détruire le Thorium Abominiplex aux côtés de la Death Guard pendant la Grande Croisade, et a combattu les K’nib dans le Selator Secundus. Au cours de l’Hérésie, elle s’est opposée aux Night Lords sur Ceti-Quorum, et aux Dark ou Blood Angels sur Thunderhead. Elle a également réussi à infiltrer Prandium, le joyau d’Ultramar.  
  • Armée Impériale (Régiments nommés) : Les Épines de Regnault (Regnault Thorns), les Porteuses de Bouclier du 7ème Parthenari (Seventh-Suckle Parthenari Shieldmaidens), les Sabreurs d’Uzuran (Uzuran Sabreteurs). La Legio Gigantes, supposée perdue en transit dans le Warp.
  • Démiurges : Race Xenos capable de voyages spatiaux, et spécialisée dans le minage d’astéroïdes. Les Démiurges installent des machines d’extraction et de raffinage à l’intérieur des planétoïdes qu’ils souhaitent exploiter pour leur compte ou celui de leurs clients, et dirigent ces derniers vers leur destination finale à une vitesse subluminique. Le temps nécessaire à l’arrivée de l’astéroïde est mis à profit par les machines pour collecter et traiter les métaux précieux de ce dernier.  

gilian: 

L’astéroïde Tenebrae est exploité par les Demiurges. C’est une race qui ressemble physiquement à une sorte de nains de l’espace qui est spécialisé dans le commerce et le minage. En général un client demande des matières premiere au Demiurge qui leur trouve l’astéroïde adéquat et qui leur expédie vers leur planète avec le matériel de forage dessus.

Au 41eme millénaire on en entend parler comme allier des T’au. De la a dire que GW se laisse une porte pour faire revenir des squats :p

 

A Deeper Darkness // Des Ténèbres Plus Profondes merci à @Rippounet et @gilian !

Révélation

Mark of Calth/2014/37 pages

 

Intrigue:

a-deeper-darkness.png?w=300&h=430Rippounet:

Histoire d'Ultramarrants dans des caves.

 

gilian:

Hylas Pélion est un bon élément il est devenu Honorarius de ça compagnie (une sorte de champion) mais quand il s’agit de Word Bearer en général et d’Ungol Shax il perd toute notion de discipline et laisse libre court a ces instinct les plus barbare.

Malgré les ordres de ces supérieurs, il ne peu pas empêcher de penser a Shax et de vouloir le traquer, ça devient une obsession.

Une obsession qui va le mener a ça perte. En poursuivant la trace d’Ungol Shax, il va pénétrer dans les profondeurs des cavernes de Calth.

Mais cela fait bien longtemps que Shax est mort, l’apôtre noir par ces prières à réveiller quelques choses d’ancien, d’ancien et de puissant… De bien trop puissant pour être contrôlé.

Et cette chose va tuer Pélion.

 

Schattra:

Dans la vie, tout le monde n’a pas la chance d’avoir un nom original, comme Alphonse, Christofle ou Roboute. C’est le cas de notre héros, Hylas Pelion, surnommé Pelion le Pelos1 en référence à un autre Pelion, qui a mieux réussi que le nôtre apparemment. Pelion a pourtant des états de service tout à fait honorable, et pour cause, il a réussi à devenir l’Honorarius de la 82ème Compagnie des Ultramarines, ce qui… est cool pour lui, j’imagine ? Pris dans les événements de Calth avec le reste de ses frères, il lutte depuis pour sécuriser les arcologies shotgunnées par le Tétrarque Tauro Nicodemus au cours de la guerre souterraine, tout en tentant de se guérir de son addiction pour le jeu. Il commence d’ailleurs la nouvelle en utilisant son dernier bolt comme dé à jouer, c’est dire à quel point il est accro.

 

Pelion a un naturel conquérant, et un beef en cours avec un Apôtre Noir Word Bearers, du nom d’Ungol Shax. Ayant failli lui régler son compte pendant la bataille de Komesh, Pelion nourrit une haine profonde et singulière envers le Shack, qui motive puissamment ses vélléités d’expansions militaristes. Cependant, le sage Nicodemus préfère conserver les trois arcologies qu’il pense être capable de tenir sans trop de difficultés plutôt que de débusquer tous les traîtres à portée de gourdin énergétique, ce qui frustre notre héros. Après avoir mené une opération de nettoyage2 dans un bastion ennemi à proximité du QG loyaliste, et failli écoper d’un blâme de la part de l’omniprésent Nico’ à cause de son choix de tenter de soutirer des informations à un Word Bearer fait prisonnier3 plutôt que de l’exécuter sur le champ, Pelion voit la chance lui sourire lorsqu’un autre Space Marine renégat fait son apparition, depuis les profondeurs d’une mare souterraine. Sans doute un apnéiste de haut niveau. Chose étrange, le nouveau venu, lui aussi capturé sur le champ, a eu les yeux arrachés, et porte la marque du Chapitre d’Ungol Shax sur le front, ce qui ravive l’intérêt du rancunier Pelion.

 

Ayant convaincu son boss d’interroger le captif, Pelion est frustré dans son interrogatoire par l’exécution sans sommation du traître par le service de sécurité, après qu’il ait fait mine de prononcer le mot qui tue en présence de Nicodemus. Mot qui tue commençant par « Penetral- ». Chargé par le petit Tetraque (à ne pas confondre avec le grand Tetras) de sceller l’accès de la caverne ainsi purgée pour éviter que les affreux d’en face ne vienne faire une surprise aux braves gens de Calth, Pelion découvre par un gros coup de bol qu’un réseau de tunnels à moitié submergés est relié au lac local, et que ce réseau s’appelle Penetralia. Il n’en faut pas plus pour que notre bouillant héros aille de nouveau plaider sa cause auprès de Nicodemus, qui consent à lui donner deux frères de bataille (Daesenor et Phornax, un ancien Archiviste) et une escouade de miliciens sous le commandement du Sergent Grodin, en plus de la sapeuse Ione Dodona, pour aller faire un peu de spéléo de reconnaissance. Grâce au talent de bricolage de cette dernière, la fine équipe prend place dans une rame de métro plus ou moins étanche, et part dans les profondeurs du lac, où s’enfoncent les rails du réseau ferroviaire local. Ayant échappé de peu à une noyade qui aurait été des plus comiques, notre bande de bras cassés arrive dans la Penetralia, où Pelion est persuadé de trouver sa Némésis…

 

Révélation

…Et ce sera bien le cas (aaaaah !), même si Shax n’est pas en mesure de lui opposer une farouche résistance (oooooh…), transformé qu’il a été en statue de ténèbres cristallisées, ou quelque chose comme ça, comme tous les cultistes et Space Marines que Pelion et ses hommes croisent au cours de leur reconnaissance. Instruit par Phornax qu’une présence maléfique rôde dans les parages, et ayant déjà perdu quelques sous-fifres, dont Daesanor et ce gredin de Grodin sous les coups de cet ennemi insaisissable, qui semble être capable de cristaliser subitement quiconque pose les yeux sur lui, l’Honorarius décide de se la jouer beau gosse et ordonne à Phornax et Dodona, les derniers personnages dignes d’être nommés de son équipe, de retourner jusqu’au sous-marin jaune bleu pour aller prévenir Nicodemus de ce nouveau danger, pendant que lui retiendra ce démon le plus longtemps possible. Notre paladin en céramite n’étant pas le dernier des abrutis, il prend soin de se plonger dans les ténèbres en désactivant le système optique de son casque, s’épargnant ainsi le sort de son ennemi juré, pétrifié par l’aspect monstrueux de la créature qu’il a invoquée sans pouvoir la contrôler. Une solution moins radicale que celle du Word Bearer s’étant arraché les yeux avant de se lancer dans son expédition de canyoning mal avisée, mais satisfaisante tant sur le plan théorique que pratique. Le combat qui s’engage est, comme vous pouvez vous en douter, des plus confus, l’absence d’éclairage contraignant Pelion à utiliser son ouie pour sabrer l’horrible bestiole, et le lecteur à faire preuve d’imagination pour se représenter cette lutte épique entre un Space Marine aveugle et un ragondin obèse (eh, ça pourrait être ça).

 

Dégouté par la résistance de cet adversaire, le démon décide au bout d’un moment de se rabattre sur des proies un peu plus coopératives, et s’en va donc en Velib (eh, ça pourrait être ça) à la poursuite de Phornax et Dodona, laissant Pelion errer un bon moment dans la sombre noirceur obscure, jusqu’à ce qu’il parvienne à son tour à retrouver le chemin du lac. Là, il ne peut que se rendre compte qu’il est trop tard pour Phornax, changé en verre fumé par le prédateur des ombres. Lui vient alors l’idée géniale d’utiliser la laideur abjecte du monstre contre lui-même, ce qu’il fait en éclairant subitement la salle avec son Iphone en mode torche, après avoir demandé à Dodona de piquer une tête. Et ça marche : ayant commis l’erreur de contempler son reflet, l’horreur finit victime de son regard vitreux et finit vitrifiée. Cela ne change cependant pas grand-chose pour Dodona, dont le fragile esprit humain se brise à la simple vue de l’indescriptible bestiole4. Ayant lu son Lovecraft, comme l’homme de culture qu’il est, Pelion n’est pas affecté et doit mainteant décider comment il va utiliser son dernier bolt : pile, il flingue la méduse, et face, il flingue la gorgone. Faîtes vos jeux…

 

1 : The Lesser en VO.

 

2 : Et pour cause, les démons de compagnie des Word Bearers ont fait leurs besoins dans les nappes phréatiques.

 

3 : Ce grand couillon ne savait pas nager, et a donc attendu de se faire cueillir par les Ultramarines sur le bord du lac local.

 

4 : Je pense qu’elle avait la formule cabalistique « ∞/0 » tatouée sur le front, ce qui expliquerait beaucoup de choses.

 

Avis:

Rippounet:

De l'idée, mais quelques personnages concons et une histoire médiocre au final. M'bof.

 

 

gilian:

Oui c’est rapide mais Rob Sander s’essaie lui aussi a l’horreur et il est bien moins doué qu’Annandale. A-t-elle point que cette nouvelle se transforme en une simple traque et un combat entre Word Bearer et Ultramarine ou à la fin tout le monde est tuer par une menace invisible, et c’est très dommage.

 

Schattra:

Sanders se frotte à l’indescriptible lovecraftien dans un univers grimdark dans cette nouvelle assez intéressante, mais handicapée, comme la plupart des textes voulant surfer sur la grande idée du reclus de Providence, par la notion même d’indescriptibilité. Il n’y a guère que Lovecraft qui arrive à faire peur avec des êtres non euclidiens, et Sanders n’a ni l’espace, ni le style nécessaires pour arriver à un résultat comparable ici. On se contentera donc d’apprécier son idée d’adapter le mythe de la méduse dans l’Hérésie d’Horus, et le rythme particulier qu’il réussit à instiller à son propos, la double confrontation initiale avec les Word Bearers ne présageant en rien la deuxième moitié du récit.

 

Fluff:

  • Space Marines : Ils ont un instinct de conquête inscrit dans leur patrimoine génétique.
  • Ultramar : L’engeance d’Abydox (Fiend of Abydox) était un Big Boss Ork dont l’empire se situait à proximité des frontières d’Ultramar lorsque le royaume était encore jeune. En conséquence, les humains attaquèrent les Xenos de façon préemptive.
  • Ultramarines (Personnage nommé) : Tauro Nicodemus, Prince de Saramanth, Tétrarque d’Ultramar, Champion du Primarque.
  • Ultramarines (Organisation) : Le rang d’Honorarius est attribué à des guerriers méritants. Pas d’indication précise sur ce que cela représente. Les champions de la Légion portent la Crux Aureas.
  • Word Bearers (Personnages nommés) : Les chefs de culte Dusa Dactyl, Kreedstress (rq : Hapôtre?) de l’Edictae-Ghuul et Seid Phegl, Cognosci du Red Munion (10.000 cultistes). Tous deux tués sur Calth.
  • Calth (Géographie) : Les arcologies de Tatoraem, Magnesi, Thurcyon et Edanthe.

 

Hands of the Emperor // Les Mains de l'Empereur merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/30 pages

 

Intrigue:

hands-of-the-emperor.pnggilian:

Le capitaine Enobar Stentonox de la garde Custode est pour la premiere fois au commande des défenses du palais imperial (rôle qui change toute les 24h pour avoir une vue différente et renforcer les points faible). Et ce n’est pas de tout repos.

 

Il vient à peine d’être nommé et une plateforme orbitale entre dans l’espace aérien du palais imperial sans autorisation. La plateforme est aux ordres des Imperial Fist et commandé par le capitaine Katafalque bien décidé à suivre les ordres de son primarque.

 

Aucun des deux chefs ne voulant céder le ton monte et on arrive au moment fatidique ou ça va forcement tourner au vinaigre et aux morts inutiles. La situation est sauvée par l’intervention de Dame Krole en personne en signalant que l’état d’alerte étant déclenché sur le palais imperial, les passagers de la plateforme devait subir une vérification psychique sur Ilium avant de pouvoir venir s’encrer sur le palais.

 

Avis:

gilian:

Petite nouvelle jouant sur les soucis de communication entre Imperial Fist et Custode le tout manipulé par les sœurs du silence (Krole voulait une vérification psychique mais on ne voulait pas lui donner le temps, elle est arrivé a ces fins^^). Avec un petit peu de chasse aussi.

La nouvelle aurait pu être pertinente si elle n’arrivait pas longtemps apres partie de chasse qui a déjà traité le sujet.

La seule nouveauté c’est le capitaine Katafalque que l’on retrouve à la tête d’un chapitre de successeur dans la guerre de la bete.

 

Lagnar:

Je ne suis pas bien convaincu par cette nouvelle, non pas qu'elle ne soit pas agréable à lire tant le style est plaisant mais dans ce qu'elle raconte je la trouve un peu "abusée"  et peu crédible. L'intérêt est de montrer que même avec un but commun qui est la protection de Terra, les alliés peuvent s'opposer mais encore une fois on se retrouver avec des Custodes pas franchement mis à l'honneur... On en vient à se dire qu'heureusement que l'Empereur est balèze car si c'était eux qui devaient le protéger..

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

The Harrowing // Le Foudroiement merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

War Without End // La Guerre Eternelle/2016/22 pages

 

Intrigue:

the-harrowing.pnggilian:

Dartarion Varix, commande un groupe d’infiltration de l’Alpha Légion. Ils se sont infiltrer dans un monde forge et ensuite à bord d’un convoyeur de titan et de matériel en direction de Terra. Leur but est de prendre le contrôle de la frégate et la détourner mais les choses ne se passent pas comme prévus.

Le transport qu’ils ont infiltré est détourné vers Callistra Mundi pour aider a réprimé une révolte contre l’autorité imperial. Une révolte fomentée par l’Alpha Légion elle aussi.

 

Dartarion se voit donc obligé de changer ces ordres pour empecher les titans d’intervenir et de mettre fin au soulèvement.

 

Il va donc détruire la barge et rejoindre les forces au sol de l’Alpha Légion pour participer au foudroiement de la planète.

 

Avis:

gilian:

Petite nouvelle sans prétention de Rob Sanders, elle a été écrite au même moment que la sortie du black book trois exterminations et de la figurine d’Armillus Dynat (le space marine derrière l’attaque de Callistra Mundi). Il faut ajouter mais ça on ne le sait qu’apres avoir lue prétorien de Dorn que le maitre du foudroiement est un poste spécial dans l’alpha légion.

 

Quand on voit la gueule des livres de pub (Croisade et Autre Récits etc. etc.) à l’heure actuel, on peut dire que cette nouvelle n'est pas mal.

 

Lagnar:

Nouvelle intéressante et plaisante à lire si on s'intéresse à l'Alpha Legion mais quand même bien plus dispensable dans le cadre de l'hérésie à ce stade en tout cas. On va dire que dans un recueil elle a sa place.

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Ironfire // Le Feu d'Acier merci @gilian et @Lagnar !

Révélation

The Eye of Terra // L'Oeil de Terra/2016/24 pages

 

Intrigue :

ironfire.pnggilian :

Idriss Krendl qui s’était moqué de l’infirmité de Dantioch a été grassement récompenser, il a perdu son honneur son vaisseaux et son armée a la bataille de Fort Misère mais en plus de ça il a hérité d’un corps brisé et défigurer.

 

Mais l’heure de la vengeance a sonné, apres de nombreux calcule il a trouvé une citadelle ayant les mêmes proportions que le palais imperial et ils comptent utiliser les armes de Diamat pour préparer une stratégie pour Terra.

 

Et cette planète c’est Euphoros qui est défendu par une centaine d’Emperor’s Children mais ça ne dérange pas trop notre Iron Warriors.

 

L’offensive est un succès et le protocole Feu d’acier est validé, il sera présenté a Perturabo.

 

Avis :

gilian :

Nouvelle original sortie pour être publier en solo, ça nous montre les difficultés à venir pour Horus pour tenir ces troupes et ça remet en selle un personnage que je ne pensais jamais revoir. On va voir si Sanders continue sur cette voie.

 

Lagnar :

Petite nouvelle préparatoire au Siège de Terra avec le retour d'un personnage que je pensais mort. Quelle ironie d'ailleurs de le voir resurgir dans le tome suivant la mort de Dantioch. Si la nouvelle est intéressante sur plusieurs points (présentation de la technologie, montrer les dissensions internes aux armées d'Horus etc..), je trouve un peu gros l'idée qu'une forteresse puisse avoir quelque part, les mensurations permettant des simulations d'une attaque sur le Palais de Terra...

 

Fluff :

Rien de transcendant.

 

Army of One // Armée d'un Seul merci @gilian !

Révélation

The Silent War // La Guerre des Ombres/2016/5 pages

 

Intrigue :

army-of-one.pngIl avait été ganger dans une précédente vie sur Proxima Apocryphis mais il avait été trahi par les siens et était devenu esclave avant d’être vendu à un envoyé du Sigilite.

 

Et maintenant il était quelque chose de diffèrent, un monstre guidé par la haine, un Eversor, que le Sigilite avait lâché sur le gouverneur de sa planète de naissance qui a juré fidélité à Horus.

 

Avis :

C’est assez quelconque, mais qu’attendre de plus d’une nouvelle de 5 pages sortie pour une anthologie anniversaire ? Après c’est quand même original parce que cet Eversor là est bien fou^^.

 

Fluff :

Rien de transcendant.

 

Distant Echoes of Old Night // Des Echos Lointains de la Longue Nuit merci @gilian !

Révélation

The Silent War // La Guerre des Ombres/2016/23 pages

 

Intrigue :

distant-echoes-of-old-night.pnggilian :

Sur le monde d’Algonquis, le chapelain Morgax Murnau de la Death Guard et venu achever un groupe d’Imperial Fist commandé par le capitaine Latham. Il les traque en surface mais les Imperial Fist se sont retranchés dans l’épave de leur vaisseau.

 

Comme à son habitude, la Death Guard commence par prendre son temps et met en place une stratégie d’attrition, seulement la guerre n’attend pas et pressés par leur commandement, ils vont devoir prendre d’assaut le vaisseau ennemi.

 

Alors que l’assaut progresse lentement, ils se rendent compte que le capitaine Latham est mort au moment du crash et Morgax se demande qui peut bien commander les survivants et pourquoi ils résistent autant, mais ce genre de considération n’est pas digne de la Death Guard, ils sont la pour prendre le vaisseau et ils vont le prendre.

 

En fait un chevalier errant était a bord du navire et il a ordonné de saborder les armes à plasma du vaisseau juste avant l’assaut, détruisant l’épave et tuant tout le monde. Et emportant ses secrets avec lui.

 

Schattra :

Alors qu’elle était tranquillement en train de ravager un bout d’Imperium très rural, un biocide à la fois (et en variant les agents pathogènes, ce qui est la marque des vrais artisans), la force commandée par Vitas Phorgal croisa la route d’une frégate Imperial Fists, le Xanthus, en route vers le système solaire. Bien que les renégats eussent la haute main lors de l’affrontement spatial, et provoquèrent l’écrasement du vaisseau adverse sur la lune d’Algonquis, le prudent Phorgal décida d’envoyer quelques hommes sur le terrain, s’assurer que le travail avait été fait correctement et qu’aucun survivant ne risquait de… sauver la forêt primaire et la biodiversité locale ? Je ne vois pas vraiment quel autre impact les loyalistes rescapés auraient pu avoir dans le grand ordre des choses, mais après tout, les fils de Mortarion sont méticuleux, tout le monde sait ça.

 

Il revient donc au Chapelain Murnau (et à son fat casque) de mener à bien cette mission d’une haute importance, tellement d’ailleurs que Phorgal lui annonce dès son arrivée dans le bourbier littéral qu’est devenu Algonquis suite aux déprédations méphitiques de la Death Guard, que le Barbarus’ Sting s’en va traquer un convoi de vaisseaux loyalistes un peu plus loin dans le système. Mais, qu’il ne s’en fasse pas : le taxi reviendra les prendre, lui et l’escouade Destroyer du Sergent Grull Gorphon, dès que les combats seront terminés. Charge à eux de finir le boulot d’ici là.

 

Après avoir envoyé ses ardentes salutations par message radio à son adversaire du jour, le Capitaine Latham, Murnau patauge pesamment dans la gadoue jusqu’au bout d’épave où ses hommes sont engagés dans une fusillade très sale avec un groupe de survivants de la frégate. Les défenseurs peuvent en effet compter sur un macro canon remis en état (mais d’usage assez peu pratique, c’est certain) pour envoyer des grandes gerbes de boue sur leurs adversaires. Les Destroyers, quant à eux, ont amené leur arsenal radioactif, mutagène et reprotoxique habituel, ce qui a surtout pour effet (additionnel s’entend, ça reste de la munition explosive) de tuer des mouches et de faire tomber les cheveux. On comprend mieux pourquoi Fulgrim s’est opposé à l’utilisation d’armes aussi terrifiantes pendant la Grande Croisade.

 

La situation pour les Imperial Fists est désespérée, et le Sergent Gorphon est donc heureux d’empêcher les défenseurs de s’échapper de l’épave alors que cette dernière est en train de couler au fond du marigot. Cette approche raisonnable, efficace et économe en vie de Space Marines est toutefois battue en brèche par le bouillant Murnau, qui tient à vérifier de ses yeux que ses ennemis sont tous morts, et dans les plus brefs délais. Un assaut est donc lancé contre la position loyaliste, et les Destroyers parviennent à acculer les derniers Imperial Fists dans un coin du vaisseau, non sans avoir subi quelques pertes au passage1. Décidé à régler l’affaire, Gorphon ordonne à ses hommes de balancer quelques grenades au phosphex dans la soute où sont retranchés les jaunards, ce qui leur sera fatal dans de courts délais. C’était sans compter sur Murnau, qui décide qu’il est absolument essentiel de contempler les cadavres adverses de visu, et entraîne donc ses ouailles dans une plongée dans un environnement corrosif.  Sans casque bien sûr, sinon c’est pas du jeu.

 

Cette décision absconse nous permet toutefois de faire la connaissance d’un possible Space Wolf (il s’appelle Varskjøld, je ne veux pas faire de la discrimination mais c’est pas Fist comme blaze) possiblement devenu Chevalier Errant (dur à dire comme le phosphex attaque la peinture des armures), et possiblement responsable de la défense acharnée des loyalistes malgré la mort de Latham. Varskjøld a le temps de faire deux choses avant que Murnau lui fende le crâne avec son crozius : abattre le pauvre Gorphon et donner le signal à un de ses hommes de déclencher l’explosion qui précipite l’engloutissement de l’épave du Xanthus dans le bayou. Aucun des Death Guards ne sortira à temps pour échapper à la mort, ce qui permettra à Morgax ‘Premier Degré’ Murnau de mourir avec le sentiment du devoir accompli. A.U.C.U.N. S.U.R.V.I.V.A.N.T.

 

1 : On apprend aussi que le pauvre Latham a vécu un faceplant fatal pendant la dislocation du Xanthus sur Algonquis, et n’est dont plus en charge de quoi que ce soit. C’est dommage, Murnau avait vraiment pondu un freestyle de qualité au début de la nouvelle.

 

Avis :

gilian :

Mais !!!! C’est quoi cette nouvelle ? On ne peut pas finir comme ça… La surprise de la nouvelle c’est qu’il y’a un chevalier errant dans le vaisseau mais comme on est dans un recueil sur les chevaliers errants c’est forcement le cas du coup ça tombe un peu à plat. En dehors de ça on en apprend un peu sur la Death Guard mais c’est tout. C’est un peu léger mais la nouvelle va bien avec le thème du recueil.

 

Schattra :

On ne m’enlèvera pas de l’idée que Rob Sanders avait sans doute vu plus grand que les événements couverts dans ‘Distant Echoes of Old Night’, mais que les hasards de la vie ont fait que seule cette nouvelle a été finalement publiée. J’en veux pour indice (« preuve » serait un peu trop fort) l’importance qu’il accorde à certains personnages, dont la participation au déroulé de l’histoire est pourtant très minime (Vitas Phorgal, dont Sanders ne prend pas la peine d’expliquer le statut de Moritat, qui ne va pourtant pas de soi, et Varskjøl), voire absolument nulle (Oriel Latham). Comme s’ils avaient eu une importance bien plus grande au cours d’événements relatés précédemment, et méritaient donc qu’on s’intéresse à nouveaux à eux. De même, un tel scénario rendrait plus compréhensible le choix de l’auteur de terminer son propos sur un twist final aussi inefficace (« Et le gentil en chef était un Chevalier Errant… et il est mort. Cool. »). Comme Sanders a déjà prouvé qu’il était capable de bien mieux, je suis prêt à lui laisser le bénéfice du doute sur ce coup-là.

 

Je serai en revanche moins conciliant sur le reste de ‘Distant Echoes of Old Night’, qui oscille entre cliché grand guignolesque (Murnau qui se fend d’un monologue de grand méchant… pour le bénéfice d’un ennemi qui ne l’écoute sans doute pas… alors qu’il n’est même pas à portée des combats…), combats peu inspirés, et décisions tout bonnement injustifiables, faisant passer Murnau et ses Destroyers pour des crétins finis. Décider d’aller se suicider avec son propre phosphex pour s’assurer qu’il n’y aura pas de survivants, alors que 1) tout le monde sait que le phosphex est mortel, 2) l’épave est en train de sombrer dans le marais, 3) même en considérant que la frégate de transport soit très rapide dans sa mission d’interception, il lui faudra au minimum plusieurs heures (ou jours) pour faire l’aller-retour jusqu’à Algonquis, ce qui laisse le temps nécessaire aux Death Guards pour monter une stratégie digne de ce nom et 4) les loyalistes qui survivraient par miracle à tout ça se retrouveraient isolé sur une lune hostile, sans moyen de contacter leurs alliés ; c’est un niveau de débilité qui m’interroge. Rien que pour ça (et franchement, c’est déjà beaucoup), je condamne ‘DEoON’ à une quarantaine de quelques millénaires, le temps que son taux de radioactivité stupidité redescende à un niveau acceptable.

 

Fluff :

  • Death Guard (Vaisseau Nommé) : Frégate Barbarus’ Sting.
  • Imperial Fists (Vaisseau Nommé) : Frégate Xanthus, détruite au-dessus de la lune forestière d’Algonquis par la Death Guard pendant l’Hérésie d’Horus. Le Capitaine Oriel Latham périt lors de cet incident.

 

Cybernetica merci @gilian !

Révélation

The Burden of Loyalty // Le Fardeau de la Loyauté/2018/122 pages

 

Intrigue:

Cybernetica.jpgAprès le fiasco de l’assaut surprise sur Breg-Shei une planète tenue par des xenos pendant la grande croisade, Dravian Klayde de la Raven Guard a été grandement mutilé. La majeure partie de son corps a été remplacée par des bioniques.

 

Devant l’incapacité de reprendre le service actif en temps qu’incitateur, il a été décidé de le faire devenir Techmarine, et c’est pour cela qu’il se trouve sur Mars avec d’autres apprentis d’autres légions.

 

Mais sa malchance le poursuit et Mars ayant choisi le camp d’Horus dans la guerre qui commence, les techmarine en poste sur Mars se font attaquer et exterminer. Klayde ne doit sa survie qu’au sacrifice de son ami Iron Warrior Aulus Scaramanca.

 

Apres avoir survécu caché sur Mars pendant quelques temps, il finit par rejoindre les forces Imperial Fist qui font un raid pour récupérer de l’équipement et finit donc par être évacué.

 

Pour des raisons de sécurité, il est longuement interrogé sur Luna avant d’être libéré et de devenir un chevalier errant à la solde de Malcador.

 

La situation s’étant dégradée au niveau galactique et Mars étant une épine pour la sécurité du système Sol, Malcador (le régent imperial), Dorn (le prétorien de Terra) et Zagreus Kane (le Fabricator general de Terra) se sont réunis pour décider du sort de Mars.

 

Dorn ne voulant pas sacrifier de troupes il est pour l’exterminatus pur et simple de la planète. Kane lui voudrait que la planète soit libérée même au prix de gros sacrifices.

 

Malcador propose une solution intermédiaire. Dravian Klayde va se rendre sur Mars et libérer la myriade Tabula (une Intelligence Abominable) et, avec son aide, purger Mars de la corruption de la chair en détruisant le Vertex Australis (un des deux Vertex permettant de stabiliser l’atmosphère de Mars).

 

Aussi abominable qu’il soit, le plan est approuvé et Dravian se met en route.

 

Après de long mois de combats, la myriade Tabula, aux commandes d’une partie de la Legio Cybernetica, progresse vers le Vertex Australis. Mais il faut se rendre à l’évidence, quelqu’un dans l’autre camp a compris l’objectif des impériaux et a fortifié le Vertex.

 

En effet, Aulus Scaramanca a survécu au combat et a rejoint les rangd de l’ennemi pour combattre aux cotéx de son primarque. Il a fortifié Mars en prévision d’une invasion et les Iron Warrior sont aussi tenaces que les Imperial Fist pour ce qui est des fortifications.

 

Au final, à deux doigt de réussir comme a chaque fois, Dravian finit par succomber.

 

Avis:

Alors je dois avouer que je suis un peu déçu par cette nouvelle… Au vu du titre, j’attendais d’en apprendre plus sur la mythique Legio Cybernetica… et, au lieu de cela, on a l’histoire d’un techmarine qui se souvient d’une vieille leçon parlant d’une IA cachée sur Mars…

 

La partie sur l’assaut de la Legio Cybernetica étant expédiée vite fait en moins de 10 pages.

 

Ce qui est vraiment léger…

 

Fluff:

Rien de transcendant.

 

Myriad merci @gilian !

Révélation

Summer of Reading 2016/2016/22 pages

 

Intrigue:

myriad.pnggilian :

Kallistra Lennox ancienne princeps de la Legio Excruciata, qui a été détruite pendant la prise de pouvoir des hérétiques, a réussi à survivre et dirige une cellule de la résistance dans l’hémisphère sud de mars.

 

Au cours d’une expédition contre une base ennemie, son groupe découvre un robot Kastelan intact et non corrompu par le chaos mais il est à court d’énergie et de munitions.

 

Ils décident de le ramener à leur base et de le réapprovisionner. Mais à son reveil, une puissante IA caché dans le robot prend possession des systèmes automatisés de la base et développe un plan en 4267 étapes pour vaincre le mechanicus noir.

 

Lennox et les siens, après avoir longuement réfléchi au fait qu’ils vont devenir hérétek s'ils s’allient a une Intelligence Abominable décident finalement de suivre le plan de l’IA. La fin justifie les moyens. Et voila que la Tabula Myriad a une deuxième chance de vaincre le Mechanicus.

 

Schattra :

Nous suivons l’ex Princeps Kallistra Lennox et sa petite bande de loyalistes alors qu’ils mènent des opérations de sabotage à la surface de Mars, tentant à leur humble niveau de mettre des bâtons dans les chenilles du Mechanicus Noir qui règne en maître sur la planète rouge. Après avoir détruit l’Ajax Abominata, un Titan Warlord qui patientait dans la pampa que les Imperial Fists arrêtent leur blocus orbital pour rejoindre les hordes horusiennes, Lennox et ses ouailles répondent au SOS d’un martien en détresse sur le chemin du retour vers la base secrète de la résistance. Ils arrivent sur le lieu d’un accrochage entre une équipe de récupérateurs loyalistes et les forces du sinistre Gordicor, chargé par Kelbor-Hal de traquer les fidèles de l’Omnimessie, et se préparent à faire une nouvelle fois parler la poudre.

 

À la grande surprise de nos héros, leurs adversaires semblent cependant s’être entretués pour une raison inexpliquée peu de temps après leur arrivée sur site, leur facilitant grandement le travail et leur permettant de mettre la main sur du matos de premier choix parmi les décombres, en la figure d’un robot Kastelan presque neuf. L’automate a bien une espèce de protubérance mécanique non identifiée au milieu du torse, mais cela n’empêche pas Lennox et ses sous-fifres de l’embarquer dans le coffre de leur tunnelier de service, et de reprendre le chemin de la base Invalis en compagnie des camarades qu’ils ont secourus.

 

Une mauvaise nouvelle attend toutefois la Princeps Disney à son arrivée au poste de commandement des insurgés, dirigé par le presque mort mais toujours vaillant (il lui reste l’usage de la main droite, et pour un gamer, c’est plus que suffisant) Raman Synk : les forces de l’Ordo Reductor de cette brute de Gordicor se sont inexplicablement mises en route en direction d’Invalis peu de temps après le raid sur l’Ajax Abominata, ce qui ne peut que signifier qu’ils ont réussi à suivre la trace des loyalistes. Aussi pragmatiques que l’on pouvait s’y attendre de la part d’ingénieurs de leur calibre, Lennox et ses supérieurs ne tardent pas à soupçonner que la cause de leur problème vient de leur trouvaille miraculeuse, laissée en quarantaine dans un hangar en compagnie d’une nouvelle recrue enthousiaste mais pas encore testée, Lenk 4/12 (ces noms, ces noms…). Comme pour confirmer leurs suspicions, le Kastelan inerte reprend soudainement du service, et commence à pomper goulument la base de données d’Invalis sans que les adeptes ne puissent rien faire. En effet, l’appareil monté sur la carlingue du robot de combat est identifié (un peu tard) par le docte Synk comme la marque de la Myriade Tabula, une intelligence artificielle ayant tenté de conquérir la galaxie par le passé, et mise sous clé à fin d’étude par le Mechanicum après avoir été vaincue de haute lutte. Et l’IA semble très déterminée à prendre sa revanche…

 

Révélation

…Fort heureusement pour les loyalistes, Mme Tabula considère, dans son infinie sagesse, qu’ils ne sont pas une menace, ce qui est à la fois rassurant et insultant, et se concentre exclusivement sur la purge du Mechanicus Noir, à commencer par l’émetteur corrompu que le pauvre Lenk 4/12 transportait dans son bedon sans même le savoir, et qui est prestement confisqué et détruit par le Kastelan « possédé », sauvant du même coup la base Invalis d’une attaque de Gordicor.

 

Peu optimistes quant à leur chance de neutraliser la Myriade, Synk et ses complices décident de faire contre mauvaise fortune bon cœur core et de capitaliser sur la haine que l’IA semble vouer au Chaos pour poursuivre leur lutte contre Kelbor-Hal et ses sbires. En effet, la puissance et la pureté logique du code tabulaire permet de retourner les machines corrompues les uns contre les autres, comme cela a été le cas lorsque Lennox et ses hommes ont répondu à l’appel à l’aide de leurs camarades, un peu plus tôt dans la journée. Il ne leur reste plus qu’à suivre le plan en 4.267 étapes concoctés par la Myriade pour parvenir à leurs fins, et avec un peu de chance, appuyer sur le bouton Reset juste avant que cette dernière parvienne à assujettir l’univers, comme elle en a l’intention. Tout sera une affaire de timing

 

Avis:

gilian :

Rob Sanders persiste est signe avec cette deuxième nouvelle sur les IA. On a encore droit à un petit passage moral sur la fin et les moyens employés. Mais surtout il revient sur une idée développée dans Cybernetica. Les IA finissent toujours par échouer parce que, quand elles échouent on les détruits, et donc elles n’apprennent pas de leurs erreurs. Du coup que se passe t’il avec Tabula Myriad qui a droit a une deuxième chance ?

 

Schattra :

Les lecteurs familiers du fluff de l’Hérésie d’Horus savent que le Schisme de Mars a constitué un événement important de cette campagne cataclysmique, que la Black Library a cependant traité assez légèrement dans sa couverture de cette dernière. Partant, il est difficile de cracher sur une nouvelle traitant de ce théâtre particulier, même si Rob Sanders livre une copie assez particulière avec ce ‘Myriad’, continuation logique de la novellaCybernetica’ (où la Myriade Tabula apparaît pour la première fois), et qui semble n’être qu’une succession de péripéties mineures (détruire un Titan, secourir des copains en rade…) jusqu’à ce qu’un littéral Deus Ex Machina se produise et le rideau tombe sur Kallistra Lennox et sa looooongue liste de camarades nommés1. Mars méritait mieux.

 

1 : Ce qui semble indique que Rob Sanders avait l’intention de développer cet arc dans d’autres publications, si vous voulez mon avis. Pas de chance, ‘Myriad’ a été son dernier travail pour l’Hérésie d’Horus…

 

Fluff:

  • Myriade Tabula : Une intelligence artificielle (ou intelligence abominable, selon l’expression consacrée du 31ème millénaire) s’étant rebellée contre l’Humanité pendant la Longue Nuit, et conservée par le Mechanicus sur Mars à fins d’étude après qu’elle ait été vaincue. Pendant le Schisme de Mars, la Myriade fut libérée et choisit de s’attaquer aux forces du Mechanicum Noir, devenant une alliée de circonstance pour les rebelles loyalistes.
  • Temple Tarantyne : Temple de Mars spécialisé dans la production de Légions Titanesques, dont la Legio Excruciata.

 

The Ember Wolves merci @gilian !

Révélation

Heralds of the Siege/2018/15 pages

 

Intrigue :

the-ember-wolves.pnggilian :

Absolom est un petit monde ruche insignifiant et les forces d’Horus n’auraient même pas pris la peine de venir le raser si la légion Castigatra ne s’en était pas servie comme point de ralliement.

 

Les combats font rage depuis des mois et les impériaux arrivent à tenir en respect les forces du mechanicus noir. Et même l’arrivée de la Legio Audax (les loups de braise) ne semble pas changer le rapport de force.

 

Alors que les impériaux décident de lancer une attaque décisive en déchaînant toute la puissance de leur titan de classe warmonger, ils tombent dans une embuscade des titans warhound de la Legio Audax qui utilise avec brio une technique d’attaque de meute qui, combinée avec leur crocs d’Ursus, permet de mettre à terre le titan ennemi.

 

Alors que la victoire est acquise et que les Warhound s’approchent pour la curée, le princeps du warmonger fait exploser les moteurs de son titan et entraîne toutes les unités adverses dans la mort.

 

Schattra :

Absolom, monde ruche de troisième ordre perdu dans le système de Gorgonopsii Maestrale, est le théâtre malheureux d’un affrontement aussi insignifiant au niveau global que destructeur à l’échelle locale alors que l’Hérésie bat son plein à travers la galaxie : une bataille entre deux Légions titaniques. Côté loyalistes, c’est la Legio Castigrata qui tient la ligne, tandis que les renégats peuvent compter sur les chiens fous de la Legio Audax, dont l’une des formations, les Loups de Braises du Princeps Balthus Voltemand, vont nous servir de protagonistes aujourd’hui.

 

Planquée au cœur des ruines fumantes de la banlieue industrielle ceinturant la ruche Septus, la meute de Warhounds de Voltemand attend patiemment qu’une cible juteuse se présente à elle. Lorsque le Warmonger Tantorus Magnificat se met à faire des claquettes dans les décombres, les six mini-Titans ne mettent pas longtemps à partir en chasse, confiants dans la puissance du collectif (et celle de leur harpon Griffe d’Ours, aussi) pour venir à bout d’un adversaire de cette taille. Au bout d’un combat acharné, durant lequel un tiers des Loulous se fait estourbir par Tantor le Magnifique, le Warmonger isolé et tiraillé de toutes parts finit par mordre la poussière, au grand plaisir de Voltemand qui s’approche de son adversaire au sol pour lui infliger le coup de grâce…

 

Révélation

…Cependant, si les talents guerriers des Loups de Braises n’ont pas pâti de leur passage au Chaos, loin s’en faut, leur discipline laisse désormais grandement à désirer. Le Princeps Primus a ainsi la mauvaise surprise de se faire défier par son rival du Rubella Mortem, Grental Thrax, qui n’a pas supporté de se faire « voler son kill » par son supérieur hiérarchique. Accusant ce dernier de couardise, il ignore les sommations de Voltemand, et la victoire de la Legio d’Audax se transforme en règlement de comptes à KO Corral lorsque le Vulpium Nox abat le Rapacia Rex à bout portant (ou l’équivalent pour une machine de 15 mètres de hait), avant de se faire lui-même descendre par le turbo-laser du Rubella Mortem. Ayant vidé son mega-bolter sur le Tantorus Magnificat au cours des combats, le Canis Ulteriax de Voltemand ne réagit pas assez vite pour empêcher son adversaire de lui envoyer à son tour un coup de canon en plein dans le museau, mais il parvient malgré tout à sortir vainqueur de ce duel proprement titanesque en lui arrachant la tête d’un tir de harpon bien placé. Cinq machines détruites du côté des renégats, contre une seule pour les loyalistes : le ratio n’est pas terrible, mais c’est tout de même une victoire pour la team Horus, pas vrai ?

 

Révélation

…Eh bien, non. Car pendant que les Loups de Braise lavaient leur linge sale en famille, l’équipage du Tantorus Magnificat a, je vous le donne en mille, mis son réacteur en surcharge pour éviter que la précieuse machine tombe aux mains du Chaos. Lorsque Voltemand et ce qui reste de son équipage se rendent compte de l’entourloupe, il est trop tard pour s’enfuir (à supposer qu’ils soient encore en état de le faire), et la nouvelle se termine sur une explosion cataclysmique qui détruit tout à des kilomètres à la ronde. Egalité.

 

 

Avis :

gilian :

Petite nouvelle sans vraiment d’impact sur l’histoire de l’Hérésie d’Horus qui nous permet de retrouver la Legio Audax, la fameuse Legio qui s’était battue aux coté des Dark Angel avant de rejoindre la flotte des World Eaters. Faisant honneur à Khorne, ils foncent dans le tas et finissent tous morts.

 

C’est assez amusant de vivre un combat du coté des « méchants » pour une fois. La nouvelle reste plaisante à lire même si elle n’apporte rien à l’histoire, à part la destruction de la manipule qui apparait dans « Félon » au coté d’Angron.

 

Schattra :

 

Fluff :

  • Adeptus Titanicus : La Legio Audax a rejoint les armées d’Horus pendant l’Hérésie. Elle a affronté la Legio Castigrata sur Absolom.

     

 

 

Robbie MacNiven (1)

Révélation

 

Beaucoup d'auteurs et de lecteurs de la Black Library auraient sans doute rêvé d'apporter leur pierre à l'édifice de cette iconique saga, mais un nombre relativement restreint (comparé aux contributeurs des autres franchises majeures de la GW-Fiction) ont eu ce privilège. Robbie MacNiven lived the dream  grâce à une seule soumission (à ce jour), l'audio drama 'Stone and Iron', publié en 2017. Il y a des gens qui ont de la chance, que voulez-vous...

 

Stone and Iron  merci @gilian !

Révélation

Black Library Advent Calendar 2017/2017/XX pages

 

Intrigue :

stone-and-iron.pngLes Iron Warriors viennent au secours d’une garnison Imperial Fist assiégée par les Orks. C’est le premier déploiement du 33ème grand bataillon depuis qu’il a été reformé et Perturabo supervise en personne les opérations pour évaluer les nouveaux officiers.

 

La première partie de l’assaut se passe comme prévu même si certains officiers font du zèle et subissent plus de perte que prévu. Mais avant de lancer la seconde partie des opérations, Perturabo demande à chaque officier ce qu’il pense de la situation…

Pendant ce temps, les troupes Imperial Fists continuent de défendre leur position en se demandant pourquoi les Iron Warriors ont fait une pause…

Apres un peu plus de trois heures à observer les combats, Perturabo, déçu des commentaires et des décisions de ses capitaines, donne l’ordre d’en finir avec les Orks.
 

L’attaque des Iron Warriors est fulgurante et la bataille est vite gagnée.
 

Au capitaine Imperial Fist qui se plaint de la lenteur de la contre-attaque, Perturabo répond que les Imperial Fists sont des guerriers revêtus de pierre, mais que les Iron Warriors sont de fer, à l’intérieur comme à l’extérieur.

 

Avis :

En un peu moins de trente minutes, MacNiven nous permet de cerner un peu mieux Perturabo. Je trouve qu’il fait plus avec cet audio book que ce qu’on a pu voir dans d’autres romans beaucoup plus longs.


Perturabo met à l’épreuve qes hommes et ne tolère aucune erreur ni aucun manquement. Les pertes ne sont pas un souci pour lui du moment qu’il y a une raison valable. Il va rétrograder un capitaine qui a fait du zèle mais dans le même temps le surplus de pertes causé par l’attente au milieu de la bataille est acceptable parce que ses officiers vont en tirer une leçon.

 

Sans apporter de grande nouveauté, cet audio book fait le travail demandé dans la série primarque.

 

Fluff :

Rien de transcendant.

 

 

Schattra, commémorateur stagiaire

Modifié par Schattra
Ajout des critiques du 'Black Library 2023 Advent Calendar'
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Ajout des chroniques de 4 nouvelles de Heralds of the Siege (incluses dans le Humble Bundle d'il y a quelques mois - ce qui est fait...).

  • 52.-Heralds-of-the-Siege.jpgMagisterium (C. Wraight)
  • Duty Waits (G. Haley)
  • Now Peals Midnight (J. French)
  • Dreams of Unity (N. Kyme)
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  • 4 semaines après...

J'ajoute tout de suite ce sujet dans mes favoris :) C'est intéressant de s'attaquer au format nouvelle, plutôt délaissé mais qui contient énormément d'informations (Sans mentir Last Church je crois que c'est l'un de mes textes favoris de l'hérésie).

 

Merci pour ce travail, si besoin d'autres contibuteurs n'hésites pas.

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Il y a 23 heures, IILudwigII a dit :

J'ajoute tout de suite ce sujet dans mes favoris :) C'est intéressant de s'attaquer au format nouvelle, plutôt délaissé mais qui contient énormément d'informations (Sans mentir Last Church je crois que c'est l'un de mes textes favoris de l'hérésie).

 

Merci pour ce travail, si besoin d'autres contibuteurs n'hésites pas.

 

Merci @IILudwigII! N'hésite pas à soumettre tes propres critiques, si le cœur t'en dit! Plus il y en aura, mieux ça sera. :) 

 

Schattra, "quelles nouvelles (?/!)"

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  • 1 mois après...

Hello tout le monde. Je suis content de pouvoir faire vivre un peu ce vénérable sujet central, qui n'a pas vu d'activités depuis quelques temps. La Black Library Celebration Week 2020 inclue en effet une nouvelle de l'Hérésie d'Horus, signée du nouveau venu (dans la franchise en tout cas) Andy Clark. Direction la Grande Croisade, pour une pacification expresse en compagnie du One-Punch Primarque en personne, Rogal Dorn.

 

The Will of the Legion - A. Clark:

Révélation

 

the-will-of-the-legion.png?w=236La 3ème flotte d'expédition de la Grande Croisade, engagée dans la joyeuse réunification humanitaire de la galaxie désirée par l'Empereur, est tombée dans une embuscade à la sortie d'une rocade warpienne. Assaillis par l'armada destroy mais pléthorique des Driftborn, une civilisation humaine ayant passé quelques millénaires à vivoter dans une ceinture d'astéroïdes en s'adonnant à la récupération et à l'upcycling des épaves passant à portée de leurs cités roches (les ruches, ce sera après le passage à l'âge impérial), les Imperial Fists qui constituent le gros (et le grand) des forces expéditionnaires se font donc un devoir de repousser les piteux abordages de leurs lointains cousins. Nous faisons ainsi la connaissance du Capitaine Hashin Yonnad, de la 39èmeCompagnie Maisonnée d'Inwit, alors qu'il mène une escouade de Breachers, le corps anti-émeutes de sa Légion, dans la purge du Tribune, vaisseau amiral de la flotte impériale. Ayant massacré la plupart des malheureux corsaires ayant croisé sa route, et fait, dans son infinie bonté, prisonniers les autres avant qu'ils ne meurent de froid  dans les coursives extérieures mal isolées du Tribune, Yonnad reçoit une convocation urgente à se rendre à l'autre bout du vaisseau, où il embarque sans tarder dans un Stormbird, en compagnie de ses vétérans... et de Rogal Dorn, rendu très chafouin par la tournure prise par les événements1

 

Rendu perplexe par l'absence de briefing quant au déploiement de la force de frappe Astartes que le Primarque emmène à l'assaut de la principale cité ennemie, Yonnad demande respectivement à son boss de bien vouloir partager sa gnose avec ses fistons, afin que ces derniers soient en mesure de mener à bien ses plans. Dorn s'exécute, et indique à ses Légionnaires que leur cible est un dôme stratégiquement important, dont la capture mettra fin au conflit de façon rapide. La moue désapprobatrice (encore plus que d'habitude) qu'il affiche fait cependant rapidement comprendre à Yoyo que les Driftborn ont épuisé la patience, pas très fournie de base, du Primarque, et que ce dernier considère très clairement l'annihilation pure et simple de ces derniers comme une option de travail. Après tout, la mort, autant que le mur, est son métier. 

 

Débarqués en plein cœur du marché aux puces local, les Imperial Fist tracent la route sans trop (trois morts) forcer jusqu'à leur objectif, massacrant l'arrière garde adverse au passage, un Rogal Dorn toujours aussi revêche collé à leur train. Papa se contente en effet de marcher derrière sa marmaille en fronçant très fort les sourcils, observateur plutôt qu'acteur de la sanglante et implacable progression impériale. Une fois le dôme sécurisé, il demande, que dis-je, il orDORNne à ses Techmarines de bidouiller les consoles de l'endroit afin de pouvoir disposer d'un gros bouton (sans doute jaune) qui pourra couper le chauffage et l'air conditionné  l'échelle de la cité entière d'une simple pression, avec des conséquences funestes pour qui ne porterait pas une armure énergétique (ou s'appellerait Marneus Calgar). Trop snob pour se salir les mains, il somme le brave Yonnad de se mettre en position devant le buzzer magique, tandis que lui donne une dernière chance à ses malheureux adversaires de se rallier à l'Imperium. Ayant bien fait comprendre aux Driftborn qu'il avait été bien gentil jusqu'ici, mais qu'il n'avait, en sa qualité d'architecte de la destinée galactique de l'humanité (d'abord) et de décorateur intérieur de l'Empereur (surtout), absolument rien à carrer de leur civilisation minable, il leur donne royalement impérialement quelques instants de réflexion après avoir terminé sa harangue. Assez pour plonger Yonnad dans de profondes considérations éthiques quant à la trop grande facilité qu'il aurait à presser le bouton, et donc à signer l'arrêt de morts de millions d'êtres humains, pas coupables de grand-chose au fond, sur un simple branlement du chef de son Primarque. Fort heureusement pour notre héros philosophe, les Driftborn choisissent sagement de capituler, rendant leur dépressurisation inutile. La nouvelle se termine sur cette victoire décisive de la Team Pépé, qui ne suffit cependant pas à dissiper les doutes du Capitaine Dubious. Béni soit l'esprit...

 

Petite nouvelle de bonne facture de la part d'Andy Clark, qui donne un peu de profondeur tant à Hashin Yonnad, avant sa sortie de route sur Phall, qu'à Rogal Dorn, qui gagne ici quelques précisions fluffiques qui ne manqueront pas d'intéresser le chaland, en attendant que le Primarque trumpien (build the wall!) ne dispose de son tome dans la série du même nom. Les lecteurs du troisième livre Forge World de l'Hérésie d'Horus apprécieront sans doute également de revoir apparaître les Driftborn du Consus Drift, présentés dans ce même ouvrage il y a quelques années. Narrativement parlant, l'intérêt principal de The Will of the Legion repose toutefois dans ses dernières pages, et la réalisation incrédule et dérangeante par Yonnad de son total endoctrinement à la cause de Dorn, dont il appliquera sans hésiter tous les ordres, même les plus immoraux. Nul doute que Clark voulait faire ressortir par cette réflexion intérieure toute l'ambivalence de l'Hérésie d'Horus, dont beaucoup des combattants se sont retrouvés dans un camp qu'ils n'avaient au final pas vraiment choisi, simplement parce qu'ils s'étaient contentés de suivre l'exemple, presque irrésistible, de leur Primarque. Il réussit bien son coup, et souligne donc de manière convaincante qu'entre "gentils" et "méchants", la ligne est souvent des plus fines.

 

1: Cela se perçoit dans la manière dont il prononce "connerie". Et je ne parle pas de son accent chantant de Mareuh-seilleuh.

 

Schattra, back in the 30's

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Retours additionnels sur Chroniques de l'Hérésie :

  • 10.-Tales-of-Heresy.jpg?w=399&h=610Blood Games // Parties de Chasse (D. Abnett)
  • Wolf at the Door // Dans la Gueule du Loup (M. Lee)
  • Scions of the Storm // Les Descendants de la Tempête (A. Reynolds)
  • The Voice // La Voix (J. Swallow)
  • Call of the Lion // L'Appel du Lion (G. Thorpe)
  • The Last Church // La Dernière Eglise (G. McNeill)
  • After Desh'ea // Après Desh'ea (M. Farrer)
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Retours additionnels sur La Marque de Calth :

  • mark-of-calth.jpgThe Shards of Erebus // Les Fragments d'Erebus (G. Haley)
  • Calth That Was // La Calth Qui Fut (G. McNeill)
  • Dark Heart // Coeur Sombre (A. Reynolds)
  • The Traveller // Le Voyageur (D. Annandale)
  • A Deeper Darkness // Des Ténèbres Plus Profondes (R. Sanders)
  • The Underworld War // La Guerre Souterraine (A. Dembski-Bowden)
  • Athame // Athamé (J. French)
  • Unmarked // Sans Repères (D. Abnett)
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Retours additionnels sur L'Âge des Ténèbres :

  • age-of-darkness.png?w=399&h=644Rules of Engagement // Les Règles du Combat (G. McNeill)
  • The Liar's Due // Le Fruit du Mensonge (J. Swallow)
  • Forgotten Sons // Fils Oubliés (N. Kyme)
  • The Last Remembrancer // Le Dernier Commémorateur (J. French)
  • Rebirth // Renaissance (C. Wraigth)
  • The Face of Treachery // Le Visage de la Trahison (G. Thorpe)
  • Little Horus // L'Autre Horus (D. Abnett)
  • The Iron Within // Coeur de Fer (Rob Sanders)
  • Savage Weapons // Des Armes Brutales (A. Dembski-Bowden)
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Retours additionnels sur Les Ombres de la Trahison et Chroniques de l'Hérésie (merci @Lagnar!)  :

  • shadows-of-treachery.png?w=500&h=768The Crimson Fist // Le Poing Écarlate (J. French)
  • The Dark King // Le Roi Sombre (G. McNeill)
  • The Lightning Tower // La Tour Foudroyée (D. Abnett)
  • The Kaban Project // Le Projet Kaban (G. McNeill)
  • Raven's Flight // Le Vol du Corbeau (G. Thorpe)
  • Death of a Silversmith // Mort d'un Orfèvre (G. McNeill)
  • Prince of Crows // Le Prince des Corbeaux (A. Dembski-Bowden)
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Ajouts des critiques de Les Primarques :

  • the-primarchs.pngThe Reflection Crack'd // Et le Reflet se Brisa (G. McNeill)
  • Feat of Iron // Triomphe d'Acier (N. Kyme)
  • The Lion // Le Lion (G. Thorpe)
  • The Serpent Beneath // Le Serpent en dessous (R. Sanders)
Modifié par Schattra
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Retours additionnels sur Chroniques de l'Hérésie (merci @gilian!) :

  • 10.-Tales-of-Heresy.jpg?w=399&h=610Blood Games // Parties de Chasse (D. Abnett)
  • Wolf at the Door // Dans la Gueule du Loup (M. Lee)
  • Scions of the Storm // Les Descendants de la Tempête (A. Reynolds)
  • The Voice // La Voix (J. Swallow)
  • Call of the Lion // L'Appel du Lion (G. Thorpe)
  • The Last Church // La Dernière Eglise (G. McNeill)
  • After Desh'ea // Après Desh'ea (M. Farrer)
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Retours additionnels sur 'L'Âge des Ténèbres', 'Les Primarques' et 'Les Ombres de la Trahison' (merci @gilian !).

  • age-of-darkness.png?w=399&h=644Rules of Engagement // Les Règles du Combat (G. McNeill)
  • The Liar's Due // Le Fruit du Mensonge (J. Swallow)
  • Forgotten Sons // Fils Oubliés (N. Kyme)
  • The Last Remembrancer // Le Dernier Commémorateur (J. French)
  • Rebirth // Renaissance (C. Wraigth)
  • The Face of Treachery // Le Visage de la Trahison (G. Thorpe)
  • Little Horus // L'Autre Horus (D. Abnett)
  • The Iron Within // Coeur de Fer (Rob Sanders)
  • Savage Weapons // Des Armes Brutales (A. Dembski-Bowden)

the-primarchs.png

  • The Reflection Crack'd // Et le Reflet se Brisa (G. McNeill)
  • Feat of Iron // Triomphe d'Acier (N. Kyme)
  • The Lion // Le Lion (G. Thorpe)
  • The Serpent Beneath // Le Serpent en dessous (R. Sanders)

 

  • shadows-of-treachery.png?w=500&h=768The Crimson Fist // Le Poing Écarlate (J. French)
  • The Dark King // Le Roi Sombre (G. McNeill)
  • The Lightning Tower // La Tour Foudroyée (D. Abnett)
  • The Kaban Project // Le Projet Kaban (G. McNeill)
  • Raven's Flight // Le Vol du Corbeau (G. Thorpe)
  • Death of a Silversmith // Mort d'un Orfèvre (G. McNeill)
  • Prince of Crows // Le Prince des Corbeaux (A. Dembski-Bowden)
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  • 2 semaines après...

Bonjour à tous et bienvenue dans cette critique de ‘Scions of the Emperor’, recueil consacré par la Black Library aux pérégrinations des fils de Pépé. Cet ouvrage est le deuxième du genre, et fait suite à ‘Sons of the Emperor’, que la logique aurait sans doute voulu que je couvre en premier. Son tour viendra, n’en doutez pas un instant. Pour l’heure, la sortie en format numérique de cette anthologie, originellement distribuée uniquement sous format papier et dans des conventions de la Black Library, constituait une trop belle occasion de me replonger dans l’Hérésie d’Horus pour ne pas la saisir. Faisant fi du prix significatif de ce petit recueil (15€ pour 116 pages utiles, c’est un ratio famélique), j’ai donc placé ce dernier en haut de ma liste de lecture des vacances, en espérant y trouver quelques informations pas piqués des vers sur la marmaille impériale.

 

 

Au menu de ce ‘Scions…’, huit nouvelles signées de la main d’auteurs bien connus de l’amateur de GW-Fiction, même si certains ne pouvaient pas justifier d’une expérience conséquente en termes d’Hérésie (David Guymer, Ian St Martin), voire entraient carrément dans la carrière avec cette soumission (Darius Hinks). Comme l’a dit l’Empereur à Roboute Guilliman lors de la troisième mi-temps du Siège de Terra, mieux vaut tard que jamais1. On retrouve également des vétérans/revenants du 31ème millénaire, en la personne de David Annandale, Guy Haley, Gav Thorpe, James Swallow et Chris Wraight. Reste à découvrir ce que ces sacripants de Primarques ont fait de leur temps libre, pendant que leur Pépé avait le dos tourné…

 

1Il est probable que cette remarque soit apocryphe et mise dans la bouche de Pépé (en même temps que la canule de son intubation) par Guilliman lui-même, dont la tendance à réécrire l’histoire pour se donner le beau rôle n’est plus à démontrer.

 

scions-of-the-emperor.png

 

Canticle – D. Guymer :

 

On a tous nos surnoms, plus ou moins glorieux, et Ferrus Manus ne fait pas exception. Bien avant d’être baptisé pognes d’acier (en latin haut gothique pour faire plus classe), notre héros a ainsi été appelé Numerodis (l’Empereur), Cataclysme (les géants des tempêtes du Pinacle de Karaashi), La Finalité (des morts-vivants quelconques), Rehew Netjer, soit le Fils de l’Homme (les Necrons), Mon très Chair (les despotes fragmentés du Subliminat), et Empafé de première (le type auquel il a piqué sa place sur le parking du Monoprix de Medusa). Pour sa part, et après avoir malencontreusement libéré Asimoth sur sa planète d’adoption peu de temps après son arrivée remarquée sur cette dernière et s’être révélé trop faiblard pour ramener la bestiole dans son enclos, le Primarque des Iron Hands s’est donné le nom et la vocation de Chasseur, ayant décidé de réparer sa bévue en traquant le wyrm d’argent à travers les paysages bucoliques de Medusa.

 

Ces premières années sont également l’occasion pour Ferrus Manus de faire ses premières armes, dans tous les sens du terme. On apprend ainsi qu’il a rencontré quelques difficultés sur sa route, d’ordre robotique, semi-robotique et infernal, ce qui donne une idée de la très riche « biodiversité » de la planète sur laquelle il a fait son trou. Rien de très mémorable cependant pour FM (et pour Guymer), dont l’équipement consiste en une cuirasse d’adamantium upcyclé et une bardiche bricolée à partir des dépouilles fumantes de ses malheureux adversaires biomécaniques. On apprend également que ce gentil garçon est capable de subsister sur un régime composé de sable, minéraux et métaux1, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Poursuivant sans relâche sa proie insaisissable, Ferrus finit tout de même par rencontrer des membres de son espèce, d’abord sous forme de cadavres entourant l’épave d’un camping-car Medusan. Curieux d’en apprendre plus sur ces étrangers qui lui ressemblent tant, et soucieux de récupérer un peu de matos utile dans la boîte à gants du véhicule éventré avant que tous les charognards du coin ne débarquent, le jeune Primarque se fraie un chemin jusqu’à la chambre forte du Sandcrawler, négociant au passage dix zombies cyborgs (zomborgs ?) occupés à mastiquer les cartes mères et câbles jack leur étant tombé sous la pince. Ce régime majoritairement électrovore ne les empêche cependant pas de sauter sur l’aventurier pour lui faire les poches dès qu’il s’approche un peu trop, forçant notre héros à faire montre de force autant que de ruse.

 

Une fois parvenu dans la salle des coffres, Ferrus a la surprise d’être mis en joue par une rescapée de l’embuscade ayant scellé le destin du véhicule et de ses occupants. Guère impressionné par la pétoire plasmique que son interlocutrice lui pointe sur le torse, le Chasseur refuse l’offre qui lui est faite par cette dernière de rejoindre son clan, arguant qu’il a encore une opération de vermifuge à accomplir, et un véritable nom à obtenir, avant de pouvoir faire son entrée dans le monde et participer au Bal des Débutant.e.s de Medusa. La suite de l’histoire de Chéri FM, si elle est connue, sera toutefois narrée dans un autre cantique que celui-ci.

 

On a plus l’impression d’un épisode pilote pour une série consacrée à l’enfance de Ferrus Manus que d’une nouvelle indépendante à la lecture de ce ‘Canticle’. Guymer passe en effet la majorité de ses pages à présenter de façon intrigante le jeune Primarque et sa planète, dont on aimerait bien apprendre davantage à la fin de son récit. L’intrigue semble avoir été volontairement tronquée pour permettre à l’auteur de la reprendre au cours de l’épisode suivant, qui n’a, à ma connaissance, pas été publié à ce jour. Peut-être faut-il creuser du côté de la novella2 que David Guymer a consacré à son héros pour mettre en perspective cette nouvelle ? Ou plutôt dans le ‘Voice of Mars’ du même auteur, où le Cantique des Voyages occupe une place importante ? En tous cas, si elle n’est certes pas désagréable à lire, et livre quelques éléments de fluff sur le plus moyen des fils de l’Empereur, cette histoire aurait gagné à se conclure de façon plus définitive.

 

1 : Avec quelques protéines et lipides occasionnelles de temps à autres, par exemple lorsqu’il croise la route d’une escouade de Dépeceurs sur leur 31. On peut donc classer Ferrus Manus dans la sous-catégorie des Primarques cannibales, avec Konrad Curze et Sanguinius.

 

2 : ‘Ferrus Manus : La Gorgone de Medusa’.

 

The Verdict of the Scythe – D. Annandale :

 

Nous retrouvons Mortarion, le plus sec (dans tous les sens du terme) des Primarques pendant la Grande Croisade, alors que la flotte d’expédition qu’il mène approche de la planète Absyrthus en mode bulldozer, perforant comme qui rigole – si Morty savait ce que cela veut dire – les défenses orbitales des locaux et se préparant à larguer son contingent de Death Guards sur les positions stratégiques de ce théâtre d’opération. Pour une fois, cette brutalité, pour laquelle sa Légion est fameuse, semble être justifiée. La civilisation d’Absyrthus est en effet similaire à celle de Barbarus, en cela qu’elle est gouvernée par une caste de sorciers1, ce qui a le don de mettre le Primarque psychophobe en rogne. Son plan pour remédier à ce problème fâcheux et mettre ce monde en conformité avec le cahier des charges impérial est aussi simple qu’élégant que direct : envoyer une barge Astartes s’écraser sur le QG adverse, ici la capitale planétaire, Temnis, pour décapiter (et aplatir) sa chaîne de commandement et frapper l’ennemi au cœur. Il a déjà employé cette technique, sans doute piquée aux Orks, avec un succès indéniable mais un peu trop sanglant pour ses fragiles de frères, lors de la campagne de Galaspar, achevée en un temps record par l’envoi d’un vaisseau spatial dans sa cité ruche principale. Un vieux fond de compassion qu’il ne se savait pas avoir pousse toutefois Mortarion à limiter la casse sur Absyrthus, qui ne perdra que son spatioport sous les patins blindés du Fourth Horseman, avant de demander grâce quelques minutes plus tard. Toujours d’humeur miséricurieuse (ça veut dire ce que ça veut dire), le Faucheur masqué accepte la réédition sans condition du camp d’en face au lieu d’ordonner le massacre complet des habitants de Temnis, comme ses officiers, à commencer par ce fourbe de Typhon Calas, s’y attendaient.

 

Il s’avère en effet que Mortarion est travaillé par une vague pulsion empathique, et s’interroge sur la possibilité, même mineure, d’apporter la paix et l’ordre à la galaxie autrement qu’en massacrant les mécontents. Absyrthus fera donc figure de test grandeur nature, et notre ombrageux et ombragé héros accepte avec stoïcisme de se plier aux formalités organisées par la reine déposée Cirkesce après la fin des combats. Typhon, entraîné par son boss dans le traquenard absolu que constitue un dîner diplomatique, questionne ouvertement le bien-fondé de la décision du Primarque, arguant que si la Légion s’appelle DEATH Guard, et pas la IDAWYBRYO2 Guard, c’est bien pour une raison. Habitué à se faire bolosser par son sous-fifre dans les écrits de James Swallow, Morty ne trouve pas grand-chose à dire pour justifier sa magnanimité soudaine, et décide d’aller prendre l’air pour rencontrer les vrais gens d’Absyrthus, et ainsi se faire une opinion définitive sur la situation. Laissant le palais derrière lui et ses Deathshrouds à longue portée (49 pas exactement), sa (future) Majesté des Mouches s’enfonce dans le dédale de la vieille ville…

 

Révélation

…Et là, cela tourne rapidement au drame. Les oreilles sensibles de Mortarion finissent en effet par détecter les bruits révélateurs d’un rituel chaotique, ce qu’il a formellement interdit aux nouveaux sujets de l’Imperium. On pourrait arguer que c’est un peu chien de sa part de se formaliser de la persistance d’une pratique traditionnelle bannie il y a moins d’une journée, mais le Primarque acquiert bientôt la certitude que la vieille femme qui fait couiner son brasero au cœur de la casbah de Temnis EN A FAIT EXPRÈS POUR LE FAIRE CHIER ce qui est un crime impardonnable. Pire, sa rapide entrevue avec la mégère décomplexée, et son retour jusqu’au palais de Cirkesce, le convainquent que les Absyrthusiens sont tous des hypocrites, faisant semblant de se plier aux consignes des envoyés de l’Empereur le temps que ces derniers repartent purger les étoiles.

 

Devant ce constat accablant, et peut-être un peu précipité, le sort de la planète est scellé. Mortarion siffle la fin de la récré, arrachant Typhon au buffet froid que le Premier Capitaine était en train de nettoyer avec lenteur et méthode3, repart en orbite et décrète l’Exterminatus pendant que ‘Won’t Get Fooled Again’ des Who est envoyé à fond les ballons par l’auto radio du Fourth Horseman. Ce sera désormais le seul verdict que délivrera la Death Guard à ses adversaires, en faisant la Légion la plus efficace de la Grande Croisade pour un temps…

 

David Annandale montre avec ‘The Verdict of the Scythe’ qu’il a parfaitement compris les modalités de l’exercice représenté par une nouvelle Primarchs, soit un récit mettant en scène un épisode marquant de la vie de son sujet, et éclairant le lecteur sur les raisons ayant poussé ce dernier à devenir la figure qu’il est dans le fluff. En 12 pages bien pesées, Annandale répond ainsi à la question Orangina Rouge (mais pourquoi est-il si méchant) pour Mortarion, brossant le portrait d’un Primarque dont le caractère impitoyable a été, à un certain niveau, causé/renforcé par un événement particulier l’ayant détourné pour de bon de la voie du Bisounours. On peut trouver l’histoire et la justification qu’elle apporte à la rigidité morale de son protagoniste simpliste, mais force est de reconnaître à l’auteur qu’il a rempli son contrat de façon satisfaisante, même si pas extraordinaire.

 

1 : Autre point commun avec la planète natale de Mortarion (et le Finistère Nord) un taux d’ensoleillement inférieur à 1%.

 

2 : I Don’t Agree With You But Respect Your Opinion.

 

3 : On le sait peut, mais c’est de là que vient la règle spéciale de la Death Guard.

 

A Game of Opposites – G. Haley :

 

C’est malheureusement très peu traité dans les livres d’histoire impériaux, mais la bataille de Beta Garmon, aussi connue sous le nom de casse (de Titans) du millénaire, ne s’est pas tenue du jour au lendemain. Cette rencontre décisive entre renégats et loyalistes, et les milliards de morts qui en ont découlé, n’a été rendue possible que par le dévouement et le travail de l’ombre de Légions de sous-fifres, comme l’histoire dont il est question ici s’en fait écho. Bienvenue donc à la surface d’Epsilon Garmon II, planète du cluster garmonien que les Iron Warriors souhaiteraient fortifier pour ralentir l’arrivée prochaine de Guilliman et de ses hordes de Schtroumpfs. Le conditionnel est ici de mise car les efforts de terrassement des hommes de fer se sont jusqu’ici faits contrecarrer par les manœuvres destructrices d’une petite force de White Scars. Peu familiers des techniques de hit and run de leurs cousins des steppes, les fils de Perturabo sont perturbés par cette campagne d’un genre nouveau, où ils arrivent toujours trop tard pour empêcher les Space Bikers de sévir.

 

Fort heureusement, le Maître de Forge Xyrokles, affublé de son larbin et souffre douleur Phideark, ainsi que d’une ribambelle de Capitaines dont je vous épargnerai les noms, a un plan machiavélique pour venir à bout du péril jaune blanc à éclair rouge. Ayant récupéré dans un campement abandonné par ses ennemis quelques bouquins philosophiques signés de la main même de Jaghatai Khan et remplis d’aphorismes aussi profonds que « La taupe ne voit pas le vol de l’éléphant », « Pourquoi rester debout quand on peut s’asseoir » ou « Plus il y a de fous, moins il y a de riz », Xyrokles a tellement bûché sa philo1 qu’il est certain de pouvoir prendre les White Scars à leur propre piège, en réalisant un coup de billard à IV bandes à base de feintes, de retraites et d’embuscades tellement complexes que la majorité de ses sbires n’y blaire que dalle. Lorsque vient enfin le jour le plus long, le Khan Ishigu emmène ses motards énergétiques faire une petite virée dans un avant poste renégat, sans se doute un instant que ses minutes sont comptées.

 

Et en effet, le plan de Xyrokles se déroule comme sur des roulettes, la colonne blindée qu’il a envoyé leurrer les loyalistes au moment où ils commencent à se replier en bon ordre se révélant être un extra trop tentant pour qu’Ishigu et Cie résistent à la tentation d’y planter leurs pneus. Ce détour est toutefois lourd de conséquences pour les White Scars, qui se font surprendre par une contre-attaque vigoureuse de la part des Iron Warriors, et canalisés dans un goulet étroit débouchant sur la ligne de blindés du Maître de Forge, qui n’a plus qu’à donner l’ordre d’ouvrir le feu pour régler une fois pour toutes leur compte aux scarifiés d’en face…

 

Révélation

…Mais c’était sans compter sur la légendaire flexibilité tactique des fils du Khan, qui avaient tout planifié depuis le début et cachés également une réserve mobile pour surprendre l’adversaire. Confrontés à une force anti-chars conséquente et bénéficiant de l’effet de surprise, Xyrokles et ses hommes ne font pas long feu (c’est la vieille histoire de l’artilleur artillé). L’honneur est toutefois sauf pour ce dernier, puisqu’il s’aperçoit après avoir été fait prisonnier que c’était Jaghatai Khan en personne qui était aux commandes dans le camp d’en face. S’en suit un échange d’amabilités qui nous permet d’apprendre que le Khan se tamponne le samovar avec la vérité impériale, qu’il considère poliment comme un avis parmi d’autres. Stupeur chez Xyrokles, qui en surhomme de principe, pensait que tous les loyalistes adhéraient scrupuleusement au dogme de Pépé. Il emportera toutefois ce secret dans la tombe, que son généreux vainqueur lui accorde en récompense de ses méritants efforts de réflexion, Jaggie Chan lui dévissant les cervicales d’un tour de main à la fin de leur échange. C’est qu’il a du pain sur la planche, et un retour sur Terra à préparer…

 

Je suis partagé sur la valeur de ce ‘A Game of Opposites’, qui comporte des éléments positifs comme négatifs. Pour commencer par ce qui ne fâche pas, j’ai apprécié le choix de Haley de donner une dimension, si ce n’est comique, au moins caustique, à ses Iron Warriors, qui font ainsi mentir leur réputation de guerriers prenant tout au premier degré. La dynamique entre Xyrokles et Phideark est particulièrement savoureuse, le second encaissant sans broncher toutes les punchlines que son supérieur lui balance à la tête. Dommage que le destin tragique du Coluche d’Olympia nous prive d’autres saillies drolatiques de sa part pour la suite de l’Hérésie. Cette nouvelle est également intéressante d’un point de vue fluffique, car elle donne à voir un Jaghatai Khan d’un pragmatisme assumé et presque hérétique, ayant pris parti pour son Père mais loin de se ranger à toutes ses vues, y compris sur des sujets aussi sensibles que la religion (il croit en la réincarnation). D’un autre côté, ‘A Game of Opposites’ pêche franchement pas son manque de suspens et son déroulement sans surprise. Car le résumé ci-dessus ne suit pas exactement le récit de Haley, qui choisit de révéler la présence du Khan au côté d’Ishigu dès le premier tiers de la nouvelle, ce qui condamne d’office le stratagème de Xyrokles à l’échec2. Le retournement de situation final et la victoire des White Scars sont donc aussi attendus que l’heure de la pause syndicale dans un guichet de poste, ce qui peut blaser le lecteur (en tout cas, ça a été mon cas). En conclusion, pas le meilleur texte de Guy Haley, mais pas désagréable ou inutile pour autant.

 

1 : Ce qui est somme toute logique pour un grec ancien.

 

2 : Il n’y a que John French qui fait battre un Primarque par un Space Marine (‘The Crimson Fist’).

 

Better Angels – I. St Martin :

 

Les Légions Space Marines sont un peu comme les filières post bac : il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux. Si les impétrants ayant de la suite dans les idées et la volonté de faire carrière se rabattront sur des spécialisations ternes mais assurant la sécurité de l’emploi (BTS Gestion avec les Ultramarines, Bac Pro travaux publics avec les Imperial Fists ou les Iron Warriors, CAP Esthétique avec les Emperor’s Children…), les plus aventureux tenteront leur chance dans des cursus plus pointus, à leurs risques et périls. C’est ainsi que l’Empereur se retrouva avec des cohortes de philosophes désagrégés (Thousand Sons), théologiens en déshérence (Word Bearers), et vétérinaires ayant raté leur concours d’entrée (Space Wolves), qu’il dût bien recaser à droite et à gauche pour éviter la crise. Enfin, pour un temps. Mais, parmi tout l’Astartes, aucune Légion n’égale les Blood Angels en termes de réputation. Si on appelle les fils de Sanguinius (derrière ses ailes) des poètes, des peintres ou des danseuses, c’est pour une bonne raison : le Primarque exige que tout le monde pratique une discipline artistique, depuis le plus humble novice jusqu’au plus ancien des Dreadnoughts1. Notre héros, que nous allons suivre depuis le début de sa carrière jusqu’à l’arrivée de la flotte de la IXème en orbite de Terra, peu de temps avant le début du siège, ne fait pas exception. Jehoel (il faut croire que Joël était déjà pris) s’est ainsi spécialisé dans la verrerie, ce qui lui a attiré l’intérêt et le mentorat de son père génétique, souvent présent lorsque le souffleur fait parler la poudre le sable.

 

Ces rencontres ponctuelles mais fréquentes, si elles permettent aux deux surhommes de discuter technique et philosophie, amènent surtout le lecteur à suivre en filigrane la fin de la Grande Croisade et l’Hérésie d’Horus du point de vue d’un Primarque et d’une Légion particulièrement éprouvés par la traîtrise du Maître de Guerre, et le déclenchement de la baalédiction des fils de Malle, ou l’inverse. Finies donc les évocations de la prochaine reconversion des légionnaires en portraitistes et potiers une fois la galaxie conquise, et bonjour les sculptures de démons réalisées dans un état second, au grand déplaisir de Sanguinius – qui passe la nouvelle à critiquer Jehoel, ceci dit. Adieu aux riches galeries du Red Tear, et bonjour à la décoration minimaliste du Convenant of Blood, véhicule de courtoisie prêté par l’Imperium après le carambolage de Signus Prime. Lorsque St Martin décide enfin de mettre un point final à sa nouvelle, on apprend tout de même que si Sanguinius s’est montré aussi assidu dans ses discussions avec Jehoel au cours des décennies passées, c’est parce qu’il considérait que ce dernier était l’un des Blood Angels les plus bloodangeliques de la Légion, et pouvait ainsi se contempler à sa guise dans son interlocuteur. Un peu égocentrique le garçon, tout de même. Le rideau tombe sur la scène après que Jehoel ait montré à son pôpa la représentation idéalisée de Terra qu’il a réalisée avec de la pâte de verre, ce qui lui vaut les félicitations (enfin !) du jury, et que l’Ange ait balancé la remarque à connotation fataliste de rigueur, davantage pour le bénéfice du lecteur que pour celui de son fiston. Si jeunesse savait…

 

Je placerais ce ‘Better Angels’ dans le prolongement de ‘Death of a Siversmith’/’Mort d’un Orfèvre’ (Graham McNeill), et pas seulement parce qu’il met en scène un protagoniste très porté sur les arts plastiques. On retrouve en effet, et surtout, dans cette nouvelle la volonté assumée de l’auteur de surprendre son public en livrant une histoire s’écartant largement du bolter porn qui est la norme de l’Hérésie d’Horus. Et, là encore, le résultat penche davantage vers l’exercice de style un brin forcé que vers la réussite incontestable. Ou peut-être n’ai-je pas lu assez sur Sanguinius et les Blood Angels pour tirer la substantifique mehoelle de ce texte ? C’est bien possible. Toujours est il que je sors du studio du Primarque à plumes un peu circonspect sur la valeur de cette soumission, qui aurait pu, pour reprendre son titre, être bien meilleure.

 

1 : À l’exception notable de la danse classique, après que le Vénérable Neolardon ait failli écraser Sanguinius en passant à travers le plancher du gymnase à la suite d’un saut carpé mal négocié.

 

The Conqueror’s Truth – G. Thorpe :

 

La chance d’une vie. C’est ainsi que la Commémoratrice Ennylin Ares, rattachée à l’équivalent d’un car de manœuvres moldaves en matière de flotte d’expédition de la Grande Croisade, accueille la nouvelle d’une rencontre fortuite avec une escadre de vaisseaux de l’Astartes dans le système de Vestogorn. Et tant pis s’il s’agit des Night Lords, dont la réputation de brutalité et de sadisme commence à transpirer largement d’un bout à l’autre de l’Imperium. C’est en effet l’occasion pour notre héroïne, qui a jusque-là usé ses pellicules à immortaliser des inaugurations de barres de HLM pour déportés colons sur une douzaine de mondes conquis depuis belle lurette, de se confronter à la réalité de l’expansion humaine dans la galaxie, et de saisir sur le vif les glorieux Space Marines alors qu’ils apportent l’unité impériale à une planète un peu récalcitrante. Après tout, c’est pour son bien.

 

Sa requête d’un rattachement aux opérations des Night Lords ayant été rapidement acceptée, Ares bénéficie d’un traitement VIP, accordé à la demande expresse de Konrad Curze, qui dirige la mise en conformité de Vestogorn d’une main de fer et d’un air satisfait. C’est tout lui ça. Après une rencontre convenablement inquiétante et crépusculaire sur le Nightfall avec le Primarque en personne pour un entretien de motivation rapidement expédié, Konnie charge son surhomme à tout faire, le sarcastique Premier Capitaine Sevatar, de chaperonner la Commémoratrice sur le terrain. N’ayant que peu de temps à consacrer à une touriste à appareil photo, l’officier se contente de la déposer à bonne distance de la ligne de front, en lui intimant de ne pas se rapprocher de cette dernière, sous peine de rencontrer les mêmes problèmes que les Commémorateurs précédemment rattachés à la VIIIème Légion, dont les effectifs ont fondu comme neige au soleil après une série d’accidents fâcheux et de démissions subites. C’est que tout le monde ne supporte pas bien la manière très personnelle dont les Night Lords s’acquittent de leur mission de reconquête du Lebensraum impérial. Il y a des Croisés qu’il ne vaut mieux pas croiser dans une allée sombre…

 

Bien évidemment, dans la plus pure tradition des civils indisciplinés fourrés dans les pattes énergétiques des Space Marines, Ares décide de ne pas suivre le sage conseil de Sevatar, et bien évidemment, elle se met rapidement dans de beaux draps. Sa décision de grimper en haut d’un immeuble en ruines pour bénéficier d’une vision d’ensemble sur la cité « pacifiée » par les Night Lords se révèle être une mauvaise idée lorsqu’une petite bande de combattants locaux la repère et converge sur sa position, et sans doute pas pour lui demander de prendre une photo de groupe. Tout cela aurait pu très mal se finir pour notre héroïne sans l’intervention parfaitement ponctuelle des Night Lords, qui font leur fête aux insurgés, récupèrent la Commémoratrice égarée, et l’emmènent à quelques blocs de là rencontrer à nouveau Curze, qui a besoin de ses talents de communicante pour faire passer un message…

 

Révélation

…Ce message, qu’il destine et dédicace à tous les pontes de Terra qui décident du devenir de la Grande Croisade sans y avoir jamais participé, et aussi cash que trash. Le rêve de l’Empereur est, dans bien des cas, un véritable cauchemar pour les populations des planètes qui résistent à l’assimilation, comme l’illustre bien le destin des Vestogorniens, victimes d’un grand remplacement littéral et expéditif pour faire la place aux colons impériaux. Faits prisonniers par les Night Lords, ils sont en effet précipités dans les puits géo-thermaux dont la cité tire son énergie, ce qui règle d’un seul coup les problèmes d’insécurité et de surpopulation auxquels Curze est confronté, en plus de se révéler économe en munitions. C’est Gégé de la compta’ qui va être content. Evidemment, Ares est scandalisée par ce crime de guerre puissance 30.000 auquel elle est forcée d’assister, mais est prise au dépourvu par le désir sincère du Primarque que cette vérité peu glamour soit partagée avec le reste de l’Imperium, et par la révélation (peut-être mensongère) que l’Empereur est déjà au courant de l’approche radicale de son fils indigne, et n’a rien trouvé à y redire… pour le moment. Curze insiste même pour récupérer les images et vidéos prises par Ares afin que les Community Managers de sa Légion puissent monter un petit clip d’avertissement sans frais pour les prochaines planètes que les Night Lords seront chargés d’ambiancer. Bref, tout le monde y gagne, et tout va (déjà) pour le mieux dans le meilleur des univers…

 

Gav Thorpe fait le job avec cette chtite nouvelle, qui donne à voir les méthodes et philosophies d’un Konrad Curze encore loyal mais déjà fortement désabusé et totalement marginal, au plus fort de la Grande Croisade. Rien de tout cela n’est très nouveau, à part peut-être le fait que l’Empereur ait soi-disant choisi de fermer les yeux sur les méthodes incisives de l’ex futur Night Haunter, mais le propos est bien servi et mis en scène, et Thorpe ne se gêne pas pour souligner la logique dans la folie du Primarque justicier, qui fera finalement école dans les millénaires qui suivront. Quel visionnaire alors, ce Konrad. On a également plaisir à retrouver Sevatar, pas encore blanchi sous le harnais ni rougi sur le gantelet, et le voir faire du Sevatar (ADB style), c’est-à-dire balancer des remarques acerbes avec l’aplomb d’un Gaspard Proust sous progénoïdes. C’est du fan service certes, mais c’est pas mal fait et on aurait donc tort de s’en priver. Au final, ‘The Conqueror’s Truth’ est une version revue, corrigée et améliorée de ‘The Dark King’/’Le Roi Sombre’ (Graham McNeill), qui se donne l’espace et les moyens de délivrer son message de façon efficace.

 

The Sinew of War – D. Hinks :

 

Sur Macragge comme sur Terra, bien des millénaires plus tôt, la vile populace s’est soulevée contre ses justes et bienveillants maîtres, provoquant émeutes, massacres, feux de poubelle et occupations de ronds-points, tous crimes abominables mais heureusement sévèrement punis par les forces de l’ordre. Et en termes de répression policière, la capitale des 500 mondes a un avantage de taille et de poids par rapport à notre bonne vieille planète : Roboute Guilliman, génie précoce et baraqué, général visionnaire, humaniste convaincu, et fils adoptif du Consul Konor Guilliman, qui forme avec son collègue Gallan le duumvirat exécutif de l’espèce de république (il y a un sénat aussi) établie sur Macragge City. Occupé en Illyrium à pacifier une bande d’autochtones ayant eu la mauvaise idée de se rebeller contre l’ordre établi, notre héros a raté le début du soulèvement urbain qui a transformé la cité idéale de son enfance en champ de bataille. L’idéaliste, et un brin méprisant, surhomme a bien du mal à comprendre pourquoi diable une partie de l’armée s’est rangée du côté des casseurs, tout ça pour une bête histoire d’argent. C’est bien une réflexion de gosse de riches ça, Roro. Mais il lui faut attendre avant de consigner par écrit ses savantes réflexions sur les causes et les répercussions de ce mouvement social aussi inédit que violent : son père est resté dans la cité et a sans doute été pris pour cible par les fainéants et les sans dents. Il faut lui venir en aide.

 

Progressant rapidement vers le palais du Consul en distribuant quelques baffes aux mutins au passage, et utilisant son armure de scenarium pour passer entre les balles1, Gui est rejoint en chemin par Gallan, qui est venu lui aussi s’enquérir de la situation de son collègue de bureau. N’hésitant pas à joindre le geste à la parole, le Consul consort est même blessé dans la bagarre, écopant d’une estafilade au biceps pour preuve de son dévouement. Las, les deux compères arrivent trop tard pour sauver Konor (ce qui est triste) et les tapisseries (ce qui est pire). Papa Guilliman a été lâchement égorgé par ses assaillants, l’empêchant de dire adieu à son fils mais surtout de donner le nom des coupables. Bizarrement, il refuse catégoriquement que Roboute s’approche de lui dans ses derniers instants, allant jusqu’à le mettre en joue avec son pistolet pour le maintenir à distance. Le respect des gestes barrières jusqu’à la dernière seconde, on reconnaît bien là la trempe d’un vrai Macraggien. Konor a toutefois un message à faire passer à son fiston avant de mourir pour la patrie : une pièce frappée à l’effigie des deux Consuls de Macragge, et symbolisant le caractère éternel de la république, même en ces heures difficiles. Ou du moins, c’est ce que le cerveau embrouillé de Roboute en déduit, se souvenant d’une leçon de vie mémorable inculquée par son père avec un sesterce du même genre bien des années plus tôt. Sur ces considérations philsophico-fiduciaires, Konor passe de vie à trépas, provoquant une colère noire bleue chez son fils.

 

Convaincu par Gallan d’aller défendre le Sénat, probablement attaqué lui aussi par les vandales en sandales, Roboute sèche ses larmes et lèche ses armes, avant de se frayer un chemin jusqu’au parlement local en commettant quelques crimes de guerres au passage. On va dire qu’il bénéficiait de circonstances atténuantes. Pendant que Gallan tente d’aller raisonner les sénateurs, qui débattent férocement entre eux du meilleur moyen de châtier les gueux, Guilliman est envoyé se changer au vestiaire, son apparence dépenaillée risquant fort de provoquer des remous contre productifs dans les rangs de l’auguste assemblée. Cet enfilage de toge manque toutefois de tourner court pour le Primarque, qui se fait soudainement attaquer par le préposé aux cabines d’essayage, armé d’un poignard empoisonné. Le nez très fin de Guilliman lui permet de comprendre en un éclair que la même toxine a été utilisée sur Konor, et que c’est pour protéger son fils d’une intoxication involontaire que le Consul mourant l’a empêché d’approcher. Passé l’effet de surprise, l’assassin en puissance ne fait pas longtemps le malin face aux réflexes de mangouste et à la poigne de langouste de notre héros, qui ne parvient cependant pas à lui faire cracher autre chose que des bulles de bave (le bougre retourne son surn contre lui), à commencer par le nom de son commanditaire. Encore un crime crapuleux, c’est dingue ça. Il faudrait vraiment que les pauvres songent à être moins pauvres, ça réglerait beaucoup de problèmes d’un coup. Cette péripétie évacuée, il est temps pour Roboute de rejoindre Gallan sur l’estrade, afin de soutenir le coup d’état salutaire que ce dernier veut initier pour sauver la république…

 

Révélation

…Mais, ô surprise, Rob’ est accueilli par un discours très critique de ce galopin de Gallan à l’encontre de son père, taxé de populiste et de socialiste par son homologue, et à l’annonce de son propre assassinat, pour le bien de Macragge. Evidemment, le « hum hum » que jette Guilliman juste après ruine un peu le groove de celui qui aurait bien aimé être empereur, qui se prend les pieds dans le tapis à tenter de justifier son double langage. Pas plus bêtes que la moyenne, les sénateurs comprennent vite que Gallan est le méchant de l’histoire, et qu’il a manigancé ce soulèvement populaire pour se débarrasser de ses rivaux et saisir le pouvoir. Roboute était parvenu à la même conclusion quelques instants auparavant en réalisant que la pièce que lui avait donné son père désignait en fait son meurtrier, puisqu’elle avait le profil de Gallan frappé sur ses deux faces2. Plus démasqué que Donald Trump au milieu d’une épidémie de COVID-19, le félon se fait appréhender par le service de sécurité, après que le noble Guilliman, ayant réalisé que tuer le traître de ses propres mains aurait été certes cathartique, mais contre-productif et contre ses valeurs, ait indiqué qu’il laisserait la justice suivre son cours. Devant tant de légalisme, les sénateurs ne peuvent que jurer allégeance au Primarque, exemple vivant d’une intégration réussie par un immigré méritant. L’histoire est en route pour Roboute…

 

Darius Hinks livre la version romancée de l’épisode le plus connu de la jeunesse de Roboute Guilliman (que David Annandale avait mystérieusement choisi d’ignorer dans la novella consacrée au Primarque), et le fait plutôt bien. Certes, si vous connaissez votre fluff, le suspense que l’auteur se donne du mal à entretenir jusqu’au bout de son récit tombe rapidement à l’eau, mais on ne peut pas reprocher à Hinks d’avoir voulu soigner sa sortie, et la relation de confiance qui existait auparavant entre les Guilliman et Gallan est un choix intéressant de sa part, qui peut en partie expliquer pourquoi le futur patron des Ultramarines a tendance à vouloir faire les choses tout seul de son côté. On glane également quelques informations sur la société de Macragge avant son intégration dans l’Imperium, ce qui est de l’ordre du notable. Il y avait sans doute moyen de capitaliser davantage sur cet événement fondateur pour expliquer la suite de l’histoire de Guilliman, voire l’Hérésie, voire le Sombre Imperium, ou, plus simplement, insérer quelques easter eggs saveur ultramarine (notons tout de même la mention faite à Tarasha Euten, Chambellan du Primarque et héroïne de l’audio book ‘Illyrium’ du même auteur) , mais pour une nouvelle de 16 pages, Hinks s’en sort très honorablement, autant sur le plan théorique que pratique.

 

1 : Le pouvoir psychique caché de Guilliman est de faire voir flou à ses ennemis. C’est subtil mais très efficace. Ça marche malheureusement moins bien au corps à corps, comme Angron et Fulgrim le constateront.

 

2 : On pourrait dire qu’il aurait été plus efficace à Konor de simplement pointer du doigt Gallan au moment où lui et Roboute sont arrivés dans la pièce, mais l’histoire se serait terminée un peu brutalement.

 

The Chamber at the End of Memory – J. Swallow :

 

Comme tous les créatifs peuvent vous le dire, ce sont les derniers moments avant le rendu final qui sont les plus stressants. Et bien que Rogal Dorn ne mérite pas franchement ce qualificatif, il partage néanmoins ce souci du détail et cette tendance au micro-management qui distingue les génies et les pervers narcissiques du reste de la population. Ayant pris son hoverboard gravitationnel et son mécapigeon holographique1 pour inspecter l’avancée des travaux, l’Homme de Pierre corrige et réajuste les milliers de petites variables qu’il est le seul à voir mais dont la victoire dépendra peut-être. Après tout, si Horus tombe des fortifications après avoir glissé sur un gravillon énergétique, la guerre sera tout de même gagnée. Alors qu’il s’approche de l’Investiary, l’amphithéâtre anciennement décoré de 20 statues monumentales de la fratrie impériale, et dont deux des plinthes sont maintenant vides, une explosion attire son attention. Il semblerait que l’une des tours de stockage de la zone ait contenu du nitrate d’ammonium, et pas les précieuses antiquités collectionnées par Malcador le Sigilite, qui avait demandé au Prétorien de Terra de ne pas raser le quartier pour en faire des gravillons (énergétiques), comme il en a la sale habitude. N’écoutant que son statut de protagoniste de nouvelle, Rogal se hâte sur les lieux pour mener sa petite enquête.

 

Sur place, il constate qu’un début d’incendie a ravagé la façade, et que l’équipe en charge de l’audit/expropriation/démolition a connu une fin horrible et peu commune, les cadavres jonchant l’intérieur du bâtiment semblant avoir été causé par des ondes de choc, des explosions internes ou vaporisations pures et simples de l’individu, ce qui n’est certes pas banal. Pas banale non plus est la sensation persistante et croissante qu’éprouve le Primarque qu’il doit faire demi-tour au fur et à mesure qu’il progresse vers l’épicentre de la catastrophe. Ce mauvais pressentiment n’est pas suffisant pour arrêter la marche (du fils) de l’Empereur, mais les apparitions psioniques (des démons libres de droit, pour faire simple) qui l’attaquent dès qu’il pose le pied dans l’antichambre finale le convainquent de consulter un spécialiste, une fois les fâcheux renvoyés dans le Warp. Et justement, il a une soute pleine d’Archivistes sous scellés en orbite, qui n’attendent que son bon vouloir ou l’arrivée d’Horus pour se rendre utiles2.

 

Le destin ayant désigné le frère Yored Massak pour prêter main, ou plutôt tête, forte à son Primarque, nous suivons les deux guerriers revenir jusque dans la salle piégée, où les horreurs éthérées re-spawnent avec diligence, pour se faire à nouveau bannir en deux temps trois mouvements par nos héros. Si ces derniers étaient prêts à combattre des ennemis de cette trempe, qui ont fait leur fête aux malheureux larbins ayant eu la mauvaise idée de vouloir faire leur boulot, ils se figent sur place en remarquant les symboles qui marquent les deux gigantesques portes qui terminent le corridor : II et XI

 

Il s’agit bien entendu d’une référence aux deux Primarques disparus, frappés d’anathème par l’Empereur en personne, mais dont l’éphémère existence reste de notoriété publique au sein des Légions de l’Astartes. Pendant que Dorn se creuse les méninges pour percer ce mystère insondable, Massak parvient finalement à mettre le doigt, ou plutôt la tête, sur le sentiment de déjà perçu qui l’habitait depuis son entrée dans la tour. L’installation psychique de cette dernière a été effectuée par Malcador en personne, l’Archiviste repentant en est certain. Et l’intéressé confirme aussitôt sa déclaration, en arrivant sans crier gare dans la pièce. Ayant envoyé Massak poser des parpaings à l’extérieur pour avoir un peu d’intimité, le Régent de Terra a enfin la possibilité de s’expliquer auprès d’un Rogal Dorn qui sent de manière confuse qu’il s’est fait mindfucker par l’éminence grise dans un passé plus ou moins lointain. Il ne s’explique en effet pas son absence totale de souvenirs de Deuzio et Onzio, alors qu’il dispose d’une mémoire eidétique tout ce qu’il y a de plus primarquielle. Et Malcador d’avouer que c’est bien lui qui est responsable de ce trou de mémoire généralisé, touchant à la fois les Astartes des Légions décapitées (avant qu’ils puissent être réformés et repackagés), mais également les Primarques ayant connu personnellement les fils indignes de Pépé. Mais attention, il avait une bonne raison de le faire, se dépêche-t-il d’ajouter avant de finir tronçonné par l’Homme de Pierre : c’est Dorn et ses frères eux-mêmes qui lui avaient demandé un brainwash pour permettre à l’Imperium de se relever d’une tragédie si terrible qu’elle avait manqué de le mettre à genoux. L’Empereur, comme à son habitude, avait tout vu/su mais n’avait rien dit/fait. Classic MoM move here.

 

À moitié convaincu par l’explication du Sigilite, qu’il ne peut plus blairer depuis le début de la fortification de Terra, Dorn fronce les sourcils tellement fort que son interlocuteur décide de lui accorder un droit de flashback limité et provisoire sur son passé oublié, afin qu’il puisse se rendre compte par lui-même de la bonne foi du Régent. EVIDEMMENT, le lecteur ne sera pas convié à cette introspection douloureuse, dont les effets se dissipent rapidement mais qui convainc Dorn de la véracité des dires de Malcador, et surtout de la nécessité que ce passé, semble-t-il absolument honteux, de la Grande Croisade ne refasse jamais surface. Lorsqu’il ressort de la tour, il ordonne donc aux équipes venues en renforts de la détruire (plus de gravillons !). De toute façon, Massak avait achevé une copie conforme du bâtiment avant que le sort ne soit rompu par un claquement de doigts de Rogal Dorn, ce n’est donc pas une grande perte d’un point de vue stratégique.

 

James Swallow touche à l’un des mystères fluffiques les plus importants du background de l’Hérésie d’Horus dans ce ‘The Chamber…’ et parvient à nous vendre une once de révélations sur la destinée des Primarques disparus comme s’il s’agissait d’une avancée majeure du lore. C’est en tout cas le sentiment qui dominait chez votre serviteur à la fin de la lecture de cette nouvelle, qui contient trop de micro-informations et de sous-entendus sur lesquels gloser à l’infini pour ne pas mériter sa place dans la liste de lecture de tout fanboy/girl revendiqué.e. Mais on n’est certes pas au niveau d’un ‘Legion’ ou d’un ‘Saturnine’ (poke en aveugle @gilian) en termes de coup de théâtre, ce qui est somme toute logique pour une histoire au tirage assez confidentiel telle que ‘The Chamber…’. Notons au passage la présence que quelques bouts de fluff « autres » au fil des pages, qu’il s’agisse du Palais Impérial ou de l’armement de Rogal Dorn, ainsi que le retour d’un second couteau souvent employé par Swallow en la personne de Yored Massak (‘La Fuite de l’Eisenstein’, ‘Garro’), et restons-en là.

 

1 : Surtout pour se délecter de le voir ch*er sur les hélotes en contrebas, je pense. Il faut bien trouver un moyen d’évacuer le stress quand on ne boit/fume/joue/prie/couche/rigole pas.

 

2 : Enfin, plus utiles qu’ils ne le sont à l’heure actuelle, le tricotage d’écharpes pour les soldats impériaux de faction sur les murailles du Palais n’exploitant pas tout le potentiel des Anges de la Mort susnommés.

 

First Legion – C. Wraight :

 

Spécialistes reconnus des campagnes pourries, les Dark Angels ont bien du mal à exterminer les Rangdan, espèce de Xenos experte en subterfuges et en tentacules, ce qui n’est guère du goût des roides et psychofrigides paladins de la Première Légion. Malgré tout, un ordre est un ordre, et les Astartes poursuivent leurs vaillants et violents efforts pour sécuriser ce petit bout de l’empire de leur Pépé, menés par nul autre que Lion El’Jonson en personne. Nous faisons tout d’abord la connaissance du Capitaine Arnaid, 45ème Compagnie, 8ème Ordre, 1ère Légion, dont la frégate a connu des jours meilleurs, mais qui n’hésite pas le moins du monde à intercepter le mystérieux vaisseau qui fait irruption dans la zone de « pacification » avec son Nightsward, bien que le nouveau-venu soit plus imposant et en meilleure forme. Alors que le Capitaine est sur le point d’ordonner un tir de semonce, ses salutations répétées n’ayant pas été retournées par les touristes en goguette, ceux-ci daignent enfin répondre, par la voix d’un autre officier Space Marine, un Capitaine de la nouvellement formée XXème Légion répondant au nom de…

 

Révélation

 

Jules-Edouard Petitbedon. 

[…]

Bon ok : il s’appelle Alpharius. Incroyable, je sais.

 

 

Alpharius s’excuse de ses manières cavalières et de son manque de décorum (son vaisseau, Perseus, a l’air d’avoir quitté les docks spatiaux avant que le Mechanicum n’y passe un coup de peinture), mais annonce qu’il est venu porteur de nouvelles pour Lion El’Jonson.

 

Pendant ce temps là, nous nous introduisons dans une réminiscence de Lionel en personne, du temps où il était un enfant sauvage qui courait cul nu dans les forêts de Caliban. Notre petit bonhomme semble être occupé à traquer une bête particulièrement bestiale, seulement armé d’une défense de phacochère nain et de sa volonté implacable. Wraight nous fait bien comprendre que c’est la destinée même d’El’Jonson qui est à l’œuvre ici, et entraîne le jeune Primarque au clash contre un monstre que la partie raisonnable/froussarde de Lionel aimerait éviter si possible. Pause pub.

 

Retour sur le Nightsward, où Alpharius est reçu par son homologue. Constatant qu’il ne sert à rien de féliciter ce dernier sur son goût (pratiquement inexistant) en matière de décoration d’intérieur, ni de tenter de piquer la curiosité (totalement inexistante) de l’austère Terran, l’Alpha Légionnaire qui s’ignore1 tente de soutirer quelques infos psychologiques et tactiques à Arnaid en jouant la carte de la franche admiration pour les exploits et la réputation de la Première Légion, avec un succès relatif. Ces oiseuses discussions sont toutefois interrompues par la réception d’un message autorisant Alpharius à voyager jusqu’à l’Invicible Reason pour y rencontrer Lion El’Jonson, avec Arnaid lui servant de Kaptain pour l’occasion. Simple déformation professionnelle, en somme.

 

Suite et fin du documentaire animalier commencé un peu plus haut avec la confrontation entre Lionel et sa Némésis, qui se trouve être un chevalier en armure. Car en fait, le zouave qui courrait dans la savane avec son coutelas d’ivoire n’était pas le Primarque, mais une sorte de démon ayant pris forme humaine, et décidé de mettre fin à l’écocide décrété par le chef de l’Ordre. Malheureusement pour notre ami, ce dernier se révèle être un adversaire trop coriace pour ses maigres ressources, et il finit promptement embroché par la rapière du palouf. Voilà qui lui apprendra à ne pas usurper, même littéralement, l’identité d’autrui. Avant de repartir dans le Warp, le Rahan de Caliban a le temps de traiter son assassin de « Premier Fils » et de l’accuser d’être « la mort de son monde », ce à quoi Lionel répond que son titre correct est le tueur de bêtes. Fin de l’épisode.

 

Sur l’Invicible Reason, le Dark Archangel reçoit comme convenu Arnaid et Alpharius, qui est en fait venu lui proposer un coup de main, en toute amitié2, pour en finir avec la campagne d’extermination des Rangdan. Les pertes terribles souffertes par la Première Légion menacent en effet son statut et son prestige par rapport à ses sœurs, et pourraient faire échapper à El’Jonson le titre de Maître de Guerre, que ce visionnaire d’Alpharius anticipe déjà qu’il sera décerné par l’Empereur à l’un de ses fils dans un futur pas trop lointain (dès que les 20 Primarques auront été retrouvés en fait…wait a minut-). Bien que ne contestant pas l’argumentaire de son petit neveu/frère, Lionel se montre méfiant devant l’intérêt qu’il semble attacher à la prédominance des Dark Angels dans l’équilibre politique de l’Imperium, et après avoir menacé de le couper en deux, en toute amitié, pour le forcer à exposer ses véritables motifs (Alpharius n’aime vraiment pas Guilliman), il le renvoie sur son vaisseau où il lui fera savoir sa réponse sous une heure. Resté seul avec Arnaid, El’Jonson consulte son Capitaine pour avis secondaire, avant de lui révéler que l’énorme poids de… sa parole donnée l’empêche et l’empêchera toujours de placer son intérêt personnel avant celui de son seigneur. C’est sur cette déclaration de loyauté véritablement désintéressée que se termine notre histoire, qui démontre à quel point Lion El’Jonson est un végétal politique. Un concombre, pour être précis.

 

On retrouve dans ‘The First Legion’ le goût de Chris Wraight pour des petits exposés au débotté sur la géopolitique impériale au moment de la Grande Croisade (tendance déjà aperçue dans ‘Leman Russ : Le Loup Suprême’), et c’est tant mieux si vous voulez mon avis. S’il ne se passe pas grand-chose dans cette nouvelle, on n’en ressort pas pour autant frustré de sa lecture, l’échange entre Alpharius et Lion El’Jonson, qui permet d’identifier les points communs et les différences entre le premier et le dernier de cordée et leurs Légions respectives, ainsi que d’en apprendre un peu plus sur la manière dont les Legiones Astartes étaient perçues par Terra au moment où Pépé songeait à partir en pré-retraite dans le Bhoutan profond, valant son pesant de papier. Lionel y apparaît comme le type imbuvable socialement (il le reconnaît lui-même d’ailleurs) mais irréprochable moralement que les derniers ouvrages de l’Hérésie tendent à dessiner, tandis qu’Alpharius est dépeint comme un intrigant de première, n’ayant aucunement besoin d’un slideshow de la Cabale pour trouver des raisons de comploter dans le dos de tout le monde. Bref, une soumission solide de la part de Chris Wraight, qui fait honneur à ses deux Légions secondaires avec cette nouvelle.

 

1 : Il insiste pour être désigné comme être membre de la XXème Légion, sans autre précision. Quel coup de chance tout de même qu’il ait le même nom que le Primarque pas encore découvert de cette dernière

 

2 : Et surtout parce qu’il ne peut pas blairer Guilliman, ce qui lui fait un point commun avec Lionel.

 

***

Et voilà qui conclut cette revue de ‘Scions of the Emperor’, ouvrage peu avare en Primarques (9 différents tout de même) à défaut d’être prodigue en contenu et en révélations fracassantes. Si ce recueil se laisse lire sans problème, il ne contient pas d’informations absolument essentielles pour le fluffiste acharné qui, soyons honnête, constitue la cible principale de la Black Library pour une publication de ce genre. À garder en tête au moment de décider si les 15 € nécessaires à l’acquisition de cette courte anthologie ne serait pas mieux investis ailleurs.

 

Schattra, "famille nombreuse, famille he...rétique"

 

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Petite question @Schattra la nouvelle The Chamber at the End of Memory est une vieille nouvelle ou pas?

Si c'est vieux ça date d'avant que la BL ait recommandé aux auteurs de laisser un peu tombé les sous entendu sur les primarques disparues et dans ce cas rien de neuf.

Par contre si c'est ressent ça veut dire qu'ils ont eu la permission de recommencer a creuser^^.

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Pas merci pour ces critiques: Je m'était encore dit "une seule avant de dormir" et pouf, j'ai pas pu résister à ta plume et me voilà rendu à 1:43.

 

Beau travail! Dûssais-je ne jamais lire l'Héresie, elle m'aura bien fait prendre mon pied par critique interposé!

 

C'est marrant au fait, le flou sur l'identité du personnage de Lion dans la nouvelle que tu décris (Ah, en fait c'était pas lui!) m'as fait imaginer une idée rigolote et plus qu'apocryphe. J'en aurais bien fait une nouvelle où une histoire courte pour la présenter, mais j'en serai sans doute pas capable alors pour rigoler:

On dit toujours que les Dark Angels sont mauvais pour cacher leurs petits secrêts en se faisant appeler "impardonné" et en courant après les déchus sur leur temps de service, et qu'une bête mutinerie vite écrasé ne justifiait pas tout ce merdier.

Et si en fait, le grand secret des Dark Angels qui menace tant le chapitre entier c'était que le Droit et Taciturne Lion et le Félon et Charismatique Luther n'était pas deux personnes différentes...

Modifié par Miles
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Il y a 7 heures, gilian a dit :

Petite question @Schattra la nouvelle The Chamber at the End of Memory est une vieille nouvelle ou pas?

 

Je dirais 2019 car le recueil est sorti à ce moment là. Il est possible que Swallow l'ait écrite auparavant et gardée en réserve, mais ça ferait beaucoup pour une simple nouvelle et un auteur qui est sorti du projet depuis.

 

Il y a 5 heures, Miles a dit :

Beau travail! Dûssais-je ne jamais lire l'Héresie, elle m'aura bien fait prendre mon pied par critique interposé!

 

Merci @Miles! Là c'est facile car on a des histoires avec au moins un personnage larger than life et avec un historique bien connu à exploiter. C'est plus dur quand on repart de zéro avec le frère Trukmush du Chapitre Beedühl.

 

Schattra, nous ne méritons pas Lionel

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Ça aura pris un temps certain (et j'ai laissé tomber la mise en rouge des nouveautés pour le moment en prévision de l'avalanche de critiques de @gilian dans les semaines à venir), mais le sujet est plus ou moins à jour avec les ajouts des critiques des nouvelles de :

  • Age of Darkness (par @Lagnar)
  • Mark of Calth et Legacies of Betrayal (par @gilian)
  • Scions of the Emperor (par votre serviteur)

age-of-darkness.png?w=399&h=644 mark-of-calth.jpg 31.-Legacies-of-Betrayal.jpg scions-of-the-emperor.png

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  • 2 mois après...

Salut, tout d'abord félicitations pour tout ce travail abattu.

J'avais une question pour les lecteurs de la VO: sais tu si le destin de Marcus Valerius de la Légion Therion est dévoilé dans les parutions anglaises ? En VF, il est envoyé sur Beta-Garmon en mission suicide par Corax. A-t-on le fin mot de l'histoire sur ses visions ? Meut il bêtement écrasé par un titan ou a t-on des chances de le revoir lors du siège de Terra ?

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