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[40K][VO] Critiques Nouvelles Warhammer 40.000


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Révélation

Le fait que les Drukharis montrent la "voie" de Slaanesh est finalement logique si on songe qu'ils sont encore en partie les Eldars "originaux" ayant donné naissance au dieu du Chaos 😉.

Mais l'ironie de la chose est délicieusement cruel (quoi de plus normal avec de tels antagonistes).

Comme quoi, ce qu'il manque (trop) souvent aux histoires de Space Marines, c'est bel et bien l'aspect psychologique (et là, on parle carrément d'évolution introspective !).

Et comme les adeptes du Chaos sont déjà moins psycho-rigides que leurs homologues impériaux (hormis les Iron Warrior), ils se prêtent mieux à cet exercice 🙂

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We were brothers de richard fox

Révélation

0 : Avant-Propos

Deuxième nouvelle de cette semaine consacrée aux Space Marines du Chaos, avec une surprise pour moi : Richard Fox, un auteur américain de science-fiction ayant déjà une cinquantaine de romans à son actif, dont la saga Ember War. Fan de Warhammer 40K, il signe ici sa première nouvelle pour la Black Library.

 

1 : L’histoire du livre

Le Seigneur Straxis des Corsaires Rouges embarque à bord d'un croiseur d'attaque des Space Marines Executioners, détestés, pour tenter de régler un différend vieux d'un siècle. L'aumônier Thulsa Cane a trahi les Griffes Astrales pendant la guerre de Badab, et Straxis veut sa tête.

 

2 : L’histoire avec un grand H

Révélation

Straxis, seigneur Terminator des Red Corsairs, lance une attaque contre un vaisseau spatial loyaliste endommagé, le Rann’s Blade, avec une seule obsession : retrouver et tuer Thulsa Cane, un Chapelain des Executioners qu’il considère comme un traître personnel.

 

Autrefois, alors que Straxis était encore un Astral Claw, son chapitre avait répondu à l’appel à l’aide des Executioners pour affronter une menace xenos. Les deux chapitres avaient combattu côte à côte, scellant un pacte d’honneur et un lien de fraternité.

 

Mais lors de la guerre de Badab, lorsque les Astral Claws se sont rebellés contre Terra, les Executioners ont tourné casaque, trahissant ceux qu’ils avaient appelés frères. Pour Straxis, cette trahison n’a jamais été pardonnée. Il en porte encore les cicatrices, dans la chair comme dans l’âme.

 

À bord de sa torpille d’abordage, Straxis désobéit aux ordres de son supérieur pour se consacrer à sa vengeance personnelle. Il veut Thulsa Cane. Il emmène avec lui une escouade de vétérans renégats en armure Terminator et un sorcier du Chaos.

 

Le combat est brutal. Straxis et ses hommes massacrent les esclaves humains, affrontent des Space Marines Primaris et traversent le Rann’s Blade comme une tempête. Il veut des têtes, surtout celle de Cane. Chaque instant de la bataille est empreint de haine et hanté par les souvenirs de Badab : pour lui, les flammes de cette guerre ne se sont jamais éteintes.

 

Malgré les pièges tendus par les Executioners, Straxis ne recule pas. Il progresse, implacable, jusqu’au reclusiam du vaisseau, où sont conservées les reliques sacrées du chapitre.

 

Là, enfin, un Chapelain masqué l’attend. Un duel titanesque s’engage entre Straxis et celui qu’il croit être Thulsa Cane. Les coups pleuvent, le sang coule, les symboles sacrés sont profanés. Straxis finit par terrasser son adversaire… pour découvrir qu’il ne s’agissait que d’un remplaçant : un jeune guerrier portant l’armure et les insignes de Cane, mais pas son visage.

 

Furieux, Straxis réalise que sa vengeance est inachevée. Le véritable Cane n’est pas à bord. Une relique trône dans le sanctuaire : un casque brisé. Mais aucun signe n’atteste d’une mort certaine. Cane pourrait encore être en vie.

 

Straxis emporte un ancien symbole partagé entre les Astral Claws et les Executioners – jumeau de celui qu’il porte encore – et jure de poursuivre sa traque. Il ordonne à ses hommes de prendre le contrôle du vaisseau, d’épargner la Navigatrice, et prévoit d’en faire un message : un monument morbide aux têtes coupées. Un avertissement clair. Il ne s’arrêtera pas tant qu’il n’aura pas exterminé tous les Executioners. Un à un. Jusqu’au dernier.

 

3 : Personnages:

Révélation

Straxis

Ancien membre des Astral Claws, Straxis est aujourd’hui un chef de guerre redouté des Red Corsairs, vêtu d’une antique armure Terminator.

Marqué à jamais par la trahison des Executioners, il a fait de la vengeance sa raison d’être. Pour lui, les serments sont sacrés — les briser, c’est briser l’âme.

Avant la guerre de Badab, alors que son chapitre avait porté secours aux Executioners, lui et Thulsa Cane s’étaient juré fidélité et amitié. Mais quand la guerre a éclaté, les Executioners ont fini par se retourner contre les Astral Claws, précipitant leur chute. Depuis, Straxis traque Cane à travers les étoiles, déterminé à lui faire payer cette trahison.

 

Thulsa Cane

Chapelain des Executioners, il a commencé la guerre de Badab en tant qu’allié des Astral Claws. Tout a basculé lorsqu’un groupe de combat dirigé par Cane s’est emparé d’une barge de bataille des Salamanders, le Pyre of Glory.

Après la reddition du vaisseau, les Astral Claws ont décidé de piller les réserves génétiques des Salamanders — un acte que Cane ne pouvait tolérer, tant il souillait l’honneur de son chapitre. Un affrontement sanglant éclata alors entre les deux anciens alliés, resté dans les annales sous le nom de l’Heure Rouge.

 

4 : Conclusion :

Très bonne nouvelle signée Richard Fox. On sent tout de suite qu’il maîtrise son sujet et qu’il possède un vrai talent d’écriture. La nouvelle ne fait qu’une dizaine de pages, mais on est immédiatement happé par le déluge de violence. Même sans connaître la guerre de Badab, le lecteur comprend vite les enjeux et la profondeur de cette haine entre anciens frères d’armes.
J’espère qu’un roman suivra (même si ça ferait trois années de suite avec un roman Red Corsair — et franchement, je ne dirais pas non).

Blades-Of-Atrocity de Mike Vincent

Révélation

0 : Avant-Propos

Troisième nouvelle de cette Semaine des Space Marines du Chaos 2025, et troisième participation également pour Mike Vincent. Cette fois, la nouvelle annonce clairement la couleur dès le départ.

Les deux premiers récits de la semaine — une nouvelle Space Marine et une autre centrée sur la Garde impériale — se terminaient à chaque fois par l’apparition d’un mystérieux Night Lord. Cette fois, fini le suspense : les fils de Nostramo sont là, et ils prennent le devant de la scène.

 

1 : L’histoire du livre

Dalchian Rassaq, the skin-taker, mène sa bande de Seigneurs de la Nuit – the Blades of Atrocity – dans un raid éclair sur un complexe de l'Adeptus Mechanicus. Abandonné par ses prétendus alliés, Rassaq doit s'enfuir par le massacre s'il veut se venger.

 

2 : L’histoire avec un grand H

Révélation

Dalchian Rassaq, surnommé le Skin-Taker, est le seigneur de guerre des Blades of Atrocity, une bande de guerre Night Lords embarquée à bord d’un petit vaisseau, l’Abjuration. Il revient furieux d’un conseil de guerre, car l’alliance hétéroclite de forces renégates dont il fait partie a décidé d’attaquer un objectif symbolique – un grand temple Mechanicus, au lieu d’un objectif stratégique comme un aéroport fortifié. Il a toutefois exigé que ses Night Lords soient en première ligne de l’assaut, pour s’assurer les plus riches butins.

 

Leur cible est le monde-forge Uzurmandius. Dalchian et ses chefs de griffe :  Krutaan, Vankro, Ciburrion prennent place dans un Thunderhawk et débarquent sur les niveaux supérieurs du temple en forme de pyramide. Les combats commencent immédiatement face aux Kastelans du Mechanicus. Les Night Lords, brutaux et expérimentés, percent les défenses ennemies. Pourtant, alors que la bataille s’intensifie, Dalchian s’aperçoit que les renforts promis ne viennent pas.

 

Il contacte leurs alliés... et découvre la trahison. Le chef de l’alliance, Thelissicus de la Crimson Slaughter, l’informe avec hypocrisie qu’un « changement de plan » a été décidé : l’assaut réel se déroule ailleurs, sur la cible stratégique que Dalchian avait recommandée. Les Night Lords ont donc été utilisés comme diversion.

 

Dalchian, fou de rage, comprend que ses guerriers sont seuls, piégés dans le temple. Plutôt que battre en retraite, il ordonne la division de ses forces et lance ses guerriers à travers la structure pour y semer la terreur, la souffrance et la mort. Chaque groupe s’enfonce dans les niveaux inférieurs, massacrant skitarii, serviteurs et tech-prêtres. Les combats sont sanglants, brutaux, et souvent à courte portée. Dalchian perd plusieurs de ses hommes, mais la peur gagne les rangs ennemis.

 

Finalement, son groupe parvient au cœur du temple, face au chef ennemi : l’archmagos Belenna-Phi-41-Kappa. Il est suspendu au-dessus du réacteur principal du complexe. Dalchian tente un bluff et menace de faire exploser le réacteur... Ce n’était pas un bluff. L’un de ses hommes déclenche une charge explosive, et une onde de plasma dévaste la salle, tuant l’archmagos et réduisant encore l’escouade de Dalchian.

 

Ils fuient dans les étages, alors que tout s’effondre autour d’eux. Le pilote de leur Thunderhawk, blessé, annonce qu’il a été abattu et que les troupes du Mechanicus convergent vers le temple. Leur seule option : un hangar secondaire au niveau 32. Là, ils retrouvent Krutaan et ses hommes qui poursuivent un tech-prêtre survivant. Dalchian l’épargne : en échange le tech-prêtre Theta-Ibriel-7-4 doit piloter un petit cargo orbital pour les aider à fuir, il accepte à condition qu’on lui laisse emporter certains savoirs interdits.

 

Ils s’envolent à bord du cargo. Mais quand ils approchent de l’espace, une nouvelle horreur les attend : leur vaisseau, l’Abjuration, a été détruit. Thelissicus les a purement et simplement effacés, s’assurant qu’ils ne pourraient jamais raconter la vérité. Dalchian comprend l’ampleur de la trahison. Il feint alors de croire à la version officielle : il envoie une requête d’aide au vaisseau de Thelissicus, feignant la détresse et l’ignorance.

 

Mais en vérité, sa haine est implacable. Dalchian jure de se rapprocher de Thelissicus, de lui faire croire à une dette... pour mieux le trahir, le massacrer et détruire son nom.

 

« Nos lames ont encore soif. »

 

3 : Conclusion 
Encore une nouvelle parfaitement maîtrisée par Mike Vincent — ça fait trois sur trois. L’auteur confirme son talent pour les récits courts, sombres et efficaces.

Petite erreur amusante de la part de la Black Library : dans la présentation de l’auteur en fin de recueil, ils annoncent qu’il aurait déjà écrit un roman intitulé The Remnant Blade. Or, à l’heure actuelle, aucun roman signé Mike Vincent n’a encore été publié. Une boulette… ou bien un indice ?

 

La nouvelle semble d’ailleurs pensée comme l’introduction à quelque chose de plus grand. Si The Remnant Blade est bien le titre mentionné, il est fort probable qu’on tienne là le nom de la suite. Et honnêtement, j’ai hâte de lire ce que Vincent nous réserve.


On est vraiment gaté avec la semaine space marine du chaos pour le moment, trois bonnes nouvelles sur trois.
 

Modifié par gilian
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Il y a , comme il se doit avec de tels protagonistes, un thème récurrent qui apparaît : la vengeance.

 

À ceci prêt qu'on est chez les "méchants", ou du moins à peine moins scrupuleux que leurs homologues impériaux, Space Marines du Chaos.

Autrement dit: ça va faire mal !

Et on se prend à espérer une suite, évidemment 😁 

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Le 10/04/2025 à 22:21, Schattra a dit :

Merci pour ces retours @gilian ! Je prends du retard sur le front des nouvelles, je l'avoue, heureusement que tu tiens la boutique. :P 

 

Schattra, vacant


Pas de soucis surtout que pour une fois les 5 nouvelles sont bonnes. Voila la suite:

 

Seven-Ships de Russell Zimmerman

Révélation

0 : Avant-Propos

Pour cette quatrième nouvelle de la semaine, nous avons droit à un nouvel auteur… ou presque : Russell Zimmerman.
Ce n’est pas un inconnu dans le monde de la fiction sous licence. Auteur freelance, il vend sa plume à différents univers : Shadowrun, Battletech, et bien d’autres. Cette fois, il s’essaie à Warhammer 40K.
Reste à voir ce que ça donne.

 

1 : L’histoire du livre

Un écrivain écrit la chronique de Lord Fecht, chef de la Death Guard contraint de se réfugier sur une planète impériale après une cuisante défaite. Le récit raconte comment Fecht et sa petite troupe de guerriers parviennent à conquérir progressivement cette planète, corrompant sa population avec virulence et finissant par utiliser la planète pour propager la corruption dans tout l'Imperium.

 

2 : L’histoire avec un grand H

Révélation

Sur le monde-agri isolé de Dastignon Secundus, un ancien orphelin impérial se souvient de sa chute. Autrefois élève au sein de la Schola Progenium, il était destiné à servir l’Empereur. Mais cette destinée lui fut arrachée lorsque la Death Guard attaqua, menée par un champion hérétique : Katarrh Fecht. Le garçon, anonyme parmi les survivants, gagna le droit d’écrire le récit des aventure de Katarrh Fecht, en étant le seul survivant de la Schola, il ne le savait pas alors mais pour la Death Guard l’endurance prevaut sur tout et il avait survécus…

Il est devenu le chroniqueur personnel de Fecht sous le nom de Scrivener après avoir tuer le dernier survivant, Gaerhardt Vetrule, qui était son ami…

 

Fecht et ces hommes avaient été exilé sur Dastignong, pour avoir suivit leur capitaine dans ça révolte contre le seigneur Skurvithrax, seigneur de guerre des Venomarine, une puissante formation de la sixième compagnie de la Death Guard.

 

Ils doivent conquérir la planete et la consacrer en l’honneur de Nurgle pour regagner le droit de revenir parmi leur ancien camarade.

 

Ensemble, ils ravagèrent Dastignon. Des fermes, des villages, des silos à grain : partout, ils laissèrent derrière eux pestes et cadavres. Scrivener consigna tout – les discours, les tactiques, les conversions. Les survivants, civils comme anciens élèves, furent intégrés dans le culte, transformés physiquement et mentalement. Les septs symboliques régnaient : sept noms de Nurgle, sept coups sacrés enseignés par Helmynth, sept prières, sept blessures volontaires à infliger. Et pour Scrivener, sept fluides pour produire ses encres impies.

 

Quand la Death Guard atteignit les collines surplombant la capitale, Fecht ordonna une pause. Ils assiégèrent la ville sans l’attaqué et en laissant passer navire après navire, transportant des vivres au reste du secteur.

 

Helmynth, exalté, déclara que Fecht était trop passif et le défia pour le commandement. Il l’attaqua, usant du "coup sacré" en sept frappes. À la septième, Fecht tomba à genoux, l’arme enfoncée dans sa poitrine. Helmynth jubila, croyant avoir gagné. Mais Fecht se releva – transfiguré par une faveur divine, porté par la foi silencieuse et indestructible des véritables serviteurs de Nurgle. Il écrasa Helmynth, l’empala sur sa propre lame, et pulvérisa sa tête à mains nues.

 

Apres le combat, Fecht réunit ces troupes et leur révéla la vérité.

On ne vénère pas Nurgle en comptant ou en priant, mais en endurant, en endurant et en faisant l'œuvre du Grand Père.

Chacun de ces cargos, leur révéla Fecht, avait été infecté par Eraston infiltré en ville. Sept cargos contaminés. Sept bénédictions de Nurgle.

 

Son discours final galvanisa la troupe. Le septième cargo n’était pas encore parti. Il était temps d’agir. Ils avaient souillé la planète, offert leurs offrandes au Plaguefather. Désormais, ils allaient prendre la ville. Prendre le dernier vaisseau. Et reprendre les étoiles.

 

Scrivener, ivre de ferveur, brisa sa plume d’os à force d’écrire. Mais déjà, il pensait aux horribles actes les attendent et qu'il sera celui qui aura la bénédiction de les enregistrer, revendiquant ainsi sa propre immortalité.

 

3 : Personnages :

Révélation

Scrivener

Ancien élève de la Schola Progenium sur Dastignon Secundus, le narrateur n’avait jamais brillé par son talent ou sa piété. Il vivait dans l’ombre de camarades plus forts et prometteurs, comme Gaerhardt Vetrule, jusqu’au jour où l’arrivée des Plague Marines a tout changé. En tuant Gaerhardt de ses propres mains pour obtenir sa place, il s’est vu rebaptisé Scrivener – le scribe, le chroniqueur des horreurs perpétrées par Katarrh Fecht et ses lieutenants. Fasciné par la puissance et la foi dévoyée de ses nouveaux maîtres, il documente tout : les sermons, les meurtres, les transformations. Témoin, mais aussi complice, il revendique sa propre immortalité par l’écriture.

 

Katarrh Fecht

Champion des Plague Marines, Fecht est le chef de la petite bande de renégats de la Death Guard qui s’est abattue sur Dastignon. Vêtu d’une armure verdâtre et rouillée, dégoulinante de fluides, il est aussi impassible que déterminé. Peu bavard, il incarne la philosophie de Nurgle non par les mots mais par la persévérance, la patience, et la destruction méthodique. Exilé des Venomariners après une mutinerie ratée contre leur seigneur, Skurvithrax, Fecht cherche à regagner sa place dans la flotte pestilentielle en infectant un monde entier. Son duel final contre Helmynth révèle l’étendue de son pouvoir et sa bénédiction surnaturelle.

 

Orrion Helmynth

Prédicateur fanatique, Helmynth est le plus religieux des lieutenants de Fecht. Toujours sans casque, exhibant ses bubons et sa peau décomposée, il prêche avec un zèle démentiel. Il ambitionne de devenir Tallyman, archiviste sacré de Nurgle, et se constitue une véritable secte autour de lui, dirigée par Frère Trayson. Charismatique mais orgueilleux, il défie Fecht pour le commandement de la bande, croyant ses sermons et sa ferveur suffisants pour vaincre. Mais son excès de confiance et son culte de la parole plutôt que de l’endurance le mèneront à une mort exemplaire.

 

Fain

Blightlord Terminator monstrueux et silencieux, Fain est le bras droit de Fecht. Défiguré, privé de parole, son visage est une plaie grouillante de mouches et de vers. Il obéit sans poser de questions, défend son maître avec une loyauté absolue, et incarne la force brute, l’endurance et la terreur. Lorsqu’il fait feu avec son canon automatique, c’est un massacre. Fain est une ombre fidèle, immobile mais toujours prête à bondir, une incarnation parfaite de la patience et de la certitude propres à la Death Guard.

 

Kerrj Maggotfill

Plague Marine tapageur et brutal, Kerrj est le plus bruyant des lieutenants. Avec son plague cleaver, sa lance-peste, et sa gueule secondaire qui éructe des insultes et des jurons, il est l’icône de la fureur débridée. Il cherche à se faire remarquer par ses maîtres, mais aussi par les cadets et les mortels qu’il entraîne à ses côtés. Il attire les plus faibles, les plus instables, ceux qui veulent paraître forts. Souvent tenté par la rébellion, il n’a pourtant jamais osé franchir la ligne… car il sait, au fond, que Fecht est trop fort pour lui.

 

Eraston

S’il ne portait pas son armure d’Astartes, on pourrait presque croire qu’Eraston est humain. Fin, discret, furtif, ce tueur silencieux préfère la ruse au carnage. Il agit loin du camp, infiltre les villes, empoisonne les convois, sabote les opérations ennemies… ou convertit les vaisseaux au service de Nurgle. Peu loquace, il parle de pactes, de dettes, et de promesses chuchotées à des puissances dont il refuse de donner les noms. Il est l’arme secrète de Fecht, et quand tous croient qu’il a déserté, c’est lui qui a permis la plus grande victoire du culte.

 

4 : Conclusion :

J’admets que j’avais un a priori négatif sur cette nouvelle, en grande partie à cause de l’auteur, qui se présente lui-même comme un "mercenaire de l’écriture".
Mais au final, je dois reconnaître qu’il maîtrise parfaitement le lore et le background de la Death Guard.

Soit il a fait un vrai travail de recherche, soit c’est un fan de longue date — dans tous les cas, le résultat est là : une bonne nouvelle, dans un registre inattendu.
Choisir le chroniqueur comme héros de sa propre histoire, c’est assez inhabituel dans l’univers de 40K, et ça fonctionne bien. J’en ai d’ailleurs honteusement profité pour étoffer ma section Personnages, tant les descriptions sont riches.

Vu le travail fait sur cette bande de guerre, j’espère qu’on aura droit à une suite — voire même à un petit roman.

 

The Only Way is Through d'Avalon Irons

Révélation

0 : Avant-Propos

Dernière nouvelle de la Semaine des Space Marines du Chaos 2025, et encore une nouvelle plume : Avalon Irons, autrice et éditrice de jeux vidéo.
Fan déclarée de 40K, elle signe ici sa deuxième nouvelle (la première, Imperfect Engines, reste inédite à ce jour).
Voyons ce que donne sa vision de l’univers, entre machines démoniaques et foi en feu et en acier.

 

1 : L’histoire du livre

Après avoir été vaincue par les Black Templars, la bande de guerriers Iron Warriors Olympia’s Bellows a désespérément besoin de remplacer ces machines démons perdu. L’occasion se présente à Nikia Belevonis, apothicaire devenue maître des forges, de s’emparer de quelques machines de guerre sainte appartenant à l’Adepta Sororitas. Mais ces machines sacrées sont-elles corruptibles ?

 

2 : L’histoire avec un grand H

Révélation

Piégés par une embuscade des Black Templars, les Olympia’s Bellows doivent fuir en catastrophe, abandonnant sur la planète leurs machines-démons et le ravitaillement qu’ils étaient venus piller.

 

De retour à bord du croiseur Irreverent, Nikia Belevonis sacrifie son dernier Décimator pour colmater une brèche dans la coque.


Alors qu’il soigne les blessés, il reçoit la visite de leur chef, le seigneur Sidero Viaios, furieux des pertes. Ce dernier lui ordonne de trouver un moyen de créer de nouvelles machines-démons, pour pouvoir continuer à payer leur tribut à l’Arkifane Vashtorr.

L’occasion se présente : deux croiseurs de l’Adepta Sororitas sont en orbite autour de Vagari-3, en croisade contre des cultes hérétiques.


Nikia élabore un plan : frapper les Sœurs au moment où elles purgent les populations, capturer leurs machines sanctifiées, et tenter de les corrompre pour en faire des armes-démons.

 

Sur la planète, les Sœurs de l’Ordre de la Bénédiction Blindée, dirigées par la canoness Jeanette, livrent une guerre sainte.


L’hospitaller Evalina Salvarenti soigne les sœurs mutilées et ravive leur foi dans la douleur. Elle exécute sans ciller un civil muté au nom de l’Empereur. La guerre est totale. La foi est inébranlable.

 

L’attaque des Iron Warriors est brutale. Nikia, Rova et Galani dirigent l’assaut. Leur objectif : isoler un sarcophage de pénitent. Les Sœurs, prises au dépourvu, tombent les unes après les autres.


Galani prépare un rituel pour invoquer un démon. Le sarcophage est capturé, et amené dans le cercle d’invocation.

 

Mais la bataille tourne. Evalina, transfigurée par la foi, rallie les sœurs tombées et les ranime dans un miracle sanglant.


Galani exige un sacrifice plus puissant : un hôte digne du démon qu’il veut invoquer.

Alors Nikia trahit Rova. Il le frappe, l’assomme, et l’offre en sacrifice. Son frère d’armes. Celui qu’il a sauvé tant de fois.


Ils l’enferment, vivant, dans le sarcophage.

Le démon surgit, fusionne avec Rova. La créature qui en naît est monstrueuse, rapide, hurlante de douleur. Elle massacre les Sœurs dans une orgie de violence.

Mais Evalina, éventrée, brisée, se relève une dernière fois. Serrant contre elle des grappes de grenades, elle se jette du haut de la falaise. Une explosion engloutit le champ de bataille.

La guerre est finie. Les Sœurs sont en déroute.

 

Nikia contemple sa création. Le démon se tient, silencieux.
Et alors… il parle.

 

D’une voix distordue, Calix Rova murmure :
— « …misérable… »

 

Nikia blêmit. Le sacrifice qu’il croyait oublié vit encore.
Il détourne les yeux, nie son humanité, et avance, suivi par l’arme qu’il a créée.

Leur pacte avec Vashtorr est scellé.
Le destin de la bande est assuré.
Mais à quel prix ?

 

3 : Personnages :

Révélation

Nikia Belevonis
Ancien apothicaire des Iron Warriors devenu Warpsmith, Nikia est hanté par son passé, il lutte entre sa froide efficacité de maître des machines démoniaques et les réminiscences de son ancienne humanité. Prêt à tous les sacrifices pour sauver ses camarades, il franchit une limite irréversible en sacrifiant son ami pour alimenter la création d’une nouvelle machine démon nouveau moteur démoniaque.

 

Calix Rova
Un vétéran stoïque et solide de bande de guerrier Olympia’s Bellows. Rova est l’incarnation de l’Iron Warrior originel, du frère d’armes indéfectible. Blessé gravement au début de l’histoire, il est sauvé par Nikia, avant d’être trahi par ce même frère d’armes qui le sacrifie de manière assez brutale. Son esprit persiste au sein de la machine démoniaque.

 

Timos Galani
Maitre de la possession de la bande, Galani est le pont entre les Iron Warriors et les puissances du Warp. Il maîtrise les forces démoniaques pour les lier à des machines, mais paie ce pouvoir au prix de son intégrité physique et mentale.

 

Sidero Viaios
Seigneur de guerre des Olympia’s Bellows, Viaios règne par la peur. Dirigeant impitoyable et fidèle serviteur de Vashtorr, il impose à ses subordonnés une pression écrasante pour satisfaire leur sinistre patron. C’est un stratège froid, prêt à tout pour fournir les offrandes exigées par leur pacte infernal.

 

4 : Conclusion :

Alors ça, je ne m’y attendais pas. La nouvelle semblait, au départ, assez classique : un apothicaire marqué par la guerre, qui lutte pour conserver les dernières traces de son humanité.
On retrouve les grands thèmes habituels — le frère sauvé au péril du collectif, les conséquences d’un pacte démoniaque (car avec l’Arkifane, on paie toujours)…
Et puis, au dernier moment, tout bascule. Nikia trahit tout ce qu’il était, tout ce qu’il croyait défendre. Et ça fonctionne parfaitement.

Une vraie bonne surprise.
Du coup, je suis très curieux de lire l’autre nouvelle d’Avalon Irons (dont la Black Library a d’ailleurs spoilé l’existence dans la présentation de l’autrice…).

 

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Merci des retours, ça fait plaisir de voir un potentiel bon cru de nouvel auteur, j'espère que cela annonce de futurs bons romans (VF?)

 

Citation

Cette nouvelle confirme ce que je pensais de Jude Reid : elle a un peu de mal à décrire les combats entre surhommes, mais dès qu’on touche à des aspects plus psychologiques, elle excelle immédiatement.

Dommage que quasiment tous ces romans soient des bolt porn...

 

Alors qu'elle aurait pu écrire un livre sur Warhammer Crime, mais vu que la BL a décidé d'abandonner le projet car ???

 

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Le 12/04/2025 à 13:01, Rhydysann a dit :

Alors qu'elle aurait pu écrire un livre sur Warhammer Crime, mais vu que la BL a décidé d'abandonner le projet car ???

Première année en 2024 ou on a pas eu au moins un recueil et c'est étrange parce que Jonathan D Beer avait dit qu'il travaillait sur une suite de son roman.

Même chose pour la collection Horror, la série de roman Tale of Mhurghast est pas finit et pourtant plus rien a l’horizon.

Après la blacklibrary a vraiment baissé le nombre de sortie de roman depuis deux ans donc c'est peut être a cause de ça.

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