Aller au contenu
  • advertisement_alt
  • advertisement_alt
  • advertisement_alt

[MALIFAUX] Trad du contexte narratif des Résurrectionnistes


Invité

Messages recommandés

343376Rsurrectionnistes2.jpg

 

Prologue :

 

« Les gens disent que je déteste la vie ; ce n’est pas vrai. J’essaie de découvrir le potentiel de chaque individu. S’ils meurent au cours de cette tentative pour les débloquer, je n’y peux rien moi. »

Docteur Douglas MCMourning, médecin légiste de la Guilde.

 

Les Résurrectionnistes … Ce nom n'est qu'une sinistre farce, qui n'amuse d'ailleurs personne, si ce n'est peut-être les meurtriers et profanateurs de sépulture qui s'affublent volontiers de ce titre infâme. Les Résurrectionnistes raniment en effet les morts, mais le résultat de cette magie n’est pas un retour à la vie, non, non, loin s'en faut, tout au plus parviennent-ils à ramener leur sujet à la condition de misérable marionnette mort-vivante. Les agissements des Résurrectionnistes ont bien mauvaise presse auprès de la population de Malifaux, tout un chacun les considérant comme une des pires menaces qui soit. Certaines des créatures les plus monstrueuses de ce Monde sont en effet le fruit de leurs noirs travaux.

 

Depuis toujours, dirons-nous, l’Humanité honore ses morts. A Malifaux, le fait que les pierres d’âme se rechargent lorsqu'une personne passe de vie à trépas ne va pas sans poser quelques problèmes existentiels et religieux mais le moins que l'on puisse dire est que les Résurrectionnistes ne font que bien peu de cas de ces considérations éthiques. Le mort réanimé ne servira que les intérêts égoïstes et dépravés de son créateur.

 

La croisade lancée par le Gouverneur Général contre les pratiques nécromanciennes est très largement approuvée par la population. Dès son accession au pouvoir, les membres de son cabinet personnel furent assassinés au cours d’attaques effroyables puis dans les semaines qui suivirent, ces mêmes victimes furent impliquées dans une vague de vols, d’enlèvement et de meurtres. Après une enquête approfondie, la Guilde mit en évidence que le personnel du gouverneur avait été ramené à la vie par un Résurrectionniste qu’elle ne parvint pas à identifier. Après cette découverte, une unité spéciale fut créée, pour contrer la menace Résurrectionniste : les Death Marshall. Leurs méthodes manquent certes de subtilité mais elles leur permettent d’identifier et d’appréhender leurs cibles avec une certaine efficacité.

 

Un Résurrectionniste est souvent un individu isolé, travaillant seul ou avec un ou deux complices. En raison de la nature horrible de leurs actes, ces nécromanciens agissent dans l’ombre. Ils progressent seuls dans leur art grâce à la science, la magie, ou par un pacte surnaturel. La pratique de la nécromancie nécessite ingéniosité et créativité car cadavres frais et stricte confidentialité sont choses difficiles à obtenir.

 

La chasse aux Sorcières du Gouverneur a contraint  de nombreux Résurrectionnistes à vivre dans les zones de quarantaine de la cité de Malifaux. Ces sombres nécromanciens  transforment en forteresses ces quartiers abandonnés, les peuplant de milices morts-vivantes apathiques, prêtes à combattre les rivaux de leurs maîtres, que ce soit parmi les Résurrectionnistes ou plus rarement, les Non-Nés.

 

Les Death Marshalls ont tenté plusieurs incursions dans ces avant-postes, n’y rencontrant que peu de succès et ce au prix d’effrayantes découvertes. Malgré l’individualisme évident propre à ces criminels, des similitudes troublantes apparaissent : diagrammes, appareils et notes semblent révéler une mise en commun des connaissances. Le gouverneur a également découvert qu'en poussant les Résurrectionnistes dans la zone de quarantaine, le pillage de ces zones a été facilité. Les repères des nécromanciens sont désormais remplis d’artefacts provenant des rues hantées de Malifaux.

 

Ces pilleurs de tombes sont parvenus à rassembler d'importantes bibliothèques dont les étagères croulent sous les livres anciens, récupérés dans les ruines de Malifaux. Très peu de ces ouvrages ont été retrouvés intacts mais les textes suggèrent l’existence d’un  maître ténébreux, un esprit enseignant aux autres l’art de la nécromancie, usant à la fois de science et de magie. Ces textes et ces artefacts semblent être mis en commun, partagés par ces criminels.

 

Alors que beaucoup croient encore que ce maître n’est qu’une simple métaphore, les Death Marshalls en viennent à penser que l'Esprit de la Tombe est réel. Lorsque l'on imagine les hordes morts-vivantes se pressant sous les voûtes enténébrées de leurs maîtres ou dans les coursives tortueuses qui mènent aux égouts de notre cité, il est difficile de dissiper le sentiment que ces Résurrectionnistes pourraient être les lieutenants involontaires d'une force inconnue.

 

Source

 

278491Rsceau.jpg

 

Les Maîtres Résurrectionnistes :

 

562514RMasters.jpg

Modifié par Invité
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chapitre I : Seamus de la boîte "Shadows of Red Chapel".

 

Nul ne peut dire combien de personnes Seamus a assassinées. La première raison est que la plupart de ses victimes se sont relevées et l’ont suivi loin de la scène de crime, pour rejoindre son harem. L’autre raison est qu’elles sont bien trop nombreuses pour être comptées avec exactitude. Seamus est considéré comme l'un des résidents les plus dangereux de Malifaux, disputant sa place avec les plus redoutables Non-Nés sur les avis de recherche de la Guilde.

 

Sur Terre, Seamus était un individu respecté au sein de sa communauté. Lorsque la Brèche s’est ouverte, il décida d’exporter ses compétences de chapelier à Malifaux, qui lui semblait disposée à apprécier les subtilités de la mode. Le livre qu'il y trouva lui enseigna de bien sombres secrets. Ça n'était, dans un premier temps, qu'une simple curiosité, puis ça devint une obsession. Enfin, ça le conduisit de plus en plus loin dans la zone de quarantaine de la cité, déterrant des secrets plus ignobles à chaque pas.

 

Son crime le plus audacieux fut à la hauteur de sa folie, lorsqu’il tenta d’appeler l’Esprit de la Tombe, lui-même. Ce ne fut que grâce à l’intervention de Samael Hopkins que l’invocation fut interrompue.
 

Seamus fut laissé pour mort, mais Molly, sa ressuscitée la plus réussie, utilisa la Larme de la Gorgone pour le soigner. Désormais, la Larme de la Gorgone en appelle à lui, le condamnant à la folie et à l’errance sous la lune, dans les sombres ruelles de Malifaux.

 

?format=750w

 

Modifié par Invité
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chapitre II : Molly de la boîte "Take back the Night".
 
Miss Squidpiddge était une journaliste prometteuse lorsque la Brèche s’est rouverte. Son intelligence et ses dons d’investigation l’avaient rapidement faite connaître de tout Malifaux, mais elle ne connut une véritable notoriété qu'à partir du jour où elle fut sauvagement assassinée par Seamus. Peu après le drame, Molly fit encore une fois la une des journaux lorsque son meurtrier interrompit ses funérailles, s’empara de son cadavre et la ressuscita au nez et à la barbe de tous. Dès lors, elle le suivit et lui devint aussi soumise que ses autres concubines.
 
Seamus n’avait pas conscience de ce qui se cachait derrière la résurrection de Molly. Quand par la suite, au cours de l'une leurs funestes escapades, la jeune personne fut à nouveau tuée, les pouvoirs impies de la Larme de la Gorgone la ranimèrent. Son lien étroit avec la Gorgone lui permit alors de recouvrer sa volonté et une partie de son indépendance, ramenant ainsi son ancienne personnalité à la surface. Elle se remit tout naturellement à écrire des articles et parvint même à se faire publier dans le Malifaux Times, surmontant les quelques réticences des éditeurs à publier des écrits d’Outre-tombe.
 
Son intelligence recouvrée, Molly commença à résister à Seamus et ces derniers temps, elle s’est émancipée et n’obéit qu’à elle-même. Les Belles de Seamus sont, en temps normal, totalement soumises à leur époux mais Molly est capable de les soustraire à son emprise. Jusqu’à présent, elle a utilisé cette liberté nouvellement acquise pour se construire sa propre vie, autant que cela est possible. Elle est même capable de goûter la compagnie des vivants, de temps à autre, à condition de se montrer prudente, bien entendu.
 
Molly est devenue un symbole, pour ces morts ayant recouvré un semblant de volonté. Craints par les humains, rejetés par leurs créateurs, ils se joignent à elle.
 
Dans l’ombre, la Gorgone veille et attend. La résurrection de Molly est tout sauf un accident.
 

 

?format=750w

 

Modifié par Invité
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chapitre III : Nicodem de la boîte "Open the Graves".

 

Nicodem est aristocrate plus par ses manières que par son pedigree. Issu d’une famille de paysans, il est parvenu à s’élever grâce à ses dons innés pour les relations publiques et la politique.

 

Son travail consiste à trouver une place pour enterrer les nombreuses personnes qui succombent dans la cité. Les trépassés de mort naturelle aussi bien que de mort violente doivent passer par lui avant que de pouvoir être inhumés. Alors que d’aucun trouverait la tâche pour le moins sinistre, Nicodem s’en acquitte avec élégance, ce qui en fait, il faut bien l'admettre, un cas à part chez les Résurrectionnistes.

 

Comme il supervise tous les cadavres devant être enterrés, il s’est mis à tendre l’oreille à leurs petites histoires. En deux temps trois mouvements, il a appris d’eux tous leurs secrets. Dans les ténèbres de la nuit, il a réussi à ramener les âmes d’entre les morts et à les faire marcher par devers lui, et cela est vite devenu une manie. Malheureusement les zombies ainsi créés n’ont pas un gramme de jugeote, et n'ont donc d'utilité qu'à la condition d'être produits en masse.

 

Nicodem peut sentir la présence d’un mort, même sans y prêter attention, et est fort capable de le ranimer en un claquement de doigts. En tant que responsable de l’inhumation de tout un chacun, il gère les nouveaux cimetières du centre de la cité. Une fois qu’ils seront pleins comme un œuf, Nicodem frappera, il chassera le Gouverneur Général et s’emparera enfin du poste qui lui revient, porté sur les épaules d’une horde de morts-vivants.

 

?format=750w

Modifié par Invité
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...

Chapitre IV : McMourning de la boîte "Body of evidence".
 
Certains résurrectionnistes se contentent de ranimer les morts et s’enorgueillissent de ce que les zombis ressemblent quand même pas mal à ce qu’ils étaient de leur vivant. McMourning est différent. En tant que médecin légiste de la Guilde, il a accès à un nombre considérable de spécimens que personne ne viendra plus réclamer. Il est également en mesure d’étudier un large échantillon des créations des uns et des autres, et même certaines Choses antérieures à l’arrivée de l’Homme à Malifaux que la Guilde a la gentillesse de lui faire parvenir.
 
Son étude s’est dans un premier temps cantonnée à l’aspect scientifique de la réanimation post-mortem, à la demande expresse de la Guilde d'ailleurs qui pensait pouvoir en tirer quelque avantage sur le terrain. Les premières expériences furent peu fructueuses. Sans usage des puissances occultes, le résultat ne pouvait être guère plus qu’un grotesque assemblage d’organes sans intérêt. Le projet fut donc officiellement abandonné mais McMourning n’en avait pas terminé.
 
A cause du désagrément causé par l’odeur des fluides d’embaumement et surtout des organismes en décomposition, la morgue n’a pas été construite à proximité du quartier général de la Guilde, si bien qu’il s’est révélé assez simple d’y percer en toute discrétion un tunnel menant aux égouts et c’est ainsi que McMourning a pu y installer son laboratoire secret. Dans son sanctuaire, il a pu expérimenter les connaissances nouvellement acquises en y apportant quelques améliorations de son cru. Chaque fois qu’un cadavre tombe entre ses mains, il sélectionne les meilleurs organes avant qu’il ne soit enterré.
 
Petit à petit, son laboratoire s’est agrandi et McMourning a même su s’entourer d’assistants dévoués quoiqu’assez tordus, il faut bien le reconnaître. Au cours de ses expériences, les charmantes « infirmières » lui prodiguent une aide technique précieuse tandis que ce cher Sebastian est chargé d'effacer les traces, tant et si bien que le doc est parvenu à échapper à la vigilance des Death Marshals … à peu près.

?format=500w

 

Modifié par Invité
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.
Remarque : votre message nécessitera l’approbation d’un modérateur avant de pouvoir être visible.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

×
×
  • Créer...

Information importante

By using this site, you agree to our Conditions d’utilisation.